Fucked, mon compte Twitter
Il semblerait qu'après mes échanges avec des militants pro #MariagePourTous, avec des pros du droit, avec des journalistes, avec des militants pro Mediapart ou contre Jérome Cahuzac, etc, quelques twittos auront eu raison de mon compte, à force de me BL. Parmi ceux qui auront remporté la suspension de mon compte, là bas, sur Twitter, je suis sûr que beaucoup militent également en faveur de la liberté de pouvoir dire absolument n'importe quoi, sur Internet, dire n'importe quoi aussi via des journaux, à la télé, exprimer n'importe quoi dans Paris (mon blog y est hébergé, depuis toujours), au cours de colloques, de manifestations ou de rassemblements, ainsi qu'à la radio, pourvu que les discours leurs plaisent, abondent dans des sens bien particuliers...
Les « railleries » et les « critiques » seraient propres à la dynamique de Twitter, et c'est vrai, qu'est-ce qu'on en essuie parfois, sur la toile, plus globalement ! En consultant les archives Twitter, il est possible de constater que j'y échange avec des gens d'horizons et milieux divers, qu'on m'y répond parfois. J'ai souvent essuyé des BL aussi, et commencé à percevoir des problèmes plus sérieux, ce 5 décembre, alors qu'on nous annonçait l'arrivée imminente du pape... Le dernier tweet du soir, à mon attention ; je discutais avec CG, mais ce que je répondais pouvait irriter, et mon compte a donc fait #pschitt ; je ne pense pas que ce soit pur hasard, bien que juste avant, je « polluais » encore #cahuzac :
@bkant Vous ne discutez pas. Je vais choisir de ne plus vous écouter.
— CG. (@au4emeTop) Décembre 14, 2012
Quelques minutes avant cette suspension du jour, parlant du Code civil, CG m'y lançait « Ecoutez ceux qui veulent le changer aujourd'hui ». Devrais-je vraiment, moi-même, me contenter d'écouter, juste d'écouter, passivement et sans jamais réagir, « écouter » ou lire des tweets qui défilent, comme des vaches voient passer des TGV ?
@bkant Ecoutez ceux qui veulent le changer aujourd'hui.
— CG. (@au4emeTop) Décembre 14, 2012
Voyons ce que me répondra Twitter, car j'ai évidement écrit à leur support, pour obtenir le rétablissement de mon compte, près de 20 000 tweets. Ca pourrait prendre un peu de temps, « quelques jours » ; mais je m'en fous des délais, ça me fera des vacances, alors que je suis et reste de toute façon en grève.
Si nécessaire, en échangeant avec ce support, je rappellerais un extrait de l'arrêt CEDH Fressoz et Roire c. France, requête n° 29183/95, il est à mon avis toujours d'actualité : « La liberté d’expression constitue l’un des fondements essentiels d’une société démocratique. Sous réserve du paragraphe 2 de l’article 10, elle vaut non seulement pour les « informations » ou « idées » accueillies avec faveur ou considérées comme inoffensives ou indifférentes, mais aussi pour celles qui heurtent, choquent ou inquiètent : ainsi le veulent le pluralisme, la tolérance et l’esprit d’ouverture sans lesquels il n’est pas de « société démocratique » (arrêts Handyside c. Royaume-Uni du 7 décembre 1976, série A n° 24, p. 23, § 49, et Jersild c. Danemark du 23 septembre 1994, série A n° 298, p. 26, § 37). »
Merci !
Votre demande a été transmise à Twitter. Nous répondons habituellement sous quelques jours, mais certaines questions prennent parfois plus de temps.
Vérifiez dans votre messagerie électronique que vous avez reçu un message du support Twitter. Si vous ne le voyez pas, essayez de vérifier dans vos dossiers de courrier indésirable ou supprimé.
Demain, rien de spécial
Demain, rien de spécial ni de très stressant, juste les boules, il me faut des boules de noël. Je me suis déjà promené un peu dans des centre commerciaux, ces derniers jours. Ils sont plutôt désertés. Ce sera vite fait.
ACTUALITÉ > Société
Malgré la crise, Paris va briller de mille feux à Noël
Mots clés : Illuminations de Noël, Paris, Edouard Lefebvre, Lyne Cohen-Solal, Jean-Claude Cathalan, Blachère
Par Caroline Sallé
Mis à jour le 20/11/2012 à 15:39 | publié le 19/11/2012 à 22:07, le Figaro, extrait
Dans la capitale, pas question de réduire les budgets de ces animations emblématiques. Mieux, les commerçants misent sur ces illuminations pour doper leur chiffre d'affaires.
Les Champs-Élysées l'ont bien compris: pour faire briller un lieu, il ne suffit pas d'y accrocher de scintillantes étoiles et des kilomètres de guirlandes. Encore faut-il y ajouter un peu de strass et de paillettes. Ainsi, après Marion Cotillard, Mélanie Laurent ou Audrey Tautou, c'est cette fois à l'actrice Diane Kruger qu'il revient d'embraser la plus belle avenue du monde, lors du lancement en grande pompe mercredi soir des illuminations de Noël. Comme chaque année, le maire de Paris fera aussi le déplacement pour l'occasion. «Parisiens et visiteurs de tous horizons pourront s'abandonner à la rêverie grâce au spectacle procuré par une scénographie aussi éblouissante qu'innovante», s'est-il déjà extasié dans un communiqué.
Roquette ?
Je voulais voir ce que #Gaza lance sur Israël. Roquette ? Ils les lancent peut-être avec les racines et les pots.
Une opposition au transfert d'un certificat d'immatriculation ?
Cette administration m'aura fait chier jusqu'au bout. 31/5/2008, c'est une date d'audience, à Nanterre, chez le juge pour enfant. Je suis mort de rire. Si j'étais parano, mes chaussettes seraient à nouveau détrempées par mes vapeurs et sueurs. Comment faire lever cela ? « Rappelez aux heures d'ouverture », de 8h00 à 16h30, m'a dit la voix, vers midi. Ouf, j'ai insisté, il ne s'agissait que d'une petite amende à régler, elle-même datée de 2006... ce qui pourrait encore scandaliser des humoristes. Débloqué, ou presque, j'aurais confirmation mardi. Un fax est dans leurs tuyaux
C’était la 10e Journée internationale des enfants disparus
NDLR : Il y a 10 jours, je constatais que association-estelle.org avait disparu de la toile. Il me semble que l'APEV avait ensuite annoncé que « le traditionnel lâcher de ballons » ne devait pas avoir lieu cette année. Depuis 2 ou 3 jours, le site de l'association Estelle est à nouveau en ligne. J'en sais maintenant un peu plus, après la lecture d'un article paru dans le Monde de ce samedi 26 mai. En janvier dernier, j'avais bien noté que Eric Mouzin et ses proches étaient en colère, ou très déçus. « Changer de juge », combien en ont rêvé... il suffisait pourtant d'une carotte. Obtenir des « contrôles », c'est déjà plus dûr. Je ne sais pas encore si la cour de cassation examinera finalement ou non un arrêt rendu en avril 2011, par la cour d'appel de Versailles. Une cassation de plus, même sans renvoi, ça me suffirait. S'il ne suivait qu'un arrêt de rejet, tant pis. D'une façon ou d'une autre, je ferais avec, et « en tuant comme jadis ». #lesjuges devraient pour leur part être contents. Comme l'an dernier, ce 25 mai, je n'ai pas mis les pieds à Paris, pour y endosser le rôle du plus zinzin d'entre tous. En 2010, j'y étais, pour un clash, sur le parvis de l'hôtel de ville de Paris.
Le procès-verbal truque la réalité
NDLR : Constater que Eolas peut lui même crier sur la toile en s'adressant aux magistrats fait plaisir. Quelqu'un a soufflé dans les bronches de Eolas ? Ca mérite bien quelques BL en retour, non ? Le tweet de Maître Eolas a bien plu, je l'ai vu repéré et RT par TopTweets. Le contenu et son gazouillis seront parfaits pour la cote de popularité du Maître. Ici, ce sera en bonne place en rubrique Victimes #divertissements. Par ailleurs, j'ai repéré que un commissaire parisien et ses services pourraient eux-même être en sérieuses difficultés... rubrique #pschitt. Des flics pas très rigoureux dans ce pays, mais où et quand aurait-on pu distinguer ça ? Il ne peut s'agir que de rumeurs, sur Internet. En France, tous ces services sont parfaitement neutres, intègres et bienveillants, surtout les travailleurs sociaux. Parmi de nombreux autres, le magistrat Olivier Echappe devrait pouvoir confirmer cela à Maître Eolas... Quand c'est moi qui tweete ou exprime pareilles idées, que des fonctionnaires pètent parfois un boulon, ça pose problème ? Serait-ce par ce que je publie aussi des noms de juges ? Parce que mon blog a trop de mémoire ? Jamais je n'aurai pensé à emporter le hamster à une audience... On m'avait souvent dit d'effacer tout ou des morceaux de mon blog, des juges aussi ont souvent lourdement insisté, pour que j'efface tout. Et puis quoi encore
Un statut, sur Twitter, et un article sur Sud-Ouest
Bête noire, « condamné à plaider »
NDLR : Je commence seulement à feuilleter plus « la bête noire », paru chez Michel Lafon, en avril dernier... agaçant et enrichissant, ce contenu écrit par un vrai pénaliste, Eric Dupond-Moretti, et un bon journaliste, Stéphane Durand-Souffland. Avec un pareil ouvrage et succès, ce pamphlet est à classer parmi mes références. Je comprend de mieux en mieux Eolas, qui me censure, ou qui m'a répondu des âneries... il pourrait s'être trompé #LOL Arf, page 85, « étudier le parcours des scellés », ceux égarés ou détruits par la Poste ? #pschitt, puis fin de la procédure ! Cessez de me lire, Eolas et plein de juges vous expliqueront que je ne suis qu'un gros débile, à faire soigner à tous prix ! « Eric Dupond-Moretti `'tue les Experts comme jadis..." », avais-je lu chez Mediapart ; oui, c'est assez cela, ha ha ! « Seuls les magistrats sont titulaires quand il s'agit de faire émerger la vérité » ? Dupond-Moretti a presque raison, au civil, ce sont les astrologues et les juges qui tranchent, les juristes confirmeront tous
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Quel silence, ou blackout
Ce que j'ai touché ou ému semble être parti se coucher sans m'atteindre ni rien publier en réaction, nul part. Bien. Car depuis ce matin, beaucoup de pages de mon blog ont encore été lues, vues par des curieux, ou simplement aspirées... C'est mon point de vue sur le livre de EDM qui a intrigué ? Je ne l'ai pas encore publié, ici, dans mon blog.
Le bouquin de EDM/SDS ne me fait ni chaud ni froid. Pour moi, ce n'est rien qu'un objet de plus parmi d'autres que je stocke, que j'entasse, en rayons ou dans des cartons. Intéressant de voir comment ces deux auteurs, un journaliste et un pénaliste, sont reçus par les bobardiers et les pros du droit. Roland Agret, une autre « bête noire » ou très tétue, avait fini par se tirer une balle dans le pied pour être « mieux » reçu.
Agret tout le monde ne connait pas, a déjà oublié, ou n'était pas né dans les années 2005, lorsqu'on parlait déjà beaucoup du naufrage d'Outreau. Pfff, quel stock de livres, de petites notes et de paperasses entassées chez moi, toutes des plus inutiles... comme des Dalloz ou des jugements et arrêts qui m'étaient pourtant favorables.
Ajout de 0h10... Rectif, après la rédaction de ce billet, j'ai découvert un commentaire pour la journée passée.
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567... ça n'en fini plus !
Ha ha ! Des mots clefs du moment, parmi des butineurs qui viennent échouer dans mon blog, depuis search.babylon.com : « faire appel suite à une décision d'aide éduc... » Et ben tu #PeuxPas, surtout si les juges n'ont pas #envie. Tu vas plutôt devoir trouver la #force et du #courage, puis #accepter tout #LOL Bon dimanche ou #divorce à tous
Maîtrise du risque et du français, chez AREVA
NDLR : Sur Facebook, puis sur Agoravox, j'ai vu et lu que la centrale de Fukushima suscite encore quelques inquiétudes. Chez AREVA, j'ai lu que tout devrait aller beaucoup mieux d'ici 2 ans au plus tard, et qu'en cas de gros pépin, tel que suite à un ultime séisme, il pourrait suffire de « renvoyer » les infrastructures défectueuses à leurs constructeurs. Ah oui, ce serait comique qu'une des piscines juchées là haut, dans ce qu'il reste des édifices lessivés par le tsunami, finisse par lâcher ce qui la leste. Dis moi, AREVA, pourrais tu, s'il te plait, revoir ton communiqué, et me dire si ce #pschitt là, puis le chant des sirènes, c'est pour très bientôt ? AREVA pourrait choisir de nous expliquer plutôt comment nous devons lire et comprendre la communication de Bertrand Barré, Conseiller scientifique
De source AREVA, environnement et maîtrise des risques
Rire, Mémoire, Shoah
NDLR : Rire, Mémoire, Shoah, ISBN 978-2-84162-182-8, un collectif, bibliothèque des fondations, chez Eclat, Paris-Tel Aviv, avril 2009, que je me suis décidé à acquérir après avoir lu Procès Breivik : un lancer de chaussure « libérateur » pour la Norvège... Je découvre son contenu, mais Karl Kraus, je connais. A l'époque, en 1929, déjà, des histoires d'intérêts, ainsi que des petits juges, occasionnellement désavoués, par de plus haut juchés ? Il me semblait aussi que de temps en temps, « faire appel » et plus avait du sens, et que des tribunaux, ça ne servait pas qu'aux étrangers, aux déviants et aux politiciens ou polémiciens tels que Vanneste, souhaitant s'y faire « blanchir », puis plus tard, enfin, amnistier. « Littérateur juif infesté de syphilis », pouah, la charge. Ce 15 mai, j'ai encore relu que « traitre génétique » est aussi une pique qu'il aurait été préférable de ne jamais lancer non plus ; know your limtis, c'est donc encore d'actualité. Rien qu'en voyant la couverture de cet ouvrage, sur la toile, je me doutais déjà que son contenu me plairait beaucoup. Je vais le ranger, je ne pense pas que ce pavé me sera un jour vraiment utile.
Extrait de « Mir fällt zuhr Hitler nichts ein », page 22
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Législatives : Nicolas Sarkozy a dit « non » à son fils Jean
NDLR : Jean, « quelle perte pour la République », ai-je pu lire sur Twitter. Il va pouvoir poursuivre tranquillement ses brillantes études. En même temps, et toujours sur Twitter, il m'a semblé que certains coups de téléphones ou « indiscrétions » pouvaient ou pourraient être graves, ou pas... selon d'où souffle le vent ? Par ailleurs, et d'après ce que j'ai encore repéré RT sur Twitter, il semblerait que « traitre génétique », Maître Szpiner n'aurait pas du le lâcher. Car la liberté d'expression connaitrait effectivement quelques limites... En 2010, j'ai traité des magistrats français de « proxénètes », et une autre juge, encore de « crevure ». Je le maintiens. Il faut signer où ? C'est grave si je tweete des trucs pareils ? Non. Ames sensibles, à vos BL ! Et si vous n'êtes pas déjà BL/snobbé par droitepop ou Eolas, oubliez moi d'office, on ne fait pas partie des mêmes castes :-) Il est passé où, sinon, Monsieur Xavier Serrier ? Dans un placard de Paris, d'où il juge, ou à une vrai fonction, dans un prétoire ? J'trouve pas #LOL J'ai pu expérimenter, résister ou répondre à beaucoup de choses, au cours de ces dernières années. Il n'y a que le Délégué du ministère de la Défense et le Code militaire qui auront vraiment pu me faire emporter #LOL Je fais du bruit, d'accord, comme depuis près de 10 ans. Mais que personne ne se soucie de rien, j'écris juste un roman, une fable
Législatives : Nicolas Sarkozy a dit "non" à son fils Jean
Créé le 15-05-2012 à 09h25 - Mis à jour à 10h22
Mots-clés : bref, législatives, sarkozy, jean, hortefeux, facebook
Par Tristan Berteloot, NouvelObs, extrait
Au menu du réveil politique : les "amis de "Nicolas Sarkozy", sa place au Conseil constitutionnel, son avenir "direction le sud".
"Les Sarkozy doivent se faire oublier, et ils se feront oublier", a sèchement répondu Nicolas Sarkozy a son fils Jean, la semaine dernière, alors que le jeune homme de 25 ans lui annonçait son souhait d'être candidat aux législatives dans la circonscription de Neuilly-Puteaux. "Mauvaise idée", selon le papa, cité par "Le Parisien". Le président sortant, qui doit quitter ses fonctions aujourd'hui, devrait s'accorder quinze jours de vacances à l'étranger avec son épouse, "direction le sud", selon son entourage, cité par le quotidien, avant de... quitter la politique ?
Europe 1 révèle ce matin que Nicolas Sarkozy a déjà loué des bureaux dans un immeuble de la rue de Miromesnil, dans le 8e arrondissement de Paris. L'adresse se situe à moins de 200 mètres du cabinet d'avocats dans lequel l'ex-chef de l'Etat devrait exercer. Les bureaux, qui prennent tout un étage de l'immeuble comprennent onze pièces, selon la radio, a un loyer d'environ 15.000 euros par mois, "entièrement pris en charge par l'Etat, comme le veut la tradition de la Ve République".
Twitter n'est-il qu'un repaire de grandes gueules ?
NDLR : Mais non, pas du tout, pas besoin d'avoir fait la poissonnière, comme @Nadine__Morano. Façon Guillon, on peut tout s'autoriser. Et oui, je sais, je suis beaucoup moins drôle que @stephaneguillon, surtout lorsque je souhaite à tous des joyeux divorces #LOL je m'en fous, comme de beaucoup d'autres choses, et je l'assume. On peut même discuter - ou pas du tout - d'ostracisme, ainsi que d'appels à cajoler/ménager DSK, je m'en cogne
Twitter n'est-il qu'un repaire de grandes gueules ?
M le magazine du Monde | 11.05.2012 à 12h27 • Mis à jour le 12.05.2012 à 16h43
Par Samuel Loutaty. Illustrations Noma Bar. extrait
"FADELA, TU ME FAIS HONTE", tweetait vertement Christine Boutin le 17 avril dernier après que l'ex-secrétaire d'Etat à la politique de la ville de Nicolas Sarkozy eut annoncé qu'elle voterait pour François Hollande. Repris partout, ce tweet n'aura guère contribué à faire avancer le débat politique. Il aura en revanche conforté l'image d'une ex-candidate à la présidentielle qui ne mâche pas ses mots, d'une grande gueule, en somme. Au grand dam d'Emmanuelle, 39 ans : "Ça fait six mois que je suis sur Twitter et avec mes cinq abonnés, c'est peu dire que je n'ai pas trouvé ma place. J'ai vraiment l'impression que ce réseau s'adresse aux journalistes, aux gens connus comme Nadine Morano ou Stéphane Guillon et à ceux qui ont un avis sur tout. Bref, à ceux qui s'autorisent à penser comme disait Coluche." La jeune femme, qui travaille dans le textile, rhabille ainsi le réseau social qui a fêté en mars dernier ses 6 ans et ses 383 millions d'utilisateurs dans le monde.
association-estelle.org porté disparu ?
Depuis quelques semaines, je me demande où se rassembleront les officiels, pour la Journée internationale des enfants disparus. C'est à la fin du mois. On va me le cacher ? Je me suis parfois fait remarquer... Pour le moment, je n'ai rien trouvé sur le net. J'enverrais encore quelques tweets, sait-on jamais, quelqu'un finira peut-être par me répondre. Morano n'étant plus là, il ne se passera peut-être rien, il n'est pas certain que les socialistes organiseront quelque chose. En mai 2010, je croisais Morano et son entourage, sur le parvis de l’hôtel de ville de Paris, puis je publiais Vers une théorie des dysfonctionnements acceptés. Oui, à l'époque, le 25 mai 2010, au sortir de la cour d'appel de Versailles, d'une chambre civile, j'avais vociféré sur le parvis, comme sait le faire Nadine, la poissonnière de service, ce jour là. Et alors ?
Où est passé ce site là, association-estelle.org ? C'est encore dans la base, whois retrouve bien ce domaine ; last updated may, 2012, devrait expirer en 2013 seulement. J'ai fait un test à partir de mon mobile, le site semble bien être indisponible ; les DNS ne renvoient rien, l'hébergeur du site est en panne ? Le barouf parisien des enfants disparus pourrait suivre dans moins de 15 jours. D'ici à cette période, le site de l'association Estelle Mouzin fait peut-être peau neuve ? Il pourrait aussi s'agir d'une simple panne, d'un banal mais gros incident technique, chez l'hébergeur, ou chez celui qui s'occupe du site. Ca va, ça vient, ces trucs là. J'ai remarqué qu'après la suppression d'un contenu, qu'après des tweets de @bvnca, le loueur d'autos hollowcost.fr répond à nouveau...
Ces derniers jours, mon propre site est lui aussi souvent indisponible, ou lent à répondre. Mon hébergeur pourrait avoir patché quelque chose, de son côté... A l'occasion, je vais peut-être y remédier. Je m'en fous. De toute façon, mes affaires ne sont plus que « d'ordre privé » ; depuis juin 2008 et un reportage Faits divers, le mag, pour France 2, elles n'intéressent plus aucun média, plus le moindre journaliste. Ces derniers ont bien plus important à faire, tel que de suggérer maintenant aux gens de lancer des chaussures dans les tribunaux, surtout quand rien n'y va plus ; pourquoi pas ; j'aurais vraiment tout lu. Mon blog peut donc continuer à fonctionner de façon erratique, tantôt et souvent là, parfois pas là.
Si je ne vois rien, si je ne cherche pas moi-même, si je ne farfouille pas, si je ne provoque rien ni personne, ce n'est que très exceptionnellement qu'on me dit quelque chose, qu'on m'informe. Ce n'est pas plus mal comme ça, alors que plus d'un hurluberlu pourrait m'envoyer n'importe quoi, ou des liens susceptibles de m'agacer comme rarement. Archives et palabres ou belles déclarations d'intentions : « Une campagne choc qui va faire débat ! », une présentation, sur le site de la Fondation Enfance, dans le cadre et à l’occasion de la Journée internationale contre les violences éducatives ? Je découvre ; je n'ai même pas téléchargé leur dossier de presse ; la vidéo, je l'avais vue. Avril 2011, c'était encore sous la présidence de Nicolas Sarkozy, le nabot de cette histoire ; il a fait pschitt, ce 6 mai ; C'est Sarkozy, à l'Assemblée, qui nous avait assuré que tout serait fait pour retrouver Estelle ; mais qui s'en souvient, ou ne s'en fout pas ?
A l'époque, début 2011, je gigotais encore à la cour d'appel de Versailles. C'est l'arrêt de cette période, d'avril 2011, que la cour de cassation pourrait bientôt rejeter, en « raison de la majorité » de ma fille ainée. J'avais publié quelques lignes à ce sujet, aux alentours du 21 avril dernier, en plein premier tour. Tout peut maintenant finir de faire pschitt ?
Je n'ai pas tout « perdu ». Comme à d'autres, le mois, dernier, l'UMP m'a fait par de ses « regrets ». Les socialistes, je les avais croisé devant ma porte alors qu'ils y faisaient le tapin. La cour d'appel de Versailles venait de me rendre un ultime torchon... à moins qu'un faux. C'est toujours ça. Avec du papier en main, parfois même n'importe quoi, et quelques traces bien ancrées dans le réel, je peux encore et comme depuis toujours m'exprimer assez librement.
Je finis toujours par apprendre ou trouver des choses. Je provoquerais ou fouillerais encore. Fin mars dernier, je m'étais rendu à Limeil-Brevannes, à la mairie. Je voulais un exemplaire de leur canard municipal. Avoir du papier en main, c'est toujours mieux. Et puis je vais finir par me lasser vraiment, c'est en bonne voie, depuis un moment déjà. Ca ne m'intéresse plus, « l'assistance éducative », j'en ai maintenant amplement fait le tour, en près de 10 ans de procédures assez diverses, de recherches en toutes matières, et occasionnellement, d'échanges parfois sérieux à ces sujets. Maintenant, je pense plus à vaquer à mes occupations usuelles, tel que travailler, il le faut bien, acquiescera la gauche comme la droite, ainsi qu'à prendre encore des notes et surtout, à alimenter un peu une rubrique victimes, #ragots #cancans #loisirs
Le Castor, mars 2012, n° 155
Le mensuel d'information et d'expression de Limeil-Brévannes
Procès Breivik : un lancer de chaussure « libérateur » pour la Norvège
NDLR : Etonnant, cet article, choquant. J'y perçois comme un appel à briser « la loi du silence » dans les prétoires, à y lancer maintenant des chaussures... surtout lorsqu'on s'y sent très « frustré ». J'aurai peut-être du y songer moi même, oser passer à un tel acte, plutôt que de m'en tenir à de simples mots, et lancer une chaussure sur un magistrat. Tiens, j'aurai pu le faire à la cour de cassation, début décembre 2008. Ca doit soulager, sur le moment, mieux qu'une quelconque « psychothérapie », sûrement plus que de « faire appel » pour pas grand chose. Mais c'est évident, certain, les avocats des « présumés innocents » jusqu'à l'issue de toutes les péripéties de tels procès, jusqu'à l'épuisement de l'intégralité des voies de recours, n'accepteraient que très mal de telles attitudes dans nos prétoires. En Norvège, ce lanceur de chaussure a hurlé « sa douleur, promettant l'enfer à Breivik » ? Ca va, c'est pas trop grave, comparé à l'apologie de la tortue, par Elie Wiesel, Nobel de la paix, en 2009, dans le cadre de l'affaire Madoff... si, si, La haine de Wiesel pour Madoff ; je l'avais bien noté aussi.
Procès Breivik : un lancer de chaussure libérateur pour la Norvège
Le Monde.fr avec AFP | 11.05.2012 à 11h37 • Mis à jour le 11.05.2012 à 22h19
Par Olivier Truc
Le procès d'Anders Behring Breivik est arrivé, vendredi 11 mai dans l'après-midi, au terme de sa troisième semaine. Une éternité pour les Norvégiens. Une éternité enfin troublée par une réaction inattendue, désespérée, humaine, celle d'un homme pleurant son frère abattu. Un homme qui s'est levé soudainement et a jeté une chaussure en direction de Breivik, assis à à peine cinq mètres de lui . Il a touché l'un des quatre avocats du terroriste. Hurlant sa douleur, promettant l'enfer à Breivik, l'homme a été rapidement maîtrisé et emmené. Dans le couloir derrière la salle 250 d'abord, d'où ses pleurs terribles résonnaient dans la salle, puis jusqu'à un hôpital afin d'y recevoir toute l'aide psychologique nécessaire.
Pour la première fois depuis le 16 avril, un incident a ainsi forcé la présidente du tribunal à interrompre momentanément le procès du tueur ultranationaliste responsable de la mort de soixante-dix-sept personnes. "Le plus surprenant, explique Harald Stanghelle, rédacteur en chef du quotidien Aftenposten, qui suit le procès au jour le jour depuis le début, c'est que ce ne soit pas arrivé plus tôt."
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