Catégorie: La protection de l'enfance
C’était la 10e Journée internationale des enfants disparus
NDLR : Il y a 10 jours, je constatais que association-estelle.org avait disparu de la toile. Il me semble que l'APEV avait ensuite annoncé que « le traditionnel lâcher de ballons » ne devait pas avoir lieu cette année. Depuis 2 ou 3 jours, le site de l'association Estelle est à nouveau en ligne. J'en sais maintenant un peu plus, après la lecture d'un article paru dans le Monde de ce samedi 26 mai. En janvier dernier, j'avais bien noté que Eric Mouzin et ses proches étaient en colère, ou très déçus. « Changer de juge », combien en ont rêvé... il suffisait pourtant d'une carotte. Obtenir des « contrôles », c'est déjà plus dûr. Je ne sais pas encore si la cour de cassation examinera finalement ou non un arrêt rendu en avril 2011, par la cour d'appel de Versailles. Une cassation de plus, même sans renvoi, ça me suffirait. S'il ne suivait qu'un arrêt de rejet, tant pis. D'une façon ou d'une autre, je ferais avec, et « en tuant comme jadis ». #lesjuges devraient pour leur part être contents. Comme l'an dernier, ce 25 mai, je n'ai pas mis les pieds à Paris, pour y endosser le rôle du plus zinzin d'entre tous. En 2010, j'y étais, pour un clash, sur le parvis de l'hôtel de ville de Paris.
Mineurs : Taubira réaffirme la fin des tribunaux correctionnels
NDLR : Le principe de la chienlit éducative est donc à nouveau renforcé. C'est bien, très bien même. C'est à Chambon-sur-Lignon ainsi qu'à #toulouse que ces d'informations seront accueillies avec le sourire en coin
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Mineurs: Taubira réaffirme la fin des tribunaux correctionnels
AFP Publié le 20/05/2012 à 17:18
La ministre de la Justice, Christiane Taubira, a confirmé aujourd'hui l'intention du gouvernement de supprimer les tribunaux correctionnels pour mineurs et de garantir la spécificité de la justice des mineurs, comme annoncé par François Hollande durant la campagne.
"Le président de la République s'y est engagé, nous ferons en sorte que la justice des mineurs redevienne spécifique et qu'on annule les dispositions consistant à traiter les mineurs comme les majeurs", a déclaré Christiane Taubira après une visite aux services de la justice des mineurs de permanence au palais de justice de Paris.
Instaurés par la loi du 10 août 2011 et fonctionnant depuis janvier 2012, les tribunaux correctionnels pour mineurs, composés de trois juges professionnels, jugent les récidivistes de 16 à 18 ans encourant une peine égale ou supérieure à trois ans. Avant la réforme, ces jeunes comparaissaient, comme les autres mineurs, devant un tribunal pour enfants composé d'un juge des enfants et de deux assesseurs citoyens ayant une expérience des questions liées à l'enfance.
Cette réforme a été vivement critiquée par nombre de professionnels, estimant qu'elle va à l'encontre de l'esprit de l'Ordonnance de 1945 sur la justice des mineurs qui privilégie l'éducatif par rapport au répressif.
"Le principe est posé" de leur suppression, "cela fait partie des priorités" du nouveau gouvernement, a ajouté la ministre de la Justice.
Un enfant de 2 ans meurt dans une « chute »
NDLR : Pschitt... encore, ce coup-ci, à nouveau dans le Val-de-Marne. Ca me rappelle un peu Orly.
LE FLASH > Actualité
Un enfant de 2 ans meurt dans une chute
AFP Publié le 30/04/2012 à 18:05 Réagir
Un enfant de 2 ans est décédé après une chute de quatre étages, hier à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne), dans les bras de sa mère qui se serait défenestrée à la suite d'une dispute conjugale, selon les premiers éléments de l'enquête, a-t-on appris aujourd'hui de source policière.
Cette jeune femme de 29 ans s'est enfermée hier dans la chambre du garçonnet, âgé de 27 mois, qu'elle portait dans ses bras, a expliqué cette source, confirmant une information du Parisien. "Elle a dit à son mari qu'elle allait sauter", avant de mettre sa menace à exécution vers 15h15, a-t-on précisé.
Transporté à l'hôpital Necker à Paris, l'enfant est mort dans la nuit de hier à aujourd'hui. Transportée au Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne), la mère était en vie aujourd'hui en fin de journée.
Une enquête auprès du voisinage a fait état de "tensions" et de "disputes et cris" fréquents, a rapporté la source policière. Le commissariat d'Ivry-sur-Seine a été chargé de l'enquête.
Sarkozy contre l'accès libre des mineures à la pilule
NDLR : Encore quelques déclarations de cette nature, et l'électorat finira indécis, fragmenté, d'ici au 6 mai..
Sarkozy contre l'accès libre des mineures à la pilule
Par Caroline Piquet - le 27/04/2012, le Figaro, extrait
Le président-candidat souhaiterait que les parents soient mis au courant quand leur fille mineure prend la pilule. Une position qui remet en cause l'anonymat prévu par la loi de 2001.
Le candidat Nicolas Sarkozy s'est interrogé jeudi sur la pertinence de l'accès anonyme des mineures à la contraception orale. II répondait à la question d'une auditrice sur France Inter. «Est-ce qu'on peut donner la pilule à une adolescente, sans demander l'avis des parents? Je pense que les parents doivent être associés d'une manière ou d'une autre, ça ferait tout drôle aux parents d'apprendre que quelqu'un a donné la pilule à sa fille mineure sans avoir un dialogue avec les parents de cette jeune fille», a affirmé le président sortant.
Banier : Le Point condamné en appel
LE FLASH > Actualité
Banier: Le Point condamné en appel
AFP Publié le 10/03/2012 à 08:29
La Cour d'appel de Paris a confirmé le 22 février une décision du tribunal de grande instance de Paris de condamner Le Point pour atteinte à la présomption d'innocence de François-Marie Banier dans le cadre de l'affaire Bettencourt, selon un arrêt consulté hier par l'AFP.
La cour a confirmé "en toutes ses dispositions" un jugement prononcé le 24 novembre 2010 par la 17e chambre civile du tribunal de grande instance de Paris. Le journaliste du Point, Hervé Gattegno, et son magazine avaient été condamnés par la 17e chambre civile du tribunal de grande instance de Paris à verser un euro symbolique au photographe, ainsi qu'à publier le jugement. Ils avaient fait appel de la décision.
L'article litigieux était daté du 24 juin 2010. Intitulé "Les amis de Mme Bettencourt", il proposait notamment des extraits d'une conversation entre François-Marie Banier, le gestionnaire de fortune de Liliane Bettencourt, Patrice de Maistre, son avocat Me Georges Kiejman et son notaire Jean-Michel Normand. La cour a considéré que les premiers juges avaient relevé "à juste titre" que le choix de publier des extraits de cette conversation relevant de la défense de M. Banier "sans aucune précaution ni explicitation particulière destinée à éviter une lecture dénaturée de leur retranscription" avait compromis sa présomption d'innocence.
Par ailleurs, dans un autre arrêt, la cour a infirmé un jugement rendu le 21 juin 2010 par le tribunal de Paris et qui donnait raison au Point.
A 16 ans, il est déjà maître dans l’art du piratage informatique
Actualité > Lyon
A 16 ans, il est déjà maître dans l’art du piratage informatique
Le Parisien |Stéphane Sellami | Publié le 05.03.2012, 08h26
Les enquêteurs de la direction interrégionale de la police judiciaire (DIPJ) de Lyon (Rhône) pensaient avoir affaire à un homme, passé maître dans l’art du piratage informatique. Ils sont finalement tombés sur un adolescent de 16 ans, passionné de nouvelles technologies. Placé en garde à vue, début février, le jeune garçon a reconnu avoir piraté un site Internet de vente en ligne avant de récupérer les coordonnées bancaires de plusieurs clients.
Carlton de Lille : la garde à vue de DSK prolongée
Carlton de Lille : la garde à vue de DSK prolongée
Publié le 21/02/2012 | 06:31 , mis à jour le 21/02/2012 | 19:13, FTVi, extrait
Une juge d'instruction est attendue en début de soirée, mardi 21 février, à la caserne de gendarmerie de Lille (Nord) pour prolonger la garde à vue de Dominique Strauss-Kahn, selon une source proche du dossier. L'ancien directeur général du Fonds monétaire international (FMI) a été placé en garde à vue mardi peu avant 10 heures, pour "complicité de proxénétisme" et "recel d'abus de biens sociaux", dans le cadre de l'affaire du Carlton de Lille.
La garde à vue de DSK peut théoriquement se prolonger jusqu'à 96 heures, mais elle devrait plutôt durer 48 heures. A l'issue de sa garde à vue, il peut être libéré sans poursuites, ou être déféré dans la foulée devant les juges. Ces derniers peuvent également le convoquer ultérieurement.
La révolte des parents privés de leurs enfants
Actualité > Archives
RÉFORME
La révolte des parents privés de leurs enfants
Le Parisien | Valérie Urman | 13.05.2001
Réunis pour la première fois hier, les parents d'enfants « placés » ont fait entendre leur voix. Selon eux, les juges et les procureurs ont trop de pouvoir. Le gouvernement, qui les a entendus, présente une réforme mercredi.
POUR LA PREMIÈRE fois, ils sont venus parler sur la place publique. Les parents d'enfants placés ont tenu hier leurs « premières assises nationales », réunis par l'unique association à les représenter en France, le Fil d'Ariane. Environ 100 000 enfants sont, actuellement, retirés à leur famille. La justice, saisie d'environ 120 000 « mineurs en danger » sur une année, ordonne une fois sur trois le placement de l'enfant, soit 38 500 mesures nouvelles. Des chiffres énormes, dont l'importance même, alarme désormais autant les associations familiales que les juges et les pouvoirs publics. « Il arrive que l'on aille chercher un bébé tout juste sorti de la maternité... Il faut mettre en oeuvre d'autres moyens de prévenir les situations à risque », observe Ségolène Royal, qui souhaite « réduire le nombre de placements de moitié ». Secrétaire d'Etat à la Famille, intervenue hier, elle présentera mercredi la réforme de l'aide sociale à l'enfance en Conseil des ministres. Plusieurs rapports officiels remis au gouvernement ces derniers mois démontrent l'emballement abusif des procédures. Faute de prévention adaptée, des placements « économiques » achèvent de couler des familles pauvres qui ont cumulé les difficultés de l'exclusion, voire de l'errance. « Avec les 800 F à 1 000 F ( 122 € à 152,45 €) par jour que coûte l'enfant dans une institution, on pourrait aider la famille à se relever », relève Catherine Gadot, présidente fondatrice du Fil d'Ariane. « 'ai mis six ans à prouver que je m'étais reconstruite » Dans tous les cas, les droits fondamentaux des parents ne sont pas respectés. Les familles n'ont pas accès au dossier avant d'être convoquées chez un juge. Les parents « débarquent » dans le bureau, 8 fois sur 10 sans avocat, sans être informés des griefs invoqués par les services sociaux. En cas d'urgence, près d'une fois sur deux le placement intervient sans audience préalable des familles. Celles-ci attendent même la convocation du juge de longues semaines après le placement, parfois sans nouvelles de l'enfant. Or, les ordonnances provisoires de placement, difficiles à contester en appel, sont souvent renouvelées quasi automatiquement. La réforme attendue permettra aux parents d'accéder à l'ensemble du dossier. Elle imposera aussi au juge de recevoir la famille au plus tard 15 jours après le placement de l'enfant. Les procureurs aussi devraient voir leurs pouvoirs mieux encadrés. Actuellement, ils peuvent placer un enfant en urgence sans passer par un juge, « sans recevoir la famille, sans motiver sa décision et sans possibilité d'appel », déplore Jean-Pierre Rosenczweig, président du tribunal pour enfants de Bobigny. « Informer les parents, c'est un petit minimum, concède Catherine Gadot, qui s'est vu retirer sa fille de l'âge de 10 mois à six ans. On vous colle l'étiquette de mauvais parent, après on n'arrive plus à remonter la pente. » Elle-même n'a pas contesté le placement, justifié par le climat familial difficile. Mais, elle regrette que « l'affaire a été entendue en une demi-heure. J'avais ma fille le week-end, le reste du temps personne ne me tenait au courant du quotidien, de ses petites maladies, de l'école. La mesure a été reconduite tous les deux ans, ça durait un quart d'heure devant le juge qui se fondait sur le dossier des services sociaux. En plus, cela se passait mal avec l'éducateur, j'ai mis six ans à prouver que je m'étais reconstruite. »
Le Parisien
Cet article a été publié dans la rubrique Vivre Mieux
166 places pour mineurs délinquants
166 places pour mineurs délinquants
Publié le 21/01/2012 à 12:10, Le Figaro
L'encadrement de type militaire des mineurs délinquants devrait débuter "en février", selon l'Etablissement Public d'Insertion de la Défense (Epide), qui prévoit à cet effet 166 places d'ici la fin de l'année dans ses centres. La loi, issue d'une proposition du député UMP Eric Ciotti, a été publiée le 27 décembre au Journal Officiel (JO). Pour qu'elle puisse être mise en oeuvre concrètement, un décret d'application doit encore être publié. Cela devrait être fait "sous quinzaine", selon M. Ciotti.
Avis de recherche, par la Maison d’enfants Elie Wiesel de Taverny
NDLR : Voir également Enquête « obérée » auprès des parents d'enfants placés. Nanterre, le TGI et la fac, des pourvoyeurs officiels de cautions pour des scientistes et des crevures ? J'ai surtout le sentiment que l'OSE pourrait avoir envie de faire établir que leurs stratagèmes pour « sauver » les enfants « placés » n'ont pu que leurs profiter.
De source www.ose-france.org
Seine-et-Marne : accusé de deux viols à seulement 14 ans
NDLR : Kevin, un profil à « placer » maintenant à Chambon sur Lignon ?
Actualité > Meaux
Seine-et-Marne : accusé de deux viols à seulement 14 ans
Le Parisien | Guénaèle Calant | Publié le 27.12.2011, 08h49
Kevin* est âgé de seulement 14 ans, et il se retrouve déjà derrière les barreaux. L’adolescent, mis en examen dimanche par un juge d’instruction de Meaux pour « viol avec arme » a été présenté dans la foulée à un juge des libertés et de la détention. Malgré le jeune âge du garçon, le magistrat l’a placé en détention provisoire suivant ainsi les réquisitions du procureur.
C’est que l’adolescent présente une personnalité plutôt inquiétante : au moment de l’agression, il était sous contrôle judiciaire. Et pour cause, ce mineur est déjà mis en examen dans une affaire de « viol en réunion » commis en Seine-Saint-Denis. C’est jeudi, vers 18 heures, que Kevin, qui a fugué du foyer la Passerelle de Nanteuil-lès-Meaux, est une nouvelle fois passé à l’acte.
La ministre joue les Pères Noël à Boissettes
Actualité > Seine-et-Marne
La ministre joue les Pères Noël à Boissettes
Le Parisien | Publié le 25.12.2011, 04h34
Les jeunes pensionnaires du Village d’enfants de Boissettes ont reçu une visite particulière hier matin. La secrétaire d’Etat à la Famille, Claude Greff, est venue en personne leur apporter leurs cadeaux de Noël. Des chocolats et des livres qui doivent faire le bonheur de ces enfants placés par l’administration judiciaire et qui, pour moitié, ne passent pas Noël en famille.
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Un enfant met le feu à un appartement pour ne pas être placé
NDLR : Pas con, le mome... il a pu lire iFrap, Société Civile N°43, janvier 2005. On reprochera ensuite à Valentine, à Arthur ainsi qu'à leurs soutiens d'avoir braillé sur Internet et dans la rue, d'avoir fait appel, d'avoir agit ou réagit si sâgement ?
Un enfant met le feu à un appartement
AFP Mis à jour le 23/12/2011 à 19:21 | publié le 23/12/2011 à 18:30
Un garçon de 10 ans a expliqué avoir mis le feu à l'appartement de sa grand-mère, mardi à Cambrai (Nord), pour éviter d'être placé en famille d'acccueil et "rester avec sa maman", a-t-on appris aujourd'hui de source proche de l'enquête, confirmant une information du site de La Voix du Nord.
"C'est un enfant de 10 ans qui devait être placé en famille d'accueil début janvier. Il a mis le feu dans l'appartement de sa grand-mère en se disant: "comme ça plus aucune famille d'accueil ne voudra de moi et je resterai avec ma maman" ", a indiqué cette source, qui a précisé qu'il avait fait cette déclaration aux enquêteurs "dans son langage d'enfant". L'enfant a été remis pour l'instant à sa mère, en attendant une décision sur la confirmation du placement ou non. Il est convoqué devant le juge des enfants au mois de mars.
L'incendie avait ravagé la presque totalité du deuxième étage d'un immeuble de logements sociaux de Cambrai flambant neuf, puisque ses locataires l'occupaient depuis moins d'un mois. Dix-huit personnes présentes dans les lieux avaient été incommodées par les fumées, dont deux avaient dû être hospitalisées. Les 29 locataires de l'immeuble avaient dû être relogés, mais certains ont depuis pu regagner leur logement.
Envoyé Spécial. Cinq ans après, enfants placés, enfances gâchées ?
NDLR : Encore une vidéo qui me fait bondir... du journalisme couché, un tissus de mensonges, une absence de sens critique. Des enfant pourraient avoir envie de rentrer chez eux mais les travailleurs sociaux affirment le contraire ? On ne peut rien vérifier lorsque quelqu'un affirme qu'il s'est passé des choses dans un foyer ? Qu'en dire d'autre, sinon que les journalistes d'envoyé spécial, comme des travailleurs sociaux et des magistrats, sont ici d'une mauvaise foi crasse ? J'adore la prestation de Boutin : « une société se juge à la façon dont elle traite ses enfants ». Elle était sincère, Boutin, sur ce plateau, ou ne fallait-il y voir que l'ultra-catho s'autoflagellant pour nous plaire ? 800 euro par mois par enfant « placé » ? A l'OSE, dans le Val d'Oise, aujourd'hui, le prix de journée serait plutôt de 150 euro par enfant... et à Plaisir, dans les Yvelines, chez Boutin, selon l'ONED, le prix de journée de Villages d'Enfant SOS serait d'environ 140 euro. L'ONED nous exposerait n'importe quoi, comme Dalloz ? Les ouvrages de Dalloz ne servent à rien lorsque le juge pour enfant est saisi ; les miens ont d'ailleurs flambé en décembre 2008, pour le soixantenaire de la DUDH. « Un placement met nécessairement les enfants hors de danger », quelle farce, même Versailles en a souvent douté. Laeticia, je la connais ; je l'ai rencontrée il y a 3 ou 4 ans ; je suis ravi de voir Manon, et surtout, ravi de constater qu'elle est toujours avec sa mère. Je note également que Boutin est à la recherche de 500 signatures ; si elle maitrise ses sujets comme celui de la famille et celui de la protection de l'enfance, la présidence de la Ripoublique devrait lui passer sous le nez.
Cinq ans après, enfants placés, enfances gâchées ?
Mots clés : Consommation Société
France 2, une vidéo
Divorces conflictuels, familles recomposées, fins de mois difficiles, les histoires de Karine, Lætitia et Jocelyne se ressemblent.
Impossible pour elles d’oublier ce jour où la justice les soupçonna d’être de mauvaises mères et ordonna le placement de leurs enfants en foyers ou en familles d’accueil. Il y a cinq ans, Envoyé Spécial avait suivi leur combat pour récupérer la garde de leurs filles et de leurs fils et enquêté sur le fonctionnement des services de l’aide sociale à l’enfance, cette administration chargée de protéger les mineurs victimes de maltraitance.
A l’époque, un rapport estimait qu’un placement d’enfants sur deux pouvait être évité. Comme si le remède était-il pire que le mal… Cinq ans plus tard, Karine, Lætitia et Jocelyne ont-elles remporté leur combat face à l’administration ? Traumatisme ou sauvetage, comment leurs enfants ont-ils vécu cette séparation ? Quelles alternatives au placement ont été mises en place depuis notre précédent reportage ?
L’émission est présentée par Guilaine Chenu. Son invitée sera Christine Boutin.
Saint Brieux. Le consul réclame un enfant à la France
NDLR : Il semblerait qu'avec un consul et une ambassade dans sa manche, ici, celle de Roumanie, il pourrait être plus facile de récupérer un enfant « placé ». Comment se débrouillent les mères françaises qui n'ont pas de tels atouts à portée de main ? Rafler un enfant, c'est bon pour les bas de laine de ces professionnels. Mais c'est également bon pour leurs égos, pour fanfaronner qu'ils en ont « sauvé » un de plus. En rafler d'aussi petits, en maternité ou en services de préma, peut également faire plaisir à des familles accueillantes en grande souffrance ; en France, et depuis que l'adoption internationale est plus compliquée ou beaucoup mieux encadrée, les familles en mal d'enfants se bousculent au portillon de ceux qui nous gouvernent. J'ai le sentiment que dans cette affaire-ci, la rafle de cet enfant né d'une jeune mère Roumaine, la protection de l'enfance française, ces voleurs, a été comme surprise la main dans le sac, dans un utérus ou sur un berceau exposé sur la scène internationale... C'est dingue qu'une petite allégation puisse aboutir à la rupture de la relation mère-enfant : « ne montre pas d'émotion, ni à l'accueil de son bébé ni au moment de le quitter ». Mais puisque les français et leurs magistrats gobent ce genre de salades... Un scan et des références d'un article paru dans l'édition Ouest France de Morlais qu'on m'a communiqué par email :
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