Mot(s) clef: Lise
Les petits secrets « à oublier »
Les « secrets de famille » semblent fasciner l’univers de l’action socio-judiciaire, c’est ce que j’ai pu constater au cours du récent colloque de la fédération FN3S. M. Thierry Baranger qui statue aujourd’hui « dans l’intérêt de Justine » a lui-même écrit un livre qui s’étend sur ces secrets, je viens de le commander. Au cours d'une audition à l'Assemblée nationale, sous la présidence de M. Jean-Pierre Schosteck, M. Baranger illustrait ses propos en prennant « une image biblique, celle du pasteur et des brebis ». Je pense à des images d'antan, à des oies.
La maman de Justine m’avait dévoilé quelques secrets de la famille maternelle. Par le passé, un individu avait été très lourdement condamné pour avoir enlevé, séquestré et violenté une fillette. Cet individu avait été libéré en 1997 ou 98, il devait être expulsé de France. A cette période, la maman de Justine était très inquiète car cet individu avait promis de se venger dès qu’il serait libéré…
J’ai souvent suggéré aux « professionnels » et même au juge pour enfant de Nanterre de se pencher sur l’histoire de la famille maternelle, ils n’ont jamais rien voulu entendre à ce sujet. Pour la famille maternelle de Justine puis pour les « professionnels » et la magistrature de mon secteur, il n'y a jamais eu qu'un seul « monstre » dans toute cette histoire : le papa de Justine.
A l’occasion, je vais aller fouiller les archives des quotidiens lorrains, par simple curiosité.
Benoît XVI : le négationnisme est «intolérable»
Julie Connan (lefigaro.fr) avec AFP et AP
12/02/2009 | Mise à jour : 16:22, extrait
Le pape, qui cherche à faire retomber la polémique sur les propos négationnistes tenus par l'évêque intégriste Richard Williamson, a confirmé jeudi son projet de voyage en Israël. Benoît XVI a participé jeudi à sa première rencontre avec des représentants de la communauté juive depuis le début de la controverse sur les propos de l'évêque intégriste et négationniste Richard Williamson. Pour le pape, cette rencontre était surtout l'occasion de tenter de tourner la page de l'énorme scandale suscité avec la levée de l'excommunication de cet évêque, il y a trois semaines.
Santé
Publié le 03/02/2009 à 15:57 - Modifié le 03/02/2009 à 16:08 AFP, extrait
Hein? ou comment tester son audition de chez soi au téléphone
"Hein?" : une association lance sous cet intitulé une campagne permettant de tester son audition de chez soi au téléphone, qui pourrait aider à rattraper le retard de la France en Europe pour l'équipement en appareils auditifs.
Je ne pensais pas si bien écrire
Voilà bien le burlesque, je ne pensais pas si bien écrire le mois dernier. Pourquoi Xavier Fortin a-t-il été arrêté et écroué par le procureur de la République de Foix, Antoine Leroy, dans quoi va-t-il s'immiscer ? Shahi’yena et Okwari n'ont-ils pas très bien grandit dans leur « univers fermé », auprès de leur père, à la campagne ?
Depuis plusieurs années, les travailleurs sociaux de l'ASE, de l'OSE France et maintenant ceux de l'ARSEA échappent aux contrôles et « gagnent » à tous les coups, même en ne se présentant plus auprès de la Cour. La famille maternelle de Justine, c'est à l'identique, le corbeau n'a jamais eu à se présenter devant des juges et le pasteur d'Uhrwiller se défile encore devant la cour d'appel. Même l'avocate « de Justine » se fait maintenant porter pâle à Versailles, où ils « gagnent » à tous les coups, comme à Nanterre. Tout cela va renforcer les certitudes de Maître Eolas selon qui j'ai « perdu » ce procès...
Quelle justice, un travail de professionnels, une « expérience difficile », me dit-on, il s'agirait d'un « placement » dans l'intérêt de Justine. Ne parlons plus d'un « rapt » de mineur ni de « corruption » ou de jugements viciés, ça indispose l'institution judiciaire, à tel point que le château et ses dépendances semblent me bouder depuis des lustres.
06 février 2009, Libé Marseilles, extrait
Sur les traces de Xavier Fortin, père clandestin
RÉCIT. Depuis décembre 1997, Xavier Fortin et ses fils en fuite ont évité plusieurs fois les forces de l’ordre lancées à leur poursuite. Jusqu’à l’arrestation du père, vendredi 30 janvier. Xavier Fortin ? « Un homme très correct, très cultivé », assure Jean-François, 64 ans.
Faits divers
La mère des enfants enlevés pendant onze ans témoigne
Le Parisien | 07.02.2009, 07h00
Catherine Martin, la maman des deux garçons enlevés par leur père onze ans durant, nous a confié ses sentiments et ses espoirs après les retrouvailles avec ses fils.
C’est une femme heureuse. Catherine Martin, 45 ans, vient de retrouver ses deux fils, Shahi’yena, 18 ans, et Okwari, 17 ans, enlevés par leur père il y a onze ans . Ils ont vécu clandestinement sous les identités de Théo et Manu pendant toutes ces années dans le sud de la France et séjournaient depuis cinq ans en Ariège. Ils étaient installés depuis deux ans au village d’Esplas-de-Serou et, plus récemment, dans une vallée perdue au-dessus du village de Massat (Ariège) lorsqu’ils ont été reconnus sur une affichette d’enfants disparus.
Voici venu le temps des rires et des chants... ou « à la vie ! »
Aujourd’hui, je ne comprend que mieux pourquoi le procureur et le juge pour enfant de Nanterre m’intiment très fortement de me tourner vers l’avenir et de ne plus parler de mes dossier. Je ne comprend aussi que beaucoup mieux le malaise de Maître Roughol, ce 8 courant. Mes discours interfèrent trop avec d’autres, plus officiels.
De temps en temps, je vais visiter le site Internet de l’OSE France. Cette semaine, en lisant Osmose d'octobre-décembre 2008, j’ai constaté que cette association a tourné une page de plus. Leur établissement de Taverny est aujourd’hui la « maison Elie Wiesel », le « château de Vaucelles » et tout un pan de son histoire sont probablement relégués au passé, aux oubliettes et aux broyeuses.
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Osmose n° 18
Dans l'édito d'Osmose, nous apprenons que Elie Wiesel a évoqué ses combats pour les droits de l'homme au Darfour... ce qui fait comme un écho bizarre à l'affaire de l'Arche de Zoé et diverses réactions nationales et internationales rapportées par les médias.
Hier soir, le dossier du 20h de France 2 m'a amusé. Il pourrait irriter Nanterre ainsi que quelques charlatans et sociaux respectueux. Je constate qu'après l’ère de l’astronavigation, même selon l'ORTS, certains pans de la psychiatrie n’en sont toujours qu’à leurs balbutiements et babillages, comme je l'affirme depuis des lustres. Ce dossier était précédé d'un reportage sur le fléau des enfants soldats et sur le procès en cours à la CPI de la Haye.
Point de vue
Effacez le nom de mon grand-père à Yad Vashem, par Jean-Moïse Braitberg
LE MONDE | 28.01.09 | 14h23 • Mis à jour le 29.01.09 | 09h15, extrait
Monsieur le Président de l'Etat d'Israël, je vous écris pour que vous interveniez auprès de qui de droit afin que l'on retire du Mémorial de Yad Vashem dédié à la mémoire des victimes juives du nazisme, le nom de mon grand-père, Moshe Brajtberg, gazé à Treblinka en 1943, ainsi que ceux des autres membres de ma famille morts en déportation dans différents camps nazis durant la seconde guerre mondiale. Je vous demande d'accéder à ma demande, monsieur le président, parce que ce qui s'est passé à Gaza, et plus généralement, le sort fait au peuple arabe de Palestine depuis soixante ans, disqualifie à mes yeux Israël comme centre de la mémoire du mal fait aux juifs, et donc à l'humanité tout entière.
Voyez-vous, depuis mon enfance, j'ai vécu dans l'entourage de survivants des camps de la mort. J'ai vu les numéros tatoués sur les bras, j'ai entendu le récit des tortures ; j'ai su les deuils impossibles et j'ai partagé leurs cauchemars.
Il fallait, m'a-t-on appris, que ces crimes plus jamais ne recommencent ; que plus jamais un homme, fort de son appartenance à une ethnie ou à une religion n'en méprise un autre, ne le bafoue dans ses droits les plus élémentaires qui sont une vie digne dans la sûreté, l'absence d'entraves, et la lumière, si lointaine soit-elle, d'un avenir de sérénité et de prospérité.
Val d'Oise (95)
TAVERNY
Elie Wiesel a retrouvé sa « maison du bonheur »
Le Parisien | 14.11.2008, 07h00
Le Prix Nobel de la paix 1986, rescapé des camps de concentration, est revenu hier au château de Vaucelles, où il a séjourné après la guerre.
UN MOMENT chargé d’émotion et rempli d’histoire. Elie Wiesel, rescapé de la Shoah, Prix Nobel de la paix en 1986, a dévoilé hier après-midi deux plaques apposées sur la maison d’enfants de l’OSE (Œuvre de secours aux enfants), au château de Vaucelles, à Taverny. Cette maison, qui l’a lui-même accueilli au sortir de la guerre, porte désormais son nom.
« C’est un symbole fort pour les enfants, commente Richard Josefsberg, le directeur de la maison de Taverny. Cela leur rappellera toujours que, malgré les difficultés qu’ils rencontrent, rien ne peut les empêcher de continuer à vivre et à réussir. »
Pardon !
Il me fallait un titre pour ce billet. « Pardon ! » sera parfait pour tout ce qu'il peut susciter chez le lecteur. Je ne suis pas naïf. J'attends tranquillement l'audience du 5 février, à la cour d'appel de Versailles, ainsi qu'une réponse du château. L'Opération Poisson d'Assises, à Lyon, fin mars prochain, est évidement maintenue.
L'USM appelle à son tour à « une action nationale », « s’inscrivant dans la durée ». Si vous envisagiez une quelconque action en justice, patientez encore ou faites renvoyer votre affaire ? « L’USM invite les magistrats à compter de cette date [probablement ce 30 mars 2009] à appliquer la Loi dans toutes ses dimensions et à cesser d’utiliser, en marge de celle-ci, artifices et expédients pour rendre des décisions certes toujours plus nombreuses et rapides, mais de moindre qualité et qui souvent ne permettent pas aux justiciables de faire valoir pleinement leurs droits. » Pour les détails, lire le communiqué de l'USM.
Mais pour tout « signalement », c'est le moment, composez le 119 et dénoncez votre voisin « révolutionnaire ».
Re: violence
Envoyé par: Logos (Adresse IP journalisée)
Date: sam 19 août 2006 15:40:54
Franchement, ne lissez pas n'importe quoi ou alors restez "analytique", le S.Paugam dont vous parlez (ainsi que d'autres) racontent de véritables inepties, et leur expertise est affreusement dans le dénigrement des professionnels de terrains.
"Le débat sur le réchauffement climatique est relancé"
Le Figaro, 24/01/2009 | Mise à jour : 23:15, extrait
AUDIO - Regis Crepet, prévisionniste à Metéo Consult souligne que c'est la première fois que deux violentes tempêtes, celle de 1999 et celle-ci, ont lieu avec seulement dix ans d'écart. Une telle tempête survient en moyenne tous les trente à quarante ans. Cette fois-ci, cela fait tout juste dix ans, après celle de 1999. Un rapprochement qui relance le débat sur le réchauffement climatique.
Après le grotesque, le burlesque
Ce 8 courant, la Cour a préféré « renvoyer ». Le 5 prochain, le collège pourrait préférer se déporter.
Ce fléau est donc susceptible de s'abattre sur n'importe quelle cour d'appel de France. Moi, je m'en fous.
Français, encore un effort !
Cette histoire s'enlise depuis plus de 6 ans. Le bordel avait commencé un peu avant la naissance de ma cadette, quelques temps après l'ouverture de la succession du grand-père maternel de Justine.
Encore un effort, poussez, insistez, persistez dans l'outrance. D'ici 3 trois ans, Justine sera enfin majeure ; vous pourrez souffler, elle aura été « sauvée ». De quoi ? On avisera plus tard.
Nous avons fêté l'anniversaire de la petite. Bonne année, Justine !
Que fera le pasteur ?
Ce 8 courant, à Versailles, le Président s'est soucié de faire convoquer le pasteur pour l'audience du 5 février.
Le pasteur s'excusera-t-il encore auprès de la Cour en évoquant une quelconque sortie piscine avec sa paroisse ? Arrivera-t-il seul ou daignera-t-il permettre à Justine d'être au moins présente à la cour d'appel alors que certains propos qui seront tenus à l'audience sont susceptibles de faire trembler les murs de la chambre des mineurs ?
Fin mai dernier, chez le juge pour enfant (celui qui n'a pas eu gain de cause en cassation), le pasteur affirmait être outré par mes discours et écrits et envisageait même de me poursuivre. Aujourd'hui, je constate que le pasteur ne s'est pas engagé sur cette voie. En tous cas, je n'ai pas connaissance d'une quelconque procédure à mon encontre.
Quelques temps avant cette audience de mai 2008 et alors que nous n'avions plus la moindre nouvelle d'elle depuis près de trois ans, je découvrais que Justine allait participer à des représentations de théâtre « en église ». J'avais été très profondément choqué, je l'avais écrit sur Internet, et je suis toujours autant choqué.
Un article du Monde de 2006 probablement taquin soulignait que des protestants « se voient souvent reprocher une vision apocalyptique du monde ». Avec ce cas précis, cet article du Monde pourrait gagner en crédibilité. En effet, dans le dossier de Justine chez le juge pour enfant, « l'accusation » a dépeint un papa d'une noirceur totale...
La réalité est cependant plus nuancé car tout n'est évidement pas à mettre sur le dos du pasteur et de sa soeur, assistante sociale en Moselle. Les travailleurs sociaux qui se sont impliqués dans cette affaire on également beaucoup contribué à me noircir, à outrance. Il y a eu l'ASE(92), puis l'OSE France et, aujourd'hui, l'ARSEA.
Monique Olivier et Michel Fourniret ont été déchus de leurs droits parentaux sur leur fils...
Je ne suis pas du tout surpris par l'attitude de Nanterre, le tribunal n'avait pas souhaité répondre aux journalistes de France 2 qui m'y accompagnaient, fin mai dernier. Le reportage de Faits divers le mag du 7 juin 2008 n'a fait l'objet d'aucun commentaire officiel.
Les protestants s'inquiètent du « regard soupçonneux » antisecte
LE MONDE | 14 mars 2006
Code de procédure civile, l'assistance éducative, article 1200
Créé par Décret 81-500 1981-05-12 art. 5 et 52 JORF 14 mai 1981
rectificatif JORF 21 mai 1981 en vigueur le 1er janvier 1982
Dans l'application de l'assistance éducative, il doit être tenu compte des convictions religieuses ou philosophiques du mineur et de sa famille.
Le pasteur n'est pas passé
Ce matin, Maître Delphine Roughol n'en menait pas bien large dans sa belle robe noire.
Nous avons été spontanément appelé pour un renvoi, manifestement à l'initiative du Président qui siégeait seul. Cette audience n'était pas collégiale ; les débats étaient publics. Une nouvelle date est fixée au 5 février. Cela me convient. Je préfère une décision rendue par un collège composé de magistrats compétents plutôt que par un juge unique. Cela protège les juges... et cela permettrait également à cette même chambre des mineurs d'« innover », elle aussi ?
Auprès de la Cour, j'ai mis en doute la prestation de Maître Roughol. Le ministère public m'a fait remarquer qu'on ne pouvait pas récuser un avocat - de la partie adverse ou, plutôt, dans ce cas précis, de « l'enfant » - mais a convenu que cela ne m'empêchait pas d'en parler. Le ministère public m'a fait remarquer que je n'étais pas assisté ; je lui ai répondu que je n'avais pas eu d'avoué à la Cour de cassation non plus.
J'ai fait savoir à la Cour que je souhaitais que Justine puisse être entendue en personne. On m'a fait comprendre qu'elle ne sera que représentée par Maître Roughol qui aurait d'ailleurs une ultime lettre de Justine entre ses mains...
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2008, la loterie et le chapeau
J'ai le sentiment que la justice envisageait de me débouter encore, là bas c'est l'usage. Un juge unique aurait été largement suffisant pour cela. Et, manifestement, Versailles ne s'était même pas donné la peine de convoquer l'ARSEA. Le pasteur n'était pas là ; de toute façon, à la chambre des mineurs, je « perds » à tous les coups.
La convocation de Versailles pour ce jour est datée du 2 décembre 2008, soit la date de l'audience publique à la Cour de cassation. Je crois que le délibéré du 17 dernier de cette même haute Cour a bien ébranlé quelque chose.
Par moments, je me dis que certains doivent halluciner lorsqu'on constate que la justice peut ainsi sembler valser sous l'effet de quelques mots. Je rigole doucement. A l'audience, j'ai bien dit que cette affaire est « sensible ». Il ne s'agirait que d'un « placement » mais je parle souvent et depuis très longtemps du « rapt » de Justine.
La Cour a envisagé de renvoyer au mois de juin. J'ai été scandalisé. En juillet, la France est déjà en vacances or je suppose que le peuple souhaiterait maintenant comprendre ce qui se trame ici. Un délibéré en mars, cela me parait pas mal ; il tombera à point pour l'« Opération Poisson d'Assises ».
D'ici là, je vais aller assister à la prochaine audience en Lorraine, dans le cadre de l'affaire Sébastien. Maître Delphine Roughol représentait aussi cet enfant auprès de ces mêmes juges, à Nanterre ainsi qu'à Versailles. Par ailleurs, on me dit qu'il y aura sous peu une audience à la cour d'appel de Nancy. C'est hilarant.
Ce matin, j'avais un petit quelque chose pour Justine qui pouvait être à l'audience ; c'était noël. Je pense que je vais essayer de trouver un pigeon voyageur qui pourrait traverser les Vosges. Dati offre bien des lapins...
Faits divers
Sarkozy annonce la fin du juge d'instruction
Le Parisien avec AFP | 07.01.2009, 15h58 | Mise à jour : 21h46, extrait
Le président Nicolas Sarkozy a proposé mercredi la suppression de la fonction de juge d'instruction, actuellement chargé de l'enquête pour les affaires judiciaires les plus graves, et son remplacement par un «juge de l'instruction» qui ne «dirigera plus les enquêtes».
«Le juge d'instruction en la forme actuelle ne peut être l'arbitre. Comment lui demander de prendre des mesures coercitives, des mesures touchant à l'intimité de la vie privée alors qu'il est avant tout guidé par la nécessité de son enquête?», a déclaré le chef de l'Etat lors de l'audience solennelle de rentrée de la Cour de cassation.
«Il est donc temps que le juge d'instruction cède la place à un juge de l'instruction, qui contrôlera le déroulement des enquêtes mais ne les dirigera plus», a-t-il poursuivi.
L'information sur Internet gagne en crédibilité
Charlotte Menegaux (lefigaro.fr) avec AFP, 08/01/2009 | Mise à jour : 15:18, extrait
D'après le dernier baromètre TNS Sofres sur la confiance dans les médias, un Français sur trois pense que le web diffuse des informations fiables. Si Internet reste loin derrière les médias traditionnels, sa crédibilité augmente. C'est ce qui ressort du baromètre annuel TNS-Sofres/Logica sur la confiance des Français dans les médias publié jeudi par La Croix. 34% d'entre eux pensent que les choses se sont «vraiment» ou «à peu près» passées comme présentées sur le net, tandis que 24% (+2 points) jugent le contraire.
La sortie du 10 décembre
La préfecture a autorisé la sortie du 10 décembre, pour le soixantenaire de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, un petit rassemblement que je souhaite convivial.
Dans son billet du 1er décembre, La réforme du droit des mineurs (Acte I), Me Eolas m'a fait une réponse que je n'ai pas vraiment appréciée. J'admets être entré chez lui sans chausser les patins mais tout de même, dans son blog très en vue, je pense qu'il a dépassé certaines limites. Plutôt que de me répondre en ces termes, je crois qu'un coup de troll detector aurait été préférable. Je lui répondrais plus tard.
29. Le lundi 1 décembre 2008 à 11:00, par Bruno Kant
Aujourd'hui, j'ai bien envie de vous demander qui assume ses responsabilités dans vos boutiques. Par chance, vous avez les parents pour vous défausser, ceux-ci ont toujours le dos bien assez large, y compris lorsque vous avez pris toutes les dispositions pour les écarter durablement de l'éducation des enfants.
Que signifie cette hypocrisie institutionnalisée?
Eolas:
Cher monsieur, que vous n'arriviez pas à vous remettre d'avoir perdu votre procès, je le conçois, encore que votre incapacité à vous remettre en cause et votre tendance systématique à rejeter la faute sur les autres est une piste à explorer pour découvrir la raison de votre défaite. Mais que vous vous croyiez permis de venir ressasser votre amertume ici à coup d'insinuations désagréables, je crains de ne pouvoir assumer gratuitement ce rôle de psychothérapie. Vos prochains commentaires sur cette ligne seront supprimés, sans autre forme de procès afin de vous éviter ce désagrément. Ainsi que, c'est une tradition de la maison, ceux où vous vous plaindrez de la censure, afin de ne pas vous mettre en contradiction avec vos affirmations si je le laissais passer.
Changer de discours, me faire « mieux » conseiller ?
En septembre dernier, on m'a très fortement suggéré de me faire « mieux » conseiller. Cette semaine, l'éducatrice de Justine me renvoyait encore vers « mon avocat » alors que je me représente en personne.
Vittorio de Filippis, journaliste et ex-PDG de Libération, devait s'estimer « très bien conseillé », je constate que cela ne lui a pas épargné une « expérience » tout à fait unique en son genre. Se pourrait-il que les journalistes viennent de découvrir ce que peut être l'indépendance de la justice ?
Médias 28 nov. 15h51 (mise à jour à 19h35), Libé, extrait
Un ex-PDG de Libération brutalement interpellé à son domicile
L’un des avocats de Libération, Me Jean-Paul Levy, dénonce les conditions de cette interpellation, «une première», selon lui, en matière de délit de presse. «Je suis l’avocat de Libération depuis 1975 et c’est la première fois que je vois un directeur de publication faire l’objet d’une interpellation et d’un mandat d’amener», déplore-t-il. «Je suis scandalisé que l’on inflige un tel traitement pour un délit qui n’est pas passible de prison».
Ce 2 décembre 2008, à l'audience publique de 9h30 de la Chambre sociale de la Cour de cassation, l'Avocat général devrait présenter son rapport dans le cadre de mon pourvoi et d'une procédure de prise à parti d'un magistrat professionnel ou de l'ordre judiciaire. D'ici là, je vais acheter Libé du jour et le ranger avec mes collectors.
Faits divers
Un ex-PDG de "Libération" interpellé à son domicile
leparisien.fr avec AFP | 29.11.2008, 15h46 | Mise à jour : 15h58
Vittorio de Filippis, ex-directeur de la publication de Libération, a été interpellé à son domicile et mis en examen vendredi pour «diffamation» après une plainte déposée par le fondateur du fournisseur d'accès internet Free, Xavier Niel.
Aujourd'hui directeur du développement du journal, Vittorio de Filippis a été interpellé à son domicile vendredi vers 6h30 par des policiers qui l'ont conduit au commissariat du Raincy (Seine-Saint-Denis), la commune où il réside.
Au loto du jour : un renvoi
Ce mardi j'étais en Lorraine, au tribunal de Thionville, pour pas grand chose : la justice a annoncé un renvoi au 27 janvier. J'espérais entendre la plaidoirie de l'agent judiciaire du Trésor qui se défend encore contre Mme Mireille Millet.
Depuis quelque temps, Sébastien est majeur, il a « l'âge du choix ». Il a décidé de retourner chez ses grand-parents qui le resocialisent. Sébastien va à nouveau à l'école après avoir longuement « bénéficié » de l'assistance et des services de notre merveilleux dispositif supposé protéger les enfants.
Extraits du 12h de France 3 Lorraine des 17 et 18 novembre
J'attends toujours une date d'audience à la cour d'appel de Versailles. La Chancellerie a beau m'écrire qu'il est possible de saisir le juge pour enfant puis d'user de voies de recours, il y a un gouffre entre les beaux discours et la réalité du terrain. Je vais téléphoner au greffe et lui demander pourquoi mon appel du délibéré du 30 juin dernier n'est pas déjà inscrit au rôle de la cour.
Je n'ai pas la moindre nouvelle des sociaux respectueux de l'ARSEA, je vais leurs téléphoner aussi.
Prochain résultat du loto, ce 2 décembre : la cour de cassation examine mon pourvoi.
Et maintenant ?
Le juge pour enfant de Nanterre m’a récemment reproché d’écrire, notamment aux autorités de la République, et il m’a donc encore débouté. C’est plus fort que moi ; aujourd’hui, j’attends une réaction de la part de la Chancellerie, une éventuelle réponse de la Présidence (de la République), des nouvelles de la Cour de cassation ainsi qu’une date d’audience auprès de la Cour d’appel de Versailles.
Il y a peu, l’Ecureuil et le cabinet du Premier ministre me répondaient par mail, à d'autres sujets... Sauf erreur, je jouis encore de certaines libertés, notamment celle de m’exprimer et de faire part de mes sentiments.
Procédurier, quérulent, comme voudrait le faire croire le Docteur Magalie Bodon-Bruzel ? Non, je ne le pense pas, je n’ai pas le sentiment d’abuser de droits dont certains m’ont d’ailleurs été sommairement rappelés par la Chancellerie, deux ou trois fois au moins. Si j'avais abusé de droits, le ministère public me l'aurait très officiellement fait comprendre, j'écris depuis très longtemps.
D’ici quelques temps, la préfecture des Hauts de Seine devrait encore m’écrire qu’une assistante sociale va se précipiter chez nous, à Bagneux, c’est un classique lorsqu’on a écrit à l’Elysée. Comme la fois précédente, je répondrais qu’il n’est pas utile qu’elle vole à notre secours, nous en avons déjà reçu une en 2005, sous Chirac. Le Conseil général des Hauts de Seine avait alors pu constater qu’il n’y a pas de problèmes à Bagneux.
Si quelqu’un veut brûler un cierge ou faire une prière pour nous, pourquoi pas, on peut raisonnablement penser que cela pourrait être plus efficace que toutes ces voies et recours en « justice ».
Si des enfants découvrent ce site, je pense qu’ils feront mieux de passer leur chemin, surtout s’ils croient encore au père Noël, ce magnifique bonhomme rouge. Ils grandiront bien assez vite. A partir de 15 ans, ils peuvent le parcourir, son contenu n’est pas bien pire que certains jeux glauques ou violents qu’ils s’échangent depuis longtemps, à l’école. Ce n’est pas bien pire non plus que certaines images imposées par les journaux télévisés ou proposées par des émissions plus tardives, voire spécialisées, soit tout le « merveilleux » de cet univers, son envers...
Certaines histoires peuvent indigner, susciter l’effroi, mais elles pourraient aussi faire rire. Les discours officiels se voudront toujours rassurants. Détachez vous surtout de vos ressentis, essayez d'imaginer ce que pourraient être ceux d'autrui, qui ne pense pas comme vous, qui n'a pas les mêmes intérêts, objectifs, connaissances et compréhension ou convictions que vous. Un mode d'emploi du blog en dit plus long.
Si des amis de Justine passent par ici, laissez la tranquille, ce site ne décrit pas sa vie mais le travail de « professionnels » du monde de l’action socio-judiciaire. Et si quelqu’un l’ennuie parce que son père serait un « malade mental », dites lui qu'il va très bien. Dites lui aussi qu'il a été heureux de pouvoir l'embrasser et de pouvoir échanger quelques sourires avec elle, en septembre dernier.
A ceux qui songeraient déjà à téléphoner au 119, ne faites pas n’importe quoi. On pourrait signaler des phénomènes de violence ou de maltraitance institutionnelle. Mais certaines affaires ont démontré que la situation des enfants ne peut que s’aggraver quand d’autres s’en mêlent.
De même, si vous avez des inquiétudes pour de petits voisins voire pour vous-même, réfléchissez y à deux fois avant de composer le 119. Par un simple appel téléphonique, vous êtes susceptibles d’abonner une famille ou des enfants à leur insu... alors que, de l’avis même de vrais professionnels, on ne devrait pas faire de signalements pour des choses « pas trop graves ». A vous d'apprécier, en votre âme et conscience, certains enfants sont réellement en danger ; en France, 20% des enfants placés ont été maltraités par un membre de la famille ou par un proche.
Par EuroNews
euronews - 17 juillet 2008
Télécharger une sonnerie ou un fonds d'écran pour son téléphone portable C'est tendance, mais ça peut coûter très cher. La Commission européenne a enquêté et elle sonne l'alerte. Sur les 558 sites internet contrôlés dans l'Union, en Norvège et en Islande, 80% ont recours à des pratiques peu louables, depuis la fausse gratuité jusqu'à l'abonnement souscrit à l'insu de l'internaute.
Les explications de la commissaire Meglena Kuneva: "Nous avons découvert que de nombreux sites présentaient des problèmes multiples. Lorsque je parle de prix peu clairs, cela concerne près de 50% des sites. Le manque d'informations sur les fournisseurs concerne plus de 70% d'entre eux, et des informations trompeuses apparaîssent sur 60% des sites."
Les adolescents et les enfants sont une cible de choix. Rien de plus facile. Il suffit en effet d'entrer son numéro de portable pour télécharger ces gadgets. C'est à la réception de la facture téléphonique que les choses se gâtent. Pour en finir avec ces pratiques, Bruxelles menace d'imposer des amendes ou la fermeture des sites litigieux.
Plutôt que de « dénoncer » ou « signaler » une famille lorsque les choses ne sont pas trop graves, tentez plutôt la diplomatie, proposez votre soutien à la famille. Si vous estimez qu'une maman solo est en difficulté, proposez lui par exemple de sortir les enfants un dimanche et emmenez les au parc, vous leurs ferez plaisir. Ne cuisinez pas les enfants jusqu'à leurs arracher des aveux, ça n'a souvent aucun sens, accompagnez les simplement au parc.
![](http://storage.cloppy.net/justice/i7931401MixetRemix.jpg)
De source Courrier international
Si vous détestez vos voisins ou si leur marmaille vous ennuie, c’est différent, n’hésitez pas, le signalement d’un enfant en danger est une obligation prévue par la loi. Si vous pensez que monsieur est au chômage ou que vous avez cru voir madame se droguer, qu’elle ne tient pas assez bien sa maison ou ne fait pas manger les enfants à l’heure, si vous avez vu passer des chaussures trouées ou des mains très sales, si l’un des enfants parait parfois turbulent, s’il vous parle mal, faites un signalement, c’est un devoir. N'écrivez pas n'importe quoi, le signalement doit être crédible.
Une trame dans l'air du temps, personne ne pensera qu'il pourrait s'agir de délation : « ils ont un enfant, un bébé, et un très gros chien, souvent il aboie, ces parents sont inconscients... » Puis n'oubliez pas de conclure en affirmant que vous avez de grandes inquiétudes pour l'enfant. Même les défenseurs des chiens savent qu'ils peuvent être dangereux, l'application du principe de précaution voire des réactions vives de la famille dénoncée puis confrontée aux travailleurs sociaux pourrait faire le reste... Les chances de toucher la famille sont fortes : « vous vous débarrassez du chien ou on va devoir placer les enfants. »
Point de vue
Un nouveau contrat entre homme et chien, par Claude Beata
LE MONDE | 07.08.08 | Extrait, de mes notes
L'Etat ne porte-t-il pas alors la responsabilité du risque aggravé encouru par tous ceux qui, ayant opté pour une autre race de chien, peuvent croire qu'ils ne sont pas en danger, et qui pourraient s'indigner d'apprendre les chiffres pourtant connus : 80 % des accidents se passent dans la sphère privée et 98 % sont le fait de chiens non catégorisés.
L’intervention sociale n’est pas garantie, mais vous avez vos chances avec ce loto. N'espérez pas un résultat immédiat, on constate parfois une certaine inertie, de l’ordre de 3 mois à deux ans avant la disparition des enfants (ou du chien dans l'exemple décrit). Discutez du problème dans le quartier, les choses pourraient se précipiter si le signalement est confirmé par le voisinage. Si, plus tard, le quartier s'apercevait qu'il pourrait y avoir eu une erreur d’appréciation, soyez assuré que, pour leur part, les professionnels auront tout fait « dans l’intérêt des enfants ».
Aux professionnels qui contesteront et affirmeront qu’on ne peut pas soutenir de tels discours, que, le plus souvent, les familles et les enfants sont correctement suivis ou pris en charge, je répondrais que, de temps à autres, ça rate, et pas qu'un peu, surtout lorsque des professionnels font trop confiance à ce que d'autres ont imaginé ou produit.
Un violeur récidiviste remis en liberté en raison d'une faute de frappe
LEMONDE.FR avec AFP | 24.10.08 | 08h27 • Mis à jour le 24.10.08 | 08h58
Une faute de frappe : "la cour infirme" au lieu de "confirme". Un président de la chambre d'instruction qui signe sans grande attention. Voilà pourquoi la cour d'appel de Paris a remis en liberté un violeur récidiviste présumé, alors qu'elle considérait dans le même arrêt sa détention comme "l'unique moyen d'éviter tout renouvellement des infractions".
Henry James, cité par Jacques Bouveresse, dans « Satire et prophétie » : - Vous avez ajouté des choses que je n'ai jamais dites. Il me semble que c'était différent, ajouta la jeune fille. - Tout est différent quand c'est imprimé. A quoi serviraient les journaux, sinon ?
Au pays où Ubu le dispute à Kafka, à Papon et aux bouffons
J'en reviens à ce 24 septembre ainsi qu'à une petite synthèse de la situation actuelle de Justine.
Dans les locaux de l’ARSEA, la rencontre avec Justine m’a permis de lui expliquer beaucoup de choses et de comprendre aussi comment elle est manipulée, instrumentalisée par ces « professionnels » de la protection de l’enfance. J’ai donc pu embrasser ma fille aînée et j'ai surtout pu lui expliquer qu’elle n’est responsable de rien, même si les juges lui font porter le poids des décisions en se retranchant derrière ses larmes ou ses refus occasionnellement exprimés par écrits, dans des situations et des conditions que je qualifie de douteuses.
Ce 24, la rencontre s’est déroulée en présence de l’éducatrice de Justine que j’ai perçue tantôt dogmatique, souvent autoritaire. L’éducatrice a passé son temps à marteler des mensonges et le fallacieux des jugements Nanterre, parasitant la rencontre père-enfant… L’éducatrice n’a que très mal supporté mes contestations et critiques. J'avais pour ma part assigné l'ARSEA, par deux fois, je souhaitais débattre de certains sujets auprès de la Cour plutôt qu'à Ostwald. Mais cet été, aucun « professionnel » ne s'est déplacé ; à la Cour, je n'ai vu que l'avocat de Justine qui négociait ses renvois...
L'éducatrice a un moment exigé qu’une psychologue nous rejoigne. Cette dernière a ensuite rapidement mis un terme à cette rencontre avec Justine.
J’apportais deux livres à ma fille, la psychologue les a jugés « super ». Si mes gouts sont acceptables, pourquoi imposer une telle distance entre Justine et moi, son papa ? Par le passé, un collège de la cour d’appel de Versailles semblait lui-même avoir estimé qu’à Bagneux, le cadre que j’offrais à Justine était « suffisant » à son épanouissement. Pourquoi Justine doit-elle alors rester « placée » en Alsace, chez le pasteur d’Uhrwiller, sans aucun contact avec son père ?
« Elle a perdu sa mère », m’a un moment lancé l’éducatrice ! Je lui ai expliqué plus en détail ce qui s’est passé, à Bagneux, entre fin 2002 et 2003. « Pourquoi n’en avez-vous pas parlé avec des professionnels », m’a demandé l’éducatrice… Je lui ai expliqué que j’avais bien tenté de le faire, à de nombreuses occasions, mais que les « professionnels » parisiens sont partis s’éclairer chez le pasteur et chez sa sœur, assistante sociale, en Moselle. J’ai poursuivi et critiqué « l’assistance » dont Justine aurait « bénéficié » durant ces dernières années, je pense que l’éducatrice n’en a rien retenu.
« Elle a perdu sa mère ! » Rares sont les « professionnel » qui ne me l'ont pas lancé depuis le « signalement ». A croire que c’est ainsi que Justine doit être définie : « une enfant qui a perdu sa maman ». A croire aussi, parfois, que c'est cela qui motive le « placement » de justine dans sa famille maternelle, comme en compensation de la disparition de sa mère. On en oublierait les conditions dans lesquelles Justine l’a perdue... moi, je ne suis responsable de rien, et Justine non plus. La famille maternelle de Justine aurait-elle des explications à fournir ? Je crois que c'est un sujet tabou.
Je ne suis encore responsable de rien si, dans le cadre d'une procédure distincte, suite au décès de la maman de Justine, une expertise n’a pas pu être commises. L'institution judiciaire aurait-elle détruit le dossier médical de la maman de Justine ? Ah, quelle justice… « Merveilleuse », affirmeront ces juges et ces « professionnels », « nous sauvons cette enfant ! » Comme ils ont cherché mes comptes au Japon ?
« Elle a perdu sa mère ! » « Vous ne pouvez pas dire qu'elle a disparue, elle est chez sa tante. » « Vous la reverrez plus tard. » « Ce n'est pas un rapt, c'est une décision de justice... » Il y a cinq ans, on aurait du me dire qu'il est vain et parfaitement inutile de se défendre dès lors que des tantes maternelles exigent la garde d'une enfant.
« On ne met pas un enfant à l’hôpital », m’a reproché Justine. Je lui ai expliqué qu’à mon sens, ces « professionnels » sont en rupture avec le savoir. « Tu m’as déposé au foyer », m’a-t-elle dit en parlant de Taverny. Je lui ai répondu que les « professionnels » lui racontent n’importe quoi. Justine est l’enfant et moi, je ne suis rien que son père, je n'ai pas les pouvoirs que me prètent ces « professionnels » ; à priori, c’est encore le magistrat du siège qui s’éclaire, juge puis ordonne et « place » les enfants...
Selon Nanterre ou Versailles, j’aurai empêché Justine d’avoir des relations avec le pasteur... mais le pasteur avait disparu sans laisser d’adresse. Selon un arrêt de Versailles, Justine n’avait un moment plus de relations avec sa grand-mère maternelle... en effet, pendant toute une période, les « professionnels » de l’OSE France devaient organiser les relations de Justine avec sa famille mais ceux-ci ont fait n’importe quoi. Selon ces « professionnels », j’aurais empêché Justine d’aimer les femmes de sa famille maternelle ? Mais selon un arrêt de la cour d’appel de Versailles, ce seraient plutôt ces femmes qui nuisaient à la relation père-enfant, comme je l'affirmais par le passé… et aujourd’hui, alors que le pasteur s’en porte garant, la relation père-enfant est rompue, depuis trois ans !
Il s’est écoulé près d’un mois depuis cette rencontre, à Ostwald. Depuis, je n’ai pas eu la moindre nouvelle, aucun écrit, aucun appel téléphonique, rien. Quels étaient les objectifs de cette rencontre ? N’y aura-t-il aucune suite ? Est-ce à moi d’agir encore, face à un mur et ces dispositifs autistiques, en très profonde léthargie, ou est-ce à ces « professionnels » de se remuer ?
A l’ARSEA, ils prétendront oeuvrer « dans l’intérêt de l’enfant », laissons les faire ? J’ai bien peur qu’ils n'organiseront pas d’autre rencontre père-enfant avant longtemps, ces « professionnels » n'ont rien fait pendant quasi deux ans ; de toute façon, en présence de tels parasites, des rencontres avec Justine ne me semblent pas souhaitables.
Je pense que je comprendrais mieux ces pratiques « professionnelles » après le colloque de novembre…
Justine a donc perdu sa mère en 1999, perdu tous contacts avec son père depuis 2005, ses relations avec sa petite sœur sont tout autant distendues depuis ce « placement », il y eu un bordel « éducatif » inimaginable… Elle porte aujourd'hui l'étiquette « placée, maman morte, papa paria, un malade mental », mais selon le pasteur d’Uhrwiller, là bas, dans un joli village d’Alsace, « psychologiquement », Justine irait bien.
Ce 24 septembre j’ai pu constater que Justine n’allait pas si bien que ces « professionnels du sauvetage » voudraient le faire croire. Pas grave, en cas de problème, des bouffons vont encore rapporter et porter de nouvelles accusations, comme d'habitude depuis cinq ans : « Justine va mal, elle a été en contact avec son père... »
On va me répondre qu'il pourrait y avoir de pires épreuves dans la vie, par exemple Guantanamo ?
Je crois qu'on va surtout me soutenir que l'assistance éducative, c'est provisoire, ce n'est plus la Dass, c'est maintenant merveilleux, que la justice en France est réputée fabuleuse, et que ce n'est certainement pas sans raisons que des « professionnels » ont décidé de « placer » Justine dans sa famille maternelle. Ecrivez au juge, faites appel, va-t-on me dire. Avez vous un avocat, va-t-on me demander...
Certains ne manquent pas d'humour tandis que d'autres ne semblent pas avoir peur du ridicule.
Faits divers
Compte japonais présumé de Chirac : le secret défense levé
leparisien.fr | 22.10.2008, 14h08 | Mise à jour : 14h23, extraits
Le ministre de la Défense Hervé Morin a indiqué mercredi sur LCI avoir «signé» la veille «les documents» permettant la levée du secret défense dans l'enquête sur un présumé compte secret de l'ancien président Jacques Chirac au Japon. [...] «Comme toujours, il y a beaucoup plus de fantasmes que de réalité dans tout cela», a toutefois ajouté M. Morin.
« Comment va la deuxième ? »
Très souvent, des gens se posent des questions. Parfois, des juges ont semblé s'en poser eux aussi et m'ont demandé comment allait ma deuxième fille, la cadette.
Je rassure tout le monde, cette enfant là n'a pas la même famille maternelle, pas de juge, pas de dossiers, pas d'avocat, pas d'ARSEA, pas d'ASE, pas d'OSE France, y a pas de corbeau, pas de problèmes de successions ou de biens à administrer, pas de trucs bizarres à la banque, etc, rien de tout cela, et elle va très bien.
Mais téléphonez au procureur, il va vous assurer qu'il y a lieu de douter de ma « santé mentale »... je proteste, je conteste des décisions de « justice », je parle du « rapt » de ma fille aînée et non d'un « placement ».
J'écris à Rachida Dati : « Madame le Garde des sceaux et Ministre de la justice, j'invite la Chancellerie à prendre connaissance du contenu de mon site Internet. Si le ministère public n'est pas trop couard, je pense qu'il va s'empresser et exiger quelques explications. Je vous prie de croire... » par RAR 1E00054595637.
Je suis curieux d'entendre ou de lire ce que certains me répondront en public. « Il est dangereux, il a une soeur trisomique » ? « Il ne va plus à l'église » ? « Il a encore fait appel » ? « Il a un compte au Japon » ?
Metz: des magistrats boycottent Dati
Source : AFP, 20/10/2008 | Mise à jour : 15:42
La ministre de la Justice, Rachida Dati, a effectué aujourd'hui à Metz un déplacement non annoncé pour "dialoguer avec les magistrats", mais ceux-ci ont boycotté cette rencontre, a constaté l'AFP.
Mme Dati est arrivée vers 15h00 à la cité judiciaire de Metz où elle a été accueillie par quelque soixante-dix magistrats et avocats qui brandissaient des pancartes sur lesquelles on pouvait lire: "Justice bafouée, démocratie en danger".
« Disparition », « rapt », des mots qui dérangent
Il apparait que certains mots et discours peuvent poser problème lorsqu'un juge pour enfant est saisi. Pour ma part, je constate surtout que, souvent, toutes les valeurs de la République et de la société civile s'effondrent durablement lorsque la protection de l'enfance s'empare de la situation d'un enfant.
Le mot « rapt » est d'usage très courant en Europe, le mot « disparition » aussi, les dossiers et coupons de presse sont nombreux. Mais pour quelques « professionnels », l'usage de tels mots serait abusif lorsqu'un enfant est « placé ». Ne parlons pas du mot « corruption »... A qui s'adresser si Themis a non seulement les yeux bandés, mais aussi les oreilles bouchées ? Que faire lorsqu'il semblerait que, parfois, un fou perturbe Themis ?
Ce samedi, une mère affirmait encore que « l'ASE s'enrichit avec nos enfants ». Certains parents pensent qu'un prix de journée peut aller dans la poche de quelqu'un... J'ai censuré plusieurs interventions de cette nature dans les commentaires de mon blog. De tels discours ne sont pas du tout « crédibles », ils sont « inaudibles », ils n'ont aucun fondement dans la réalité, les rares dérives sont le plus souvent décelées et sanctionnées.
L'argent, dans ce secteur qui se veut altruiste, est à reléguer en arrière plan. Je pense que c'est un sujet tabou. Par le passé, j'ai pu en discuter avec des représentants d'ATTAC. 5 à 12 milliards d'euro par an avec le budget de la PJJ qui a pu pas mal évoluer depuis 2005 avec la création des CEF et des EPM, avec le budget et la création de centres Défense 2e Chance aussi, c'est peanuts... mais tout de même, pour certaines collectivités, quelques garanties, de nombreux emplois ou de quoi alimenter le poumon de l'économie locale.
Les conflits familiaux et ceux d'autres natures encore, tel qu'entre membres de la famille et « professionnels » au sujet du contenu d'un dossier, sont certainement prééminents dans les prétoires. Mais des parlementaires se sont déjà interrogés quant au bien fondé de certaines pratiques. La question des parlementaires est sérieuse, Mme Rachida Dati, Garde des sceaux, Ministre de la justice, a répondu : des pratiques pourraient évoluer.
Pour la LDH que j'ai croisé plusieurs fois, j'ai le sentiment que tout est normal, parfaitement acceptable ; mais cela peut s'expliquer, de différentes manières. Quant aux syndicats, lorsqu'il y a scandale, souvent j'ai pu constater qu'ils tendront avant tout à défendre l'emploi et à réclamer plus de moyens, des formations... Et les coupables désignés sont le plus généralement les enfants eux-même, voire leurs parents, le père, surtout s'il est « absent ».
En cas de très gros scandale, c'est la cacophonie, on parle moins des enfants concernés ou de leurs parents, on l'a vu avec les affaires Megel, Cheval pour tous, Outreau, Drancy, Anger mais aussi celle du juge poignardé, etc. Parfois, les politiques publiques évoluent, du moins on nous fait des promesses. Une autre affaire est à suivre, celle du nez cassé. Pour le reste, à chacun de se débrouiller dans son coin, avec un « bon » conseil...
En « justice », j'ai donc eu droit à toutes sortes de critiques au sujet d'un article dans Maxi, d'une émission sur France 2, à propos de mes écrits sur Internet et de mes discours, certains mots que j'emploie semblent parfois beaucoup déranger. Mais, pour le moment, aucun « professionnel » n'a commenté le 19-20 du 25 mai dernier.
En 2007, je manifestais devant le palais du Luxembourg. Quelques personnes bien intentionnées m'ont laissé entrer. Il y avait une conférence au Salons de Boffrand, dans le cadre de la journée internationale des enfants disparus. J'ai eu l'opportunité de discuter avec des journalistes. J'ai surtout pu suivre les débats de la conférence... De mes notes, je crois que c'est au dossier de presse, quelque part dans mes étagères : « La disparition d'un enfant (fugue, enlèvement parental, disparition accidentelle ou criminelle) est toujours un moment de grand désarroi pour les parents. »
Soit des « professionnels » me prennent pour un imbécile ou certains en sont. Ca doit tenir un peu des deux.
Au 19-20 Ile-de-France du 25/5/2007
Rapts parentaux: "Changement de vitesse"
13/10/2008 DH > Infos > Société
L'asbl "SOS Rapts parentaux" organisera mercredi à 14h00 l'action "Changement de vitesse" devant le cabinet du ministre de la Justice Jo Vandeurzen pour protester contre l'inertie du SPF Justice
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