Catégorie: La justice de qualité
La directrice se jette par une fenêtre : vive émotion à la PJJ
NDLR : Elle serait donc tombée sur un buisson ? C'est rassurant ; elle n'a alors pas abimé un bus.
Double évasion à Nouméa
AFP, 18/09/2009 | Mise à jour : 16:58, extrait
Deux détenus se sont évadés dans la nuit du centre pénitentiaire de Nouméa en Nouvelle-Calédonie, a annoncé le syndicat FO-Pénitentiaire, une information qu'a confirmée à l'AFP une source gouvernementale. "Ces deux détenus qui se trouvaient dans une cellule avec quatre autres personnes ont profité de l’état de vétusté de l’établissement en creusant un trou et leur permettant de se retrouver rapidement à l’extérieur", a précisé FO, deuxième organisation de surveillants, dans un communiqué.
L'"état de stress" des personnels de la Protection judiciaire de la jeunesse
LE MONDE | 18.09.09 | 13h52 • Mis à jour le 18.09.09 | 13h52, extrait
Dans la matinée de ce mardi 15 septembre, Catherine Kokoszka, directrice départementale de la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ), se rend à une réunion où elle doit annoncer une réorganisation de ses services. Avant d'atteindre la salle, elle se jette par une fenêtre et fait une chute d'une dizaine de mètres, amortie par un buisson. Ses jours ne sont pas en danger. A une amie et collègue, qui l'a vue à l'hôpital, jeudi, elle a affirmé que les raisons de son geste étaient dues à un "état de stress". Elle lui a parlé de "maltraitance institutionnelle". "Elle se plaint de devoir appliquer tout très vite, de faire et de défaire en permanence, comme un petit soldat, comme un élève face à un maître d'école. Elle était au bout du rouleau, explique cette amie qui veut conserver l'anonymat. Elle avait un vrai conflit de loyauté. C'est une ancienne éducatrice et elle se demandait comment les éducateurs feraient pour s'occuper des mineurs, avec toutes leurs tâches." Catherine Kokoszka, qui n'est pas décrite comme une personne fragile, est devenue éducatrice en 1980. Elle a gravi les échelons de la PJJ pour devenir directrice en Corrèze et dans la Creuse, puis à Paris depuis mai 2006. Son geste a suscité une vive émotion chez les cadres et les éducateurs, dans la région parisienne, mais aussi au niveau national.
Exclusif : pour Me Szpiner, la lettre de Treiber n'apporte rien!
Philippe Cohen - Marianne | Vendredi 18 Septembre 2009 à 16:54, extrait
Maître Francis Szpiner, l'avocat des familles de Géraldine Giraud et de Katia Lherbier, les deux jeunes femmes assassinées pour lesquelles Treiber a été mis en examen, estime que le comportement de son avocat Maître Dupond-Moretti durant toute la procédure contredit les propos de Treiber sur l'instruction «à charge».
Marianne2 : Quel est votre commentaire sur la lettre de Jean-Pierre Treiber, publiée par Marianne2.fr ?
Me Szpiner : Dans la lettre publiée par Marianne, Jean-Pierre Treiber remet en cause l'instruction et ses méthodes. Pourtant, je tiens à rappeler les éléments de la procédure. Le 13 octobre 2008, Jean-Pierre Treiber s'est vu signifier une ordonnance de mise en accusation devant la Cour d'assise. Le 14 octobre, il a fait appel. Le dossier est donc venu devant la chambre d'instruction. Comme le prévoit la législation, toutes les parties disposent alors de la possibilité de faire un mémoire demandant des investigations complémentaires. Or la défense Jean-Pierre Treiber n'a pas jugé utile de le faire. Les juges on rend un arrêt motivé détaillé de 36 pages qui détaille les charges pesant contre Jean-Pierre Treiber. Son avocat n'a répondu à aucune de ces charges.
La Scientologie veut débattre
NDLR : Aurions-nous encore une fois touché quelque chose au fond ? Ca peut affoler.
Nouvelle lettre de menaces pour Sarkozy
AP et AFP, 18/09/2009 | Mise à jour : 12:27
Mont Sainte-Odile: les proches déboutés
AFP, 18/09/2009 | Mise à jour : 14:00
Les rescapés et proches des victimes du crash du Mont Sainte-Odile (87 morts et 9 survivants en 1992), qui réclamaient la condamnation de l'Etat pour durée excessive de l'instruction, ont été déboutés vendredi par la Cour d'appel de Colmar, a-t-on appris auprès du greffe. Dans son arrêt, qui n'était pas immédiatement disponible, la Cour a confirmé le jugement rendu en octobre 2006 par le tribunal de grande instance de Strasbourg qui avait rejeté la demande de l'association de rescapés et familles des victimes Echo. Lors de l'audience qui s'était tenue le 19 juin dernier devant la 2e chambre civile de la Cour d'appel de Colmar, l'avocat de l'association Me Olivier Charles avait réclamé 1,5 millions d'euros au titre du dommage moral, jugeant que l'instruction de la procédure pénale à l'encontre des six prévenus soupçonnés de responsabilité dans la catastrophe, longue de 14 ans, aurait pu être close dès 1997. Pour le ministère public au contraire, "c'est une somme d'intérêts contradictoires qui a contribué inévitablement à un allongement considérable de la procédure", avec la multiplication d'expertises et de contre-expertises dans le souci de la manifestation de la vérité.
La Scientologie veut débattre
AFP, 18/09/2009 | Mise à jour : 16:07
Trois mois après la fin de son procès pour escroquerie en bande organisée, l'Eglise de Scientologie a demandé au tribunal correctionnel de Paris de rouvrir les débats afin de pouvoir démentir "l'infiltration" dont elle est accusée après la modification d'une loi empêchant son éventuelle dissolution, selon des sources proches du dossier. Le tribunal doit rendre son jugement le 27 octobre. Le parquet avait requis la dissolution des deux principales structures françaises de la Scientologie. Mais cette possibilité a été rendue inapplicable en raison d'un texte de loi récemment modifié qui exclut désormais une telle peine, déclenchant un tollé et des interrogations sur une éventuelle infiltration de l'Assemblée nationale par l'organisation. Entendant laver les soupçons pesant sur son client, Me Patrick Maisonneuve a écrit au tribunal afin de demander la réouverture des débats, selon ces sources. "Compte tenu de la mise en cause de l'Eglise de scientologie quant à une infiltration de l'appareil d'Etat et/ou une influence exercée auprès de parlementaires", Me Maisonneuve a dit à l'AFP "demander la réouverture des débats afin que le représentant de l'Eglise de Scientologie puisse s'expliquer sur ces insinuations".
En pleine réunion, la directrice de la PJJ se jette du 3ème étage
NDLR : « Oh, my back, oh my back… » • Spiderman ; but I think we can aussi.
En pleine réunion, la directrice de la PJJ se jette du 3ème étage
il y a 1 heure 43 min
Le Post, par Tian, extrait
Mardi matin, en pleine réunion de service, la directrice de l’antenne parisienne de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) s’est jetée du troisième étage de l’immeuble. Par chance, Catherine K. est tombée dans une cour intérieure, sur un bus. La fonctionnaire est saine et sauve, après une chute de 7 mètres… Ses collègues, dont certains sont syndiqués au SNPES-PJJ/FSU organisent, cet après-midi, un rassemblement pour interpeller la ministre de la Justice. Anne Leclerc, une éducatrice de la PJJ confie au Parisien : « On ne sait jamais ce qui motive une tentative de suicide, mais le contexte de pression et de stress est évident à la PJJ ». Tout en ajoutant : « Depuis deux ans, nous sommes sans cesse victimes de restructurations, de suppressions d’activités, parfois du jour au lendemain... »
Affaire de pédophilie : à Boulogne et non rue Porte Gayole
NDLR : Ces réctifications et précisions géographiques semblent avoir une certaine importances...
S'agit-il d'une affaire d'Outreau bis ? « Pas du tout, répond le procureur. Les filles ne dénoncent pas plus que ce qu'on voit sur les photos et les vidéos. » Le fait qu'elles ne mettent en cause que le couple de voisins et leur père éloigne le spectre d'un réseau pédophile.
Actualité Lens
Affaire des viols à Boulogne : un Lensois en détention provisoire
Jeudi 17.09.2009, 04:47 - La Voix du Nord
C'est une affaire aux relents sordides, sur fond d'alcoolisation massive et de pratiques plus que déviantes. Un père de famille est soupçonné d'avoir violé ses deux filles, à l'époque mineures, en compagnie d'un couple d'amis au domicile de ces derniers. Le frère du père, un Lensois, aurait lui aussi violé les deux adolescentes à une autre période. Tous ont été placés en détention provisoire la semaine dernière.
Scandale : pédophile à Boulogne-sur-Mer
NDLR : LOL, tout simplement. « On n’avait pas besoin de cela dans le Boulonnais ! » ajoute une voisine. « Nous ne sommes pas dans le cadre d’un Outreau bis », nous dit une source proche de l'enquête. L'affaire me rappelle une autre histoire glauque dans laquelle la population avait simplement pris soin de faire évacuer le chien du balcon. Dans celle-ci, les voisins ont simplement porté plusieurs fois plainte pour tapages nocturnes ? Voir également Drame au Haillan : le chien hurlait sans arrêt.
Scandale pédophile à Boulogne-sur-Mer
Jeudi 17 Septembre 2009, M.P., leJDD.fr, extrait
Sordide affaire à Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais). Quatre personnes ont été mises en examen pour "viols sur mineurs aggravés en réunion". Les victimes sont deux filles, mineures à l’époque, qui auraient subi les assauts de leur père, de leur oncle, ainsi que d’un couple, anciens voisins de palier. Des photos et des films, explicites, ont été retrouvés. L’affaire est terrible et rappelle les fantasmes de la fameuse affaire Outreau. A Boulogne-sur-Mer, un père de famille et trois autres personnes ont été mis en examen pour "viols sur mineurs aggravés en réunion" puis placés en détention provisoire la semaine dernière, relate Le Parisien.
Faits divers
PAS DE CALAIS
Ecroué pour avoir violé ses filles avec ses voisins
Le Parisien | 17.09.2009, 07h00
Un père soupçonné d’avoir violé ses filles pendant cinq ans avec son frère et des voisins a été écroué la semaine dernière à Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais). L’affaire réveille de vieux souvenirs que l’on aurait préféré oublier dans la région de Boulogne-sur-Mer et d’Outreau.
Clearstream : Sarkozy devra s'expliquer, selon de Villepin
NDLR : Bizarrement, en lisant de Villepin, je pense au juge pour enfant, à la cour d'appel de Versailles et au ministère public du coin, le 9-2.
Villepin: Sarkozy devra s'expliquer
AFP, 17/09/2009 | Mise à jour : 11:00
L'ancien premier ministre Dominique de Villepin, renvoyé en procès dans l'affaire Clearstream, a accusé le président Nicolas Sarkozy, partie civile dans ce dossier, de faire preuve d'un "acharnement" dont il devra "s'expliquer", sur LCI. Le chef de l'Etat "a marqué avec beaucoup de violences son souci de pendre le coupable à un croc de boucher", a-t-il dit. "Il devra s'expliquer le moment venu, quand la lumière sera faite sur ce dossier, sur l'acharnement qui a été le sien, qui à mon sens n'est pas sans conséquence pour sa fonction, ni sur le plan humain, ni sur le plan politique". Cinq ans après la révélation de l'affaire Clearstream, le tribunal correctionnel de Paris va tenter, à partir de lundi, de démêler le vrai du faux, si étroitement imbriqués au coeur de cette rocambolesque saga, et d'arbitrer entre le chef d'Etat et l'ancien Premier ministre. Le président de la République "a, dans ce dossier comme dans tous les dossiers judiciaires, tous les droits, aucun devoir", a poursuivi M. Villepin : "donc il fera strictement ce qu'il veut, dans ce domaine comme dans beaucoup d'autres".
Besson: les Afghans vont aux Pays-Bas
AFP, 17/09/2009 | Mise à jour : 11:52, extraits
Le nombre d'Afghans attendant à Calais d'émigrer en Grande-Bretagne connaît "un tassement", au profit d'un "transfert léger mais bien réel" vers les Pays-Bas et la Belgique, a indiqué jeudi le ministre de l'Immigration Eric Besson. [...] "Tant que nous ne prouverons pas que le passage à Calais est devenu impossible, l'incitation pour les migrants à payer très cher des passeurs pour Calais continuera", a conclu M. Besson. Il a affirmé vouloir "casser le business des passeurs".
Heaulme / Metz : supplément d'information
NDLR : Il y a un an, au colloque justice et psychiatrie, j'avais apprécié différentes interventions, dont celles de Monsieur Daniel Zagury, un psychiatre, et du juge E. Ormston. Depuis, j'ai continué à explorer mes pistes et à évaluer mes outils. A ce colloque, j'ai pu parler - mal, à moins que de trop ? - de cette affaire, à Metz. Je me demande si ce n'est pas Monsieur Jean-Olivier Viout qui m'avait répondu qu'il fallait respecter « l'autorité de la chose jugée » . Mais je ne souhaitais pas mettre en doute une décision de justice, je souhaitais plutôt critiquer la psychiatrie, parler de ces balbutiements voire même de quelques pierres philosophales... J'aurai peut-être dû parler de « Henri L. » en évoquant cette affaire de double infanticide, mais je ne pouvais pas anticiper.
Formule 1, 17:38, Le Temps, extrait
Renault reconnaît les allégations de tricherie
Renault F1 ne contestera pas les récentes allégations de tricherie de la FIA concernant le Grand Prix de Singapour 2008. Cinq jours avant sa comparution devant le Conseil mondial de l’automobile le patron de l’écurie Flavio Briatore a annoncé son départ. Cinq jours avant sa comparution devant le Conseil mondial de l’automobile, l’écurie Renault F1, qui risque l’exclusion du Championnat du monde, a annoncé le départ de son directeur Flavio Briatore et qu’elle ne contesterait pas les allégations de tricherie à Singapour en 2008. «L’écurie indique que son directeur général, Flavio Briatore, et son directeur exécutif de l’ingénierie Pat Symonds ont quitté l’écurie», écrit dans un communiqué Renault F1, qui comparaîtra le 21 septembre devant la Fédération internationale de l’automobile (FIA). Le communiqué ne précise pas si M. Briatore a démissionné ou s’il a été évincé.
Heaulme/Metz: supplément d'information
AFP, 15/09/2009 | Mise à jour : 14:44
La cour d'appel de Metz a ordonné un nouveau supplément d'information dans l'affaire du double meurtre de Montigny-lès-Metz (Moselle) pour lequel Francis Heaulme a bénéficié d'un non-lieu, a-t-on appris aujourd'hui auprès de l'avocate du tueur en série.
La chambre de l'instruction de la cour a notamment ordonné que Francis Heaulme soit confronté à un homme qui, en 1987, avait livré des aveux complets pour le meurtre de deux garçonnets de 8 ans, Cyril Beining et Alexandre Beckrich, retrouvés en septembre 1986 le crâne fracassé sur une voie ferrée de Montigny-lès-Metz, a précisé Me Liliane Glock. Par la suite, cet homme, Henri L., avait été mis hors de cause par la justice bien qu'il ait donné une description précise des vêtements portés par les deux petites victimes et que Francis Heaulme ait affirmé l'avoir croisé sur les lieux du crime, portant un T-shirt maculé de sang.
Cohn-Bendit : « Ségolène Royal fait la jeune outrée »
NDLR : Tiens, une « diversion », dans le secteur de Boulogne-sur-Mer ? Cela me fait penser à ces affaires d'Anger et à celle dite d'Outreau, à ces discours de tatas aussi : « si c'était à refaire, on ferait pareil ». Mais c'est aussi la foire aux vins. Pour le beaujolais nouveau, je crois qu'il faut encore attendre quelques temps, peut-être jusqu'au 19 novembre. Il suivra maintenant d'abord la fiesta d'Halloween. 5 ans...
Cambadélis: "Royal doit se reprendre"
AFP, 16/09/2009 | Mise à jour : 13:35
Jean-Christophe Cambadélis, membre de la direction du PS, affirme que "Ségolène royal doit se reprendre" au lendemain de l'intervention de celle-ci demandant la "vérité" sur les fraudes présumées lors de l'élection de la première secrétaire. Le député de Paris, secrétaire national du PS (relations extérieures), dans un bref billet sur son blog, estime que "la déclaration de guerre faussement ingénue de Ségolène Royal contre Martine Aubry abîme la gauche et isole son auteur". Pour lui, "ce combat sans fin, sans raison, hors du temps, hors de propos, n’a aucun sens. Ségolène Royal doit se reprendre".
FRANCE
Cohn-Bendit : "Ségolène Royal fait la jeune outrée"
NOUVELOBS.COM | 16.09.2009 | 11:58, extrait
Pour le député européen, "Ségolène Royal fait la jeune outrée alors qu'elle-même, elle participait de ce jeu dans les mêmes élections" pour le poste de premier secrétaire du PS.
Boulogne: il filme le viol de ses filles
AFP, 16/09/2009 | Mise à jour : 13:27
Un père soupçonné d'avoir violé ses deux filles pendant cinq ans avec son frère et un couple de voisins, durant des séances souvent filmées, a été écroué la semaine dernière à Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais), a-t-on appris mercredi de source policière. Le père, un Boulonnais de 41 ans, son frère de 49 ans habitant Lens, et un couple de voisins du père âgés d'environ 60 ans, ont été interpellés simultanément le 8 septembre. La police a notamment retrouvé à leur domicile des cassettes, CD et DVD avec des photos et films de scènes sexuelles où l'on reconnaît les deux victimes, âgées de 12 à 17 ans au moment des faits. Les quatre violeurs présumés ont été mis en examen au terme de leur garde à vue pour "viols sur mineurs aggravés en réunion". Ils ont été placés en détention provisoire. D'après l'hebdomadaire La Semaine dans le Boulonnais, qui a révélé l'affaire, une pièce avait été spécialement aménagée dans l'appartement des voisins pour accueillir et filmer ces scènes pédophiles.
Euro Millions : 100 M en jeu vendredi
AFP, 16/09/2009 | Mise à jour : 11:34, extrait
Quarante millions de joueurs des neuf pays de l'Euro Millions se disputeront vendredi une cagnotte exceptionnelle de 100 millions d'euros qui pourrait permettre de battre les records nationaux de l'Euro Millions dans six pays.
Boulogne-sur-Mer - Un père soupçonné d'avoir filmé les viols de ses filles
Le 16/09/2009 - 13h38 - TF1/LCI
Mis à jour le 16/09/2009 - 13h50, extrait
Les quatre violeurs présumés ont été mis en examen au terme de leur garde à vue pour "viols sur mineurs aggravés en réunion". Ils ont été placés en détention provisoire. D'après l'hebdomadaire La Semaine dans le Boulonnais, qui a révélé l'affaire mercredi, une pièce avait été spécialement aménagée dans l'appartement des voisins pour accueillir et filmer ces scènes pédophiles. "Milieu social défavorisé". "Certains ont avoué les faits", a reconnu Me Edmond Geneau, avocat d'un des suspects, cité par l'hebdomadaire. Selon une source proche de l'enquête, les pédophiles présumés sont issus d'un "milieu social défavorisé". L'enquête a démarré fin décembre 2008, alors que les deux filles, aujourd'hui majeures, étaient placées dans des familles d'accueil après des enquêtes sociales. Elles ont déposé plainte l'une après l'autre fin décembre et début janvier.
De source http://www.lasemainedansleboulonnais.fr/
Une audience sur écoute téléphonique...
NDLR : On entend vraiment tout et son contraire... Existent-ils toujours, ces textes de 1881 (toilettés depuis) ? Certains n'hésitent pas à s'y réfèrer. Il me semble que Brice Hortefeux les connait très bien. Au château, je crois que ces textes et certaines de leurs limites sont aussi connus. Mon propre domaine est hébergé en France, par Online. Je ne suis pas anonyme sur le net, loin de là. J'aime bien ces vieux textes, j'estime qu'ils me protègent, tout comme ils ont déjà pu protéger d'autres blogueurs. Certains de mes lecteurs ont pu remarquer que je commente ou critique régulièrement des décisions de justice, que je publie aussi des éléments d'un dossier « d'assistance éducative ». Tout le monde a pu s'apercevoir que j'ai pris des photos d'éléments du dossier du juge pour enfant.
Une audience sur écoute téléphonique...
mardi 08.09.2009, 04:45 - La Voix du Nord
L'homme est étudiant et n'a jamais fait parler de lui. Il a voulu enregistrer des paroles de magistrats. Foncièrement interdit... Son manège avait quelque peu intrigué une juge des libertés et de la détention. À l'occasion d'une audience (publique) concernant une éventuelle rétention de sans-papiers, Nader H., 28 ans, dégaine son téléphone portable. La JLD l'observe et s'aperçoit que l'appareil est visiblement en fonctionnement. Quelques vérifications plus tard, on s'aperçoit que le combiné a enregistré quelques bribes de propos. On ne sait pas trop si la poignée de phrases appartient à la magistrate ou à l'avocate du sans-papiers concerné, un Tunisien. « C'est elle que je voulais enregistrer. Et j'ignorais que cela était interdit en France », jure le prévenu. « La loi de 1881 sur la presse, qui a été remaniée à de nombreuses reprises, est très claire, lui rétorque le président Jean-Marc Defossez. C'est formellement exclu, sauf cas particuliers. » D'où les réquisitions de la procureure Cécile Nounou : 300 E d'amende. D'où, également, la décision - modérée - du tribunal : 500 E d'amende avec sursis. • L. B.
La répression au nom de la création :
"HADOPI 2" n’est qu’un toilettage d’HADOPI 1"
Publié le 14 septembre 2009, par RSF, extraits
Le 15 septembre 2009, la nouvelle version du projet de loi relatif à la protection pénale de la propriété littéraire et artistique sur Internet ("HADOPI 2") sera soumise au vote de l’Assemblée nationale. Le gouvernement, suivant la volonté du chef de l’Etat d’"aller jusqu’au bout", revient en urgence en cette rentrée parlementaire avec la suite de la loi "HADOPI 1", votée le 12 juin 2009. Son volet répressif avait été censuré par le Conseil constitutionnel, le 10 juin 2009, au motif que les sanctions, et notamment la coupure d’accès à Internet, ne pouvaient être ordonnées que par un juge. Etant donné que des solutions alternatives existent pour protéger la création littéraire et artistique, Reporters sans frontières attire l’attention sur le fait que la répression à outrance qui imprègne cette nouvelle mouture risque de mettre en péril l’accès à l’information. [...] On peut également s’inquiéter du choix de la procédure pour l’application des sanctions. Parmi toutes celles offertes en procédure pénale, c’est la plus simple et la plus rapide qui a été choisie. Celle où un juge unique édicte une ordonnance pénale sans la présence du prévenu. [...] Reporters sans frontières s’interroge sur cette mesure rappelant les méthodes de censure antérieures à la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse. En effet, le censeur était dispensé de rendre compte des motifs ou du contenu d’une censure à la personne concernée. Il s’agirait donc d’une violation des droits de la défense. Tels que définis par la Cour européenne des droits de l’homme dans le cadre du procès équitable, ces droits impliquent que soient communiqués aux parties tous les documents du procès et de l’accusation au nom de l’"égalité des armes" et du "principe d’impartialité" du juge.
Guantanamo: un accusé du 9/11 requiert l'arrêt des procédures
NDLR : Pourquoi les américains n'ont-ils pas envisagé de faire soigner tous ces « pas contents » ? Y a pas de psys chez eux ? On a le droit, là bas, de contester et aussi de critiquer, de saisir les tribunaux, même lorsqu'on est accusé de choses aussi graves ? AFP tend son porte voix ? Bon... C'est l'Amérique, et d'autres moeurs.
Guantanamo: un accusé du 11-Septembre requiert l'arrêt des procédures
AFP 11.09.09 | 23h29
Les avocats de Ramzi ben al-Shaibah, un des cinq hommes accusés d'avoir organisé les attentats du 11-Septembre, ont demandé à une cour d'appel d'arrêter toutes les procédures judiciaires encore en cours à Guantanamo et d'invalider les tribunaux militaires d'exception.
Dans un long argumentaire écrit, dont l'AFP s'est procuré copie vendredi, les avocats militaires affirment que ces tribunaux sont "non seulement non constitutionnels par essence" mais que leur fonctionnement a également montré des "irrégularités".
"Il s'agit en réalité d'une parodie de justice et, selon les propres termes d'un juge militaire, un endroit où +l'incertitude est la norme et les règles sont aléatoires et sans discernement+".
Fai tot petar miladiu !
NDLR : Une traduction serait la bienvenue... Hortefeux a-t-il décidé de sponsoriser du coca ?
Faits divers
SARTHE
Mort de Marina : les parents en garde à vue
Le Parisien | 10.09.2009, 09h39 | Mise à jour : 11.09.2009, 12h04, extraits
Le corps sans vie de la petite Marina, 8 ans, disparue mercredi soir dans la banlieue du Mans (Sarthe), a été retrouvé vendredi matin par les enquêteurs. Les parents de la fillette ont été placés en garde à vue. Il ne s'agissait donc pas d'une disparition, ni d'un enlèvement comme avait voulu le faire croire le père de Marina. Mercredi soir, l'homme avait donné l'alerte, indiquant que sa fille de 8 ans avait disparu sur le parking du restaurant McDonald's de Saint-Saturnin, au nord du Mans. La fillette était en réalité morte depuis le début du mois d'août. Après l'alerte, et alors que 150 gendarmes participaient aux recherches, les enquêteurs ont rapidement eu des soupçons sur les parents. Notamment parce que plusieurs signalements pour maltraitance concernant cette famille avaient été enregistrés ces derniers mois. Lors d'une conférence de presse, vendredi matin, Joëlle Rieutort, la procureure du Mans, a également évoqué des «éléments troublants» et notamment «que l'on n'avait pas beaucoup de traces» de cette petite fille «depuis mai, juin...» Jeudi soir, le père a été placé en garde à vue et a admis durant la nuit avoir inventé l'histoire de disparition. «Assez rapidement, lorsque les gendarmes lui ont pointé les incohérences, il en est venu à dire que l'enlèvement était imaginaire, en fin de nuit», explique Joëlle Rieutort qui confirme : «Il ne s'est rien passé au McDonald's mercredi soir».
Faits divers
HAUTE-GARONNE
Affaire Julie : deux personnes mises en examen
Le Parisien | 10.09.2009, 07h55 | Mise à jour : 11.09.2009, 20h27, extrait
Deux personnes, un homme et une femme, ont été mises en examen vendredi à Toulouse dans l'affaire de la fugue de la jeune fille de 14 ans qui avait été victime de viols avant d'être retrouvée à Toulouse le 25 août 5 jours après sa disparition. «Toutes les personnes que nous recherchons dans cette affaire n'ont pas encore été interpellées», a ajouté le procureur, les investigations se poursuivent en direction d'autres personnes pouvant être impliquées».
Brice Hortefeux au centre d'une violente polémique
LE MONDE | 11.09.09 | 15h18 • Mis à jour le 11.09.09 | 15h18, extrait
Les associations antiracistes, elles aussi, condamnent les propos du ministre de l'intérieur. Le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (Mrap) a accueilli "avec stupeur mais sans surprise" les mots "racistes" de M. Hortefeux. Pour la Ligue des droits de l'Homme (LDH), Jean-Pierre Dubois s'interroge : "Comment un ministre peut tenir ces propos après avoir sanctionné un préfet pour les mêmes raisons ?"
Politique
Le Mrap dénonce "une dangereuse obsession des origines"
Le Parisien | 10.09.2009, 18h29 | Mise à jour : 19h57, extrait
Le MRAP a réagi, dès jeudi en fin d'après-midi, aux propos du ministre de l'Intérieur, tenus dans une vidéo diffusée sur le site du journal Le Monde. Des propos que le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples n'hésite pas à qualifier de "racistes", faisant référence notamment à c qu'il définit comme « la phrase-clé» de la scène, quand Brice Hortefeux affirme : « Il ne correspond pas du tout au prototype. Ce n’est pas du tout ça.. Il en faut toujours un. Quand il y en a un, ça va. C’est quand il y en a beaucoup qu’il y a des problèmes. »
Marseille/feu : doutes du légionnaire
NDLR : Bah, chez moi, les juges ont montré qu'ils pouvaient se détacher des lois, du Journal Officiel et de fichiers, tels que celui de la sécu ou de l'état civil, du cadastre aussi (puisque même avec des notaires, il peut se passer n'importe quoi). Ils se sont même détachés de leurs propres jugements et arrêts. Pourquoi attacher une importance quelconque à des avis balistiques ? Qu'est-ce que ça pourrait prouver ? Un juge n'est pas lié par ce que lui rendent les experts. « Disons qu'après avoir ricoché, la balle a rebondi puis est revenue. » Le légionnaire pourra toujours douter, s'exprimer aussi, et rejoindre le rang des « pas contents », il n'est pas balisticien. Je dois passer commande du journal l'Union du 4, ce que j'ai vu sur son site Internet m'a beaucoup amusé. Je crois que des juges ont choisi de nous faire hurler de rire, je n'ai pas d'autre explication rationnelle.
Marseille/feu: doutes du légionnaire
AFP, 11/09/2009 | Mise à jour : 07:37
Le légionnaire mis en examen pour l'incendie qui a brûlé 1.070 hectares aux portes de Marseille le 22 juillet, déclare avoir de "gros doutes sur l'origine des feux", dans un entretien au quotidien La Provence. "Je suis légionnaire, je ne vais pas me défiler si on estime que je suis en cause. Mais je veux faire entendre ma voix. Je suis conscient des conséquences d'un tel incendie mais je doute d'en être le coupable. Du moins, j'ai des gros doutes sur l'origine des feux", déclare l'adjudant Philippe Fontaine, 43 ans, qui s'exprime pour la première fois depuis l'incendie. Je ne vais pas anticiper sur le travail de la justice mais il faut parler balistique. J'ai décidé d'un tir à 25 mètres sur une butte de tir parce que, pour moi, il n'y avait pas de danger. Dans les premiers relevés, on me dit que le feu s'est déclaré juste derrière la butte de tir. Or, il faut savoir que ces balles sortent du canon de l'arme à 960 mètres par seconde et peuvent parcourir jusqu'à 3.000 mètres. Il me paraît impossible que les projectiles soient retombés juste derrière la cible alors qu'elles auraient dû ricocher beaucoup plus loin", ajoute-t-il. Philippe Fontaine dirigeait le 22 juillet sur le camp militaire de Carpiagne, près de Marseille, un exercice de tirs à balles traçantes considéré comme à l'origine des flammes. Une enquête de commandement militaire a conclu le 29 juillet que "seule la responsabilité du directeur de tir" était engagée dans cette affaire. Suspendu de ses fonctions au soir de l'incendie, le légionnaire a été mis en examen le 25 juillet pour incendie involontaire et laissé libre sous la responsabilité de l'armée.
Faits divers
MEURTHE et MOSELLE
Relaxé après une garde-à-vue jugée «inhumaine»
Le Parisien | 11.09.2009, 08h31 | Mise à jour : 08h54
Le tribunal correctionnel de Nancy (Meurthe et Moselle) a annulé les poursuites contre un ancien dirigeant de société en estimant que sa garde à vue s'est déroulée dans des conditions "contraires à la dignité humaine". Cet homme de 38 ans, poursuivi pour abus de biens sociaux, était resté 48 heures sans manger, boire ni dormir, dans une cellule décrite comme nauséabonde au commissariat de Nancy. L'affaire remonte à fin 2007. "Il est arrivé le matin, il n'a pas pu manger le midi. L'après-midi, il a été auditionné, puis il a été envoyé dans les geôles du commissariat toujours sans manger", relate son avocate, Me Virginie Eicher-Barthélémy à Europe 1. "Dans la cellule, mon client a passé la nuit assis par terre", poursuit-elle. "Le lendemain, sans qu'on lui propose de petit-déjeuner et qu'on lui notifie ses droits, il a été entendu pendant cinq heures. A midi, lorsqu'il a réclamé quelque chose pour se nourrir, on lui a apporté une barquette froide et déjà entamée : il l'a refusée", décrit l'avocate. "Une nouvelle audition a repris à 14h00, qui a duré sept heures, puis il a été relâché". Son avocate estime qu'on a essayé de "le casser". Elle a obtenu du tribunal la nullité de la garde à vue. "C'est une belle revanche du citoyen lambda sur un système qui a une fâcheuse tendance à se sentir au-dessus des lois", a-t-elle estimé. Le parquet a fait appel jeudi de cette décision prise mercredi. Jean-Paul Hartmann, vice-procureur de Nancy, a justifié cette décision de faire appel en estimant qu'une "cellule de garde à vue n'est pas un hôtel quatre étoiles".
Bugaled Breizh : vers un non-lieu, en toute discrétion ?
NDLR : Je n'ai pas encore le Siné hebdo de la semaine, il doit être drôle d'après ce que je lis sur leur ouèb. Par chance pour certains, ces rubriques rats crevés ainsi que ces troubles en banlieue nous distraient...
Foot
Domenech et les Bleus : Thierry Henry veut calmer le jeu
Le Parisien | 07.09.2009, 20h38 | Mise à jour : 21h32, extrait
Déminer le terrain. Affirmer qu'«il y a une super ambiance dans le groupe». Mais pas question d'en dire plus. Après les révélations de notre journal ce lundi au sujet de l'explication survenue vendredi à Clairefontaine entre les joueurs de l'équipe de France et le sélectionneur Raymond Domenech, le capitaine des Bleus Thierry Henry a calmé le jeu ce lundi soir sur TF1. Ce qu'on s'est dit, ça reste «dans le château». Car la discussion a bien eu lieu vendredi dans le salon Rose du château de Clairefontaine au cours de laquelle le patron des Bleus à pris la parole. Une discussion «constructive entre le coach et le groupe comme on peut en avoir assez souvent, explique Henry. Je n'ai pas remis en cause les qualités du coach. [...] Il n'y a vraiment pas eu de clash.»
Chronique de la médiatrice
Agacements, par Véronique Maurus
LE MONDE | 04.09.09 | 13h42, extraits
Des lecteurs racistes, xénophobes ou haineux, nous en avons, même si nous ne publions pas leurs courriers - ils écrivent d'ailleurs peu, hors des lettres anonymes. Ce ne sont pas de ceux-là qu'il s'agit ici. Mais de lecteurs ordinaires, aimables, ouverts, modérés, qui signent de leur nom et de leur adresse postale. Ceux-ci nous envoient, depuis quelque temps, des messages agacés et "politiquement incorrects", souvent assortis de témoignages et de justifications, comme s'ils étaient vaguement embarrassés des opinions qu'ils expriment. [...] Depuis deux mois, tout y est prétexte. Une sexagénaire fauchée par une moto de la garde républicaine sur le Tour de France : "Cette spectatrice n'étant pas issue d'une "communauté" issue de l'immigration, la compétition a pu se poursuivre sans incidents ni manifestation, ni dénonciation de la sauvagerie raciste des gendarmes par la famille, ni mise à feu de véhicules ou de centre commerciaux", relève Alain Vauzanges (Fort-de-France, Martinique).
Emoi dans l'Hérault après les interpellations dans l'enquête sur les menaces avec balles
LE MONDE | 07.09.09 | 14h04 • Mis à jour le 07.09.09 | 14h04, extrait
Joint par téléphone, un habitant de Riol, autre village tout proche, témoigne aussi, sous le couvert de l'anonymat, d'une présence policière massive. "On les voyait passer et repasser en voiture, dit-il. C'était pas discret d'ailleurs et ça finissait par nous agacer." Beaucoup s'étonnent du fait que les militants associatifs aient été particulièrement concernés par les recherches des policiers. "Notez bien qu'ils ne nous ont jamais parlé de politique", souligne l'un d'eux. Résidant à Premian, autre village alentour, Marcel Caron, placé en garde à vue et relâché samedi en début de soirée, raconte : "Jeudi matin, ils ont fondu sur l'arrière-pays avec 50 voitures, et se sont mis à perquisitionner partout. Un seul a résisté parce qu'il connaît le droit, un militant de la Confédération paysanne. Moi, ça a duré 6 heures la perquisition chez moi, puis ils nous ont emmenés à Montpellier, menottés dans le dos. C'était assez intimidant." [...] Avant d'ajouter : "Je suis en colère, parce que je viens de voir encore deux policiers en face de mon magasin, que j'ai chassés. Ça s'appelle du harcèlement ou de l'acharnement, ils commencent tous à me chauffer la tête." Réunis une première fois samedi soir devant la mairie de Saint-Pons, les habitants ont prévu de se retrouver au même endroit, mercredi 9 septembre, pour protester contre le déploiement policier. Au parquet de Paris, on indique sobrement que "l'enquête se poursuit".
Finistère
Bugaled Breizh. Des signatures pour soutenir les parties civiles
5 septembre 2009 - 2 réaction(s) (sur Le Télégramme, en deux jours)
Depuis quelques jours, les commerçants de l'Ouest-Cornouaille invitent leurs clients à signer une pétition de soutien aux parties civiles du Bugaled Breizh, le chalutier bigouden qui a coulé le 15 janvier 2004 en Manche (Le Télégramme du 29 août). «Ici, on a tous un fils, un papa, un tonton ou un voisin en mer. Alors, quoi de plus naturel que d'apporter notre soutien à ces familles qui ont besoin de connaître la vérité», témoigne Roger Gloaguen. Président du groupement des associations de commerçants de l'Ouest-Cornouaille (550 commerçants), le boucher de Plonéour-Lanvern a répondu favorablement à l'idée de l'une de ses adhérentes. Les centaines de signatures d'ores et déjà réunies appuient la démarche des parties civiles qui réclament que l'audience du 6 octobre, à la chambre de l'instruction de la cour d'appel, soit publique. Touchés par la mobilisation. Un geste salué par les parties civiles réunies, jeudi soir, aux côtés des représentants des unions commerciales. Elles ont acquis la certitude qu'un sous-marin est à l'origine du drame. «On se rend compte que l'on n'est pas seul. On a toute une population derrière nous. La mobilisation dépasse le cadre strictement maritime», souligne Michel Douce. L'occasion pour l'armateur du chalutier, comme pour les familles, de regretter la discrétion des politiques. Ils fondent tous leurs espoirs sur la publicité des débats judiciaires: «S'ils ferment la porte le 6 octobre, c'est qu'ils veulent clore l'affaire».
Au fil de l'info
Pont-l'Abbé
18:45 - vendredi 04 septembre 2009 - Ouest-France
Bugaled : une pétition pour que l’audience du 6 soit publique
Les commerçants de l’Ouest Cornouaille lancent une pétition. Objectif : soutenir les familles des cinq marins décédés dans le naufrage du chalutier de Loctudy dans leur quête de la vérité. Les commerçants du groupement ouest Cornouaille espèrent, tout comme les parties civiles, que l’audience qui se tiendra le 6 octobre à Rennes sera publique. C’est là que se décidera l’avenir judiciaire du dossier. Si l’implication d’un sous-marin ne semble plus faire de doute, il n’a pas été identifié, après quatre ans d’instruction. D’où un éventuel non-lieu.
Faits divers
Accusée de double infanticide, elle clame son innocence
Le Parisien | 07.09.2009, 20h02 | Mise à jour : 20h12, extrait
Quatre ans après la mort de Mélissa et Jason, empoisonnés par des médicaments mélangés à des cannellonis, tous les regards étaient braqués lundi sur leur mère, qui s'est présentée en victime de son mari, au premier jour du procès du couple à Aix-en-Provence. Plus que le beau-père Jean-Paul Steijns, qui a avoué les faits, Marie-Hélène Martinez a essuyé le feu des critiques de la famille du père biologique, Antoine Correlejo. Une violente altercation l'opposant même, avant l'ouverture de l'audience devant la cour d'assises des Bouches-du-Rhône, à la tante des enfants, convaincue, comme l'accusation, qu'elle a «tout manipulé». Les cadavres des deux enfants, âgés de 8 et 7 ans, avaient été retrouvés en octobre 2005 dans le coffre de la voiture de Mme Martinez, peu de temps après la découverte du corps du bébé des deux accusés sur le balcon de leur appartement marseillais. A la barre, la jeune femme blonde de 29 ans, entièrement vêtue de noir, campe sur sa position. «Je suis innocente». «Je me présente en tant que victime, je suis innocente», déclare-t-elle d'une voix éplorée en préambule, dans une ambiance crispée, en répondant au président de la Cour, Jean-Pierre Deschamps. «J'aimais trop mes enfants, je n'aurais jamais pu faire ça», assure-t-elle.
Faits divers
Affrontements au Pontet : «Pas de place pour le communautarisme»
Le Parisien avec AFP | 07.09.2009, 08h44 | Mise à jour : 19h24, extrait
«Il n'y a pas de place sur le territoire français pour le communautarisme», a déclaré Brice Hortefeux, le ministre de l'Intérieur qui s'est rendu lundi au Pontet (Vaucluse) où un homme est mort et deux autres ont été blessés au cours de très violents affrontement entre communautés turques et maghrébine dimanche soir. Quatre personnes, d'origine turque, âgées de 16, 21, 22 et 49 ans, ont été placées en garde à vue lundi.
Clearstream : Sarkozy veut « la fin des combines »
NDLR : On attend toujours la vrai libération de Clotilde (et le sauvetage de Florence). C'en est où ?
Politique
Clearstream : Sarkozy veut «la fin des combines»
Le Parisien | 07.09.2009, 13h48 | Mise à jour : 19h01
Clearstream : Sarkozy veut la fin des "combines"
France Info - 17:00, extrait
C’est en marge de sa visite au Brésil que Nicolas Sarkozy a réagi aux dernières révélations de l’affaire Clearstream. "Les officines, les combines, il y en a eu beaucoup trop. (...) Maintenant que les prévenus s’expliquent et que les juges décident !" Une colère présidentielle qui intervient à deux semaines de l’ouverture du procès Clearstream à Paris, et surtout après les accusations de Dominique de Villepin laissant entendre il y a quelques jours qu’il (Nicolas Sarkozy) pesait "de tout son poids institutionnel" sur la procédure.
Cuba : le clochard qui fait peur au pouvoir
NDLR : Cuba, c'est évidemment très loin de Paris. Mais voir également Le divorce « à la cubaine » ou « condamnés à cohabiter ». Voir aussi Tout est très calme ainsi que La religieuse [et la sensure] et Un bilan.
Frédéric Mitterrand et la loi "Création et Internet"
France Info, Amaury de Rochegonde - 06:00, extrait
Le ministre de la culture et de la communication a relancé jeudi 3 septembre le chantier de la loi dite Hadopi relative à la répression du téléchargement pirate. Il a laissé deux mois à la mission Toubon pour lui proposer des règles favorisant le développement d’une offre légale. Le temps des festivals estivaux est désormais terminé pour Frédéric Mitterrand, le ministre de la culture, et c’est l’autre facette de son portefeuille, celle de la communication, qu’il va devoir affronter. Un peu plus de deux mois après sa nomination, l’homme est en effet attendu pour défendre avant le 15 septembre la partie de la loi Hadopi ou « création et internet » qui avait été retoquée par le Conseil constitutionnel. Cette fois, plus question de se passer du juge avant de suspendre l’abonnement à un internaute qui échange illégalement de la musique ou des films. C’est ce que devra prendre en compte le projet de loi relatif, je cite, à « la protection pénale de la propriété artistique et littéraire ».
Le JDD du week-end