Mot(s) clef: famille
Soupçonnée d'infanticide, l'assistante sociale se tue
Soupçonnée d'infanticide, elle se tue
AFP, 27/03/2009 | Mise à jour : 09:24
Une mère de 46 ans, soupçonnée d'avoir tué deux de ses trois enfants et d'avoir blessé la troisième en 2008 à Orléans, s'est suicidée mercredi après s'être enfuie du centre hospitalier spécialisé (CHS) où elle avait été placée, a-t-on appris de source policière.
Catherine Martin espère que ses fils veulent encore la connaître
Faits divers
Outreau : le juge Burgaud fixé le 24 avril
Le Parisien | 27.03.2009, 07h37 | Mise à jour : 09h14, extrait
Fabrice Burgaud va encore devoir attendre quelques semaines avant d'être fixé sur son sort. Le 24 avril plus précisemment. Le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) a reporté sa décision, qui devait être initialement rendue ce vendredi. L'un de ses avocats, Me Jean-Yves Dupeux, n'aurait, a priori, pas été informé officiellement de ce report jeudi soir. « Il doit y avoir de très fortes divergences au sein du CSM. Ils ont du mal à trouver une majorité pour se décider », explique-t-il.
Justice
«J’espère que mes fils veulent encore me connaître»
Le Parisien | 27.03.2009, 07h00
CATHERINE MARTIN, mère des deux enfants enlevés par Xavier Fortin
Catherine Martin est une mère « outragée » et « blessée ». Elle est la maman de Shahi Yena, 18 ans, et Okwari, 17 ans, ses deux fils enlevés par Xavier Fortin, leur père, après une séparation douloureuse, et soustraits à son autorité durant onze ans. Un « sentiment d’amertume » envahit cette femme « épuisée », qui confie sa détresse mais aussi ses espoirs une semaine après le jugement du tribunal correctionnel de Draguignan qui a condamné le 17 mars son ex-compagnon à deux ans de prison, dont vingt-deux mois de prison avec sursis. Xavier Fortin est ressorti libre de l’audience après un peu moins de deux mois de détention provisoire. Il avait été arrêté fin janvier à Massat (Ariège) dans un hameau perdu au-dessus de ce village.
Quel regard portez-vous sur le procès de votre ancien compagnon ?
Catherine Martin. Je me sens indignée. Au lieu de faire le procès d’un homme qui a trahi la loi, séquestré des enfants pendant onze ans, puis les a privés de tout lien avec leur famille, on n’a pas cessé d’incriminer la mère. C’est lâche et odieux. Mes fils ont certes atteint leur objectif de faire libérer leur père mais ont fait aussi mon procès.
Le parachute doré du PDG de Valeo fait l'unanimité contre lui
Affaire Fofana : la famille d'Ilan veut un procès public
Le Figaro, 23/03/2009 | Mise à jour : 22:40, extraits
Le procès de Youssouf Fofana et de ses complices présumés du «gang des barbares», qui répondent du meurtre d'Ilan Halimi, doit s'ouvrir le 29 avril prochain devant la cour d'assises des mineurs de Paris. Bien que la mère de la victime souhaite que les débats soient publics, ils risquent de se tenir à huis clos. Et ce, en raison de la présence, parmi la trentaine d'accusés, de J. et E., mineurs à l'époque des faits. Récemment, en effet, E. a fait savoir à la partie civile qu'elle voulait comparaître sans observateurs.
«Pour Mme Halimi, un procès public aurait une vertu pédagogique. Il permettrait de mieux comprendre l'engrenage criminel, de faire réfléchir parents et adolescents. C'est la loi du silence qui a tué son fils, il serait intolérable qu'elle s'impose encore aux assises, en cas de huis clos», s'indigne son avocat, Me Francis Szpiner.
[...] Me Martine Scemama, conseil de J., explique qu'elle n'a pas encore abordé la question avec son client, à qui revient le dernier mot. Mais à titre personnel, elle est partisane de la publicité des débats, au motif que le «huis clos a aussi pour but de protéger la police, qui ne répondrait pas publiquement d'une enquête ratée». Pour autant, Me Scemama déplore la « perversité» de l'institution, qui cherche à faire porter la responsabilité de la décision finale à J., à E., et à leurs avocats.
Dans le Figaro du 24 : « nous sommes là pour vous aider »
Le parachute doré du PDG de Valeo fait l'unanimité contre lui
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 24.03.09 | 13h01 • Mis à jour le 24.03.09 | 20h50, extrait
Depuis Washington, le premier ministre François Fillon a affirmé qu'il était "opposé" au versement de cette prime, et a estimé que ceux qui ne font pas "preuve de responsabilité mettent en péril l'ensemble de notre système économique et social". Valeo est une entreprise au capital duquel l'Etat se trouve grâce à l'intervention du Fonds stratégique d'investissement et M. Fillon a fait savoir que le représentant de l'Etat au conseil d'administration s'opposera à l'application de la prime de départ. Le site Internet du Nouvel Observateur rapporte en revanche que l'Etat ne pourra pas s'opposer seul à l'octroi de cette prime car il ne dispose pas de droit de veto.
[...] Face au tollé suscité par cette annonce, une porte-parole du groupe Valeo indique que M. Morin recevra bien des "imdemnités de départ de 3,2 millions d'euros, qui correspondent à 2 ans du montant moyen de son salaire des trois dernières années". Selon l'AFP, l'indemnité de départ de M. Morin devait être versée lundi.
« Le papa d'Elise a peu de chances de revoir sa fille »
Lundi 23 Mars 2009
Elise: Polémique sur l'alerte
Par M.P., leJDD.fr, extraits
Fallait-il vraiment déclencher le plan alerte enlèvement pour la petite Elise? Certains enquêteurs estiment que le battage médiatique autour de cette affaire pénalise leur travail pour retrouver la fillette, enlevée vendredi par sa mère. Le porte-parole du ministère de la Justice balaie la polémique: quand l'alerte a été lancée, les enquêteurs pensaient que la vie de l'enfant était en danger. [...] En outre, cette alerte a permis de recueillir de précieux indices pour l'enquête. "Il (le plan alerte enlèvement, Ndlr) s'est révélé utile puisque nous avons repéré la voiture grâce au radar qui l'a flashée mais aussi grâce à des témoignages de gens alertés par le plan. Il en est de même pour la ressortissante suisse qui nous a contactés après une diffusion télévisée de l'alerte", a de son côté justifié le procureur de la République de Tarascon qui a lancé le plan, Antoine Paganelli. D'autres policiers estiment que déclencher une alerte pour un enlèvement parental pourrait entraîner la recrudescence inutile de ce type de procédure. Chaque année, il y a au moins 250 cas de "déplacements illicites d'enfants" entre la France et un autre pays, sans que cela n'entraîne de poursuites au pénal.
«Le papa d'Elise a peu de chances de revoir sa fille»
Propos recueillis par Constance Jamet (lefigaro.fr)
24/03/2009 | Mise à jour : 10:46, extraits
INTERVIEW - Après l'enlèvement d'Elise, Pascale Limarola, juriste et ancienne présidente de l'association SOS enlèvements internationaux d'enfants, fait le point sur les recours dont disposent les couples binationaux en cas de séparation conflictuelle ou de rapt.
LEFIGARO.FR - Combien d'enfants sont kidnappés par leurs parents en France ?
PASCALE LIMAROLA - Il y a quelques années, on dénombrait 700 enlèvements par an, aussi bien le fait de parents français que de parents binationaux. Dans ce dernier cas, la logique voudrait que le nombre de rapts soit en augmentation. L'espace Schengen encourage les gens à étudier et à travailler à l'étranger, ce qui entraîne des mariages, des divorces et parfois des enlèvements.
[...] Quels recours ont les parents d'enfants enlevés ?
Il tue sa femme et tente de se suicider
Voir aussi « Un appel de merde » et le drame de Dinsheim ou la difficile justice des familles en question. Voir également sous Un mois de prison avec sursis pour « Linlin », Dans la Drôme, un chef de famille incestueux tué par sa femme et ses deux filles aînées. Etc, etc... jusqu'à Pékin invite les internautes à enquêter et L'enfant séquestré tout en ayant bien à l'esprit qu'Il y a plusieurs manières de regarder les mêmes faits.
Il tue sa femme et tente de se suicider
AFP, 22/03/2009 | Mise à jour : 18:49
Une homme de 52 ans est entre la vie et la mort, après avoir, selon les premières constatations des gendarmes, tué sa femme âgée de 36 ans et retourné l'arme contre lui à leur domicile à Sainte-Florine (Haute-Loire), a-t-on appris de source judiciaire.
Le mari de Betancourt se dit « trahi »
Nadine Morano se dit "choquée" par le pape
LEMONDE.FR | 22.03.09 | 08h39, extrait
Plus généralement, elle estime qu'"il y a une accumulation de messages qui vont dans le mauvais sens. La levée de l'excommunication de l'évêque Williamson, l'excommunication au Brésil de la mère de famille qui fait avorter sa fille de 9 ans, victime d'un viol de son beau-père, et ensuite cette sortie irresponsable sur le préservatif". "Le vrai problème, c'est qu'il suscite beaucoup d'incompréhension chez les catholiques", ajoute-t-elle, alors qu'un récent sondage a montré que 55 % des catholiques français avaient une mauvaise opinion du pape. "A côté de Jean-Paul II, que j'ai beaucoup admiré, Benoît XVI me choque profondément", déclare Mme Morano.
Débat
Dominique Versini : "Je ne porte pas de jugement moral sur les choix de vie"
LE MONDE | 20.03.09 | 14h20 • Mis à jour le 20.03.09 | 14h20, extrait
Défenseure des enfants depuis juin 2006, Dominique Versini a notamment été, de 1995 à 2002, directrice du Samu social, qu'elle avait contribué à créer.
Le projet de loi de Nadine Morano sur l'autorité parentale et les droits des tiers est né de votre rapport 2006. Pourquoi a-t-il fallu attendre si longtemps ?
Le mari de Betancourt se dit "trahi"
AFP, 22/03/2009 | Mise à jour : 14:56
Juan Carlos Lecompte, mari de la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt, estime avoir été "trahi" par l'ex-otage des Farc alors qu'il avait lutté pour sa libération, dans des déclarations au quotidien espagnol El Mundo.
"Je me suis senti trahi. J'ai lutté pour sa liberté et j'attendais une reconnaissance qui n'est pas venue (..) J'en suis resté déconcerté, comme tous les gens qui m'ont vu lutter", a-t-il précisé dans ces déclarations publiées samedi par le supplément people du journal.
Nés pour mourir, par Emilie Lelouch
Les parents et l'avocat de Florence Cassez une nouvelle fois reçus à l'Élysée
samedi 14.03.2009, 04:49 - La Voix du Nord, extrait
Nicolas Sarkozy a une nouvelle fois reçu les parents de Florence Cassez et Me Berton, hier soir, dans son bureau de l'Élysée. « Le message est clair : il voulait nous réaffirmer sa détermination », dit l'avocat lillois. Seule dans sa prison mexicaine, dans l'hostilité qui l'entoure, la jeune femme en aura bien besoin.
La nouvelle vie des condamnés de L'Arche de Zoé
Le Figaro, 13/03/2009 | Mise à jour : 10:40, extrait
Plus d'un an après le retour des six Français condamnés au Tchad, N'Djaména exige toujours le paiement des 6 millions d'euros dus aux parents des 103 enfants enlevés en octobre 2007.
Ils furent, bien avant que médias et gouvernants ne se penchent sur le sort de Florence Cassez, les plus célèbres bénéficiaires de la procédure de transfèrement. Quatorze mois après avoir été condamnés à huit ans de travaux forcés pour avoir enlevé 103 enfants dans l'est du Tchad, Éric Breteau, Émilie Lelouch, Nadia Mérimi, Dominique Aubry, Alain Péligat et Philippe Van Winkelberg ont tant bien que mal repris une vie normale sur le sol français. Autorisés à purger leur peine de ce côté de la Méditerranée, les six membres de L'Arche de Zoé ont en effet été graciés le 31 mars 2008. Loin des médias, ils tentent aujourd'hui de se faire oublier - alors que le Tchad persiste à exiger le paiement des dommages et intérêts dus aux petites victimes.
Fondateur de l'association, Éric Breteau exerce depuis plusieurs mois la profession d'ambulancier, tout comme sa compagne Émilie Lelouch, en un lieu que son entourage s'efforce de tenir secret. «Tous deux gagnent un salaire, paient des charges et tentent de retrouver une vie normale, lâche leur avocate, Me Céline Lorenzon, qui souligne avec une pointe d'agacement : «Ils ne doivent rien à personne.» Selon l'éditeur Plon, l'ouvrage qu'il a publié peu après sa sortie de prison s'est vendu à moins de 10 000 exemplaires - ce qui est considéré comme «plutôt décevant» compte tenu de la médiatisation qui avait entouré l'affaire.
Nés pour mourir
par Emilie Lelouch
Essai paru en 03/2009, chez Gatuzain
De la création de spectacles de cirque aux nombreux voyages à travers le monde, du bloc opératoire d’un hôpital de Seine-Saint-Denis aux premiers pas dans l’humanitaire, Emilie Lelouch nous livre ici son formidable témoignage de vie. Sa conscience militante et son envie de remuer ciel et terre afin d’aider les autres l’amèneront à “l’affaire de L’Arche de Zoé”.
Algérie. La fillette française retrouvée quatre ans après
Monde
Algérie. La fillette française retrouvée quatre ans après
17 mars 2009, Le Télégramme, extrait
Quatre ans après, Jacques Scharbook va retrouver sa fille (Le Télégramme du 3 mars 2009). Sophie, âgée de sept ans et enlevée par la famille de son ex-épouse en Algérie, a été retrouvée hier.
La fillette française Sophie Scharbook a été retrouvée hier matin à Oran par une unité spéciale de la police dépêchée spécialement d'Alger. La grand-mère et l'oncle de cette fillette auraient été arrêtés. La fillette a été retrouvée au domicile de la grand-mère située dans le quartier populaire de Gambetta en pleine centre d'Oran. Sophie était hier au commissariat d'Oran. Elle devrait retrouver son papa, Jacques Scharbook, aujourd'hui. Sophie, sept ans, née en France d'un père français et d'une mère algérienne aujourd'hui décédée était recherchée depuis février2008. En février2008, la Cour suprême algérienne avait confirmé un jugement d'appel ordonnant la restitution de la fillette à son père. Le pourvoi en cassation avait été introduit par la mère de la fillette, condamnée en première instance et en appel à rendre l'enfant à son père résidant en France.
La Seyne (Var)
Sophie Scharbook, toujours retenue en Algérie malgré l'arrêt de la Cour suprême
Paru le samedi 14 février 2009, Var Matin
Un an tout juste. Le 13 février 2008, la Cour suprême algérienne rendait un arrêt confirmant tous les jugements précédant qui dévoluaient à Jacques Scharbook la garde de sa fille Sophie, enlevée par sa grand-mère maternelle juste après le décès de sa maman, en mars 2005.
Xavier Martinen, juge des enfants : « tout seul, on n'est rien »
Voir également Les petits secrets « à oublier » ainsi que Le catalogue des horreurs et Lu à l'AFMJF : « le contradictoire en assistance existe ! » Voir aussi « Pour faire marcher la boutique... »
Liste par ordre de mérite des candidats déclarés admis à l'issue des épreuves du premier concours d'accès à l'Ecole nationale de la magistrature, texte paru au JORF/LD page 20864, extraits
NOR : JUSH0070059K - SESSION OUVERTE LE 28 AOUT 2000
41 M. Martinen (Xavier).
42 Mlle Chabrol (Claire).
43 M. Serrier (Xavier).
Actualité Métropole
Xavier Martinen, juge des enfants : « Tout seul, on n'est rien »
jeudi 12.02.2009, 04:54 - La Voix du Nord
| RENCONTRE |
Au tribunal de Lille, les onze juges des enfants ne manquent pas de travail. Chacun gère environ 450 dossiers, liés principalement à l'enfance en difficulté. La partie délinquance ne représente, en effet, que l'arbre qui cache la forêt. Rencontre avec Xavier Martinen, un jeune juge en prise directe avec la réalité du terrain.
Au troisième étage du palais de justice, les cabinets des juges des enfants sont sans doute un peu plus vastes que ceux des autres magistrats. Ils comptent, en tout cas, plus de chaises pour les visiteurs. « Tous les jours, j'accueille des familles, elles sont parfois nombreuses », indique Xavier Martinen, arrivé au TGI de Lille en 2004. Toutes sont des familles en difficulté. Conséquence : les enfants peuvent être danger.
Secrets de famille...
Survivre avec son père
Survivre avec son père
11/3/2009, de source Lire.fr, entre autres... L'écrivain Lionel Duroy publiera cette année, chez XO, une contre-enquête sur la spectaculaire mystification littéraire de Survivre avec les loups, sorti chez le même éditeur. L'auteur belge Misha Defonseca, se présentant comme une orpheline juive, prétendait avoir traversé la guerre sous la protection d'une meute de loups. Quand elle a admis avoir tout inventé, en février 2008, Lionel Duroy a décidé de retracer le véritable destin de sa famille, tombée dans le déshonneur après la trahison du père, responsable de l'arrestation de son réseau de résistants. Grâce aux procès-verbaux de la justice militaire belge, il montre comment cet homme a collaboré activement avec la Gestapo dans l'espoir, resté vain, d'obtenir la libération de sa femme. Confrontée à ce récit, Misha Defonseca s'est enfin décidée à accepter son père tel qu'il était. « Je vais raccrocher sa photo dans ma chambre », déclare-t-elle dans l'entretien qui clôt le livre.
Xavier Fortin condamné à deux mois de prison
France Info - 20:08, extrait
Le père de 52 ans qui avait soustrait durant onze ans ses deux fils à leur mère en vivant dans la clandestinité et sous une fausse identité a été condamné à deux mois de prison ferme. "La justice a ouvert les yeux et l’a condamné comme il le fallait, sans excès, et c’est l’essentiel", ont déclaré ses enfants à l’annonce de la décision.
Mardi 17 Mars 2009
Le procès d'un père en cavale
Par Al.P., leJDD.fr, extrait
Le tribunal devra éclairer les zones d'ombre de cette saga familiale, les motifs qui ont poussé le père à fuir, les relations qu'entretenait la mère avec ses enfants. Il devra aussi temporiser entre la nécessité de condamner ce qui s'apparente à une soustraction de mineur et le besoin d'apaisement de cette famille. Et ce alors alors que de nombreuses associations de l'égalité parentale dans les situations de conflits avaient prévu de manifester près du tribunal. A 52 ans, Xavier Fortin risque deux ans de prison ferme.
Justice
2 mois ferme pour avoir enlevé ses enfants
Le Parisien avec AFP | 17.03.2009, 20h13 | Mise à jour : 20h21, extrait
Xavier Fortin, arrêté fin janvier après onze années de fuite avec ses deux fils enlevés à la garde de leur mère, a été condamné mardi soir à deux ans de prison dont 22 mois avec sursis, soit deux mois de prison ferme, par le tribunal correctionnel de Draguignan.
Le tribunal a décidé de ne pas le maintenir en détention, contrairement aux réquisitions du procureur de la République qui l'avait expressément demandé et avait requis une peine de 2 ans de prison dont 18 mois avec sursis, soit six mois ferme.
Xavier Fortin condamné à deux mois de prison pour avoir enlevé ses enfants
LEMONDE.FR avec AFP | 17.03.09 | 18h22 • Mis à jour le 17.03.09 | 20h30, extraits
"Ce n'est pas le procès des qualités paternelles de Xavier Fortin, on peut être impressionné et admiratif face à l'attachement qu'il a vis-à-vis de ses enfants et l'engagement qu'il a eu pour les éduquer, avait estimé, lors des plaidoiries, le procureur devant le tribunal. Mais on peut aussi être scandalisé par ses actes de désobéissance civile, ses actes de résistance".
[...] Leur mère, Catherine Martin, à l'origine des poursuites pour "soustraction d'enfant par ascendant", a décidé de ne pas venir à l'audience et de ne pas se constituer partie civile par souci d'apaisement, selon ses fils. Le couple avait vécu en concubinage de 1987 à juin 1996, date à laquelle Catherine Martin, lasse d'une existence nomade et alternative d'instituteur itinérant, était partie chez ses parents avec les enfants du couple et un troisième, né d'une première union. M. Fortin, qui dans un premier temps avait obtenu la garde des enfants avant que la décision ne soit annulée en faveur de Mme Martin, décide en décembre 1997 de ne pas ramener ses fils chez leur mère, commençant une cavale de onze ans.
Pour un homme, de Caron
Versailles, ce 17 mars,
sur un abris bus près les tribunaux
ARIEGE
Enlèvement de ses deux fils : deux mois de prison
NOUVELOBS.COM | 17.03.2009 | 21:02
Xavier Fortin, 52 ans, avait soustrait durant onze ans ses deux fils à leur mère en vivant dans la clandestinité et sous une fausse identité.
[...] "La justice a ouvert les yeux et l'a condamné comme il le fallait, sans excès, et c'est l'essentiel", ont déclaré ses enfants à la presse à l'annonce de la décision. A la barre, Xavier Fortin a plaidé la bonne foi et a défendu la légitimité de son acte. Ses deux enfants l'ont défendu. La mère des deux enfants, Catherine Martin, était absente à l'audience, car elle a retiré sa constitution de partie civile. Elle ne souhaitait pas que sa participation au procès puisse être interprétée par ses fils comme un obstacle à la libération de leur père, a dit son avocat.
"Je suis un père"
"Quand je les ai enlevés, j'étais en situation de légitime défense de mes enfants. A chaque fois que je les récupérais chez leur mère, je les trouvais dans un état épouvantable, chaque fois j'avais de plus en plus de mal à les retaper", a dit au tribunal Xavier Fortin. "Si je n'avais pas pris la décision de partir avec eux, j'aurais pu être poursuivi pour non-assistance à enfants en danger", a-t-il ajouté. Grand, pâle, les cheveux longs coiffés en queue de cheval, le visage traversé de tics nerveux, Xavier Fortin a explosé de colère lorsque la présidente du tribunal a critiqué la vie qu'il avait offerte à ses enfants. "Moi, je suis un père de famille. J'avais une obligation d'éducation de mes enfants, notre cavale, ce n'était pas un choix délibéré, il n'y avait aucun plan, aucune préméditation. Je l'ai fait parce qu'il y avait un risque d'aliénation évident de mes enfants s'ils restaient chez leur mère", a-t-il dit.
Les difficiles liens parents-enfants après des années d’absence
Faits Divers
Affaire - Xavier Fortin devant la justice
Sandrine Briclot, le lundi 16 mars 2009 à 04:00, France Soir, extrait
Comment se sont passées les retrouvailles avec votre mère, il y a un mois et demi, après l'arrestation de votre père?
Aujourd'hui, on a repris contact avec elle. Tout est en bonne voie. On parle de tout. Elle a intégré le fait que ce n'est pas dans son intérêt, ni dans le nôtre que le papa fasse de la prison. Elle ne viendra d'ailleurs pas au procès. Le plus important pour elle, c'est de nous avoir retrouvés. Nous, on attend que notre père sorte de prison afin qu'on puisse renouer des rapports normaux avec toute la famille. Basta!
16/03/2009 20:12
Procès Fortin : Les difficiles liens parents-enfants après des années d’absence
La Croix, extrait
Mardi 17 mars à Draguignan (Var), s’ouvre le procès de Xavier Fortin, poursuivi pour sa cavale de onze ans avec ses deux fils. Pour ces enfants et leur mère, les retrouvailles seront peut-être difficiles. Des parents témoignent
Catherine Martin, ex-épouse de Xavier Fortin, ne se rendra pas mardi 17 mars au procès de l’homme qui pendant onze ans lui a caché ses deux fils pour leur « offrir, dit-il, un mode de vie alternatif ». C’est afin de ne pas apparaître comme son accusatrice aux yeux de leurs enfants que Catherine Martin ne se présentera pas à l’audience. Un seul souhait l’anime désormais : renouer les liens totalement coupés pendant plus d’une décennie avec ses deux fils, Shahi Yena et Okwari, 18 et 17 ans aujourd’hui. Et ce n’est jamais simple.
Nancy : le maître-chanteur présumé nie aussi en appel
CAP CANAVERAL (Etats-Unis), 15 mars 2009 (AFP) - La navette spatiale américaine Discovery a atteint dimanche l’orbite terrestre 8 minutes 34 secondes après son lancement de Floride avec sept astronautes à bord dont un Japonais, pour rejoindre la Station Spatiale Internationale (ISS), a confirmé la Nasa.
PARIS, 16 mars 2009 (AFP) - Un physicien français, Bernard d’Espagnat, spécialiste de la mécanique quantique, s’est vu remettre lundi à l’Unesco le prix Templeton, accordé pour récompenser des "travaux exceptionnels ayant contribué à l’affirmation de la dimension spirituelle de la vie".
L'arrêt de la cour d'appel de Nancy sera rendu le 22 avril.
Publié le 11/03/2009 à 18:22 - Modifié le 11/03/2009 à 18:24 AFP
Nancy: le maître-chanteur présumé de Nadine Morano nie aussi en appel
Alain Oger, candidat malheureux à l'élection municipale de Toul (Meurthe-et-Moselle) condamné en correctionnelle pour une tentative de chantage sur la secrétaire d'Etat à la Famille Nadine Morano, a une nouvelle fois plaidé la relaxe mercredi devant la cour d'appel de Nancy.
Comme en première instance, le prévenu a nié avoir exercé un chantage contre la candidate Nadine Morano entre les deux tours du scrutin, alors que des policiers cachés dans un placard l'avaient interpellé en flagrant délit.
Morano se fâche contre Youtube et Dailymotion
Près de chez moi
Yvelines (78)
Alliot-Marie aux Mureaux après les violences
Le Parisien | 14.03.2009, 23h46 | Mise à jour : 15.03.2009, 22h30, extrait
Dix policiers ont été légèrement blessés dans la nuit de samedi à dimanche aux Mureaux (Yvelines), lors d'échauffourées, par des impacts de petits plombs (12mm) tirés, semble-t-il, avec un fusil à pompe. La ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie s'est rendue sur place ce dimanche soir. Elle est arrivée au commissariat des Mureaux vers 22 heures pour rencontrer les fonctionnaires blessés samedi soir. Auparavant, elle s'est rendue à la direction départementale de la Sécurité publique, pour rencontrer les responsables policiers des Yvelines. Cette attaque, qui s'ajoute à celle du commissariat de Montgeron (Essonne) dans la nuit de samedi à dimanche, a suscité l'inquiétude chez les syndicats policiers. Trois d'entre eux ont réclamé plus de fermeté face aux «agresseurs» de policiers.
Politique
Morano se fâche contre Youtube et Dailymotion
Le Parisien | 15.03.2009, 16h33 | Mise à jour : 19h13, extraits
Nadine Morano veut en finir. Humiliée et injuriée par de nombreux commentaires postés sur Dailymotion et Youtube, la secrétaire d'Etat à la famille a décidé de porter plainte pour «injure publique» le 10 février dernier.
Depuis quelques mois, la député UMP subit en effet une véritable fronde sur la toile de la part d'internautes déchaînés. De violentes insultes, parfois dégradantes, pullulent sous les vidéos où apparaît la femme politique.
Dati s'insurge contre [la défense de] Colonna
Dati s'insurge contre Colonna
AFP, 15/03/2009 | Mise à jour : 13:19
La ministre de la Justice Rachida Dati a dénoncé aujourd'hui les "propos inadmissibles" tenus la veille par les avocats d'Yvan Colonna lors d'une réunion publique à Ajaccio. Dans un communiqué, Mme Dati "s'insurge contre des propos inadmissibles" qui "mettent gravement en cause l'impartialité de la justice". "Ces propos, attribués (dans une dépêche de l'AFP) aux défenseurs d'une personne mise en cause devant la Cour d'assises de Paris, sont odieux et insultants à l'égard des magistrats", poursuit la Garde des Sceaux. "Quelle que soit la cause que l'on défend, il est intolérable de jeter d'une façon aussi outrancière le discrédit sur l'institution judiciaire et de bafouer de la sorte l'honneur des juges qui exercent leur office au nom du peuple français", conclut Mme Dati.