Archives pour: Avril 2009
Le juge Burgaud qui cache la magistrature ?
Je viens de parcourir ce qui devrait être la une du Canard de demain, qu'est-ce qu'on va rire ! « Le brave petit juge, il aura servi à tout... » Comme rien ne vaut de bons placets, je vais à nouveau écrire au SCPC.
« La naïveté du haut entraine le drame du bas ! » • Le plan de Nicolas Sarkozy « contre les voyous »
Au palais de justice de nanterre...
Un tribunal en flagrant délire
Nouvel Obs nº 2236, semaine du 13 septembre 2007, extrait
Parquet commercial. « On dort tranquille ». Il suffit de monter deux étages et de pousser la porte du vice-procureur Bruno Bougie pour tomber sur une situation radicalement opposée. « Vous êtes dans un bureau où si un magistrat a envie de dormir, il dormira tranquille », dit Bougie. Lui s'occupe des infractions commerciales. Ici, le téléphone sonne peu, aucune plainte n'est déposée, ou si rarement : « Il faut aller les chercher soi-même, mais je n'ai jamais senti que c'était une priorité politique. Les organismes antifraude servent surtout de vitrines pour ne pas se faire traiter de république bananière aux colloques internationaux. »
Par ces motifs, des vacances
Pour la sortie à Strasbourg du 11 février dernier, j'avais encore du envoyer des fax. Aujourd'hui et alors que, depuis un moment, plus rien ni personne ne semble s'opposer à des « relations père-enfant », je constate que ces prochaines vacances en famille ont pu être organisées sans la moindre haie à sauter ni aucun obstacle à contourner.
Une ordonnance du 20 avril 2009
Que peut-on faire avec une carotte ?
Au cours de ces dernières années et rien qu’avec une carotte, j’ai mis à l’épreuve ou secoué l’Aide Sociale à L’Enfance des Hauts de Seine et la Ddass du Val d'Oise, l’Ecureuil, des professionnels de l’OSE France puis de l’ARSEA, l’étude d’un notaire, l’avocat de l’enfant, deux Conseils généraux, plusieurs juges, la cour d’appel, certaines procédures administratives, la laïcité et la psychiatrie ainsi que la séparation des pouvoirs.
De source revue Quasimodo
Un juge a été détrôné et le parquet est rayé (je n'ai pas trop l'habitude de chausser des patins). Ca jure, mais de l’avis du pasteur d’Uhrwiller, tout baigne. Je suppose que les rumeurs ne portent pas jusqu’à sa mare. On peut aussi ne pas pouvoir ou tout simplement ne pas avoir envie d'y croire.
L'arrêt est sur Legifrance
J'ai encore d'autres projets, toujours avec une carotte en main. Dès 2004 et au plus tard en 2005, Richard Josefsberg, de l'OSE France, le Conseil général du Val d'Oise et le juge Anne Valentini pouvaient se douter que je réagirais un jour. Avec de nouvelles chaussures et un autre PC, je vais encore aller loin.
Mais pour le moment, je songe plus à l'avenir et à ce prochain week-end en famille.
Ca bruisse dans la mare
En septembre 2006 et alors que je menais depuis longtemps mes propres investigations, je m'adressais à la faune de ma mare car je souhaitais mieux comprendre ce qui s'était passé après la fin 1999. Aucune créature n'avait su, pu ou oser me répondre. Pourtant, en 2006, cette mare bruissait, comme depuis longtemps déjà.
A peine plus tard, en novembre 2006, le juge pour enfant de Nanterre prorogeait le « placement » de Justine et nous interdisait encore tous contacts et correspondances pour deux années supplémentaires. Justine et nous n'avions plus la moindre relation depuis octobre 2005, elles étaient interdites, le juge pour enfant avait de grandes inquiétudes.
Une grève de la faim pour se faire entendre de la justice
L'Humanité, 14 décembre 1999
Enquête, l'Humanité, 14 décembre 1999
Des juges sourds à la détresse d’un enfant en souffrance
En allant à la rencontre de gens de toutes horizons, avec des recherches et des lectures de toutes natures, j'ai fini par trouver plus d'informations (fiables). Si je me fie à ce qu'on peut lire aujourd'hui, ici et là, sur la toile ou dans des journaux, il semblerait que, parfois, hormis des discours, pas grand chose n'ait vraiment changé depuis 1999.
En 2008, des juges de Nanterre et de Versailles me priaient de changer moi aussi de discours... de tout brûler, d'oublier le passé. Cette exigence ne me paraissait pas motivée, bien au contraire. Ce week-end, j'ai changé de chaussures, c'était nécessaire. Il faut que je change maintenant un PC, celui que j'utilise le plus depuis la fin 2005 rend l'âme.
Le mois dernier, une tribune de Darcos m'a fait sourire, j'ai repensé à des leçons du collège. Ces derniers jours, j'ai pris un peu plus de journaux et revues qu'à l'habitude. Plusieurs articles ou couvertures ont retenu mon attention.
Point de vue
Esprit français, es-tu là ?, par Xavier Darcos
LE MONDE | 18.03.09 | 14h13, extrait
Parmi les grandes démocraties contemporaines, la France occupe, historiquement, une place particulière, parce qu'elle a toujours accordé au savoir et aux idées une prééminence dans la conduite du débat public et, partant, de l'action politique.
Et lorsque les intellectuels semblent moins s'exprimer, on leur fait reproche de leurs "salves de silence". On y voit une sorte de trahison ou de manquement. Car cette vigilance de l'esprit constitue un utile contre-pouvoir, une force dialectique, un stimulant. Cette singularité est un atout dans une société soumise au rythme de l'information immédiate et éphémère, dans laquelle tout se perd et tout se vaut.
La une de la Croix du week-end ne m'a pas laissé indifférent. Le hors-série de Marianne de mars-avril 2009 développe le thème de la crise du capitalisme : « 300 ans de drames ». En une de l'hebdo Marianne de cette semaine on peut lire que « ils ont eu tout faux et ça continue... » Ces couvertures n'engagent que Marianne. Celle de l'hebdo a ému une journaliste de France info ; ce vendredi, sur les ondes, elle nous a fait part de sa consternation.
Le mois dernier, à la cour d'appel, je me référais moi-même aux périodes les plus sombres des trois siècles passés afin d'éclairer des jugements et arrêts rendus ces dernières années, par Nanterre et Versailles. « Rendez-moi ma fille » peut on lire en une du Journal du Dimanche de ce week-end... Le Wifi et le téléphone, c'est dangereux ?
On nous parle aussi beaucoup d'adoption depuis l'été dernier. La famille reste un sujet sensible ? Les idéologies apparaitraient aujourd'hui plus vivantes que jamais ? J'ai également craqué pour une BD : « L'avenir du chat ».
Ca grouille et gargouille autour d'une grenouille
Ces jours ci, ce que j'ai lu et entendu m'a fait penser à La vie des termites, de Maeterlinck. En son temps, cet ouvrage avait laissé des lecteurs dubitatifs. D'autres ont pu penser à Tarde et à sa Psychologie des foules ?
GRENOUILLE, subst. fém., extrait e) Au plur. péj., surtout ds le domaine de la politique [P. allus. aux cris et à l'agitation des grenouilles dans une mare] Mare aux grenouilles. Groupe à l'intérieur duquel se nouent des intrigues, des tractations malhonnêtes (cf. grenouillage, grenouiller, grenouillère). J'ai fini La Terre jeudi, et je suis enchanté d'avoir lancé ce bouquin-là dans la mare aux grenouilles (Zola, Corresp. [avec Huysmans], t. 2, 1887, p. 682). L'occupation de Saint-Pierre et Miquelon par Muselier a été pour nous le moyen de jeter le pavé dans la mare. Aussitôt, les grenouilles ont crié, comme vous l'avez constaté (De Gaulle, Mém., 1954, p. 506)
GROUILLER, verbe intrans., extrait. Je ne sache pas que dans aucun roman on ait fait vivre ni remué de pareilles masses. Cela tantôt grouille et fourmille, tantôt est emporté d'un mouvement vertigineux par une poussée d'instincts aveugles. Lemaitre, Contemp., 1885, p. 271.
GARGOUILLER, verbe, extrait. Mais t'as rien dans le ventre!... (...) Comment veux-tu que ça te gargouille?... La colique ça vient pas tout seul! (Céline, Mort à crédit, 1936, p. 622).
Eh bien moi je te jure pourtant que je la sens passer ! Ah ! la saloperie... toute la nuit ça m'a éventré !... peut-on encore lire. Aujourd'hui, un reportage est diffusé sur le net, chez France-Info. On nous parle d'un « conflit social autour d’une grenouille », en Allemagne, suscité par une française. Hier, j'avais bien relevé cette information :
Par le passé, j'avais été choqué par la mobilisation en faveur d'Emily. Les travailleurs sociaux et le juge pour enfant de Nanterre suspendaient tous mes droits sur Justine et confiaient sa garde au pasteur d'Uhrwiller. Plus tard, l'affaire du Bichon de Chirac m'avait tout autant choqué, peut être un peu comme d'autres auditeurs de France Info, me disant qu'il y avait probablement des sujets plus intéressants à traiter et à diffuser sur ces ondes.
Ah, la vie et même l'avis des bêtes, c'est passionnant. Jean-Michel André, « traqué » par les médias ?
Des experts français à Moscou, "l'affaire Élise" continue
Par Reuters, publié le 17/04/2009 à 17:34, extrait
PARIS - La France annonce avoir dépêché une mission à Moscou pour traiter du cas des différends familiaux franco-russes, à la lumière de l'affaire de la petite Elise André, que se disputent âprement ses parents.
Elles sont bien belles, ces conventions et ces lois
Le mois dernier, j'ai pris un Monde pour rien. Aujourd'hui, j'ai pris Libé par curiosité. Ce matin, j'avais bien vu que Michèle Alliot-Marie était revenue sur l'affaire dite « de Tarnac » et qu'elle a répondu à ce qui grouille, grenouille et scribouille. Sur cette affaire, la police n'aurait découvert que « des coïncidences troublantes » ; en page 5 on lit que pour un juge d'instruction et un ministre, « des dates sont un message ». J'en reste stupéfait.
Page 12, Ingrid. Page suivante, le chantre en « maître du monde »... d'après le Canard du 15, Dati lui court sur le haricot. Il me semblait aussi qu'elle se fait extrêmement discrète à sa chancellerie.
Page 14... Chirac. Page 16, « France », du même Libé : « Tallil, soustrait à son père depuis quatre ans ». Si je me fie à cette feuille, la cour d'appel de Paris vaut bien celle de Versailles, également en France. On pouvait en douter.
Je me demande encore quoi penser du témoignage d'une voisine paru dans le Parisien du jour.
Libé spécial Tarnac du 16 avril, page 16
Une petite photo scandaleuse ?
Je n'ai pas encore eu le temps d'aller visiter l'expo Controverses, à la BNF. Je ne manquerais pas d'y consacrer un peu de mon temps en attendant le délibéré du 22 mai prochain.
Il s'est passé et tramé beaucoup de choses au fil de ces derniers jours. La disparition d'Elise avait bien évidemment retenu mon attention. Par le passé, des conflits « familiaux » et la situation d'autres fillettes franco-russes avaient déjà mobilisé les médias, nos autorités et des diplomates.
Je profite de ce billet pour saluer le COPES ou quelques experts qui ont pu apporter leurs contributions à cet organisme de formation continue et d'enseignement du champ psychologique et social.
Pour un plus grand format, cliquer ici
Un cas clinique, histoire d'en rire
Cette page mérite d'être bien en vue, elle fait partie du lot et des conclusions que j'ai commentées et déposées le mois dernier, à la cour d'appel de Versailles. Le juge Thierry Reveneau et le Docteur Magalie Bodon-Bruzel pourraient la lire puis commenter ensuite le rapport d'expertise psychiatrique versé au dossier d'assistance prétendue éducative de Justine, en janvier 2006. Le juge Anne Valentini pourrait aussi commenter cette page ou ce « cas international », elle avait très lourdement insisté pour avoir une expertise psychiatrique du père au dossier de Justine.
L'an dernier, le juge Xavier Serrier et la première présidence se référaient encore à cette même et unique expertise psychiatrique de janvier 2006 qui figurait toujours au dossier de Justine, malgré mes diverses protestations.
DSM-IV-TR cas cliniques, American Psychiatric Association,
chez Masson, 2008, page 357
Bientôt un week end en famille
Aujourd'hui, des magistrats de Nanterre et de la cour d'appel de Versailles souhaiteront probablement encore que j'efface et oublie tout, que je change de discours, que je me fasse « mieux » conseiller. Alors que l’un de leurs pairs est déjà tombé de son trône, je les invite pour ma part à relire un peu de Nietzsche… « Le sentiment que rien ne change provient soit d'une mauvaise vue, soit d'une mauvaise foi. La première se corrige. La seconde se combat. »
Hier soir, mes filles ont pu se parler, ce qu'elles n'avaient plus pu faire depuis octobre 2005. La petite est rassurée, elle a eu sa grande soeur au téléphone. Nous devrions bientôt pouvoir passer à nouveau un week-end en famille.
Je publiais ce qui suit dans mon précédent blog, en août 2005. Le 10 décembre dernier, à l'occasion du soixantenaire de la DUDH, des livres flambaient à Paris, ils ne me semblaient plus être d'une très grande utilité.
La plus petite s'est mise en colère
Le 22 août 2005
La Justice française n'a jamais reconnu notre droit de vivre en famille. La Justice française n'a jamais souhaité mettre un terme aux agissements illégaux et amoraux de tiers et ne veut pas entendre parler des préjudices graves que subissent les miens.
Ca progresse, on nous fait des promesses
On nous fait des promesses au détour desquelles l'OCDE a publié sa nouvelle liste des paradis fiscaux. Je constate que les Bahamas figurent sur la liste grise. Par le passé, un de mes employeurs avait son siège à Nassau... et je découvrais Paris, ses contraintes, le monde du travail, des ressorts et des voies bizarres pour s'en soustraire.
Les français sont-ils tous aussi naïfs ou incrédules que certains magistrats professionnels, travailleurs sociaux et autres experts, fonctionnaires ou assimilés auxquels j'ai été confronté depuis 2003 ? Je ne le pense pas ou certaines critiques en France n'auraient jamais été aussi vives au cours de ces 20 dernières années.
Ces temps ci, on nous parle beaucoup de moralisation du capital. On nous parle également d'éthique - en toc ?
Une enveloppe par laquelle me parvenait un certificat de travail
Économie, 03/04/2009 à 06h51, Libé, extrait
G20: des promesses à coup de milliards de dollars
DÉCRYPTAGE. Six experts analysent les décisions adoptées dans les domaines clés.
Faut-il croire sur parole Nicolas Sarkozy quand il promet que le G20 est une première étape vers la «refondation du capitalisme» ? A lire le communiqué, ses 9 pages assorties de 29 points, on se rend compte que tous les dossiers n’ont pas été traités de la même façon. D’un côté, on annonce un déversement de milliards au FMI, avec des chiffres précis, de l’autre, les gouvernements sont incapables de décréter des limites simples aux rémunérations des banquiers ou des traders. Renvoyant le sujet aux conseils d’administration des banques. Dont on a vu qu’ils n’étaient pas les partisans les plus convaincus de la modération salariale appliquée aux patrons… Mais réussir, à Londres, ville symbole du capitalisme financier, à imposer des limites, même mesurées, au capitalisme financier n’est-il pas déjà un exploit ?
Pour les experts interrogés par Libération, un sentiment domine. Qui pourrait se résumer par une expression : «Oui, mais…» Oui, le G20 a permis d’avancer sur bon nombre de dossiers. Mais il aurait pu faire encore mieux. Et tout reste maintenant à faire pour que les engagements du 2 avril 2009 ne restent pas des promesses.
Poisson d'Assises !
Quelques temps après l’autodafé du 10 décembre 2008 pour le soixantenaire de la DUDH, je proposais une Opération Poisson d’Assises ; elle n’a pas eu lieu, personne ne s’est mobilisé. Un certain nombre de professionnels de la protection de l’enfance pouvaient m’attendre à Lyon, ce 30 mars, au palais des congrès. En effet, j’ai eu de très nombreuses visites de butineurs attirés là par les mots clefs « assises nationales de la protection de l’enfance », cet appel n’a pas du passer inaperçu.
Le palais des congrès de Lyon est un espace privé. Vu les difficultés que je pouvais y rencontrer et comme personne n’a répondu à cet appel, j’ai finalement renoncé à me déplacer là bas. J’envisageais d’y distribuer des bonbons parfum menthe en forme de poisson et de me moquer des professionnels, élus et autres acteurs qui s’y rassemblaient en plein contexte de crise. Si les bonbons n’avaient pas été à leur gout, ils pouvaient les recracher et s’amuser à se les coller dans leurs dos.
L’USM avait aussi lancé un appel pour ce 30 mars 2009. Ces magistrats ont également renoncé à leur action ? Il n’était pas utile qu’ils en ajoutent, le fil de l'actu nous fait bien assez rire ou pleurer ainsi.
La Castafiore nous fait enfin ses déclarations relatives à ses projets en faveur de l’adoption. Nadine Morano a pu me lire depuis mon passage à Toul en janvier dernier, pour ses vœux. « Le temps administratif n’est pas le temps d’un enfant, un enfant grandit vite », reconnait-t-elle encore ? En moyenne, ces enfants « oubliés » ont eu à endurer six années de chienlit éducative, peut-on lire sur le site de Libé... quelle farce !
« Que penser de cette jurisprudence récemment publiée sur Legifrance ? On comprend rien. » Le jour ou des professionnels de la justice auront changé de slip et essoré leurs chaussettes ou enfilé des couches, ils s’aventureront peut être à le commenter ? C’est un arrêt - de rejet, mais motivé - qui tacle au minimum le parquet du tribunal pour enfant de Nanterre, le parquet général de la cour d’appel de Versailles, deux juges de la première présidence, le juge Xavier Serrier ainsi que le cabinet d’avoués qui l’a défendu contre moi, à la cour de cassation.
Société, 01/04/2009 à 06h51, Libé, extrait
Plus d’options pour l’adoption
Avec le projet du gouvernement, les familles pourront plus facilement adopter les enfants abandonnés.