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Un sujet tabou : l'éthique à Nanterre, à l'OSE France, à l'ARSEA
En résumé : Comment Richard Josefberg, docteur, une référence et un expert adulé partout, un grand théoricien, avec aujourd'hui plus de 40 ans d'expérience qu'il partage, comment accomplit-il son travail de séparation en internat ? Entre autres, il écrit au juge pour enfant. Il envoie Choukroun, le référent familial, causer à la psychologue. Puis tout peut avancer, les juges valideront tout, et ce sera avéré, indiscutable - pas de débats. En lisant l'avis de Mme Claire Davidson, astrologue, et des juges, dont de Versailles, de courtes portions accablantes que j'ai publiées, certains ont pu se dire qu'effectivement, tout était parfaitement motivé, ces juges avaient d'ailleurs machinalement tout confirmé.
Pour comprendre ou décoder : Si rien d'ici n'est clair, commencer par lire Le Net c'est du chinois...
Le tout publié ici, ce mois d'octobre 2021, est un peu long, désolé. Ca porte sur 1996 à 2015, beaucoup sur « l’assistance éducative », la prétendue « protection de l’enfance », de « l’aide » par des juges et par des travailleurs sociaux, de 2003 à 2011.... Et sur des errements, la cécité, puis trop vite des obstinations coupables, puis pour tout cacher, de grosses boulettes, dont par la « justice », jusqu’à encore des faux en écriture(s) publique(s) produits par elle. Plus synthétique ou court, c’est compliqué. Peut être lire un PDF, ma récente lettre de 4 pages à Macron ? Sinon, juste en me survolant ici, et en s’arrêtant sur quelques images ou paragraphes, ce que je viens d'ajouter dans ce blog pourrait retenir l’attention.
« Navré, on manquait de moyens, souhaiteront expliquer les professionnels de la protection de l’enfance, on pouvait pas y voir plus clair que cela. » Je ne vais pas être d’accord du tout avec cela, les ours ou les juges pour enfants ainsi que la cour d'appel de Versailles s’étaient donné absolument tous les moyens pour à chaque fois m’envoyer me faire psychothérapeutiser mieux tandis que ce que j’exprimais en public, chez la police et dans leurs prétoires était toujours suffisamment clair. « Il fallait sauver la fillette, on a fait comme on a pu ! » Je connais la rengaine, pour sa mère, c'est un service d'urgences qui avait fait ce qu'il a pu...
Si je me suis trop trompé, ou si j’ai été excessif en retour, après des années à devoir encaisser les coups bas, mesquins, suivront les menaces, des tentatives d‘intimidations encore, peut-être même des droits de réponse, je me ferais un plaisir de les insérer. « Ne le lisez pas, on a tous jugé qu’il relève de la psychiatrie ! ».
C’est maintenant assez long, ici, pour octobre 2021 et après quelques ajouts, ces dix derniers jours. Presque un livre, et même les liens vers 150 pages de mes conclusions ; depuis qu’il existe, il y en a davantage dans mon blog, un blog que les autorités et d’autres auraient voulu que je « supprime »... Tout le monde ne me lira pas, ou ne lira pas tout, et je préfère, car certains paragraphes plus bas pourraient faire bondir. Ceux qui l’ont fait, qui m’ont lu ou qui le feront pourront comprendre pourquoi je protestais depuis 2003, plus encore depuis 2005 et 2008, pourquoi je tweetais souvent depuis, et pourquoi je réfléchis encore à une suite, au pénal, aux assises.
Il y a des choses plus bas qui dérangent de trop ? Vraiment ? Faut aller en causer avec d’autres que moi. Un psy, un analyste, un lacaniste ou quelqu'un qui va tout pouvoir interpréter en arrangeant mieux les choses ? On est en novembre, maintenant... et je vais laisser ce billet en l'état, après des envois probablement assez clairs ?
Dans les 8 jours, je vais me rendre dans un commissariat, insister, si ça passe pas, je m'adresse au parquet puis à un juge d'instruction. Porter plainte contre Anne-Sylvie Caillat et X, pour ma détention arbitraire, en 2013, à Paul Guiraud... Je crois que ce n'est pas prescrit, et qu'on pourra en reparler aux assises, les yeux dans les yeux. Circonstances accablante pour la « psychiatre » : cette « dévouée » dame souhaitait me convaincre de m'abstenir de me plaindre de crimes de faux en écritures publiques, de rapports et avis bidons, d'un rapt de mineure, et même de violences et de tortures physiques et morales infligées à la mineure et à nous, sa famille. Pour témoins, Mme Caillat pourra convier Richard, un certain parquet général, Davidson, Bodon-Brruzel, Anne Valentini, Reveneau, un chien quelconque, des collèges de Versailles, un ivrogne suspecté d'avoir renversé un cycliste et de m'avoir descendu de Beaubourg, l'ARSEA, des tatas et Xavier Serrier : « c'était nécessaire ! »
Si je me trompe, de trop ou même un peu, il va falloir que le parquet m'écrase vite et me fasse taire.
Et le soucis pour le parquet, c'est que après 20 ans de ses avis chelou ou limités, étriqués, j'y crois plus.
En 2013, des « décisions anciennes (sic) », selon Mme Caillat, psychiatre... et l'on vient encore de me reparler au téléphone de « décisions défavorables » ! Comme exposé plus bas, de 2014 à 2015, je retournais dans un tribunal, à Metz, dans le prolongement de ces mêmes « décisions anciennes », toujours à me les trainer, comme un boulet ! Sous peu, je vais insister, déposer plainte au motif de détention arbitraire, en 2013, ainsi qu’au motif de faux en écritures publiques, de 2007 à 2011. Du fait de la loi de février 2017 qui allongeait des délais de prescription, ces « décisions anciennes (sic) » ne devraient pas toutes être prescrites… Pourquoi des plaintes maintenant ? Comme exposé plus bas aussi, j’ai depuis attendu un peu, que ma cadette soit majeure.
Puis si tout était prescrit... on va peut être pouvoir discuter un peu d'éthique et de déontologie quand même ?
Début 2013. Je parlais, voulais parler de faits criminels non prescrits.
« Discours centré sur ses (sic) multiples procédures judiciaires anciennes (sic)...
absence de trouble du comportement et de dangerosité psychiatrique (sic)...
la prise en charge demeure adaptée (sic) ... maintient des soins psychiatriques (sic) »
#ShutUp/Silence ! A faire taire ! Sade : « Français, encore un effort. »
Propagande, médias et démocratie
Noam Chomsky, Robert W. McChesney
Echosociété, Q4 2004
« Il a raison. Je veux dire par là qu'il faut en effet être dérangé pour admettre des truismes moraux élémentaires et pour décrire des réalités qu'il ne faut pas décrire. C'est probablement vrai. »
« La liberté d'expression constitue l'un des fondements essentiels d'une société démocratique, l'une des conditions primordiales de son progrès et de l'épanouissement de chacun. Sous réserve des restrictions mentionnées, notamment dans l'article 10 de la Convention européenne des droits de l'homme, elle vaut non seulement pour les informations ou les idées accueillies avec faveur, ou considées comme inoffensives ou indifférentes, mais aussi pour celles qui heurtent, choquent ou inquiètent l'Etat ou une fraction quelconque de la population. Ainsi le veulent le pluralisme, la tolérance et l'esprit d'ouverture sans lesquels il n'y a pas de société démocratique. » • CEDH, arrêté Handyside, 7 décembre 1976
Sur la caricature et plus, même les provocations, partir fouiller ailleurs. Aller lire Libé, 22 janvier 1999, Pan sur le bec de la France ? « Le gouvernement français a toujours prétendu qu'il n'était nullement reproché au Canard d'avoir révélé le montant du salaire de Jacques Calvet, mais d'en avoir publié la preuve c'est pour «recel de violation du secret fiscal» que l'hebdomadaire a été condamné en 1993 par la cour d'appel de Paris. Or, pour la Cour européenne des droits de l'homme, c'est bel et bien la liberté d'expression qui est en cause. [...] Les juges ajoutent, à toutes fins utiles, que «la liberté journalistique comprend le recours possible à une certaine dose d'exagération, voire de provocation» »
« C’est à partir de la seconde moitié du XXème siècle que les études sur les séparations deviennent plus systématiques et `'avec le recul une synergie apparaît entre les thèmes investis par le chercheur et le contexte social, entre l’histoire des idées et celle des hommes : ce n’est pas un hasard si l’étude de la séparation prend naissance au détour d’une période de l’humanité marquée par des millions de morts et de déportations". » (...) « Je me suis aussi aperçu que toutes les situations de séparation ne sont pas équivalentes et que certaines sont plus agitatrices que d’autres, mais cela, dépend souvent de l’histoire de chaque enfant. » • Richard Josefsberg, Internat et Séparations, Cahiers de l'Actif n°306/307, 2001
« La correctionnelle, c'en est où ? » Euh... ça aurait été des débats publics ? Il n'y a jamais rien eu de tel.
En tous cas, j'assume. J'accuse ? Dans mes récents envois par la Poste et par mes dernières publications, je provoque des juges, les époux Clementz, tata Carole, l'OSE, l'ASE (92), les Josefsberg, le parquet, deux cours d'appel et leurs parquet général, dont Paris, l'ARSEA, des experts psys, etc... et je suis tout à fait seul, isolé. Pour me répondre énergiquement, il leur suffira de brandir des expertises, des arrêts et de bons jugements des années passées... Pardons, devais-je ajouter ? Mouzin, Bamberski ou Agret ne les ont jamais exprimés.
Pardon ? Eux tous, etc, ou moi... Quand ils en auront envie, comme dirait Jean Genet, on s'assoit, on discute. En tous cas, oui, pardon, car là, je fais du journalisme à la Plenel aussi, en modifiant et en ajoutant des trucs jours après jours... mais comme un Péan, et sans que personne ne sache ce que je pourrais ajouter encore.
Pardon ? Mon avocat m'avait un moment dit de tout exposer, de ne rien cacher. L'aurais-je mal compris ?
« La Shoah, c'est grave ! » Mais oui, je le sais, et ces gens de l'OSE le savent également... je crois.
Vous voulez « aider », vous aussi ? Pour les dons à l'OSE France, c'est par ici que ça se passe...
Une image explicite, trouvée sur internet,
des juges ou ours pour enfants
« Assieds-toi sur ma bite et causons » • Jean Genet, dans Pompes funèbres, je crois
« Seul les morts pardonnent » • Lu chez l'OSE France, à l'une de leurs belles expositions #Mémoire
« Ce sont les juges qui choisissent ou décident du destin » • Michèle Alliot-Marie
« N'êtes-vous pas aussi de ceux qui disent, non sans coquetterie : « Je ne sais pas ce que peut être la conscience d'une canaille, mais je sais ce qu'est la conscience d'un honnête homme, c'est effrayant » ? » • Le bourgeois, par Abel Hermant, chez Hachette, Les caractères de ce temps, 1924, p. 67
Quelqu'un pourrait être tenté de « signaler » un contenu illicite, un abus, pour faire « supprimer » ici des choses embarrassantes ? Ca m'est déjà arrivé, en 2016... une experte Parisienne en droit de la presse avait voulu jouer, et ça s'est très mal passé. Il fallait que j'efface à la demande de cette avocate des informations relatives à du proxénétisme, à de la prostitution, dont d'une mineure, et puis quoi encore, tout effacer, tant qu'on y est ? Pour faire plaisir à des pédocriminels, même ? Par ailleurs, l’article 6 de la loi n°2004-575 dispose que « le fait, pour toute personne, de présenter aux personnes [un hébergeur] un contenu ou une activité comme étant illicite dans le but d’en obtenir le retrait ou d’en faire cesser la diffusion, alors qu’elle sait cette information inexacte, est puni d’une peine d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende ».
Mon email est dans les mentions légales. Vous croyez que je vous ai oublié ? Rassurez vous, pas du tout.
Todo list au 31/10,
ce soir #Halloween on va voir des monstres et en rire partout,
et ensuite suivra #Toussaint on ira voir les morts, et chialer sur leurs tombes,
je m’amuse, et si des gens sont pas contents, des avocats ou le parquet vont vite me le faire savoir :
• Continuer d'éditer et d'étendre ce billet, peut-être me relire un peu, à peine
• Le problème est que dès que je me relis, il me prend l'envie d'ajouter des choses...
• Faire un signalement à l’ONU, pour le Working Group on Enforced or Involuntary Disappearances (WGEID)
• Ecrire à Macron, à Dupond-Moretti mais je crois qu'ils sont occupés, par la modernisation de la justice
• Saisir la grande chancellerie de la légion d’honneur pour contester l'attribution d'une médaille à Richard
• Sur Twitter, mentionner @CSMagistrature @Courdecassation et @These_Synthese
• Saisir le Défenseur des droits qui va me répondre encore d'aller voir un avocat
• Ecrire un peu partout, dès qu’une mouche me pique
• Saisir la MIVILUDES
• Informer l'IGAS et le grand rabbin de France
• Ecrire à @/OSE_France ou au spécialiste en rillettes pas fraiches
• Ignorer qu'il existerait la LDH ; je l'ai oubliée ; depuis quelques temps, elle est affairée par le sort de nos islamistes
• Et même ignorer qu'il aurait un jour existé autre chose encore que la LDH
• Se souvenir de dire aux gens que dans ces genres de situations, ils ne doivent pas déraper, jamais, c'est mal...
• Ecrire à Taverny, à la maison Elie Wiesel, sa Direction
• Envoyer un truc quelconque à Uhrwiller, rue de la Mairie
• Ecrire à un ordre des médecins, faire un signalement ? Serait-ce utile, et alors quand ?
• Réfléchir, à comment et où je pourrais écrire encore, pour m'amuser plus
• Cogiter, préparer des plaintes très simple, pour qu'elles soient accessibles, compréhensibles par le parquet aussi
• Faire réaliser un constat d'huissier de ce que j'ai publié, ici, « c'est juste virtuel », en envoyer des copies ?
• Ecrire à l'ARSEA, envoyer « merci beaucoup, bisous »
• Se rappeler que envoyer des choses, des lettres, ça ne sert à rien, en faire le moins possible
• Pourquoi pas, un RAR aux DNA, leur rédaction de Haguenau, ce journal qui ouvre et ferme les processions du pasteur
• Me rendre à la police, leurs remettre une copie du constat d'huissier, leurs avouer que j'ai commis le crime d'écrire partout
• Ecrire à l'avocate qui représentait Chantal Clos, je crois que cette dernière est encore sous contrôle judiciaire
• Réfléchir à ce que je pourrais ajouter ce 31, et Halloween, mais j'ai peut-être déjà assez remué les monstres
• Ecrire à Paul Guiraud, leurs faire exploser un pétard dans la tête, avec en PJ, un livret de famille de Boches et plus
• Pour le fun, à l'occasion, écrire à l'Institut Français de l'Education. C'est qui ? Une Ecole normale supérieure, c'est quoi ?
• Se souvenir que le nihilisme est un des maux absolus, aller relire ces auteurs et penseurs assez lucides...
A mes todo, donc... Ces prochains temps, ou années, tandis qu'elles passeront, on va très éventuellement me répondre ; peut-être devrais-je attendre, longtemps ? A moins que je n'aille déjà m'occuper autrement, et un peu relire puis actualiser Caraco ? J'aurais écrit ce qui suit différemment. Les premiers, dont les morts et les Onanistes, resteront heureux, les seconds vont juste risquer d'avoir un jour des travailleurs sociaux sur le dos, des gens de robe autour d'eux, ou vont constater comment leur progéniture disparaitra dans un lointain village qui se goinfrera des allocations et des subventions pour s'occuper mieux d'elle... L'humain n'étant inutile que pour qui n'y verrait aucune opportunité, dont, pour commencer, de prétendre aider ou sauver en se trémoussant devant des pairs ébahis :
« Heureux les morts ! et malheureux trois fois ceux qui, pris de folie, engendrent !
heureux les chastes ! heureux les stériles ! heureux même ceux qui préfèrent la luxure à la fécondité !
car à présent les Onanistes et Sodomites sont moins coupables que les pères et les mères de famille,
parce que les premiers se détruiront eux-mêmes et que les seconds détruiront le monde, à force de multiplier les bouches inutiles. » • Le Bréviaire du chaos, par Albert Caraco, coll. « Le Bruit du Temps », mais qui date déjà, 1982
« Nous sommes ici bas les dupes de nos écorcheurs et quand nous croyons obéir à Dieu, nous obéissons à des hommes, des hommes qui nous mènent au chaos... » En tous cas, relire Caraco. Ou encore Cioran... et Mestavic : « Le réel, les autres, le monde, le temps : toutes ces choses ne sont pas normales ! » En relire de temps en temps, en découvrir également d'autres. Et rire. Voir aussi un jour plus en détails ce qui se disait dans la bible et dans l'ancien testament du mensonge. Je n'arriverais pas à lire la thora, c'est en hébreux, mais la littérature ne manque pas.
Voltaire : « Ecrasons l'infâme. »
Brecht : « Pour que ne renaisse pas la Bête Immonde. »
Sade : « Français, encore un effort. »
Le guide du cynisme tranquille, un bréviaire de l'inconvenance
de Alain Gourdon, chez Arnaud Franel, 2000
Sinon, je lirais juste de temps en temps les journaux ou encore des archives. Le 20 novembre 2008, avec le Parisien, je comprennais que « La magistrature ne va pas bien. Elle traîne depuis longtemps une dépression collective de l’après-Outreau, ce n’est pas la peine d’en rajouter ». Légume qui restait très vivace, n'avait fait que m'en ajouter.
Variante, pour partir vite d'ici, où « c'est carrément cra cra, et même rédigé par un cas soc psychiatrique », pour aller lire d'autres choses plus rigolotes, qui pourraient résumer aussi, en moins gore : « Un conte d’Andersen, « Les habits neufs de l’empereur », raconte l’histoire d’un roi qui n’a de souci que de sa vêture et n’aime rien tant que de se montrer devant ses sujets dans ses nouveaux habits. Ce roi néglige toutes les affaires du royaume, et on dit de lui qu’il « siège dans sa garde-robe ». Arrivent dans la capitale du royaume deux escrocs qui se prétendent tisserands, se vantent d’être capables de tisser la plus belle étoffe [...] Arrive alors le jour de la procession, où le roi doit parader dans ses habits neufs : nul ne peut rien voir, et chacun fait semblant de voir, et chacun craint que l’on ne remarque qu’il ne peut rien voir, et tous de s’extasier... » De source Cairn, dans La lettre de l'enfance et de l'adolescence 2003/4
Sinon, pour juste se distraire, rire sans avoir d'efforts tel que de lecture à faire, s'installer devant un écran #Netflix savourer I care a lot, une comédie/dramatique, de J Blakeson, de 2020 « Marla Grayson est une tutrice renommée, spécialisée dans les personnes âgées fortunées. À leurs dépens, elle mène une vie de luxe. Mais sa prochaine victime s'avère avoir de dangereux secrets. Marla devra faire preuve d'intelligence et de ruse si elle veut rester en vie. »
La où le point de départ est le plus fou, le résultat est souvent le plus original... • Henrik Ibsen
Si vous avez attrapé un éléphant par une patte de derrière et qu'il cherche à s'enfuir, il vaut mieux lâcher prise.
« Vous avez une maison magnifique, Madame »,
ha ha, un service d'AEMO ou d'orientation en aurait dit autant !
« Dans très peu de temps, vous n’aurez rien de tout ceci, rien du tout »
« Mais j’vous préviens, avec les doses qu’on lui a administré, elle risque de planer un peu »
« Je suis la plus grosse bêtise que vous ayez commise »
« On ne peut plus sûr, putain », une Josefsberg, de l'OSE France ?
« Vous dites, mais n'en apportez aucune preuve, repassez à l'occasion. », un magistrat
« Vous voulez un donut ? »
« Elle, c’est une araignée qui va nous prendre dans sa toile »
#StopTeasing
« Je suis d’accord », dit le magistrat, qui n’a rien vu du film
« Il faut bien savoir qui on est, et surtour en tirer avantage »
Du supplément au Parisien n° 21919, 27/5/2015 |
Sinon, la réalité serait celle des romans pour les enfants, ou des fictions 7+ qui s'en inspirent, avec les méchants qui finissent punis, pour une fin toujours très heureuse. Et les choses cash, trash et gores, c'est juste à la télé qu'on les voit... D'un Parisien magazine du week-end : « Ripoux, trash et méchants ; Les salauds triomphent dans les séries télé ». « Avocats louches, flics criminels, infirmières droguées... Les scénaristes de télé créent de plus en plus de personnages sans foi ni loi. [...] Ce sont simplement des sales types, des anti-héros chez qui le vice prend le pas sur la vertu. » |
Négligences, abus, escroqueries : les dérives des tutelles en France
Publié le 15/12/2017 19:29
Mis à jour le 18/12/2017 13:11, France Info, extrait
En France, 800 000 personnes sont placées sous tutelle ou sous curatelle. Un chiffre en constante progression. Or, les négligences, les escroqueries, les abus sont là aussi de plus en plus fréquents. Peut-être parce que le système, tel qu'il est, le permet. La cellule investigation de Radio France a mené l'enquête.
Détournements d’assurances-vie, pratique courante de comptes-pivots, mise sous tutelle abusive... En France, près d'un million de personnes sont placées sous protection juridique (tutelle, curatelle ou mesure de sauvegarde judiciaire). Un chiffre en constante progression. Or, les négligences, les escroqueries, les abus sont là aussi de plus en plus fréquents. La tutelle est pourtant destinée à protéger les intérêts d’une personne dite "vulnérable", c’est-à-dire dont les facultés mentales ou corporelles sont altérées et qui ne peut gérer seule ses biens.
Audition de Mmes Carole BOUQUET, Porte-parole de "La voix de l’enfant",
Martine BROUSSE, Directrice,
Catherine LARDON-GALEOTE, Avocate,
et du Docteur Georges BANGEMANN, Pédiatre praticien au CHU de Nîmes
Présidence de M. Laurent FABIUS, Président
Assemblée nationale
Extrait du procès-verbal de la séance du 5 février 1998...
En ce qui concerne les statistiques relatives aux allégations des enfants – vraies ou fausses – je n’en connais pas. Il y a là un travail à organiser.
M. Baroin, oui, la loi du silence existe. Nous sortons d’un procès dont vous avez sans doute entendu parler mettant en cause l’hôpital du Kremlin-Bicêtre. L’instruction a duré quatre ans ! Les parents ont subi des pressions pour ne pas porter plainte, pour que l’affaire soit réglée au sein de l’institution. Il y a un tel consensus que les plaignants se sentent presque coupables d’avoir à porter plainte !
La parole d’un enfant n’a pas de poids par rapport à celle d’un adulte. Imaginez la parole d’un enfant face à une institution qui s’autoprotège ! En matière de pédophilie, l’on sait que les pédophiles se trouvent dans toutes les classes sociales ; alors imaginez la parole d’un enfant de sept ou huit ans face à un homme ayant une responsabilité publique ou institutionnelle !
Cette loi du silence, cette protection est-elle calculée ? Non, je crois que lorsqu’un enfant se plaint d’avoir subi de son instituteur, d’un maire ou d’un médecin, des violences sexuelles, on ne veut pas le croire – la parole d’un enfant a encore moins de valeur en présence d’une personne titulaire d’une autorité.
Manquerait encore une citation de Kafka, son Château, inaccessible, ou d'Asterix, de ses douze travaux et de la maison qui rend fou ? J'en suis pas sûr. « Ce village appartient au Château ; y habiter ou y passer la nuit c’est en quelque sorte habiter ou passer la nuit au Château. Personne n’en a le droit sans la permission du comte. Cette permission vous ne l’avez pas ou du moins vous ne l’avez pas montrée. » Dans mon histoire, tout appartenait au Château, mais les permissions, je crois ne jamais les avoir eues, je n’ai donc jamais rien pu montrer. Sauf vers 2008 et jusqu’à l’été 2009, on avait alors eu des permissions, mais elles n'avaient pas été simple à obtenir, ou nous les avions obtenues par hasard, un ours plus conciliant était arrivé en octobre 2008. Hors et même en cette période, jusqu'à l'été 2009, plus contrastée, il me manquait même la permission de penser, j'aurais dû faire soigner cela, le Château attendait que ce soit convenablement traité, puis qu'on en parle plus. Cette permission, je ne l'ai jamais eue, le Château m'avait d'ailleurs fait enfermer en 2013, en un lieu où l'on me droguait, pour que j'arrête enfin de penser et de m'exprimer.
Écrans & TV • Télévision
Françoise Zonabend : “A La Hague, je suis repérée…”
Propos recueillis par Samuel Gontier
Publié le 12/10/09 mis à jour le 08/12/20, Télérama, extraits
L’usine de retraitement de La Hague est un des lieux clés de l’enquête “Déchets, le cauchemar du nucléaire”, diffusée ce soir sur Arte. Un site et une région explorés dès les années 1980 par Françoise Zonabend. A l’époque, l'ethnologue avait entrepris d’étudier comment les habitants se “dépatouillaient” avec les sites nucléaires de la région. Une démarche inédite, fruit du hasard… qui ne lui valut pas que des amitiés.
[...] De mon côté, j'ai accepté de participer, en 2006, à la Commission nationale du débat public sur la construction des réacteurs EPR. Certains de mes amis me l'ont reproché, mais j'espérais, par ma présence, convaincre les associatifs de s'y joindre – ce fut un échec. Tout a été mis en place au niveau politique pour occulter ce débat public. Malgré tout, nous avons obtenu un certain nombre d'avancées, notamment sur la levée du secret défense. Pour moi, il s'agissait de montrer que le nucléaire n'est pas seulement un problème de physiciens, d'ingénieurs.
Les groupes d'intérêt, Guillaume Courty, La Découverte, juin 2006, P.90 • Le répertoire bureaucratique, du cabinet (ou encore appelé du couloir), est beaucoup moins travaillé par la science politique. La principale raison est le secret qui l'entoure ou la réticence des acteurs à se laisser observer. En dehors des réunions publiques de travail et de consultation instaurées par la Commission européenne, l'extrême opacité des réunions, des rencontres et des séances de travail entre ces catégories d'agents favorise le silence de la recherche ou l'affabulation des commentateurs.
Récemment, j'ai téléphoné et écrit à des journalistes. Je n'ai ensuite plus eu le moindre retour. Ah, si, de Marie Vaton, qui m'a bloqué sur Twitter. Pour moi, ils n'existent maintenant plus. J'ai d'autres choses à faire que de perdre mon temps, à parler, à leurs écrire pour rien. Après avoir saisi la grande chancellerie de la légion d'honneur, j'ai encore fait des trucs. Une lettre parvient au Président de l'OSE France. J'ai également refait un signalement à la MIVILUDES, leur rappelant qu'ils m'avaient répondu en avril 2006. Avec la Direction de l'OSE France, si c'est bien toujours Jean-François Guthmann, on va peut être pouvoir rediscuter de rillettes pas fraiches... « bêtise : une faillite des connaissances, une mise en acte du refus de la responsabilité, une régression confortable à l'âge où on ne savait pas. »
Je me suis trompé à l'e-Poste, c'est pas toutes des lettres AR que j'ai envoyées ces jours-ci, certaines ne sont que de simples LR. Mais je m'en fous. Ca semble arriver à destination contre signature quand même, ces lettres arrivent... Si j'ai envie, je renvoie, ou autre chose. Parfois, une mouche me pique, j'écris, je file à l'e-Poste, j'envoie.
Edit… moi-même, j’envoie un peu n’importe quoi, donc, et comme une mouche me pique. Je viens de passer commande, les n°923394492 du 28/10 et n°922634543 du 27/10, pour deux e-RAR. Puis par email, comme pour confirmer, il m’est parvenu quatre numéros de suivi. Ou j'ai encore mal coché des cases ? Je ne crois pas, des commandes à 7,75€ et 9,72€. Du coup, je n’ai aucune idée de ce qui va parvenir à ces deux destinations, en mon nom. Au pire, on me condamnera pour avoir harcelé, par ces commandes et un bug : deux victimes, un an de prison
Edit parmi d'autres depuis ce 21... Je ne sais même plus ce que j'ai envoyé à l'OSE, à ce Président, mais je m'en cogne, ce serait arrivé, selon l'e-Poste. En retour, je reçois pour commencer ou en finir, un dessin d'une bite, on dirait :
J'ai écrit à l'IGAS aussi, pourquoi pas ? Une page, quelques lignes avec à la suite, une belle photo. L'inspecteur en fera ce qu'il voudra. Par le passé, en 2005, vers octobre, je crois, j'avais écrit à l'IGAS pour leurs signaler quelque chose de précis. En fouillant, je pourrais retrouver des dates précises. Je n'avais jamais obtenu de réponse. Des contrôleurs, des évaluateurs, des auditeurs, des experts, mais ce n'est pas un service qu'un simple citoyen peut interpeller ou saisir. Par contre, quelque chose pourrait avoir fonctionné quand même, mais ce n'était que purement fortuit ; peu de temps après ma lettre à l'IGAS, Nanterre a convoqué, l'OSE France a lâché un rapport, et mon ainée allait disparaitre.
Je pouvais saisir un ordre, ou la MIVILUDES, téléphoner et écrire un peu partout, comme je l'ai fait ? Probablement. « La dénonciation d'un fait que l'on sait totalement ou partiellement inexact est punie de 5 ans d'emprisonnement et de 45000 euros d'amende (art. 226-10 du Code pénal). » L'univers carcéral, de l'intérieur, j'ai pas encore découvert. Mais est-ce qu'on va me faire chier car je proteste encore, en raison de lettres, rapports et expertises bidons que d'autres avaient expédiées ou lâchés par le passé ? Aucune idée, on va bien voir. « C'est plus la procédure ! »
Puis si je me trompe de trop, Fresnes, c'est à côté. J'y foutrais le bordel comme à Paul Guiraud, comme avec l'OSE ou l'ARSEA, et avec des juges, ou sinon, juste en discutant avec des détenus ; j'y discuterais des juges, des encadrants, du personnel, de méthodes, de stratégies, et de comment faire vraiment chier. Restera normalement ce que j'ai publié ici, qui sera utile quand même. Les parents pourront ainsi lire et constater que lorsque des « professionnels » insistent, s’obstinent, même si de la lumière a déjà été faite, pas la peine d’espérer quoi que ce soit, même pas avec un avocat. L'avocat vous assure qu'il faut faire appel ? Si vous n'êtes pas à l'AJ, si vous avez quelque chose dans les poches, évitez, fuyez. Ce genre de « combats » est tout à fait vain, voué à l’échec. Au mieux, au final, vous aurez du papier inutile, c'est tout. Un ou des enfants ne sont plus là, très loin, trop loin ? Il faut les oublier. Quelque chose se passe mal dans un lieu d’accueil ? Ou du fait d’un « professionnel » ? Il ne faut rien dire du tout, il fait son travail.
Les parents ou même les avocats pas convaincus liront Donzelot, La police des familles, 1977. Oui, ça date. Qui peut envoyer une lettre ou requête au juge, qui sera bien reçue, et qui peut faire appel, contester ? « Les spécialistes ! » Mais chacun est libre, et peut évidemment vouloir insister. Si une requête est reçue, s'il doit suivre une audience. Sinon, il faut attendre, six mois, deux ans, trois ans, que ça remue, puis l'appel, enfin, après les renvois. Mais dans ces situations, il faut toujours espérer ! Pour ma part, dans mes affaires, diverses, vers la fin 2009, j'en arrivais à la conclusion définitive qu'il ne s'était agit que de sauvagerie judiciaire, même avec un ours plus conciliant. Cioran nous disait que l'espoir est une vertu d'esclave, quand on l'a intégré, ça se passe déjà vraiment mieux. Si on ne retient plus que un seul des 10 commandements, tu ne tueras point, et qu'on le dévoie, ça se passe encore mieux.
« les spécialistes ! Eux seuls peuvent arguer de la nécessité »
Les parents ou même les avocats, et qui qu'ils soient, je précise. La #Ddass c'est des abrutis, des demeurés. On a beau leurs causer ou leur écrire, répéter, ils comprennent rien. En tous cas, j'avais essayé, de début 2003 et jusque 2011. Même les juges, les petits, ou leurs barons, de la cour d'appel, ces espèces de parlements, ça comprend que dalle, jamais ça percute. Enfin, avec un peu de chance #loto il est possible de tomber sur un ours différent des autres.
« Il faut un élément nouveau ! » Ha ha, l’argument massue ! Avec l’ours arrivé en octobre 2008, tout semblait se dérouler plus simplement, même passé l’été 2009. Sinon, comment renvoyer des éléments qui figurent déjà à son dossier et dont il était interdit de rediscuter ? Ou comment envoyer à l’ours des pièces présentées et discutées à la cour d’appel, mais renvoyées chez moi car elles avaient été égarées par les couloirs ? « M. KANT, ci-joint vos pièces, trouvées au greffe du JAF de Nanterre. Bien cordialement » Et quoi renvoyer ou envoyer au juste, même connaissant les pièces au dossier de l’ours, et qui ne serait de suite écarté, sinon, encore retenu à charge ? Kafkaïen, ou la maison qui rend fou. Le fumeux « élément nouveau » voire même le sujet de la révision pourrait être un thème pour un ultime long billet. Daté/vérifié du 25 juin 2020, vu sur www.service-public.fr, j’adore : « La révision d'une décision de justice civile est uniquement possible quand une fraude est à son origine ou qu'une pièce décisive est retrouvée après le procès. La demande de révision est examinée par la même juridiction que celle à l'origine du jugement contesté. Après examen, la condamnation peut être partiellement ou totalement révisée. » Un dépaysement, mais pour où, ce n'est pas envisageable ? « Une révision, mais pourquoi donc ? On l'a sauvée ! Une fraude ? Mais où cela ? »
Ecrire ou téléphoner et longuement insister ne suffisait plus,
fallait un fax... machine que j'avais eu du mal à trouver
« les spécialistes ! Eux seuls peuvent arguer de la nécessité »
Aux avocats : surtout pas trop de droit, jamais, ou alors très simple, que ce soit accessible #loto Pas de droit, de droit comparé, pas de sociologie du droit, pas d'histoire du droit, ne rien faire de tout cela, ni critiquer, c'est mal perçu. Pas d'approches pluridisciplinaire non plus, c'est beaucoup trop, ils ont juste des bases, après observations de quelques canards et de comment on les agite, pour choisir le moment de leur envol, et les bases de comment ça doit s’interpréter. Et hors de question de les observer, d'agir en les étudiant lorsqu'ils travaillent, parlent ou écrivent.
Des canards ? Est-on bien plus ? Pour le juge pour enfant Thierry Reveneau, « les larmes de l’enfant versées à l’audience » en octobre 2005 démontraient à elles seules que la relation père-enfant de mon ainée devait être rompue. Est-ce que Versailles a tout confirmé ? Oui, absolulent tout. Machinalement. A cette audience, elle avait 12 ans, mon ainée n’avait pas dit un mot. Aucune question ne lui avait été posée. Le juge y avait lu un rapport de dernière minute de l’OSE France dans lequel ces « professionnels » exprimaient leurs « grandes inquiétudes » pour sa petite soeur, comme une sorte de menace qu’elle finisse à son tour « sauvée ». Mais je crois que « s'occuper durablement » de cette dernière aurait été plus compliqué, sa famille maternelle à elle est très différente, a des tempéraments et des racines vers le sud, ainsi que des amitiés jusqu'en Corse. Sa grand-mère maternelle à elle s’était tout de suite mise à parler d’un fusil. Des traques, des balles, des bombes... Heureusement, donc, et pour tous, même les ours et les « sauveurs », mon avocat avait pu produire une note en délibéré pour qu'on puisse avec sa mère protéger ma cadette.
On était juste des canards, on nous faisait taire, ou on ne parlait pas, ou si l'on parlait, c'était pareil. Si on m'avait prévenu, j'aurais pu apporter le hamster pour l'audience de M. l'ours Thierry Reveneau. En tous cas, plus tard, en 2008, tandis que je lisais du Foucault, Les mots et les choses, que je m'interrogeais sur des thèmes tels que l'idole, l'abject, la souillure, le roturier, l'imitation, on m'a téléphoné en rires et on m'a dit d'écouter un flash d'Europe 1. Je suppose que c'est à l'ENM que nos magistrats ont été formatés de cette façon, pour traiter les gens comme des canards, et en les méprisant, quoi qu'ils expriment. Formatés avec le concours de Anne Valentini, experte pour l'ENM en psychiatrisation. Mais avec une garantie tout de même, une cour d'appel, qui n'a toujours que confirmé, rejeté, ou jugé sans objet.
Il se prénomme Théo et s'est récemment efforcé, sous l'œil ébahi de quelques avocats et policiers pourtant chevronnés, d'apporter un concours original à la manifestation de la vérité judiciaire. Seul témoin identifié du décès d'une femme de 59 ans intervenu le 1er décembre 2005 sur une péniche amarrée sur la Seine, ce chien dalmatien a participé, début juillet, au transport sur les lieux du juge d'instruction Thomas Cassuto. Le Figaro, le 10/09/2008
Nouvel Obs Nº2236, semaine du 13 septembre 2007,
p. 8-9, par Florence Aubenas
Justice et psychiatrie ;
Normes, responsabilité, éthique
Sous la direction de Claude Louzon et Denis Salas
Erés, 1998
Ce livre est issu de sessions à l'Ecole nationale de la magistrature organisées par Anne Valentini et Michel Doumenc, maîtres de conférences, et placés sous la direction de Claude Louzoun (psychiatre, psychanaliste, président du Comité européen : droit, éthique et psychiatrie) et de Denis Salas (magistrat, membre de l'Institut des hautes études sur la justice).
Grelot était encore vivant, aurait pu témoigner en novembre 2005, à Nanterre
« Un hamster et un clavier sur un tapis de jeu, c'est inquiétant ! L'OSE peut aider ! »
Comme tweeté ces jours passés, je vais essayer de porter plainte prochainement pour faux en écriture(s) publique(s), au minimum pour critiquer encore le jugement délité rendu en juin 2008, par M. Xavier Serrier, les arrêts rendus en mai 2009 puis un 1er avril 2011, par la cour d’appel de Versailles. Et critiquer encore le « travail de séparation » par les « professionnels » de l’OSE France. Je devrais pouvoir critiquer aussi l’arrêt rendu en 2007, par Versailles, il va falloir que je le relise, ça commence à dater. Il faut que j’y réfléchisse, à déposer une bonne plainte, contre X. Pour également critiquer à nouveau ce qui a été pondu par la première présidence de la cour d’appel de Versailles, au cours de l’été 2008. En tous cas, je devrais pouvoir critiquer longtemps encore, même ce qui sera couvert par la prescription. En 2011, « b) Lorsque l'imputation se réfère à des faits qui remontent à plus de dix années ; » de l’article 35 de la Loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse a été abrogé, ça m’a fait sourire. Qui m’interdirait aujourd’hui de reparler du passé, de tout ce passé, des psychiatres et un avis lapidaire ou une obstruction du parquet encore ?
Une bonne plainte contre X pour faux en écriture(s) publique(s), mais pas seulement.
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Ah... J'ai oublié de rappeler qu'en sa jeunesse, le pasteur avait été séquestrée et violentée. De 2003 à 2011, elle voyait des monstres chez moi, à 500km de chez elle... Mais c'est donc moi que les juges ont envoyé chez le psychiatre. Ce rappel sera pour une autre fois. De toutes façons, mes récents billets étaient déjà trop long, et assez exhaustifs. En Alsace, sinon, tout va bien. Ce 16 courant, selon les DNA, pendant que j'écrivais, c'était encore la fête. « Un culte dominical spécial marqué par un baptême et une surprise en l’honneur de la pasteure Isabelle Clementz. »
Mes publications, mes « écritures », ça a souvent posé un « problème ». A partir de 2009, j'ai fini par n'utiliser le plus fréquemment que des tampons taillés dans une patate, y compris pour produire des écrits pour dans des tribunaux. Le jour où l'on me demandera d'écrire mieux, plus sérieux et rigoureux, d'être moins brouillon, plus clair moi-même, je serais au rendez-vous, peut-être ; mais fraudra d'abord que les magistrats eux-même soient plus dignes. D'un PDF, 47 pages, depuis publié sur Internet ; j'avais peut-être parfois de 20 à 30 minutes à Versailles quand même, en tous cas, personne ne pourra dire que je n'ai jamais prévenu, essayé ; après ça, Versailles, sa chambre des créatures inférieures, m'avait encore envoyé bouler ; je me relis, des détails, des faits, des dates me reviennent à l'esprit, j'en rattrape des boutons. Et si je m'étais trop trompé, des juges vont se faire un plaisir de sèchement me rabrouer encore :
Alain Soral condamné définitivement pour contestation de crimes contre l’humanité
Le Parisien avec AFP, 27 octobre 2021, extrait... L’idéologue d’extrême-droite avait publié sur son site des conclusions de son avocat au sujet d’une autre affaire, ainsi que des propos minimisant la Shoah.
47 pages... C'est beaucoup, fallait pas ? Dans mon foutoir, j'ai même un PDF de 100 pages, dense, avec plein de pièces, pour un appel à la fin 2010, d'une décision du juge des tutelles ou de l'application des peines.
Sauf erreur, selon d'anciennes de mes notes, début 2010, par un arrêt, la Cour m'envoyait ensuite : « Considérant que les moyens développés par M. KANT visant à remettre en cause, par delà le jugement du 16 juillet 2009, des décisions antérieures à présent définitives, ne seront pas retenus ». Voilà, balayé, pas de débats, ce n'était jamais le temps de débattre de quoi que ce soit, ni sur le moment, ni plus tard. Tout était définitif, figé, puis confirmé, ou dans le désordre. Je me demande ce que penseront les juges, je compte prochainement porter plainte au motif de faux en écriture(s) publique(s), et entre autres, dénoncer encore le jugement rendu en juin 2008, par Xavier Serrier. « Fallait faire appel ! » Et je vais encore critiquer le travail de l'OSE France, ainsi que des expertises, j'ai d'ailleurs entrepris de le faire... Quel serait le problème, qu'est-ce qui me l'interdirait ? L'autorité de choses viciées par les juges, de 2003 à 2011 ?D'un peu de papier noirci d'encre rendu le 15 janvier 2010
« Aviez vous un avocat ? » Amusante, en tous cas, la machine à s'écrire. L'été 2008, la première présidence de Versailles estimait qu'après ma première sommation de juger parvenue à Nanterre, j'aurais dû me contenter en retour d'une simple lettre de Xavier Serrier. Il y a quoi de pas clair pour un magistrat professionnel dans les mots « sommation » et « juger » ? Puis en 2010, les juges de Versailles ou de la maison qui rend fou m'informaient qu'un « courrier » n'est selon eux pas un jugement... un débat initié ou une analyse qui avait été un moment faite par Michel Huyette. Je faisais ainsi appel d'une lettre postérieure à un jugement, pour la joindre, et pour que la cour d'appel se place un peu mieux pour statuer, qu'elle prenne mieux en compte l'histoire et les évolutions de la situation, c'est « irrecevable ! » Avait plus tard suivi l'arrêt civ. 1, 20 octobre 2010, 09-68.141, « merci les juges de la cour d'appel de Versailles, de vous placer mieux lorsque vous jugez ! ». Olivier Echappé, un expert en droit Canon... Balayant mon exposé à l'oral ainsi que mes écrits, tout en confirmant encore, la Cour me renvoyait sans gène chez mon psychothérapeute ! On ne peut pas luter indéfiniment contre des magistrats limités, des bornés, des butés.
Dans un monde normal, il pourrait s'agir de vrais sujets, pour des #juristes et des #avocats. Pouvait-on faire appel à Versailles, et comment alors ? Puisque ce n’est même que après des passages à la cour d’appel puis aussi après cassation qu’on réalise enfin vraiment mieux comment le dossier avait été bidonné… Mais mal ficelé et déjà amoral, puis franchement bidonné, je savais bien que ce dossier l'était ; il me fallait des preuves, un minimum, que la machine à s'écrire finissait par me régurgiter. En assistance éducative, le rôle d’une cour d’appel est-il de protéger les juges du siège et les décisions qu’ils ont rendues, de protéger les travailleurs sociaux, de toujours confirmer, ou sa mission est-elle de protéger l’enfant, d’évaluer la situation ainsi que son évolution au moment où elle reçoit puis statue, puis de rendre un arrêt en fonction de celles-ci ? Puis peut-on ou non faire appel d'une lettre, c'est depuis tranché ? Mais les avocats qui font de l’assistance éducative n’en seraient pas encore rendu là, ils en sont encore à envoyer des requêtes, et à ne jamais obtenir de réponses. Ah, le parquet, qui lui aussi gagne toujours... « Confirmez, merci ! »
De vrais sujets, pour des #juristes et des #avocats, et pour des articles dans des revues de la protection de l'enfance, voire même dans de plus prestigieuses #doctrine qui change à coups de #dogmes qui s'entrechoquent. Mais sur le terrain, et si c'était bien possible, ou si ça le serait un jour, on se demanderait encore, comment faire appel d'une décision avec une perception parcellaire de ce qui motive ou ficèle un dossier ? Cependant, plus haut, j'écrivais qu'il ne faut pas faire appel, que l'appel est un privilège des spécialistes, eux seuls sont habilités à demander des changements tel que du statut de l'enfant, ou même des modifications des droits des parents. Par ailleurs faire appel est bien la preuve qu'on n'adhère pas à la mesure telle qu'elle a été infligée par l'ours pour enfant, et cela renforce la disqualification, et même la certitude pour tous que l'appelant doit être traité en services psychiatriques.
Encore par la machine à s'écrire, du 15 janvier 2010
« Un appel d'une lettre ? Irrecevable ! »
Ils sont grotesques, de A à Z, ou devrais-je juste dire rigolos, les ours et les sociaux trouvailleurs, les tiers dit « dignes de confiance » aussi. En mai 2008, à l'audience, le pasteur Clementz disait qu'il réfléchissait à faire « supprimer » mon blog... il est pourtant très bien, dont pour me souvenir mieux. « Ouin ouin, M. KANT utilise du droit et s'exprime en public, dont pour des journalistes, et dans son blog, et nous envoie ses écritures en chambre du conseil ! » Si je n'avais pas fait un peu de droit, et particulièrement à partir de 2008, jamais nous n'aurions pu renouer avec mon ainée, jamais nous n'aurions pu passer l'été 2009 tranquilles, en famille. Un jour, il faudra peut-être expliquer aussi aux juges et aux travailleurs sociaux qu'un dossier d'assistance éducative n'est pas l'endroit où l'on s'épanche, où l'on déverse sa bille pour des images et des discours à la télévision, pour des écrits dans le magazine Maxi ou sur Internet ; malheureusement, je ne peux ajouter ici où ils pourraient aller geindre et gesticuler plus sérieusement, c'est fermé :
Les adieux à la 17e chambre du tribunal de grande instance de Paris
Par Paule Gonzalès, le Figaro, extrait
Publié le 15/04/2018 à 18:23, Mis à jour le 16/04/2018 à 14:59
Ils étaient tous là. Le ban et l'arrière-ban des avocats et des magistrats du droit de la presse, autrement dit de la liberté d'expression. Vendredi soir, avant qu'elle ne ferme ses portes sur l'île de la Cité, ils voulaient rendre hommage à la 17e chambre créée au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. On en finissait alors avec les années sombres et l'on réinstallait, sous le buste légèrement incliné de Marianne, la loi de 1881.
Je crois qu'on va m'offir encore un séjour en psychiatrie, juste pour avoir mentionné Michel Huyette et son guide. Et je pense que l'extrait qui suit est de l'introduction de sa 4ième édition, d'avril 2009, d'un PDF que je viens de trouver sur le net, chez les autistes. Les autistes, qui sont-ils ? « Un système qui aurait fonctionné si mal, mais où cela ? » Ces années passées, tout m'a souvent fait rire, pas qu'un peu... Lu à l'AFMJF : « le contradictoire en assistance existe ! »
« Attendu que M. KANT est bien trop bavard » (c) Xavier Serrier, juin 2008
En France, la Ddass - « l’ASE faut-il dire ! » - s’occupe d’environ 500 000 mineurs d’une classe d’âge. Il y a ceux qu’ils placent, suivent ou écrasent, environ 320 000 par an, sinon davantage aujourd’hui. Et ceux tels que Marina et beaucoup d’autres pour lesquels la Ddass n’avait malheureusement rien pu faire... Depuis le temps que je proteste, depuis 2003, la Ddass a pu s’occuper ou passer à côté de la situation de plus d’un million de mineurs. Ca m’avait souvent consterné, constatant par ailleurs le déluge de forces, de complaisances ou de moyens que cette même Ddass avait alloué au « sauvetage » de mon ainée. « Il n’y a pas de fumée sans feu, si les juges ont tout confirmé, c’est qu’il fallait l’aider ! »
Pour m’avancer plus aisément, ces années passées, de la fin 2008 à 2010, j’ai été pourrit sur Internet, du harcèlement, des calomnies, et même des plaintes farfelues, mais toujours très bien reçues par les autorités. Pourrit pendant des mois par une association de déviants de Puteaux, je crois que ça a été apprécié par le parquet, pas mal de mes soutiens s’étaient vite désolidarisés, et ma compagne d’alors, la mère de ma cadette, avait été affectée… Mais une période instructive tout de même. En stratégies et tactiques, pour détruire des choses sur Internet. J’ai fait supprimer un blog du Nouvel Obs, puis un blog en Suisse, plus un blog aux USA, ce pays #FirstAmendment où tout est pourtant possible. Pendant tout ce temps, mon blog restait hébergé à Paris, hier, par Online, aujourd’hui, repris par Scaleway. Il faudra que je pense à mettre à jour mes mentions légales. Mais on s’en cogne. Mon blog et cloppy.net sont « bien connus », la police doit avoir mon email et mon 06 quelque part. Sinon, ce sont les RG qui ont tout un dossier, probablement même une fiche S avec tous les renseignements utiles. Quelqu’un souhaite encore me « dénoncer » ? Ce sera aisé : composez le 17, prenez rendez-vous, ou écrivez, même n’importe quoi, au procureur, ce sera pris très au sérieux, ça va l’occuper.
Un peu plus et j'oubliais notre Batman national, l'avocat de l’apaisement. « Ceux de 12 ans pourraient aller en prison. Voici la proposition que l'on lance à l'opinion ! » Son sujet de ce 1er décembre 2008 était la responsabilité des enfants. J'étais depuis des mois plongé dans des questions portant sur le statut et la responsabilité des magistrats. D'accord, je l'avais énervé ; pour Maître Eolas qui était et reste d'ailleurs, son monde, celui des gens de robes, est juste, bon, irréprochable, incompris, parfait, d'une utilité inimaginable. S'il s'était passé quelque chose chez nous, ou dans mes affaires, même si l'été 2008 j'apprennais que la justice m'avait perdu ou détruit un dossier médical, tout n'était que de ma faute - relire Hobbes, son Leviathan, Claire Davidson, Richard Josefsberg, la cour d'appel de Versailles... téléphoner au pasteur d'Uhrwiller, elle va pouvoir vite résumer, dire et confirmer combien tout, absolument tout avait été de ma faute. Autour de la réplique qu'Eolas m'envoyait, le lendemain, si mes notes et souvenirs sont bons, j'allais en audience, à la cour de cassation, puis elle me rendait un premier arrêt. Mais moi, « amer », j'étais mûr pour la psychothérapie, la famille d'Ilan Halimi également d'ailleurs. Fallait pas faire appel. Sur un point, il pouvait avoir raison ? « Jamais aucune famille n'est ressortie apaisée d'un procès. » C'est le mot « boutique » qui l'a fait bondir ? Inapproprié. J'aurais pu ou dû utiliser « palais ? » Ou je repensais sur l'instant aux prestations de Delphine Roughol ; en réponse, tout de suite, les « soins » :
29. Le lundi 1 décembre 2008 à 11:00, par Bruno Kant
Aujourd'hui, j'ai bien envie de vous demander qui assume ses responsabilités dans vos boutiques. Par chance, vous avez les parents pour vous défausser, ceux-ci ont toujours le dos bien assez large, y compris lorsque vous avez pris toutes les dispositions pour les écarter durablement de l'éducation des enfants.
Que signifie cette hypocrisie institutionnalisée?
Eolas:
Cher monsieur, que vous n'arriviez pas à vous remettre d'avoir perdu votre procès, je le conçois, encore que votre incapacité à vous remettre en cause et votre tendance systématique à rejeter la faute sur les autres est une piste à explorer pour découvrir la raison de votre défaite. Mais que vous vous croyiez permis de venir ressasser votre amertume ici à coup d'insinuations désagréables, je crains de ne pouvoir assumer gratuitement ce rôle de psychothérapie. Vos prochains commentaires sur cette ligne seront supprimés, sans autre forme de procès afin de vous éviter ce désagrément. Ainsi que, c'est une tradition de la maison, ceux où vous vous plaindrez de la censure, afin de ne pas vous mettre en contradiction avec vos affirmations si je le laissais passer.
Maître Eolas: "Faire appel était une grosse erreur"
Par Elise Brissaud
Publié le 15/07/2009, l'Express, extrait
Pour ma part, je suis plus l'avocat de l'apaisement. J'aurais expliqué à la famille d'Ilan Halimi que la justice n'est pas la vengeance, que les peines prononcées sont quasiment identiques aux réquisitions et qu'elles restent importantes, et surtout que ce ne sont pas des peines plus lourdes qui pourront les consoler. Jamais aucune famille n'est ressortie apaisée d'un procès. Je leur aurais expliqué qu'un procès n'est pas une psychothérapie. Mais c'est probablement pour ces raisons que je n'aurais jamais été pris comme avocat par la famille Halimi.
« La "banalité du mal" revisitée » paraissait en avril 2008, dans Sciences Humaines n° 192. Extraits choisis alors... « Comment des hommes ordinaires peuvent-ils devenir des bourreaux ? Simplement en exécutant les ordres, expliquait Hannah Arendt. Une série d’études récentes remet en cause ces conclusions. La "soumission à l’autorité" n’est pas aussi facile à induire qu’on l’a dit. [...] La monstruosité d’un régime peut parfaitement s’appuyer sur le travail ordinaire de fonctionnaires zélés se soumettant aux ordres. Pas besoin de haine ou d’idéologie pour expliquer le pire, la soumission suffit. [...] L’expérience se révèle donc concluante : on peut commettre des actes violents sans forcément être poussé par la haine. Il suffit d’être sous l’emprise d’ordres impérieux. Chacun d’entre nous pourrait donc devenir un bourreau ? [...] Et les certitudes vacillent. [...] "Jusqu’à récemment, il y a eu un consensus clair entre psychologues sociaux, historiens et philosophes pour affirmer que tout le monde peut succomber sous la coupe d’un groupe et qu’on ne peut lui résister. Mais maintenant, tout d’un coup, les choses semblent beaucoup moins certaines." Les remises en cause sont d’abord venues de travaux d’historiens. »
Il fallait que je me remette en cause, bien sûr, et que j'aille me faire psychothérapeutiser autre part, au 1er décembre 2008, tout était perdu, depuis longtemps, puis j'allais d'ailleurs perdre « le procès » pendant longtemps encore... Et je devais réfléchir plus, à l'éventuel contenu du dossier secret « d'assistance éducatives », ainsi qu'à ce que je faisais et disais ?
Suite à mes sommations de juger, au printemps 2008, une simple lettre, puis l'audience en mai, un rapport réalisé à cette période, le jugement rendu par Xavier Serrier, en juin 2008, l'arrêt rendu par la première présidence, l'été 2008, mon référé suspension, évidemment rejeté par Versailles, vu le mémoire produit par Xavier Serrier pour sa défense, en cassation, la cassation, en décembre 2008, l'appel du jugement de juin 2008, en 2009, la cassation, en octobre 2010, l'arrêt rendu un 1er avril 2011, trompeur, un faux, je réfléchis à comment faire inscrire le jugement de juin 2008 en faux, ce qui devrait être assez simple. Un procès à lui seul susceptible de relever des assises, en raison d'un faux en écriture publique pondu par un magistrat professionnel. Bien évidemment, « amer », j'exprimais et faisais n'importe quoi autour du 1er décembre 2008.
Ils ne voulaient rien entendre, les juges, les travailleurs sociaux, Roughol, ce ramas qui se comportait en bourreau. Passé l’audience de fin mai 2008, rapidement, on renouait clandestinement avec mon ainée, à son initiative, par des correspondances et des appels téléphoniques. Puis vers la fin 2008, elle nous écrivait encore… Par l'arrêt de cassation rendu en octobre 2010, on me confirmait qu'il s'agissait bien de torture : « Cette restriction, pour exceptionnelle et cruelle qu'elle apparaisse, n'en était pas moins nécessaire dans l'intérêt de la mineure et devra également être confirmée. »
Un petit mot de mon ainée, reçu vers la fin 2008
« Magistrat, juste une carrière de bourreau », en disait Laurent Leguevaque
« Un cas psychiatrique ! Le courage fait les vainqueurs, la concorde en cognant tous fort en retour fait les invincibles. » Au pire, que pourrait-il suivre encore ? Je finirais condamné comme un Soral ou un Faurisson, pour n’avoir pas cru les juges.
Volume 6, La totalité réalisée : l'histoire, page 205
par Christian Godin, chez Champ Vallon, PUF, 2003
Ilan Halimi, le gang des barbares, une cave de Bagneux... « On peut pas s'épanouir dans un endroit pareil ! » Il y avait eu cette affaire, très médiatique, ainsi qu'en 2005, la banlieue en feu, tous les soirs, à la télé. C'était un véritable enfer, Bagneux, la région, Paris, vu de la télé et des journaux. Et du point de vue de mon ainée, passé l'été 2009, on ne pouvait pas y faire d'études, je crois que c'était l'une de ses principales préoccupations, elle avait alors donc choisi de rester « placée »... ou plutôt « déplacée », en internat, car à l'époque, ses relations avec les époux Clementz avaient finies un peu trop tendues. Pour une option théatre, à Bagneux, ou dans cet enfer, la banlieue, je crois qu'il y aurait eu le lycée Maurice Genevoix, à Montrouge, à 10 minutes à vélo, sinon, des possibilités à peine plus loin, 12 minutes. Tant pis. Passé l'été 2009, on m'accusait encore de tout, puis les époux Clementz avec l'ARSEA allaient pouvoir achever l'oeuvre.
Mais d’une certaine façon, mon ainée pouvait avoir raison ? A Strasbourg, tout allait être différent ? L’été 2009, elle avait retrouvé une « sauvée » par l’OSE France, qu’elle avait connue à Taverny, puis avait même passé une nuit chez elle. A son retour, elle a parlé de drogue, du hach, et de ce qu’était alors la vie de sa pote. Ces années passées, ma cadette m’a souvent parlé de ses potes lycéens qui fumaient dans une pièce tandis que les autres passaient la soirée dans la pièce d’à côté. Les autorités ont beau s’en plaindre, je crois que c’est assez commun dans le pays, depuis des lustres. Ma cadette n’a jamais été contenue dans l’appart, ni d’aucune façon suivie pour contrôler ses fréquentations, bien au contraire. Et on discutait. Dans un monde normal, on fait avec, on discute avec les enfants, de la drogue aussi, pour qu’ils ne s’y enlisent pas. Dans un univers parallèle, fantasque, qui cherche ses attendus pour motiver mieux, on ne discute pas librement de tout avec les ados, on exclue donc ce coupable de père… « Ca s’est mal passé, cet été 2009, à Bagneux ! »
Ma cadette et ses potes... dès ses 12 ans, peut-être même plus tôt, avec sa carte de transport, ma cadette courait partout. Vers cet âge là, 12 ou 13 ans, elle est allé voir un concert des One D, devait rentrer pour 18h00. Coup de fil, vers 19h00 : « papa, j'ai gagné un ticket pour l'after, je rentre plus tard ! j'ai presque plus de batterie, je raccroche, j'éteins le téléphone . » Coup de fil, vers minuit : « papa, l'after est fini, je suis à Pigale, je sais pas comment rentrer et j'ai plus de batterie. » Les One D avec une fille, une expérience. En Belgique, à l'un de leurs concerts, elle avait disparue dans la foule. Introuvable. J'avais difficilement fini par la localiser, après le concert, aux urgences, où elle avait été évacuée, comme beaucoup d'autres filles. Elle s'était évanouie au premier morceau. « La banlieue, Pigale, la Belgique, un cauchemar ! »
« Un cas psychiatrique ! » Ces années passées, très souvent exposé à des haines, au mépris, à des jalousies, à des illetrés ou des incomphéhensions, à l’indifférence ou à des complaisances coupables, à de grands imbéciles aussi, et vu le traitement qu’on m’a infligé en 2013, cinq très longues semaines de détention arbitraire, que ma cadette avait eu du mal à supporter également, j’ai préféré laisser passer un peu de temps avant d’agir bien à nouveau. Et m’occuper d’elle, avec sa mère. Aujourd’hui, ma cadette est majeure, elle ne risque plus d’être « sauvé » par la Ddass pour nous faire chier plus. Je viens d'en rediscuter avec elle, qui m'a demandé qu'est ce que je risquais maintenant : « avec ce que je viens de faire, cinq ans de prison mais si ça arrive, je pourrais visiter et connaitre cet endroit aussi. Ou sinon, un an avec un bracelet et confiné à la maison. » Elle a éclaté de rire : « de toute façon #covid tu télétravailles, ça va pas te changer tant que ça ! »
Des soutiens ? Oui, j’en ai eu, j’en ai parfois parlé. Je dois en avoir encore. Par le passé, vu ce qui paraissait en Suisse puis aux USA, vu même ce que je faisais dans les prétoires, vers 2008, j'avais moi même pris des distances de certains, pour leurs épargner des difficultés. Je pourrais les remercier, ici, dans ce billet. Je ne les ai pas oubliés. Mais je vais m’abstenir, pour leur éviter d’être « dénoncés » pour m’avoir aidé ou avancé, d’une façon ou d’une autre, parfois beaucoup. Oh, merde, Chantal Clos, cette autre souillée ou souillure, et moi, à ses côtés, parmi même d'autres féministes... je l'avais soutenue, on avait souvent papoté, elle m'avait elle-même soutenu... je le rappelle dans ce billet, pourvu que ça passe inaperçu, et quelle ne soit pas prochainement convoquée pour en répondre ; revoir plus haut, cet extrait de La totalité.
Qu’est-ce que je foutais, souvent, parmi des féministes, dans leurs manifs, et à discuter aussi avec elles ? Euh… pour commencer, je dirais que j’avais deux filles, c’est de sexe féminin, j’avais ma compagne, une femme, et la mère de mon ainée était une femme, elle également. Et aucune de ces féministes ne m’avait jamais chassé de là
Je crois distinguer ma banderole ainsi que Chantal Clos
Vers fin 2011 ou début 2012, j'ai eu un coup de fil : « où est passé mon père, avec qui je faisais plein de choses ? » S'il a existé, ni Nanterre ni sa cour d'appel ou de confirmation n'en reconnaissaient quoi que ce soit, il a été tué, écarté par des tantes, des juges, une avocate, l'OSE France, l'ARSEA, et de l'indifférence, beaucoup, malgré mes vives et récurrentes protestations. Un cri, « où est passé mon père ! » Et très vite, encore des récriminations à mon endroit, pour tout ce passé que j’expose ici. Comme si j’avais eu le choix, comme si j’avais décidé de tout, comme si j’avais été l’unique, le « principal responsable » de ce qu’avait eu à endurer mon ainée. 2012 était l'année du centenaire de l'OSE France, en grandes pompes, avec la contribution du château, de François Hollande. Ca ne s'invente pas, c'est un pan de l'histoire, extrait de source www.ose-france.org, « après la rafle... trouver des nourrices à la campagne pour les enfants restés seuls » :
Jean-François Guthmann, président de l’OSE, tient à remercier personnellement François Hollande qui « a rendu un hommage solennel à l’association et à tous nos grands anciens dont le courage et l’abnégation sont ainsi reconnus par la Nation ». « Qu’ils continuent, par leur exemple, à guider nos pas ! « , a-t-il poursuivi.
Après la rafle, l’OSE s’est beaucoup mobilisée avec le comité de la rue Amelot pour trouver des nourrices à la campagne pour les enfants restés seuls. L’équipe du professeur Eugène Minkowski et le dispensaire de la rue des Francs-Bourgeois ont joué un rôle actif.
L’Œuvre de Secours aux Enfants (OSE) a 100 ans cette année. Le Centenaire de l’OSE est d’ailleurs placé sous le haut patronage du président de la République.
« souvent en grande souffrance, jusqu'à martyrisée sous des pluies d'hiver, dans des bois ! »
C'est vers l'été 2002 qu'elle a dû déccrocher son galop 1, un stage... « une semaine abandonnée à Conches ! »
« Mais c'est terriblement inquiétant, dangereux, tout ce que M. KANT faisait aussi avec ses filles ! »
Il faudrait que je retrouve une photo sur laquelle on voit très bien comment j'abandonnais et maltraitais ma cadette aussi, une photo prise vers ses 9 ans, avec elle et juste un âne pour lui tenir compagnie, perdue dans les bois des Cévènes... Ou encore, une photo qui avait été difficile à faire, j'avais eu du mal à la convaincre de s'allonger sur une voie de chemin de fer pas désafectée du tout, et de m'en faire un grand sourir pour se souvenir. « Comment a-t-elle pu vivre, et survivre ? »
Elle est maintenant grande. Récemment, je lui ai appris à conduire une auto, gaz, embrayage, patinage, frein à main et démarrage en côte, etc. Puis elle a passé le code et le permis. Après même pas 10 heures de leçons, elle a pris l’initiative de louer une petite voiture sans permis, est allée circuler seule dans Paris. « Arrivée sur les champs, vers l’arc de triomphe, tous autour de moi klaxonnaient ! » Puis avec son permis en poche, elle m'a promené, on a bien rit encore.
« Un papa ou un ingénieur totalement subversif, même qu'il fait tourner des montres pas faites pour dans le désordre ! » Entre deux audiences, c'est la vie, on travaille, on jardine ou on bricole. Parfois un bug par ci, parfois un phénomène curieux par là... En janvier 2018, c'est un serveur de l'INPI qui avait mal fonctionné, puis leur hotline ne comprennait rien à mes demandes. L'INPI avait mis un temps fou à réaliser, « non, on a rien vu du tout. » Comme j'ai insisté, l'INPI est allé vérifier à sa compta, a trouvé trace d'un payement CB... Avec Lisa de la Poste, ça se passe toujours plus simplement.
sort of Miyota 2035 movement with a basic
asymmetrical stator and single coil Lavet motor.
« C'est impossible ! » diront tous les horlogers et ingénieurs en mécanique de France
A la suite, une vidéo « accablante » qui démontrera aux ours, à Versailles, à l’OSE France ainsi qu’aux tatas et tontons de mon ainée à quel point je pouvais être abandonnique, terriblement ignoble avec mes deux filles. « Mais quel père ! Il aurait fallu tout faire pour leurs épargner cela ! » Ma cadette avait alors environ 5 ou 6 ans. En découvrant cette vidéo, sa mère elle-même était à deux doigts de me signaler aux services sociaux « mais pourquoi il ne l’aide pas mieux à se relever ? » On ne m’entend pas lui parler, on n’entend pas ce que je lui disais, la musique était trop forte... Bien avant qu’elle soit lâchée toute seule dans les rues de la région, je lui avais appris à se débrouiller sur la glace. Mais débutante, de temps en temps, elle tombait encore. Une fois étalée, jamais très loin de moi, elle était malgré tout en danger, d’autres pouvaient lui passer par-dessus. J’attendais ici d’elle qu’elle se relève, qu’elle apprenne, je l'encourageais pour qu’elle essaye de se relever toute seule, ce qu’elle avait réussi à faire à peine plus tard, puis qu'elle avait fini par maitriser aussi, se relever :
Pour les ours, le parquet et pour Versailles, pour les travailleurs sociaux, pour ses tontons et ses tatas, pour tous ces « sauveurs » et tant « dévoué.e.s », mon ainée devait pour sa part et jusqu’à sa majorité révolue rester allongée, applatie, et étiquetée #Ddass « maman morte, papa débille, pauv’gamine, on va pas pouvoir faire quoi ? » « On l’a élevée comme on pouvait, mais on aurait pu mieux faire si son père n’avait pas été à ce point chiant avec nous. » Ok, d'accord...
de Paul Arcand, qui a sensibilisé la société civile québecquoise et ébranlé la DPJ
« C'est pas du tout chez nous, c'est d'ailleurs ! »
Puis en mars 2013, donc, j'ai été enfermé à Paul Guiraud, en psychiatrie, coupé de deux journalistes du Parisien, et traité, drogué, détenu arbitrairement, intimidé, pour que je ne parle plus de ce que j'expose ici. Le moins qu'on puisse en dire est que ce traitement là n'a pas fait effet non plus. « N’a pas conscience des troubles qu’il crée ! » Avec ce que j’ai publié ici et là, ainsi que envoyé par l'e-Poste, ces jours passés, et ce qui va arriver encore, les téléphones vont sonner partout
La psychiatrie, une expérience enrichissante tout de même. J’en connaissais des rayons avant qu’on m’y pousse, ainsi que des rayons sur d’autres thèmes. Là bas, en cinq semaines et en y découvrant le milieu depuis l’intérieur, j’ai pas trop chômé non plus. J’y avais appris aux « bénéficiaires » et à certains habitués même comment protester, comment lire la façon dont ils y étaient traités, des fois mal. « Va te laver ! », lancé à un redressé par le service... mais dans le service, depuis un moment, on n'avait plus de chausses propres. « Allez vous laver ! Pourquoi devrais-je vous en donner, vous avez pas de savon ? Débrouillez vous. » J’y avais été enfermé sans rien ni aucune autorisation de sortie. « M. KANT, vous êtes un voleur, vous nous avez volé un marqueur pour écrire dans tout Paul Guiraud ! » Non, pas du tout, j’avais passé outre l’interdiction de sortie, je l’avais trouvé et acheté en ville. Je leurs ai également appris comme saisir le JLD. Une mère avait été « admise » peu après son accouchement, et depuis des jours, les psychiatres lui interdisaient toutes relations avec sa famille, même son nourrisson ; une interdiction qui aurait pu durer des semaines ; elle a donc fait saisir le JLD qui l’a levée, elle a pu ensuite retrouver son enfant. Rompre les relations parents-enfant en si bas âge, c’est pas bon du tout, ni pour la mère, ni surtout pour l’enfant. Curieusement, et comme par le passé aussi, lorsque je pouvais donner un petit coup de pouce, ce que d’autres faisaient à partir de mes connaissances ou éclairages, ça fonctionnait souvent assez bien.
Je ne vois aujourd'hui plus 36 solutions pour me faire taire. Bientôt, je serais en UMD ou à l'isolement, en prison ?
La psychiatrie, on y est poussé, c'est vite fait, puis on ne sait jamais trop comment s’en extraire, ni quand ca va suivre, ni d'ailleurs dans quel état on en resortira, et « si refus, injection ! » De là bas, j'avais un moment téléphoné à la LDH : « trouvez un avocat, et bon courage. » Ok... ce qui ne me changeait pas du climat des années passées. Mais j’avais les bagages pour m’en dépatouiller tout de même. C’est encore aux archives du Parisien : « Paris (IVe), Centre Pompidou, hier. « Je veux parler ». » C’était pas assez simple et clair, faudrait que je publie un jour roman pour que quelque chose percute dans des consciences ? Plus tard, j’étais hilare en apprenant que le commissaire de police du IVe, Dominique Dague, celui qui m’aurait convaincu de descendre du sommet de Beaubourg pouvait être un ivrogne notoire... Il a raconté quoi, et à qui ? A jeun ? Je ne descendais pas de Beaubourg pour faire mousser ce commissaire, mais car Christophe Girard, le maire de Paris IV m’avait proposé un entretient. J’ai ce très net sentiment d’avoir été régulièrement confronté à des imbéciles ou à des bouchés, et donc, peut-être même à un ivrogne aussi. Mais ça va, et ça pouvait aller pour moi.
Paris: Le chef de la police du IVe visé par deux enquêtes pour conduite en état d'ivresse présumée
Bérénice Dubuc, publié le 24/05/12, 20 Minutes, extrait
FAITS-DIVERS Début mai, le «commissaire fêtard» a été arrêté en pleine nuit, alors qu'il remontait une voie de bus en brûlant des feux rouges. En août 2011, il avait déjà renversé un cycliste au pont d'Austerlitz... Deux affaires qui font désordre. Le commissaire central de police du IVe arrondissement de Paris, Dominique Dague, 49 ans, est visé par deux enquêtes, ouvertes par le parquet de Paris et l'Inspection générale des service (IGS, la police des polices), dans le cadre d’affaires de conduite en état d'ivresse présumée, révèle Le Parisien ce jeudi.
L'un de mes derniers graffitis et photo prise à Paul Guiraud,
des graffitis par dessus une banderole suspendue par le personnel
« Mais faites le enfin taire pour tous ! »
Entre la fin 2012 et début 2013, j’avais fini bloqué par des multitudes, par les anti #MariagePourTous autant que par les pro #MêmesDroitsPourTous. Bloqué par beaucoup, moins lu par la faune de Twitter, c’est reposant. Aux premiers, je lançais « des tatas, un tonton ! », aux autres, « vous voulez vous marier, et même avoir des enfants ? mais vous êtes fous, vous ne savez pas ce qui suit après le mariage : le divorce, les robes noires et les sachant mieux ! »
Sur Internet, en mars 2013, j'ai été pourrit plus, par des féministes. « On l'a vu perché sur Beaubourg ! » Mais de ça aussi, je m’en fous. Une fois bloqué par des multitudes, j’ai moins de mentions, d'injures dans mes mentions. C’est reposant. Tandis que la Ddass continue à travailler encore comme en 1977, voire même comme depuis 1538... Si on me posait un jour des questions, je répondrais la même chose : c’est plus mon problème, j’avais prévenu, essayé, et ça a échoué. Il n'avait pas été possible de parler dans les prétoires, ou rien y avait percuté, j'avais essayé autrement :
En 2014, pour le JAF, alors qu'il y représentait mon ainée, Cedric Giancecchi, avocat du secteur de Metz envoyait : « fustige l’Etat, des représentants de l’Etat. » Et alors, qui ça peut déranger autant, mes discours et mes écritures ? J'ai pas prêté de serment d'inféodation, je ne suis pas soumis à l'obligation de réserve non plus. Je ne sais pas si cet avocat ni si celle qui lui a ensuite succédé m'a mieux lu, ni s'ils ont pris connaissance de ce que j'avais alors retourné, dont un documentaire #LMEF (Le Monde En Face) de septembre 2014, « Enfants en souffrance, la honte ! » Soit on ne m'a jamais lu ni entendu, de début 2003 et jusqu'en 2015. Ou il fallait effectivement toujours tout laisser faire, se taire et plier...
Oui, 2013, en psychiatrie, pour du silence, puis en 2014, à Metz, une sorte de mayonnaise allait peut-être reprendre.
DSM-IV-TR cas cliniques, American Psychiatric Association,
chez Masson, 2008, page 357
Ah, nos féministes, pourvu que ça lutte, et que ça avance, ou ça se défile, comme ça peut, et peu importent les dommages. En 2016, suivait le procès de Chantal Clos, en appel, aux assises, pour avoir avec sa fille brutalisé une avocate en droit de la famille. Une grosse bêtise. 15 ans pour la mère. Ca m’avait intéressé, j’y constatais combien Françoise Sironi pouvait avoir raison. J’y avais témoigné, en faveur de Chantal Clos, et je ne le regretterais jamais. Nos féministes et militantes étaient partout à ce procès, une chercheuse du CNRS avait même dû être trainée à la barre. Avait suivi juste une brève… Françoise Sironi, de la sphère de l'ethno psychiatrie, psychologue, psychothérapeute, maître de conférences en psychologie clinique et pathologique, spécialiste en barbaries de tous genres n’est pas mauvaise. Je l’avais bien lue, entendue et perçu, je l’avais bien perçu aussi au cours d’une soirée avec Stéphane Guillon, l’écoutant, lui avait été viré de France Inter pour deux sketchs pas très appréciés. Les effets secondaires de la torture et similaire ou juste et simplement de brutalités politiques, c’est moche. En 2009, pour Versailles, je citais Lord Emerich Edward Dalberg, sur des libertés et comment se protéger, ainsi que Georges Sand. Soupirs... Quelques temps plus tôt, nous avions reçu une courte lettre de mon ainée, un mot, elle nous avait envoyé : « j'aurais tellement voulu passer Noël avec vous... » Bref, pour Nanterre autant que pour Versailles, tout était de ma faute, de même, selon tous les « professionnels » de l'OSE, de l'ARSEA, ainsi que pour le couple Clementz, s'il y avait un coupable à conspuer, c'était moi, toujours et seulement moi.
Pour Versailles, en 2009, je citais George Sand à Mme Dupin, 31 mai 1831 :
« Pour moi, ma chère maman, la liberté de penser et d'agir est le premier des biens. »
Ainsi que Acton, ce catho « atypique »... Lord Emerich Edward Dalberg Acton, 1834-1902 • « La liberté requiert de se protéger du contrôle des autres, ce qui exige maîtrise de soi et, par conséquent, une influence religieuse et spirituelle, de l'éducation, des connaissances et une bonne santé physique et morale. »
« Et c'est pourquoi ceux qui sont sujets d'un monarque ne peuvent pas, sans son autorisation, renier la monarchie et retourner à la confusion d'une multitude désunie, ni transférer leur personne de celui qui en tient le rôle à un autre homme, ou une autre assemblée d'hommes […] D'ailleurs, si celui qui tente de déposer son souverain est tué ou puni par celui-ci, il est l'auteur de sa propre punition, en tant qu'il est, par institution, l'auteur de tout ce que son souverain fera ; » Thomas Hobbes, 1651, Leviathan, Traduction de P. Folliot, 2004
« Il n’y a point de plus cruelle tyrannie que celle que l’on exerce à l’ombre des lois et avec les couleurs de la justice, lorsqu’on va, pour ainsi dire, noyer des malheureux sur la planche même sur laquelle ils s’étaient sauvés. » Considérations sur les causes de la grandeur des Romains et de leur décadence, Montesquieu, 1721
« La vérité qui déboule à l'audience est un produit de la superstition. Lachée du ciel ou déchiffré dans les cris du supplicié ou les larmes de la victime, elle n'a pas été formée par une enquête sérieuse et impartiale mais par un décret paré d'autorité de l'Etat. Sous prétexte que le fait à juger a engendré du mal et de la souffrance, les fonctionnaires de la justice tournent le dos à la raison et au bon sens. » • Thierry Lévy, Eloge de la barbarie judiciaire
2019, suivait Frontenaud, 4 mômes arrachés, rempotés plus loin. On attend impatiemment d'en savoir un jour plus.
Vers la mi 2006, sans nouvelles de mon ainée depuis des mois, je découvrais un magnifique texte de Lucie Poirier, sur sisyphe.org, La DPJ et la chasse aux sorcières contre les mères, un extrait, trois lignes, qui résume :
disparaissait à jamais. Dorénavant, on voit le nez en l’air de
la sociale travailleuse et l’enfant disparaît à jamais.
Le plus souvent, je crois, ce sont des femmes, seules, isolées, mamans solo ou suite à un divorce, une rupture, sinon, ce sont des familles de l'Unterschicht, des cas soc, dira Marie Vaton, qui sont confrontés à ces faunes. Dans mon histoire, c'est un peu différent, la mère était morte, et il s'agissait de se débarrasser du père, Carole Bulow, la sociale travailleuse, calomniait partout, puis c'est sa soeur, Isabelle Clementz, pasteur protestant à la perception apocalyptique du monde, qui est partie du tribunal de Nanterre, en 2005, le nez en l'air, avec mon ainée à sa main, elle a disparue pour toujours. « Cas soc ? On ne peut pas dire cela des parents ou des familles, ça enferme dans des représentations dépassées ! »
Par Richard Josefsberg, une sorte de sachant mieux, un guru de l'internat
En 2006, je publiais ici Le Code noir. Moi, j'étais excessif ? Plus récemment, Me Michel Amas découvrait la matière :
« Lassé [NDLR : déjà ? Il en dira quoi dans dix ans, l'avocat ou missionnaire ? Il a fait appel ? Et ? Lassé ?] par la difficulté de sa mission, il a décidé de dénoncer "ce qu'il se passe dans le secret du bureau des juges pour enfants". "Rien n'est plus violent que ce que je vis depuis un an dans le cabinet des juges pour enfants", assurait-il à France Info, en juillet 2019, une semaine après avoir lancé un cri d'alarme sur Twitter. »
Société
Les protestants s'inquiètent du "regard soupçonneux" antisecte
Par Xavier Ternisien
Publié le 13 mars 2006, le Monde, extrait
La Fédération protestante de France (FPF) a accueilli cinq nouvelles Eglises, lors de son assemblée générale, samedi 11 mars à Paris. Parmi elles, l'Union des fédérations adventistes de France. Les Adventistes du septième jour, qui comptent 10 000 fidèles dans l'Hexagone et plus de 20 000 outre-mer, se voient souvent reprocher une vision apocalyptique du monde et une lecture littérale de la Bible.
Article 30 - 1685, qui a depuis quelque peu évolué tout de même - Ne pourront les esclaves les parents être pourvus d'office ni de commission ayant quelque fonction publique, ni être constitués agents par autres que leurs maîtres leurs ours pour gérer et administrer aucun négoce, ni être arbitres, experts ou témoins, tant en matière civile que criminelle: et en cas qu'ils soient ouïs en témoignage, leur déposition ne servira que de mémoire pour aider les juges à s'éclairer d'ailleurs, sans qu'on en puisse tirer aucune présomption, ni conjoncture, ni adminicule de preuve.
Moi, excessif ? L’article 30 de 1685 est ancien, mais parait crument d’actualité, l’était aussi en psychiatrie, en mars 2013 : un expert missionné par le juge des libertés et de la détention (JLD) arrive, vous toise 10 secondes, pas plus, vous ouvrez à peine la bouche puis il vous annonce déjà sèchement que vous resterez enfermé, il disparait pour pondre un « avis » qui ne correspondra en rien à votre personnalité. Le JLD avait accepté son torchon, mais après débats, malgré tout, il avait accepté également une demande de contre-expertise… Ce premier psychiatre était parti s’éclairer d’ailleurs pour éclairer le JLD, mais parti s’éclairer d’où ? Auprès de Anne Sylvie Caillat, la psychiatre du service où j’allais rester détenu ? Auprès d’un agent d’entretien ? D’autres « usagers » du service ? Parti s’éclairer par la plante verte ou par la préfecture ? S’éclairer par les animaux de dehors aurait été compliqué, par la fenêtre de ma chambre, on y voyait pas grand-chose :
2013, une fenêtre de Paul Guiraud… la « chambre »,
et l'extérieur, printanier, je pouvais distinguer des arbres, des silhouettes, en tous cas
« Si vous ne changez pas, on devra vous enfermer à nouveau. »
En chambre de contention, à Paul Guiraud, où l’on m’avait installé d’abord, faute de place ailleurs, c’était pire. La ventilation était en panne, faisait du bruit H24. « On peut vous aider, vous voulez plus de cachets pour dormir mieux ? » « Dans quelques jours, vous pourrez intégrer votre service, ici, ce n’est que provisoire. Là bas, vous pourrez discuter avec le psychiatre. » Une fois là bas, des semaines, c’est long, j’ai pu discuter plusieurs fois avec elle... Mon dernier entretien avec le docteur Anne Sylvie Caillat avait été très court, elle m’y attendait : un doigt passé par la porte entre-ouverte de son bureau, mon regard plongé dans le sien. Une fois libre, elle m’assurait : « restez, vous le pouvez, librement, on va vous aider, on peut ! » J’ai fait mon sac et j’ai détalé. Depuis là bas, en 2013, j'avais ajouté plusieurs billets ici, comme chez les Chinois, avec mon smartphone ; c'était pas simple, fastidieux, mais j'avais mes journées et mes nuits, ça m'occupait.
En 2003, les travailleurs sociaux de l’ASE (92), je sais très exactement où ils sont allés s’éclairer, ils me l’avaient écrit ; les juges de Versailles l’avaient reconnu vers 2007 environ, quatre ans pour que ça percute ! Ceux de l’OSE, de 2003 à 2005, et pour 2006 en appel, c’est évident aussi, j’ai très bien perçu où étaient leurs accointances et leurs intérêts personnels. Ca par contre, à Nanterre comme à Versailles, ça n'a jamais pu percuter ; faute de temps ? Tous étaient toujours partis s’éclairer d’ailleurs, pour renseigner les juges. J’avais beau protester, la vérité était et restait figée ainsi au dossier de l’ASE puis à celui de l’ours pour enfant. Pour l’ARSEA, de 2006 à 2011, tout était limpide également, entre les jugements rendus par Nanterre comme par Versailles, et leur proximité géographique voire idéologique avec le pasteur d’Uhrwiller, ils s’éclairaient d’ailleurs. On est des canards, comme déjà décrit plus haut, les autres, entre eux, papotent, rient, ragotent, médisent, définissent et figent qui vous êtes, ce qu’il s’est passé, qui vous avez été, qui vous pourriez être demain, quel pourrait être le futur, évidemment, des plus sombres. Même s’ils n’en savaient absolument rien, quelques étaient les propos ou écrits de gens, ces tantes maternelles, qui résidaient à 400 et 500km de chez moi, en Lorraine, en Alsace, étaient systématiquement mieux reçus que les miens pour dépeindre ma famille, ce qu’était notre vie, notre foyer en région parisienne, le vécu et le quotidien de nos enfants. Aucun de nos amis ou proches, même pas celle qui avait longtemps été la nounou de mon ainée n’ont été entendus. Le dossier qui m’avait été retourné, en 2006, car égaré, retrouvé chez un greffe à Nanterre, contenait aussi quelques témoignages d’amis et proches. Ces derniers restaient estomaqués.
L’avocate de l’enfant, Maître Delphine Roughol ? Une sorte de feuille morte, suivant péniblement les vents, se couchant au gré d'évolutions de dires, une quiche, une tarte, parfois mal à l’aise, un peu pâle, ou rouge de honte, mais dans sa belle robe noire, toujours d'une grande prestance, même l'ayant enfilée sans mandat, pour réclamer un renvoi. Je ne me souviens pas l’avoir entendu dire quoi que ce soit lorsque mon ainée parlait de l’ambiance à Taverny, en 2005, ni d’ailleurs en 2007, lorsque mon ainée en avait reparlé encore. Rien jamais non plus au sujet de sa santé ou de sa scolarité. Comme les autres, partie s’éclairer d’ailleurs ? Je regrette qu'elle ne soit plus là, on aurait pu rediscuder. Elle même s'était plainte d'un de mes billets de blog, qui m'avait valu un petit entretien chez la police ; et sa plainte était au dossier « d'assistance éducative », mais pourquoi donc ? Mais sur le fond, je suis d’accord, un avocat pour l’enfant pourrait avoir du sens.
De temps en temps, le juge pour enfant convoque, l’audience débute, à l'écoute, on a toujours l’impression de s’être trompé de bureau... Puis l’on peut faire appel. Le résultat est au final pénalisant, quoiqu’il se soit dit en appel, le jugement contesté est confirmé. Au fil du temps, d'autant plus que tout est machinalement confirmé, des vérités s’accumulent, toutes définitivement indiscutables, incontestables, puis rappelées, rabâchées... On fini par s’accoutumer à ce climat, un loto où les avis et discours des autres s'imposent toujours. Vous êtes un harceleur, selon Taverny ? Ce sera vite débattu, imposé, puis confirmé par Versailles, vous resterez ce harceleur pour toujours. Veuf, dépressif mais pas divorcé, en 2011, pour la cour d'appel, un 1er avril, je l'étais encore... merci, l'OSE France. Quérulent ? Merci Bodon-Bruzel. Etc. « Il n'y a pas de problème de santé, on y veille bien. La scolarité ? On discute de l'orientation en 1ère. Il ne nous recontacte pas. » Elle m'aurait énervé, l'audience de juin 2010, je n'y suis plus retourné, pour celle-ci, j'avais juste envoyé une lettre au juge.
Faut l'avoir entendu, le pasteur d'Urwhiller, jeter ses anathèmes contre moi à certaines audiences, une érudite, experte en improvisation... régulièrement reçue 5/5 quoi qu'elle y envoyait. Tantôt des anathèmes en présence de mon ainée, à d'autres instants, à jurer qu'elle préservait l'image de son père. Moi, je pouvais toujours faire appel et tout ça. A chaque fois pour rien, sauf un peu de papier en plus, des écritures par les juges. La justice, une machine à s'écrire : tu fais appel, tu reçois du papier en plus. Fin 2003, j'avais fini par déprimer comme rarement, après près d'un an déjà de pressions par des travailleurs sociaux, pour que j'abandonne mon ainée à ces femmes. J'avais été dans le bureau du juge en juin, puis à l'OSE, rue du Temple, vers septembre, j'avais aussi eu quelques échanges avec Mme Josefsberg. Celle là m'expliquait entre autres qu'il fallait que je divorce, que je n'avais jamais divorcé... je n'avais jamais été marié, la mère de mon ainée était morte en 1999, et avant cela, un JAF était intervenu, de façon ponctuelle, vers 1997, pour les DVH, pour la ponsion alimentaire, puis jamais aucun soucis de NRE ou d'impayé ! Tout fout le camp lorsque ce genre de « justice » s'empare de vous, même l'état civil, même le cadastre. C'est suite à une conversation téléphonique avec cette dernière, en novembre 2003, que je me suis rendu chez le juge, à Nanterre, puis qu'il a décidé de placer mon ainée, chez M. Josefsberg. Agnès Josefsberg, aux investigations qui avaient précédées ce « placement », est depuis morte, d'une maladie longue, celle-ci ne peut plus nuire à d'autres familles, mères ou pères et même enfants comme elle l'avait fait chez nous.
Oui, j'écris « ponsion ». C'est un avocat d'Alsace, sur Twitter, qui me l'a inspiré. Je veux être lisible de là bas aussi. C'est comme #Ddass au lieu du plus pompeux Aide Sociale à l'octroit d'Enfances. On s'inspire, pour être mieux lu et compris.
Très bonne en impro, le pasteur d'Uhrwiller. Tout en renouant avec mon ainée, entre 2008 et 2009, discutant avec elle de ses résultats scolaires et de ses capacités, je l’avais convaincue de ne pas se laisser orienter vers une filière pro, ce qu’envisageait l’ARSEA Alsace. Ca n’a pas loupé, à la cour d’appel de Versailles, en 2010, très fière, Mme Clementz a annoncé qu’elle était en seconde, à Strasbourg, puis qu’elle irait faire des études de théâtre… Puis ma gamine avait donc ensuite fini orientée, puis déscolarisée ; ce n'était pas ce qui avait été affirmé, assuré par le pasteur, en 2005, à Nanterre...
En même temps, vers mi 2009, chez un juge, à Nanterre, vers les 15 à 16 ans de mon ainée, le pasteur commençait à se plaindre car mon ainée devenait plus difficile à gérer. « Oui, on avait finalement dû l’orienter quand même. C'est comme ça, courant avec les enfants placés, aux parents gravement carencés. Mais nous connaissons le coupable ! Elle avait renouée avec son père, preuve que cette relation était bien toxique, impensable ! On l’a donc rompue à nouveau. » Les professionnels de la protection de l’enfance n’ont-ils jamais entendu parler de l’adolescence et de rébellion, à ces âges là ? C’est comme les conflits de loyauté, j’imagine qu’ils en ont encore tout à découvrir. Je garde cependant le sentiment que le bouchon avait été poussé bien loin ici, « dans l’intérêt de la mineure ». C’est vers 2006 peut-être que la cour d’appel avait relevé qu’en cas de relations « même épistolaires » avec sa famille maternelle, mon ainée exprimait des « récriminations » à mon endroit. « Pour son équilibre », il fallait donc absolument « protéger » cette enfant de mon « psychisme », c’était la seule issue envisageable, la contenir durablement dans un univers fantasque qui cultivait et ruminait la haine de son père.
Et les juges, ces menteurs, tout un troupeau, pendant sept ans : « il était dépressif, délaissait sa fille ! » On pourrait à mon avis s'écrouler pour moins que cela. J'étais comme absent fin 2003 ; mais il y avait, entre autres, ma compagne pour s'occuper des filles, elles n'étaient pas délaissées ! On m’avait également reproché de ne plus être en capacité de protéger mon ainée… Je la protège comment, de juges ou d’intervenants du social ainsi que de tiers, les tatas, protégées par des ours ? Pour secouer la machine, pour lui écrire, pour extraire des mots, des lignes, j’avais juste une carotte, ou parfois, j’utilisais des tampons taillés dans une patate. En retour, systématiquement ou quasi, des coups bas et du mépris...
« Que le combat soit loyal »
De source revue Quasimodo,
voir aussi Que peut-on faire avec une carotte ?
J'avais une compagne et un second enfant, ma cadette, née quand ils nous sont tous tombés dessus, mais dont l'existence avait très longtemps été ignorée, niée par les juges ; ce n'est que vers la fin 2005 qu'ils ont enfin admis ou réalisé qu'elles existaient ! Absent fin 2003, au fond du trou, après un véritable harcèlement, par l'ASE, puis par l'OSE France, pour que j'abandonne ma fille à ses tantes maternelles... Ayant ensuite rapidement récupéré, repris pied, mais pas récupéré mon ainée, Nanterre l'avait placée à Taverny, j'allais discerner mieux quelle était la perception biaisée, l'éthique et la morale, le niveau des juges et des travailleurs sociaux de l'OSE. J'allais discerner, les entendre mieux, tout en commençant à approfondir le droit ainsi que d'autres matières. « La cour d'appel ne m'a jamais désavouée ! », m'avait un moment lancé le juge Anne Valentini, je suppose que c'est exact, et que les « professionnels » de l'OSE sont parfaits aussi, pour Nanterre autant que pour le parquet et Versailles, la cour d'appel, le parquet général. C'est curieux, ou c'est juste une farce ? Le rappel des faits par la cour d'appel, daté d'un 1er avril, ne reprend rien du tout de ce que je raconte ici ; j'ai le très net sentiment que c'est un faux en écriture publique pondu par une magistrate, à moins que c'était une légèreté, un éventuel copier/coller et problème de relecture, les juges n'ont pas que ça à faire, ou c'est pas mon arrêt :
Cour d'appel de Versailles, 1 avril 2011, 11/00005
Ont été entendus :
- Madame GERAUD-CHARVET, Présidente, en son rapport,
….
RAPPEL DES FAITS ET DE LA PROCÉDURE :
J. Y... est née le 03 septembre 1993 de l'union de M. Bruno Y... et de Mme Sonia Z....
A la suite de la séparation du couple en 1996, un conflit entre le père et la famille maternelle s'est progressivement installé.
Au décès de sa mère en juillet 1999, J. est allée vivre chez son père.
Celui-ci a rencontré une nouvelle compagne et le couple a eu une enfant K., née en 2003.
Par ordonnance du Juge des Enfants de NANTERRE du 18 novembre 2003 motivée par la période dépressive que traversait M. Y... qui délaissait sa fille et ne lui permettait pas d'assurer sa sécurité, J. a été placée à la maison d'enfants du Château de Vaucelles à Taverny.
J'aurais aimé lire ici au minimum : « A la suite de la séparation du couple en 1996, en 1997, le JAF de Sarreguemines (57) rendait un jugement attribuant la garde à la mère, accordant des DVH au père, le condamnait à verser la ponsion ». Mais non, pour les juges, la cour d'appel et pour l'OSE France, j'allais rester veuf, abandonnique, pas divorcé, dépressif, jusqu'en avril 2011. Bien qu'en novembre 2005 ils avaient enfin réalisé que ma cadette et ma compagne existaient. J'avais insisté, signalé qu'elles existaient. Tombait alors en audience, à Nanterre, un rapport inattendu des travailleurs sociaux de l'OSE ; faisant part de leurs « grandes inquiétudes » pour ma cadette ! Mon avocat avait alors eu à y répondre, par note en délibéré. A côté des bureaux de Nanterre, manque une salle pour les parents, où aller apprendre comment ça fonctionne.
« En cas de verglas, ne marchez qu'où nous avons sablé ! »
Edit... après de multiples ajouts, depuis ce 21 courant et une première version de ce billet ; je brodais dedans. Je ne vais pas tout relire, ni rectifier les coquilles, les erreurs matérielles mineures que j'aurais pu produire. Ici, subsistera une trame, que je vais maintenir, qui constitue ainsi un terrain miné, piégé, un bourbier comme un certain Pierre Péan, journaliste d'investiguation, aurait pu produire, terrain mouvant ou glissant, comme annoncé également via mon compte Twitter : « ACHTUNG ! Bei Glatteis dürfen nur die bestreuten Wege begangen werden. » Ce n'est pas en 1997 que je « divorçais », mais en novembre 1996. Puis en novembre 2003, Mme Josefsberg de l'OSE, qui investiguait, allait lourdement insister : « vous allez devoir divorcer, vous n'avez jamais divorcé ! » Elle était pétrie de certitudes, était pour son avis pour Nanterre partie s'éclairer d'ailleurs... peut-être une pratique #educspé #psy courante, s'éclairer d'autre part.
De source le Monde, la campagne en direct
« Y a le divorce, est (sic) le divorce c'est toujours une épreuve »
« Mais c'est pas parce que la famille a changé qu'on tient moins à sa famille »
Est-il utile que je précise que ces deux tatas, Carole Bulow, sociale travailleuse, d'une nature de corbeau, ni Isabelle Clementz, religieuse au nez en l'air, celle qui avait pourtant déjà bien vu les monstres dans sa jeunesse, n'ont jamais saisi un JAF pour demander des DVH ? Ce n’est pas la voie qu’elles ont choisies, une voie de civilisés, elles auront préféré la voie d'outre tombe de l'assistance publique, et de me pourrir via l’ASE, puis en insistant jusqu’à ce que soit bien saisi un ours, elles auront préféré me pourrir via l’OSE, la rue du Temple et ensuite avec Taverny, fermant les yeux sur tout, dont sur ce qu'endurait leur nièce au foyer… même lorsqu'elle en parlait elle-même ! Elles auront préféré me pourrir, pendant des années, via Nanterre, via la cour d'appel aussi, pour « sauver » mon ainée de son père « incurable ». « Par ordonnance du Juge des Enfants de NANTERRE du 18 novembre 2003 motivée par la période dépressive que traversait M. Y... qui délaissait sa fille et ne lui permettait pas d'assurer sa sécurité, J. a été placée à la maison d'enfants du Château de Vaucelles à Taverny. [...] Par jugement du 9 novembre 2005, le Juge des Enfants confiait J. à ses oncle et tante maternels, M et Mme A... en qualité de tiers digne de confiance, et maintenait la suspension de tous les droits du père. » Basta. Un pâle plagiat de Kutzner c/Allemagne, doublé d'un plagiat pas plus reluisant de l'affaire Finaly. J'avais pourtant prévenu.
Novembre 1996, un « divorce », pour des DVH et la ponsion alimentaire
Maurras, Kiel et Tanger, 1914, p.70 : « ces puissances subalternes (...) doivent s'ériger en
petites souverainetés indépendantes, comparables à des seigneuries féodales... »
L'ours ou le juge pour enfant, c'est spécial. Par la loi, il a tous pouvoirs pour ne pas le limiter, afin qu'il puisse efficacement protéger les enfants. C'est la théorie. En pratique, et c'est curieux également, il a tout fait pour protéger les tantes de ma fille, les travailleurs sociaux de l'OSE aussi... Avec le résultat qu'on connait, je l'ai détaillé dans mes précédents billets d'octobre, ici, ainsi que de façon plus synthétique dans ma récente lettre au Président de la République. Comment c'est possible, comment cet ours et ces « professionnels » ont-ils pu bricoler cela ? Avec des lettres puis des expertises !
J'aurais apprécié que le juge Anne Valentini puis les professionnels de l'OSE soient très vite plus sincères que cela. Dès juin 2003 même, le juge Anne Valentini aurait pu offrir directement mon ainée à ces tantes maternelles, elles n'attendaient que cela, une OPP pour la « déplacer » vite chez l'une d'elle, puis on en parlait plus. Puis je pouvais aller revoir Valentini, faire appel aussi, aller chez Bodon-Bruzel, à l'UMD, etc... Mais ça n'aurait pas semblé ni très légal ni vraiment moral, et assez brutal. Pour une apparence acceptable, il fallait d'abord que ma fille reste en foyer quelques temps, et que le juge poursuive ses investigations, n'envisageant pas autre chose, construisant très soigneusement un dossier, amassant des pièces, pour qu'il puisse motiver le rapt de mon ainée. La machine à s'écrire régurgitait donc un moment ces choses :
De l'arrêt du 22 mai 2009, par la cour d'appel de Versailles,
cassé/annulé par l'arrêt civ. 1, 20 octobre 2010, 09-68.141
Audience publique du 20 octobre 2010, Cassation,
Pourvoi n° C 09-68.141, Arrêt n° 909 FS-P+B+I
Pardon !
Tout parait ainsi clair, évident pour tout le monde, parfaitement justifié. J'étais veuf, jamais divorcé, au fond du trou, etc, puis j'avais juste fait chier les travailleurs sociaux. Et comme il ne fallait pas que je fasse autant chier le pasteur, tous mes droits ont été suspendus. En 2005, ma fille finissait « placée » en un endroit même tenu « secret », un presbytère d'Urwiller. Mon ainée était enfin « sauvée » de son père indigne. Ils en ont fait une orpheline, « dans son intérêt supérieur. »
Ils ont vraiment fait des études supérieures, nos magistrats, et ils sont recrutés parmi nos élites, la crème de la crème ? Après l'astrologue Davidson, était arrivée Magalie Bodon-Bruzel, encore une experte pour la troupe, dont les ours et leurs comparses, experte également très appréciée, et d'où ma bio Twitter : « D'après un psychiatre et plusieurs vrais magistrats, je n'aurais pas conscience des troubles que je crée autour de moi. Je décline toute responsabilité. » Je crois me souvenir qu'en son avis, de charlatan, Bodon-Bruzel ajoutait quérulent, processif, « s'empare et use du droit, c'est pénible » ; sur Twitter, tout ne tient pas dans une bio ; ou c'est sobrement contenu dans « troubles que je crée ».
« Quand les situations n'entrent pas dans le cadre des nouveaux modèles de réussite, quand les enfants ont des réactions et des attitudes qui ne ressemblent pas aux images de `'l'enfant du divorce" forgée par notre société, ceux qui se tournent vers la justice pour qu'elle dise la norme et tranche un conflit de droit ne rencontrent qu'une institution désemparée. Faute de savoir répondre à leur demande, la justice ne peut que mettre en oeuvre tous les moyens possibles pour étouffer les différends » • Le démariage. Justice et vie privée, Irène Théry, Odile Jacob, 1993, reédition de 2001, pages 239-240. « Quand on écrit une pièce, il y a toujours des causes occasionnelles et des soucis profonds. La cause occasionnelle c'est que, au moment où j'ai écrit Huis Clos, vers 1943 et début 44, j'avais trois amis et je voulais qu'ils jouent une pièce, une pièce de moi, sans avantager aucun d'eux. C'est à dire, je voulais qu'ils restent ensemble tout le temps sur la scène. Parce que je me disais, s'il y en a un qui s'en va, il pensera que les autres ont un meilleur rôle au moment où il s'en va. Je voulais donc les garder ensemble. Et je me suis dit, comment peut-on mettre ensemble trois personnes sans jamais faire sortir l'une d'elles et les garder sur la scène jusqu'au bout comme pour l'éternité ? » • Jean-Paul Sartre, l'origine de Huis clos. « L'enfer, nous dit-il, n'est pas le lieu de la torture physique, mais celui du jugement implacable d'autrui porté sur nous. » ? Sade, moraliste, et le crime parfait, pour l'éternel...
« Mais nous, on ne lit jamais les journaux. »
Par Jean-Baptiste Jeangène Vilmer et Maurice Lever, Sade moraliste,
le dévoilement de la pensée sadienne à la lumière de la réforme pénale
« On croyait bien connaitre le divin marquis »
Variantes...
In Deutschland beschwert man sich stark über meine « Excentricitäten. » Aber da man nicht weiß, wo mein Centrum ist, wird man schwerlich darüber die Wahrheit treffen, wo und wann ich bisher « excentrisch » gewesen bin. • Nizza (France), 14. Dezember 1887 : Brief an Carl Fuchs • Nietzsches Briefe, 1887
Il faut se méfier des comiques, parce que quelquefois ils disent des choses pour plaisanter • Coluche
Orpheline ? Avec Taverny, l'OSE France, je pouvais rapidement constater que ma fille n'avait plus ni père ni mère, qu'elle l'était déjà. En 2010, écrivant à l’ours, je demandais à être déchu de l’autorité parentale, mais ça n’a pas suivi ; enfin me déchoir aurait été plus conforme à ce qui s’était déroulé depuis la fin 2003 et jusqu'à sa majorité. Indigne, abject, révulsant, pour autant, pas du tout déchu, ni de l'autorité parentale, ni d'ailleurs du droit de surveillance ? Surveiller, un crime ?
Orpheline ou sous tutelle, comme le fils à Fourniret et Monique, et il ne fallait pas protester. En janvier 2005, il me parvenait même la lettre, plus bas. « Nous prendrons toujours soin d’elle. Si t’es pas content, écris à l’ours. Bisoux. » La Direction faisait systématiquement ce qu’elle voulait, sans me solliciter ni même m'informer dans les temps. Par une autre lettre, Taverny m’apprenait cependant que j’allais rester le « principal responsable », ce qui m’a donc bien été reconfirmé, par l’arrêt en appel rendu en 2009 autant que par l’arrêt de la cour de cassation de 2010, puis encore en 2011...
« Les documents que vous nous demandez sont transmis au juge pour enfant qui a mandaté notre établissement... » Vers février 2005, et comme j’étais toujours détenteur de l’autorité parentale, j’avais pris rendez-vous au collège, avec le prof principal de mon ainée, c’est lui qui m’a remis copie du document en page 2 : ni père ni mère, un tuteur. Ma fille allait partir avec sa classe, au Chambon, ce haut lieu de la Mémoire. Pourquoi Josefsberg avait-il refusé de partager quoi que ce soit de ces informations ou de ce dossier avec moi ? « La Shoah, faut en parler et faut jamais oublier ! »
« C’est tellement affreux de regarder le destin en face »… Avant de pouvoir lire des jugements, des arrêts, ce que m'envoyait la machine à s'écrire, lire du Josefsberg ou des lettres de son établissement était déjà très instructif. « L’agrippement est à la base à la fois de l’attachement et de la séparation, une fois établie la confiance de l’enfant, la séparation définitive de la mère a lieu soit du fait de la mère soit du fait de l’enfant. » Josefsberg et la troupe étaient à lire :
Des professionnels - qui se situent en amont du placement(*) - ont jugé que l’avenir d’un enfant est, ou pourrait être compromis s’il restait dans son milieu naturel de vie, ils envisagent de le faire vivre en partie en dehors de sa famille. Si une instance juridique mandatée par l’état confirme cette évaluation(**), l’enfant ira rejoindre une organisation de suppléance familiale(***) ; une famille d’accueil, un internat, une maison d’enfants, un foyer ; ils le confient à des professionnels : leurs confrères qui sont donc missionnés pour l’accueillir et organiser une séparation. • Internat et séparations [organisées], par Richard Josefsberg, in Les Cahiers de l'Actif, n°306/307, novembre-décembre 2001, page 84
*) Le pasteur d'Uhrwiller et sa soeur, assistante sociale à la Direction de la Solidarité, en Moselle, l'école ainsi que l'ASE des Hauts de Seine, et enfin Mme Richard Josefsberg, de l'OSE France
**) Confirmé par les travailleurs sociaux de l'OSE, Mme Claire Davidson puis Mme Magalie Bodon-Bruzel
***) Le pasteur d'Uhrwiller ainsi que, plus tard, les services AEMO de l'ARSEA Ostwald
« L’attachement »... Taverny était à 65km de mon lieu de travail, à 40km de notre domicile. J'y allais tous les 15 jours, pour récupérer ou y raccompagner mon ainée, des heures et des heures de trajet en auto en IDF, pour ces DVH. J'aurais bien pu m'en lasser ; ma fille ne s'en était pas lassée non plus. Mais je crois qu'elle ne faisait pas tant confiance que cela à Richard et son petit personnel - qui remarquera au passage que je ne les ai pas tous égratignés ou nommés ici. Dans son établissement, d'autres enfants lui tapaient fréquemment dessus, tout le monde s'en foutait, tandis que les poux, les rhumes et autres problèmes de santé dont des vertiges, c'est moi qui devait m'en occuper. Récupérer un enfant blessé ou même grincheux car fiévreux un vendredi soir, « c'est la vie »... « Ca s'est bien passé, le week-end, chez ton papa ? » « Le médecin passe tous les mardi, pour consultations, s'il y avait un jour un soucis, on vous le dirait. » « Les lentes mortes tombent toutes seules », m'a-t-on un jour répondu après que j'ai traité ma fille pour les poux... « les pressions sur sa fille », c'était mon écoute ainsi que les examens et soins médicaux dont je lui faisais profiter ? Une coupe, chez un coiffeur, de trop ? L'attachement de mes filles, entre elles, fallait absolument couper pour que mon ainée fasse enfin « confiance » ?
Quand l'enfant lui même en a ras le cul, des trajets, des coups, des poux, des griffures, des entorses, des privations de soin et de sommeil, de tensions, de conflits, de pressions, lorsqu'on lui annonce qu'il sera très prochainement privé de celui qui pouvait le faire soigner, et surtout de sa famille, il cesse enfin de s'agripper ? Elle était ravie de partir pour Uhrwiller ? Elle se séparait enfin pour aller renaitre mieux autre part ? Peu avant l'audience de l'été 2005, ma fille m'avait encore appelé paniquée « Richard m'a dit que si je veux pas partir, je vais en psychiatrie ! » J'avais eu connaissance déjà de l'affaire Sébastien traité lui aussi par Valentini, l'OSE France et Delphine Roughol. Je lui ai donc dit d'écouter les adultes autour d'elle... puis en juillet 2005, mon ainée est alors partie, joyeuse, enchantée, avec les époux Clementz.
Libé, publié le 27 octobre 2004, extraits... «J'en ai marre !» Sébastien, 14 ans, est perdu dans un maelström de procédures judiciaires. Il le dit avec ses mots et ses fautes, celles d'un adolescent perturbé dont père et grands-parents se disputent la résidence depuis octobre 2002. Pour le moment, il est placé en famille d'accueil dans la région parisienne. La situation ne profite à personne. Surtout pas à Sébastien, victime d'un «conflit de loyauté», selon la justice, et pour lequel une expertise récente préconise un suivi psychiatrique. [...] Et Sébastien ? Autrefois bon élève, il a désormais un an de retard. En juin, une juge des enfants de Nanterre a renouvelé pour un an la mesure de placement dont il fait l'objet. Les grands-parents ont fait appel, et le dossier sera examiné demain devant la cour de Versailles. «Le contact ne passe pas entre Mireille Millet et la juge des enfants, qui fait tout pour que Sébastien aille chez son père», affirme Me Dollé. [...] Lors des visites de ses grands-parents, Sébastien s'arrange pour leur remettre des lettres : «Mémé, j'en ai marre. Chaque jour qui passe me sépare de ma vraie vie (sic)», a-t-il griffonné en août au dos d'un emballage de cadeau, entre deux mots d'amour. «Il est tout maigre, il ne grandit plus. Il a 14 ans et il pèse 30 kilos. Voilà l'état dans lequel ils me l'ont mis», soupire Mireille Millet en montrant les photos d'un adolescent efflanqué.
Portrait
Môme pas peur
par Stéphanie Binet, publié le 23 novembre 2007, Libé, extrait
Après le décès de son beau-père, sa mère déménage régulièrement, et Keny [NDLR: Keny Arkana] fait ses premières fugues à 9 ans. Au début, un après-midi, puis deux, trois jours : «Je me revois dans des cages d'escalier en train de me faire mon petit nid douillet, à trouver des trucs dehors pour faire ma chambre. Et puis finalement, une fois que la colère s'était estompée, je rentrais chez moi, vers ma mère. Ce n'était pas à cause d'elle que je partais.» A cause de quoi, alors ? Elle refuse de le dire. A 11 ans, un juge pour enfants décide de la placer en foyer.«C'est là que j'ai compris l'hypocrisie du système. On te parle de droits de l'homme alors qu'on ne respecte pas les droits de l'enfance. Ils nous disaient : Tu ne prends pas tes gouttes, tu as une piqûre dans le cul. Forcément, c'est plus facile de surveiller trente légumes que trente agités.» A l'école, elle n'aime que les maths, «bien carrées», mais se fait virer régulièrement à force de sortir des cours intempestivement. A 12 ans, elle est déscolarisée. A 15, les foyers, là où elle a commencé à rapper pour «les copains», ne déclarent plus ses fugues. Elle vit dans la rue, fait des «restos baskets» [part sans payer, ndlr], se sert dans les invendus au marché, vole ses vêtements : «Au bout de deux jours, je les donnais. Il manquerait plus que j'ai à me trimballer une valise.»
Une lettre de l'enfant, Sébastien, et Minou, c'était un énorme chat.
« Il ne faut pas aller contre la justice et l'OSE »... la justice ?
Keny Arkana - Eh connard • 14 juil. 2007
« Le placement de la mineure ... mis à mal par le harcèlement dont M. X... a accablé la MECS du Château de Vaucelles » ? L'OSE France me repprochait quoi, là ? D'avoir parfois porté plainte ou déposé des mains courantes en raison de violences ou de violences en réunion dans leur établissement de Taverny ? En décembre 2004, mon ainée m'a appelé en larmes, j'ai ensuite téléphoné au 119, elle avait décrit un passage à tabac, fallait pas réagir ainsi ? C'est la raison de la teneur de la lettre de janvier 2005 de la Direction, puis de ces très petites phrases et tournures dans les arrêts ainsi que dans « l'expertise » de Claire Davidson ? Rompre les liens père-enfant, alors qu'au cours de débats, début 2005, la cour d'appel avait elle-même un instant envisagé d'extraire ma fille de Taverny du fait des mauvais traitements qu'elle y subissait ? Faire inscrire mon ainée au fichier des mineurs disparus lorsque la Direction organisait des sorties clandestines, c’était intolérable ? Si tel avait été le cas, je suppose que la police et la gendarmerie nationale n’auraient jamais enregistré ni réagit à ces signalements là ? On peut « signaler » les parents, mais pas les travailleurs sociaux ?
Le lavage de cerveau en Chine au début des années cinquante
(Source : BULLES du 4ème trimestre 1993) / prevensecte, extraits...
10. La dénonciation du père, acte ultime de la réforme de la pensée. La seconde exigence était bien plus difficile. Il s'agissait de dénoncer son père, tant comme individu que comme représentant de l'ancien régime. C'était l'acte ultime, symbolique, de la réforme de pensée des jeunes Chinois, et pour beaucoup, c'était extrêmement douloureux. Un cadre avait remarqué que Hu s'abstenait le plus possible de critiquer son père, et s'était mis à le harceler sur ce sujet en toute occasion. [...] Hu a finalement trouvé un moyen d'accuser son père sans dire trop de mal de lui, et sa confession a été acceptée. [...] Chacun inscrivait ensuite sur une carte ses voeux concernant sa future affectation professionnelle. La décision était prise par les autorités. Théoriquement, on avait le droit de refuser, mais très peu le faisaient, car c'était un très mauvais point - d'ailleurs, qu'auraient-ils pu faire d'autre ?
En 2013, lisant un Républicain Lorrain, un portrait, j'apprennais par voie de presse qu'elle vivait, qu'elle était d'un petit village, non plus de chez moi ou ce cette région. Ce petit village à 15 minutes de chez sa tata Carole ? Excellent ! Puis en 2014, donc, elle m'a assignée, a réclamé la ponsion alimentaire. « Un droit absolu ! » J'ai été rude avec deux avocats de Metz, on ne parlait pas la même langue, j'imagine, mes écritures étaient pour eux illisibles... « Je vous suggère une fois encore de relire, de mieux lire mes observations et pièces qui vous sont parvenues... » Une expérience intéressante, avec des renvois, ce qui m’a permis de sonder le JAF aux audiences, de comprendre ce qu’il voulait et ce qu’il ne recevrait pas. Une affaire de famille encore, mais avec des écrits à s'échanger, assignation, observations, piques et répliques, etc. Cependant, curieusement les familles et des enfants défilaient dans la salle, les débats étaient publics, pour des ponsions réclamées à des pères indignes, une liste des noms étant placardée sur la salle d'audience. Saloperies de pères.
Mars 2013, paraissait ce portrait, et quel portrait ! Le 8, j’étais donc sur Beaubourg, puis reçu par Christophe Girard, ensuite on m’enfermait en psychiatrie, pour que je me taise. Ce 7 mars 2013, mon ainée était pour sa part reçue au Sénat, avec d’autres Meilleurs Apprentis de France. J’en avais un jour discuté avec un éducateur. « Mais c’est formidable ! » Je n’ai jamais douté des capacités de cette enfant. Je dis juste quelle a été « orientée ». Ce passage au Sénat, avec la Ddass au balcon, en train d’applaudir, de s'applaudir… de la comm’ politique, pour valoriser, promouvoir les filières professionnalisantes. Mon ainée avait fini par décrocher un BEP, tardivement, en 2015. L'éducateur a baissé les yeux.
Passé mai 2008, discuter avec des journalistes, c’était juste y perdre du temps. Quoi que je leurs racontais. En 2013, l’article du Parisien était limite, tandis que « une source policière » avec l’AFP m’avaient fait passer pour l’un de ces pères pas contents qui réclamaient la garde. Ces « pères grues » avaient eux-même récupéré mon action, sans même me contacter, ils se l’étaient appropriée comme s’ils l’avaient organisée, pour communiquer. « Bon et bien c'est officiel, mon ex est fou. et probablement interné depuis vendredi… » ai-je plus tard découvert sur Internet. En 2014, déambulant dans les rues de Metz, alors que j’y étais convié par le JAF, j’en avais profité pour pousser la porte d’un grand quotidien régional. Après avoir discuté avec l'agence, un journaliste ou deux, j’ai été mis en relation avec l’un de leurs grands reporters. « C’est de la diffamation, revenez nous voir avec la décision du JAF. » Le JAF a jugé, je n’ai plus jamais rappelé ce journal.
Par le passé, en 2006, pour prévenir, essayer de prévenir, j’avais de tels éléments en main à la cour d’appel de Versailles, du Josefsberg, des lettres, déjà du papier de la machine à s'écrire, Bulles n°40... saisissant alors déjà la MIVILUDES. Avec également en main, Bourreaux et victimes, de Françoise Sironi. Pour ce billet, ça suffira. Puis j'apprenais que Claire Davidson est experte en cadre, « une histoire de respect », selon Dialogue numéro 165, chez Eres, 2004, rubrique « Les sciences humaines et les pratiques qui s'en inspirent » ; L'autorité parentale et les mutations de l'ordre familial. J'aurai souhaité que mes enfants et ma famille soient protégées de toutes ces « interférences », mais ça n'a donc pas été possible. En mai 2008, à l’audience, un substitut de Nanterre m’avait dit que : « la diffamation, pour le moment, ça va. »
Je crois que ça allait, en 2006 comme en 2008. J'avais même diverses versions et proses de Richard Josefsberg ou de ce « praticien » entre mes mains. Des versions ou des éditions de Internat et séparations, je crois en avoir repéré plusieures, ces années passées. Dont une de 2013, je crois, un PDF, parue chez Eres (ISBN 978-2-7492-2104-5, première édition aux Éditions Erès, 1997). Qu’est ce que ce « professionnel » a fait de mon ainée, il l’a utilisée pour finir de développer ou valider ses théories ? « L'une des attributions les plus fondamentales et les plus controversées de l'internat est d'organiser la séparation. Comment les professionnels de l'enfance peuvent-ils utiliser la séparation comme outil éducatif ? » Mais la grande interrogation ou mystère, en lisant ce théoricien, porte sur sa pratique, sur la pratique, en utilisant l’internat, comment peut-on faire pour « organiser une séparation », pour y aboutir ? Dans ses livres et ouvrages, il n'en dit rien. Le niveau des gens « neutres », irréprochables, selon les juges, qui eux même vous traitent comme des canards. D'après des bruits qui courent, Didier Raoult aurait mené une expérimentation sauvage contre la tuberculose sur des humains, dont un mineur, ça va scandaliser... Sur France 3, daté de ce 22 octobre, on apprend que « Les informations de Mediapart viennent... s'ajouter à des révélations publiées pendant l'été par l'Express selon lequel de nombreuses études menées à l'IHU s'affranchissaient depuis des années des règles encadrant les expériences impliquant des êtres humains. » Tout va bien, dans le meilleur des mondes, tant que nous n'en discutons pas trop. Rien que cela pourrait être un sujet tabou :
« Ayant décidé d'effectuer ma recherche sur mon lieu de travail, il me paraît nécessaire de m'arrêter quelques instants sur le risque encouru par le chercheur praticien qui travaille sur sa pratique et dans l'institution - l'OSE France - dont il est salarié. Concernant la présente recherche, je n'ai été l'objet d'aucune censure et je n'ai pas tenté de valider mon travail professionnel à tous prix [...]. »
Internat et séparation
Intervenir auprès des enfants et des adolescents
ENSP, 2000, collection « ETSUP savoirs professionnels »
Richard Josefsberg
Respecter le cadre, tel que voulu par les ours et les tantes maternelles, un cadre imaginé par Claire Davidson, experte ? D'accord. Un univers fantasque, absurde et désolant, où mon ainée allait être immergée à nouveau, fin 2009. Cet arrêt du 1er avril 2011 par Versailles est une farce. Pourquoi recontacter le service AEMO ? Pour qu’il parasite ou « interfère » plus ? En leur point rencontre, de ces mouroirs, de ces étouffoirs de relations parents-enfants ? « Elle a perdu sa mère, et chez son père, c’est impossible, on l’a bien vu, elle ne veut plus revenir ! » Dès que je l’avais reçue chez moi, l’été 2009, je l’emmenais chez un toubib, pour un second problème de santé chronique et différent des vertiges, des douleurs vives… Pour la santé, « il n'y avait pas d'inquiétude à avoir ». D’accord. J’avais bien essayé de prévenir, d’alerter, mais ceci n’avait donc pas fonctionné non plus. Une « attention régulière y était portée », ok. L’ARSEA avait recruté Sara Choukron, la communiquante ou référent familial de l’OSE France ? L’ARSEA « faisait le point sur l'orientation », oui, j’ai vu, fleuriste un temps, puis l’armée. « Orientée », fini la 1ère. Elle attendait une « réponse affective » en juin 2010 ? En 2010, à la cour d’appel de Versailles, le pasteur expliquait qu’après l’été 2009, il avait vite résilié ou changé le 06 de mon ainée.
Ces problèmes chroniques de santé, puis cette orientation, en CAP fleuriste, puis à l’armé, puis un BEP, tardivement, en 2015, j’ai un peu du mal à comprendre. Je sais bien que Thomas Resch de l’ARSEA a écrit un beau papier éthique sur l’orientation appropriée des jeunes filles inadaptées ou en échec, ainsi que même sur la médiation, sûrement très éthique aussi, avec les familles... « Orientée », pourtant en 2005, chez l’ours, à Nanterre, les époux Clementz assuraient qu’ils feraient tout pour leur nièce, avançant même que tonton Pascal est le parrain, religieux, dont le rôle est de se substituer quand les parents ont disparus ou sont incapables. Pascal est médecin généraliste, il n’a jamais bien entendu ni rien perçu non plus des problèmes de santé de mon ainée ? Elle n’était pas deux jours chez nous, l’été 2009, qu'assez vite, elle se plaignait de douleurs… Pourquoi mon ainée a ainsi fait fleuriste, et pas théâtre ? Passé l'été 2009, la gamine était curieusement persuadée qu'à Paris, elle ne pourrait pas faire d'études... Elle aurait eu parfois besoin d’être un peu motivée, rassurée, voire d’un peu de soutien scolaire pour poursuivre ses études ? Autre chose que des cours d’éducation religieuse, où elle était brillante. La fille aux Clementz semblait avoir eu une chance un peu différente, la mienne déscolarisée, ou « orientée », en filière très longue, professionnalisante, tandis que la leur allait intégrer une école privée de Strasbourg, à 8 000€ l’année... Un chiffre et différence de « traitement » que j'avais appris tout à fait par hasard, en juillet 2018, via Facebook ; l'une écrasée par la Ddass, son père pourrit par les prétoires, l'autre élevée, le tout, sans compter. En même temps, si mon ainée avait fait des études supérieures, elle ne se serait probablement jamais installée dans un trou perdu, à côté de chez tata Carole, la marraine. Sinon, tout simplement, et pour ne pas trop abuser, les professionnels de la Ddass, ceux de l’ARSEA, se sont imposés pour faire ce qu’ils ont pour habitude de faire, orienter mais éthiquement les enfants, et les époux Clementz n’auront pas trouvé la voie pour le signaler, ni à Nanterre, ni à la cour d’appel.
Carla, sa « comme sa soeur » dans cet univers fantasque, est froide, depuis un moment. D'autres aussi sont froids, et davantage. J'attends toujours de pouvoir causer avec des adultes, comme je le disais déjà lors d'une audience de 2010... En tous cas, j'avais trouvé curieux de retirer mon ainée de chez nous, en région Parisienne, où elle était même née, pour la remettre au monde à Uhrwiller, un village, où elle allait trouver une autre soeur pour s'épanouir avec la paroisse et le pasteur. Mais moi, et les psy-lacanistes de l'OSE, on se comprennait pas trop, eux, ils savaient tout telllement mieux...
"L’étymologie latine - de la séparation - propose deux hypothèses : une qui signifierait disposer, placer, préparer, l’autre désignerait le fait de produire, d’inventer, de créer et mettre au monde."
"Ces deux théories sont retenues par J.Lacan qui joue sur l’équivoque « autorisée par les latinistes » dit-il entre « se séparer » et « s’engendrer ». Se séparer c’est donc pouvoir donner naissance à."
Extraits de "Internat et séparations"
Richard Josefsberg
Cahier de l'Actif n°306/307
Le projet d’établissement, un cadre de formalisation de la prise en charge en Institut de Rééducation
Thomas RESCH - Mémoire de l’École Nationale de la Santé Publique – 2003
De source documentation.ehesp.fr/memoires/2003, extraits…
Le sujet de ce mémoire aborde au moyen d’un travail relatif au projet d’établissement, une problématique qui a trait à la cohérence et à la formalisation de l’action sociale en faveur des enfants et adolescents en échec scolaire, dont les symptômes repérés rendent nécessaires un recours à une éducation spécialisée, mise en œuvre dans un cadre mobilisant moyens éducatifs et thérapeutiques.
[…] Dans une seconde partie, centrée sur la démarche de projet elle même, j’examinerai dans un premier temps, les contraintes spécifiques d’une méthodologie de projet, puis j’explorerai dans un second temps, les voies possibles d’une déclinaison éthique des droits de la personne tels qu’ils sont garantis par la loi du 2 janvier 2002…
[…] La troisième partie du mémoire me permettra d’aborder sous l’angle d’une éthique de communication, la question clé de l’actualité et de la pertinence de démarche globale de prise en compte des familles, en imaginant une expérimentation de pratiques de médiation. J’aborderai également pour conclure les questions des projets transversaux, de la réintégration scolaire, du partenariat et des évolutions possibles en terme de prise en charge.
La séparation en internat de l'OSE, ou par les Josefsberg, « disposer, placer, préparer, produire, inventer, créer et mettre au monde »… Et rien du tout du passé de ma famille, de mes enfants, de ma compagne, de nos amis et proches, de moi-même, de ce que nous avions pu vivre ou percevoir, ni de ce que j’exprimais dans les tribunaux de 2003 à 2011 n’avait existé ou ne pouvait être crédible… D’anciennes de mes notes et lectures, vu en préface d’un travail de Joseph de La Martinière, sur les N.N., et une procédure d’exception aussi : Selon Germaine Tillion, la « mystérieuse » catégorie des prisonniers N.N. « savaient qu'ils ne devaient recevoir ni lettre ni colis ». Elle ajoutait que parmi les N.N., certains détenus avaient des dossiers « très lourds » et d'autres « des accusations mineures ». Elle affirmait que « dans la sélection des N.N. le choix était incohérent. » Comme elle l'écrivait pour cet avant-propos, cet ouvrage est très éclairant, il complète par divers aspects Le système totalitaire, d'Hannah Arendt : « En vérité, en ce qui concerne la veuve française, son mari était censé avoir cessé de vivre au moment de son arrestation ; ou plutôt, il avait cessé d'avoir vécu. » Tout supprimer, ici...
La prose et le travail des Josefsberg qui cachaient bien tout de leurs pratiques sauvages semblent avoir inspiré du monde :
Au cours de l’histoire, les missions affichées des différentes institutions séparatrices ont évoluées au fil du temps, avec en premier lieu la fonction d’une suppléance familiale, mais avec des références diverses, qu’elles soient religieuses, politiques philosophiques, médicales, sécuritaires....
D’ailleurs, il est intéressant de voir le vocabulaire utilisé: séparer pour faire vivre, pour survivre, dresser, redresser, élever, convertir, contrôler, éduquer, rééduquer, punir, soigner, sauver, protéger, transformer afin de former, quelquefois de fabriquer des hommes intégrés non seulement au monde environnant, mais aussi au monde souhaité par les acteurs de l’institution.
En tout cas, il existe toujours une idéologie sous-jacente(2).Les internats d’excellence, enjeux et spécificités Lyon, 23 et 24mai 2011
Internat et processus de séparation
Communication – Dr Thierry ROCHET - 24 mai
Extrait et note de bas de page de source http://ife.ens-lyon.fr, à l'Institut Français de l'Education... 2) Richard Josefsberg, « De la stigmatisation à l’innovation : quel avenir pour l’internat ? » Les Cahiers de l'Actif - N°306/307
« La langue ne ment pas », nous disait Victor Klemperer. LTI... Lingua Tertii Imperii, est-ce le moment de reparler cela ?
Dans ce que je raconte doit y avoir de tout, pour faire attraper des boutons à tout le monde. Mais curieusement, ça laisse comme depuis toujours indifférent. En 2014, paraissait un cahier, je dois l’avoir quelque part, à moins qu'au format PDF. Sinon, il devrait encore être en tête de gondole, dans tout bon IRTS. Les cahiers de l'EFPP n° 20... Ethique et travail social, d’une école de formation psycho pédagogique, avec au CA, Richard Joserfsberg, Directeur de MECS, de l’OSE. Leur monde est petit, pourrait-on parfois penser. Discuter d'éthique et même de bientraitance était un moment très en vue :
Qui était de source efpp.info
Dans le rapport de juin 2010, il figurait aussi que ma fille attendait une réponse autre que « uniquement judiciaire et procédurière » ? Pour juin 2010, le juge pour enfant avait convoqué, pas moi, ni d’ailleurs à mon initiative. Je ne m'étais même pas rendu à cette audience ; si l'ARSEA s'était donnée la peine de m'écrire ou de me téléphoner, j'aurais pu leurs faire savoir. Personne à l’ARSEA n’avait pu expliquer cela à ma fille, que le juge avait convoqué, pas moi ? Par le passé, j’avais acheté un bouquin de droit, sur l’assistance éducative, d’occasion. Guide de la protection judiciaire de l'enfant - Cadre juridique. Une vrai affaire, il m’est arrivé tout à fait neuf, jamais feuilleté, avec un tampon d’un IRTS dessus.
En mars 2011, la Cour était pâle. Développant, je demandais juste un constat d'échec. Puis rien d’autre. De toute façon, à chaque fois, mes demandes, là-bas, ne me permettaient toujours que d’obtenir simplement du papier en plus, des confirmations ou des rejets, en tous les cas, des vacheries sur le papier. Particulièrement pâle, embarrassée, grimaçante, lorsque j'exposais vite fait - on a jamais qu'environ 5 à 10 minutes, là bas - quels étaient les problèmes de santé chroniques de ma fille ainée. Ok, « il n'y avait pas d'inquiétude à avoir ». A l'oral, le parquet avait ensuite lui même conclu à un échec. Deux problèmes de santé chroniques ignorés ? Je ne suis pas surpris par la déscolarisation. « Si vous saviez c'qu'elle avait comme père et dont on a essayé de la sauver ! Mais on peut pas parler, c'est secret professionnel ! » Si tout est si secret, il va falloir anonymiser mieux mon nom et même des ours dans les #opendata #freebar de justice.gouv
Cour d'appel de Versailles, 1 avril 2011, 11/00005
Arrêt du
01 AVRIL 2011
Les débats ont eu lieu en Chambre du Conseil le 04 Mars 2011 devant :
- Présidente : Madame GERAUD-CHARVET
- Conseillers : Madame MAUGENDRE,
Madame DEMARTEL
En présence de Monsieur AUFERIL, Substitut Général, assistés de Madame BABILLON Dania, greffier,
...
SAISINE :
Par déclaration au greffe de Monsieur Bruno Y..., le 11 janvier 2011, après arrêt rendu le 20 octobre 2010 par la Cour de Cassation, cassant l'arrêt de la Cour d'Appel du 22 mai 2009, qui a statué sur l'appel d'un jugement rendu le 30 juin 2008 par Monsieur SERRIER, Juge des Enfants du Tribunal pour Enfants de NANTERRE, dont le dispositif suit :
...
Toutefois après les vacances d'été 2009 passées chez son père, J. refusait de se rendre chez lui ; de son côté M. KANT ne reprenait pas contact avec le service d'AEMO ce qui ne permettait pas de mener un travail éducatif de nature à favoriser l'évolution des relations père/fille.
Dans son rapport du 8 juin 2010 (dernier rapport figurant au dossier ), le service d' AEMO :
-répondait aux interrogations de M. Y... sur l' état de santé de sa fille en affirmant qu'une attention régulière y était portée et qu'il n'y avait pas d'inquiétude à avoir ;
- faisait le point sur l'orientation scolaire de J. en 1ère ; .
- indiquait que J. ne souhaitait pas revoir son père disant attendre de lui une réponse affective et non uniquement judiciaire et procédurière ;
- rappelait que M. Y... ne contactait pas le service ;
...
DEVANT LA COUR :
M. Bruno Y... se présente, sans avocat ; il dépose des conclusions. En substance il indique que depuis la fin de l' été 2009 il ne fait plus appel de la mesure de placement de sa fille J. Il remet en cause plus en amont le travail de séparation mené par l'institution l'OSE. Il demande par ailleurs que soit dressé un constat d'échec de la mesure d'action éducative en milieu ouvert qui était censée faciliter les relations père/fille ce qui n'a pas été le cas. Il souligne aussi que J. voulait faire une filière littéraire puis faire du théâtre alors qu' elle a été orientée vers un CAP de fleuriste ; il remarque que malgré ses avertissements, personne ne prend en compte les problèmes de santé de sa fille (vertiges) ; il estime qu'il conviendrait à tout le moins de désigner d'autres professionnels de l' action éducative, tout en admettant que c'est difficilement envisageable compte tenu de l' approche de la majorité de J. (3 septembre 2011). Il ne formule aucune demande.
...
DIT cet appel devenu sans objet ;
« On ne lit pas sur place, juste ce qui est à emporter »
« Ne lisez pas Serge Paugam, La disqualification sociale, soyez analytique », m’avait un jour répondu un travailleur social, dans un forum. Ou sinon, être psychanalytique, lire du Claire Davidson, ce serait acceptable ? On arrive dans le champ de la maltraitance psychologique alors, du sectaire ainsi que de la torture, où l’on impute toutes les responsabilités à la « rigidité absolue » et au « psychisme » du père, à la nature de la relation père enfant, qui « dans certaines circonstances et sous certaines conditions » (sans préciser lesquelles) peut représenter un grave danger pour le « psychisme de sa fille »... J’ai eu le malheur d’être resté trop proche de mon ainée, j’aimais ma fille, comme le publiait Maxi en mars 2008, ce qui était réciproque, et nous restions même également très proches dans un moment difficile, son placement dans un cloaque de la Ddass. « Cloaque, c'est méchant ! » Pour plus policé et romancé, lire Sa majesté les mouches, de William Golding, on comprend mieux ce qu'était la période Taverny, en foyer de l'OSE france. Un cloaque, déstructuré par la violence, une ile aux enfants sans les parents, sans Casimir non plus, une ile comme dans le roman de William Golding. Et en cas de « difficultés », comme l’écrivait Donzelot en 1977, seul le « spécialiste » pouvait écrire et être bien reçu par les ours, dont pour faire changer à sa guise l’enfant d’un statut ou d’un lieu d’accueil à un autre… J’avais même commis l’ignominie de dénoncer des ordures, dont un « professionnel » de la rééducation en internat, par les coups et des privations d’examens et de soins, « professionnel » aussi de la séparation par les juges, à l’aide de rapports et de lettres, d’allégations diffamatoires, calomnieuses… Pour Richard Josefsberg, pour tous les juges, ainsi que pour Claire Davidson, tout était limpide, ma fille se mettait en difficultés à Taverny pour que je puisse ensuite cracher sur des travailleurs sociaux, ces nuisibles, ces parasites, inacceptable, il fallait que ça ait un terme ! Mon ainée a disparue. Mais j'ai pu faire appel...
Je suis désolé, malgré ma psychothérapie, par le passé, d'abord pour me rétablir en quelques semaines, comme on le fait chez les civilisés, puis pour une écoute, du soutien sur la durée, pour tout pouvoir endurer, j’ai toujours eu et ai encore une lecture totalement différente des faits, de 1996 à 2005, puis même au delà. Et particulièrement une lecture différente de ce qui nous avait été infligé par les prétendus professionnels de l’OSE France, de la torture, morale, psychologique et même physique, longuement, à Taverny, subie par mon ainée, puis un rapt de mineur, je n’ai pas d’autres mots que torture. Une mère qui avait subit quelque chose de similaire avait fini par se suicider, d'autres parents s'écroulent au bout de quelques semaines ou mois, s'enfoncent, parfois finissent totalement désocialisés ; c'est probablement le but de ce genre de pratiques « professionnelles », rafler l'enfant, écraser les parents, pour avoir enfin la paix, en tous cas, du silence sur toutes les ondes. « Une mère s'est suicidée ? C'est cra cra chez les cas soc. Heureusement, on s'occupait déjà de sa fille. » Marie Vaton, une journaliste qui m'a récemment bloqué sur Twitter n'aimait pas mes questions, j'ai l'impression...
La suite ne sera plus mon problème. Il sera celui de Richard Josefsberg et de l'OSE France ? Ou il sera celui d'autres aussi, de tous ceux qui investiguaient, ou qui prétendaient juger ou agir pour « sauver » mon ainée... voire même ma cadette. Et que surtout, tout se passe en silence, pour que personne ne s'y intéresse jamais. « C'est d'ordre privé, tout à fait secret ! » De A à Z, tout est tordu, vicié, nauséabond dans cette histoire. Et parmi les vérités avérées, martelées, toujours celles d'un même bord, volontiers reconnues et durablement retenues par les juges, celles d'un Richard Josefsberg. En tous cas, je rigole, il fallait en 2003 confier toutes les missions à l'OSE France, puis toujours les croire, jusqu'en 2011. Et se taire, pour faire plaiz à tous, ou pour s'épargner les coups bas en retour. Ha ha, Richard, qui va pouvoir sauver sa médaille : « si, si, voyez, je vous assure, fallait que je les traite comme ça ! » Je suis d'accord, c'est ainsi une présentation surprenante à atterrante, mais mon avocat m'avait un jour bien dit de ne rien cacher, de tout exposer.
« Etre né quelque part... » C'est en 2004, avec le collège, j'imagine, qu'elle allait découvrir, approfondir ce qu'avait été la Shoah. Ou c'était en regardant Le pianiste, de Polanski, au foyer de l'OSE ? Mais selon ce que mon ainée m'avait raconté, en décembre 2004, elle n'avait pas pu voir ce film jusqu'au bout... « partie vomir des cornichons. » C’est vers cette période, l’automne puis l’hiver 2004, que je cessais définitivement de faire confiance au juge pour enfant de Nanterre ainsi même qu’à son parquet. La suite, dont avec des appels, à Versailles, ne m’aura pas donné tort. Tout allait être vain.
Mais amusants, les éducateurs de l’OSE, à chaque fois, je me contenais… « Ca s’est bien passé, chez papa, ce week-end ? » Une fois, j'ai râlé, j'aurais pas dû non plus. « Noël à la maison, c'était bien ? » 2004 avait été le dernier.
Un « problème » après de précédents, fin 2004, à Taverny, au foyer de l'OSE. Allait donc ensuite suivre une lettre de la Direction au juge pour enfant, celle plus bas, suivaient d’autres « problèmes » encore, puis l’avis de Mme Davidson, le tout indiscutable, et mon ainée disparaissait… « dans son intérêt supérieur », à la main des époux Clementz.
puis comme en réponse, allait arriver plus tard la lettre de Richard Josefsberg, plus bas
« La #Mémoire et se souvenir ou visiter Chambon, c'est autrement que ça s'utilise ! »
« Ca s'arrête au périph'. » Charlie hebdo du 20/1/2010 et un livret de famille de Boches délivré par la ville de Paris
« On ne se souvient pas du tout de cela. On a un métier difficile, dont à cause des parents, des cas soc.
On travaille dur, à aider, neutres, on traite, mais on n'écoute ni ne lit jamais rien, on interprête. »
La correspondance a la suite est affligeante de la part d’un postulant ou docteur en sciences de l’éducation, d'un Directeur et expert de la protection de l'enfance, d’un sachant qui avait déjà 20 ans d’expérience avec les enfants et leur accompagnement, ainsi que très certainement une excellente expérience des tribunaux, ceux des ours pour enfants.
A partir de la fin 2004, tandis que ma fille était donc placée dans son établissement, elle s'est mise à se plaindre de vertiges. Elle n'avait alors que 11 ans, faisait à tort un rapport de causalité avec une intoxication alimentaire, au château de Vaucelles, Taverny. « C’est la seule qui aurait depuis des vertiges ! » Après examens par un médecin ORL, ainsi que à partir d'une radiographie, il s'est avéré que ces vertiges étaient liés à une autre cause, physiologique, et probablement liée à sa croissance. Mais c'était soignable, traitable, l'ORL lui avait en tous cas prescrit un traitement.
La radiographie, je me demande encore pour quelle raison précise Richard Josefsberg l’avait faite réaliser. Pour répondre au 119, où j’avais signalé le passage à tabac, fin 2004? Il me l’avait ensuite lui-même remise en mains propres alors que je passais à Taverny, pour les DVH. Puis j'avais contacté le docteur Babin pour mieux comprendre... « Inacceptable ! » Ma fille, manifestement paniquée et en pleurs, fraichement passée à tabac : « puis j’ai vomi, l'éducateur m’a dit que c’était les cornichons. » Ce coup de fil au 119, je n'aurais probablement pas dû le passer. Ca s'est aussi retourné contre nous.
Mais à l'époque, donc, au lieu de faire examiner décemment ma fille, ainsi que de la faire soigner, monsieur Josefsberg, expert en séparations, s'était emparé de ces faits, de mes écrits, de mes signalements, et de la médecine pour me salir auprès du juge pour enfants, comme il avait pris coutume de le faire. On était au XXIe siècle, on estime que le texte originale du serment d’Hypocrate a été rédigé au IVe siècle… « Mon premier souci sera de rétablir, de préserver ou de promouvoir la santé dans tous ses éléments, physiques et mentaux, individuels et sociaux. » « Après plusieurs avis auprès de plusieurs médecins... » Jusqu'à du nomadisme médical même, pour se blanchir ; aucun de ces médecins qu'il est allé consulter ne lui avait dit de présenter ma fille à un médecin ORL ? En multipliant ainsi les diffamations et calomnies à mon encontre auprès du juge des enfants, puis même à Versailles, cet « expert » aura contribué à motiver le rapt de ma fille... il en est probablement même l’un des principaux acteurs ou responsables, avec sa femme.
Récupérant ma fille et la radio, ma fille m’expliquant qu’elle avait été examinée mais qu’elle avait pourtant toujours ses vertiges, soupirant, devant accepter encore, j’avais pris après l’initiative de l’accompagner chez un ORL, à Taverny (encore des kilomètres à parcourir…). Puis est arrivé cette lettre, plus bas, de Taverny, de janvier 2005, « copie au juge pour enfant ». Il est certain que cette lettre, quelques lignes parfaites, aura figuré jusqu'au bout au dossier de l'ours. « Les vertiges dont nous n’avons jamais été témoins sont peut-être à rechercher ailleurs » ? Plions, il le faut, soyons alors psychanalytiques, si ma fille parlait de vertiges depuis des semaines, c’était à imputer à la relation père-enfant. Plus tard, j’apprenais que pour pondre son « expertise », Mme Davidson avait reçu les travailleurs sociaux de l’OSE France, très bien reçus ai-je pu constater, avec tous les écrits dont je dispose depuis des années maintenant - « il faut tout rompre, il nous a démasqué, mis à nu, il nous a abattu, Anne, lis bien Claire, on va lui parler, fais quelque chose pour nous encore ! »
« Nous prendrons toujours soin d'elle comme nous le ferions pour nos propres enfants », il fallait y croire. De 2005 et certainement même avant, de 2004 puis jusqu'à 2011, de telles allégations au dossier « d’assistance éducative » de mon ainée, et interdit par les ours d’en débattre, merci beaucoup pour elle, et pour toutes ces bonnes attentions.
(…) Consacré en France par l'ordonnance de Villers-Cotterêts, en août 1539 (...) Le roi affirme sa toute-puissance en aggravant l'arbitraire qui pèse sur l'inculpé. L'instruction du procès, devenue écrite et secrète, se substitue au débat oral et public. Ceci laisse peu de chances aux individus issus de la majorité illettrée de la population, face au juge qui manie l'écriture et connaît seul avec exactitude les charges et le contenu du dossier. En un mot "l'idée mère de l'ancienne procédure criminelle était l'intimidation." L'accusé se retrouve donc face au pouvoir absolu du juge, tout comme chaque sujet subit le pouvoir absolu du roi. • Robert Muchembled, Sorcières, Justice et Société
Les lettres de cachet pour affaires de famille en Franche-Comté au XVIIIe siècle
Thèses de l'Ecole nationale des chartes
Thèse soutenue en 2008, Jeanne-Marie Jandeaux, extrait...
L’arbitraire des ordres du roi tant dénoncé à l’approche de la Révolution est un exutoire commode pour stigmatiser les insuffisances du vieux régime dans son entier. Pourtant s’il est question d’un arbitraire dans la procédure des lettres de cachet de famille, c’est bien plus de celui des pères, des époux, voire de la famille dans son ensemble que de celui du roi qu’il s’agit. Les affaires de famille sont donc un bourbier dans lequel s’enlise l’administration royale en y laissant beaucoup de forces. Mais l’enjeu est de taille : contrôler la famille est un défi que l’État monarchique s’est attelé à relever ; s’il n’en a retiré que peu de profit, il a eu le mérite d’inaugurer une politique sociale en direction des familles que les régimes qui lui succèdent ont soin de continuer.
La protection de l'enfance, elle n'intéresse pas beaucoup les journalistes, ni Macron ?
« Cette distinction vient couronner toute une carrière d’éducateur mise au service de l’OSE depuis 40 ans »
La République des camarades, Robert de Jouvenel, chez Grasset, 1914
Souvent, je publie un billet, puis je le reédite pendant quelques jours.
« On peut pas parler, sauf dans ces huis-clos. Tout est secret, d’ordre privé, pour préserver la vie privée. Rien ne vous regarde, ce sont nos petits secrets professionnels ! » Si tout est si secret, « dans l'intérêt des bénéficiaires », pourquoi c’est placardé dans les couloirs de tribunaux et de cours d’appel ? C'est très secret, donc, mais pour protéger qui ? Si tout est si secret, il faut arrêter de placarder les choses, arrêter aussi la machine à s'écrire, ou éviter d'écrire trop d'âneries.
Renvoi, de février à mars, cette fois là, je crois que c'est Roughol, l'avocate, qui avait eu piscine
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Des expertises d'un « niveau cours préparatoire »
NDLR : J'avais failli louper cet article sur les « travaux » de Régine Labeur, ou sur ce qui peut faire durablement autorité dans pas mal de prétoires de ce pays, les opinions de « psychologues » ainsi que celles de vrais charlatans... En juin 2013, j'étais occupé par d'autres choses que ces lectures là ; figurant au mois de février 2015, le court paragraphe, à la suite, complètera très bien mon billet récent sur Les cahiers de l'EFPP n° 20... Ethique et travail social. Ce que j'ai publié au cours de ce mois de février 2015 constitue encore un ensemble bien chargé ; et comme le plus souvent, je ne remarque aucun commentaire, pas la moindre réaction, ni ici, ni ailleurs ; ou alors, les bruits et leurs échos ne me parviennent plus jamais...
La fausse psy avait signé 400 expertises : son procès en appel tourne court à Toulouse
ACTUALITE Société
Par Stéphane Durand-Souffland
Mis à jour le 24/06/2013 à 15:09
Publié le 24/06/2013 à 13:37, le Figaro, l'essentiel
Selon ses détracteurs, les travaux de Régine Labeur étaient de très piètre qualité, truffés de fautes d'orthographe. Le Syndicat des psychologues en exercice libéral (Spel), partie civile, parle même d'un «niveau cours préparatoire». Pourquoi, dans ce cas, a-t-il fallu attendre que l'intéressée soit dénoncée par son troisième mari, dans le cadre de leur divorce conflictuel, pour qu'il soit mis un terme à ses agissements lourds de conséquences pour les justiciables? Peut-être la disponibilité de Régine Labeur faisait-elle l'affaire des magistrats qui la désignaient, tandis que la médiocrité de ses prestations arrangeait les avocats, qui pouvaient aisément les contester…
Les cahiers de l'EFPP n° 20... Ethique et travail social
NDLR : C'est pour mes diverses références... Je constate que Richard Josefsberg, Directeur de la Maison d'enfant de l'OSE France, ce spécialiste, était au conseil d'administration pour cette revue ou numéro de l'automne dernier. Je découvre ce numéro de l’école de formation psycho pédagogique ou EFPP qui pourra inspirer plus d'un travailleur social : « balayez la loi, ignorez la morale, élaborez une certaine éthique... », avec un exemple concret. Tout balayer, ou en quelque sorte, porte grande ouverte à toutes les dérives imaginables ! La loi et la morale, c'est déjà pas très clair ; la première s’interprète, la seconde est culturelle ; l'éthique, c'est encore plus sioux
De source efpp.info
Chambon ?
L'actualité ravive une fois de plus quelques un de mes souvenirs, ceux d'épreuves variées ou même de faits plus ou moins divers que la Mémoire et la Magistratüre des français m'intiment de taire et d'oublier. Chambon, Chambon-sur-Lignon, ce pays des Justes, et depuis peu, celui d'une utopie éducative ?
Avant de poursuivre, plus bas, dans des développements qui porteront à nouveau d'avantage sur ce qui s'est passé et tramé il y a longtemps déjà, à Taverny, dans le Val d'Oise, il pourrait être utile d'apporter quelques précisions à nos journalistes et surtout aux parents des enfants actuellement scolarisés ou en internat à Chambon. Par prudence, et suite à ce drame récent, la mort d'Agnès (inutile d'entrer d'avantage dans des détails déjà livrés par tous nos médias), si ce n'est pas déjà fait, ces parents pourraient tous être tentés de retirer définitivement leur progéniture de cet internat cévenole, tentés de renoncer à « son projet éducatif » aux valeurs « humanistes » et « laxistes », d'après le Figaro.
Selon un article du Point de ce 21 au soir, « dimanche », Jean-Michel Hieaux, vice-président de l'Association unifiée du collège Cévenol « s'indignait [...] de ce que l'établissement n'ait pas été informé des raisons pour lesquelles le meurtrier présumé d'Agnès était poursuivi : s'il l'avait su, dit-il, il ne l'aurait pas accepté. » Je crois qu'à ce jour, au lendemain de cet ultime drame ou naufrage de la protection de l'enfance, pour ce cas précis, d'abord un fiasco de la PJJ, après relecture de faits et de « signaux » récents, toutes les opinions convergent et s'accorderont à soutenir qu'un prédateur ou un individu simplement susceptible d'être dangereux ne devrait jamais être « placé » dans une bergerie.
Ceux qui nous gouvernent envisagent d'ailleurs maintenant d'augmenter déjà le nombre de places en CEF (qui n'a de « fermé » que le nom), de renforcer ainsi l'encadrement et le suivi, de renforcer peut-être aussi le contrôle de ces mineurs suspects ou délinquants. Partant d'un tel constat, dans quelques temps, des bergeries telles que celles de Chambon pourraient être un peu plus sûres ? Il faut tout de même lire la presse avec prudence ; on peut souvent y lire tout et son contraire, sans compter que ceux qui nous gouvernent pourraient soudainement changer à nouveau d'avis.. ou, en cette période de disette, avoir du mal à mettre en oeuvre ce qui vient d'être annoncé à ces sujets.
Mais admettons que ces bergeries tel que ce Cévenol soient très prochainement plus sûres. Serait-il alors encore raisonnable de renoncer à l'internat de Chambon et à son « son projet laxiste », cette solution d'un genre « transitoire », mais une solution manifestement maitrisée par les parents et non imposée par des décisions de justice ou l'ASE, très probablement une solution mûrement choisie par ces parents et acceptée par leurs enfants ? A 8 000, puis 12 000 euro par an hors vacances, selon la presse, je veux croire que ces parents ainsi que l'association unifiée du collège Cévenol y avaient bien réfléchi
Balayons rapidement le sujet des frais de scolarité à Chambon, ce « lycée de la seconde chance », ou le sujet de l'argent, un sujet fréquement indécent voire même parfois embarassant lorsqu'il s'agit d'enfances et qu'un juge pour enfant est saisi. Ces parents déboursent donc plus de 1 000 euro par mois pour leurs enfants, lorsqu'on inclue frais divers, tels que transports, et des vacances. Je ne pense pas qu'il s'agisse d'allocations familiales, à mon avis, la « seconde chance » ou la « réinsertion » de leur progéniture ne coûte pas grand chose à nos collectivités, elle pourrait même, bien au contraire, profiter à Chambon et à sa région. Avec un tel établissement et 200 internes, jusqu'à 2,4 million d'euro par mois peuvent être insufflés dans l'économie locale. La région restera, à mon avis, longtemps nostalgique ou encore très attachée à son lycée, ses valeurs, ainsi qu'à ces parents en quête d'une solution unique et adaptée au profil de leurs enfants Mais suite aux faits récents et après ces critiques formulées par nos journalistes, ces mêmes parents pourraient être actuellement en quête d'une alternative à l'internat de Chambon. Envisageraient-ils plutôt de faire maintenant leur mea culpa, de s'orienter enfin vers l'ASE afin de définir un projet décent et « durable », élaboré par des pros, en faveur de leur progéniture ? Des voisins ou proches ont-ils déjà signalé les situations de tous ces internes à des juges ou bourreaux pour enfants ? Dans le doute et alors que le signalement est une obligation prévue par la loi, nous devrions peut-être tous nous empresser d'écrire à l'ASE ou à des juges, dans l'intérêt de tous ces internes | Voir parmi mes références |
Après ces « signalements » puis quelques jours à plusieurs années, le temps nécessaire à quelques investigations, pour des actions ou pour des prises de décisions appropriées, quelques uns de ces internes de Chambon pourraient finir sous AEMO, à 16 euro par jour, ou être « placés provisoirement », à 150 euro par jour, aux frais de la princesse, nos collectivités. Pour la prise en charge d'un mineur un peu désemparé et pour soulager nos consciences, nous déboursons très volontiers jusqu'à 4 600 euro par mois pour une place ou une couche en foyer. Certains de ces parents pourraient toujours protester ; nous les inciterions alors à faire appel, comme tout le monde. Lorsque le juge pour enfant est saisi, les couacs sont beaucoup plus rares, voire même inexistants - nous en parlons beaucoup moins, ou lorsque nous en parlons, nous les envisageons d'une façon un peu différente, en accablant d'abord les parents ou des proches, surtout ceux qui rouspètent.
Selon le Cahier d'automne 2011 de l'EFPP, la Maison Elie Wiesel, à Taverny, prend actuellement en charge jusqu'à 50 mineurs ou « cas sociaux », ce qui représente un budget mensuel d'environ 200 000 euro, autant que Chambon pour 200 enfants, mais puisés dans nos caisses et non dans les poches des parents. En 2005, le prix de journée de cet établissement s'élevait à 136 euro, il était publié sur le site Internet de la préfecture du 92. Qui penserait à contrôler occasionnement un tel cloaque ou même à lui sucrer ses fonds ou ces prix de journées ? Nous songeons pourtant et de plus en plus souvent à sanctionner les parents de déviants, en les privant de leurs allocations familiales...
Ma fille aîné a donc été « placée » pendant un peu plus de deux ans à Taverny, le temps de me noircir suffisament tout en dépeingnant tout « retour » de ma fille à la maison, auprès des siens, « impensable » - lire ou relire Internat et séparations, par Richard Josefsberg. C'est un processus de dénigrement, de stigmatisation et de manipulation assez long, la rupture des relations parents-enfants doit toujours être parée d'une certaine légitimité, ce qui nécessite également un peu de temps. C'est aussi un processus relativement onéreux pour les caisses sans fond de nos collectivités : pour « sauver » ma fille aînée, il aura fallu plus de 100 000 euro entre prix de journée et toutes les enveloppes pour des missions d'investigations ou d'orientation. C'est assez éloigné des budgets de Chambon-sur-Lignon.
Parlant de Taverny, je n'hésite pas à employer le mot « cloaque », ce qui se veut satirique, moqueur, railleur et surtout, incisif, descriptif d'une réalité assez aisée à mettre en lumière. Lorsqu'aujourd'hui, on lit « cas social » dans un Cahier de l'EFPP, cela se veut « ringard » ? Même s'ils contesteront, une définition de cas social de Wikipedia pourrait être employée pour parler des internes de Chambon : « Situation grave entrainant des risques d’exclusion sociale et nécessitant une prise en charge par la société. » Est-ce suffisament « ringard » alors que l'Oeuvre de Secours aux Enfants ou OSE oeuvre historiquement en faveur de populations juives « défavorisées » ?
J'ai facilement trouvé une définion populiste, populaire à souhait, dans le forum de 123auto.com, un joli carcan linguistique, les parents et cet établissement de Chambon contesteront vivement, l'OSE peut-être aussi : « Habitent généralement en centre ville dans des vieux apparts degueulasses.. 5 ou 6 enfants.... Toujours sales les cheveux gras, des dents en moins pour le père de famille, tatouage bleu sur les avants bras. Se déplacent a pied avec des sachets Norma ou Aldi dans les mains. Au RMI, et bénéficient de toutes les prestations sociales possibles et imaginables. » J'habite en ville, je m'y déplace régulièrement à pied, souvent avec des sachets et très fréquemment avec des journaux... Mais aurais-je quelque chose à prouver ou à contester ?
En découvrant le site de l'EFPP et son Cahier d'automne 2011, il y a 8 jours, j'ai d'abord été outré, j'ai ensuite envisagé de demander l'insertion d'un droit de réponse, puis je me suis dit que de telles démarches seraient parfaitement superflues. Qui peut bien lire ce genre de reflexions pour des éducateurs, ces feuilles à diffusion restreinte ?
Par Richard Josefsberg, une sorte de sachant mieux, un guru de l'internat
« Cloaque », serait-ce excessif ? Je ne le pense pas. A Chambon, on nous dépeint bien un projet éducatif même s'il peut paraître utopique ; sauf cette exception qui n'y avait pas sa place, les enfants s'y autodisciplinent et advienne que pourra. A l'OSE, les professionnels ne semblent pas avoir d'autre projet que celui de « sauver » des enfants, en dévoyant l'assistance éducative, en travaillant comme en 42 ; j'en ai déjà suffisament écrit à ces sujets. A partir de 2004, l'OSE devait organiser des DVH pour ma fille aînée ; mais l'OSE a organisé des disparitions de mineur... etc, etc.
A Chambon, les enfants s'autodisciplinent ? A Taveny, un foyer mixte hébergeant des enfants, à partir de 5 ans, et des jeunes majeurs, jusqu'à 21 ans, ça s'autorégule ; les plus petits vont solliciter les services de plus grands pour taper fort sur de plus téméraires ; Richard Josefsberg expliquera que ses moyens d'alors ne lui permetaient pas de faire surveiller tous les enfants... Et les faire examiner et soigner lorsque nécessaire, les effectifs ne le permettaient pas non plus ? Qu'est-ce que ça a pu m'énerver, m'énerver d'autant plus lorsque je constatais que la Magistratüre fermait les yeux ! Les juges du coin n'ont cependant jamais eu le culot de me répondre que, rue de la Tuyolle, ils connaissaient peut-être pire.
A Chambon, advienne que pourra, ce qui, selon le Figaro, « se paye par un faible taux de réussite au bac pour un établissement privé sous contrat : 63% toutes filières confondues en 2010. » Quel est le taux de réuissite au bac des jeunes « placés » à Taverny, « sauvés » par l'OSE France ? D'après mon expérience et mes lectures, à Taverny, la scolarité, la moralité et la santé des enfants ne sont pas du tout des priorités. A mon avis, Richard Josfesberg ni d'ailleurs la Direction de l'OSE France n'oseront répondre ni, d'aucune façon, s'aventurer à contester quoi que ce soit...
Au colloque « Mon enfant, son école et moi »,
lire Bêtise, un billet de novembre 2009
Chambon... En primaire et alors qu'elle était placée à l'OSE, leur cloaque de Taverny, ma fille aînée, une enfant de boches, a appris ce qu'était la Shoah. Il faudrait que je fasse quelques vérifications dans mes papiers, enterrés depuis un récent déménagement. Sauf erreur, dans le cadre d'une classe découverte, mon aînée a elle-même séjourné quelques temps à Chambon-sur-Lignon ou dans ce secteur, le pays des Justes. Quelle hypocrisie, quelle indécence... surtout de la part du 119, ce numéro national de l'enfance maltraitée ?
Quelques mois avant son départ pour ce pays des Justes, début décembre 2004, dans ce foyer de l'OSE, loin des parents et où tous les monstres sont gentils, mon aînée avait véçu une expérience tout à fait particulière, au cours de la projection d'un film de Polansky, le pianiste. Dans ce film, un handicapé se fait jeter par la fenêtre, par des nazi. Ma fille n'a pas vu la fin du film. Elle s'est fait passer à tabac, ce que l'OSE France s'était bien évidemment efforcé de cacher... Très récemment, j'en avais un peu reparlé à Lise Geraud-Charvet, magistrat à la cour d'appel de Versailles ; je n'ai pu lui en parler qu'un peu. Là bas, à Versailles, il faut toujours plaider en abrégé, puis s'user ensuite à épuiser des voies de recours. Je viens de refaire appel, j'attends une audience. Je pense que j'en reparlerais encore une fois à la Cour.
A l'époque, début décembre 2004, j'aurai souhaité pouvoir faire comme quelques parents d'internes de Chambon, récemment, et retirer ma fille de ce cloaque d'utilité publique, ce foyer de l'OSE France. Mais ça n'a pas été possible. Même les flics de Taverny m'avaient envoyé chier, en me menaçant avec une lacrimo ; je m'y étais déplacé ; j'aurai du insister devant le commissariat, on m'y expliquait que ce qui se passait à l'OSE ne me regardait pas ; si j'avais insisté, j'aurai pu finir en garde à vue, puis déféré au parquet, jugé et condamné pour avoir demandé de l'aide aux flics. Début 2005, la cour d'appel de Versailles avait finalement insisté pour que mon aînée reste « placée » là bas, à l'OSE, malgré tout ce qui avait été exposé au courd d'une audience. Lorsque la justice est saisie, ses décisions s'imposent à tous, c'est ce qui s'en dit. Je pourrais être le seul à les avoir respectées...
En janvier 2010, je ne prennais aucun risque lorsque je publiais Sieg Versailles ! Je n'en prennais pas d'avantage en avril 2011, lorsque je publiais Lise... Je n'ai jamais pris trop de riques dans ce blog, ni même ailleurs, par exemple, devant l'Ecole Nationale de la Magistratüre, à Paris. Je pense avoir toujours été suffisament prudent ou diplomate. Et de surcroit, tout le monde s'en fout, les magistrats, ces irresponsables, en premier
A suivre... je dois encore reprendre mes esprits et me relire un peu. J'en rajouterais.
« Et Moix, et Moix, et Moix... »
J'ai été déçu, une fois de plus. Hier, j'avais lançé un petit appel, pour discuter, dans Paris, devant l'EFPP. Mais personne n'ayant réagit, j'ai trouvé d'autres occupations. Aujourd'hui, je me suis rendu à la Convention nationale du CRIF 2011, pensant pouvoir y entendre puis y rencontrer brièvement Yann Moix. Mais il semble avoir eu une très grosse panne de réveil... | Plus grand... et une autre question |
En 2010, Yann Moix s'était mis la Suisse à dos. Les suisses, des antisémites ? La vague de courroux et de critiques à son encontre avait emporté son compte Facebook ainsi que l'un de ses articles publié sur La règle du jeux, le blog ou site Internet de BHL. Aujourd'hui, j'aurai bien aimé discuter avec Yann Moix pour lui dire de vive voix qu'à mon avis, ce n'est pas la Suisse, lorsque les USA réclamaient l'extradition de Polansky, mais bien la France qui a écarté ses cuisses devant l'oppresseur nazi, surtout aux alentours de juillet 42. Dans son discours de cloture de cette Convention 2011, Richard Prasquier a d'ailleurs lui-même rappelé que la journée s'était déroulée à deux pas du Vel'd'hiv'.
Salle 2, 15h00 : Un point de vue « juif » est-il légitime sur tout ? J'en retiendrais principalement l'intervention de Judith Cohen-Solal. D'ici quelques temps, la vidéo devrait être publiée sur www.akadem.org, parmi d'autres discours ou points de vues tout aussi intéressants, enrichissants. Maintenant que j'ai bien écouté tout ce que nous a dit et très bien expliqué Gilles Bernheim, grand Rabbin de France, je comprend beaucoup mieux le contenu de la conférence de « Loulek » ou du grand Rabbin Meïr Lau, son discours de mai 2010, dans la grande synagogue de Paris, c'était « moral ».
Je rapporte quelques brochures et ouvrages de la Convention du jour, dont le rapport 2010 sur l'antisémitisme en France ainsi qu'un petit pamphlet, L'affaire Al Dura ou Du bon usage de l'indignation. 4 000 personnes pourraient-elles vraiment avoir signé une pétition sans avoir rien lu des détails d'une affaire ? Actuellement, le compteur du Pacte 2012 pour la justice de l'institut du même nom compte déjà... plus de 1 079 788 signataires, je trouve ce chiffre suspect. Page 6 du pamphlet, l'auteur nous rappelle un classique, la loi du 29 juillet 1881 : « La preuve de la vérité des faits doit être parfaite, complète », etc, « ceci afin d'éviter l'imputation de calomnie[s] » ? Je m'apperçois qu'en 30 pages, on peut écrire beaucoup, il va falloir que je songe plus sérieusement à écrire un petit bouquin à agrémenter d'un DVD, l'intégralité du contenu de ce blog.
Aujourd'hui, après une table ronde, j'ai encore glissé une carte de visite tout en discutant en off, tout à fait en off, bien à l'écart. J'ai aussi montré une carte grise. Ca prouve encore quelque chose, une carte grise française ?
Ce 20 novembre, c'était également la journée internationale des droits de l'enfant. J'en avais conscience. Je l'avais d'ailleurs très bien remarqué, hier, à Ikéa Thias, l'Unicef y vendait ses babioles.
Un « pamphlet » de 30 pages seulement...
On va parler de justice ?
Eolas doit être vert, on dirait qu'il n'a pas su convaincre avec son billet du 12 novembre, ou qu'il est intervenu trop tard, qu'il n'a pas pu contrer ou contenir la propagation du virus. Plusieurs millions de personnes pourraient déjà avoir vu la vidéo de l'IPJ ou Institut pour la Justice dans laquelle Joël Censier, trente ans de police, nous incitait à signer le pacte 2012 pour la justice. @SI nous propose une petite enquête à ces sujets, Le combat d'Eolas contre "l'Institut pour la Justice".
Si leur site Internet fonctionne bien, l'IPJ compte maintenant plus de 900 000 signataires, bientôt le million. « Avec un tel coup médiatique, pas étonnant que l'Institut pour la Justice affiche un nombre record de signatures », peut-on lire chez @SI. Et si je les ai bien lu, l'IPJ n'en attendait que 500 000, un nombre qui leurs permettait déjà d'interpeller nos présidentiables.
Nous allons donc devoir reparler de justice d'ici à la mi-2012, et de décisions rendues par des cons, pour des cons... Moi, ça m'arrange, parce que j'en ai de bien belles dans ma besace, des jugements et des arrêts dont plus grand monde ne discute avec moi, hormi en off et avec réticence. Début décembre 2008, sans tout connaitre de mes dossiers et en s'en désintéressant même, Eolas, cet illustre et courageux avocat, un guerrier planqué ou retranché derrière son anonymat, m'avait répondu qu'il me censurerait, ce qui s'est effectivement produit par la suite.
J'admets qu'alors, fin 2008, je ne m'essuyais plus que très mal les pieds lorsque j'allais m'exprimer dans son univers, j'étais outré par l'actualité et par les décisions que des prétoires de Nanterre et de Versailles avaient rendues depuis la mi-2003. Début décembre 2008, Maître Eolas me raillait, je n'avais pas apprécié. Peu après, fin décembre 2008, la cour de cassation rendait un arrêt que personne n'a commenté. En décembre 2009, peu après avoir bien mouché le juge pour enfant de Nanterre, je traitais des juges de Versailles de proxénètes - oui, oui, de proxénètes, dans mes conclusions écrites. Fin octobre 2010, la cour de cassation annulait l'un de leurs arrêts ou torchons... puis en janvier 2011, je finissais par moucher un juge des tutelles et par doucher une étude de notaire. J'ai l'impression que personne ne souhaite plus en discuter avec moi. Eolas le pourrait, je pense, et, en grand censeur, bidouilleur en droit comme en faits, c'est ainsi que je le perçois, Eolas pourrait à nouveau me suggérer d'aller me faire soigner ou mieux conseiller. Je crois plutôt que Eolas va continuer à m'ignorer, je critique trop sa bulle, des charlatants, de prétendus spécialistes ainsi que certains prétoires.
J'ai toujours des marrons au chaud, des procédures en cours. Et j'en suis encore d'autres. En marge de cela, je continue aussi à me documenter. Je viens de me procurer un petit cahier, « Le clair & l'obscur en éducation », un magazine de l'Ecole de Formation Psycho Pédagogique auquel a contribué Richard Josefsberg, 33 ans de travail social. Je n'ai pas fini d'étudier ce magazine, c'est leur numéro d'automne 2011, il a pu paraitre le 17 octobre dernier.
Nous allons donc parler de justice au cours des prochains mois. Mais parlerons nous aussi de la Moldavie française ? Je pense que Joël Censier et l'IPJ seront intéressés par cet espace d'infra-droit où la Cour suit toujours le parquet et la « victime ». Au cours des années passés, le pasteur d'Uhwiller n'a jamais eu à démontrer ni à prouver quoi que ce soit, il a toujours pu se contenter de « dire » et « d'expliquer » pour « gagner », obtenir toujours et à peu près ce qu'il voulait. Les travailleurs sociaux, c'est kif kif, ces dernières années, l'OSE France et l'ARSEA ont pu se contenter de mentir ou de raconter n'importe quoi pour « gagner ». L'étude de Maître Charles Halter, Saint-Avold (57), souhaitera peut-être nuancer tous mes discours...
Les cahiers de l'EFPP n° 14, automne 2011, plus d'infos sur www.efpp.fr
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