Mot(s) clef: famille
Des voyous viennent : table ronde
NDLR : Dans cette cacophonie médiatique, ces sources ou citations incertaines voire édulcorées, il se pose parfois la question de savoir qui, dans la bande, a fait ou pas. Entre les dépêches, la presse et les blogs, on lit souvent de tout ; voir la vidéo sur public Sénat, après 52'00". Pourquoi Sarkozy parle-t-il si mal ? Sur google, a fait ou pas... Sur google books, le premier résultat renverrait à l'interculturel : Tout ce qu'on a fait ou pas fait au moindre des êtres, on l'a fait ou pas à lui (« Jésus ») et à « Dieu » (cf. Matthieu 25 : 40, 45 cit. n. 33 supra).
Les X en colère ont tendance à manifester avec des masques blancs.
Sécurité : Sarkozy passe "la vitesse supérieure"
France Info - 21 avril 2009, extrait
Lutte contre les bandes, protection des écoles, interdiction des cagoules dans les manifestations, Nicolas Sarkozy a défendu les nouvelles mesures sécuritaires envisagées par son gouvernement, promettant même de "passer à la vitesse supérieure" dans ce domaine.
IPhone: l'option "Secouer le bébé" retirée
AFP, 23/04/2009 | Mise à jour : 07:17, extrait
Le groupe informatique américain Apple a subitement retiré hier de sa boutique en ligne une application pour iPhone baptisée "Secouer le bébé" qui appelait les utilisateurs à agiter leur téléphone pour faire cesser les pleurs d'un nourrisson virtuel.
L'application, disponible sur le magasin en ligne d'Apple depuis lundi, coûtait 99 cents à télécharger. Après avoir été suffisamment secoué, le bébé cessait de faire du bruit et de grandes croix rouges couvraient ses deux yeux.
La Fondation Sarah Jane Brain, un groupe basé à New York qui milite contre les lésions cérébrales provoquées par le syndrome dit du "bébé secoué", a fermement condamné cette application pour iPhone, et réclamé "des excuses pour les parents de victimes de ce syndrome et les survivants".
Le Figaro du 22 avril, « Passer à la vitesse supérieure »
Décret anti-cagoule : une mesure inapplicable ?
LEMONDE.FR | 22.04.09 | 20h48 • Mis à jour le 22.04.09 | 23h08, extrait
Xavier Latour, professeur de droit à l'université Paris-V Descartes, nuance : "Le droit de manifester est encadré depuis bien longtemps en France : la possibilité d'être filmé est la contrepartie du droit de manifester." "Mais, note l'universitaire, ce qui peut effectivement poser problème, c'est l'usage et l'éventuel fichage à partir des images recueillies." Si le décret venait à voir le jour, il y a fort à parier que le Conseil d'Etat serait amené à se pencher sur la question. "Ce sera à lui de se prononcer sur la compatibilité de la mesure au regard des libertés. Or, en droit français, le principe de base est la liberté de manifester et l'encadrement par la police doit rester une exception ", note Xavier Latour.
Reste à savoir comment sera formulé le décret. "Encore faut-il définir ce qu'est une cagoule et à partir de quel moment son port est délictueux", remarque Michel Tubiana. "C'est l'éternel problème quand on légifère dans le domaine des restrictions des libertés : trouver l'équilibre entre les inconvénients de la restriction et les avantages pour l'ordre public", ajoute Xavier Latour. Pour le professeur de droit, l'argument sécuritaire n'est pas le seul en jeu : "Depuis une loi de 1986, l'Etat est considéré comme responsable des dégradations commises lors de manifestations. Avec ce projet de décret, il cherche un moyen dissuasif pour ne plus avoir à payer les pots cassés."
Une famille à la rue à cause d’un oubli
Val-d'Oise (95)
Vauréal
Une famille à la rue à cause d’un oubli
Le Parisien | 21.04.2009, 07h00
Une famille surendettée a été expulsée. La Banque de France lui avait pourtant accordé un étalement des remboursements. Ce sursis n’a pas été transmis à la justice.
Rien n'a permis d’empêcher l’expulsion. Hier soir, Munzola Ndungini et ses cinq enfants se sont retrouvés à la rue après avoir passé dix-neuf ans dans ce petit pavillon mitoyen du mail Georges-Brassens, à Vauréal. Devant la porte de la maison, le téléphone portable collé à l’oreille, cet homme a tenté par tous les moyens d’éviter cette incroyable expulsion.
Mais les déménageurs et l’huissier étaient déjà au travail, sous l’oeil attentif des gendarmes de Vauréal. « Je me retrouve sans rien à cause d’une erreur commise en 2007 par mon avocate de l’époque », lance amèrement Munzola Ndungini, cantonné dans son jardin.
« L’erreur a été reconnue »
Tout a commencé par un divorce et la perte d’un emploi.
Un enfant de 6 ans tué par balle chez lui
NDLR : Voila un travail pour l'Aide Sociale à l'Enfance, rafler les momes des chasseurs et autres détenteurs d'armes à feu, de dispositifs dangereux voire même d'engins agricoles. Ce n'est malheureusement pas le premier enfant ni probablement le dernier à disparaitre ainsi, tué par balle, chez lui. Cela devrait motiver les troupes qui n'ont plus qu'à troquer le mamouromètre de Philippe Bas contre un détecteur de métaux : une arme dans un foyer pourrait suffire à motiver un placement transitoire ou à satisfaire une demande d'adoption. Je souhaite bien du courage à la BAC ainsi qu'au RAID, leurs services risquent d'être sollicités.
Un enfant de 6 ans tué par balle chez lui
AFP, 19/04/2009 | Mise à jour : 21:29, extrait
Un enfant de 6 ans a été tué par balle hier soir à son domicile de Lagny-sur-Marne (Seine-et-Marne) où il se trouvait avec son père, qui a été placé en garde à vue, a-t-on appris dimanche de source judiciaire.
Vers 19H00 samedi, l'enfant, "qui se trouvait seul avec son père, a été tué par une balle d'un pistolet qui se trouvait dans l'appartement familial et qui appartient au père", a-t-on expliqué de source judiciaire, confirmant une information du site internet du Parisien.
PARIS (AFP), le 20 juin 2006 - Le Sénat a entamé mardi l'examen du projet de loi du ministre délégué à la Famille Philippe Bas sur la protection de l'enfance, dans un climat consensuel, tempéré par les réserves du groupe PS, qui s'est abstenu sur ce texte en commission, et du groupe PCF, qui a voté contre.
Cette réforme, qui vise à améliorer la prévention et le signalement des situations à risque, avait été mise en chantier après l'émoi suscité en 2005 par des affaires médiatisées de pédophilie et de maltraitance.
Le projet de loi, dont les sénateurs sont saisis avant les députés, "s'attaque à une réalité que nous ne pouvons plus ignorer", a souligné M. Bas, qui a évoqué "la souffrance de dizaines de milliers d'enfants victimes de négligence, d'indifférence, de manque d'amour".
1500 fermiers se sont suicidés collectivement en Inde
1.500 fermiers se suicident en Inde
The Independent, 16/04/2009 | Mise à jour : 21:26
Près de 1500 fermiers se sont suicidés collectivement en Inde, dans l'état rural de Chattisgarh, ces dernières semaines. La sécheresse et de mauvaises récoltes sont à l'origine de ce geste de désespoir, ont expliqué des paysans de cette région, qui craignent de ne même pas pouvoir obtenir les graines nécessaires à la prochaine semence.
Un responsable de l'association indienne pour l'agriculture, interrogé par le journal anglais the Independent, a reconnu que les suicides d'agriculteurs étaient en hausse en Inde. " Les gens qui ont prêté de l'argent aux paysans ont créé un cercle vicieux. Ils encouragent les paysans à souscrire à des emprunts mais lorsque les récoltes sont mauvaises, ils n'ont d'autres choix que celui de se tuer".
Enfants maltraités: "problème d'argent"
AFP, 16/04/2009 | Mise à jour : 20:54
Le père de famille incarcéré pour maltraitance envers ses huit enfants a affirmé mercredi que le manque d'argent était à l'origine de la malnutrition de sa famille, selon son avocate qui l'a rencontré dans la journée à la maison d'arrêt de Perpignan. Il s'est déclaré "trés étonné de voir que les gens disent qu'il maltraitait ses enfants, expliquant que s'il avait eu davantage d'argent, il leur aurait donné plus de nourriture", a déclaré à l'AFP Me Catherine Barrère.
Enfants affamés : la justice avait déjà été alertée
Extraits du rapport Naves Cathala de juin 2000... Ceux-ci - signalements de l'ASE - se caractérisent essentiellement par :
• l'absence de renseignements sur la situation économique et sociale de la famille : prestations sociales, logement, etc, • des approximations sur l'état civil des parents et des enfants, et sur la géométrie familiale, • des affirmations souvent à caractère psychologique mais rarement étayées par des faits précis, • l'impossibilité de savoir si l'écrit a été réalisé à l'issue d'une évaluation pluridisciplinaire, • l'absence de propositions alternatives.
Les signalements émanant de l'éducation nationale sont encore moins explicites que ceux du service social départemental, même s'il convient d'opérer une distinction entre ceux émanant du service social scolaire, que l'on peut rapprocher de ceux des autres assistantes sociales, et ceux émanant des écoles primaires, qui se limitent à de sommaires exposés d'informations, peu souvent replacés dans leur contexte social, économique et familial.
Faits divers
Enfants maltraités: la justice avait déjà été alertée
Le Parisien | 16.04.2009, 07h00, extraits
Les parents maltraitants, domiciliés à Banyuls-sur-Mer, étaient des « illuminés » qui tentaient de « purifier » leurs huit enfants.
Pendant sept ans, la famille Yahi a vécu repliée sur elle-même avec ses huit enfants dans un appartement HLM de Banyuls-sur-Mer (Pyrénées-Orientales). Depuis la mise en examen mardi et l’incarcération des parents pour privation d’aliments et de soins ainsi que violences sur mineurs, de multiples questions se posent pour tenter de comprendre comment le martyre des enfants a pu durer si longtemps, alors qu’un signalement avait déjà été fait.
A Banyuls-sur-Mer comme à Millau, un « écran de fumée » ?
L'affaire des enfants de Banyuls met en lumière
les dysfonctionnements des procédures de signalement
Créé le 15.04.09 à 19h29 | Mis à jour le 15.04.09 à 19h37, 20 minutes, extrait
MALTRAITANCE - L'obstruction de la famille a mis les services sociaux en échec...
Un non-lieu. C'est la décision qu'a rendue un juge pour enfants en 2004 après une enquête sociale sur les enfants de Banyuls-sur-Mer. Le Docteur Isabelle Lemoine, directrice Enfance-Famille au Conseil général des Pyrénées orientales, décrit à 20minutes.fr «l'écran de fumée» mis en place par la mère de cette famille pourtant «connue des services sociaux». Un exemple qui illustre bien les difficultés à faire aboutir la lourde procédure des «informations préoccupantes» concernant l'enfance en danger.
Depuis la loi du 5 mars 2007 réformant la protection de l'enfance, chaque conseil général doit se doter d'une Cellule centralisée des informations préoccupantes (CCIP). Ce service est chargé de recueillir les informations sur des cas de maltraitance et d'évaluer la situation. Les CCIP peuvent être contactées par les institutions (Education nationale, services communaux, médecins) ou des particuliers, notamment par le numéro vert 119.
Encore faut-il que la maltraitance soit détectée.
Le père des huit enfants maltraités est un "illuminé"
Créé le 14/04/09 - Dernière mise à jour le 15/04/09 à 20h38 - Europe 1, extrait et un son
Huit frères et sœurs de 7 à 17 ans étaient maltraités et privés de soins par leurs parents, à Banuyls, près de Perpignan. Le procureur a qualifié "d'illuminé" le père des enfants.
Maltraitance sur leurs huit enfants : un couple écroué
NDLR : L'enfant aurait plutôt 16 ans et 32 kg et non 13 ans.
Maltraitance sur leurs huit enfants : un couple écroué
France Info - 12:50, extrait
La famille vivait à Banyuls, près de Perpignan. L’alerte a été donnée par des voisins qui ont vu un enfant fouiller dans les poubelles pour se nourrir. Un adolescent de 13 ans, ne pesant que 32 kilos...
Enfants affamés : le père est un « illuminé », affirme le procureur
Enfants affamés: le père, un "illuminé"
AFP, 15/04/2009 | Mise à jour : 13:38
Le procureur de la République de Perpignan Jean-Pierre Dréno a qualifié d'"illuminé" le père de famille incarcéré à Perpignan, avec son épouse, pour avoir maltraité et privé d'aliments et de soins huit de ses enfants, au nom de la religion musulmane.
"Ca va bien au delà de la pratique religieuse rigoureuse", a déclaré à l'AFP le procureur, rejetant tout amalgame entre ces sévices et la pratique de la religion musulmane. "C'est pas le cas du tout. Là, on a un illuminé, avec un fonctionnement qui s'apparente à celui d'une secte", a-t-il estimé.
Un couple maltraitait et affamait ses huit enfants
AFP, 15/04/2009 | Mise à jour : 07:50, extrait
C'est la découverte d'un garçon de 13 ans fouillant dans une poubelle à la recherche de nourriture qui a permis d'alerter les autorités. Deux fillettes, âgées de 15 ans et de 13 ans et demi, ne pèsent chacune que 22 kg.
Un couple d'une cinquantaine d'années a été inculpé et écroué lundi à Perpignan pour maltraitance et privation d'aliments et de soins envers huit de leurs enfants, a-t-on appris mardi de source judiciaire. Placés en garde à vue samedi, les parents, âgés de 49 ans et 50 ans, ont été inculpés pour privation d'aliments et de soins au point de compromettre la santé des enfants mineurs, a expliqué le procureur chargé du dossier, Jean-Pierre Dréno. Ils sont également poursuivis pour violences habituelles sur mineurs.
Ecroués pour avoir affamé leurs enfants
NDLR : Revoir aussi l'affaire Sébastien, sur http://vadj.ovh.org. « Ce sont des agissements qui correspondent à des pratiques sectaires », a indiqué le procureur, Jean-Pierre Dréno, à propos de cette nouvelle affaire.
Juillet 2005, un enfant de 15 ans et demi,
30kg seulement
A la une
Ecroués pour avoir affamé leurs enfants
Le Parisien | 15.04.2009, 09h15 | Mise à jour : 09h44
Un couple de Banyuls-sur-Mer (Pyrénées-Orientales) a été incarcéré mardi à la maison d’arrêt de Perpignan pour privation de soins et d’aliments à enfants. Placés en garde à vue samedi, les parents, âgés de 49 ans et 50 ans, ont été mis en examen lundi pour privation d'aliments et de soins au point de compromettre la santé des enfants mineurs, pour manquement à leurs obligations légales et violences habituelles sur mineurs, a indiqué le procureur de la République Jean-Pierre Dréno lors d'une conférence de presse à Perpignan.
L’attention avait été attirée vendredi après-midi par l’errance dans une des rues de la ville d’un adolescent chétif et ensanglanté, qui marchait pieds nus. A 16 ans, il pesait 32 kg pour 1,65 m. Ses deux soeurs, âgées de 15 ans et de 13 ans et demi, ne pèsent chacune que 22 kg, selon les enquêteurs. "Il a expliqué qu'il avait fugué. Qu'il avait reçu des coups de sa mère. Il a décrit son quotidien fait de privations", a ajouté le procureur sur Europe 1 mercredi matin.
Cette famille allemande brisée par la justice française
NDLR : Pour l'opinion et la voix de Sabrina : « mon frère a pleuré et demandé toujours quand est-ce que ma mère revient ? Dans 10 minutes. Et... hé... les 10 minutes ont duré 4 ans. »
Voir aussi De malentendus en coups du sort, l'honneur sali de la famille Clövers
Cette famille allemande brisée par la justice française...
RTL info | 13 avr. 2009 | Màj 16h13, l'un des 3 sons
Des viols jamais prouvés, des agressions démenties et énormément d'incohérences dans l'enquête de la police française. Une famille allemande, les Clövers, doit être très bientôt fixée sur le pourvoi en révision qu'elle à déposé devant la Cour de cassation... En 1997, la Cour d'Assises de l'Hérault avait condamné Rudolf Clövers, un père de famille sourd, à douze ans de réclusion, et sa femme Elke à deux ans, pour une série de viols sur leurs jeunes enfants, Sabrina, 8 ans, et Florian, 10 ans, lourdement handicapés. Les Clövers ont toujours clamé leur innocence, leurs enfants démentant toute agression.
RTL+ : des viols jamais prouvés, des agressions démenties
et autres incohérences dans l'enquête sur les Clövers...
Campagne en France contre l'excision et le mariage forcé
NDLR : Le sujet de l'excision a également été traité ce matin, sur France Info. J'ai cru comprendre que le phénomène se résorbera lorsque les hommes s'y opposeront, en refusant de se marier avec des femmes excisées. On peut aussi trouver un certain nombre de brochures et guides au Ministère de la Promotion de la Femme, de l'Enfant et de la Famille au Mali, sur www.mpfef.gov.ml.
Violences - Une campagne contre l'excision et le mariage forcé
TF1-LCI, le 14/04/2009 - 17h48, extrait
Le gouvernement lance une campagne pour "briser le silence" face à ces violences qui touchent des dizaines de milliers de fillettes et de femmes dans l'Hexagone.
« On russifie Elise », estime Jean-Michel André
« On russifie Elise »
Créé le 10.04.09 à 03h39 | Mis à jour le 10.04.09 à 03h39, 20 minutes
L'avocat du père de la petite Elise, pourrait se rendre en Russie « dans les prochains jours », a annoncé hier Jean-Michel André, le père de la fillette. Celui-ci veut vérifier auprès des autorités si la petite fille, âgée de 3 ans et demi, n'a pas été emmenée en Russie après son enlèvement en plein centre d'Arles, le 20 mars.
Une réunion de travail était organisée hier à Paris entre Jean-Michel André, le ministère de la Justice, le secrétariat d'Etat aux droits de l'homme, en liaison avec l'ambassade de France à Moscou. « Cette réunion prouve que l'on est sur la piste russe, estimait hier Victor Gioia, avocat du père d'Elise, au sortir du ministère. On sent que le gouvernement français est plus que mobilisé. » Dès le lendemain de l'enlèvement, Jean-Michel André avait accusé son ex-femme, d'origine russe, de l'avoir organisé. Les deux parents, en instance de divorce, se disputent la garde de l'enfant. « Actuellement, on est en train de russifier ma fille, estime Jean-Michel André. Il faut que l'enquête avance vite. Si je vois que ça n'avance pas, j'irai moi-même en Russie. » Hier, à l'issue de la réunion, le ministère indiquait ne « disposer d'aucune information » sur la présence d'Elise en Russie.
Samedi 04 Avril 2009, Ouest France
Privée de ses enfants
JUSTICE. Une mère est sans nouvelles de ses jumeaux, soustraits par leur père l'été dernier
Christelle vit dans la banlieue de Bordeaux. Elle s'est sentie particulièrement concernée lorsque l'actualité récente a évoqué l'enlèvement de la petite Elise, à Arles, ou encore l'affaire Fortin, ce père qui a soustrait ses fils pendant des années à leur mère. Autant de souffrance qu'elle comprend puisqu'elle n'a pas revu ses enfants depuis l'été dernier.
Il s'agit de jumeaux de cinq ans et demi, un garçon et une fille, dont elle est absolument sans nouvelle depuis que leur père a refusé de lui ramener, le 3 août 2008, après en avoir eu la garde une quinzaine de jours. À cette date, il a coupé son téléphone portable. « Je ne vis que pour ça, pour les retrouver. Et je me bats pour ne pas tomber dans la dépression, car ce serait comme baisser les bras. Et ça, il n'en est pas question. »
Saint-Angeau : le personnel des jonquilles s'estime « sali »
Voir également Le travail social contre qui ?
Revoir aussi Le procès Megel ou l'anti-Outreau ainsi que Le merveilleux de l'assistance éducative
Côtes-d'Armor
Protection de l'enfance. Les associations seront plus écoutées
8 avril 2009 - Le Télégramme
Huit associations du département contribuant à la protection de l'enfance ont signé, lundi, une charte avec le conseil général des Côtes-d'Armor. L'institution reconnaît ainsi «leur contribution au traitement des besoins sociaux et médico-sociaux.» S'il ne s'agit que d'une déclaration de principes et de valeurs communes, cette charte fait de chaque association oeuvrant auprès des enfants en difficulté un interlocuteur à part entière du conseil général, responsable du dispositif deprévention et protection de l'enfance. «Les associations sont porteuses des problèmes que peuvent rencontrer les enfants, estime Guillaume Rouxel, président du centre éducatif Beauvallon. Nous avons une légitimité et souhaitons être plus impliqués dans la réflexion.» La fondation d'Auteuil Bretagne, la maison d'enfance L'Envol, l'Association pour la réalisation d'actions sociales spécialisées (Arass), Cap Aventures, Émeraude ID, Extra Balle et les Enfants du Manoir ont également signé cette charte. Ils s'engagent ainsi à respecter une transparence totale du fonctionnement de leurs établissements, en particulier par rapport aux risques de maltraitance.
Département, Rodez
La gauche critique sur la protection de l'enfance
Midi Libre, vendredi 10 avril 2009
Une attaque en règle en suit une autre, en ce moment, du côté de l'opposition du conseil général. Après Stéphane Bultel et sa découpe au couteau du bilan de Jean-Claude Luche après un an de, présidence, puis la montée au créneau de conseillers contre la politique menée dans le domaine de l'accueil de malades Alzheimer, c'est à présent le fonctionnement de l'aide sociale à l'enfance qui est dans la ligne de tir.
Maman, est-ce que ta chambre te plaît ? Survivre en maison de retraite
de William Rejault, éditions Privé (9 avril 2009)
Les faits du jour en région
SAINT-ANGEAU: LE PERSONNEL DES JONQUILLES S’ESTIME «SALI»
Charente Libre, le 7 avril 2009
Ils n’ont pas du tout la même histoire à raconter. Et tiennent à le faire savoir. Une vingtaine d’employés sur les quarante-quatre de la maison de retraite Les Jonquilles de Saint-Angeau se sont réunis hier après-midi au sein de l’établissement. Parce qu’ils se sentent «salis» par la plainte déposée pour harcèlement moral par six anciens membres des Jonquilles contre l’établissement et le directeur-fondateur Jacky Préau-Guilloteau (lire CL d’hier).
Le Japon pique sa crise (des missiles)
ASIE
Dans Newsweek : "Le Japon pique sa crise (des missiles)"
NOUVELOBS.COM | 10.04.2009 | 17:44, extrait
La réponse frénétique de Tokyo au dernier tir de missile nord-coréen a peut-être aidé Kim Jong Il.
> Cet article a été publié sur le site internet de Newsweek le 6 avril.
Un habitant de Takizawa, dans le nord du Japon, observant le lancement d'un engin nord-coréen. (Reuters)
JOE BIDEN avait prévenu pendant la campagne électorale qu’il "ne faudrait pas six mois avant que le monde ne mette Barack Obama à l’épreuve" par une crise internationale, quelle qu’elle soit. Dimanche dernier, Kim Jong Il a fait de son mieux pour réaliser la prédiction, en lançant un missile à longue portée Taepodong-2 en direction du Japon. Washington, Tokyo et Seoul ont dénoncé ce lancement comme une violation d’une résolution des Nations Unies interdisant au Nord de lancer des projectiles balistiques. Le président Barack Obama déclara devant la foule à Prague que "la Corée du Nord n’a pas respecté les règles", et que "les infractions doivent être punies".
Que ce tir de missile déclenche une crise internationale en bonne et due forme, c'est à voir. Du côté du Japon, on semble avoir choisi de faire comme si c'était déjà le cas. Quelques secondes après le lancement, les journaux tokyoïtes distribuaient des éditions spéciales dans les rues et les journaux télévisés s’arrachaient les interviews de passants, afin d'offrir au pays l’image de l’homme de la rue "effrayé" par la menace nord-coréenne. Selon un sondage commandé par le quotidien Yomiuri, 78 % des personnes interrogées ce week-end pensent que Tokyo devrait imposer plus de sanctions au Royaume Ermite. Il ne faut pas s’étonner de cette réaction réflexe. L’opinion publique japonaise est outrée à l'égard du programme nucléaire nord-coréen, tout comme elle l’était dans les années soixante et soixante-dix par les enlèvements de citoyens japonais, encore inexpliquées à ce jour.
Encouragés par leur opinion publique, les diplomates japonais ont appelé à une réunion d’urgence dimanche du Conseil de Sécurité des Nations Unies, afin de punir la belligérance du Nord. Bien que les Etats-Unis et le Japon aient réclamé une réponse ferme, rien de concret n’est sorti de la réunion, du fait des appels à la retenue des Chinois et des Russes, alliés de longue date de la Corée du Nord. Le Japon, cependant, continuera d’être aux Nations Unies à l’avant-garde de ceux qui poussent à l’adoption de mesures punitives. Dans tous les cas, les pays membres pourront dans les prochains jours exprimer leur colère aux Nations Unies pour punir Pyongyang. Quel que soit le résultat, Tokyo a l’intention d’imposer unilatéralement des sanctions supplémentaires, dès cette semaine.
ENLEVEMENT
Le père d'Elise accuse les autorités russes de ne "pas faire d'enquête"
NOUVELOBS.COM | 10.04.2009 | 07:20
Jean-Michel André souhaite se rendre, dans les semaines qui viennent, en Russie pour retrouver sa fille qui aurait, été d'après lui, enlevée par sa mère russe.
Le père de la petite Elise, enlevée le 20 mars à Arles, accuse jeudi 9 avril les autorités Russe de ne "pas faire d'enquête". Il s'est dit par ailleurs déterminé à se rendre dans les prochaines semaines en Russie pour tenter de localiser sa fille. Jean-Michel André venait d'être reçu au ministère de la Justice par des membres du cabinet de Rachida Dati, de la secrétaire d'Etat aux Droits de l'Homme Rama Yade, et du Quai d'Orsay, pour faire le point sur les recherches de la petite fille de trois ans et demi.
Mort sur un toboggan : les parents veulent comprendre
Voir également le cas de Jérome
Près de chez moi
Seine-et-Marne (77)
Mort sur un toboggan : les parents veulent comprendre
Le Parisien | 02.04.2009, 07h00
« Nous voulons savoir qui est responsable », déclarent les parents de Dimitri, 7 ans, mort étranglé avec sa corde à sauter dans un foyer de Pamfou.
« Comment un tel drame a pu arriver ? Depuis l’annonce de la mort de Dimitri, dimanche après-midi, je ne cesse d’y penser. Sa mère aussi. Nous voulons comprendre, savoir qui est responsable. » Hier après-midi, David, le père de la jeune victime fait les cent pas devant le groupement de la gendarmerie de Melun. Katia, sa concubine, y est reçue.
Lui aussi a été auditionné la veille pendant trois heures pour parler de Dimitri. Les parents, qui habitent Dammarie-les-Lys, ont pris conseil auprès de leur avocat en vue de déposer plainte.
« Pour une soi-disant meilleure sécurité, Dimitri a été placé en foyer »
Très fragile, la maman vient d’être entendue par un psychologue. « Ça me fait du bien de parler. Je libère ma parole mais sans cesse je repense à mon petit garçon et aux conditions dans lesquelles il est décédé. Tout ça est profondément injuste. Qu’on ne me dise pas qu’il était surveillé. Je n’y crois pas. Sinon, il ne serait pas décédé de cette façon. »