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Une lettre ouverte, à Macron, Président, à EDM, Ministre de la justice
Histoire d'introduire un peu ce billet aussi... « pour les nuls », ou simplement pour ceux qui ne se doutaient de rien :
L'assistance éducative : Des pros ou l'ASE « croivent » qu'un enfant est en danger, ils arrivent puis partent avec...
Un rapt de mineur : Des « professionnels » passent, insistent, crient au loup, puis s'obstinent, font disparaitre un enfant.
Pour comprendre ou décoder : Si rien d'ici n'est clair, commencer par lire Le Net c'est du chinois...
Pour ceux qui découvrent : Peut-être commencer ensuite par survoler mes billets d'octobre... #tabou #éthique
« C'est quoi, le CSM ? » C'est à relire ou à découvrir par ici : http://www.conseil-superieur-magistrature.fr
« C'est quoi un parquet général, un avocat, un huissier, l'appel ? » Euh... il est très courant qu'on ne sache pas.
« Tu es brutal, excessif ! » Probable ? Va jouer 15 ans dans les tribunaux du Château #Kafka puis on en reparle ?
« Mais t'es qui, toi ? » Est-ce que c'est important ? Toi, qui me lit et s'interroge ainsi, t'es qui, tu es d'où ?
Une Administration qui s'auto protège et étouffe tout : J'ai vu et ai été accoutumé au concept, aux effets. « Vous aviez fait appel, on a tout confirmé ! » Oui, j'ai bien vu et perçu cela aussi, et je parle d'autorité de choses viciées... Où sont les limites aujourd'hui, en matière d'assistance éducative et d'autoritarisme pour faire « muter » les relations familiales ? Aucune, on est encore au 17e siècle, les juges pondent des lettres de cachet. Mais on pourrait ou « pouvait faire appel ! »
Pour l'avoir lu, je sais que l'Elysée ne répond ni aux « envois injurieux », ni aux « mensonges ». Des injures, ici, ou des mensonges dans ce que j'y envoie encore ? Et pour l'avoir vu, je sais comment la place Vendôme peut traiter ce qu'on leurs envoie... Quoi leurs écrire ou demander qui ne serait pas mal perçu ? Je ne fais plus que informer, c'est un droit.
En octobre, je renvoyais donc une première lettre à l'Elysée. Je crois qu'elle synthétisait bien : un rapt de mineure, par des sauvages - « de l'assistance éducative », selon les autorités. Puis ce mois d'octobre, je publiais à nouveau des billets plus longs, plus fouillés, dont sur « l'appel », des voies de recours... illusoires. J'y ai réécrit, à la place Vendôme aussi :
Une lettre à Monsieur Macron, le Président, le chef de l’Etat, mais aussi le grand maître de l’ordre national de la Légion d’honneur... j’ai toujours un truc dans les tuyaux, chez ces derniers, où j'ai peut-être été assez bien compris.
A cette lettre, à Macron et EDM, j'ai joint des extraits précis de mon blog, du mois d'octobre, quelques passages sur lesquels je souhaite attirer leur attention... S'ils désiraient en savoir plus, il existe mon blog, où tout est public #loi1881 Pour en voir encore plus, ils pourront toujours s'adresser à cet huissier de justice ; un constat du 2 courant, je n'en publie pas les références, c'est interdit car il s'agirait aussi du nom de l'huissier, un officier ministériel. J'y ai joint aussi ma lettre à Macron du 10 octobre, un PDF de 4 pages, le Conseil Supérieur de la Magistrature pourra la lire aussi. J'y ai ajouté également une des réponses que l'Elysée m'avait faite en 2006, une sorte de lettre type, comme j'en avait souvent reçu où que j'écrivais : « on est attentif, mais comprenez qu'au Château #Kafka les pouvoirs sont séparés, on informe cependant mieux les services, le reste ou la suite `'relève[ra] exclusivement de la compétence des magistrats (sic)". »
« Copie au CSM ? » Oui, et alors ? Je connais les règles. Et je m'en fous. J'informe, ils en feront ce qu'ils voudront. « C'est approximatif, excessif, méchant, on n'est pas comme ça ! » Arrive et causons ! En attendant que tu t'y risques, à venir causer, j'affine. Dois-je ajouter que du qu'en dira-t-on et même des chuchotements en coulisses, à Paris comme à Uhrwiller ou à Haguenau, chez les DNA, à Valmont, à Ostwald, l'ARSEA, ou à Taverny, chez l'OSE France, je m'en cogne ?
Pour la boulette via Légifrance, une nuisance, avec un faux en écriture publique, de la diffamation publique, ou en tous cas, des données personnelles et des informations #AltFacts tendance #FakeMed et #opendata accessibles à tous, je vais un jour m'orienter vers la CNIL ; toiletter cela n'est pas pressé ; un détail, dont je me fous aussi. J'apprends que ce serait de la responsabilité de la cour de cassation... « On a probablement mal fait, c'est vrai, mais sans faire exprès. » Selon #loi1881 la culpabilité de qui écrit ou publie sans prudence est présumée. Tandis que lorsqu'il s'agit d’assistance éducative, c'est particulier, c'est de la vie privée des enfants dont il s'agit, et c'est normalement totalement secret, pire que le nucléaire civil, secret pendant 75 ans... je crois que c'est ce que précise l'article L213-2 du Code du patrimoine. Secret pire que celui de la Caisse d'Epargne, insisteront les ours pour enfant et les « professionnels » de l'OSE France. « Dans l'intérêt du mineur ou des fratries dont on s'occupait. » A l'occasion, je vais en discuter avec ma cadette, elle pourrait facilement consulter un rapport de l'OSE de novembre 2005 ? « Nous avons de très grandes inquiétudes à nouveau ! »
« Le pénal, c'est pour les escrocs, les Monique, les Fourniret, et vous n'avez pas le droit de parler d'un rapt ! » Dans son « mémoire en défense » pour la cour de cassation et déposé le 9 septembre 2008, Monsieur Xavier Serrier utilisait lui-même le mot « rapt », le rapt de ma fille ainée, « depuis 2005 ». Je crois que j'avais été très souvent assez clair, partout, sur des années. Et je trouve qu'on ne lit pas grand chose de 2008 dans cet arrêt d'un 1er avril rendu par Versailles :
SCP ANCEL COUTURIER-HELLER pour Monsieur Xavier Serrier
on informe cependant mieux les services,
le reste ou la suite `'relève[ra] exclusivement de la compétence des magistrats (sic)" »
Qu’est-ce que j’avais été naïf par le passé, tout au cours de 2003, imaginant qu’un moment, tout allait pouvoir se décanter, après des discussions sereines avec les gens de l'ASE... puis ceux de l'OSE France. Puis même lorsque mon ainée avait fini « placée » par Nanterre, à Taverny, je restais naïf ; pendant quelques temps, des mois, je croyais que ce lieu et ces « professionnels » allaient être et rester neutres ; mais non ; vers la fin 2004, je finissais désillusionné, désenchanté. « Nous sommes et nous avons toujours été neutres, les juges et toutes leurs décisions vous le confirmeront ! »
Une cour d'appel très curieuse, jusqu'au bout : « ne présente pas de demande précise... se contentant de critiquer ». Monsieur Xavier Serrier n'avait pas compris « sommation » et « juger », Versailles, sa première présidence n'avait pas capté non plus ? Il y avait quoi de pas clair encore, en 2011, pour des juges, dans : « je demande un constat d'échec » ?
Je n’aurais pas râlé si ces gens – péjoratif – dont pas mal de gens dits « de robe » avaient trouvé quelque chose de pertinent à me reprocher, et râlé moins si ces mêmes gens s’étaient occupés un peu mieux de mon ainée, de sa relation père-enfant, des relations de mes deux filles également, c’étaient des demi-soeurs attachées... tout a été brisé. En 2011, je découvrais cet arrêt rendu un 1er avril, par Versailles ; d'abord fâché, je m'étais très vite mis à en rire... merci, Lise !
Ce mois d'octobre, j'ai fait du « bruit », plus que d'habitude, tweeté #juristes #médecine #avocats #Ddass #psychiatrie et j'ai envoyé des lettres, saisi un organe disciplinaire puis la MIVILUDES, publié dans mon blog #tabou Je n'ai aucune idée ou presque de comment c'est perçu. J'attends d'éventuelles réactions de gens ou de sournois ? Depuis trois à quatre semaines, pas de réactions, ou juste des cris, mais lointains... téléphonant, j'ai en tous cas bien perçu quelque chose.
« Faire du bruit, ça nous trouble l'ordre ! » Si j'en faisais aucun, et comme personne n'en fait jamais, « ce serait mieux ! »
Du côté de Strasbourg et de l'école OSCAR, une école que j'ai essayé de prévenir en y téléphonant avant de publier ce billet, si l'on me relit, certains comprendront peut-être un peu mieux pourquoi, en juillet 2018, je publiais ici Des nouvelles de la secte... Après les coups sur mon ainée et les coups bas, mesquins, beaucoup, les choses ou « les relations familiales » avaient « mutées », mais quelque part, ça avait encore bien foiré. En tous cas, ni aujourd'hui ni à l'époque, je n'avais de reproches à faire à Carla, la fille des Clementz. C'était elle-même une gamine, plus jeune d'ailleurs que mon ainée, de trois ans. Je n’ai pas grand-chose comme souvenirs d’elle ; « caillou, caillou, cailloux ! » criait-elle en juillet 1999, en sandales, marchant sur un tapis de gravillons comme sur des oeufs et en levant les bras vers son papa.
Dans l'ombre du disparu • Frères et soeurs d'enfants recherchés, ils ont grandi entre espoir et résignation • « Officiellement, c’était une demi-sœur, mais c’était une vraie sœur quand même. Je n’ai pas eu de demi-peine, de demi-angoisse, de demi-douleur. » • France Info, qui peut dater de trois ans ou davantage, ceci est de 2014 :
Le monde où l'enfant n'est plus paraît hostile, rempli de morsures quotidiennes : les rentrées scolaires, Noël, les anniversaires, les copains qui grandissent, les autres mères avec leurs enfants... L'entourage, souvent, a du mal à trouver les mots, et fait parfois preuve de maladresse : « Je ne sais pas comment tu fais. Moi, je ne pourrais pas... » « Allez, vous êtes jeune, vous ferez un autre bébé. » • Elles ont surmonté la disparition de leur enfant, Marie France
Justine, 14 ans en 2007, disparue en 2005 | Outreau, deux ans après : la Justice a-t-elle changé ? | 25 mai 2008, elle a 15 ans journée des enfants disparus |
Un « rapport » au dossier « d'assistance éducative »... un souvenir parmi beaucoup
« lui apporter un étayage dans ses choix scolaires, personnels... »
Oui, j'ai parfois volé des photos, et alors ? Dont de ce rapport, de l'ARSEA
Voir aussi 567... ça n'en fini plus
Ma cadette a depuis un moment, mais tardivement, fini le deuil de sa soeur ou de cette relation. Vers je ne sais plus quand, il y deux ou trois ans, elle y croyait encore, puis elle a fini de réaliser. J’avais entrepris ce deuil vers la fin 2009. « On a réussi ! » Ma cadette, pas trop bête, l’avait peut-être entrepris déjà vers ses 4 ou 5 ans ? Rentrant de la maternelle, probablement après y avoir discuté avec d’autres enfants, elle avait affirmé : « ma soeur est morte, c’est les morts qui reviennent plus. » Les uns pleurent les morts ou regrettent les « plus là », les autres font le deuil de vivants, « partis »...
On va me dire d'être plus sérieux que cela avec ce genre de sujets ? Plus sérieux qu'une Rachida Dati pour Karl Zéro ?
« On ne peut pas dire 'tous les ans, on a tant de disparition'
parce qu'on les trouve... ou on les retrouve pas. Mais, euh... »
Du 31 mai 2011 au soir, à la CCI de Paris, comme partout, j'y avais un peu discuté,
un autographe sur « Indignez vous ! », un souvenir aussi,
l'association des diplômés de HEC accueillait Stéphane Hessel,
il avait 93 ans, un personnage... un grand bavard, un passionné, intarissable
Une nouvelle maladie mentale : l'opposition
Je continue de lire la presse. Valeurs, un article du 3 courant m'a fait bien rire. Une magistrate aurait été traitée comme à Nanterre, à Villejuif ou en URSS ? Suspendue d'office, poussée dehors ou chez elle, à y réfléchir plus et comme un grand malade perturbateur ? « Elle n’aurait pas dû être renommée à Perpignan compte tenu des crispations et des rancœurs passées, ajoute le CSM. Une semaine plus tard, le ministre signe sa suspension sur le fondement de l’article 69 du statut des magistrats et saisi le comité médical national pour enquêter sur ses capacités mentales, en contradiction avec les éléments médicaux versés au dossier et ceux qui démontrent son aptitude professionnelle. » Je découvre ainsi qu'il existe en France un « bureau national » pour juger des aptitudes et pensées acceptables ou pas... un article instructif : « Une chose est sûre : l’USM a choisi son camp et soutient la procureure adjointe depuis le début de l’affaire. [...] L’administration fait traîner les choses et ne reconnaîtra jamais ses erreurs, elle ira donc jusqu’au bout. »
sur « l'évolution de la société à l'épreuve du numérique »
« lancer une recherche sur Google... un film sur Netflix... » I Care A Lot ?
« #bigdata distractions stimulantes... société d'exposition...
le circuit numérique du plaisir... un self service »
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Un sujet tabou : l'éthique à Nanterre, à l'OSE France, à l'ARSEA
En résumé : Comment Richard Josefberg, docteur, une référence et un expert adulé partout, un grand théoricien, avec aujourd'hui plus de 40 ans d'expérience qu'il partage, comment accomplit-il son travail de séparation en internat ? Entre autres, il écrit au juge pour enfant. Il envoie Choukroun, le référent familial, causer à la psychologue. Puis tout peut avancer, les juges valideront tout, et ce sera avéré, indiscutable - pas de débats. En lisant l'avis de Mme Claire Davidson, astrologue, et des juges, dont de Versailles, de courtes portions accablantes que j'ai publiées, certains ont pu se dire qu'effectivement, tout était parfaitement motivé, ces juges avaient d'ailleurs machinalement tout confirmé.
Pour comprendre ou décoder : Si rien d'ici n'est clair, commencer par lire Le Net c'est du chinois...
Le tout publié ici, ce mois d'octobre 2021, est un peu long, désolé. Ca porte sur 1996 à 2015, beaucoup sur « l’assistance éducative », la prétendue « protection de l’enfance », de « l’aide » par des juges et par des travailleurs sociaux, de 2003 à 2011.... Et sur des errements, la cécité, puis trop vite des obstinations coupables, puis pour tout cacher, de grosses boulettes, dont par la « justice », jusqu’à encore des faux en écriture(s) publique(s) produits par elle. Plus synthétique ou court, c’est compliqué. Peut être lire un PDF, ma récente lettre de 4 pages à Macron ? Sinon, juste en me survolant ici, et en s’arrêtant sur quelques images ou paragraphes, ce que je viens d'ajouter dans ce blog pourrait retenir l’attention.
« Navré, on manquait de moyens, souhaiteront expliquer les professionnels de la protection de l’enfance, on pouvait pas y voir plus clair que cela. » Je ne vais pas être d’accord du tout avec cela, les ours ou les juges pour enfants ainsi que la cour d'appel de Versailles s’étaient donné absolument tous les moyens pour à chaque fois m’envoyer me faire psychothérapeutiser mieux tandis que ce que j’exprimais en public, chez la police et dans leurs prétoires était toujours suffisamment clair. « Il fallait sauver la fillette, on a fait comme on a pu ! » Je connais la rengaine, pour sa mère, c'est un service d'urgences qui avait fait ce qu'il a pu...
Si je me suis trop trompé, ou si j’ai été excessif en retour, après des années à devoir encaisser les coups bas, mesquins, suivront les menaces, des tentatives d‘intimidations encore, peut-être même des droits de réponse, je me ferais un plaisir de les insérer. « Ne le lisez pas, on a tous jugé qu’il relève de la psychiatrie ! ».
C’est maintenant assez long, ici, pour octobre 2021 et après quelques ajouts, ces dix derniers jours. Presque un livre, et même les liens vers 150 pages de mes conclusions ; depuis qu’il existe, il y en a davantage dans mon blog, un blog que les autorités et d’autres auraient voulu que je « supprime »... Tout le monde ne me lira pas, ou ne lira pas tout, et je préfère, car certains paragraphes plus bas pourraient faire bondir. Ceux qui l’ont fait, qui m’ont lu ou qui le feront pourront comprendre pourquoi je protestais depuis 2003, plus encore depuis 2005 et 2008, pourquoi je tweetais souvent depuis, et pourquoi je réfléchis encore à une suite, au pénal, aux assises.
Il y a des choses plus bas qui dérangent de trop ? Vraiment ? Faut aller en causer avec d’autres que moi. Un psy, un analyste, un lacaniste ou quelqu'un qui va tout pouvoir interpréter en arrangeant mieux les choses ? On est en novembre, maintenant... et je vais laisser ce billet en l'état, après des envois probablement assez clairs ?
Dans les 8 jours, je vais me rendre dans un commissariat, insister, si ça passe pas, je m'adresse au parquet puis à un juge d'instruction. Porter plainte contre Anne-Sylvie Caillat et X, pour ma détention arbitraire, en 2013, à Paul Guiraud... Je crois que ce n'est pas prescrit, et qu'on pourra en reparler aux assises, les yeux dans les yeux. Circonstances accablante pour la « psychiatre » : cette « dévouée » dame souhaitait me convaincre de m'abstenir de me plaindre de crimes de faux en écritures publiques, de rapports et avis bidons, d'un rapt de mineure, et même de violences et de tortures physiques et morales infligées à la mineure et à nous, sa famille. Pour témoins, Mme Caillat pourra convier Richard, un certain parquet général, Davidson, Bodon-Brruzel, Anne Valentini, Reveneau, un chien quelconque, des collèges de Versailles, un ivrogne suspecté d'avoir renversé un cycliste et de m'avoir descendu de Beaubourg, l'ARSEA, des tatas et Xavier Serrier : « c'était nécessaire ! »
Si je me trompe, de trop ou même un peu, il va falloir que le parquet m'écrase vite et me fasse taire.
Et le soucis pour le parquet, c'est que après 20 ans de ses avis chelou ou limités, étriqués, j'y crois plus.
En 2013, des « décisions anciennes (sic) », selon Mme Caillat, psychiatre... et l'on vient encore de me reparler au téléphone de « décisions défavorables » ! Comme exposé plus bas, de 2014 à 2015, je retournais dans un tribunal, à Metz, dans le prolongement de ces mêmes « décisions anciennes », toujours à me les trainer, comme un boulet ! Sous peu, je vais insister, déposer plainte au motif de détention arbitraire, en 2013, ainsi qu’au motif de faux en écritures publiques, de 2007 à 2011. Du fait de la loi de février 2017 qui allongeait des délais de prescription, ces « décisions anciennes (sic) » ne devraient pas toutes être prescrites… Pourquoi des plaintes maintenant ? Comme exposé plus bas aussi, j’ai depuis attendu un peu, que ma cadette soit majeure.
Puis si tout était prescrit... on va peut être pouvoir discuter un peu d'éthique et de déontologie quand même ?
Début 2013. Je parlais, voulais parler de faits criminels non prescrits.
« Discours centré sur ses (sic) multiples procédures judiciaires anciennes (sic)...
absence de trouble du comportement et de dangerosité psychiatrique (sic)...
la prise en charge demeure adaptée (sic) ... maintient des soins psychiatriques (sic) »
#ShutUp/Silence ! A faire taire ! Sade : « Français, encore un effort. »
Propagande, médias et démocratie
Noam Chomsky, Robert W. McChesney
Echosociété, Q4 2004
« Il a raison. Je veux dire par là qu'il faut en effet être dérangé pour admettre des truismes moraux élémentaires et pour décrire des réalités qu'il ne faut pas décrire. C'est probablement vrai. »
« La liberté d'expression constitue l'un des fondements essentiels d'une société démocratique, l'une des conditions primordiales de son progrès et de l'épanouissement de chacun. Sous réserve des restrictions mentionnées, notamment dans l'article 10 de la Convention européenne des droits de l'homme, elle vaut non seulement pour les informations ou les idées accueillies avec faveur, ou considées comme inoffensives ou indifférentes, mais aussi pour celles qui heurtent, choquent ou inquiètent l'Etat ou une fraction quelconque de la population. Ainsi le veulent le pluralisme, la tolérance et l'esprit d'ouverture sans lesquels il n'y a pas de société démocratique. » • CEDH, arrêté Handyside, 7 décembre 1976
Sur la caricature et plus, même les provocations, partir fouiller ailleurs. Aller lire Libé, 22 janvier 1999, Pan sur le bec de la France ? « Le gouvernement français a toujours prétendu qu'il n'était nullement reproché au Canard d'avoir révélé le montant du salaire de Jacques Calvet, mais d'en avoir publié la preuve c'est pour «recel de violation du secret fiscal» que l'hebdomadaire a été condamné en 1993 par la cour d'appel de Paris. Or, pour la Cour européenne des droits de l'homme, c'est bel et bien la liberté d'expression qui est en cause. [...] Les juges ajoutent, à toutes fins utiles, que «la liberté journalistique comprend le recours possible à une certaine dose d'exagération, voire de provocation» »
« C’est à partir de la seconde moitié du XXème siècle que les études sur les séparations deviennent plus systématiques et `'avec le recul une synergie apparaît entre les thèmes investis par le chercheur et le contexte social, entre l’histoire des idées et celle des hommes : ce n’est pas un hasard si l’étude de la séparation prend naissance au détour d’une période de l’humanité marquée par des millions de morts et de déportations". » (...) « Je me suis aussi aperçu que toutes les situations de séparation ne sont pas équivalentes et que certaines sont plus agitatrices que d’autres, mais cela, dépend souvent de l’histoire de chaque enfant. » • Richard Josefsberg, Internat et Séparations, Cahiers de l'Actif n°306/307, 2001
« La correctionnelle, c'en est où ? » Euh... ça aurait été des débats publics ? Il n'y a jamais rien eu de tel.
En tous cas, j'assume. J'accuse ? Dans mes récents envois par la Poste et par mes dernières publications, je provoque des juges, les époux Clementz, tata Carole, l'OSE, l'ASE (92), les Josefsberg, le parquet, deux cours d'appel et leurs parquet général, dont Paris, l'ARSEA, des experts psys, etc... et je suis tout à fait seul, isolé. Pour me répondre énergiquement, il leur suffira de brandir des expertises, des arrêts et de bons jugements des années passées... Pardons, devais-je ajouter ? Mouzin, Bamberski ou Agret ne les ont jamais exprimés.
Pardon ? Eux tous, etc, ou moi... Quand ils en auront envie, comme dirait Jean Genet, on s'assoit, on discute. En tous cas, oui, pardon, car là, je fais du journalisme à la Plenel aussi, en modifiant et en ajoutant des trucs jours après jours... mais comme un Péan, et sans que personne ne sache ce que je pourrais ajouter encore.
Pardon ? Mon avocat m'avait un moment dit de tout exposer, de ne rien cacher. L'aurais-je mal compris ?
« La Shoah, c'est grave ! » Mais oui, je le sais, et ces gens de l'OSE le savent également... je crois.
Vous voulez « aider », vous aussi ? Pour les dons à l'OSE France, c'est par ici que ça se passe...
Une image explicite, trouvée sur internet,
des juges ou ours pour enfants
« Assieds-toi sur ma bite et causons » • Jean Genet, dans Pompes funèbres, je crois
« Seul les morts pardonnent » • Lu chez l'OSE France, à l'une de leurs belles expositions #Mémoire
« Ce sont les juges qui choisissent ou décident du destin » • Michèle Alliot-Marie
« N'êtes-vous pas aussi de ceux qui disent, non sans coquetterie : « Je ne sais pas ce que peut être la conscience d'une canaille, mais je sais ce qu'est la conscience d'un honnête homme, c'est effrayant » ? » • Le bourgeois, par Abel Hermant, chez Hachette, Les caractères de ce temps, 1924, p. 67
Quelqu'un pourrait être tenté de « signaler » un contenu illicite, un abus, pour faire « supprimer » ici des choses embarrassantes ? Ca m'est déjà arrivé, en 2016... une experte Parisienne en droit de la presse avait voulu jouer, et ça s'est très mal passé. Il fallait que j'efface à la demande de cette avocate des informations relatives à du proxénétisme, à de la prostitution, dont d'une mineure, et puis quoi encore, tout effacer, tant qu'on y est ? Pour faire plaisir à des pédocriminels, même ? Par ailleurs, l’article 6 de la loi n°2004-575 dispose que « le fait, pour toute personne, de présenter aux personnes [un hébergeur] un contenu ou une activité comme étant illicite dans le but d’en obtenir le retrait ou d’en faire cesser la diffusion, alors qu’elle sait cette information inexacte, est puni d’une peine d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende ».
Mon email est dans les mentions légales. Vous croyez que je vous ai oublié ? Rassurez vous, pas du tout.
Todo list au 31/10,
ce soir #Halloween on va voir des monstres et en rire partout,
et ensuite suivra #Toussaint on ira voir les morts, et chialer sur leurs tombes,
je m’amuse, et si des gens sont pas contents, des avocats ou le parquet vont vite me le faire savoir :
• Continuer d'éditer et d'étendre ce billet, peut-être me relire un peu, à peine
• Le problème est que dès que je me relis, il me prend l'envie d'ajouter des choses...
• Faire un signalement à l’ONU, pour le Working Group on Enforced or Involuntary Disappearances (WGEID)
• Ecrire à Macron, à Dupond-Moretti mais je crois qu'ils sont occupés, par la modernisation de la justice
• Saisir la grande chancellerie de la légion d’honneur pour contester l'attribution d'une médaille à Richard
• Sur Twitter, mentionner @CSMagistrature @Courdecassation et @These_Synthese
• Saisir le Défenseur des droits qui va me répondre encore d'aller voir un avocat
• Ecrire un peu partout, dès qu’une mouche me pique
• Saisir la MIVILUDES
• Informer l'IGAS et le grand rabbin de France
• Ecrire à @/OSE_France ou au spécialiste en rillettes pas fraiches
• Ignorer qu'il existerait la LDH ; je l'ai oubliée ; depuis quelques temps, elle est affairée par le sort de nos islamistes
• Et même ignorer qu'il aurait un jour existé autre chose encore que la LDH
• Se souvenir de dire aux gens que dans ces genres de situations, ils ne doivent pas déraper, jamais, c'est mal...
• Ecrire à Taverny, à la maison Elie Wiesel, sa Direction
• Envoyer un truc quelconque à Uhrwiller, rue de la Mairie
• Ecrire à un ordre des médecins, faire un signalement ? Serait-ce utile, et alors quand ?
• Réfléchir, à comment et où je pourrais écrire encore, pour m'amuser plus
• Cogiter, préparer des plaintes très simple, pour qu'elles soient accessibles, compréhensibles par le parquet aussi
• Faire réaliser un constat d'huissier de ce que j'ai publié, ici, « c'est juste virtuel », en envoyer des copies ?
• Ecrire à l'ARSEA, envoyer « merci beaucoup, bisous »
• Se rappeler que envoyer des choses, des lettres, ça ne sert à rien, en faire le moins possible
• Pourquoi pas, un RAR aux DNA, leur rédaction de Haguenau, ce journal qui ouvre et ferme les processions du pasteur
• Me rendre à la police, leurs remettre une copie du constat d'huissier, leurs avouer que j'ai commis le crime d'écrire partout
• Ecrire à l'avocate qui représentait Chantal Clos, je crois que cette dernière est encore sous contrôle judiciaire
• Réfléchir à ce que je pourrais ajouter ce 31, et Halloween, mais j'ai peut-être déjà assez remué les monstres
• Ecrire à Paul Guiraud, leurs faire exploser un pétard dans la tête, avec en PJ, un livret de famille de Boches et plus
• Pour le fun, à l'occasion, écrire à l'Institut Français de l'Education. C'est qui ? Une Ecole normale supérieure, c'est quoi ?
• Se souvenir que le nihilisme est un des maux absolus, aller relire ces auteurs et penseurs assez lucides...
A mes todo, donc... Ces prochains temps, ou années, tandis qu'elles passeront, on va très éventuellement me répondre ; peut-être devrais-je attendre, longtemps ? A moins que je n'aille déjà m'occuper autrement, et un peu relire puis actualiser Caraco ? J'aurais écrit ce qui suit différemment. Les premiers, dont les morts et les Onanistes, resteront heureux, les seconds vont juste risquer d'avoir un jour des travailleurs sociaux sur le dos, des gens de robe autour d'eux, ou vont constater comment leur progéniture disparaitra dans un lointain village qui se goinfrera des allocations et des subventions pour s'occuper mieux d'elle... L'humain n'étant inutile que pour qui n'y verrait aucune opportunité, dont, pour commencer, de prétendre aider ou sauver en se trémoussant devant des pairs ébahis :
« Heureux les morts ! et malheureux trois fois ceux qui, pris de folie, engendrent !
heureux les chastes ! heureux les stériles ! heureux même ceux qui préfèrent la luxure à la fécondité !
car à présent les Onanistes et Sodomites sont moins coupables que les pères et les mères de famille,
parce que les premiers se détruiront eux-mêmes et que les seconds détruiront le monde, à force de multiplier les bouches inutiles. » • Le Bréviaire du chaos, par Albert Caraco, coll. « Le Bruit du Temps », mais qui date déjà, 1982
« Nous sommes ici bas les dupes de nos écorcheurs et quand nous croyons obéir à Dieu, nous obéissons à des hommes, des hommes qui nous mènent au chaos... » En tous cas, relire Caraco. Ou encore Cioran... et Mestavic : « Le réel, les autres, le monde, le temps : toutes ces choses ne sont pas normales ! » En relire de temps en temps, en découvrir également d'autres. Et rire. Voir aussi un jour plus en détails ce qui se disait dans la bible et dans l'ancien testament du mensonge. Je n'arriverais pas à lire la thora, c'est en hébreux, mais la littérature ne manque pas.
Voltaire : « Ecrasons l'infâme. »
Brecht : « Pour que ne renaisse pas la Bête Immonde. »
Sade : « Français, encore un effort. »
Le guide du cynisme tranquille, un bréviaire de l'inconvenance
de Alain Gourdon, chez Arnaud Franel, 2000
Sinon, je lirais juste de temps en temps les journaux ou encore des archives. Le 20 novembre 2008, avec le Parisien, je comprennais que « La magistrature ne va pas bien. Elle traîne depuis longtemps une dépression collective de l’après-Outreau, ce n’est pas la peine d’en rajouter ». Légume qui restait très vivace, n'avait fait que m'en ajouter.
Variante, pour partir vite d'ici, où « c'est carrément cra cra, et même rédigé par un cas soc psychiatrique », pour aller lire d'autres choses plus rigolotes, qui pourraient résumer aussi, en moins gore : « Un conte d’Andersen, « Les habits neufs de l’empereur », raconte l’histoire d’un roi qui n’a de souci que de sa vêture et n’aime rien tant que de se montrer devant ses sujets dans ses nouveaux habits. Ce roi néglige toutes les affaires du royaume, et on dit de lui qu’il « siège dans sa garde-robe ». Arrivent dans la capitale du royaume deux escrocs qui se prétendent tisserands, se vantent d’être capables de tisser la plus belle étoffe [...] Arrive alors le jour de la procession, où le roi doit parader dans ses habits neufs : nul ne peut rien voir, et chacun fait semblant de voir, et chacun craint que l’on ne remarque qu’il ne peut rien voir, et tous de s’extasier... » De source Cairn, dans La lettre de l'enfance et de l'adolescence 2003/4
Sinon, pour juste se distraire, rire sans avoir d'efforts tel que de lecture à faire, s'installer devant un écran #Netflix savourer I care a lot, une comédie/dramatique, de J Blakeson, de 2020 « Marla Grayson est une tutrice renommée, spécialisée dans les personnes âgées fortunées. À leurs dépens, elle mène une vie de luxe. Mais sa prochaine victime s'avère avoir de dangereux secrets. Marla devra faire preuve d'intelligence et de ruse si elle veut rester en vie. »
La où le point de départ est le plus fou, le résultat est souvent le plus original... • Henrik Ibsen
Si vous avez attrapé un éléphant par une patte de derrière et qu'il cherche à s'enfuir, il vaut mieux lâcher prise.
« Vous avez une maison magnifique, Madame »,
ha ha, un service d'AEMO ou d'orientation en aurait dit autant !
« Dans très peu de temps, vous n’aurez rien de tout ceci, rien du tout »
« Mais j’vous préviens, avec les doses qu’on lui a administré, elle risque de planer un peu »
« Je suis la plus grosse bêtise que vous ayez commise »
« On ne peut plus sûr, putain », une Josefsberg, de l'OSE France ?
« Vous dites, mais n'en apportez aucune preuve, repassez à l'occasion. », un magistrat
« Vous voulez un donut ? »
« Elle, c’est une araignée qui va nous prendre dans sa toile »
#StopTeasing
« Je suis d’accord », dit le magistrat, qui n’a rien vu du film
« Il faut bien savoir qui on est, et surtour en tirer avantage »
Du supplément au Parisien n° 21919, 27/5/2015 |
Sinon, la réalité serait celle des romans pour les enfants, ou des fictions 7+ qui s'en inspirent, avec les méchants qui finissent punis, pour une fin toujours très heureuse. Et les choses cash, trash et gores, c'est juste à la télé qu'on les voit... D'un Parisien magazine du week-end : « Ripoux, trash et méchants ; Les salauds triomphent dans les séries télé ». « Avocats louches, flics criminels, infirmières droguées... Les scénaristes de télé créent de plus en plus de personnages sans foi ni loi. [...] Ce sont simplement des sales types, des anti-héros chez qui le vice prend le pas sur la vertu. » |
Négligences, abus, escroqueries : les dérives des tutelles en France
Publié le 15/12/2017 19:29
Mis à jour le 18/12/2017 13:11, France Info, extrait
En France, 800 000 personnes sont placées sous tutelle ou sous curatelle. Un chiffre en constante progression. Or, les négligences, les escroqueries, les abus sont là aussi de plus en plus fréquents. Peut-être parce que le système, tel qu'il est, le permet. La cellule investigation de Radio France a mené l'enquête.
Détournements d’assurances-vie, pratique courante de comptes-pivots, mise sous tutelle abusive... En France, près d'un million de personnes sont placées sous protection juridique (tutelle, curatelle ou mesure de sauvegarde judiciaire). Un chiffre en constante progression. Or, les négligences, les escroqueries, les abus sont là aussi de plus en plus fréquents. La tutelle est pourtant destinée à protéger les intérêts d’une personne dite "vulnérable", c’est-à-dire dont les facultés mentales ou corporelles sont altérées et qui ne peut gérer seule ses biens.
Audition de Mmes Carole BOUQUET, Porte-parole de "La voix de l’enfant",
Martine BROUSSE, Directrice,
Catherine LARDON-GALEOTE, Avocate,
et du Docteur Georges BANGEMANN, Pédiatre praticien au CHU de Nîmes
Présidence de M. Laurent FABIUS, Président
Assemblée nationale
Extrait du procès-verbal de la séance du 5 février 1998...
En ce qui concerne les statistiques relatives aux allégations des enfants – vraies ou fausses – je n’en connais pas. Il y a là un travail à organiser.
M. Baroin, oui, la loi du silence existe. Nous sortons d’un procès dont vous avez sans doute entendu parler mettant en cause l’hôpital du Kremlin-Bicêtre. L’instruction a duré quatre ans ! Les parents ont subi des pressions pour ne pas porter plainte, pour que l’affaire soit réglée au sein de l’institution. Il y a un tel consensus que les plaignants se sentent presque coupables d’avoir à porter plainte !
La parole d’un enfant n’a pas de poids par rapport à celle d’un adulte. Imaginez la parole d’un enfant face à une institution qui s’autoprotège ! En matière de pédophilie, l’on sait que les pédophiles se trouvent dans toutes les classes sociales ; alors imaginez la parole d’un enfant de sept ou huit ans face à un homme ayant une responsabilité publique ou institutionnelle !
Cette loi du silence, cette protection est-elle calculée ? Non, je crois que lorsqu’un enfant se plaint d’avoir subi de son instituteur, d’un maire ou d’un médecin, des violences sexuelles, on ne veut pas le croire – la parole d’un enfant a encore moins de valeur en présence d’une personne titulaire d’une autorité.
Manquerait encore une citation de Kafka, son Château, inaccessible, ou d'Asterix, de ses douze travaux et de la maison qui rend fou ? J'en suis pas sûr. « Ce village appartient au Château ; y habiter ou y passer la nuit c’est en quelque sorte habiter ou passer la nuit au Château. Personne n’en a le droit sans la permission du comte. Cette permission vous ne l’avez pas ou du moins vous ne l’avez pas montrée. » Dans mon histoire, tout appartenait au Château, mais les permissions, je crois ne jamais les avoir eues, je n’ai donc jamais rien pu montrer. Sauf vers 2008 et jusqu’à l’été 2009, on avait alors eu des permissions, mais elles n'avaient pas été simple à obtenir, ou nous les avions obtenues par hasard, un ours plus conciliant était arrivé en octobre 2008. Hors et même en cette période, jusqu'à l'été 2009, plus contrastée, il me manquait même la permission de penser, j'aurais dû faire soigner cela, le Château attendait que ce soit convenablement traité, puis qu'on en parle plus. Cette permission, je ne l'ai jamais eue, le Château m'avait d'ailleurs fait enfermer en 2013, en un lieu où l'on me droguait, pour que j'arrête enfin de penser et de m'exprimer.
Écrans & TV • Télévision
Françoise Zonabend : “A La Hague, je suis repérée…”
Propos recueillis par Samuel Gontier
Publié le 12/10/09 mis à jour le 08/12/20, Télérama, extraits
L’usine de retraitement de La Hague est un des lieux clés de l’enquête “Déchets, le cauchemar du nucléaire”, diffusée ce soir sur Arte. Un site et une région explorés dès les années 1980 par Françoise Zonabend. A l’époque, l'ethnologue avait entrepris d’étudier comment les habitants se “dépatouillaient” avec les sites nucléaires de la région. Une démarche inédite, fruit du hasard… qui ne lui valut pas que des amitiés.
[...] De mon côté, j'ai accepté de participer, en 2006, à la Commission nationale du débat public sur la construction des réacteurs EPR. Certains de mes amis me l'ont reproché, mais j'espérais, par ma présence, convaincre les associatifs de s'y joindre – ce fut un échec. Tout a été mis en place au niveau politique pour occulter ce débat public. Malgré tout, nous avons obtenu un certain nombre d'avancées, notamment sur la levée du secret défense. Pour moi, il s'agissait de montrer que le nucléaire n'est pas seulement un problème de physiciens, d'ingénieurs.
Les groupes d'intérêt, Guillaume Courty, La Découverte, juin 2006, P.90 • Le répertoire bureaucratique, du cabinet (ou encore appelé du couloir), est beaucoup moins travaillé par la science politique. La principale raison est le secret qui l'entoure ou la réticence des acteurs à se laisser observer. En dehors des réunions publiques de travail et de consultation instaurées par la Commission européenne, l'extrême opacité des réunions, des rencontres et des séances de travail entre ces catégories d'agents favorise le silence de la recherche ou l'affabulation des commentateurs.
Récemment, j'ai téléphoné et écrit à des journalistes. Je n'ai ensuite plus eu le moindre retour. Ah, si, de Marie Vaton, qui m'a bloqué sur Twitter. Pour moi, ils n'existent maintenant plus. J'ai d'autres choses à faire que de perdre mon temps, à parler, à leurs écrire pour rien. Après avoir saisi la grande chancellerie de la légion d'honneur, j'ai encore fait des trucs. Une lettre parvient au Président de l'OSE France. J'ai également refait un signalement à la MIVILUDES, leur rappelant qu'ils m'avaient répondu en avril 2006. Avec la Direction de l'OSE France, si c'est bien toujours Jean-François Guthmann, on va peut être pouvoir rediscuter de rillettes pas fraiches... « bêtise : une faillite des connaissances, une mise en acte du refus de la responsabilité, une régression confortable à l'âge où on ne savait pas. »
Je me suis trompé à l'e-Poste, c'est pas toutes des lettres AR que j'ai envoyées ces jours-ci, certaines ne sont que de simples LR. Mais je m'en fous. Ca semble arriver à destination contre signature quand même, ces lettres arrivent... Si j'ai envie, je renvoie, ou autre chose. Parfois, une mouche me pique, j'écris, je file à l'e-Poste, j'envoie.
Edit… moi-même, j’envoie un peu n’importe quoi, donc, et comme une mouche me pique. Je viens de passer commande, les n°923394492 du 28/10 et n°922634543 du 27/10, pour deux e-RAR. Puis par email, comme pour confirmer, il m’est parvenu quatre numéros de suivi. Ou j'ai encore mal coché des cases ? Je ne crois pas, des commandes à 7,75€ et 9,72€. Du coup, je n’ai aucune idée de ce qui va parvenir à ces deux destinations, en mon nom. Au pire, on me condamnera pour avoir harcelé, par ces commandes et un bug : deux victimes, un an de prison
Edit parmi d'autres depuis ce 21... Je ne sais même plus ce que j'ai envoyé à l'OSE, à ce Président, mais je m'en cogne, ce serait arrivé, selon l'e-Poste. En retour, je reçois pour commencer ou en finir, un dessin d'une bite, on dirait :
J'ai écrit à l'IGAS aussi, pourquoi pas ? Une page, quelques lignes avec à la suite, une belle photo. L'inspecteur en fera ce qu'il voudra. Par le passé, en 2005, vers octobre, je crois, j'avais écrit à l'IGAS pour leurs signaler quelque chose de précis. En fouillant, je pourrais retrouver des dates précises. Je n'avais jamais obtenu de réponse. Des contrôleurs, des évaluateurs, des auditeurs, des experts, mais ce n'est pas un service qu'un simple citoyen peut interpeller ou saisir. Par contre, quelque chose pourrait avoir fonctionné quand même, mais ce n'était que purement fortuit ; peu de temps après ma lettre à l'IGAS, Nanterre a convoqué, l'OSE France a lâché un rapport, et mon ainée allait disparaitre.
Je pouvais saisir un ordre, ou la MIVILUDES, téléphoner et écrire un peu partout, comme je l'ai fait ? Probablement. « La dénonciation d'un fait que l'on sait totalement ou partiellement inexact est punie de 5 ans d'emprisonnement et de 45000 euros d'amende (art. 226-10 du Code pénal). » L'univers carcéral, de l'intérieur, j'ai pas encore découvert. Mais est-ce qu'on va me faire chier car je proteste encore, en raison de lettres, rapports et expertises bidons que d'autres avaient expédiées ou lâchés par le passé ? Aucune idée, on va bien voir. « C'est plus la procédure ! »
Puis si je me trompe de trop, Fresnes, c'est à côté. J'y foutrais le bordel comme à Paul Guiraud, comme avec l'OSE ou l'ARSEA, et avec des juges, ou sinon, juste en discutant avec des détenus ; j'y discuterais des juges, des encadrants, du personnel, de méthodes, de stratégies, et de comment faire vraiment chier. Restera normalement ce que j'ai publié ici, qui sera utile quand même. Les parents pourront ainsi lire et constater que lorsque des « professionnels » insistent, s’obstinent, même si de la lumière a déjà été faite, pas la peine d’espérer quoi que ce soit, même pas avec un avocat. L'avocat vous assure qu'il faut faire appel ? Si vous n'êtes pas à l'AJ, si vous avez quelque chose dans les poches, évitez, fuyez. Ce genre de « combats » est tout à fait vain, voué à l’échec. Au mieux, au final, vous aurez du papier inutile, c'est tout. Un ou des enfants ne sont plus là, très loin, trop loin ? Il faut les oublier. Quelque chose se passe mal dans un lieu d’accueil ? Ou du fait d’un « professionnel » ? Il ne faut rien dire du tout, il fait son travail.
Les parents ou même les avocats pas convaincus liront Donzelot, La police des familles, 1977. Oui, ça date. Qui peut envoyer une lettre ou requête au juge, qui sera bien reçue, et qui peut faire appel, contester ? « Les spécialistes ! » Mais chacun est libre, et peut évidemment vouloir insister. Si une requête est reçue, s'il doit suivre une audience. Sinon, il faut attendre, six mois, deux ans, trois ans, que ça remue, puis l'appel, enfin, après les renvois. Mais dans ces situations, il faut toujours espérer ! Pour ma part, dans mes affaires, diverses, vers la fin 2009, j'en arrivais à la conclusion définitive qu'il ne s'était agit que de sauvagerie judiciaire, même avec un ours plus conciliant. Cioran nous disait que l'espoir est une vertu d'esclave, quand on l'a intégré, ça se passe déjà vraiment mieux. Si on ne retient plus que un seul des 10 commandements, tu ne tueras point, et qu'on le dévoie, ça se passe encore mieux.
« les spécialistes ! Eux seuls peuvent arguer de la nécessité »
Les parents ou même les avocats, et qui qu'ils soient, je précise. La #Ddass c'est des abrutis, des demeurés. On a beau leurs causer ou leur écrire, répéter, ils comprennent rien. En tous cas, j'avais essayé, de début 2003 et jusque 2011. Même les juges, les petits, ou leurs barons, de la cour d'appel, ces espèces de parlements, ça comprend que dalle, jamais ça percute. Enfin, avec un peu de chance #loto il est possible de tomber sur un ours différent des autres.
« Il faut un élément nouveau ! » Ha ha, l’argument massue ! Avec l’ours arrivé en octobre 2008, tout semblait se dérouler plus simplement, même passé l’été 2009. Sinon, comment renvoyer des éléments qui figurent déjà à son dossier et dont il était interdit de rediscuter ? Ou comment envoyer à l’ours des pièces présentées et discutées à la cour d’appel, mais renvoyées chez moi car elles avaient été égarées par les couloirs ? « M. KANT, ci-joint vos pièces, trouvées au greffe du JAF de Nanterre. Bien cordialement » Et quoi renvoyer ou envoyer au juste, même connaissant les pièces au dossier de l’ours, et qui ne serait de suite écarté, sinon, encore retenu à charge ? Kafkaïen, ou la maison qui rend fou. Le fumeux « élément nouveau » voire même le sujet de la révision pourrait être un thème pour un ultime long billet. Daté/vérifié du 25 juin 2020, vu sur www.service-public.fr, j’adore : « La révision d'une décision de justice civile est uniquement possible quand une fraude est à son origine ou qu'une pièce décisive est retrouvée après le procès. La demande de révision est examinée par la même juridiction que celle à l'origine du jugement contesté. Après examen, la condamnation peut être partiellement ou totalement révisée. » Un dépaysement, mais pour où, ce n'est pas envisageable ? « Une révision, mais pourquoi donc ? On l'a sauvée ! Une fraude ? Mais où cela ? »
Ecrire ou téléphoner et longuement insister ne suffisait plus,
fallait un fax... machine que j'avais eu du mal à trouver
« les spécialistes ! Eux seuls peuvent arguer de la nécessité »
Aux avocats : surtout pas trop de droit, jamais, ou alors très simple, que ce soit accessible #loto Pas de droit, de droit comparé, pas de sociologie du droit, pas d'histoire du droit, ne rien faire de tout cela, ni critiquer, c'est mal perçu. Pas d'approches pluridisciplinaire non plus, c'est beaucoup trop, ils ont juste des bases, après observations de quelques canards et de comment on les agite, pour choisir le moment de leur envol, et les bases de comment ça doit s’interpréter. Et hors de question de les observer, d'agir en les étudiant lorsqu'ils travaillent, parlent ou écrivent.
Des canards ? Est-on bien plus ? Pour le juge pour enfant Thierry Reveneau, « les larmes de l’enfant versées à l’audience » en octobre 2005 démontraient à elles seules que la relation père-enfant de mon ainée devait être rompue. Est-ce que Versailles a tout confirmé ? Oui, absolulent tout. Machinalement. A cette audience, elle avait 12 ans, mon ainée n’avait pas dit un mot. Aucune question ne lui avait été posée. Le juge y avait lu un rapport de dernière minute de l’OSE France dans lequel ces « professionnels » exprimaient leurs « grandes inquiétudes » pour sa petite soeur, comme une sorte de menace qu’elle finisse à son tour « sauvée ». Mais je crois que « s'occuper durablement » de cette dernière aurait été plus compliqué, sa famille maternelle à elle est très différente, a des tempéraments et des racines vers le sud, ainsi que des amitiés jusqu'en Corse. Sa grand-mère maternelle à elle s’était tout de suite mise à parler d’un fusil. Des traques, des balles, des bombes... Heureusement, donc, et pour tous, même les ours et les « sauveurs », mon avocat avait pu produire une note en délibéré pour qu'on puisse avec sa mère protéger ma cadette.
On était juste des canards, on nous faisait taire, ou on ne parlait pas, ou si l'on parlait, c'était pareil. Si on m'avait prévenu, j'aurais pu apporter le hamster pour l'audience de M. l'ours Thierry Reveneau. En tous cas, plus tard, en 2008, tandis que je lisais du Foucault, Les mots et les choses, que je m'interrogeais sur des thèmes tels que l'idole, l'abject, la souillure, le roturier, l'imitation, on m'a téléphoné en rires et on m'a dit d'écouter un flash d'Europe 1. Je suppose que c'est à l'ENM que nos magistrats ont été formatés de cette façon, pour traiter les gens comme des canards, et en les méprisant, quoi qu'ils expriment. Formatés avec le concours de Anne Valentini, experte pour l'ENM en psychiatrisation. Mais avec une garantie tout de même, une cour d'appel, qui n'a toujours que confirmé, rejeté, ou jugé sans objet.
Il se prénomme Théo et s'est récemment efforcé, sous l'œil ébahi de quelques avocats et policiers pourtant chevronnés, d'apporter un concours original à la manifestation de la vérité judiciaire. Seul témoin identifié du décès d'une femme de 59 ans intervenu le 1er décembre 2005 sur une péniche amarrée sur la Seine, ce chien dalmatien a participé, début juillet, au transport sur les lieux du juge d'instruction Thomas Cassuto. Le Figaro, le 10/09/2008
Nouvel Obs Nº2236, semaine du 13 septembre 2007,
p. 8-9, par Florence Aubenas
Justice et psychiatrie ;
Normes, responsabilité, éthique
Sous la direction de Claude Louzon et Denis Salas
Erés, 1998
Ce livre est issu de sessions à l'Ecole nationale de la magistrature organisées par Anne Valentini et Michel Doumenc, maîtres de conférences, et placés sous la direction de Claude Louzoun (psychiatre, psychanaliste, président du Comité européen : droit, éthique et psychiatrie) et de Denis Salas (magistrat, membre de l'Institut des hautes études sur la justice).
Grelot était encore vivant, aurait pu témoigner en novembre 2005, à Nanterre
« Un hamster et un clavier sur un tapis de jeu, c'est inquiétant ! L'OSE peut aider ! »
Comme tweeté ces jours passés, je vais essayer de porter plainte prochainement pour faux en écriture(s) publique(s), au minimum pour critiquer encore le jugement délité rendu en juin 2008, par M. Xavier Serrier, les arrêts rendus en mai 2009 puis un 1er avril 2011, par la cour d’appel de Versailles. Et critiquer encore le « travail de séparation » par les « professionnels » de l’OSE France. Je devrais pouvoir critiquer aussi l’arrêt rendu en 2007, par Versailles, il va falloir que je le relise, ça commence à dater. Il faut que j’y réfléchisse, à déposer une bonne plainte, contre X. Pour également critiquer à nouveau ce qui a été pondu par la première présidence de la cour d’appel de Versailles, au cours de l’été 2008. En tous cas, je devrais pouvoir critiquer longtemps encore, même ce qui sera couvert par la prescription. En 2011, « b) Lorsque l'imputation se réfère à des faits qui remontent à plus de dix années ; » de l’article 35 de la Loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse a été abrogé, ça m’a fait sourire. Qui m’interdirait aujourd’hui de reparler du passé, de tout ce passé, des psychiatres et un avis lapidaire ou une obstruction du parquet encore ?
Une bonne plainte contre X pour faux en écriture(s) publique(s), mais pas seulement.
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Ah... J'ai oublié de rappeler qu'en sa jeunesse, le pasteur avait été séquestrée et violentée. De 2003 à 2011, elle voyait des monstres chez moi, à 500km de chez elle... Mais c'est donc moi que les juges ont envoyé chez le psychiatre. Ce rappel sera pour une autre fois. De toutes façons, mes récents billets étaient déjà trop long, et assez exhaustifs. En Alsace, sinon, tout va bien. Ce 16 courant, selon les DNA, pendant que j'écrivais, c'était encore la fête. « Un culte dominical spécial marqué par un baptême et une surprise en l’honneur de la pasteure Isabelle Clementz. »
Mes publications, mes « écritures », ça a souvent posé un « problème ». A partir de 2009, j'ai fini par n'utiliser le plus fréquemment que des tampons taillés dans une patate, y compris pour produire des écrits pour dans des tribunaux. Le jour où l'on me demandera d'écrire mieux, plus sérieux et rigoureux, d'être moins brouillon, plus clair moi-même, je serais au rendez-vous, peut-être ; mais fraudra d'abord que les magistrats eux-même soient plus dignes. D'un PDF, 47 pages, depuis publié sur Internet ; j'avais peut-être parfois de 20 à 30 minutes à Versailles quand même, en tous cas, personne ne pourra dire que je n'ai jamais prévenu, essayé ; après ça, Versailles, sa chambre des créatures inférieures, m'avait encore envoyé bouler ; je me relis, des détails, des faits, des dates me reviennent à l'esprit, j'en rattrape des boutons. Et si je m'étais trop trompé, des juges vont se faire un plaisir de sèchement me rabrouer encore :
Alain Soral condamné définitivement pour contestation de crimes contre l’humanité
Le Parisien avec AFP, 27 octobre 2021, extrait... L’idéologue d’extrême-droite avait publié sur son site des conclusions de son avocat au sujet d’une autre affaire, ainsi que des propos minimisant la Shoah.
47 pages... C'est beaucoup, fallait pas ? Dans mon foutoir, j'ai même un PDF de 100 pages, dense, avec plein de pièces, pour un appel à la fin 2010, d'une décision du juge des tutelles ou de l'application des peines.
Sauf erreur, selon d'anciennes de mes notes, début 2010, par un arrêt, la Cour m'envoyait ensuite : « Considérant que les moyens développés par M. KANT visant à remettre en cause, par delà le jugement du 16 juillet 2009, des décisions antérieures à présent définitives, ne seront pas retenus ». Voilà, balayé, pas de débats, ce n'était jamais le temps de débattre de quoi que ce soit, ni sur le moment, ni plus tard. Tout était définitif, figé, puis confirmé, ou dans le désordre. Je me demande ce que penseront les juges, je compte prochainement porter plainte au motif de faux en écriture(s) publique(s), et entre autres, dénoncer encore le jugement rendu en juin 2008, par Xavier Serrier. « Fallait faire appel ! » Et je vais encore critiquer le travail de l'OSE France, ainsi que des expertises, j'ai d'ailleurs entrepris de le faire... Quel serait le problème, qu'est-ce qui me l'interdirait ? L'autorité de choses viciées par les juges, de 2003 à 2011 ?D'un peu de papier noirci d'encre rendu le 15 janvier 2010
« Aviez vous un avocat ? » Amusante, en tous cas, la machine à s'écrire. L'été 2008, la première présidence de Versailles estimait qu'après ma première sommation de juger parvenue à Nanterre, j'aurais dû me contenter en retour d'une simple lettre de Xavier Serrier. Il y a quoi de pas clair pour un magistrat professionnel dans les mots « sommation » et « juger » ? Puis en 2010, les juges de Versailles ou de la maison qui rend fou m'informaient qu'un « courrier » n'est selon eux pas un jugement... un débat initié ou une analyse qui avait été un moment faite par Michel Huyette. Je faisais ainsi appel d'une lettre postérieure à un jugement, pour la joindre, et pour que la cour d'appel se place un peu mieux pour statuer, qu'elle prenne mieux en compte l'histoire et les évolutions de la situation, c'est « irrecevable ! » Avait plus tard suivi l'arrêt civ. 1, 20 octobre 2010, 09-68.141, « merci les juges de la cour d'appel de Versailles, de vous placer mieux lorsque vous jugez ! ». Olivier Echappé, un expert en droit Canon... Balayant mon exposé à l'oral ainsi que mes écrits, tout en confirmant encore, la Cour me renvoyait sans gène chez mon psychothérapeute ! On ne peut pas luter indéfiniment contre des magistrats limités, des bornés, des butés.
Dans un monde normal, il pourrait s'agir de vrais sujets, pour des #juristes et des #avocats. Pouvait-on faire appel à Versailles, et comment alors ? Puisque ce n’est même que après des passages à la cour d’appel puis aussi après cassation qu’on réalise enfin vraiment mieux comment le dossier avait été bidonné… Mais mal ficelé et déjà amoral, puis franchement bidonné, je savais bien que ce dossier l'était ; il me fallait des preuves, un minimum, que la machine à s'écrire finissait par me régurgiter. En assistance éducative, le rôle d’une cour d’appel est-il de protéger les juges du siège et les décisions qu’ils ont rendues, de protéger les travailleurs sociaux, de toujours confirmer, ou sa mission est-elle de protéger l’enfant, d’évaluer la situation ainsi que son évolution au moment où elle reçoit puis statue, puis de rendre un arrêt en fonction de celles-ci ? Puis peut-on ou non faire appel d'une lettre, c'est depuis tranché ? Mais les avocats qui font de l’assistance éducative n’en seraient pas encore rendu là, ils en sont encore à envoyer des requêtes, et à ne jamais obtenir de réponses. Ah, le parquet, qui lui aussi gagne toujours... « Confirmez, merci ! »
De vrais sujets, pour des #juristes et des #avocats, et pour des articles dans des revues de la protection de l'enfance, voire même dans de plus prestigieuses #doctrine qui change à coups de #dogmes qui s'entrechoquent. Mais sur le terrain, et si c'était bien possible, ou si ça le serait un jour, on se demanderait encore, comment faire appel d'une décision avec une perception parcellaire de ce qui motive ou ficèle un dossier ? Cependant, plus haut, j'écrivais qu'il ne faut pas faire appel, que l'appel est un privilège des spécialistes, eux seuls sont habilités à demander des changements tel que du statut de l'enfant, ou même des modifications des droits des parents. Par ailleurs faire appel est bien la preuve qu'on n'adhère pas à la mesure telle qu'elle a été infligée par l'ours pour enfant, et cela renforce la disqualification, et même la certitude pour tous que l'appelant doit être traité en services psychiatriques.
Encore par la machine à s'écrire, du 15 janvier 2010
« Un appel d'une lettre ? Irrecevable ! »
Ils sont grotesques, de A à Z, ou devrais-je juste dire rigolos, les ours et les sociaux trouvailleurs, les tiers dit « dignes de confiance » aussi. En mai 2008, à l'audience, le pasteur Clementz disait qu'il réfléchissait à faire « supprimer » mon blog... il est pourtant très bien, dont pour me souvenir mieux. « Ouin ouin, M. KANT utilise du droit et s'exprime en public, dont pour des journalistes, et dans son blog, et nous envoie ses écritures en chambre du conseil ! » Si je n'avais pas fait un peu de droit, et particulièrement à partir de 2008, jamais nous n'aurions pu renouer avec mon ainée, jamais nous n'aurions pu passer l'été 2009 tranquilles, en famille. Un jour, il faudra peut-être expliquer aussi aux juges et aux travailleurs sociaux qu'un dossier d'assistance éducative n'est pas l'endroit où l'on s'épanche, où l'on déverse sa bille pour des images et des discours à la télévision, pour des écrits dans le magazine Maxi ou sur Internet ; malheureusement, je ne peux ajouter ici où ils pourraient aller geindre et gesticuler plus sérieusement, c'est fermé :
Les adieux à la 17e chambre du tribunal de grande instance de Paris
Par Paule Gonzalès, le Figaro, extrait
Publié le 15/04/2018 à 18:23, Mis à jour le 16/04/2018 à 14:59
Ils étaient tous là. Le ban et l'arrière-ban des avocats et des magistrats du droit de la presse, autrement dit de la liberté d'expression. Vendredi soir, avant qu'elle ne ferme ses portes sur l'île de la Cité, ils voulaient rendre hommage à la 17e chambre créée au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. On en finissait alors avec les années sombres et l'on réinstallait, sous le buste légèrement incliné de Marianne, la loi de 1881.
Je crois qu'on va m'offir encore un séjour en psychiatrie, juste pour avoir mentionné Michel Huyette et son guide. Et je pense que l'extrait qui suit est de l'introduction de sa 4ième édition, d'avril 2009, d'un PDF que je viens de trouver sur le net, chez les autistes. Les autistes, qui sont-ils ? « Un système qui aurait fonctionné si mal, mais où cela ? » Ces années passées, tout m'a souvent fait rire, pas qu'un peu... Lu à l'AFMJF : « le contradictoire en assistance existe ! »
« Attendu que M. KANT est bien trop bavard » (c) Xavier Serrier, juin 2008
En France, la Ddass - « l’ASE faut-il dire ! » - s’occupe d’environ 500 000 mineurs d’une classe d’âge. Il y a ceux qu’ils placent, suivent ou écrasent, environ 320 000 par an, sinon davantage aujourd’hui. Et ceux tels que Marina et beaucoup d’autres pour lesquels la Ddass n’avait malheureusement rien pu faire... Depuis le temps que je proteste, depuis 2003, la Ddass a pu s’occuper ou passer à côté de la situation de plus d’un million de mineurs. Ca m’avait souvent consterné, constatant par ailleurs le déluge de forces, de complaisances ou de moyens que cette même Ddass avait alloué au « sauvetage » de mon ainée. « Il n’y a pas de fumée sans feu, si les juges ont tout confirmé, c’est qu’il fallait l’aider ! »
Pour m’avancer plus aisément, ces années passées, de la fin 2008 à 2010, j’ai été pourrit sur Internet, du harcèlement, des calomnies, et même des plaintes farfelues, mais toujours très bien reçues par les autorités. Pourrit pendant des mois par une association de déviants de Puteaux, je crois que ça a été apprécié par le parquet, pas mal de mes soutiens s’étaient vite désolidarisés, et ma compagne d’alors, la mère de ma cadette, avait été affectée… Mais une période instructive tout de même. En stratégies et tactiques, pour détruire des choses sur Internet. J’ai fait supprimer un blog du Nouvel Obs, puis un blog en Suisse, plus un blog aux USA, ce pays #FirstAmendment où tout est pourtant possible. Pendant tout ce temps, mon blog restait hébergé à Paris, hier, par Online, aujourd’hui, repris par Scaleway. Il faudra que je pense à mettre à jour mes mentions légales. Mais on s’en cogne. Mon blog et cloppy.net sont « bien connus », la police doit avoir mon email et mon 06 quelque part. Sinon, ce sont les RG qui ont tout un dossier, probablement même une fiche S avec tous les renseignements utiles. Quelqu’un souhaite encore me « dénoncer » ? Ce sera aisé : composez le 17, prenez rendez-vous, ou écrivez, même n’importe quoi, au procureur, ce sera pris très au sérieux, ça va l’occuper.
Un peu plus et j'oubliais notre Batman national, l'avocat de l’apaisement. « Ceux de 12 ans pourraient aller en prison. Voici la proposition que l'on lance à l'opinion ! » Son sujet de ce 1er décembre 2008 était la responsabilité des enfants. J'étais depuis des mois plongé dans des questions portant sur le statut et la responsabilité des magistrats. D'accord, je l'avais énervé ; pour Maître Eolas qui était et reste d'ailleurs, son monde, celui des gens de robes, est juste, bon, irréprochable, incompris, parfait, d'une utilité inimaginable. S'il s'était passé quelque chose chez nous, ou dans mes affaires, même si l'été 2008 j'apprennais que la justice m'avait perdu ou détruit un dossier médical, tout n'était que de ma faute - relire Hobbes, son Leviathan, Claire Davidson, Richard Josefsberg, la cour d'appel de Versailles... téléphoner au pasteur d'Uhrwiller, elle va pouvoir vite résumer, dire et confirmer combien tout, absolument tout avait été de ma faute. Autour de la réplique qu'Eolas m'envoyait, le lendemain, si mes notes et souvenirs sont bons, j'allais en audience, à la cour de cassation, puis elle me rendait un premier arrêt. Mais moi, « amer », j'étais mûr pour la psychothérapie, la famille d'Ilan Halimi également d'ailleurs. Fallait pas faire appel. Sur un point, il pouvait avoir raison ? « Jamais aucune famille n'est ressortie apaisée d'un procès. » C'est le mot « boutique » qui l'a fait bondir ? Inapproprié. J'aurais pu ou dû utiliser « palais ? » Ou je repensais sur l'instant aux prestations de Delphine Roughol ; en réponse, tout de suite, les « soins » :
29. Le lundi 1 décembre 2008 à 11:00, par Bruno Kant
Aujourd'hui, j'ai bien envie de vous demander qui assume ses responsabilités dans vos boutiques. Par chance, vous avez les parents pour vous défausser, ceux-ci ont toujours le dos bien assez large, y compris lorsque vous avez pris toutes les dispositions pour les écarter durablement de l'éducation des enfants.
Que signifie cette hypocrisie institutionnalisée?
Eolas:
Cher monsieur, que vous n'arriviez pas à vous remettre d'avoir perdu votre procès, je le conçois, encore que votre incapacité à vous remettre en cause et votre tendance systématique à rejeter la faute sur les autres est une piste à explorer pour découvrir la raison de votre défaite. Mais que vous vous croyiez permis de venir ressasser votre amertume ici à coup d'insinuations désagréables, je crains de ne pouvoir assumer gratuitement ce rôle de psychothérapie. Vos prochains commentaires sur cette ligne seront supprimés, sans autre forme de procès afin de vous éviter ce désagrément. Ainsi que, c'est une tradition de la maison, ceux où vous vous plaindrez de la censure, afin de ne pas vous mettre en contradiction avec vos affirmations si je le laissais passer.
Maître Eolas: "Faire appel était une grosse erreur"
Par Elise Brissaud
Publié le 15/07/2009, l'Express, extrait
Pour ma part, je suis plus l'avocat de l'apaisement. J'aurais expliqué à la famille d'Ilan Halimi que la justice n'est pas la vengeance, que les peines prononcées sont quasiment identiques aux réquisitions et qu'elles restent importantes, et surtout que ce ne sont pas des peines plus lourdes qui pourront les consoler. Jamais aucune famille n'est ressortie apaisée d'un procès. Je leur aurais expliqué qu'un procès n'est pas une psychothérapie. Mais c'est probablement pour ces raisons que je n'aurais jamais été pris comme avocat par la famille Halimi.
« La "banalité du mal" revisitée » paraissait en avril 2008, dans Sciences Humaines n° 192. Extraits choisis alors... « Comment des hommes ordinaires peuvent-ils devenir des bourreaux ? Simplement en exécutant les ordres, expliquait Hannah Arendt. Une série d’études récentes remet en cause ces conclusions. La "soumission à l’autorité" n’est pas aussi facile à induire qu’on l’a dit. [...] La monstruosité d’un régime peut parfaitement s’appuyer sur le travail ordinaire de fonctionnaires zélés se soumettant aux ordres. Pas besoin de haine ou d’idéologie pour expliquer le pire, la soumission suffit. [...] L’expérience se révèle donc concluante : on peut commettre des actes violents sans forcément être poussé par la haine. Il suffit d’être sous l’emprise d’ordres impérieux. Chacun d’entre nous pourrait donc devenir un bourreau ? [...] Et les certitudes vacillent. [...] "Jusqu’à récemment, il y a eu un consensus clair entre psychologues sociaux, historiens et philosophes pour affirmer que tout le monde peut succomber sous la coupe d’un groupe et qu’on ne peut lui résister. Mais maintenant, tout d’un coup, les choses semblent beaucoup moins certaines." Les remises en cause sont d’abord venues de travaux d’historiens. »
Il fallait que je me remette en cause, bien sûr, et que j'aille me faire psychothérapeutiser autre part, au 1er décembre 2008, tout était perdu, depuis longtemps, puis j'allais d'ailleurs perdre « le procès » pendant longtemps encore... Et je devais réfléchir plus, à l'éventuel contenu du dossier secret « d'assistance éducatives », ainsi qu'à ce que je faisais et disais ?
Suite à mes sommations de juger, au printemps 2008, une simple lettre, puis l'audience en mai, un rapport réalisé à cette période, le jugement rendu par Xavier Serrier, en juin 2008, l'arrêt rendu par la première présidence, l'été 2008, mon référé suspension, évidemment rejeté par Versailles, vu le mémoire produit par Xavier Serrier pour sa défense, en cassation, la cassation, en décembre 2008, l'appel du jugement de juin 2008, en 2009, la cassation, en octobre 2010, l'arrêt rendu un 1er avril 2011, trompeur, un faux, je réfléchis à comment faire inscrire le jugement de juin 2008 en faux, ce qui devrait être assez simple. Un procès à lui seul susceptible de relever des assises, en raison d'un faux en écriture publique pondu par un magistrat professionnel. Bien évidemment, « amer », j'exprimais et faisais n'importe quoi autour du 1er décembre 2008.
Ils ne voulaient rien entendre, les juges, les travailleurs sociaux, Roughol, ce ramas qui se comportait en bourreau. Passé l’audience de fin mai 2008, rapidement, on renouait clandestinement avec mon ainée, à son initiative, par des correspondances et des appels téléphoniques. Puis vers la fin 2008, elle nous écrivait encore… Par l'arrêt de cassation rendu en octobre 2010, on me confirmait qu'il s'agissait bien de torture : « Cette restriction, pour exceptionnelle et cruelle qu'elle apparaisse, n'en était pas moins nécessaire dans l'intérêt de la mineure et devra également être confirmée. »
Un petit mot de mon ainée, reçu vers la fin 2008
« Magistrat, juste une carrière de bourreau », en disait Laurent Leguevaque
« Un cas psychiatrique ! Le courage fait les vainqueurs, la concorde en cognant tous fort en retour fait les invincibles. » Au pire, que pourrait-il suivre encore ? Je finirais condamné comme un Soral ou un Faurisson, pour n’avoir pas cru les juges.
Volume 6, La totalité réalisée : l'histoire, page 205
par Christian Godin, chez Champ Vallon, PUF, 2003
Ilan Halimi, le gang des barbares, une cave de Bagneux... « On peut pas s'épanouir dans un endroit pareil ! » Il y avait eu cette affaire, très médiatique, ainsi qu'en 2005, la banlieue en feu, tous les soirs, à la télé. C'était un véritable enfer, Bagneux, la région, Paris, vu de la télé et des journaux. Et du point de vue de mon ainée, passé l'été 2009, on ne pouvait pas y faire d'études, je crois que c'était l'une de ses principales préoccupations, elle avait alors donc choisi de rester « placée »... ou plutôt « déplacée », en internat, car à l'époque, ses relations avec les époux Clementz avaient finies un peu trop tendues. Pour une option théatre, à Bagneux, ou dans cet enfer, la banlieue, je crois qu'il y aurait eu le lycée Maurice Genevoix, à Montrouge, à 10 minutes à vélo, sinon, des possibilités à peine plus loin, 12 minutes. Tant pis. Passé l'été 2009, on m'accusait encore de tout, puis les époux Clementz avec l'ARSEA allaient pouvoir achever l'oeuvre.
Mais d’une certaine façon, mon ainée pouvait avoir raison ? A Strasbourg, tout allait être différent ? L’été 2009, elle avait retrouvé une « sauvée » par l’OSE France, qu’elle avait connue à Taverny, puis avait même passé une nuit chez elle. A son retour, elle a parlé de drogue, du hach, et de ce qu’était alors la vie de sa pote. Ces années passées, ma cadette m’a souvent parlé de ses potes lycéens qui fumaient dans une pièce tandis que les autres passaient la soirée dans la pièce d’à côté. Les autorités ont beau s’en plaindre, je crois que c’est assez commun dans le pays, depuis des lustres. Ma cadette n’a jamais été contenue dans l’appart, ni d’aucune façon suivie pour contrôler ses fréquentations, bien au contraire. Et on discutait. Dans un monde normal, on fait avec, on discute avec les enfants, de la drogue aussi, pour qu’ils ne s’y enlisent pas. Dans un univers parallèle, fantasque, qui cherche ses attendus pour motiver mieux, on ne discute pas librement de tout avec les ados, on exclue donc ce coupable de père… « Ca s’est mal passé, cet été 2009, à Bagneux ! »
Ma cadette et ses potes... dès ses 12 ans, peut-être même plus tôt, avec sa carte de transport, ma cadette courait partout. Vers cet âge là, 12 ou 13 ans, elle est allé voir un concert des One D, devait rentrer pour 18h00. Coup de fil, vers 19h00 : « papa, j'ai gagné un ticket pour l'after, je rentre plus tard ! j'ai presque plus de batterie, je raccroche, j'éteins le téléphone . » Coup de fil, vers minuit : « papa, l'after est fini, je suis à Pigale, je sais pas comment rentrer et j'ai plus de batterie. » Les One D avec une fille, une expérience. En Belgique, à l'un de leurs concerts, elle avait disparue dans la foule. Introuvable. J'avais difficilement fini par la localiser, après le concert, aux urgences, où elle avait été évacuée, comme beaucoup d'autres filles. Elle s'était évanouie au premier morceau. « La banlieue, Pigale, la Belgique, un cauchemar ! »
« Un cas psychiatrique ! » Ces années passées, très souvent exposé à des haines, au mépris, à des jalousies, à des illetrés ou des incomphéhensions, à l’indifférence ou à des complaisances coupables, à de grands imbéciles aussi, et vu le traitement qu’on m’a infligé en 2013, cinq très longues semaines de détention arbitraire, que ma cadette avait eu du mal à supporter également, j’ai préféré laisser passer un peu de temps avant d’agir bien à nouveau. Et m’occuper d’elle, avec sa mère. Aujourd’hui, ma cadette est majeure, elle ne risque plus d’être « sauvé » par la Ddass pour nous faire chier plus. Je viens d'en rediscuter avec elle, qui m'a demandé qu'est ce que je risquais maintenant : « avec ce que je viens de faire, cinq ans de prison mais si ça arrive, je pourrais visiter et connaitre cet endroit aussi. Ou sinon, un an avec un bracelet et confiné à la maison. » Elle a éclaté de rire : « de toute façon #covid tu télétravailles, ça va pas te changer tant que ça ! »
Des soutiens ? Oui, j’en ai eu, j’en ai parfois parlé. Je dois en avoir encore. Par le passé, vu ce qui paraissait en Suisse puis aux USA, vu même ce que je faisais dans les prétoires, vers 2008, j'avais moi même pris des distances de certains, pour leurs épargner des difficultés. Je pourrais les remercier, ici, dans ce billet. Je ne les ai pas oubliés. Mais je vais m’abstenir, pour leur éviter d’être « dénoncés » pour m’avoir aidé ou avancé, d’une façon ou d’une autre, parfois beaucoup. Oh, merde, Chantal Clos, cette autre souillée ou souillure, et moi, à ses côtés, parmi même d'autres féministes... je l'avais soutenue, on avait souvent papoté, elle m'avait elle-même soutenu... je le rappelle dans ce billet, pourvu que ça passe inaperçu, et quelle ne soit pas prochainement convoquée pour en répondre ; revoir plus haut, cet extrait de La totalité.
Qu’est-ce que je foutais, souvent, parmi des féministes, dans leurs manifs, et à discuter aussi avec elles ? Euh… pour commencer, je dirais que j’avais deux filles, c’est de sexe féminin, j’avais ma compagne, une femme, et la mère de mon ainée était une femme, elle également. Et aucune de ces féministes ne m’avait jamais chassé de là
Je crois distinguer ma banderole ainsi que Chantal Clos
Vers fin 2011 ou début 2012, j'ai eu un coup de fil : « où est passé mon père, avec qui je faisais plein de choses ? » S'il a existé, ni Nanterre ni sa cour d'appel ou de confirmation n'en reconnaissaient quoi que ce soit, il a été tué, écarté par des tantes, des juges, une avocate, l'OSE France, l'ARSEA, et de l'indifférence, beaucoup, malgré mes vives et récurrentes protestations. Un cri, « où est passé mon père ! » Et très vite, encore des récriminations à mon endroit, pour tout ce passé que j’expose ici. Comme si j’avais eu le choix, comme si j’avais décidé de tout, comme si j’avais été l’unique, le « principal responsable » de ce qu’avait eu à endurer mon ainée. 2012 était l'année du centenaire de l'OSE France, en grandes pompes, avec la contribution du château, de François Hollande. Ca ne s'invente pas, c'est un pan de l'histoire, extrait de source www.ose-france.org, « après la rafle... trouver des nourrices à la campagne pour les enfants restés seuls » :
Jean-François Guthmann, président de l’OSE, tient à remercier personnellement François Hollande qui « a rendu un hommage solennel à l’association et à tous nos grands anciens dont le courage et l’abnégation sont ainsi reconnus par la Nation ». « Qu’ils continuent, par leur exemple, à guider nos pas ! « , a-t-il poursuivi.
Après la rafle, l’OSE s’est beaucoup mobilisée avec le comité de la rue Amelot pour trouver des nourrices à la campagne pour les enfants restés seuls. L’équipe du professeur Eugène Minkowski et le dispensaire de la rue des Francs-Bourgeois ont joué un rôle actif.
L’Œuvre de Secours aux Enfants (OSE) a 100 ans cette année. Le Centenaire de l’OSE est d’ailleurs placé sous le haut patronage du président de la République.
« souvent en grande souffrance, jusqu'à martyrisée sous des pluies d'hiver, dans des bois ! »
C'est vers l'été 2002 qu'elle a dû déccrocher son galop 1, un stage... « une semaine abandonnée à Conches ! »
« Mais c'est terriblement inquiétant, dangereux, tout ce que M. KANT faisait aussi avec ses filles ! »
Il faudrait que je retrouve une photo sur laquelle on voit très bien comment j'abandonnais et maltraitais ma cadette aussi, une photo prise vers ses 9 ans, avec elle et juste un âne pour lui tenir compagnie, perdue dans les bois des Cévènes... Ou encore, une photo qui avait été difficile à faire, j'avais eu du mal à la convaincre de s'allonger sur une voie de chemin de fer pas désafectée du tout, et de m'en faire un grand sourir pour se souvenir. « Comment a-t-elle pu vivre, et survivre ? »
Elle est maintenant grande. Récemment, je lui ai appris à conduire une auto, gaz, embrayage, patinage, frein à main et démarrage en côte, etc. Puis elle a passé le code et le permis. Après même pas 10 heures de leçons, elle a pris l’initiative de louer une petite voiture sans permis, est allée circuler seule dans Paris. « Arrivée sur les champs, vers l’arc de triomphe, tous autour de moi klaxonnaient ! » Puis avec son permis en poche, elle m'a promené, on a bien rit encore.
« Un papa ou un ingénieur totalement subversif, même qu'il fait tourner des montres pas faites pour dans le désordre ! » Entre deux audiences, c'est la vie, on travaille, on jardine ou on bricole. Parfois un bug par ci, parfois un phénomène curieux par là... En janvier 2018, c'est un serveur de l'INPI qui avait mal fonctionné, puis leur hotline ne comprennait rien à mes demandes. L'INPI avait mis un temps fou à réaliser, « non, on a rien vu du tout. » Comme j'ai insisté, l'INPI est allé vérifier à sa compta, a trouvé trace d'un payement CB... Avec Lisa de la Poste, ça se passe toujours plus simplement.
sort of Miyota 2035 movement with a basic
asymmetrical stator and single coil Lavet motor.
« C'est impossible ! » diront tous les horlogers et ingénieurs en mécanique de France
A la suite, une vidéo « accablante » qui démontrera aux ours, à Versailles, à l’OSE France ainsi qu’aux tatas et tontons de mon ainée à quel point je pouvais être abandonnique, terriblement ignoble avec mes deux filles. « Mais quel père ! Il aurait fallu tout faire pour leurs épargner cela ! » Ma cadette avait alors environ 5 ou 6 ans. En découvrant cette vidéo, sa mère elle-même était à deux doigts de me signaler aux services sociaux « mais pourquoi il ne l’aide pas mieux à se relever ? » On ne m’entend pas lui parler, on n’entend pas ce que je lui disais, la musique était trop forte... Bien avant qu’elle soit lâchée toute seule dans les rues de la région, je lui avais appris à se débrouiller sur la glace. Mais débutante, de temps en temps, elle tombait encore. Une fois étalée, jamais très loin de moi, elle était malgré tout en danger, d’autres pouvaient lui passer par-dessus. J’attendais ici d’elle qu’elle se relève, qu’elle apprenne, je l'encourageais pour qu’elle essaye de se relever toute seule, ce qu’elle avait réussi à faire à peine plus tard, puis qu'elle avait fini par maitriser aussi, se relever :
Pour les ours, le parquet et pour Versailles, pour les travailleurs sociaux, pour ses tontons et ses tatas, pour tous ces « sauveurs » et tant « dévoué.e.s », mon ainée devait pour sa part et jusqu’à sa majorité révolue rester allongée, applatie, et étiquetée #Ddass « maman morte, papa débille, pauv’gamine, on va pas pouvoir faire quoi ? » « On l’a élevée comme on pouvait, mais on aurait pu mieux faire si son père n’avait pas été à ce point chiant avec nous. » Ok, d'accord...
de Paul Arcand, qui a sensibilisé la société civile québecquoise et ébranlé la DPJ
« C'est pas du tout chez nous, c'est d'ailleurs ! »
Puis en mars 2013, donc, j'ai été enfermé à Paul Guiraud, en psychiatrie, coupé de deux journalistes du Parisien, et traité, drogué, détenu arbitrairement, intimidé, pour que je ne parle plus de ce que j'expose ici. Le moins qu'on puisse en dire est que ce traitement là n'a pas fait effet non plus. « N’a pas conscience des troubles qu’il crée ! » Avec ce que j’ai publié ici et là, ainsi que envoyé par l'e-Poste, ces jours passés, et ce qui va arriver encore, les téléphones vont sonner partout
La psychiatrie, une expérience enrichissante tout de même. J’en connaissais des rayons avant qu’on m’y pousse, ainsi que des rayons sur d’autres thèmes. Là bas, en cinq semaines et en y découvrant le milieu depuis l’intérieur, j’ai pas trop chômé non plus. J’y avais appris aux « bénéficiaires » et à certains habitués même comment protester, comment lire la façon dont ils y étaient traités, des fois mal. « Va te laver ! », lancé à un redressé par le service... mais dans le service, depuis un moment, on n'avait plus de chausses propres. « Allez vous laver ! Pourquoi devrais-je vous en donner, vous avez pas de savon ? Débrouillez vous. » J’y avais été enfermé sans rien ni aucune autorisation de sortie. « M. KANT, vous êtes un voleur, vous nous avez volé un marqueur pour écrire dans tout Paul Guiraud ! » Non, pas du tout, j’avais passé outre l’interdiction de sortie, je l’avais trouvé et acheté en ville. Je leurs ai également appris comme saisir le JLD. Une mère avait été « admise » peu après son accouchement, et depuis des jours, les psychiatres lui interdisaient toutes relations avec sa famille, même son nourrisson ; une interdiction qui aurait pu durer des semaines ; elle a donc fait saisir le JLD qui l’a levée, elle a pu ensuite retrouver son enfant. Rompre les relations parents-enfant en si bas âge, c’est pas bon du tout, ni pour la mère, ni surtout pour l’enfant. Curieusement, et comme par le passé aussi, lorsque je pouvais donner un petit coup de pouce, ce que d’autres faisaient à partir de mes connaissances ou éclairages, ça fonctionnait souvent assez bien.
Je ne vois aujourd'hui plus 36 solutions pour me faire taire. Bientôt, je serais en UMD ou à l'isolement, en prison ?
La psychiatrie, on y est poussé, c'est vite fait, puis on ne sait jamais trop comment s’en extraire, ni quand ca va suivre, ni d'ailleurs dans quel état on en resortira, et « si refus, injection ! » De là bas, j'avais un moment téléphoné à la LDH : « trouvez un avocat, et bon courage. » Ok... ce qui ne me changeait pas du climat des années passées. Mais j’avais les bagages pour m’en dépatouiller tout de même. C’est encore aux archives du Parisien : « Paris (IVe), Centre Pompidou, hier. « Je veux parler ». » C’était pas assez simple et clair, faudrait que je publie un jour roman pour que quelque chose percute dans des consciences ? Plus tard, j’étais hilare en apprenant que le commissaire de police du IVe, Dominique Dague, celui qui m’aurait convaincu de descendre du sommet de Beaubourg pouvait être un ivrogne notoire... Il a raconté quoi, et à qui ? A jeun ? Je ne descendais pas de Beaubourg pour faire mousser ce commissaire, mais car Christophe Girard, le maire de Paris IV m’avait proposé un entretient. J’ai ce très net sentiment d’avoir été régulièrement confronté à des imbéciles ou à des bouchés, et donc, peut-être même à un ivrogne aussi. Mais ça va, et ça pouvait aller pour moi.
Paris: Le chef de la police du IVe visé par deux enquêtes pour conduite en état d'ivresse présumée
Bérénice Dubuc, publié le 24/05/12, 20 Minutes, extrait
FAITS-DIVERS Début mai, le «commissaire fêtard» a été arrêté en pleine nuit, alors qu'il remontait une voie de bus en brûlant des feux rouges. En août 2011, il avait déjà renversé un cycliste au pont d'Austerlitz... Deux affaires qui font désordre. Le commissaire central de police du IVe arrondissement de Paris, Dominique Dague, 49 ans, est visé par deux enquêtes, ouvertes par le parquet de Paris et l'Inspection générale des service (IGS, la police des polices), dans le cadre d’affaires de conduite en état d'ivresse présumée, révèle Le Parisien ce jeudi.
L'un de mes derniers graffitis et photo prise à Paul Guiraud,
des graffitis par dessus une banderole suspendue par le personnel
« Mais faites le enfin taire pour tous ! »
Entre la fin 2012 et début 2013, j’avais fini bloqué par des multitudes, par les anti #MariagePourTous autant que par les pro #MêmesDroitsPourTous. Bloqué par beaucoup, moins lu par la faune de Twitter, c’est reposant. Aux premiers, je lançais « des tatas, un tonton ! », aux autres, « vous voulez vous marier, et même avoir des enfants ? mais vous êtes fous, vous ne savez pas ce qui suit après le mariage : le divorce, les robes noires et les sachant mieux ! »
Sur Internet, en mars 2013, j'ai été pourrit plus, par des féministes. « On l'a vu perché sur Beaubourg ! » Mais de ça aussi, je m’en fous. Une fois bloqué par des multitudes, j’ai moins de mentions, d'injures dans mes mentions. C’est reposant. Tandis que la Ddass continue à travailler encore comme en 1977, voire même comme depuis 1538... Si on me posait un jour des questions, je répondrais la même chose : c’est plus mon problème, j’avais prévenu, essayé, et ça a échoué. Il n'avait pas été possible de parler dans les prétoires, ou rien y avait percuté, j'avais essayé autrement :
En 2014, pour le JAF, alors qu'il y représentait mon ainée, Cedric Giancecchi, avocat du secteur de Metz envoyait : « fustige l’Etat, des représentants de l’Etat. » Et alors, qui ça peut déranger autant, mes discours et mes écritures ? J'ai pas prêté de serment d'inféodation, je ne suis pas soumis à l'obligation de réserve non plus. Je ne sais pas si cet avocat ni si celle qui lui a ensuite succédé m'a mieux lu, ni s'ils ont pris connaissance de ce que j'avais alors retourné, dont un documentaire #LMEF (Le Monde En Face) de septembre 2014, « Enfants en souffrance, la honte ! » Soit on ne m'a jamais lu ni entendu, de début 2003 et jusqu'en 2015. Ou il fallait effectivement toujours tout laisser faire, se taire et plier...
Oui, 2013, en psychiatrie, pour du silence, puis en 2014, à Metz, une sorte de mayonnaise allait peut-être reprendre.
DSM-IV-TR cas cliniques, American Psychiatric Association,
chez Masson, 2008, page 357
Ah, nos féministes, pourvu que ça lutte, et que ça avance, ou ça se défile, comme ça peut, et peu importent les dommages. En 2016, suivait le procès de Chantal Clos, en appel, aux assises, pour avoir avec sa fille brutalisé une avocate en droit de la famille. Une grosse bêtise. 15 ans pour la mère. Ca m’avait intéressé, j’y constatais combien Françoise Sironi pouvait avoir raison. J’y avais témoigné, en faveur de Chantal Clos, et je ne le regretterais jamais. Nos féministes et militantes étaient partout à ce procès, une chercheuse du CNRS avait même dû être trainée à la barre. Avait suivi juste une brève… Françoise Sironi, de la sphère de l'ethno psychiatrie, psychologue, psychothérapeute, maître de conférences en psychologie clinique et pathologique, spécialiste en barbaries de tous genres n’est pas mauvaise. Je l’avais bien lue, entendue et perçu, je l’avais bien perçu aussi au cours d’une soirée avec Stéphane Guillon, l’écoutant, lui avait été viré de France Inter pour deux sketchs pas très appréciés. Les effets secondaires de la torture et similaire ou juste et simplement de brutalités politiques, c’est moche. En 2009, pour Versailles, je citais Lord Emerich Edward Dalberg, sur des libertés et comment se protéger, ainsi que Georges Sand. Soupirs... Quelques temps plus tôt, nous avions reçu une courte lettre de mon ainée, un mot, elle nous avait envoyé : « j'aurais tellement voulu passer Noël avec vous... » Bref, pour Nanterre autant que pour Versailles, tout était de ma faute, de même, selon tous les « professionnels » de l'OSE, de l'ARSEA, ainsi que pour le couple Clementz, s'il y avait un coupable à conspuer, c'était moi, toujours et seulement moi.
Pour Versailles, en 2009, je citais George Sand à Mme Dupin, 31 mai 1831 :
« Pour moi, ma chère maman, la liberté de penser et d'agir est le premier des biens. »
Ainsi que Acton, ce catho « atypique »... Lord Emerich Edward Dalberg Acton, 1834-1902 • « La liberté requiert de se protéger du contrôle des autres, ce qui exige maîtrise de soi et, par conséquent, une influence religieuse et spirituelle, de l'éducation, des connaissances et une bonne santé physique et morale. »
« Et c'est pourquoi ceux qui sont sujets d'un monarque ne peuvent pas, sans son autorisation, renier la monarchie et retourner à la confusion d'une multitude désunie, ni transférer leur personne de celui qui en tient le rôle à un autre homme, ou une autre assemblée d'hommes […] D'ailleurs, si celui qui tente de déposer son souverain est tué ou puni par celui-ci, il est l'auteur de sa propre punition, en tant qu'il est, par institution, l'auteur de tout ce que son souverain fera ; » Thomas Hobbes, 1651, Leviathan, Traduction de P. Folliot, 2004
« Il n’y a point de plus cruelle tyrannie que celle que l’on exerce à l’ombre des lois et avec les couleurs de la justice, lorsqu’on va, pour ainsi dire, noyer des malheureux sur la planche même sur laquelle ils s’étaient sauvés. » Considérations sur les causes de la grandeur des Romains et de leur décadence, Montesquieu, 1721
« La vérité qui déboule à l'audience est un produit de la superstition. Lachée du ciel ou déchiffré dans les cris du supplicié ou les larmes de la victime, elle n'a pas été formée par une enquête sérieuse et impartiale mais par un décret paré d'autorité de l'Etat. Sous prétexte que le fait à juger a engendré du mal et de la souffrance, les fonctionnaires de la justice tournent le dos à la raison et au bon sens. » • Thierry Lévy, Eloge de la barbarie judiciaire
2019, suivait Frontenaud, 4 mômes arrachés, rempotés plus loin. On attend impatiemment d'en savoir un jour plus.
Vers la mi 2006, sans nouvelles de mon ainée depuis des mois, je découvrais un magnifique texte de Lucie Poirier, sur sisyphe.org, La DPJ et la chasse aux sorcières contre les mères, un extrait, trois lignes, qui résume :
disparaissait à jamais. Dorénavant, on voit le nez en l’air de
la sociale travailleuse et l’enfant disparaît à jamais.
Le plus souvent, je crois, ce sont des femmes, seules, isolées, mamans solo ou suite à un divorce, une rupture, sinon, ce sont des familles de l'Unterschicht, des cas soc, dira Marie Vaton, qui sont confrontés à ces faunes. Dans mon histoire, c'est un peu différent, la mère était morte, et il s'agissait de se débarrasser du père, Carole Bulow, la sociale travailleuse, calomniait partout, puis c'est sa soeur, Isabelle Clementz, pasteur protestant à la perception apocalyptique du monde, qui est partie du tribunal de Nanterre, en 2005, le nez en l'air, avec mon ainée à sa main, elle a disparue pour toujours. « Cas soc ? On ne peut pas dire cela des parents ou des familles, ça enferme dans des représentations dépassées ! »
Par Richard Josefsberg, une sorte de sachant mieux, un guru de l'internat
En 2006, je publiais ici Le Code noir. Moi, j'étais excessif ? Plus récemment, Me Michel Amas découvrait la matière :
« Lassé [NDLR : déjà ? Il en dira quoi dans dix ans, l'avocat ou missionnaire ? Il a fait appel ? Et ? Lassé ?] par la difficulté de sa mission, il a décidé de dénoncer "ce qu'il se passe dans le secret du bureau des juges pour enfants". "Rien n'est plus violent que ce que je vis depuis un an dans le cabinet des juges pour enfants", assurait-il à France Info, en juillet 2019, une semaine après avoir lancé un cri d'alarme sur Twitter. »
Société
Les protestants s'inquiètent du "regard soupçonneux" antisecte
Par Xavier Ternisien
Publié le 13 mars 2006, le Monde, extrait
La Fédération protestante de France (FPF) a accueilli cinq nouvelles Eglises, lors de son assemblée générale, samedi 11 mars à Paris. Parmi elles, l'Union des fédérations adventistes de France. Les Adventistes du septième jour, qui comptent 10 000 fidèles dans l'Hexagone et plus de 20 000 outre-mer, se voient souvent reprocher une vision apocalyptique du monde et une lecture littérale de la Bible.
Article 30 - 1685, qui a depuis quelque peu évolué tout de même - Ne pourront les esclaves les parents être pourvus d'office ni de commission ayant quelque fonction publique, ni être constitués agents par autres que leurs maîtres leurs ours pour gérer et administrer aucun négoce, ni être arbitres, experts ou témoins, tant en matière civile que criminelle: et en cas qu'ils soient ouïs en témoignage, leur déposition ne servira que de mémoire pour aider les juges à s'éclairer d'ailleurs, sans qu'on en puisse tirer aucune présomption, ni conjoncture, ni adminicule de preuve.
Moi, excessif ? L’article 30 de 1685 est ancien, mais parait crument d’actualité, l’était aussi en psychiatrie, en mars 2013 : un expert missionné par le juge des libertés et de la détention (JLD) arrive, vous toise 10 secondes, pas plus, vous ouvrez à peine la bouche puis il vous annonce déjà sèchement que vous resterez enfermé, il disparait pour pondre un « avis » qui ne correspondra en rien à votre personnalité. Le JLD avait accepté son torchon, mais après débats, malgré tout, il avait accepté également une demande de contre-expertise… Ce premier psychiatre était parti s’éclairer d’ailleurs pour éclairer le JLD, mais parti s’éclairer d’où ? Auprès de Anne Sylvie Caillat, la psychiatre du service où j’allais rester détenu ? Auprès d’un agent d’entretien ? D’autres « usagers » du service ? Parti s’éclairer par la plante verte ou par la préfecture ? S’éclairer par les animaux de dehors aurait été compliqué, par la fenêtre de ma chambre, on y voyait pas grand-chose :
2013, une fenêtre de Paul Guiraud… la « chambre »,
et l'extérieur, printanier, je pouvais distinguer des arbres, des silhouettes, en tous cas
« Si vous ne changez pas, on devra vous enfermer à nouveau. »
En chambre de contention, à Paul Guiraud, où l’on m’avait installé d’abord, faute de place ailleurs, c’était pire. La ventilation était en panne, faisait du bruit H24. « On peut vous aider, vous voulez plus de cachets pour dormir mieux ? » « Dans quelques jours, vous pourrez intégrer votre service, ici, ce n’est que provisoire. Là bas, vous pourrez discuter avec le psychiatre. » Une fois là bas, des semaines, c’est long, j’ai pu discuter plusieurs fois avec elle... Mon dernier entretien avec le docteur Anne Sylvie Caillat avait été très court, elle m’y attendait : un doigt passé par la porte entre-ouverte de son bureau, mon regard plongé dans le sien. Une fois libre, elle m’assurait : « restez, vous le pouvez, librement, on va vous aider, on peut ! » J’ai fait mon sac et j’ai détalé. Depuis là bas, en 2013, j'avais ajouté plusieurs billets ici, comme chez les Chinois, avec mon smartphone ; c'était pas simple, fastidieux, mais j'avais mes journées et mes nuits, ça m'occupait.
En 2003, les travailleurs sociaux de l’ASE (92), je sais très exactement où ils sont allés s’éclairer, ils me l’avaient écrit ; les juges de Versailles l’avaient reconnu vers 2007 environ, quatre ans pour que ça percute ! Ceux de l’OSE, de 2003 à 2005, et pour 2006 en appel, c’est évident aussi, j’ai très bien perçu où étaient leurs accointances et leurs intérêts personnels. Ca par contre, à Nanterre comme à Versailles, ça n'a jamais pu percuter ; faute de temps ? Tous étaient toujours partis s’éclairer d’ailleurs, pour renseigner les juges. J’avais beau protester, la vérité était et restait figée ainsi au dossier de l’ASE puis à celui de l’ours pour enfant. Pour l’ARSEA, de 2006 à 2011, tout était limpide également, entre les jugements rendus par Nanterre comme par Versailles, et leur proximité géographique voire idéologique avec le pasteur d’Uhrwiller, ils s’éclairaient d’ailleurs. On est des canards, comme déjà décrit plus haut, les autres, entre eux, papotent, rient, ragotent, médisent, définissent et figent qui vous êtes, ce qu’il s’est passé, qui vous avez été, qui vous pourriez être demain, quel pourrait être le futur, évidemment, des plus sombres. Même s’ils n’en savaient absolument rien, quelques étaient les propos ou écrits de gens, ces tantes maternelles, qui résidaient à 400 et 500km de chez moi, en Lorraine, en Alsace, étaient systématiquement mieux reçus que les miens pour dépeindre ma famille, ce qu’était notre vie, notre foyer en région parisienne, le vécu et le quotidien de nos enfants. Aucun de nos amis ou proches, même pas celle qui avait longtemps été la nounou de mon ainée n’ont été entendus. Le dossier qui m’avait été retourné, en 2006, car égaré, retrouvé chez un greffe à Nanterre, contenait aussi quelques témoignages d’amis et proches. Ces derniers restaient estomaqués.
L’avocate de l’enfant, Maître Delphine Roughol ? Une sorte de feuille morte, suivant péniblement les vents, se couchant au gré d'évolutions de dires, une quiche, une tarte, parfois mal à l’aise, un peu pâle, ou rouge de honte, mais dans sa belle robe noire, toujours d'une grande prestance, même l'ayant enfilée sans mandat, pour réclamer un renvoi. Je ne me souviens pas l’avoir entendu dire quoi que ce soit lorsque mon ainée parlait de l’ambiance à Taverny, en 2005, ni d’ailleurs en 2007, lorsque mon ainée en avait reparlé encore. Rien jamais non plus au sujet de sa santé ou de sa scolarité. Comme les autres, partie s’éclairer d’ailleurs ? Je regrette qu'elle ne soit plus là, on aurait pu rediscuder. Elle même s'était plainte d'un de mes billets de blog, qui m'avait valu un petit entretien chez la police ; et sa plainte était au dossier « d'assistance éducative », mais pourquoi donc ? Mais sur le fond, je suis d’accord, un avocat pour l’enfant pourrait avoir du sens.
De temps en temps, le juge pour enfant convoque, l’audience débute, à l'écoute, on a toujours l’impression de s’être trompé de bureau... Puis l’on peut faire appel. Le résultat est au final pénalisant, quoiqu’il se soit dit en appel, le jugement contesté est confirmé. Au fil du temps, d'autant plus que tout est machinalement confirmé, des vérités s’accumulent, toutes définitivement indiscutables, incontestables, puis rappelées, rabâchées... On fini par s’accoutumer à ce climat, un loto où les avis et discours des autres s'imposent toujours. Vous êtes un harceleur, selon Taverny ? Ce sera vite débattu, imposé, puis confirmé par Versailles, vous resterez ce harceleur pour toujours. Veuf, dépressif mais pas divorcé, en 2011, pour la cour d'appel, un 1er avril, je l'étais encore... merci, l'OSE France. Quérulent ? Merci Bodon-Bruzel. Etc. « Il n'y a pas de problème de santé, on y veille bien. La scolarité ? On discute de l'orientation en 1ère. Il ne nous recontacte pas. » Elle m'aurait énervé, l'audience de juin 2010, je n'y suis plus retourné, pour celle-ci, j'avais juste envoyé une lettre au juge.
Faut l'avoir entendu, le pasteur d'Urwhiller, jeter ses anathèmes contre moi à certaines audiences, une érudite, experte en improvisation... régulièrement reçue 5/5 quoi qu'elle y envoyait. Tantôt des anathèmes en présence de mon ainée, à d'autres instants, à jurer qu'elle préservait l'image de son père. Moi, je pouvais toujours faire appel et tout ça. A chaque fois pour rien, sauf un peu de papier en plus, des écritures par les juges. La justice, une machine à s'écrire : tu fais appel, tu reçois du papier en plus. Fin 2003, j'avais fini par déprimer comme rarement, après près d'un an déjà de pressions par des travailleurs sociaux, pour que j'abandonne mon ainée à ces femmes. J'avais été dans le bureau du juge en juin, puis à l'OSE, rue du Temple, vers septembre, j'avais aussi eu quelques échanges avec Mme Josefsberg. Celle là m'expliquait entre autres qu'il fallait que je divorce, que je n'avais jamais divorcé... je n'avais jamais été marié, la mère de mon ainée était morte en 1999, et avant cela, un JAF était intervenu, de façon ponctuelle, vers 1997, pour les DVH, pour la ponsion alimentaire, puis jamais aucun soucis de NRE ou d'impayé ! Tout fout le camp lorsque ce genre de « justice » s'empare de vous, même l'état civil, même le cadastre. C'est suite à une conversation téléphonique avec cette dernière, en novembre 2003, que je me suis rendu chez le juge, à Nanterre, puis qu'il a décidé de placer mon ainée, chez M. Josefsberg. Agnès Josefsberg, aux investigations qui avaient précédées ce « placement », est depuis morte, d'une maladie longue, celle-ci ne peut plus nuire à d'autres familles, mères ou pères et même enfants comme elle l'avait fait chez nous.
Oui, j'écris « ponsion ». C'est un avocat d'Alsace, sur Twitter, qui me l'a inspiré. Je veux être lisible de là bas aussi. C'est comme #Ddass au lieu du plus pompeux Aide Sociale à l'octroit d'Enfances. On s'inspire, pour être mieux lu et compris.
Très bonne en impro, le pasteur d'Uhrwiller. Tout en renouant avec mon ainée, entre 2008 et 2009, discutant avec elle de ses résultats scolaires et de ses capacités, je l’avais convaincue de ne pas se laisser orienter vers une filière pro, ce qu’envisageait l’ARSEA Alsace. Ca n’a pas loupé, à la cour d’appel de Versailles, en 2010, très fière, Mme Clementz a annoncé qu’elle était en seconde, à Strasbourg, puis qu’elle irait faire des études de théâtre… Puis ma gamine avait donc ensuite fini orientée, puis déscolarisée ; ce n'était pas ce qui avait été affirmé, assuré par le pasteur, en 2005, à Nanterre...
En même temps, vers mi 2009, chez un juge, à Nanterre, vers les 15 à 16 ans de mon ainée, le pasteur commençait à se plaindre car mon ainée devenait plus difficile à gérer. « Oui, on avait finalement dû l’orienter quand même. C'est comme ça, courant avec les enfants placés, aux parents gravement carencés. Mais nous connaissons le coupable ! Elle avait renouée avec son père, preuve que cette relation était bien toxique, impensable ! On l’a donc rompue à nouveau. » Les professionnels de la protection de l’enfance n’ont-ils jamais entendu parler de l’adolescence et de rébellion, à ces âges là ? C’est comme les conflits de loyauté, j’imagine qu’ils en ont encore tout à découvrir. Je garde cependant le sentiment que le bouchon avait été poussé bien loin ici, « dans l’intérêt de la mineure ». C’est vers 2006 peut-être que la cour d’appel avait relevé qu’en cas de relations « même épistolaires » avec sa famille maternelle, mon ainée exprimait des « récriminations » à mon endroit. « Pour son équilibre », il fallait donc absolument « protéger » cette enfant de mon « psychisme », c’était la seule issue envisageable, la contenir durablement dans un univers fantasque qui cultivait et ruminait la haine de son père.
Et les juges, ces menteurs, tout un troupeau, pendant sept ans : « il était dépressif, délaissait sa fille ! » On pourrait à mon avis s'écrouler pour moins que cela. J'étais comme absent fin 2003 ; mais il y avait, entre autres, ma compagne pour s'occuper des filles, elles n'étaient pas délaissées ! On m’avait également reproché de ne plus être en capacité de protéger mon ainée… Je la protège comment, de juges ou d’intervenants du social ainsi que de tiers, les tatas, protégées par des ours ? Pour secouer la machine, pour lui écrire, pour extraire des mots, des lignes, j’avais juste une carotte, ou parfois, j’utilisais des tampons taillés dans une patate. En retour, systématiquement ou quasi, des coups bas et du mépris...
« Que le combat soit loyal »
De source revue Quasimodo,
voir aussi Que peut-on faire avec une carotte ?
J'avais une compagne et un second enfant, ma cadette, née quand ils nous sont tous tombés dessus, mais dont l'existence avait très longtemps été ignorée, niée par les juges ; ce n'est que vers la fin 2005 qu'ils ont enfin admis ou réalisé qu'elles existaient ! Absent fin 2003, au fond du trou, après un véritable harcèlement, par l'ASE, puis par l'OSE France, pour que j'abandonne ma fille à ses tantes maternelles... Ayant ensuite rapidement récupéré, repris pied, mais pas récupéré mon ainée, Nanterre l'avait placée à Taverny, j'allais discerner mieux quelle était la perception biaisée, l'éthique et la morale, le niveau des juges et des travailleurs sociaux de l'OSE. J'allais discerner, les entendre mieux, tout en commençant à approfondir le droit ainsi que d'autres matières. « La cour d'appel ne m'a jamais désavouée ! », m'avait un moment lancé le juge Anne Valentini, je suppose que c'est exact, et que les « professionnels » de l'OSE sont parfaits aussi, pour Nanterre autant que pour le parquet et Versailles, la cour d'appel, le parquet général. C'est curieux, ou c'est juste une farce ? Le rappel des faits par la cour d'appel, daté d'un 1er avril, ne reprend rien du tout de ce que je raconte ici ; j'ai le très net sentiment que c'est un faux en écriture publique pondu par une magistrate, à moins que c'était une légèreté, un éventuel copier/coller et problème de relecture, les juges n'ont pas que ça à faire, ou c'est pas mon arrêt :
Cour d'appel de Versailles, 1 avril 2011, 11/00005
Ont été entendus :
- Madame GERAUD-CHARVET, Présidente, en son rapport,
….
RAPPEL DES FAITS ET DE LA PROCÉDURE :
J. Y... est née le 03 septembre 1993 de l'union de M. Bruno Y... et de Mme Sonia Z....
A la suite de la séparation du couple en 1996, un conflit entre le père et la famille maternelle s'est progressivement installé.
Au décès de sa mère en juillet 1999, J. est allée vivre chez son père.
Celui-ci a rencontré une nouvelle compagne et le couple a eu une enfant K., née en 2003.
Par ordonnance du Juge des Enfants de NANTERRE du 18 novembre 2003 motivée par la période dépressive que traversait M. Y... qui délaissait sa fille et ne lui permettait pas d'assurer sa sécurité, J. a été placée à la maison d'enfants du Château de Vaucelles à Taverny.
J'aurais aimé lire ici au minimum : « A la suite de la séparation du couple en 1996, en 1997, le JAF de Sarreguemines (57) rendait un jugement attribuant la garde à la mère, accordant des DVH au père, le condamnait à verser la ponsion ». Mais non, pour les juges, la cour d'appel et pour l'OSE France, j'allais rester veuf, abandonnique, pas divorcé, dépressif, jusqu'en avril 2011. Bien qu'en novembre 2005 ils avaient enfin réalisé que ma cadette et ma compagne existaient. J'avais insisté, signalé qu'elles existaient. Tombait alors en audience, à Nanterre, un rapport inattendu des travailleurs sociaux de l'OSE ; faisant part de leurs « grandes inquiétudes » pour ma cadette ! Mon avocat avait alors eu à y répondre, par note en délibéré. A côté des bureaux de Nanterre, manque une salle pour les parents, où aller apprendre comment ça fonctionne.
« En cas de verglas, ne marchez qu'où nous avons sablé ! »
Edit... après de multiples ajouts, depuis ce 21 courant et une première version de ce billet ; je brodais dedans. Je ne vais pas tout relire, ni rectifier les coquilles, les erreurs matérielles mineures que j'aurais pu produire. Ici, subsistera une trame, que je vais maintenir, qui constitue ainsi un terrain miné, piégé, un bourbier comme un certain Pierre Péan, journaliste d'investiguation, aurait pu produire, terrain mouvant ou glissant, comme annoncé également via mon compte Twitter : « ACHTUNG ! Bei Glatteis dürfen nur die bestreuten Wege begangen werden. » Ce n'est pas en 1997 que je « divorçais », mais en novembre 1996. Puis en novembre 2003, Mme Josefsberg de l'OSE, qui investiguait, allait lourdement insister : « vous allez devoir divorcer, vous n'avez jamais divorcé ! » Elle était pétrie de certitudes, était pour son avis pour Nanterre partie s'éclairer d'ailleurs... peut-être une pratique #educspé #psy courante, s'éclairer d'autre part.
De source le Monde, la campagne en direct
« Y a le divorce, est (sic) le divorce c'est toujours une épreuve »
« Mais c'est pas parce que la famille a changé qu'on tient moins à sa famille »
Est-il utile que je précise que ces deux tatas, Carole Bulow, sociale travailleuse, d'une nature de corbeau, ni Isabelle Clementz, religieuse au nez en l'air, celle qui avait pourtant déjà bien vu les monstres dans sa jeunesse, n'ont jamais saisi un JAF pour demander des DVH ? Ce n’est pas la voie qu’elles ont choisies, une voie de civilisés, elles auront préféré la voie d'outre tombe de l'assistance publique, et de me pourrir via l’ASE, puis en insistant jusqu’à ce que soit bien saisi un ours, elles auront préféré me pourrir via l’OSE, la rue du Temple et ensuite avec Taverny, fermant les yeux sur tout, dont sur ce qu'endurait leur nièce au foyer… même lorsqu'elle en parlait elle-même ! Elles auront préféré me pourrir, pendant des années, via Nanterre, via la cour d'appel aussi, pour « sauver » mon ainée de son père « incurable ». « Par ordonnance du Juge des Enfants de NANTERRE du 18 novembre 2003 motivée par la période dépressive que traversait M. Y... qui délaissait sa fille et ne lui permettait pas d'assurer sa sécurité, J. a été placée à la maison d'enfants du Château de Vaucelles à Taverny. [...] Par jugement du 9 novembre 2005, le Juge des Enfants confiait J. à ses oncle et tante maternels, M et Mme A... en qualité de tiers digne de confiance, et maintenait la suspension de tous les droits du père. » Basta. Un pâle plagiat de Kutzner c/Allemagne, doublé d'un plagiat pas plus reluisant de l'affaire Finaly. J'avais pourtant prévenu.
Novembre 1996, un « divorce », pour des DVH et la ponsion alimentaire
Maurras, Kiel et Tanger, 1914, p.70 : « ces puissances subalternes (...) doivent s'ériger en
petites souverainetés indépendantes, comparables à des seigneuries féodales... »
L'ours ou le juge pour enfant, c'est spécial. Par la loi, il a tous pouvoirs pour ne pas le limiter, afin qu'il puisse efficacement protéger les enfants. C'est la théorie. En pratique, et c'est curieux également, il a tout fait pour protéger les tantes de ma fille, les travailleurs sociaux de l'OSE aussi... Avec le résultat qu'on connait, je l'ai détaillé dans mes précédents billets d'octobre, ici, ainsi que de façon plus synthétique dans ma récente lettre au Président de la République. Comment c'est possible, comment cet ours et ces « professionnels » ont-ils pu bricoler cela ? Avec des lettres puis des expertises !
J'aurais apprécié que le juge Anne Valentini puis les professionnels de l'OSE soient très vite plus sincères que cela. Dès juin 2003 même, le juge Anne Valentini aurait pu offrir directement mon ainée à ces tantes maternelles, elles n'attendaient que cela, une OPP pour la « déplacer » vite chez l'une d'elle, puis on en parlait plus. Puis je pouvais aller revoir Valentini, faire appel aussi, aller chez Bodon-Bruzel, à l'UMD, etc... Mais ça n'aurait pas semblé ni très légal ni vraiment moral, et assez brutal. Pour une apparence acceptable, il fallait d'abord que ma fille reste en foyer quelques temps, et que le juge poursuive ses investigations, n'envisageant pas autre chose, construisant très soigneusement un dossier, amassant des pièces, pour qu'il puisse motiver le rapt de mon ainée. La machine à s'écrire régurgitait donc un moment ces choses :
De l'arrêt du 22 mai 2009, par la cour d'appel de Versailles,
cassé/annulé par l'arrêt civ. 1, 20 octobre 2010, 09-68.141
Audience publique du 20 octobre 2010, Cassation,
Pourvoi n° C 09-68.141, Arrêt n° 909 FS-P+B+I
Pardon !
Tout parait ainsi clair, évident pour tout le monde, parfaitement justifié. J'étais veuf, jamais divorcé, au fond du trou, etc, puis j'avais juste fait chier les travailleurs sociaux. Et comme il ne fallait pas que je fasse autant chier le pasteur, tous mes droits ont été suspendus. En 2005, ma fille finissait « placée » en un endroit même tenu « secret », un presbytère d'Urwiller. Mon ainée était enfin « sauvée » de son père indigne. Ils en ont fait une orpheline, « dans son intérêt supérieur. »
Ils ont vraiment fait des études supérieures, nos magistrats, et ils sont recrutés parmi nos élites, la crème de la crème ? Après l'astrologue Davidson, était arrivée Magalie Bodon-Bruzel, encore une experte pour la troupe, dont les ours et leurs comparses, experte également très appréciée, et d'où ma bio Twitter : « D'après un psychiatre et plusieurs vrais magistrats, je n'aurais pas conscience des troubles que je crée autour de moi. Je décline toute responsabilité. » Je crois me souvenir qu'en son avis, de charlatan, Bodon-Bruzel ajoutait quérulent, processif, « s'empare et use du droit, c'est pénible » ; sur Twitter, tout ne tient pas dans une bio ; ou c'est sobrement contenu dans « troubles que je crée ».
« Quand les situations n'entrent pas dans le cadre des nouveaux modèles de réussite, quand les enfants ont des réactions et des attitudes qui ne ressemblent pas aux images de `'l'enfant du divorce" forgée par notre société, ceux qui se tournent vers la justice pour qu'elle dise la norme et tranche un conflit de droit ne rencontrent qu'une institution désemparée. Faute de savoir répondre à leur demande, la justice ne peut que mettre en oeuvre tous les moyens possibles pour étouffer les différends » • Le démariage. Justice et vie privée, Irène Théry, Odile Jacob, 1993, reédition de 2001, pages 239-240. « Quand on écrit une pièce, il y a toujours des causes occasionnelles et des soucis profonds. La cause occasionnelle c'est que, au moment où j'ai écrit Huis Clos, vers 1943 et début 44, j'avais trois amis et je voulais qu'ils jouent une pièce, une pièce de moi, sans avantager aucun d'eux. C'est à dire, je voulais qu'ils restent ensemble tout le temps sur la scène. Parce que je me disais, s'il y en a un qui s'en va, il pensera que les autres ont un meilleur rôle au moment où il s'en va. Je voulais donc les garder ensemble. Et je me suis dit, comment peut-on mettre ensemble trois personnes sans jamais faire sortir l'une d'elles et les garder sur la scène jusqu'au bout comme pour l'éternité ? » • Jean-Paul Sartre, l'origine de Huis clos. « L'enfer, nous dit-il, n'est pas le lieu de la torture physique, mais celui du jugement implacable d'autrui porté sur nous. » ? Sade, moraliste, et le crime parfait, pour l'éternel...
« Mais nous, on ne lit jamais les journaux. »
Par Jean-Baptiste Jeangène Vilmer et Maurice Lever, Sade moraliste,
le dévoilement de la pensée sadienne à la lumière de la réforme pénale
« On croyait bien connaitre le divin marquis »
Variantes...
In Deutschland beschwert man sich stark über meine « Excentricitäten. » Aber da man nicht weiß, wo mein Centrum ist, wird man schwerlich darüber die Wahrheit treffen, wo und wann ich bisher « excentrisch » gewesen bin. • Nizza (France), 14. Dezember 1887 : Brief an Carl Fuchs • Nietzsches Briefe, 1887
Il faut se méfier des comiques, parce que quelquefois ils disent des choses pour plaisanter • Coluche
Orpheline ? Avec Taverny, l'OSE France, je pouvais rapidement constater que ma fille n'avait plus ni père ni mère, qu'elle l'était déjà. En 2010, écrivant à l’ours, je demandais à être déchu de l’autorité parentale, mais ça n’a pas suivi ; enfin me déchoir aurait été plus conforme à ce qui s’était déroulé depuis la fin 2003 et jusqu'à sa majorité. Indigne, abject, révulsant, pour autant, pas du tout déchu, ni de l'autorité parentale, ni d'ailleurs du droit de surveillance ? Surveiller, un crime ?
Orpheline ou sous tutelle, comme le fils à Fourniret et Monique, et il ne fallait pas protester. En janvier 2005, il me parvenait même la lettre, plus bas. « Nous prendrons toujours soin d’elle. Si t’es pas content, écris à l’ours. Bisoux. » La Direction faisait systématiquement ce qu’elle voulait, sans me solliciter ni même m'informer dans les temps. Par une autre lettre, Taverny m’apprenait cependant que j’allais rester le « principal responsable », ce qui m’a donc bien été reconfirmé, par l’arrêt en appel rendu en 2009 autant que par l’arrêt de la cour de cassation de 2010, puis encore en 2011...
« Les documents que vous nous demandez sont transmis au juge pour enfant qui a mandaté notre établissement... » Vers février 2005, et comme j’étais toujours détenteur de l’autorité parentale, j’avais pris rendez-vous au collège, avec le prof principal de mon ainée, c’est lui qui m’a remis copie du document en page 2 : ni père ni mère, un tuteur. Ma fille allait partir avec sa classe, au Chambon, ce haut lieu de la Mémoire. Pourquoi Josefsberg avait-il refusé de partager quoi que ce soit de ces informations ou de ce dossier avec moi ? « La Shoah, faut en parler et faut jamais oublier ! »
« C’est tellement affreux de regarder le destin en face »… Avant de pouvoir lire des jugements, des arrêts, ce que m'envoyait la machine à s'écrire, lire du Josefsberg ou des lettres de son établissement était déjà très instructif. « L’agrippement est à la base à la fois de l’attachement et de la séparation, une fois établie la confiance de l’enfant, la séparation définitive de la mère a lieu soit du fait de la mère soit du fait de l’enfant. » Josefsberg et la troupe étaient à lire :
Des professionnels - qui se situent en amont du placement(*) - ont jugé que l’avenir d’un enfant est, ou pourrait être compromis s’il restait dans son milieu naturel de vie, ils envisagent de le faire vivre en partie en dehors de sa famille. Si une instance juridique mandatée par l’état confirme cette évaluation(**), l’enfant ira rejoindre une organisation de suppléance familiale(***) ; une famille d’accueil, un internat, une maison d’enfants, un foyer ; ils le confient à des professionnels : leurs confrères qui sont donc missionnés pour l’accueillir et organiser une séparation. • Internat et séparations [organisées], par Richard Josefsberg, in Les Cahiers de l'Actif, n°306/307, novembre-décembre 2001, page 84
*) Le pasteur d'Uhrwiller et sa soeur, assistante sociale à la Direction de la Solidarité, en Moselle, l'école ainsi que l'ASE des Hauts de Seine, et enfin Mme Richard Josefsberg, de l'OSE France
**) Confirmé par les travailleurs sociaux de l'OSE, Mme Claire Davidson puis Mme Magalie Bodon-Bruzel
***) Le pasteur d'Uhrwiller ainsi que, plus tard, les services AEMO de l'ARSEA Ostwald
« L’attachement »... Taverny était à 65km de mon lieu de travail, à 40km de notre domicile. J'y allais tous les 15 jours, pour récupérer ou y raccompagner mon ainée, des heures et des heures de trajet en auto en IDF, pour ces DVH. J'aurais bien pu m'en lasser ; ma fille ne s'en était pas lassée non plus. Mais je crois qu'elle ne faisait pas tant confiance que cela à Richard et son petit personnel - qui remarquera au passage que je ne les ai pas tous égratignés ou nommés ici. Dans son établissement, d'autres enfants lui tapaient fréquemment dessus, tout le monde s'en foutait, tandis que les poux, les rhumes et autres problèmes de santé dont des vertiges, c'est moi qui devait m'en occuper. Récupérer un enfant blessé ou même grincheux car fiévreux un vendredi soir, « c'est la vie »... « Ca s'est bien passé, le week-end, chez ton papa ? » « Le médecin passe tous les mardi, pour consultations, s'il y avait un jour un soucis, on vous le dirait. » « Les lentes mortes tombent toutes seules », m'a-t-on un jour répondu après que j'ai traité ma fille pour les poux... « les pressions sur sa fille », c'était mon écoute ainsi que les examens et soins médicaux dont je lui faisais profiter ? Une coupe, chez un coiffeur, de trop ? L'attachement de mes filles, entre elles, fallait absolument couper pour que mon ainée fasse enfin « confiance » ?
Quand l'enfant lui même en a ras le cul, des trajets, des coups, des poux, des griffures, des entorses, des privations de soin et de sommeil, de tensions, de conflits, de pressions, lorsqu'on lui annonce qu'il sera très prochainement privé de celui qui pouvait le faire soigner, et surtout de sa famille, il cesse enfin de s'agripper ? Elle était ravie de partir pour Uhrwiller ? Elle se séparait enfin pour aller renaitre mieux autre part ? Peu avant l'audience de l'été 2005, ma fille m'avait encore appelé paniquée « Richard m'a dit que si je veux pas partir, je vais en psychiatrie ! » J'avais eu connaissance déjà de l'affaire Sébastien traité lui aussi par Valentini, l'OSE France et Delphine Roughol. Je lui ai donc dit d'écouter les adultes autour d'elle... puis en juillet 2005, mon ainée est alors partie, joyeuse, enchantée, avec les époux Clementz.
Libé, publié le 27 octobre 2004, extraits... «J'en ai marre !» Sébastien, 14 ans, est perdu dans un maelström de procédures judiciaires. Il le dit avec ses mots et ses fautes, celles d'un adolescent perturbé dont père et grands-parents se disputent la résidence depuis octobre 2002. Pour le moment, il est placé en famille d'accueil dans la région parisienne. La situation ne profite à personne. Surtout pas à Sébastien, victime d'un «conflit de loyauté», selon la justice, et pour lequel une expertise récente préconise un suivi psychiatrique. [...] Et Sébastien ? Autrefois bon élève, il a désormais un an de retard. En juin, une juge des enfants de Nanterre a renouvelé pour un an la mesure de placement dont il fait l'objet. Les grands-parents ont fait appel, et le dossier sera examiné demain devant la cour de Versailles. «Le contact ne passe pas entre Mireille Millet et la juge des enfants, qui fait tout pour que Sébastien aille chez son père», affirme Me Dollé. [...] Lors des visites de ses grands-parents, Sébastien s'arrange pour leur remettre des lettres : «Mémé, j'en ai marre. Chaque jour qui passe me sépare de ma vraie vie (sic)», a-t-il griffonné en août au dos d'un emballage de cadeau, entre deux mots d'amour. «Il est tout maigre, il ne grandit plus. Il a 14 ans et il pèse 30 kilos. Voilà l'état dans lequel ils me l'ont mis», soupire Mireille Millet en montrant les photos d'un adolescent efflanqué.
Portrait
Môme pas peur
par Stéphanie Binet, publié le 23 novembre 2007, Libé, extrait
Après le décès de son beau-père, sa mère déménage régulièrement, et Keny [NDLR: Keny Arkana] fait ses premières fugues à 9 ans. Au début, un après-midi, puis deux, trois jours : «Je me revois dans des cages d'escalier en train de me faire mon petit nid douillet, à trouver des trucs dehors pour faire ma chambre. Et puis finalement, une fois que la colère s'était estompée, je rentrais chez moi, vers ma mère. Ce n'était pas à cause d'elle que je partais.» A cause de quoi, alors ? Elle refuse de le dire. A 11 ans, un juge pour enfants décide de la placer en foyer.«C'est là que j'ai compris l'hypocrisie du système. On te parle de droits de l'homme alors qu'on ne respecte pas les droits de l'enfance. Ils nous disaient : Tu ne prends pas tes gouttes, tu as une piqûre dans le cul. Forcément, c'est plus facile de surveiller trente légumes que trente agités.» A l'école, elle n'aime que les maths, «bien carrées», mais se fait virer régulièrement à force de sortir des cours intempestivement. A 12 ans, elle est déscolarisée. A 15, les foyers, là où elle a commencé à rapper pour «les copains», ne déclarent plus ses fugues. Elle vit dans la rue, fait des «restos baskets» [part sans payer, ndlr], se sert dans les invendus au marché, vole ses vêtements : «Au bout de deux jours, je les donnais. Il manquerait plus que j'ai à me trimballer une valise.»
Une lettre de l'enfant, Sébastien, et Minou, c'était un énorme chat.
« Il ne faut pas aller contre la justice et l'OSE »... la justice ?
Keny Arkana - Eh connard • 14 juil. 2007
« Le placement de la mineure ... mis à mal par le harcèlement dont M. X... a accablé la MECS du Château de Vaucelles » ? L'OSE France me repprochait quoi, là ? D'avoir parfois porté plainte ou déposé des mains courantes en raison de violences ou de violences en réunion dans leur établissement de Taverny ? En décembre 2004, mon ainée m'a appelé en larmes, j'ai ensuite téléphoné au 119, elle avait décrit un passage à tabac, fallait pas réagir ainsi ? C'est la raison de la teneur de la lettre de janvier 2005 de la Direction, puis de ces très petites phrases et tournures dans les arrêts ainsi que dans « l'expertise » de Claire Davidson ? Rompre les liens père-enfant, alors qu'au cours de débats, début 2005, la cour d'appel avait elle-même un instant envisagé d'extraire ma fille de Taverny du fait des mauvais traitements qu'elle y subissait ? Faire inscrire mon ainée au fichier des mineurs disparus lorsque la Direction organisait des sorties clandestines, c’était intolérable ? Si tel avait été le cas, je suppose que la police et la gendarmerie nationale n’auraient jamais enregistré ni réagit à ces signalements là ? On peut « signaler » les parents, mais pas les travailleurs sociaux ?
Le lavage de cerveau en Chine au début des années cinquante
(Source : BULLES du 4ème trimestre 1993) / prevensecte, extraits...
10. La dénonciation du père, acte ultime de la réforme de la pensée. La seconde exigence était bien plus difficile. Il s'agissait de dénoncer son père, tant comme individu que comme représentant de l'ancien régime. C'était l'acte ultime, symbolique, de la réforme de pensée des jeunes Chinois, et pour beaucoup, c'était extrêmement douloureux. Un cadre avait remarqué que Hu s'abstenait le plus possible de critiquer son père, et s'était mis à le harceler sur ce sujet en toute occasion. [...] Hu a finalement trouvé un moyen d'accuser son père sans dire trop de mal de lui, et sa confession a été acceptée. [...] Chacun inscrivait ensuite sur une carte ses voeux concernant sa future affectation professionnelle. La décision était prise par les autorités. Théoriquement, on avait le droit de refuser, mais très peu le faisaient, car c'était un très mauvais point - d'ailleurs, qu'auraient-ils pu faire d'autre ?
En 2013, lisant un Républicain Lorrain, un portrait, j'apprennais par voie de presse qu'elle vivait, qu'elle était d'un petit village, non plus de chez moi ou ce cette région. Ce petit village à 15 minutes de chez sa tata Carole ? Excellent ! Puis en 2014, donc, elle m'a assignée, a réclamé la ponsion alimentaire. « Un droit absolu ! » J'ai été rude avec deux avocats de Metz, on ne parlait pas la même langue, j'imagine, mes écritures étaient pour eux illisibles... « Je vous suggère une fois encore de relire, de mieux lire mes observations et pièces qui vous sont parvenues... » Une expérience intéressante, avec des renvois, ce qui m’a permis de sonder le JAF aux audiences, de comprendre ce qu’il voulait et ce qu’il ne recevrait pas. Une affaire de famille encore, mais avec des écrits à s'échanger, assignation, observations, piques et répliques, etc. Cependant, curieusement les familles et des enfants défilaient dans la salle, les débats étaient publics, pour des ponsions réclamées à des pères indignes, une liste des noms étant placardée sur la salle d'audience. Saloperies de pères.
Mars 2013, paraissait ce portrait, et quel portrait ! Le 8, j’étais donc sur Beaubourg, puis reçu par Christophe Girard, ensuite on m’enfermait en psychiatrie, pour que je me taise. Ce 7 mars 2013, mon ainée était pour sa part reçue au Sénat, avec d’autres Meilleurs Apprentis de France. J’en avais un jour discuté avec un éducateur. « Mais c’est formidable ! » Je n’ai jamais douté des capacités de cette enfant. Je dis juste quelle a été « orientée ». Ce passage au Sénat, avec la Ddass au balcon, en train d’applaudir, de s'applaudir… de la comm’ politique, pour valoriser, promouvoir les filières professionnalisantes. Mon ainée avait fini par décrocher un BEP, tardivement, en 2015. L'éducateur a baissé les yeux.
Passé mai 2008, discuter avec des journalistes, c’était juste y perdre du temps. Quoi que je leurs racontais. En 2013, l’article du Parisien était limite, tandis que « une source policière » avec l’AFP m’avaient fait passer pour l’un de ces pères pas contents qui réclamaient la garde. Ces « pères grues » avaient eux-même récupéré mon action, sans même me contacter, ils se l’étaient appropriée comme s’ils l’avaient organisée, pour communiquer. « Bon et bien c'est officiel, mon ex est fou. et probablement interné depuis vendredi… » ai-je plus tard découvert sur Internet. En 2014, déambulant dans les rues de Metz, alors que j’y étais convié par le JAF, j’en avais profité pour pousser la porte d’un grand quotidien régional. Après avoir discuté avec l'agence, un journaliste ou deux, j’ai été mis en relation avec l’un de leurs grands reporters. « C’est de la diffamation, revenez nous voir avec la décision du JAF. » Le JAF a jugé, je n’ai plus jamais rappelé ce journal.
Par le passé, en 2006, pour prévenir, essayer de prévenir, j’avais de tels éléments en main à la cour d’appel de Versailles, du Josefsberg, des lettres, déjà du papier de la machine à s'écrire, Bulles n°40... saisissant alors déjà la MIVILUDES. Avec également en main, Bourreaux et victimes, de Françoise Sironi. Pour ce billet, ça suffira. Puis j'apprenais que Claire Davidson est experte en cadre, « une histoire de respect », selon Dialogue numéro 165, chez Eres, 2004, rubrique « Les sciences humaines et les pratiques qui s'en inspirent » ; L'autorité parentale et les mutations de l'ordre familial. J'aurai souhaité que mes enfants et ma famille soient protégées de toutes ces « interférences », mais ça n'a donc pas été possible. En mai 2008, à l’audience, un substitut de Nanterre m’avait dit que : « la diffamation, pour le moment, ça va. »
Je crois que ça allait, en 2006 comme en 2008. J'avais même diverses versions et proses de Richard Josefsberg ou de ce « praticien » entre mes mains. Des versions ou des éditions de Internat et séparations, je crois en avoir repéré plusieures, ces années passées. Dont une de 2013, je crois, un PDF, parue chez Eres (ISBN 978-2-7492-2104-5, première édition aux Éditions Erès, 1997). Qu’est ce que ce « professionnel » a fait de mon ainée, il l’a utilisée pour finir de développer ou valider ses théories ? « L'une des attributions les plus fondamentales et les plus controversées de l'internat est d'organiser la séparation. Comment les professionnels de l'enfance peuvent-ils utiliser la séparation comme outil éducatif ? » Mais la grande interrogation ou mystère, en lisant ce théoricien, porte sur sa pratique, sur la pratique, en utilisant l’internat, comment peut-on faire pour « organiser une séparation », pour y aboutir ? Dans ses livres et ouvrages, il n'en dit rien. Le niveau des gens « neutres », irréprochables, selon les juges, qui eux même vous traitent comme des canards. D'après des bruits qui courent, Didier Raoult aurait mené une expérimentation sauvage contre la tuberculose sur des humains, dont un mineur, ça va scandaliser... Sur France 3, daté de ce 22 octobre, on apprend que « Les informations de Mediapart viennent... s'ajouter à des révélations publiées pendant l'été par l'Express selon lequel de nombreuses études menées à l'IHU s'affranchissaient depuis des années des règles encadrant les expériences impliquant des êtres humains. » Tout va bien, dans le meilleur des mondes, tant que nous n'en discutons pas trop. Rien que cela pourrait être un sujet tabou :
« Ayant décidé d'effectuer ma recherche sur mon lieu de travail, il me paraît nécessaire de m'arrêter quelques instants sur le risque encouru par le chercheur praticien qui travaille sur sa pratique et dans l'institution - l'OSE France - dont il est salarié. Concernant la présente recherche, je n'ai été l'objet d'aucune censure et je n'ai pas tenté de valider mon travail professionnel à tous prix [...]. »
Internat et séparation
Intervenir auprès des enfants et des adolescents
ENSP, 2000, collection « ETSUP savoirs professionnels »
Richard Josefsberg
Respecter le cadre, tel que voulu par les ours et les tantes maternelles, un cadre imaginé par Claire Davidson, experte ? D'accord. Un univers fantasque, absurde et désolant, où mon ainée allait être immergée à nouveau, fin 2009. Cet arrêt du 1er avril 2011 par Versailles est une farce. Pourquoi recontacter le service AEMO ? Pour qu’il parasite ou « interfère » plus ? En leur point rencontre, de ces mouroirs, de ces étouffoirs de relations parents-enfants ? « Elle a perdu sa mère, et chez son père, c’est impossible, on l’a bien vu, elle ne veut plus revenir ! » Dès que je l’avais reçue chez moi, l’été 2009, je l’emmenais chez un toubib, pour un second problème de santé chronique et différent des vertiges, des douleurs vives… Pour la santé, « il n'y avait pas d'inquiétude à avoir ». D’accord. J’avais bien essayé de prévenir, d’alerter, mais ceci n’avait donc pas fonctionné non plus. Une « attention régulière y était portée », ok. L’ARSEA avait recruté Sara Choukron, la communiquante ou référent familial de l’OSE France ? L’ARSEA « faisait le point sur l'orientation », oui, j’ai vu, fleuriste un temps, puis l’armée. « Orientée », fini la 1ère. Elle attendait une « réponse affective » en juin 2010 ? En 2010, à la cour d’appel de Versailles, le pasteur expliquait qu’après l’été 2009, il avait vite résilié ou changé le 06 de mon ainée.
Ces problèmes chroniques de santé, puis cette orientation, en CAP fleuriste, puis à l’armé, puis un BEP, tardivement, en 2015, j’ai un peu du mal à comprendre. Je sais bien que Thomas Resch de l’ARSEA a écrit un beau papier éthique sur l’orientation appropriée des jeunes filles inadaptées ou en échec, ainsi que même sur la médiation, sûrement très éthique aussi, avec les familles... « Orientée », pourtant en 2005, chez l’ours, à Nanterre, les époux Clementz assuraient qu’ils feraient tout pour leur nièce, avançant même que tonton Pascal est le parrain, religieux, dont le rôle est de se substituer quand les parents ont disparus ou sont incapables. Pascal est médecin généraliste, il n’a jamais bien entendu ni rien perçu non plus des problèmes de santé de mon ainée ? Elle n’était pas deux jours chez nous, l’été 2009, qu'assez vite, elle se plaignait de douleurs… Pourquoi mon ainée a ainsi fait fleuriste, et pas théâtre ? Passé l'été 2009, la gamine était curieusement persuadée qu'à Paris, elle ne pourrait pas faire d'études... Elle aurait eu parfois besoin d’être un peu motivée, rassurée, voire d’un peu de soutien scolaire pour poursuivre ses études ? Autre chose que des cours d’éducation religieuse, où elle était brillante. La fille aux Clementz semblait avoir eu une chance un peu différente, la mienne déscolarisée, ou « orientée », en filière très longue, professionnalisante, tandis que la leur allait intégrer une école privée de Strasbourg, à 8 000€ l’année... Un chiffre et différence de « traitement » que j'avais appris tout à fait par hasard, en juillet 2018, via Facebook ; l'une écrasée par la Ddass, son père pourrit par les prétoires, l'autre élevée, le tout, sans compter. En même temps, si mon ainée avait fait des études supérieures, elle ne se serait probablement jamais installée dans un trou perdu, à côté de chez tata Carole, la marraine. Sinon, tout simplement, et pour ne pas trop abuser, les professionnels de la Ddass, ceux de l’ARSEA, se sont imposés pour faire ce qu’ils ont pour habitude de faire, orienter mais éthiquement les enfants, et les époux Clementz n’auront pas trouvé la voie pour le signaler, ni à Nanterre, ni à la cour d’appel.
Carla, sa « comme sa soeur » dans cet univers fantasque, est froide, depuis un moment. D'autres aussi sont froids, et davantage. J'attends toujours de pouvoir causer avec des adultes, comme je le disais déjà lors d'une audience de 2010... En tous cas, j'avais trouvé curieux de retirer mon ainée de chez nous, en région Parisienne, où elle était même née, pour la remettre au monde à Uhrwiller, un village, où elle allait trouver une autre soeur pour s'épanouir avec la paroisse et le pasteur. Mais moi, et les psy-lacanistes de l'OSE, on se comprennait pas trop, eux, ils savaient tout telllement mieux...
"L’étymologie latine - de la séparation - propose deux hypothèses : une qui signifierait disposer, placer, préparer, l’autre désignerait le fait de produire, d’inventer, de créer et mettre au monde."
"Ces deux théories sont retenues par J.Lacan qui joue sur l’équivoque « autorisée par les latinistes » dit-il entre « se séparer » et « s’engendrer ». Se séparer c’est donc pouvoir donner naissance à."
Extraits de "Internat et séparations"
Richard Josefsberg
Cahier de l'Actif n°306/307
Le projet d’établissement, un cadre de formalisation de la prise en charge en Institut de Rééducation
Thomas RESCH - Mémoire de l’École Nationale de la Santé Publique – 2003
De source documentation.ehesp.fr/memoires/2003, extraits…
Le sujet de ce mémoire aborde au moyen d’un travail relatif au projet d’établissement, une problématique qui a trait à la cohérence et à la formalisation de l’action sociale en faveur des enfants et adolescents en échec scolaire, dont les symptômes repérés rendent nécessaires un recours à une éducation spécialisée, mise en œuvre dans un cadre mobilisant moyens éducatifs et thérapeutiques.
[…] Dans une seconde partie, centrée sur la démarche de projet elle même, j’examinerai dans un premier temps, les contraintes spécifiques d’une méthodologie de projet, puis j’explorerai dans un second temps, les voies possibles d’une déclinaison éthique des droits de la personne tels qu’ils sont garantis par la loi du 2 janvier 2002…
[…] La troisième partie du mémoire me permettra d’aborder sous l’angle d’une éthique de communication, la question clé de l’actualité et de la pertinence de démarche globale de prise en compte des familles, en imaginant une expérimentation de pratiques de médiation. J’aborderai également pour conclure les questions des projets transversaux, de la réintégration scolaire, du partenariat et des évolutions possibles en terme de prise en charge.
La séparation en internat de l'OSE, ou par les Josefsberg, « disposer, placer, préparer, produire, inventer, créer et mettre au monde »… Et rien du tout du passé de ma famille, de mes enfants, de ma compagne, de nos amis et proches, de moi-même, de ce que nous avions pu vivre ou percevoir, ni de ce que j’exprimais dans les tribunaux de 2003 à 2011 n’avait existé ou ne pouvait être crédible… D’anciennes de mes notes et lectures, vu en préface d’un travail de Joseph de La Martinière, sur les N.N., et une procédure d’exception aussi : Selon Germaine Tillion, la « mystérieuse » catégorie des prisonniers N.N. « savaient qu'ils ne devaient recevoir ni lettre ni colis ». Elle ajoutait que parmi les N.N., certains détenus avaient des dossiers « très lourds » et d'autres « des accusations mineures ». Elle affirmait que « dans la sélection des N.N. le choix était incohérent. » Comme elle l'écrivait pour cet avant-propos, cet ouvrage est très éclairant, il complète par divers aspects Le système totalitaire, d'Hannah Arendt : « En vérité, en ce qui concerne la veuve française, son mari était censé avoir cessé de vivre au moment de son arrestation ; ou plutôt, il avait cessé d'avoir vécu. » Tout supprimer, ici...
La prose et le travail des Josefsberg qui cachaient bien tout de leurs pratiques sauvages semblent avoir inspiré du monde :
Au cours de l’histoire, les missions affichées des différentes institutions séparatrices ont évoluées au fil du temps, avec en premier lieu la fonction d’une suppléance familiale, mais avec des références diverses, qu’elles soient religieuses, politiques philosophiques, médicales, sécuritaires....
D’ailleurs, il est intéressant de voir le vocabulaire utilisé: séparer pour faire vivre, pour survivre, dresser, redresser, élever, convertir, contrôler, éduquer, rééduquer, punir, soigner, sauver, protéger, transformer afin de former, quelquefois de fabriquer des hommes intégrés non seulement au monde environnant, mais aussi au monde souhaité par les acteurs de l’institution.
En tout cas, il existe toujours une idéologie sous-jacente(2).Les internats d’excellence, enjeux et spécificités Lyon, 23 et 24mai 2011
Internat et processus de séparation
Communication – Dr Thierry ROCHET - 24 mai
Extrait et note de bas de page de source http://ife.ens-lyon.fr, à l'Institut Français de l'Education... 2) Richard Josefsberg, « De la stigmatisation à l’innovation : quel avenir pour l’internat ? » Les Cahiers de l'Actif - N°306/307
« La langue ne ment pas », nous disait Victor Klemperer. LTI... Lingua Tertii Imperii, est-ce le moment de reparler cela ?
Dans ce que je raconte doit y avoir de tout, pour faire attraper des boutons à tout le monde. Mais curieusement, ça laisse comme depuis toujours indifférent. En 2014, paraissait un cahier, je dois l’avoir quelque part, à moins qu'au format PDF. Sinon, il devrait encore être en tête de gondole, dans tout bon IRTS. Les cahiers de l'EFPP n° 20... Ethique et travail social, d’une école de formation psycho pédagogique, avec au CA, Richard Joserfsberg, Directeur de MECS, de l’OSE. Leur monde est petit, pourrait-on parfois penser. Discuter d'éthique et même de bientraitance était un moment très en vue :
Qui était de source efpp.info
Dans le rapport de juin 2010, il figurait aussi que ma fille attendait une réponse autre que « uniquement judiciaire et procédurière » ? Pour juin 2010, le juge pour enfant avait convoqué, pas moi, ni d’ailleurs à mon initiative. Je ne m'étais même pas rendu à cette audience ; si l'ARSEA s'était donnée la peine de m'écrire ou de me téléphoner, j'aurais pu leurs faire savoir. Personne à l’ARSEA n’avait pu expliquer cela à ma fille, que le juge avait convoqué, pas moi ? Par le passé, j’avais acheté un bouquin de droit, sur l’assistance éducative, d’occasion. Guide de la protection judiciaire de l'enfant - Cadre juridique. Une vrai affaire, il m’est arrivé tout à fait neuf, jamais feuilleté, avec un tampon d’un IRTS dessus.
En mars 2011, la Cour était pâle. Développant, je demandais juste un constat d'échec. Puis rien d’autre. De toute façon, à chaque fois, mes demandes, là-bas, ne me permettaient toujours que d’obtenir simplement du papier en plus, des confirmations ou des rejets, en tous les cas, des vacheries sur le papier. Particulièrement pâle, embarrassée, grimaçante, lorsque j'exposais vite fait - on a jamais qu'environ 5 à 10 minutes, là bas - quels étaient les problèmes de santé chroniques de ma fille ainée. Ok, « il n'y avait pas d'inquiétude à avoir ». A l'oral, le parquet avait ensuite lui même conclu à un échec. Deux problèmes de santé chroniques ignorés ? Je ne suis pas surpris par la déscolarisation. « Si vous saviez c'qu'elle avait comme père et dont on a essayé de la sauver ! Mais on peut pas parler, c'est secret professionnel ! » Si tout est si secret, il va falloir anonymiser mieux mon nom et même des ours dans les #opendata #freebar de justice.gouv
Cour d'appel de Versailles, 1 avril 2011, 11/00005
Arrêt du
01 AVRIL 2011
Les débats ont eu lieu en Chambre du Conseil le 04 Mars 2011 devant :
- Présidente : Madame GERAUD-CHARVET
- Conseillers : Madame MAUGENDRE,
Madame DEMARTEL
En présence de Monsieur AUFERIL, Substitut Général, assistés de Madame BABILLON Dania, greffier,
...
SAISINE :
Par déclaration au greffe de Monsieur Bruno Y..., le 11 janvier 2011, après arrêt rendu le 20 octobre 2010 par la Cour de Cassation, cassant l'arrêt de la Cour d'Appel du 22 mai 2009, qui a statué sur l'appel d'un jugement rendu le 30 juin 2008 par Monsieur SERRIER, Juge des Enfants du Tribunal pour Enfants de NANTERRE, dont le dispositif suit :
...
Toutefois après les vacances d'été 2009 passées chez son père, J. refusait de se rendre chez lui ; de son côté M. KANT ne reprenait pas contact avec le service d'AEMO ce qui ne permettait pas de mener un travail éducatif de nature à favoriser l'évolution des relations père/fille.
Dans son rapport du 8 juin 2010 (dernier rapport figurant au dossier ), le service d' AEMO :
-répondait aux interrogations de M. Y... sur l' état de santé de sa fille en affirmant qu'une attention régulière y était portée et qu'il n'y avait pas d'inquiétude à avoir ;
- faisait le point sur l'orientation scolaire de J. en 1ère ; .
- indiquait que J. ne souhaitait pas revoir son père disant attendre de lui une réponse affective et non uniquement judiciaire et procédurière ;
- rappelait que M. Y... ne contactait pas le service ;
...
DEVANT LA COUR :
M. Bruno Y... se présente, sans avocat ; il dépose des conclusions. En substance il indique que depuis la fin de l' été 2009 il ne fait plus appel de la mesure de placement de sa fille J. Il remet en cause plus en amont le travail de séparation mené par l'institution l'OSE. Il demande par ailleurs que soit dressé un constat d'échec de la mesure d'action éducative en milieu ouvert qui était censée faciliter les relations père/fille ce qui n'a pas été le cas. Il souligne aussi que J. voulait faire une filière littéraire puis faire du théâtre alors qu' elle a été orientée vers un CAP de fleuriste ; il remarque que malgré ses avertissements, personne ne prend en compte les problèmes de santé de sa fille (vertiges) ; il estime qu'il conviendrait à tout le moins de désigner d'autres professionnels de l' action éducative, tout en admettant que c'est difficilement envisageable compte tenu de l' approche de la majorité de J. (3 septembre 2011). Il ne formule aucune demande.
...
DIT cet appel devenu sans objet ;
« On ne lit pas sur place, juste ce qui est à emporter »
« Ne lisez pas Serge Paugam, La disqualification sociale, soyez analytique », m’avait un jour répondu un travailleur social, dans un forum. Ou sinon, être psychanalytique, lire du Claire Davidson, ce serait acceptable ? On arrive dans le champ de la maltraitance psychologique alors, du sectaire ainsi que de la torture, où l’on impute toutes les responsabilités à la « rigidité absolue » et au « psychisme » du père, à la nature de la relation père enfant, qui « dans certaines circonstances et sous certaines conditions » (sans préciser lesquelles) peut représenter un grave danger pour le « psychisme de sa fille »... J’ai eu le malheur d’être resté trop proche de mon ainée, j’aimais ma fille, comme le publiait Maxi en mars 2008, ce qui était réciproque, et nous restions même également très proches dans un moment difficile, son placement dans un cloaque de la Ddass. « Cloaque, c'est méchant ! » Pour plus policé et romancé, lire Sa majesté les mouches, de William Golding, on comprend mieux ce qu'était la période Taverny, en foyer de l'OSE france. Un cloaque, déstructuré par la violence, une ile aux enfants sans les parents, sans Casimir non plus, une ile comme dans le roman de William Golding. Et en cas de « difficultés », comme l’écrivait Donzelot en 1977, seul le « spécialiste » pouvait écrire et être bien reçu par les ours, dont pour faire changer à sa guise l’enfant d’un statut ou d’un lieu d’accueil à un autre… J’avais même commis l’ignominie de dénoncer des ordures, dont un « professionnel » de la rééducation en internat, par les coups et des privations d’examens et de soins, « professionnel » aussi de la séparation par les juges, à l’aide de rapports et de lettres, d’allégations diffamatoires, calomnieuses… Pour Richard Josefsberg, pour tous les juges, ainsi que pour Claire Davidson, tout était limpide, ma fille se mettait en difficultés à Taverny pour que je puisse ensuite cracher sur des travailleurs sociaux, ces nuisibles, ces parasites, inacceptable, il fallait que ça ait un terme ! Mon ainée a disparue. Mais j'ai pu faire appel...
Je suis désolé, malgré ma psychothérapie, par le passé, d'abord pour me rétablir en quelques semaines, comme on le fait chez les civilisés, puis pour une écoute, du soutien sur la durée, pour tout pouvoir endurer, j’ai toujours eu et ai encore une lecture totalement différente des faits, de 1996 à 2005, puis même au delà. Et particulièrement une lecture différente de ce qui nous avait été infligé par les prétendus professionnels de l’OSE France, de la torture, morale, psychologique et même physique, longuement, à Taverny, subie par mon ainée, puis un rapt de mineur, je n’ai pas d’autres mots que torture. Une mère qui avait subit quelque chose de similaire avait fini par se suicider, d'autres parents s'écroulent au bout de quelques semaines ou mois, s'enfoncent, parfois finissent totalement désocialisés ; c'est probablement le but de ce genre de pratiques « professionnelles », rafler l'enfant, écraser les parents, pour avoir enfin la paix, en tous cas, du silence sur toutes les ondes. « Une mère s'est suicidée ? C'est cra cra chez les cas soc. Heureusement, on s'occupait déjà de sa fille. » Marie Vaton, une journaliste qui m'a récemment bloqué sur Twitter n'aimait pas mes questions, j'ai l'impression...
La suite ne sera plus mon problème. Il sera celui de Richard Josefsberg et de l'OSE France ? Ou il sera celui d'autres aussi, de tous ceux qui investiguaient, ou qui prétendaient juger ou agir pour « sauver » mon ainée... voire même ma cadette. Et que surtout, tout se passe en silence, pour que personne ne s'y intéresse jamais. « C'est d'ordre privé, tout à fait secret ! » De A à Z, tout est tordu, vicié, nauséabond dans cette histoire. Et parmi les vérités avérées, martelées, toujours celles d'un même bord, volontiers reconnues et durablement retenues par les juges, celles d'un Richard Josefsberg. En tous cas, je rigole, il fallait en 2003 confier toutes les missions à l'OSE France, puis toujours les croire, jusqu'en 2011. Et se taire, pour faire plaiz à tous, ou pour s'épargner les coups bas en retour. Ha ha, Richard, qui va pouvoir sauver sa médaille : « si, si, voyez, je vous assure, fallait que je les traite comme ça ! » Je suis d'accord, c'est ainsi une présentation surprenante à atterrante, mais mon avocat m'avait un jour bien dit de ne rien cacher, de tout exposer.
« Etre né quelque part... » C'est en 2004, avec le collège, j'imagine, qu'elle allait découvrir, approfondir ce qu'avait été la Shoah. Ou c'était en regardant Le pianiste, de Polanski, au foyer de l'OSE ? Mais selon ce que mon ainée m'avait raconté, en décembre 2004, elle n'avait pas pu voir ce film jusqu'au bout... « partie vomir des cornichons. » C’est vers cette période, l’automne puis l’hiver 2004, que je cessais définitivement de faire confiance au juge pour enfant de Nanterre ainsi même qu’à son parquet. La suite, dont avec des appels, à Versailles, ne m’aura pas donné tort. Tout allait être vain.
Mais amusants, les éducateurs de l’OSE, à chaque fois, je me contenais… « Ca s’est bien passé, chez papa, ce week-end ? » Une fois, j'ai râlé, j'aurais pas dû non plus. « Noël à la maison, c'était bien ? » 2004 avait été le dernier.
Un « problème » après de précédents, fin 2004, à Taverny, au foyer de l'OSE. Allait donc ensuite suivre une lettre de la Direction au juge pour enfant, celle plus bas, suivaient d’autres « problèmes » encore, puis l’avis de Mme Davidson, le tout indiscutable, et mon ainée disparaissait… « dans son intérêt supérieur », à la main des époux Clementz.
puis comme en réponse, allait arriver plus tard la lettre de Richard Josefsberg, plus bas
« La #Mémoire et se souvenir ou visiter Chambon, c'est autrement que ça s'utilise ! »
« Ca s'arrête au périph'. » Charlie hebdo du 20/1/2010 et un livret de famille de Boches délivré par la ville de Paris
« On ne se souvient pas du tout de cela. On a un métier difficile, dont à cause des parents, des cas soc.
On travaille dur, à aider, neutres, on traite, mais on n'écoute ni ne lit jamais rien, on interprête. »
La correspondance a la suite est affligeante de la part d’un postulant ou docteur en sciences de l’éducation, d'un Directeur et expert de la protection de l'enfance, d’un sachant qui avait déjà 20 ans d’expérience avec les enfants et leur accompagnement, ainsi que très certainement une excellente expérience des tribunaux, ceux des ours pour enfants.
A partir de la fin 2004, tandis que ma fille était donc placée dans son établissement, elle s'est mise à se plaindre de vertiges. Elle n'avait alors que 11 ans, faisait à tort un rapport de causalité avec une intoxication alimentaire, au château de Vaucelles, Taverny. « C’est la seule qui aurait depuis des vertiges ! » Après examens par un médecin ORL, ainsi que à partir d'une radiographie, il s'est avéré que ces vertiges étaient liés à une autre cause, physiologique, et probablement liée à sa croissance. Mais c'était soignable, traitable, l'ORL lui avait en tous cas prescrit un traitement.
La radiographie, je me demande encore pour quelle raison précise Richard Josefsberg l’avait faite réaliser. Pour répondre au 119, où j’avais signalé le passage à tabac, fin 2004? Il me l’avait ensuite lui-même remise en mains propres alors que je passais à Taverny, pour les DVH. Puis j'avais contacté le docteur Babin pour mieux comprendre... « Inacceptable ! » Ma fille, manifestement paniquée et en pleurs, fraichement passée à tabac : « puis j’ai vomi, l'éducateur m’a dit que c’était les cornichons. » Ce coup de fil au 119, je n'aurais probablement pas dû le passer. Ca s'est aussi retourné contre nous.
Mais à l'époque, donc, au lieu de faire examiner décemment ma fille, ainsi que de la faire soigner, monsieur Josefsberg, expert en séparations, s'était emparé de ces faits, de mes écrits, de mes signalements, et de la médecine pour me salir auprès du juge pour enfants, comme il avait pris coutume de le faire. On était au XXIe siècle, on estime que le texte originale du serment d’Hypocrate a été rédigé au IVe siècle… « Mon premier souci sera de rétablir, de préserver ou de promouvoir la santé dans tous ses éléments, physiques et mentaux, individuels et sociaux. » « Après plusieurs avis auprès de plusieurs médecins... » Jusqu'à du nomadisme médical même, pour se blanchir ; aucun de ces médecins qu'il est allé consulter ne lui avait dit de présenter ma fille à un médecin ORL ? En multipliant ainsi les diffamations et calomnies à mon encontre auprès du juge des enfants, puis même à Versailles, cet « expert » aura contribué à motiver le rapt de ma fille... il en est probablement même l’un des principaux acteurs ou responsables, avec sa femme.
Récupérant ma fille et la radio, ma fille m’expliquant qu’elle avait été examinée mais qu’elle avait pourtant toujours ses vertiges, soupirant, devant accepter encore, j’avais pris après l’initiative de l’accompagner chez un ORL, à Taverny (encore des kilomètres à parcourir…). Puis est arrivé cette lettre, plus bas, de Taverny, de janvier 2005, « copie au juge pour enfant ». Il est certain que cette lettre, quelques lignes parfaites, aura figuré jusqu'au bout au dossier de l'ours. « Les vertiges dont nous n’avons jamais été témoins sont peut-être à rechercher ailleurs » ? Plions, il le faut, soyons alors psychanalytiques, si ma fille parlait de vertiges depuis des semaines, c’était à imputer à la relation père-enfant. Plus tard, j’apprenais que pour pondre son « expertise », Mme Davidson avait reçu les travailleurs sociaux de l’OSE France, très bien reçus ai-je pu constater, avec tous les écrits dont je dispose depuis des années maintenant - « il faut tout rompre, il nous a démasqué, mis à nu, il nous a abattu, Anne, lis bien Claire, on va lui parler, fais quelque chose pour nous encore ! »
« Nous prendrons toujours soin d'elle comme nous le ferions pour nos propres enfants », il fallait y croire. De 2005 et certainement même avant, de 2004 puis jusqu'à 2011, de telles allégations au dossier « d’assistance éducative » de mon ainée, et interdit par les ours d’en débattre, merci beaucoup pour elle, et pour toutes ces bonnes attentions.
(…) Consacré en France par l'ordonnance de Villers-Cotterêts, en août 1539 (...) Le roi affirme sa toute-puissance en aggravant l'arbitraire qui pèse sur l'inculpé. L'instruction du procès, devenue écrite et secrète, se substitue au débat oral et public. Ceci laisse peu de chances aux individus issus de la majorité illettrée de la population, face au juge qui manie l'écriture et connaît seul avec exactitude les charges et le contenu du dossier. En un mot "l'idée mère de l'ancienne procédure criminelle était l'intimidation." L'accusé se retrouve donc face au pouvoir absolu du juge, tout comme chaque sujet subit le pouvoir absolu du roi. • Robert Muchembled, Sorcières, Justice et Société
Les lettres de cachet pour affaires de famille en Franche-Comté au XVIIIe siècle
Thèses de l'Ecole nationale des chartes
Thèse soutenue en 2008, Jeanne-Marie Jandeaux, extrait...
L’arbitraire des ordres du roi tant dénoncé à l’approche de la Révolution est un exutoire commode pour stigmatiser les insuffisances du vieux régime dans son entier. Pourtant s’il est question d’un arbitraire dans la procédure des lettres de cachet de famille, c’est bien plus de celui des pères, des époux, voire de la famille dans son ensemble que de celui du roi qu’il s’agit. Les affaires de famille sont donc un bourbier dans lequel s’enlise l’administration royale en y laissant beaucoup de forces. Mais l’enjeu est de taille : contrôler la famille est un défi que l’État monarchique s’est attelé à relever ; s’il n’en a retiré que peu de profit, il a eu le mérite d’inaugurer une politique sociale en direction des familles que les régimes qui lui succèdent ont soin de continuer.
La protection de l'enfance, elle n'intéresse pas beaucoup les journalistes, ni Macron ?
« Cette distinction vient couronner toute une carrière d’éducateur mise au service de l’OSE depuis 40 ans »
La République des camarades, Robert de Jouvenel, chez Grasset, 1914
Souvent, je publie un billet, puis je le reédite pendant quelques jours.
« On peut pas parler, sauf dans ces huis-clos. Tout est secret, d’ordre privé, pour préserver la vie privée. Rien ne vous regarde, ce sont nos petits secrets professionnels ! » Si tout est si secret, « dans l'intérêt des bénéficiaires », pourquoi c’est placardé dans les couloirs de tribunaux et de cours d’appel ? C'est très secret, donc, mais pour protéger qui ? Si tout est si secret, il faut arrêter de placarder les choses, arrêter aussi la machine à s'écrire, ou éviter d'écrire trop d'âneries.
Renvoi, de février à mars, cette fois là, je crois que c'est Roughol, l'avocate, qui avait eu piscine
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Un tribunal curieux, et une cour d’appel pas très différente
C’est ce que j’écrivais dans ma récente lettre au Président de la République : « Le cabinet du juge pour enfant, à Nanterre (92), en charge de cette affaire fonctionnait d'une façon pour le moins curieuse, et l'appel, réputé illusoire lorsque les décisions sont assorties de l'exécution provisoire, ne fonctionnait pas davantage ou mieux, ce que m'a confirmé la cour de cassation… » Attention à ne pas me copier ou me plagier, juste pour ce genre de petites phrases, le retour de bâton pourrait être sévère. Avant cela, lire ou relire quelques lignes du code pénal, au paragraphe des atteintes au respect dû à la justice (Articles 434-24 à 434-26). J’avais pour ma part bien lu et étudié, approfondi ce qu’il était possible et raisonnable de faire, de dire, de produire, en public, ainsi que dans les prétoires. Et je n’ai donc jamais été condamné pour le moindre de mes écrits ou discours, en public, ainsi que jamais même pour des propos ou écritures, souvent des diatribes, des pamphlets acerbes, des critiques virulentes ainsi que très explicites poussées dans des prétoires. Les juges ne pourraient ainsi que difficilement soutenir qu’ils n’étaient pas dument informés de ce qu’il se tramait, de ce qu’ils bricolaient.
« C’est tellement affreux de regarder le destin en face »… Dès début 2005, je savais que l’appel allait être totalement inefficace. Devant la cour, mon ainée s’était alors elle-même plainte, avait décrit des mauvais traitements qu’elle subissait au foyer de l’OSE France, à Taverny, des traitements sus ainsi que tus par les travailleurs sociaux. Ils avaient alors un instant envisagé un changement de lieu d’accueil, mais les juges avaient finalement fermé les yeux. En septembre 2006 paraissait un ouvrage de Gwenola Kerbaol, aux notes de la mission de recherche droit et justice ; je l’avais déjà très bien perçu et ses recherches me confirmaient que l’appel de décisions assorties de l’exécution provisoire était illusoire ; Gwenola Kerbaol ajoutait : « Les voies de recours ne sauraient empêcher l'existence d'un préjudice, ni y remédier. » ; j’avais partagé cette information avec la cour d’appel de Versailles, début 2007. Puis par la suite, ainsi que comme avant 2005, tout allait continuer de se dérouler comme dans les années 42 ou plutôt 60 ; j’étais et restais durablement l’Algérien, les travailleurs sociaux étaient les policiers, et les juges allaient rester exactement les même :
A cette époque, je suivais et étudiais également de façon approfondie tout ce qui se disait de l’affaire dite d’Outreau, ces séismes, ces tempête sur plusieurs saisons, cette plaie très longuement purulente... Je dois avoir des dizaines, sinon des centaines d’articles et de notes à ce sujet, au fond de mon blog, dans mes références, dans mes notes. L’huissier qui espérait un moment être à la maison pour Noël, ha ha, puis ce qui a suivi a été très bien restitué dans le film, « Présumé coupable » ! Depuis 2005, j’ai accumulé ici quantités de notes sur des traitements d’affaires de diverses natures et sur les errements de la justice, ainsi que sur leur traitement par nos médias… Dans cette autre affaire, dite d’Outreau, je ne crois pas que des juges ou des enquêteurs aient produit des faux, je n'en ai pas souvenir. Par contre, il avait été question de torchons produits par des experts psychiatres. « Quand on est pas d'accord on le dit », envoyait en 2006, je crois, Yves Jannier ; mais si jamais personne n’écoute, que peut-on faire ? « Actuellement, lorsqu'un collègue prend une décision, au lieu de le contrôler, les autres magistrats sont solidaires. Une chaîne de solidarité se met en place et le contrôle n'existe plus », nous expliquait Serge Portelli, en 2005. Si les juges s’obstinent, s'acharnent, on fait avec. Ainsi que appel, donc.
L’assistance éducative, c’est spécial, tout est secret, comme à Guantanamo. Les juges ne vous notifient même pas toutes les décisions qu’ils prennent ou rendent. Allez faire appel d’une décision d’un juge et dont vous ne connaissez même pas l’existence… Chez le juge des enfants, tout est tellement secret que avant d’arriver à l’audience, il est impossible de savoir ce qu’il vous est reproché. Même après les audiences, c’est compliqué, c’est limité à quelques attendus ; on ne peut tout simplement jamais savoir ce que le juge ou bourreau pour enfant vous reproche exactement. « Aviez vous un avocat ? » Bien sûr ; en 2005, à Nanterre, à l'audience, il allait plaider, puis le juge pour enfants lui avait très rapidement intimé de se taire ! J’ai été amusé de lire l’arrêt rendu en octobre 2010, par la cour de cassation, beaucoup par ce paragraphe :
On a jamais accès à grand chose, chez le juge pour enfant. On ne découvre ainsi et souvent sinon systématiquement que de façon très tardive ce qui avait été retenu contre vous. On peut évidemment consulter son dossier avant les audiences. On y constate alors à quel point il n'est construit que à charge. Puis arrive le temps de l'audience, où il tombe un rapport inattendu ou de dernière minute, ou il y pleut des allégations que retiendra le juge, pour motiver une prorogation ou une suspension durable de tous droits. Ensuite, on pourrait toujours faire appel, et même aller jusqu'en cassation, espérer...
Moi, j’aurais « harcelé », « accablé la MECS du Château de Vaucelles » ? Ca n’a jamais été débattu, ni à Nanterre, ni à sa cour d’appel, qui de toute façon n’a toujours fait que confirmer. D’où ça sort, alors que ce pourrait être l’un des principaux motifs ou petite phrase ayant motivée le rapt de mon ainée ? Passé 2005, il m’a été régulièrement et systématiquement interdit par les juges de rediscuter de cette période, de 2003 à 2005 (2006 en appel), et du magnifique travail de « sauvetage » accompli par les professionnels de l’OSE France. En rediscuter m’avait donc été durablement interdit par les juges, pendant des années. Récemment, j’ai donc saisi la grande chancellerie de la légion d’honneur, leur organe disciplinaire, et j’attends de découvrir ce qu’ils vont conclure, je leur ai fait parvenir des informations, courtes et claires, qui datent de 2005 à 1999 environ, des éléments dont les juges ou ces bourreaux ne voulaient pas entendre parler…
Les juges s’étaient accrochés à de fausses vérités comme des patelles, ces coquillages autant sourds qu’indécrochables de leur rocher. C’est le sens qu’il faut donner à la citation ou à la phrase de conclusion récente de Céline Parisot, pour le congrès USM Magistrats, les juges, ce sont des mollusques ? « la belle citation de Claude Delavigne « le courage fait les vainqueurs, la concorde les invincibles. » Ne surtout pas parler d’un grand corps malade ni d’ailleurs de corporatisme, ça fâche immédiatement. Rien ne pouvait être contesté ou contré dans le tribunal pour enfant ou à la cour d’appel de Versailles, c'était ainsi, une sorte d'usage, sauf aux alentours de 2008 à 2009 et même 2010, j’y avais alors répondu comme rarement, je crois. Au point donc de faire réapparaitre un moment mon ainée, pour des vacances d’été, en 2009. Et au point également de démontrer que l’étude de notaire de la famille maternelle de mon ainée avait travaillé, du chapeau, tandis que les juges et le parquet me faisaient le reproche de ne pas signer un inventaire de succession qui était incomplet, non conforme… la famille maternelle ou son notaire n’avait pas tout déclaré, rectifié, pas comme il l’aurait fallu.
De temps en temps, des gens se sont souciés ou inquiétés pour ma cadette. Tout va encore bien et tout allait bien pour elle, même si ces ours ou patelles nous sont tombés dessus. Ma petite n’a pas la même mère, pas la même famille maternelle que mon ainée, pas ces mêmes tantes et tontons. Elle n’a jamais été « placée ». Les juges et la famille maternelle de mon ainée ne se sont toujours obstinés que pour nous arracher la grande, pour la « sauver »… un rapt.
Sur twitter, Lyes Louffok fait depuis quelques temps la promotion de l’avocat de l’enfant, le CNB également, il propose encore des formations... Ce qui a du sens. Mon ainée avait-elle elle-même un avocat ? Oui, très longtemps, d’environ 2004 à 2011, tout le temps la même, la même qui avait représenté Macha, un divorce conflictuel, ainsi que Sébastien, cet autre désastre... Je n’ai jamais trop su qui cette avocate représentait. Le parquet ? Le juge pour enfant de Nanterre ? Les époux Clementz ? Les travailleurs sociaux ? Très souvent, je pouvais en douter, dès 2005, j'exprimais de sérieux doutes. L'été 2008, je demandais la suspension du jugement de Nanterre de juin 2008, et après ce qui s’était tramé au cours de la procédure, en référé, avec du dilatoire, j’en avais fait part à la cour d’appel de Versailles, par écrits ainsi qu’à l’oral. La cour d’appel l’a évidemment blanchie. Il n'y a toujours que moi qui ressortais tout sale de ces prétoires, sinon comme relevant de la psychiatrie, c'est si facile, ça tend à discréditer, les uns sont tous propres, et moi, il ne fallait jamais m'écouter.
Je relis des portions d'arrêts de Versailles que j'ai ici et là dans mon blog, et avec le temps, je me marre de plus en plus. Le foyer de l'OSE France, à Taverny, un « support de protection », selon le psycholoque, et même un « lieu neutre », selon Nanterre ? J'alléguais sans établir que les « professionnels » de l'OSE étaient des nuisibles, des parasites ? En 2004 et 2005, j'étais encore dépressif, ainsi que en même temps, trop « rigide » ? Quel psychiatre ou même généraliste m'aurait diagnostiqué une dépression, quelque chose d'invalidant sur cette période là ? Et les autres, dont cette astrologue, Mme Claire Davidson, pouvaient se contenter de dire, d'expliquer, de s'excuser pour leurs absences aux l'audiences, de trainer les pieds, ou encore, de produire une « expertise » indiscutable. Il m'avait bien été dit par Nanterre qu'il me serait interdit de réclamer des contre expertises, j'avais donc fait avec également, et appel, et puis appel... Magalie Bodon-Bruzel, une sommité, en UMD et en milieu carcéral, un charlatan ; j’ai dû faire très peur aux juges et aux travailleurs sociaux pour qu’on me présente à celle-ci, et qu'on m'interdise ensuite durablement de contester, de critiquer quoi que ce soit, tout en retenant machinalement et tout le temps, à toutes audiences, de 2005 à 2011, ces mêmes éléments contre moi. Avec toutefois, de petites exceptions ; car j'avais lutté, insisté, en 2009, nous pouvions passer un été tranquille, en famille.
J'ai essuyé la totale, ces années passées, jusqu'à une « experte », selon les juges, qui exerçait illégalement la médecine. En tous cas, j'ai le sentiment qu'en 15 minutes d'entretien, Mme Davidson m'aura diagnostiqué une incurable bipolarité. « Rigide », vrai qu'à l'époque, j'avais commencé à parler d'un rapt, et beaucoup déjà de ce qu'il se passait à Taverny. Et plutôt que de reconnaitre que le « travail » des « professionnels » de l'OSE France pouvait être le problème, il était aisé pour Mme Davidson de pointer du doigt la relation père-enfant, une « opinion » qui avait donc été très appréciée par les juges, je n'avais pas le droit de la discuter. Selon ce que j'ai vu sur Google, elle pourrait encore être vivante, et peut être expliquer comment elle avait pu pondre cela... j'y reviendrais plus tard, dans un billet distinct, celui-ci est déjà trop long :
De l'arrêt du 22 mai 2009, par la cour d'appel de Versailles,
cassé/annulé par l'arrêt civ. 1, 20 octobre 2010, 09-68.141
Un tiers « support de protection », n’importe quoi pour qui sait ce qu’avait à subir mon ainée à Taverny, chez l’OSE France. N’importe quoi également pour qui a pu constater qu’au final, après avoir été « confiée » au couple Clementz, mon ainée finissait déscolarisée tandis que leur propre fille allait intégrer une école privée du supérieur, à 8 000€ l’an. Il ne fallait jamais ni dire ni exposer quoi que ce soit de la sorte… Tout ceci « dans l’intérêt supérieur » de mon ainée, bien sûr. Ecraser la môme, et toujours accuser le père ; c'est si facile également. « On a pas pu mieux faire, son père était indigne, dérangé, et elle perdu sa mère ! » Ca m’a souvent énervé. Autant que amusé, beaucoup en constatant que tout le monde laissait faire ; mais ces années passées, je recevais parfois quelques rares marques de soutiens sincères tout de même.
C’est terrible, ce genre de créatures, des patelles, ou des ours pour enfants. Absolument tout finira retenu contre vous. Dès fin 2003, j’avais pu trouver un thérapeute, pour m’accompagner longuement, et dans des périodes souvent pénibles, du fait de ces histoires. Un lieu de parole, du soutien… Mon avocat ou un juriste qui m'avait beaucoup avancé également avait un moment estimé utile de partager cette information avec un prétoire, soulignant qu'un tel traitement pouvait faire souffrir, être en tous cas dur, difficile à vivre, à encaisser. On était au XXIe siècle. Ca n’a pas loupé, et pour eux, les juges, c'était une « preuve » de plus : « allez vous faire mieux conseiller », « les effets de la psychothérapie se font attendre ! »
Une image explicite, trouvée sur internet,
des juges ou ours pour enfants
L’arrêt rendu par la cour d’appel de Versailles, en 2011, me gène également. C’est quoi, ce « rappel des faits » ? Ce n’est pas l’histoire, l’histoire de notre famille, de ce qu’il s’était passé. Histoire et déroulements des faits qui avaient pourtant été plusieurs fois discutés devant la cour, à Versailles… Prochainement, j’irais porter plainte pour faux en écriture publique. « A la suite de la séparation du couple en 1996, un conflit entre le père et la famille maternelle s'est progressivement installé », pardon ? Puis on arrive très vite à « motivée par la période dépressive que traversait M. Y... qui délaissait sa fille et ne lui permettait pas d'assurer sa sécurité », ah bon ? C’est encore l’OSE France qui est à l’origine de cette pseudo vérité gravée au dossier par les juges ou ces patelles ? La brigade des mineurs et l’ASE investiguent, puis Mme Josefsberg investigue, missionnée par Nanterre, puis en effet, après pressions, sur des mois, de fin décembre 2002 à novembre 2003, y compris des pressions pour que j’abandonne mon ainée, pressions finissant par me faire déprimer, dépression ensuite retenue par le juge pour enfant de Nanterre, pour placer mon ainée chez Monsieur Josefsberg… Ce sans même considérer qu’en 2003, nous avions fini « signalés » puis accablés alors que ma famille était au plus vulnérable, autour de la naissance de ma cadette, et alors que 10 jours plus tard, elle finissait à l'hôpital, entre la vie et la mort, en raison d’une bronchiolite. Une période qui avait été terrible pour mon ainée, éprouvante, les « soins intensifs », sa mère n'en était pas revenue...
Il me semble que ce « rapport » qui avait été lu en 2011, à et par une magistrate de la cour d'appel de Versailles, ne reflétait pas du tout ce qu’avaient été les faits, absolument pas l’histoire familiale, d'aucune façon non plus ce qui avait pourtant été débattu à la cour d’appel de Versailles, entre 2005 et 2009. « Il fallait faire appel ! » Je trouve en tous cas que c’est faux, ce qui a été pondu là, en 2011, c'était une « altération » de la vérité, « de nature à causer un préjudice » :
Cour d'appel de Versailles, 1 avril 2011, 11/00005
Ont été entendus :
- Madame GERAUD-CHARVET, Présidente, en son rapport,
….
RAPPEL DES FAITS ET DE LA PROCÉDURE :
J. Y... est née le 03 septembre 1993 de l'union de M. Bruno Y... et de Mme Sonia Z....
A la suite de la séparation du couple en 1996, un conflit entre le père et la famille maternelle s'est progressivement installé.
Au décès de sa mère en juillet 1999, J. est allée vivre chez son père.
Celui-ci a rencontré une nouvelle compagne et le couple a eu une enfant K., née en 2003.
Par ordonnance du Juge des Enfants de NANTERRE du 18 novembre 2003 motivée par la période dépressive que traversait M. Y... qui délaissait sa fille et ne lui permettait pas d'assurer sa sécurité, J. a été placée à la maison d'enfants du Château de Vaucelles à Taverny.
Ce soir à la télé, encore le merveilleux de l'assistance éducative
Après le documentaire sur Vercheny, où le placement est toujours « transitoire », jamais provisoire, on nous annonce un ultime beau reportage sur un nouveau village, à Bar-le-Duc. « Ne loupez pas l’immersion de @7a8 ». Je continue à suivre un peu ces actualités, et souvent, j'en ris, surtout lorsque des histoires d'il y a 15 à 20 ans paraissent se répéter.
Voir aussi Une main courante, un document « confidentiel »... Qui va éclairer, sur ce qu'était le prétendu « harcèlement » de la MECS du chateau de Vaucelles, un des motifs retenu par les magistrats, pour « sauver » ma fille ainée. Extrait de mon vieux billet #DoublePeine : « Par le passé, la plupart du temps, on me refusait des dépôts de plaintes. Occasionnellement, la police ou la gendarmerie acceptait que je puisse déposer des mains courantes. Au commissariat de Taverny, c'était un peu moins vrai. En effet, au fil du temps, mes relations avec ces équipes là ont été de plus en plus tendues. Je suppose que ce poste là était un peu trop proche du château de Vaucelles, je l'avais bien perçu, fin décembre 2004. Mais à Taverny, un jour, tout en me chassant, on m'avait quand même suggéré d'aller déposer ma main courante dans la ville d'à côté. » Des travailleurs sociaux protégées par leurs propres rapports, par les flics, par les juges également, durablement, une protection systémique, institutionnalisée, « dans l’intérêt de l'enfant », prétendront-ils en coeur
Pour en rire plus, lire également l'arrêt CEDH de février 2002 Kutzner contre Allemagne (Requête no 46544/99), extraits : « les deux filles furent à plusieurs reprises examinées par des médecins ; sur les conseils de l’un d’entre eux et à l’initiative des requérants, les deux filles bénéficiaient de mesures d’assistance et de soutien pédagogiques dès leur plus jeune âge. [...] En effet, il apparaît que les enfants ont bénéficié, dès leur plus jeune âge, à la demande d’ailleurs des requérants, de mesures de soutien pédagogiques, et que la situation s’est envenimée en raison notamment de relations conflictuelles entre les requérants et une assistante sociale qui fit un rapport très négatif auprès de l’Office pour la jeunesse d’Osnabrück. [...] il y a eu violation de l’article 8 de la Convention. » Un arrêt de très bientôt 20 ans.
Au foyer le Moulin Vert de Jambville (78), « Violences permanentes au vu et au su de tout le monde » ai-je lu, ce mois d’août, sur actu.fr… « Le juge des enfants, bien que l’enquête initiale n’a rien révélé d’inquiétant, décide de maintenir le placement de la fratrie. « Une simple assistance éducative aurait suffi », estime maître Claude Deboosere Lepidi, l’avocat des parents. Depuis le placement, les parents bénéficient d’un droit de visite régulier. C’est en l’exerçant que naîtront les premiers soupçons de maltraitance au sein du foyer. […] « Selon les révélations de l’assistante sociale, les enfants faisaient l’objet de violences permanentes dans ce foyer d’accueil au vu et au su de tout le monde et lorsque les parents adressaient des photos des bleus et marques de violences qu’ils constataient sur les enfants, des rapports étaient immédiatement établis par les responsables du foyer pour stigmatiser le comportement des parents qui comble de cynisme, n’auraient pas pris la bonne mesure de la nécessité du placement », assène l’avocat… » Des enfants de 10, 7, 5 et 4 ans ; connaissant maintenant bien ces moeurs, je suis sûr que cette fratrie pourrait prochainement « bénéficier » d’un placement « durable », d'une « mesure de protection », dans une fabuleuse structure, telle que celles de Vercheny (26) ou de Bar-le-Duc (55) ; et nous verrons donc encore ce soir à la télé que ce serait sûrement idéal.
Twitter s'est islamisé ?
C'est devenu n'importe quoi, mais c'était prévisible, j'y mâche pas mes mots. Mon compte y a fini bloqué, probablement signalé par je ne sais quoi ou qui. Par Fourest ? Il est en processus d'appel, avec leur modération qui manifestement insiste, je devrais supprimer un tweet, pour avoir réagit à l'un de ceux de Caroline et en abondant en son sens.
Ce que j'ai tweeté récemment ne doit pourtant pas être bien pire que ce que j'ai envoyé en octobre dernier...
En tous cas, les cours de morale écrits, inclusifs, relus et approuvés par et pour les religieux, nos ados vont adorer
Et dans le doute, ainsi que en l'absence de plus de précisions de Twitter, juste des rejets ou une censure sans autres précisions de la part de leur modération, je vais les considérer islamistes. Je n'avais pas à y abonder après Fourest.
Marisa Papen risque 7 ans de prison pour des nus à Istanbul
Edit... Pour plus de photos encore, de Turquie, d'Egypte et d'ailleurs, visiter valse-boston.livejournal.com
Edit, on pense évidemment à Gough c. Royaume-Uni (requête N° 49327/11)... Vu sur naturismedroit.net : « Stephen Gough est un ressortissant britannique. Il est le porte-drapeau de la cause de la « nudité en tous lieux ». Son opiniâtreté ainsi qu’un charisme certain ont porté ont conféré à ce combat un caractère allant au-delà de l’anecdotique. [...] Il est arrêté à de multiples reprises en Ecosse entre 2003 et 2012, les condamnations symboliques pour les premières fois s’aggravant au fur et à mesure jusqu’à atteindre quelques fois la peine maximale d’un an d’emprisonnement. Ceci s’expliquait le plus souvent par le fait qu’il était à nouveau en état d’arrestation à chaque libération, du fait qu’il retirait ses vêtements la porte de la prison d’Edimbourg à peine refermée. Entre mai 2006 et octobre 2012, il n’a bénéficié que de sept jours de liberté. [...] - Ce qui l’amène à déduire qu’en étant nu en permanence Stephen Gough exerce une liberté d’expression régie par l’article 10. - Les mesures répressives constituent donc une ingérence dans l’exercice de cette liberté. [...] - La Cour [NDLR : EDH] note, entre autres que, concernant le point de savoir si cette ingérence est nécessaire dans une société démocratique, les mesures répressives sont individuelles et « ne résultent pas d’une interdiction générale de la nudité en public ». [...] Sur ce même point, elle note également que des mesures légères ont été prises au départ (blâme ou courte peine privative de liberté). C’est après plusieurs condamnations que les peines ont été crescendo. Elle conclut en pointant l’attitude de Stephen Gough notamment : le fait de demander la tolérance des autres citoyens tout en faisant preuve d’intransigeance totale. Ainsi elle note qu’ « il insistait sur son droit de se montrer nu à tout moment et en tout lieu, y compris dans les tribunaux, les aires communes des prisons et des aéroports, sans aucun égard pour les opinions des autres personnes ou le fait qu’elles risquaient d’être choquées par sa conduite. ». C’est donc ladite intransigeance et les atteintes répétés au droit pénal qui sont sanctionnées par la Cour. » 7 ans pour juste quelques nus en toute discrétion, excessif ? Notre LDH devrait conclure que Marisa Papen n'avait qu'à s'abstenir. « Pas de double standard, diront CAGE, le CCIF, Marwan, les LFI et le NPA, on ne peut pas caricaturer les juifs, condamnez la ! »
Europe
La CEDH défend, depuis 1976, les informations qui "choquent"
Publié le 04 février 2006 à 09h40 - Mis à jour le 04 février 2006 à 09h44
Par Alexandre Lévy, le Monde, extrait
"La liberté d'expression constitue l'un des fondements essentiels d'une société démocratique, l'une des conditions primordiales de son progrès et de l'épanouissement de chacun. Sous réserve des restrictions mentionnées, notamment dans l'article 10 de la Convention européenne des droits de l'homme, elle vaut non seulement pour les informations ou les idées accueillies avec faveur, ou considées comme inoffensives ou indifférentes, mais aussi pour celles qui heurtent, choquent ou inquiètent l'Etat ou une fraction quelconque de la population. Ainsi le veulent le pluralisme, la tolérance et l'esprit d'ouverture sans lesquels il n'y a pas de société démocratique." Plus près de nous, en 1997, dans l'arrêté Haes et Gijsels, portant sur une affaire de presse en Belgique, la Cour a souligné que "la liberté journalistique comprend le recours possible à une certaine dose d'exagération, voire de provocation".
Pas de longue revue de tweets aujourd'hui, une brève qui y circule suffira. Pour avoir posée nue dans Sainte Sophie, en 2018, Marisa Papen, mannequin de 28 ans, risque 7 ans de prison. Il existe aussi une photo d'elle couchée sur des tapis, dans une boutique, il en existerait une d'elle couchée ou posant avec un drapeau de Turquie, d'elle en Egypte, en Israël, près du mur des lamentations, d'elle au Vatican... un tour du monde, nue. En France, ça laisserait la majorité et la justice indifférentes, honte à nous. « Si je me laisse photographier nue dans des lieux considérés comme “sacrés”, je veux appuyer délibérément sur un bouton », a-t-elle déclaré à des journalistes. Je suppose que ça fonctionne assez bien.
#Erdogan #LDH #Amnesty #HRW #Autain #islamophobie #NPA
Aucune preuve
Sur Twitter, j'ai appris qu'il n'existe aucune preuve d'une quelconque faute du CCIF ni de ses membres. Que MEMRI est une source Israélienne, pas crédible, donc, mais que Mediapart est autorisé. Le CCIF avait publié des caricatures de Latuff, on m'a fait comprendre que ça ne prouve rien du tout ; et puis de toute façon, le CCIF a effacé tout ou quasi de son site Internet, il n'en reste plus que trois fois rien et essentiellement le contenu du cache Google, qui finira de s'évaporer.
Latuff 2012 circule : une famille, avec un enfant, menacés par un gros chien baveux nommé Islamophobia, que l'Europe retient en assurant : « don't be affraid, I call it freedom of speech »... un article de décembre 2019 proposant un Kaf Conç, du fun, par des lutteurs de gauche qui introduisait : « En progression constante, l’islamophobie est un racisme qui touche majoritairement les femmes musulmanes. Sur le plan national comme international, l’année 2019 a été marquée par de nombreux attentats et agressions islamophobes qui sont les conséquences d’un climat politique délétère contre les personnes musulmanes ou considérées comme telles. » Plus loin, chez eux, on lit que « l'islamophobie est partout ».
Les dérives de la lutte anti-terroriste
By Ccif Articles Wednesday June 4th, 2014, du cache Google, extrait... Car ces gens s’affranchissent totalement de la vérité ou de l’étude raisonnée du fait terroriste en Europe. L’analyse rationnelle ne les intéresse pas et, plus que la sécurité, c’est l’incertitude et la peur qui nourrissent leur commerce. Les rapports annuels d’Europol, le regroupement des polices européennes, viennent chaque année démentir ce discours ignorant, analyses et statistiques à l’appui. Pour l’année 2013, Europol recense ainsi, à travers l’Europe, 152 actes de terrorisme. Sur ces actes, seuls deux sont rattachables à des mouvements d’inspiration religieuse, soit 1.3% des actes. Le « terrorisme islamique » est donc un fait totalement marginal au sens statistique, même s’il occupe nos écrans et qu’il est invariablement mis en avant dans la production d’une menace musulmane. L’essentiel des actes terroristes est perpétré par des mouvements d’extrême droite ou des groupes séparatistes. Même choses pour les victimes : sur les sept personnes mortes en 2013 dans des actes terroristes, une seule a été ciblée dans un acte rattachable à un mouvement religieux : il s’agit du soldat britannique assassiné à Woolwich par deux jeunes se réclamant d’un mouvement radical. Cela n’enlève rien à la gravité des actes, mais replace les choses dans une plus rationnelle proportion. Dans le même temps, l’Association Française des Victimes du Terrorisme relève que 90% des victimes du terrorisme, à travers le monde, sont des Musulmans. Pour autant, les médias et la quasi totalité des commentateurs politiques continuent à agiter la menace d’un terrorisme islamique qui viendrait mettre en danger l’Europe. […] La seconde question est celle de l’engagement armé, en Syrie et ailleurs. [...] Marwan Muhammad, membre du CCIF
Question d'Europe n°386
L'Union européenne et la lutte contre le terrorisme
29/03/2016, www.robert-schuman.eu, par Philippe Delivet, extrait
Le terrorisme constitue aujourd'hui une menace permanente et diffuse pour l'Union européenne. Entre 2009 et 2013, 1 010 attentats – avortés, déjoués ou réussis – ont été recensés dans les États membres. Ils ont causé la mort de 38 personnes. En 2013, selon l'Office européen de police Europol (European Police Office), 152 attaques terroristes ont eu lieu dans cinq États membres, la majorité en France (63), en Espagne (33) et au Royaume-Uni (35). Depuis 2011, on observe une augmentation continue des arrestations pour des faits de terrorisme ayant une motivation religieuse.
La radicalisation religieuse a joué un rôle évident dans au moins deux attaques, en 2013, au Royaume-Uni et en France [3]. Plusieurs affaires ont mis en évidence la menace venant d'individus auto-radicalisés, auto-organisés et auto-financés. La menace liée à la radicalisation religieuse s'est malheureusement concrétisée au début 2015 dans les attaques commises à Paris et à Copenhague, ainsi que dans les attentats déjoués en Belgique.
L'Union européenne est par ailleurs confrontée au phénomène des combattants quittant l'Europe pour mener la guerre sainte (jihad) en différents lieux, en particulier en Syrie. On estime qu'entre 3 500 et 5 000 citoyens de l'Union auraient quitté leur pays pour devenir des combattants étrangers après le déclenchement de la guerre et des violences en Syrie, en Irak et en Libye.
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CARTE. Le terrorisme islamiste a tué 167 000 personnes en 40 ans
Publié le 13/11/2019 à 18h04, Ouest France
2015–2020 : cinq ans d’attentats islamistes meurtriers en France
Par Cathy Lafon avec AFP et archives de Sud Ouest
Publié le 19/10/2020
Mis à jour le 29/10/2020, Sud Ouest, extrait
CHRONOLOGIE – Un individu a attaqué plusieurs personnes au couteau, faisant au moins trois morts et plusieurs blessés, près de la basilique Notre-Dame à Nice. Depuis janvier 2015, les attentats, attribués ou revendiqués par la mouvance islamiste, ont fait 263 morts dans l’Hexagone.
Carte des opérations policières après les attentats #AFP pic.twitter.com/ehkknNijBv
— Agence France-Presse (@afpfr) November 16, 2015
Pays de l'#UE les plus touchés par le #terrorisme #islamiste
🇫🇷 71 attentats 317 morts
🇬🇧 22 attentats 101 morts
🇪🇸 16 attentats 232 morts
🇩🇪 15attentats 18 morts
🇧🇪 13 attentats 50 morts
🇨🇾 8 attentats 1 mort
🇩🇰 5 attentats 4 morts
➡ L'étude @Fondapol: https://t.co/twtvKotRyV pic.twitter.com/mUc557Ipyo— Fondation pour l’innovation politique (@Fondapol) November 13, 2019
Les discours de Erdogan, qui les a écouté ou lu, qui s'en souvient ? Tout le monde a une mémoire d'huitre, alors... Ce qui s'est dit ces semaines passées en France comme à l'étranger ? Aucune preuve que ça ait eu un quelconque rapport avec le CCIF, surtout quand ça s'est dit entre un dirigeant du Pakistan, France à l'ONU et le Washington Post. Aucune preuve non plus que les manifestations récentes et conséquentes au Pakistan ou en Indonésie aient eu la moindre relation avec le CCIF, BarakaCity ou même CAGE. Au final, nous en retiendrons que tout était de la faute à Charlie et à Mila, ainsi qu'à Macron et à la laïcité, c'est sûr ; en parcourant les archives, on en retiendra juste les articles qui ont accablé la France.
Pourquoi parlons nous tant d'islamophobie depuis quelques semaines ? Parce que les Français sont méchants, mécréants, ils dessinent, boivent, forniquent et sont racistes. Ca me fait repenser d'abord à des luttes que menaient des intellectuels par le passé, qui cherchaient un moment à trouver le raciste à la Goutte d'Or, en vain, il n'existait pas, le racisme était omniprésent ; c'était une autre époque nous dira le CNRS, beaucoup plus virulente que aujourd'hui.
le portiQue, 13-14 | 2004 : Foucault : usages et actualités
Engagement, lutte et travail social
De la « guerre des races » aux luttes de l’immigration, extrait... Foucault ne parle en fait que très rarement de l’immigration. Il s’est pourtant engagé dans ses premières luttes. Ainsi de la grande manifestation de la Goutte d’Or (Paris) en octobre 1971 suite au meurtre du jeune Djillali Ben Ali, première manifestation depuis la fin de la guerre d’Algérie ayant rassemblé plusieurs milliers de personnes contre la violence raciste. Foucault participe aussi avec Sartre et Deleuze à la création d’un « Comité de défense de la vie et des droits des travailleurs immigrés », lequel donne un premier écho public à la situation de hors-droit des travailleurs immigrés.
Archives
Le meurtre de Djiiali Ben Ali (seize ans)
Publié le 17 novembre 1971 à 00h00 - Mis à jour le 17 novembre 1971 à 00h00, Le Monde, extraits... Le mercredi 27 octobre, vers 8 h. 45, un adolescent de nationalité algérienne, Djilali Ben Ali, né le 16 novembre 1956 - il aurait eu seize ans ce mardi, - était tué d'un coup de fusil de chasse à la tête par M. Daniel Pigot, vingt-neuf ans, chauffeur-livreur, qui vivait avec Mme Marchand, mère de cinq enfants, la concierge de l'immeuble situé au numéro 53, rue de la Goutte-d'Or à Paris (18e). [...] Cet enfant difficile avait fait l'objet de quatre poursuites après avoir commis plusieurs délits mineurs pour lesquels il fut condamné à trois mois de prison avec sursis. Djilali Ben Ali était épileptique. Mais cela ne peut excuser le geste criminel dont il a été victime. [...] La veille, l'agence de presse Libération avait consacré un de ses numéros spéciaux au meurtre de Djilali. Il y est écrit notamment : " La série de crimes racistes s'allonge trop, la campagne d'intoxication raciste lancée par des forces politiques couvertes par une fraction du gouvernement devient trop inquiétante pour que continuent à circuler dans la presse de fausses nouvelles ou des silences suspects. "
Excluant les gribouillages de Charlie, des faits et des dérapages, dont sur CNEWS ainsi que de Gérald, qui n'aime pas les rayons hallal, il y en a bien eu, ces semaines passées. Tout a été monté en épingle, porté à la presse étrangère, rapporté aussi à l'ONU, dont nous attendons des nouvelles, qui seront nécessairement mauvaises, sinon, écartés du dossier, pas grave, il y en a pléthore, et on en ajoutera de fraiches. En France, on opprime la minorité de chez nous autant que celle de toute la planète, et ce pire que la Chine traite ses Ouïghours ; ou nous avons déjà fait et prévu de faire encore pire, hier, des lavabos séparés, et même, demain, des wagons à destination d'un nouvel Auschwitz ; pour preuve, l'an passé, au cours d'une manifestation contre les politiques d'ici, quelques uns arboraient déjà un croissant vert.
De temps en temps, des balles, les roues d'un camion, ou des coups de couteaux, c'est « insignifiant », nous a-t-on fait savoir, ce qu'il faut entendre, c'est la minorité qui souffre en silence, et dont beaucoup se sont maintenant proclamés les porte voix, formulant ses complaintes, ses ressentis, ses demandes, dont l'interdiction des dessins et davantage de laïcité, donc ; c'est tout à l'inverse de ce que projettent encore Macron et le gouvernement ! S'y ajoute l'extermination toute prochaine des black blocs ! Et pour être sûr que plus personne ne rapporte à l'étranger ou à l'ONU, on va juste éliminer quiconque s’associerait à ces fins, ce tout en domestiquant à nouveau davantage nos journalistes, les vrais, les autres, on en anticipe le deuil ; pour avancer, Mediapart et Révolution Permanente, tous leurs contributeurs et commentateurs, sous peu, privés d'Internet, les autres d'imprimerie à moins d'une relecture avant diffusion. On perçoit déjà moins AA, Politico, les GJ et le NPA. Ca va mal finir, on avait chassé Soral, Dieudonné, toute une faune, dont celle qui alimente Démocratie Participative, ils vont s'unir et aller se plaindre en coeur car leurs droits fondamentaux ne sont plus respectés.
Si ce n'est pas insignifiant, c'est mérité, parce qu'on dessine, on insiste, parce qu'on opprime, qu'on a opprimé partout, ces années et au cours des siècles passés. Inutile de lever un doigt, juste les charges au dossier, accablant, ce sera suffisant.
Pourquoi parlons nous tant et depuis si longtemps d'islamophobie, en France et, comme depuis peu, autant avec le monde entier ? Je crois qu'un débat a été définitivement clos avec Caroline Fourest, les Décodeurs en 2015, AFP Factuel en 2018, des sociologues et le CCIF. Le mot et le concept existe depuis 1920, il n'a jamais été utilisé à des fins politiques par l'Iran, vers 1979 ; pour le CCIF, il n'y avait qu'à rapporter, et toute critique ne pourrait en ajouter qu'à l'islamophobie ambiante, ce qui n'a maintenant que trop duré. J'aime bien la bio de Marwan Muhammad et l'histoire du CCIF, ça fini par me rappeler aussi des discours de Nadine Morano, des discours de Manuel Valls... des genèses, de petits bruits plus ou moins sérieux en des endroits reculés, puis plus tard, d'énormes, dans les sphères publiques.
Valentin Graff, Rémi Banet, AFP Factuel, Publié le lundi 27 août 2018 à 16:05, extrait... "Mais il est vrai qu’après la révolution islamique de 1979, le régime iranien a joué de cette peur de l’islam, ou de cette prétendue peur de l’islam, de cette thématique de l’islamophobie, comme un outil de propagande, outil politique et géopolitique, mais comme la plupart des grands pays musulmans dont l’Arabie saoudite", précise le chercheur à l'AFP.
Le CCIF a été crée en 2003, pensé parfaitement « apolitique et areligieux », juste très soucieux de l'islamophobie, de ce fléau qui ne cesse de s'abattre, de se rabattre sur la minorité Musulmane, au gré de « faits divers ». Sauf erreur, Marwan en a été porte parole, puis a eu un rôle de « diplomate » en Europe, voire pour l'ONU, pourrais-je oser lobbyiste, ensuite de directeur au CCIF, aujourd'hui, il bavarde en sous-marin ou quasi avec la sphère Révolution Permanente et le Collectif du 10 novembre ? Marwan doit avoir une excellente expérience de l'usage de ce mot, dont pour balayer d'un revers toute critique, y compris lorsqu'elle est dirigé contre de très radicaux, même lorsqu'elle est dirigée contre le CCIF ou encore contre BarakaCity, Idriss Sihamedi et ses prêches. Dommage, le CCIF n'était plus là pour traiter le cas Ummah Charity... ni d'ailleurs là pour faire contester ainsi que pour enregistrer la fermeture d'un collège et lycée, MHS, unique.
A la suite, quelques tweets ou discussions. Il en manquera juste quelques uns des miens, envoyés plus tard, qui sont encore sur Twitter, ils y resteront : « si on commence à parler de circulations d'idées de sphères confidentielles à publiques, et de l'utilisation qui peut en être faites, tout le monde va encore se taper dessus » ; pourquoi ais-je fini bloqué par Faridou ? « peut-être parce que le CCIF a imposé l'emploi du mot islamophobie dans la sphère publique tout en étant lui-même pas si propre? Et par moment, pour appuyer des luttes ou des djihads, ou qui permettait au moins à d'autres d'en mener plus sereinement, avec du soutien. » « Resterait à ne rien faire et à tous se taire, c'est ce que réclame depuis longtemps un petit noyau tout à gauche, "laissez faire la nature, le reste est trop contraignant." »
Sinon, une définition de djihad, il m'est déjà arrivé d'en discuter un moment avec un Musulman, qui la raccourcissait : « Effort que doivent fournir les musulmans pour rester dans le droit chemin [ et combattre les ennemis de l'islam. ] » Puis je crois avoir trouvé des sourates et des interprétations, des versions, si je les détourne, je vais encore me faire détester... ou passer pour Pakistanisé. « Ceux qui ont mécru disent: "Pourquoi n'a-t-on pas descendu sur lui (Muhammad ou Idriss) un miracle venant de son Seigneur?" Dis: "En vérité, Allah égare qui Il veut [ et Il guide vers Lui celui qui se repent, ] »
A ce stade, je peux préciser tout de même que pour ce billet, comme pour de précédents, je n'ai pas posé de questions à Marwan ni au CCIF (le premier m'a bloqué, les seconds n'existent plus, Feïza ne m'a jamais répondu à rien). Alors qu'il existe des activistes ailleurs sur le globe et qui ont pu beaucoup contribuer aussi à propager le concept. Guantanamo ayant été crée en 2001 est une origine plus probable de l'utilisation première du mot islamophobie ? Sur Wikipedia, en Français, je trouve cependant une première page crée le 6 janvier 2005 et pointant vers le site web du CCIF ; Vincent Geisser, La Nouvelle Islamophobie, est paru en septembre 2003 et pourrait contenir des réponses ; dans sa version anglaise de Wikipedia, une page a été crée le 28 décembre 2002... « Ever since the Muslim expansion in the 8th century islamophobia has been a part of European culture. » Edit... le Petit Robert aurait introduit le mot entre 2005 et 2006, le Grand Robert en 2012. Mais vite lu plus loin, Marwan n'est évidemment pas à l'origine de sa diffusion dans le monde :
Islamophobie : la fabrique d'un nouveau concept. État des lieux de la recherche
Houda Asal
Dans Sociologie 2014/1 (Vol. 5), pages 13 à 29, CAIRN, extraits
Dans un premier temps, nous reviendrons sur l’histoire du mot islamophobie qui remonte au début du XXe siècle, et sa résurgence dans la période contemporaine. Nous présenterons ensuite une synthèse des tentatives de conceptualisation de l’islamophobie dans le champ scientifique. Nous analyserons enfin les travaux en français, moins nombreux, qui reflètent les enjeux d’un débat où se confrontent d’autres producteurs de discours, comme les journalistes et les militants, alors que les recherches empiriques sur cette question gagneraient à se multiplier. [...] Si le mot islamophobie se diffuse à partir de 1997, il devient incontournable après le 11 septembre 2001. Les institutions européennes financent des rapports et organisent des rencontres pour analyser et combattre l’islamophobie en Europe, différentes enquêtes sont menées par des associations, des ONG ou des fondations, et le terme est utilisé dans des discours à l’ONU, lui conférant une légitimité et une diffusion internationales. En 2004, Kofi Annan, alors Secrétaire général de l’ONU, déclare : « Quand le monde est contraint d’inventer un nouveau terme pour constater une intolérance de plus en plus répandue, c’est une évolution triste et perturbante. C’est le cas avec l’islamophobie. »
Pages: 1 · 2
« Que comprennent les médias américains de la France ? »
Edit du 2 décembre... Assa Traoré porte plainte contre Eric Naulleau ; toute notoriété qui parlerait de trop d’une fourchette s’exposera à un tel risque. Sur Twitter, Taha Bouhafs s'est plaint de Zemmour et de CNEWS, en appelle au CSA ; il a été taxé de militant indigéniste et islamiste, encore ; Taha remerciait ensuite Mame-Fatou Niang, après ses propos, « on a une petite poche avec quelques colorisés dans le 93, viens nous mater tout ça… il va arriver, créer la BAC 93, qui est absolument créée sur cette police des colonies », le journaliste synthétisait : « La BAC et plus globalement les forces de l’ordre en banlieue, sont des polices d’inspiration coloniale. » Avec un tweet de BFMTV, nous apprenions que « Pour la déléguée Unité SGP Linda Kebbab, l'extrême gauche "travaille pour faire en sorte que le métier de policier ne soit plus respecté" ». Des racistes, du racisme systémique... Hier, sur Facebook, un imam, Farid Slim #SoutienCCIF annonçait avoir été perquisitionné à six heure du matin… « Une dissolution du CCIF serait un terrible coup porté au nécessaire combat contre l'islamophobie. Ce serait en outre une grave atteinte aux libertés démocratiques, et un dangereux précédent. » Ce 1er décembre, le NPA de Savoie publiait : « Scandaleuse perquisition contre un responsable musulman à Chambéry », « Le NPA appelle la population à ne pas céder à la politique islamophobe que conduit le gouvernement ». Sur Twitter encore, Clémentine Autain s'était annoncée « Très heureuse d'avoir été designée par les insoumis pour emmener la liste regionale Ile-de-France » ; plus tôt, le CCIF s'était auto-dissout, elle envoyait : « Le pays est en train de s'écrouler et l'extrême droite avance. » Il nous manque encore là les #EELV cet été Reporterre publiait : « Samedi 18 juillet, à Beaumont-sur-Oise, la génération Adama et la génération climat ont marché main dans la main pour exiger vérité et justice pour Adama. Derrière le mot d’ordre commun « On veut respirer », les militants des deux mouvements se sont engagés à lutter pour une écologie populaire et antiraciste. » Mais en prévision des régionales, ces derniers se sont peut être organisés autrement.
Edit du 2... En balayant ma TL, puis en lisant un tweet de CAGE, j'ai appris que, comme prévu, le CCIF qui s'était courageusement auto-dissout pour échapper au pire a été dissout. Les nouvelles vont vite, les communications pouvaient toutes être prêtes pour envoi... « Depuis plusieurs années, le CCIF conduit avec constance une action de propagande islamiste, comme le détaille le décret que j’ai présenté en conseil des ministres », a ajouté Gérald. En lisant bien la décision rendue, et ce qui pourrait certainement inquiéter le plus, on comprend que la DGSI est abonnée aux réseaux sociaux. Plus d'un va fermer ses comptes ou y entreprendre un vaste ménage ?
Pendant ce temps et après que Erdogan ait récemment brandit le spectre de la #turcophobie son ministère des affaires étrangères poursuit son lobbying ou sa campagne de communication en faveur de leur intégration à l'Union Européenne. Il y quelques 15 jours, un message avait pourtant été très clair. « Le secrétaire d'Etat aux Affaires européennes, Clément Beaune, déplore l'"islamisme agressif" d'Ankara aux portes de l'Europe. [...] "Aucun pays européen n'a plus d'illusions" » A Ankara, ils insistent... nous proposant des olives.
L'Express, 4/2019, Comment les indigénistes colonisent les associations
Interview
Paul Conge: «Le nationalisme blanc perce tous azimuts»
Le Temps, par Julie Rambal, publié/modifié jeudi 15 octobre 2020 à 15:26, extrait
Dans un livre choc, le journaliste français Paul Conge s’intéresse au renouveau des mouvements identitaires. Racistes, antisémites, masculinistes, homophobes, ils prospèrent discrètement par le biais d’internet, où ils ont su adopter tous les codes du «cool» pour attirer toujours plus de jeunes adeptes. Inquiétant
Son livre s’appelle Les Grand-remplacés (Ed. Arkhê). En référence à la théorie du «grand remplacement», de l’identitaire français Renaud Camus, selon laquelle le monde occidental serait en train de perdre son identité sous les assauts migratoires. Cette théorie séduit désormais jusqu’aux suprémacistes blancs américains, et elle était aussi évoquée l’année dernière par le terroriste d’extrême droite Brenton Tarrant, après l’assassinat de 51 musulmans devant deux mosquées de Christchurch, en Nouvelle-Zélande… Le journaliste Paul Conge, lui, s’est intéressé à la nouvelle guerre d’influence qui se joue en marge des partis politiques, menée par d’inquiétants groupuscules identitaires français, qui réussissent à radicaliser jusque sur les forums de jeux vidéo… et en Suisse. Entretien.
Qui est Michel Zecler, le producteur de musique roué de coups par des policiers ?
Par SudOuest.fr avec AFP, le 01/12/2020, mis à jour à 17h12, extraits... [...] Ses activités aujourd’hui, comme il le résume cette semaine dans France-Antilles, relèvent du "360°", soit le développement de jeunes artistes de A à Z. Les interlocuteurs interrogés le dépeignent entre profil bas et attitude bonhomme. "C’est l’archétype du mec sans histoire, qui bosse, très en retrait, brosse Olivier Cachin, journaliste spécialiste du rap. Ce n’est pas un "m’as-tu-vu", pas un Puff Daddy à la française comme on peut en croiser. Et c’est un nounours". [...] Ce qui ne veut pas dire parcours sans accroc, comme a lui-même confié Michel Zecler dans "Touche pas à mon poste" dernièrement : "J’ai eu une jeunesse assez chaotique, je suis passé par la case prison, mais je suis sorti de ça il y a quinze ans et depuis, j’ai tout fait pour être l’homme que je suis aujourd’hui". [...] Michel Zecler se fait d’ailleurs rare en interview. Sur Instagram, il réclame qu’"aucun amalgame" ne soit fait en son nom. Ce qu’il éclaire dans France-Antilles : "je fais du sport de combat et je m’entraîne souvent avec des policiers, j’ai des amis qui le sont aussi. J’ai reçu des messages de policiers qui m’ont remercié de ne pas tout mélanger. Je n’ai pas 20 ans, il est hors de question pour moi de tout mélanger".
C'est pratique, Twitter, il suffit d'y survoler quelques profils pour y trouver des perles. J'y ai découvert l'existence de ce podcast de France Culture, du 24 novembre. 40 minutes, Le Temps du débat, une émission animée par Emmanuel Laurentin. « Que comprennent les médias américains de la France ? » Pour intervenants et introduction, je copie/colle :
James McAuley
correspondant à Paris du Washington Post
Adam Nossiter
journaliste américain, chef du bureau parisien du New-York Times
Agnès Poirier
Journaliste et essayiste. Correspondante de l'Express en Grande-Bretagne, elle écrit sur la France pour The Guardian, The Times et The Observer.
Les correspondants des médias américains qui couvrent la France reproduisent-ils leurs grilles de lectures culturelles sur notre société sans véritablement la saisir ? Ou, au contraire, les Français sont-ils dans le déni de réalités que le traitement américain met en lumière ? En d’autres temps, cela aurait pu être prétexte à incident diplomatique.
Ce podcast m'inspire, mais là, j'ai la flemme, et n'en ai écouté que les 20 premières minutes. J'écrirais un billet plus tard.
La vidéo à la suite serait à décrypter aussi, à la lumière des discours, des revendications, des pressions, des réactions, des évènements des semaines, des mois et des années passées. En 55 minutes, Macron vient de nous détailler finement quel est le modèle de la France, son socle, historique comme contemporain. En 2014, soit juste avant que Fatih Karakaya ou le PEJ se présente à un scrutin en france, Marwan Muhammad semble avoir promu un modèle ou projet de société très différent. Des premiers mots de Marwan, de 2014, je vais retenir que si je me rendais un jour en Iran, en Egypte, en Arabie Saoudite, au Koweit, au Pakistan ou même à nouveau en Turquie, je pourrais y embrasser les femmes sans risquer d'y heurter ni leurs codes ni la moindre convenance ou conscience ; et en cas de difficultés ou d'objections, je parlerais rapidement de qui je suis, expliquant qu'il faudra me respecter, parlant de tolérance, de racisme systémique ainsi que de « co-intégration ». Idriss, Feïza et Marwan pensaient-ils que tout allait passer comme une lettre à la Poste ?
Sonia Mabrouk n'a pas la même vision de l'islam que Marwan Muhammad et le lui dit
Par Audrey Kucinskas
L'Express, publié le 10/04/2017 à 17:53, extrait
Marwan Muhammad suscite, depuis des années, la controverse. Parmi les "zones d'ombre", un communiqué publié par le collectif en juin 2015, au lendemain de l'assassinat d'Hervé Cornara par son employé Yassin Salhi, en Isère. Celui-ci estimait que le vrai danger en France n'était pas le terrorisme mais l'islamophobie.
Après le 13 novembre 2015, le CCIF a également étonné en publiant deux tribunes: l'une aux côtés de responsables associatifs et politiques de toutes confessions, l'autre avec BarakaCity, ONG islamique, et le blog militant Al-Kanz.
13 juillet 2015
Islamophobie : Ils veulent éliminer le CCIF, soutenons-le !
Par Al-Kanz
Communiqués | lundi 30 novembre 2015
Du cache Google, de source www.islamophobie.net, extraits
Les jours se suivent, avec leur lot de perquisitions, d’assignations à résidence, d’incidents islamophobes qu’on essaie de gérer, d’orienter vers les juristes du CCIF, de mettre en évidence par les efforts de communication de chacun, des sympathisants de BarakaCity aux lecteurs d’Al-Kanz. On fait du mieux qu’on peut pour aider et on est ensemble. Nos liens d’amitié, de respect et de fraternité sont plus forts que jamais.
#EnsembleNousSommesPlusForts
Samy Debah, CCIF
Idriss Sihamedi, BarakaCity
Nabil Ennasri, CMF
Fateh Kimouche, Al Kanz
Marwan Muhammad
Tribune
Le 10 novembre, à Paris, nous dirons STOP à l’islamophobie !
Libé — 1 novembre 2019 à 12:44, extrait
Il en va des libertés fondamentales de tous. Il en va de la dignité et de l’intégrité de millions de concitoyens. Il en va de notre unité à tous, contre le racisme sous toutes ses formes qui, aujourd’hui, menace une nouvelle fois la France.
Un appel initié par Madjid Messaoudene (élu de Saint-Denis), la Plateforme L.e.s. Musulmans; Le Nouveau Parti anticapitaliste (NPA); le Comité Adama; le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF); l’Union communiste libertaire (UCL); l’Union nationale des étudiants de France (Unef), Taha Bouhafs (journaliste).
Le #CCIF a pour habitude de « recenser » des actes souvent contestables. Il amalgame, par exemple, volontairement des actes antimusulmans avec des décisions judiciaires prises contre des personnes radicalisées.
— SG-CIPDR (@SG_CIPDR) November 23, 2020
#Liberacisme @Alkanz @Nico_VanderB Ce que vous tweetez peut être vu. @CaptinFr @valbecmeur Spéciales, ces analyses.. pic.twitter.com/2XuIoogGp0
— Bruno Kant (@bkant) December 16, 2015
Des militants, des dirigeants et des nationalistes sans états d'âmes ?
Edit du 29 au soir. Je ne lis pas tout le temps Idriss, il m'a bloqué, il est donc moins simple à suivre. « dit : et Il vous accordera d’autres choses encore que الله vous aimez bien: un secours [venant] d’Allah et une victoire prochaine. Et annonce la bonne nouvelle aux croyants As Saff-61-13 » Selon l'un de ses tweets d'hier soir, ce ne sont pas 500 000 mais un million d'euros qui sont bloqués. Si Il avait un plan الله pour indemniser des victimes, il existerait donc déjà ce bon fonds, ce qui va rassurer. Puis comme il fallait s'y attendre, ni Feïza ni personne d'autre n'a réagit à ce que j'ai tweeté ou encore publié là ; ça se passe toujours comme ça quand je tweete ou publie ; mais ça m'arrange, ça m'épargne les trolls, le harcèlement, les injures, trop de menaces, des mentions en nombre, les signalements, une suspension, tout ça. Selon un tweet de Feïza, elle pourrait n'y avoir perçu qu'un raid numérique réunissant tout le monde, de gauche à droite, à l'initiative et dans le prologement des obsessions de Damien Rieu. Comme si nous avions besoin de ce dernier pour écouter, lire, réfléchir, rire et prendre des initiatives. Mais si ça lui chante, toute critique n'émane toujours que de Damien Rieu, de Valeurs, de CNEWS ou de Zemmour, ce qui serait ainsi très en conformité avec les éléments de langage de ces islamistes. Feïza avait elle même pour obsession de sauver le CCIF et BarakaCity, mais ça, c'est maintenant mort et enterré ; il lui reste à présent à tenter de sauver Idriss, bon courage.
Edit du 29... la presse nous dit encore qu'il existe bien des voies de recours en France, même pour les fervents. « Le Conseil d’Etat ordonne au gouvernement de revoir la jauge des 30 personnes pour les offices religieux » « L’exécutif a trois jours pour modifier son décret limitant le nombre de fidèles autorisés à se rassembler dans les lieux de culte. » Je ne sais plus quel évêque nous disait qu'il disposait de 600m² pour recevoir du monde. Sur Twitter, CAGE a désapprouvé un article d'un parlementaire britannique, Sajid Javid, paru dans The Telegraph ; « President Macron is right – this is an intellectual battle to confront a grotesque form of separatism in our midst [...] This is not a battle of borders, bombs or bullets. Nor even one primarily of counter-terrorism powers and resources. It’s fundamentally a battle of ideas. [...] Where France draws on the enlightenment of the Republic, the nation of Burke and Locke also has deep wells to draw on. We cannot afford to be neutral or ambivalent about tolerance, freedom of speech, and integration. Liberal democratic values can and should unite us all, whatever our colour or creed. They are the antibodies that define and protect Western civilisation. »
Dans une vidéo de ce 29 courant, 32 minutes pour Face Camera, un compte Youtube quelconque, 444 abonnés, mais des vues, oubliant au minimum 1789 ainsi que la franc-maçonnerie et ses contributions, parlant par moments longtemps « jeune », on devine tout du long aisément lesquels, Marwan Muhammad abonde. Il se présente mathématicien, « avec une spé en probabilités », statisticien, aujourd'hui, dirigeant d'une structure de conseils en statistiques ; il rappelle s'être impliqué dans l'univers associatif, d'abord diplomate, puis contre le racisme, l'islamophobie, ensuite pour la défense des « droits humains », la lutte contre les discriminations, on est au parfum. Comme Feïza Ben Mohamed, il délite le débat, on comprend que toute critique de l'islamisme politique (il nous parle d'ailleurs plutôt de l'Islam et de relégués) ne pourrait émaner que de l’extrême droite ou de papy, hier, ouvertement raciste, aujourd'hui, plus prudente, s'avançant sous les fards de la laïcité et de l'hostilité aux religions. Il décrit ou construit un « recodage de la laïcité », un « objectif politique », avec, pour conséquence, « l'invisibilisation », la « silenciation de toute une génération religieuse ». Il nous parle d'un « poison récurent », toutes ces critiques, durant tant d'années, qui a envahi nos débats politiques. Mais il me semble cependant que Marwan Muhammad estime les laïcards « gérables », c'est un non sujet ou il l'a vite évacué. Sur Youtube, Peace Love commentait, ajoutant ce que j'aurais plutôt réservé pour railler le traitement des Ouïghours en Chine : « La laïcité d’aujourd’hui c’est de l’extrémisme athée, ils veulent effacer toute trace de la religion( Surtout le religion musulmane). Les laïcards n’ont rien à envier à Pol Pot et Staline. » On vient de couper l'eau à Idriss et au CCIF, on va bien sûr leurs couper l'eau à tous...
Je lisais ensuite le Parisien, la littérature à ces sujets est depuis quelques temps vaste, « Derrière l’humanitaire, la part d’ombre de BarakaCity qui inquiète les autorités », daté du 27 octobre. Il y est repris une comm' Facebook d'Idriss du 3 septembre, Charlie venait de republier des caricatures, le procès des attentats de janvier 2015 s'était ouvert, 17 morts, déjà pour des dessins, la rédaction de l'hebdo, des policiers et l'Hyper Cacher, lire Le Point ; « C'est quoi cette histoire ??? Ils insultent notre prothète [...] Qu'Allah maudisse Charlie et ENFLAMME leurs tombes à la chaleur du soleil ! » J'y découvrais un tweet de Idriss de l'an passé, manifestement en réaction à Christchurch. « Brenton Tarrant has been arrested for the massacre of 50 people at two mosques in Christchurch, New Zealand. The far-right terrorist broadcast the 17-minute shooting spree live on Facebook. » Ce 5 octobre, suivait un cours de liberté d'expression.
Caroline Fourest a trouvé un article très drôle sur The Spectator, French republicanism confounds American progressives, par Stephen Daisley. L'auteur raille une nouvelle forme de francophobie Américaine, phénomène qui n'aurait qu'empiré depuis début novembre (c'était possible ?), pour qui la gauche de là bas a perdu la tête, qui allume le New York Times, The Washigton Post, Amnesty International également, puis qui conclue : « If American progressives cannot or will not understand France, they should stop writing, tweeting and hyperventilating about it. [...] The next time a French teacher is beheaded in the street or worshippers slain in church, should we enquire whether the assassin’s browser history includes visits to the websites of the New York Times and the Washington Post? Maybe we should apply to these organisations the standards they propose for others. Maybe France should be able to sue them — for its safety, you understand. » On se sent tout de suite moins isolé après avoir lu ce genre de plumes.
Edit du 30. J’ai fini par mieux cerner à qui Feïza et Muhammad se réfèrent, qui est pour eux la figure du papy atterrant, des pensées à combattre pour que le monde soit un jour meilleur, la figure toute à l’opposé de Idriss et la cause de tous ses malheurs, qui est le « bon père », le Gérald, le Préfet, le Français moyen, tout à fait typique ou représentatif. On pourrait évidement croire qu’il s’agit de Macron ; lui penserait comme Valeurs ; nous penserions tous comme Valeurs ou bien pire ; en effet, selon Marc Endeweld, journaliste #LFI Monde Diplo #GiletsJaunes #Sputnik #QG le média libre, Macron serait obsédé par « le grand remplacement », en privé, il ressasserait tout le temps des propos de Zemmour, de Renaud Cammus ; mais cela ferait de Macron un imbattable champion en taqîya, en dissimulation, fin octobre, il avait été longuement interviewé pour Al-Jazeera, il en subsiste une vidéo de 55 minutes ; or ce n’était ni Valeurs, ni Zemmour, ni Cammus qui s’exprimait ainsi pour Al-Jazeera. Pour Feïza et Muhamad, le Français moyen pourrait n’être autre que Patrick Jardin ; père de Nathalie, une victime du Bataclan, à 31 ans ; Patrick, un totem d’un autre camp selon le Monde, se dit « apolitique », « ni de droite ni de gauche », est assez à l’écart des merdias sauf du micro de Sud Radio, semble être très bien accueilli également par TVLibertés et Vive L'Europe, par la sphère du RN, des Patriotes et de Génération Identitaire, par Riposte Laïque, le Salon Beige, le Siel, par Renaud Cammus lui-même ; je n’ajoute pas de lien, inutile, on les trouve très vite sur Twitter comme ailleurs ; par contre, les plus curieux devront se précipiter, car sur Twitter, Patrick Jardin y serait à son 31ième compte, il finirait tout le temps suspendu.
Sur Twitter, j'ai remarqué un thread sur la carrière supposée de Feïza Ben Mohamed #SoutienCCIF #SoutienBarakacity
J'apprenais ainsi qu'elle aurait crée jamaissansmavoix.fr et @JamaisSMV, en septembre 2020, à moins qu'elle n'en soit encore que porte parole ou bénévole. Il ne faut que trois fois rien pour créer un site web et pour ouvrir un nième compte de soutien quasi à entièrement dédié à ceux qu'on préfère. Plus ces groupes de soutiens réels ou fictifs sont nombreux #astroturfing davantage nous aurons le sentiment que beaucoup ont adhéré à la cause de Idriss et de ses quatre enfants, maintenant eux même privés de toit et nourriture... Jamais Sans Ma Voix ne follow pas grand monde, sur son site, ne publie pas tant, et ne tweete pas beaucoup plus que en faveur de Idriss et d'associations maintenant dissoutes ?
📢 J’avais tellement hâte de vous l’annoncer!
Après des semaines de travail et de réflexion, le site https://t.co/9cJsOXPAE9 est officiellement en ligne!
Vous pouvez aussi vous abonner au compte @JamaisSMV pour suivre les dernières publications! #JamaisSansMaVoix pic.twitter.com/n7JsoJChr1— Feïza Ben Mohamed 🧕🏼 (@FeizaBM) September 23, 2020
Les enfants, encore, qui pourrait être insensible aux enfants, « HONTEUX », envoie Feïza :
Un rouleau compresseur s’est mis en route pour anéantir @IdrissSihamedi en gelant les avoirs de @Barakacity mais également ses fonds personnels, l’empêchant ainsi de pouvoir payer son loyer, ou toute autre facture alors même qu’il a quatre enfants à charge. HONTEUX. https://t.co/xYJY0i8bti
— Feïza Ben Mohamed 🧕🏼 (@FeizaBM) November 28, 2020
Je n'ai pas approfondi tout des tweets de Gaston Cremieux, aucune idée de ce que cet ensemble pourrait valoir. Mais ça a fini lapidairement validé par Fatih Karakaya ? Fatih, un personnage qui est pour moi bien connu déjà : « Pauvre débile elle vient de te defoncer et tu oses encore parler ? Ta vie doit être tellement pourrite que tu vies dans des fantasmes délirants. » Tweeté en réplique par Fatih, c'est savoureux, en octobre, lui-même nous avait exposé que Samuel Paty n'est même pas mort, qu'il a juste été caché, qu'on a vu qu'une photo d'une tête en cire, que ce n'était qu'un coup monté du Mossad ou du KGB, de services secrets, qui en ont profité pour buter un Muslim innocent, de 9 balles, et tout cela pour nous remonter tous contre les Muslims de France ainsi que d'ailleurs... A Feïza, Gaston envoyait un moment : « Bientôt la sortie des larmes de crocodiles dont vous êtes coutumière alors que vous êtes d'une froideur qui pourrait faire peur ». Fatih ne me parle plus, m'ignore. Feïza, correspondante à Nice pour Anadolu Agency, ne me répond jamais.
#BarakaCity #CCIF @FeizaBM ça s’interpète comment ? https://t.co/gNLa34vL3v pic.twitter.com/7PxRs6HTuU
— Bruno Kant (@bkant) November 25, 2020
1/@FeizaBM a récemment défendu le @ccif sur le plateau de @balancetonpost. Présentée comme «bénévole » au @ccif, la protégée d'Hanouna est en réalité une militante aguerrie : c’est un cas particulier d’islamisme «modéré» et médiatique. un thread⬇️https://t.co/LWRqF4r333
— Gaston Cremieux (@GastonCremieux) November 8, 2020
Après quelques tweets échangés avec Gaston, pointant vers le code pénal et ses articles 411-4 et 411-5, ou jusqu'à 30 ans de détention criminelle, Bibi envoyait : « pourquoi le crime d'intelligence avec une puissance étrangère n'est pas invoqué par le gouvernement ? » Il s'agirait des assises, où des jurés seraient à convaincre, de simples tweets, retweets et brèves, une simple proximité ou tant d'accointances avec un ennemi de la France n'y suffirait certainement pas. Par contre, j'imagine que la DGSI se régale, travaille à documenter mieux le profil Twitter de Feïza ainsi que ceux de son entourage.
Sinon, vous connaissez Fatih Karakaya? Pas n'importe qui non plus. Un autre auteur de l'erdosphère (Anadolu, AHaber, ... et son compte Twitter). Pour les cerner mieux: follow @GundemFransa, TRT, Anadolu... et @yenisafak pic.twitter.com/1K4UmCgIaC
— Bruno Kant (@bkant) November 28, 2020
La Turquie de Erdogan et ses soutiens sont absolument sans états d'âmes, je pense l'avoir assez bien démontré dans mon billet Les caricatures du prophète ﷺ : une aubaine pour la Turquie d'Erdogan et je crois que je le démontrais aussi assez bien dans des billets tels que « Français, ça suffit ! Où sont tes Lumières ? Réveille toi ! » ou même avec Après la BD, des photos, un roman photo, toute une histoire. Je pense que Bahar Kimyongür confirmerait, que tout ce qu'une telle sphère pourra utiliser ou instrumentaliser pour soutenir leurs protégés, leurs causes ou leurs intérêts sera bon à prendre. Ümit Dönmez, journaliste pour Anadolu, m'avait un moment répondu : « inutile de calomnier... » Je crois qu'il réagissait alors à « nationalistes sans états d'âmes », mais je fais ou raconte moi même ce que je veux.
Idriss, je ne sais trop ce qu'il imaginait. Que ses tweets finiraient par peser en faveur de Baraka City, au Conseil d'Etat ? Je trouve que l'Administation aura finalement été sympathique, elle a attendu que le Conseil d'Etat rejete la demande, en référé, de suspension de la dissolution de Barakacity ; un jugement au fond suivra, un jour ; si l'Administration ou une banque n'a pas tout simplement cafouillé et tardé à faire verrouiller tous les comptes, Idriss était le chantre et président de Baraka City, sa responsabilité pourrait éventuellement être engagée... On nous a tout de même très régulièrement parlé de 2 millions de victimes ainsi que de 47 employés sur le carreau. Mais avec 500 000 euro déjà bloqués, il doit y avoir moyen de réparer quelques préjudices. Le verrouillage de ses comptes personnels serait-il en rapport avec d'autres procès à suivre #PrésuméInnocent qui vont l'opposer à une ex-journaliste de Charlie Hebdo, Zineb El Rhazoui, ainsi que à une chroniqueuse de la radio RMC, Zohra Bitan, certainement aussi au parquet ? Seul Idriss ou éventuellement ses avocats pourraient nous expliquer mieux ce qui s'est passé avec ses comptes personnels et si c'est effectivement en rapport. Sauf renvois à nouveau, il y a toujours du covid dans l'air, décembre et janvier devraient encore être animés sur Twitter. En tous cas, oui, ça peut faire effet rouleau qui va passer, parfois peut-être de façon érotique erratique aussi, c'est là qu'on rigole ou crie le plus... J'imagine que des gens se sont déjà mobilisés pour faire manger au moins ses enfants.
ayant reçu une poussée de quelqu'un,
continue à rouler d'elle-même • John Galsworthy, Justice, 1910
Après l’annulation par le Pakistan d’un contrat pour AirBus d’1 milliard 500M d’€, des comptes Koweïtiens entendent maintenir une campagne de boycott considérant que les excuses de #Macron doivent être présentées aux mosquées, associations humanitaires fermées. https://t.co/q2BRFo10eo
— Idriss Sihamedi (@IdrissSihamedi) October 31, 2020
D'un statut Twitter, voir un billet du 1er novembre
Je crois que nous allons changer un peu de sujets, rediscuter de l'Iran, et à nouveau plus de Israël. Un scientifique expert en nucléaire aurait été abattu par des services secrets. Il va falloir que j'approfondisse un peu ce qu'a pu publier Ahmet T. Kuru, qui fait en certains paragraphes écho à mon propre billet Dieu est mort... Mais pourquoi des directeurs et dirigeants, notamment de Turquie, nous reparlent-ils maintenant tant d'islamophobie après nous avoir pris tellement déjà la tête avec Charlie et ses « blasphèmes » ? Avec l'Iran, nous prépareraient-ils à un ultime et conséquent conflit verbal avec Israël ?
« Down with Israël », ce n'est pas un peu dur ? Peut-on encore critiquer sans être taxé immédiatement de « raciste » ? « Concernant vos références systématiques au nazisme, merci d'enfin reconnaître la shoah », ajoutait enfin Bibi dans ce petit clash avec Feïza et Fatih. La suite s'annonce encore très houleuse, virulente, sinon détonante. « Nazi, Vichyste, xénophobe ! » On fini par s'y accoutumer. Ce 27, @UK_CAGE me le lançait très vite... et sans m'avoir lu, je pense ; je venais de publier un petit billet sur leur association. S'agirait-il d’éléments de langage pour faire taire ou pour discréditer très vite ? Au moment de railler Israël, vont-ils lancer « Europe, fini ton travail ! » ? Après toute cette débauche verbale contre la France, Macron, Darmanin et Charlie, pour des dessins, les critiques de la Chine pour le traitement infligé depuis plusieurs années déjà aux Ouïghours, ça pourrait suivre, s'annoncent compliquées pour ces lourds du monde Islamique. Je n'imagine pas une seule seconde Yeni Şafak, Erdogan ou Rohani lâcher « libérez nos frères, fermez ces goulags ! »
Turquie: 4 terroristes du PKK/YPG éliminés dans la zone de l'opération Rameau d'olivier en Syrie
28.11.2020 ~ 29.11.2020, TRT
Savoirs
Quand le PCF calomniait Soljenitsyne et son "Archipel du Goulag"
21/08/2018 (mis à jour à 15:48)
Par Hélène Combis, France Culture, extrait
De 1958 à 1967, l'écrivain russe Soljenitsyne a recueilli dans la clandestinité les témoignages de deux-cent vingt sept victimes du goulag. Il les a organisés en soixante-quatre chapitres, correspondant à deux énormes volumes. Titré L'Archipel du Goulag, cet essai d'investigation littéraire est publié à Paris en 1974, aux éditions du Seuil. L'accueil qui lui est réservé, dans une France encore biberonnée aux dogmes du Parti communiste, est pour le moins majoritairement inamical. Mais la bataille idéologique qui se jouera autour de cette oeuvre va justement contribuer au déclin de l'idéologie du PCF, commencé au début des années 1960.
Dilnur Reyhan et Gulbahar Jalilova sont ouïghoures. Elles se battent pour que le monde ouvre les yeux sur le virage génocidaire pris depuis fin 2016 par le régime de Pékin dans le Xinjiang. https://t.co/veMGej8CJP pic.twitter.com/rFRQlzUyuu
— Mediapart (@Mediapart) November 22, 2020
International
Les propos d'Ahmadinejad contre Israël soulèvent un tollé sur la scène internationale
Le Monde avec AFP et Reuters, publié le 20 avril 2009 à 15h47 - Mis à jour le 21 avril 2009 à 08h31, extrait
Lors de la conférence sur le racisme "Durban II", organisée par l'ONU à partir du lundi 20 avril à Genève en Suisse, le président iranien Mahmoud Ahmadinejad s'est de nouveau fait remarquer pour ses propos sur Israël.
"Après la fin de la seconde guerre mondiale, ils [les Alliés] ont eu recours à l'agression militaire pour priver de terres une nation entière sous le prétexte de la souffrance juive", a-t-il expliqué à la tribune. "Ils ont envoyé des migrants d'Europe, des Etats-Unis et du monde de l'Holocauste pour établir un gouvernement raciste en Palestine occupée (...) Des efforts doivent être faits pour mettre un terme aux abus des sionistes et de (leurs) partisans", a poursuivi le président iranien.
Son discours, attendu comme l'un des moments clés de la conférence sur le racisme de l'ONU, a provoqué le départ immédiat des représentants des Etats de l'Union européenne.
Non, le terme “islamophobie” n'a pas été “créé par l'ayatollah Khomeini”
Valentin Graff, Rémi Banet, AFP Factuel, Publié le lundi 27 août 2018 à 16:05, extraits
[...] L'essayiste Caroline Fourest écrivait en 2003 dans une tribune parue dans Libération et co-écrite avec Fiammetta Venner que "le mot ‘islamophobie’ a une histoire, qu'il vaut mieux connaître avant de l'utiliser à la légère. Il a pour la première fois été utilisé en 1979, par les mollahs iraniens qui souhaitaient faire passer les femmes qui refusaient de porter le voile pour de ‘mauvaises musulmanes’ en les accusant d'être ‘islamophobes’".
[...] Dans un ouvrage paru en 2013, les sociologues Marwan Mohammed et Abdellali Hajjat, rattachés au CNRS, situent à 1910 son apparition : "On doit l’invention du néologisme 'islamophobie' et ses premiers usages à un groupe d’'administrateurs-ethnologues' spécialisés dans les études de l’islam ouest-africain ou sénégalais : Alain Quellien, Maurice Delafosse et Paul Marty", écrivent-ils dans Islamophobie. Comment les élites françaises fabriquent le "problème musulman".
[...] L'historien Alain Ruscio fait lui aussi remonter l'origine du terme "islamophobie" à 1910 en citant le même Alain Quellien. "Contrairement à une vulgate répandue, il [le mot "islamophobie"] est plus que centenaire. La première utilisation du mot retrouvée date de 1910. Elle figure sous la plume d’un certain Alain Quellien, aujourd’hui oublié", écrivait-il dans un article publié en janvier 2016 dans la revue Orient XXI.
[...] Vincent Geisser, chercheur au CNRS et auteur de La nouvelle islamophobie (2003), rappelle de son côté que le terme est présent dans la langue française dans les années 1920 "sous la plume du peintre orientaliste Etienne Dinet, qui entendait par-là dénoncer les 'élucubrations' de certains auteurs chrétiens sur la religion musulmane".
Le sociologue souligne cependant que l’usage du terme est alors réduit "à quelques cercles d’anthropologues, de poètes ou de peintres islamophiles qui dénoncent la peur des musulmans et de l’islam".
[...] "Mais il est vrai qu’après la révolution islamique de 1979, le régime iranien a joué de cette peur de l’islam, ou de cette prétendue peur de l’islam, de cette thématique de l’islamophobie, comme un outil de propagande, outil politique et géopolitique, mais comme la plupart des grands pays musulmans dont l’Arabie saoudite", précise le chercheur à l'AFP.
Pourquoi le blasphème est-il passible de la peine capitale dans certains pays musulmans ?
Par Ahmet T. Kuru
Professor of Political Science, San Diego State University
12 mars 2020, 19:11 CET, The Conversation, extraits
[...] Selon la Commission américaine sur la liberté religieuse internationale, la législation punissant le blasphème en vigueur au Pakistan est la deuxième la plus stricte au monde après celle de l’Iran.
[..] 32 des 71 pays où le blasphème est considéré comme un crime sont majoritairement musulmans. Le degré d’application de ces lois et le niveau des sanctions prévues sont très variables.
[...] Ces lois religieuses sont largement soutenues par la population dans certains pays musulmans
[...] Vers l’année 1050, certains juristes et théologiens sunnites, appelés les « oulémas », ont commencé à travailler en étroite collaboration avec les dirigeants politiques pour combattre ce qu’ils voyaient comme l’influence sacrilège des philosophes musulmans sur la société.
[...] Mais de nombreux érudits de l’islam et intellectuels musulmans rejettent cette vision des choses, qu’ils jugent radicale. Ils rappellent que Mahomet n’a jamais fait exécuter quiconque pour apostasie et n’a jamais appelé ses partisans à le faire.
[...] Les débats en cours au sein du monde musulman sur les lois punissant le blasphème et l’apostasie sont largement influencés par la situation internationale.
En outre, il convient également de rappeler l’existence dans les pays occidentaux de certaines lois discriminatoires à l’égard des musulmans, telles que l’interdiction du voile à l’école ou la décision de l’administration Trump de ne pas autoriser les ressortissants de plusieurs pays à majorité musulmane à accéder au territoire américain.
Ces lois et politiques islamophobes peuvent créer l’impression que les musulmans sont assiégés et justifier aux yeux de certains d’entre eux l’idée que réprimer le blasphème serait un acte de protection de la foi.
De mon point de vue, c’est plutôt l’existence de règles religieuses aussi strictes qui nourrit les stéréotypes anti-musulmans. Plusieurs membres turcs de ma famille m’ont même déconseillé de travailler sur cette question, de crainte que cela n’alimente l’islamophobie.
Mais mes recherches montrent que la criminalisation du blasphème et de l’apostasie est de nature politique plus que religieuse. Ce ne sont pas les versets du Coran mais les dirigeants autoritaires qui exigent le châtiment des blasphémateurs.
Pakistan - Le blasphème et la mort
Assassinat d'un scientifique iranien : Israël cherche à créer le "chaos" selon Rohani
Publié le : 28/11/2020 - 09:28Modifié le : 28/11/2020 - 09:29, France 24, extrait
Hassan Rohani a accusé samedi Israël de se cacher derrière l'assassinat d'un scientifique de premier rang, spécialiste du nucléaire. Selon le président iranien, l'État hébreu aurait agi pour le compte des États-Unis. De son côté, le guide suprême, Ali Khamenei, a appelé à "punir" les responsables. Plusieurs scientifiques spécialisés dans le domaine nucléaire en Iran ont été assassinés ces dernières années.
Islamophobia is a rising trend, Turkish FM says
by Anadolu Agency, Daily Sabah
ANKARA Diplomacy
Nov 27, 2020 7:05 pm GMT+3, excerpts
[...] Speaking at the 47th session of the Council of Foreign Ministers of the Organization of Islamic Cooperation (OIC) in Niger's capital Niamey, Mevlüt Çavuşoğlu pointed out the rising trend of Islamophobic, racist and anti-migrant discourse, especially in Europe.
[...] As an example, Çavuşoğlu recalled how French police officers arrested children and held them for over 11 hours in Albertville, France on false allegations of "apology of terrorism."
"We must be awake to this dangerous rhetoric and actions and we should send a clear message regarding our red lines," he added.
[...] Çavuşoğlu added the need to speak up for the fundamental rights and freedoms of the Uyghurs, Rohingyas, Turkish Cypriots, the Turkish Muslim minority in Greece, the people of Jammu and Kashmir as well as Muslims in Europe and the rest of the world.
Islamophobia is a rising trend, Turkish FM sayshttps://t.co/3i0en3k3ha
— DAILY SABAH (@DailySabah) November 27, 2020
An online #webinar discussed the roots and context of global #Islamophobia in light of #IslamophobiaAwarenessMonth. The event held by the #London #Muslim #Centre discussed wide-ranging issues related to #Muslim #minorities living in #Europe. https://t.co/62R7l8vS0U
— ANews (@anewscomtr) November 27, 2020
Avec ou sans @UK_CAGE ? https://t.co/q1h5GGQXfu pic.twitter.com/U1yTA6FqaA
— Bruno Kant (@bkant) November 27, 2020
Students of Iran’s Basij paramilitary force rally in front of the foreign ministry in Tehran to protest the killing of top nuclear scientist Mohsen Fakhrizadeh pic.twitter.com/ZLDq0tVdij
— TRT World (@trtworld) November 28, 2020
A Ankara, ils insistent
D'après le Daily Sabah de ce 23 courant, la Turquie nous proposerait des olives pour nous réconcilier, Erdogan donne son feu vert, serait disposé à un dégel des relations. Mais des olives, on en trouve partout, en Grèce, en France, en Italie...
Quel est encore ce concept, là, de l'amitié ou de bonnes ententes ? Qu'un bon chien, mème battu encore, revient toujours à son maître ? « Pourquoi les femmes qui subissent des agressions de leur conjoint ne partent-elles pas dès la première gifle ? » Elles seraient nombreuses à ne jamais partir, et même souvent à revenir, à renouer, quoi qu'il se soit passé et quelles que soient les menaces qu'elles perçoivent, malgré le climat qui leurs est infligé. Pour des olives ?
« Ankara, Erdogan et son AK Parti aim for », oui, oui, bien sûr. On dit aussi que chat ou l'échaudé craint l'eau froide.
« Entre l'islam djihadiste contemporain et la modernité, il y a un abîme culturel de huit siècles de sécularisation qui rend tout dialogue quasi impossible », lit-on en page 4 de Courrier International, un avis d'un intellectuel Libanais. Page 32 : « L'accusation d'islamophobie sert à faire taire les critiques » #CCIF a récemment suivi celle de « turcophobie ». Page 4 encore : « Sensible, le sujet l'est en effet. C'est pour cela que nous avons préféré attendre plutôt que de réagir à chaud. »
En une du Daily Sabah, le lundi 23 novembre 2020
Courrier International n°1568, du 19 au 25 novembre 2020
A #Ankara, ils insistent, "aims for improved ties with #EU", malgré tout ce qu'on a pu voir, entendre et lire au cours des semaines passées https://t.co/VbUJ20WUEh#macron #kurz #erdogan pic.twitter.com/DRUCv4rXjQ
— Bruno Kant (@bkant) November 24, 2020
17 nov. 2020, The Chaotic Blockade: Tehreek-e-Labbaik’s March on Islamabad
Après #blasphemy #islamophobie #BoycottFrance et puis #PreferTurkishProducts #turcophobie le sujet deviendrait donc #Ouïghours https://t.co/JkIF5vI5jv#macron #kurz #erdogan #CharlieHebdo #BusinessFirst pic.twitter.com/bYsWnHOfju
— Bruno Kant (@bkant) November 22, 2020
Recep Tayyip Erdoğan was the subject of our sixth most shared cartoon of 2016 pic.twitter.com/S1jDwFQh2P
— The Economist (@TheEconomist) December 26, 2016
The Allah-Fant in the room pic.twitter.com/yh5gemdroF
— Kraken Robyn ⭐️⭐️⭐️ (@robdetf) April 23, 2013
Les USA, mi figue, mi raisin
De source www.whitehouse.gov : The First Amendment provides that Congress make no law respecting an establishment of religion or prohibiting its free exercise. It protects freedom of speech, the press, assembly, and the right to petition the Government for a redress of grievances.
Technology
Alex Jones and Infowars Content Is Removed From Apple, Facebook and YouTube
New York Times, by Jack Nicas, Aug. 6, 2018, excerpt
Top technology companies erased most of the posts and videos on their services from Alex Jones, the internet’s notorious conspiracy theorist, thrusting themselves into a fraught debate over their role in regulating what can be said online. Apple, Google, Facebook and Spotify severely restricted the reach of Mr. Jones and Infowars, his right-wing site that has been a leading peddler of false information online. Mr. Jones and Infowars have used social media for years to spread dark and bizarre theories, such as that the Sandy Hook school shooting was a hoax and that Democrats run a global child-sex ring. Apple made its move on Sunday and the others followed on Monday.
Health and Science
NY attorney general orders InfoWars’ Alex Jones to stop selling coronavirus ‘treatment’ products
Published Thu, Mar 12 20206:36 PM EDTUpdated Fri, Mar 13 20206:09 PM EDT
By Noah Higgins-Dunn, CNBC, excerpt, the key points
Key points. New York Attorney General Letitia James said Thursday that her office has ordered InfoWars’ Alex Jones to immediately stop selling and marketing products as a “cure” or “treatment” for the coronavirus. Jones has been selling toothpaste, creams and several other products that claim to treat or prevent and cure the coronavirus COVID-19. There are currently no FDA-approved vaccines or drugs to treat or prevent COVID-19.
Voilà maintenant @SecPompeo avec @StateDept tout contre les Talibans et les Pakistanais, les BarakaCity, Erdogan, les Malaisiens, les Indonésiens, et sous peu, à s'exprimer de ces mêmes bords et pour critiquer à leur tour la France ?
Ce matin, sur le Monde et avec AFP, nous lisons que, Emmanuel Macron, « Le président de la République fustige dans plusieurs journaux le manque de soutien international après l’assassinat de Samuel Paty. » « Dans un entretien publié par la revue en ligne Le Grand Continent, le chef de l’Etat relève que, `'il y a cinq ans, quand on a tué ceux qui faisaient des caricatures [dans l’hebdomadaire Charlie Hebdo], le monde entier défilait à Paris et défendait ces droits". »
Si on commence à changer le droit pour satisfaire tout ce monde, la planète, ça n'arrêtera plus, la laïcité à la Française heurte, le blasphème est insupportable pour quelques uns, puis la France dérangera encore, car l'IVG choque, le Mariage Pour Tous choque, l'homosexualité choque... même l'athéisme et l'apostasie choquent. De tels grands projets ou réclamations pour nous faire changer le droit en France étaient connus, depuis 2017 et 2015 au moins.
Entretiens - Politique
La doctrine Macron : une conversation avec le Président français
Le Grand Continent, 16 novembre 2020, extrait
Mais nous sommes aussi un pays où les droits de la République doivent être parfaitement respectés, parce qu’on est d’abord citoyen, et qu’on a un projet commun et une représentation commune du monde : nous ne sommes pas multiculturalistes, nous n’additionnons pas les façons de représenter le monde côte-à-côte, mais nous essayons d’en construire une ensemble, quelles que soient après les convictions qu’on porte dans ce qui est l’intime et le spirituel.
Forts de cela, nous avons des droits : la liberté d’expression, de caricature, qui a fait tant couler d’encre. Il y a cinq ans, quand on a tué ceux qui faisaient des caricatures, le monde entier défilait à Paris et défendait ces droits. Là, nous avons eu un professeur égorgé, plusieurs personnes égorgées. Beaucoup de condoléances ont été pudiques et on a eu, de manière structurée, des dirigeants politiques et religieux d’une partie du monde musulman – qui a toutefois intimidé l’autre, je suis obligé de le reconnaitre – disant : « il n’ont qu’à changer leur droit ». Ceci me choque et en tant que dirigeant, je ne veux choquer personne, je suis pour le respect des cultures, des civilisations, mais je ne vais pas changer mon droit parce qu’il choque ailleurs. Et c’est précisément parce que la haine est interdite dans nos valeurs européennes, que la dignité de la personne humaine prévaut sur le reste, que je peux vous choquer, parce que vous pouvez me choquer en retour, nous pouvons en débattre et nous disputer parce que nous n’en viendrons jamais aux mains puisque c’est interdit et que la dignité humaine est supérieure à tout. Et nous sommes en train d’accepter que des dirigeants, des chefs religieux, mettent un système d’équivalence entre ce qui choque et une représentation, et la mort d’un homme et le fait terroriste – ils l’ont fait –, et que nous soyons suffisamment intimidés pour ne pas oser condamner cela.
Ceci pour moi dit une chose. Le combat de notre génération en Europe, ce sera un combat pour nos libertés. Parce qu’elles sont en train de basculer. Et donc, ce ne sera pas la réinvention des Lumières, mais il va falloir défendre les Lumières face à l’obscurantisme. Cela est sûr. Et ne nous laissons pas enfermer dans le camp de ceux qui ne respecteraient pas les différences. C’est un faux procès et une manipulation de l’histoire. Il n’y a de respect possible que si la dignité humaine se place au-dessus de tout, mais le respect ne doit pas se faire aux dépens de la liberté d’expression. Sinon, ce n’est pas du vrai respect, c’est l’abandon, au fond, de la discussion, de la conflictualité qu’il peut y avoir dans la discussion et le débat. C’est ce qu’ils veulent. Là, l’Europe a une responsabilité, donc pour moi le deuxième combat à mener, c’est ce combat pour nos valeurs. Ce mot paraît générique, mais c’est le combat pour les Lumières.
Michael R. Pompeo : « If we don’t defend religious freedom, no one else will » ?
Michael R. Pompeo va se rendre en France, en Turquie... mais pas à Ankara
Mon précédent billet titré « Double Check », c'était encore une place à la contraction. La Turquie d'Erdogan ne pourra jamais affirmer que je ne relayais pas aussi sa propagande, ses fake news, ou dire un jour que ici, il ne figurerait rien de leur propres points de vues et messages au public, au monde. Un billet qui était également une incitation a vérifier - please, double or recheck - ce que TRT venait d'envoyer, un ovni médiatique très susceptible de convaincre et de plaire. J'y ajoutais déjà un lien vers des images d'une manifestation #BoikotDemokrasi pour un petit aperçu de ce qui peut être lu dans mon blog, quelques billets des semaines passées, des éclairages, divergents à extrêmement divergents ; presque tout y figure déjà, même des précisions utiles et claires sur la décision rendue en 2018 par la CEDH, sur le blasphème.
Paris - Ankara
Bahar Kimyongür : "Dans sa fuite en avant, Erdogan n'hésitera pas à faire flamber le danger islamiste en France"
Atlantico, avec Bahar Kimyongur, extraits
Le président turc a multiplié, dimanche, les attaques contre son homologue français, provoquant le rappel de l’ambassadeur de France à Ankara. Bahar Kimyongür, journaliste et écrivain, décrypte les enjeux de ces tensions entre la France et la Turquie.
[...] Bahar Kimyongür : Son calcul est simple et efficace: connaissant la susceptibilité des musulmans à propos de leur prophète, il cherche à se rallier le monde islamique à sa cause. Quand il parle de religion, c’est toujours urbi et orbi, pour enflammer la ferveur des musulmans du pays et du monde et intimider l’Europe.
[...] Sa conversion de la Basilique Sainte-Sophie et de l’église du Saint-Sauveur-In-Chora en mosquée, son implication militaire en Libye et dans le Haut-Karabakh appelé Artsakh par les Arméniens, ses provocations en Méditerranée orientale, ses discours anti-grecs, anti-arméniens et anti-laïques visent bien entendu à consoler sa base électorale frappée de plein fouet par la crise économique et à entretenir la fièvre islamo-nationaliste dans le pays mais il peine à s’imposer. La dernière enquête d’opinion réalisée par Avrasya Araştırma (Enquête Eurasie) montre que si Ekrem Imamoglu, le maire laïque d’Istanbul se présentait aux présidentielles, il pourrait battre Erdogan.
Alors, pour compenser son incapacité à mobiliser les Turcs, il joue la carte panislamiste.
[...] La Turquie est-elle désormais à l'affût du moindre acte islamophobe pour mettre le feu aux poudres ?
Absolument. La moindre déclaration d’un responsable français sur la barbarie djihadiste, la moindre remarque déplacée d’un citoyen français envers un musulman est montée en épingle par les agents d’Erdogan en France et relayée dans les médias turcs, souvent de manière tronquée, dans le but de susciter l’émoi et de mobiliser les musulmans contre la France. Son obsession de l’islamophobie vise en réalité l’ensemble du monde occidental. En Allemagne, les administrateurs de la mosquée de Mevlana à Berlin ont escroqué l’Etat en détournant des dizaines de milliers d’euros provenant du fonds coronavirus. Le ministre turc du culte sunnite Ali Erbas a présenté la perquisition dans cette mosquée comme un acte islamophobe. La victimisation à outrance, la polarisation, l’invective sont les armes préférées de la dictature islamiste.
Allemagne
Erdogan condamne une perquisition de police dans une mosquée à Berlin
AFP / le 23 octobre 2020 à 23h42, l'Orient, le Jour, extraits
[...] "Je condamne vigoureusement l'opération de police qui fait fi complètement de la liberté de religion et qui relève de l'islamophobie et du racisme qui renvoient l'Europe aux ténèbres du Moyen Age", a déclaré le chef de l'Etat turc sur Twitter. La police allemande avait perquisitionné mercredi plusieurs entreprises et la mosquée Mevlana, situées à Kreuzberg, quartier de Berlin majoritairement peuplé des habitants issus de l'immigration turque.
[...] Dans le cadre de l'enquête, trois personnes sont soupçonnées d'avoir demandé de manière injustifiée une aide d'urgence "Covid" pour un préjudice qui s'élèverait à 70.000 euros. Selon les enquêteurs, la mosquée a été fouillée à cause d'un transfert d'argent détecté vers un compte d'une mosquée à Kreuzberg.
Evidemment, pour quelqu'un qui ne lit pas le Turc, difficile de comprendre Lütfi Elvan, au Ministère du Trésor et des Finances d'Ankara. En passant son communiqué du 10 novembre dans un OCR puis avec la traduction proposée par Google, nous apprenons que : « Nous [NDLR : la Turquie, donc] augmenterons notre capacité de production de sept en transformant les processus de production en une structure innovante orientée vers l'exportation avec une dépendance réduite aux importations. » C'est une réponse sanction à Macron, qui envisageait une suppression de l’union douanière entre l’Union Européenne et la Turquie, une sanction économique des flux entre Turquie et Europe ?
Mais après tout ce tapage médiatique organisé par Erdogan, sa presse, sa télévision, l'AK Parti et des « franco-turcs », contre la France et Macron, après leur appel au #BoycottMacron #BoycottFrance pour lequel la laïcité ainsi que la figure sacrée du messager d'Allah ﷺ leurs auront été très utiles, peu importeront ces hypothétiques sanctions par l'UE. Pour extraire sa nation de l'ornière économique, Erdogan se contentera maintenant de commandes telles que de fromages, de saucisses ou d'épices AKP certified #PreferTurkishProducts en s'ouvrant ainsi, des demandes vont affluer, de toutes les contrées frères ou non de la planète. Yeni Şafak nous a fait savoir que le Pakistan a déjà validé le concept.
Si j'étais Musulman et d'ailleurs, fervent croyant, je serais autant sinon bien davantage outré par pareils manipulateurs, qui exploitent les convictions des gens tout autant que le prophète ﷺ lui-même, je ne serais pas juste scandalisé par des dessins de kouffar ou que j'ignorerais tout simplement, des coups de crayons faits à des milliers de kilomètres de chez moi et dont on n'aurait jamais rien su ni vu sans toutes ces médisances et mensonges élaborés et émis puis rabâchés depuis la Turquie... Cependant, et n'étant ni croyant ni quoi que ce soit, je n'ai rien contre l'alimentation Turque, bien au contraire. Une fois le confinement #covid levé, irrésistible appel du ventre et du palais, je retournerais bien-sûr manger des kebab, des köfte, des adana et des assiettes mixtes dans un secteur où je suis depuis plusieurs années déjà habitué.
Ce soir, plutôt que Turc ou sandwich à la maison et cochonnailles plus sucreries vite fait, ce sera tajine ou couscous, autant par dépit, on est enfermé chez soi, que par goût également ; de 2 à 4 minutes au micro-ondes et - ding - c'est bon.
« Boycottez quiconque soutiendrait la France ou Macron »
« Le Pakistan ne veut plus de Vache qui rit, réclame plus de fromage Turc »
Voir le tweet de Yeni Şafak
Secretary Pompeo’s Travel to France, Turkey, Georgia, Israel, the United Arab Emirates, Qatar, and Saudi Arabia
Press Statement
Cale Brown, Deputy Spokesperson
November 10, 2020, www.state.gov, the head lines... full statement copy on page 3
Secretary of State Michael R. Pompeo will travel to France, Turkey, Georgia, Israel, the United Arab Emirates, Qatar, and Saudi Arabia November 13 – 23.
In Paris, the Secretary will meet with President Macron, Foreign Minister Le Drian, and other senior officials to build on our transatlantic work on economic and security matters, and on counterterrorism and global threats.
Following Paris, Secretary Pompeo will travel to Istanbul, Turkey to meet with His All Holiness the Ecumenical Patriarch of Constantinople, Bartholomew I, to discuss religious issues in Turkey and the region and to promote our strong stance on religious freedom around the world.
EXCLUSIF : Le ministre turc des Affaires étrangères refuse de voir Pompeo lors de sa visite à Istanbul
Par Ragip Soylu – ANKARA, Turquie
Published date: Mercredi 11 novembre 2020 - 16:57 | Last update: 2 hours 42 mins ago
Middle East Eye, extrait, de l'article à 22h51, Paris Time
Dans un communiqué de presse, le département d’État a indiqué que Mike Pompeo allait se rendre à Istanbul pour discuter des questions religieuses en Turquie et dans la région et pour promouvoir une position ferme sur la liberté religieuse dans le monde, ce que beaucoup considèrent comme une référence à la récente décision prise par la Turquie de reconvertir Sainte-Sophie en mosquée.
« Les responsables turcs ont clairement fait savoir que Çavuşoğlu ne rencontrerait pas Pompeo à moins qu’il ne vienne à Ankara pour une visite officielle », affirme à MEE une source proche du sujet.
« Les Américains soutiennent que l’emploi du temps de Pompeo est trop chargé et qu’il ne peut pas faire de place pour Ankara. Ils voulaient une rencontre [avec Çavuşoğlu] à Istanbul, ce qui n’aura pas lieu.
J'imagine que Michael R. Pompeo a d'autres priorités qu'un détour par Ankara, pour n'y discuter qu'avec une Turquie brutale, néo ottomane, héritière de Mustafa Kemal Atatûrk qui, contrairement à ce qui est suggéré par un communiqué de leur Ministère des Affaires Etrangères, n'a qu'un court siècle d'existence et avec une histoire bien jalonnée de haines, de cadavres, sinon, juste de massacres ethniques niés, ou de chasses aux chiens motivées par le politique, des muselages, des intimidations, des purges, la géopolitique, l'économie, par une utopie de grandeur, de splendeur, de rayonnement, d'un empire, d'influences, d'une emprise très au delà des frontières géographiques de la Turquie... Michael R. Pompeo devrait malgré tout accepter et se rendre jusqu'à Ankara ? Pour s'y faire enfumer ? Il peut consulter Twitter.
Vu sur Twitter
Des voix Turques : « Islam = mort », « l'Autriche ferme une mosquée »
Il me semble inutile d'aller discuter de cela avec Al-Azhar, au Caire, je devine maintenant quelle serait leur réaction. Et est-ce que ce sont bien les caricatures de Charlie qu'il faut interdire pour avoir la paix ? J'y crois pas, ces auteurs et dessinateurs publient pour qu'on réfléchisse et discute, pour qu'on puisse un peu rire de tout ça également.
Depuis plusieurs semaines maintenant, la Turquie de Erdogan et son parti, l'AK Parti, ainsi que des télés et des journaux de là bas tweetent et diffusent en boucle, appelant même à un soulèvement des Français contre Macron, accablant la France en picorant des informations puis en les présentant systématiquement sans la moindre nuance ni aucune contradiction sérieuse. Je n’hésite plus à parler de propagande, de manipulations par leurs médias, les journaux Turcs, dont la TRT, ainsi avec leurs comptes gouvernementaux et officiels, ainsi que également via des comptes plus bizarres, de plus sournois ; mais tous tweetant de la même façon, contre la France et contre sa laïcité, pour l'Islam, pour l'Islam politique. L'Indonésie a par la suite manifesté en réclamant très franchement la peine de mort pour Macron et contre la démocratie (ce qui s'explique par sa propre histoire et ses intérêts, ou sa propre politique interne). Une stratégie de communication qui vise à mobiliser, à faire peur, à impressionner, à stigmatiser, à faire taire et à faire plier les Français...
Mais ne les mettons pas tous dans le même panier, certains pourraient bien évidemment être plus sincères que d'autres.
Livres
"Croire et détruire. Les intellectuels dans la machine de guerre SS",
de Christian Ingrao : quand le nazisme fascinait les intellectuels
Par Thomas Wieder, Le Monde, Mis à jour le 30 septembre 2010 à 11h33, extraits
[...] Non, l'intérêt de Christian Ingrao est ailleurs. Moins pour l'après-1945 que pour l'avant-1939. Car ce qui le fascine, chez Ehrlinger, ce n'est pas qu'il fut une brute sanguinaire. C'est qu'il fut à la fois cela et un brillant juriste. Et qu'il présente, de ce point de vue, un profil très ordinaire : comme le rappelle l'auteur, dont l'étude a pour originalité de porter sur les itinéraires de 80 cadres dirigeants des organes de répression du IIIe Reich, 60 % d'entre eux ont étudié à l'université. Et 30 % étaient titulaires d'un doctorat - de droit ou d'économie le plus souvent.
[...] C'est donc qu'il y eut autre chose. Et cet autre chose, c'est ce qu'Ingrao, empruntant la notion à son directeur de thèse Stéphane Audoin-Rouzeau, appelle leur "culture de guerre". Une culture issue du "traumatisme" de 14-18 et caractérisée par ce que l'auteur qualifie d'"angoisse eschatologique" : l'idée selon laquelle l'Allemagne est en danger de mort, que son intégrité territoriale et sa pureté raciale sont menacées, et qu'il faut donc éliminer ceux qui travaillent à sa destruction.
Cette culture dite völkisch, à la fois nationaliste et raciste, n'a pas attendu l'avènement d'Hitler pour se cristalliser. A travers une étude minutieuse de l'université allemande des années 1920, Christian Ingrao montre comment la nazification des esprits a précédé celle de l'Etat.
Pour mieux cerner la Turquie et son expérience en manipulation des masses pour diviser et écraser la contradiction ainsi que des foules, pour imposer ses visions et son islam politique, infliger sa géopolitique, voir ou revoir cette vidéo :
Arrive le tour de l’Autriche. Des tweets sur l'Allemagne ne devraient plus tarder à pleuvoir, cet autre pays a commencé à discuter aussi de la dissolution des Loups gris suite à l'interdiction prononcée par la France. C'est à se demander presque qui réellement jette de l'huile sur le feu dans cette histoire, qui construit et propage des discours de haine, ou attisant les plus extrémistes et siphonnés du monde Islamique... Certainement pas la France, on ne peut s'y exprimer que dans un cadre légal, et tout dérapage haineux peut y être jusqu'à sévèrement sanctionné, jusqu'à une peine de prison ferme. Notre Gérald, ministre de l'Intérieur, semble avoir été distingué par Amnesty, c'est à lire sur Anadolu, en Turquie :
Monde, Journal de l'Islamophobie
France : "Amnesty" accuse un ministre français de "participer à la stigmatisation des musulmans"
08.11.2020, par AA / Paris / Ümit Dönmez, Anadolu Agency, un organe de propagande, extraits
Dans une tribune publiée jeudi, l'ONG Amnesty internationale note que "C’est aussi le rôle de notre association de rappeler aux autorités françaises à quel point il est essentiel de respecter les droits de l'homme et l’état de droit." [...] Dans un article signé par la présidente d'Amnesty International France, Cécile Coudriou, et intitulé « LES DROITS HUMAINS AU CŒUR DE LA RÉPONSE À LA TERREUR », l'ONG a fait état d'"amalgames" opérés par certains ministres, ainsi que des craintes de l'ONG quant à d'éventuelles "dérives" du gouvernement. [..] "Ainsi, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin s’est tristement distingué par son amalgame entre l’existence de rayons halal dans les supermarchés, le « séparatisme communautaire » et le terrorisme, participant ainsi à la stigmatisation des personnes musulmanes", souligne l'ONG qui constate également, des violations des droits de l'homme, exercées par le ministre, en contravention du droit international.
Tribune
les droits humains au cœur de la réponse à la terreur
Écrit par Cécile Coudriou
Présidente d’Amnesty International France
Publié le 05.11.2020 | Mis à jour le 05.11.2020, Amnesty International France, extrait
Ainsi, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin s’est tristement distingué par son amalgame entre l’existence de rayons halal dans les supermarchés, le « séparatisme communautaire » et le terrorisme, participant ainsi à la stigmatisation des personnes musulmanes. On peut également interroger le fait que, dans un État de droit, des opérations de police puissent avoir lieu non « pas en lien forcément avec l’enquête mais avec l’envie de faire passer un message », selon la déclaration de ce même ministre sur Europe 1, le 17 octobre.
J'ai bien essayé de proposer des éclairages à certains « franco-turcs », de la contradiction, quelques explications et des précisions. Mais tout a été ignoré, ils ont continué à tweeter encore, juste ce qu'ils pouvaient trouver de plus négatif dans les faits divers et les débats publics Français, dont des extraits choisis de CNEWS... Dans les quelques tweets qui suivent, je pense que celui de CNEWS et ces propos de Xavier Bertrand ont été ignorés. Nietzsche ; « La croyance que rien ne change provient soit d'une mauvaise vue, soit d'une mauvaise foi. La première se corrige, la seconde se combat. » Plus commun et connu que Nietzsche, plus approprié : « qui veut noyer son chien l’accuse de la rage. »
Des chiens malades ou même un Macron « malade de la tête », s'adressant à Charlie hebdo ou à leur rédac', « des fils des chiennes... » C'est susceptible d'être courant, historique, culturel, coutumier chez les turciques ou au minimum, dans ce que la Turquie fait rayonner, désigner des animaux et vouloir les étrangler, déshumaniser ainsi que mobiliser les troupes ? Le Point, d'un article du 11 courant : « "Nous avons forcé (le Premier ministre arménien Nikol Pachinian, NDLR) à signer le document, cela revient à une capitulation", a dit pour sa part le président azerbaïdjanais Ilham Aliev à la télévision, "j'avais dit qu'on chasserait (les Arméniens) de nos terres comme des chiens, et nous l'avons fait". »
Daté de 1835 : « Rage, signifie figurément, Un violent transport de dépit, de colère, de haine, de cruauté, etc. Exercer sa rage contre quelqu'un. Assouvir sa rage. Satisfaire sa rage. Ce discours a excité, a rallumé sa rage. » Voir page suivante... « on fait accroire qu'il a la rage, Quand on veut perdre quelqu'un, ou lui nuire, ou lui faire une injustice, on lui suppose des vices, des défauts, des torts qu'il n'a pas. On dit aussi, Qui veut noyer son chien, l'accuse de la rage. »
Il est interdit de parler de « terrorisme islamique »
Du numéro 1 de la revue Ethnopsychiatrica
Par Georges Devereux, publié en 1978, extrait,
le texte peut être lu à cette adresse...
I. La Pathologie. Le terme « ethnopsychiatrie » contient trois racines grecques : ethnos, psyché et iatreia (traitement visant la guérison). Le troisième de ces termes implique les notions de « maladie » et « santé », et présuppose que le traitement d'une maladie peut la remplacer par la santé. L'idée du traitement implique, à son tour, que la maladie est un mal, la santé un bien et le traitement de la maladie un bien inconditionnel.
Ces suppositions mènent, en ligne droite, au problème focal d'une théorie morale, selon laquelle il est impossible de relier, d'une manière logiquement inattaquable, « ce qui est » à « ce qui devrait être » ; la notion de « valeur » et encore plus celle d'une « hiérarchie des valeurs » sont inséparables de ce problème.
Or, dès 1941, j'ai formulé une méthode très simple, qui exclut tout jugement de valeur aprioristique et permet de déceler par des moyens identiques, la pathologie tant au niveau de l'individu, qu'au niveau socio-culturel. Soit un individu - ou un groupe - qui poursuit un but de son propre choix, sur lequel il n'appartient pas à l'ethnopsychiatre de porter un jugement de valeur. Si la poursuite de cet objectif produit une situation de stress que le « sujet » (individu ou groupe) apprécie comme telle et si tous ses efforts pour atténuer ce stress par un recours à des contre-mesures nouvelles et (ou) renforcées ne fait qu'accroître le stress, le « sujet » est pris dans les engrenages d'un cercle vicieux. La présence d'un cercle vicieux de ce genre caractérise toute psychopathologie individuelle et toute pathologie sociale - et souvent aussi les maladies organiques.
Nous connaissons la posture de Erdogan, déterminé : Macron, les Français et leurs assemblées doivent renoncer à leur projet de loi visant à rassurer et à apaiser leur société. Très vite, j'avais eu le sentiment que ce chantre s'érigeait contre la souveraineté de la France. Les caricatures de Charlie ainsi que des débats internes, en France, dont sur CNEWS, ont pu lui être très utiles, pour subterfuge, pour duper, très au delà de la Turquie et de sa diaspora, pour soulever un large pan du monde Islamique contre Macron, ainsi que même contre la démocratie, aussi jugée tellement trop tolérante, à leurs yeux, indigne d'exister, on y est trop libre de parler, de débattre et de faire comme on veut... Jusqu'à 1,5 milliards de personnes outrées et en colère, tous aux côtés de la Turquie, appelant « pacifiquement » à la mise à mort de Macron, par lapidation ou par empalement, peu importera, tous vent debout contre le droit, les traités et les accords internationaux et déjà historiques, ça peut inquiéter. Où seront leurs limites, que se permettront encore tous ces gens ? Deux systèmes de pensées et de convictions en opposition, quelle en sera l'issue ? Je n'imagine pas qu'il suffirait de renoncer à dessiner.
Seul importe Allah, et pour punition, quelques uns plongeraient volontiers l'Humanité dans un hiver thermonucléaire... Des années à patienter avant que l'herbe ne repousse enfin plus verte, privés de télé autant que réseaux sociaux, nous pourrions relire et savourer des auteurs d'un temps révolu, tel que Pascal, pour ses pensées et notes parues en 1669 :
Les Chrétiens représenteraient 2,4 milliards d'individus dans le monde. Ceux-là ne protestent plus jamais tant, ni contre des dessins, ni contre les nations qui ont dépénalisé l'homosexualité, introduit le mariage pour tous, prôné l'égalité entre les femmes et les hommes, autorisé l'IVG, promu la capote, toléré les unions non religieuses, la fornication... Où en serions nous aujourd'hui, en occident, en Europe, aux USA et ailleurs, si nous n'avions jamais luté contre ni pu critiquer les supplices, les ecclésiastiques, l'inquisition, la chasse aux sorcières et le bannissement des hérétiques ? Mais bien sûr, chez nous, certains intégristes se sont encore scandalisés d'un sapin ou d'un plug anal exposé place Vendôme.
De source Midi Libre, octobre 2014 Un sapin ou un sex toy géant, crevé, il n'y a pas eu mort d'homme |
Erdogan a lui même été vexé par une caricature. On ne ternit pas la figure du sultan, c'est autant sacré qu'un prophète. Je n'ai pas souvenir avoir vu ou lu Poutine, Merkel, Ceausescu, Trump, ce clown, ou la dynastie Kim Jong s’offusquer à ce point de quelques coups de crayons. Les Kim Jong, c'est moins vrai, ils se sont obstinés sur la voie du développement de têtes nucléaires et de missiles balistiques. L'Iran a pu un moment se fâcher tout rouge ? Saddam Hussein ou Bouteflika ?
Il est facile d'exprimer quelques idées claires avec des dessins simples, et dont tout le monde ou presque peut rire.
Si les interdictions de cris, de signes divers, de réunions et de rassemblements telles que des Loups gris et les projets sur le séparatisme religieux comme politique se multiplient en Europe, selon les applications qui seront envisageables, la diaspora Turque telle que nous la connaissons actuellement pourrait y avoir disparue d'ici 30 à 50 ans ? Une diaspora qui s'exprime notamment dans les scrutins de Turquie, mais également dans des scrutins de pays Européens, jusqu'en y poussant des valeurs et idéologies de l'AK Parti... Quelques décennies, c’est le temps nécessaire pour que des lois aient produit des effets significatifs dans les consciences d’un grand nombre ; ne subsisteront plus que de plus imperméables, systématiquement exposés à la vindicte ainsi qu’aux poursuites et condamnations. En 20 à 30 ans, les Loups gris pourraient avoir fini de fondre comme neige et banquise sous les effets du réchauffement climatique. Serait-ce ce phénomène ou l'effet de répressions et de lois qui porteront chez nous, en France, puis en Europe, en Autriche, en Allemagne, mais lesquelles influeront aussi en Turquie qui inquiète et motive à ce point Erdogan et son AK Parti ?
Nous connaissions la position des fédérations Musulmanes et mosquées de France, je renvoie à la lecture de leur communication, de tout leur texte, leur déclaration récente... Dans leur conclusion, nous lisions : « Nous appelons donc à un retour au calme et nous encourageons notre jeunesse à ne pas se laisser entrainer vers de chemins sinueux qui n'ont d'autres issues sinon la destruction et l'autodestruction. » Nous y remarquions aussi : « Enfin, nous appelons les autorités de notre pays à prendre des mesures fortes pour que la composante musulmane de France, qui a largement condamné les récents actes terroristes, ne soit pas amalgamée avec les semeurs de haine. » Il devrait être assez aisé de ne pas les confondre tous avec des Pakistanais, des Malaisiens, des Afghans, des Indonésiens ni même avec les autorités religieuses et les communicants de la Présidence de Turquie appelant au coup d'Etat, à la destitution de Macron.
Aujourd'hui, nous découvrons ou redécouvrons la posture de Al-Azhra, la mosquée et une université islamique les plus anciennes, sunnites, au Caire, en Egypte. Leurs opinions n’ont pas toujours été bien accueillies, et inversement :
«Mais de quoi ils se mêlent», lâche Maïza Mehrezia Labidi, ancienne vice-présidente de l’Assemblée constituante en Tunisie. Révoltée par l’intrusion d’Al-Azhar dans les débats de société dans le pays, cette fille d’un imam note que discuter de l’héritage n’est plus une ligne rouge. «La Tunisie est différente aujourd’hui. On a inscrit la liberté dans notre Constitution. Ce langage agressif "qui est un bon musulman, et qui ne l’est pas", nous, on l’a dépassé, on est dans la discussion. J’ai vécu en France et j’ai appris à oser toutes les réflexions», poursuit celle qui s’est beaucoup investie dans la vie associative pendant ses études à la Sorbonne, notamment pour dissuader les femmes musulmanes de porter le niqab.
Extrait de source Libé, par Stéphane Gabriellini
19 septembre 2017 à 15:49 (mis à jour le 21 septembre 2017 à 10:53)
Islam. La haute autorité sunnite, Al-Azhar, perd de son prestige
Arrive le moment de convier d'abord Victor Klemperer dans nos débats. Aux ascendances Juives, écrivain, philosophe et décrypteur du langage totalitaire, il avait secrètement documenté l’appauvrissement du vocabulaire sous le Troisième Reich. Il nous avait déjà été utile à décoder le langage et les évolutions des discours sous les effets du Sarkozysme. Depuis des années, « racaille à karcheriser » synthétise tout et est limpide pour chacun en France.
J'utilise souvent les services de traduction de Google, et je m'en méfie. Selon ce qui est à traduire, trop court, voire imparfait, ou même un jargon, le résultat sera plus ou moins parfait, à interpréter et très sujet à caution. Mais il n'y a que avec du Japonais et des idéogrammes que j'ai rencontré de réelles et grosses difficultés, ça ne me produisait souvent que des bouts de phrases insensées. En voyant de premières réactions suite au passage récent de Le Drian au Caire, puis en lisant RFI, j'ai été consterné. Dans la langue de Al-Azhar, le mot « islamiste » ne peut pas exister, il est nécessairement traduit par « islamique » ? Comment discuter avec les gens si les mots viennent à manquer, et même à finir obligatoirement substitués par d'autres ? Macron aurait il eu raison de déclarer que « l'Islam est en crise » car nous mêmes sommes incapables de communiquer correctement, dont avec certains de leurs représentants, pourtant majeurs ?
La plus haute autorité morale de l’islam sunnite, l’institution d’Al-Azhar, a condamné le discours du président français Emmanuel Macron sur le « séparatisme islamiste » et l’a notamment qualifié de « raciste ». Une réaction rarissime à l’égard d’un chef d’État étranger et notamment français de la part de la Mosquée-Université égyptienne.
[...] Les expressions « séparatisme islamiste » et « terrorisme islamiste » ont notamment été rejetées par Al-Azhar. Le mot « islamiste » n’existe pas en arabe et donne, à la traduction, « séparatisme et terrorisme islamique ».
«Séparatisme»: en Égypte, Al-Azhar qualifie de «racistes» les propos de Macron
Avec Alexandre Buccianti, correspondant au Caire
Publié le : 05/10/2020 - 08:14, RFI, extrait
« La théorie décoloniale ne constitue pas un repaire d’islamo-gauchistes »
Par Jean-Louis Laville, professeur du Cnam, titulaire de la Chaire « Economie solidaire »
Tribune, Le Monde, paru ce 9 novembre, extrait suffisant
Face à ces dangers, l’issue ne peut être aujourd’hui la fermeture sur un héritage national et l’exclusion des approches venues d’ailleurs. Loin du piège de la guerre des mondes dans lequel l’islamisme voudrait nous enfermer, il importe dans cette période troublée de s’attaquer à ce qui a limité la démocratie jusqu’ici, et en particulier le déficit de dialogue entre Sud et Nord. C’est ce à quoi contribue une partie de la pensée décoloniale.
Nous n'avons pas trouvé les mots, pas trouvé les bons, ils n'existent peut-être pas, nous n'avons même pas su ou pu engager un réel dialogue avec le monde, les gens d'ailleurs et d'une autre culture, mais déjà, par la voix du journal le Monde et de tribunes, on nous intimerait d'écouter enfin mieux ou encore beaucoup les « islamo-gauchistes »... Je n'ai malheureusement pas l'intégralité du communiqué récent de Al-Azhar et dans sa propre langue, dans un format informatique, je ne pourrais donc pas tenter de les comprendre vraiment mieux. Je vais cependant en retenir quelques tweets, qui semblent bien abonder, dans le parfait prolongement de discours d'octobre et des intentions de Macron.
Des traductions de ce qui suit, qui restera parcellaire, quelques tweets seulement, et des traductions par Google qui pourraient donc être de maladroites à très imparfaites : « Nous rejetons et condamnons la justification du terrorisme de quelque manière que ce soit, et quiconque justifie le terrorisme n’est pas moins dangereux que ses auteurs. » « Nous sommes prêts à fournir une plate-forme spéciale pour introduire l'islam et ses règles correctes afin de répandre la modération, la modération et la tolérance islamique. » « Nous sommes prêts à coopérer avec vous pour corriger les idées fausses sur l'islam et lutter contre l'idéologie extrémiste en France et en Europe. » « Les gens ne tiendront pas de dictionnaires tant qu'ils n'auront pas vérifié les différences entre les termes et leur signification. Les termes que vous utilisez blessent tous les musulmans, et ils sont inhumains et incompatibles avec la civilisation. » « J'ai de la place pour le dialogue et travailler avec vous et tout le monde. Mais je dis: l'insulte à Muhammad ﷺ est complètement rejetée. » « Est-il sage de jouer avec les sentiments de millions de personnes pour un article offensant ... Je ne comprends pas ce qu'est la liberté ?! » « Ici à Al-Azhar, dans le passé et dans le nouveau, nous affrontons le terrorisme dans la pensée et l’éducation, et nous avons élaboré de nouveaux programmes et programmes qui montrent à tous que les terroristes sont des criminels et que l’islam est innocent de leurs actes. » « Je suis le premier à protester contre la liberté d’expression si cette liberté offense une religion, pas seulement l’islam. » « La déclaration du ministre français des Affaires étrangères au cours de la crise a été respectée et appréciée par nous, et a été une voix de raison et de sagesse que nous encourageons. » « Nous refusons de qualifier le terrorisme d’islamique, et nous n’avons ni le temps ni le luxe d’entrer dans des termes qui ne nous intéressent pas, et tout le monde devrait arrêter ce terme immédiatement. Parce qu'il offense les sentiments des musulmans dans le monde, un terme qui contredit la vérité que tout le monde connaît. »
Ce n'est pas si virulent que cela, finalement. C'est différent, le sens est assez différent de ce qu'on pourrait avoir compris et retenu après avoir lu essentiellement la Turquie et ses tweets. Je n'y lis absolument rien qui justifierait que nous atomisions en priorité et en retour cette université là, du Caire. On nous demanderait quelques précisions et rectifications, ou d'être un plus clair et prudent à l'avenir. Pendant ce temps, Gérald, l'AK Parti, TRT (Türkiye Radyo ve Televizyon Kurumu, Société turque de radio et de télévision) et avec la diaspora continuaient à prêcher et à communiquer. Qu'est-ce que nous démontrent l'Agence Anadolu et et Fatih Karakaya, sinon, que la France fonctionne assez bien, et que même lorsqu'un ministre de l'Intérieur dérape, des associations telles que Amnesty et la presse sont là pour lui rabattre le caquet, rappeler à tous la limite de la décence et du dicible. On pourchasse même ceux qui taguent et cassent...
Quelqu'un s'est dument occupé du tweet de Serdar Çam, vice-ministre Turc de la Culture ? Pourquoi Yeni Şafak ont-ils tweeté en placardant « Islam = mort » ? L'AIJ, c'est qui ? The Turkey's International Jurists Union ? Les enfants, c'était « totalement illégal » ? Il va donc vite suivre une condamnation de l'Etat Français, il suffira à ces juristes de saisir un tribunal administratif à Ankara, qui va s'empresser de faire juger comme il faut.
France's foreign minister visited Cairo to meet with the grand imam of Al Azhar in the hopes of calming tensions between France and the Muslim world pic.twitter.com/aQu6w44dX7
— TRT World (@trtworld) November 9, 2020
Fransa'daki Türkiyeli Yurttaşlar Meclisi derneğinin duvarına 'İslam=Mort (ölüm)' yazılarak spreyle saldırı gerçekleştirildi.
— Yeni Şafak (@yenisafak) November 9, 2020
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La République d'Artsakh, le Kurdistan et les Ouïghours de Chine
Quelques pistes, pour comprendre, ou mieux, de premières lectures à partir desquelles rebondir pour approfondir, avec, plus loin, leurs contradictions ou des éclairages complémentaires. J'imagine que Erdogan et sa bulle, qui réfuteront toutes exactions hormis celles telles qu'au Rwanda ou en Algérie, et ce tout en accablant encore la France et beaucoup Macron, proposeront des lectures très différentes de celles qui suivent. Sinon, il faudra se débrouiller, interroger Google, Bing, Qwant... trouver des articles, des analyses, des livres, un peu plus que des tweets, threads et vidéos de militants.
Le thème des Ouïghours, on va immédiatement l'évacuer. On en rediscutera peut-être une autre fois, c'est déjà assez confus et compliqué comme ça. Les Ouïghours, l'un de peuples turciques, le groupe ethno-linguistique de la famille des langues turque. Mais ce ne sont manifestement pas des Loups gris, dont la dissolution récente par Gérald a été jugée proprement scandaleuse, insupportable. On laisserait même dissoudre les Ouïghours eux-même sans que personne ou presque ne s'en émeuve, c'est dire. Selon les sources, ceux-là seraient 25 millions en Asie Centrale, environ 12 millions en Chine. Mais on va plutôt s'inquiéter pour les 4 à 6 millions de Musulmans en France, ils seraient en train de subir le pire traitement qu'on ait connu dans l'histoire récente comme ancienne ; dans l'imaginaire débordant de quelques uns, demain les camps les attendent, et tous sont depuis des années déjà étiquetés en prévision de leur voyage ultime.
On discutera plus volontiers de faire disparaitre enfin Charlie ou les caricatures, de brider la liberté d'expression pour avoir la paix sur terre, comme d'un claquement de doigts. « Ouïghours en Chine : cinq minutes pour comprendre le sort de cette minorité musulmane, à lire sur le Parisien, Les Ouïghours sont une ethnie musulmane sunnite, minoritaire en Chine mais majoritaire dans la province du Xinjiang, située au nord-ouest du pays. Turcophone, le peuple ouïghour est aussi présent au Kazakhstan, en Ouzbékistan, au Kirghizistan et en Turquie. » Présents également en Turquie ? Mais passons.
La bande de Gaza et Israël, on maitrise. Selon que tu sois pour ou pas d'accord, t'es sioniste, une marionnette à Soros, sinon, t'es un pantin du Hamas, une réminiscence du Reich, de l'URSS ou de collabos. Et ce n'est pas le sujet, même si les sources de vives tensions et conflits se situent dans les périodes allant au minimum du début du siècle dernier à plus récent en passant par des redistributions de territoires en périodes coloniales... En France comme ailleurs, depuis tout ce temps, chacun connait son camp et l'histoire à laquelle il adhère plus volontiers - ou sous la contrainte, pour certains.
Le Kurdistan, « Une nation, mais pas d’État ». Courrier International propose quelques lignes pour un aperçu... « C’est en Turquie que les Kurdes sont les plus nombreux et que leur situation est la plus complexe. Au moment de la naissance de l’État turc, en 1923, le nouveau président, Mustafa Kemal, a cherché à acculturer cette minorité nationale en lui interdisant par exemple de pratiquer sa langue. Une partie de la population a décidé alors de fuir vers la Syrie tandis qu’une minorité se radicalise progressivement. Un groupe nationaliste voit ainsi le jour en 1978 : le PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan). Considéré comme un groupe terroriste par Ankara, la PKK a effectivement commis des attentats en Turquie... » Ce n'est probablement pas un bon moment du tout pour discuter davantage des Ouïghours de Chine.
« Caucase : l'article à lire pour mieux comprendre le conflit dans le Haut-Karabakh », France Télévision convie Staline, « qui en 1921, [...] alors commissaire aux nationalités de l'Union soviétique, décide de donner la région du Haut-Karabakh, peuplée d'Arméniens, à la République d'Azerbaïdjan. Il s'agit de "diviser pour mieux régner", et également de "donner un gage d'amitié vis-à-vis de l'Azerbaïdjan turcophone qui, à cette époque, commence déjà à produire beaucoup de pétrole" »... « En 1991, l'URSS éclate. La même année, l'enclave du Haut-Karabakh proclame son indépendance par la voix de ses députés, puis par celle de ses habitants, consultés par référendum. Ce séparatisme est jugé intolérable par la République d'Azerbaïdjan, qui envoie des troupes. » L'article, plus long, nous propose également une courte vidéo d'Arte :
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