Mot(s) clef: collector
Trois questions
J'ai rédigé une petite lettre, à l'attention de l'ordre des avocats de #Metz à qui je souhaite poser trois questions. Dans les prochains jours, je la poste. Demain, peut-être, si je n'ai pas la flemme ; ou lundi, selon la météo ; il fait chaud.
Je ne contacte plus de journalistes à ces divers sujets. Ceux-là m'avaient à nouveau suffisamment fatigué, franchement lassé encore. Le dernier avec qui j'avais pu sérieusement et longuement échanger sur ces thèmes jugeait mes discours beaucoup trop fermes, déterminés, et tellement trop « diffamatoires » ; ce journaliste semblait avoir la trouille et préférait attendre que le JAF de Metz rende un jugement... Il fallait donc encore attendre ; comme si je n'avais pas déjà ammassé assez de correspondances, d'écrits, de jugements et arrêts au cours des 15 à 20 années passées.
Qu'auraient d'ailleurs pondu les journalistes avec un tel jugement de JAF en main, d'ultimes articles débiles sur « les droits des pères » agrémentés de quelques lignes pour faire crier et chialer partout ? Quel intérêt ? Aucun, tandis que pour produire de tels papiers, ils leurs suffit d'évoluer le nez en l'air, sous des grues, ou d'arpenter les tribunaux, durant certaines audiences JAF du vendredi. Puis comment réagiront les journalistes en découvrant ce qui suit, sinon en estimant qu'il y a maintenant un ultime motif impérieux pour ne rien en dire encore : l'ordre des avocats de Metz me répondra peut-être.
Imprimé, prêt à poster
Edit du 5 juillet au soir : Depuis la fin mai et le procès Outreau, quelques haines et leurs relais se sont intéressées à mes tweets ; pour commencer, beaucoup une certaine Euterpe, qui a finie muselée par la modération de Twitter. Rien d'anormal, mes opinions leurs déplaisent ; particulièrement mes opinions sur les psys, sur les discours de « sachants » ? Je vais les ignorer, laisser ces haines à leurs luttes de caniveau, à leur militantisme de déviants - psycho ou sociopathes, pourraient vouloir rectifier des « sachants ». Je compte effectivement les ignorer, les laisser publier, tweeter, brailler, comme elles, ils ou illEs savent faire ; car certaines de ces haines pourraient être des mamans solo sous le seuil de pauvreté ; les haines s'exprimerait probablement encore plus fort si je sollicitais un talent spécialisé en droit des nouvelles technos, puis si le budget de l'une d'entre elles finissait un jour sérieusement amputé par une décision d'un tribunal... Je note également que Julie Bindel, journaliste, activiste féministe, a décidé de ne plus s'exprimer à certains sujets, redoutant manifestement d'ultimes campagnes MacCartistes à son encontre - the use of unfair investigatory or accusatory methods in order to suppress opposition. Un déluge de mensonges, des campagnes d'astroturfing, de la propagande, peuvent produire des effets difficiles à endurer. Moi, ça me fait juste rire ; MacCartisme et astroturfing, avec un soupçon de stratégies de communication soviétique, plus ces comèrEs seront nombreusEs et davantage elles-mêmes croiront à ce qu'elles ont tricoté, projeté et fantasmé ; pas mal des haines et relais qui se sont exprimées depuis la fin mai sont des femmes et leurs soutiens, des haines qui assureront en coeur qu'elles, les femmes, disent toutes et toujours la vérité !
Edit du 6 au soir : Je ne suis toujours pas passé à la Poste ; il fait moins chaud, mais j’ai encore la flemme, peu de temps et d’entrain pour ces choses là. Depuis des mois, je me demandais pourquoi un site avait disparu d’Internet, et pourquoi @mascuwatch n’exprimait plus jamais rien. Je pense avoir trouvé une réponse. Sur Facebook, « Stop patriarcat » affirme que deux pères ont déposé une plainte et renvoie à la lecture d’un article de l’Observateur du Cambresis. On les croyait pourtant tous bien abrités, anonymes et loin à l'étranger, hébergés sur des serveurs imperméables à toutes investigations... Sur Facebook, « Stop patriarcat », un collectif, ajoute : « le dépôt de plainte pénale est l'arme classique des masculinistes pour museler toute opposition et maintenir fermement la domination masculine. » ; d’autres que moi leurs suggéreraient d’en discuter avec un médecin psychiatre, il serait susceptible de diagnostiquer bouffées délirantes et psychoses paranoïaques ; je crois leurs avoir déjà lancé de prendre des cours de droit, d’apprendre au moins que la liberté d’expression connait des limites un peu partout sur la planète. Je lis de tout, ce qui peut être facilement constaté dans ce que je relaye ici et là, dans mon blog, sur Twitter, etc ; je n’adhère pas nécessairement à tout ce que je lis et relaye. C’est en lisant la nébuleuse que j’ai pu apprendre que Paul Bensussan, expert judiciaire, a été récemment remercié par une cour d’appel Suisse ; voir sur Google, mots clefs : Bensussan Romont Barillon. Depuis, j’ai également remarqué un tweet de SOS les Mamans, au sujet de plaintes formulées auprès de l’ordre des médecins… par des mères ? On pouvait imaginer que ces outils, ces « armes », saisines, plaintes et menaces de plaintes, étaient exclusivement réservées aux hommes, ces saloperies sur pattes, ces « bitards ». Il faut être prudent avec toutes ces affirmations, et surtout avec ces envois aux ordres, qu’ils soient ordre des avocats ou des médecins ; attention surtout aux effets boomerang : une plainte qui n'aboutit pas peut vous revenir sous la forme d'une condamnation pour des motifs tels que d'abus de droit ou de dénonciation calomnieuse. Sur Facebook, on peut également apprendre qu’aujourd’hui même, un médecin devait être rejugé en appel, par la chambre disciplinaire nationale des médecins, à Paris ; tout au départ, à l’initiative de Valérie Dubois, une femme, une mère « pas contente » ; l’information peut être fiable ; nous en saurons peut-être plus après avoir lu la presse de ces prochains jours. Ce qui suit est d'un échange entre l'ordre national des médecins et le syndicat CFE-CGC des médecins du travail, sur des pressions alléguées dans ces milieux, le pan du monde où les gens travaillent :
Trouvé dans le vaste foutoir d'Internet
Ajout du 7 : Maître Eolas, le bien connu de beaucoup, l'ardent défenseur du discours tout à fait libre sous « pseudonymat », le coutumier de l'injure, des outrances de toutes sortes et de la diffamation, sera jugé aujourd'hui, suite à un gros, douloureux et long clash avec l'IPJ, autour d'une vidéo, de l'affaire Censier et d'une pétition, un appel de l'IPJ aux présidentiables de 2012. La sphère qui vit au pays des bisounours - où tout le monde est gentil, où, manifestement, aucun discours ne produirait d'effets désagréables ni jamais très gênants non plus, mais où tout du droit et de normes, de règles reste souvent à apprendre - sera également de la partie, c'est à lire sur le Point : « un de ses followers [NDLR: d'Eolas] avait étudié le système de comptage et estimé qu'il était "peu fiable" ». A l'époque, l'IPJ avait remporté la bataille, avait finalement été reçu par ceux que cet « institut » ou association très à droite souhaitait interpeller. J'avais tout suivi, c'est aux archives de mon blog et de Twitter. La cour de Maître Eolas et l'IPJ : deux univers que tout et surtout les idéologies, les convictions, les cadres, des valeurs, les luttes, les dogmes opposent. Eolas outé, peut-on également lire dans la presse du moment ; mais Eolas avait déjà été outé par le Monde(*) lorsqu'il avait maladroitement défendu puis même vainement représenté l'un des deux magistrats qui tweetaient, c'est également à mes archives... Eolas, j'étais allé l'écouter au Conseil National des Barreaux, puis le rencontrer, en décembre 2012, pour lui remettre un document de la CNCDH sur la protection de l'enfance... ce ne fut que bref, très peu courtois : Eolas compte parmi ceux, nombreux, qui ne me supportent absolument pas. Sauf vice(s) ou couac(s) de procédure, Eolas sera aujourd'hui jugé également « pour des propos injurieux à caractère scatologiques visant l’IPJ lors d’échanges sur Twitter sur la pétition », c'est à lire sur 20minutes. Que Eloas soit condamné ; pas du tout par haine, pas du tout par rancoeur, même si quelques uns penseront évidemment à des dénégations lorsqu'ils me liront ; juste pour le principe, pour que des principes soient par la même occasion rappelés à toute la cour et aux soutiens de Maître Eolas ; ou que les tribunaux nous précisent un peu mieux comment tout un chacun peut balancer, tweeter, lâcher, publier impunément toutes sortes de conneries, de salades, de vacheries, d'insanités, jusqu'à de la merde, sans jamais avoir à répondre de rien, surtout pas devant ce qu'on appelle communément la justice. Ces procès peuvent être longs, peuvent parfois s'étaler sur des années ; courage, Eolas, entre deux audiences, les tempêtes finissent par passer, et le mot de la fin suivra ! #PopCorns
*) : Rectification, du 12 au soir. Il doit y avoir quelques boulettes dans mes billets ; mais de mon point de vue, le fond et leur trame tiennent assez globalement la route. Eolas avait été outé à cette occasion #magistratssanstwitter ce qui peut être lu entre les lignes du Monde, ce journal qui ne nous parle pas de tout, et en recoupant l'info avec un article de Arrêt sur Images. Des boulettes et coquilles, avec des milliers de billets de blog, il y en a, c'est certain ; mais une fois le contenu rectifié, bien vérifié et croisé, le contenu, ici, serait probablement pire ? Christian Ingrao, historien, a écrit Croire et détruire, un bon pavé paru chez Fayard ; son ouvrage a été jugé perfectible mais ne constitue pas moins une référence. Un contenu perfectible, ici, c'est probablement pour ça qu'on m’ennuie jamais trop. En 10 ans, j'ai reçu des demandes d'explications et 3 de corrections, de Dalloz (accepté, je regrette), de Areva (il s'agissait plus de railleries, rejeté) et de X. X formulait une demande d'anonymisation #DroitALOubli donc, silence à ce sujet. J'ai également subit diverses pressions, dont d'assez fortes, via la police et par un OPJ, manifestement aussi pour le ministère de l'intérieur, qui auraient souhaité que je supprime une photo, photo qui restait définitivement et pour toujours dans mon blog.
Edit du 7 au soir : IPJ contre Maître Eolas, Slate.fr et MetroNews, cités, délibéré le 6 octobre. Je conserve une petite collection de tweets de cette après-midi. Un grand merci à ceux, journalistes et avocats, qui nous ont permis de suivre l'audience. Demain devraient paraitre des collectors, des journaux avec des comptes rendus d'audience plus fidèles, beaucoup plus détaillés. Dans l'après midi, j'ai pu enchainer trop vite quelques RT et tweets avec le hashtag #EolasIPJ ; Twitter a en tous cas supposé que je pouvais être un robot et a bloqué mon compte ; pas pour la première fois, je crois ; aucun soucis, j'ai rapidement pu lire, RT et tweeter encore ; après avoir renseigné mon 06, il m'est parvenu un code de déblocage par SMS. Parmi les tweets que j'ai vu défiler au cours du LT, l'un de mes préférés est le suivant ; c'est beau, un avocat blogueur, Eolas, qui se vautre à ce point #loi1881 et qui ne savait pas qu'il aurait la charge de la preuve :
Goldnadel "vous êtes juriste, vous savez que vous avez la charge de la preuve" Eolas "Euh je suis prévenu..." Rires dans la salle #EolasIPJ
— Maître Pandavocat (@Pandavocate) 7 Juillet 2015
#EolasIPJ
@Maitre_Eolas : "je suis prévenu, je crois que la charge de la preuve repose sur vous."
— Charlotte Piret (@ChPiret) 7 Juillet 2015
Ajout du 7, beaucoup plus tard encore, le soir... Rien d'autre que Rue89 pour le moment, dans les journaux ? Ce sera donc la surprise, demain ; nous pourrons découvrir d'autres comptes rendus et opinions. A l'époque #EolasIPJ j'avais discuté avec quelqu'un ; cette personne n'avait que regardé 20 secondes de la vidéo, même pas lu le pacte de l'IPJ, avait signé leur pétition et fait tourner. Qu'est-ce qu'on ne ferait pas en faveur des victimes, de nos jours ? Avec une communication virale, le compteur pouvait virer fou. Il y en a qui sont peut-être encore surpris de me retrouver dans certains hashtags, se demandant pourquoi je m'intéresse tant à ces divers sujets... tous ces sujets sont instructifs, enrichissent. Mais aujourd'hui, j'ai pu abuser quand même, je crois que j'ai rarement été autant vu en moins d'un jour. D'après mes statistiques Twitter et même sans avoir envoyé tant de tweets ; 40 ou 50 tweets en plein buzz ? Même au cours du gros buzz #JeSuisParisienne je n'étais pas autant vu ? Heureusement qu'aujourd'hui, Twitter m'a ponctuellement bloqué mon compte, sinon... Mais comme mes tweets ou ce que je raconte ne compte pas, jamais, c'est sans importance ? Ca fait partie des lourds reproches que me faisait déjà Eolas, il y a encore plus longtemps, par le passé : « dégage de mon blog, on te voit ! » Des insultes ; en tous cas, me renvoyer début décembre 2008 vers un « psychothérapeute » et considérer « mon procès » comme étant alors « déjà perdu », je le prenais ainsi : une insulte. Je sortais tout juste d'une audience en cassation, les juges reconnaissaient ma bonne foi et la légitimité d'un recours, d'un combat, puis devaient me rendre un arrêt plutôt spécial, 8 jours plus tard.
Ajout du 8. Depuis hier, sur Twitter, et dans les journaux, on nous parle d'un mystérieux Hide, d'un « style un peu rude », d'un avocat sous « pseudonymat » qui éructe en pleine nuit, à 4 heure du matin, au sortir de gardes à vues. Mais quand je fouille les archives de Twitter, j'y trouve un tweet envoyé à 13h43, un mercredi, à @Anti_Nanti. Du coup, j'ai des doutes, sur ce qui nous a été rapporté, probablement trop court et concis, comme sur ce qui a été présenté et débattu dans le prétoire. Reste à attendre le délibéré d'octobre pour plus de détails et précisions.
@Anti_Nanti Que je me torcherais bien avec l'institut pour la Justice si je n'avais pas peur de salir mon caca.
— Maitre Eolas ✏️ (@Maitre_Eolas) 9 Novembre 2011
Note pour plus tard, du 8 au soir. Un twittos a pointé le spectre du corporatisme, ajoutant « Rien à battre de la diva. Qu'il assume, comme tout citoyen. » Moi, j'aurais dit Nabilla, pas diva ; s'pas grave, les coups de couteaux. Les #avocats « historiquement, à la fois les gardiens et les acteurs » du débat [démocratique] de chiottes, c'est ce que m'a inspiré un tweet et un communiqué #presse de @BatonnierParis, Pierre-Olivier Sur. Je lui ai répondu que j'aurais peut-être l'opportunité de le glisser à l'ordre des avocats de Metz, « historiquement, à la fois les gardiens et les acteurs ». Bien évidemment, Maître Eolas, prévenu, comparu, puis suspendu jusqu'au 6 octobre prochain, relaye le communiqué du bâtonnier à ses 178 000 followers, qui retweetent. Dans ces eaux là, je lis : « C'est formidable. Après l'audience, mais formidable... » ; un autre ajoute : « Ahhhh, il est vif le bestiau!... Presque pas en retard... » et #Rantanplan à quoi j'adhère. Un soutien ou communiqué pareil en plein délibéré, quel délinquant, quelle victime ou quel politicien n'en a jamais rêvé ?
#EolasIPJ Non aux propos de chiottes sur Twitter et surtout NON à leur judiciarisation http://t.co/ridGSy3h4F cc @Maitre_Eolas #avocat - POS
— Bâtonnier de Paris (@BatonnierParis) 8 Juillet 2015
Le bâtonnier de Paris prend position sur le cacagate. http://t.co/aGEWvqu97g
— Maitre Eolas ✏️ (@Maitre_Eolas) 8 Juillet 2015
Qui sont tous ces curieux qui passent par là et qui s'en vont? pic.twitter.com/36ib54MbFH
— Bruno Kant (@bkant) 8 Juillet 2015
Mais vite une loi, limitons l'usage de la citation directe. Un élu a ça dans ses cartons ? Pour nous épargner de nouveaux #cacagate drames. A propos de politiciens et de castes ou de construction de castes d'intouchables, je trouve que ça s'articule assez bizarrement, le communiqué #EolasIPJ de Pierre-Olivier Sur « NON à leur judiciarisation avocatparis » et la question 75404 au gouvernement ou à la justice de Guy Delcourt, député socialiste. La même justice pour tous ?
Quelqu'un peut modifier http://t.co/o7KTGpKzij, la fiche de @guy_delcourt? Pour ajouter sa question: http://t.co/l7NqRiGusY #censure
— Bruno Kant (@bkant) 31 Mars 2015
Ajout du 9. Je ne suis toujours pas passé à la Poste. Après la canicule et la flemme, j'attends d'être motivé ; pour faire fumer encore quelques euros, pour des envois par RAR, et un retour qui pourrait n'être que parfaitement silencieux. Par curiosité, j'ai parcouru le compte de @Xbebin où je n'ai rien vu sur le sujet #EolasIPJ. J'y ai cependant remarqué deux retweets sur les thèmes Outreau, les victimes, et prison. Petit monde, le monde est très petit... petit, très fréquemment irrespirable... mais petit, et sauf gros couac, toujours les mêmes, petit et facile à sonder, malgré des blocages qui rendraient des tweets illisibles. Plus loin, parmi les tweets et retweets de @institutjustice, je remarque une opinion de Philippe Bilger, sur l'influent blogueur et moqueur et le choix de ses cibles :
#Me Eolas, blogueur influent et très suivi, aurait dû choisir une autre cible que #l'IPJ On ne gagne rien à moquer 1 pétition indiscutable!
— Bilger Philippe (@BilgerPhilippe) 8 Juillet 2015
Ajout du 10. J’attends maintenant de découvrir si le syndicat USM (Union Syndicale des Magistrats) a réagit ou réagira à la communication #Rantaplan du bâtonnier de Paris. Sur Twitter, l’humour de Philippe Bilger qui répondait à Maitre Eolas a été souligné ; je ne pense pas qu’il soit utile de s’attarder sur les divers désaccords de ces deux là ? Un article sur Atlantico nous renseigne ; Philippe Bilger y critiquait déjà le meilleur du graveleux ou du plus « rude » des tweets de Maître Eolas. Eolas, l’avocat, ce #lolymous ou marque notoire, je vais lui consacrer un petit billet à part, sur son pédigrée et son pseudonymat ; sans quoi celui-ci finirait par être bien trop long. Encore sur Twitter... un journaliste, @S_Casteran, Simon Castéran, m’a lancé que sur ce genre de tweets, sujets et conneries, il faut absolument « communiquer sa pensée sans ambiguïté », surtout lorsqu'on retweete ou cite ; est-ce vraiment nécessaire ? Et oui, lorsqu'on fouille un peu les archives, on s'aperçoit que Maître Eolas sort de garde à vue à 4h du matin pour tweeter ensuite « rude » entre 13h00 et 14h00... Un coutumier, qui a pu se laisser prendre au jeu. Pas mal n'hésitent pas à fav, à RT, à propager ce style :
Nicolas B est introduit. Pas comme à Fleury, juste dans le prétoire. #LTPT
— Maitre Eolas ✏️ (@Maitre_Eolas) 9 Juillet 2013
Du 10 encore. Simon Castéran, une sorte de zoro aussi, insistait, « m'interpellait » car j'avais cité et commenté un tweet qui refaisait le portrait d'Eolas. Il s'agissait pour moi simplement d'illustrer, de documenter, de montrer comment d'autres encore « s'amusent », « militent » ou « combattent », avec des stratégies indignes ou sous la ceinture également. Si j'avais voulu outer Eolas ? Ce serait déjà fait ; j'étais donc au CNB, fin 2013 ; j'aurais pu y voler une photo, rien de plus facile. Ce journaliste aurait souhaité que je sois moins ambigu, plus explicite, probablement plus tranché aussi ; Eolas a 178 000 followers, ils sont bien assez nombreux pour se débrouiller seuls, réagir face à ce qui bruisse et ne leurs plait pas. Les FEMEN en connaissent un rayon, depuis toujours et par beaucoup, elles sont bassinées avec leurs physiques, leurs culs, leurs seins. L'anonymat du net, le pseudonymat et une PP quelconque, c'est beaucoup plus confortable :
@Maitre_Eolas le poisson d'avril fait mouche!
— C.Frc (@Carole_Franco) 8 Juillet 2015
Du 10 au soir, pour en finir avec ce billet. Plus j'approfondis le sujet, et davantage je renonce à parler encore d'un avocat ; dans son blog, ses mentions légales, lui insiste : « Don’t fuck with me. I’m a lawyer. » ; plus loin, il s'étend sur ce qui le poussait au choix du « pseudonymat ». Je ne parlerais plus que de Eolas, le lolymous ; d'autres peuvent toujours lui servir du Maître. C'est aussi ça, la liberté, la liberté d'expression. Hé oui, je lui arrache la robe ; et ce n'est certainement pas pour me torcher avec, beaucoup trop noires, ces robes là. En décembre 2013, Eolas nous parlait de son blog ; s'il lui arrivait un jour de parler de Twitter au Conseil National des Barreaux, j'espère avoir la chance d'y assister. J'aime toujours autant entendre Eloas nous parler d'une « cause principale », vers 2'43", « l'ignorance », nous parler « de l'ignorance du public à l'égard du droit » ; c'est à ce moment là de son discours que j'ai commencé à me tortiller dans le public, pour ne pas interrompre le lolymous ; nous étions tout de même au CNB, pour des débats organisés par l'association Droit et Démocratie, sur le thème « le désamour des français pour leur justice » ; d'autre part, je tenais à rester discret.
6-Maître EOLAS 17 12 2013 par droit-et-democratie
Antier, cette naïve romancière, vole dans les plumes de Badinter ?
J'en ai assez d'accumuler tous ces collectors, ils encombrent. Mais je vais ressortir et acquérir ce JDD aussi. Je vais en profiter pour ramasser également un Monde daté du 7. « Ces pères qui élèvent seuls leurs enfants » ? Je pensais qu'il fallait « tout un village » pour élever un enfant... Certains « réacs » qui m'ont lu par le passé comprendront très bien le titre de ce billet, ils se souviendront qu'il fait, entre autres, référence à « L'éloge des mères » ainsi qu'à Amélie Poulain.
De source www.lejdd.fr... « Le débat impossible » ?
L'Irlande gagnée par le doute
Encore deux collectors au moins, le Monde daté du 29 et la Croix de demain. Mes piles sont maintenant épaisses, il faut que je les numérise, elles encombrent. « Tout le monde était au courant... » surtout des cathos ? Pour autant, les français ne manquent pas d'humour, je le relevais encore en février dernier, lorsqu'on me lançait « faites donc une pétition, on sait bien que la justice est défaillante ».
Au passage, je relève une belle affaire pour les si bons services du Docteur Magalie Bodon-Bruzel. Je trouverais bientôt un collector ou deux de plus en kiosque, peut-être un Parisien, très probablement France Soir et l'un des prochains Nouveau Détective. Ah, ces « psychiatres »... Je me demande où en est Jérôme, ce père « diabétique ».
Ajout du 29, peu après 14h... Pour le moment, je ne lis pas grand chose sur la toile, au sujet de cet enfant « jeté par la fenêtre ». Nous n'avions pas entendu grand chose non plus, à la radio, suite à cet enlèvement et la séquestration de Maître Saint-Arroman Petroff. Mais ce sont les fêtes, tout le monde a d'autres soucis ou occupations, puis suivra 2010, la grande cause nationale sera alors la lutte contre les violences faites aux femmes. Je dois être hors sujet.
D'après les logs de mon serveur, deux butineurs du Parisien sont passés par là, à 04h03'42" et à 12h00'40". Il y a quelques temps, lorsque j'envoyais des clefs USB avec une carte de visite et un son « explicite », un butineur de AFP s'est aventuré dans mon blog. Depuis, mes statistiques se sont encore plusieurs fois affolées. Si je persiste sur de telles voies, les français finiront-ils un jour par douter du sérieux ou de l'indépendance de la presse française ?
Je suis passé sur France-Info, les ondes. Nous allons renforcer les contrôles de sécurité aériens. Céline et Sarah rentrent, elles étaient attendues par leur famille ; pour ghilad shalit, c'est un peu plus délicat. La Chine accuse la Grande Bretagne de remettre en cause la souveraineté de sa justice. L'Iran accuse et, là bas, les vagues d'arrestations ont reprises. Puis on nous assure que le ski français va bien. Il est 14h et 39 minutes. Il pleut, çà et là.
Ah, à 15h, on apprend tout de même qu'un enfant a survécu à une chute de 70m, le bébé est indemne.
Reportage
L'Irlande gagnée par le doute
LE MONDE | 28.12.09 | 14h29 • Mis à jour le 28.12.09 | 18h41, extrait
Greystones, petite ville côtière sur la mer d'Irlande. Malgré la tempête de grêle, les fidèles se pressent pour assister à la messe du samedi soir. L'église de Black Lion, perchée sur une colline dominant la ville, est presque remplie. Même scène le dimanche matin en l'église du Saint Rosaire, sur le port, qui est pleine pour la messe de 9 heures, et encore pour celle de 11 heures. En Irlande, près de la moitié de la population va à la messe au moins une fois par semaine.
Parmi les fidèles, Bart Storan, 24 ans, qui vient de terminer des études de science politique. Comme toute sa famille, Bart est un catholique fervent, très impliqué dans l'action caritative. Pourtant, il vient de vivre une crise profonde. En mai, le ministère de la justice publie le rapport Ryan, qui explique que pendant des décennies les enfants internés dans les écoles d'apprentissage catholiques avaient subi d'innombrables agressions sexuelles et châtiments corporels, infligés par des prêtres : "Tout le monde était au courant de cas de pédophilie dans le clergé, explique Bart, les premiers grands scandales datent des années 1980. Mais je sous-estimais complètement l'ampleur du problème." Bart a aussi été choqué par les premières réactions de l'Eglise face ces révélations : "Ils parlaient de pardon, de compassion envers les victimes, mais on sentait qu'ils espéraient s'en tirer une fois de plus, sans rien changer à leurs habitudes."
Article paru dans l'édition du 29.12.09
En quatrième du Nouveau Détective n° 1423 : en 2010, « donnez le pire de vous-même ! »
Oulala... « Le coup de folie d'une mère et de sa fille »
Je pense que je connais cette « femme » pour l'avoir croisée, vue et entendue à plusieurs reprises, au cours de ces dernières années. D'après ce que je lis à la suite, elle serait même longuement intervenue, ce 18 novembre, à Sciences-Po, prenant le micro lorsqu'il a été proposé à l'assemblée, s'exprimant alors sur sa situation personnelle et le combat qu'elle menait. Voilà qu'elle aurait fait une très grosse « bêtise »... et quelle finira sous peu « placée d'office » ? J'ai maintenant l'affreux sentiment qu'en janvier, dans l'entresol du palais de justice de Paris, mes échanges avec le délégué du procureur de la République pourraient me mener tout droit aux oubliettes de la Cité, je suis trop « bavard »
D'autres tels que Fabrice Devaux avaient eu un procès équitable ou digne de ce nom, pour leurs « coups de folie ». Même la mère qui a poignardée le juge pour enfant de Metz, un certain Noris, a été extraite des services psychiatriques et devrait un jour être jugée pour de vrai, peut-être courant 2010. Quelle mouche a si soudainement piqué cette « femme » ? « Elles me disaient, c'est fini, on va te descendre, tu fais partie de l'institution judiciaire et familiale, d'une institution criminelle, il faut qu'on règle la question, que le politique prenne enfin conscience des choses avec un décès », aurait confié Me Saint-Arroman Petroff, d'après ce que j'ai pu lire sur le Point. Il semblerait surtout que des prises de positions dans ces histoires « privées » exposent à des risques, ce qui ne me surprend absolument pas, on en a connu bien d'autres.
Ce 18 à Sciences-Po, j'avais pris le temps de discuter avec quelques représentants de la ville de Paris. Mme Myriam El Khomri pourrait s'en souvenir. Je pense qu'ils ont bien entendu que je menais mes propres « combats » d'une manière un peu différente, si possible, « en justice », et non dans la rue. Vérification faite dans mes affaires et ce que je rapportais de ce colloque du 18 novembre 2009, je retrouve bien un tract de l'association « ICW ». Je pense qu'il y aura des réactions virulentes à ce qui vient de paraître dans le JDD, au moins sur la toile, dans divers milieux que j'ai eu l'opportunité de connaitre et même d'étudier un peu, au cours de ces dernières années. Ce monde parait parfois être très petit...
Je me demande par ailleurs si depuis la fin de l'été 2009, je ne suis pas confronté à une sorte de « coup de folie » du pasteur d'Uhrwiller et des travailleurs sociaux de l'ARSEA. En tous cas, pour ce que j'ai perçu ce 11 décembre 2009, au cours de l'audience à huis-clos, à Versailles, il semblerait bien que ma fille Justine a été une fois encore entrainée aussi dans leurs fantasmes et ce n'importe quoi « éducatif », un « sauvetage » qui serait motivé par des décisions de justice. Justine a-t-elle aujourd'hui définitivement basculée dans le camp de ses tantes maternelles ? L'avenir nous le dira.
En tous cas une chose est assez certaine, ce 11 décembre 2009, dans les couloirs et avant d'entrer dans le prétoire, ma fille me souriait encore. J'espère qu'elle ne sera pas un jour mise elle aussi en examen, et qu'elle n'aura jamais à répondre pour ses diverses déclarations, dans la chambre du conseil. Comme je l'ai exposé dans mes conclusions déposées ce 11 décembre à Versailles, la parole de Justine n'est pas libre lorsque le pasteur d'Urwiller est insistant, à ses côtés : « Par le passé, Justine a déjà affirmé que dans ces situations, elle n'était pas libre. Justine s'est même un moment plainte car une de ses lettre au juge pour enfant avait été extraite par Mme Frédérique Wagner, de l'ARSEA, suite à quoi Justine a été rabrouée par le pasteur Clementz. »
Je sors, il me faut quelques canards, feuilles et collectors du moment. « Joyeux noël »... pfff. Mais j'ai lu que le pape va bien, c'est toujours ça. Il y aurait peut-être lieu d'être plus inquiet pour le cardinal Etchegaray, à 87 ans, un col du fémur cassé, c'est à mon avis vraiment très ennuyeux. Mais « le prélat a reçu plusieurs visites vendredi et ses interlocuteurs l'ont trouvé en bonne forme », peut on lire sur la toile.
« Est-ce que ce monde est sérieux ? ... Je ne vais pas trembler devant »... Un autre son.
Le JDD du 26 décembre
Les droits de l'enfant, 20 ans après, un colloque de l'Unicef du 18 novembre
Encore un collector
Le Monde du jour va me servir, vendredi, pour répondre à certaines tribus ou sectes aliénantes qui ne supportent pas la critique de quelque nature ou forme que ce soit, et ou qu'elle soit exprimée, mais qui ne savent donc pas répondre autrement que par l'intermédiaire du dossier « d'assistance éducative » de ma fille ainée.
L’identité nationale, vue par Nicolas Sarkozy
France Info - 12:41, extraits
Huit jours après le référendum suisse sur les minarets, et quelques heures avant le débat sur l’identité nationale à l’Assemblée, Nicolas Sarkozy signe une tribune dans Le Monde, daté de demain, 9 décembre. [...] Un pavé dans le débat qui s’ouvre cet après-midi à l’Assemblée nationale. "Les peuples d’Europe sont accueillants [...] Mais ils ne veulent pas que leur cadre de vie, leur mode de pensée et de relations sociales soient dénaturés". Une solution pour le président de la République, l’affirmation de "l’identité nationale, [...] antidote au tribalisme et au communautarisme".
Les « politiques » viennent « au secours » des femmes battues
Ces derniers jours, j'ai encore enregistré divers sons ou réponses de l'AFM à Pierre Berger. La politique et les soucis de l'AFM nous ont été très bien exposés. L'AFM dispose bien de fonds, ce qui semble être requis à cette échelle, afin de garantir le financement des projets et des recherches en cours. Une perte de dons se traduirait par une interruption de certaines recherches, à la fin 2010. Reste à présent à découvrir comment les français auront perçu ces débats, à l'initiative de Pierre Berger. Nous en saurons plus d'ici peu, après le Téléthon 2009 et ses prochains bilans.
Le dernier clip du secrétariat à la Solidarité pourrait nous amener à nous interroger plus lorsqu'on découvre à nouveau des enfants cette fois-ci réellement mis en scène, tandis que de nombreux adultes débattent ou se querellent encore. La personne qui a posté la vidéo ci-dessous sur Youtube semble également beaucoup s'interroger et même s'en indigner. Ce même clip peut être visionné sur le site officiel du gouvernement, www.stop-violences-femmes.gouv.fr. Cette critique pourrait bientôt disparaitre de Youtube. En effet, sur le site du gouvernement, on peut lire que lire que tous [les] droits de diffusion [de cette vidéo sont] réservés au Secrétariat d’Etat chargé de la Famille et de la Solidarité.
D'après Nadine Morano, la résolution des conflits « conjugaux » serait très aisée, il suffirait peut être même d'un simple texte permettant de punir des auteurs de violences « psychologiques ». En effet, selon certains discours, ces violences « verbales » précèderaient parfois des violences physiques, ce clip l'illustre parfaitement. Il s'agirait alors de prévention et non de répression arbitraire voire discrétionnaire (à la discrétion des magistrats saisis). Nadine Morano serait-elle si éloignée de la réalité de terrain ou connaitrait-elle également très bien les travaux d'Irène Théry ? J'imagine mal comment certaines pratiques des prétoires de la famille ou de l'enfance pourraient être transposées au pénal, en correctionnelle et en public. Mais certains procès ou de telles humiliations en présence d'une foule à apaiser pourraient être très drôle... Voyez, voyez la cervelle sauter, ou vive le roi Ubu, les humoristes et les plus voyeurs vont être enchantés.
Je vais conserver deux sons significatifs, diffusés par RTL Matin, ce 26 novembre. Les intervenants m'ont parus beaucoup plus lucides que certains politiciens et associatifs, peut être un peu plus au fait des pratiques possibles ou envisageables dans les prétoires publics ? Mais les volontés populistes aidant, de tels discours de juristes et de spécialistes pourraient encore évoluer puis s'infléchir au fil des prochains mois. Je crois qu'il suffira à l'AFP de tendre un porte voix au bon lobby, celui que désignera le gouvernement ? J'ai le sentiment que de telles politiques ne souffriront pas n'importe quelles critiques, ces sujets font l'objet de très larges consensus. Même le Monde d'hier soir en aurait fait son édito, j'attends d'en dénicher un exemplaire papier, à empiler avec mes collectors. Ce Monde serait à lui seul scandaleux pour avoir osé titrer « Loi du silence » alors qu'on parle depuis de longs mois déjà de toutes ces violences faites aux femmes. Dans le domaine de l'enfance, j'en ai découverte une autre qui concerne directement la presse. Cette loi pourrait à elle seule expliquer le mutisme ou le voile jeté sur certaines affaires dites privées. C'est assez comique que certaines critiques soient ainsi rendues impossibles, « dans l'intérêt » de la personne en souffrance.
Edito du Monde
Loi du silence
LE MONDE | 25.11.09 | 13h09 • Mis à jour le 25.11.09 | 13h09, extraits
Les violences faites aux femmes, souvent dans le huis clos conjugal - objet, mercredi 25 novembre, d'une journée internationale à l'initiative des Nations unies -, sont le plus souvent couvertes par une loi du silence qui offre aux agresseurs une relative impunité. Ainsi, en 2000, 48 000 viols auraient été perpétrés sur des femmes majeures, mais seuls 5 % ont fait l'objet de plaintes. Cette tolérance, aussi criminelle qu'irresponsable, a fini par s'installer dans la société, comme si ces violences relevaient d'une sorte de normalité. [...] Michèle Alliot-Marie, la ministre de la justice, a promis, près de trente ans après la loi de 1980 qui avait défini le viol comme un crime, une adaptation du droit. En France, la cause est si consensuelle que 29 députés de l'UMP, du PS, du PCF et des Verts ont déposé une proposition de loi commune. En dehors de l'arsenal répressif, l'important est de développer la prévention en amont au même titre que l'éducation et la solidarité. Pour sortir, enfin, de l'indignité.
On nous a tout de même fait des promesses très fortes : l'année 2010 sera l'Année du changement, de la rupture annoncée. Il semblerait surtout que la France se distingue très tristement parmi les pays dits civilisés et industrialisés... et que notre gouvernement s'affaire à tromper bien plus de 600 000 femmes ? Libé, ce tract, verse également dans le consensuel avec un article à paraître demain, 27 novembre : Morano, bracelet en toc. Je pense qu'il faut surtout avoir bien entendu celles qui ont été confrontées à des difficultés réelles ainsi qu'aux dispositifs actuels, ces services auxquelles elles devront à mon avis se raccrocher longtemps encore, supposant qu'ils leurs épargneront le pire.
Le "Débat" avec Yaël Mellul, avocate au barreau de Paris,
à l'origine de la création du "délit de violences psychologiques"
Philippe Corbé | 26 nov. 2009
Vers la création d'un délit de "violences psychologiques au sein du couple"
Je crois que je comprends maintenant mieux pourquoi, ce matin, sur France Info, un journaliste a affirmé que Nadine Morano aurait reconnu qu'il serait difficile de produire des preuves de violences « psychologiques ». Le journaliste a pu faire un lapsus ou se mélanger les crayons après avoir entendu la contradiction ou les critiques auxquelles se confronte notre gouvernement. Je crois également que suivront très prochainement de nouvelles formes de bavures judiciaires.
Une loi du silence spéciale « protection » des mineurs
Ce document avec ces passages ainsi soulignés m'a été communiqué par Mme Mireille Millet. Elle est encore très active et toujours en relation avec des avocats ainsi qu'avec des journalistes. On entend souvent parler de la « loi du silence », d'omerta ou de complaisance coupable aussi. On pouvait penser qu'il ne s'agissait que de mythes, de constructions ou de simples vues de l'esprit. Mais ces textes ont bien pu faire l'objet de publications au tract officiel.
J'ai de plus en plus le très net sentiment que dans mon secteur, de nombreux professionnels de la protection de l'enfance - dont des magistrats professionnels - ne sont pas très vertueux et que certaines de leurs pratiques et usages sont tout à fait contestables pour ne pas dire très franchement abjectes. En effet, je crois que si je me trompais à ce point dans mes lectures et interprétations des faits et des textes ou même des écrits produits par ces mêmes professionnels, je pense que le ministère public ainsi que de nombreux tiers qui ont travaillé à « sauver » mon ainée se seraient depuis très longtemps empressés de me faire poursuivre. Fin juin 2006, Maître Delphine Roughol avait bien tenté de le faire. Le Ministère public ne semble pas avoir osé alors donner suite. Je crois aussi toujours autant, sinon plus, que le juge Thierry Baranger a été beaucoup moins naïf ou nettement plus lucide que certains de ses prédécesseurs.
Cependant, assez globalement les médias français me semblent le plus souvent être équilibrés. Même dans ce climat et ces campagnes qui dénoncent diverses violences faites « aux femmes », de nombreux encarts nous démontrent assez souvent qu'elles sont elles également capables de violences parfois inouïes. Je le remarquais encore dans un gratuit du 25 novembre courant. Bad girls just do it also ou seul des imbéciles pourraient encore nier aujourd'hui certaines évidences.
Une fille de 16 ans poursuivie pour viols
AP, 26/11/2009 | Mise à jour : 20:29
Une adolescente de 16 ans a été mise en examen aujourd'hui pour "viol en réunion sur mineurs, actes de torture et barbarie et violences volontaires en réunion", a-t-on appris jeudi de source policière. Jeudi dernier, cette jeune fille, accompagnée de deux copines, avait entraîné une autre adolescente de 17 ans dans un appartement de Villeurbanne (Rhône), où vit un homme de 37 ans sous curatelle. Après avoir bu du whisky, elle a imposé pendant plusieurs heures divers sévices et rapports sexuels à l'adolescente, l'a violée avec divers objets comme par exemple un couteau, dans un climat de menaces, de coups et d'injures. Cette soirée d'horreur aurait pu durer encore, mais la victime a réussi à s'enfuir et à prévenir la police. L'adolescente mise en examen a reconnu les faits, et d'après les enquêteurs, n'en était peut-être pas à son coup d'essai.
Metro France du 25/11 : « Deux jeunes filles déférées »
Deux ou trois collectors
Dans France Soir du jour, j'ai lu ce que le bâtonnier de Paris a pu avancer pour défendre récemment une avocate parisienne. « Garde à vue. Trois mots qui fâchent. » J'en connais d'autres qui pourraient se fâcher pour « libre » ou pour les simples mots « libre, sans même un avocat » ? Celui qui doit me représenter à la cour de cassation m'a fait parvenir un projet de mémoire très intéressant. Bizarrement, il cite pas mal de jurisprudence, notamment de la CEDH, dont des références d'arrêts que j'ai déjà parcourus par le passé.
J'ai encore pris quelques journaux, un peu par hasard. Le Monde du jour est un collector. J'ai pris le Parisien du jour après avoir entendu Axel Kahn répondre à Pierre Berger, ce matin, en direct, peu avant 11h00, sur les ondes de France Info. Je pense que sur un certain versant tel que celui de la responsabilisation, les débats suscités par Pierre Berger ne sont pas inutiles. Je me suis moi-même très souvent demandé quelle pouvait parfois être la place de l'enfant - ou de la victime, de la personne vulnérable, voire même du présumé coupable ou du bouc émissaire - dans l'espace du conflit que se livrent des adultes. On pourrait le décliner de diverses manières avec, parfois, des conflits d'intérêts très perceptibles ou même des méthodes, stratégies ou réactions de natures assez similaires. Quand peut-on parler d'instrumentalisation voire même de manipulation ? Ces jours-ci, une main et un arbitrage ont également déchainé des passions.
« Est-ce que ce monde est sérieux ? ... Je ne vais pas trembler devant »... Un autre son.
Le Monde du 24/11 : « astuce » signifiait « quelque chose d'intelligent à faire »
Le Parisien du 23/11 : « le chien de la famille a été endormi »
Après la rupture, la grande déchirure ou ce phénomène cubain ?
Ce matin, au cours d'une revue de presse par France Info, j'ai appris que les couples et familles françaises seraient à présent effectivement confrontés au phénomène du divorce « à la cubaine ». Ce que je préssentais pourrait donc bel et bien se produire, d'ici très peu de temps : des batailles à couteaux tirés, sur les mêmes territoires ? Il me faut le Parisien du jour, un ultime collector.
Demain, le château devrait donc recevoir des suppos à distribuer à ses résidents. Contrairement à fiston Jean, je ne suis pas en seconde année de droit, je crois qu'ils le savent. J'attends d'éventuelles réactions.
Société
COUPLE
Ils sont séparés mais doivent vivre sous le même toit
Le Parisien | 12.10.2009, 07h00, extrait
Il y a ceux qui aménagent une chambre dans le bureau, ceux qui choisissent l’option clic-clac dans le salon, ceux qui se croisent matin et soir et ceux qui s’arrangent pour ne même plus se voir… De plus en plus de conjoints « séparés » sont contraints de cohabiter. Rien de comparable avec ces modus vivendi « pour sauver la face » dont se sont accommodées bien des générations passées… Ce sont les effets conjugués de la crise économique et du marché de l’immobilier qui obligent désormais les couples à rester sous le même toit. « Sur la trentaine de dossiers de divorce que je traite chaque mois, cinq ou six couples décident de reporter ou tout simplement d’annuler leur projet quand ils prennent conscience du coût d’une séparation, affirme ainsi Me Michel Apelbaum, un avocat parisien. Ils ne peuvent tout simplement pas assumer ça maintenant. »
Polémique autour de l'arrivée de Jean Sarkozy à l'Epad
J.B. (lefigaro.fr) Avec AFP et AP
12/10/2009 | Mise à jour : 08:57, extraits
Si Jean Sarkozy «ne portait pas le nom qu'il porte, est-ce qu'il serait à la place à laquelle il est aujourd'hui ?», s'est ainsi interrogée Royal. «La République, c'est quoi ? C'est la reconnaissance des places de chacun en fonction de ses mérites propres, pas en fonction du nom qu'il porte», a-t-elle lancé. La présidente de Poitou-Charentes a aussi fait allusion aux «enjeux», selon elle, de cette nomination. «Ça peut toujours servir avant une prochaine élection présidentielle, si vous voyez ce que je veux dire, de détenir ainsi des clefs et de brasser des milliards d'euros», a-t-elle lâché, sans en dire plus. [...] Même tonalité dans les critiques de Cécile Duflot. «Dès qu'on sort des limites de l'Hexagone, les gens trouvent ça juste invraisemblable, inouï», a déclaré la secrétaire nationale des Verts. «Il ose tout. Après, tout le monde plie parce qu'il a le nom qu'il a», a-t-elle ajouté tout en soulignant que «les gens (ne doivent pas) être victimes de leur nom» et que Jean Sarkozy «a le droit d'avoir une vie politique bien qu'il soit le fils de son père». Quant à Laurent Fabius, il a manié l'ironie sur France Inter lundi : «Il nous faut un juriste, il est en deuxième année de droit ; il faut quelqu'un qui connaît bien les affaires, je suis sûr qu'il a des prédispositions ; et puis Martin Hirsch a présenté un plan de promotion des jeunes, Jean Sarkozy rentre dans ce cadre». Comparant dans une interview au Monde la France de Nicolas Sarkozy à l'Empire romain, le patron du MoDem, François Bayrou, en a également profité pour dénoncer cette nomination.
Je suis déçu
Ce samedi, je passais au supermarché, comme souvent. Il faut bien manger. Je n'y ai pas trouvé Lily Allen.
Pour le moment, tout en écoutant la radio et en bootant un linux, un peu plus loin, j'ai beau chercher dans l'index des noms de Histoire de la folie, je n'y trouve pas Chaumier, une circulaire de décembre 1905 qui m'intrigue depuis un long moment déjà. Plus loin, sous législation, entre 1785 et 1990, je ne trouve rien de particulier non plus... 'va falloir fouiller, peut être poser les écouteurs aussi. Je pressens qu'une caricature va bientôt cyber-détonner...
Cet après-midi, la petite venait avec moi, en rollers. Elle se débrouille très bien, beaucoup mieux qu'en janvier dernier. En sortant, aux caisses, je me suis fait sermonner par un vigile qui a fini par la repérer. Elle n'a rien cassé ni bousculé personne, il était simplement inquiet à l'idée de se faire remonter les bretelles par sa direction.
Pour la petite, je voulais prendre Bébé Lilly, son best of, pour Même pas peur. Mais elle a insisté, elle voulait plutôt Grand galop. Je ne sais pas où elle va s'arrêter. Je vais essayer de lui riper tout ça, son super poste ne lit pas les CD, il ne bouffe que des flashs ou des clefs USB... bref, une affaire, un choix technologique pour que la petite cesse de massacrer les CD. Mais ces tout nouveaux CD semblent poser problème avec mes utilitaires ; ou alors, mon truc est planté après avoir inséré Grand Galop, du fait de sa partition de données ? Je finirais bien par trouver une astuce toute simple, je n'ai pas le choix, ma petite pourrait rouspéter. Le bouton bleu du Lenovo, j'avais bien réussi à le réparer aussi - motus, ou ce sont au moins les développeurs de IBM, les services marketing de Google et de Microsoft qui pourraient rouspéter tous en coeur.
Ycare m'a déçu, je pensais qu'il irait plus loin, à savoir bien au delà du bord du monde. Ok, il pouvait s'y perdre, comme d'autres qui se sont aventurés trop loin, hors des clous... Je vais me rabattre sur le dernier Monde diplo que j'ai trouvé au supermarché aussi, en vente libre. L'Union du 4 courant que j'ai trouvé dans ma boite aux lettres (ce n'est qu'à partir de lundi que la Poste tombe en panne), je vais simplement le ranger avec mes collectors.
Mais plus tôt, je suis passé d'abord au récent album de Moby, Wait for me ; Division, Study war... bref, n'importe quoi. J'ai besoin de me changer les idées. J'ai fait un saut en eboutique, on m'avait signalé la parution de Mon enfance guillotinée, de Fesch. J'en ai profité pour commander It'S Not Me, It'S You [Réservé à un public averti].
Au bord du monde, d'Ycare, l'Union du 4, un Monde diplo et un flyer du coin
Un dispositif de dénonciation par mail jette le trouble dans l'Essonne
LEMONDE.FR avec AFP | 19.09.09 | 18h43, extrait
L'ouverture par la police de l'Essonne d'une adresse mail permettant aux habitants de transmettre des renseignements sur des infractions, initiative "rare" selon les policiers, est loin de faire l'unanimité dans le département. Cette boîte aux lettres électronique a pour but de "mieux répondre aux attentes de la population" pour des délits tels "l'occupation des halls d'immeuble, les ivresses sur la voie publique, ou les rodéos de motos", a expliqué vendredi la Direction départementale de la sécurité publique (DDSP).
L'industrie du disque dénonce les « voleurs à la petite semaine » ?
Depuis que la Dass et la justice sont saisis, je n'achète quasi plus de musique, je n'ai plus de temps à y consacrer. Par le passé, j'achetais beaucoup de CD ; ils dorment tous dans une armoire ; j'ai déjà pensé à les vendre, mais ces galettes sont à mon avis obsolètes, une techno du passé, invendables, et certaines, pourtant récentes, sont déjà illisibles. Je n'en ai commandé qu'une seule depuis janvier, pour satisfaire ma curiosité. Elle a disparue parmi mes livres : du Cornel West (& BMWMB). J'ai longuement cherché, on ne le trouve pas partout ou les délais sont parfois très longs. J'ai commandé sur Internet, je ne sais plus d'où ça m'est arrivé. Les mp3, ça ne m'intéresse pas, je préfère les waves, le RAW. Ici, au fond du 9-2, on a à peu près la HIFI quand même. On a même la TNT et le Wifi.
Mais je n'écoute donc plus que peu de musique. Quand je n'ai pas le net, j'écoute la radio, les infos. Pour me vider la tête, je ne regarde pas la TNT, j'utilise mes machines, beaucoup de libre, parfois des puces et un fer à souder. La fraiseuse, je ne l'utilise plus, faute de temps. Depuis quelques temps, je publie plus ici qu'ailleurs.
En plus du net, maintenant, j'ai une bibliothèque bourrée de livres, dont de très vieux, toujours lisibles, des dossiers, plein de papier, et des journaux, des collectors. Je lis et j'entasse, j'archive, je brasse parfois, j'écris et je sponsorise la Poste, même si on me fait régulièrement savoir que je ne le devrais pas... Je dois aussi régulièrement payer des professionnels de la justice pour ces affaires « privées » ; c'est parfois très onéreux pour des résultats aléatoires, le plus souvent désastreux. Mais j'ai appris à m'en accommoder et à me passer de musique (sic).
Que sont 700 millions d'euro ? Et 50 ? Peanuts ! Par le passé, j'ai eu l'opportunité de discuter avec des membres d'Attac. Lorsque j'ai parlé des 5 ou 12 milliards de la protection de l'enfance, ils m'ont rit au nez. Lorsque j'ai constaté quels étaient certains budgets, ne serait-ce que ceux du social en France, tout confondu, j'ai compris pourquoi.
Le journaliste du Monde a-t-il pu se tromper ? Il doit s'agir d'une erreur de plume ou d'un couac informatique.
L'industrie du disque dénonce les "voleurs à la petite semaine"
LEMONDE.FR | 09.09.09 | 21h46, par Mael Inizan, extraits
A quelques jours de la reprise des débats sur la loi Hadopi à l'Assemblée nationale, le 15 septembre, le Syndicat national de l'édition phonographique (SNEP) a annoncé, mercredi 9 septembre, lors d'une conférence de presse, une nouvelle baisse des ventes de musique au premier trimestre 2009 qui relance le débat sur le téléchargement illégal.
Selon les chiffres du syndicat [NDLR : ceux-ci ?], au cours du premiers trimestre 2009, le marché de gros de vente de musique a chuté de 17,4 %, par rapport à la même période l'année dernière. Une perte de quelque 50 millions d'euros que le SNEP attribue directement au piratage : "Les pratiques illicites en matière de téléchargement de contenu sont depuis six ans un phénomène de masse qui a détruit plus de 50 % (soit 700 millions d'euros) de la valeur du marché de la musique en France."
[...] "Notre offre légale fait toujours face à la concurrence déloyale des échanges illégaux de fichiers musicaux en ligne, déplore-t-il, en s'en prenant violemment aux "donneurs de leçon" anti-Hadopi : "Ce sont des voleurs à la petite semaine planqués derrière leur ordinateur qui n'ont jamais rien fait pour la création."
25 000 milliards de dollars évanouis
Article publié le 25 Octobre 2008
Source : LE MONDE.FR Pierre-Antoine Delhommais et Clément Lacombe avec Marc Roche (à Londres)
Taille de l'article : 853 mots
Escroqueries, mardi 27 janvier 2009, Le Temps, extrait
Finance: un siècle de dupes
L’affaire Madoff n’est de loin pas la première du genre. Avant lui, beaucoup d’arnaques pyramidales ont déjà été inventées par des financiers peu scrupuleux envers leurs clients
NICE (Reuters), 27/7/2007 - "La contrefaçon est un cancer de la mondialisation. Quel que soit le produit contrefait, du médicament à la pièce automobile ou le sac de grande marque, on achète un mensonge, de la perte d'emploi et de la perte de richesse pour le pays", a dit Eric Woerth, "ça représente dans toute la France six milliards d'euros de perte sèche pour les entreprises. C'est également plus de deux milliards d'euros d'impôts qui ne rentrent pas dans les caisses de l'Etat".
La loi sur le Défenseur des droits en conseil des ministres
Par Reuters, publié le 09/09/2009 à 15:06, extrait
Le porte-parole du gouvernement, Luc Chatel, a estimé qu'avec ce texte, qui vient après l'exception constitutionnelle et les nouvelles procédures de nomination des dirigeants d'entreprises publiques, "c'est véritablement la démocratie exemplaire que Nicolas Sarkozy appelait de ses voeux durant la campagne présidentielle qui se met progressivement en place".
Société Civile n°43, iFRAP, janvier 2005, page 18
Bravo les psys ?
Encore un super Canard, le n° 4611 qui va rejoindre mes nombreux collectors. Comme je l'écrivais fin janvier, on rigole beaucoup avec ce qu'on peut lire dans ses feuilles, elles complètent très bien mes notes.
Bouygues aurait sollicité le château ? Je pense que je vais moi aussi bientôt interpeller son chantre.
Un bambin de 5 ans était censé avoir poignardé sa soeur
Ma journée et la rubrique rats crevés
Je pense que, sans la remettre en question, ce qui serait du ressort du peuple ou de nos élus, la politique qui consiste qu'à ne plus légitimer, porter et amplifier la parole de certaines catégories de victimes occulte bien des désagréments ou désillusions et de nombreux rats crevés aussi. Aujourd'hui, j'étais au colloque Neutraliser les Grands Criminels. On se serait cru à un colloque de citoyens face à des institutions au fonctionnement parfois erratique et aux procédures, moyens, méthodes et motivations totalement inconnues du grand public... mais avec des fonctionnaires ou assimilés et divers professionnels très souvent de bonne volonté quand même.
Rachida Dati est intervenue, son discours sera peut être retranscrit au ministère ou dans les actes, je vais en retenir ce court extrait : « même si la loi évite le passage à l'acte d'une personne, cette loi en vaut la peine ».
La ministre nous a bien fait l'honneur de sa présence, à l'ouverture, puis de nombreux sujets et problèmes ont été exposés par des victimes ainsi que par des professionnels. La journée était globalement consacrée aux fous très dangereux et aux criminels abominables, à leur « neutralisation ». Des cas tel que celui Fourniret ont été cités, des détails et difficultés rencontrées ou mises en lumière par diverses affaire ont été discutés.
Je note que, là encore, certains messages sont incontestables, comme à l'OSE France, ou comme à l'ARSEA selon un article des Dernières Nouvelles d'Alsace du 11 septembre dernier, tout à fait légitime et civilisé, on ne peut plus honorable : il faut « sauver » des vies... quoi qu'il en coûtera ? Selon le brouhaha du jour, Rachida Dati aurait reçu une douloureuse de N'Djamena... ces razzias, quelle époque, qu'aurait-on pu faire pour anticiper ?
Avec le brouhaha du jour, j'apprends aussi que deux fillettes pourraient avoir été manipulées, il me semble que leur parole avait été portée par un professionnel... tandis que des accusations de maltraitance étaient rejetées en bloc ? Une troisième fille, âgée de 16 ans, vivrait avec sa mère en Italie ? Bizarre, cela me rappelle d'autres affaires.
A ce colloque, quelques paroles dans le public ont été inaudibles, par exemple celle d'une association d'« accidentés » de la pharmacologie qui a cité en exemple des crimes odieux commis par des femmes, sous l'empire de vallium ou de Lexomil, un sujet surement encore tabou... On peut cependant parler très librement de drogue et de l'alcool, des fléaux sociaux.
J'ai pu constater que quelques personnes présentes étaient en grande demande de sécurité tandis que d'autres semblaient réclamer encore des solutions radicales telles que la peine de mort, pourtant définitivement abolie en France (récemment inscrit dans la Constitution française, par Jacques Chirac).
Des magistrats ont fait des présentations parfaitement audibles, très pragmatiques, souvent très engagées aussi. Un psychiatre a fait une courte présentation très engagée lui aussi, il réclamait des moyens pour la psychatrie, réputée être à la dérive.
Nous apprenions qu'en France, des magistrats auraient passé ces trentes dernières années à lire des circulaires plutôt qu'à juger, ils seraient submergés par cette paperasse... On nous a aussi dit que de bonnes intentions, de généreux discours et, régulièrement, de nouveaux textes ne feront rien avancer si les institutions ne se donnent pas les moyens de les mettre en oeuvre. Bref, avec du bruit puis du vent, on ne va pas aller bien loin ; jusqu'au prochain drame et haros qui s'en suivront, notamment sur le juge (très en vogue ces dernières années).
Des victimes ont des des discours tout à fait compréhensibles et légitimes. Reste à trouver les boniments qui leurs apporteront satisfaction.
Christian Stawoski a parlé des problèmes que posait le non-lieu (à procès) en cas d'irresponsabilité du suspect. Cette procédure a évoluée. Il a bien expliqué que certaines familles avaient le sentiment que leur victime passait à peine dans la rubrique faits divers, « comme si c'était un chien ou une bête écrasée sur la route ». Il a encore expliqué qu'à son sens, les investigations s'interrompaient trop rapidement dans ce genre d'affaires, les enquêteurs ayant le plus souvent tendance à baisser les bras lorsque l'instruction s'oriente vers un non lieu psychiatrique. Alors que le suspect est en passe d'être bientôt enfermé à vie, je me demande s'il ne préfèrerait pas lui aussi des investigations fouillées ainsi qu'un procès équitable...
Comme de nombreuses autres victimes, Christian Stawoski réclamait avant toute chose que le suspect - s'agissant d'un fou - ne puisse pas récidiver. Pour des cas tel que celui de Fourniret, pas fou, mais un dangereux pervers, la demande était très ferme : prévoir avant la récidive, anticiper, et le « neutraliser », par n'importe quel moyen.
Des parents ont assisté au colloque, ils ont apporté leur témoignage. Leur fils a été victime, à 5 ans, d'actes de barbarie ainsi que d'un viol. L'auteur des faits devrait bientôt sortir de prison, avant la fin de sa peine, sous contrôle judiciaire... pour réintégrer leur voisinage. Ils témoignaient surtout de leur plus grande inquiétude. Un juge d'application des peines leurs a répondu d'une manière très pragmatique, j'ai trouvé sa réponse tout à fait correcte. La réponse du juge a du choquer plus d'une personne mais l'assemblée ne s'est pas emportée lorsqu'il a conclu en affirmant que, « par le passé, les victimes déménageaient ».
Je conserve encore de nombreuses notes, les actes pourraient paraître à l'occasion.
A l'heure du déjeuner, j'ai feuilleté le Parisien du jour, encore un collector. J'ai été heurté par un article, je vais être cynique à outrance, affreux, m'inspirer de courants de pensées actuels, alimentant toutes sortes de haines et rancoeurs.
Hier, nous avons appris que, selon les conclusions officielles du moment, le personnel du service gardien a eu des attitudes irréprochables. Les investigations n'auraient identifié qu'un suspect : un « enfant barbare » ; des investigations sont encore en cours. 5 ans seulement, et certains penseront déjà à dégraisser la guillotine pour ce qu'il était déjà à 2 ans...
En persistant dans l'outrance, on peut aussi conclure que, finalement, pour cette famille, ce qui s'est passé dans un établissement de la Dass n'est rien de bien grave. Les parents sont déjà sous tutelle, forcément suivis par les services sociaux, des cas... Abdel était un prématuré, il avait déjà perdu ses frères, sa mère devait aussi être très sérieusement déprimée, ce n'était pas le meilleur avenir pour cet enfant, plus tard, il aurait peut être pu virer lui même barbare encapuchonné si l'on se fie à de très fâcheux préjugés racistes :
Je trouve cet article scandaleux, les psys de comptoirs vont pouvoir s'en donner à coeur joie, surtout avec les récentes publications à destination de professionnels et autres militants. Oublions que dans d'autres contrées européennes, les pouponnières et foyers de la Dass seraient réputés pathogènes...
Je pense qu'avant 10 ans nous reverrons émerger des politiques et courants franchement eugénistes en Europe. Je relirais et, si nécessaire, rectifierais ce billet plus tard ; c'est bien assez de sordide, d'hypocrisie et d'émotions pour aujourd'hui.
J'ajoute tout de même que la société s'inquiète encore en faveur des aînés. Il est exact de dire que nous tendrions tous à vieillir, à nous retrouver un jour maltraité ou négligé, dans un établissement sanitaire ou gériatrique, nous ne retournerons plus à la pouponnière de la Dass ; lire très attentivement l'opinion de Brazelton et Greenspan, on ne prend que mieux la mesure de certains conflits d'intérêts. Je note aussi que ATD-Quart monde relance un appel à une prise de conscience.
« La liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres », nous pouvons l'oublier. Je crois que de nos jours, « la répression enfle à l'aune des souffrances et des conviction des autres ». Où sont passés les juges ?
Maltraitance des personnes âgées : le gouvernement peine à convaincre
LEMONDE.FR | 17.10.08 | 17h24 • Mis à jour le 17.10.08 | 19h22, extrait
Est-ce l'effet des reportages consacrées par France 3, et bientôt France 2, aux maltraitances contre les personnes âgées ? Toujours est-il que le gouvernement a décidé de se saisir de ce sujet. L'ampleur du phénomène est mal connu. En 2005, 311 cas de maltraitance vis-à-vis de personnes âgées ou handicapées en établissements spécialisés ont été signalés aux Ddass (directions départementales des affaires sanitaires et sociales). Mais les chiffres sont certainement bien en dessous de la réalité.
ATD-Quart Monde : "Il faut construire une connaissance de la misère"
LEMONDE.FR | 17.10.08 | 18h05 • Mis à jour le 17.10.08 | 18h21, extrait
A l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre la misère du 17 octobre, Bruno Tardieu, délégué national du mouvement ATD-Quart Monde, juge la politique du gouvernement en matière de lutte de la pauvreté.
Dati chahutée par les avocats
Source : AFP, 17/10/2008 | Mise à jour : 21:26, extrait
La garde des Sceaux Rachida Dati a été quelque peu chahutée par les avocats réunis en convention nationale en défendant la rétention de sûreté, ce soir à Lille.
Devant plusieurs milliers d'avocats, Rachida Dati répondait à un discours avant elle de la maire de Lille Martine Aubry (PS) qui avait estimé notamment qu'il fallait "se garder d'avoir une vision émotive et superficielle de la justice" et insisté "sur les dangers de légiférer en matière pénale au gré des faits divers".
La garde des Sceaux, en défendant notamment sa loi sur la rétention de sûreté, a estimé que "quand il y a un vide juridique qui permet à l'individu considéré comme dangereux de récidiver gravement, d'enlever un enfant, de le violer ou de le tuer, il faut absolument agir", provoquant sifflets et applaudissements mêlés.
Rachida Dati a ensuite évoqué sa présence vendredi matin "à un colloque avec des associations de victimes et notamment de victimes de pédophiles", provoquant quelques réactions agacées dans l'assistance. "Et bien, je peux vous dire que vous n'auriez pas ce comportement si vous les aviez entendues" (les victimes, ndlr), a alors rétorqué la garde des Sceaux qui a récolté de nombreux sifflets avant de reprendre son discours, quelques secondes plus tard.
Des boulettes en une du Monde du 14 octobre ?
Selon Marianne2, le Monde du 14 octobre serait un collector.
De source www.marianne2.fr