Mot(s) clef: Bettencourt
Sarkozy veut « intimider les journalistes », assure Edwy Plenel
NDLR : J'ouvre le journal, et que lis-je ? Trois journalistes qui font « ouin »... En février dernier, dans le hall de la Colline, j'ai tenté de discuter avec Edwy Plenel, je voulais lui parler, de liberté d'expression et de justice, de procédures réellement étranges, de prétoires dans lesquels on perd à tous les coups (ou presque...). La liberté de l’information, « droit fondamental pour les citoyens », j'y étais. Mais Plenel me répondait qu'il est journaliste. Dites, les bobardiers et commentateurs, on vous l'apprend, à l'école ou en stages, qu'il faut être prudent quand on publie ? Est-ce qu'il a un avocat, @EdwyPlenel? Il parait que ce serait mieux quand le proc' vous tombe sur la gueule
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Sarkozy veut "intimider les journalistes"
AFP Mis à jour le 01/05/2012 à 11:20 | publié le 01/05/2012 à 11:14
Nicolas Sarkzoy a préféré "une procédure secrète qui vise à intimider les journalistes" au débat public en déposant plainte contre eux ont estimé aujourd'hui les trois journalistes du site Mediapart visés par la procédure dont son directeur, Edwy Plenel.
Fabrice Arfi, Karl Laske et Edwy Plenel ont réagi dans un communiqué à la plainte déposée à leur encontre par le Président de la République pour un article faisant état d'un soutien présumé de la Libye à la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007.
"Nous apprenons avec stupéfaction que Monsieur Nicolas Sarkozy aurait déposé plainte contre nous en saisissant le Procureur de la République de Paris d'une plainte visant des faits de faux et usage de faux, recel et diffusion de fausses nouvelles" écrivent-ils.
Accusations de Mediapart : une « infamie », selon Sarkozy
NDLR : On doit maintenant mieux examiner le document déniché par Mediapart, s'agit-il d'un authentique faux officiel ou d'un vrai machin bidonné avec les dents ou des pieds, dans un garage ou sur le balcon d'un islamo-droitdelhomo-gauchiste ? Sarkozy devait se méfier, avec de telles affirmations, il pourrait rapidement discréditer des prétoires français, notamment la cour d'appel de Versailles, coutumière de productions mensongères, douteuses ou farfelues. Qui a été à la tête de la coalition pour détrôner Kadhafi ? Sauf erreur, BHL, presque tout seul. Et la libération des infirmières Bulgares, nous la devons d'abord à Sarkozy (ainsi qu'à Cécilia)
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Mediapart : "infamie" (Sarkozy)
AFP Mis à jour le 29/04/2012 à 14:16 | publié le 29/04/2012 à 13:28
Nicolas Sarkozy a qualifié aujourd'hui d'"infamie" les accusations de Mediapart sur un financement de sa campagne présidentielle de 2007 par la Libye du colonel Mouammar Kadhafi.
"C'est une infamie. Quand je pense qu'il y a des journalistes qui osent donner du crédit au fils Kadhafi et aux services secrets de M. Kadhafi", a réagi le président et candidat de l'UMP sur Canal+. "50 millions d'euros... Pourquoi pas 100 ? Pour une campagne qui en vaut 20. Il faut se mettre d'accord. Ma campagne, elle a été financée par les sous-marins pakistanais, par M. Kadhafi ou par Mme Bettencourt ?", a poursuivi M. Sarkozy en faisant référence à d'autres accusations et enquêtes judiciaires en cours sur des soupçons de financement politique illégal.
Mediapart, une "officine"
"Mediapart est coutumier du mensonge et vous accordez du crédit à l'entourage de M. Kadhafi. Mediapart c'est quoi ? C'est une officine. Au service de qui ? Vous savez très bien, au service de la gauche", a également accusé le chef de l'Etat.
"La guerre en Libye a duré huit mois. Qui a mené cette guerre ? Qui a été à la tête de la coalition pour faire tomber Kadhafi ? (...) Qui a mené cette guerre ? La France... peut-être que j'ai été moteur", a-t-il ajouté. "Vous croyez vraiment (...) que je vais prendre un virement de M. Kadhafi ? C'est une honte qu'on me pose une question pareille".
« Concours de diffamation » (NKM)
LE FLASH > Présidentielle
"Concours de diffamation" (NKM)
AFP Publié le 20/04/2012 à 11:19
La porte-parole de Nicolas Sarkozy, Nathalie Kosciusko-Morizet, a qualifié ce matin de "concours de diffamation" les propos tenus ces derniers jours par Arnaud Montebourg et Eva Joly au sujet notamment de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007.
"Arnaud Montebourg fait un concours de diffamation avec Eva Joly et chacun en rajoute sur l'autre", a dit la porte-parole sur LCI.
Le député PS Arnaud Montebourg a déclaré jeudi que Nicolas Sarkozy, confronté à "un destin judiciaire", se battait "pour continuer à bénéficier de son immunité".
Samedi dernier, la candidate d'Europe Ecologie-Les Verts Eva Joly avait estimé que "seul le privilège de l'immunité présidentielle protège Nicolas Sarkozy" dans l'affaire Bettencourt, dont l'un des volets porte sur le financement illégal présumé de sa campagne électorale de 2007.
"Ce que je trouve encore plus navrant, c'est qu'Eva Joly est soi-disant une candidate écologiste (et) elle ne parle jamais d'écologie", a-t-elle ajouté.
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Disneyland : la grève ne doit pas se poursuivre dimanche
LE FLASH > Economie
Disneyland : la grève se poursuit
AFP Publié le 31/03/2012 à 13:44, extraits, l'essentiel...
Plusieurs dizaines de salariés de Disneyland Paris étaient en grève samedi pour la deuxième journée consécutive, sans toutefois perturber les activités du parc d'attractions, où sont lancées les célébrations du 20e anniversaire, a-t-on appris de sources concordantes. Il y avait environ 150 grévistes samedi, selon les syndicats. La direction de la société Euro Disney en dénombrait une quarantaine.
[...] La direction explique qu'il y a déjà eu trois plans pour les salaires en 18 mois, et 500 embauches ces deux dernières années. "Nous sommes désolés de ce mouvement qui ne reflète pas l'engagement du reste des salariés pour faire de ce week-end (...) une réussite", a dit la direction à l'AFP, mettant en avant qu'il y avait "au maximum 40 grévistes sur un effectif total de 14.500". La grève ne doit pas se poursuivre dimanche.
Islamistes radicaux : Guéant dément une « opération de communication »
NDLR : S'agirait-il de réactions-interpellations faisant suite aux déclarations de Jamel Debbouze ?
Actualité > Présidentielle 2012
EN DIRECT. Islamistes radicaux : Guéant dément une «opération de communication»
Le Parisien | P.Th. et N.A. | Publié le 30.03.2012, 07h29 | Mise à jour : 13h24, extrait
12h30. Coup de filet anti-islamistes : Guéant dément toute «opération de communication». A la question de savoir si le coup de filet de la matinée dans les milieux islamistes radicaux était une réponse aux critiques qui ont visé la Direction centrale du renseignement intérieur dans l'affaire Merah, le ministre de l'Intérieur répond : «Pour ce qui est de l'opération de communication, je rappellerai que c'est une décision judiciaire.» Claude Guéant insiste : «Les services de renseignement, comme dans toutes les années précédentes, ont joué un rôle tout à fait déterminant dans la lutte contre le terrorisme ou les menaces terroristes. En l'espèce, l'instruction judiciaire s'est fondée sur le travail des services de renseignement de la même facon que la culpabilité de Mohamed Merah à Toulouse a été fondée sur des analyses conjointes de la police judiciaire et du Renseignement intérieur.»
12h05. Islamistes radicaux : Marine Le Pen demande la dissolution de l'UOIF. La candidate du Front national à la présidentielle réclame la dissolution de l'Union des organisations islamiques de France (UOIF) et l'interdiction de son congrès prévu du 6 au 9 avril au Bourget. Dans un communiqué, elle qualifie de «vaine agitation électoraliste» les mesures prises récemment par les autorités à l'encontre de prédicateurs qui étaient attendus au congrès du Bourget. Lundi, Nicolas Sarkozy avait fait savoir que la venue en France des prédicateurs musulmans Youssef Qaradaoui et Mahmoud Al Masri n'était pas souhaitable.
Toulouse : un djihadiste décrit comme « calme et gentil »
NDLR : Si la piste, Al-Quaïda, et le suspect sont les bons, parions que le « forcéné » sera un jour jugé, peut-être à huis-clos, et non simplement interné d'office en UMD, sans procès, façon Breivik ?
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Toulouse:5 membres de la famille arrêtés
AFP Mis à jour le 21/03/2012 à 11:56 | publié le 21/03/2012 à 10:57
La mère du principal suspect des tueries de Toulouse et de Montauban retranché dans un appartement, ses deux frères et deux sœurs ont été placés en garde à vue ce matin dans le cadre de l'enquête sur les trois fusillades qui ont fait sept morts depuis le 11 mars, selon le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant.
Ces gardes à vue, qui peuvent durer jusqu'à quatre jours en matière de terrorisme, ont débuté entre 4 et 6 heures du matin, a-t-on précisé. Les enquêteurs ont perquisitionné pendant plusieurs heures aux domiciles de la mère et du frère du suspect né en 1988.
Interrogé à ce sujet, le ministre de l'Intérieur Claude Guéant a répondu lors d'une conférence de presse qu'il s'agissait de "gardes à vue de précaution". Il avait indiqué plus tôt que la mère du suspect Mohammed Merah avait été amenée plus tôt par la police dans le quartier où son fils est retranché, mais qu'elle "n'a pas souhaité prendre contact" avec lui. Selon une source proche de l'enquête, le frère est un sympathisant de l'islam le plus radical.
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Toulouse: le suspect a cessé de discuter
AFP Mis à jour le 21/03/2012 à 11:06 | publié le 21/03/2012 à 10:53
Le principal suspect des tueries de Toulouse et de Montauban, Mohammed Merah, a cessé de discuter avec les policiers, a déclaré le ministre de l'Intérieur Claude Guéant. "Il ne parle plus, les conversations se sont interrompues", a dit Claude Guéant devant la presse. Il a ajouté que le tueur présumé était suivi depuis des années par la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI).
Lettre de Woerth : enquête préliminaire
NDLR : J'ajoute une nouvelle rubrique, La justice pour Woerth. Phillippe Hervieux se ferait-il de la pub ?
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Lettre de Woerth: enquête préliminaire
AFP Publié le 12/03/2012 à 11:30
Le parquet de Senlis (Oise) a ouvert une enquête après une plainte contre le député-maire UMP de Chantilly Eric Woerth au sujet de la distribution d'une lettre dans laquelle il conteste les faits qui lui sont reprochés dans l'affaire Bettencourt.
Cette enquête préliminaire, ouverte la semaine dernière et confiée à la PJ de Creil, vise les chefs de "financement illégal de campagne électorale", "détournement de fonds publics" et complicité et recel de ces deux délits.
Le plaignant, Philippe Hervieu, conseiller municipal (DVD) de Pont-Sainte-Maxence (Oise), et candidat dans la quatrième circonscription de l'Oise, dont l'ancien ministre est l'actuel député, estime que l'envoi le 18 février d'une lettre par M. Woerth à ses administrés constitue "une pratique illégale, une rupture d'égalité entre des candidats", selon son avocat Me François Saint-Pierre.
Une "histoire montée de toutes pièces"
"Selon les explications données par Monsieur Woerth à la presse, ce courrier (...) devait être distribué par les militants du parti politique de M. Woerth, l'UMP, et son coût devrait être inscrit dans les comptes de campagne du candidat pour l'année 2012. Or, Monsieur Hervieu a appris que contrairement à ces assurances, ce courrier avait été distribué par voie postale par la mairie de Raray sous enveloppe affranchie à des habitants de cette commune", selon la plainte dont l'AFP a eu copie.L'avocat de la commune de Raray, Me Pierre Le Tarnec, a démenti l'utilisation par M. Woerth d'enveloppes affranchies de cette commune.
Selon Me Le Tarnec, "il s'agit d'une erreur isolée et unique de la petite commune de 150 habitants".
Banier : Le Point condamné en appel
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Banier: Le Point condamné en appel
AFP Publié le 10/03/2012 à 08:29
La Cour d'appel de Paris a confirmé le 22 février une décision du tribunal de grande instance de Paris de condamner Le Point pour atteinte à la présomption d'innocence de François-Marie Banier dans le cadre de l'affaire Bettencourt, selon un arrêt consulté hier par l'AFP.
La cour a confirmé "en toutes ses dispositions" un jugement prononcé le 24 novembre 2010 par la 17e chambre civile du tribunal de grande instance de Paris. Le journaliste du Point, Hervé Gattegno, et son magazine avaient été condamnés par la 17e chambre civile du tribunal de grande instance de Paris à verser un euro symbolique au photographe, ainsi qu'à publier le jugement. Ils avaient fait appel de la décision.
L'article litigieux était daté du 24 juin 2010. Intitulé "Les amis de Mme Bettencourt", il proposait notamment des extraits d'une conversation entre François-Marie Banier, le gestionnaire de fortune de Liliane Bettencourt, Patrice de Maistre, son avocat Me Georges Kiejman et son notaire Jean-Michel Normand. La cour a considéré que les premiers juges avaient relevé "à juste titre" que le choix de publier des extraits de cette conversation relevant de la défense de M. Banier "sans aucune précaution ni explicitation particulière destinée à éviter une lecture dénaturée de leur retranscription" avait compromis sa présomption d'innocence.
Par ailleurs, dans un autre arrêt, la cour a infirmé un jugement rendu le 21 juin 2010 par le tribunal de Paris et qui donnait raison au Point.
Breivik « déçu » par l'acte d'accusation
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Breivik "déçu" par l'acte d'accusation
AFP Publié le 07/03/2012 à 16:24
L'auteur des attaques qui ont fait 77 morts le 22 juillet 2011 en Norvège, l'extrémiste de droite Anders Behring Breivik, s'est dit "déçu" par l'acte d'accusation publiéaujourd'hui et qui laisse entrevoir son internement psychiatrique plutôt que la prison, a déclaré son avocat. "Il s'estime pénalement responsable et il est donc déçu par la demande d'un placement forcé en soins psychiatriques qui découle des conclusions (faisant état) de son irresponsabilité pénale", a dit Me Geir Lippestad à la chaîne de télévision TV2 Nyhetskanalen.
Sur la base d'une expertise psychiatrique officielle qui avait conclu l'an dernier qu'il était psychotique -ce qui en principe exclut une condamnation à la prison-, le Parquet a indiqué que, pour le moment, il comptait demander l'internement de Behring Breivik à moins que de nouveaux éléments n'émergent. "Il faudrait des choses vraiment très significatives" pour qu'à la fin du procès, le réquisitoire privilégie une peine de prison à des soins psychiatriques, a déclaré Mme Inga Bejer Engh, un des deux procureurs chargés de l'affaire.
Behring Breivik fait actuellement l'objet d'une deuxième expertise psychiatrique après que deux premiers experts mandatés par le tribunal d'Oslo eurent conclu qu'il était psychotique, souffrant de "schizophrénie paranoïde", et donc pénalement irresponsable. Vu la minutie avec laquelle l'auteur du pire carnage commis sur le sol norvégien depuis la Seconde Guerre mondiale avait préparé son projet meurtrier pendant plusieurs années, cette évaluation avait fait des vagues et conduit la Cour à demander une nouvelle analyse.
Ses résultats sont attendus d'ici au 10 avril, à quelques jours seulement donc de l'ouverture du procès, le 16.
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« Fadettes » : vers l'annulation de la mise en examen de Courroye ?
NDLR : Après cela, les magistrats vont nous assurer que les voies de recours produisent bien les effets attendus
Société, aujourd'hui à 11h32, Libé
«Fadettes» : vers l'annulation de la mise en examen de Courroye ?
Le parquet général de Paris est favorable à l'annulation des mises en examen demandée par le procureur Courroye et son adjointe dans l'affaire des fadettes, car il estime que les infractions ne sont pas constituées par les faits, a-t-on appris ce mardi de source judiciaire.
En revanche, il ne partage pas l'analyse du procureur de Nanterre, Philippe Courroye, et de son adjointe Marie-Christine Daubigney qui estiment que les juges d'instruction chargés de l'enquête ont mené leurs investigations en méconnaissance de l'article 6-1 du code de procédure pénale.
Eric Woerth écrit... à ses administrés
NDLR : Mauvais joueur, Woerth... et beaucoup trop sûr de ce qu'il allègue. Contrairement à ce qu'il affirme, dans ce genre de situations, on peut démontrer et prouver des choses. Sinon, comment aurai-je par exemple fait pour faire infirmer les jugements de deux juges des tutelles, infliger aussi de bons vents au parquet général de Versailles, un blâme à une étude de notaire ? J'ai même réussi à apporter des preuves lorsque des soutiens ou des membres de l'UMP m'avaient accusé d'avoir commis des choses que je n'avais pas faites.
Eric Woerth écrit... à ses administrés
TF1/LCI, le 25 février 2012 à 07h50, mis à jour le 25 février 2012 à 07h53, extrait
Dossier : Affaire Bettencourt
Empêtré dans l'affaire Bettencourt, l'ancien ministre écrit samedi aux habitants de la 4e circonscription de l'Oise, pour contester les faits qui lui sont reprochés.
L'ancien ministre et actuel député UMP de la 4e circonscription de l'Oise Eric Woerth a contesté une nouvelle fois les faits qui lui sont reprochés dans l'affaire Bettencourt dans une lettre distribuée aux habitants de sa circonscription, a-t-on appris vendredi auprès de collaborateurs du député. "Je conteste avec la plus grande fermeté les soi-disant faits qui me sont reprochés", écrit Eric Woerth, en caractères gras, dans une lettre datée du 18 février dans laquelle il avoue être "partagé entre un énorme sentiment d'injustice et une grande colère".
Il dément de nouveau tout lien entre l'embauche de sa femme dans une société dirigée par Patrice de Maistre et la Légion d'honneur qu'il est soupçonné de lui avoir fait obtenir ainsi que toute remise en espèces pour le financement de la campagne présidentielle de 2007. "On tisse (...) des liens entre des événements qui n'ont pas de rapport entre eux et on me demande d'apporter la preuve de ce que je n'ai pas fait. C'est impossible. Essayez, vous verrez!", s'insurge Eric Woerth.
Affaire Bettencourt : les motifs de la double mise en examen d’Eric Woerth
NDLR : Voir aussi Les régionales, en Moldavie française... Cet ensemble devrait faire plaisir à Frédéric Lefebvre
Accueil > Société
Affaire Bettencourt : les motifs de la double mise en examen d’Eric Woerth
LEMONDE | 10.02.12 | 10h39 • Mis à jour le 10.02.12 | 10h47, extrait
Pour Nicolas Sarkozy, qui s'apprête à entrer officiellement dans la campagne présidentielle, le coup est rude et le symbole fort. Son ancien ministre du travail, celui qui fut le trésorier de sa campagne victorieuse, en 2007, aujourd'hui pilier de la cellule "riposte" mise en place autour du chef de l'Etat, a été mis en examen à deux reprises dans le dossier Bettencourt, à l'issue de deux éprouvantes journées d'audition, mercredi 8 et jeudi 9 février.
M. Woerth, mis en cause publiquement à partir de juin 2010 suite à la publication d'enregistrements clandestins opérés au domicile de la milliardaire Liliane Bettencourt, avait d'abord profité de l'inertie du parquet de Nanterre (Hauts-de-Seine). Le procureur Philippe Courroye, un intime du président de la République, s'était contenté, à l'été 2010, d'ouvrir une enquête préliminaire, se refusant à désigner un juge indépendant et à lancer la moindre poursuite sur les multiples infractions révélées par les enregistrements.
Jean-Michel Gentil, Valérie Noël et Cécile Ramonatxo, juges d'instruction du tribunal de Bordeaux où le dossier a été dépaysé en novembre 2010, n'ont pas eu la même mansuétude. Les magistrats ont estimé que des "indices graves et concordants" de commissions d'infractions pesaient sur le député UMP et maire de Chantilly (Oise), désormais poursuivi à double titre dans ce psychodrame familial aux allures de scandale d'Etat.
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Créteil : suicide face au centre des impôts
Créteil: suicide face au centre des impôts
AFP Publié le 26/01/2012 à 15:32
Un quinquagénaire s'est suicidé d'une balle dans la tête aujourd'hui devant le centre des impôts de Créteil, a-t-on appris de sources policières. Selon les premiers éléments de l'enquête, cet homme s'est rendu vers 14H30 au guichet du centre des impôts pour y remettre un mot sur lequel était écrit: "Vous voulez ma peau, vous l'avez". Il est ensuite ressorti du bâtiment, a sorti un revolver et s'est tiré une balle dans la tête. Il y avait six balles dans le revolver, a indiqué une des sources. Le périmètre a été bouclé pour les constatations médico-légales d'usage.
Rama Yade a dû ouvrir sa porte au juge
Actualité > Elections Législatives 2012
LEGISLATIVES. Rama Yade a dû ouvrir sa porte au juge
Le Parisien | O.B. | Publié le 18.01.2012, 14h28
Le tribunal d’instance de Colombes a examiné hier la demande de Rama Yade de s’inscrire sur les listes électorales après le refus de la commission de révision, le 6 janvier. Face à elle et son avocat, Me Pierre Degoul représentait trois électeurs qui réclamaient au contraire qu’elle n’y soit pas inscrite. Selon eux, Rama Yade a menti sur sa domiciliation et n’habite pas la commune.
Pendant une heure, les deux parties se sont affrontées sur les pièces fournies par Rama Yade, par ailleurs candidate aux législatives à Asnières-Colombes, pour justifier sa domiciliation. L’élue d’opposition avait expliqué déménager en achetant un appartement rue Colbert.
« Le fond du problème, c’est cela, martèle Me Degoul. On peut aussi s’étonner qu’un élu de Colombes n’habite la ville que depuis le 7 décembre. » « Tout est fait pour gêner mon engagement politique avec des méthodes qui me déçoivent », riposte l’intéressée. A 15 heures, coup de théâtre. Alors que les plaidoiries viennent de s’achever, la juge frappe un grand coup. « Votre adresse de la rue Colbert est au cœur du problème. On y va tout de suite. Je veux voir votre domicile, on va crever l’abcès! »
Dans la salle d’audience, ce « transport » a l’effet d’un coup de massue.
Le procureur Philippe Courroye fustige les « donneurs de leçon fielleux »
Actualité
15:16 - lundi 16 janvier 2012, Paris, maville.com
Le procureur Philippe Courroye fustige les "donneurs de leçon fielleux"
Le procureur de Nanterre, Philippe Courroye, a fustigé lundi lors de l'audience solennelle de rentrée du tribunal de grande instance de Nanterre les "donneurs de leçon fielleux dépourvus de mémoire et de bilan", valorisant son bon bilan à la tête du troisième parquet de France.
"Aux grandes consciences de tous bords qui brandissent haut l'étendard des grands principes tout en foulant au pied la présomption d'innocence et l'impartialité, aux donneurs de leçons fielleux dépourvus de mémoire et de bilan, aux accusateurs doctrinaires qui eux bafouent la justice en salissant des hommes et des actions sans connaître la moindre ligne du dossier ou du sujet sur lequel ils pérorent, il n'y a rien à répondre", a lancé M. Courroye.
"Le bilan que j'ai dressé, nos actions, notre conscience, notre sens du devoir, sont les seules réponses aux infamies qui déshonorent non ceux qu'elles visent mais ceux qui les profèrent", a-t-il ajouté, mettant en avant les 126.000 affaires pénales reçues en 2011 au parquet.
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