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Retour sur ce CV « trop clinquant »
J'aime bien fouiller les choses, quand c'est possible, comprendre où ça a pu coincer. Selon le Figaro du 18 courant, Hélène Romano, Docteur en psychopathologie, devra renoncer à se réclamer de l'Inserm ; on lit un peu de tout sur la toile, dans des articles et sur des sites de journaux, jusqu'à « expert et chercheur à l'INSERM ». En faisant quelques recherches sur Internet, on s'aperçoit que Hélène Romano n'a manifestement été que vacataire pour cet institut.
C'est un sujet qui a déjà suscité des débats. Hélène Romano, bien entourée, se décrit « insoumise et engagée », finira par se relever, si toutefois, elle a trébuché. Elle réagira peut-être en saisissant le tribunal administratif, comme ont pu le faire d'autres, contre l'Inserm et le statut de vacataire ? Etant « engagée », militante, elle pourrait également décider de revoir son CV pour y faire figurer sobrement « chercheur expert parfois précaire auprès de l'Inserm ». C'est assez ainsi qu'elle semblait déjà avoir changé sa qualité d'« expert ad'hoc » ou d'« expert judiciaire près de cours d'appel ».
Sur Internet, on peut encore constater que Hélène Romano « a pu coordonner le CUMP ». C'est à lire en page 10, dans la revue trimestrielle n°3, janvier à mars 2011, du groupe hospitalier Henri Mondort : « La CUMP 94 est coordonnée par le Dr Alexandra Botero, psychiatre mi-temps et Hélène Romano, psychologue clinicienne... » Pour le Figaro du 18, c'est bien en ce sens que Hélène Romano répliquait à une injonction de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) : « Le poste de psychiatre référent était vacant donc j'ai fait le travail. Pendant trois ans, j'ai occupé le poste seule ». Problème, ajoute Hélène Romano : « dans les circulaires et les décrets, il n'est pas fait mention des psychologues dans les CUMP » !
Toujours dans ce même Figaro, on lit que « à l'AP, on s'agace », qu'un cadre lui reproche des interventions précises dans les médias, après les attentats de janvier dernier. Puis que Boris Cyrulnik ne cautionne pas le parallèle qu'établissait Hélène Romano, « D'Auschwitz à Outreau : la mémoire massacrée des enfants survivants ». Suivent évidemment quelques lignes sur la prestation récente de Hélène Romano à Rennes, pour Outreau 3, où « l'expert ad'hoc », témoin pour les parties civiles, semble également avoir décliné « un curriculum vitae édifiant mais, là encore, quelque peu enjolivé » - dans les prétoires, BHL sait faire court : « philosophe, écrivain ». Le Figaro s'étend ensuite sur d'autres travaux « ponctuels » ou sur la « formation » de Hélène Romano, pour les tribunaux ; il semblerait qu'il n'existe pas de références précises, ni aucune caution pour ces travaux. Puis encore des lignes, sur deux autres titres dont se « targue » Hélène Romano, dont dans le champ de l'éthique ; des titres que l'AP-HP n'avait pas été en mesure de confirmer. L'article du Figaro fini par fondre sur la qualité de « chercheur associé à l'Inserm », ajoutant encore quelques mots autour de « Je suis victime », l'ouvrage récemment paru aux éditions Duval, publié sous la direction de Hélène Romano et Boris Cyrulnik.
L'ensemble de ce CV est assez brouillon, miné, confus, avec un bon petit fond de vérités, peut avoir fluctué au cours des années passées. Il ne pouvait que paraitre un jour un article à 100% charge ou qui crible ? A mon avis, vous tombez face à un expert au pédigrée pareil au civil, auprès d'un JAF, d'un JPE, ou pire, auprès d'une cour d'appel, au civil et sur la fin des voies de recours, il y fera autorité, durablement, et vous êtes mort, la famille et les enfants aussi. D'autres ont pu succomber pour beaucoup moins que tout ça au CV d'une experte qui faisait autorité
De quelques tweets
Comme s'il n'y avait que Outreau, ces histoires là
Les tweets défilent, les hashtags et TT aussi. #Cottrez nous livre également bonne matière à rire
#Cottrez Pas de viol, il faut faire un choix:
- J'ai eu des "faux souvenirs",
- J'ai menti,
- Je sais pas mentir maître, je vous l'avais dit
— Patrice Reviron (@PatriceReviron) 29 Juin 2015
Sur la 13ième victime de l'affaire dite d'Outreau
Un certain Jacques Thomet, ancien journaliste de chez AFP, en aurait identifié jusqu’à 56... Quelques uns martèlent la vérité judiciaire, 12 victimes, et une psy, Marie-Christine Gryson, beaucoup ses opinion, son expertise ; autour ou parmi ceux-ci, gravitent des « révisionnistes » en demande de coupables, car 4 condamnés, ce n’est manifestement pas assez. A ces « révisionnistes », des journalistes répliqueront que l’une des 12 victimes s’est depuis rétractée et est retournée vivre chez ses parents ; que d’autres victimes pourraient un jour également se rétracter ? Que la justice s'est vautrée sur le nombre de victimes autant que sur le nombre d'accusés ? Je les laisse à ces débats improbables, dont ceux sur « les réseaux », les notables, les francs-maçons, les nettoyeurs. Je note que Jonathan Delay semble avoir été bien préparé ou modéré par son avocat, Maître Patrice Reviron ; probablement pour la sérénité des échanges avec le président, à Rennes.
.@outreauvo C'est ce que je soutiens, depuis plusieurs années. Que Eolas est avocat, mais indigne. Lisez juste ça :-) http://t.co/nf6Maw1cOQ
— Bruno Kant (@bkant) 30 Juin 2015
Je vais maintenant effectivement oublier #Outreau, toute cette faune, ses indignations et ses interrogations pic.twitter.com/W8S2HL8IkZ
— Bruno Kant (@bkant) 29 Juin 2015
En effet et vu les retranscriptions de débats récents dans la presse, Jonathan n'a pas pu s'exprimer à certains sujets ; à Rennes, lorsque le président lui demandait de dire par qui il avait été violé, Jonathan a répondu : « La loi ne me le permet pas. Ils ont été acquittés. » Tout était déjà dit ? Ce serait oublier les 4 condamnés et les faits qui ont été reprochés à ceux-ci ; ignorer aussi qu'à ces audiences, les pressions et répliques peuvent être fortes. Dans cette même retranscription, je remarque également la sincérité de Jonathan, si là encore, il n'avait pas aussi été bien préparé par son avocat. « Et Daniel Legrand, qui est présent dans ce box, fait partie des gens qui ont abusé de vous ? », poursuivait le président. Jonathan répondait : « Oui. Mais mes souvenirs ne me permettent pas d’en dire plus. Je sais qu’il était là. Je peux assurer qu’il était là. Je ne suis pas là devant vous pour mentir, si c’est la question qui se pose. » Jonathan pouvait-il en dire beaucoup plus, 15 ans après des faits ? Au risque de passer pour « menteur » ou pour « quelqu'un qui se trompe beaucoup » ? Il n'avait que 4 ans, à l'époque. A Rennes, Daniel Legrand a été jugé pour des faits qu'il aurait commis durant sa minorité. A l'issue d'Outreau 3, de ces ultimes débats, Daniel Legrand a donc été acquitté pour une seconde fois.
La retranscription la plus fidèle et exhaustive des échanges entre Jonathan et le président est probablement celle d'Eric Dussard, pour la Voix du Nord... Ailleurs, on en retrouve plutôt quelques extraits agrémentés de commentaires :
#Outreau @PatriceReviron 3 procès, 15 ans de procédures, puis ensuite, 20 ans de prison, pour ces déclarations? pic.twitter.com/2AcCdGEcef
— Bruno Kant (@bkant) 29 Juin 2015
Ce dimanche, j'ai téléphoné à Outreau. D'abord à une dame, un premier numéro qui apparaissait dans les pages blanches. Je me suis présenté, nous avons discuté. Elle disait avoir 66 ans, résider à l'opposée du secteur de la tour du Renard, semblait atterrée par les accusations et suspicions qui avaient pesées sur Jean-Marc Couvelard. Outreau est une petite ville, de 15 000 habitants ; je suppose qu'en 10 à 15 ans et avec tout ce bruit, autour de l'affaire et de ses protagonistes, les rumeurs alimentées depuis des années s'y sont toutes propagées. Cette dame n'était qu'une homonyme, elle m'a proposé le numéro de téléphone de la mère de Jean-Marc, elle le trouvait dans son bottin.
Puis j'ai téléphoné à Jacqueline Couvelard. Pourquoi pas ? Fidèle à elle-même, la dame. « Vous savez », m'a-t-elle un moment lâché, « ici, c'est le nord, Outreau, mais je suis éduquée. » Je n'en doutais même pas ; il n'y a qu'à l'entendre, pour la presse, les télévisions, et même pour la commission Outreau. « On peut être ici, Outreau, et être éduqué. ... On ne parle plus que de l'affaire, c'est dommage pour la ville. » De mon point de vue, le secteur d'Outreau, de Saint-Omer et de Boulogne-sur-Mer sont marqués pour plusieurs siècles. La dame est déjà âgée, j'avais longtemps réfléchi avant de l'appeler ; je l'ai surtout laisser parler. Elle a évidemment vite souhaité savoir qui je suis, pourquoi j'appelais, puis m'a rapidement parlé de son fils, aujourd'hui âgé de 56 ans, expliqué qu'elle aurait souhaité se rendre à Rennes pour y défendre encore son fils. Jacqueline Couvelard a environ 80 ans ; on tombait vite d'accord, qu'elle se repose plutôt que de s'engager encore dans ces débats, fréquemment stériles. Pour elle, comme pour beaucoup, Jean-Marc n'aurait jamais pu commettre les faits qui lui ont été reprochés. Et je suppose qu'en 10 à 15 ans, il y aurait eu enquêtes et contre-enquêtes assorties de multiples révélations si son fils avait effectivement pu faire mal à des mouches.
Jacqueline Couvelard me disait encore qu'elle ne souhaite plus parler à des journalistes. Je ne sais pas pendant combien de temps j'ai discuté avec elle ; longtemps ; prolixe, la dame. Nous avons parlé un peu d'Internet aussi ; elle n'est pas connectée ; ainsi que de ce procès récent et de ces associations de la protection de l'enfance. Selon Mme Couvelard, ces associations feraient mieux d'oeuvrer à l'aide et à la réinsertion des enfants victimes. Mme Couvelard semble avoir été affligée par l'image d'aujourd'hui de Daniel Legrand, le fils ; 15 ans sur le banc des accusés, de temps en temps rappelé dans des prétoires, c'est long... « Non, bien fait, et ça ne suffit encore pas ! », pourrait réagir une certaine faune.
Je me suis posé pas mal de questions au cours des jours passés, au sujet de Jean-Marc et de sa mère. N'ont-ils jamais eu d'avocat ? « Un avocat ? Mais pourquoi, un avocat ?.. », a réagit Eric Dussart, journaliste de la Voix du Nord. Pour une plainte et une constitution de partie civile, si Jean-Marc, manifestement une personne vulnérable, a été embarqué dans des étages. Ou pour répondre efficacement à toutes ces diffamations, écrits et discours concernant Jean-Marc.
@bkant Un avocat ? Mais pourquoi, un avocat ?..
— Eric Dussart (@edussart) 26 Juin 2015
Jean-Marc a encore été chargé récemment, à Rennes, par Maître Patrice Reviron. Jean-Marc nous a été présenté comme pouvant être une personne moins handicapée que cela nous a été dit. Il a été rappelé que Jean-Marc a été déclaré « pénalement irresponsable », en quelque sorte, fou, de ces trop fous pour être condamnés ; mais aussi qu'il aurait bien pu compter parmi les victimes de la tour du Renard, son 5ième étage. Depuis quelques jours, Maître Patrice Reviron nous propose sa plaidoirie récente, à Rennes, dans son intégralité ; j'y ai remarqué les pages 23 et suivante :
#Outreau L'intégrale de ma plaidoirie, prononcée le 4 juin 2015 aux assises de Rennes pour Jonathan Delay, est ici: http://t.co/0ReDezbNiy
— Patrice Reviron (@PatriceReviron) 25 Juin 2015
Maître Patrice Reviron s'y présente, précédemment infirmier - donc, « sachant ». Puis développe. Des propos malgré tout quelque peu modérés, étayés, argumentés... parfois imprudents, limite excessifs, parfois drôles. Inadmissibles pour beaucoup, d'où, très probablement, le tweet et les coupons de presse de Eric Dussart. Je suppose que Maître Reviron souhaitait nous démontrer que les enfants Delay n'avaient jamais « mentit » sur ce point, qu'effectivement, « l'anormal » a bien pu grimper les 5 étages, ou au moins, a pu être occasionnellement présent tout là haut. Mais dans ces deux pages, Maître Reviron charge finalement surtout « monsieur et madame Delay » ?
@bkant @PatriceReviron Mais cessez donc de vous interroger. J'ai jamais rien vu de plus dégueulasse que la mise en cause de ce pauvre gars..
— Eric Dussart (@edussart) 26 Juin 2015
Pour appuyer sa démonstration, Maître Patrice Reviron avance qu'un OPJ sous serment a entendu l'un de ses collègues déclarer que Jean-Marc a été lui-même « entendu » au 3ième étage d'un commissariat. J'ai une bonne expérience à ces sujets. Pour avoir été enlevé de la mairie de Fresnes par la police nationale et ensuite « retenu » au commissariat de l'Haÿ-les-Roses. Pour avoir vu arriver sur moi, rien que pour et sur moi, des véhicules et tout un troupeau d'agents ; ils m'ont ensuite déposé au commissariat des Halles. Pour avoir été soulevé par deux policiers, quai de Grenelle, afin d'être éloigné, déposé beaucoup plus loin, dans un commissariat parisien. Lorsqu'on n'oppose pas la moindre résistance, lorsqu'on est très docile, on flotte à travers la cité, on s'élèverait même dans les étages sans avoir à produire le moindre effort... puis on rentre chez soi parfaitement intact. Nos poulets sont balaises, mais ne sont pas tous des brutes
Je n'ajoute rien au sujet de mon expérience longue et vaste concernant « la psychiatrie », « la déficience », « le handicap », « la vulnérabilité » ou même « la dangerosité ». J'ajoute plutôt quelques lignes sur l'audition de Fabrice Burgaud par la commission Outreau. Seul le prononcé fait foi - le prononcé est encore pire que la retranscription. Un peu avant les propos qui suivent, André Vallini cafouille ou lâche un lapsus. « Pr... » Procureur ? Si Philippe Houillon avait été plus tendre avec ce juge, nous en saurions plus, Fabrice Burgaud se serait sentit beaucoup plus libre, moins sur le grill, face cette représentation ? Sur les filles victimes, Fabrice Burgaud a du répondant, le standard. Concernant Jean-Marc, tout se gâte... Plus tard, après le feu de M. Houillon, André Vallini poursuit l'interrogatoire l'audition. Fabrice Burgaux répondait enfin à Mme Couvelard ; cette dame ne comprenait pas pourquoi ce magistrat la renvoyait vers Roubaix, avait refusé de la recevoir avec son fils, dans son cabinet ; Fabrice Burgaud renvoyait vers les spécialistes, expliquait qu'il n'est pas médecin.
"Seul le prononcé fait foi"... http://t.co/ZvyhEhpi3L Pas mal conforme #Outreau pic.twitter.com/AQxaCZ91tL
— Bruno Kant (@bkant) 27 Juin 2015
Je vais finir par parler aussi de malcomprennants :-)
Justice et monde du handicap: l'incompréhension mutuelle http://t.co/yTbsxIjvxX
— Bruno Kant (@bkant) 28 Juin 2015
Arrivé là, je rigole beaucoup trop pour lire la suite http://t.co/0tnn1VPeOa #Outreau pic.twitter.com/YAWXoSw9Bm
— Bruno Kant (@bkant) 29 Juin 2015
.@GroupeBPCE: réquisitoire sévère contre François Perol
.@GroupeBPCE @juetmilie @cocale Peut-être un groupe un peu bizarre jusqu'à sa direction :-) pic.twitter.com/cmJ9yQ4hgs
— Bruno Kant (@bkant) 2 Juillet 2015
Trois questions
J'ai rédigé une petite lettre, à l'attention de l'ordre des avocats de #Metz à qui je souhaite poser trois questions. Dans les prochains jours, je la poste. Demain, peut-être, si je n'ai pas la flemme ; ou lundi, selon la météo ; il fait chaud.
Je ne contacte plus de journalistes à ces divers sujets. Ceux-là m'avaient à nouveau suffisamment fatigué, franchement lassé encore. Le dernier avec qui j'avais pu sérieusement et longuement échanger sur ces thèmes jugeait mes discours beaucoup trop fermes, déterminés, et tellement trop « diffamatoires » ; ce journaliste semblait avoir la trouille et préférait attendre que le JAF de Metz rende un jugement... Il fallait donc encore attendre ; comme si je n'avais pas déjà ammassé assez de correspondances, d'écrits, de jugements et arrêts au cours des 15 à 20 années passées.
Qu'auraient d'ailleurs pondu les journalistes avec un tel jugement de JAF en main, d'ultimes articles débiles sur « les droits des pères » agrémentés de quelques lignes pour faire crier et chialer partout ? Quel intérêt ? Aucun, tandis que pour produire de tels papiers, ils leurs suffit d'évoluer le nez en l'air, sous des grues, ou d'arpenter les tribunaux, durant certaines audiences JAF du vendredi. Puis comment réagiront les journalistes en découvrant ce qui suit, sinon en estimant qu'il y a maintenant un ultime motif impérieux pour ne rien en dire encore : l'ordre des avocats de Metz me répondra peut-être.
Imprimé, prêt à poster
Edit du 5 juillet au soir : Depuis la fin mai et le procès Outreau, quelques haines et leurs relais se sont intéressées à mes tweets ; pour commencer, beaucoup une certaine Euterpe, qui a finie muselée par la modération de Twitter. Rien d'anormal, mes opinions leurs déplaisent ; particulièrement mes opinions sur les psys, sur les discours de « sachants » ? Je vais les ignorer, laisser ces haines à leurs luttes de caniveau, à leur militantisme de déviants - psycho ou sociopathes, pourraient vouloir rectifier des « sachants ». Je compte effectivement les ignorer, les laisser publier, tweeter, brailler, comme elles, ils ou illEs savent faire ; car certaines de ces haines pourraient être des mamans solo sous le seuil de pauvreté ; les haines s'exprimerait probablement encore plus fort si je sollicitais un talent spécialisé en droit des nouvelles technos, puis si le budget de l'une d'entre elles finissait un jour sérieusement amputé par une décision d'un tribunal... Je note également que Julie Bindel, journaliste, activiste féministe, a décidé de ne plus s'exprimer à certains sujets, redoutant manifestement d'ultimes campagnes MacCartistes à son encontre - the use of unfair investigatory or accusatory methods in order to suppress opposition. Un déluge de mensonges, des campagnes d'astroturfing, de la propagande, peuvent produire des effets difficiles à endurer. Moi, ça me fait juste rire ; MacCartisme et astroturfing, avec un soupçon de stratégies de communication soviétique, plus ces comèrEs seront nombreusEs et davantage elles-mêmes croiront à ce qu'elles ont tricoté, projeté et fantasmé ; pas mal des haines et relais qui se sont exprimées depuis la fin mai sont des femmes et leurs soutiens, des haines qui assureront en coeur qu'elles, les femmes, disent toutes et toujours la vérité !
Edit du 6 au soir : Je ne suis toujours pas passé à la Poste ; il fait moins chaud, mais j’ai encore la flemme, peu de temps et d’entrain pour ces choses là. Depuis des mois, je me demandais pourquoi un site avait disparu d’Internet, et pourquoi @mascuwatch n’exprimait plus jamais rien. Je pense avoir trouvé une réponse. Sur Facebook, « Stop patriarcat » affirme que deux pères ont déposé une plainte et renvoie à la lecture d’un article de l’Observateur du Cambresis. On les croyait pourtant tous bien abrités, anonymes et loin à l'étranger, hébergés sur des serveurs imperméables à toutes investigations... Sur Facebook, « Stop patriarcat », un collectif, ajoute : « le dépôt de plainte pénale est l'arme classique des masculinistes pour museler toute opposition et maintenir fermement la domination masculine. » ; d’autres que moi leurs suggéreraient d’en discuter avec un médecin psychiatre, il serait susceptible de diagnostiquer bouffées délirantes et psychoses paranoïaques ; je crois leurs avoir déjà lancé de prendre des cours de droit, d’apprendre au moins que la liberté d’expression connait des limites un peu partout sur la planète. Je lis de tout, ce qui peut être facilement constaté dans ce que je relaye ici et là, dans mon blog, sur Twitter, etc ; je n’adhère pas nécessairement à tout ce que je lis et relaye. C’est en lisant la nébuleuse que j’ai pu apprendre que Paul Bensussan, expert judiciaire, a été récemment remercié par une cour d’appel Suisse ; voir sur Google, mots clefs : Bensussan Romont Barillon. Depuis, j’ai également remarqué un tweet de SOS les Mamans, au sujet de plaintes formulées auprès de l’ordre des médecins… par des mères ? On pouvait imaginer que ces outils, ces « armes », saisines, plaintes et menaces de plaintes, étaient exclusivement réservées aux hommes, ces saloperies sur pattes, ces « bitards ». Il faut être prudent avec toutes ces affirmations, et surtout avec ces envois aux ordres, qu’ils soient ordre des avocats ou des médecins ; attention surtout aux effets boomerang : une plainte qui n'aboutit pas peut vous revenir sous la forme d'une condamnation pour des motifs tels que d'abus de droit ou de dénonciation calomnieuse. Sur Facebook, on peut également apprendre qu’aujourd’hui même, un médecin devait être rejugé en appel, par la chambre disciplinaire nationale des médecins, à Paris ; tout au départ, à l’initiative de Valérie Dubois, une femme, une mère « pas contente » ; l’information peut être fiable ; nous en saurons peut-être plus après avoir lu la presse de ces prochains jours. Ce qui suit est d'un échange entre l'ordre national des médecins et le syndicat CFE-CGC des médecins du travail, sur des pressions alléguées dans ces milieux, le pan du monde où les gens travaillent :
Trouvé dans le vaste foutoir d'Internet
Ajout du 7 : Maître Eolas, le bien connu de beaucoup, l'ardent défenseur du discours tout à fait libre sous « pseudonymat », le coutumier de l'injure, des outrances de toutes sortes et de la diffamation, sera jugé aujourd'hui, suite à un gros, douloureux et long clash avec l'IPJ, autour d'une vidéo, de l'affaire Censier et d'une pétition, un appel de l'IPJ aux présidentiables de 2012. La sphère qui vit au pays des bisounours - où tout le monde est gentil, où, manifestement, aucun discours ne produirait d'effets désagréables ni jamais très gênants non plus, mais où tout du droit et de normes, de règles reste souvent à apprendre - sera également de la partie, c'est à lire sur le Point : « un de ses followers [NDLR: d'Eolas] avait étudié le système de comptage et estimé qu'il était "peu fiable" ». A l'époque, l'IPJ avait remporté la bataille, avait finalement été reçu par ceux que cet « institut » ou association très à droite souhaitait interpeller. J'avais tout suivi, c'est aux archives de mon blog et de Twitter. La cour de Maître Eolas et l'IPJ : deux univers que tout et surtout les idéologies, les convictions, les cadres, des valeurs, les luttes, les dogmes opposent. Eolas outé, peut-on également lire dans la presse du moment ; mais Eolas avait déjà été outé par le Monde(*) lorsqu'il avait maladroitement défendu puis même vainement représenté l'un des deux magistrats qui tweetaient, c'est également à mes archives... Eolas, j'étais allé l'écouter au Conseil National des Barreaux, puis le rencontrer, en décembre 2012, pour lui remettre un document de la CNCDH sur la protection de l'enfance... ce ne fut que bref, très peu courtois : Eolas compte parmi ceux, nombreux, qui ne me supportent absolument pas. Sauf vice(s) ou couac(s) de procédure, Eolas sera aujourd'hui jugé également « pour des propos injurieux à caractère scatologiques visant l’IPJ lors d’échanges sur Twitter sur la pétition », c'est à lire sur 20minutes. Que Eloas soit condamné ; pas du tout par haine, pas du tout par rancoeur, même si quelques uns penseront évidemment à des dénégations lorsqu'ils me liront ; juste pour le principe, pour que des principes soient par la même occasion rappelés à toute la cour et aux soutiens de Maître Eolas ; ou que les tribunaux nous précisent un peu mieux comment tout un chacun peut balancer, tweeter, lâcher, publier impunément toutes sortes de conneries, de salades, de vacheries, d'insanités, jusqu'à de la merde, sans jamais avoir à répondre de rien, surtout pas devant ce qu'on appelle communément la justice. Ces procès peuvent être longs, peuvent parfois s'étaler sur des années ; courage, Eolas, entre deux audiences, les tempêtes finissent par passer, et le mot de la fin suivra ! #PopCorns
*) : Rectification, du 12 au soir. Il doit y avoir quelques boulettes dans mes billets ; mais de mon point de vue, le fond et leur trame tiennent assez globalement la route. Eolas avait été outé à cette occasion #magistratssanstwitter ce qui peut être lu entre les lignes du Monde, ce journal qui ne nous parle pas de tout, et en recoupant l'info avec un article de Arrêt sur Images. Des boulettes et coquilles, avec des milliers de billets de blog, il y en a, c'est certain ; mais une fois le contenu rectifié, bien vérifié et croisé, le contenu, ici, serait probablement pire ? Christian Ingrao, historien, a écrit Croire et détruire, un bon pavé paru chez Fayard ; son ouvrage a été jugé perfectible mais ne constitue pas moins une référence. Un contenu perfectible, ici, c'est probablement pour ça qu'on m’ennuie jamais trop. En 10 ans, j'ai reçu des demandes d'explications et 3 de corrections, de Dalloz (accepté, je regrette), de Areva (il s'agissait plus de railleries, rejeté) et de X. X formulait une demande d'anonymisation #DroitALOubli donc, silence à ce sujet. J'ai également subit diverses pressions, dont d'assez fortes, via la police et par un OPJ, manifestement aussi pour le ministère de l'intérieur, qui auraient souhaité que je supprime une photo, photo qui restait définitivement et pour toujours dans mon blog.
Edit du 7 au soir : IPJ contre Maître Eolas, Slate.fr et MetroNews, cités, délibéré le 6 octobre. Je conserve une petite collection de tweets de cette après-midi. Un grand merci à ceux, journalistes et avocats, qui nous ont permis de suivre l'audience. Demain devraient paraitre des collectors, des journaux avec des comptes rendus d'audience plus fidèles, beaucoup plus détaillés. Dans l'après midi, j'ai pu enchainer trop vite quelques RT et tweets avec le hashtag #EolasIPJ ; Twitter a en tous cas supposé que je pouvais être un robot et a bloqué mon compte ; pas pour la première fois, je crois ; aucun soucis, j'ai rapidement pu lire, RT et tweeter encore ; après avoir renseigné mon 06, il m'est parvenu un code de déblocage par SMS. Parmi les tweets que j'ai vu défiler au cours du LT, l'un de mes préférés est le suivant ; c'est beau, un avocat blogueur, Eolas, qui se vautre à ce point #loi1881 et qui ne savait pas qu'il aurait la charge de la preuve :
Goldnadel "vous êtes juriste, vous savez que vous avez la charge de la preuve" Eolas "Euh je suis prévenu..." Rires dans la salle #EolasIPJ
— Maître Pandavocat (@Pandavocate) 7 Juillet 2015
#EolasIPJ
@Maitre_Eolas : "je suis prévenu, je crois que la charge de la preuve repose sur vous."
— Charlotte Piret (@ChPiret) 7 Juillet 2015
Ajout du 7, beaucoup plus tard encore, le soir... Rien d'autre que Rue89 pour le moment, dans les journaux ? Ce sera donc la surprise, demain ; nous pourrons découvrir d'autres comptes rendus et opinions. A l'époque #EolasIPJ j'avais discuté avec quelqu'un ; cette personne n'avait que regardé 20 secondes de la vidéo, même pas lu le pacte de l'IPJ, avait signé leur pétition et fait tourner. Qu'est-ce qu'on ne ferait pas en faveur des victimes, de nos jours ? Avec une communication virale, le compteur pouvait virer fou. Il y en a qui sont peut-être encore surpris de me retrouver dans certains hashtags, se demandant pourquoi je m'intéresse tant à ces divers sujets... tous ces sujets sont instructifs, enrichissent. Mais aujourd'hui, j'ai pu abuser quand même, je crois que j'ai rarement été autant vu en moins d'un jour. D'après mes statistiques Twitter et même sans avoir envoyé tant de tweets ; 40 ou 50 tweets en plein buzz ? Même au cours du gros buzz #JeSuisParisienne je n'étais pas autant vu ? Heureusement qu'aujourd'hui, Twitter m'a ponctuellement bloqué mon compte, sinon... Mais comme mes tweets ou ce que je raconte ne compte pas, jamais, c'est sans importance ? Ca fait partie des lourds reproches que me faisait déjà Eolas, il y a encore plus longtemps, par le passé : « dégage de mon blog, on te voit ! » Des insultes ; en tous cas, me renvoyer début décembre 2008 vers un « psychothérapeute » et considérer « mon procès » comme étant alors « déjà perdu », je le prenais ainsi : une insulte. Je sortais tout juste d'une audience en cassation, les juges reconnaissaient ma bonne foi et la légitimité d'un recours, d'un combat, puis devaient me rendre un arrêt plutôt spécial, 8 jours plus tard.
Ajout du 8. Depuis hier, sur Twitter, et dans les journaux, on nous parle d'un mystérieux Hide, d'un « style un peu rude », d'un avocat sous « pseudonymat » qui éructe en pleine nuit, à 4 heure du matin, au sortir de gardes à vues. Mais quand je fouille les archives de Twitter, j'y trouve un tweet envoyé à 13h43, un mercredi, à @Anti_Nanti. Du coup, j'ai des doutes, sur ce qui nous a été rapporté, probablement trop court et concis, comme sur ce qui a été présenté et débattu dans le prétoire. Reste à attendre le délibéré d'octobre pour plus de détails et précisions.
@Anti_Nanti Que je me torcherais bien avec l'institut pour la Justice si je n'avais pas peur de salir mon caca.
— Maitre Eolas ✏️ (@Maitre_Eolas) 9 Novembre 2011
Note pour plus tard, du 8 au soir. Un twittos a pointé le spectre du corporatisme, ajoutant « Rien à battre de la diva. Qu'il assume, comme tout citoyen. » Moi, j'aurais dit Nabilla, pas diva ; s'pas grave, les coups de couteaux. Les #avocats « historiquement, à la fois les gardiens et les acteurs » du débat [démocratique] de chiottes, c'est ce que m'a inspiré un tweet et un communiqué #presse de @BatonnierParis, Pierre-Olivier Sur. Je lui ai répondu que j'aurais peut-être l'opportunité de le glisser à l'ordre des avocats de Metz, « historiquement, à la fois les gardiens et les acteurs ». Bien évidemment, Maître Eolas, prévenu, comparu, puis suspendu jusqu'au 6 octobre prochain, relaye le communiqué du bâtonnier à ses 178 000 followers, qui retweetent. Dans ces eaux là, je lis : « C'est formidable. Après l'audience, mais formidable... » ; un autre ajoute : « Ahhhh, il est vif le bestiau!... Presque pas en retard... » et #Rantanplan à quoi j'adhère. Un soutien ou communiqué pareil en plein délibéré, quel délinquant, quelle victime ou quel politicien n'en a jamais rêvé ?
#EolasIPJ Non aux propos de chiottes sur Twitter et surtout NON à leur judiciarisation http://t.co/ridGSy3h4F cc @Maitre_Eolas #avocat - POS
— Bâtonnier de Paris (@BatonnierParis) 8 Juillet 2015
Le bâtonnier de Paris prend position sur le cacagate. http://t.co/aGEWvqu97g
— Maitre Eolas ✏️ (@Maitre_Eolas) 8 Juillet 2015
Qui sont tous ces curieux qui passent par là et qui s'en vont? pic.twitter.com/36ib54MbFH
— Bruno Kant (@bkant) 8 Juillet 2015
Mais vite une loi, limitons l'usage de la citation directe. Un élu a ça dans ses cartons ? Pour nous épargner de nouveaux #cacagate drames. A propos de politiciens et de castes ou de construction de castes d'intouchables, je trouve que ça s'articule assez bizarrement, le communiqué #EolasIPJ de Pierre-Olivier Sur « NON à leur judiciarisation avocatparis » et la question 75404 au gouvernement ou à la justice de Guy Delcourt, député socialiste. La même justice pour tous ?
Quelqu'un peut modifier http://t.co/o7KTGpKzij, la fiche de @guy_delcourt? Pour ajouter sa question: http://t.co/l7NqRiGusY #censure
— Bruno Kant (@bkant) 31 Mars 2015
Ajout du 9. Je ne suis toujours pas passé à la Poste. Après la canicule et la flemme, j'attends d'être motivé ; pour faire fumer encore quelques euros, pour des envois par RAR, et un retour qui pourrait n'être que parfaitement silencieux. Par curiosité, j'ai parcouru le compte de @Xbebin où je n'ai rien vu sur le sujet #EolasIPJ. J'y ai cependant remarqué deux retweets sur les thèmes Outreau, les victimes, et prison. Petit monde, le monde est très petit... petit, très fréquemment irrespirable... mais petit, et sauf gros couac, toujours les mêmes, petit et facile à sonder, malgré des blocages qui rendraient des tweets illisibles. Plus loin, parmi les tweets et retweets de @institutjustice, je remarque une opinion de Philippe Bilger, sur l'influent blogueur et moqueur et le choix de ses cibles :
#Me Eolas, blogueur influent et très suivi, aurait dû choisir une autre cible que #l'IPJ On ne gagne rien à moquer 1 pétition indiscutable!
— Bilger Philippe (@BilgerPhilippe) 8 Juillet 2015
Ajout du 10. J’attends maintenant de découvrir si le syndicat USM (Union Syndicale des Magistrats) a réagit ou réagira à la communication #Rantaplan du bâtonnier de Paris. Sur Twitter, l’humour de Philippe Bilger qui répondait à Maitre Eolas a été souligné ; je ne pense pas qu’il soit utile de s’attarder sur les divers désaccords de ces deux là ? Un article sur Atlantico nous renseigne ; Philippe Bilger y critiquait déjà le meilleur du graveleux ou du plus « rude » des tweets de Maître Eolas. Eolas, l’avocat, ce #lolymous ou marque notoire, je vais lui consacrer un petit billet à part, sur son pédigrée et son pseudonymat ; sans quoi celui-ci finirait par être bien trop long. Encore sur Twitter... un journaliste, @S_Casteran, Simon Castéran, m’a lancé que sur ce genre de tweets, sujets et conneries, il faut absolument « communiquer sa pensée sans ambiguïté », surtout lorsqu'on retweete ou cite ; est-ce vraiment nécessaire ? Et oui, lorsqu'on fouille un peu les archives, on s'aperçoit que Maître Eolas sort de garde à vue à 4h du matin pour tweeter ensuite « rude » entre 13h00 et 14h00... Un coutumier, qui a pu se laisser prendre au jeu. Pas mal n'hésitent pas à fav, à RT, à propager ce style :
Nicolas B est introduit. Pas comme à Fleury, juste dans le prétoire. #LTPT
— Maitre Eolas ✏️ (@Maitre_Eolas) 9 Juillet 2013
Du 10 encore. Simon Castéran, une sorte de zoro aussi, insistait, « m'interpellait » car j'avais cité et commenté un tweet qui refaisait le portrait d'Eolas. Il s'agissait pour moi simplement d'illustrer, de documenter, de montrer comment d'autres encore « s'amusent », « militent » ou « combattent », avec des stratégies indignes ou sous la ceinture également. Si j'avais voulu outer Eolas ? Ce serait déjà fait ; j'étais donc au CNB, fin 2013 ; j'aurais pu y voler une photo, rien de plus facile. Ce journaliste aurait souhaité que je sois moins ambigu, plus explicite, probablement plus tranché aussi ; Eolas a 178 000 followers, ils sont bien assez nombreux pour se débrouiller seuls, réagir face à ce qui bruisse et ne leurs plait pas. Les FEMEN en connaissent un rayon, depuis toujours et par beaucoup, elles sont bassinées avec leurs physiques, leurs culs, leurs seins. L'anonymat du net, le pseudonymat et une PP quelconque, c'est beaucoup plus confortable :
@Maitre_Eolas le poisson d'avril fait mouche!
— C.Frc (@Carole_Franco) 8 Juillet 2015
Du 10 au soir, pour en finir avec ce billet. Plus j'approfondis le sujet, et davantage je renonce à parler encore d'un avocat ; dans son blog, ses mentions légales, lui insiste : « Don’t fuck with me. I’m a lawyer. » ; plus loin, il s'étend sur ce qui le poussait au choix du « pseudonymat ». Je ne parlerais plus que de Eolas, le lolymous ; d'autres peuvent toujours lui servir du Maître. C'est aussi ça, la liberté, la liberté d'expression. Hé oui, je lui arrache la robe ; et ce n'est certainement pas pour me torcher avec, beaucoup trop noires, ces robes là. En décembre 2013, Eolas nous parlait de son blog ; s'il lui arrivait un jour de parler de Twitter au Conseil National des Barreaux, j'espère avoir la chance d'y assister. J'aime toujours autant entendre Eloas nous parler d'une « cause principale », vers 2'43", « l'ignorance », nous parler « de l'ignorance du public à l'égard du droit » ; c'est à ce moment là de son discours que j'ai commencé à me tortiller dans le public, pour ne pas interrompre le lolymous ; nous étions tout de même au CNB, pour des débats organisés par l'association Droit et Démocratie, sur le thème « le désamour des français pour leur justice » ; d'autre part, je tenais à rester discret.
6-Maître EOLAS 17 12 2013 par droit-et-democratie
Quelques tweets #EolasIPJ
Attention, ce qui suit ne reflète que très vaguement le déroulement du procès et ne pourrait d'aucune façon permettre de juger ou rejuger Maître Eolas, de réviser ou de revisiter son procès. Il ne s'agit que d'une banale collection de tweets qui m'ont plu ou qui m'ont paru assez drôles, d'un grand moment.
Le tribunal rendra un délibéré le 6 octobre prochain. C'est loin... Et l'IPJ a déjà assuré qu'ils feraient appel
"Je me torcherais bien avec l’IPJ si je n’avais pas peur de salir mon caca" Ce tweet peut-il être une injure? #EolasIPJ
— Florent Verdier (@verdieravocat) 7 Juillet 2015
Moi, fou ?
Ben non, pas fou. Quoi que. Il faut probablement l'être un peu pour provoquer/se moquer d'Eloas puis d'une centaine d'avocats parisiens ? « Il a raison. Je veux dire par là qu'il faut en effet être dérangé pour admettre des truismes moraux élémentaires et pour décrire des réalités qu'il ne faut pas décrire. C'est probablement vrai. » • Noam Chomsky, Robert W. McChesney, Propagande, médias et démocratie, Echosociété, Q4 2004, que je citais déjà en septembre 2008, alors que j'avais engagé une procédure de prise à partie, contre un juge pour enfant de Nanterre. L'arrêt que m'avait ensuite rendu la cour de cassation, un arrêt de rejet, ce que j'attendais, mais un arrêt très bien motivé, est publié sur Légifrance.
En décembre 2012, une centaine d'avocats ou plus avaient raillé une « cour de confirmation » parisienne. J'avais bien perçu ce gros bruit. Puis ces avocats avaient été rabroués : « pas contents ? mais faites donc appel, faites votre travail, usez des procédures, des voies de recours ; ce n'est pas dans la presse que se rend la justice de ce pays ! » Le plus drôle est que je testais très probablement cette même cour et son parquet en avril 2013, juste après ma détention arbitraire à Paul Guiraud, cinq longues semaines d'enfermement sans voies de justice, sans voies de recours. Une période d'enfermement qui m'avait été infligée par une autorité Administrative, un bureau, du fait de mon passage sur le toit de Beaubourg, le musée d'art moderne. Mais Paul Guiraud, je finissais malgré tout par en ressortir tout à fait libre, sans la moindre contrainte, sans aucun « suivi » post-enfermement. Oui, j'ai bien visité toutes sortes de lieux (sauf la prison) et de prétoires, au cours des années passées, utilisé également toutes sortes de procédures et procédés, y compris donc des plus extraordinaires. Je ne me suis pas contenté de militer, de crier, comme beaucoup, comme le plus grand nombre ? Qu'est ce que ça doit faire chier les professionnels des milieux que j'ai mis à l’épreuve pendant toutes ces années ; mais est-ce bien grave, alors qu'ils pourront toujours se torcher avec ce qui leur passera à portée... lorsqu'ils ne se contentent pas de glisser ces papiers démoralisants à leurs clients, ces papiers, les jugements et arrêts qu'ils remportent pour eux.
Je viens de relire un billet d'avril 2013, Délibéré à suivre. Mon blog pue, tout pue dans ce blog. Mais ce n'est pas de mon fait. Au cours des années passées, beaucoup de philosophes, juristes, grands voyageurs, guerriers, poètes, intellectuels et sachants ou sages de tous poils m'ont inspiré. J'avais déjà cité Jean Genet, une phrase extraite de Pompes funèbres, Sartre pouvait le lire : « Pourtant, si je me complais dans la vue de tant de laideurs que j'enlaidis encore quand j'en écris, dans ce que m'inspire la mort de Jean existe cet ordre de ne rien faire de mal. » A l'occasion, je relirais Cioran, De l'inconvénient d'être né ; de cet auteur, je ne retiens plus qu'une très courte phrase : « L'espoir est une vertu d'esclaves ».
Retrouvé! Oui, "déontologie"/on se recouche, c'était le mot utilisé par l'USM :-) http://t.co/PyRUkJdDTK #EolasIPJ pic.twitter.com/MtKHv2MVTN
— Bruno Kant (@bkant) 10 Juillet 2015
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Eolas, ce lolymous ou Batman : rien qu'un dommage collatéral
On m'a fait remarquer que je ne lâchais plus #EolasIPJ Eolas. On m'a même posé une question tout à fait explicite : « ben pourquoi cette fixette sur eolas ? » Lorsque quelque chose m'amuse, mérite à mon avis d'être souligné, me dérange, me gène ou m'ennuie, je le dis, je tweete, et lorsqu'on m'attaque, je mords et ne lâche plus jamais prise - quelques uns, dont des magistrats et même des notaires, ont déjà pu le constater. Sur Twitter, lorsqu'un bruit ou rumeur m'a intéressé ou ennuyé, ça se voit, je tweete moi-même et j'utilise des hashtags. C'est pratique, les hashtags : c'est utile pour diffuser des opinions, même jusqu'auprès de ceux qui m'ont bloqués ; ça me permet également d'organiser mes tweets par catégories, pour les retrouver plus facilement aux archives. Comme je l'ai rappelé dans un précédent billet, il existe un passif, dont une grosse vacherie que m'avait lançé Batman, ce justicier du net ; quelques uns ont pu en conclure que j'en veux énormément à Eolas, des suites à un ou divers petits différends d'ordre privés ; un tout petit fond existe donc bien, je ne le cache d'ailleurs pas, et ce fond ou souvenir est très certainement assez réciproque ; mais s'il existe un passif de cette nature, c'est sûrement plus lié à la personnalité d'Eolas, coutumier, ce que je soulignais d'ailleurs, ces jours-ci :
@bkant Merci :-)
— mchristine gryson (@outreauvo) 7 Juillet 2015
Comme depuis toujours, ces jours passés, j'ai tweeté à plein de sujets, pas uniquement sur le thème #EolasIPJ. « Igor et Grichka Bogdanové : `' Nous n'avons jamais été condamnés " », pouvait-on lire ce 3 juillet, sur le Figaro (l'article du Figaro a depuis été mis à jour). J'ai aussi tweeté sur ce thème ; mes tweets comme l'article du Figaro ainsi que la réponse de sciences.blogs.liberation.fr à ces frères sont certainement passés totalement inaperçus.
@DrTrollkiller L'exemple #TP L 761-1. Pour les frères Bogdanoff, il faut lire leur arrêt pour comprendre. pic.twitter.com/v2MZLuLhqy
— Bruno Kant (@bkant) 3 Juillet 2015
Le mois passé, sur #Outreau quelques unEs finissaient assez vite par me traiter de « SOS papa », de pédophile, de « masculiniste », de repris de justice, de malade mental, de « bitard »... C'est courant, et encore une fois, ce n'est certainement pas lié à ma propre personnalité ; Eric Dupond-Moretti en sait quelque chose, en mai dernier, pour France Inter, lui-même nous disait : « je me fais pourrir, de lettres anonymes en blogs (Mediapart) ». Chacun débat, réplique ou s'exprime comme il peut ; voire même comme un Eolas. Et parfois, ça coince ; il y a peu, une twittas a d'ailleurs fini muselée. Je suis souvent sinon quotidiennement le flot de l'actu ou de ce qui fait du bruit ; il y avait #EolasIPJ parmi les gros bruis du moment, ce qui a pu donner le sentiment à certains qu'il n'existait plus que lui ; même si je discutais aussi de quantités d'autres choses, dont du communiqué récent du bâtonnier #Rantanplan de Paris. Par le passé, j'avais pas mal tweeté avec le hashtag #JeSuisParisienne ; certains en avaient conclu que je n'étais rien qu'un amoureux éconduit ; mais c'est absolument faux - ne surtout pas lire là des dénégations similaires à celles des Bogdanov
#Outreau #EolasIPJ DSK #ASE #éducspé #Chambon #MariagePourTous les Bogdanov #MagistatsSansTwitter #masculinistes FEMEN #PorCorns francs-maçons #JoyeuxDivorce je tweete à tous sujets. A la période #JeSuisParisienne qui faisait un bruit énorme avait très brièvement émergé #JeSuisLyonne ; on m'avait alors demandé ce que je reprochais à ces trois autres jeunes femmes... Je lis, je suis, je suis ces actualités, j'étudie et compare également ces phénomènes, ces bruits. Souvent, sur ces hashtags, il ne se diffuse que beaucoup de propagande, plus rarement des contrepoints. Pour ce qui concerne Eolas, c'était le sujet du moment, sur Twitter, je lisais essentiellement des soutiens ; très en marge, j'ai bien remarqué quelques hostilités, il m'a semblé que Eolas et son milieu les ont bien repérés aussi, ils les connaissent peut-être même bien. Batman, justicier 2 ou 3.0, contre l'IPJ, ces méchants d'un tout autre bord politique, qui ont eu le toupet de trainer la star #Nabilla jusque dans un prétoire... Sur Twitter, quelques affaires font parfois l'unanimité. L'unanimité sur les réseaux comme dans les journaux #JeSuisCharlie s'impose plus rarement à tous. Sur twitter, on me taxe très fréquemment de « troll » ; c'est comme ça, surtout comme ça lorsque #lesgens refusent et rejettent la contradiction, quelle que soit sa nature. Autour de cela, je remarque fréquemment d'énormes mensonges :
@KarinePlassard ouf à signaler d'urgence. Il troll les féministes, les fait suspendre. @RadCashew @LisePoupoupidou @Euterpeaventure
— Stephanie Lamy (@WCM_JustSocial) 4 Juillet 2015
C'est curieux. Dans mon blog et sur Twitter, j'avais bien et durant très longtemps exprimé, précisé que j'allais à Metz, auprès du JAF, dans le cadre d'une procédure hors divorce, sur le thème pension alimentaire. Puis que la requérante a été déboutée, condamnée aux dépens, que deux avocats de Metz ont été payés au lance pierre. Stephanie Lamy n'a pas réagit à ces informations ; mais elle se contente peut-être de crier fort sur Twitter #censure sans jamais rien lire...
Si Eolas, le lolymous, s'est attiré quelques uns de mes tweets, ce n'est pas par hasard. Non en raison d'un petit différend, de piques qu'on s'échangeait, mais parce qu'il est un professionnel dans le déni, dans l'ignorance, de mauvaise foi ou naïf, comme beaucoup d'autres professionnels #avocats #éducspé et twittos. Mes véritables cibles sont d'ailleurs tout autre part, pour qui m'a lu ou me connait, elles se situent dans le domaine de la protection de l'enfance, territoire où tout est mystère - pour un bref aperçu, lire ce billet de Dadouche, contributrice, et les échanges à sa suite, dans le journal d'un avocat. Mathieu #Chambon avait été signalé et était suivi par un juge, ça n'a pas sauvé Agnès, ni d'ailleurs Mathieu :
Punaise. Un suivi par le juge des enfants l'aurait sauvé mais jamais signalé. #LTGAV
— Maitre Eolas ✏️ (@Maitre_Eolas) 19 Décembre 2013
J'arrête là, à ces sujets, la protection de l'enfance, son merveilleux et ses couacs. J'en ai une très longue expérience, sauf à de rares exceptions ou lorsque les parents sont coupables, ça n'intéresse jamais personne, les victimes de cet archipel sont et restent inconnues, ignorées, il ne s'agit pas de violences faites aux femmes ou aux aînés, il ne s'agit pas de violences infligées à des présumés coupables, qu'il s'agisse de femmes, d'enfants ou même d'hommes, ni de violences infligées à un multirécidiviste rattrapé une nième fois par la justice. Ce JDD #Chambon N° 338-339, 2014/8 #MIE #LMEF pour les 25 Ans de la CIDE était véritable un collector, il anticipait même #JeSuisCharlie les attentats de janvier dernier :
#Chambon #CharlieHebdo
@Just1M0t Un JDJ collector. Jean-Luc Rongé ment, ignore ou nie la réalité, et milite :-) pic.twitter.com/JR3JXEhcac
— Bruno Kant (@bkant) 25 Janvier 2015
Je reviens enfin, tout de même, et très brièvement sur la robe d'Eolas. Dans un précédent billet, j'écrivais que je lui arrachais cet accoutrement, que je ne lui reconnaissais plus sa qualité d'avocat ; ça a pu faire beaucoup ricaner #DinerDeCon dans son entourage immédiat #avocats #BacPlus8 - « c'est quoi, ce troll #Idiocracy dans le public, qu'est-ce qu'il raconte ! » Batman, Eolas et l'avocat seraient des sujets bien distincts, la presse et les soutiens du justicier masqué insistent d'ailleurs beaucoup sur ce point. Je lui dénie des qualités et je souligne maintenant que Eolas lui même mis à l'écart son règlement, tout ce qui a trait à la déontologie, à la dignité, aux réserves, etc, pour mieux préserver son pseudonymat, pour nous élaborer un très joli mythe auquel on doit croire, il n'y a pas d'alternative - lire Pourquoi mon anonymat ? Ce qui n'arrache rien à son blog, vers où j'ai souvent renvoyé, ni à ce que Eolas a pu remporter dans ses domaines de prédilection, notamment en droit des étrangers ou au cours de nuits passées en gardes à vues. « Batman », je crois que Tristane Banon n'a pas fini d'en pleurer de rire ; dans Le bal des hypocrytes, elle écrivait : « C'est écrit, et comme tout ce qui est écrit, ça semble vrai, ça fait sérieux. C'est pourquoi, quand on invente, on précise `' roman " sur les livres, sinon il y a bien longtemps que les gens marcheraient dans les rues le nez en l'air en attendant que Batman descende du ciel » Et manifestement, #MagistratsSansTwitter et #EolasIPJ ou #IPJ ne sont pas les seuls sujets ou affaires dans lesquels Eolas, son milieu et ses followers se sont beaucoup impliqués ou appliqués.
.@maitre_eolas Ou c'est déjà oublié, tout ça? http://t.co/d0XUJsQfQi #EolasIPJ pic.twitter.com/te9B00RMX4
— Bruno Kant (@bkant) 9 Juillet 2015
@Proc_Gascogne Vous savez bien que votre conscience est laissée en consigne à l'ENM, à côté de votre humanité.
— Maitre Eolas ✏️ (@Maitre_Eolas) 23 Novembre 2012
Je suis Maitre Eolas et j'approuve ce message http://t.co/rMxEUvgY
— Maitre Eolas ✏️ (@Maitre_Eolas) 12 Décembre 2012
@bkant 😂😂😂😂Ah b'ah oui!
— Tristane Banon (@BanonTristane) 12 Juillet 2015
Sur le fond encore, je ne pense pas que grand chose nous sépare réellement, Batman ou ce mythe et moi. Il m'arrive donc de fréquenter un peu aussi des prétoires, d'en parler, et de remporter parfois de petites victoires. Et comme Eolas le lolymous, je m'exprime beaucoup sur la justice et des affaires ; selon une idée originale de Pascal Clément, Ministre de la justice, lancée aux alentours de 2005 et de l'après #Outreau ce naufrage. Pascal Clément nous disait alors de bien montrer la justice de qualité, la justice de tous les jours, celle qui touche ou satisferait le plus commun des Français. L'essentiel de la « Déclaration de M. Pascal Clément, ministre de la justice, sur les moyens de remédier aux dysfonctionnements de la justice et notamment de faire face à des procès particulièrement sensibles en prenant exemple sur ce qui a été réalisé lors des procès concernant l'accident du Tunnel du Mont Blanc à Bonneville et le réseau pédophile d'Angers, à Paris le 6 octobre 2005 » (attention, seul le prononcé ferait vraiment foi), « FRANCE. Ministre de la justice », « Circonstances : Réunion des magistrats et fonctionnaires ayant traité les procès... » : « Trop souvent la Justice est stigmatisée pour ses dysfonctionnements. Ceux-ci sont réels mais ils sont rares, très rares. En réalité, au quotidien, la Justice fonctionne beaucoup mieux qu'on ne le dit. ... C'est l'éternelle histoire des trains qui arrivent à l'heure. ... Mais je voulais d'abord, solennellement et symboliquement, mettre en lumière la capacité de l'institution judiciaire à traiter dans les meilleures conditions des dossiers pourtant extrêmement difficiles. ... Vous êtes le symbole de la qualité de notre justice au quotidien. C'est ce symbole que je tenais à saluer. ... Mais je pense aussi à l'avenir, à d'autres procès sensibles qui se tiendront. Je souhaite que votre expérience enclenche un cercle vertueux, que ces investissements ne soient pas sans lendemain. » Je n'ai pas souvent vu arriver le train à l'heure, lorsqu'il arrivait, ces années passées ; la faute à pas d'chance, m'expliquera-t-on, ou la faute à mes avocats, osera-t-on peut-être me répondre... L'affaire d'Angers dont nous parlait Pascal Clément, en octobre 2005, il y a dix ans, était un anti-Outreau de la protection de l'enfance, un réseau de pédophiles « ordinaires » qui n'avait pendant longtemps fait l'objet d'aucun signalement de la part des travailleurs sociaux.
En octobre 2005, il y a dix ans, ma fille aînée disparaissait. Elle avait été prélevée dans ma famille, par des travailleurs sociaux et des magistrats aux procédés et aux motivations des plus abjects. A l'époque, la « justice » avait plagié Kutzner contre allemagne et pire. Puis par la suite, même si ma fille ainée avait pu à nouveau et ponctuellement retrouver sa famille naturelle pour le printemps et l'été 2009, car j'avais ébranlé le juge pour enfant, même provoqué un changement de juge à Nanterre, nous la perdions à nouveau de vue, elle allait redisparaitre ; rien de bien anormal à cela ; aux alentours de 2009, s'obstinant, la « justice » décidait de plagier l'affaire Finaly... Cette histoire là n'est pas la seule au cours de laquelle les trains nous passaient dessus avec un peu de retard, passaient sur moi, sur ma famille, nos relations, passaient sur mes enfants et sur ma compagne d'alors. Inutile que j'en dise plus, que j'en ajoute, c'est depuis longtemps amplement documenté dans mon blog, alors que ce ne sont pas les hashtags à « troller » ou pour se distraire qui manquent.
Ben oui, Batman, juste un dommage collatéral, il l'a trop ouvert, soutenant des trucs qui ne me plaisaient pas. Souvent pas du tout. Cet ensemble étant ajouté et précisé, Eolas pourrait maintenant décider de réagir, de me répondre, ou même de m'assigner : « Don’t fuck with me. I’m a lawyer. », lit-on dans les mentions légales du plaideur #FreeSpeech
Si ls twittos de #Outreau se souciaient des anus des enfants ils auraient déjà retourné le 49 http://t.co/2qPaCVDMOB https://t.co/iaZPiMjQnG
— Bruno Kant (@bkant) 23 Juin 2015
Ajout du 12, plus tard. De mes tweets, comme il m'arrive d'en envoyer, depuis des années. Et ça ne plait pas beaucoup, je sais... ma bio Twitter : « D'après un psychiatre et plusieurs vrais magistrats, je n'aurais pas conscience des troubles que je crée autour de moi. Je décline toute responsabilité. » « En 2004 déjà, je prenais de front un magistrat, le juge pour enfant de Nanterre. Mais je manquais d'expérience. C'est puissant 1/2 2/2 C'est puissant, un magistrat qui s'obstine, qui s'entête. Et donc, il a ordonné, ordonné, ordonné, et évidemment gagné. En 2008, il y avait un autre magistrat à Nanterre. Qui ne voulait pas juger. J'ai insisté, fort. Il a du juger. Puis il a du disparaitre. Et donc, ensuite, en 2009, surtout à la cour d'appel de Versailles et chez les travailleurs sociaux, ça s'obstinait. Fort, encore très fort. J'ai fini par ne plus rassembler que du papier, dont un second arrêt de la cour de cassation, quoi redouchait la cour d'appel de Versailles. Problème: quand le train de la cassation arrive enfin, il a déjà coulé beaucoup d'eau sous les ponts. Quant on meurt pas écrasé, c'est noyé. »
e-mobilisation : rassemblement, engagement, manipulation ?
Une émission du dimanche 12 Juillet, avec @Pandavocate, qui l'a tweetée. Le grand #emballement
On commence par nous parler rapidement des « 1,5 million de likes sur Facebook pour le bijoutier de Nice », puis des conséquences pour ce dernier, de possibles influences sur la décision du procureur, et de la gène qu'ont pu éprouver les juges d'instruction. Pour cette émission, Facebook, présent, s'étonnait de l'étonnement en France face à ces envolées de likes, qui seraient assez courantes à l'étranger. Suit un bref moment sur le cas Mamie Loto. Puis vers 18'00", Dominique Cardon, sociologue au laboratoire des usages d'Orange labs et « professeur à Marne-la-Vallée », nous parle d'une « manière nouvelle », « qui est apparue dans toute l'histoire d'Internet », « qui est d'organiser la manifestation et la production de l'opinion par le bas, pas par le haut, avec les sondages, avec les médias... de laisser les conversations tout d'un coup décider, parce qu'on est indigné, parce qu'on est sollicité, parce qu'on est sensibilisé, d'un coup, on peut, par le bas, des individus produisent des pages qui, de temps en temps, agrègent énormément de soutiens ». Puis on nous parle de « toute une série de techniques », d'une information qui circule, de proches en proches, de likes en hashtags, entre de petits espaces de conversation, « et qui devient du coup une sorte de brasier extrêmement fort ». Dominique Cardon enchaine, souligne le rôle des médias, « qui jouent un rôle absolument central, la plupart de ces conversations ne sont pas beaucoup vues » : « quand quelqu'un, tout en haut du web, avec la très forte visibilité qu'ont les médias, vont chercher une information, puis la mettent en scène, comme ça, et ça devient la une des journaux, quand, en plus, cette information, elle est de dire, voilà... » Je finirais d'écouter ce très bon son dans les prochains jours :
On peut évidemment repenser à #MagistratsSansTwitter à cette petite braise, une information très contenue, quelques tweets et des réactions discrètes, sobres, des éléments qui avaient été révélés, repris, dévoilés par un canard local. On peut évidemment aussi repenser au gros buzz #JeSuisParisienne ou à la force de frappe, de conviction et de diffusion d'une information par des twittos en réseaux et de quelques uns des plus influents, puissance qui avait surpris.
Une mobilisation qui a autant surpris le journal que la blogueuse http://t.co/uO89GgHiyb #JeSuisParisienne
— Bruno Kant (@bkant) 13 Juillet 2015
Puis on repense bien sur à la réaction de Batman, ce justicier, qui a consisté à rédiger un billet de blog, puis à souffler fort sur les braises, à alimenter le buzz, même si son opinion était alors très hostile au pacte ainsi qu'à la pétition #Censier de l'IPJ, pétition et information ou brasier qu'il souhaitait d'ailleurs plutôt et franchement étouffer dans la merde. Serait-ce en grande partie grâce à Eolas, grâce à son milieux, à leurs bords et des suites à leurs réactions, puis enfin grâce aux journaux qui relataient l'information, que la pétition de l'IPJ a littéralement explosée, pour atteindre au final environ 1,7 millions de signatures ? Mais l'expert judiciaire pour l'IPJ n'a manifestement rien décelé ou dévoilé de tel, il a juste remarqué une ridicule « attaque informatique », quelques 30 000 signatures depuis une IP unique, autour d'un événement ou graphique qu'il jugeait louche ou étrange, des signatures qu'il écartait de son décompte final
Je note que plus loin, pour France Inter, Dominique Cardon est sociologue au labo des usages d’Orange, et également « chercheur associé », au Centre d’études des mouvements sociaux (CEMS/EHESS). Sur cems.ehess.fr, je retrouve le logo du CNRS... Au CV de Dominique Cardon, France Inter ajoute « essayiste », « auteur de plusieurs essais, dont La démocratie Internet, Paris, Seuil/La République des idées, 2010 et, avec Fabien Granjon, Mediactivistes, Paris, Presses de Science Po, 2010. » Certainement des références très intéressantes ; peut-être pour le mois de septembre, si d'ici là, je ne serais pas déjà totalement lassé par ces sujets aussi ; j'ai déjà finalisé et passé ma commande pour l'été.
Je note encore qu'une autre pétition fait du bruit ces jours-ci, celle du professeur Joyeux, sur les vaccins.
Exclusif : un nouveau minus débarque !
L'exclusivité du jour nous est servie par le Parisien. Un nouveau super-héro débarque, Ant man, un tout petit « sarcastique qui ne se prend pas trop au sérieux ». Et qui peut mentalement manipuler toutes les fourmis. Batman sera sera ravi par cette nouvelle ; s'il avait à faire appel, en octobre prochain, il disposera de preuves, ces pouvoirs existent ! Aucun expert judiciaire ne pourra réfuter, d'ici là, tout le monde aura vu le film.
Vacances, vacances judiciaires
C'est le moment de chausser les tongs, on ne lit plus grand chose dans les journaux, comme tous ces étés. Tongs qu'il ne faut pas aller trainer dans le Colorado, il y pleut des ours, des arbres - « wow... that wasn't very accurate. » Ce qui nous renvoie donc loin, dans quelques semaines, à la rentrée, ou très tard en septembre, pour la découverte et la lecture d'informations encore susceptibles de faire grincer et beaucoup rire, de ces informations que je préfère d'entre toutes.
Pour cet été et mon blog, je n'avais plus qu'un unique et dernier projet de billet, sur Batman ou Eolas ; avec l'intention d'ajouter quelques lignes sur l'IPJ, cette association ou cet « institut » pourtant bien connu ; j'attendais d'avoir en main un exemplaire de Marianne. Depuis quelques temps, je pensais à nouveau à tweeter moins, à laisser aussi mon blog de côté, pour quelques semaines ou mois ; je vais prendre des vacances, comme les journalistes - mais sans ouvrir mon blog aux stagiaires d'été.
Il me reste deux corvées, pour les prochains jours : une lettre et trois questions à expédier, à l'attention de l'ordre des avocats de Metz, un jugement entre mes mains, que je pourrais faire signifier par huissier. Parmi mes trois questions à l'ordre, je leurs demande s'ils connaissent Robert Faurisson, l'authentique, ses discours, ses luttes - délibéré à suivre, le 15 septembre.
Passé la fin septembre, les journalistes nous reparleront de Batman, ce lolymous ou l'« anonyme », cette Nabilla #Twitter du monde du droit. Mais je serais alors surtout impatient de découvrir le jugement qu'aura rendu le tribunal, ses motivations, un jugement qui pourrait nous rappeler que les mots ont un sens ainsi que, parfois, une certaine portée.
Nous reparlera-t-on de Angers ? J'attendrais également ce que nous lirons encore sur cette fillette « placée » à tort. Dans dix ans, nous décrouvrirons une jurisprudence, des motivations, une histoire très compliquée et des discours nous rappelant l'affaire Benjamin, ce né sous x, mais de père reconnu ? Puis dans vingt ans, on nous lâchera encore que les abus et dérives dans ces milieux, à la DASS, ces voleurs, ou à l'adoption, en France, n'étaient que des mythes.
Dans Marianne n° 950, un numéro spécial Batman, élogieux, dans l'édito de Jacques Julliard, nous lisons en gros, en gras, ainsi qu'en rouge : « malaise dans la civilisation », « quand le délire devient réalité, c'est cette réalité qu'il faut combattre. » Ca me fait en premier repenser à tout ce que nous disait Nietzsche ; « La croyance que rien ne change provient soit d'une mauvaise vue, soit d'une mauvaise foi. La première se corrige, la seconde se combat. » Dans un ouvrage #LMEF paru en septembre 2014, Alexandra Riquet, journaliste, et Bernard Laine, documentariste, nous expliquaient que ces « placements abusifs » ou « à tort » n'existent pas ; seul une unique histoire ou cas très particulier semblait avoir retenu leur attention...
Enfants en souffrance... la honte, | Rendu en juin dernier, par le TGI de Metz, |
La Montagne, 29 avril 2006 « On ne fait pas volontairement des placements abusifs »,
« les éducateurs agissent en amont... il faut que les parents changent et adhèrent, sinon... »
« peu d'entre eux ont des avocats et rares sont ceux qui ont consulté leur dossier »
parmi mes références, depuis des années déjà
http://t.co/PwFRrMX8vG @nicoprn 4 mois plus tard, pas de nouvelles? Toujours affairés autour du dossier, les #celebs? pic.twitter.com/SoV29eGCf3
— Bruno Kant (@bkant) 12 Juillet 2015
Si je n'avais pas la flemme...
Si je n'avais pas la flemme, je publierais un billet sur la neutralité de @audelorriaux #journaliste chez Slate... En même temps, ce que j'ai publié sur Twitter, un espace de « micro blogging », où tout se voit, doit être suffisamment explicite. Voir également la page 2 de ce même billet pour une petite collection de tweets de tous bords autour du sujet. Tout partait d'un article publié par Aude Lorriaux sur Slate, Le retour des « pères perchés », ces apôtres de la résidence alternée, un contenu qui semble déplaire aux « pères grues » et satisfaire la nébuleuse anti-#masculinites
Il existerait bien des avocats bizarres, alors pourquoi pas aussi des journalistes suspects ou serviles chez Slate ? Des journalistes suspects, comme il en existe au sein d'autres grands médias du pays, des plumes très engagées, voire même des rédactions étranges - pour n'en citer que deux, AFP et le Monde, contre qui j'ai évidemment une grosse dent.
Quelques tweets
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Qu'est-il arrivé à Maître Yael Mellul ?
Par le passé, cette #RadFem « avocate et militante » Parisienne s'était aventurée à me poser une question parfaitement indigne d'un professionnel ; elle pouvait sembler s'être interrogée très maladroitement et publiquement, après avoir lu ma bio, sur Twitter... J'imagine que beaucoup l'auront bien saisit, ma présentation, là bas, sur Twitter, se veut cynique, satirique, moqueuse, caustique : « D'après un psychiatre et plusieurs vrais magistrats, je n'aurais pas conscience des troubles que je crée autour de moi. Je décline toute responsabilité. » Croyant pouvoir me mordre fort, plus d'un arriviste et d'unE militantE s'y sont déjà cassé des dents.
Via Twitter, souvent une bonne source, puis en fouillant plus sur le net, je me suis aperçu que son cabinet du 16ième arrondissement a été liquidé, que son site Internet a été abandonné, piraté ou racheté, qu'on y trouve maintenant une promo pour des chaussures. L'« avocate », Yael Mellul, semble même ne plus figurer à l'annuaire du barreau de Paris. Je comprend mieux ses dérapages de l'été dernier, sur Twitter ; Yael Mellul pouvait ne plus avoir toute sa tête, pouvait alors avoir l'esprit suffisamment accaparé par d'ultimes difficultés personnelles, des épreuves qui ne lui permettaient plus de réfléchir assez à ce qu'elle allait twitter, m'adresser.
C'est bavard, Internet. En fouillant beaucoup, je me suis également aperçu que Yael Mellul, pourtant spécialiste en droit de la famille et en violences de ces sphères, aurait été condamnée, fin 2011. J'ai cherché plus d'informations à ce sujet ; pour le moment, je n'ai pas trouvé grand chose de plus. J'ai vraiment fouillé et, malgré cela, je n'ai pas trouvé la réponse qu'elle aurait souhaité communiquer à Contrepoint, un site de libéraux qui a dévoilé l'existence d'une petite affaire « d'ordre privé » concernant « l'experte ». Je suis surpris que les médias traditionnels français ne nous en aient jamais rien dévoilé, ou que Google n'en retrouve plus aucun coupon ; nous ne saurons donc jamais dans quelle ornière Yael Mellul finissait embourbée. « Nos journalistes nous ont caché l'essentiel », pourrais-je m'indigner, si je ne connaissais pas déjà assez bien leurs moeurs, leurs usages, leur déontologie
http://t.co/EsRyXUnND8 @SophiaIfigha @televasionaqua @_Yael_Mellul @SchmitGenevieve Il est où, le droit de réponse? pic.twitter.com/si6ZUqjtK5
— Bruno Kant (@bkant) 25 Juillet 2015
Nous connaissions déjà bien Batman ou Eolas, ce Parisien rayonnant, la Nabilla du monde du droit ; ca parle, ça tweete, c'est bouffi d'assurance, puis ressortit du prétoire, ça crie ou se fait très #lolymous discret. En trois vidéos récentes qui lui donnent la parole, l'Incisif nous présente Yael Mellul, l'engagée, « avocate, féministe, combattant la violence faite aux femmes ». La troisième vidéo, celle à la suite, m'a plu ; Yael Mellul nous parle d'une « forte animosité » qui sévit lorsqu'on milite ou agit, nous parle ensuite des « insultes » sur les réseaux sociaux. Il y a peu, dans le contexte #Outreau, Eric Dupond-Moretti nous parlait lui aussi d'« insultes », de blogs (Mediapart) également : « je me fais pourrir, de lettres anonymes en blogs... » En janvier 2011, une chambre civile de la cour d'appel de Versailles remarquait de « fortes animosités » dans mes propres affaires « d'ordre privées » : contre un premier avis du parquet général, que je rayais encore une fois, après des années, je faisais finalement désavouer deux juges des tutelles, des magistrats, tout en mouchant une étude, un notaire - silence, c'est #tabou « d'ordre privé »
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Quelques tweets
Vacances, avais-je laissé entendre, il y a 15 jours. Après tout cela encore, j'aurais lu ou entendu suffisamment de conneries, de militants et d'idéologues, assez lu aussi de stagiaires et de journalistes pour cet été.
#TP Gérard Davet, journaliste du Monde: "et après, je n'ai plus travaillé sur cette histoire là, parce que c'était trop dur". #Chambon
— Bruno Kant (@bkant) 28 Juillet 2015
#Outreau
@outreauvo @Pedopolis Lorsque je vous lis, je ne peux que rire. En attendant la suite... à la CEDH. pic.twitter.com/sSou3tSdSy
— Bruno Kant (@bkant) 28 Juillet 2015
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Chappatte, toujours aussi drôle
Je viens de mettre à jour ma page ou billet Mentions légales. A la suite de ce qui est requis dans un blog, en France, j'y ai ajouté une courte présentation. Le billet est maintenant susceptible de faire grincer et rire autant que Chappatte.
Edit du 5/8, tard : Au cours d'un échange téléphonique, la BNF m'a confirmé qu'il me parviendra bien un identifiant ISSN pour mon blog, un périodique web. Pour le moment, pendant ces vacances et au delà, service minimum, par là... avec un billet qui suscitera peut-être des réactions : #Wikipedia.fr : un néant encyclopédique, un désastre collaboratif. Un néant sidérant, voilà, c'est cela. Si j'avais su, mi-2006, j'aurais très vite renoncé à partager et publier autant ?
Edit du 9/8. Sur Wikipedia, j'ai donc fini par développer un appel à commentaires ou AàC (copie locale). Sur Twitter, j'avais discuté brièvement de ces sujets avec Emeric Vallespi, vice-président Wikimedia France. Il m'avait suggéré d'en signaler l'existence : « Vous pouvez également lancer un appel + large sur le bistro (ou autres lieu de requête) pour solliciter la communauté. » Le bistro, « ou autres lieu de requête » ? Quelques uns savent qu'il est publié. Pour le moment, après quelques précédents commentaires et après des demandes d'annulation de l'AàC, plus de réactions. Mais cette situation, ce grand calme, ne me dérange absolument pas. Ce sont les vacances, et je me repose, moi aussi. Au supermarché, j'ai découvert que Pierre Péan avait encore commis un ouvrage, Compromissions, La République et la mafia corse ; noté ; pour des vacances et du repos, j'ai préféré La bible du crime, par Stéphane Bourgoin. Nora Barnacle ?
Edit du 9/8, très tard. On vient de me suggérer de discuter avec des wikipediens plus spécialisés, en politique. Les sujets du genre Eolas ou son journal et Guy Delcourt sont assez fortement politisés, surtout lorsque leur opposition et leurs détracteurs s'en mêlent... Sans aucun échange ou discussion préalable, j'ai modifié l'article Wikipedia de Christiane Taubira, Garde des sceaux, Ministre souvent attaquée, un petit paragraphe n'y avait manifestement plus été mis à jour depuis 2013, par là ; ça a très vite été remarqué ; mais il n'y a pas eu la moindre difficulté, pas d'annulation, ni révocation. Après ces expériences, je retiens une citation de Nick Cave sur la mémoire et la vérité, elle me plait. Après ces expériences, je retiendrais également un livre que je viens de découvrir, Odyssée 2.0: La démocratie dans la civilisation numérique, par Guillaume Cazeaux, philosophe, sur les « technophiles béats » et « sur un risque d'abêtissement ». Mais je savais déjà qu'il était possible d'avoir un succès fou rien qu'en tweetant de la merde ou des trucs sexuels.
Du 9/8, dans la nuit... « Précisons donc qu'il est à déconseiller aux âmes prudes car si ce n'est qu'un texte, son pouvoir pornographique semble plus important que maintes photos ou vidéos. En dépit de sa nature il est cependant sans rapport avec les élucubrations d'un Sade. Enfin, ce sont les lettres d'un amoureux à sa belle, et c'est ce qui rend ce texte si ambïgu. » Lettres de James Joyce à Nora, chez Numerama, il y 11 ans, enfui au forum... « Tu sembles anxieuse de savoir comment j'ai accueilli ta lettre que tu dis pire que la mienne. Comment ça pire que la mienne, mon amour ? Oui, elle est pire en un endroit ou deux. Je pense à l'endroit où tu dis ce que tu feras avec ta langue (je ne pense pas au fait que tu suceras) et à ce mot charmant que tu écrit si gros et que tu soulignes, petite salope. C'est excitant d'entendre ce mot (et un ou deux autres que tu n'as pas écrits) sur les lèvres d'une fille. Mais je souhaite que tu parles de toi et non de moi. Ecris-moi une longue longue lettre, pleine de ça et d'autres choses, sur toi, ma chérie. » « Nora a non seulement participé à cet échange pornographique mais semble avoir souvent précédé son mari dans l'audace des propos, essentiellement dans le but d'entretenir chez lui des pratiques solitaires et de l'éloigner ainsi des prostitués. Hélas, les lettres de Nora ont disparu (définitivement ?) de la circulation. » « N'écris rien d'autre. Que chaque phrase soit pleine de sons et de mots sales. Ils sont tous également charmants à entendre et à voir sur le papier mais les plus sales sont les plus beaux. » C'est chaud, chez @gchampeau qui s'étonne ensuite lorsque Google censure Numerama... « A chaque coup de queue que je te donnais ta langue impudique jaillissait d'entre tes lèvres et si je t'en donnais un coup plus fort plus profond que d'habitude des pets bien gras bien sales sortaient en crachotant de ton derrière. » « Ecris plus et plus sale, chérie. Chatouille-toi ton petit machin pendant que tu écris pour que tu dises pire et pire encore. Ecris les mots sales en gros et souligne-les et baise-les et tiens-les un moment contre ton doux con brûlant, chérie, et remonte aussi ta robe un moment... »
Ajout du 10. Je reste persuadé qu'il y a ou qu'il y a eu un réel problème, sur Wikipedia. Je suis à 2 doigts de les suspecter de protéger certaines pages, d'y interdire quelques ajouts, même dument sourcés et formulés. C'est à ce point politisé, #Wikipedia.fr, ou c'est juste toujours comme ça, parfois n'importe quoi, et comme une cacophonie ? Guy Delcourt et Maître Eolas : pas le droit de modifier les trucs. Deux piliers de gauche. C'est moins vrai, pas mal se sont assouplis depuis le 2 août. Ou certains sont juste partis en vacances
Du 10 au soir... On m'avait lancé que sur Wikipedia, tout fluctue, autour de consensus. C'est vrai, et ça n'aura pas duré longtemps, l'article Maître Eolas existe à nouveau. Toutes ces histoires juste parce que je voulais ajouter des choses sobres et dument sourcées à cet article ? « Le journal d'un avocat », un sujet différent, ne présentait pas d'intérêts...
Du 14 au soir. Au final, sur Wikipédia, a suivi une sorte de sanction, un avertissement. Ce que m'y a écrit et dévoilé un administrateur me convient. Un avertissement assorti de « il est rare qu’un récent inscrit arrive aussi vite à ces stades de conflit » ! Simples « conflits éditoriaux », sur des articles et sujets politisés, ce que je dis depuis 8 jours, ces lignes d'un administrateur semblent confirmer.
.@PatChappatte on the death penalty. More from Chappatte: http://t.co/khAJR353NL pic.twitter.com/2mFhhCLVk6
— NYT Opinion (@nytopinion) 12 Juillet 2015
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