Revue de ragots, cancans et autres mesquineries
Qu'est-ce qu'un papa ? « C'est atroce, répondra le pasteur qui n'en peut plus, pire qu'un taliban, insoutenable, comment pourrait-on discuter avec Mahmoud Ahmadinejad ? » Les USA envisagent de discuter avec les premiers et la France dialogue avec le second et ses proches. Je constate que Nicolas ne cèderait pas à sa chère et tendre Carla. Par contre, je devrais, moi, céder à tous les caprices d'une gamine, ma fille aînée, aujourd'hui, une ado ? Ecouter les prêches du pasteur, me convertir ? Les conneries, ça va pour un temps, mais dès 12 ans, on assume, c'est Dati qui l'a dit ; à plus de 16 ans, on est largement en âge de discerner, la chambre des créatures inférieures vient en tous cas de l'affirmer. L'opinion publique ferait plier notre chantre ? On verra cela plus tard ; j'ai mon Canard et mon tabloïde préféré.
Oh la la, Zizanie... qu'a-t-elle préparé pour la grande fête du patronage !
Un peu de presse, un Canard et un Nouveau Détective
Une nouvelle rubrique, « Affaires »
D'autres affaires « privées » m'avaient un peu occupé par le passé. J'ai longuement suivi et parfois d'assez près l'affaire Zakharova ; elle a pu faire du bruit en Russie. Les « combats » de Madame Mireille Millet ont fait plus de bruit dans d'autres contrées, en Lorraine. Vers 2004, ces affaires avaient chacune leurs spécificités mais elles avaient, pour moi, pour point commun, un secteur, des prétoires de Nanterre ainsi que de Versailles. Ces affaires ont été médiatisées, beaucoup, jusqu'à la cour européenne. Il m'était donc assez facile d'en parler un peu et de les suivre, sans forcément m'immiscer ni exposer particulièrement la vie privée des personnes concernées, notamment des enfants « placés ».
Interview du Président de la République à la radio "l'Echo de Moscou"
Interview accordée par M. Jacques CHIRAC, Président de la République, à la radio "l'Echo de Moscou".
De source www.elysee.fr, Moscou, Russie, le mardi 3 juillet 2001, extrait
QUESTION - Un élément important qui a gêné les relations entre la France et la Russie est l'affaire ZAKHAROVA, actrice séparée de sa fille. Nous savons qu'il s'agit d'une décision de la justice française mais il y a encore ici un aspect humain avec lequel la loi entre parfois en contradiction : une mère et sa fille. Vous êtes vous-même grand-père, avec un jeune petit-fils. Le président pourrait-il faire quelque chose pour améliorer la situation ? Cette question a-t-elle été soulevée lors de votre rencontre avec le président POUTINE ?
LE PRÉSIDENT - Oui, cette question a été soulevée. Nous sommes très attentifs à la situation de la petite Macha. Mais la France est un État de droit. La justice est saisie. Elle est indépendante. Les droits de Madame ZAKHAROVA sont garantis, y compris le droit de visite de sa fille. Je souhaite que la décision de justice puisse être prise le plus rapidement possible et, naturellement, dans l'intérêt de Macha.
Est-on certain que des juges français allaient rendre une décision dans l'intérêt de Macha alors que dans le secteur de Versailles et de Nanterre, des magistrats professionnels ne semblent pas savoir ce qu'est un conflit d'intérêt, ne savent peut-être même pas ce qu'est un lobby, un groupe d'intérêt ou quelque chose qui s'y apparente ? Il me semble plus sûr que lorsqu'on provoque un peu ces mêmes juges, avec une plume un peu ébouriffée ou colérique, ils rendent un peu n'importe quoi, même lorsqu'ils finissent par hésiter puis par relire d'abord ce qu'ils tamponnent puis signent.
Le 30 mars 2006, je publiais un billet, « J'ai enfin une copie du dossier ». En effet, à l'époque, je n'avais jamais pu mettre le nez dans le dossier « d'assistance éducative » de ma propre fille, tel que construit par Nanterre. Je découvrais puis ne retenais alors pas grand chose d'une décision de la CEDH concluant à l'irrecevabilité d'une requête :
A l'époque, je savais déjà que le juge pour enfant de Nanterre et la cour d'appel de Versailles aimaient motiver des décisions avec de grossières approximations, des emplâtres et des rapports de travailleurs sociaux ou de « psychologues ». Pour s'en convaincre, il suffit de mettre le nez dans le dossier de Justine ou donc, celui de « M. » Zakharova aussi ? En 2006, j'en recherchais encore des pistes, des traces ; depuis, je n'en ai plus eu que des confirmations. Beaucoup plus tard, en 2009, je pouvais enfin prendre connaissance du rapport rendu par le Docteur Magalie bouffon-Bruzel Bodon-Bruzel. Au cours de la procédure qui concernait ma fille Justine, le pasteur d'Uhrwiller a lui-même un moment enfilé la blouse du « pédo-psychologue », lors de l'un de ses prêches, à Versailles ; c'est dire combien les décisions et arrêts de ce secteur ont toujours été convenablement et très laïquement motivés.
Mais j'en ai vu d'autres, de Nanterre, rendus par le JPE ou par le JAF, parfois repris ensuite par Versailles. J'ai en effet pu étudier et lire parfois dans le détail bien plus d'un jugement ou dossier du coin, d'ailleurs également. Souvent, des parents sont réticent car des jugements peuvent contenir des allégations qu'ils estiment diffamatoires ou calomnieuses, parfois aussi des allégations qui les touchent. Certains peuvent passer outre, n'hésitant parfois pas à apporter des explications ou des compléments d'informations.
Il y a peu, dans le cadre d'une autre affaire « privée » encore, des courants de pensées Russes ne comprenaient pas pourquoi la France et un juge de Tarascon ne privilégiaient pas la relation mère-enfant. Ces mêmes courants n'ont probablement toujours pas compris pourquoi ni comment, humainement, la France pouvait condamner l'amour de Natalia Zakharova pour son enfant, prétendant « sauver » ainsi Macha, « psychologiquement » parlant. La conception de la relation mère-enfant est certainement très différente en France, bien que l'association l'Enfant d'Abord qui se prétend bien soutenue dans ce pays exigerait plutôt que nous privilégions aussi la relation mère-enfant dans un certain nombre d'affaires, par exemple, lorsque les séparations sont « conflictuelles » ou lorsque la mère s'inquiète, voire se plaint ? On a déjà pu lire que des juges avaient pu trancher en faveur de mères particulièrement inquiètes (l'inverse était tout autant vrai). Que pouvais-je faire pour rassurer le pasteur d'Uhrwiller et sa soeur, le corbeau ? Je n'adhèrerais jamais à leur secte, quoi que rendront encore des magistrats professionnels français.
Ce qui se dit au sujet de l'autisme est tout de même à nuancer, à relativiser, tout comme ce qui se dit au sujet de carences ou troubles avérés. L'autisme fait encore couler beaucoup d'encre, ce qu'on peut constater dans le Science Humaines du mois de février 2010, page 21 : « Les causes de ce trouble n'ont pas encore été élucidées ». Je pense qu'il n'y a toujours pas de consensus et peut-être encore des niches radicales. Des courants s'affrontent encore, les uns progressant dans leurs recherches génétiques ou neuropsychologiques tandis que d'autres se sont détachés des travaux de Bettelheim et de théories susceptibles de faire culpabiliser inutilement des mères, voire même de conduire à des prises en charges inadaptées d'enfants. Même un vrai magistrat pourrait à mon avis parfois être en difficulté au moment de devoir trancher. Cependant, dans certains cas, des « thérapies » ou « sauvetages » ont déjà pu laisser sans voix :
Confйrence de presse de V.V.Poutine,
Prйsident de la Fйdйration de Russie,
le 15 janvier 2002, Paris, extrait
En ce qui concerne le systиme judiciaire, j'estime que nulle part ailleurs qu'en France, le problиme des relations avec les tribunaux n'est aussi clair. Que cela plaise ou non, les tribunaux dйcident comme la loi leur prescrit de dйcider . Quoique, je le rйpиte, certaines dйcisions peuvent susciter des rйactions diffйrentes. Ainsi, par exemple, dans le cas de la citoyenne russe Zakharova, qui se voit refuser le droit de communiquer en France avec sa fille dans sa langue natale, bien que cela nous semble йtrange.
Cela dйpasse toutes les bornes. Elle se voit refuser le droit de visiter l'йglise orthodoxe. J'ai dйjа parlй avec Monsieur le Prйsident а ce sujet. Il est aussi restй pantois et a dit: "Eh bien, cela paraоt saugrenu а premiиre vue, mais peut-кtre qu'ils ont leurs raisons?" Non, j'ai beaucoup de peine а m'imaginer quelles raisons ils peuvent avoir, mais je m’incline devant le fait que dans le pays il existe la stricte sйparation des pouvoirs, et le pouvoir exйcutif ne peut pas se mкler de l'activitй des pouvoirs judiciaires. Quoique nous continuions certainement de lutter par des canaux diplomatiques pour que les questions de ce genre, а caractиre humanitaire, soient rйsolues du point de vue non seulement de la loi, mais de la raison. Merci pour votre attention.
Heureusement qu'en France, les pouvoirs sont très strictement séparés... Ce n'est pas vraiment ce que j'ai perçu lors de mon précédent passage à la cassation, dans le cadre d'une procédure de prise à partie. Mais des juges de la cour d'appel de Versailles seront là, en rang d'oignon, l'un d'eux brandissant quelques uns de leurs arrêts, et tous affirmeront que M. KANT raconte n'importa quoi. En effet, on parle bien du « corps » de la magistrature, et selon la rumeur, ils se soutiendraient même entre eux. A défaut de brandir quoi que ce soit, ils vont tous rester silencieux ; on parlera alors du « devoir de réserve », de « l'indépendance de la justice » et de « l'autorité de la chose jugée », d'un « cas très particulier » ou d'un « dossier dont on ne sait pas tout » et peut être, un jour, de l'incapacité du père à user convenablement de « voies de recours » réputées illusoires lorsque le juge pour enfant est saisi. En effet, ces voies là sont réputées illusoires, mais uniquement dans le monde de la recherche, pas dans les prétoires du coin.
J'ai été très amusé par le dernier arrêt de Versailles : « où ça, du prosélytisme religieux ? » A l'OSE France, c'est juif, ils le soutiendront encore eux même à l'occasion de prochains colloques. Leur action sociale est peut être même juive, c'est ce que j'ai cru lire dans plusieurs de leurs documents. C'est ainsi, l'OSE est une association qui oeuvre historiquement en faveur de la communauté juive. Quant au pasteur d'Uhrwiller, il est protestant. Je pensais que c'était indiscutable ; Justine a d'abord été « placée » à l'OSE, puis, ensuite, au presbytère protestant... bref, j'ai mal perçu la réalité, comme un Russe.
Par simple construction du langage, j'ai pu constater que des professionnels de la Dass pourraient motiver n'importe quelle décision de justice. Il suffit à mon avis à certains de s'emparer de bons travaux, ceux qui sèmeront bien assez de doutes dans l'esprit de tous pour que le juge tranche en suivant les recommandations des spécialistes, notamment des « psychologues ». Lorsque ces derniers expriment de « grandes inquiétudes » tout en préconisant une solution « pour l'enfant », je pense qu'ils peuvent assez facilement convaincre des juges, même si la réalité peut être très nuancée sur le terrain. En effet, dans certaines affaires, des juges pourraient poser eux même des questions aux experts, orientant leurs conclusions, tandis que dans d'autres, des juges auront parfois tendance à ne pas accepter n'importe quoi dans leurs dossier. Car certains juges ont bien conscience que des travailleurs sociaux devraient parfois eux-même être recadrés ; c'est ce qu'on peut lire dans de beaux livres. Dans d'autres cas ou contrées, j'ai le sentiment que des juges ou des professionnels ne savent que construire et emplâtrer toujours la même chose ; je pense ici plus particulièrement à des professionnels tels que Richard Josefsberg, un éduc spé. de l'OSE France, auteur de « Internat et séparations » ; mais j'attends encore de trouver plus de traces et confirmations.
J'étais hilare lorsque la meute s'est retournée contre France-Info car cette radio venait de nous apprendre que le bichon de Chirac déprimait. J'étais tout autant hilare lorsqu'un juge de Nanterre a convoqué un dalmatien et des comportementalistes, après un suicide, supposé suspect par des proches de la défunte ; à l'époque, je me disais qu'un juge français allait un jour faire tourner des guéridons. Le coups de la voyante, on nous l'a déjà fait, au Canada. Un article du figaro de mars 2009 avait pour sa part suscité quelques commentaires, sur le net : « Les curieuses demandes d'un magistrat à la famille d'un mort ». A Orly, il y a 15 jours, j'étais face à la mère de l'enfant.
L'an dernier, nous avons enfin appris que les psychiatres et les comportementalistes n'avaient rien pu faire pour Sumo qui avait peut-être mal supporté un déménagement. Pauv' p'tit bichon ; il a été « placé » hors de Paris, puis remplacé. Pour les humains, on ferait parfois autrement ; un certain Cyrulnik nous suggérait même qu'ils pouvaient « renaître » de leur souffrance, on pourrait d'ailleurs même guérir de la Shoah. Mais dans la pratique, tout n'est pas si évident que cela.
Je pense qu'avec des opinions, avis ou contributions de « psychologues » ou de « psychiatres », de bons juges pourraient motiver n'importe quoi, nous l'avions bien constaté, avec l'affaire dite d'Outreau : un fiasco. Mais pour qui suit le fil de l'actu, ce fiasco là ne se distinguait que par son ampleur, le nombre d'années cumulées d'incarcérations, en préventive, et le nombre d'enfants durablement « placés » à la Dass. Je respecte très volontiers l'autorité des choses jugées, tant qu'elles ne paraissent pas être trop viciées. D'après la rumeur, il vaut mieux respecter toutes les décisions de justice, elles s'imposent, m'a un jour écrit la Dass ou un ministère. Elles s'imposent, c'est assez sûr, sauf à ceux que les juges soutiennent. Mais tout n'est pas perdu dans ces histoires, il est toujours possible de critiquer ces décisions.
Les « combats » de Mireille Millet, c'est encore un peu différent. Il semblerait qu'elle n'ait jamais été discrédité par un quelconque « psy ». Je pense qu'en les relisant, on s'apercevrait plutôt que tout est motivé par le droit : le droit du père de réclamer son fils, la nécessité ou le droit de l'enfant d'être « sauvé » par l'OSE France, puis le droit de la mère sur son fils et enfin l'obligation de la grand-mère de se tenir tranquille, peut-être aussi, un peu, le droit de l'enfant d'être élevé par des parents suffisants », puis avec sa demie soeur. Lorsqu'on sait dans quelles conditions les petits enfants de Madame Millet ont un moment vécus, on a peut-être le devoir de s'interroger quand même. Récemment cette affaire a un peu évoluée, un nouveau « combat » occupe Madame Millet, celui de sa petite fille. Madame Millet avait fait plusieurs signalements, puis elle a encore déposé plainte contre l'Etat. Après cela, sa petite fille a été « placée » ; je ne suis pas sûr qu'elle soit « sauvée », je crois plutôt que la justice souhaitera privilégier le droit de la mère sur sa fille, qui que puisse réellement être cette mère.
Je ne regrette pas d'être sorti en novembre 2009 et d'avoir fait la promotion d'un son de Lilly Allen.
Mais c'est pour d'autres raisons encore que j'ouvre une rubrique « Affaires ». Il y en a d'autres dont on ne parle jamais, de plus ou de très petites, dans lesquels ne se sont pas forcément impliqué des « psychiatres » ou des « psychologues », mais qui ne font pas moins couler des larmes. J'ai beaucoup appris au cours de ces dernières années. Je vais encore évaluer un peu mes outils et lectures, je pense qu'ils pourront profiter à d'autres, parents et enfants, parfois comme dans une ornière, durablement ennuyés par la Dass. Dans cette nouvelle rubrique, je serais moins bavard. Ces affaires là, à mon avis, souvent aussi « privées » que d'autres, n'évoluent que très occasionnellement voire exceptionnellement.
Quand le bichon de Chirac agace les auditeurs
France Info - 09:55 - 8 février 2009 - Chroniques
Ecouter les explications de Pascal Delannoy avec Jean Leymarie (4'15")
En page 9 / France Société du Figaro du 26 mars
L'heure est peut-être à la rampantance
Je crois que j'ai maintenant bien trop souvent fait, dit et écrit n'importe quoi et qu'il va falloir un jour changer quand même ; ça pourrait beaucoup plaire à Uhrwiller mais aussi à Ostwald et à Mulhouse. J'ai encore fait une erreur, un truc qui ne pourra que fâcher. Après avoir encore cité Onfray, j'ai commandé Célébration du génie colérique. I ré cu pé rable.
Ces jours-ci, je lisais un peu l'ancien testament, j'étais d'abord intrigué par les tables de leurs lois du Très-Haut. Je pense que l'ouvrage que je feuillette a fait l'objet d'un certain consensus, c'est en tous cas ce que je lis en quatrième : spécial pour les catholiques, les orthodoxes et les protestants, une traduction de 1975, mais oecuménique et aussi intéressant que Leviathan. A la Première Présidence ainsi qu'à Nanterre, un peu partout, ils ne pourront donc qu'être contents ?
Hier soir, à Orly, je me retenais souvent de rire. Ce fut le cas lorsque la foule raillait le candidat au suicide, lui reprochant un moment d'avoir choisi le pont et de bloquer ainsi la circulation, plutôt qu'une bonne branche dans une quelconque clairière reculée. Je vais lire encore, penser fort à chanter juste ainsi qu'à incanter mieux en plus de me flageller, en me disant qu'un jour, il sera enfin l'heure de la quille annoncée en décembre dernier, par la chambre des créatures inférieures.
La famille Clövers, à l'e-télé ?
ZDF ne manque pas d'humour non plus. Après les présentations, question à la famille : « alors, ces vacances en France ? Racontez nous tout ». Je constate que Mme ex-Clövers est également sur le plateau. Je vais regarder la suite au cours du week-end, peut-être après ces lectures, à Orly, où cet enfant est passé par la fenêtre. Entre les arrêts récents de Versailles, des mythes et des politiques pénales du passé, j'en ai bien assez dans la tête pour ce soir.
Une copie écran de source ZDF Mediathek
Ils sont comiques chez Sciences Humaines aussi. Ils souhaiteraient que je m'abonne à leur revue et m'envoient un numéro spécial autistes, enfants sauvages et démocraties autoritaires ? Ils souhaiteraient également me vendre un livre de Dortier, Les Humains, mode d'emploi ? Les sauvageries, les humains et l'autisme, je connais. Quant à certaines difficultés que l'on peut rencontrer au moment des élections, je connais aussi, je réside dans le 9-2, du mauvais côté du périh. C'est un juge qui m'a autorisé à voter, Nanterre ne voulait pas de moi sur la liste. Ah, ces méchants chinois...
Sciences Humaines, n° 212, février 2010, pages 30-31... « Vers des régimes hybrides ? »
Neue Hoffnung für einen Verurteilten ?
Ce soir, en lisant mon mail, j'ai appris que les Clövers ont maintenant un bon espoir d'obtenir, un jour, un nouveau procès. Il est susceptible de faire grand bruit dans certains arrières pays et couloirs. Une décision semble être attendue pour ce 8 février prochain. D'après le blog du comité de soutien des Clövers, un reportage devait être diffusé, il y a peu, sur ZDF. Mais en raison de la « tragédie » récente d'Haïti, sa diffusion aurait été reportée à ce 21 janvier prochain.
Neue Hoffnung für einen Verurteilten
Französische Staatsanwaltschaft räumt Fehler im Verfahren gegen Saarbrücker ein
Die Rehabilitation des Saarbrückers Rudolf Clövers, der wegen angeblichen Missbrauchs seiner Kinder zu zwölf Jahren Haft verurteilt wurde, ist angelaufen. Die Staatsanwaltschaft hat gestern Verfahrensfehler eingeräumt.
La suite sur Saarbrücker Zeitung
Après l'honneur sali, un peu d'espoir - Aktueller Bericht (11.01.2010)
Que de victimes, et des miracles quand même
Pour changer, hier, ce n'était pas une victime qui faisait la une de deux journaux, mais un « miraculé » et ses « sauveteurs ». Ce matin, dans un fil actu du Parisien ou du Figaro, je lisais qu'il y avait encore de « l'espoir », à Haïti. Hier, à la radio, j'entendais des prières d'Haïti. D'après un sondage récent de la Croix, la France pourrait aujourd'hui encore être principalement catho. Ce son et ces unes d'hier pourraient répondre à Dany Laferrière :
Aux guignols, ce dimanche, peu après 14h00 : « Haïti, c'est vrai, ce pays semble maudit... M. Bigard, faites attention, pas de conclusions hâtives... petit c, les dinosaures ». Suit une question : « peut-on prévoir les séismes » ?
« Le vieux a du bon », peut-on lire dans le Monde daté du 17 ? On pouvait penser qu'il n'y avait plus lieu de s'en emparer. Dans le cadre de la procédure de prise à parti que j'avais engagée en 2008, contre un magistrat, je lisais et m'inspirais, entre autres, d'anciennes gazettes du palais, de la fin du 19ième siècle.
Débat
Les juifs en France, une présence oubliée
LE MONDE | 16.01.10 | 13h51 • Mis à jour le 16.01.10 | 13h52, extrait
Ces découvertes "contribuent à recomposer un passé plus complexe, échappant à la réécriture strictement chrétienne (...) des sociétés médiévales européennes", comme le notent les archéologues Astrid Huser et Claude de Mecquenem.
Philippe Bilger : "En matière judiciaire, le sarkozysme n'a opéré aucune rupture"
LE MONDE | 16.01.10 | 14h46 • Mis à jour le 16.01.10 | 16h33, extraits
Le président de la République, en affichant ostensiblement son amitié pour un haut magistrat dont il désire le succès, d'une part, renvoie le reste de la magistrature dans des limbes alors qu'il est le garant apparent de l'ensemble du corps et, d'autre part, rend par avance suspecte la promotion que ses desseins souhaitent. [...] J'ai évoqué la situation de Philippe Courroye. Comment ne pas être frappé par le fait qu'en focalisant sur ce dernier, des nominations politiques à la fois moins visibles mais plus discutables peut-être passent sans que personne s'émeuve ! [...] Tout cela, en définitive, est doux et amer. Quand on se bat, on peut entraver, retarder, détourner mais profondément rien ne change. Il arrive parfois, miracle, que les compétences et les récompenses se rejoignent. En matière judiciaire, il est clair que le sarkozysme n'a opéré aucune rupture. Le vieux a du bon.
Haïti : "grave crise humanitaire"
AFP, 17/01/2010 | Mise à jour : 14:12
Le séisme qui a ravagé Haïti et fait des dizaines de milliers de morts est "la plus grave crise humanitaire depuis des décennies", a déclaré le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, juste avant de partir pour Port-au-Prince.
Une phrase ou deux, à retenir
Il y a quelques années, je restais d'abord stupéfait, apprenant que « la vie, c'est mourir aussi... et mourir, c'est vraiment strong ». Mais qui se souvient encore de ces aphorismes, relégués ici et là, sur la toile ? Voilà deux nouvelles phrases à retenir, mais pas trop longtemps, juste pendant un siècle ? Avec une greffe de la foi - la bonne - puis quelques exercices de culture psychique, ça devrait rentrer, je finirais peut-être même un jour encarté au parti - le bon, évidemment.
Orly, suite et fin
J'aurai souhaité pouvoir discuter avec la famille de cet enfant récemment passé par la fenêtre. Ce soir, je suis donc repassé à Orly. J'ai eu un bref échange avec la mère de cet enfant puis, plus tard, mettant un terme à la conversation, un proche de la famille m'a simplement lâché que « les psychiatres sont des criminels ». Avec le peu que j'en sais aujourd'hui, je reste maintenant persuadé que nous n'entendrons plus parler de cette affaire « privée », cette page est à tourner.
Mais d'après ce que j'ai lu et entendu depuis hier, que ce soit en France ou à l'étranger, le monde en général semble être aujourd'hui bien plus soucieux de ce qui pourrait encore se passer à Haïti, d'ici à 10 ans. L'édito du Temps de ce vendredi 15 janvier fait écho à ce que j'ai entendu en fin d'après midi, sur Europe 1. « Des pays maudits ? » C'est assez ce qu'on lisait hier, sur le Figaro, « Ouragans, pauvreté, crise... Haïti accumule les malheurs », ou encore sur le Monde, « Haïti, la malédiction ». J'étais tout aussi surpris en lisant une prière, largement diffusée par les médias : « Ségné vin sové nou ». Je conserve ce son du jour, pour quelques mots de Dany Laferrière, auteur de L'énigme du retour :
Port-au-Prince connaîtra d’autres séismes encore plus destructeurs
France Info - Hier, 13:36, extrait
Trois jours après le tremblement de terre qui a rayé de la carte une bonne partie de la capitale haïtienne, Port-au-Prince n’en a sans aucun doute pas terminé avec les tremblements de terre. Car, les scientifiques le savent : seule une partie de la faille, qui coupe la ville en deux, a bougé. Le reste bougera à son tour. Mais quand ?
« Promotion Outreau », un Canard pour rien
Le Canard du jour me déçoit, d'habitude ses plumes font plus d'efforts ? Mais par le passé, j'ai déjà été déçu par d'autres feuilles également. Pour le moment, je ne m'étais pas aventuré non plus à commenter la récente « promotion » du procureur général de Versailles à la tête de la pénitentiaire, j'en ai juste pris bonne note.
Publié le 06/01/2010 à 13:18 - Modifié le 06/01/2010 à 17:22 Le Point.fr, extrait
ADMINISTRATION PÉNITENTIAIRE
Une tête tombe au ministère de la Justice
Si Claude d'Harcourt apparaît aujourd'hui comme le lampiste, il n'en demeure pas moins que c'est, dès octobre, que Michèle Alliot-Marie avait fait part de ses intentions de changer de directeur à la tête de l'administration pénitentiaire.
Depuis quelques temps, je me dis que je devrais cesser d'empiler des journaux, des quotidiens, des hebdos, des mensuels et des hors séries, ça encombre, et qu'il faudrait plutôt que je m'abonne, mais à quoi ? Actuellement, mes préférences vont au Canard et au Nouveau Détective. Le premier semble être une bonne sonde de nos hautes sphères, une entrée en matière. Quant au second, lorsqu'on survole le cas Clos, on peut raisonnablement se dire qu'il vaut assez un Monde bien consensuel ou même d'autres feuilles plus teigneuses. Cette histoire, à Gouvieux, me fait beaucoup penser à ce cas des Chedru ; c'est dramatique, c'est affreux... ah, quelle Dass - oui, je sais, il faut parler de l'ASE, avec deux D. Je trouve que le Nouveau Détective illustre aussi assez bien ce pour quoi la France et ses médias peuvent se passionner. Ces deux hebdos, en plus de reportages comme ceux des guignols ou de Guillon, ça ma paraitrait pas mal.
Je souhaitais aussi acquérir à l'occasion une sorte de bible, un bon guide de la protection judiciaire de l'enfant dont on m'avait dit beaucoup de bien. J'avais le temps, il ne m'était plus utile, j'étais parti combattre sur d'autres territoires pour mieux progresser ; je n'en recherchais pas la dernière édition, j'attendais plutôt un ouvrage de seconde main, moins onéreux, qui pouvait amplement suffire pour mes travaux. En effet, pour me permettre un jour de mieux restituer ce que j'ai encore à décrire, il me fallait une bible de tout début 2003. Sur le ouèb, l'annonce était assez claire : « excellent état général... réservé à la consultation sur place, très peu servi ». En effet, personne ne semble s'être déchiré l'ouvrage, ce qui m'est parvenu aujourd'hui même est comme neuf. Je note que cet ouvrage de Michel Huyette, pourtant paru en février 2003, n'a été reçu qu'en juillet de cette même année... période à laquelle mes relations avec l'ASE ainsi qu'avec le juge Anne Valentini étaient déjà très tendues. A l'époque, cette même Dass refusait déjà de me lire. Par le passé, vers 2003, Michel Huyette avait un site Internet très bien conçu, très accessible, même à des débutants.
Aujourd'hui, alors que je regardais d'un peu plus près des machins en panne, on m'a proposé un truc cassé en plus. J'ai décarcassé le truc et j'ai démonté d'avantage l'autre, ça s'adapte et ça fait un 19" assez plat qui fonctionne plutôt bien.
Sciences Humaines vient de m'écrire, me proposant d'acheter un livre de Jean-François Dortier : « Nouveauté : Les Humains, mode d'emploi »... « Sociologie, économie, psychologie, neurosciences, anthropologie, philosophie ont contribué à renouvelé en profondeur nos savoirs sur l'être humain, son esprit et ses comportements. » ... « les humains apparaissent sous un nouveau visage, contrasté et passionnant. » Ah bon ?
Le Canard et le Nouveau Détective du jour... « Une équipe qui gagne »
Le guide de la protection de l'enfant, l'édition de février 2003, comme neuve
Cadre juridique, Pratiques éducatives, Enjeux pour les familles
Le guide de la protection de l'enfant, page 279... ou « un autre aspect de la question »
« La meute » ?
Le lynchage de précaution, c'était l'idée de Philippe Bilger. Un lynchage, c'est ce qui arrive maintenant à cette furie de mère ; c'est une sorte de rituel dans ce pays, personne ne va s'en émouvoir. Valse avec les loups, c'était mon idée.
Yann Moix défend Roman Polanski
Le Figaro, 12/01/2010 | Mise à jour : 08:31
L’écrivain publiera en mars, chez Grasset, un livre de quatre-vingts pages où il prend la défense du cinéaste Roman Polanski, poursuivi par la justice américaine pour avoir abusé d’une jeune mineure, il y a plus de trente ans. Son titre - provisoire - annonce la tonalité de l’ouvrage : La Meute.
Je me doutais qu'un pamphlet de moins de cent pages pouvait suffire à dépeindre une situation. Pauv' Romain. La meute, c'est une association, un « réseau international féministe engagé contre la publicité sexiste ».
Je viens de téléphoner à Necker, enfants malades, où j'ai demandé à être mis en relation avec un service presse ou communication, pour discuter du cas de cet enfant défenestré il y a quelques jours, à Orly. Necker m'a rapidement renvoyé vers les parents et vers le parquet des mineurs de Créteil. J'ai maintenant le numéro de fax de ce dernier, le magistrat de service n'était pas disponible. Dans 10 jours, je retourne à Orly, pour des lectures ; ce n'est pas très loin de Bagneux.
Julien Dray, l’autre affaire
D'après les Bruits du Net du jour, sur France-Info, on lit ou on entend encore et encore parler de Mediapart et de Julien Dray. Je me demande où est le problème, quoi de plus naturel dans un Etat prétendu de droit que de ne plus avoir accès à un quelconque vrai juge, en public? De toute façon, ce dernier ne sert plus qu'à punir, à noircir, à enquiquiner où à débouter, à valider ce que dicte ou suppute le procureur, dans un entresol ou dans une chambre du conseil, quoi qu'il raconte? Même lorsqu'une de leurs décision s'avère finalement favorable, elle n'est plus réemployable, voire tout simplement inapplicable ou inappliquée. Autant donc ne plus rencontrer les juges, ce n'est qu'une perte de temps et de ressources.
Quant aux journaux, lorsque sa justice est saisie, bien empêtrée ou ennuyée, n'en parlons même pas, ils sont aussi inaccessibles. Dray et Plenel me font marrer. Le rappel à la loi « ne signifie pas l'absence totale d'infractions », c'est assez sûr ; mais évidemment, dans ce pays, rien n'est vraiment avéré tant qu'un juge n'a pas apposé son cachet
Aujourd'hui, j'ai encore pris des feuilles pour des gros titres et quelques articles, mais je les ai oubliées dans la voiture. C'est sans grande importance. J'attends plutôt les prochains Canards et peut être encore un ou deux tabloïdes.
Julien Dray, l’autre affaire
Edition : Les invités de Mediapart
28 Juin 2009, sur Mediapart, extrait
Il n’y aurait rien d’absurde à confier l’enquête au procureur s’il était indépendant avec un juge garant de l’impartialité de l’enquête. Mais dans l’affaire Dray, pardonnez moi c’est la totale, nous avons un procureur courroie de transmission du ministre et pas de juge du tout. C’est formidable le progrès. Les internautes doivent savoir que la Cour européenne des droits de l’homme a livré une appréciation sévère de l’organisation du parquet français qui ne serait ni vraiment indépendant ni complètement impartial, et certainement pas une autorité judiciaire, en raison de la subordination hiérarchique de ses membres à l’exécutif. Julien Dray est donc entre les mains du pouvoir politique. J’exagère ? Allons donc, ce dossier ne serait il pas signalé comme on dit dans le jargon des cabinets de la Chancellerie ? Et la Chancellerie, chacun le sait, comme les trois petits singes ne voit rien, ne dit rien n’entend rien. Elle chuchote.
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Edwy Plenel réplique à Julien Dray
NOUVELOBS.COM | 10.01.2010 | 12:04, extraits
"L'excessive contre-attaque de Julien Dray témoigne d'une méconnaissance profonde de ce qu'est le journalisme professionnel et de son nécessaire rôle en démocratie", déclare le président de Mediapart. [...] Samedi, lors de l'émission Parlons Net de France Info/ Rue89/ L'Express, Julien Dray avait déclaré: "Mediapart, c'est une campagne permanente, j'ai droit à un article tous les jours, sur n'importe quoi". Le député socialiste ajoute : "Ils ont même essayé de faire une analyse du document du procureur, ce qui va donner lieu à quelques poursuites encore, parce qu'ils ont continué, donc moi je vais continuer." [...] Edwy Plenel note cependant qu'"aucune nouvelle plainte n'a, à ce jour, été déposée contre Mediapart". Et de défendre sa rédaction : "Notre traitement fut à mille lieues de l'acharnement fantasmé par Julien Dray dans son propos", écrit-il. "Fabrice Lhomme et Fabrice Arfi, les journalistes concernés, n'ont rien à voir avec les vieux fantômes et vieilles querelles invoqués par Julien Dray. Ils enquêtent et informent, tout simplement." Et de poursuivre: "Nous avons régulièrement (mais en vain) proposé à Julien Dray de s'expliquer, des courriels témoignant de nos demandes de contact." Edwy Plenel rappelle également que le "rappel à la loi" prononcé à l'encontre de Julien Dray "ne signifie pas l'absence totale d'infractions, sinon le parquet aurait simplement classé sans suite".
Justice / Que fait le juge d'instruction ?
Jean-Amédée Lathoud : « Pas d’instructions »
Edition du mercredi 15 mars 2006, La Voix du Nord, extrait
Et des autres, il parle ensuite avec des élans émus, comme « d’hommes et de femmes honnêtes, équilibrés, travailleurs... » Des professionnels qui ont travaillé « en leur âme et conscience », des magistrats qui « croyaient en leur dossier ». Mais il est catégorique, « cette affaire d’Outreau a été catastrophique ». Et il faut bien en trouver les raisons. Alors, pour expliquer, par exemple, les décisions à répétition de la chambre de l’instruction, qui est allée jusqu’à refuser plus de cent demandes de mise en liberté de Dominique Wiel, par exemple, M. Lathoud sort un rapport datant de 2005, de « la commission de suivi de la détention provisoire ». Habitudes. Et il y trouve « le concept de mithridatisation des affaires », qui explique que « la répétition des demandes identiques ne favorise pas les analyses ». En un peu plus clair, il finit par dire que les juges et les procureurs auraient laissé échapper des choses « par habitude, voire par lassitude » d’entendre toujours les mêmes demandes.
A Orly, rien de neuf
L'allée Boris Vian est des plus paisibles. Je m'y suis rendu comme je l'avais prévu, pour y discuter quelques minutes avec le voisinage, en évitant bien sûr de m'arrêter au café du coin ou de prêter l'oreille à de quelconques commérages. Nous en apprendrons peut-être un peu plus dans quelques semaines ou mois, à l'issue de l'enquête de police ou, plus probablement, au moment d'un hypothétique procès, voire lorsque la justice conclura finalement à son non-lieu ? En effet, l'auteur présumé des faits a depuis été « interné » ; selon le Parisien du 5 janvier 2010 (édition locale ou confidentielle du Val de Marne), il souffrait déjà de « troubles psychiatriques » et, après ce drame, les expertises effectuées durant la garde à vue ont conclu à une « altération totale du discernement au moment des faits ». Aux dernières nouvelles rapportées par le Parisien, l'enfant de quatre ans, défenestré, était « entre la vie et la mort », après une chute de 8 mètres.
----- Original Message -----
From: "Bruno Kant" <bkant@cloppy.net>
To: "le forum de leparisien.fr" <moderation@leparisien.fr>
Cc: <edition75@leparisien.presse.fr>; <edition94@leparisien.presse.fr>
Sent: Monday, January 11, 2010 2:33 AM
Subject: Re: votre message a été rejeté
> Bonjour,
>
> Aujourd'hui, je suis allé me promener à Orly, allée Boris Vian. J'envisage
> maintenant d'aller me promener un peu rue de Sèvre, à Paris.
>
> Bien cordialement,
> Bruno Kant
> http://justice.cloppy.net
>
« Disparitions » : un nouveau « divertissement phare », sur TF1
Je lis que le père d'Estelle Mouzin a déclaré que « c'est dur de ne pas savoir combien de temps encore ça va durer ». En décembre dernier, au cours de l'audience, en chambre du conseil, quelqu'un s'est interrogé et a dit que la quille, c'est dans deux ans ; je me disais cyniquement que c'est sûrement pour me rassurer. Il y a quelques temps de cela, je parlais moi même d'une sorte de peine ou d'une histoire sans fin. Mais c'est « un placement qui profite » à Justine, de « l'assistance éducative », la magistrature du coin semble en tous cas bien persuadée que c'en est... J'en suis à l'épilogue, j'ai tourné la page il y a quelques mois, lorsque j'ai perçu que tout repartait en vrille, comme après 42.
Aujourd'hui, le père d'Estelle Mouzin a surtout déclaré qu'il souhaiterait faire « bouger les lignes ». J'ai beaucoup écouté et discuté cet après midi, puis je suis rentré congelé. Demain, j'irais peut être me promener à Orly.
Ce 19 janvier, nous reverrons donc encore le père d'Estelle Mouzin, sur TF1, c'est ce que je lis sur Télé-Loisir. Dans la rubrique Divertissements, on peut également voir ou revoir Rachida Dati piégée devant la caméra de Karl Zéro. Comme d'autres, Eric Mouzin mène un combat un peu plus large. Cet après midi, à Guermantes, au cours de l'assemblée générale, tout en félicitant un proche ou un membre de son association qui avait questionné la Ministre de la justice, Eric Mouzin a affirmé qu'il n'a toujours pas d'informations statistiques concernant les mineurs disparus en France.
Ces temps ci, j'ai de très nombreux visiteurs dans mon blog. Je m'intéresse un peu à ces photos récemment parues dans la revue Entrevue et au dénouement de cette ultime affaire qui concerne une Miss et Mme de Fontenay. D'après les stats, j'ai le sentiment que ces visiteurs recherchent surtout la miss nue, ce serait assez conforme à ce que j'ai vu dans le Canard du 6 courant. Dans un Parisien récent, l'auteur de Où on va papa ?, Jean-Louis Fournier, disait se méfier de cette société, semblant considérer qu'il y avait bien trop de voyeurs. Il affirmait qu'il ne publierait jamais la photo de ses enfants.
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Disparitions : Un mag sur les personnes disparues
Extraits de source Télé-Loisir, mardi 29 décembre 2009 à 11h00
Emission phare de TF1 dans les années 90, Perdu de vue va en quelque sorte renaître de ses cendres... Pour son premier numéro, proposé le mardi 19 janvier à 23h15, le magazine animé par Magali Lunel (Enquêtes et révélations) mettra l'accent sur les disparitions d'enfants. "A travers le récit de trois affaires, enquêtes, témoignages et décryptages vous permettront de mieux comprendre l'enjeu de cette grande cause nationale : 48.000 enfants sont portés disparus en France chaque année," explique TF1. Pour être plus précis, Disparitions abordera dans un premier temps l'affaire Enis Kokakurt, petit garçon enlevé en août 2007 par le pédophile multirécidiviste Francis Evrard. Le magazine s'intéressera ensuite à l'affaire Estelle Mouzin, petite fille dont les parents n'ont plus de nouvelles depuis janvier 2003. "Enquêteurs et famille jouent peut-être leur dernière carte avec ce reportage grâce au portrait vieilli d'Estelle qui sera diffusé pour la première fois", avance la chaîne. Enfin, dernier thème abordé par Disparitions ce mardi 19 janvier : l'enlèvement parental.
Marche silencieuse pour Estelle Mouzin
AFP, 09/01/2010 | Mise à jour : 20:06, extrait
Près de 120 personnes ont participé cet après-midi à Guermantes (Seine-et-Marne) à une marche silencieuse, sept ans jour pour jour après la disparition d'Estelle Mouzin, alors âgée de 9 ans, le 9 janvier 2003. Le cortège - proches de la famille et membres de l'association "Estelle" - a quitté la place du Temps-Perdu pour rejoindre la place où a été planté en 2005 un arbre en mémoire de la fillette, à quelques dizaines de mètres du lieu de sa disparition. "Jamais je ne pensais que je serais encore là sept ans après", a déclaré le père d'Estelle, Eric Mouzin, déplorant l'absence d'avancées concrètes dans l'enquête pour retrouver son enfant : "Tout ça est un peu lourd à gérer et c'est dur de ne pas savoir combien de temps encore ça va durer, mais le combat continue et l'énergie est toujours là".
Le 9 janvier 2010, à Guermantes
RTL info | 09 janv. 2010 | Màj 12h57
Eric Mouzin : "Il n'y pas de nouveau dans l'enquête pour retrouver Estelle"
Depuis 7 ans, Eric Mouzin ne cesse de se battre pour que sa fille Estelle soit retrouvée. Elle a disparu en rentant de l'école le 9 janvier 2003 en Seine-et-Marne. Eric Mouzin était l'invité de RTL.
Harry Roselmack | 09 janv. 2010, un son... Il y a sept ans, Estelle Mouzin disparaissait en Seine-et-Marne. Depuis, l'enquête piétine. Son père continue de se battre, il était l'invité de RTL.
Qu'est-ce que la mort d'un Cosaque ?
Je pense avoir lu une sorte d'ébauche de réponse à quelques questions que je me posais encore lorsque je constatais quel traitement spécifique puis médiatique avait été réservé à cet enfant de quatre ans, récemment jeté par une fenêtre, à Orly. Je viens de regarder le dernier coup de gueule de Philipe Seguin, une vidéo republiée ce 7 janvier, par Europe 1. Dans la dernière partie de cette vidéo, vers 8'45", il invoquait son devoir de réserve lorsque le journaliste lui demandait si le débat sur l'identité nationale lui semblait utile. Philipe Seguin nous a simplement suggéré de tapoter « nation » sur un moteur de recherche, supposant qu'il ferait apparaitre le nom Ernest Renan. D'un clic à l'autre, mon butineur a fini par échouer sur un extrait de « L'avenir de la science ». Qu'est-ce qu'ensuite l'enfant du « dérangé », en France, en 2010 ?
Ce soir, à la Maison de la recherche, Luc Boltanski m'a convaincu ; je lirais un jour son ouvrage qu'il nous a amplement présenté, De la critique. Didier Lapeyronnie était présent lors de cette conférence, mais je n'ai pas pu discuter avec lui ; je me posais de nombreuses questions après sa propre conférence, début décembre dernier, à l'un des rendez-vous du groupe de l'ACAT Paris V.
Depuis hier et en raison de mouvements sociaux, je n'arrive pas à trouver France Soir. Aujourd'hui, un encart de Direct matin plus m'a surpris. Le juge est bientôt mort ? Je savais que le juge pour enfant - l'assistance éducative - était condamné depuis mars 2007 et que tout ce que j'écris depuis sur lui sera certainement sans le moindre effet sur ce monde ou cette « fiction sociale ». Je conserve ce Direct matin plus pour un article du Courrier Internationnal, « Il faut sauver la République islamique », ainsi que pour une caricature... « You vote, god decides ».
L'avenir de la science, Pensées de 1848, édition 8, 1848 page 522
Mort d'un policier : « l'émotion » pas assez « partagée » ?
J'ai feuilleté le dernier Nouveau Detective, de ce 6 janvier 2009. Il y a bien une page « d'enquête » consacrée au major Patrice Point, « un héros mort au combat ». Par contre, dans ce tabloïde, je n'ai rien lu concernant cet enfant de 4 ans du 9-4, « jeté par la fenêtre », qui est depuis quelques jours entre la vie et la mort.
Finalement, au delà des apparences, on découvre un hebdomadaire très « consensuel », ses pages pourraient même plaire à Brice Hortefeux ainsi qu'à certains juges, « psychiatres » ou « psycholoques ». Cet enfant de 4 ans, d'Orly, est-il donc pour ces rubriques rats ou chiens crevés ? Le sujet me parait pourtant être sensible ; j'en ai discuté un peu au cours de ces derniers jours, avec des interlocuteurs du Parisien du 7-5 ainsi que du 9-4. Il me semble que ces journalistes assurent une sorte de service minimum. Il est également possible que d'autres ne perçoivent rien de bien exceptionnel dans ce banal fait divers. Le médecin polyvalent Magalie Bodon-Bruzel m'avait reçu à Paul-Giraud, dans l'unité pour malades difficiles... puis elle rendait un « rapport » que le juge pour enfant Anne Valentini avait réclamé avec force et insistance. Je pense que ce juge et cet expert ne sont plus crédibles, depuis un long moment déjà ; mais d'autres tels que le pasteur d'Uhrwiller et des juges de la cour d'appel de Versailles ne partageront bien évidemment pas mon opinion.
Assez souvent, lorsqu'un « fou » ou une personne « mentalement dérangée » fait n'importe quoi, de nombreuses personnes ainsi que nos médias houspillent la justice, ses professionnels, des psychiatres ou des travailleurs sociaux. Nous l'avons encore lu cette semaine, après qu'un homme de 27 ans eut mortellement blessé un octogénaire et poignardé deux autres résidents d’un immeuble de Roquebrune-Cap-Martin.
Lorsque c'est l'enfant du « dérangé » lui-même qui passe par la fenêtre, c'est probablement moins grave, sans grand intérêt ? Ce n'est pas ce qu'on lit dans un ouvrage récent d'un pédopsychiatre engagé. Mais même une association telle que l'Enfant d'Abord pourtant proche de ce pédopsychiatre parait être indifférente à ce qui vient de se tramer à Orly ; en effet, au cours de ces derniers jours, cette association n'a réagit qu'aux déclarations d'une avocate, elle-même engagée dans le domaine de la famille. Cependant, ce psychiatre, cette association grenobloise et leurs plus proches ne lisent peut-être pas les rubriques confidentielles des faits divers du Val de Marne.
Je vais écrire maintenant au président de la chambre des créatures inférieures et lui communiquer quelques informations. Je comprend de moins en moins bien cette magistrature qui s'évertue à « sauver » le « psychisme » de ma fille aînée Justine tandis qu'autours de nous, la cervelle saute depuis plusieurs années, souvent dans une très grande indifférence.
Ce vendredi, je rencontre donc le délégué du procureur de Paris. Il sait peut être déjà qu'à la fin décembre dernier, j'ai porté plainte auprès du TGI de Paris. En effet, ce parquet n'a pas classé, je crois qu'il m'en veut pour ce qui s'est passé, en novembre dernier, et moi, j'ai décidé il y a un moment déjà de dépayser, en public. Ce samedi, j'irais à Guermantes, puis je pense que ce dimanche, j'irais me promener à Orly.
Des policiers en colère après la mort du major Point
Par TF1 News (Avec agence), le 06 janvier 2010 à 14h20, mis à jour le 06 janvier 2010 à 14:24, extrait
Un millier de policiers ont assisté mercredi à Chessy aux obsèques de leur collègue tué par des cambrioleurs en décembre. Brice Hortefeux, présent à la cérémonie, a exprimé "tristesse et chagrin".
Brice Hortefeux déplore la faible médiatisation de la mort d'un policier
PARIS (AFP) - 06.01.2010 08:37
Le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, a déploré mercredi le peu de place consacré par les médias à la mort récente d'un policier, renversé par des malfaiteurs en Seine-et-Marne.