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J'entends geindre, au loin, dans le 9-4
J'entends geindre dans le Val de Marne, mais j'entends également des gémissements ici et là, dans d'autres secteurs du pays. Comment se portent-ils dans certaines rédactions du Parisien ? Combien de temps avant quelques premiers cris ? Pourrait-on bientôt entendre de petits cris émaner d'une dépendance du château, voir même de ce dernier ?
« On fait ce qu'on peut avec les moyens dont on dispose », « c'est pas nous », « mais laissons d'abord les investigations progresser, sous les ors de la justice »... oui, je sais, c'est ce qu'on entend ou perçoit bien assez souvent. « Il n'y a rien d'avéré », « si t'es pas content, t'as qu'à saisir un juge »... oui, je connais aussi très bien ce genre laïus, je l'ai encore perçu ce 8 janvier, dans l'entresol du palais de justice de Paris.
Val-de-Marne
Le département veut faire payer l’Etat
Le Parisien | 18.01.2010, 07h00, extrait
Après la Saône-et-Loire et la Seine-Saint-Denis, le conseil général vient de lancer des recours contre l’Etat, qui rechigne à payer les compensations de transferts de charges. Quatre procédures en moins de sept semaines. Jamais le conseil général (CG) du Val-de-Marne n’a initié autant de recours contre l’Etat. Pourquoi le conseil général attaque l’Etat ? Le département reproche au gouvernement ne pas compenser financièrement les nouvelles compétences et les transferts de charges confiés aux conseils généraux depuis 2003. Quatre recours sont engagés : deux concernent le manque de financement des nouvelles compétences que sont la Masp (mesure d’accompagnement social personnalisé) et celle issue de la loi du 5 mars 2007 qui réforme la protection de l’enfance. Deux autres recours sont liés à l’insuffisance des moyens alloués au CG après le transfert du personnel techniciens, ouvriers et de services (TOS) des collèges en août 2004 et celui du personnel de la maison départementale des personnes handicapées (MDPH), créée par la loi du 11 février 2005.
C'est amusant, d'après le site Internet VONews, le Val d'Oise n'est pas content non plus, son Conseil général aurait aussi présenté une facturette à l'Etat français. Le Val d'Oise ou l'Etat français ont-t-ils envisagé de faire parvenir un jour une douloureuse à l'établissement de l'OSE France de Taverny ou rue du Temple, à Paris ? Les Hauts de Seine pourraient pour leur part envoyer bientôt une petite facture au pasteur d'Uhrwiller, à moins qu'à l'ARSEA Alsace ? Ces mêmes Conseils généraux et cet Etat seraient alors vraiment culotés car depuis 2003, ils n'ont fait que se défausser de leurs responsabilités, cautionnant et encourageant peut être même ce pasteur ainsi que quelques sociaux hurluberlus qui prétendrons évidemment toujours avoir oeuvré en faveur de ma fille Justine.
A l'occasion, j'en rediscuterais plus globalement avec des représentants d'Attac, par le passé, certains d'entre eux m'avaient rit au nez lorsque je leurs parlais des budgets de la protection de l'enfance, celui des régions, soit 5 milliards d'euros (auxquels il fallait ajouter les budgets de la PJJ). Sauf erreur, aux alentours de 2005 ou 2006, le social, dans son ensemble, représentait un budget de l'ordre de 520 milliards d'euros par an pour les Conseils généraux.
Ces derniers temps, j'ai également perçu comme d'autres bruissements, sur l'île de la Cité ainsi qu'en Lorraine. En effet, ces mois-ci, j'ai souvent discuté encore avec Mme Mireille Millet. Elle devrait bientôt être rejugée, à la cour d'appel de Metz, après une boulette, à la cour d'appel de Nancy. En effet, Mme Millet avait été condamnée pour des faits commis par sa fille, voir mes notes. Il y a quelques temps, Mme Millet faisait publier une lettre ouverte au Garde des Sceaux, dans le Républicain Lorrain, tout en créant un nouveau blog dans lequel elle a décrit la situation de sa petite fille. Suite à tout cela, Mme Millet et moi pensons que la chancellerie a un peu chuchoté.
Au cours de ces dernières années, j'ai souvent perçu ou eu le très net sentiment d'avoir suscité également quelques murmures dans des couloirs, depuis Nanterre et Versailles jusque dans ceux de l'île de la Cité. Il y a quelques mois, j'ai été surpris en constatant que Versailles convoquait aussi tôt, pour tout début décembre dernier ; d'habitude, le rôle de cette chambre des créatures inférieures ne permettait pas des audiences dans des délais aussi courts... Certaines affaires semblent ainsi parfois devenir prioritaires, comme s'il fallait occasionnellement très rapidement tourner des pages ; j'ai déjà vécu des situations similaires, par le passé. Depuis l'hiver et le printemps 2009, j'avais moi-même encore fait beaucoup de bruit, mais j'avais surtout écrit et commenté ou critiqué d'avantage, dans mon propre blog.
A suivre... J'ajouterais encore un paragraphe ou deux dans la soirée.
Une escroquerie judiciaire, emplatrée par le proc', des psys et un pasteur
Pour le moment et après tout ce que je viens de lire et de découvrir encore, je suis trop hilare et cet après-midi, nous fêtons les 7 ans - déjà - de la petite. Dans l'immédiat, je n'ai donc pas du tout l'esprit disponible ni le moindre temps à consacrer à cette histoire-ci, le « placement » de Justine, qui lui profiterait tant. Je mettrais ce billet à jour au cours du week-end ou des prochains jours, en l'éditant en ligne, comme j'ai pour habitude de le faire depuis plusieurs années déjà.
Suivent des ajouts du 16 au soir, après la grande fête du jour...
La dernière info qui me parvenait, ce matin, me laissera pendant longtemps encore hilare. Ce gouvernement ne saurait-il plus comment se débarrasser de moi, fallait-il que Roselyne me propose d'aller me faire piquer dans le quartier ? Si j'étais vraiment parano, ce qu'affirmait le Docteur Magalie Bodon-Bruzel, dans le prolongement des « pros » de l'OSE, je hurlerais au scandale, martelant maintenant qu'on cherche à présent à attenter à ma vie, par tous les moyens possibles
Comme je l'écrivais le mois dernier, j'adore lire un peu de tout et parfois ce n'importe quoi qui me parvient d'une manière ou d'une autre, que ce soit donc par la Poste et beaucoup aussi par le biais d'autres médias.
Je ne parle pas sans raisons d'escroquerie judiciaire, je l'évoquais déjà en décembre dernier, auprès de la chambre des créatures inférieures, prenant pour exemple la cassation. Les uns prêchent ou déblatère, font n'importe quoi, puis « gagnent » à tous les coups, tandis que ma compagne et moi, nous pouvons toujours ramer, puis joindre ensuite les deux bouts. Toutes ces actions et recours en « justice » sont souvent des plus onéreux et éprouvants pour des résultats généralement exécrables - sinon grotesques, comme je l'ai déjà démontré.
Ce matin, je recevais encore une correspondance de mon avoué qui me représente aujourd'hui à la cour de cassation ; j'ai fait déclarer un pourvoi après l'arrêt rendu en mai dernier, par Versailles. Mon avoué me réclame une petite rallonge ; je vais devoir l'appeler et en discuter avec lui, dissiper surtout tout malentendu, s'il y en avait un quelconque. Je ne me permettrais en aucun cas de le traiter d'escroc, loin de moi cette idée. Je pense qu'il a du fournir une prestation supplémentaire et qu'il me prie donc très simplement et tout à fait naturellement de lui verser un complément d'honoraires. Pour le moment, sa facture s'élève donc approximativement à 6 000 euro TTC, le prix d'une bonne petite voiture neuve, et ce ne sera peut-être pas suffisant. Personne ne me remboursera cette somme, nous n'avons pas accès à l'aide juridictionnelle.
La cour de cassation n'a à ma connaissance toujours rien jugé, elle rejètera peut-être même ce pourvoi, et quelle que sera l'issue de cet ultime recours, la chambre des créatures inférieures de Versailles pourra de toute façon balayer ses effets d'un très simple trait de plume. En effet, depuis mai dernier, 8 mois se sont déjà écoulés, plusieurs décisions ont déjà été rendues, la situation de Justine est à nouveau totalement différente ; on va de l'avant et on oublie tout le passé (hormis bien sûr ce que des magistrats souhaiteront en retenir, soit ce qui pouvait un jour « motiver » ou permettra demain de proroger encore le « placement » de Justine) ; ce qui pouvait éventuellement s'imposer en mai dernier ne pourra certainement plus s'appliquer d'ici quelques 6 à 12 mois. J'aurais finalement déboursé quelques milliers d'euros pour un résultat qui était parfaitement prévisible ; ces voies de recours sont réputées illusoires lorsque le juge pour enfant est saisi, le monde de la recherche en droit et en justice le sait très bien et je le sais également, depuis très longtemps déjà. Mais Versailles me priait de faire des démonstrations, mon précédent passage en cassation, en décembre 2008, ne suffisait pas.
Cette année-ci, je pense que je ne déclarerais plus de pourvoi. Lors de mon prochain passage devant la Cour, je ferais peut-être brûler un ou deux billets de 500 euro, l'effet sera tout à fait similaire à celui d'un recours en cassation
Lorsque je parle de professionnels ou d'effets bizarres, tel qu'une escroquerie, je pense à de fortes sommes perdues, à des ressources gaspillées, et je pense évidemment aussi à d'autres individus que ceux qui me représentent aujourd'hui ou qui sont un jour intervenus dans mes affaires, à ma propre demande. Je pense également à certaines interventions ou publications sur Internet qui n'ont à mon avis pas été sans effet dans mes affaires dites « privées ». Dans un précédent billet, Un petit pot pourri, je me moquais déjà beaucoup de certains professionnels et prétendus experts.
Ce matin, en surfant, je suis tombé tout à fait par hasard sur quelques ordonnances rendues par un juge pour enfant de Nanterre et dont je n'avais pas la moindre connaissance. Elles ont été publiées par le passé, sur Internet, dans un blog dont l'éditeur pourrait avoir oublié le mot de passe (lire Nos vies sur Internet, à perpète). Je pense que ce que j'ai trouvé est conforme aux originaux... C'est à Paris que je pourrais bientôt me distraire si le ministère public ne décide pas de classer la plainte que j'ai déposée, fin décembre dernier.
Comme on nous le rappelle assez souvent, on devrait s'abstenir d'écrire et de publier n'importe quoi sur Internet, un espace public. J'attends de lire bientôt le dernier arrêt rendu par Versailles, mais j'attends aussi de découvrir le traitement que Paris réservera à cette plainte, déposée en raison d'injures publiques. Ce 8 janvier dernier, le pasteur d'Uhrwiller n'était pas convié dans l'entresol du palais de justice, lorsque j'étais moi-même convoqué, chez le délégué du procureur ; tout s'est finalement assez bien passé. Si ma plainte de décembre 2009 est traitée par Paris, le pasteur d'Uhrwiller ne devrait pas avoir l'opportunité de prêcher non plus. A la suite, un très court extrait de ce que je joignais à ma plainte, en décembre dernier.
Jusqu'à l'intervention récente d'un nouveau juge pour enfant, après quelques actions extraordinaires en justice, Versailles et Nanterre avaient pour usage de tout traiter par dessus la jambe. Il y a peu, je m'étais fixé pour objectif d'évaluer Paris. D'ici quelques temps, je pourrais en reparler, d'abord lorsque je rencontrerais à nouveau le juge pour enfant de Nanterre, puis ensuite, très probablement, auprès de la chambre des créatures inférieures de Versailles.
Ce soir, Fréderic Lefebvre m'a encore fait pouffer. Ce 8 janvier, lorsque Paris m'imposait un simple rappel à la loi, en retour, je n'hésitais pas un seul instant à faire un pied de nez à son parti, l'UMP. Pourtant, je ne suis pas encarté chez les socialistes, ni ailleurs. Qui fuit les débats, dans ce pays ? J'ai beau écrire, me déplacer, convoquer et même donner à d'autres l'opportunité de convoquer, y compris parfois au ministère public, tout le monde se défile ou se défausse, renvoyant à chaque fois au huis clos, en chambre du conseil, ainsi qu'aux calendes grecques. Je pense que la suite va encore être cocasse.
Lefebvre nous parle maintenant de « basses méthodes » ? A-t-il seulement eu vent ou l'opportunité de parcourir les conclusions que je déposais en décembre dernier, à Versailles ? Kapos est peut être un mot trop dur pour des travailleurs sociaux, je l'écrivais moi même. A l'avenir, et rien que pour faire plaisir à Lefebvre, le porte-parole de l'UMP, je parlerais de temps en temps de « cireurs de parquet ». Où je passe, sans chausser les patins, il en a parfois bien besoin.
Le PS, un parti "extrémiste"(Lefebvre)
AFP, 16/01/2010 | Mise à jour : 20:54
Le porte-parole de l'UMP, Frédéric Lefebvre, s'en est pris vivement au PS aujourd'hui dans un communiqué estimant qu'il "est devenu un parti extrémiste" qui "n'hésite pas à utiliser les plus basses méthodes". "Manipulations façon Peillon, fuite façon Glavany, insultes ou attaques ciblées contre le président de la République façon Frêche, Huchon et Vauzelle, le PS est devenu un parti extrémiste qui pour exister n'hésite pas à utiliser les plus basses méthodes et désigne un ennemi, le président de la République", déclare M. Lefebvre. "Le PS ré-enfourche son cheval de bataille favori, l'anti-sarkozysme primaire. Ce parti aux abois, sans idées et sans projet, fuit le débat d'idées et la confrontation de projets" ajoute-t-il. "Après Huchon voilà Vauzelle qui s'en prend à Nicolas Sarkozy pour lancer sa campagne des régionales en Paca !", dénonce-t-il. Le président PS de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur Michel Vauzelle, qui brigue un troisième mandat, a officiellement lancé samedi à Marseille sa campagne, la plaçant d'emblée sur un terrain national en attaquant frontalement la politique de Nicolas Sarkozy.
Les dés devraient être jetés
Ce matin, la chambre des créatures inférieures devrait rendre son délibéré. Mais je ne vais pas à Versailles, j'ai maintenant perdu bien assez de temps à ces jeux du cirque à huis clos. Je reverrais peut-être ces magistrats là d'ici quelques 8 à 12 mois, la quille, ce n'est que dans deux ans ; en effet, en juillet prochain, le juge pour enfant de Nanterre devra encore rendre une décision. Je crois que le corbeau de cette histoire profitera encore longtemps de cette situation imposée par les autorités françaises. Je vais tranquillement attendre que cet ultime arrêt de Versailles me parvienne par la Poste.
De source www.wochenspiegelonline.de
J'envoie un fax, au parquet des mineurs de Créteil
Je pense pouvoir l'expédier demain matin.
Madame, Monsieur,
Suite à une brève conversation avec un interlocuteur de votre parquet des mineurs, ce 12 janvier, j’ai été invité à vous faire parvenir un fax. J’étudie depuis plusieurs années déjà le dispositif français de la protection de l’enfance contre lequel je me défends moi-même, dans le cadre d’une affaire privée. Ces derniers jours, un fait divers rapporté par le Parisien a retenu mon attention, ce que j’exposais à votre parquet.
Quel Monde...
C'est dingue, si le parquet de Paris avait décidé de me poursuivre, notre chantre ou le chef de l'Etat français aurait pu se constituer partie civile, réclamer une quelconque « réparation symbolique » ? Notre chantre aurait-il pu se plaindre d'avoir reçu d'abord une carte de visite avec une clef USB, un son, puis d'avoir reçu aussi des suppositoires pour son cabinet ?
Ce 21 novembre 2009, la police m'avait bien fait sentir qu'il y avait eu toute une débauche de moyens pour m'interpeller, aux abords du barreau, sur l'île de la Cité, puis que ma banderole allait faire l'objet d'une procédure de « destruction administrative ». Ont encore suivis une garde à vue, une balade à l'Hôtel Dieu puis une convocation, dans l'entresol du Palais, juste pour une très sobre « admonestation ». Dans un Entrevue récent, cette revue spéciale Miss Paris 2009, j'ai pu avoir un aperçu des coûts de déplacements de nos forces de l'ordre, ils ne sont pas vraiment « symboliques ». L'indemnisation des services d'ordre constituerait même « un pactole » pour l'Etat. Mais je crois que ce n'est pas trop grave ; comme je l'écrivais il y a quelques temps, la République a les reins solides et des étouffoirs assez endurcis.
Ce soir, en rentrant de Guermante, je m'étais éternisé dans un point presse des Halles, pour m'y réchauffer. Un fonctionnaire de la RATP m'y a bousculé, ça m'a fait sourire. Puis on m'a prié de sortir car le point presse fermait ; dehors, j'ai constaté qu'il y avait trois groupes : deux de fonctionnaires de la RATP ainsi qu'un groupe de policiers qui retenait « deux jeunes pas vraiment de chez nous ». Il m'aurait donc suffit de tirer la langue. Mais je pense que le parquet « délocaliserait » immédiatement, à son tour, dans un quelconque tribunal d'instance de la Cité ; ça ne m'intéresse pas.
D'après le Monde du week-end, récemment, des juges de Nanterre et de Versailles auraient apporté un certain « soin » lors de la rédaction de deux décisions ; ces juridictions se sont prononcées sur « l'épineuse question » de la recevabilité de de la constitution de partie civile du chef de l'Etat. Il y a peu, je suggérais moi même à la chambre des créatures inférieures de Versailles d'être un peu moins « brouillon », de me lire, puis de motiver « vraiment mieux » ; elle doit rendre un délibéré ce 15 janvier prochain, j'ai maintenant assez hâte d'en prendre connaissance.
Le Monde du 10/11 janvier 2010, « pourquoi la météo s'affole »
Un simple rappel à la loi
Aujourd'hui, j'étais convoqué au palais de justice de Paris, dans son entresol, suite à mes sorties de novembre 2009 ; je l'exposais fin décembre dernier. Un peu comme Julien Dray, j'ai eu droit à un simple rappel à la loi : « s'il vous plait, ne recommencez pas ou nous allons devoir nous fâcher, c'est quand même le chef de l'Etat ». Mais la loi, je la connais à peu près, je pense que c'est ce qui se dégage du contenu du dossier du procureur de Paris et, probablement même, de tout ce qui s'est passé depuis novembre dernier, y compris en public, dans Paris. Je pense que c'est aussi ce qui se dégage de mes divers billets et notes : « la loi », je la connais assez bien ; j'avais même remarqué que Hervé Eon avait été condamné malgré tous ses soutiens, une condamnation confirmée ensuite, par une cour d'appel - « ça ne se fait pas, on ne dit pas des trucs comme ça ». Dans ce dossier du procureur de Paris, il apparait aussi que ce 21 novembre dernier, j'estimais avoir de très bonnes raisons de manifester devant le barreau de Paris.
J'ai essayé de discuter un peu avec ce délégué ou médiateur du procureur de la République, mais ça n'a pas été possible ; j'ai évidemment eu droit au laïus usuel concernant ces voies de justice et de recours... J'ai donc choisi de signer son papier car j'en voulais une photocopie. Je me demande si ce délégué n'aurait pas pour habitude de recevoir des mineurs, des ivrognes ou d'admonester des multirécidivistes, j'ai eu le sentiment qu'il n'y comprenait pas grand chose lorsque je lui ai parlé très simplement d'assistance éducative et de cassation. De mes échange avec ce délégué, je retiendrais qu'au cours de ces six prochains mois, il me suffira, si j'en ai envie, de tirer la langue à quelques fonctionnaires de la RATP, le parquet de Paris pourrait alors se décider à déclencher l'action publique quand même. A mon avis, Nicolas Sarkozy et le parquet de Paris ont aujourd'hui tout intérêt à ce que je me tienne tranquille... et pourvu qu'aucun fonctionnaire ne fasse la moindre « bavure » dans un proche avenir, ce qui pourrait également déclencher l'action publique ?
Je ne suis donc finalement ni enfermé ni interné suite à mes sorties des 20 et 21 novembre dernier, dans Paris, pour les 20 ans de la CIDE, malgré cette banderole « fuck you - sarkozy - very much ». Je ne suis même pas prié d'aller me faire « soigner » ni d'ailleurs d'aller me faire « mieux » conseiller. Ce n'est donc vraiment qu'à huis-clos, dans le secret des chambres du conseil de Nanterre et de Versailles que je suis « fou ». J'en profite alors pour faire un pied de nez à Maître Eolas ainsi que, tant qu'à faire, à l'UMP et au Docteur Pascal Clementz, le mari du pasteur d'Uhrwiller.
Le combat pour réformer la garde à vue
AFP, 08/01/2010 | Mise à jour : 15:48, extrait
Deux syndicats d'avocats et de magistrats, classés à gauche, ont affirmé aujourd'hui à Paris leur intention de mener ensemble la bataille pour une réforme des modalités de la garde à vue en France, "intolérables" selon eux. "Le combat pour mettre la France en conformité avec les standards européens en matière de garde à vue et de défense pénale est un combat commun d'avocat et de magistrat pour défendre les libertés publiques", a déclaré à la presse Jean-Louis Borie, président du Syndicat des avocats de France (SAF). Comme d'autres organisations d'avocats, le SAF prend appui sur des arrêts de la Cour européenne des droits de l'Homme pour réclamer une refonte de la garde à vue, en particulier l'implication d'un avocat dès le début et tout au long de la mesure, avec accès au dossier de la personne entendue.
Finalement, je m'en sors toujours assez bien, surtout peut-être lorsque je peux refuser « l'aide » d'un avocat ? Pour la plainte que je viens de porter, ce sera encore un peu différent ; si le parquet daigne s'en emparer, je pense que je me ferais assister par un bon juriste, pour me faciliter l'accès au dossier et afin de bien verrouiller la procédure. Il apparaitra encore les noms de Sarkozy, Nicolas et Jean ; il apparaitra encore l'UMP et Versailles ; ce ne sera pas mon problème.
Ce matin, je pense que nous étions encore une fois plusieurs, convoqués à la même heure, 10h30 ; il pourrait s'agir d'une sorte de préliminaire ou rituel « préparant » aux entretiens ; ça m'était déjà arrivé, par le passé, dans un commissariat, alors qu'on me convoquait car j'avais fait inscrire Justine au fichier des mineurs disparus, nous étions plusieurs à patienter alors que je lisais du Barella... Ce matin, en attendant d'être appelé à mon tour, je lisais tranquillement Les savants fous, d'Hananian Alain Amar. A la page 120, un court passage renvoie à la lecture des ouvrages écrits par l'Argentin Miguel Benasayag ; je pense avoir fait un bon choix avec Pouvoir et disparition. Dans Les savants fous, un paragraphe de la page 120 me fait beaucoup penser à quelques professionnels de la Dass auxquels j'ai été confronté au cours de ces dernières années : « Les théories scientifiques fumeuses et quelques applications non moins fumeuses ». Page 104 du même ouvrage, Les savants fous, sur le thème « Les scientifiques dans les anciens et les nouveaux conflits », « Nous nous interrogeons : `' (...) quels étaient les mobiles des scientifiques et les sources de leur empressement ? En premier lieu, bien entendu, la 'loyauté patriotique'. Cette noble raison devint, cependant, difficile à invoquer quand la guerre froide remplaça la loyauté envers l'Etat par la loyauté envers l'idéologie officielle. Un autre mobile, moins ouvertement évoqué mais non moins pressant, fut la recherche du pouvoir et du prestige (...) " » Dans Les savants fous, il est fréquemment question d'éthique et assez souvent de peines très légères, lorsqu'il y a eu poursuites, condamnation puis exécution des peines.
Point de vue
Pour la création d'un pôle "génocides et crimes contre l'humanité" au TGI de Paris,
par Michèle Alliot-Marie et Bernard Kouchner
LEMONDE.FR | 06.01.10 | 11h53 • Mis à jour le 06.01.10 | 15h45, extrait
Le XXe siècle aura abandonné des millions de femmes, d'hommes et d'enfants à des "atrocités qui défient l'imagination et heurtent la conscience humaine" (préambule du statut de Rome de la Cour pénale internationale): génocides, massacres organisés, viols collectifs, transferts forcés de population dans des conflits qui, aujourd'hui encore, ensanglantent le monde.
Quel plus grand scandale que l'impunité des criminels contre l'humanité ? Quel plus grand outrage pour les victimes et, au-delà, pour l'humanité tout entière ? Le jugement des responsables des génocides et crimes contre l'humanité ne saurait se limiter au seul tribunal de l'Histoire. Les victimes de la barbarie humaine ont le droit de voir leurs bourreaux poursuivis et condamnés. Les sociétés meurtries par des crimes qui révoltent la conscience ont le droit de se voir offrir une possibilité de réconciliation. L'humanité a le droit de se défendre contre l'oubli.
Patrie des droits de l'homme, la France ne sera jamais un sanctuaire pour les auteurs de génocide, de crimes de guerre ou de crimes contre l'humanité. La création d'un pôle "génocides et crimes contre l'humanité" au tribunal de grande instance (TGI) de Paris réaffirme la volonté de la France de lutter sans faiblesse contre leur impunité.
Hier soir, à la Maison de la recherche, à l'issue de sa présentation, Luc Boltanski s'est adressé à l'assemblée, demandant à être mis en relation avec un avocat d'affaire. Il songeait au « papa » voire à un « tonton » de l'une ou l'autre des jeunes personnes présentes, probablement une majorité d'étudiants de la Maison. Luc Boltanski disait se demander comment ces avocats d'affaires pouvaient composer avec le foisonnement actuel du droit. Mais comme je l'exposais il y a peu, à la cour d'appel de Versailles, il me semble que les acteurs de telles sphères sont réticents à se laisser observer ou étudier.
J'ai remis ma carte de visite à Luc Boltanski, lui expliquant très sommairement ce qu'il pourrait découvrir ici. Sur une photo illustrant l'un de mes billets, il est susceptible de reconnaitre son ouvrage Rendre la réalité inacceptable ou La production de l'idéologie dominante. Son recueil De la critique devrait me parvenir au cours de la semaine prochaine.
« s'il vous plait, ne recommencez pas »
Une petite bafouille, à Versailles
Demain matin, je file à la Poste, puis je vais être encore être très occupé.
Bruno Kant 1, allée de la Madeleine 92220 Bagneux http://justice.cloppy.net | Monsieur le Président 7ième chambre spéciale des créatures inférieures Cour d’appel de Versailles 5, rue Carnot 78000 Versailles |
Lettre ouverte
Monsieur le Président de la chambre des créatures inférieures,
Ce 11 décembre 2009, je vous informais que j’avais été interpellé en novembre dernier, dans Paris (7-5), en marge de rassemblements et d’un colloque organisés dans le cadre des vingt ans de la CIDE (Convention Internationale des Droits de l’Enfant). Le parquet de Paris pouvait donner suite. Je suis convoqué, ce 8 janvier 2009, dans l’entresol du palais de justice de Paris. J’ai maintenant bon espoir de m’extraire bientôt du huis clos que m’imposent depuis plusieurs années déjà des professionnels de la justice de Nanterre et de Versailles.
Depuis quelques temps, j’avais moi-même une plainte à déposer, en raison d’injures publiques, sur Internet. J’aurai pu la porter dans le secteur. Mais par ici, souvent, des écrits se sont égarés, ici rien n’est jamais vraiment avéré, pas même l’état civil, ici tout n’est jamais qu’approximatif, tout est fréquemment très « différent » de ce que j’ai pu percevoir et de ce que j’ai vécu ou doit tout simplement être « oublié » ou « supprimé ». J’ai donc porté ma plainte auprès du Tribunal de Grande Instance de Paris.
D’autre part, comme je l’exposais dans mes conclusions déposées ce 11 décembre dernier, au cours de l’audience en chambre du conseil, je n’ai pas l’intention ni aucun intérêt à faire un jour une quelconque grosse « bêtise ». En novembre dernier, je rencontrais encore de nombreux élus, personnalités et divers acteurs ou responsables associatifs, comme la plupart du temps, lors de mes « sorties » dans des Cités de civilisés. Peu après, juste avant noël 2009, l’une de ces personnes a fait une très grosse « bêtise ». Vous trouverez ci-joint un tabloïde, le Nouveau Détective n° 1424 ; ses pages 16 et 17 vous renseigneront. Mais vous pourriez avoir entendu parler de l’enlèvement de Maître Pascaline Saint-Arroman Petrof, par une mère et par sa fille.
Par ailleurs, depuis plusieurs années déjà, des professionnels de la Dass, le pasteur d’Uhrwiller et sa sœur, le juge pour enfant de Nanterre et des juges de la cour d’appel de Versailles s’évertuent à « sauver » le « psychisme » de ma fille aînée Justine. Je vous joins donc également une feuille de l’édition confidentielle du Parisien du Val de Marne(9-4) du 5 janvier 2009. En page IV vous lirez qu’un enfant d’Orly est depuis quelques temps entre la vie et la mort ; manifestement aucun professionnel de la Dass, ni aucun expert, ni aucun juge n’auront pu sauver la cervelle de cet enfant du 9-4. Je vous rappelle que le Docteur Magalie Bodon-Bruzel m’avait reçu fin 2005, dans l’UMD (Unité pour Malades Difficiles) de l’hôpital Paul-Giraud de Villejuif. J’ai le très net sentiment qu’au cours de ces dernières années, certains corbeaux, kapos, croyants, experts et juges ont pu manquer de clairvoyance, dans plus d’une affaire.
J’ai appris que ce 5 janvier 2009, Monsieur Jean-Amédée Lathoud, jusqu'ici procureur général près la cour d'appel de Versailles, précédemment quelque part dans le nord, a été nommé, en Conseil des ministres, à la tête de l'administration pénitentiaire.
Je vous informe encore que, peu après l’audience du 11 décembre dernier, en chambre du conseil, j’ai fait une liste au père noël à qui j’ai commandé une plume.
Je vous prie de croire, Monsieur le Président de la chambre des créatures inférieures, en mes plus cordiales salutations.
Pièces jointes :
• une convocation devant le délégué du procureur de la République
• le Nouveau Détective n° 1424 du 30 décembre 2009
• la feuille III – IV – V – VI du Parisien du 5 janvier 2010, édition du Val-de-Marne
Un petit verrou
Depuis un long moment déjà, j'envisageais de « verrouiller » l'accès à ce blog. Après le récente scandale « Miss Paris », celle « qui montre tout », je crois que la période s'y prête plutôt bien. Je ne souhaite pas que n'importe qui s'empare du contenu de ce blog. Ceux qui auront les bagages suffisants passeront très aisément outre et pourront sans aucun problème approfondir ce que j'expose et décris dans ce blog, depuis plusieurs années déjà, un peu comme d'autres qui m'ont précédés à travers l'Histoire. Certains vont être « scandalisés », tant pis, ou plutôt tant mieux, qu'ils passent leur chemin.
« De temps en temps,
une femme est un substitut convenable a la masturbation.
Mais bien sur, il faut beaucoup d'imagination. »
Karl Kraus (1874-1936)
Pour l'avoir un peu évalué par le passé, je suis persuadé qu'après avoir cité ainsi Karl Kraus, de nombreux internautes, surtout des femmes et de grands moralistes, ne liront jamais cette ligne ni ce qui suit. De même, pour l'UMP, ce parti majoritaire en France, très probablement porteur du germe de l'infériorité morale, je crois que ce blog devient maintenant définitivement illisible. Tout en leurs souhaitant à toutes et à tous un très bon débat sur le thème de « l'Identité nationale », ce que souhaite maintenant Nicolas Sarkozy, j'estime que ce sera parfait ainsi.
Karl Kraus, ce jour, sur Wikipedia... des extraits
Karl Kraus est un écrivain autrichien né le 28 avril 1874 à Jičín (aujourd'hui en République tchèque) et mort le 12 juin 1936 à Vienne, ville dans laquelle il a vécu toute sa vie.
Auteur d'une œuvre monumentale qui n'est que très partiellement traduite en français, dramaturge, poète, essayiste, il a aussi et surtout été un satiriste et un pamphlétaire redouté qui dénonçait avec la plus grande virulence, dans les pages de Die Fackel, la revue qu'il avait fondée et dont il a pendant presque quarante ans été le rédacteur à peu près exclusif, les compromissions, les dénis de justice et la corruption, et notamment la corruption de la langue en laquelle il voyait la source des plus grands maux de son époque et dont il tenait la presse pour principale responsable.
[...] Vienne au temps de « l'Apocalypse joyeuse »
La Vienne du tournant du siècle est un véritable creuset de cultures et de nationalités : on y trouve aussi bien des Hongrois, des Slovènes, des Croates, des Italiens, des Turcs, des Juifs, réunis dans une cité dont la mentalité générale se caractérise pourtant par un mélange d'étroitesse d'esprit, d'insouciance frivole (notamment face aux scandales politiques et financiers) et de « l'ombre de plomb [portée] sur tout ce qui vivait [par le] pressentiment d'une fin inéluctable[5] », due aux contradictions d'une structure politique archaïque incapable de s'adapter aux évolutions socio-économiques récentes[6]. C'est ce curieux mélange de « monde d'opérette[7] » et de pessimisme eschatologique qu'Hermann Broch devait baptiser « l'Apocalypse joyeuse[8]. »
[...] C'est dans ce contexte qu'en 1877 le petit Karl Kraus arrive, dans une ville qu'il dira plus tard mépriser et vouloir fuir à jamais, mais qu'il aimait en fait éperdument[13].
Courrier International n°998-999 du 17 au 31 décembre 2009 et France Soir n° 20294 du 22 décembre 2009,
après « Copenhague » et « noël gâché », « STOP ! », « Le président Sarkozy décide de monter au créneau »
ou, en une du Canard n° 4652, « Sarko s'offre de belles défaites de fin d'année ! »
Une liste au père noël
L’année dernière, le 17 décembre, c’était noël avant l’heure, je le découvrais un peu plus tard. Cette année-ci, tout est encore une fois différent. Il s’est passé et tramé beaucoup de choses au cours de cette année 2009. Justine a même pu passer l’été avec nous, en famille, dans de très bonnes conditions, ce qui était tout simplement et pendant très longtemps inespéré, cela ne s’était plus produit depuis 2004.
Cette année-ci a encore une fois été très houleuse dans des prétoires du secteur, ceux de Nanterre et de la cour d’appel de Versailles. L’année à suivre devrait à nouveau démarrer sur les chapeaux de roues. En effet, sous peu, Versailles doit rendre un délibéré et le parquet de Paris me convoque, dès début janvier. D’autre part, ces temps-ci, j’avais une plainte à déposer. J’ai préféré écrire à Paris, me doutant un peu du traitement que pourraient lui réserver Nanterre et la cour d’appel de Versailles, ces cours écriraient que la terre est plate et que les étoiles sont suspendues à la voute, par ici, tous les moyens sont bons pour débouter M. KANT... Début janvier, j’aurais donc fourré trois pétards dans autant de prétoires différents. Au cours de l’année à suivre, certains partis qui s’opposent à moi depuis plusieurs années déjà pourraient bientôt avoir très mal aux yeux, surtout si la lumière se faisait très soudainement éclatante.
Par le passé, début 2003, un pédo-psy m’avait dit que je ne pouvais plus choisir car le juge pour enfant était saisi, que j’allais devoir composer avec des décisions de justice. J’ai le sentiment que depuis quelques temps déjà, tout va mieux, que j’arrive quand même a faire des choix, et que j’ai finalement appris à exploiter ce dont se servent plus habituellement des méchants. Je n’aime pas tout ce qu’a produit Woody Allen, par contre certaines choses qu’il a dites m’ont très souvent fait rire…
Ce 11 décembre, le rapporteur de la chambre des créatures inférieures me reprochait d’utiliser certains mots. Je me dis que les juges en ont entendu d’autres, je l’ai d’ailleurs écrit dans mes conclusions, déposées ce 11 décembre. Ils en feront ce qu’ils voudront. L’avocate de ma fille ne comprenait pas non plus pourquoi j’utilise un vocabulaire et des références que d’autres qualifieront d’excessifs. Souvent, je n’hésite pas à publier aussi des images que certains trouveront scandaleuses. Parfois, je fais aussi des trucs « bizarres ». Et alors ? Ce sont des choix « éditoriaux », des « stratégies » aussi, je les ai déjà un peu décrits dans de précédents billets.
J’ai le très net sentiment que les uns vont se fier à ce qu’ils croient, pensent ou souhaiteraient lire tandis que je me distrais en dépeignant une réalité, écrivant depuis quelques temps tranquillement une histoire tout en provoquant, ici et là, des changements, avec des outils et des théories que je valide et teste. Ca marche, c’est selon moi l’essentiel. Je trouve que ça marche même assez bien vu les effets de mes écrits et discours dans un monde tiraillé par des courants souvent des plus haineux ou virulents, des courants qui s’expriment également dans le secteur de la protection de l’enfance.
Par le passé et récemment encore, j’ai beaucoup critiqué le travail des « professionnels de l’OSE ». J’ai un moment été « dénoncé » à la LICRA, mais pour certaines de mes publications qui concernent des « maghrébins ». J’ai critiqué des « cathos » aussi, des « laïques » également. Je pense que j’ai critiqué un peu tout le monde et je n’ai pu que sourire en découvrant le dernier « rapport » des barbouzes de l’ARSEA : « M. KANT critique les travailleurs sociaux, on ne veut plus travailler avec lui ». Je suis toujours vivant, et ceux que j’ai critiqué aussi, malgré toutes mes publications, je crois que c’est un très bon signe, et peu m'importe ce qu'en conclueront des juges de mon secteur.
Ces derniers temps, j’ai beaucoup utilisé ma carotte et des tampons taillés dans une patate pour me défendre à Nanterre ainsi qu'à Versailles. Pour Noël, je commande une plume, je pense qu’elle me servira sous peu, à Paris. Là bas, la justice pourrait être un peu différente, plus sérieuse. Je l’avais déjà perçu, dès décembre 2008, à la cour de cassation, je le percevais encore ce 21 novembre dernier, lorsque la police m'a interpellé dans Paris.
Je crois qu'une bonne plume me servira aussi, sous peu, pour répondre encore à Versailles.
Pourvu que le père noël m'entende.
Courrier n° 1A03545046410 (Lettre recommandée AR) : Arrivé au bureau distributeur de PARIS (75013) le 24/12/2009.
Le destinataire n'habite pas ou n'habite plus à l'adresse indiquée sur le courrier.
Je crois que j'aurais du vérifier mieux et ne pas me contenter de ce qu'affichait Google, le tribunal de grande instance du 13ième a pu mettre la clef sous la porte. J'ai renvoyé cette plainte, à une autre adresse. Ca va, je ne suis pas trop pressé. Ma correspondance pourrait alors arriver ce lundi, au 4 boulevard du Palais, sur l'île de la Cité.
« Fiers d'être français »
Je suis surpris. Au cours de ces dernières années, j'ai commis de très nombreux délits d'opinion voire de presse ou médiatiques, j'ai aussi expédié des correspondances de toutes natures ainsi que des objets des plus divers. A suivi une offense au chef de l'Etat, M. Nicolas Sarkozy, pour les 20 ans de la Convention internationale des droits de l'enfant, c'était ce qu'en pensaient des responsables de l'Unicef. Il suffit de lire mon blog pour s'en convaincre. J'ai même fini par commettre un délit informatique ; j'ai fouillé dans mes cartons puis j'ai monté un hotspot Wifi dans le quartier.
Aujourd'hui, j'ai le sentiment que le parquet de Paris s'apprête à me proposer une simple admonestation, un truc à huis clos, en catimini, dans un entresol, un machin qui serait inacceptable pour les mineurs de 12 ans : « s'il vous plait, ne recommencez pas vos bêtises car on risque de se fâcher un jour. » Les trucs en catimini, ça ne m'intéresse plus.
Je vais maintenant patienter jusqu'à ce 8 janvier, c'est bientôt. Un médiateur ou un délégué du Procureur de la République me convoque, à Paris. Je vais en discuter avec lui. En 2005, le médiateur du Val d'Oise avait fini par me répondre qu'il ne me parlerait plus car il y avait alors contentieux... puis Justine « disparaissait » ensuite. Qu'est-ce que c'est que ce pays ?
Si c'est bien cela que me proposera ce médiateur, une simple admonestation, une peine « virtuelle », je vais la refuser car le peuple et le pasteur d'Uhrwiller n'y comprendraient plus rien. D'une part, je n'ai vraiment pas l'allure d'un mineur de 12 ans, d'autre part, il y a peu, j'entendais que « le public réclame le châtiment. Et si l'institution judiciaire n'assouvissait pas le besoin de punition, cela produirait une frustration formidable, qui se reporterait alors sur d'autres formes de violence. »
De nombreuses personnes pourraient être amusées, outrées, scandalisées ou même très fâchées si je n'étais pas un jour sévèrement puni pour tout ce que j'ai fait, dit et écrit au cours de ces sept dernières années. Quant à Maître Eolas, ne perdrait-il pas la face si la République ne décidait pas au minimum de me faire « soigner » ?
Tout en réclamant une simple relaxe, je vais m'assurer de pouvoir parler un jour, très librement et publiquement, ailleurs que dans un entresol ou dans la chambre du conseil. Lorsque cette opportunité se présentera enfin, je pense que la chambre des créatures inférieures de Versailles aura rendu son délibéré, suite à l'audience 11 décembre 2009.
Ce 8 janvier, j'aurais probablement signé cette pétition qui dit non à ce débat sur « l'identité nationale ».
Ajout de 12h30... Je vais laisser la gauche apposer ses signatures aux côtés de celle de BHL, « écrivain ». J'ai préféré signer la pétition de Mediapart, son texte me plait et je pense avoir plus d'affinités avec certaines personnes figurant dans sa liste des premiers signataires. Je n'avais pas remarqué cette pétition de Mediapart. Vers ce 2 décembre, j'étais occupé à préparer l'audience du 11, à Versailles. Mais l'essentiel est certainement d'exprimer son opposition à des débats de cette nature. « Accepter que l'Etat entende définir à notre place ce qui nous appartient, dans la variété de nos itinéraires, de nos expériences et de nos appartenances, c'est ouvrir la porte à l'arbitraire, à l'autoritarisme et à la soumission. » 41682 signataires.
D'un billet du 4 novembre dernier
25 septembre 2006
Justice en Seine-Saint-Denis
Le garde des Sceaux réunit les responsables
Le 25 septembre 2006, le garde des Sceaux, ministre de la Justice a réuni les chefs de la cour d'appel de Paris et du TGI de BOBIGNY, le préfet de Seine-Saint-Denis et d'autres responsables du département. A l'issue de la réunion il a annoncé une série de mesures destinées à améliorer la justice des mineurs à BOBIGNY:
- la création de permanences de la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) dans les quartiers les plus difficiles,
- la réouverture du foyer d'Aubervilliers,
- un service dédié à l'exécution des peines prononcées à l'encontre des mineurs.
[...] J’ai redit que tout acte de délinquance doit être puni.
Par la prison quand elle est nécessaire. Par le placement en centre éducatif fermé. Par le travail d’intérêt général ou l’obligation de réparer le dommage qu’on a causé.
La sanction doit être prononcée rapidement et exécutée rapidement.
Je ne veux plus de sanctions virtuelles. Je ne veux plus de peines exécutées des mois voire des années après leur prononcé.
C’est le sens du texte que je viens de faire adopter par le Sénat, qui permet désormais la présentation immédiate des mineurs de plus de 16 ans devant le tribunal pour enfants et la limitation du nombre d’admonestations.
[...] Je ne veux pas terminer sans rappeler que les progrès accomplis depuis 2002 dans la lutte contre la délinquance résultent des efforts de chacun sur le terrain quotidiennement : magistrats, greffiers, éducateurs, policiers, gendarmes.
Chacun d’entre eux est un maillon indispensable de la chaîne pénale. Il faut bien en avoir conscience.
Extraits de source www.justice.gouv.fr
« La loi, c'est la loi », m'a lancé la petite, du haut de ses 7 ans
La petite regardait Gulli alors que j'ouvrais le courrier du jour. « La loi, c'est la loi », a-t-on entendu au même moment, à la télé. On en a discuté et rigolé. la loi serait la même pour tous, ceux « d'en haut » et ceux « d'en bas »... tu parles.
On me convoque à Paris, ce 8 janvier prochain. La date me gène un peu car la chambre des créatures inférieures doit rendre son délibéré le 15 janvier prochain. Mais je vais faire avec, ce sont les juges et les procureurs qui choisissent ou qui décident, MAM l'a bien dit en août dernier, selon AFP, insistant sur la « lourdeur » de la responsabilité du juge. En janvier, je vais donc aller discuter avec un représentant du ministère public, je saurais rapidement s'il envisage une suite quelconque après ce qui s'est passé ces 20 et 21 novembre 2009, à l'occasion des 20 ans de la CIDE.
Plus qu'un très simple et sobre rappel à la loi ne me parait pas utile ; avec les moyens dont je dispose, je n'ai fait qu'interpeller certaines personnes et autorités susceptibles de s'émouvoir un jour. Mais le ministère public pourrait insister ; je réclamerais alors la relaxe et surtout un vrai procès, digne de ce nom, en public, soit autre chose qu'un truc en catimini, expéditif ou à huis clos.
Il y a un an, le 17 décembre 2008, la première chambre civile de la cour de cassation rendait un arrêt assez unique ; à ma connaissance, personne ne l'a commenté. J'attends toujours l'opportunité de pouvoir en parler un peu. Mais je pourrais parler de beaucoup d'autres choses encore, en sept ans, je n'ai pas décroché que cet arrêt là.
Je crois que je vais contester ce qu'on me reproche maintenant, je n'ai pas le sentiment d'avoir commis un outrage à personne dépositaire de l'autorité publique. D'après ce qui m'a été dit ce 20 novembre dernier, dans Paris, lors de l'inauguration de la place des droits de l'enfant, j'aurais éventuellement offensé publiquement le chef de l'Etat, M. Nicolas Sarkozy, ce qui, une fois articulé à mes banderoles, à ce blog et à son contenu, relèverait plutôt d'un ultime délit médiatique, d'opinion ou de presse ? Avec la police ou ces personnes dépositaires de l'autorité publique, le 21 novembre, tout s'est très bien passé, même ma première garde à vue, je le rappelais encore dans un billet du 28 novembre, « Bavures ». Je ne souhaiterais pas qu'il y ait encore un ultime « malentendu » inscrit dans mes divers dossiers.
Certains vont peut-être très simplement constater que cite encore son nom après l'avoir écrit sur une banderole, celle qui fait l'objet d'une « destruction administrative ». Mais quoi de plus naturel alors que j'attendais des réponses et qu'au cours de ces dernières années, il était d'abord Président du Conseil général du 9-2, ce secteur, puis ensuite Ministre de l'Intérieur, un service auquel je me suis souvent adressé par le passé ? D'autre part, dans mes conclusions déposées ce 11 décembre, à Versailles, j'étais assez clair, comme lorsque je déposais ce 21 novembre dernier, auprès d'un OPJ : « `' L'élu ", c'est lui. M. KANT râlait déjà en 2003 et aurait aujourd'hui râlé quelque soit son nom. Avec Ségolène Royal et une justice `' chinoise ", on en aurait évidemment déjà fini. Qui payait la balle, la compagne de M. KANT, absente ce jour ? Ce président et ce gouvernement actuel ont leurs spécificités ; s’ils étaient différents, M. KANT s’y serait adapté. »
Je comprend cependant très bien cette convocation, le ministère public ne peut pas simplement « passer l'éponge ».
Circulaire relative à la politique pénale en matière de réponses alternatives aux poursuites
et de recours aux délégués du procureur
CRIM 2004-03 E5/16-03-04, NOR : JUSD0430045C
Alternative aux poursuites, Délégué du procureur, Politique pénale
Extrait de source www.justice.gouv.fr, daté du 16 mars 2004
Fiche technique 1 :
Les contentieux relevant du rappel à la loi (art. 41-1, 1° CPP)
1° Caractéristiques :
- infractions exclusives de toute violence ;
- infractions exclusives de toute atteinte aux forces de l'ordre ;
- infractions exclusives de tout comportement dangereux sur la route ;
- infractions traitées en l'absence de préjudice ou de prétention de la victime ;
- infractions exclusives de trouble significatif à l'ordre public ;
- infractions commises par des individus insérés et sans difficulté sanitaire repérée ;
Des conclusions ou « histoire d'en rire » encore
Aujourd'hui, dans la chambre des créatures inférieures, à Versailles, ça s'est plutôt bien passé, je pense même savoir ce que ma fille me reproche : d'avoir été « placée ». Eh ben si la Dass ou cette sorte de justice médiévale travaillait mieux et si ses deux très chères tantes maternelles n'avaient pas exercées tant de pressions, en pourrissant tous les dossiers de l'ASE, de l'OSE France, de l'ARSEA, du juge pour enfant, de la cour d'appel, du juge des tutelles, etc, etc, on en serait peut être pas là ? Moi, je reprocherais plutôt à la Dass d'avoir « prélevé » un enfant, question de point de vue.
C'est super, dans mes conclusions écrites, où je renvoie vers un billet de Dadouche, chez Maître Eolas, je précise bien qu'un « placement » de cette nature serait plutôt un très gros échec de la Dass, donc, des professionnels. Par ailleurs, je n'ai pas décidé de « placer » Justine, je n'en ai pas du tout les pouvoirs. Si je les avais eu, elle restait à la maison, basta. C'est Anne Valentini qui a « choisi » tout ça, « éclairée » par les professionnels de l'OSE France, plus particulièrement Mme Josefsberg. En décembre 2008, Justine me téléphonait et me demandait « pardon » pour ce qui s'était passé. Je lui avais répondu que ce n'était pas de sa faute, qu'elle n'était que l'enfant, que des pros avaient fait n'importe quoi.
Les orphelins ont souvent un parent
AFP, 24/11/2009 | Mise à jour : 16:21, extrait
Selon la BBC, qui cite une enquête de l'ONG "Save The Children", 4 enfants sur 5 dans les orphelinats du monde entier auraient un parent en vie. D'après ce rapport, certains orphelinats exerceraient des pressions sur les parents pour pour qu'ils abandonnent leur enfant, plaçant ces derniers dans des conditions difficiles et parfois dangereuses.
Mon opinion est aujourd'hui assez similaire à celle du ministère public, à celle du rapporteur ainsi qu'à celle du juge Thierry Baranger. Le ministère public a requis une prorogation de la mesure, soit le placement et des droits de visite. J'ai perçu un rapporteur un peu ennuyé car, pour le moment, ma fille ne souhaite pas de contacts suite à ce qui s'est passé, à la rentrée. Pour le pasteur, c'est à l'enfant de choisir sa voie, en Alsace, sans contacts avec ce père, parce que ça perturbe. Cependant, ce n'est pas à l'enfant de décider, aujourd'hui, les juges semblent tous être plutôt d'accord sur ce point, moi aussi. Mais quand ca part en vrille, c'est la parole de l'enfant qui est instrumentalisée : « que l'enfant, redoutant les discussions, disputes et tensions sur ce point, ne souhaite plus se rendre chez ce dernier pour l'instant » (c)2005 Anne Valentini, voire parfois pire, « les larmes de l'enfant à l'audience démontre que... » (c)2005 Thierry Reveneau. A l'ARSEA, c'est pareil, ils ne discutent pas, ou alors, ils ont un « rapport » à pondre, un « travail » à faire. Quand l'ARSEA « travaille », c'est aussi terrible que lorsque l'OSE France « travaille ». Le pasteur, c'est différent, il ne veut pas « polémiquer ». Quand on est tranquille, tous en famille, loin de ces gens là, et qu'on a un peu discuté, ça va. Souvent, je me demande si l'humain, ce machin socio-culturel, est encore un être de langage. C'est probablement has been, je ne trouve plus d'autre explication.
Plus tard, on entendra que « c'est l'enfant ou la tante qui l'a dit, on pouvait pas faire autre chose ». On entendra aussi que « c'est forcément vrai puisqu'un juge l'a écrit ». Ces jours-ci, j'ai repensé au décès de sa mère. Au cours d'un dernier rendez-vous avec un expert, les pros ont aussi raconté n'importe quoi pour tenter de se disculper : « elle ne se plaignait plus ». Elle était épuisée et gavée d'antalgiques. Mais maintenant, cette affaire là est donc déjà étouffée.
A l'audience, j'ai précisé que je n'allais pas brusquer ma fille, je l'avais d'ailleurs bien dit à Mme Romain ainsi qu'à M. Roth. En effet, je ne demande pas « de droits sur elle », mais que nous puissions avoir des relations, je pense que ce serait le minimum. Resterait à savoir comment refaire ce qui vient juste d'être défait... alors que d'autres s'y opposent. Puis j'ai encore essuyé quelques reproches, comme d'habitude, de la part du pasteur, on s'y accoutume aussi. J'ai bien dit aux juges qu'ils rendront une justice médiévale s'ils s'en tiennent aux « faits » et s'ils écoutent le pasteur et l'ARSEA, cela figure d'ailleurs bien dans les conclusions que je viens de déposer, elles sont parfaites. Je pense qu'ils auront de nombreuses précisions, s'ils arrivent à les lire. A l'audience, j'ai bien dit que je souhaitais provoquer un changement, c'est écrit dans ces conclusions. On m'a fait savoir que je pourrais être condamné car il y aurait des mots à ne pas employer dans les prétoires. J'ai répondu que c'était à présent sans la moindre importance, mais tout en insistant bien pour qu'ils les lisent. Si l'assistance éducative « doit profiter à l'enfant », certains pourraient avoir un très gros choc, et pas simplement du fait de mes mots. En effet, dans mes conclusions, certains mots sont vraiment très durs, mais je pense qu'il le fallait.
Il y a eu discussions car je souhaitais faire appel de simples correspondances, c'est dans mes conclusions, elles sont vraiment super. Pourvu qu'ils puissent les lire. Au printemps dernier, c'était pareil, l'audience était pas mal. Et puis paf : « papa zinzin ». Aujourd'hui, le ministère public a très bien entendu que j'étais gêné par cette expertise « psychiatrique » avec, en haut, « soeur trisomique », et en conclusion, « parano ». Mais c'est donc sans grande importance d'après ce que j'ai perçu, puisque « le placement profite »... et avec de nouveaux prétextes : tout le bordel de la rentrée et un « fait » flagrant, à l'audience, à savoir que le père ne « collabore » toujours pas. Ce « placement » profite, mais à qui ?
Au cours de cette audience, quelqu'un s'est interrogé et a dit que la quille, c'est dans deux ans ; sûrement pour me rassurer. Au départ, je pensais que tout était « ponctuel » ou provisoire, que tout allait s'arranger, que quelqu'un finirait par y voir plus clair. Mais ça ne s'est donc jamais produit, malgré tout ce que j'ai dit et écrit, crié sur tous les toits et devant des ministères aussi. Ah, ces pierres philosophales, les astres, les lettres de corbeau, les prêches de pasteur, les psychologues et autres voyants et charlatans, où ça nous mène... Parfois on parle de « transitoire » pour plusieurs années ; mais ça c'est à Verchiny, où le placement « provisoire » dure à peu près 7 ans. En 2003, lorsque l'ASE a écrit « durable », c'était donc bien cela : « oublie cette enfant, elle n'est pas bien chez toi ; on va bien s'en occuper, toi, tu es indigne ; tu la fermes ; cesse de faire le procédurier, tu fais chier avec tes droits ; il faut rassurer tout le monde ; tu es intrusif, ce qu'on fait ne te regarde pas ; t'y comprends rien, c'est nous, les professionnels ; puis, si t'es pas d'accord, on revient avec un juge, toutes ses décisions s'imposent. » Mais bien avant ces « difficultés familiales », je pensais plutôt qu'on pouvait s'adresser en toute confiance à des services publiques ainsi qu'à des professionnels tel que de la justice, pour être un peu tranquille chez soi. C'est dans mes conclusions.
Dans mes conclusions, je rappelle qu'hier, c'était la journée internationale des droits de l'homme. Je crois que j'ai fourré un gros pétard dans le prétoire. Le même gros pétard fume déjà, fourré au parquet de Paris. Délibéré le 15 janvier.
Aujourd'hui, dans les couloirs, on m'a demandé pourquoi je n'avais jamais réclamé une contre-expertise « psychiatrique ». Sans rire ? Il devait s'agir d'un « malentendu », je réclamais et j'attendais, depuis longtemps. En mai dernier, la chambre des créatures inférieures la refusait encore. Je n'en réclame plus, c'est dans les conclusions que je viens de déposer.
J'ai eu une petite conversation à l'issue de l'audience, avec l'avocate de Justine. Cette dernière, Justine, voudrait maintenant simplement que je supprime quelques anciennes lettres ; ça va suivre. Avec l'avocate de ma fille, j'ai beaucoup discuté de problèmes de communication. Elle même a fini par dire que, sur certains points, il pouvait y avoir eu des « malentendus ». Si personne ne parle, si d'autres rendent des torchons, des expertises indignes de femmes de ménage et si les juges s'y fient, comment les éviter, ces « malentendus » ? D'autre part, nous en avions déjà discuté, elle a soulevé un point de droit qui m'avait échappé. Tout est donc à géométrie variable. En effet, je ne peux pas parler de droit, ni même d'humanité, et personne ne me parle jamais. A quoi je sers aux audiences ? A éclairer les juges ? L'assistance éducative, c'est donc juste pour pourrir les parents, broyer les familles, surtout si les parents sont pas d'accord et quand la Dass insiste pour venir « prélever » un enfant ? Tous se demandaient pourquoi je ne communiquais pas un vulgaire document administratif. Je ne suis pas sûr qu'ils m'aient compris, mais je verrais bien si les juges répondent ou non à mes conclusions...
Après l'audience, l'avocate de Justine m'a expliqué quelques trucs. Elle estime qu'elle ne peut pas communiquer avec moi. A la rigueur, elle aurait pu écrire au juge pour enfant qui pouvait m'ordonner de communiquer le document administratif dont ma fille a besoin. Tout un flanc pour un bout de papier... Alors que d'autres adultes qui pourraient clairement m'adresser une demande ne font rien, sauf prêcher voire geindre au cours des audiences, surtout quand je parle, soit encore un fait avéré : un parent qui ne « collabore » pas, un « pas content », qui « peut aller se faire soigner ». Ca va rassurer Maître Eolas. Et puis tant pis, je ne serais donc plus qu'un père pourvoyeur de documents administratifs ; ça va être vite vu, c'est probablement le seul qui va intéresser ma fille. Pour le reste, manifestement, le pasteur Clementz se débrouille tout seul avec je ne sais qui, peut-être la Dass, sans jamais rien me communiquer ni jamais rien me demander.
Tout ça ne choque personne. Pourtant, je « bavarde » depuis des lustres. Tout est donc normal.
Les barbouzes de l'ARSEA avaient jeté le doute sur tout le passé et souhaitaient en faire table rase. Ils « travaillent » donc comme les autres. En effet, ne pouvant pas savoir comment s'est passé cet été, en famille, ils envisagent de s'orienter définitivement vers l'avenir... et travailler plus encore, avec le pasteur, sans moi, car, évidemment, je ne « collabore » pas. Décidément, ils insistent. Pourtant j'avais bien dit à Mme Romain ainsi qu'à M. Roth qu'ils étaient les pros et que j'attendais une solution pour que ça se débloque. En réponse, dans leur rapport, j'ai cru lire qu'ils sont bien des éducateurs. Ils souhaitent me laisser à mes « combats juridiques ».
Le rapporteur a souhaité en savoir un peu plus. Justine a parlé un peu de ce qui s'est passé cet été, moi aussi, j'ai répondu un peu mieux sur un point de détail, un truc tout à fait ponctuel. Pour le rapporteur, il n'y a pas grand chose d'anormal, il relevait une simple « divergence éducative ». Elle est aussi un sujet qui a ses propres opinions, une ado. Quel ado ne critiquera ou ne s'opposera jamais à ses parents ? Evidement, ici, à la ville, chez les civilisés, ce n'est pas le presbytère d'Uhrwiller, en Alsace. Finalement, je pourrais avoir raison sur un certain nombre de points, je suis : mal conseillé, pas assez croyant, trop civilisé, pas assez matrifocal, j'aurai du entendre les souffrances de Carole qui voulait garder sa nièce. Ca m'apprendra. Je retiens que les enfants, ça doit pousser dans les villages, chez les tantes qui les réclament, ca fait du travail pour la Dass comme ça les parents peuvent faire tranquillement appel et étudier la faune qui grouille dans les prétoires, les couloirs et les campagnes. Mais patientons, et voyons la suite.
Madame Romain était là. Elle était par moments très gênée, elle a pu apprendre des trucs. En partant de chez moi, j'ai mis la main sur un cahier de notes. J'ai relu celles du colloque de la FNS3. C'était fabuleux. En effet, et j'en ai un peu parlé à l'audience, dans ces notes, j'écrivais bien que l'ARSEA menait alors des « expérimentations » avec le ministère de la justice, précisément pour ces torchons qu'ils rendent à la justice. M. Didier Alain avait fourni un certain nombre d'explications, disant que les budgets pour tous ces barbouzes allaient fondre. Pour ce qu'ils rendent et font, un parjure par ci, un torchon par là, ça répond pas quand ils sont convoqués, etc... bref, c'est la Dass et sa justice, dans toute sa splendeur.
Plus bizarre, même l'avocate de Justine s'est dite choquée : l'ARSEA parle de difficultés scolaire, envisage même une « orientation ». D'après son avocate, à l'école, ça semble aller, Justine s'accroche. Si c'est bien la filière de son choix, il n'y a pas de raisons qu'elle échoue. Ce n'est pas une mome pour la Dass.
Au cours de ce même colloque, François Vigouroux est intervenu. La FN3S lui avait remis quelques rapports pour qu'il dise à l'assemblée ce qu'il en pense. D'après lui, les rapports sont trop long, personne ne les lirait, l'essentiel est à la fin, il percevait aussi une déperdition d'efforts à la lecture et à la rédaction. J'ai peut être fait une bétise en lisant et en commentant le plus récent « rapport » de l'ARSEA ?
La clef USB est au dossier, avec la carte de visite. Les blogs n'intéressent pas la justice. Personne n'a regardé ce qu'il y a sur la clef... pourtant, ça n'explose pas. A l'époque, j'envisageais bien d'envoyer des cartes postales musicales. Aujourd'hui, il a beaucoup été question de mon blog. Ceux qui vont lire mes conclusions du jour risquent d'être heurtés.
Aujourd'hui, j'ai demandé que le couple Clementz soit déchu de son statut de tiers « digne de confiance ». J'ai aussi demandé que d'autres travailleurs sociaux que ceux de l'ARSEA soient désignés. Ils sont peut-être un peu trop proches d'un certain ministère... et beaucoup trop proche du pasteur aussi ? Mais ils sont certainement tous pareils, des gorets.
Si je n'avais pas fait appel de la décision de juillet, le pasteur pouvait trainer des pieds pareil, il y aurait eu le bronx, l'ARSEA rendait ensuite son torchon, et ils étaient à nouveau « tranquilles » jusqu'en juillet 2010. En effet, la réponse aurait été de la forme « pas d'éléments nouveaux », le père ne « collabore » pas. Quoi qu'on fasse, l'issue est la même.
Ajout du 12, au matin... On en discute tranquillement dans notre propre sphère de réalité. Ma compagne me dit qu'en septembre, elle exerçait comme des « pressions » sur le pasteur, pour qu'elle réponde, et pour que nous puissions discuter, entre adultes, pour organiser les droits de visite. En effet, après lui avoir laissé plusieurs fois des messages sur ses répondeurs, elle lui a annoncé qu'elle allait écrire au juge si elle s'obstinait dans son mutisme. Le 22 septembre, ma compagne finissait par écrire au juge : « Comme je vous l'avais signalé dans un précédent courrier, l'organisation entre adultes est impossible du fait du refus de communiquer de Mme Clementz. ». Le 21 septembre, un fax et deux emails incendiaires du presbytère d'Uhrwiller parvenaient chez le juge, je l'ai vu ce 8 décembre. Aujourd'hui, la ligne téléphonique de Justine serait donc résiliée car nous l'aurions harcelée, le pasteur l'affirme. Lorsqu'on écoute le son et le timbre de chacune des cloches raisonner dans son coin, on s'aperçoit qu'on nage en pleine confusion émotionnelle ainsi que d'intérêts. Mais j'ai quand même le très net sentiment qu'au lieu de résilier « l'abonnement » de Justine, le pasteur aurait du résilier les lignes du presbytère, elles ne fonctionnent pas. Je me demande ce qu'en pensent les barbouzes de l'ARSEA, ils n'ont jamais cherché à « visiter » ma compagne ; la chambre des créatures inférieures ne l'a jamais convoquée non plus.
Ajout du 12, vers midi. C'est balaise, un pasteur et la Dass. C'était la période des évaluations, on rentre de l'école où on a beaucoup rigolé en constatant que là bas, la petite est aussi fichée partout comme étant « née en 2001 ». La maîtresse va rectifier. Je l'ai mise en garde en lui disant qu'un enfant qui aurait quelques difficultés « scolaires » et qui serait mal fiché pourrait rapidement faire l'objet d'un « signalement », surtout s'il paraissait être un peu agité ou en retard pour son âge. Il n'en faut parfois pas plus pour être « raflé » ou « orienté », elle semblait être assez d'accord avec cela.
Ajout du 13 dans la nuit... Je songe à ce que m'avait raconté cet avocat, devant le barreau. Il me disait que cette forme de justice n'est que pour ceux qui y croient. Il m'expliquait qu'il s'était passionné en voyant un dessin de Reiser, représentant un individu tout électrisé avec, à ses côtés, un flic et un juge ou peut être un avocat. Depuis quelques jours, je pense beaucoup, ressassant tout mes dossiers et ce que j'ai étudié. Je suis maintenant curieux de découvrir ce que les juges décideront encore d'écrire. Dans mon séjour, j'ai depuis très longtemps deux dessins de Loisel ; dans un cadre, un prédateur, les yeux lumineux et les canines dehors, un chat regardant fixement celui d'à côté ; dans l'autre cadre, deux piafs, des hiboux sur une branche, les yeux tous ronds, le petit piaf pouvant paraître un peu fragile.
Ajout du 13, peu avant minuit. Ces conclusions sont parfaites, il n'y a plus qu'à attendre le délibéré..
le résultat est souvent le plus original...
C'est tellement affreux de voir le destin en face.
Henrik Ibsen (1828-1906)
Loisel, son chat et ses hiboux, dans des cadres distincts
Bêtise
Du colloque du jour, je retiens une définition, celle de la bêtise : une faillite des connaissances, une mise en acte du refus de la responsabilité, une régression confortable à l'âge où on ne savait pas. M. Ruben Smadja, un spécialiste des enfants qui commettent « trop de bêtises », nous a invité à ne pas confondre avec l'erreur. Je ne parle depuis longtemps plus d'erreurs judiciaires, j'en étais plutôt rendu à parler d'incurie crasse de certaines administrations. Je vais aussi pouvoir parler maintenant de la bêtise de certains professionnels de la Dass, celle qui rafle des enfants et ne les rend plus jamais.
Au cours d'une petite pause, j'ai pu discuter très brièvement avec M. Jean-François Guthmann. Nous avons évidemment discuté un peu de rillettes, d'intérêt général et d'intérêts particuliers. En retour, je lui ai expliqué que j'ai une très bonne idée de ce que la presse peut faire de quelques déclarations « privées », tronquées, extraites de leur contexte. Aurait-il lu mon blog ou est-il souvent amené à parler de cette histoire déjà très ancienne ? Il m'a bien dit qu'il suivait de très loin cette affaire, le « placement » de ma fille Justine, et qu'il était ravis de pouvoir mettre enfin un visage sur mon nom. En repensant à ces évêques, je lui ai répondu que contrairement à d'autres, je n'ai absolument rien à cacher. Je lui ai même expliqué sommairement comment et pourquoi on m'a interpellé ce samedi 21 novembre, aux abords du barreau de Paris.
M. Guthmann m'a expliqué qu'à l'époque, en 1993, lors de ce scandale sanitaire, il ne souhaitait pas donner des noms et par là, préserver les emplois de 250 personnes. Il me semble qu'à son avis, il paraissait inutile d'en dire plus alors qu'il n'y avait plus de risques sanitaires pour les consommateurs. A cet ancien interview de l'Humanité, il ajouterait surtout que les familles alors directement concernées par un décès avaient toutes été invitées à porter plainte, cette démarche devait leurs permettre d'accéder au dossier judiciaire et à son contenu. Bref, dans l'intérêt général, chacune de ces familles aura donc été renvoyée à des procédures individuelles, longues, douloureuses et aux issues hasardeuses ?
J'ai répondu à M. Guthmann en lui disant que j'avais aussi une certaine conscience de l'intérêt général. Je lui ai d'ailleurs bien fait remarquer que je n'avais pas perturbé ce colloque de l'OSE France même si certains propos d'intervenants m'ont par moments irrité (comme très souvent, lorsque j'assiste à des colloques ou des débats de professionnels).
En nommant Richard Josefsberg qui était aussi présent au centre communautaire, j'ai remis ma carte de visite à M. Guthmann et je lui ai expliqué qu'aujourd'hui, je n'hésite plus à parler de pédocriminels. Le colloque reprenait ensuite avec une intervention étrange de M. Roger Fajnzylberg qui a immédiatement tenu à rassurer l'audience, affirmant que le « placement » n'est pas le coeur de métier ou d'activité de l'OSE France. Aujourd'hui, en lisant Osmose, j'ai constaté que l'OSE France vient d'inaugurer le centre Georges Levy, dans le val de Marne. M. Fajnzylberg nous a assuré que les jeunes pourront s'adresser sans la moindre craintes à ces services, « qu'ils ne se disent pas `' non, ça va m'entrainer plus loin ! " »
Je me demandais pourquoi France 3 mentionnait « 94 » dans le titre d'un reportage qui flattait il y a peu M. Richard Josefsberg. Ce « professionnel » de l'OSE France oeuvre beaucoup plus loin, dans le Val d'Oise, peut-être à travailler très dur jusqu'à ce que les enfants soient « durablement séparés » de leurs familles. Je pense avoir eu une bonne réponse avec les divers dénégations du jour de M. Fajnzylberg. Par le passé, je relevais et notais déjà des réponses de M. Fajnzylberg à Tribune Juive n° 9. J'ai le sentiment que Justine n'est pas la première à avoir été « sauvée » récemment, par quelques « professionnels » de l'OSE France. Ces derniers avaient également contribué à « sauver » Sébastien. Autant de situations individuelles et de cas particuliers répondra M. Guthmann, chacun peut saisir la justice... oui, on connait la musique.
A la fin du colloque, j'ai souhaité remettre une carte de visite à M. Fajnzylberg. Il l'a prise avec un grand sourire mais je n'ai pu lui parler que très vaguement de ce qui s'est tramé le week-end dernier. Je l'indifférait, un peu comme s'il se savait dans le secret des dieux. Il me semble que ce très bref échange privé a eu lieu en présence du vice-président de l'OSE France. Ce dernier n'a pas dit le moindre mot.
Je me doute bien moi aussi que le mois prochain, la magistratüre de Versailles me déboutera encore. Là bas, c'est l'usage, depuis plusieurs années, il n'y a plus de secrets pour personne. Messieurs Fajnzylberg et Josefsberg n'ont pas le moindre soucis à se faire. Pourquoi devraient-ils être inquiétés aujourd'hui, ils ne l'ont jamais été par le passé ? Par ailleurs, Je pense que M. Guthmann conviendra qu'aujourd'hui, l'intérêt général dictera à tout le monde de préserver la réputation historique de l'OSE France ainsi que la réputation de certaines grandes figures de l'enfance qui ont été promues ces derniers temps, notamment par France 3, dans ce cadre de l'inauguration ou de la promotion des services du centre George Levy. « Surtout pas de scandale, il ferait détaler les enfants et les ados ! » Et ferait peut être aussi fondre les dons... on connait la chanson, ce débat visant à responsabiliser des adultes mettant en scène des enfants en grande souffrance vient d'avoir lieu. Lorsqu'il s'agit du Téléthon, on ne peut pas douter des affections et des pathologies parfois très lourdes et graves des enfants. Lorsqu'il s'agit de recherches financées par le Téléthon, il ne s'agit pas que de vent, les résultats sont parfois très concrets. Lorsqu'il s'agit de la Dass, on recherche parfois désespérément ou sont ces miracles supputés...
Dans ce même numéro d'Osmose de septembre-octobre 2009, je découvre que certains handicaps et pathologies mentales qualifiables de lourdes ne sont peut-être que très mal connus à l'OSE France. En effet, il figure bien un IME dans la panoplie des établissements de cette association, mais seulement depuis janvier 2009 ? Entre 2003 et 2006, les travailleurs sociaux de l'OSE France pouvaient donc purement et simplement ignorer ce qu'est la trisomie 21. A l'époque, hormis la gériatrie, cette association oeuvrait-elle dans d'autres domaines que ces fumeux « sauvetages » d'enfants ? A l'occasion, je vais m'intéresser plus en détail aux activités récentes de cette association ainsi qu'à ses finances. Ces dernières pouvaient encore ou déjà être catastrophiques vers 2005, lorsque Justine a « disparue » et alors que je me plaignais déjà beaucoup en public comme en ce qui serait justice. Depuis, il me semble que pour l'OSE France, tout va beaucoup mieux, je crois que M. Fajnzylberg l'expose dans un Osmose de début 2007. C'est toujours ça.
On pourrait un jour me demander de démontrer ou de justifier un peu mieux tout ce que j'affirme ou écris. Pour ma part, je constate surtout qu'en face, personne à l'OSE France ne se risque à me répondre en public. Ces professionnels se retrancheraient-ils en avançant l'autorité de la chose viciée ? Je n'ai jamais pu faire appel du dernier jugement rendu par Anne Valentini, certaines de ses décisions qui missionnaient l'OSE ne m'avaient d'ailleurs même pas été notifiées.
Au colloque « Mon enfant, son école et moi »
Une inauguration, en toute discrétion
Depuis ce 20 novembre, sur le net, je recherche des communiqués, des informations, des images ou des vidéos qui nous rappelleront qu'à l'occasion des 20 ans de la CIDE, Paris a inauguré une place des droits de l'enfant. Or je ne trouve pas grand chose sur ce thème à moins que Google ne soit moins performant sur ce sujet.
La présence de M. Bertrand Delanoë avait été annoncée, mais il ne s'était finalement pas déplacé. Ce jour là, J'ai pris quelques photos sur lesquelles on distingue très bien les couleurs de la LDH ainsi que celles de l'UNICEF. J'en conserve aussi une petite vidéo avec des enfants qui chantent devant des adultes enthousiastes. Mes images et vidéos sont un peu floues, bougées, de mauvaise qualité, j'étais très gêné par ma banderole.
Par le passé, l'UNICEF avait publié un document intitulé « Behind closed doors ». Un rapport dénonçait la violence « domestique » dont sont victimes de nombreux enfants. A l'époque, je dénonçais déjà certaines violences habituelles que tout le monde tolère très biens dès lors qu'elles s'exercent derrière les hauts murs de structures et institutions supposées protéger les enfants. Peut-on parler d'hypocrisie et d'insouciance ou doit-on plutôt parler de cynisme et de complaisance ?
Je pense qu'on peut très raisonnablement parler de complaisance, peut être un peu comme lorsque des évêques ou des personnalités défendent ou prennent le parti de prêtres, professionnels ou artistes pédophiles. Cela m'avait en tous cas fait un tel effet lorsqu'un pitre médaillé de la première présidence de la cour d'appel de Versailles m'avait débouté en me recommandant de me faire « mieux » conseiller. Six mois plus tard, en me débrouillant sans meilleurs conseils, cette même première présidence se retrouvait durablement ridiculisée et incrustée dans la jurisprudence de la cour de cassation. Depuis, Versailles n'a toujours pas voulu m'entendre. Mais j'y retourne donc encore, sans hésitations.
« Est-ce que ce monde est sérieux ? ... Je ne vais pas trembler devant »... Un autre son.
L'inauguration de la place des droits de l'enfant, Paris, 14ième
Inauguration de la place des Droits de l’Enfant dans le 14e arrondissement
Adresse : rue de la Tombe Issoire 75014 Paris
De source www.evous.fr
A l’occasion du 20ème anniversaire de la convention Internationale des Droits de l’Enfant, Anne Hidalgo, première adjointe, Myriam El Khomri, adjointe chargée de la protection de l’enfance et de la prévention spécialisée, Yamina Benguigui, adjointe chargée des droits de l’Homme et de la lutte contre les discriminations, et Pascal Cherki, maire du 14ème, ont inauguré ce matin, vendredi 20 novembre à 10h45, la place des Droits de l’Enfant, à l’intersection des rues de la Tombe Issoire, d’Alésia et Sarrette dans le 14ème arrondissement.
Paris considère le combat pour les droits de l’enfant comme une priorité quotidienne pour assurer à tous les enfants le respect de leur intégrité physique et morale, et garantir les conditions nécessaires à leur bien-être et à leur épanouissement
« Bavures »
Ce matin, en raison d'un quelconque mouvement social, je n'ai pas trouvé la presse que j'affectionne. J'ai donc regardé autour de moi, me disant que j'allais bien trouver quelques distractions. Bingo. J'ai pris Management, pour son dossier spécial « emmerdeurs ». Jamais je n'aurai pensé que des pros de la Dass et de sa justice pouvaient faire tant chier, pas si longtemps non plus, bientôt sept très longues années, l'âge de ma cadette.
Ces feuilles dans Management sont vraiment très drôles, dès leur sommaire. « Test : et vous, quel genre de casse-pieds êtes vous ? » Ma compagne m'a donné une réponse, il y longtemps déjà, je crois qu'il est inutile que je me livre à cet exercice : « poil à gratter ». Et c'est bien ce que j'utilise depuis quelques temps, pour un champ, lorsque j'expédie mes (e)messages par l'intermédiaire du portail Internet de l'Elysée, « poil à gratter ». Une fois là bas, le détecteur de virus les fourre probablement direct dans la corbeille. « Ouin Ouin, c'était encore lui ».
« Bavures », avec tout ce qu'on peut apprendre dans nos médias, ce samedi, ma compagne a été effrayée. Elle m'en a voulu, beaucoup. Elle n'a eu qu'un appel, très administratif, cordial et bref : « il est en garde à vue ». Elle ne manque pas d'imagination or on sait que parfois, en garde à vue, on joue à cache cache.
Un « emmerdeur », c'est aussi ce que j'ai ressenti, ce samedi, en présence de la police. On venait de m'interpeller et de me faire remarquer que trois petits cars s'étaient déplacés, rien que pour moi. De gros moyens pour pas grand chose, j'étais tout seul et je rentrais paisiblement chez moi. Tandis que je geignais encore parce qu'ils me confisquaient ma banderole et car je souhaitais la montrer aux juges de Versailles, un quatrième véhicule arrivait pour m'emmener au poste... bref.
Une fois au poste, j'ai même réussi à m'emmerder moi même. En effet, j'avais demandé à voir un médecin. Or tel que tout cela s'est enchainé, la visite du médecin n'a été possible qu'au moment même où débutait mon audition. Elle a donc été abandonnée et on m'a emmené à l'Hôtel Dieu. Sans cette visite chez un médecin, j'aurais pu être libéré beaucoup plus tôt ! Ce n'est ensuite que plus tard que l'audition a enfin pu avoir lieu, non sans débats préalables.
Hier, j'ai lu l'édito du Monde et j'ai pu irriter encore, rien qu'en m'exprimant dans mon blog. Aujourd'hui, je découvre l'édito du Monde de demain et je crois que mon témoignage doit encore agacer. « Poil à gratter », le Docteur Bodon-Bruzel l'avait bien relevé : « M. KANT n'a pas conscience des troubles qu'il crée autours de lui », quelque chose de cet ordre.
Hier, je rentrais du Musée d'Art et d'Histoire du Judaïsme, j'étais à la conférence sur le thème de l'antisémitisme à gauche. Aujourd'hui, j'ai entendu Nadine Roudinesco, sur France Info. Il y a longtemps déjà, elle contribuait à l'occasion d'un colloque justice et psychiatrie, une réaction ainsi que diverses intervention m'avaient alors beaucoup amusé. Je crois que j'irrite, depuis très longtemps, le juge Xavier Serrier me l'avait bien fait sentir, le juge Anne Valentini, le pasteur d'Uhrwiller, la cour d'appel de Versailles et les travailleurs sociaux de l'OSE France très souvent aussi.
Je viens aussi de voir la réponse d'Eric Besson à Anyss Arbib, sur rue89 : « dans un Etat de droit, on accuse pas la police, des CRS, sans preuve », « il n'y a ni plainte ni même saisine de l'Inspection générale ». Même s'il y a eu au minimum deux couacs au moins ce samedi, tous deux aux fichiers, c'est fréquent, je ne vois pas de quoi me plaindre ni pour quelle raison je saisirais l'Inspection générale. Tout s'est très bien passé. Un commissariat, un médecin, des témoins aux Halles, 3 mini cars de policiers ou de CRS, le barreau de Paris, un co-gardé à vue (le troisième était bourré) ainsi que les enregistrements des caméras du palais de justice de Paris devraient en attester. Je pense que ma déposition en attesterait aussi, car j'ai même le sentiment d'avoir été entendu. J'attends donc de découvrir ce qu'en fera ou non le parquet de Paris. J'en saurais plus d'ici six mois mais je pense à y écrire très prochainement, histoire de délocaliser.
Je ne vais pas parler de ce qui doit apparaitre sur certains enregistrements de caméras, je crois que j'ai bien assez irrité ainsi, ces 20 et 21 novembre, à l'occasion de cet anniversaire, les 20 ans de la CIDE.
Je me demande cependant si les autorités n'ont pas fait une « bavure » en m'interpellant car en ayant pris cette décision, la République se souviendra longtemps encore de cet anniversaire. Par le passé, alors que je distribuais des tracts et des chewing-gums parfum banane, j'ai été interpellé devant le TGI de Nanterre. On m'avait alors très rapidement relâché, après m'avoir retenu au poste ou j'ai très certainement été soigneusement inscrit sur les registres.
Par le passé encore, alors que je venais aussi de manifester tout seul, devant le mémorial de la Shoah, et qu'on aurait alors souhaité « m'offrir un petit déjeuner », j'avais écrit au Ministre de l'Intérieur, M. Nicolas Sarkozy. Je l'avais alors très chaleureusement remercié pour la contribution de ses services. En effet, la police était alors venue pour me demander des explications et avait bloqué la rue pendant près d'une demie-heure, peut-être plus. A l'époque, tout seul et sans avoir rien déclaré du tout en préfecture, je n'aurai jamais pu en faire autant, en toute légalité ou légitimité.
Ces jours-ci, j'ai lu que Chirac a encore une fois rencontré Poutine. Ca m'a fait sourire.
Ce 24, j'ai également bien lu que la CNDS allait bientôt disparaitre elle aussi, peut être un peu comme le Défenseur des Enfants, au profit du nouveau Défenseur des Droits. La CNDS avait cependant des pouvoirs particuliers, elle pouvait exercer de réels contrôles, produisant plus que de simples rapports et avis pas très contraignants.
« Est-ce que ce monde est sérieux ? ... Je ne vais pas trembler devant »... Un autre son.
Le Monde du 28, ou « Bavures », et Management n° 170, décembre 2009, spécial « emmerdeurs »
La réponse d'Eric Besson à Anyss Arbib