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Les « nouveaux censeurs » du Net : et si on appelait ça la démocratie ?
Il me faut ce Parisien du jour, pour ma collection. Il me faut également Israël magazine n° 166 de décembre 2014 ; je ne sais pas encore où je vais pouvoir me le procurer, pour un article sur Ulcan, « Hacker-justicier »... Ce Parisien du jour contre les réseaux sociaux me fait penser à une ultime charge de la #presse d'antan, pour préserver ses prérogatives, le genre de charges qu'on aurait déjà pu lire par le passé, de scribouillards contre les radios
Edit du soir, tard... Il semblerait que ce Parisien sur les « justiciers » ou les « censeurs » du Net n'a pas fait mouche. Pas sur Twitter, en tous cas. On y compte que moins d'une centaine de tweets sur le sujet, dont une bonne part met en avant la courte réplique du rédac' chef de Rue89, ou encore plus court, par FDeSouche. Dans le Parisien, l'opinion de Nicolas Ruguet, inspecteur du travail, manifestement ennuyé par les réseaux sociaux (au sens très large), m'a fait sourire : « il n'y a plus de hiérarchie, la parole d'un petit blogueur a autant de poids que celle d'un ministre ! » Le journal ou l'inspecteur en profite pour nous glisser des recommandations, des consignes, une morale à laquelle des collégiens et des primaires bien éduqués pourraient être sensibles : « silence ! sauf lorsqu'il s'agit de dénoncer les discours de haine. »
#TP @xporte @gchampeau pensez vous que @jhornain ou les journalistes de @le_parisien ont été traumatisés par l'épisode #jesuisparisienne?
— Bruno Kant (@bkant) 22 Novembre 2014
Il existerait bien des avocats bizarres
Par le passé, j'en cherchais des définitions officielles. En France, je n'en avais pas trouvé. Il m'avait fallu fouiller sur la toile pour trouver une définition « traditionnelle » d'un bavard « véreux » ; pour Eben Moglen, professeur de droit et d'histoire du droit à l'école de droit de Columbia, il s'agirait d'un « juriste qui, quand la loi est contre lui, martèle les faits ; quand les faits sont contre lui, martèle la loi ; et quand les faits et la loi sont tous deux contre lui, il martèle du poing sur la table ». Voir sur www.gnu.org. Fouillant beaucoup, j'avais aussi trouvé des définitions du quérulent et du procédurier.
Je viens de trouver celle du « baveux », dans le blog de Maître Bogucki : « systématiquement dit n'importe quoi juridiquement », et « qu'importe » si le juge le reprend. « Et sur les faits, itou », poursuit Me Bogucki. « Il nie tout en bloc, n'hésitant pas à se montrer insultant pour le client de la partie adverse, quelle importance... Il n'a pas lu les pièces, n'a pas communiqué de document, peu importe, il clame. Ses demandes financières sont hallucinantes, aucune dépense n'est justifiée, et alors... » Me Bogucki ajoute que « elle est sortie écoeurée, un client en larme à ses côtés ». Pour l'avoir parfois subit et parfois vu, je ne doute pas que ce genre « d'avocat », de procédés ou de supplice peut ébranler la partie adverse. Le premier commentaire que lui adressait Valois, anonyme, peut faire autant rire ou peut glacer. « Parfois les grandes déclamations de tel avocat, même dénuées de tout soupçon, de preuve l'emportent... » Il resterait alors à faire appel ou plus, lorsque c'est possible, envisageable, utile, à croiser encore les doigts, à faire une fois de plus confiance...
Moi, je n'y crois plus, depuis longtemps. Et des tribunaux, je n'en attends plus que du papier noircit et tamponné ; d'après des rumeurs, ce genre de documents font autorité, une autorité qui s'imposerait à tous... Depuis la semaine passée, j'ai beaucoup réfléchit à ce qui s'est dit, à Metz, et encore réfléchit à ce qu'y a versé Cédric Giancecchi, une requête, puis une « courte réplique », ses conclusions. Par le passé, je n'hésitais plus à taxer les juges de la cour d'appel de Versailles de mythographes ; c'était vers fin octobre 2008 ; depuis, la cour de cassation m'a donc rendu deux arrêt favorables, très bien motivés ; puis plus tard, une chambre civile et le parquet général de Versailles devaient encore plier avec ce que je leurs présentais... entre temps, vers 2008-2009, le juge pour enfant de Nanterre finissait par plier ou changer, lui aussi. Je pense que c'est difficile à comprendre quand on ne connait pas ces sphères ; il me semble que près de 60% des français n'ont jamais connus les tribunaux ; courage à ceux qui s'y rendront alors qu'y accéder n'est pas toujours très aisé !
Les Français ne croient pas en la justice
Par Le Figaro.fr avec AFP
Mis à jour le 16/02/2014 à 09:16
Publié le 16/02/2014 à 08:20, extrait
À la question, "Estimez-vous qu'en France la justice fonctionne globalement...?", 75% des sondés répondent "mal", 24% répondent "bien", selon un sondage BVA pour Le Parisien Dimanche. "un niveau de défiance jamais atteint depuis 1962 et les premières enquêtes sur ce thème", précise le journal.
« Il faut y croire, faire confiance, espérer ! » Ce genre de déclarations comme ces jeux du cirque et ces histoires finissent par me lasser. « Il vous faut un avocat ! » Vite dit. D'abord, ça peut coûter lorsqu'on est pas à l'aide juridictionnelle, puis ensuite, tout dépend beaucoup des juges ainsi que de tous ou tout ce qui s'exprime encore à ces audiences, dont la partie adverse et ses bavards. Mythographes, écrivais-je par le passé, et bien plus. Je n'hésitais pas à parler de sauvagerie judiciaire. En mai 2008, au cours d'une audience, un substitut m'expliquait que la diffamation, ça allait ; pour le moment, ça semble aller toujours. On est encore assez libre d'exprimer des opinions (Internet, correspondances...) ; dans les prétoires, même si la parole ou les écritures devraient y être un peu plus libres, ça reste beaucoup moins vrai.
Je pense avoir toujours été suffisamment prudent lorsque je m'exprimais, en public comme ailleurs. Même lorsque certaines de mes déclarations, publications ou écritures pouvaient sembler excessives. Personne ne m'a d'ailleurs fait de remarques sérieuses depuis des lustres. Quelques remarques plus ou moins fondées suivront peut-être prochainement, à l'issue d'une sorte de huis-clos en présence d'un petit public, à Metz ? L'avenir nous le dira. Là bas, pour le moment, les quelques débats ont eu cours hors la chambre du conseil, un détail qui m’embarrasse ou qui m'arrange, c'est selon. Ca m'embarrasse, pour la partie adverse, la requérante. Mais comme à Metz, les débats ont été publics jusqu'ici, ça m'arrange ; personne ne me fera le reproche d'avoir dévoilé quelques éléments... Diffamer, c'est mal, mentir, ce serait pire, calomnier, ce serait inacceptable. Faire face à quelqu'un qui raconte n'importe, qui dit, qui explique, sans preuves, qui affabule, sans jamais devoir démontrer ou justifier quoi que ce soit, puis qui emportera la conviction du juge, c'est terrible.
Je veux le faire sanctionner, cet avocat de #Metz, et je vais y arriver
https://t.co/SkHZ6IMgFx #avocats pic.twitter.com/2pBkKF5CsX
— Bruno Kant (@bkant) 18 Novembre 2014
Sur la toile, quelques uns semblent assez convaincants et convaincus, que l'article 41 de la loi sur la liberté de la presse pourrait s'appliquer chez le JAF. Mais à Metz, ce 15 courant, au cours de débats (pourtant publics, en présence d'un public et portes ouvertes !), le JAF m'a dit que non - voir mon billet à ce sujet. Depuis, j'ai fouillé d'avantage le sujet sans avoir trouvé une réponse limpide, définitive, ferme. J'ai l'impression que l'article 41 ne pourrait pas s'appliquer car les débats chez le JAF doivent avoir cours en chambre du conseil, que toute publicité de ceux-ci est interdite, pour ne pas porter atteinte à la vie privée des partis, notamment des mineurs, ou même des adultes, lorsqu'il est question d'obligations d'entretien ou de pensions. Pour exclure l'application du droit de la presse ou de la liberté d'expression, j'ai le sentiment qu'en France, depuis 2004, on peut se référer à l'article 1074 du code de procédure civile, à son alinéa 1 : « Les demandes sont formées, instruites et jugées en chambre du conseil, sauf disposition contraire. » Je n'ai pas trouvé plus précis.
Au Luxembourg, l'article 452 du code pénal semble être l'équivalent de notre article 41. Et là bas, c'est une jurisprudence de 1935 qui éclaire ; celle-ci parait nous dire que les calomniateurs et autres piafs y sont spécialement couverts lorsque les affaires ou les procès concernent des mineurs. Je crois que leur jurisprudence ou leur doctrine nous explique surtout que ces prétoires très à l'écart des indiscrets, du public, en sont de vrais, que les juges et partis pourront y faire un très soigneux tri entre le vrai, le n'importe quoi et le faux ; que donc, les droits qui s'appliquent aux tribunaux, à ces écrits et discours, y sont inutiles... En France, une opinion de 1935 nous éclairera à mon avis pas mal bien également :
En France, on retombe d'une certaine façon aussi en 1935 http://t.co/Zu2rgP7S7n (Loi n° 82-506 du 15 juin 1982) pic.twitter.com/Ycmocusxfk
— Bruno Kant (@bkant) 19 Novembre 2014
Depuis peu, c'est à pire que quelqu'un qui raconterait vraiment n'importe quoi que je me retrouve confronté. Ca me rappelle assez la figure du mythographe. Cédric Giancecchi a très largement dépassé les bornes de l'acceptable et il est exclu que je me laisse faire ; cet « avocat » l'aura peut-être bien compris lorsqu'il a reçu ma lettre du 5 novembre ? Il est insupportable, excessif et lapidaire dans ses écritures ; en réponse, je resterais encore modéré. Et tant pis si ça heurte ou choque ; en retour, tout de même, je n'hésiterais plus à parler d'un faurisson.
Ca changera à peine, après toutes ces années « d'assistance éducative »... Est-ce que ça se contre, un faurisson, une espèce d'historien étrange affublé d'une robe noire et d'un paravent ? Pas idée. Ca dépendra beaucoup du JAF, puis très certainement de la cour d'appel de Metz également. Mais en rappelant un peu l'esprit de plusieurs lois et conventions qui s'appliquent en matière de liberté d'expression, d'abus, de respect, de responsabilités, ainsi qu'en matière de droit à la vie privée et à la vie familiale, j'ai le sentiment qu'un argumentaire assez sérieux, simple et limpide, pourrait être développé.
Permettre à un bavard de récrire ma vie privée et plus, sur 20 à 30 ans, dans l'intérêt d'autrui ? Il rêve, Giancecchi
Je cherche toujours. Ce sont des idées qui nous arrivent de loin :-) pic.twitter.com/NbyD32pFVl
— Bruno Kant (@bkant) 19 Novembre 2014
Encore une lettre pour #Metz
Je ne suis pas sûr qu'on me comprenne ou qu'on me reçoive très bien, à Metz, dans le prétoire ou ces alentours. Là bas, il semblerait que juges et avocats connaissent surtout l'article 205 du code civil, des obligations du mariage ; j'ai déjà dû pousser un peu pour que Cédric Giancecchi revoie le fondement de sa requête d'avril dernier, et pour qu'il la formule sur la base de l'article 371-2, de l'autorité parentale, plutôt que sur l'article 205. J'ai poussé par soucis, pour la suite, car je ne souhaiterais pas qu'il suive un jour cassation sur un insignifiant détail de droit. Et car j'aimerais bien qu'au cours de cette procédure ou ultime procès, chacun s'efforce de respecter un tant soit peu le passé, l'histoire et la vie privée.
J'écris encore à Cédric Giancecchi. Je ne voudrais pas qu'en mars prochain quelqu'un me lance que je ne communique toujours que mal, insuffisamment, peu spontanément ou même trop tardivement. D'ici là, mars, cet avocat trouvera peut-être le temps de mieux me lire, de relire un peu aussi ses codes. D'ici là, mes lecteurs d'ici saisiront aussi un peu mieux de quoi il en retourne, pourquoi je rouspète encore un peu partout, ou de quoi je me plains aujourd'hui
Renvoi, au 13 mars
Je suis rentré de Metz dubitatif et un peu remonté. J'ai fait tout mon trajet retour en repensant au déroulement de l'audience, ce 15 courant, en pensant aussi à la façon dont je pourrais réagir encore. Une fois chez moi, j'ai approfondi mes recherches et lectures, puis j'ai décidé que j'écrirais encore au juge aux affaires familiales de Metz.
J'ai cru y reconnaitre une sorte de justice d'abatage, d'abatage de troupeaux ou de masses, où il semble vain pour la défense d'avancer quoi que ce soit, et j'ai eu le sentiment qu'à l'issue de la procédure en cours, je finirais condamné, sanctionné d'office. Ce ne serait pas très différent des pratiques ou des usages que j'ai connu au cours des années passées, alors que j'étais contraint de me défendre chez le juge pour enfant de Nanterre - lorsque moi et mon avocat n'étions pas simplement et fermement contraints de nous taire, intimés d'accepter ce qui se disait, puis d'accepter la décision du juge, sans jamais rien exprimer ni surtout contester, pas même faire appel.
Comme en juin dernier, ce vendredi, la requérante et son conseil, Cédric Giancecchi, un avocat de Metz, n'étaient pas à l'audience ; ils étaient représentés par un autre avocat, un paravent, qui peut épargner les audiences ou débats aux deux autres. Ca m'a aussi bien fait repenser à l'assistance éducative et ses flots de calomnies, d'écritures lapidaires ou autoritaires très longtemps versés par beaucoup au dossier de ma fille ainée. Mais chez le JAF, c'est assez différent ; je peux obtenir des pièces et les écritures de la partie adverse, les étudier, puis répondre. Je ne serais peut-être pas entendu ni suivi, sur aucun point ; mais à ce stade de la procédure, je m'en fous ; depuis qu'il m'est parvenu une requête, en mai dernier, j'approfondis le sujet de ces obligations et j'alimente le dossier, en prévision de l'appel et de la suite.
Ce vendredi, le juge a un moment souhaité en finir avec ce dossier, délibérer, statuer prochainement. Le paravent me réclamait des pièces, de simples justificatifs de mes revenus ; il était envisagé que je les communique en cours de délibéré. J'ai pour ma part réclamé un renvoi, car la requérante et Cédric Giancecchi étaient absents ; je n'ai toujours aperçu ce dernier que dans les couloirs du tribunal de Metz... Puis le juge a donc décidé d'un renvoi au 13 mars prochain, m'intimant de communiquer d'ici là les pièces réclamées par la partie adverse, me disant que l'article 9 du code civil ne pourrait pas me protéger. J'ai l'habitude de n'avoir aucun ou que très peu de droits dans ces espaces, les prétoires, tout comme j'ai pu avoir l'habitude d'y voir mes plus proches, ma famille, mes enfants, régulièrement et systématiquement spoliés de leurs droits, pendant des années ; ce 15 courant, à Metz, chez le JAF, rien ne m'a donc fait chaud ou froid.
Après quelques années à « l'ASE », ces services très bien dépeints par Riguet #LMEF et Laine, puis une période au cours de laquelle elle a semblé être indépendante, autonome, ma fille ainée a saisi un tribunal et réclame une pension alimentaire. Et aujourd'hui, tout reprend donc un peu comme par le passé, dans le parfait déni de l'histoire, de ce même passé, que Cédric Giancecchi s'est occupé de reécrire tout en refusant explicitement le principe du contradictoire. Il me semble que j'avais pourtant bien prévenu cet avocat que je ne me laisserais plus ni faire ni intimider d'aucune façon par pareils procédés indignes, déloyaux. Je parle encore de ma fille ainée... je pense que c'est bien elle qui me fait maintenant visiter parfois Metz, qu'il n'y a pas à en douter, même si en mars 2013, elle reniait publiquement sa filiation.
Dans la lettre, à la suite, je cite Dalloz. Ce juge là doit aussi se placer au moment ou il statue ?
Lettre à un avocat qui réclame l'aide juridictionnelle
J'ai lu qu'en ce moment, des avocat sont en grève ou protestent, rouspètent, qu'ils attendent encore une réévaluation, une réforme de l'aide juridictionnelle, et qu'ils excluent d'y contribuer. Par le passé, ma fille ainée était représentée par Delphine Roughol, à l'aide juridictionnelle ; j'ai souvent eu à me plaindre de cette avocate, y compris lorsqu'elle négociait ses honoraires dans le cadre d'un référé suspension, qu'elle parasitait plus globalement la procédure. Puis aujourd'hui, j'en suis donc à me plaindre de Cédric Giancecchi, avocat aussi ; dans mes conclusions que je viens de communiquer récemment, je demande d'ailleurs même qu'il soit condamné. Cet avocat sera peut-être aussi à l'aide juridictionnelle. Le ministère de la justice a-t-il envisagé de ponctionner, de faire les poches des avocats trop légers pour alimenter le fonds de l'aide juridictionnelle ? Il pourrait s'agir d'une bonne piste à explorer. Lorsqu'un citoyen commet des infractions au code de la route, il paye bien des amendes, perd des points, peut suivre des stages de récupérations de points... Un permis à point éclaire, il y a ceux qui en ont quasi ou toujours 12 et les autres.
Je pense que ma lettre, à la suite, à l'attention de Cédric Giancecchi, est assez limpide. Sur Twitter, son troll détector aurait évidemment clignoté ; aurait pu y suivre un clash, un BL, un bloquage. Il n'y aura pas de BL possible ; ce 14 novembre, Cédric Giancecchi devrait être au prétoire, chez le JAF de Metz ; je l'y attendrais en tous cas.
Inutile de me dire ou de m'expliquer qu'on ne peut pas récuser l'avocat d'une partie adverse ; j'ai déjà discuté de cela avec le parquet de la cour d'appel de Versailles, en 2009, au cours d'une audience. Et s'il n'existe pas de telles procédures, il est toujours possible de parler de ce sujet, de critiquer un avocat, ses méthodes, ses écritures, ses allégation, l'avocat général en avait bien convenu. J'ai l'impression que Cédric Giancecchi ne souhaitera pas entendre parler de protection de l'enfance, de dysfonctionnements sérieux de la justice non plus ; j'attendrais cependant de cet avocat qu'il fasse l'effort, qu'il me laisse plaider moi-même comme bon me semblera, que M. Gianchecchi ne m'intimera pas de me taire, lui aussi. Ah, cette loi du silence, qui ne serait qu'un mythe, mais qui s'exerce pourtant un peu partout dans ces milieux...
Sur son site Internet, Cédric Gianchecchi affiche plus de 15 ans d'expérience. Il semble être généraliste, plutôt pénaliste, avec une expérience en droit de la famille, en assistance éducative également. Je n'ai pas remarqué qu'il aurait une expérience en droit de la presse. J'ai moi-même plus de 15 ans d'expérience dans des tribunaux, particulièrement longue en assistance éducative, en droit de la famille aussi. J'ai mon blog et je publie sur Internet depuis plus de 10 ans. Fin 2011, j'avais eu « l'opportunité » de me défendre contre Agathe Cordelier, qui s'affichait experte en droit de la famille ; elle a perdu. En 2008, un magistrat professionnel, Xavier Serrier, se défendait contre moi, en personne, auprès de la cour de cassation ; la SCP Ancel et Couturier-Heller (aujourd'hui Meier-Bourdeau Lécuyer) a perdu. Tout début 2011, deux juges des tutelles finissaient désavoués et l'étude de notaire de Charles Halter à Saint Avold se prenait un bon vent ; je me défendais encore en personne ; je découvre que depuis, il y a eu du changement, à Saint-Avold... Je ne suis maintenant plus qu'impatient d'être à l'audience, ce vendredi, puis de lire ce que nous rendra ensuite le JAF de Metz.
Environ 15 ans que ça dure, et plus de 10 ans pendant lesquels quelques uns m'ont fait franchement chier ; ça ne semble plus près de s'interrompre, même si on m'annonçait la quille, fin 2009. J'aimerai bien qu'un jour le ministère public et des magistrats m'expliquent à quoi tout cela rimait, quel sens il faut y donner. On me fournira peut être des explications au cours de cette ultime procédure auprès d'un JAF, procédure qui s'inscrit dans le prolongement de beaucoup d'autres.
Si j'étais agriculteur, avec des fusils et un permis de chasse ?
Comme je l'avais déjà exposé très succinctement, depuis quelques temps, j'ai à nouveau de quoi m'occuper un peu, de quoi me distraire aussi, avec un professionnel, un avocat, un vrai... Il m'est parvenu une requête, en mai dernier. J'ai répondu par des observations, vers mi juin. Depuis, il y a eu audience, et renvoi. J'aurais pu me passer d'un renvoi, j'étais disposé à échanger encore, ainsi qu'à plaider, fin juin dernier. Mais comme il était préférable que cet avocat et moi puissions échanger mieux avant une audience, il y a donc eu renvoi, ainsi qu'un calendrier établi par le juge, pour que nous puissions chacun mieux étudier le dossier et ses pièces, et échanger nos conclusions.
Fin août, je recevais les conclusions de cet avocat. Les miennes que je viens de finir et de poster devraient lui parvenir ce vendredi. Puis suivra très vite l'audience, mi-novembre. Je n'en parle pas plus, pas pour le moment. Tout est secret, d'ordre privé. Il sera encore question de protection de l'enfance #LMEF et de ses dérives et naufrages, mais à huis-clos, pas à la télévision - à la télévision, voire même dans des livres, ça fait beaucoup trop crier nos travailleurs sociaux.
Tout serait beaucoup plus simple si je ne parlais pas tant de travailleurs sociaux, de juges, d'autorités, de justice et si j'étais agriculteur, avec des fusils et un permis de chasse ? J'ai lu que un homme a reçu huissier et un gendarme avec un fusil, qu'il s'est retranché chez lui, puis qu'ensuite, il a pu discuter avec le cabinet du préfet, et que ses difficultés d'ordre privées aussi se sont un peu arrangées. Moi, je dois aller me débrouiller dans des prétoires, faire appel, tout ça, et espérer - qu'espérer lorsque la justice est saisie et qu'on n'a pas de fusil, sinon de recevoir de temps en temps du papier à commenter ? Du papier, en plus de 15 ans de procédures, j'en ai entassé pas mal. Ce sera ma troisième « expérience » chez le juge aux affaires familiales, la précédente remonte à fin 2011. Non, je ne suis pas procédurier ; il faut plutôt croire que de nos jours, passé un certain âge, il faut composer avec les robes noires, surtout si on a des enfants.
De source revue Quasimodo,
voir Que peut-on faire avec une carotte ?
Comiques, certains #avocats Lorsqu'on les lit, on a le sentiment qu'il y a des critiques qu'on ne DOIT pas formuler, et surtout pas au vitriol. Ne critiquez jamais nos institutions, fermez vos gueules, ne publiez rien, ne répliquez jamais, ou ça vous retombera dessus, toujours à huis-clos. Non, je ne suis pas fonctionnaire ou de ces milieux, je ne suis soumis à aucun devoir de réserve, à aucune obligation de soumission ou d'inféodation, je serais un citoyen tout à fait ordinaire et parfaitement libre d'exprimer des opinions, et même de me défendre, de me représenter en personne
Dans ces conclusions que je soutiendrais prochainement, à Metz, je demande à ce que quelques écrits de cet avocat soient supprimés, qu'une portion en soit réservée, pour des débats hors du prétoire du juge aux affaires familiales. Dans ces conclusions, je demande également que cet avocat soit condamné à me verser des dommages et intérêts pour ses écritures diffamatoires, calomnieuses et même outrancières à mon encontre. Je demande enfin que cet avocat soit condamné aux dépens, que la concluante soit déboutée ; je suis agressé, je me défend. Cet avocat exige évidemment tout autre chose. Maître Cédric Giancecchi devrait trouver mes conclusions demain ou très vite, dans sa boite aux lettres. Puis très bientôt, lui et moi plaiderons chacun, et attendrons ensuite le délibéré du juge aux affaires familiales. Précision utile, nécessaire, pour les plus demeurés : non, non, non, c'est chez le le JAF, mais sans aucun rapport avec une quelconque histoire de garde alternée ou partagée, ni d'ailleurs une affaire de garde ou de divorce
De conclusions postées ce 30 octobre 2014,
à l'attention de Maître Giancecchi et d'un JAF de Metz
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Ulcan, en garde à vue, en Israël ?
L'info avait fait un peu de bruit depuis dimanche dernier, au soir. Une twittos et des journalistes français nous annonçaient que Ulcan avait s'était vu offrir des petits déjeunés et gouters, qu'il avait été en garde à vue pendant 48h. J'ai eu des doutes, d'autres également. Connaissant un peu ces divers milieux pour les avoir fréquemment tous écoutés ou lu, et vu ce qu'on nous exposait en France, je me demandais naturellement s'il s'agissait d'une information ou d'intoxication.
Je n'ai trouvé que peu de journaux Israéliens qui suivaient l'affaire Ulcan. Je ne lis pas l'hébreu, je ne peux donc pas aller beaucoup plus loin que sur Haaretz ou Jerusalem Post. Je n'ai trouvé qu'une source ou deux, mais « alternatives », qui couvrent le sujet, dont JSSNews, ce site à si « mauvaise réputation », selon Avast - des choses qui doivent pouvoir s'expliquer, mais ce n'est pas du tout le sujet. Oui, je lis de tout, depuis toujours, et je discute avec beaucoup de monde également. Et alors ? Nous écoutons, lisons et votons parfois pour des élus peu fréquentables, je ne vois donc pas pourquoi nous devrions restreindre nos lectures et échanges sur Internet ou ailleurs
Avec Twitter, Facebook et JSSNews, il était possible de prendre connaissance d'une version différente de celle qui avait agité des journalistes français et les réseaux sociaux. Et je sais bien que @pierrehaski nous expliquera qu'on ne fait pas du journalisme en regardant très vite fait, comme lui, sur Facebook... Aujourd'hui, j'ai essayé de passer un coup de téléphone, comme ça m'arrive parfois ; mais la dame était en réunion, pas disponible ; j'essayerais de rappeler. Puis ce soir, sur Twitter, j'ai appris qu'un complément d'information avait été publié sur la toile.
Et donc, pour @julienbahloul faire du journalisme c'est lire Facebook!
— pierrehaski (@pierrehaski) 28 Octobre 2014
Sur Twitter, quelques uns des soutiens, connaissances ou proches de Ulcan affirmaient rapidement qu'il n'avait pas été en garde à vue, ils évoquaient leurs échanges privés alors qu'il était supposé être enfermé. JSS a également affirmé avoir eu Ulcan au téléphone, alors qu'il devait être indisponible... Pour sa part, Ulcan affirmait qu'au cours de ce dimanche, il avait retiré sa moto des douanes ; il devait donc disposer d'un reçu ; j'attendais ce document, et il semble avoir fini par paraitre. J'ai déjà gouté aux joies de la garde à vue, et je suppose qu'en Israël comme à Paris, on ne peut ni se balader dans la capitale, y visiter des guichets, ni recevoir des coups de téléphone, encore moins publier ou communiquer via des réseaux sociaux. Ben oui, en France, quant on milite, il arrive qu'on dérange, surtout lorsqu'on exprime des trucs qui déplaisent, puis on fini au poste, pour des contrôles approfondis de papiers parfaitement en règle, ou pour un peu plus
Après ce qui vient de paraitre, chez JSSNews, ce qui semble être entre les mains de Ulcan, une grosse moto bleue ainsi qu'un reçu ou deux, mes doutes sont encore renforcés. Cet épisode de « garde à vue » de Ulcan me parait de moins en moins crédible, même si c'est Rue89 et France Info qui nous l'ont annoncé, confirmé même, selon certains sons de cloches. Le Parisien et l'Express doutaient également, ils nous ont parlé de cette « garde à vue » avec prudence, en employant le conditionnel. Je constatais encore que depuis ce lundi, plus rien au sujet de Ulcan et d'éventuels constats, motivations ou déclarations ne fuitait dans les « vrais » journaux.
Reste à constater comment réagiront maintenant les journalistes d'ici ; hormis les ondes de France Info, les réseaux sociaux et JSSNews, c'est chez eux que cette « information » est restée très contenue, dans quelques 10 à 15 sites Internet de journaux français. Suivra-t-il autre chose qu'un grand silence ? @pierrehaski va probablement nous fournir des précisions, quelques éclaircissements, il semblait assez sûr de ce dont il disposait.
On nous annonce la disparition des #FEMEN en Europe
J'ai bien rit, cette semaine, en lisant et en relisant des articles sur les FEMEN, ainsi que sur leurs attitudes, réactions et cris récemment poussés en France. Beaucoup en lisant Chloé Delaume, sur Vanity Fair, « Les Femen : bonnets pleins, idées creuses », assez globalement dans l'article, un contenu, un fond qui ne plaira pas à toutEs : « Le `'sextremisme" est comme tout le reste, un outil de communication aussi creux que ces mignonnes petites têtes qui agitent leurs cheveux en deux temps. Pose 1 : droites et topless, braillant le slogan du jour, jusqu’à ce que le service d’ordre, quel qu’il soit, se manifeste. Pose 2 : visage à terre, ou menottes dans le dos, exhiber sa douleur autant que ses meurtrissures, les flashs doivent crépiter pendant que pleuvent les coups. La victimisation est le moteur des Femen. C’est leur fonds de commerce, par là elles revendiquent, justifient, et s’érigent en martyres politiques. Une bonne Femen se doit de finir... » #buzz
J'ai relevé quelques lacunes et imprécisions dans cet avis de Chloé Delaume. Nous les voyons bien de temps en temps à terre, mais les photographes, des artistes qui accompagnent ou qui courent après les FEMEN, nous rapportent fréquemment des clichés originaux, bien plus « sextremistes » que le laissait supposer Chloé Delaume. Pose 2, chevelures défaites devant les bottes, tétons à terre et menottes dans le dos... Avec la contribution de nos autorités, ces mignonnes petites têtes et ces artistes nous produisent fréquemment des clichés vendeurs, viraux, même #marketing
Femen : manifestation devant le palais de justice à Paris
De source Sud-Ouest, le 26/10/2014, avec AFP
Pose 1, droite et topless, pose 2, tétons à terre. Ce dont Delaume ne nous parlait pas, c'est de la pose 3 : drapée, voilée, bien mieux couverte ou chignon/tailleur au prétoire, couchée ! Les FEMEN m'avaient également fait bien rire lorsqu'elles ont été enfermées puis jugées, en Tunisie ; on nous les avait alors présentées s'excusant, sous le safsari traditionnel ! Amina, qui a depuis largué les FEMEN, ne s'était pas pliée dans le prétoire, elle avait osé faire tomber le safsari et restait droite face aux juges ; comme les Pussy Riots en Russie, Amina ne s'était pas couchée, ne renonçait pas à ses idéaux.
@Nadhim66 #Amina de Femen défie encore une fois les traditions http://t.co/ellb9mkQRJ "Certaines croyaient que c’était une obligation"
— Bruno Kant (@bkant) July 4, 2013
RT @Hatemach #Amina #Femen photo de la cour pic.twitter.com/jGze7aIKj9
— Bruno Kant (@bkant) July 4, 2013
Les FEMEN européennes nous avaient expliquées qu'en Tunisie, elles avaient subies des pressions tout à fait extraordinaires, qu'elles y avait forcément été convaincues, contraintes ou manipulées pour accepter le safsari au prétoire, ainsi que pour s'y excuser ; celles qui avaient été emprisonnées, retenues là bas, étaient restées très sobres et discrètes jusqu'à leur retour en Europe, où sévit un climat politique très différent. Je me demande ce que ces pauvres petites créatures ont encore eues à endurer pour apparaitre récemment si sages ou affectées au palais de justice de Paris.
Pose 3, Delphine de Mallevoüe, un article du Figaro, nous éclaire : « Le maintien sage en chignon et tailleur pantalon, c'était pour trois heures [...]. Le temps, mercredi, de se défendre du délit d'`'exhibition sexuelle" à la barre de la 10e chambre du tribunal correctionnel de Paris. [...] Dans la salle [...], l'heure n'était pas à l'audace ni aux insolences. Alors qu'une rangée de quelques Femen venues soutenir la prévenue étouffaient des rires à la lecture des faits rappelant que les foies de veau sanguinolents figuraient `'le fœtus avorté de Jésus", la présidente du tribunal les a sermonnées comme des fillettes, avec une rigueur qui a figé et leur mine et leur aise durant toute l'audience. La hardiesse devant un écran ou devant l'autorité judiciaire n'exige pas le même élan. »
La justice française réagira-t-elle à ce que Delphine de Mallevoüe dévoilait ou pensait déceler encore ? « Pendant l'audience d'une ex-Femen poursuivie pour `'exhibition sexuelle" dans l'église de la Madeleine, le mouvement Femen a `'posté" sur les réseaux sociaux une photo et un message injuriant la justice. » Cette journaliste découvrait peut-être #FuckYourMorals Courageuses, les FEMEN, hors des prétoires. Pourvu que la justice ferme bien et longtemps encore les yeux sur ce qu'on lit et voit sur Internet comme dans la rue ainsi que dans la presse, sinon ces jeunes filles pleurnicheraient à nouveau, ou pourraient aller se ranger en larmes, pas très loin de Henri Guaino
Les Femen défient et injurient la justice française
De source le Firago, publié le 16/10/2014 à 14:59
Depuis, et alors qu'elles doivent certainement redouter une seconde et sérieuse condamnation au motif d'exhibition sexuelle, de bonnes amendes, les FEMEN sont encore une fois allées interpeller François Hollande, avec leurs « messages politiques » griffonnés sur leurs « torses ». « Non, nous ne sommes pas des malades mentales, des exhibitionnistes, des déviantes ! » Il a répondu à l'une d'elles : « vous êtes féministe et je vous comprends, vous n'êtes pas une malade mentale mais vous ne pouvez pas vous mettre dans cette situation ». Les jeunes filles ou aux têtes creuses se sont ensuite emparées des quelques mots que Hollande a encore lâché à cette occasion ; elles espèrent vraiment que cet « avis » ainsi arraché sera « partagé par la justice » ? Hollande leurs répondait tout en étant à l'évidence plus préoccupé par les attentes de journalistes, par des déclarations officielles à leurs faire, et par le bruit que les FEMEN faisaient toujours tandis que le service d'ordre les éloignait.
La réponse du Président : "vous êtes féministes et je vous comprends" , "c'est une revendication qui peut être entendue".
— FEMEN France (@Femen_France) 28 Octobre 2014
On espère que cet avis sera partagé par la justice.
— FEMEN France (@Femen_France) 28 Octobre 2014
Tiens, une Femen a été condamnée pour exhibition sexuelle. Première condamnation depuis 1964 pour des nichons. #XXIeSiècle
— Maitre Eolas ن (@Maitre_Eolas) 28 Octobre 2014
Maître Eolas balance fréquemment des insanités et des injures sur Twitter, sur Internet, comme et quand ça l'arrange ; il ne s'offusquera donc pas si d'autres injurient aussi des gens et même la justice sur les réseaux sociaux ; passons, c'est Eolas, un avocat que tout le monde connait bien. Manifester en petite culotte, string, ficelle ou résille contre une oppression qui s'exerce au quotidien sur nos corps, avoir le droit de manifester quasi ou même tout à fait nu dans l'espace public, « une revendication qui peut être entendue » ? Si de telles demandes peuvent effectivement être audibles, il semblerait cependant que la CEDH ne voudra rien en retenir, et que se foutre à poil dans la rue pour exprimer des idées ou pour crier avec des fleurs dans les cheveux ne relèvera pendant très longtemps encore que d'une simple tolérance (happening artistique, coup d'éclat politisé, mais exceptionnel...). Un arrêt de la CEDH de ce 28 octobre pourrait définitivement rabattre quelques caquets, renvoyer les FEMEN hors de l'espace public, chez elles ou à la plage, d'autres plages que celle de Paris, l'été #BonnesMoeurs Ou alors, demain, tout finira définitivement acquis et autorisé #égalité
Affaire Gough c/ Royaume-Uni (requête n° 49327/11),
communiqué du 28/10/2014
Ulcan : le reste est secret ou peu recommandable
On pouvait imaginer qu'après la « garde à vue » de Ulcan, pour tous les faits qui lui sont reprochés par les Français, il allait suivre une grosse tempête médiatique, un déferlement de complément d'informations et de commentaires. On peut maintenant supposer que l'instruction Israélienne tient bon, qu'aucune nouvelle confidence ne fuite plus... On peut surtout croire maintenant que quelques journalistes Français se sont bien vautrés, que la page de cette « garde à vue » est aujourd'hui déjà tournée, que plus personne ne nous reparlera de cet épisode de 48h
Manifestement fausse, « l'information » semble être restée très contenue en France comme sur Twitter. En Israël ou par là bas, pour le moment, seul JSSNews a traité le sujet, un journal peu recommandable selon Avast :
Il a quoi, ce site? Il publie des trucs qui plaisent moins? #LOL #presse pic.twitter.com/yf6NNqeRbJ
— Bruno Kant (@bkant) 28 Octobre 2014
#Mouahaha Sihem Souid suspendue pour "manquement au devoir de réserve" http://t.co/492t5wuCMf pic.twitter.com/9K2JUAmtPd
— Bruno Kant (@bkant) 28 Octobre 2014
Ulcan en garde à vue : info ou intox ?
Un bruit court, en France. Ulcan « aurait » passé 48 heures en garde à vue. On peut le lire ici et là. Bon nombre de twittos et la presse française nous suggèrent évidemment de faire le rapprochement entre cette « garde à vue » et ce que quelques personnalités, les autorités et les journalistes français reprochent à Ulcan, notamment des coups de téléphone et des attaques informatiques. Pour le moment, je n'ai pas remarqué des informations similaires sur des sites de journaux Israéliens. Ces derniers vont-ils bientôt s'en emparer à leur tour, copier/coller/propager ces rumeurs franco-françaises ?
Car il ne faut manifestement pas grand chose pour que ces sphères grouillent et scribouillent. Depuis quelques temps, nous avons bien pu constater de quelle façon nous pouvons être informés, influencés, manipulés, et souvent même trompés, que ce soit par ce qui fait du bruit sur les réseaux sociaux ou par ce que rapportent des journaux, de vrais. Tout le monde copie/colle et on nous assure que c'est vrai, partant ici d'un tweet de @SouidSihem, balayant une réaction de @LDJ_France et renvoyant vers une trop brève publiée par @laurentdoulsan, du service police-justice de France Info...
#UnderNews @FaizaZ @laurentdoulsan @Will_ld @SouidSihem @LDJ_France Où est la "confirmation"? http://t.co/HLrYGSo8PT pic.twitter.com/VMecBHHVF9
— Bruno Kant (@bkant) 27 Octobre 2014
Ce 24 octobre, Israël régissait « suite à des récentes interpellations dans la presse », rappelant « l'excellence et la qualité de la coopération judiciaire entre la France et Israël ». Mais il n'existe aucune information ou explication officielle émanant d'Israël sur cette « garde à vue » de Ulcan. Seul @pierrehaski, pour Rue89, avance un élément qui tend à confirmer que le « pseudo-hacker » s'est pendant quelques temps éloigné d'un clavier, que la rumeur pourrait être fondée : « Ulcan n’a plus écrit un mot sur sa page Facebook depuis le 22 octobre, alors qu’il y revendiquait quotidiennement ses actes de harcèlement via des attaques informatiques ou des prétendus canulars téléphoniques contre ses cibles. » Sur Facebook, on peut remarquer que Ulcan ne publiait pas tous les jours, puis qu'il semble y être inactif depuis ce 23 octobre, tard. Il n'est pas certain que toutes les publications Facebook de Ulcan soient publiques.
D'autre part, je remarque encore que @SouidSihem dont les tweets sont protégés, cachés, non publics, est une spécialiste de l'omerta (dans la police et autres). Ancienne fonctionnaire de la police aux frontières, elle est aujourd'hui chargée de mission au service de l'accès au droit et de l'aide aux victimes ; @SouidSihem ne devrait donc être que très éloignée des confidences, des services susceptibles d'être assez bien informés de ce qui se trame ou non en Israël, à Ashdod. « La garde à vue a été révélée initialement dimanche soir par Sihem Souid, conseillère au ministère français de la Justice et l’une des victimes d’Ulcan, sur son compte Twitter », révèle ou nous explique cependant @pierrehaski, via Rue89. Supposant que l'information est bien exacte, avérée, une victime de Ulcan, @SouidSihem, et de ce service là, était-elle une source crédible et autorisée, pouvait-elle nous apprendre que Ulcan avait été interpellé ?
Société
Secret d'instruction : les fuites pour les journalistes "sont inadmissibles"
Publié à 19h17, le 19 octobre 2014, Modifié à 11h16, le 20 octobre 2014
Par Gatéan Supertino, Europe 1
INTERVIEW E1 - Mireille Ballestrazzi-Choquet, présidente d'Interpol, était samedi l'invitée d'Europe1.
"Je ne sais pas d'où viennent les fuites. Si elles provenaient de mes services, les sanctions pleuvraient. C'est inadmissible". Mireille Ballestrazzi-Choquet, présidente d'Interpol, invitée dimanche d'Europe1, a fermement condamné les violations du secret d'instruction, notamment celles destinées à fournir des informations aux journalistes.
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Nos élus, plus sérieux que d'autres castes ou corps ?
D'abord, une petite précision. Peut-on parler de « castes » ? C'est assez probable, selon www.cnrtl.fr : « CASTE, subst. fém., A.- Institutions, 2. P. ext. (en Occident), péj. Classe fermée de la Société, soucieuse de préserver ses droits ou ses privilèges. La classe bourgeoise et la caste nobiliaire (Sandeau, Sacs et parchemins,1851, p. 17). Caste (...), c'est-à-dire constitution d'une oligarchie fermée, en dehors du reste de la nation (Clemenceau, Vers la réparation,1899, p. 79)... »
Nous avons pu lire les réactions réfractaires de travailleurs sociaux après des critiques #LMEF à l'encontre de leur milieu, « l'ASE », puis ensuite, la réaction indignée d'une association de professionnels des services Mandataires judiciaires suite à la parution d'un livre sur la tutelle qui nous attend. Ceux là refuseront manifestement tous contrôles, et certainement même tous débats ; nous devons leurs faire confiance, accepter aveuglément l'idée que leur travail, utile, nécessaire, n'est que très occasionnellement bâclé par une petite minorité, ou n'est que de temps en temps bâclé faute de moyens, de compétences, de formations. L'idée de purger leurs milieux ne semble pas avoir effleuré leurs esprits, et c'est à peine si l'idée les a effleurés de nous produire des démonstrations pertinentes - chiffres incontestables et études exhaustives à l'appui - qui feraient enfin taire toutes critiques. En effet, un « livre blanc » sur les bonnes pratiques de travailleurs sociaux pourrait prochainement paraitre ; mais les mauvaises, silence, n'en parlons plus, ça entache, éclabousse trop ces milieux, nuit à la confiance des citoyens, des usagers, des bénéficiaires, des ayant droit !
"Il devait gérer les comptes de personnes sous tutelle ou curatelle, mais avait plutôt tendance à les vider" http://t.co/9GvLuqK7XG
— Bruno Kant (@bkant) 26 Octobre 2014
Pour en finir avec le « tous pourris ! », des élus ont eu une approche un peu différente... réclament « des mesures précises en faveur de la probité et de la transparence ». Pierre Morel-a l'Huisser, Thierry Lazaro, Arlette Grosskot, Jean-Pierre Decool, Jean-Christophe Fromantin, Philippe Vitel, Fernand Siré, Charles de Courson, des députés, ne se sont pas contentés de crier contre la télévision ou des médias, des journaux, les journalistes. Relevant que « dans leur immense majorité, les Français n'ont plus confiance ni dans la classe politique, ni dans les partis », ces députés exigent « d'urgence deux commissions parlementaires », soit encore des avis et des rapports ! Si ces commissions n'accouchent pas d'une souris, d'ici 10 à 15 ans, nous devrions enfin avoir vu paraitre textes et décret d'application ; des années de débats, de scandales et de soubresauts en perspective encore, période à l'issue de laquelle nous finirons peut-être par percevoir que notre classe politique et nos partis était effectivement parfaitement dignes
Pour en finir avec le « tous pourris ! » ou « l'injustice des amalgames », nous avions déjà connu la très lente ou difficile réforme des tribunaux de commerce. Pour les tutelles, il y également eu réforme, récemment ; mais celle-ci ne serait encore que très imparfaite, les greffes seraient aujourd'hui totalement débordés par un très grand nombre. Des réformes de la justice, il y en a eu quelques unes également au cours des années passées (le pénal, la carte, la rétention de sureté, les violences conjugales, les prisons, la médecine légale, l'aide juridictionnelle, le divorce, les étrangers, ...) ; après tous ces changements, il pleut toujours des critiques à l'encontre de la justice. Et malgré de vives et récurrentes critiques, je pense que nous attendrons pendant longtemps encore la réforme de « l'ASE », ces intouchables ; en 2005, on nous avait bien annoncé une grande réforme de la protection de l'enfance, « pour prévenir de nouveaux scandales » ; avaient suivis des textes, en mars 2007 ; c'est raté, les critiques de « l'ASE » ne se sont pas taries depuis, bien au contraire.
En creusant encore le sujet des tutelles, je suis tombé sur un très bon son de France Inter - une radio qu'il faudra absolument museler. Ce 19 septembre, « Secrets d'info » a traité le sujet des « pilleurs de trésors », nous parlant de pillage archéologique et de contournement du droit, nous parlant ensuite de tutelle avec Valérie Labrousse, puis d'innocents en prison avec un avocat, et enfin d'un monde de rumeur ; un peu de PMA aussi. Des déclarations de Labrousse, pour France Inter : « si vous décidez de porter plainte, il n'y a que des murs en face de vous... Kafka... où tout le monde va se soutenir », « l'abus de tutelle, c'est aussi un crime. J'ai découvert un monde inhumain, froid, méchant. » Dans l'ensemble, une émission susceptible d'avoir renforcé des croyances, des convictions des plus folles :
Quelle faune. Les guignols, les fragiles comme nos journalistes, qui en nous parlant un peu de tout, peuvent souvent faire très peur. En diffusant parfois de fausses nouvelles, ou de très farfelues aussi, des rumeurs, du bruit, radios, télévision et Internet n'arrangent rien à cette situation. Les Etats Unis auraient donc récemment redouté une extraordinaire vague de froid qui devait s'abattre sur New York ; par le passé, en 1938, les martiens débarquaient là bas, aux Etats Unis... En traitant le sujet de La guerre des mondes, par Wells, en janvier 2010, France Culture avait suscité réactions et grogne ; plagiant Wells, France Culture annonçait une fausse catastrophe bancaire en préambule de leur émission plus sérieuse sur ces phénomènes et manipulations par nos médias. France Inter nous avait aussi bien fait rire avec leur émission « A votre écoute coûte que coûte », aussi drôle ou grinçante que peut l'être Zemmour... Depuis toujours, du Gorafi sur les ondes et même à la télévision, autant que sur les réseaux sociaux ou que dans nos journaux, et à chacun d'y faire un bon tri, d'entreprendre aussi les vérifications qui s'imposent, parfois fastidieuses, longues et compliquées, ou toutes ces tâches supposées être accomplies par les journalistes épaulés par des spécialistes
Dans cette cacophonie, de tout ce brouhaha, je note encore que Henri Guaino a insisté, veut pouvoir tout dire ou déclarer sans la moindre retenue ni limite ; il encourt une amende de 3 000 euro ; des dommages et intérêts s'élevant à 100 000 euros ont été demandés par le juge Gentil ; ce jugement a été mis en délibéré au 27 novembre. Je note également que Christophe Grébert reste en grande difficulté, avec une sorte de class action très confuse ou les plaintes de 18 élus UMP contre lui ; mis en délibéré au 20 novembre. Dans ces deux cas, vu ce qui nous a été dévoilé par les journaux et par eux-même, je pense que les tribunaux ne pourront pas épargner tout le monde, que Guaino et Grébert seront condamnés, perdants ; puis ils auront l'opportunité de faire appel, etc. Mais je peux me tromper, sous la pression de quelques soutiens et de journalistes, les tribunaux pourraient faire évoluer considérablement la jurisprudence ; en janvier dernier, contre toute attente, balayant la jurisprudence Benjamin, le Conseil d'Etat avait bien interdit un spectacle de Dieudonné...
J'en profite encore pour glisser que selon Chantal, les parents d'enfants « placés » ne sont pas tous « maltraitants » :
#ASE #éducspé (Eure&Loir)
"On n’accueille pas que des enfants maltraités", explique Chantal http://t.co/bRX0zpKqa7 pic.twitter.com/JM17LbRYMD
— Bruno Kant (@bkant) 23 Octobre 2014
Un tweet en moins #censure
Edit... Par curiosité, j'ai ouvert un case, chez Twitter. Réponse dans les prochains jours.
Ajout du 16 novembre. Case# 07299448 du 27 octobre, le support de Twitter ne m'a pas répondu. Longtemps, je voyais ce tweet, plus bas ; puis il a cessé d'apparaitre dans les résultats de recherche, sur Twitter. J'ai trouvé le phénomène de cet oubli par les index Twitter étrange. Le sujet de mascuwatch, de ce qui a pu se passer vers mi septembre, m'intrigue. Les « pères grues » sont toujours actifs, mais le « collectif » mascuwatch est silencieux depuis le 17 septembre, silencieux sur Twitter et sur Facebook, et leur site Internet mascuwatch.org a disparu de la toile.
Ajout du 16 juillet 2015. Un peu par hasard, j'ai fini par trouver un complément d'information. Selon quelques mots postés sur Facebook, par « Stop patriarcat », mascuwatch aurait pu disparaitre en raison d'une plainte déposée par deux pères pas contents ou fichés par ce « collectif ». Pour plus de détails, lire Trois questions... ou encore, cette communication, sur Facebook. Si l'information s'avérait exacte, il suivra peut-être un petit procès.
Ces multiples phénomènes finissent par m'agacer très sérieusement. Après celui de Google, voilà que le moteur de recherche de Twitter semble flancher aussi. J'ai pour habitude de publier ici et là, puis de faire des recherches pour retrouver mes petits, pour suivre aussi des conversations, des échanges, il y en a parfois sur Twitter, ou pour y trouver, y lire et suivre des réactions. Par mots clefs ou par pseudonymes de twittos, je retrouve généralement très vite mes « données personnelles » ou même des données, des publications d'autres comptes, des tweets ou le fil de conversations, même anciennes.
Et Surprise, donc : Twitter flanche ou ne retrouve plus l'un de mes tweets ! Est-ce un phénomène transitoire, les serveurs de Twitter sont-ils surchargés ou à rebooter ? Existe-t-il d'autres tweets ainsi planqués, dans les tréfonds des archives, aux oubliettes de Twitter ? Est-ce uniquement ce tweet des miens qui pose problème, un message au contenu assez particulier et dont @PNationale était parmi les destinataires ? Ce tweet a-t-il déplu, a-t-il été « signalé » ? Aucune idée.
Mais si le phénomène devait se reproduire, si d'autres de mes tweets sont ou finissaient occultés, non affichés parmi des résultats de recherche, je pense que je m'en apercevrais tôt ou tard. Sauf par son URL directe ou par mon compte, via l'historique de mes tweets, aujourd'hui, cette publication du 12 octobre semble être introuvable, introuvable avec une recherche sur Twitter depuis chez moi ou faite par un autre twittos, introuvable également via un VPN et depuis l'étranger :
Il est mort, @mascuwatch?
@PNationale @SAMU_France Il faut peut être faire quelque chose!
— Bruno Kant (@bkant) 12 Octobre 2014
Les conséquences inattendues de la loi du 29 juillet 1881...
J'ai un de ces foutoirs dans mes articles, références et notes perso, dans ce blog... En recherchant « yaourth », je viens d'y retouver trace de magnifiques pamphlets, d'il y a plus d'un siècle :
Derobert-Ratel, Christiane, Les conséquences inattendues de la loi du 29 juillet 1881
sur la magistrature aixoise : la campagne du Mondain de décembre 1885 à mai 1886,
Etudes d'histoire contemporaine, 225, T. 56,2006,p. 305-324, ID du document : PH13-129-2 a>
Faveur au « Monarque » Sarkozy : qui est donc Mme de P. ?
Tristane Banon doit s'être trompée, beaucoup d'autres avec, moi également ; j'imaginais qu'en étant parfois suffisamment sérieux, ici, dans ce blog, ainsi qu'ailleurs, je susciterais un jour des réactions, d'autres qu'indignes ou telles que sous la ceinture. Dans Le bal des hypocrites, page 15, elle écrivait que « quand on invente, on précise `'roman" sur son livre, sinon, il y a bien longtemps que les gens marcheraient dans les rues le nez en l'air en attendant que Batman descende du ciel ».
Or selon l'actu du moment, il semblerait que les fables attirent très efficacement aussi l'attention de tous. Enfin, ce sont beaucoup les histoires de sapins et colonnes, ou encore celles de pipes ou de zizi sexuel qui attirent l'attention, et ce surtout lorsqu'une élue UMP affirme s'être reconnue. « Publier ou non, porter plainte ou pas » #DSK Laurence De Charette nous expliquait que Banon avait beaucoup hésité... et comme cette élue UMP, Banon aurait elle-même pu se reconnaitre dans ce qui était paru sur elle, un livre, qu'il s'agissait d'un roman ou d'autre chose.
Des trucs très sexe, suffisament explicites, j'en ai déjà publiés. Pas assez, il me semble, ou alors pas assez torrides. Et je suis surement trop souvent sérieux sans mentionner partout « roman », « fable juridique » ou « fiction » en ajoutant que « toute ressemblance avec des personnages existant ou ayant existé serait fortuite et indépendante de la volonté de l'auteur. » On m'aurait peut être de temps en temps mieux lu, et en ce cas, souvent mieux compris ?
#journalisme #presse #masculinisme pic.twitter.com/NCNyjxawoB
— Bruno Kant (@bkant) 7 Juin 2013
Récemment, j'ai été très étonné par le contenu de deux articles de presse, parus dans le Parisien et sur le site de la Croix. A l'évidence, ces journalistes n'ont pas fouillé le sujet, ou ils ont cherché à tromper leurs lecteurs. J'ai été encore plus surpris par le courrier des lecteurs de la Croix de ce 20 courant ; il semblerait que par cet intermédiaire, un certain Bernard Laine (Co-auteur de Enfants en souffrance… La honte. Le livre noir de la protection de l’enfance) a répondu à ces deux journalistes, Florence Deguen et Flore Thomasset, respectivement, pour le Parisien et la Croix : « cette enquête, telle qu’elle est présentée [NDLR: par Deguen et par Thomasset], est un exercice parfait de désinformation... »
Les arroseurs qui se mouillent et s'arrosent entre eux tout en éclaboussant à chaque fois bien les autres, j'adore. J'adorerais probablement encore plus assister à leurs soirées en T-shirt, ou encore à celles où ils s'échangent des torrents de boue, occasionnellement, ça arrive. Et en tous cas, maintenant que je sais que des auteurs, des vidéastes et des journalistes échangent ainsi, par voie de presse et par courrier des lecteurs interposés, en faisant des journaux ou de leurs sites comme une sorte de pré carré, je porterais encore un regard très différent sur le contenu du courrier du coeur, au médiateur, au psychologue ainsi que surtout, aux contenus des courriers à Mme Irma et au sexologue de service.
France
Faveur au «Monarque» Sarkozy: Qui est donc Mme de P.?
Mis à jour à 20h52.
Créé: 21.10.2014, 20h48, LeMatin(.ch)
L'ancienne maire d'Avignon a poursuivi en diffamation l'auteur d'un livre mettant en scène un «Monarque», inspiré de Nicolas Sarkozy, et une courtisane.
Mais qui est donc «Mme de P.», personnage d'une fable politique qui accorde à un «Monarque» inspiré de Nicolas Sarkozy une faveur sexuelle?
S'estimant ainsi désignée, l'ancienne maire UMP d'Avignon Marie-Josée Roig a poursuivi mardi 21 octobre en diffamation l'auteur et l'éditeur du livre.
La tutelle qui nous attend, ou « dépossédés »
C'est magique, Twitter ou Internet. Lorsqu'un petit ouvrage a fait du bruit dans des milieux, on fini toujours par en être informé. Valérie Labrousse, journaliste, a repris le flambeau de Alexandra Riguet et de son documentaire, Tutelles : nos parents spolliés ? Labrousse semble en tous cas avoir produit un bon livre, insupportable, manifestement aussi insupportable que le reportage #LMEF et le « livre noir » de la protection de l'enfance :
Valérie Labrousse
Journaliste indépendante
La tutelle qui nous attend
Publication: 25/09/2014 16h18 CEST Mis à jour: 25/09/2014 16h18 CEST
Le Huffington Post, l'essentiel
Albert Uderzo a échappé grâce à sa notoriété et non à sa colossale fortune au drame qui se joue quotidiennement dans les coulisses, l'abus tutélaire. Réjouissons- nous que le vieil homme n'ait reçu que des compliments épatés de la part des experts venus constater son extraordinaire vivacité intellectuelle.
C'est un tout autre sort qui est réservé à bon nombre du quasi million de gaulois placés sous protection juridique via une chaîne infernale de maillons criminels: médecine, affaires sociales, justice.
C'est ainsi qu'une riche vieille dame tout juste opérée d'une fracture du col du fémur, est diagnostiquée Alzheimer en 15 minutes, placée sous tutelle, puis séquestrée dans son appartement situé dans un palace de la Côte d'Azur, où on la retrouvera à l'agonie.
De péremptoires assistantes sociales d'une mairie parisienne, convoquent une jeune femme sur la base de lettres anonymes, font un signalement au procureur qui mandate à son tour un mandarin des tutelles pour examiner, avec le brutal concours de la police, cette malheureuse décidément trop moche...
Insupportable, c'est un mot acceptable lorsque je me fie à ce qui est paru sur le Huf'Post. Labrousse et son livre « Les dépossédés, Enquête sur la mafia des tutelles » a fait crier Pierre Bouttier, Président de l'ANDP, assez comme Riguet et Laine ont fait crier nos associations ou syndicats de travailleurs sociaux, contre la télévision :
Pierre Bouttier
Président de l'ANDP
Les Dépossédés: lettre ouverte à Valérie Labrousse
Publication: 01/10/2014 19h48 CEST Mis à jour: 01/10/2014 19h57 CEST
Le Huffington Post, l'essentiel
Je souhaite réagir à la parution du livre de Valérie Labrousse, Les dépossédés, Enquête sur la mafia des tutelles, paru aux Éditions du Moment en cette rentrée 2014. Le Président de l'ANDP que je suis, anime bénévolement depuis 6 ans l'association des mandataires judiciaires à la protection des majeurs en association, c'est-à-dire de ces tuteurs et curateurs si lourdement chargés par cet ouvrage, qui exercent en service de tutelle.
Il ne s'agit pas pour nous de nier les faits rapportés dans un réflexe corporatiste, nous avons la politesse de croire que Valérie Labrousse a mené son enquête avec professionnalisme. Le réflexe corporatiste, pour notre profession, serait bien au contraire de réclamer enquêtes et contrôles pour qu'elle soit purgée des éléments déviants, qui se rendent coupables d'actes délictueux d'autant plus graves qu'ils touchent des personnes vulnérables.
Pour autant nous attirons l'attention de la presse, qui en publie de larges extraits, sur la face cachée de l'emballement médiatique autour de ce type d'ouvrage. L'angle de présentation est manifestement sensationnaliste, les mots ("mafia", "abysses", "victimes", "abus", "charognards"...) sont choisis à dessein pour attirer l'attention et vendre du papier. Les ressorts rhétoriques sont classiques d'une certaine communication médiatique: une approche binaire (bourreaux/victimes, bons/méchants...), l'exemple (la situation singulière) qui vaut principe général (cette situation particulière devient une constante), la théorie du complot (médecins, magistrats, tuteurs, assistantes sociales, tous unis contre la personne vulnérable).
Je suggère à Pierre Bouttier d'ouvrir bien les yeux sur son univers, puis que dans un inédit reflexe corporatiste, motivé, lui et ses pairs ou son association s'emparent un peu mieux du sujet qu'en houspillant simplement Labrousse, des journalistes, les journaux ! Nous parler d'utilité et de ce qui fonctionnerait, et se désolidariser occasionnellement d'un copain ne suffit pas... Oui, Pierre, il pourrait y avoir du ménage à faire faire par chez toi, peut être même bien au delà également, jusque chez les notaires, chez les juges et au sein du ministère public aussi ! Réclame enquêtes et contrôles, fais purger, et surtout bien, là ou cela s'avèrera nécessaire, tu rendras service à une petite minorité de vulnérables et à leurs proches qui n'arriveront pas à se dépatouiller dans ces genres de situations, lorsqu'il y a dérives
Ils m'amusent, ces grands corps malades, avocats, juges, travailleurs, sociaux, etc, qui hurlent lorsqu'on discute un peu de ce qui les gangrène, les vérole, ou de ce dont personne ne peut se défaire, ou rarement très facilement lorsque ça parasite, ça écrase, nuit ou pille. Un autre livre avait fait un peu de bruit, un pamphlet contre les notaires, porté par Laurent Lèguevaque et quelques uns de de ses acolytes, regroupés pour l'occasion, en collectif. Au cours des années passés, j'ai essuyé de tout, et à chaque fois, ministère public, juges ou ces services finissaient par tout étouffer, tout bâcler ou tout foirer : instruction foirée suite à décès en milieu hospitalier, puis ce dossier médical perdu dans le cadre d'un recours contre l'état, une enfant de deux prélevée dans ma famille pour faire plaisir à ses tantes maternelles, bidouilles par X, inconnu, sur des comptes bancaire, chez l'Ecureuil, un notaire et des juges qui insistaient lourdement ou stupidement pour que soit signé un faux, un faux inventaire d'une succession, des déferlantes de haines et de calomnies à mon encontre, sur Internet, ce que le ministère public a toléré, laissé faire, une autre succession vaporisée, des juges et des travailleurs sociaux qui s'acharnaient et s'obstinaient, au parfait mépris de la santé, de la moralité, de la scolarité et des relations familiales d'une enfant qu'ils prétendaient sauver, ma fille ainée, un parquet qui s'acharnait et s'acharnera probablement encore pour que je me taise, ne reparle surtout plus à des journalistes, un enferment pendant cinq semaine en psychiatrie, où des « professionnels » m'intimaient de cesser de militer, d'arrêter enfin de protester, car j'agace, beaucoup le parquet et souvent même des juges... j'en passe (lire mon blog, tout y est détaillé), alors que de très bonnes sont encore à suivre - je suis encore convié, pour une audience à huis-clos chez un JAF, ce 14 novembre, au TGI Metz. Non, Pierre Bouttier, « l'exemple (la situation singulière) » ne « vaut principe général (cette situation particulière devient une constante) »...
Paranoïaque ou vraiment dérangé, je pourrais l'être devenu après tant d'années passées à être confronté à une telle sorte de mafia ou pareilles pourritures, ordures et crevures, avec sur mon dos, des haines, des boites aux lettres en panne, des jean-foutre, des bras cassés, des quiches, sur le dos, des mauvaises fois... parfois de bonnes fois également, ce qui me soulageait de temps en temps, mais de très naïves fois tout de même, qui ont le plus souvent aveuglément suivies les plus mauvaises. De vrais crevures à dos, et pendant tout ce temps des élus, des gouvernements, un Etat qui ne songeaient qu'à taxer et à faire travailler plus, à taxer surtout plus, taxer par dessus, « taxer plus dans un soucis de justice », reprendra le gouvernement ou la majorité d'aujourd'hui ! Paranoïaque, je pourrais l'être, mais cela ne changerait absolument rien à ce qui s'est tramé, à ce que j'ai pu matérialiser au cours des 10 à 15 années passées : juste un enchainement, un encrevêtrement de dérives, de naufrages et de fiascos, là où tous les « professionnels » de ces divers milieux prétendront avoir tous oeuvré systématiquement, très conciencieusement et précisément dans l'intérêt du plus vulnérable, particulièrement dans l'intérêt de ma fille ainée ! Paranoïaque, je ne le suis pas ; au printemps 2013, de nombreux psychiatres m'ont longuement observé, questionné, examiné et drogué aussi, alors que j'avais été enfermé, moi-même mal traité, interné à Paul Giraud pour faire plaisir à la préfecture de police de Paris ; mais aucun de ces psychiatres ne m'a diagnostiqué une telle pathologie, ni d'ailleurs autre chose ; à l'époque, ministère public, juges et psychiatres ont juste pu relever que j'étais en assez bonne santé, sportif, endurant, et que je militais contre ces ramas de cons ou grands corps malades, qui peuvent impunément vous pourrir la vie pendant des semaines, des mois et parfois même, des années durant
Début 2011, après 6 ou 7 ans d'échange avec cette sphère, contre un avis du parquet, une chambre civile de la cour d'appel de Versailles désavouait deux juges des tutelles et désignait... un troisième administrateur ad'hoc, pour s'occuper mieux d'une succession de la famille maternelle de ma fille ainée. Comme les deux qui le précédaient, et après moi, ce troisième administrateur ad'hoc devait faire avancer ou permettre à Maître Charles Halter, notaire à Saint-Avold, de boucler enfin le dossier de cette succession ! Quelque chose avait bloqué, coincé chez ce notaire, pendant plusieurs années... Je ne sais pas si par la suite, Charles Halter a su rendre autre chose qu'un grossier faux, ou si son étude a pu corriger. Lorsque ce genre de milieux s'affaire, on a le plus souvent le sentiment d'avoir à cornaquer un dinosaure mort ; j'ai fini par lacher le bestiau ; ma fille ainée allait être majeure, la mesure de « proctection » arrivait à son terme ; en 2011, personne n'est revenu vers moi pour m'informer, ni même d'ailleurs pour me demander pourquoi j'avais tant et si longtemps protesté, encore moins pour me demander ce que pouvait signifier cet arrêt de la chambre civile.
Extrait de Manifeste contre les notaires, par le collectif NON/TAIRE,
aux éditions Max Milo, juin 2011
Quelques petites phrases de Brazelton et Greenspan extraites de « Ce qu'un enfant doit avoir », déjà depuis longtemps parmi ces références, conclueront très bien cet article. « Nous risquons de le payer très cher [en ce qui concerne les comportements de nos enfants - drogue, violence et délinquance]. Nos petits enfants vont vivre dans la même société que les descendants des familles négligées. Les vôtres aussi. » « Nous savons tous de quel genre d'aide il s'agit. Mais nous ne pouvons pas penser que c'est celle que recoivent les personnes que nous aimons. » « L'ironie est que, si cet état de choses perdure, dans quatre-vingt ans, les bébés d'aujourd'hui [NDLR: notamment ceux qui sont aujourd'hui à « l'ASE », il arriverait que certains s'en sortent plutôt bien] se trouveront replongés dans ces environnements [impersonnels] qui leurs sembleront étrangement familiers. »
Oui, après toutes ces années passées à subir, à éprouver ainsi qu'à étudier des systèmes et rouages de ce genre, à stresser beaucoup de ces milieux, la chancellerie aussi, j'en rigole, et j'en rigolerais très longtemps encore. Je viens de me procurer Causette du mois que je lirais à l'occasion, pour en rire plus :
Ha ha! Après #ASE #éducspé les tutelles, encore! pic.twitter.com/EPWHjig1GA
— Bruno Kant (@bkant) 19 Octobre 2014
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