Catégorie: Le cas Dati
Les imprécisions de Rachida Dati en campagne
NDLR : Certaines autorités et services de cette République ne me répondent plus depuis la mi 2007 tandis que d'autres paraissent faire l'autruche depuis 2006, voire même 2005. Depuis l'autome dernier, leur silence est encore plus assourdissant. Se pourrait-il que mes correspondances et mon écriture ne soient pas assez nov'langue pour percuter dans ces sphères ? M'aurait-il fallu un brouilleur pour les interpeller ?
Apple vient de retirer très subitement son option secouer le bébé de l'i-Phone. On attend maintenant et très rapidement l'option secouer le ticket, les européennes, c'est en juin.
Les imprécisions de Rachida Dati en campagne
LEMONDE.FR | 23.04.09 | 10h33 • Mis à jour le 23.04.09 | 10h47, extraits, voir la vidéo sur le Monde
Déjà soupçonnée de prendre les élections européennes à la légère, Rachida Dati a donné, mercredi 22 avril de nouveaux arguments à ses détracteurs. Selon Europe 1, la garde des sceaux est arrivée avec une heure de retard à la convention sur l'Europe organisée par les jeunes militants UMP. Son colistier, Michel Barnier et le chef de file des députés UMP, Xavier Bertrand, n'auraient pas attendu la retardataire qui, une fois à la tribune, s'est livrée à un festival de gaffes et d'approximations.
[...] La candidate, s'exprimant pourtant au sein de sa propre famille politique, a continué à sombrer au cours de la soirée. A la question "L'Europe s'occupe-t-elle trop des affaires nationales ?" la garde des sceaux a bafouillé un début de réponse peu explicite : "Elle [l'Europe] s'occupe de qu'on lui donne à s'occuper et puis, elle s'occupe de ce qu'on lui donne à s'occuper avec les personnes qui peuvent porter ses affaires à s'occuper", a lancé la ministre avant de demander : "Je l'ai bien fait là ?" "Oui c'était pas mal !" se voit-elle répondre.
La fin des relaxes pour
des radars mal positionnés
A. N.
Le Figaro, 23/04/2009 | Mise à jour : 09:20, extraits
La Cour de Cassation a estimé que le mauvais positionnement des radars mobiles n'était pas un argument valable pour faire annuler des condamnations pour excès de vitesse.
[...] À la suite d'un rapport de l'administration révélé en 2007 et mettant en évidence des erreurs de mesure à cause du mauvais positionnement des radars, nombre de conducteurs avaient contesté leurs procès-verbaux devant la justice. «Jusqu'à présent, certains tribunaux accordaient la relaxe au bénéfice du doute. Cela ne sera donc plus possible», selon Rémy Josseaume, président de la commission juridique de l'association 40 Millions d'automobilistes.
Pédophilie : la fillette était un gendarme
Voir également Si, en plus, ce n'est que du vent... et Quelques manifestants
Voir aussi Ma journée et la rubrique rats crevés, ou au colloque Neutraliser les Grands Criminels. Je retenais un court extrait du discours prononcé par le Garde des sceaux, Mme Rachida Dati : « même si la loi évite le passage à l'acte d'une personne, cette loi en vaut la peine ».
Pédophilie : la fillette était un gendarme
France Info - 17:24, extraits
Un homme d’une trentaine d’années vient d’être arrêté et mis en examen pour pédophilie en Seine-Saint-Denis. Le pédophile présumé a été piégé directement sur internet par les gendarmes en charge de la lutte contre la cybercriminalité. C’est le premier succès de cette police du net... et France Info n’y est pas totalement étrangère...
[...] France Info évoquait l’existence de ces cyber-gendarmes le 23 mars dernier dans Le Plus France Info. Mais à cette date, ils attendaient toujours le décret d’application de la loi du 5 mars 2007 pour pouvoir agir. Sans ce décret, le STRJD ne pouvait que constater les actes de pédophile présumés sans pouvoir intervenir.
Quelques jours après la diffusion de notre reportage, le décret tant attendu a été publié, permettant ainsi la cyber-infiltration de cette police nouvelle génération. Des gendarmes qui aujourd’hui enregistrent leur premier succès.
Le Japon pique sa crise (des missiles)
ASIE
Dans Newsweek : "Le Japon pique sa crise (des missiles)"
NOUVELOBS.COM | 10.04.2009 | 17:44, extrait
La réponse frénétique de Tokyo au dernier tir de missile nord-coréen a peut-être aidé Kim Jong Il.
> Cet article a été publié sur le site internet de Newsweek le 6 avril.
Un habitant de Takizawa, dans le nord du Japon, observant le lancement d'un engin nord-coréen. (Reuters)
JOE BIDEN avait prévenu pendant la campagne électorale qu’il "ne faudrait pas six mois avant que le monde ne mette Barack Obama à l’épreuve" par une crise internationale, quelle qu’elle soit. Dimanche dernier, Kim Jong Il a fait de son mieux pour réaliser la prédiction, en lançant un missile à longue portée Taepodong-2 en direction du Japon. Washington, Tokyo et Seoul ont dénoncé ce lancement comme une violation d’une résolution des Nations Unies interdisant au Nord de lancer des projectiles balistiques. Le président Barack Obama déclara devant la foule à Prague que "la Corée du Nord n’a pas respecté les règles", et que "les infractions doivent être punies".
Que ce tir de missile déclenche une crise internationale en bonne et due forme, c'est à voir. Du côté du Japon, on semble avoir choisi de faire comme si c'était déjà le cas. Quelques secondes après le lancement, les journaux tokyoïtes distribuaient des éditions spéciales dans les rues et les journaux télévisés s’arrachaient les interviews de passants, afin d'offrir au pays l’image de l’homme de la rue "effrayé" par la menace nord-coréenne. Selon un sondage commandé par le quotidien Yomiuri, 78 % des personnes interrogées ce week-end pensent que Tokyo devrait imposer plus de sanctions au Royaume Ermite. Il ne faut pas s’étonner de cette réaction réflexe. L’opinion publique japonaise est outrée à l'égard du programme nucléaire nord-coréen, tout comme elle l’était dans les années soixante et soixante-dix par les enlèvements de citoyens japonais, encore inexpliquées à ce jour.
Encouragés par leur opinion publique, les diplomates japonais ont appelé à une réunion d’urgence dimanche du Conseil de Sécurité des Nations Unies, afin de punir la belligérance du Nord. Bien que les Etats-Unis et le Japon aient réclamé une réponse ferme, rien de concret n’est sorti de la réunion, du fait des appels à la retenue des Chinois et des Russes, alliés de longue date de la Corée du Nord. Le Japon, cependant, continuera d’être aux Nations Unies à l’avant-garde de ceux qui poussent à l’adoption de mesures punitives. Dans tous les cas, les pays membres pourront dans les prochains jours exprimer leur colère aux Nations Unies pour punir Pyongyang. Quel que soit le résultat, Tokyo a l’intention d’imposer unilatéralement des sanctions supplémentaires, dès cette semaine.
ENLEVEMENT
Le père d'Elise accuse les autorités russes de ne "pas faire d'enquête"
NOUVELOBS.COM | 10.04.2009 | 07:20
Jean-Michel André souhaite se rendre, dans les semaines qui viennent, en Russie pour retrouver sa fille qui aurait, été d'après lui, enlevée par sa mère russe.
Le père de la petite Elise, enlevée le 20 mars à Arles, accuse jeudi 9 avril les autorités Russe de ne "pas faire d'enquête". Il s'est dit par ailleurs déterminé à se rendre dans les prochaines semaines en Russie pour tenter de localiser sa fille. Jean-Michel André venait d'être reçu au ministère de la Justice par des membres du cabinet de Rachida Dati, de la secrétaire d'Etat aux Droits de l'Homme Rama Yade, et du Quai d'Orsay, pour faire le point sur les recherches de la petite fille de trois ans et demi.
Dati abandonne l'idée de la responsabilité pénale avant 13 ans
NDLR : M'aurait-on lu ?
Point de vue
Face à un pouvoir toujours plus absurde, nous ne dirons plus rien
LE MONDE | 16.03.09 | 14h04 • Mis à jour le 16.03.09 | 19h16, extraits
Voilà quatre mois que le feuilleton médiatico-judiciaire intitulé l'"affaire de Tarnac" ne cesse de ne plus vouloir finir. Julien (Coupat) va-t-il sortir à Noël ? Pour le Nouvel An ? Aura-t-il plus de chance vendredi 13 ? Non, finalement on le gardera encore un peu en prison, enfermé dans son nouveau rôle de chef d'une cellule invisible. Puisqu'il semble que quelques personnes aient encore intérêt à faire perdurer cette mascarade, même au-delà du grotesque, il va nous falloir endosser, encore une fois, le rôle que l'on nous a taillé ("les 9 de Tarnac"), pour un nécessaire éclaircissement collectif. Alors voilà.
Primo. Pendant que des journalistes fouillaient jusque dans nos poubelles, les flics reluquaient jusqu'à l'intérieur de nos rectums. C'est assez désagréable. Depuis des mois vous ouvrez notre courrier, vous écoutez nos téléphones, vous traquez nos amis, vous filmez nos maisons. Vous jouissez de ces moyens.
Nous, les neuf, nous les subissons, comme tant d'autres. Atomisés par vos procédures, neuf fois un, alors que vous, vous êtes toute une administration, toute une police et toute la logique d'un monde. Au point où nous en sommes, les dés sont un peu pipés, le bûcher déjà dressé. Aussi, qu'on ne nous demande pas d'être beaux joueurs.
[...] Quinto. Depuis le début de cette "affaire", vous avez semblé vouloir accorder beaucoup d'importance au témoignage d'un mythomane, aussi appelé "sous X". Vous vous obstinez, c'est courageux, à accorder un peu de foi à ce ramassis de mensonges, et à cette pratique qui a fait l'honneur de la France il y a quelques décennies - la délation. C'en serait presque touchant, si ça ne conditionnait pas l'accusation de chef à l'encontre de Julien, et donc son maintien en détention. Si ce genre de "témoignage" ne justifiait pas des arrestations arbitraires, comme à Villiers-le-Bel après les émeutes.
Rachida Dati abandonne l'idée de la responsabilité pénale avant 13 ans
LEMONDE.FR avec AFP | 16.03.09 | 17h21 • Mis à jour le 16.03.09 | 22h35, extrait
La ministre de la justice, Rachida Dati, a annoncé, lundi 16 mars, qu'un "régime civil spécial" sera applicable aux délinquants âgés de moins de 13 ans, qui resteront irresponsables pénalement mais pourront par exemple être placés en "retenue" durant les interrogatoires.
Mme Dati, qui participait à l'inauguration d'un centre éducatif fermé (CEF) à Sainte-Ménehould (Marne), a présenté les grandes lignes du futur code pénal des mineurs, qui ne retient pas l'idée controversée d'abaisser de 13 à 12 ans l'âge de la responsabilité pénale et donc de l'incarcération. En revanche, ce projet reprend "la plupart" des 70 propositions du rapport remis en décembre par une commission présidée par André Varinard.
Dati reprend son tapage sur la justice des mineurs
Société, 14/03/2009 à 06h51, Libé, extrait
Dati reprend son tapage sur la justice des mineurs
Après une quasi-disparition liée à l’annonce de son prochain départ du gouvernement, la ministre de la Justice a amorcé un retour sur le front médiatique. Objectif : faire le maximum de bruit pour rester le plus longtemps possible en poste à la chancellerie. Prochain épisode de ce plan de bataille : l’inauguration, ce lundi, d’un nouveau centre éducatif fermé pour mineurs délinquants à Sainte-Ménehould (Marne). La ministre a prévu d’y annoncer les grandes lignes du projet de loi sur la justice des mineurs. Et notamment, selon nos informations, le maintien du seuil actuel de 13 ans comme âge minimum en dessous duquel il est impossible d’aller en prison. Le rapport du comité Varinard, chargé de réfléchir à cette réforme, avait préconisé de descendre à 12 ans, entraînant les protestations unanimes des professionnels concernés.
Mineurs délinquants : pas de prison avant 13 ans
Laurence de Charette
Le Figaro, 16/03/2009 | Mise à jour : 10:26, extrait
La garde des Sceaux annoncera lundi les principaux points de réforme de la justice des mineurs. L'architecture des peines devrait être revue.
[...] La prison, contrairement à ce qu'avait envisagé Rachida Dati, ne sera pas encourue par un mineur avant ses 13 ans. Un débat tranché en ce sens par François Fillon alors que Rachida Dati avait envisagé d'abaisser ce seuil. C'est déjà, aujourd'hui, l'âge minimum à partir duquel un mineur peut être incarcéré.
Procès Colonna : l'USM étonnée du « silence » de Dati
JUSTICE
Dati dénonce les "propos inadmissibles" des avocats de Colonna
NOUVELOBS.COM | 15.03.2009 | 18:26
Samedi, les avocats du berger corse ont dénoncé "une justice contaminée et polluée" et "un guet-apens judiciaire" mené par "un tribunal de l'Inquisition". "Intolérable", s'insurge la garde des Sceaux.
JUSTICE
Procès Colonna : l'USM étonnée du "silence" de Dati
NOUVELOBS.COM | 07.03.2009 | 10:06, extrait
Face aux "attaques" de la défense d'Yvan Colonna contre le président de la cour d'assises, les magistrats indignés appellent la ministre de la justice à prendre une position ferme.
Dati s'insurge contre [la défense de] Colonna
Dati s'insurge contre Colonna
AFP, 15/03/2009 | Mise à jour : 13:19
La ministre de la Justice Rachida Dati a dénoncé aujourd'hui les "propos inadmissibles" tenus la veille par les avocats d'Yvan Colonna lors d'une réunion publique à Ajaccio. Dans un communiqué, Mme Dati "s'insurge contre des propos inadmissibles" qui "mettent gravement en cause l'impartialité de la justice". "Ces propos, attribués (dans une dépêche de l'AFP) aux défenseurs d'une personne mise en cause devant la Cour d'assises de Paris, sont odieux et insultants à l'égard des magistrats", poursuit la Garde des Sceaux. "Quelle que soit la cause que l'on défend, il est intolérable de jeter d'une façon aussi outrancière le discrédit sur l'institution judiciaire et de bafouer de la sorte l'honneur des juges qui exercent leur office au nom du peuple français", conclut Mme Dati.
Quatre ans d’inéligibilité pour Aeschlimann
Près de chez moi
Yvelines (78)
Mantes-la-Jolie (78200)
Rachida Dati superstar au Val-Fourré
Le Parisien | 14.03.2009, 15h58 | Mise à jour : 16h06, extrait
INFO LE PARISIEN.FR / AUJOURD'HUI.FR. Rachida Dati a fait un carton, ce matin, dans la cité du Val-Fourré, à Mantes-la-Jolie (Yvelines). Elle participait à un débat avec les habitants du quartier, en tant que candidate UMP aux élections européennes, avec à ses côtés Pierre Bédier, président du conseil général des Yvelines.
Près de chez moi
Hauts-de-Seine (92)
Quatre ans d’inéligibilité pour Aeschlimann
Le Parisien | 14.03.2009, 07h00, extraits
Poursuivi dans une affaire de marché public, le député UMP d’Asnières, Manuel Aeschlimann, a été condamné hier à quatre ans d’inéligibilité. Il fait appel.
Encore un plan exigé par Sarkozy
NDLR : Où en est-on de la possibilité de saisine directe du CSM par les citoyens ? Il me semble que la chancellerie planche sur ce thème et qu'il s'agissait aussi d'une promesse de campagne.
Sarkozy exige un plan contre les «bandes violentes»
lefigaro.fr, avec agence, 11/03/2009 | Mise à jour : 21:38, extrait
Après avoir reçu des élèves et des enseignants du lycée Jean-Baptiste Clément de Gagny en Seine-Saint-Denis, théâtre d'une expédition punitive mardi, le chef de l'Etat compte prendre «d'ici fin mars» des mesures pour sécuriser les établissements scolaires.
Violences : « ne pas signaler un enfant maltraité, c'est être complice »
Violences - "Ne pas signaler un enfant maltraité, c'est être complice"
TF1-LCI - le 09/03/2009 - 14h42, extrait d'une interview de Gisèle Doutreligne, responsable du 119
LCI.fr : Si une personne a des doutes sur un enfant, qu'il soit de sa famille ou de son immeuble par exemple, que doit-elle faire ?
G.D : Il faut qu'elle appelle ! Signaler ce n'est pas dénoncer, c'est protéger. La personne qui appelle va dire ce qu'elle a vu ou entendu. Avec les éléments qu'on nous donnera on sera capable de savoir rapidement s'il s'agit d'un voisin qui veut se venger (mais c'est très rare), ou s'il y a peut-être un vrai problème et que la personne qui appelle a peur d'en parler directement avec les parents concernés. Je rappelle au passage que ne pas dénoncer, quand on a un sérieux doute, c'est devenir complice et c'est passible de sanction par la loi.
Politique
Dati : «Nicolas Sarkozy ne m'a jamais rien imposé»
Le Parisien | 09.03.2009, 08h50 | Mise à jour : 20h53, extrait
Alors qu'elle se lance dans la campagne pour les élections européennes aux côtés de Michel Barnier, la ministre de la justice Rachida Dati a une nouvelle fois assuré lundi matin sur Europe 1 qu'elle était maître de son destin... sans pour autant pouvoir donner précisément la date de son départ du gouvernement. «Nicolas Sarkozy ne m'a jamais rien imposé», affime Rachida Dati tout en précisant un peu après : «C'est lui qui décide.»
Une fête au ministère de la justice et un discours fondateur
NDLR : Le retour au réel peut être assez violent, on peut encore le lire dans le Canard du 4. Voir aussi Le Code du Handicap 2009, un ouvrage qui a flambé avec d'autres, le 10 décembre 2008 au soir. De temps en temps, nous pouvons entendre : « saisissez un juge » ou « faites appel si vous n'êtes pas content... » Depuis quelques temps, nous entendons aussi un autre son de cloche : « si vous n'êtes pas content, partez. »
L'article du Canard me rappelle une jurisprudence de la CEDH. Le requérant, un italien je crois, avait gagné... mais il était mort, et la justice ne sachant que faire des indemnités qui lui étaient dues, le dossier retournait à la CEDH ou au tribunal administratif. La Requête no 2476/02 présentée par Jean-Baptiste THEVENON contre la France est pas mal intéressante aussi.
Européennes : Dati s'engage « totalement »
Politique
Européennes : Dati s'engage «totalement»
Le Parisien avec AFP | 07.03.2009, 16h15 | Mise à jour : 16h25, extrait
La campagne des Européennes de l'UMP est lancée en Ile-de-France, avec à sa tête le duo Michel Barnier et Rachida Dati La garde des Sceaux qui avait pourtant longtemps rechigné à se présenter avait fait contre mauvaise fortune bon coeur devant l'insistance de Nicolas Sarkozy. Ce samedi à Maisons-Alfort, dans le Val-de-Marne, elle a affirmé s'engager « totalement» dans la campagne et dans la cause européenne.
Dati: « Le premier droit des femmes, c'est la liberté »
Rachida Dati "assume" tout
LEMONDE.FR avec AFP et Le JDD.fr | 07.03.09 | 14h04, extrait
"Dans mon parcours, les mots 'République' et 'méritocratie' ont un sens. Ma vie n'est pas un conte de fées", assure la ministre. La date de son départ annoncé du ministère de la justice n'est pas encore fixée. "J'attendrai de toute façon le vote de la loi pénitentiaire qui devrait intervenir début mai", explique-t-elle.
En une du JDD.fr, à 14h55
Samedi 07 Mars 2009
Dati: "Le premier droit des femmes, c'est la liberté"
Propos recueillis par Anne-Laure BARRET, Marie-Laure DELORME et Marie-Christine TABET
Le Journal du Dimanche, extrait
Depuis que vous êtes ministre, vous avez fait 30 unes de quotidiens et 60 couvertures de magazines. Mais ce sont votre personnalité, vos toilettes, vos amours qui ont monopolisé l'attention, pas vos réformes...
L'exposition venait de ma nomination. En me plaçant à la tête d'un ministère régalien, Nicolas Sarkozy a donné un signe fort à la société française. J'en ai accepté la contrepartie médiatique. Mais, vous savez, au bout d'un moment, vous ne vous reconnaissez même plus, ni dans les images ni dans les propos que l'on vous prête.
Toute l'actu, Challenges, 07.03.2009, 12:30, extraits
INTERVIEW
Rachida Dati dit assumer son bilan à la Chancellerie
La Garde des Sceaux soutient que son prochain départ du ministère de la Justice, après le vote de la loi pénitentiaire attendu début mai, ne correspond en rien à une "disgrâce".
« Dati, l'ambitieuse »
NDLR : Un casting et un début de soirée étrange pour ce Thema, « Les femmes sont-elles des hommes politiques comme les autres ? » Voir aussi « Femmes de pouvoir », également sur arte.tv/plus7.
Avec ce documentaire, on a éventuellement une meilleure perception de ce que peut être l'envers du décors ? Il ne cache pas la bague que le Figaro gommait. Quelques mois plus tôt, en une du JDD, Dati pouvait l'avoir cachée par ses propres moyens. Quelques photos parues dans Paris Match semblent avoir heurté bien plus ?
Rachida Dati, une femme en politique
03/03/2009 à 20:45, pendant 7 jours, sur arte.tv/plus7
Durée: 45min
Née de parents immigrés dans une banlieue pauvre, devenue ministre de la Justice, aujourd'hui contestée, Rachida Dati est-elle un symbole d'intégration ou un cas particulier ? De la grâce à la disgrâce, portrait d'une femme politique qui croit en son étoile.
Le 18 mai 2007, au lendemain de l'élection de Nicolas Sarkozy, Rachida Dati est nommée ministre de la Justice. Femme, jeune, d'origine maghrébine, elle ne fait pas partie du personnel politique classique. Elle n'a pas fait l'ENA, n'a jamais été ministre, et devient aussitôt un symbole de l'intégration. Un an et demi plus tard, c'est la désillusion : Rachida Dati est sur la sellette. Que s'est-il passé ? En retraçant l'étonnant parcours de cette femme née de parents immigrés dans une banlieue pauvre, parvenue jusqu'aux sommets de la République, les réalisateurs cherchent à comprendre quels sont les ressorts de son ascension et pourquoi l'exercice du pouvoir s'est finalement révélé difficile. Ils retournent sur les lieux de son enfance, donnent la parole à ceux qui l'ont croisée tout au long de son parcours : amis, professeurs, personnalités politiques, journalistes. Amis ou adversaires, ils dressent un portrait tout en ombre et lumière d'une femme politique en ce début de XXIe siècle.
ARTE F, France, 2009
Réalisateur: Antoine Vitkine, Taly Jaoui
Producteur: Doc En Stock
Une femme en politique
Rachida Dati : lâchée au sommet, boudée à la base
LILLE
Rachida Dati : lâchée au sommet, boudée à la base
Publié le jeudi 26 février 2009 à 14h18, Nord Eclair, extrait
Drôle d'ambiance pour la visite de Rachida Dati au tribunal de Lille... Lâchée par le président de la République qui l'a contrainte à accepter une deuxième place sur la liste UMP aux Européennes en Ile-de-France, Rachida Dati n'est plus ministre de la justice que pour quelques semaines.
Cet après-midi, elle était en visite au tribunal de grande instance de Lille où les magistrats, dans leur quasi totalité, ont boudé son déplacement.
A l'entrée du palais de justice, des magistrats distribuent des tracts jaune fluo dans lesquels ils expliquent les raisons de leur mouvement de grogne. Pas question pour eux de remettre en cause l'utilité du bureau d'aide aux victimes du tribunal de Lille, inauguré localement en janvier, et que Rachida Dati est venue visiter. C'était le prétexte de son déplacement.
Qu'ils soient membres du Syndicat de la magistrature, de l'Union syndicale des magistrats ou non syndiqués, ils tenaient par leur boycott à dénoncer "une nouvelle opération de communication sans que pour autant les problèmes de fond que traverse notre institution actuellement ne soient abordés". La venue, le matin même, du directeur adjoint de cabinet n'a pas pu déminer le terrain.
Dati : "le droit des victimes, 1e droit"
AFP, 26/02/2009 | Mise à jour : 16:59
La garde des Sceaux Rachida Dati a déclaré que le "droit des victimes (était) le premier des droits de l'homme", à l'issue d'une visite pendant laquelle elle a été interpellée par deux avocats sur le droit des prévenus et le projet de loi pénitentiaire.
Lors d'une visite au tribunal de grande instance pour évoquer la politique d'aide aux victimes depuis mai 2007, une visite que l'Union syndicale des magistrats avait appelé à boycotter, Mme Dati a été interpellée, lors d'une séance de questions avec la salle où elle venait de discourir, par deux avocats notamment sur le droit des prévenus et le projet de loi pénitentiaire.