Mot(s) clef: shoah
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/join #kopimi ? Que de vieux souvenirs. Je ne suis pas sûr que MegaHAL ait vraiment évolué depuis 1998. Par le passé, je me suis intéressé à la linguistique. Mais je me suis vite aperçu qu'un automate élémentaire soit quelques lignes de code et trois répliques bidons pouvaient occuper un chatteur pendant plus de 4 heures.
Des années plus tard, me voilà face à cet autre constat : je pourrais faire, dire, écrire, publier et même envoyer n'importe quoi à la chancellerie ou au château, personne sinon pas grand monde ne réagira. La réaction récente de la petite association putéolienne est insignifiante quoi qu'assez drôle pour ce qu'elle m'a déjà permis d'écrire.
A tous moments, le juge pour enfant peut modifier voire rapporter une décision de « placement » mais il lui faut des « éléments nouveaux ». Qu'attend-il au juste ? Il y a peu et sans éléments particuliers au dossier tel qu'une nouvelle ou contre-expertise « psychiatrique », le juge pour enfant autorisait une sortie à Strasbourg. C'est étrange.
Ce que Maître Eolas m'avait répliqué en décembre dernier me donne à nouveau à réfléchir. Des écrits tel que ceux parés des sceaux de cette République sont têtus. Je viens de feuilleter puis de lire l'avant propos de l'affaire Stavinsky, par Denis Bon, il est assez limpide : « combien est grande la tentation de percer `'le mur du silence" qu'impose à juste titre la loi. » C'est du solide, un mur construit par un juge pour enfant et des étouffeurs. Mais le fisc pourrait aussi un jour se révéler très têtu selon ce que m'avait dit le juge des tutelles. Que se passera-t-il alors ?
Je suis aussi têtu. De quelle loi, force ou autorité parle-t-on alors que j'attends depuis début janvier de pouvoir parler plus en détail à la cour d'appel de l'arrêt rendu par la cour de cassation, en décembre dernier ? Quelle farce ; mais comme toujours depuis plusieurs années, je respecte l'autorité de la chose viciée.
Je constate qu'au cours des années passées, la justice en Haute-Savoie a fait montre d'une grande prudence. Du côté de Marseille et de Digne, j'ai pu lire que la justice poursuit l'auteur d'une diatribe. On apprend beaucoup en suivant le fil de l'actu, même s'il est loin de dépeindre une réalité satisfaisante pour des juristes.
Il y a le bordel au procès d'un corse ? On nous parle aussi de déontologie, de droits de l'homme, de la crise et de l'avenir, d'un euro symbolique et, un peu comme d'habitude, de la Shoah, d'antisémistime et de racisme.
La crevette et la petite cuiller
22 février 2009 - Le Télégramme, extrait
A peine croyable! Tout au long de la semaine, des amateurs de statistiques ont essayé de calculer les probabilités d'une collision entre deux sous-marins dans l'Atlantique. Se retrouver ainsi au même lieu, à la même minute et à la même profondeur, c'est à peu près du même tonneau que les cinq numéros gagnants du Loto et le complémentaire. Autant dire que la rencontre inopinée entre le Triomphant et un sous-marin anglais est un événement qui, statistiquement, ne devrait pas se reproduire avant un petit bout de temps. Mais on ne peut jurer de rien car selon notre ministre de la Défense, Hervé Morin, nos sous-marins sont devenus tellement discrets qu'ils ne font pas plus de bruit qu'une crevette.
Un petit pamphlet ?
Je ramasse toujours quelques journaux et revues pour mes trajets en train, ça me change un peu d'Internet et je les range avec mes collectors. On nous rappelle que le pouvoir, ça salit les mains. On apprend que les uns ont les doigts dans la crise et qu'Alévêque est parti se laver les fesses... Alévêque a raison, on ne remue pas la merde, on nous l'a assez souvent rappelé depuis 1685.
Ces jours-ci, Morano semble avoir été très prudente encore. Challenges de la semaine nous apprend que le facteur Besancenot amuse beaucoup la galerie. Selon Marianne, certains ont encore le soucis de l'éthique tandis que quelques éclairés savent encore ce que sont des conflits d'intérêts, je pouvais raisonnablement en douter.
Pour moi, l'une des prochaines étapes consistera à produire un petit pamphlet comme sa France, ses intellectuels et ses polémiciens en raffolent. Quand j'aurais revisité des thèmes tel que celui de la Shoah, cité Elie Wiesel et René Cassin, rectifié la DUDH et son application, peut-être rectifié la Constitution aussi, je sens qu'on va rire, un peu comme en décembre dernier, au barreau de Paris.
On me répondra qu'il arrive des choses pires dans la vie. Je l'ai bien compris, il y a longtemps déjà.
Siné hebdo : « ça va péter »
Voici venu le temps des rires et des chants... ou « à la vie ! »
Aujourd’hui, je ne comprend que mieux pourquoi le procureur et le juge pour enfant de Nanterre m’intiment très fortement de me tourner vers l’avenir et de ne plus parler de mes dossier. Je ne comprend aussi que beaucoup mieux le malaise de Maître Roughol, ce 8 courant. Mes discours interfèrent trop avec d’autres, plus officiels.
De temps en temps, je vais visiter le site Internet de l’OSE France. Cette semaine, en lisant Osmose d'octobre-décembre 2008, j’ai constaté que cette association a tourné une page de plus. Leur établissement de Taverny est aujourd’hui la « maison Elie Wiesel », le « château de Vaucelles » et tout un pan de son histoire sont probablement relégués au passé, aux oubliettes et aux broyeuses.
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Osmose n° 18
Dans l'édito d'Osmose, nous apprenons que Elie Wiesel a évoqué ses combats pour les droits de l'homme au Darfour... ce qui fait comme un écho bizarre à l'affaire de l'Arche de Zoé et diverses réactions nationales et internationales rapportées par les médias.
Hier soir, le dossier du 20h de France 2 m'a amusé. Il pourrait irriter Nanterre ainsi que quelques charlatans et sociaux respectueux. Je constate qu'après l’ère de l’astronavigation, même selon l'ORTS, certains pans de la psychiatrie n’en sont toujours qu’à leurs balbutiements et babillages, comme je l'affirme depuis des lustres. Ce dossier était précédé d'un reportage sur le fléau des enfants soldats et sur le procès en cours à la CPI de la Haye.
Point de vue
Effacez le nom de mon grand-père à Yad Vashem, par Jean-Moïse Braitberg
LE MONDE | 28.01.09 | 14h23 • Mis à jour le 29.01.09 | 09h15, extrait
Monsieur le Président de l'Etat d'Israël, je vous écris pour que vous interveniez auprès de qui de droit afin que l'on retire du Mémorial de Yad Vashem dédié à la mémoire des victimes juives du nazisme, le nom de mon grand-père, Moshe Brajtberg, gazé à Treblinka en 1943, ainsi que ceux des autres membres de ma famille morts en déportation dans différents camps nazis durant la seconde guerre mondiale. Je vous demande d'accéder à ma demande, monsieur le président, parce que ce qui s'est passé à Gaza, et plus généralement, le sort fait au peuple arabe de Palestine depuis soixante ans, disqualifie à mes yeux Israël comme centre de la mémoire du mal fait aux juifs, et donc à l'humanité tout entière.
Voyez-vous, depuis mon enfance, j'ai vécu dans l'entourage de survivants des camps de la mort. J'ai vu les numéros tatoués sur les bras, j'ai entendu le récit des tortures ; j'ai su les deuils impossibles et j'ai partagé leurs cauchemars.
Il fallait, m'a-t-on appris, que ces crimes plus jamais ne recommencent ; que plus jamais un homme, fort de son appartenance à une ethnie ou à une religion n'en méprise un autre, ne le bafoue dans ses droits les plus élémentaires qui sont une vie digne dans la sûreté, l'absence d'entraves, et la lumière, si lointaine soit-elle, d'un avenir de sérénité et de prospérité.
Val d'Oise (95)
TAVERNY
Elie Wiesel a retrouvé sa « maison du bonheur »
Le Parisien | 14.11.2008, 07h00
Le Prix Nobel de la paix 1986, rescapé des camps de concentration, est revenu hier au château de Vaucelles, où il a séjourné après la guerre.
UN MOMENT chargé d’émotion et rempli d’histoire. Elie Wiesel, rescapé de la Shoah, Prix Nobel de la paix en 1986, a dévoilé hier après-midi deux plaques apposées sur la maison d’enfants de l’OSE (Œuvre de secours aux enfants), au château de Vaucelles, à Taverny. Cette maison, qui l’a lui-même accueilli au sortir de la guerre, porte désormais son nom.
« C’est un symbole fort pour les enfants, commente Richard Josefsberg, le directeur de la maison de Taverny. Cela leur rappellera toujours que, malgré les difficultés qu’ils rencontrent, rien ne peut les empêcher de continuer à vivre et à réussir. »
La si douloureuse affaire Finaly
Je rentre du Mémorial de la Shoah, j'ai suivi les projections, les conférences et les débats de la journée, sur le thème de l'affaire Finaly. Se pourrait-il que le juge pour enfant soit historiquement naïf ? Le clergé m'a fait sourire : « quoi faire pour sauver la face ? » Selon le documentaire de Micha Shagrir, les frères Finaly eux-même ne manquent pas d'humour, cela sur fond de fillettes « fugueuses » à Reims.
J'ai pu discuter un court instant avec deux historiennes, Mesdames Catherine Poujol et Katy Hazan, ainsi qu'avec Charlotte de Turckheim (le rôle de madame Brun dans « Une enfance volée »). L'assemblée a beaucoup débattu de la personnalité de Madame Brun ; à mon avis, la réalité pouvait être plus nuancée, voire plus contrastée qu'on ne pourrait le penser. Par le passé, j'avais déjà échangé un mail ou deux avec Madame Hazan, au sujet de maisons d'enfants. Elles sont averties, elles pourraient avoir un choc si elles visitaient ce site Internet. Il semblerait que, 50 ans après l'affaire Finaly, des « professionnels », des convaincus et des croyants « sauvent » encore des enfants puis, qu'ensuite, des « familles ou lieux d'accueil » ne les restituent pas à leurs parents ou proches...
L'histoire - celle de mes enfants et de ma famille - aurait-elle été différente si le procureur de Nanterre avait donné une suite à ma plainte en raison de discrimination raciale, après une déposition de Justine ? Très certainement. Mais je crois que des professionnels de l'OSE France auraient alors eu quelques difficultés, le Conseil général du Val d'Oise également. Aux prochaines audiences, je réserve une surprise aux épurateurs de la République juges.
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Au Mémorial de la Shoah
Me faire « mieux » conseiller ?
En 1997, ce que m'intimait un avocat me donnait beaucoup à réfléchir et à soupeser en l'espace de quelques secondes : « acceptez ou vous ne reverrez pas Justine avant longtemps ; demain sera différent. » C'était sans prévoir ni d'aucune manière imaginer ce qui allait se tramer à partir de fin 2002, 3 ans après le décès de la maman de Justine. J'allais devenir soudainement monstrueux... on me rappelait à ma place de père : « absent », « paria ».
Récemment, on m'intimait encore une fois de me taire si je souhaitais renouer un jour avec Justine ? J'ai perçu comme une vilaine tentative d'intimidation, un très honteux chantage, après une longue et difficile campagne de diffamation à mon encontre ainsi qu'à l'encontre de ma compagne. Ce serait de l'assistance éducative...
Je crois que certains professionnels français de la protection de l'enfance vont bientôt découvrir comme un réquisitoire, en bonne et due forme, une affaire qui pourrait se régler par voie de presse ou, tout simplement, via ce blog. Il pourrait déplaire au procureur et au politique, tant pis, j'avais prévenu, à de très nombreuses reprises.
Je dois prendre encore de la distance pour décrire ce que j'ai constaté, ce 24 septembre, à Ostwald, et dresser un petit bilan de ce que je perçois de la situation actuelle de Justine. Sans distance, je vais aller droit à l'injure, ce qu'on ne me pardonnerait probablement pas.
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Au village, les canards barbottent avec un ragondin
Pour le moment et comme je l'ai souvent affirmé ces dernières années, je ne peux que recommander aux parents et familles de cesser déjà de se « battre » en ce qui serait justice ou de répondre d'une manière ou d'une autre aux « professionnels » de l'ASE et assimilés. Si le prince ne veut pas, tout est vain, tout est peine perdue. C'est assez ce que décrivait déjà Irène Théry : « ceux qui se tournent vers la justice pour qu'elle dise la norme et tranche un conflit de droit ne rencontrent qu'une institution désemparée. Faute de savoir répondre à leur demande, la justice ne peut que mettre en oeuvre tous les moyens possibles pour étouffer les différends. » Le démariage. Justice et vie privée, Irène Théry, Odile Jacob, 1993, reédition de 2001, pages 239-240.
Ce 14, ma conclusion était très similaire : « toutes les valeurs de la République et de la société civile s'effondrent durablement lorsque la protection de l'enfance s'empare de la situation d'un enfant. »
C'est aussi au dernier Dalloz Droit de la famille 2008-2009, « (2)35.155 Danger et conflit », le reste de l'ouvrage ainsi que la jurisprudence et tous textes peuvent passer à la broyeuse : « Il a été proposé dans une certaine doctrine ancienne que, comme tout magistrat, l'intervention du juge des enfants se résume à la résolution d'un conflit, dont l'existence aurait recouvert toutes les autres exigences de la loi... »
Ma mère me le disait déjà : « oublie les tribunaux, on y perd toujours ». Elle a du se retourner dans sa tombe lorsque le juge Thierry Reveneau a très officiellement décrété que je serais un « malade mental ». J'espère simplement pour elle qu'elle n'a pas eu écho de ce qui s'est dit à l'audience présidée par le juge Anne Valentini, le 1er juillet 2005.
Bref, tournez le dos à ces institutions, et si celles-ci décidaient de retenir vos enfants, de les « donner » à d'autres ou de les « placer », de les faire « renaître » autre part, oubliez les, comme s'ils n'avaient jamais existé. L'idée que s'en faisait Hannah Arendt apporte un éclairage intéressant : « En vérité, en ce qui concerne la veuve française, son mari était censé avoir cessé de vivre au moment de son arrestation ; ou plutôt, il avait cessé d'avoir vécu. » Si vous avez des difficultés à saisir ces propos, téléphonez aux professionnels de la mémoire et de la Shoah.
Si, plus tard, vos enfants vous posaient des questions, répondez leurs simplement que le prince a décidé de ne jamais travailler avec vous.
Oulala, des « troubles psychiques », selon le juge...
J’ai de plus en plus de difficultés à entendre des discours biaisés, dogmatiques, scientistes, racistes, sexistes, obscurantistes, discriminatoires, révisionnistes ou négationnistes, des difficultés lorsque j’entends parler d’« épuration sociale » aussi. Récemment, en Suisse, le discours était limpide : « Pflegekinder : Hauptsache billig, Hauptsache weg ». Quant aux théories et pratiques éducatives ou de socialisation qui ont pu s’inspirer de l’expérience et du vécu des survivants de la seconde guerre mondiale ou de la shoah, j’ai souvent tout autant de mal à les entendre...
Mais il y aurait éventuellement bien plus grave ces jours-ci, un nez cassé et un « mistigri » à déplacer.
Dans son délibéré du 30 juin 2008, le juge Xavier Serrier a noté que « M.KANT contestait les conclusions de l’expertise psychologique de sa personne en indiquant qu’il s’agissait de traits de personnalité communs […] force est de constater que les raisons qui ont conduit au placement de Justine demeurent […] que le retour de Justine chez son père mettrait gravement en péril son équilibre psychologique ; […] c’est à Monsieur KANT d’évoluer et de se remettre en cause ; ». Ce magistrat, tout comme le juge Thierry Reveneau, ne partage pas mon opinion : Justine reste donc « placée », tout contact entre elle et moi est encore interdit. Bien au contraire, le juge Xavier Serrier s’en remet plutôt à l’avis du politique, le procureur de la République, selon qui ma « santé mentale » ne s’améliore pas. La cour d’appel de Versailles va confirmer en tout point, comme d’habitude ? J'ai bien reçu le message récent de la première présidence ; détaché de la réalité, mais des plus « clairs et précis »...
Il y a bien eu une rencontre fin septembre, en Alsace, avec Justine, dans les locaux de l’ARSEA. J’espère un jour découvrir le contenu du rapport des travailleurs sociaux ; la cour d’appel devrait logiquement l’écarter ? J'attends toujours une date d'audience, à Versailles. Il ne me parait pas utile de tenter de ressaisir le juge pour enfant, il me convoquera ou quelqu’un m’informera peut-être si sa position ou celle de « Justine » évoluait…
Fin juin 2008, le juge Xavier Serrier se fondait encore sur une ancienne expertise « psychiatrique » qui avait été réclamée avec force et insistance par le juge Anne Valentini. N’avait-elle pas plus pertinent que du vent pour motiver ses lettres de cachet ?
« Qu’est-ce qu’elle a ta soeur ? » Au primaire et au collège, on me posait parfois des questions. Depuis mon enfance, j’ai eu tout loisir d’approfondir le sujet et d'en discuter avec d'autres, plus sensibles à de telles causes. Discuter sainement de tels sujets est impossible avec quelques professionnels ; c'est choquant, en France, en 2008. Mais les temps semblent avoir changés, même les diabétiques pourraient être inquiets...
En 2006, le Docteur Magalie Bodon-Bruzel a relevé cet « antécédent familial » : ma soeur aînée est trisomique… quelle aubaine ! L’expert a également noté que j’ai été exempté par la grande muette ; mais l’expert n’a pas noté que j’ai été exempté car j’ai présenté un certificat psychiatrique de complaisance aux « 3 jours »... Lorsque j’en parle avec d’autres psychiatres, le dossier devient soudainement « complexe ».
Le Docteur Magalie Bodon-Bruzel a aussi relevé que j’ai eu un épisode dépressif en octobre 2003 après lequel je me suis fait aider par un psychiatre ; l’expert en déduit qu’il y a donc bien des antécédents psychiatriques... Entre divers paragraphes fallacieux, le Docteur écrit que « l’intéressé [...] ne comprend pas visiblement l’ensemble de la situation qu’il crée autour de lui […] c’est un homme de 38 ans sans antécédents judiciaires ». Puis l’expert répond enfin au juge pour enfant : « l’intéressé présente donc des troubles psychiques susceptibles d’influencer son comportement vis-à-vis de ses proches et notamment de sa fille, et cette absence totale de remise en question de sa part peut, selon les circonstances [lesquelles ?], d’une certaine façon [c'est-à-dire ?], mettre en danger l’équilibre général des relations père-fille, voire l’équilibre psychologique de sa fille [laquelle des deux ?] ». Cette conclusion dont s’est emparé le juge pour enfant de Nanterre me laisse pantois ; un dalmatien ou un hamster resterait sûrement stoïque.
Etude. 5,5 millions de Français ont connu un «épisode dépressif majeur» dans l’année.
QUOTIDIEN : mardi 23 septembre 2008
Par le passé, je risquais de disparaître à l’asile… voire sur un bûcher ? Un dentiste a eu très chaud.
Comment est-il possible que ces professionnels se soient tant inquiétés et mobilisés pour Justine, ignorant tout simplement sa petite soeur qui est aussi « ma fille » ? Qu’est ce qui motive cette obstination, un tel parti pris de ces professionnels ? Les accusations de la famille maternelle de Justine à mon encontre ? Une politique locale toute particulière « en faveur de l’enfance », l’une de mes deux filles ? La réputation de l’association OSE France ? Cette dernière a déjà quelque peu souffert par le passé, par exemple lorsqu’un ouvrage du fond hébraïque de la BNF est réapparu chez Christie's, à New York... c'est encore un peu mystérieux.
L’Europe s’inquiète, sa démographie est en berne. Qu’attend la France pour faire ouvrir de vastes corridors humanitaires entre les jolis petits villages de province, les circuits de l’adoption, et certaines zones du globe dites défavorisées ou les espaces historiquement tumultueux ? Par le passé, les débats ont déjà été houleux ; divers peuples à travers le monde pourraient paraître polytraumatisés et, donc, inaptes à élever leur progéniture ? N’y aurait-il pas encore de nombreux enfants à « sauver », « de bonne foi » ou comme en 42 ? Ce serait à suggérer aux 36 ONG internationales qui ont vivement condamné les initiatives de l’Arche de Zoé.
Monsieur Alain Marécaux, un rescapé d’Outreau, avait fait plusieurs grèves de la faim et même tenté de se suicider. Sa famille a été déchirée, son fils a été pas mal éprouvé aussi ? Monsieur Marécaux a pu réintégrer le corps des huissiers de justice. Quelle nature de relations sociales ou politiques faut-il avoir pour que l’institution judiciaire admette qu’un citoyen puisse se rétablir après une période difficile, sous l’empire de l’arbitraire de la justice française ? J'ai du mal à y croire... et je ne veux pas douter de la réintégration de cet huissier. Boris Cyrulnik a bien introduit le concept de résilience même s'il semblerait qu'il n'ait pas d'audience. Quant à Outreau, une affaire qui avait traumatisé la France entière, ce n'était peut-être que beaucoup de vent aussi ? Certaines pratiques, usages et des psychiatres avaient là également été très sérieusement mis en doute.
Fourniret, «tueur en série français le plus achevé»
lefigaro.fr, 19/05/2008, la conclusion
En soixante-quinze minutes, le Dr Zagury brosse le portrait effrayant d'un homme «entièrement responsable», à la «dangerosité extrême», pour qui la thérapie relève de la «spéculation théorique». Du «tueur en série français le plus achevé», qui ne mérite aucun piédestal, mais un cachot.
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Publié le 25/01/2006 à 09:41 | LaDepeche.fr
Outreau. Alain Marécaux, l'homme brisé
L'huissier de justice, acquitté de l'affaire de pédophilie, a voulu se donner la mort.
L'huissier de justice Alain Marécaux, 41 ans, l'un des acquittés de l'affaire de pédophilie d'Outreau, a fait une nouvelle tentative de suicide dans la nuit de lundi à mardi et a été brièvement hospitalisé à Calais.
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