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Les FEMEN se drapent, puis s'excusent !
Encore une partouze lacrymale ! « C'est un immense bonheur d'avoir plaidé en Tunisie pour la liberté des Femen et d'avoir été entendus », ont indiqué à l'AFP les deux avocats français Patrick Klugman et Ivan Terel. Cette journée restera mémorable. « Elles ont dit "si on a choqué des Tunisiens, on s'excuse, voilà leurs propos », semble avoir précisé Me Souheib Bahri, leur avocat Tunisien ; c'est tout autre chose qui s'est répandu sur la toile, au cours de l'après midi, comme une trainée de poudre, confirmé de façon voilée, sur la page Facebook de FEMEN France :
De source Facebook, du mur de FEMEN France, vers 0h05
Les FEMEN paraissent bien avoir heurté des tunisiens, et semblent surtout s'être excusées, assez sincèrement, ce qui a été rapporté par divers médias plutôt crédibles. « Je regrette cet acte et je m’en excuse », a dit l’Allemande Josephine Markmann au juge Moez Ben Frej, qui lui faisait remarquer en français que « le droit musulman interdit de tels actes ». « On ne pensait pas choquer les Tunisiens à ce point, il est hors de question pour nous de recommencer », a répondu à son tour la Française Pauline Hillier, drapée comme ses co-accusées et comme de coutume pour les femmes jugées en Tunisie, du safsari, le voile traditionnel blanc les recouvrant de la tête au pied. Des regrets et des excuses, exprimés par les FEMEN sous des safsari, des tenues traditionnelles et règlementaires ! J'hallucine !
Je ne me souviens pas m'être couché dans un prétoire au cours des années passées, même pas au cours de périodes parfois très dures, ni d'avoir présenté des excuses ou des regrets à quiconque non plus. Même ce printemps, longuement enfermé et stressé par mes conditions de détention, puis libre, je résistais, projetais, rouspétais et protestais encore, malgré des menaces et tout ce que j'encoure maintenant d'assez précis ; en avril, encore enfermé, je constatais que Nadezhda Tolokonnikova n'avait pas renoncé à l'activisme non plus, ni à ses idéaux, ni à l'art :
Où sont passées nos virulentes combattantes aux seins nus, résistantes à toutes conditions climatiques ? Quel traitement exceptionnel auraient-elles subies, en Tunisie, pour qu'elles fléchissent et s'inclinent si soudainement, après 15 jours seulement de privation de libertés ? On croit rêver ! Il s'agissait de leur audience d'appel ; souhaitaient-elles être libérées, à tous prix ? Ont-elles suivies les conseils de leurs avocats, voire suivies des « pressions » ou conseils de fins diplomates ? Il s'agissait de leur première incursion dans ces territoires, « islamiques ». Et voilà donc qu'après avoir enfilé et accepté le safsari, elles se sont excusées, et ont promis qu'elles ne recommenceront pas ! Renier leurs revendications, idéaux et modes d'actions, c'est cher payer, couvrir leurs poitrines dénudées et messages politiques d'un « on s'excuse en choeur » ne pouvait que susciter l'hilarité sur Tweeter, de grosses déceptions aussi. C'est ridicule. Les FEMEN vont donc poursuivre maintenant leurs actions et happenings médiatiques dans des contrées où elles sont encouragées ou très bien tolérées par le pouvoir dominant ; à Bruxelles, ce jour, les FEMEN n'ont été que simplement écartées, un peu brusquement, mais elles n'y ont pas été embarquées... voir sur le web, la vidéo de iTélé. Je ne les attendais pas au Vatican, et encore moins dans des pays tels que la Tunisie... d'où elles se retirent donc en s'écrasant
Que fera Amina, prochainement ? Les FEMENS européennes s'étaient rendues là bas, en Tunisie, pour la soutenir, puis ces trois « activistes » ont été bien épaulées par la France, peu après leur incarcération... Amina pourra-t-elle également se contenter de présenter de simples et très plates excuses à la cour ?
J'ai pu être trompé par ce qui bruissait, sur Twitter, ou par la presse. J'en saurais plus au cours des prochains jours.
« Sans objet », une fois encore
En lisant mes billets d'avril dernier, certains ont pu me trouver excessif ou trop caricatural. Mais pour avoir escaladé Beaubourg, l'Etat m'a bien infligé une sanction chinoise, 5 semaines de détention administrative sans procès digne de ce nom, une punition assortie d'un procès sans voies de recours. J'ai fait appel, fin avril, ce qui a pu surprendre, alors que je venais d'être enfin libéré. Faire appel, le 17 avril, d'un jugement rendu le 9 avril, alors que le préfet venait de lever la mesure, le 15, me permettait principalement de préparer un recours contre l'Etat, qui pourrait maintenant suivre.
Les appels « sans objet », ou tous droits ou possibilités de recours soudainement éteints, je connais, je ne suis donc pas du tout surpris ni gêné par ce que Paris m'a rendu. C'est tout à fait courant, banal, normal... Début 2011, au retour de la cour de cassation, la cour d'appel de Versailles balayait l'arrêt d'octobre 2010, déclarant la procédure ou l'appel « sans objet » ; il était donc parfaitement inutile ou vain de faire appel d'un jugement de juin 2008 du juge pour enfant de Nanterre, puis de faire casser et annuler un arrêt rendu par Versailles, en 2009. En septembre 2011, le juge pour enfant de Nanterre avait rendu un jugement sans convoquer ; j'ai fait appel ; comme mon ainée était alors déjà majeure, la cour d'appel de Versailles m'a simplement rendu un torchon. J'avais engagé un recours contre l'Etat suite au décès suspect de la mère de mon ainée, en milieu hospitalier, en 1999 ; puis en 2008, j'apprenais qu'un expert désigné par le tribunal administratif n'avait pu se faire communiquer l'intégralité du dossier médical... la procédure s'est ensuite éteinte. J'en oublie, j'en passe ; au cours des dix années passés, la justice m'a accoutumé à un tel fonctionnement.
Ce 29 avril, la cour d'appel de Paris laissait la charge des dépens à l'Etat. Mon appel du 17 n'a manifestement pas été jugé abusif ; à l'audience, publique, ce 25 avril, les débats avaient beaucoup portés sur la possibilité et l'intérêt de faire appel. Il arrive à certains d'être condamnés aux dépens, et parfois même d'être sanctionnés pour l'abus de l'utilisation de droits. En 10 ans et de multiples procédures, je n'ai jamais été condamné pour l'abus de l'utilisation de droits. En théorie, des droits peuvent servir à se défendre, ou à défendre ses proches, par exemple, une famille et les enfants ; en pratique, le droit et les prétoires m'ont donc surtout été utiles à matérialiser des naufrages de procédures ou d'affaires « d'ordre privé », ainsi qu'un fiasco de la protection de l'enfance, également « d'ordre privé ».
Après tout cela, et surtout s'il suivait maintenant encore un recours contre l'Etat, quelques psychiatres ou experts auprès de la cour souhaiteront peut-être à nouveau me taxer de « quérulent ». Mais ceux-là, je les emmerde, et pas qu'un peu. Ce 25 avril, à la cour d'appel de Paris, comme lorsque j'étais enfermé à Paul Giraud, je souhaitais soutenir, d'une part, que je ne suis atteint d'aucune pathologie mentale, et que, d'autre part, on me maintenait enfermé alors qu'il n'existait aucun danger pour la sureté des personnes ou de risque grave d'atteinte à l'ordre public ; le parquet général de Paris, Madame Martine Trapero, souhaitera peut-être crier publiquement autre chose, qu'il en discute alors avec l'AFP... Il me reste à espérer que Paris n'enfumera pas prochainement une fois de plus la presse
Direction Orléans, pour une audience de « divorce »
Récemment, dans la République du Centre, je lisais des professionnels et un TGI nous lancer que « La justice ne se rend pas encore en haut des grues ou des cathédrales ! » Je suis assez d'accord avec cela, et c'est d'ailleurs la raison pour laquelle je me suis moi-même assez souvent rendu dans des prétoires, au cours des années passées. Il m'arrivait même régulièrement d'en redemander, pour les faire cracher encore du papier, à commenter ; ce sont bien ce genre de documents qui me permettaient de publier des billets tels que Retour sur... la procédure de prise à partie. Du papier, de toutes provenances, et après de multiples procédures, sur 10 à 15 ans, j'en ai plein mes cartons ; j'ai déjà assez bien exposé qu'ils me servent à publier ou à bavarder avec d'autres, et lorsque l'opportunité se présente (c'est rare), à bavarder avec des journalistes aussi. Au cours des années passées, j'ai souvent eu le sentiment que la justice n'aimait pas la médiatisation, la presse, surtout la mauvaise, parfois susceptible d'exercer un véritable contre-pouvoir.
Des motivations du délibéré du 30 juin 2008,
« Attendu que M. Kant est bien trop bavard... »
Ce mercredi, je me rends à Orléans, pour suivre une audience correctionnelle, à la cour d'appel. En avril, je découvrais les « difficultés familiales ou personnelles » de Valérie, telles que décrites par la République du Centre, ou encore commentées par l'association CRPA ; depuis, j'ai pu discuter quelques minutes avec cette mère. Valérie a donc été internée, et estime que c'était abusif, ce qu'elle essaye de mettre en lumière, de démontrer. Et il semblerait que depuis son séjour en psychiatrie, ou son « divorce », une séparation conflictuelle, Valérie ne retrouve plus ses enfants ailleurs qu'au point rencontre ; cette mère mène un combat pour récupérer leur garde. Je vais sagement suivre l'audience, et profiter de l'opportunité pour bavarder, dans ces couloirs, avec Valérie et avec l'association CRPA.
De début à fin 2003, ma propre famille avait subit des pressions fortes, par l'ASE, puis par l'OSE France, pour que mon ainée (sa mère est décédée en 1999) soit « durablement » confiée à ses tantes maternelles, pour qu'elle soit « placée » chez elles. Fin 2003, mon ainée a été « placée » à Taverny, un foyer de l'OSE France. Puis c'est avec des palabres de travailleurs sociaux de l'OSE et d'une « psychologue » qu'en 2005, le juge pour enfant de Nanterre (Anne Valentini et Thierry Reveneau) suspendait tous mes droits sur ma fille ainée, nous interdisant même toutes relations et correspondances, de quelques natures que ce soit. Début 2006, plagiant l'arrêt Kutzner c/Allemagne, la cour d'appel de Versailles reconnaissait pourtant que ma famille pouvait offrir un cadre suffisant pour l'épanouissement de mon ainée, notamment du fait de sa relation sa petite soeur (ma cadette n'a jamais été concernée par ces mesures ; la justice n'est que passée « prélever » ma fille ainée). En novembre 2006, s'emparant d'une « expertise » de Magalie Bodon-Bruzel, psychiatre, Nanterre, le juge Thierry Reveneau, maintenait l'interdiction de toutes relations. En foyer, à l'OSE, « ça se passait mal » ; en 2007, à Versailles, mon ainée le confirmait encore. En juin 2008, Nanterre, le juge Xavier Serrier, persistait, insistait, précisant alors que « c’est à Monsieur KANT d’évoluer et de se remettre en cause ; ». C'est ensuite, et alors que j'avais engagé une procédure de prise à partie contre le juge Xavier Serrier, que les choses ont finies par enfin évoluer... soit après l'intervention de la presse, de France 3, de France 2, ainsi que de la cour de cassation, une première fois. Dans mon blog, j'ai déjà décrit dans le détail tout ce qui s'était tramé. Nous avions ensuite pu passer l'été 2009 en famille ; puis à la fin de l'été 2009, mon ainée disparaissait à nouveau chez ses tantes maternelles ; passé l'été 2009, j'ai jeté l'éponge, lassé, ne retournant plus dans des tribunaux que pour mieux faire constater à quel point le « placement » ou le « sauvetage » de mon ainée avait été un échec, un naufrage de la protection de l'enfance.
La mère de mon ainée est donc décédée dans des conditions suspectes, en milieu hospitalier ; puis la justice a bâclé une instruction ainsi qu'un recours contre l'Etat. La succession de sa mère semble s'être quasi vaporisée ; ce n'est qu'après de longs et pénibles échanges avec une banque que quelques fonds ont pu être retrouvés et bloqués. Malgré ou avec le concours de la justice, le traitement de la succession de son grand-père maternel a été bien bâclé également. Mon ainée souhaitait faire des études, elle avait des capacités ; mais elle a été orientée vers une filière professionnelle. Mon ainée avait des problèmes de santé ; certains figuraient bien à son dossier, dès 2005 ; mais ils ont été ignorés par la justice et par les travailleurs sociaux. Pour la justice, la famille maternelle de mon ainée était garante de la relation père-enfant de mon ainée ; cette relation est rompue. Face à tant d'obstination, d'acharnement des professionnels, pour bien faire, « dans l'intérêt de l'enfant », passé l'été 2009, qu'aurais-je pu faire d'autre que de finir de remplir mes cartons avec les papiers qu'ils produisaient pour justifier, motiver un tel travail ?
Ce 14 juin, au Sénat, se tient un colloque national sur les violences faites aux enfants ; nous serions tous insensibles, ou si peu touchés. Je n'ai remarqué ce colloque que trop tard, les inscriptions étaient déjà closes ; tant pis. Il est organisé par André Vallini, Valérie Trierweiler en est la présidente d'honneur. Selon le programme, la « table ronde 3 – Le suivi des enfants pris en charge » aura pour intervenant « Thierry Baranger (président du Tribunal pour Enfants de Paris) : Le suivi et la prise en charge des mineurs placés ». J'aurais pu intervenir au cours des échanges avec la salle, et rappeler que Thierry Baranger siégeait précédemment à Nanterre, où il était saisi de la situation mon ainée, à partir d'octobre 2008...
Je pense que demain, dans les couloirs de la cour d'appel d'Orléans, j'aurais beaucoup de choses à échanger encore avec Valérie, puis avec le représentant de l'association CRPA. Ils pourraient être surpris par ce que la protection de l'enfance peut construire ou cautionner. Mais je leurs expliquerais peut-être simplement qu'en mars 2012, à Caen, je qualifiais publiquement Magalie Bodon-Bruzel de charlatan, puis qu'aucun des nombreux psychiatres et experts que j'ai croisé récemment n'est arrivé à ses conclusions. Ensuite j'irais suivre un colloque de l'ONED.
Ajout du 12 au soir... Deux journalistes, dont l'AFP, étaient présents pour cette audience de « divorce », à Orléans ; un article pourrait paraitre dans la République du Centre. L'avocat du mari a commencé par plaider une nullité ; celui du médecin, plus bref et concis, et celui du mari, dans une démonstration et des explications plutôt longues, ont plaidé l'absence d'intentions coupables. Bienveillant, alors que leurs relations d'alors ont été décrites assez conflictuelles, le mari de Valérie semble effectivement avoir multiplié des « signalements », auprès du procureur, dans un premier temps, puis auprès du JAF et d'un JPE enfin, alimentant ces dossiers avec le soucis d'aider sa femme et de protéger ses enfants... Pendant la période d'hospitalisation d'office de Valérie, plusieurs semaines, les psychiatres ne semblent pas avoir décelé une pathologie précise, ni la moindre dangerosité pour elle même ou pour autrui ; un juge des libertés et de la détention avait alors fini par libérer Valérie (à lire sur laRep.fr). Cependant, donc, depuis, Valérie ne retrouve plus ses enfants qu'en point rencontre ; ces derniers protesteraient beaucoup, et vivraient très mal leur séparation d'avec leur mère, depuis 3 ans maintenant. Un bon « signalements » peut produire des effets terribles, je l'évoquais, ironique ou cynique, dans un billet d'octobre 2008. Les certificats du médecin ont été beaucoup critiqués par la partie civile, la mère, Valérie ; son avocat a également critiqué leur emploi par son mari, et surtout critiqué la période qui a précédé cette hospitalisation d'office. Le ministère public a requis la confirmation des condamnations du mari et du médecin. Délibéré le 11 septembre.
Ajout encore... Récemment, où j'étais longuement enfermé, j'ai donc donné un coup de pouce à une jeune mère, hospitalisée pour « bouffée délirante aiguë », elle n'en était pas à son premier épisode ou crise. Cette jeune femme est rentrée chez elle, depuis un moment déjà, elle y a retrouvé son compagnon et son enfant ; ceux-là s'entendent bien. Je n'ai vraiment pas perdu mon temps dans ce milieu, Paul Giraud, ni cette journée, à Orléans. A Paul Giraud, j'avais aussi discuté longuement avec une autre femme, « hospitalisée » par son mari ; celle-ci a fini écrasée par sa situation et un conflit conjugal, un « divorce » à suivre, puis écrasée d'avantage encore par son « traitement ». Beaucoup pourraient être concernés par de telles histoires.
« Do not cross the line... »
Ce dimanche, j'ai fait un tour dans Paris, je souhaitais trouver un Monde du 9, compter les pères qui avaient marché jusqu'à la place Vendôme et lire aussi leurs banderoles, leurs slogans. Je suis souvent sorti lire des slogans, de tous bords. D'après les brèves, les journalistes y ont recensé quelques dizaines de manifestants ; je n'en ai pas vu beaucoup plus. J'ai par contre repéré une belle flèche de grue, par dessus la place Vendôme, un espace qui était aujourd'hui, comme souvent, très bien gardé par les forces de l'ordre... personne n'y a donc accroché quoi que ce soit ; pour le moment.
Plus tard, métro Palais-Royal, je me rapprochais d'un attroupement de femmes et de la gauche. La « marche des femmes contre l’austérité » a rassemblé beaucoup plus de monde, ainsi que quelques élus #FdG et NPA. A Palais-Royal, j'ai eu l'opportunité de discuter quelques secondes avec des journalistes de l'AFP ; on les reconnait à leur micro bleu AFP ; j'envisageais de les retrouver à la fin de cette marche, mais j'ai fini par les perdre de vue. Palais-Royal, j'ai aussi revu Catherine Vieu-Charrier ; tout début 2010, au mémorial de la Shoah, je l'avais fait rire ; depuis 2010, les prétoires de Nanterre et de la cour d'appel ainsi que la cour de cassation m'ont encore rendu beaucoup de décisions ; j'ai pu dire à Catherine Vieu-Charrier que j'avais grimpé sur Beaubourg, et que j'allais aussi grimper sur la BNF... ça l'a encore fait rire !
Je rigole très souvent, moi aussi, lorsque je lis et entends des parents se plaindre de ne plus avoir de relations avec leurs enfants, ou de n'en avoir que d'assez peu satisfaisantes. Ces parents ne peuvent pas faire comme tout le monde, et saisir puis aller gigoter dans des prétoires défaillants, carencés, pour tenter d'y faire valoir des droits ? Je rigole également à chaque fois que la gauche marche aux côtés des femmes, par exemple, comme ce jour, contre leur précarité ; les plus fragilisées des femmes sont concernées par ce que je pourrais avoir à raconter sur le fonctionnement habituel et courant de la protection de l'enfance, je pense que ATD Quart Monde confirmerait... Tant qu'autant d'élus de ce pays continueront de se foutre si franchement de ce que je leurs raconte, je ne serais moi-même pas beaucoup plus sérieux qu'eux. Mais tout changera peut-être dès l'an prochain, avec les socialistes et André Vallini ; par le passé, la gauche, des conseils généraux et quelques courants de la protection de l'enfance avait beaucoup travaillé avec Catherine Gadot et son association de parents d'enfants placés, le Fil d'Ariane ; j'attends de découvrir ce qui suivra ou non, en 2014.
Sur le retour, ce dimanche, je passais devant Beaubourg, dont les structures m'ont encore longuement retenu. Il serait facile d'y grimper également, tout en haut, en façade. « Do not cross the line... » la préfecture et le parquet de Paris m'en voudraient encore si je cédais à cette irrésistible envie de passer outre l'avertissement, l'interdit collé maintenant sur le centre ! Récemment, je discutais avec un journaliste et j'évoquais mon ultime projet, grimper sur la BNF ; ce journaliste m'avait également mis en garde : « si vous grimpez à nouveau, vous serez encore une fois enfermé ! » Tout et tous, y compris le centre Pompidou, vous rappellent maintenant que dans ce pays, il vaut mieux accepter même l'inacceptable, et ne jamais protester. Je n'ai pas l'impression que les autres pères qui ont grimpé sur des grues ou des cathédrales ont été placés en détention pendant 5 semaines, à moins qu'aucun d'eux n'en parle.
Beaubourg, ce 9 juin
Une source policière aurait-elle enfumé l'AFP ?
Je viens de trouver un tweet du 11 mars, publié par la mère de ma cadette : « bon et bien c'est officiel, mon ex est fou. et probablement interné depuis vendredi. http://www.lexpress.fr/actualite/soci... ». Mon ex ne manque pas d'humour. J'ai ensuite encore beaucoup rit en suivant son lien et en découvrant un article publié sur l'Express, ce 8 mars, une brève rédigée avec des informations communiquées par l'AFP et illustrée par une vidéo BFMTV, de Serge Charnay, l'une des figures - controversée - du collectif des grues jaunes. Je garde une copie écran de l'Express, page 2, pour mes archives personnelles. Avant de me lancer dans mes actions, en février et mars dernier, j'avais bien informé mon ex, lui assurant que je ne réclamais pas la garde de la petite, et qu'elle ne devrait pas faire grand cas de ce qui allait paraitre dans les journaux ; la brève du 8 mars, sur l'Express, a pu la surprendre. Je grimpais bien pour parler surtout de protection de l'enfance, de justice aussi, ou de toute « l'aide » dont aurait bénéficié ma fille ainée, au cours des années passées, jusqu'à sa majorité ; lire Un ultime résumé, billet tel qu'il était en ligne, ce 8 mars 2013.
Je grimpais seul, début mars, à l'occasion de la journée de la femme ; il n'y avait d'ailleurs aucune association ni le moindre communiquant des grues jaunes au pied de Beaubourg. Je grimpais sur le centre Pompidou pour y étendre une banderole sur laquelle était écrit « je veux parler », ce n'était pas pour que des médias offrent à cette occcasion une ultime tribune à Serge Charnay, ni pour que mon action soit alors ainsi confondue dans des médias avec celles du collectif des grues jaunes... et je pense avoir été suffisamment explicite dans mon billet du 4 courant, le collectif des grues jaunes ne s'est pas gêné pour récupérer très vite mon action, sur Beaubourg, pour communiquer, et pour la faire figurer à son propre agenda, laissant ainsi facilement supposer que cette escalade avait été réalisée avec eux, voire même par eux !
Entre février et mars, j'avais pu discuter avec quelques journalistes du Parisien. Ce journal est sectorisé. Comme mes actions se sont réparties sur les Yvelines, le Val de Marme, puis Paris, à chaque fois, j'ai été en relation avec un autre journaliste, et les échanges n'ont toujours été qu'assez limités, pour des articles très courts. Philippe Baverel devait me retrouver pour Beaubourg, il était informé que j'allais grimper ; lui et moi n'avions pu discuter que quelques instants, dans le véhicule de police qui m'ammenait de Beaubourg à la mairie de Paris 4ième ; après mon entretien avec le maire, Christophe Girard, je devais reprendre contact avec le Parisien, pour poursuivre un interview, mais l'administration m'avait donc retenu, me privant radicalement et trop longtemps de tous moyens de communication. Un journaliste RMC aurait également souhaité m'interviewer ; mais j'étais déjà encadré par la police de Paris ; RMC n'a pu noter d'avantage que mon numéro de téléphone. Quelles ont alors été les sources de l'AFP, pour mon passage sur Beaubourg, uniquement la police ? Selon la brève publiée par l'Express, ce 8 mars, la source de l'AFP a pu rester très sybilline : « Ce vendredi vers 11h00 [NDLR : le 8 mars 2013], un père de famille a escaladé le centre Georges-Pompidou à Paris et s'est installé sur une poutre de la structure au 5ème étage. Une façon de médiatiser son combat pour récupérer la garde d'une de ses filles, a-t-on appris de source policière. » De telles déclarations, par la police, pourraient expliquer que l'AFP liait rapidement mon action à celles du collectif des grues jaunes, ou de pères. En tous cas, avec ces déclarations de la police, de l'enfumage, avec mes moyens de communication coupés par la préfecture de police de Paris, ainsi qu'avec mon action si vite récupérée par le collectif des grues jaunes, je n'avais aucune chance de pouvoir parler des sujets qui m'avaient poussés à grimper. Cependant, dans un article du 9 mars, le Parisien avait un peu mieux présenté mes motivations.
J'ai recontacté Philippe Baverele, mais il n'a plus de temps à consacrer à ces histoires, d'avantage que des histoires de garde d'enfants. Ce dimanche, le collectif des grues jaunes organise un rassemblement et une manifestation, à Paris. Si je m'y rendais, j'aurais peut-être l'opportunité d'échanger encore avec la presse ? D'ici là, je vais essayer de contacter l'Express et l'AFP, et tenter de leurs présenter ce qui motivait réellement mon action, ce 8 mars dernier, à Paris.
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Sans gêne, le collectif de la grue jaune
Ce week-end, lisant sur la toile, je me suis aperçu que le collectif de la grue jaune avait fait figurer à son propre agenda mon passage sur Beaubourg, ce 8 mars dernier, on peut encore le lire dans le cache de Google. Après quelques échanges de mails avec des contacts de ce collectif, l'information a fini retirée de sa liste d'actions. La mienne, sur Beaubourg, avait été préparée hors collectif ou cadre associatif, avec mes propres moyens et discours, encore dans une grande indifférence. Perché ensuite, tout en haut du musée national d'art moderne, je déployais une banderole sur laquelle était écrit « je veux parler » ; ce n'était pas pour que ce j'avais à exposer à la presse et aux autorités soit ensuite couvert par quelques individus et groupuscules aux expériences, motivations et discours si différents des miens !
Toujours sans le moindre échange ou concertation préalable, le collectif la grue jaune a communiqué, le 10 mars dernier, en évoquant mon passage sur le centre Pompidou, pour s'adresser à la presse, au Premier Ministre, au Garde des Sceaux ainsi qu'à la Ministre déléguée à la famille ? J'envisage d'écrire à nouveau, moi-même, prochainement, au Garde des Sceaux ; comment serais-je reçu alors que ce collectif d'associations s'est emparé de mon action du 8 mars, la récupérant, pour lui présenter ses propres discours et argumentations ?
D'une photo plusieurs fois tweetée par @quotidiennedele, ce 8 mars dernier
Oui, je grimpais seul sur Beaubourg ; l'Etat, qui s'est longuement penché sur le fait, devrait pouvoir confirmer. C'est aussi seul que j'interrompais une messe à Saint-Cyr-l'Ecole. Et c'est encore seul que j'ai été interdit de conseil municipal, je souhaitais le perturber également, pour parler à des élus, dont un député-maire socialiste. Etc. Tout cela, dans le but de parler, de parler à la presse, qui ne réagit plus à rien d'autres que d'assez sérieux troubles. Puis c'est encore seul que j'envisage de grimper également sur la BNF. J'ai le plus souvent été seul au cours des 10 années passées, et cela n'a pas été faute d'avoir échangé régulièrement avec de nombreux courants associatifs et professionnels... une distance que j'ai fini par apprécier, même lorsqu'il s'agissait plutôt d'ostracisme.
Villeparisis : des salariés de l’Armée du Salut soupçonnés de maltraitance
NDLR : C'est ce genre d'embarras, de soucis ou de très mauvaise publicité que le TGI de Nanterre, le Conseil général du Val d'Oise et la cour d'appel de Versailles ont souhaité épargner à l'OSE France, aux alentours de 2005 ? Solution radicale retenue alors par les autorités, pour éviter un scandale de plus : me faire passer pour un débile, notament avec une expertise de Magalie Bodon-Bruzel, et confier ma fille ainée au pasteur d'Uhrwiller
Actualité > Seine-et-Marne
Info le Parisien
Villeparisis : quatre salariés de l’Armée du Salut soupçonnés de maltraitance
Le Parisien | Faustine Leo | Publié le 28.05.2013, 17h00
Le directeur du Domaine de Morfondé, un établissement de l’Armée du Salut accueillant près de 90 jeunes au titre de leur protection physique et morale, a été mis à pied il y a plusieurs jours, confirment aujourd’hui l’association humanitaire et le conseil général de Seine-et-Marne. Un chef de service et deux éducateurs ont été éloignés de l’établissement.
Ceux-ci sont soupçonnés de « maltraitance » à l’égard d’adolescents qui y sont placés par le conseil général ou la justice.
Les victimes de ces mauvais traitements, trois jeunes pensionnaires, ont été retirées de ce centre d’éducation et de formation professionnelle.
« Il s’agit d’une situation délicate », reconnaît un responsable de l’Armée du Salut qui assure « que ces mesures ont été prises dès le lendemain où nous avons eu connaissances des soupçons qui pesaient sur ces personnes ».
Ces mesures disciplinaires ont été prises à la suite d’une enquête menée de façon inopinée les 15 et 16 mai derniers au domaine de Morfondé par des agents de l’Aide sociale à l’enfance, un service du conseil général de Seine-et-Marne.
« Si le Département constatait un défaut d’exécution ou des insuffisances dans les propositions faites par la Fondation de l’Armée du Salut vis-à-vis des injonctions du Département, celui-ci se réserverait le droit de nommer un administrateur provisoire ou de procéder à la fermeture de l’établissement », avertit par voie de communiqué le conseil général de Seine-et-Marne.
LeParisien.fr
Mariage gay : Ayrault appelle à « l'apaisement »
NDLR : Les autres lois que #MariagePourTous, vont-elles être enfin appliquées aussi ? J'ai pour ma part d'assez gros doutes. Comment s'en sort Isabelle, « maman de coeur », depuis que les #LGBT sont enfin égaux à tous en France, revoit-elle maintenant Lucas, Noémie et le petit Auguste ?
Actualité > Flash actualité - Politique
Mariage gay: Ayrault appelle à "l'apaisement" avant la manifestation du 26 mai
Le Parisien | Publié le 22.05.2013, 21h27
Jean-Marc Ayrault appelle, dans une interview à paraître jeudi dans Paris-Normandie, à "l'apaisement" avant la manifestation dimanche des opposants au mariage homosexuel. "J'appelle à l'apaisement. Je ne doute pas que ce temps viendra. Je souhaite en tout cas que la manifestation de dimanche se déroule dans le calme.", indique le Premier ministre. Selon lui, "c'est la responsabilité des organisateurs d'y veiller". "L'Etat, quant à lui, prendra toutes les siennes", assure-t-il. "Je rappelle le cadre républicain, qui est celui de nos institutions, celui qui fonde notre démocratie", poursuit-il. "Une loi, une fois qu'elle est votée et promulguée, s'applique à tous, elle est la loi de la République", fait valoir M. Ayrault. "On peut comprendre que certains ne soient pas d'accord et je respecte leur point de vue. Mais le débat a eu lieu, dans la société et au Parlement", souligne-t-il.
Femen : la militante tunisienne Amina arrêtée à Kairouan
NDLR : Nous sommes nombreux à souhaiter poursuivre nos « actions ». J'ai moi-même le projet d'escalader bientôt la BNF, et je me doute que la préfecture de police et le parquet de Paris souhaiteront à nouveau me faire enfermer pendant quelques longues semaines... comme après mon escapade « hors-cadre », le 8 mars dernier, sur Beaubourg. « En Tunisie, même pas besoin de soulever son T-Shirt » pour s'y faire enfermer, il suffirait d'y graffer sur un mur ? A Fresnes, dans le Val-de-Marne, même pas besoin de sortir sa banderole de sa poche, le commissaire de police de l'Hay-les-Roses vous en fait conduire manu-militari au poste ! A Paris, le climat est à peine différent ; en juillet 2010, la police m'y avait également emporté au poste « pour prévenir des troubles » ! En France, comme en Tunisie, « nous [NDLR : nos élus et autorités] devons éviter tout trouble à l'ordre public », Jean-Jacques Bridey, député-maire, et le Parisien confirmeront. Je pense que Almamy Kanouté, un élu du coin, confirmera lui aussi ; ce 10 mai, journée de l'abolition de l'esclavage, à Paris, il a lui-même été embarqué au poste « pour port de T-shirts ».
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Femen : la militante tunisienne Amina arrêtée à Kairouan
Par Hélène Guinhut - Le 20/05/2013, extraits
Comme elle l’avait annoncé après s’être enfuie de chez elle, Amina Tyler poursuit ses actions. Dimanche, la première Femen tunisienne a tagué le nom du mouvement féministe ukrainien sur un muret de pierre, à proximité de la mosquée Oqba-Ibn-Nafaâ, dans la ville de Kairouan. Un acte militant qui a conduit à son arrestation. Aussitôt après avoir inscrit « Femen » en lettres noires, la jeune femme a été escortée par les forces de l’ordre vers un fourgon de la police. Une arrestation accompagnée d’une pluie d’insultes...
Dimanche, Caroline Fourest, qui soutient Amina depuis que la jeune femme a posté des photos d’elle topless sur Internet, a dénoncé cette arrestation. « En Tunisie, même pas besoin de soulever son T-Shirt. Taguer "FEMEN" sur un mur semble déjà considéré comme un attentat à la pudeur ! », a écrit l’essayiste sur sa page Facebook. Caroline Fourest a également publié une photo d’Amina durant son action. Après avoir fui sa famille en avril dernier, la jeune militante avait teint ses cheveux en blond platine pour ne pas être reconnue. Le 1er mai, elle avait tenté une action lors d’un meeting du Congrès pour la République, (le parti politique du président provisoire Moncef Marzouki) à Tunis. « Pas question de me dévêtir car les policiers se sont immédiatement jetés sur moi! », avait alors raconté Amina au magazine « Marianne ».
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Il était très bien, mon mail à l'Elysée
Il était très bien, mon mail à l'Elysée de février dernier, ou cette correspondance à l'attention du Président de la République, qui y est toujours « à l'étude ». J'y ai écrit, j'ai agit, j'ai pu entrer en relation avec des journalistes... et puis paf, j'ai été enfermé durant 5 semaines durant lesquelles j'ai essuyé des pressions pour que je ferme ma gueule. Extrait :
Au cours des presque dix années passées, je me suis longtemps et souvent plaint de dysfonctionnements, du travail de professionnels, particulièrement du travail accompli par des professionnels de la protection de l'enfance, avec le juge pour enfant de Nanterre et l'approbation de la cour d'appel de Versailles. Dans ce cadre, je suis allé jusqu'à trois fois en cassation, démarches et résultats qui ont été ignorés par Nanterre comme par Versailles... je reste ici bref.
Je me plains donc encore de ces dysfonctionnements et d'anomalies, même si ces affaires sont aujourd'hui baclées (l'essentiel des décisions est depuis quelques temps définitif, ou ne sont plus susceptibles d'aucun recours). J'ai eu des avocats, plusieurs, souvent de bons, et j'ai donc usé et épuisé l'essentiel des voies de recours, des voies illusoires lorsque les décisions contestées sont assorties de l'exécution provisoire (des voies illusoires aussi lorsque la justice égare ou déchire ses papiers!).
J'entends aujourd'hui médiatiser encore ce qui s'est passé au cours de ces années et alors que des médias m'avaient déjà ponctuellement suivis, début 2008 (notamment des caméras pour France 2 et Faits divers le mag, du 7 juin 2008, après la parution d'un double page dans le magazine Maxi, au printemps 2008).
Dans ce nouveau contexte, agité récemment par une manifestation sur des grues de Nantes, et car la presse ne semble s'intéresser à rien s'il n'y a pas de coup d'éclat ni aucun téton racoleur, j'ai décidé que... L'intégralité de ce mail
Un « mur des homophobes » à Paris
Je note, après RSF, ActUp a à son tour manifesté au voisinage de Beaubourg. Je note surtout la complaisance de Paris. Des groupuscules tels que les FEMEN, ActUp ou RSF y sont tolérés, voire même encouragés ; mais quand je me rends à Paris pour protester, les autorités me cherchent des poux ou des maladies mentales !
Ma propre santé ou ce que martèle l'Etat français, qui souhaite manifestement encore me faire passer pour un dérangé, je l'évoquerais à nouveau en juin prochain, au cours de la journée d'étude de l'ONED sur le thème de « La santé des enfants accueillis au titre de la Protection de l’enfance ». En octobre 2010, à Blois, pour les rendez-vous de l'histoire, un modérateur m'avait fait une réponse assez censée, me lâchant qu'un peu partout, les opposants sont souvent traités de fous. En novembre 2012, j'ai répondu à Marie Derain, Défenseur des droits ; elle n'a pas réagit. En février dernier, j'ai écrit à la préfecture du Val-de-Marne ; je n'ai pas obtenu de réponse. En février dernier, j'avais aussi écrit à l'Elysée ; ma correspondance y est toujours à l'étude. Cet hiver, j'avais également écrit à France 2, qui ne m'a pas répondu non plus. J'en passe, des meilleures. Que me lâchera l'ONED, en juin prochain, un grand silence ?
Pour ce billet, je note également que l'engagement 31 (mariage pour tous), c'est fait. 50 (le droit de vote des étrangers), ça suit. Beaucoup (des minorités et des étrangers) auront ensuite enfin plus de droits - à faire valoir dans des tribunaux réputés défaillants. Pendant ce temps, en France, les classes moyennes empruntent le « descenseur social ».
Il doit s'agir du « rêve » ou des idéaux dont les socialistes et Hollande nous parlaient au cours du printemps 2012.
Société | 17/05/2013 - 20:47
Un "mur des homophobes" à Paris, le JDD
Personnalités politiques, animateurs de la Manif pour tous, chefs d'Etats étrangers, responsables religieux : Act Up-Paris a dévoilé vendredi à Paris un "mur des homophobes" à l'occasion de la journée internationale contre l'homophobie.
Une cinquantaine de militants de l'association se sont rassemblés près du Centre Pompidou devant une trentaine de portraits barrés du slogan "L'homophobie tue". Parmi les personnalités brocardées par l'association figurent plusieurs responsables religieux : le pape François, l'archevêque de Paris André Vingt-Trois, l'ex-grand rabbin Gilles Bernheim, ou le président du Conseil français du culte musulman (CFCM) Mohammed Moussaoui. Sur un autre panneau, la députée Christine Boutin et la chef de file de la Manif pour tous Frigide Bardot côtoyaient les présidents Mahmoud Ahmadinejab, Vladimir Poutine et Robert Mugabe. L'ancien leader socialiste Lionel Jospin, la députée FN Marion Maréchal-Le Pen, ou le président camerounais Paul Biya sont également représentés.
Après le mur des cons,on affiche publiquement le mur des #homophobes . #ACTUP #IDAHO #sida #aids… instagram.com/p/Za42h1Kg0_/
— Julien Danjoux (@Bitchy_Boys) 17 mai 2013
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Le préfet de police de Paris sur la sellette
NDLR : Pauv'préfet, aujourd'hui, sous le feu des critiques... Le Figaro a zappé que les services de la préfecture de Paris m'ont fait enfermer pour avoir déployé très pacifiquement une petite banderole, le 8 mars dernier, sur Beaubourg. « Y aurait-il deux poids, deux mesures, dans la gestion de l'ordre public à Paris ? » Contrôler et maitriser ou faire enfermer des casseurs, c'est un peu plus délicat. « L'ordre public n'est pas une science exacte », a plaidé le ministre de l'Intérieur, relevant que des foules noyautées par des éléments « venus avec l'intention de nuire et de détruire » ne peuvent être traitées « comme un petit groupuscule dans une place isolée »
Le préfet de police de Paris sur la sellette
Par Jean-Marc Leclerc
Mis à jour le 14/05/2013 à 17:46
Publié le 14/05/2013 à 13:07, le Figaro
Imposé par l'Élysée à la «PP», Bernard Boucault est mis en cause après les graves dérapages de lundi soir. Le 24 mars, il avait déjà été critiqué pour les violences exercées par les forces de l'ordre à l'encontre des participants à la Manif pour Tous.
Fallait-il nommer le préfet Bernard Boucault à la tête de la préfecture de police de Paris? Les dérapages des casseurs à l'occasion de la célébration du PSG dans la capitale, dimanche puis lundi, et ses explications embarrassées en direct à la télévision, le soir même des échauffourées les plus graves, le placent, en tout cas, en situation très délicate.
Car le même préfet qui, deux jours durant, a donné le sentiment de flotter face à la violence des casseurs, n'a pas eu la même aménité avec les protestataires pourtant bien inoffensifs de la Manif pour tous. Le 24 mars, sur l'avenue de la Grande Armée, les policiers ont fait usage de lacrymogène en présence d'enfants et interpellés 98 personnes en quelques minutes. Et le mois dernier, 68 jeunes «veilleurs», qui voulaient planter paisiblement des tentes devant l'Assemblée Nationale, pour protester contre le mariage gay, ont été placés en garde à vue.
Lundi soir pourtant, parmi des centaines d'authentiques casseurs de banlieue - «des milliers» a même dit le préfet, vingt-et-un seulement ont été interpellés à chaud au Trocadéro et une poignée d'autres dans la nuit. Y aurait-il deux poids, deux mesures, dans la gestion de l'ordre public à Paris?
Les doigts d'honneur de Poutine, el-Assad et Ahmadinejad, par RSF
Je crois reconnaitre les structures de la façade de Beaubourg sur cette photo publiée par le JDD... Depuis que j'ai été enfermé cinq longues semaines pour avoir osé escalader le musée National d'art moderne et pour y avoir suspendu une banderole « je veux parler », peut-être même enfermé pour avoir effectivement beaucoup parlé encore à des journalistes, de la fin février à début mars, j'ai vraiment du mal à lire et à adhérer aux campagnes de RSF.
Le parquet de Paris m'en voudrait-il beaucoup si je détournais cette image en substituant Nicolas Sarkozy à Vladimir Poutine et François Hollande à Xi Jinping ? « Casse toi pauv'con », pourrait encore reprendre le premier ; « il faut faire confiance à la justice », reprendront en coeur Sarkozy, Hollande et le parquet ? « Le changement d'individu ne remet en rien en cause le système liberticide », je ne peux qu’acquiescer.
De source le JDD
Droit de garde : huit pères en haut de la cathédrale d'Orléans
NDLR : « Et que se passera-t-il après ces rendez-vous à la pelle ? L'histoire ne le dit pas... » Probablement du travail à n'en plus finir pour le parquet, quelques « femmes de ménage » et nos services de psychiatrie ? Je devrais peut-être téléphoner à l'Express ou à l'AFP, pour leur expliquer comment Paris traiterait ces « protestataires ».
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ORLEANS
Droit de garde: huit pères en haut de la cathédrale d'Orléans
Par LEXPRESS.fr, publié le 09/05/2013 à 17:22, mis à jour à 17:22
Après les grues, les cathédrales: huit père et une mère se sont réfugiés sur une terrasse de celle d'Orléans, d'où ils entendent protester contre des problèmes de garde d'enfant.
Huit pères et une mère se sont retranchés ce jeudi après-midi sur une terrasse de la cathédrale d'Orléans pour dénoncer des problèmes de garde d'enfants et réclamer le respect de la loi.
Le groupe, venu de plusieurs endroits de France, dont la Bretagne ou la ville de Caen, a investi la cathédrale à l'occasion d'une visite de l'édifice qu'il a lui-même organisée, a expliqué l'un de ses membres, Jean Le Bail.
Les neuf personnes ont ensuite décidé de rester sur la terrasse, située au-dessus de la façade principale, au pied de la tour sud.
Ils ont déployé des banderoles, peu visibles depuis le bas de la cathédrale. Selon Jean Le Bail, y est notamment inscrit "Pères bafoués, enfants volés, ça suffit".
"Nous sommes installés en haut de la cathédrale afin de réclamer que le droit des enfants à leurs deux parents soit respecté par la justice", a déclaré ce papa qui prétend "ne plus avoir de nouvelles de sa fille depuis 2008".
"Un an après la séparation des parents, il y a 30% des enfants qui ne voient plus le parent à qui ils n'ont pas été confiés, accuse-t-il. Et dans 80% des cas, c'est le père qui est exclu de la vie des enfants. C'est une violation de la convention internationale des droits de l'enfant dont la France est signataire".
"Ce qu'on demande, c'est le respect de la loi", défend-il, affirmant que certains membres du groupe "resteront jusqu'à ce que la justice se bouge".
Avec AFP
La BNF
NDLR : Après Beaubourg, le musée national d'art moderne, j'ai rapidement pensé à cet autre projet, la BNF. Elle est à mon agenda, rubrique sorties, escapades « hors cadre » ou escalades. Aujourd'hui, je m'y suis promené pour revoir son architecture et ses structures. Ce n'est plus qu'une question de date, et de météo. En août 2004, le monde des arts était affolé, et certains milieux étaient scandalisés : un conservateur, vice-président de l'OSE France, était soupçonné d'avoir subtilisé et revendu un manuscrit hébraïque. Quelques temps plus tard, ma fille ainée, « placée » alors à l'OSE France, dans leur établissement de Taverny, allait elle aussi disparaitre... Qu'aucun commissaire ou préfet ne me fasse chier, après Istres et même Toulouse, ils ont mieux à faire.