Mot(s) clef: rats crevés
10 ans de l'ONED... au service de qui ?
Ce matin, je me suis levé de bonne heure, mais j'ai préféré flâner chez moi, j'ai séché les discours d'ouverture à la mairie de Paris, d'Hidalgo ou de « Paris qui ose », de Versini et de Rossignol, du gouvernement. Ces trois là, des « politiques », n'auraient pu que m'irriter ? Des « politiques » ainsi que des militants m'ont très fréquemment agacé, au cours des années passées ; je n'en ai souvent rien dit. Bien sûr, je publie beaucoup de choses dans mon blog ou sur le net, mais ça ne compte pas : ça ne suscite jamais aucune réaction, que de très rares ici, pas beaucoup plus ailleurs.
En novembre 2009, pour les 20 ans de la CIDE, la ville de Paris inaugurait la place des droits de l'enfant. J'y étais, porteur de messages assez personnels et virulents. Myriam El Khomri nous avait alors fait un beau discours sur les mineurs isolés étrangers ; tandis que je troublais un peu cette fête là, avec mes propres messages, les proches de El Khomri me suggéraient de l'écouter, me disant qu'elle exprimait des choses bonnes ; j'acquiesçais, mais je n'étais pas là pour discuter de droit des mineurs étrangers, mais de protection de l'enfance et du fonctionnement de certains prétoires. La veille, en novembre 2009, il y avait eu un colloque à la mairie : « Quelle protection pour les mineurs isolés étrangers ? ». La ville de Paris n'a pas trop changée depuis 2009, elle reste toujours bien ancrée à gauche. Elle a pu être heurtée en étant récemment sermonnée, cinq ans plus tard, par le Défenseur des droits, en raison de la « la situation dramatique des mineurs étrangers en danger en région parisienne ». Y aurait-il parfois des soucis avec ces intentions, comme des décalages entre les discours, des dits, des volontés politiques ou le souhaitable (souhaitable pour certains en tous cas, beaucoup de ces sujets fragmentent l'opinion), y aurait-il parfois des décalages entre le prescrit et le réel ?
Ce matin, dès mon réveil, je lisais qu'on parlait de « disparition » de nombreux intermittents du spectacle, que ça agaçait le parquet, que ça ennuyait aussi beaucoup Eric Mouzin. Plus tard, je prenais le RER pour Paris, puis j'apprenais que c'était une journée rose et de « l'adoption pour tous »... C'était déjà beaucoup pour la journée. J'arrivais à la mairie pour la fin du discours de Gilles Séraphin, Directeur de l'ONED, m'épargnant donc ceux des « politiques » de Paris.
Metro news du 14 novembre 2014, une publicité pour Adopteunmec,
avec un petit article sur les intermittents qui s'affichent « disparus »
A la pause de midi, dans la mairie, j'ai expliqué au Directeur de l'ONED que comparé à d'autres colloques auxquels j'avais pu assister, ces années passées, nombreux, ce que j'avais entendu au cours de la matinée, soit depuis mon arrivée, tardive, m'avait semblé mou, trop consensuel, sans aucune vaguelette. Souvent, au cours des ces colloques, quelqu'un du public l'ouvre, si ce n'est pas parfois l'un des conférenciers. L'après midi, rien n'était très différent, tout était mou, plat.
Seul une petite voix du public a posé une question sur le bénévolat et «
Val d'Oise: une employée du conseil généra détournait l'argent de l'aide sociale à l'enfance http://t.co/Pyu7qg8Np0 "Pendant trois ans" :-)
— Bruno Kant (@bkant) 13 Octobre 2014
Un journaliste l'a ouvert, pour pourfendre un animal mort. Helen Jones venait de parler. Jean-Luc Rongé, Directeur du Journal du Droit des Jeunes l'a interpellée sur ces histoires d'enfants raflés et confiés à l'adoption, au Royaume Unis, un sujet qui était d'actualité en janvier 2013 ! J'ai failli leurs répondre à tous deux, dans l'après midi, mais je me suis abstenu de prendre le micro lorsque l'occasion s'est présentée.
Helen Jones était pourtant la seule voix qui avait dérogé au consensuel. Dans sa présentation, elle nous rappelait qu'après 1980, le Royaume Unis avait revu sa politique de protection de l'enfance, alors qu'un scandale sur des enfants « décédés dans un foyer » avait éclaté. Quelqu'un d'autre, dans la journée, n'a fait que rappeler ou blâmer les orphelinats Roumains, ceux de Ceausescu... Aujourd'hui, personne n'a parlé publiquement du documentaire #LMEF ni du livre récent de Riguet et Laine ; en off, Jean-Luc Rongé ne m'en a dit que du mal, et que le livre, il l'attendait encore. Je viens d'en repérer d'autres, qui ont aussi crié contre la télévision et même contre les journaux, l'Association des Directeurs de l'Enfance et de la Famille (Andef), qui regroupe les départements ; c'est à lire sur Localtis. « La protection de l'enfance est en danger », hurlent ces derniers dans une lettre ouverte, appelant « à appréhender cette politique publique avec la raison, à partir d’une référence à la connaissance et à ce qui existe véritablement, avec le recul et l’analyse qui s’imposent. »
Helen Jones m'a fait sourire lorsqu'elle a répondu à la question de Jean-Luc Rongé. La loi du silence a une portée, des effets internationaux ! Helen Jones a commencé par expliquer à Rongé qu'elle ne pourrait pas s'exprimer sur des « dossiers individuels » ; le laïus usuel pour ces questions ou tous sujets embarrassants ; après quoi, Jones lui a décrit le fonctionnement de la protection de l'enfance, au Royaume Unis. Des précisons de Jones, nous devions évidemment conclure que tous les parents qui se plaignent de la disparition de leurs enfants, raflés par les services sociaux anglais, étaient des drogués, des alcooliques, des violents et même vraiment pire, des parents terriblement maltraitants, parfaitement indignes ! A Jean-Luc Rongé, à son journal ainsi qu'à ces parents de démontrer, un jour, autre chose ; mais ça suivra peut-être, il se pourrait que la CEDH soit déjà saisie pour ces rafles à l'anglaise...
Des débats et présentations du jour, je note que l'affaire Marina fait encore beaucoup parler. Un échec de la protection de l'enfance, nous soutiennent de nombreuses voix et associations. J'ai pu en parler brièvement avec Adeline Gouttenoir, professeur de droit et spécialiste en protection de l'enfance - sujet qui n'intéresse pas au sein de son université, nous a-t-elle expliqué : « droits de l'enfant... droit de quoi ? », s'y verrait-elle souvent répondre.
Très vite après la mort de Marina, nous avions pu prendre connaissance du « mea culpa » des services sociaux. Récemment, des associations ont été déboutées par la cour de cassation, elles souhaitaient faire condamner l'Etat ; mais « attendu que Marina n'avait rien dit », il y a eu rejet. En juin 2008, Enfance et Partage avait tenté de s'en prendre à un juge pour enfant, suite à la mort d'un autre enfant, Théo ; je n'ai pas remarqué de suites, je pense que cette procédure n'avait pas pu aboutir non plus. Habituellement, toutes ces procédures contre l'Etat ou « l'ASE » échouent ; que font au juste ces avocats, pour se vautrer à chaque fois ? Aujourd'hui, Adeline Gouttenoire nous expliquait qu'il nous faut redouter que l'un ou l'autre de ces recours porté par des associations finisse par aboutir à une condamnation de l'Etat, et qu'il le faille pour que la protection de l'enfance, que la France ou son droit évolue un jour. Le pays aurait encore une fois honte.
J'ai bien sûr parlé un peu en off de mes « diffucultés personnelles ou familiales » à Adeline Gouttenoire, également à Geneviève Avenard, nouvelle adjointe au Défenseur des droits, Défenseure des enfants. A Gouttenoire, j'ai expliqué qu'elle devrait s'intéresser à quelques jugements et arrêts que des prétoires m'ont rendu, au cours des années passées. J'ai depuis longtemps le sentiment qu'ils pourraient intéresser tout autant que les échecs ou les rejets que des associations de la protection de l'enfance ont essuyées dans des prétoires, dans le cadre de leurs recours contre l'Etat ou certains professionnels de l'enfance. De mon billet, sur la loi du silence, qui devrait faire réagir un jour la sphère du droit :
Je n'avais pas déclaré de pourvoi pour cet arrêt de janvier 2010, rendu par un collège présidé par Olivier Echappe ; j'avais informé le juge pour enfant de Nanterre que j'y renonçais, cela ne me paraissait pas vraiment utile. Cependant, un arrêt rendu en mai 2009 par ce même collège et président, Olivier Echappe, avait été bien cassé, annulé plus tard, en octobre 2010 ; revoir le lien ou la jurisprudence déjà évoquée plus haut, publiée au BICC n°736 ; cette jurisprudence d'octobre 2010 contribue à nous renseigner suffisamment bien sur qui étaient ces magistrats, même à nous renseigner sur la cour d'appel, sa première présidence d'alors, et plus largement, sur le milieu, « l'ASE ».
Tout ce que ces prétoires me rendaient à partir de la mi 2008, l'était dans le prolongement ou était directement articulé autour d'un même jugement, de juin 2008, une décision rendue par Xavier Serrier, juge pour enfant à Nanterre... égaré, happé dans le cadre d'une procédure de prise à partie. En effet, mi 2008, alors que je venais de le faire sommer par deux fois de juger (c'est à l'INA), ce magistrat ne s'était pas déporté, puis il m'avait très fermement intimé de me taire, de cesser de publier, de renoncer à ester en justice, de renoncer surtout à renouer avec mon ainée... Xavier Serrier me rendait encore un jugement en septembre 2008, ce n'est qu'ensuite qu'il lâchait enfin le dossier de mon ainée. Pas très malin non plus, Xavier Serrier utilisait ensuite ses éléments, son jugement de la mi 2008, pour sa défense ou contre moi, auprès de la cour de cassation, dans le cadre de la procédure de prise à partie...
Un peu plus tard, vers tout début 2011, une chambre civile de la cour d'appel de Versailles percevait une ou de « fortes animosités » dans « mes affaires » ; sans en rire ; et comme si cela ne suffisait pas déjà, deux juges des tutelles finissaient désavoués tandis qu'une étude de notaire se prenait un gros vent
Jean-Luc Rongé pourrait connaitre l'arrêt du 20 octobre 2010. En effet, un article ou une brève, un encart, est paru à ce sujet, dans le Journal des Droits de Jeunes. Voir leur sommaire du n°300. Je n'ai pas encore eu le temps ou l'opportunité de me procurer ce numéro pour découvrir comment l'arrêt aura été présenté.
L'ONED, au service de qui ? De la loi du silence déjà, car au cours de ces journées, on ne pourrait pas parler de tout, on vous ferait taire, on vous ignorerait ou on vous y ferait une réponse débile, sans intérêt, telle que celle du jour, de Jones à Rongé. L'ONED au service de l'enfance, ou presque ; j'ai fréquemment repéré des travaux intéressants parmi ceux de l'ONED, dont celui sur le devenir des enfants placés, auquel Richard Josefsberg semble avoir contribué, un sujet sur lequel je reviendrais dans un prochain billet. Au service de l'Etat et des départements également ; hormis sur l'aspect de la santé des enfants placés, je n'ai pas repéré grand chose qui mettrait sérieusement en cause certains de ces services ou des pratiques, des usages ; bien au contraire, la plupart de ces apports de l'ONED tendent à stigmatiser les parents d'enfants « suivis » ou « placés », quelques soient les motifs de ces « aides » (déficiences, carences, maltraitances, simples suspicions, rapports fallacieux de travailleurs sociaux, avis bidons d'experts « psy » auprès de la Cour...).
Je plaisante, évidemment. Comme beaucoup d'autres, ces journées et tous les documents que l'ONED a produit en 10 ans permettront de formuler des critiques, des railleries de toutes nature, soit à l'encontre de l'ONED, soit à l'encontre du milieu, « l'ASE ». Le titre pour leur bilan ou de leur brochure du jour était donc tout à fait acceptable :
Distribué par l'ONED, ce 14 octobre 2014
De mes discussions off du jour, je relève encore que l'arrêt CEDH Kutzner contre Allemagne (Allemagne condamnée, définitif en 2002) pourrait être très méconnu. Cet arrêt est pourtant d'actualité alors qu'on nous reparle d'adoption des enfants de parents dits ou prétendus défaillants, particulièrement indignes ou franchement déficients.
Aujourd'hui, à la mairie, j'ai eu le plaisir de croiser et de saluer à nouveau Pierre Verdier, proche du fil d'Arianne, de Catherine Gadot, et de CADCO, de nés sous X. Pierre Verdier est aussi une plume occasionnelle pour Jean-Luc Rongé, son journal. Je suis persuadé qu'ils connaissent ou ont connu l'arrêt CEDH Kutzner contre Allemagne - pas encore son plagiat par Nanterre et Versailles. Le sujet du moment a souvent été l'adoption, surtout depuis que les frontières internationales se sont verrouillées, ainsi que depuis #MariagePourTous ; mais jamais le sujet du moment ne sera donc celui des rapts de mineurs par « l'ASE » ou celui des « placements abusifs », ça n'existerait pas, nous ont expliqué Riguet et Laine... même si au cours de la même période, septembre-octobre 2014, Nexus n°94 nous soutient le contraire, reprend et renchérit beaucoup, dans le prolongement de iFRAP, Société Civile n°43, de 2005
L'actu toute récente m'a fait repenser à l'affaire Benjamin, né sous X, adopté, mais il avait un père... Les tribunaux avaient mis 6 ou 7 ans à trouver une solution. Un combat similaire à cette affaire Benjamin est en train de se livrer, un délibéré est attendu, ce 25 novembre. Dans cette ultime affaire de nés sous X, ou l'histoire de Célestin qui pourrait prochainement s'appeler Brandon, et alors qu'on nous parle de stabiliser les enfants « placés » à « l'ASE », d'essayer de les confier plutôt durablement à des familles d'accueil, voire tout simplement à des familles adoptantes, les débats de cette affaire à suivre ne peuvent pas laisser indifférent. On nous dit souvent et depuis très longtemps qu'il ne faudrait pas déplacer ainsi des enfants, que cela les déstructure, déculture même, qu'il faudrait enfin qu'il y ait des alternatives au « placement », aux ruptures des relations familiales, et nous lisons bien que de nombreuses voix peuvent aujourd'hui s'élever en faveur du maintien à tous prix d'un bébé dans sa famille adoptive, pour éviter un gros désastre :
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Enfant né sous X : "Je me battrai jusqu’au bout pour l’avoir"
par Elise Delève, France Info, extrait
Lundi 13 octobre 2014 20:41, mis à jour le lundi 13 octobre 2014 à 20h45
L’avocat a fourni à la Cour "plus d'une dizaine d'expertises de cet enfant par des grands noms des différents CHU de France, psychanalystes et médecins psychiatres qui tous, unanimes" démontrent la déstructuration du petit garçon s'il change de famille.
Qu'est-ce que ça signifie, pourquoi la théorie de l'attachement peut-elle être mise en avant auprès de la Cour lorsque « l'ASE » a confié un enfant à l'adoption, et ne peut-on jamais dire que « l'ASE » perturbe les enfants lorsque des « professionnels » les raflent, les placent, les déplacent ? J'y reviendrais également, ultérieurement, lorsque je reparlerais du travail et des méthodes pour destructurer puis faire « renaitre » de Richard Josefsberg, de l'OSE France.
Des actus du jour, je note également que Dieter Krombach pourrait rester enfermé, et parmi les motifs pour cela, figurerait que Krombach a le culot de protester encore, de critiquer même le système judiciaire... On n'imagine pas à quel point formuler des critiques en France peut attirer la foudre, de très vives hostilités, dont celles du parquet.
Où sont passés le papa et le contrat de responsabilité maternelle ?
Il y a toujours des sujets plus graves, des situations plus dramatiques, passionnantes ou plus médiatiques que d'autres, le Nouveau Détective de la semaine nous le confirme encore, on peut le lire dès sa une. Quelques feuilles plus loin, page 29, les très brèves nous confirment que les profileurs d'Hortefeux recherchent toujours « une Renault Clio cinq portes grise », un véhicule volé à Pont-Saint-Maxence. Téléphone de la cellule d'enquête : 03 44 31 71 14.
Aujourd'hui, sur les ondes de Radio France, une mère nous a fait part d'un message intéressant. Que peut-on encore attendre de la part de nos élus ? « Comment faut-il être pour qu'on puisse parler de nous ? » Elle pourrait en discuter avec Christian Stawoski. Pourquoi fallait-il entendre cette mère alors que l'UMP oeuvre à tout sécuriser, surveiller, expulser, neutraliser, infiltrer ou boucher, depuis des années déjà ? Soit, il y a encore de temps en temps de petits couacs et les régions ou secteurs classés à gauche réchigneraient à suivre l'UMP. Mais tout de même, l'Intérieur comme la chancellerie sont à droite, depuis un très long moment déjà. Le son :
Mais il y a maintenant plus grave. Qui a fait ça à Marianne ? Elle a trop écouté Royal et a attrapé le désir ? Pourquoi nous tend-elle une main ? Je n'ai pas pu « investir », des tests ADN le démontreront. Je n'y suis pour rien, Marianne comme Themis me tournent le dos et me boudent, depuis des années déjà. Ne va-t-elle pas faire comme toute autre citoyenne solo française et s'adresser fissa à une assistante sociale ? La Dass pourrait faire un signalement au juge pour enfant tout en aiguillant Marianne vers une maison de la justice ou du droit, en l'incitant aussi à choisir un bon avocat, pour identifier et pourchasser le papa, s'assurer qu'il crachera un jour au bidet. Ah, si nous n'avions pas démonté le planning familial...
Presque une demie page du Parisien du jour
Mort d'un policier : « l'émotion » pas assez « partagée » ?
J'ai feuilleté le dernier Nouveau Detective, de ce 6 janvier 2009. Il y a bien une page « d'enquête » consacrée au major Patrice Point, « un héros mort au combat ». Par contre, dans ce tabloïde, je n'ai rien lu concernant cet enfant de 4 ans du 9-4, « jeté par la fenêtre », qui est depuis quelques jours entre la vie et la mort.
Finalement, au delà des apparences, on découvre un hebdomadaire très « consensuel », ses pages pourraient même plaire à Brice Hortefeux ainsi qu'à certains juges, « psychiatres » ou « psycholoques ». Cet enfant de 4 ans, d'Orly, est-il donc pour ces rubriques rats ou chiens crevés ? Le sujet me parait pourtant être sensible ; j'en ai discuté un peu au cours de ces derniers jours, avec des interlocuteurs du Parisien du 7-5 ainsi que du 9-4. Il me semble que ces journalistes assurent une sorte de service minimum. Il est également possible que d'autres ne perçoivent rien de bien exceptionnel dans ce banal fait divers. Le médecin polyvalent Magalie Bodon-Bruzel m'avait reçu à Paul-Giraud, dans l'unité pour malades difficiles... puis elle rendait un « rapport » que le juge pour enfant Anne Valentini avait réclamé avec force et insistance. Je pense que ce juge et cet expert ne sont plus crédibles, depuis un long moment déjà ; mais d'autres tels que le pasteur d'Uhrwiller et des juges de la cour d'appel de Versailles ne partageront bien évidemment pas mon opinion.
Assez souvent, lorsqu'un « fou » ou une personne « mentalement dérangée » fait n'importe quoi, de nombreuses personnes ainsi que nos médias houspillent la justice, ses professionnels, des psychiatres ou des travailleurs sociaux. Nous l'avons encore lu cette semaine, après qu'un homme de 27 ans eut mortellement blessé un octogénaire et poignardé deux autres résidents d’un immeuble de Roquebrune-Cap-Martin.
Lorsque c'est l'enfant du « dérangé » lui-même qui passe par la fenêtre, c'est probablement moins grave, sans grand intérêt ? Ce n'est pas ce qu'on lit dans un ouvrage récent d'un pédopsychiatre engagé. Mais même une association telle que l'Enfant d'Abord pourtant proche de ce pédopsychiatre parait être indifférente à ce qui vient de se tramer à Orly ; en effet, au cours de ces derniers jours, cette association n'a réagit qu'aux déclarations d'une avocate, elle-même engagée dans le domaine de la famille. Cependant, ce psychiatre, cette association grenobloise et leurs plus proches ne lisent peut-être pas les rubriques confidentielles des faits divers du Val de Marne.
Je vais écrire maintenant au président de la chambre des créatures inférieures et lui communiquer quelques informations. Je comprend de moins en moins bien cette magistrature qui s'évertue à « sauver » le « psychisme » de ma fille aînée Justine tandis qu'autours de nous, la cervelle saute depuis plusieurs années, souvent dans une très grande indifférence.
Ce vendredi, je rencontre donc le délégué du procureur de Paris. Il sait peut être déjà qu'à la fin décembre dernier, j'ai porté plainte auprès du TGI de Paris. En effet, ce parquet n'a pas classé, je crois qu'il m'en veut pour ce qui s'est passé, en novembre dernier, et moi, j'ai décidé il y a un moment déjà de dépayser, en public. Ce samedi, j'irais à Guermantes, puis je pense que ce dimanche, j'irais me promener à Orly.
Des policiers en colère après la mort du major Point
Par TF1 News (Avec agence), le 06 janvier 2010 à 14h20, mis à jour le 06 janvier 2010 à 14:24, extrait
Un millier de policiers ont assisté mercredi à Chessy aux obsèques de leur collègue tué par des cambrioleurs en décembre. Brice Hortefeux, présent à la cérémonie, a exprimé "tristesse et chagrin".
Brice Hortefeux déplore la faible médiatisation de la mort d'un policier
PARIS (AFP) - 06.01.2010 08:37
Le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, a déploré mercredi le peu de place consacré par les médias à la mort récente d'un policier, renversé par des malfaiteurs en Seine-et-Marne.
Un drôle de Monde du 10
En feuilletant divers canards du jour, un article m'a rappelé un Monde diplo et quelques uns des mes propres billets dont Hume ? David Hume ? Bien évidement, je ne pouvais que penser aussi à certaines de mes sorties, voir par exemple Ma journée et la rubrique rats crevés ; j'avais pu discuter très brièvement avec M. Garraud.
Dans France Soir, on apprend ce qui doit pouvoir se dire, aujourd'hui, de l'affaire dite de l'Arche de Zoé. En gras : « Aucune infraction »... On peut encore lire que « tout le monde était parfaitement informé, le Quay d'Orsay compris. » C'est assez ce qu'on pouvait déjà lire, par le passé. Nous en saurons plus en tout début 2010.
Le Monde (papier) du 10/10, « une justice à deux visages »
« Merci d'évacuer la rame »
Le 20 novembre dernier, pour assister au colloque de la FN3S, je me déplaçais en RER. En fin de journée, le trafic de la ligne A avait été interrompu en raison d'un « incident grave » dans Paris. Les usagers ont tous été priés de quitter la rame. Coincé dans la foule et les couloirs, j'ai remarqué une affiche signalant la disparition d'une personne vulnérable, un sujet qui a été évoqué le 25 mai 2008.
Il me semble que certains éléments relatifs aux enquêtes en cas de disparitions inquiétantes avaient aussi été décrits plus tard, le 17 octobre dernier, par le président de l'APEV ; j'attends l'opportunité de lire les actes de ce colloque « Neutraliser les Grands Criminels ». Sur le site de ViES, on peut en tous cas lire que M. Jean-Paul Garraud aurait clôt le colloque en déclarant notamment qu'« il faut créer un fichier des enterrés sous X »...
Ce vendredi, j'ai pris tout à fait par hasard un exemplaire du Nouveau Détective, je souhaitais lire comment de tels hebdomadaires traitent l'information. Je me suis arrêté dès la page 3, au courrier des lecteurs... puis j'ai fait des recherches parmi mes photos ainsi que sur Internet. Je vais essayer de me procurer le n° 1386.
Ma journée et la rubrique rats crevés
Je pense que, sans la remettre en question, ce qui serait du ressort du peuple ou de nos élus, la politique qui consiste qu'à ne plus légitimer, porter et amplifier la parole de certaines catégories de victimes occulte bien des désagréments ou désillusions et de nombreux rats crevés aussi. Aujourd'hui, j'étais au colloque Neutraliser les Grands Criminels. On se serait cru à un colloque de citoyens face à des institutions au fonctionnement parfois erratique et aux procédures, moyens, méthodes et motivations totalement inconnues du grand public... mais avec des fonctionnaires ou assimilés et divers professionnels très souvent de bonne volonté quand même.
Rachida Dati est intervenue, son discours sera peut être retranscrit au ministère ou dans les actes, je vais en retenir ce court extrait : « même si la loi évite le passage à l'acte d'une personne, cette loi en vaut la peine ».
La ministre nous a bien fait l'honneur de sa présence, à l'ouverture, puis de nombreux sujets et problèmes ont été exposés par des victimes ainsi que par des professionnels. La journée était globalement consacrée aux fous très dangereux et aux criminels abominables, à leur « neutralisation ». Des cas tel que celui Fourniret ont été cités, des détails et difficultés rencontrées ou mises en lumière par diverses affaire ont été discutés.
Je note que, là encore, certains messages sont incontestables, comme à l'OSE France, ou comme à l'ARSEA selon un article des Dernières Nouvelles d'Alsace du 11 septembre dernier, tout à fait légitime et civilisé, on ne peut plus honorable : il faut « sauver » des vies... quoi qu'il en coûtera ? Selon le brouhaha du jour, Rachida Dati aurait reçu une douloureuse de N'Djamena... ces razzias, quelle époque, qu'aurait-on pu faire pour anticiper ?
Avec le brouhaha du jour, j'apprends aussi que deux fillettes pourraient avoir été manipulées, il me semble que leur parole avait été portée par un professionnel... tandis que des accusations de maltraitance étaient rejetées en bloc ? Une troisième fille, âgée de 16 ans, vivrait avec sa mère en Italie ? Bizarre, cela me rappelle d'autres affaires.
A ce colloque, quelques paroles dans le public ont été inaudibles, par exemple celle d'une association d'« accidentés » de la pharmacologie qui a cité en exemple des crimes odieux commis par des femmes, sous l'empire de vallium ou de Lexomil, un sujet surement encore tabou... On peut cependant parler très librement de drogue et de l'alcool, des fléaux sociaux.
J'ai pu constater que quelques personnes présentes étaient en grande demande de sécurité tandis que d'autres semblaient réclamer encore des solutions radicales telles que la peine de mort, pourtant définitivement abolie en France (récemment inscrit dans la Constitution française, par Jacques Chirac).
Des magistrats ont fait des présentations parfaitement audibles, très pragmatiques, souvent très engagées aussi. Un psychiatre a fait une courte présentation très engagée lui aussi, il réclamait des moyens pour la psychatrie, réputée être à la dérive.
Nous apprenions qu'en France, des magistrats auraient passé ces trentes dernières années à lire des circulaires plutôt qu'à juger, ils seraient submergés par cette paperasse... On nous a aussi dit que de bonnes intentions, de généreux discours et, régulièrement, de nouveaux textes ne feront rien avancer si les institutions ne se donnent pas les moyens de les mettre en oeuvre. Bref, avec du bruit puis du vent, on ne va pas aller bien loin ; jusqu'au prochain drame et haros qui s'en suivront, notamment sur le juge (très en vogue ces dernières années).
Des victimes ont des des discours tout à fait compréhensibles et légitimes. Reste à trouver les boniments qui leurs apporteront satisfaction.
Christian Stawoski a parlé des problèmes que posait le non-lieu (à procès) en cas d'irresponsabilité du suspect. Cette procédure a évoluée. Il a bien expliqué que certaines familles avaient le sentiment que leur victime passait à peine dans la rubrique faits divers, « comme si c'était un chien ou une bête écrasée sur la route ». Il a encore expliqué qu'à son sens, les investigations s'interrompaient trop rapidement dans ce genre d'affaires, les enquêteurs ayant le plus souvent tendance à baisser les bras lorsque l'instruction s'oriente vers un non lieu psychiatrique. Alors que le suspect est en passe d'être bientôt enfermé à vie, je me demande s'il ne préfèrerait pas lui aussi des investigations fouillées ainsi qu'un procès équitable...
Comme de nombreuses autres victimes, Christian Stawoski réclamait avant toute chose que le suspect - s'agissant d'un fou - ne puisse pas récidiver. Pour des cas tel que celui de Fourniret, pas fou, mais un dangereux pervers, la demande était très ferme : prévoir avant la récidive, anticiper, et le « neutraliser », par n'importe quel moyen.
Des parents ont assisté au colloque, ils ont apporté leur témoignage. Leur fils a été victime, à 5 ans, d'actes de barbarie ainsi que d'un viol. L'auteur des faits devrait bientôt sortir de prison, avant la fin de sa peine, sous contrôle judiciaire... pour réintégrer leur voisinage. Ils témoignaient surtout de leur plus grande inquiétude. Un juge d'application des peines leurs a répondu d'une manière très pragmatique, j'ai trouvé sa réponse tout à fait correcte. La réponse du juge a du choquer plus d'une personne mais l'assemblée ne s'est pas emportée lorsqu'il a conclu en affirmant que, « par le passé, les victimes déménageaient ».
Je conserve encore de nombreuses notes, les actes pourraient paraître à l'occasion.
A l'heure du déjeuner, j'ai feuilleté le Parisien du jour, encore un collector. J'ai été heurté par un article, je vais être cynique à outrance, affreux, m'inspirer de courants de pensées actuels, alimentant toutes sortes de haines et rancoeurs.
Hier, nous avons appris que, selon les conclusions officielles du moment, le personnel du service gardien a eu des attitudes irréprochables. Les investigations n'auraient identifié qu'un suspect : un « enfant barbare » ; des investigations sont encore en cours. 5 ans seulement, et certains penseront déjà à dégraisser la guillotine pour ce qu'il était déjà à 2 ans...
En persistant dans l'outrance, on peut aussi conclure que, finalement, pour cette famille, ce qui s'est passé dans un établissement de la Dass n'est rien de bien grave. Les parents sont déjà sous tutelle, forcément suivis par les services sociaux, des cas... Abdel était un prématuré, il avait déjà perdu ses frères, sa mère devait aussi être très sérieusement déprimée, ce n'était pas le meilleur avenir pour cet enfant, plus tard, il aurait peut être pu virer lui même barbare encapuchonné si l'on se fie à de très fâcheux préjugés racistes :
Je trouve cet article scandaleux, les psys de comptoirs vont pouvoir s'en donner à coeur joie, surtout avec les récentes publications à destination de professionnels et autres militants. Oublions que dans d'autres contrées européennes, les pouponnières et foyers de la Dass seraient réputés pathogènes...
Je pense qu'avant 10 ans nous reverrons émerger des politiques et courants franchement eugénistes en Europe. Je relirais et, si nécessaire, rectifierais ce billet plus tard ; c'est bien assez de sordide, d'hypocrisie et d'émotions pour aujourd'hui.
J'ajoute tout de même que la société s'inquiète encore en faveur des aînés. Il est exact de dire que nous tendrions tous à vieillir, à nous retrouver un jour maltraité ou négligé, dans un établissement sanitaire ou gériatrique, nous ne retournerons plus à la pouponnière de la Dass ; lire très attentivement l'opinion de Brazelton et Greenspan, on ne prend que mieux la mesure de certains conflits d'intérêts. Je note aussi que ATD-Quart monde relance un appel à une prise de conscience.
« La liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres », nous pouvons l'oublier. Je crois que de nos jours, « la répression enfle à l'aune des souffrances et des conviction des autres ». Où sont passés les juges ?
Maltraitance des personnes âgées : le gouvernement peine à convaincre
LEMONDE.FR | 17.10.08 | 17h24 • Mis à jour le 17.10.08 | 19h22, extrait
Est-ce l'effet des reportages consacrées par France 3, et bientôt France 2, aux maltraitances contre les personnes âgées ? Toujours est-il que le gouvernement a décidé de se saisir de ce sujet. L'ampleur du phénomène est mal connu. En 2005, 311 cas de maltraitance vis-à-vis de personnes âgées ou handicapées en établissements spécialisés ont été signalés aux Ddass (directions départementales des affaires sanitaires et sociales). Mais les chiffres sont certainement bien en dessous de la réalité.
ATD-Quart Monde : "Il faut construire une connaissance de la misère"
LEMONDE.FR | 17.10.08 | 18h05 • Mis à jour le 17.10.08 | 18h21, extrait
A l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre la misère du 17 octobre, Bruno Tardieu, délégué national du mouvement ATD-Quart Monde, juge la politique du gouvernement en matière de lutte de la pauvreté.
Dati chahutée par les avocats
Source : AFP, 17/10/2008 | Mise à jour : 21:26, extrait
La garde des Sceaux Rachida Dati a été quelque peu chahutée par les avocats réunis en convention nationale en défendant la rétention de sûreté, ce soir à Lille.
Devant plusieurs milliers d'avocats, Rachida Dati répondait à un discours avant elle de la maire de Lille Martine Aubry (PS) qui avait estimé notamment qu'il fallait "se garder d'avoir une vision émotive et superficielle de la justice" et insisté "sur les dangers de légiférer en matière pénale au gré des faits divers".
La garde des Sceaux, en défendant notamment sa loi sur la rétention de sûreté, a estimé que "quand il y a un vide juridique qui permet à l'individu considéré comme dangereux de récidiver gravement, d'enlever un enfant, de le violer ou de le tuer, il faut absolument agir", provoquant sifflets et applaudissements mêlés.
Rachida Dati a ensuite évoqué sa présence vendredi matin "à un colloque avec des associations de victimes et notamment de victimes de pédophiles", provoquant quelques réactions agacées dans l'assistance. "Et bien, je peux vous dire que vous n'auriez pas ce comportement si vous les aviez entendues" (les victimes, ndlr), a alors rétorqué la garde des Sceaux qui a récolté de nombreux sifflets avant de reprendre son discours, quelques secondes plus tard.
Lorsqu’un rat crevé en cache d’autres
Par moments, on me fait remarquer que je parais être affreusement cynique, nihiliste, voire même, souvent, dans le très profond dénigrement de certaines actions sociales et socio-judiciaires. Pourtant, je ne fais pas bien pire qu’un Canard Enchainé ou qu’un Charlie Hebdo, des hebdomadaires en vente libre, ni que divers professionnels tels que Serge Paugam ou Jacques Guillou, des ouvrages et tirages plus confidentiels. Les voix de ces derniers finissent souvent par porter.
Depuis quelques temps, j’ai pu constater que divers lobbies du secteur « (ré)éducatif et préventif » et du « répressif » – voire du « curatif » – sont tous particulièrement actifs. La presse nous l’avait bien annoncé, de nombreux ouvrages devaient encore paraître après la rentrée de septembre. Ces ouvrages ne pouvaient qu’alimenter des débats historiquement houleux. Aujourd’hui, je suis assez amusé par le succès de « Entre les murs », un film qui, selon l’Express, par sa popularité, pourait interférer dans de nombreux discours. En effet, à voir ce qui se dégage de la bande annonce de ce film, tout ne serait pas aussi catastrophique dans nos banlieues…
Reste une réalité et des mythes, ceux des « barbares » en couches et culottes courtes ou encapuchonnés, ceux des « enfants bandits », on en dénombrerait 5 000 par ici, 14 000 par là et jusqu’à 30 000 selon un chiffre publié par le Parisien(.fr). En France, les chiffres ne sont jamais très fiables mais leur augmentation, la surenchère et les atrocités des faits divers les rendraient plus crédibles…
Le thème du « barbare maghrébin » est susceptible de poser plus de problèmes que d’autres, surtout depuis que la marseillaise a été sifflée ou depuis que « Abdel », 7 mois, est mort, peut être tué par « un enfant de 5 ans »… La presse ne semble pas avoir annoncé le prénom de ce dernier. Par contre, on nous informe déjà que ce « barbare de 5 ans » pourrait avoir échappé à la vigilance des adultes, dans un « foyer de l'enfance » de Rubelles, près de Melun.
On DOIT penser que le « placement » d’un enfant le met à l’abris de tous dangers, ce mythe pourrait un jour s’effondrer ? On DOIT aussi penser que le « service gardien » ou le « tiers » désigné par les autorités est toujours « digne de confiance », ce mythe pourrait un jour s’effriter ? De nombreux avis professionnels nous ont déjà mis en garde par le passé, mais ceux-ci ne sont toujours pas « crédibles », de nos jours la violence ne serait plus que « conjugale » et les carences, comme toujours, obligatoirement « parentales ».
Je vais attendre quelques temps puis lire les critiques du film « Des trous dans la tête », une fiction. On a souvent caricaturé « l’archipel des goulags », on parle plus rarement sinon jamais du « continent tutélaire ».
L'éloge de l'avocat de l'enfant
Le titre de ce billet, « rat crevé », peut heurter, comme certaines caricatures. Mais je pense que les émotions du lecteur seront insignifiantes comparés à la souffrance que certaines familles et enfants peuvent endurer, « protégés », comme sous la « tutelle » de l'arbitraire et des aléas de suivis sociaux ou socio-judiciaires.
« Rats crevés » dans les faits divers... j'en ai vu passer plus d'un ces dernières années et je crois que Madame Mireille Millet en aurait également très long à dire à ce même sujet, voir sa lettre ouverte du 24 juillet 2008 à l'attention de Madame le Garde des sceaux et Ministre de la justice.
Toutes les situations ne sont bien heureusement pas dramatiques, mais il arrive que le « merveilleux » soit plus terne et plus nuancé qu'on ne pourrait le penser. Le placement familial ; ses secrets et ses paradoxes, de Pierre Sans, nous dévoile sans trop d'outrances comment l'intervention, un suivi ou l'action sociale peuvent être perçus par des familles et des enfants, des personnes vulnérables plus généralement. L'enfant proie, de Pascal Vivet et Samuel Luret, rappelle quelques affaires, décrit des dysfonctionnements et dérives de la protection de l'enfance, quelques débordements collectifs ainsi que des leçons qui ont pu en être tirées.
Décès d'un bébé: un enfant à l'origine ?
Source : AFP, 16/10/2008 | Mise à jour : 15:24
Des investigations sont en cours pour déterminer si un enfant de cinq ans pourrait être à l'origine du décès d'un nourrisson de 7 mois, retrouvé mort dans son berceau le 19 septembre dans un foyer de Rubelles (Seine-et-Marne), a-t-on appris aujourd'hui de source judiciaire.
Cet enfant, connu pour son agressivité à l'égard des autres et de lui-même, avait été vu à proximité de la chambre de la petite victime, a affirmé cette source.
Deux expertises ont été ordonnées par les juges d'instruction: une ADN, visant à savoir si celui de l'enfant suspecté se trouvait sur la peau du nourrisson, et une de stomatologie, afin de déterminer si les traces de "morsure" ou de "suçon" retrouvées sur le visage du bébé peuvent correspondre à la morphologie buccale de l'enfant soupçonné.
Les résultats de ces expertises n'auraient pas encore été transmis aux juges d'instruction, selon la source judiciaire.
Modifié le 16/10/2008 à 12:18 AFP, extrait
Décès d'un bébé dans un foyer: la piste d'un enfant de cinq ans évoquée
Si l'hypothèse de l'enfant de cinq ans se confirmait, l'enquête s'orienterait sur un problème de "défaut de surveillance".
L'autopsie avait montré que le bébé était mort à la suite d'un choc "extrêmement violent".
Les auditions du personnel de l'établissement n'ont rien donné, "aucune faille n'ayant été relevée qui permette de prendre en défaut l'un de ses membres", a souligné la source judiciaire.