Archives pour: Décembre 2008
Le père de Julien Coupat consterné
Faits diver
Le père de Julien Coupat consterné
Le Parisien | 26.12.2008, 17h36 | Mise à jour : 17h40
Le père de Julien Coupat, a dénoncé vendredi une volonté de «casser, d'humilier» son fils considéré comme le chef présumé des saboteurs de la SNCF, et, à travers lui, d'«intimider la jeunesse dans son ensemble», après la décision de la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris de maintenir son fils en détention.
«C'est clair, on veut casser mon fils ainsi que sa compagne Ylunde, il y a une volonté de les humilier». Le père a estimé qu'on a «affaire depuis le début à une volonté du pouvoir et du ministère de l'Intérieur visant à instrumentaliser la justice à des fins politiques».
Il en veut pour preuve le fait qu'«alors qu'un juge indépendant avait demandé la libération de Julien, le parquet n'a cessé de faire obstruction, misant sur la loi du plus fort. Ca dure et ca durera tant que le ministère de l'Intérieur en aura décidé ainsi», a-t-il ajouté.
Gérard Coupat a exprimé, tout à la fois, sa «consternation», sa «colère» et «sa grande peine» devant les «humiliations infligées» à son fils, notamment lors des fouilles à corps, «nu devant des policiers hilares». Il se dit «pessimiste», estimant qu'«on veut se servir de ces deux jeunes pour intimider la jeunesse dans son ensemble en la dissuadant de manifester au risque de subir le même sort».
Mort d'un enfant à l'hôpital : l'infirmière mise en examen
Mort d'un enfant à l'hôpital : l'infirmière mise en examen pour "homicide involontaire"
LEMONDE.FR avec AFP | 26.12.08 | 17h12 • Mis à jour le 26.12.08 | 20h15, extraits
L'infirmière qui a reconnu avoir administré une perfusion erronée à l'enfant de 3 ans mort, mercredi, à l'hôpital parisien de Saint-Vincent-de-Paul (14e arrondissement), a été mise en examen pour "homicide involontaire" et placée sous contrôle judiciaire, vendredi 26 décembre, selon une source judiciaire. Une interdiction provisoire d'exercer a également été prononcée. Cette mise en examen intervient quelques heures après l'ouverture d'une information judiciaire pour les mêmes chefs d'inculpation.
L'infirmière, âgée de 35 ans, avait été déférée au pôle santé publique du tribunal de grande instance de Paris après avoir été placée en garde à vue dans les locaux de la brigade de répression de la délinquance à la personne, mercredi à 23 heures. La jeune femme avait immédiatement reconnu avoir administré par erreur une perfusion de chlorure de magnésium au lieu d'un sérum glucosé destiné à le réhydrater, ce qui pourrait avoir provoqué un arrêt cardiaque de l'enfant.
[...] L'enquête devra maintenant déterminer le rôle exact du produit incriminé dans la mort de l'enfant et les circonstances de l'accident. Selon le parquet, si le chlorure de magnésium n'est pas un produit dangereux en soi, il pouvait l'être pour un enfant de cet âge, même si "aucune conclusion médicale ne peut être établie" à l'heure actuelle, selon une source proche du dossier. La famille de l'enfant devrait bientôt porter plainte, selon un des oncles de l'enfant décédé. "On veut que la justice soit faite", a expliqué ce proche, ajoutant que la seule ouverture d'une enquête judiciaire n'était "pas satisfaisante".
La première garde à vue, puis sa reconduction, n'ont pas manqué de susciter une controverse dans les milieux hospitaliers, syndicaux et politiques, certains voyant dans cette mesure une décision "disproportionnée" et préférant mettre en cause les dysfonctionnements de l'hôpital public. La ministre de la santé, Roselyne Bachelot, dont la démission a été réclamée par Patrick Pelloux, chef de file de l'Association des médecins urgentistes, a répondu en dénonçant "la récupération d'un drame aussi épouvantable".
Elle a ensuite défendu, sur France Info, les moyens alloués à l'hôpital public. "Je signale que, dans un contexte de crise économique, alors que nous avons les dépenses hospitalières les plus élevées du monde (...), nous allons faire un nouveau plan d'investissement de dix milliards d'euros", a plaidé la ministre, dénonçant les voix "extrêmement isolées" qui se font entendre depuis l'incident. "La polémique est surtout nourrie par la CGT. C'est une vision très politique de l'affaire", a-t-elle estimé.
[...] De son côté, la coordinatrice générale des soins du groupe hospitalier Cochin-Saint-Vincent-de-Paul, Roselyne Vasseur, a assuré que l'alerte "a été donnée extrêmement rapidement" après l'aggravation de l'état de santé d'Ilyès et que "tout ce qui devait être fait a été fait".
Selon elle, l'infirmière en cause "était dans un cycle de travail parfaitement normal, avec une charge de travail semble-t-il parfaitement équilibrée". Des constats partagés par Dominique Giorgi, secrétaire général de l'AP-HP, qui assure que "l'encadrement médical et paramédical était tout à fait adapté en ce 24 décembre". Cette infirmière est "jeune mais confirmée et parfaitement compétente", a en outre précisé Mme Vasseur, confirmant des informations judiciaires qui affirmaient que la soignante avait onze ans de métier, dont quatre dans l'établissement.
ENFANT MORT A L'HOPITAL
«Les infirmières iront travailler la peur au ventre»
Le Parisien | 26.12.2008, 16h39 | Mise à jour : 17h59, extrait
La garde à vue de l'infirmière à l'origine de la mort du petit Ilyes choque le monde hospitalier. Sud-Santé, deuxième syndicat de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), déplore la «criminalisation» de ce drame. «C'est du jamais-vu. L'infirmière a tout reconnu, elle a immédiatement prévenu son chef de service.
Que veut-on lui faire dire de plus ?» s'interroge Marie-Christine Fararik, secrétaire générale de Sud-Santé, jointe par téléphone. «Tout le monde est choqué par cette procédure. Il y a beaucoup de réactions de soutien des médecins et de la communauté hospitalière.»
Revenant sur le manque de moyens évoqué par les syndicats, elle juge la situation catastrophique dans les hôpitaux. «On supprime des postes, les infirmières qui quittent un établissement ne sont pas remplacées... Et c'est d'autant plus compliqué à Saint-Vincent-de-Paul que cet hôpital ne connaît pas son avenir. Il est question de le fermer.»
Marie Christine Fararik se dit très inquiète sur la suite des événements : «Les infirmières, déjà en souffrance, vont désormais travailler la peur au ventre. Une erreur a été commise, mais c'est un problème collectif et non individuel comme on veut nous le faire croire. On veut faire trinquer les gens individuellement. Il m'est moi-même arrivé de commettre une erreur, j'ai immédiatement alerté mon responsable et le nécessaire a été fait pour sauvegarder la santé du patient. C'est un travail d'équipe. Et si on met en examen des personnels soignants, les problèmes de recrutement ne vont pas s'arranger. Nos autorités de tutelle nous parlent de production de soins. On est rentré dans une logique de rentabilité. C'est oublier que nous ne travaillons pas sur des boîtes de conserve ! Cette dramatique histoire doit servir de leçon.»
ENFANT MORT A L'HOPITAL
Décès d'Ilyès : l'hôpital nie tout dysfonctionnement
NOUVELOBS.COM | 26.12.2008 | 18:12
Le père de l'enfant, décédé après une erreur médicale, avait reproché à l'hôpital de ne pas avoir réagi assez vite.
L'alerte après le constat de l'aggravation de l'état du petit Ilyès "a été donnée extrêmement rapidement" et "tout ce qui devait être fait a été fait", a déclaré vendredi 26 décembre Roselyne Vasseur, coordinatrice générale des soins du groupe hospitalier Cochin-Saint-Vincent-de-Paul (AP-HP). "Les services de réanimation sont arrivés extrêmement rapidement et l'équipe soignante in situ avait déjà mis en place des mesures conservatoires", a indiqué Roselyne Vasseur au cours d'un point presse.
Version du père contradictoire
Pékin ferme la porte aux signataires de la Charte 08
Le grand Meccano de Nicolas Sarkozy
LE MONDE | 25.12.08 | 20h18 • Mis à jour le 26.12.08 | 08h57, extraits
Tout contrôler, tout savoir, tout décider. Jusqu'au détail. Garder la main sur son premier ministre que l'article 20 de la Constitution institue comme celui qui "détermine et conduit la politique de la nation". Conserver la maîtrise de son parti, cette arme sans laquelle 2012 ne pourrait pas s'écrire. Maîtriser sa majorité, bras armé de la réforme, et l'élargir sans cesse pour étouffer l'opposition.
Nicolas Sarkozy, l'hyper, l'ultraprésident, a bouleversé en dix-huit mois l'ordre hiérarchique des institutions. "Tout se passe à l'Elysée", constatent à l'unisson les tenants et les contempteurs de la Sarkozie.
[...] Sous le règne du sixième président de la Ve République, le premier ministre et les ministres sont devenus de simples exécutants. "Dans la hiérarchie du chef de l'Etat, il y a l'Elysée, l'UMP et seulement après le gouvernement", analyse un conseiller. "Le numéro un, c'est Sarko, avec sa filiale UMP, le numéro deux Claude Guéant et le numéro trois Fillon", ose même Jean-Pierre Raffarin.
Pour conserver la main sur ses ministres, le président s'est entouré d'une garde rapprochée de conseillers spécialisés, craints des ministères et influents dans les médias. En face de chaque portefeuille, un homme de l'Elysée : Jean-David Levitte aux affaires étrangères, Raymond Soubie aux affaires sociales, François Pérol à l'économie, Patrick Ouart à la justice, Emmanuelle Mignon et Catherine Pégard, l'ex-signature vedette du Point, postées pour panser les états d'âme des parlementaires. Chaque matin, à l'heure du petit déjeuner, le président les réunit autour de lui. Comme un gouvernement bis.
Pékin ferme la porte aux signataires de la Charte 08
LE MONDE | 26.12.08 | 12h01 • Mis à jour le 26.12.08 | 12h52, extraits
S'inspirant de la Charte 77 rédigée à Prague au temps de la guerre froide par des opposants tchèques au régime communiste, une poignée de dissidents chinois viennent de publier, il y a quelques jours, à Pékin, un texte inédit et audacieux. La "Charte 08" n'y va pas de main morte : elle appelle à la fin du monopole du parti unique et propose un texte en 19 points destiné à promouvoir la transition vers un système démocratique à l'occidentale.
Ecrit collectivement par un groupe de défenseurs des droits de l'homme, le texte a été initialement signé par 300 personnes. Grâce à sa mise en ligne sur la Toile et en dépit des "pare-feu" érigés par la police chinoise de l'Internet, plusieurs milliers de signataires lui auraient à ce jour apporté leur soutien. Outre les activistes des droits de l'homme connus pour leurs prises de position en faveur des libertés, la Charte a été signée par des membres du Parti communiste, des professeurs d'université et des fonctionnaires locaux, qui n'ont pas hésité à prendre le risque de cautionner le texte. A l'échelle chinoise, l'impact est minime. Mais l'initiative vient de créer un précédent.
Le gouvernement chinois a pris immédiatement des mesures : le 8 décembre, deux jours avant la publication de la Charte, la police a embastillé son principal rédacteur, l'intellectuel Liu Xiaobo. Les milieux de la dissidence estiment que le régime, alerté par la mise en ligne prochaine de ce brûlot, a voulu envoyer un message rapide : soutenir l'esprit et la lettre du texte expose toute personne à des représailles autoritaires.
[...] Tous les opposants au régime pékinois ne parlent pas d'une seule voix : certains ont signé la Charte du bout du clavier, par principe, et sans en accepter toutes les propositions. D'autres, très critiques du système, n'ont pas adhéré au texte et se sont abstenus. L'essayiste et activiste chrétien Yu Jie, inspirateur de la mode des messes à domicile du protestantisme officieux, a signé la Charte, mais avec la réserve du croyant : "Elle n'explique pas l'origine historique du concept des valeurs universelles. Elle est un document inachevé, un cours d'eau qui ne connaît pas sa provenance, elle occulte la dimension spirituelle de l'individu", juge-t-il.
L'avocat des droits de l'homme Li Jinsong, qui ne cesse d'œuvrer pour l'application des droits inscrits dans la Constitution chinoise, est encore plus critique : "Le texte est en faveur de la transition vers une république fédérale. Cette proposition me paraît en décalage avec la réalité de la Chine qui a d'autres priorités aujourd'hui, notamment le souci de faire face à l'impact de la crise financière." Et il ajoute : "Et puis je n'aime pas le ton de cette Charte qui a l'air de dire : on a trouvé les valeurs ultimes qui doivent présider au destin de l'humanité."
[...] En attendant, la répression s'est accrue, ces derniers jours, à l'encontre des signataires. "Vous voulez faire trois ans de prison ? Quatre ?" ont dit, menaçants, des policiers à l'écrivain Wen Kejian, qui habite dans la ville de Hangzhou.
L'UMP veut que l'infirmière soit libérée
L'UMP veut que l'infirmière soit libérée
AFP, 26/12/2008 | Mise à jour : 11:46
L'UMP a souhaité aujourd'hui que "cesse rapidement" la garde à vue d'une infirmière présumée responsable d'une erreur de perfusion administrée à un enfant, décédé peu après dans un hôpital parisien.
"La garde à vue de l'infirmière est très inhabituelle. Mais garde à vue ne signifie pas culpabilité ! La bonne foi de l'infirmière n'est pas en cause puisqu'elle aurait immédiatement reconnu son erreur", écrit dans un communiqué le Pr Philippe Juvin, secrétaire national du parti.
"Je fais donc le voeu que la garde à vue cesse rapidement pour ne pas ajouter de souffrance supplémentaire à ce drame", poursuit-il.
"Il est par ailleurs scandaleux que certains instrumentalisent le malheur des autres pour des raisons politiciennes", écrit encore M. Juvin.
Avalanche de procès dans l'affaire Madoff
Avalanche de procès dans l'affaire Madoff
Le Figaro, 26/12/2008 | Mise à jour : 08:47
Les épargnants floués poursuivent en justice les fonds qui ont investi leur argent auprès de l'escroc américain.
L'arnaque du siècle va engendrer une série de procès en cascade. Les actions en justice d'épargnants floués se multiplient depuis l'arrestation, le 11 décembre, de Bernard Madoff, 70 ans, gestionnaire de fonds qui a avoué avoir détourné quelque 50 milliards de dollars placés chez lui dans une escroquerie consistant à verser des rendements impressionnants (8 à 12 %) en puisant dans les fonds apportés par les nouveaux clients. Ancien patron de la Bourse du Nasdaq, figure de l'establishment financier international, Madoff avait gagné la confiance de fonds d'investissement ayant pignon sur rue et de personnalités éminentes telles que le cinéaste Steven Spielberg ou le Prix Nobel de la paix Elie Wiesel.
Les milliers de clients floués étudient à présent les moyens de se retourner contre l'escroquerie, avec le maigre espoir de récupérer une partie de leurs avoirs. La firme de Madoff ayant été déclarée en faillite, aucune poursuite civile contre elle ne vaut la peine d'être tentée. Du coup, les épargnants se retournent contre les nombreux fonds intermédiaires qui avaient placé leur argent chez Madoff.
La philanthropie des Français confortée par la récession
LE MONDE | 25.12.08 | 14h08 • Mis à jour le 25.12.08 | 14h32
La crise va-t-elle inciter les Français à se montrer plus charitables pour venir en aide à ceux qui en sont les victimes ou va-t-elle, au contraire, les inciter chacun à serrer les cordons de la bourse pour se prémunir contre les difficultés qu'ils redoutent pour eux-mêmes ?
Controverse autour d'un centre de rétention australien
Controverse autour d'un centre de rétention pour illégaux à 2 000 km des côtes australiennes
LE MONDE | 25.12.08 | 15h27 • Mis à jour le 26.12.08 | 08h21, extrait
Le gouvernement australien a ouvert un centre de rétention controversé pour immigrants illégaux, en s'attirant les critiques des associations de défense des réfugiés.
Après l'arrivée du septième bateau d'illégaux depuis septembre, intercepté récemment au large des côtes australiennes, le gouvernement travailliste a décidé d'utiliser un centre flambant neuf pouvant accueillir 800 personnes.
Le site, sur l'île Christmas, à plus de 2 000 kilomètres de la côte ouest du continent australien, avait été construit à l'initiative du précédent gouvernement, dirigé par le conservateur John Howard. Bien qu'ayant coûté 400 millions de dollars (194 millions d'euros), il restait jusqu'ici inutilisé, le gouvernement préférant se servir d'autres centres sur l'île. Avec les nouvelles arrivées d'immigrants illégaux, le ministère de l'immigration a expliqué ne pas avoir le choix. Cent soixante-quatre "boat people" sont arrivés, en effet, cette année en Australie.
L'idée d'un nouveau centre ne fait pas l'unanimité, y compris parmi les travaillistes. Un député du Labor a même utilisé le mot "stalag".
Pour l'organisation Amnesty International, "la sécurité en place et la nature déshumanisante du centre, avec ses caméras et ses clôtures électriques, est complètement inappropriée à l'accueil de personnes qui ont fui violence et persécutions". Beaucoup s'inquiètent des conséquences de la détention sur les arrivants. "Isoler ces personnes déjà privées de leur famille est clairement mauvais pour leur santé mentale", soutient Susan Metcalfe, militante de longue date pour la défense des réfugiés.
Le manque de moyens à l'hôpital dénoncé après la mort d'un enfant
Le manque de moyens à l'hôpital dénoncé après la mort d'un enfant
LEMONDE.FR avec AFP | 26.12.08 | 09h11 • Mis à jour le 26.12.08 | 09h50, extrait
La question des moyens est également évoquée par SUD, deuxième syndicat de l'AP-HP : "Accepter de travailler en sous effectif, en cumulant ses repos expose les soignants à être mis en garde à vue", ce qui risque "d'aboutir au quotidien à faire taire les erreurs, de peur d'être mis en cause". "S'il doit y avoir des mises en examen, ce serait plutôt du côté de ceux qui nous demandent de toujours faire plus avec moins", ajoute SUD dans un communiqué diffusé jeudi soir.
Le président de Association des médecins urgentistes (AMUF), Patrick Pelloux, n'a pas hésité à demander la démission de Roselyne Bachelot, "qui ne prend pas, je dirais, les nuances sur la présomption d'innocence". Pour l'AMUF, qui a lancé début décembre une grève symbolique pour dénoncer un manque de crédits pouvant mettre en danger, selon elle, "la sécurité des patients", cette nouvelle affaire est la troisième s'étant soldée par des sanctions à des "lampistes". Elle "fait suite au drame de Grenoble où un malade mental s'est échappé d'un hôpital" en novembre, puis a poignardé mortellement un étudiant. "Sur ordre du président de la République, on a limogé en quelque sorte le directeur de l'hôpital psychiatrique", a-t-il expliqué sur France Info. Ensuite, "vous avez eu l'affaire de Valence où on a accusé pendant tout un week-end (...) un médecin d'avoir assassiné un vieille dame alors qu'il avait fait son job", a-t-il ajouté. "C'est les lampistes à chaque fois qu'on met en avant."
Une soirée de Noël tourne au massacre en Californie
lefigaro.fr, avec AP, 26/12/2008 | Mise à jour : 09:08
Un homme déguisé en Père Noël a abattu au moins huit convives lors d'une soirée, avant d'incendier la maison d'une banlieue tranquille de Los Angeles et de se donner la mort.
Ukraine
Une habitante de l'immeuble: «on aurait dit un tremblement de terre»
Au moins 22 personnes ont péri dans l'explosion de leur immeuble de quatre étages en Crimée.
le 25 décembre 2008, 22h32
LeMatin.ch & les agences, extrait
Une explosion a dévasté dans la nuit de mercredi à jeudi un immeuble de quatre étages en Crimée, dans le sud de l'Ukraine, faisant au moins 22 morts et une vingtaine de disparus. Des centaines de secouristes étaient toujours à la recherche d'autres victimes et de survivants. Vingt et une personnes ont pu être sauvées des décombres du bâtiment de quatre étages situé à Evpatoria, a précisé un porte-parole du Ministère des situations d'urgence.
Malgré des températures inférieures à zéro degré, «il y a de l'espoir de retrouver des survivants», a-t-il assuré.
La communauté Drupal développe un site Web en 48 heures
développement
La communauté Drupal développe un site Web en 48 heures
01net., le 13/10/2008 à 17h20, extrait
En un week-end, la communauté française du logiciel Drupal a réalisé gratuitement un site Web destiné aux personnes en difficulté.
La communauté Drupal a mené le week-end dernier une opération insolite : réaliser gratuitement en seulement deux jours un site Web, Soleos (1), destiné aux exclus pour le compte de l'association Aurore qui oeuvre à la réinsertion ou à la réadaptation sociale de personnes en difficulté.
Créé en 2001 par le programmeur belge, Dries Buytaert, le logiciel Drupal est un système de gestion de contenus open source (CMS pour Content Management Systems en anglais) qui permet d'assembler très rapidement des sites Web.
« Notre initiative Drupaln'Go est une première en France. Douze associations s'étaient portées candidates. Nous avons eu du mal à choisir mais nous espérons bien renouveler l'initiative prochainement avec une autre association », explique Damien Tournoud, le coordinateur de l'événement qui anime drupalfr.org, le site officiel de la communauté française Drupal.
[...] « C'est un outil idéal pour les sites qui gèrent beaucoup de médias [textes, photos, vidéos, NDLR] et cherchent à créer des interactions riches avec les utilisateurs », assure Damien Tournoud. Drupal est effectivement beaucoup utilisé par des journaux en ligne à fort trafic aussi bien à l'étranger ( the New York Observer, the Onion, Die Welt, etc.) qu'en France (France 24, Rue89, Mediapart, le Nouvel Obs, le nouveau Courrier Cadres, etc.). Des grands sites l'ont également adopté pour leurs espaces communautaires (la Nasa, Universal Music, etc.).
Son coût réduit (pas de licence à payer) et la disponibilité de nombreuses briques standards font qu'il séduit aussi de plus en plus de PME et d'associations qui ne veulent pas se lancer dans des développements spécifiques. Attention, bien que l'outil soit facile à prendre en main, le recours à un prestataire reste fortement recommandé.
(1) Le site Soleos « commandé » par l'association Aurore va mettre à la disposition des exclus et des travailleurs sociaux un annuaire de services à leur disposition (services d'hébergement d'urgence par exemple).
Enfant mort à l'hôpital : le poignant témoignage du père
De source France Info...
PARIS, 25 déc 2008, 12:16 (AFP) - L’infirmière placée en garde à vue mercredi soir après le décès d’un enfant à l’hôpital Saint-Vincent-de-Paul à Paris (XIVe) a reconnu une erreur dans l’administration d’un médicament, a déclaré jeudi la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, lors d’un point de presse.
PARIS, 25 déc 2008, 19:55 (AFP) - Le père de l’enfant décédé mercredi à l’hôpital Saint-Vincent-de-Paul à Paris reproche à l’hôpital de ne pas avoir réagi assez vite et son oncle demande que "tous les responsables soient punis", dans une interview diffusée jeudi sur le site du Parisien.
PARIS, 25 déc 2008, 20:08 (AFP) - Le parquet de Paris a confirmé jeudi la prolongation pour 24H00 de la garde à vue de l’infirmière à l’origine du décès d’un enfant de trois ans mercredi soir à l’hôpital Saint-Vincent-de-Paul à Paris (XIVe).
PARIS, 25 déc 2008, 20:56 (AFP) - Le président du syndicat de médecins urgentistes Amuf, Patrick Pelloux, a demandé jeudi la démission de la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, après trois "affaires", dont la mort mercredi d’un enfant dans un hôpital parisien, s’étant soldées par des sanctions à des "lampistes".
Faits divers
EXCLUSIF. Enfant mort à l'hôpital : le poignant témoignage du père
Le Parisien | 25.12.2008, 17h03 | Mise à jour : 21h17, extrait
L'enfant de 3 ans décédé mercredi soir à Saint-Vincent-de-Paul, dans le XIVe arrondissement de Paris, est mort vers 20h45 en raison d'une erreur de médicament administré par une infirmière, selon les premiers éléments de l'enquête. Il avait été hospitalisé pour une angine aggravée. Nous avons rencontré ce jeudi la famille de la petite victime qui habite en région parisienne.
Une famille désespérée, terrassée par le chagrin. Ce terrible drame suscite l'incompréhension, mais aussi la colère du père et de l'un des oncles de l'enfant.
« Une erreur ! Moi j'ai perdu mon bébé, il est mort dans mes bras ! » se révolte Ihmad, 35 ans, papa du petit Ilyes, des sanglots dans la voix. Il reproche à l'hôpital de ne pas avoir réagi assez vite. « Quand les infirmiers sont arrivés, ils m'ont dit : Arrêtez de vous affoler, il n'a rien. ... »
Drame de Saint-Vincent-de-Paul: «Mon fils est mort dans mes bras»
Le Parisien, une vidéo
Garde à vue / infirmière : la CGT conteste
Enfant mort : "audit interne" à l'hôpital
AFP, 25/12/2008 | Mise à jour : 10:42
L'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) a décidé "un audit interne" après la mort mercredi d'un enfant de trois ans à l'hôpital Saint-Vincent-de-Paul à Paris (XIVe), dont une infirmière a été placée en garde à vue, a annoncé jeudi l'AP-HP. L'AP-HP avait indiqué dans la nuit que l'enfant avait été admis au service de réanimation de l'établissement mercredi et qu'il était décédé vers 20h, précisant: "Il semblerait que ce décès soit lié à une erreur dans l'administration d'un médicament".
La direction de l'AP-HP a déclaré jeudi matin qu'elle avait "demandé un audit interne pour comprendre les circonstances de ce drame".
Une infirmière a été placée en garde à vue mercredi soir dans les locaux de la brigade de répression de la délinquance à la personne (BRDP) chargée de l'enquête par le parquet de Paris, où elle se trouvait toujours jeudi.
Garde à vue/infirmière: la CGT conteste
AFP, 25/12/2008 | Mise à jour : 11:54
La garde à vue d'une infirmière après la mort d'un enfant de trois ans à l'hôpital Saint-Vincent-de-Paul à Paris (XIVe) paraît "disproportionnée" à partir du moment où l'hypothèse avancée est celle d'une faute non intentionnelle, a estimé jeudi un responsable de la CGT-santé. "Quand il y a une erreur, il faut la reconnaître, même si elle est dramatique. Le professionnel doit assumer les conséquences, c'est pour ça qu'on a des assurances et les familles ont droit à réparation", a déclaré le médecin urgentiste Christophe Prudhomme, qui fait aussi partie de l'Amuf présidée par Patrick Pelloux.
"Cependant - et je ne parle pas particulièrement de Saint-Vincent de Paul - aujourd'hui, du fait de la tension qui existe dans les hôpitaux, liée notamment au manque d'effectifs et à la dégradation des conditions de travail, on peut prévoir que ce type d'accident, qui devrait rester exceptionnel, risque de se multiplier", a-t-il regretté. Concernant l'infirmière gardée à vue depuis mercredi soir, "à partir du moment où l'erreur n'est pas intentionnelle, la garde à vue est disproportionnée", a-t-il considéré.
Quand les adultes croient au Père Noël
Quand les adultes croient au Père Noël
LE MONDE | 24.12.08 | 14h58 • Mis à jour le 24.12.08 | 14h58
Point de vue
Noël dans la crise : un rendez-vous pour l'espérance
LE MONDE | 23.12.08 | 14h10 • Mis à jour le 24.12.08 | 08h25, extrait
Au moment où le monde entier se trouve engagé dans une crise économique qui frappera en priorité les plus démunis, et dont personne ne peut mesurer la durée et la gravité, Noël demeure une espérance.
La naissance du Christ parmi les plus pauvres, autant dire presque dans la rue, mais aussi de nombreux textes bibliques et écrits sociaux des Eglises chrétiennes, nous renvoient à des références éthiques essentielles pour affronter la crise. La pensée sociale chrétienne qui s'appuie sur ces références n'est pas une alternative à un quelconque système économique, mais un socle de réflexion qui a vocation à inspirer tout mode d'organisation durable de la société.
Ce socle repose sur deux priorités : celle de l'homme sur l'économie, l'économie est au service de l'homme et non l'inverse, et celle des pauvres sur les privilégiés, l'équité condamne une trop grande inégalité entre les revenus. Ces deux priorités définissent les six piliers fondateurs de la pensée sociale chrétienne : la destination universelle des biens (la propriété privée est légitime si son détenteur en communique aussi les bienfaits à ceux qui en ont besoin), l'option préférentielle pour les pauvres, le combat pour la justice et la dignité, le devoir de solidarité, le bien commun et le principe de subsidiarité (faire confiance à ceux qui se trouvent au plus près du terrain pour résoudre ensemble leurs difficultés).
Et, en leur temps, les Pères de l'Eglise n'y allaient pas par quatre chemins. Avec saint Ambroise, par exemple, qui affirmait : "Quand tu fais l'aumône à un pauvre, tu ne fais que lui rendre ce à quoi il a droit, car voici que ce qui était destiné à l'usage de tous, tu te l'es arrogé pour toi tout seul."
La Fondation Elie-Wiesel avait confié tout son argent à Bernard Madoff
LEMONDE.FR avec AFP | 24.12.08 | 18h59 • Mis à jour le 24.12.08 | 20h19, extrait
La liste des victimes du scandale Madoff ne cesse de s'allonger. La Fondation Elie-Wiesel pour l'humanité, qui figurait parmi les victimes potentielles de l'escroquerie, a confirmé, mercredi 24 décembre sur son site Internet, qu'elle avait donné en gestion "la quasi-totalité de ses avoirs", soit 15,2 millions de dollars, au financier déchu. Vouée à l'entretien de la mémoire de la Shoah, la Fondation mène notamment des programmes de sensibilisation à l'antisémitisme auprès des jeunes, en organisant concours et conférences internationaux.
"Nous sommes profondément attristés et désolés d'être, comme de nombreux autres, les victimes de ce qui pourrait être la plus grande escroquerie aux placements de l'histoire", écrit l'organisation, créée en 1986 par le Prix Nobel de la paix et sa femme Marion. Malgré ses problèmes actuels, elle promet "de poursuivre sa mission pour combattre l'indifférence, l'intolérance et l'injustice dans le monde". Des dizaines d'associations caritatives juives créées par de riches mécènes ont été emportées par la vague Madoff.
La gastro-entérite s'étend en France
JUSTICE
Trois philosophes dénoncent un "délit d'opinion"
NOUVELOBS.COM | 24.12.2008 | 12:09
Après avoir provoqué l'indignation des passagers d'un avion lors d'une expulsion de sans-papiers, ils ont été interpellés et sont poursuivis pour opposition à une reconduite à la frontière.
La gastro-entérite s'étend en France
AFP, 24/12/2008 | Mise à jour : 15:22, extrait
L'épidémie de gastro-entérite qui touche la France depuis le début du mois s'est un peu plus étendue la semaine dernière (15-21 décembre), avec 336 nouveaux cas pour 100.000 habitants, au-dessus du seuil épidémique de 277 pour 100.000. C'est la troisième semaine d'affilée que l'on est en situation épidémique. La semaine précédente (8-14 décembre), le taux d'incidence (nouveaux cas) avait été de 301 pour 100.000 habitants.
FONDS SUSPECTS
Affaire Julien Dray : l'UMP prend la défense du député PS
NOUVELOBS.COM | 24.12.2008 | 13:02, extrait
Les porte-parole du parti majoritaire dénoncent un "déchaînement" médiatique à l'encontre du député socialiste. "Tant que la justice ne s'est pas prononcée, Julien Dray est innocent", assurent-ils.
Où sont passés les 50 milliards de dollars perdus par Bernard Madoff ?
Les "feeder funds" à la fois victimes et complices de l'escroquerie Madoff
LE MONDE | 24.12.08 | 10h47 • Mis à jour le 24.12.08 | 10h49, extrait
Aujourd'hui, les feeder funds se présentent en victimes de l'escroquerie Madoff, montrant du doigt les lacunes du régulateur boursier américain (SEC). Pour M.Hopkins, ces fonds sont tout simplement complices de la fraude, car "c'est presque impensable qu'ils n'aient pas été au courant des tenants et aboutissants du système Madoff", précise-t-il.
Ces fonds ont été audités par des commissaires aux comptes ayant pignon sur rue. Mais ces pirates de la finance n'ont pas prévenu leurs clients que l'évaluation du rendement de leur investissement était effectué par Madoff Investiment Securities elle-même, au lieu d'un expert indépendant, comme le réclame la gouvernance d'entreprise.
Où sont passés les 50 milliards de dollars (35 milliards d'euros) perdus par Bernard Madoff ? "Partis en fumée. L'effondrement des marchés a fait capoter le petit commerce des feeder funds. Quant à Bernard Madoff, il a creusé des trous pour en combler d'autres. C'est une escroquerie vieille comme la Bourse", souligne M. Hopkins.
Les investisseurs lésés peuvent par ailleurs difficilement traîner en justice des feeder funds aux caisses vides, immatriculés de surcroît dans des paradis fiscaux. C'est pourquoi, à l'exemple de l'université de New York, bon nombre de victimes de Bernard Madoff envisagent désormais de réclamer des dommages aux commissaires aux comptes accusés d'avoir fermé les yeux sur les liens de ces fonds avec le funeste courtier.
Pape Diouf porte plainte pour une banderole insultante
Sports
Pape Diouf porte plainte pour une banderole insultante
Le Parisie | 23.12.2008, 09h23 | Mise à jour : 09h38
Le président de l'Olympique de Marseille, Pape Diouf, a déposé lundi une plainte pour «injures publiques» pour une banderole insultante déployée le 14 décembre lors du match OM-Lyon. La banderole incriminée, déployée «dans le virage nord du stage de Gerland (Lyon) par une partie des supporters lyonnais, les Bad Gones», portait l'inscription: «Pape Diouf, tes initiales te vont si bien !»
Noël : les Français font leurs courses au « finish »
NDLR : Ce dimanche, à Belle Epine Thiais, je n'ai vu que peu de français comparé aux années passées. J'ai cependant remarqué un attroupement à un fast food de ce centre commercial. Hier soir, à Velizy, les étalages étaient encore très bien fournis et l'accès et la circulation y étaient relativement aisés.
La date des soldes d'hiver est arrêtée au 7 janvier.
Noël : les Français font leurs courses au «finish»
Le Figaro, 24/12/2008 | Mise à jour : 07:17
Grâce aux promotions permanentes, l'année pourrait bien finir.
Les commerçants auront sans doute des sueurs froides jusqu'à l'heure de la fermeture ce soir, mais ils devraient pousser un «ouf» de soulagement avant d'aller réveillonner. Plus que les années passées, les Français attendent la toute dernière minute pour leurs achats de Noël. Mais, malgré la crise, la plupart ne feront pas l'impasse sur l'événement.
Certains ont craint le pire. Après une bonne première semaine en décembre dans les magasins, le soufflé est en effet vite retombé. «Mais les affaires sont reparties depuis dimanche», se réjouit Claude Boulle, le président de l'Union du commerce de centre-ville.
Les ventes de jouets demeurent stables en volume, mais reculent en valeur
LE MONDE | 23.12.08 | 15h55 • Mis à jour le 24.12.08 | 06h16, extrait
L'industrie du jouet n'aura pas été épargnée par la crise comme l'espéraient encore, début novembre, les spécialistes. C'est même parfois "désastreux", indique Jackie Pellieux, PDG de l'enseigne spécialisée, JouéClub. "Nous avons dû faire cesser certaines chaînes de production, car les produits ne se vendaient plus ! (...) Si on finit à - 5 %, ce sera bien", déplore-t-il.
Il y a deux mois, les professionnels pensaient pourtant que cette crise, comme les précédentes, n'affecterait que marginalement le secteur. Que les parents restreindraient les dépenses de Noël, la nourriture, les voyages, mais qu'ils ne toucheraient pas à la "liste au père Noël".
Finalement, les enfants auront, cette année, sans doute autant de jouets qu'en 2007, soit 7 à 8 en moyenne, mais pas au même prix. Le budget de 201 euros par enfant et par an devrait reculer.