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Versailles, cassation encore, pour la même raison !
« S'il vous plait, pas de particularisme à la cour d'appel de Versailles », une formation de jugement ou un magistrat n'est pas un banal employé de bureau, un assez simple fonctionnaire, un agent ou un contractuel qui n'en ferait toujours que selon d'où souffle le vent, qu'à sa tête, ni selon celle d'un client, comprenait-on en lisant Dalloz, en octobre 2010.
J'ai repéré cette nouvelle jurisprudence, sa référence est un peu noyée dans un précédent billet comparant le droit d'enfants et de parents d'enfants placés à ceux des assignés à résidence, les pauvres, assignés sans juges, ou avec des juges particuliers qui ne font toujours que rejeter ! Ah, Versailles ! En 2011, lorsque je m'y trouvais encore moi-même, et entendant un greffier y discuter avec une mère dans le couloir, je me disais bien qu'il en suivrait un jour d'autres. Bingo !
J'ai longtemps et bruyamment rouspété par le passé, je rouspète parfois encore, j'estime que la presse aurait du faire un peu de bruit, nous parler de l'arrêt déjà rendu en 2010, par la cour de cassation. J'étais persuadé que ça pouvait être utile, pour que l'information soit connue. Combien de journalistes et d'avocats ont pu me bloquer sur Twitter, car j'insistais... Il y avait bien eu quelques publications à l'époque, mais pas plus que de sommaires et dans des revues confidentielles. Deux ans plus tard, l'arrêt de 2010 était rappelé, par un bulletin, puis par des revues spécialisées et confidentielles encore ?
Quels pitres, qui faisaient s'entrechoquer et sonner les dogmes, qu'est-ce qu'ils me font encore rire ! Cet arrêt civ. 1, 28 mars 2013, pourvoi 11-28301 (CASSE ET ANNULE) rejoint assez ce que j'avais moi-même articulé fort, à l'époque, entre 2010 et début 2011, à la même cour d'appel de Versailles. L'analyse par la cour de cassation rappelle d'ailleurs l'arrêt civ. 1, 20 octobre 2010, 09-68.141 (CASSE ET ANNULE). Ces mêmes dogmes m'embarrassaient depuis début 2005 : « considérant que l'effet dévolutif de l'appel n'autorise la Cour qu'à apprécier le bien-fondé d'une décision d'assistance éducative au jour où elle a été prononcée sans prendre en compte l'évolution subséquente de la situation de l'enfant et de ses parents, dont le juge des enfants reste saisi en application des dispositions de l'article 375-6 du code civil, ... »
« Qu'en statuant ainsi, alors que, si le juge des enfants peut à tout moment modifier ou rapporter ses décisions, il incombe à la cour d'appel de se placer au moment où elle statue pour apprécier les faits, celle-ci a méconnu l'étendue de ses pouvoirs et violé le texte susvisé ; », ça va finir par entrer dans les cranes, les moeurs et usages de ces bourreaux ? L'arrêt de 2013 cassait, annulait et renvoyait au delà du périph, devant la cour d'appel de Paris, peut-être une bonne chose ?
En 2011, je retournais à la cour d'appel suite à renvoi par la cour de cassation, fin 2010, et alors que le juge pour enfant de Nanterre ne réagissait pas à une correspondance importante que je lui avais fait parvenir en avril 2010. En 2009 comme en avril 2010, le juge pour enfant de Nanterre devait considérer que Versailles allait savoir se placer comme il faut. « Il appartiendra à la Cour d'appel de Versailles de statuer quant au maintien ou non du placement actuel de votre fille », m'écrivait Nanterre, en septembre 2009 déjà ! Il appartenait à Versailles, mais la chambre des mineurs de Versailles a toujours affirmé ne jamais rien pouvoir ! La méprise, la grosse gaffe par la Cour, en récidive, multiples !
La jurispudence de 2013 est parue au Bulletin d'information du 15 juillet 2013. Plus bas, d'un arrêt rendu par Versailles, en 2011, qui pourrait aussi figurer sur Legigrance. Non, je ne faisais plus appel de la décision de Nanterre de juillet 2010, à quoi bon, puisque d'une part, Versailles confirmait toujours, et que de toute façon, Nanterre comme Versailles s'étaient toujours torchés avec l'essentiel que je leurs communiquais ? En 2010, Nanterre voulait encore ignorer que mon ainée avait des problèmes de santé pourtant assez bien connus depuis la fin 2004, mieux encore depuis début 2005, et en avril 2011, la cour d'appel de Versailles a encore refusé de l'entendre, même si ces problèmes de santé pouvaient, ont du compromettre la scolarité de mon ainée. Fallait-il en faire beaucoup plus, pouvait-on obtenir mieux ou autre chose auprès et avec des magistrats pareils ? Juste un constat d'échec... qui démontre assez bien comment des juges peuvent savamment trier les faits, dénaturer les choses, et ensuite élaborer une réalité qui arrange bien tous ces « professionnels » en premier.
Plus bas encore, une correspondance du bourreau pour enfant de Nanterre, de 2010, ainsi qu'une correspondance du château de Vaucelles, de janvier 2005. Dans la correspondance de Taverny, truffée de calomnies, il est possible de constater que Monsieur Richard Josefsberg, ce spécialiste du travail de séparation en internat de la Dass, n'avait que faire de l'autorité parentale ni de la santé de l'enfant non plus, la médecine lui servait à la rigueur à se justifier et à se couvrir auprès de sa hiérarchie, puis à écrire aussi aux juges, pour pourrir le père, crier au « harcèlement »... Depuis très longtemps, cette correspondance de l'OSE France me suffisait certainement à prouver qu'il y avait eu séquestration puis rapt de mineur, ainsi qu'une volonté farouche de rompre la relation parent-enfant. En tous cas, la MIVILUDES, ces spécialistes en pratiques et dérives sectaires à qui j'avais écrit et communiqué des éléments avait un moment bien compris mes inquiétudes et mes interrogations. La réponse que la MIVILUDES m'avait faite est à lire, plus bas également.
ECLI:FR:CCASS:2013:C100397, de source Legifrance
Analyse
Publication : Bulletin 2013, I, n° 65
Décision attaquée : Cour d'appel de Versailles , du 11 juin 2010
Titrages et résumés : MINEUR - Assistance éducative - Procédure - Voies de recours - Appel - Effet dévolutif - Portée
Si le juge des enfants peut à tout moment modifier ou rapporter ses décisions, il incombe à la cour d'appel de se placer au moment où elle statue pour apprécier les faits.
Dès lors, méconnaît l'étendue de ses pouvoirs, en violation de l'article 561 du code de procédure civile, une cour d'appel qui, pour confirmer une décision de maintien de placement, laquelle avait été renouvelée au moment où elle a statué, retient que l'effet dévolutif de l'appel ne l'autorise qu'à apprécier le bien-fondé d'une décision d'assistance éducative au jour où elle a été prononcée sans prendre en compte l'évolution subséquente de la situation des enfants et de leurs parents dont le juge des enfants reste saisi en application des dispositions de l'article 375-6 du code civil
APPEL CIVIL - Effet dévolutif - Portée - Applications diverses - Assistance éducative - Cour d'appel - Pouvoirs - Etendue - Détermination - Portée
Précédents jurisprudentiels : Sur la portée de l'effet dévolutif de l'appel quant à l'étendue des pouvoirs de la cour d'appel en matière d'assistance éducative, à rapprocher : 1re Civ., 20 octobre 2010, pourvoi n° 09-68.141, Bull. 2010, I, n° 210 (cassation)
Textes appliqués : article 561 du code de procédure civile
D'un arrêt d'avril 2011, rendu par Versailles, « sans objet », après renvoi là bas, par la cour de cassation
et alors que la mineure était toujours « placée », et qu'il y avait des éléments à reconsidérer enfin
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Commentaire de Laurence BALLET, Directrice juridique Editions DALLOZ
A l'occasion, et comme je viens de le tweeter, je vais réagir à nouveau à un ancien commentaire que me lançaient les éditions Dalloz, et les massacrer avec un petit article. Je pense qu'il y a urgence maintenant, et que cette grande maison va un jour ou l'autre, prochainement, devoir revoir, rectifier, corriger le contenu de leur très onéreux pavé Droit de la famille. Il suffirait de saisir le juge pour enfant, de lui envoyer une requête, puis sinon, de faire appel... c'est si simple ?
Dalloz, Droit de la famille, m'avait été suggéré par le passé, par Maître Eolas, l'illustre #NabillaDesGensDeRobe
Je pense que je vais réagir aussi en quelques mots à un ultime ouvrage paru aux éditions Dunod, en mars 2015.
Quelque chose trompe, les magistrats et les cours d'appel, c'est pour moi évident, Dunod et Dalloz également.
Et contrairement à avril 2008, dans ce billet, je ne supprimerais ni ne changerais le moindre mot.
Un ancien commentaire, de la direction juridique des éditions Dalloz
https://t.co/Vs76qqRWHu @dunod @dalloz #avocats @marinebab Il y un problème avec ce bouquin, ce docteur en droit pic.twitter.com/FGushzhgVx
— Bruno Kant (@bkant) 7 Décembre 2015
Non, je ne vote pas, je ne vote plus
Je n'ai pas toujours voté. Et depuis quelques temps, depuis mai 2012, je ne vote à nouveau plus du tout, ça ne m'intéresse plus. A l'époque, en 2012, j'étais de ceux qui incitaient franchement à voter pour Hollande bien que j'étais déjà très déçu par la gauche. J'affichais voter moi-même pour Hollande, pour que le nabot et sa clique dégagent ; la droite m'avait aussi vivement déçu. Ont suivis quelques gros malentendus. Passé mai 2012, les socialistes étaient tous persuadés que les Français avaient élu Hollande pour son programme, ce qui était particulièrement perceptible lorsqu'ils nous parlaient de l'engagement 31 : « français, silence, pas de débats, en choisissant le programme de Hollande, vous aviez fait ce choix ! » Ou encore, lorsqu'ils nous parlaient de justice : « nous allons prélever plus »... répartissant autrement et davantage la misère. Mais oui, je suis d'accord, il faut faire des efforts, particuliers même pour les mineurs étrangers, tout ça.
Glisser occasionnellement du papier dans une urne, parfois séduit, ou simplement pour protester, sinon, juste pour faire chier, et le reste du temps, se taire, surtout lorsque des tribunaux sont encore saisis ? Je ne suis plus intéressé, que ce soit par les urnes ou par les prétoires. Oui, les tribunaux fonctionnent parfois mal, tout le monde sait bien cela, et même des socialistes qui me l'ont parfois dit, par le passé. A gauche, on l'entend souvent : « on voudrait mieux faire, on aurait voulu faire autrement, mais nous n'en avions et n'en aurons jamais les moyens ! » Il suffit d'un petit couac à la Dass pour qu'on entende ces cris, le laïus ou la complainte syndicale ainsi que des répliques assez habituelles...
Voter encore ? Mais pourquoi et pour qui donc ? Ca me parait d'autant plus inutile depuis que j'ai lu les Décodeurs du Monde, ils affirment que selon des sondages, les abstentionnistes tendraient à voter toujours aussi mal que ceux qui se rendent aux isoloirs ; « les abstentionnistes ne se distinguent pas réellement du reste de la population », expliquent-ils. Mon bureau de vote est de l'autre côté de l'allée, à peu de pas. Si on me tapait un jour dessus pour que j'y pointe ou si on m'y trainait, je ressortirais probablement de l'isoloir après avoir pissé dedans. « Silence, et si t'es vraiment pas content, va et retourne gigoter dans nos tribunaux, mais surtout, va dans nos isoloirs, toute voix ou opinion importe, compte pour un ! »
Pour répondre à Charline Vanhoenacker, journaliste qui fait des blagues, qui peut faire bien rire et grincer, comme beaucoup d'autres journalistes, journaux et médias, non, je n'ai pas du tout fait le même voeux que les moines, d'abstinence. Juste celui de ne plus voter et je ne m'en porte pas plus mal. « Ce non électeur, c'est rien qu'un absent, donc, ça a toujours tort » ? L'isoloir, c'est bien comme dans les tribunaux : qu'on s'y soit rendu ou pas, assidument ou non, c'est du pareil au même, on a le plus souvent eu tort, ce n'était que temps perdu et peine sévère. Temps perdu, tout à fait.
« Des gens sont morts pour le droit de vote » ? Eux ou leurs proches en avaient-ils parlé à des avocats puis à des magistrats ? Ont-ils ensuite fait appel ? C'est important, de s'épuiser en vain et pour rien. Je m'en fous, j'ai ce droit de voter, comme on en aurait eu beaucoup d'autres. J'ai ce droit de voter tel que le droit d'aller me marier avec un homme ou une femme ; c'est ça, l'égalité, d'avoir des droits et aussi d'avoir la liberté de ne jamais les exercer. « C'est pas bien, il faut voter ! » Le premier qui me parlera d'un devoir civique ou du citoyen et non d'un simple droit de vote, je lui parlerais de réactions de ministères, de l'Elysée, du parquet, du travail qu'ont pu accomplir quelques juges, des avocats, une étude de notaires, quelques travailleurs sociaux et des psys, un gros travail du chapeau avant tout autre chose. Charline Vanhoenacker, je ne pense pas appartenir à la majorité des taiseux, des silencieux, toujours absents... si ?
Georges Frêche était beaucoup plus drôle que la journaliste : « quand je fais une campagne, je ne la fais jamais pour les gens intelligents [...], je fais campagne auprès des cons et là je ramasse des voix en masse, dans deux ans pour être de nouveau élu, je ferai campagne sur des conneries populaires, pas sur des trucs intelligents que j’aurai fait. »
Charline : "Un con qui vote aura toujours plus... par franceinter
Wikipedia, je n'en avais plus reparlé depuis l'été dernier. J'aurais pu rajouter un billet ou deux, ici, à ces sujets. Il m'y avait été rendu une sorte de justice ou rouste Administrative qui a parfaitement méprisé ses propres règles, en premier, le contradictoire, qui semblait pourtant être au programme. Aujourd'hui, j'y ai remarqué un article sur Guy Delcourt ; l'élu aurait fait ses débuts à la Dass, puis il aurait été « muté » pour avoir formulé des critiques ? J'étais déjà persuadé que cet élu qui m'a vite bloqué et moi aurions pu discuter longuement de choses intéressantes. Notamment de censure et de pressions de toutes natures pour qu'un individu voire même tout un groupe la ferme enfin, se résigne, se méfie, puis s'abstienne. Nous aurions même pu discuter d'injures d'élus ou d'avocats sur les réseaux sociaux, et aujourd'hui, du « connard », qu'il a lui même lancé à Trump, via Twitter. Nous aurions également pu discuter, lui et moi, du nouvel hôpital de Lens ainsi que de taux de mortalité anormalement élevés et prématurés. Je doute qu'on discute un jour ensemble, et je m'en contrefous, c'est un élu, un politique, ses réponses, s'il m'en faisait, ne pourraient être que fortement évasives.
De source Twitter, pour une recherche, ou encore ici et là
Il avait alors tout juste 20 ans, Guy Delcourt, et a osé prendre sa plume ? Personne ne lui avait inculqué qu'un fonctionnaire, un agent, un gamin, un inspecteur, ça la ferme, ça s'écrase, ça fait son travail, sans plus ? A la rigueur, il pouvait se permettre de glisser trois mots à la Direction qui allait savoir comment réagir. « Il vaut mieux ne pas remuer la merde », nous a dit le colonel Pierre-Alban Thomas, c'est à lire sur le site de la LDH Toulon, ou encore, aux oubliettes de mes archives. « Ils [les généraux, NDLR] prétendent que toute révélation sur la torture porte atteinte à l’armée. » J'ai été gonflé, ça fait plus de 10 ans que je parle de la Dass, de ses professionnels, de ses moeurs et pratiques, or j'aurais du attendre jusqu'en 2050 au moins avant d'en dire quelques mots ? Je ne suis pas sous serment, pas lié, ni théoriquement inféodé d'une quelconque façon à notre grandiose Administration... Etant simple citoyen et s'agissant de la protection de l'enfance, il me semble même avoir l'obligation de signaler les dérives, les abus, les boulettes, lorsque j'en constate. Nos devoirs ne nous appellent pas qu'aux urnes, à régler nos amendes, les taxes, les impôts, en théorie, en tous cas.
De source Twitter
Ce jour, sur Twitter, la TL de Lyes Louffok m'a fait rire aussi. J'y ai repéré ces quelques mots de l'association « FIT- 1 femme, 1 toit ». Pauv'chéries. « Nous voyons arriver des jeunes femmes qui ont été brisées. #25novembre » ? Elles sont peut être de ces jeunes filles et femmes dont je parlais il y a 10 ans déjà, à la cour d'appel de Versailles, me plaignant alors de la situation de ma propre fille ainée, puis y brandissant même un jour un vieux rapport de l'Inserm. Ca peut briser, la Dass, oui, les filles comme les garçons. J'ai pu le constater. Puis en juin 2013, pour l'ONED, des spécialistes en discutaient eux même beaucoup. Je publiais ensuite Les carences massives de la protection de l'enfance. Pour l'ONED, un intervenant décrivait une situation : « Tu vois mal, tu avais des lunettes ? - Oui. - Elles sont passées où ? - Cassées - Tu n'en as pas parlé à l'éduc ? - Si. - Et alors ? - Et alors, rien. »
Tout me fait rire ou sourire, même Guy Delcourt, pour l'Avenir de l'Artois. Les temps changent, les discours évoluent, mais les pratiques #ASE #éducspé #PJJ et la réalité de terrains sont toujours très similaires. « Un danger ou un risque est perçu ? Nous allons nous en occuper bien ! Le temps que les parents changent, ou que les enfants aient grandis ! »
Lens
Guy Delcourt : le compte à rebours
Publié le 13/06/2013 à 08h00, l'Avenir de l'Artois, extraits
L'Avenir de l'Artois - C'est donc ce dimanche 16 juin, à l'occasion d'un conseil municipal extraordinaire dans la salle Richart, que Guy Delcourt va passer le relais à Sylvain Robert, 1er adjoint, après vote des élus.
[...] L'horreur à 20 ans
Après plusieurs concours dans la Fonction publique, Guy Delcourt est nommé inspecteur adjoint de l'enfance - autrement dit la Ddass à Saint-Pol sur Mer. Cette première expérience professionnelle, c'est aujourd'hui des cris et des pleurs qui lui tonnent encore sous le crâne. « À l'époque, les enfants des harkis étaient placés en famille d'accueil le temps que leurs parents s'adaptent à leur nouvelle vie en France », rappelle-t-il. S'il est tacitement convenu, avec la famille d'accueil, que les enfants repartiront avec leurs parents biologiques, le transfert s'opère systématiquement sans aucun rendez-vous. « On arrivait avec deux gendarmes à l'aube chez les familles d'accueil quand il était prévu de rendre les enfants. C'était une épreuve terrible, c'était des transferts d'une brutalité énorme », se souvient-il. « Le nombre de scènes d'enfants pleurants, ne comprenant pas, emmenés par leurs parents algériens vers la gare de Dunkerque... » Une première sortie de réserve s'impose : le jeune homme d'alors écrit une lettre au garde des sceaux de l'époque Jean Foyer. En réponse de quoi, il reçoit une mutation au service des logements des expatriés d'Algérie et des expropriations : il démissionne.
Cette période tumultueuse est également celle du service militaire à la base aérienne de Dijon. Ayant obtenu un certificat au métier d'infirmier, Guy Delcourt doit gérer « des morts, deux avions qui se crashent, un jeune parti dans le décor par son siège éjectable par imprudence ». De quoi le vacciner et lui donner une certaine manie du tout sécuritaire des années plus tard.
De source IFrap, janvier 2005 « Les rapts de l'administration » |
Dingue, tout ce qu'on peut trouver sur Internet
Trouvé sur Legifrance, sur le net, qui conclue : « PAR CES MOTIFS, LA COUR, Statuant en chambre du conseil et par arrêt réputé contradictoire ; Vu l'arrêt de la Cour de Cassation en date du 20 octobre 2010 ; REÇOIT M. Bruno Y... en son appel du jugement du Juge des enfants de NANTERRE en date du 30 juin 2008; DIT cet appel devenu sans objet ; ».
Vraiment pas intelligente, Lise GERAUD-CHARVET. Et nous dirons d'elle « haut magistrat ». Elle ajoutait : « Il sera observé de façon surabondante que devant la Cour l'appelant ne présente pas de demande précise, se contentant de critiquer les différentes décisions judiciaires intervenues et de constater ce qu'il qualifie de "constat d'échec". » :
De source Legifrance, d'un arrêt de la cour d'appel de Versailles
Olivier ECHAPPE ainsi que d'autres n'étaient pas plus futés. Des seigneurs et barons, des employés de bureau.
« M. et Mme A... » ou Pascal et Isabelle Clementz, oncle et tante maternels de la mineure, des proches du corbeau, les « tiers digne de confiance », la « famille d'accueil », pendant très longtemps « garants de la relation père-enfant », rompue. Les Clementz comme le corbeau n'ont jamais rien eu à démontrer, ils ont toujours pu se contenter d'alléguer, de dire, d'expliquer, de s'excuser, sauf en cassation. Et nous dirons bien sûr que les magistrats de Nanterre comme ceux de Versailles (parquet, chambres et première présidence) étaient TOUJOURS distants, impartiaux, dignes.
A l'occasion, je vais renvoyer une courte bafouille à Taubira, j'en ai bien envoyé à Dati, puis à d'autres aussi. Je ne ferais pas plus qu'imprimer puis raturer ce qui parvenait à Dati, Garde des sots : le PDF. Mon adresse a depuis changée.
« Dernière journée des droits de l'Homme, ils n'étaient pas universels ! »
C'est ce qu'on nous annonçait depuis quelques jours, sur Twitter. Puis ce 10 décembre au soir, depuis une salle d'une mairie Parisienne, on finissait de nous confirmer que nous ne parlerons plus de ces droits, qu'ils n'avaient jamais été universels... Je comprends qu'il s'y substituera un jour prochain autre chose, avec encore un peu de travail cependant, avant d'y parvenir. Car il nous faut tout revoir depuis 1789 et la révolution au moins, que nous conspuons maintenant. Il faut tout modifier, tout changer, la Constitution de 1958, la Convention EDH, le contenu du portail des Nations Unies également, etc. Tout revoir, tout revisiter, tout toiletter, puis ensuite communiquer à nouveau, pour bien expliquer à travers le monde et au monde ce que sont les « droits humains », qui eux, seront enfin universels - attendons de les lire, qu'on nous les expose, qu'on nous les explique, une fois que tout sera écrit puis publié, ainsi que validé par nos diverses assemblées !
Il n'était pas déjà suffisamment dur de convaincre, de faire valoir le droit, la CIDE et les droits de l'Homme dans un prétoire. Nous avons maintenant enterré ces derniers, les droits de l'Homme, alors que la France venait d'annoncer très officiellement auprès du Secrétaire Général du Conseil de l’Europe qu'elle y dérogeait ! #facepalm
D'un avis de la CNCDH du 16 avril 2015 se référant à un avis de la CNCDH de 1998
La perle du soir nous était offerte par le Conseil d'Etat
Toute la presse et Twitter nous parlaient d'abus #etatdurgence mais les jugements désavouant l'Intérieur tardent à nous inonder. « La vérité qui déboule à l'audience est un produit de la superstition. Lachée du ciel ou déchiffré dans les cris du supplicié ou les larmes de la victime, elle n'a pas été formée par une enquête sérieuse et impartiale mais par un décret paré d'autorité de l'Etat. Sous prétexte que le fait... », écrivait Thierry Levy, un pénaliste, dans l'Eloge de la barbarie judiciaire.
Je rigole. "Ils #avocats ont regretté qu’il ne soit pas possible de « contester la réalité des soupçons » pesant sur leurs clients."
— Bruno Kant (@bkant) 11 Décembre 2015
Via Twitter, j'ai déjà remercié le Conseil d'Etat pour mon fou rire #COP21 du soir. « Dans les sept affaires... Il a admis de prendre en compte les faits présentés dans des `'notes blanches" produites par le ministre, qui avaient été soumises au débat contradictoire et dont le contenu n’était pas sérieusement contesté. » Il a plagié le ressort de Versailles !
Très attaché à soigner les apparences, le Conseil d'Etat a encore « estimé que, dans l’attente de la décision du Conseil constitutionnel, il devait examiner s’il était nécessaire d’ordonner des mesures provisoires en référé. », puis aussi « estimé qu’un recours contre une assignation à résidence justifie en principe que le juge des référés se prononce en urgence, dans le cadre de la procédure de référé-liberté. ». On croirait lire l'AFMJF, ces magistrats de la jeunesse, de l'enfance et de la famille, qui nous juraient que le contradictoire existe, ceux là concluaient : « Une consolation : les auteurs du rapport n’ont pas relevé une situation où le placement des enfants n’était pas justifié sur le fond. Reste à travailler la forme. »
Comme je le tweete et l'affirme depuis quelques jours, ces procédures exceptionnelles et de l'état d'urgence sont tout à fait similaires à celles parfaitement ordinaires et acceptées de l'assistance éducative, voire même très similaires à celles de l'hospitalisation d'office, cette autre mesure également à la disposition des préfets. X affirme, dit ou explique, suppute, Y pourra toujours saisir le juge, des enfants ou des libertés et de la détention, et même faire appel puis cassation ! Subtile différence : lorsqu'un bourreau pour enfant est saisi, il est interdit de s'adresser aux journalistes.
X, un tiers, un corbeau, écrit, verse aux dossiers, ou même un magistrat affirme, déblatère, martèle, insiste, s'obstine, puis l'on peut également toujours faire appel. Les écrits sibyllins avancés par l'Intérieur, d'incontestables paroles d'évangiles, faisant autorité ou ayant force probante, accablante, au même titre que des allégations d'un pasteur, du ministère public, ou même d'un quelconque travailleur social, tel que de l'OSE France ou de l'ARSEA Alsace ? Je ne pouvais qu'en rire !
Nous avons glissé de surveiller et punir, guérir, vers prévenir, anticiper, neutraliser et traiter, en étant dominés, gouvernés par la terreur, des sujets que beaucoup maitrisent très bien, la littérature sur ces thèmes est en tous cas vaste. Tous les talents, plumes, pénalistes et droit-de-l'hommistes sont sur le pont, perdus, je m'en régale, m'en délecte. Mais la suite va maintenant tarder, elle est pour dans quelques mois seulement, le fond, puis pour beaucoup plus tard encore, auprès de la CEDH, qui devrait tout confirmer... J'oubliais, il leurs reste l'espoir de QPC, encore à l'étude aux Conseils !
Extrait de source Conseil d'Etat, décision contentieuse, communiqué du 11 décembre 2015,
Assignations à résidence prononcées à l’occasion de la COP 21 dans le cadre de l’état d’urgence
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La perle du lendemain était offerte par l'Intérieur, à Mohamed Khattabi
Nous avons déjà du mal à reconnaitre une autorité au parquet français, au ministère public, le Garde des sceaux et ses procureurs - « le procureur est là pour exécuter les décisions du garde des Sceaux et si ce n'est pas le cas, il faut le changer », lisions nous dans Entreprendre, en mars 2009. Dati et l'UMP contre les petits pois, toute une histoire...
Avons nous maintenant fini de nous embourber, toute l'autorité est-elle déjà captée par le gouvernement, ses ministres, la Prokuratura, les préfets et les forces telles que de police (ainsi que gendarmerie, douanes, fisc, Renseignement, indics et délateurs...) ? Contrairement à Me Arié Alimi, je doute fort que l'abrogation de l'assignation de cet imam de Montpellier soit une victoire, une grande victoire de l'Etat de droit. Ce dernier prévoirait plutôt un contrôle de l'Administration par l'autorité judiciaire, une autorité indépendante et impartiale, et non des assignations puis des levées à la faveur d'opinions élaborées dans des bureaux, avec des notes pas toujours très claires et avec des coups de téléphone.
La prochaine perle, très attendue, nous sera rendue par le Conseil constitutionnel. La loi du 20 novembre dernier est-elle conforme ? C'est assez probable. Sur le site web de ce Conseil, une page sur Michel Debré et la protection de la liberté individuelle par l'autorité judiciaire nous apprend que ce ministre avait songé à intégrer l'Habeas corpus dans la Constitution, qu'il avait également bien songé à « préserver les intérêts supérieurs de l'État ». L'article 66 de la Constitution du 4 octobre 1958 reste aujourd'hui ainsi rédigé : « Nul ne peut être arbitrairement détenu. L'autorité judiciaire, gardienne de la liberté individuelle, assure le respect de ce principe dans les conditions prévues par la loi. » Michel Debré, quelques ex ou déracinés de la Réunion lui en voulaient encore récemment, beaucoup...
« Les services sociaux vont mettre un zèle particulier à une mission qui, selon l'IGAS, jouira de "l'attention personnelle de Michel Debré" . Les familles en difficulté sont légion. Misère, alcoolisme, illettrisme font des ravages. Les 2 CV de la direction départementale de l'action sanitaire et sociale (Ddass) vont sillonner l'île pour alimenter le pont aérien et contenter leurs supérieurs. » • Les enfances dérobées de la réunion, le Monde, 15 septembre 2005
« Mesdames, Messieurs, La loi de 1958 sur l'assistante éducative, modifiée en 1970, a été conçue à une époque où les enfants étaient fréquemment placés d'une manière abusive, et abusivement prolongée sans réexamen de leur situation personnelle et familiale. Afin de mettre fin à ces pratiques, la loi a été construite en mettant au cœur de sa logique `'l'aide et le conseil à la famille", le service chargé de cette action devant suivre le développement de l'enfant et en rendre compte périodiquement au juge des enfants. Si un retrait de l'enfant de son milieu naturel s'avère nécessaire, une telle mesure doit être réévaluée au minimum tous les deux ans. L'exposé des motifs de la loi de 1958 indique que cette loi `'s'inspire d'études préalables très poussées, de l'expérience, des enseignements du droit comparé". ... » • Proposition de loi n°2014 sur la protection de l'enfance... décembre 2004
MONTESQUIEU
Qu'en sais-je ? car, d'après vos paroles, je vois déjà qu'ils dévieront quand il s'agira d'intérêts politiques.
MACHIAVEL
Ils ne dévieront pas ; ils feront leur devoir comme ils doivent le faire, car, en matière politique, il est nécessaire, dans l'intérêt de l'ordre, que les juges soient toujours du côté du pouvoir. Ce serait la pire des choses, qu'un souverain pût être atteint par des arrêts factieux dont le pays entier s'emparerait, à l'instant même, contre le gouvernement. Que servirait d'avoir imposé silence à la presse, si elle se retrouvait dans les jugements des tribunaux ?
Du Dialogues aux enfers entre Machiavel et Montesquieu, par Maurice Joly, 1864
Par ailleurs, des avocats souhaitent que le champ d'application de ces nouvelles lois et mesures soient restreint, au terrorisme, et que des agitateurs tels que du front de gauche ou encore de l'écologie ne soient plus jamais inquiétés. Vers 1958, des précisions avaient été apportées, seul les « Français musulmans d'Algérie » devaient être visées par ces mesures privatives de libertés. Je doute que des restrictions similaires soient aujourd'hui constitutionnelles, ni qu'elles seraient acceptables du point de vue de la CEDH, qui veille à la non discrimination, à l'égalité. De nos jours, l'égalité serait si chère à beaucoup. Il y a peu, l'Intérieur s'expliquait : « la forte mobilisation des forces de sécurité pour lutter contre la menace terroriste ne saurait être détournée pour répondre aux risques d’ordre public liés à de telles manifestations revendicatives ». La loi du 20 novembre sur l’état d’urgence autorise l’assignation à résidence d’une personne lorsqu’il existe « des raisons sérieuses de penser que son comportement constitue une menace pour la sécurité et l’ordre publics ».
Le Conseil d’Etat rejette la requête de militants écologistes assignés à résidence
Le Monde.fr | 11.12.2015 à 20h55 • Mis à jour le 11.12.2015 à 21h27, extrait
Le Conseil d’Etat a cependant demandé au Conseil constitutionnel de se prononcer sur le régime des assignations à résidence dans le cadre de l’état d’urgence. En attendant que cette « question prioritaire de constitutionnalité » (QPC) soit examinée, le Conseil d’Etat a aussi demandé aux tribunaux administratifs d’exercer un contrôle plus étroit, via les procédures de « référé », c’est-à-dire d’urgence.
Assignations à résidence : le Conseil d’État renvoie une QPC, considère que les 7 assignations ne sont pas manifestement illégales 1/2
— Conseil d'État (@Conseil_Etat) 11 Décembre 2015
Actualités > Faits divers
Etat d'urgence : l'assignation à résidence d'un imam de Montpellier abrogée
12 Déc. 2015, 14h50 | MAJ : 12 Déc. 2015, 18h57, le Parisien
L'assignation à résidence d'un imam de Montpellier, soupçonné de tenir un discours radical, a été abrogée par le ministère de l'Intérieur. L'imam Mohamed Khattabi avait été assigné à résidence le 22 novembre, après une perquisition menée à son domicile ainsi qu'à la mosquée Aïcha. Il avait lui-même annoncé la perquisition sur les réseaux sociaux, appelant sa communauté à garder «son calme».
Dans l'arrêté d'abrogation daté du vendredi 11 décembre, l'Intérieur considère qu'«aucun élément corroborant» une menace pour l'ordre et la sécurité publics «n'a été établi» lors de la perquisition menée dans le nuit du 22 au 23 novembre. Cette abrogation fait suite à une requête transmise par l'avocat de Mohamed Katthabi à la sous-direction du conseil juridique et du contentieux du ministère. L'imam, débouté par le tribunal administratif de Montpellier, avait également saisi le Conseil d'Etat, qui devait étudier sa requête lundi. «C'est une grande victoire pour l'État de droit. Après le temps de l'hystérie sécuritaire, nous pouvons entrer dans celui de la réflexion», a affirmé l'avocat de Mohamed Khattabi, Me Arié Alimi.
Le porte-parole du ministère de l'Intérieur a confirmé qu'un «nouvel examen des éléments fournis» avait «conduit à lever l'assignation à résidence». «Nous veillons scrupuleusement à ce que toutes les mesures prises dans le cadre de l'état d'urgence soient justes et accompagnées de toutes les garanties», a assuré Pierre-Henry Brandet.
Un enseignant agressé par un peintre en rangers, à Auberviller ?
Quand je dis que les profs, parfois fragiles, comptent parmi ceux qui foutent le bordel, on me regarde de travers
Un tweet de @najatvb
Une réponse, encore d'un ministère
Code pénal, article 226-10, de source Légifrance
Modifié par LOI n°2010-769 du 9 juillet 2010 - art. 16
La dénonciation, effectuée par tout moyen et dirigée contre une personne déterminée, d'un fait qui est de nature à entraîner des sanctions judiciaires, administratives ou disciplinaires et que l'on sait totalement ou partiellement inexact, lorsqu'elle est adressée soit à un officier de justice ou de police administrative ou judiciaire, soit à une autorité ayant le pouvoir d'y donner suite ou de saisir l'autorité compétente, soit aux supérieurs hiérarchiques ou à l'employeur de la personne dénoncée, est punie de cinq ans d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende. La fausseté du fait dénoncé résulte nécessairement de la décision, devenue définitive, d'acquittement, de relaxe ou de non-lieu, déclarant que le fait n'a pas été commis ou que celui-ci n'est pas imputable à la personne dénoncée. En tout autre cas, le tribunal saisi des poursuites contre le dénonciateur apprécie la pertinence des accusations portées par celui-ci.
Je me disais bien que des correspondances avaient pu être noyés parmi des tracts, de la pub et des mensuels, d'élus, de candidats, de commerces, de la municipalité ainsi que du Val-de-Marne, il m'en parvient par kilos tous les mois. Avec des tracts, dont aux couleurs #ParisAttacks et #Régionales2015, je viens de trouver une réponse qui m'a été faite par le ministère de la justice, j'y avais envoyé une lettre ouverte. J'ai pu être assez bien reçu et compris par la place Vendôme ?
Je vais laisser cela de côté pour le moment, j'ai encore quantité d'autres choses à faire au cours de ces prochaines semaines. Dont fouiller plus et mieux tous ces papiers encombrants avant de les balancer au tri ; j'y trouverais peut être aussi une réponse de l'ordre des avocats de Metz, il était également destinataire de ma lettre ouverte à Taubira ainsi qu'à Macron, Ministres. Ca avait faire rire, ma lettre ouverte, car ces sphères ne répondraient jamais.
Je résume la réponse du ministère, de leur bureau des professions judiciaires et juridiques : « allez voir un avocat, et débrouillez vous encore avec des tribunaux. » Si je trouve un avocat disponible ayant des compétences en droit ainsi qu'en vie privée, je vais peut être remordre prochainement ces deux « avocats » de Metz, Cédric Giancecchi et Tiffany Franchini.
Des tribunaux, encore ? Car il ne suffirait pas de dire, d'exposer, d'expliquer, il faut évidemment toujours d'abord faire valider tout cela par des magistrats... sauf lorsqu'on est enseignant et qu'on affirme avoir été agressé par un peintre en rangers. Je vais y réfléchir un peu d'abord. En faire plus, dans des tribunaux ? Pour quoi et pour qui donc ? Tout ce que les tribunaux m'ont rendu d'intéressant et d'utile a été ignoré, y compris ce qui aurait pu être très utile au peuple.
Edit... J'ai fouillé mieux, mais je n'ai pas trouvé de réponse de la part des avocats de Metz. Je vais leurs reécrire dans les prochains jours, leurs signaler un éventuel dysfonctionnement de la Poste, qui a pu perdre un envoi. Mais les avocats étaient très occupés entre octobre et novembre dernier, ceux de Metz n'avaient peut être aucun temps pour me répondre, ils étaient tous en pleine grêve #AJEnPéril dans notre intérêt, dans l'intérêt des plus faibles et vulnérables, surtout. Ecrire à nouveau à Metz, à ces #avocats : « Messieurs, selon le ministère, je vous aurais saisi. J'ai bien eu ce sentiment, mais vous ne me l'avez jamais confirmé. Ni fin 2014, ni en 2015, malgré mes lettres ouvertes ou correspondances publiques. ... »
Enfants en familles d'accueil : sauvetage ou déchirure ?
NDLR : « Ne demandez pas d'aide aux services sociaux, surtout pas ! », n'hésitait pas à dire Catherine Gadot. Elle et moi, nous discutions parfois, par le passé, ainsi qu'avec d'autres parents d'enfants « placés » ou « suivis ». Mme Gadot a une expérience de 20 ans et davantage de ces services, nous parlons plus ou moins la même langue. Comme elle était assez proche de Jean-Pierre Rosenczveig, ce fameux juge de Bobigny, j'avais préféré prendre des distances d'elle, pour la laisser poursuivre son travail avec des pros, quelques parents, des juristes et des avocats. Son association bien connue soutient les parents, sans oublier les enfants, à moins qu'inversement...
Enfants en familles d'accueil : sauvetage ou déchirure ? De quelques sons de France Culture, publié le 11 novembre 2011, à 18:15. « Catherine Gadot, présidente de l’association Le Fil d’Ariane, qui accompagne des parents d’enfants placés, juge très sévèrement les conditions dans lesquelles les placements sont mis en œuvre aujourd’hui. A ses yeux, les parents naturels ne sont pas assez aidés », 16'19" :
Un problème ?
Depuis ce 15 courant, on ne me lit plus, ou que beaucoup moins. Je le constate à mes statistiques de consultations. J'agace, on dirait, des militants et plus. D'une part, ça ne me surprend pas. D'une autre, c'est depuis des années un de mes objectifs, de ne pas être trop lu, ou pas par tout le monde, d'être illisible pour le plus grand nombre. Donc, tout va bien.
Joyeux Noël, de bonnes fêtes, joyeux divorces, joyeux recours, courage, espoir, et que sais-je encore à tous
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Un petit clin d'oeil à Renaud Van Ruymbeke
NDLR : Comprenne qui pourra... La SocGen, l'infaillible instructeur et FO magistrats comprendront
Un enregistrement clandestin pourrait relancer l'affaire Kerviel
ACTUALITE Flash Actu
Par Le Figaro.fr avec...
Mis à jour le 18/01/2016 à 00:08
Publié le 17/01/2016 à 21:13
Une ancienne vice-procureure du parquet de Paris qui a suivi l'affaire Kerviel met en cause sa hiérarchie et la Société Générale, dans un enregistrement réalisé à son insu en juin 2015, selon des extraits de retranscriptions diffusés dimanche par Mediapart et 20 Minutes. "Quand vous en parlez, tous les gens qui sont un peu dans la finance, ils rigolent, sachant très bien que la Société générale savait. (...) La Société générale savait, savait, c'est évident, évident", déclare, selon les deux médias, Chantal de Leiris, ancienne vice-procureure au parquet. La magistrate se confie alors à Nathalie Le Roy, la policière de la Brigade financière qui avait été en charge de l'enquête, et qui a elle-même exprimé ses doutes sur le dossier et l'enregistre à son insu.
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Un problème insolvable, un gros bug ?
C'est cool, Linux. Surtout quand ça ne fonctionne pas du tout ou que très mal, vraiment très mal. En cas de crashs à répétition, il n'y a pas 36 solutions : on peut abandonner, ou tester d'autres distributions, différentes choses, sinon recommencer tout le temps, ou encore choisir et s'y coller, au chausse-pied, pour adapter une distribution intéressante.
Ben oui, je hacke encore, mais ailleurs, autrement. Et il y a effectivement tellement mieux à faire que d'échanger inutilement ou stupidement avec toutes ces faunes, dont les gens dits de robe, leurs entourages et leurs groupies.
Comment faire pour stabiliser ce modèle de Shuttle avec une Fedora 23 Workstation d'aujourd'hui ? Récupérer les rpm du kernel sur la repo vanilla mainline puis exécuter les quelques commandes, plus bas, et rebooter. Attention, le Shuttle démarrera ensuite avec une version de 4.5.0-0.rc2, une release candidate, susceptible d'être elle-même instable...
Edit : Mon propre Shuttle a d'ailleurs fini par recrasher au bout de 4 à 5 heures de lectures de vidéos (plutôt qu'au bout de 30 à 40 minutes). Je vais voir maintenant ce qui a pu changer du coté de la Fedora, s'il y a eu changement au cours de ces 24 à 48 heures passées. Il y a 48h, j'atteignais un uptime de près de 20 heures, tout allait bien.
Objet | Intel drm random freezes with Z36xxx/Z37xxx and several current 4.x kernels? |
De | Bruno Kant |
À | dri-devel@lists.freedesktop.org |
Répondre à | bkant@cloppy.net |
Date | Aujourd'hui 22:24 |
Hello, According to what I read, video related bug reports could be feed to xorg developpers, they would care about the kernel driver also. Is this an adequate list for such reports? Would you have an easy way to get a diff for Intel Z36xxx/Z37xxx driver, between those two Fedora kernel builds? - 4.5.0-0.rc2.git0.1.vanilla.knurd.1.fc23 As further described below, git0.1 is stable with my XS35V4 Shuttle. But git1.1 often freezes, like some other current kernels dnf installed by fc23. This Shuttle XS35V4 is new, came with the latest XS35V400.400 BIOS installed. I now have a Win10/Fedora 23 dual boot installed on it. Win 10 is stable, I could watch videos with Win 10 during hours. Running Linux is a different story. From the standard Shuttle XS35V4 hardware, a barbone: # lspci -nnk | egrep -iA3 "VGA" With current Fedora 23 kernels, my XS35V4 freezes randomly as soon I'm using X. It frozed also several times during Fedora Workstation installation (a GUI). I had to reboot/restart the install to get Fedora 23 on it. Then I noticed fc23 Xorg freezes after 30 to 40 minutes uptime with load. fc23 Xorg freezed also with no load, takes some more time. fc23 ran stable with gdm/Xorg disabled. Googling around, I found a way to disable Intel DRI/accelleration. My X environnement was stable for hours with heavy load and those next lines added to the box and current 4.3.3 or 4.3.4 fc23 kernels: # cat /etc/X11/xorg.conf.d/20-intel.conf I found also that the Intel driver itself was improved over months. Current Fedora 23 4.3 kernels seem to be build around xorg-x11-drv-intel/2.99.917/16.20150729.fc23, which is of last jully. Digging more in sources, I read: Top of Fedora 23, I installed x86_64 4.5.0-0.rc2.git0.1.vanilla.knurd.1.fc23 from their vanilla-mainline repo. This was stable for hours, with accel and DRI active and with a heavy load for this Celeron (3 video streams plus one VM running in QEMU/KVM). Then I choosed to reinstall fc23 from scratch. And vanilla-mainline repo added kernel version git1.1 (the update) during my latest reinstall. Then my Shuttle started to quickly freeze again. I now forced 4.5.0-0.rc2.git0.1.vanilla.knurd.1.fc23 kernel reinstall on my fc23/XS35V4 box and it seems much stable again, which is why I suggest you to catch this Fedora 23 git0.1/git1.1 Intel driver diff. Best regards |
Up and running ?
Un up time de quelques 5 heures maintenant, avec 20160124, 3 vidéos et deux écrans... Croiser les doigts.
Edit... Manifestement, up, stable, sans freezes ou plantages aléatoires. Le Linux n'avait toujours pas crashé au bout de 14 heures, malgré deux écrans et trois vidéos sur ces écrans. Intel propose une sorte de 4.5.0-rc2 patchée, qui intègre leur dernier pilote i915 1.6.0 20160124. Depuis peu, j'ai la 4.5.0-rc2 standard up, j'y ai intégré ce dernier pilote Intel.
Le pilote xf86 version 2.99.917-544(-g8b8c9a3?) est ici : http://cgit.freedesktop.org/xorg/... video-intel. Pour d'autres précisions, les sources pour le kernel et le module i915, voir chez Intel... https://01.org/linuxgraphics/about « Before filing the bug, please try to reproduce your issue with the latest kernel. Use the latest drm-intel-nightly branch from http://cgit.freedesktop.org/drm-intel and build as instructed on our Build Guide », lit-on par là bas.
Edit... Soupirs... freezed au bout de 5 heures. C'est déjà mieux que 30 minutes. Mais moins bien qu'avec le kernel de chez Intel, qui était resté up 14 heures, jusqu'à ce que je reboote. Reste à comparer la 4.5.0-rc2 et la version 4.5.0-rc2 patchée par Intel, ce qui avait tourné 14 heures. Il doit encore y avoir autre chose que ces problèmes de vidéo.
Edit... up. 20 heures et toujours aucun crash ou freeze avec 4.5.0-rc2 et ce denier pilote i965 Intel. Avec Gnome, l'accélération dans X, Firefox et trois vidéos Youtube sur deux écrans. Je vais bannir Googgle Chrome, un truc particulier, et tout ira bien. 20 heures, c'est beaucoup, ça devrait rester stable si je n'abuse plus. Quand j'ai commencé à utiliser ce PC et la fc23, ça freezait au bout de 30 minutes à 1h30, même avec rien qu'une session Gnome ouverte.
4.5.0-rc2.intel-10805-g4d509d9-dirty #4 SMP Sat Feb 6 23:53:23 CET 2016 x86_64 x86_64 x86_64 GNU/Linux
top - 06:47:13 up 4:58, 3 users, load average: 6.79, 5.80, 5.45
Tasks: 228 total, 3 running, 225 sleeping, 0 stopped, 0 zombie
%Cpu(s): 57.8 us, 15.5 sy, 0.0 ni, 24.2 id, 1.9 wa, 0.0 hi, 0.6 si, 0.0 st
KiB Mem : 7927380 total, 3042136 free, 1451952 used, 3433292 buff/cache
[ 0.887631] [drm] Initialized i915 1.6.0 20160124 for 0000:00:02.0 on minor 0
[ 2.478319] i915 0000:00:02.0: fb0: inteldrmfb frame buffer device
$ grep -r "nr_swap_pages" --include="*.c"
drm-intel/mm/swapfile.c:atomic_long_t nr_swap_pages;
drm-intel/mm/swapfile.c:EXPORT_SYMBOL_GPL(nr_swap_pages);
...
# diff /home/makerpm/drm-intel/mm/swapfile.c /home/???/linux-4.5-rc2/mm/swapfile.c
51,55d50
< /*
< * Some modules use swappable objects and may try to swap them out under
< * memory pressure (via the shrinker). Before doing so, they may wish to
< * check to see if any swap space is available.
< */
/usr/libexec/gdm-x-session[12729]: (II) intel(0): Using Kernel Mode Setting driver: i915, version 1.6.0 20160124
Juste Firefox ?
Je continue à jouer avec cette même boite, une Fedora 23, sur la quelle je fais défiler des kernels et des pilotes i915 pour une carte type Intel Z36xxx/Z37xxx Series Graphics (un Shuttle XS35V4, un Celeron). Avec l'accélération graphique active, pour la 2D et la vidéo. La Fedora reste fiable et stable, malgré tout ce que je lui inflige depuis quelques jours.
J'ai finalement trouvé des façons assez simples pour faire très vite planter (freeze ou hang) les kernels 4.3.5, le 4.5.0rc2 et même le kernel drm/intel que j'ai récupéré récemment via 01.org. Des kernels standards, standard de debug, ainsi que des kernels un peu bidouillés. Tous ont leurs spécificités mais chacun d'entre eux fini par se vautrer très vite, trop vite.
Je ne fais rien de plus que de démarrer le PC, d'ouvrir une session Gnome, puis je clique ensuite quelques fois pour ouvrir des vidéos Youtube avec Firefox. Selon le kernel, son humeur ou la mienne, et selon les clics à la souris, le PC plante au bout de 5 minutes, voire au bout de 3 heures. Avec Chrome et Netflix, ça plante parfois plus vite ; parfois seulement.
On m'a informé que pour ce petit barbone ou ces cartes de type Intel G45 & HD Graphics, il existe aussi libva-intel-driver. Il me semble l'avoir déjà utilisé par le passé ; je n'ai pas encore pris le temps de le stresser également. Je reste occupé par Linux, qui restait aphone, totalement bloqué après un tel freeze ou hang. Rien dans les logs, rien à l'écran, figé, rien à la netconsole, plus de réseau, juste un grand silence, pas un mot. Un Linux pas plus bavard que des ministères ou qu'un troupeau d'avocats de Metz très sérieusement provoqués mais qui auraient décidé de ne jamais vous répondre...
J'ai fini par comprendre enfin comment utiliser des claviers, la touche Alt et SysReq, kdump, par générer ensuite des vmcores, dumps que je commence à lire avec crash. L'étape d'après consistera à approfondir un peu mieux les options de debug du kernel, les sources, gdb et le contenu de /sys/kernel/debug/. C'est vaste... Et bizarre, ce que j'ai pu voir jusqu'à présent. Un PC manifestement au repos lorsqu'il est planté, avec rien du tout dans les queues du kernel, juste Firefox ?
KERNEL: /mnt/kernels/linux-4.3.5/vmlinux DUMPFILE: vmcore [PARTIAL DUMP] CPUS: 4 DATE: Wed Feb 10 19:20:39 2016 UPTIME: 09:38:43 LOAD AVERAGE: 0.25, 0.25, 0.23 TASKS: 433 NODENAME: *** RELEASE: 4.3.5-own VERSION: #1 SMP Tue Feb 9 23:49:29 CET 2016 MACHINE: x86_64 (1996 Mhz) MEMORY: 7.9 GB PANIC: "sysrq: SysRq : Trigger a crash" PID: 2913 COMMAND: "firefox" TASK: ffff8800b7bd0000 [THREAD_INFO: ffff8802322e8000] CPU: 0 STATE: TASK_RUNNING (SYSRQ) crash> runq CPU 0 RUNQUEUE: ffff88023fc16c80 CURRENT: PID: 2913 TASK: ffff8800b7bd0000 COMMAND: "firefox" RT PRIO_ARRAY: ffff88023fc16e30 [no tasks queued] CFS RB_ROOT: ffff88023fc16d20 [no tasks queued] CPU 1 RUNQUEUE: ffff88023fc96c80 CURRENT: PID: 0 TASK: ffff880236270000 COMMAND: "swapper/1" RT PRIO_ARRAY: ffff88023fc96e30 [no tasks queued] CFS RB_ROOT: ffff88023fc96d20 [no tasks queued] CPU 2 RUNQUEUE: ffff88023fd16c80 CURRENT: PID: 0 TASK: ffff880236271c00 COMMAND: "swapper/2" RT PRIO_ARRAY: ffff88023fd16e30 [no tasks queued] CFS RB_ROOT: ffff88023fd16d20 [no tasks queued] CPU 3 RUNQUEUE: ffff88023fd96c80 CURRENT: PID: 0 TASK: ffff880236273800 COMMAND: "swapper/3" RT PRIO_ARRAY: ffff88023fd96e30 [no tasks queued] CFS RB_ROOT: ffff88023fd96d20 [no tasks queued] |