Catégorie: La source du bon sens
Henri Guaino : « il faut toujours savoir comment on va faire »
NDLR : Oui, tout à fait, « il faut savoir comment on va faire ce qu'on a décidé de faire ».
Tests ADN : Henri Guaino soutient Eric Besson
LEMONDE.FR avec AFP | 15.09.09 | 11h17, extrait
"Dans la vie publique, il ne suffit pas de se scandaliser, il ne suffit pas d'être outré, il faut toujours savoir comment on va faire ce qu'on a décidé de faire, a-t-il poursuivi. Ce qui est important, c'est pas de porter un jugement moral, c'est de savoir dans quelle mesure on est capable de faire ce qu'on a décidé de faire." Le ministre de l'immigration "ira s'expliquer devant le Parlement", a assuré Henri Guaino, ajoutant qu'il n'est pas "à titre personnel (...) un maniaque des tests ADN".
Une audience sur écoute téléphonique...
NDLR : On entend vraiment tout et son contraire... Existent-ils toujours, ces textes de 1881 (toilettés depuis) ? Certains n'hésitent pas à s'y réfèrer. Il me semble que Brice Hortefeux les connait très bien. Au château, je crois que ces textes et certaines de leurs limites sont aussi connus. Mon propre domaine est hébergé en France, par Online. Je ne suis pas anonyme sur le net, loin de là. J'aime bien ces vieux textes, j'estime qu'ils me protègent, tout comme ils ont déjà pu protéger d'autres blogueurs. Certains de mes lecteurs ont pu remarquer que je commente ou critique régulièrement des décisions de justice, que je publie aussi des éléments d'un dossier « d'assistance éducative ». Tout le monde a pu s'apercevoir que j'ai pris des photos d'éléments du dossier du juge pour enfant.
Une audience sur écoute téléphonique...
mardi 08.09.2009, 04:45 - La Voix du Nord
L'homme est étudiant et n'a jamais fait parler de lui. Il a voulu enregistrer des paroles de magistrats. Foncièrement interdit... Son manège avait quelque peu intrigué une juge des libertés et de la détention. À l'occasion d'une audience (publique) concernant une éventuelle rétention de sans-papiers, Nader H., 28 ans, dégaine son téléphone portable. La JLD l'observe et s'aperçoit que l'appareil est visiblement en fonctionnement. Quelques vérifications plus tard, on s'aperçoit que le combiné a enregistré quelques bribes de propos. On ne sait pas trop si la poignée de phrases appartient à la magistrate ou à l'avocate du sans-papiers concerné, un Tunisien. « C'est elle que je voulais enregistrer. Et j'ignorais que cela était interdit en France », jure le prévenu. « La loi de 1881 sur la presse, qui a été remaniée à de nombreuses reprises, est très claire, lui rétorque le président Jean-Marc Defossez. C'est formellement exclu, sauf cas particuliers. » D'où les réquisitions de la procureure Cécile Nounou : 300 E d'amende. D'où, également, la décision - modérée - du tribunal : 500 E d'amende avec sursis. • L. B.
La répression au nom de la création :
"HADOPI 2" n’est qu’un toilettage d’HADOPI 1"
Publié le 14 septembre 2009, par RSF, extraits
Le 15 septembre 2009, la nouvelle version du projet de loi relatif à la protection pénale de la propriété littéraire et artistique sur Internet ("HADOPI 2") sera soumise au vote de l’Assemblée nationale. Le gouvernement, suivant la volonté du chef de l’Etat d’"aller jusqu’au bout", revient en urgence en cette rentrée parlementaire avec la suite de la loi "HADOPI 1", votée le 12 juin 2009. Son volet répressif avait été censuré par le Conseil constitutionnel, le 10 juin 2009, au motif que les sanctions, et notamment la coupure d’accès à Internet, ne pouvaient être ordonnées que par un juge. Etant donné que des solutions alternatives existent pour protéger la création littéraire et artistique, Reporters sans frontières attire l’attention sur le fait que la répression à outrance qui imprègne cette nouvelle mouture risque de mettre en péril l’accès à l’information. [...] On peut également s’inquiéter du choix de la procédure pour l’application des sanctions. Parmi toutes celles offertes en procédure pénale, c’est la plus simple et la plus rapide qui a été choisie. Celle où un juge unique édicte une ordonnance pénale sans la présence du prévenu. [...] Reporters sans frontières s’interroge sur cette mesure rappelant les méthodes de censure antérieures à la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse. En effet, le censeur était dispensé de rendre compte des motifs ou du contenu d’une censure à la personne concernée. Il s’agirait donc d’une violation des droits de la défense. Tels que définis par la Cour européenne des droits de l’homme dans le cadre du procès équitable, ces droits impliquent que soient communiqués aux parties tous les documents du procès et de l’accusation au nom de l’"égalité des armes" et du "principe d’impartialité" du juge.
Propos d'Hortefeux : une « maladresse », selon Dati
NDLR : Sur RTL, un son et une vidéo. Ecouter aussi l'audio de Le monde selon K : Bernard Henry-Lévy monte au créneau, ou comment Péan, un « nain », se serait « juché sur les épaules de quelqu'un qui a fait quelque chose de sa vie ». Reécouter aussi Frédéric Lefebvre, son message récent aux « jeunes populaires ». Je crois que ceux d'en haut pourraient bien avoir découvert ce qu'est véritablement Internet et surtout, ce qu'est un buzz. Ce matin, la une du Monde est bien différente d'hier soir, on y distingue déjà moins bien certains « auvergnats ». Mais nous n'allons tout de même pas nous laisser convaincre ou manipuler par des téléphones portables, des images et des textes non autorisés publiés sur LEMONDE.FR, un site tenu par des délinquants, des « pirates »... voire peut-être même, des « hyperterroristes » ? Ce journal serait-il aujourd'hui « sectaire », comme le fût un moment la radio France Inter ? Faudrait-il rapidement un premier patch pour Hadopi ? Alors que quelques textes issus des tréfonds de 1881 sont depuis un moment déjà sur la sellette, attendons de découvrir les rustines que nous proposera bientôt la chancellerie, sait-on jamais.
Secte: MAM va déposer un texte
AFP, 15/09/2009 | Mise à jour : 09:02, extrait
La ministre de la Justice Michèle Alliot-Marie a annoncé mardi sur Europe 1 qu'elle déposera "à l'occasion du prochain texte pénal" une "mesure" qui rétablira la possibilité de dissoudre des sectes pour escroquerie. La Mission interministérielle de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) a affirmé lundi qu'une modification de la loi, intervenue le 12 mai, ne permet plus à un magistrat de le faire, ce qui lèverait le risque de dissolution de la Scientologie, poursuivie pour de tels faits à Paris. "Au moment où est passée la loi de simplification et d'allègement des procédures, on ne s'est pas rendu compte que dans le même temps on s'interdisait en quelque sorte que des groupes tels que des sectes puissent être dissous", a reconnu Mme Alliot-Marie.
Dati pense aux législatives de 2012
lefigaro.fr, 15/09/2009 | Mise à jour : 08:07, extrait
Interrogée sur sa récente rencontre avec Nicolas Sarkozy, Rachida Dati a déclaré ce matin sur RTL qu'ils avaient évoqué ensemble la question de son éventuelle candidature aux législatives. "Bien sûr que j'y pense (...) ça paraît naturel, en étant maire du VIIe arrondissement", a-t-elle affirmé.
Propos d'Hortefeux: "maladresse" (Dati)
lefigaro.fr, 15/09/2009 | Mise à jour : 07:56
Interrogé ce matin sur RTL sur les propos décriés de Brice Hortefeux, la députée européenne (PPE) Rachida Dati a affirmé qu'elle n'aimait '"pas accabler les gens qui sont au coeur de la polémique". "Il a présenté ses regrets hier, je trouve que c’est courageux", a ajouté la maire UMP du VIIe arrondissement de Paris. "Je ne suis pas d’accord pour dire que c’est de l’humour, moi je pense que c’était une maladresse", a-t-elle précisé.
En une du Monde, où on peut lire ces regrets
Internet, objet des fantasmes de l'UMP
NDLR : « Une phrase au hasard », « volée » ? Au MONDE.FR, des « délinquants », voire peut-être même des « pirates » qui plombent le SNEP et la démocratie iranienne ? Je vais m'en méfier plus. J'en resterais pantois si je n'avais pas déjà lu de tout au cours de ces dernières années. Maintenant que le Ministre de l'intérieur a reçu la LICRA, il n'y aurait donc plus que deux impératifs suite à ce buzz : il faut des rustines pour Hadopi v2, à moins qu'une v3, avec des bouchons... et il faut aussi équiper la chaine Public Sénat ; pour le moment, ces équipes font leurs prises de vues avec des téléphones portables. Ils vont être contents, ils ressembleront alors à de vrais journalistes, comme ceux de la télé ! Ce soir, je suis rentré avec des enveloppes à bulles pour expédier ces clefs USB... Je crois que je vais très rapidement faire suivre des cartes postales musicales.
Brice Hortefeux respire: la Licra étouffe le Buzz
«Un vers ça va», pour le comique auvergnat
Lundi 14 septembre 2009, Gala, extrait
Est-ce le soleil de l’Aquitaine, l’effervescence de cette jeunesse tout acquise à la Majorité, ou quelques toasts trop bien portés, les bons mots de Brice de Clermont semblent difficiles à goûter. L’humour noir du grand blond reste en travers de la gorge de l’Opposition. Si la plupart des associations rit jaune, la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme digère plutôt bien cette réflexion équivoque sur un jeune Beur. La Licra mâche ses mots et met sa serviette sur la controverse.
L'Elysée veut que Brice Hortefeux "soit au boulot"
LE MONDE | 14.09.09 | 14h09 • Mis à jour le 14.09.09 | 14h09, extrait
Claude Guéant et Henri Guaino, deux proches du président de la République, sont montés au créneau, samedi 12 et dimanche 13 septembre, pour défendre Brice Hortefeux. Le ministre de l'intérieur est au centre d'une violente polémique après les propos ambigus qu'il a tenus en compagnie d'un jeune militant UMP d'origine maghrébine lors de l'université d'été du parti, à Seignosse (Landes) le 6 septembre. "Je trouve injuste qu'on accuse Brice de racisme", a commenté le secrétaire général de l'Elysée dans un entretien au Journal du Dimanche. "On vole une phrase au hasard et on la commente sans savoir de quoi on parle", a déploré le conseiller spécial de l'Elysée, Henri Guaino, sur France Info. En privé, toutefois, le chef de l'Etat se montre plus sévère. Il n'a pas aimé le ton de Brice Hortefeux lors de son échange avec les militants, sa trop grande "décontraction". "Il faut qu'il soit au boulot", dit-on à l'Elysée.
Immigration
14/09/2009 | 19:51, France 2, extrait
Hortefeux : le Mrap veut des poursuites
Hortefeux : le Cran veut des excuses
AFP, 14/09/2009 | Mise à jour : 12:43
L'affaire Hortefeux illustre la méfiance de l'UMP vis-à-vis du Net
LEMONDE.FR | 14.09.09 | 19h00 • Mis à jour le 14.09.09 | 19h43
Publié le 14/09/2009 à 13:58 - Modifié le 14/09/2009 à 14:01 AFP
Polémique Hortefeux: Lefebvre (UMP) dénonce des "procès staliniens"
Politiques, 14/09/2009 à 17h56, Libé, extrait
Internet, objet des fantasmes de l'UMP
Pour défendre Brice Hortefeux après son dérapage à Seignosse, plusieurs responsables de la majorité n'hésitent pas à mettre en cause Internet, zone de non-droit à leurs yeux. [...] Dernière étage de la fusée «Il faut sauver Brice Hortefeux», l'attaque contre Internet. Frédéric Lefebvre a ainsi regretté que «dans la société de l'immédiateté et de l'instantané où Internet est roi, il ne doit pas y avoir de moments de relâchement ou de moments d'humour qui peuvent être ensuite interprétés». Henri Guaino, conseiller de Nicolas Sarkozy, estimant lui sur France Info que «Internet ne peut être la seule zone de non-droit, de non-morale de la société, la seule zone où aucune des valeurs habituelles qui permettent de vivre ensemble ne soient acceptées». [...] Pierre Haski rappelle dans un billet sur Rue89 qu'«Internet n'est dans cette affaire que le messager. C'est le message qui est en cause. En l'occurence le dérapage de Brice Hortefeux et sa capacité à occuper une fonction qui semble peu compatible avec l'humour raciste. Tout le reste n'est qu'un nuage de fumée pour détourner l'attention». Le patron du Monde, Eric Fottorino, coupant court dans son éditorial de vendredi aux traditionnelles oppositions entre journalisme papier - dit «de qualité» - et journalisme web, ne disait pas autre chose: «Brice Hortefeux a oublié qu'un ministre doit représenter à chaque instant les valeurs de la République. Et mesurer dans chaque mot ce qu'il peut contenir d'irrespect, de violence et d'humiliation».
Une « polémique inutile et injuste », selon Brice Hortefeux
NDLR : Je crois reconnaitre Fadela Amara. Vrai qu'il est grand à ses côtés, mais peut-être est-ce cette photo.
A lire sur Le Monde
Brice Hortefeux exprime ses "regrets face à une polémique inutile et injuste"
LEMONDE.FR avec AFP | 14.09.09 | 21h51 • Mis à jour le 14.09.09 | 22h22, extrait
"Je suis ému de penser que, du fait d'un certain tohu-bohu médiatique, et d'une interprétation totalement inexacte, des personnes ont pu être blessées dans leur être et leurs convictions", a déclaré le ministre lors du dîner du rupture du jeûne organisé par le CFCM, instance représentative de l'islam de France, au Pavillon Dauphine, dans le 16e arrondissement de Paris. "Je veux donc dire mes regrets, au-delà d'une polémique inutile et injuste, j'exprime mon respect pour tous les Français, celles et ceux qui vivent sur notre sol, quelles que soient leur religion, leurs convictions", a-t-il ajouté.
PROPOS RACISTES
Pourquoi la défense d'Hortefeux ne tient pas
NOUVELOBS.COM | 14.09.2009 | 22:54, extrait
Accusé de dérapage, le ministre de l'Intérieur a pris à plusieurs reprises la parole pour expliquer en quoi ses propos n'avaient rien de raciste. Problème: ce qui figure sur la vidéo lui donne tort.
L'affaire Hortefeux illustre la méfiance de l'UMP vis-à-vis du Net
LEMONDE.FR | 14.09.09 | 19h00 • Mis à jour le 14.09.09 | 22h27, extrait
Après la diffusion par Le Monde.fr des images de Brice Hortefeux à l'université d'été de l'UMP, plusieurs membres du gouvernement et de l'UMP ont émis de vives critiques sur le rôle que joue aujourd'hui Internet dans la diffusion d'images et d'informations. Ces images, qui montrent un dérapage de M. Hortefeux sur les origines maghrébines d'un militant de l'UMP, ont été visionnées plus d'un million de fois par le biais des sites d'information et des réseaux sociaux. Pour plusieurs ténors de la majorité, cette diffusion en ligne pose problème. Interrogé lundi matin sur France 2, Jean-François Copé a estimé qu'il faudrait "un débat public sur la question d'internet et de la liberté". Sur France info, Henri Guaino dénonçait vendredi "une transparence absolue qui est le début du totalitarisme". Patrick Devedjian et Eric Besson ont, eux aussi, estimé qu'il s'agissait d'un "piège", "d'un buzz extraordinaire (...) à partir de pas grand-chose".
Le joyeux anniversaire de Mylène Farmer au Stade de France
NDLR : Roger Moore m'a-t-il lu ? Il semble attendre une réponse du magasin Selfridges, à Londres. « Pauv'poussin[s]... » Je suis surpris car il ne m'est parvenu aucune réponse, en hiver dernier ; qu'en dira BB ? Je pense que certains timbres sont comptés. Voir aussi Crise de l'ostréiculture et Encore une lettre morte ?
Mais écoutons plutôt Farmer nous chanter Laisse le vent emporter tout. J'aime bien ce qu'elle faisait par le passé, mais j'ai décroché, je n'écoute quasi plus de musique. Je préfère de loin son style à celui de notre première dame. Ce samedi, sur la route, on m'a fait craquer pour du Lily Allen ; je préfère aussi à certaines guitares.
Ah, le sport et ces grands stades ou certains jeux du cirque, tout ce qu'on pourrait en dire ou en penser... A l'instant, je viens de reécouter du Brassens, Le gorille. Par le passé, je le connaissais plus pour Les copains d'abord, « il naviguait en père peinard, sur la grand marre des canards... » J'aime bien la faune de AFP aussi, je trouve qu'elle a souvent un bon sens de l'humour. Les chaussettes, c'était eux. Le TGV, c'était encore eux.
Volley : la Pologne bat la France en finale
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 13.09.09 | 21h34 • Mis à jour le 13.09.09 | 22h15
Le joyeux anniversaire de Mylène Farmer au Stade de France
LEMONDE.FR | 13.09.09 | 19h58, extrait
Ils s'étaient donné le mot sur des forums Internet, par messages SMS ou lors de discussions. Souhaiter, en le chantant, un joyeux anniversaire à Mylène Farmer, née Gautier, le 12 septembre 1961, à Pierrefonds (Canada), lors de son second concert au Stade de France, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) samedi 12 septembre. Il s'agissait, durant le passage où Mylène Farmer est sur l'avancée scénique en forme d'étoile seule avec le pianiste Yvan Cassar, après la chanson Rêver, d'entonner la mélodie célébrant les 48 ans de la chanteuse.
Entre le décider et le réussir il y a une marge. Plusieurs milliers de fans décidés allaient-ils entraîner les presque 80 000 spectateurs présents ? Cela fût fait et brillamment, naturellement, sans effort. Mylène Farmer, qui s'apprêtait à débuter Laisse le vent emporter tout, se trouva entre sourire et larmes alors que Cassar reprenait les notes du "joyeux anniversaire" au piano, le public debout, applaudissant. Un moment de ferveur assez prenant, dans les dimensions du plus grand stade français où la chanteuse était vendredi 11 et samedi 12 septembre, en quasi final d'une tournée débutée le 2 mai au Nikaïa de Nice – un concert au Stade Roi Baudoin, à Bruxelles est prévu le 19 septembre.
James Bond contre le foie gras: Roger Moore repart au combat
AFP, 13.09.09 | 22h22, extrait
L'acteur britannique Roger Moore, inoubliable James Bond, est reparti à l'attaque contre le foie gras, un produit gastronomique dont il a dénoncé le mode de production, estimant aussi qu'il était "ridicule d'en consommer". L'acteur a écrit au directeur du grand magasin londonien Selfridges, lui proposant de racheter tout son stock de foie gras, un produit de luxe obtenu par le gavage des oies. "Ce qu'on appelle foie gras est un foie gras qui est un foie malade", a déclaré l'acteur, 82 ans, à la chaîne Channel 4. "L'idée de manger quelque chose de malade est absolument ridicule, mais quand vous pensez à la manière dont cela a été produit, c'est vil", s'est insurgé celui qui a incarné le légendaire agent 007. Il s'est déclaré prêt à acheter tout le stock du magasin Selfridges si son directeur "lui donne la promesse qu'il ne reconstituera pas ce stock". Roger Moore a indiqué n'avoir pas reçu de réponse jusqu'à présent. "Peut-être n'a-t-il pas les moyens pour les timbres", a ajouté "007" à propos du directeur du grand magasin.
La majorité met en cause internet dans l'affaire Hortefeux
La majorité met en cause internet dans l'affaire Hortefeux
Par Reuters, publié le 13/09/2009 à 10:54 - mis à jour le 13/09/2009 à 14:26, extrait
PARIS - La majorité de droite française met en cause le rôle d'internet dans la violente polémique visant des propos jugés racistes du ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux, qu'il conteste. Après plusieurs conseillers de l'Elysée, le ministre de la Relance Patrick Devedjian et son collègue de l'Immigration Eric Besson ont estimé que l'épisode témoignait d'un fonctionnement malsain de la "Toile". Seraient, selon eux, mis en exergue des propos tenus dans un contexte privé, interprétés de manière contestable. La gauche continue de son côté de demander la démission du ministre, considérant au contraire que ces propos dénotaient des idées profondes de Brice Hortefeux. De son côté, Hélène Risser, présidente de la société des journalistes de Public Sénat, a expliqué à Reuters dimanche que lorsqu'il a tenu les propos litigieux, Brice Hortefeux n'était pas dans un cadre privé, mais suivi par une équipe de cette chaîne câblée, avec caméra et micro identifié par un logo. Public Sénat, dont les dirigeants avaient d'abord renoncé le jour des faits à diffuser les images, y ont finalement consenti vendredi après que l'enregistrement ait "fuité" sur le Monde.fr. "Ce ne sont pas des images volées, ils ont été tenus dans le contexte d'une réunion publique, il y avait un contexte politique qui justifiait la diffusion de cette information", a déclaré Hélène Risser.
Sur le Monde : Brice Hortefeux, un habitué des propos polémiques
NDLR : Bah, tout cela, ce ne sont rien que des mots, des phrases ainsi que quelques opinions et ressentis, occasionnellement des images, des unes, et beaucoup de « fictions » également. Quelle importance, pourquoi toutes ces polémiques ? Qu'en pense le SNEP ? Je crois que le Monde 2 du week-end est un collector, à classer pas loin d'un récent Marianne et d'un Libé au moins. Je vais relire un programme télé... Je me demande pourquoi des juges et le pasteur souhaiteraient que je « supprime » mon blog, il ne contient rien que des mots et des images, quelques discours et parfois des constats, dont beaucoup ont été produits par d'autres.
Brice Hortefeux, un habitué des propos polémiques
LE MONDE | 12.09.09 | 14h43 • Mis à jour le 12.09.09 | 15h27, extrait
A peine installé place Beauvau, Brice Hortefeux, ministre de l'intérieur, avait prévu de se protéger des aléas de sa fonction, en exigeant un compte-rendu précis des événements nocturnes dès 6 h 30 chaque matin. Pas question, expliquait-il, d'être pris au dépourvu en découvrant à la radio une information sensible. Mais c'est dans un tout autre cadre, dans l'ambiance décontractée de l'université d'été de l'UMP, à Seignosse (Landes), le 5 septembre, que les ennuis sont venus. Sitôt les images d'une vidéo de Seignosse diffusées, où l'on entend le ministre dire, face à un jeune militant d'origine arabe "quand il y en a un ça va, c'est quand il y en a beaucoup qu'il y a des problèmes", la polémique a enflé. "Pour qu'il y ait excuses, il faudrait qu'il y ait faute", a riposté M. Hortefeux dans un entretien, samedi 12 septembre à Libération, en dénonçant un "lynchage médiatique". Mais les témoignages ont surgi.
Frédéric Mitterrand hué lors de la Fête de l'Humanité
LEMONDE.FR avec AFP | 13.09.09 | 09h01, extrait
Le ministre de la culture, Frédéric Mitterrand, n'est pas le bienvenu à la Fête de l'Humanité. C'est en tout cas ce que lui ont signifié plusieurs dizaines personnes à son arrivée dans les allées de ce rendez-vous de rentrée politique du PCF. "Mitterrand dehors !", ont-elles lancé alors que le ministre de la culture, arrivé à 16 heures, se rendait au stand du livre de la Fête de l'Humanité. Des insultes ont également fusé: "Mitterrand racaille !", "social-traître" et "cass' toi pauvre con", une interjection lancée par le président Nicolas Sarkozy lors d'une visite du salon de l'Agriculture en mars 2008, à un homme qui refusait de lui serrer la main.
Reportage
Carlos, dans le viseur d'Olivier Assayas
LE MONDE 2 | 11.09.09 | 15h37 • Mis à jour le 13.09.09 | 11h02, extrait
Pour l'heure, en ce début juillet, la vieille dame – 86 ans – est recluse dans sa cuisine et surveille du coin de l'œil une grande agitation dans sa maison qui a été entièrement déménagée. C'est chez elle, en effet, que le réalisateur Olivier Assayas a installé sa caméra et son équipe pour les dernières scènes de son téléfilm Carlos, un triptyque de trois fois quatre-vingt-dix minutes sur la vie du terroriste vénézuélien Ilitch Ramirez Sanchez. La série, tournée en cinémascope 35 mm, devrait être diffusée sur Canal+ en février 2010 puis en salles dans une version multilingue de deux heures et demie.
Les parents de la petite Marina ont été mis en examen pour homicide volontaire
LEMONDE.FR avec AFP | 11.09.09 | 11h06 • Mis à jour le 13.09.09 | 09h08, extraits
Le parents de la petite Marina, retrouvée morte vendredi, ont été mis en examen samedi 12 septembre pour homicide volontaire, séquestration et violences habituelles sur mineur, a indiqué la procureure adjointe de la République du Mans. Le père de Marina a alerté la police mercredi soir affirmant que sa fille de 8 ans avait disparu. Elle a été retrouvée morte au Mans, vendredi après que son père, placé en garde à vue, a avoué que l'enlèvement était imaginaire. [...] Ouest-France indiquait, vendredi, que Marina avait récemment fait l'objet de deux signalements pour suspicion de maltraitance.
Hadopi : points godwin pour le SNEP
NDRL : Ma réponse de « voleur à la petite semaine » au SNEP est là. Hier soir, j'étais ennuyé, je voulais faire la promo d'une artiste, d'un son, mais je n'ai pas pu télécharger un CD ou du RAW... Je ne voulais pas attendre le single. J'ai donc du me rabattre sur un mp3 de merde. Ca fait quand même 4,07 euro de différence, où vont-ils ?
Hadopi : 100 points godwin pour le SNEP
Des excuses s'imposent Nouveau
Un communiqué de Que Choisir, extrait
Christophe Lameignère, Président du SNEP*(2) , a fait le dérapage de trop en assimilant les opposants de la loi Hadopi à des « collabos » en puissance du régime nazi. Les membres de la plateforme Création Public et Internet demandent au SNEP des excuses publiques.
La loi Hadopi est la source de nombreux débats et de controverses. Il est naturel que les opinions tant sur le fond de la loi que sur les effets réels du téléchargement sur l'industrie de la musique divergent. Que chacun puisse exprimer ses positions est un pré-requis pour que s'établisse l'exercice démocratique.
Cependant, tout ne peut pas être dit et lorsque Christophe Lameignère, Président du SNEP*(3) , affirme dans la presse au sujet de ceux qui s'opposent à la loi Hadopi que : "Ces gens-là, ils auraient vendu du beurre aux allemands pendant la guerre !", il ne s'agit plus de débat mais d'un très grave dérapage.
Au-delà de l'invective, le SNEP néglige qu'il n'existe pas une ligne de démarcation claire et précise entre ceux qui téléchargent et ceux qui achètent. Au contraire, les études réalisées par des institutions sérieuses et indépendantes, montrent que ceux qui téléchargent sont aussi ceux qui consomment le plus de biens et services culturels. Par conséquent, en les combattant et en les insultant, comme ils le font, ils s'attaquent à leurs clients, le public, qui pourrait très bien commencer à trouver cela intolérable !
Loi Hadopi : le président du SNEP créé la polémique
En comparant les anti-loi Hadopi à des personnes qui "auraient vendu du beurre aux Allemands pendant la guerre", Christophe Lameignère, le président du SNEP, s'attire la colère de l'UFC-Que Choisir.
Publié sur IT Réseaux et Telecom, le 11 septembre 2009 à 18:20, extrait
Dans un entretien vidéo accordé au NouvelObs.com, Christophe Lameignère qualifie les anti-loi Hadopi de “voleurs à la petite semaine”, qui font preuve d’une “attitude totalitaire” alors qu’ils n’ont jamais rien créé, contrairement aux artistes victimes de la baisse des ventes de musique et du piratage. “Ils ne proposent que des solutions à l’emporte-pièce”, en restant “planqués derrière leur ordinateur”.
Si chacun a le droit de faire part de ses opinions, les propose du président du SNEP ont fini par déraper, lors d’une conférence tenu devant la presse le 10 septembre dernier. “Ces gens-là [les anti-Hadopi et les pirates, ndlr], ils auraient vendu du beurre aux Allemands pendant la guerre”, rapporte le quotidien Metro. Des propos malheureux et une comparaison choquante qui n’ont pas manqué de susciter de vives réactions.
Ainsi, l’UFC-Que Choisir demande instamment au SNEP de présenter “des excuses publiques” pour ce “dérapage”. L’association de consommateurs s’exprime au nom de la plate-forme Création Public et Internet, dont elle est membre, avec le SAMUP (Union de Syndicats des Artistes Interprètes Créateurs et Enseignants de la Musique, de la Danse et de l’ Art Dramatique de France), la Quadrature du Cercle, un collectif de citoyens français, l’ISOC France et Pour le Cinéma, la plate-forme fondée par le rédacteur de la Lettre aux spectateurs citoyens, signée par près des réalisateurs, producteurs et acteurs qui se sont élevés contre l’Hadopi.
En outre, l’UFC-Que Choisir explique que, contrairement aux idées reçues et à ce pense le SNEP, les internautes qui téléchargent illégalement des contenus (musique, séries ou films) seraient aussi “ceux qui consomment le plus de biens et services culturels“.
Sarkozy déplore la « décontraction » d'Hortefeux
NDLR : Il n'a pas le temps de regarder une vidéo de 30 secondes ?
Hortefeux à un dîner musulman demain
AFP, 13/09/2009 | Mise à jour : 10:37
Le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux, dans la polémique à cause d'une phrase ambiguë sur un jeune militant beur de l'UMP, participera demain soir à Paris au dîner de rupture du jeûne organisé par le Conseil français du culte musulman (CFCM) pour la fin du ramadan, indique un communiqué du ministère.
Sarkozy déplore la «décontraction» d'Hortefeux
Guillaume Tabard
Le Figaro, 12/09/2009 | Mise à jour : 18:49, extrait
Vendredi, alors que la polémique enflait sur les propos tenus par Brice Hortefeux lors de l'université d'été de l'UMP, Nicolas Sarkozy a décroché son téléphone pour appeler le ministre de l'Intérieur, son «meilleur et plus ancien ami», comme il le désigne toujours aujourd'hui. «J'ai vraiment peu de temps à perdre avec ça », avait-il lâché au cours de la conférence de presse au côté de l'Espagnol José-Luis Zapatero. Mais, en termes d'image et d'impact politique, il y avait plus à perdre encore. Alors le chef de l'État a choisi malgré tout de «perdre» un peu de temps avec Brice Hortefeux.
Évidemment pas pour alimenter à son tour un procès en racisme lancé par la gauche. Sarkozy connaît trop Hortefeux pour le suspecter. «Il est injuste de l'accuser de racisme», a d'ailleurs renchéri le secrétaire général de l'Élysée, Claude Guéant, dans Le JDD. Mais le président de la République a reproché au ministre de l'Intérieur un excès de «décontraction» dans son attitude à l'égard des militants. Nicolas Sarkozy, assure l'Élysée, n'a pas vu la vidéo déjà consultée des centaines de milliers de fois sur Dailymotion. Mais, disent ces proches, «il a participé à suffisamment d'universités dans sa vie pour savoir comment cela se passe et pour se représenter la scène». Excès de «décontraction» ?
Frédéric Mitterrand insulté
à la fête de l'Humanité
Samuel Laurent (lefigaro.fr)
13/09/2009 | Mise à jour : 10:38, extrait
VIDEO - Le ministre de la Culture, qui se rendait au traditionnel festival organisé par le journal communiste, a été obligé de rebrousser chemin. Les organisateurs regrettent cet accueil.
« Vendu», «social-traître» et même «casse-toi, pauvre con» : Frédéric Mitterrand ne risque pas d'oublier sa première Fête de l'Humanité en tant que ministre de la Culture. Arrivé samedi soir à La Courneuve, où se tient le traditionnel festival musical qui marque la rentrée du parti communiste, le ministre n'a pu y rester qu'une heure avant de devoir rebrousser chemin.
A peine arrivé peu avant 16 heures samedi, des dizaines de personnes l'ont accueilli en criant «Mitterrand, dehors !». Le ministre a toutefois poursuivi sa route jusqu'au village du Livre. Mais là, il a subi d'autres insultes, dont celle de «social-traître», allusion à son ralliement au sarkozysme.
Des images, tournées par BFM, donnent une idée de l'ambiance...
Google : MM. Mitterrand et Fillon jouent l'apaisement
Google : MM. Mitterrand et Fillon jouent l'apaisement
LE MONDE | 11.09.09 | 17h09 • Mis à jour le 11.09.09 | 20h51, extrait
Le nouveau ministre de la culture, Frédéric Mitterrand, plaide l'ouverture. Animateur d'une table ronde sur le thème "Patrimoine et industries culturelles" au cours du même séminaire où s'est exprimé M. Fillon, M. Mitterrand a précisé sa ligne de conduite devant un des responsables européens de Google.
Pour le ministre, il n'est pas question "d'opposer dans une vision frontale et caricaturale, la technologie au patrimoine, Google à Europeana, le public au privé, la France à l'Amérique, Astérix à Goliath". Récusant toute diabolisation, il évoque même "d'éventuelles complémentarités" avec le moteur américain, mais dans un strict respect de l'indépendance.
De son côté, Mats Carduner, directeur général de Google Europe, a plaidé pour "un partenariat ouvert", parlant de "non-exclusivité et de partage des contenus" concernant les ouvrages déjà numérisés par Google. Il a ainsi proposé "de mettre à disposition de la BNF la dizaine de milliers de titres français tombés dans le domaine public". Il entend aussi "casser l'idée selon laquelle il n'y a pas de rémunération pour les ayants droit sur Internet".
Ces mises au point interviennent alors que, depuis la mi-août, la polémique autour de Google est montée d'un cran. Auteurs et éditeurs du monde entier accusent le géant américain de viser une position de monopole quant à l'accès aux livres numérisés sur la Toile, afin de pouvoir mieux les commercialiser ensuite. Selon François Gèze, PDG des éditions de La Découverte, "une véritable guerre mondiale est engagée autour du commerce du livre". Avec pour enjeu rien moins que la privatisation d'une partie du patrimoine culturel de l'humanité.
Qui croire ? Y a-t-il un jeu de dupes dans cette politique de la main tendue ?
Excédés par les prix bas, des producteurs de lait décident d'"ouvrir les tanks"
LE MONDE | 11.09.09 | 15h35 • Mis à jour le 11.09.09 | 15h36, extrait
Pour Patrick Féron, il n'y a plus qu'une solution : "ouvrir les tanks". Cet éleveur laitier est venu à Paris pour le lancement de la grève du lait, jeudi 10 septembre, et était bien décidé, en rentrant chez lui le soir même à Asnières-en-Bessin, dans le Calvados, à traire ses vaches puis jeter son lait dans la fosse à lisier. Il y a encore un an, Patrick Féron était encore adhérent de la "Fédé", la FNSEA, le principal syndicat agricole français, opposé à la grève. Ce jeudi, c'est le T-shirt de l'Association des producteurs de lait indépendants (APLI) qu'il porte. Le mouvement est né il y a moins d'un an, et trouve ses sympathisants dans les rangs des non-syndiqués ou de ceux qui se trouvent mal défendus par leur syndicat. Patrick Féron a fait le tour de ses voisins. "Sur les sept éleveurs laitiers de ma commune, nous serons six à faire grève", dit cet ancien patron de bar. Combien de temps pourront-ils tenir ? Celui qu'il faudra, répondent les grévistes.
L'UMP soutient Brice Hortefeux, la gauche réclame sa démission
Flash actualité - Politique
Vidéo Hortefeux : les Jeunes de l'UMP dénoncent des "sous-entendus minables
Le Parisien | 11.09.2009, 18h32, extrait
Les Jeunes Populaires (mouvement de jeunesse de l'UMP) ont dénoncé vendredi "les sous-entendus minables" de la gauche et les "attaques calomnieuses" envers le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux après la diffusion d'une vidéo dans laquelle il tient des propos controversés. "Les sous-entendus minables auxquels se prête la gauche nourrissent une campagne de déstabilisation qui ne vise qu'à affaiblir le ministre de l'Intérieur", écrivent les Jeunes Populaires dans un communiqué apportant "un soutien sans faille" à Brice Hortefeux. "Cette tempête dans un verre d'eau est sans doute l'occasion pour le Parti socialiste de masquer ses divisions internes, au moment où une enquête journalistique révèle que des fraudes massives ont permis l'élection de Martine Aubry comme Premier secrétaire du PS", ajoutent-ils.
L'UMP soutient Brice Hortefeux, la gauche réclame sa démission
Reuters, 11.09.09, 20h00, extrait
PARIS (Reuters) - Le gouvernement fait bloc derrière Brice Hortefeux dont l'opposition réclame la démission après la diffusion de propos qu'elle juge racistes dans une vidéo sur internet. Le ministre français de l'Intérieur se défend d'avoir eu des paroles douteuses à l'endroit d'un jeune militant UMP d'origine maghrébine, affirmant qu'il parlait des Auvergnats. Ses explications n'ont pas convaincu les organisations de défense des droits de l'Homme, qui insistent sur la "piètre défense" du ministre de l'Intérieur assurant qu'il faisait référence au "prototype auvergnat". La vidéo à l'origine de la polémique avait été vue vendredi par plus de 566.000 personnes. Nicolas Sarkozy a affirmé dans la soirée avoir "peu de temps à perdre" avec cette affaire. "Franchement, en ce moment j'aimerais que chacun se concentre sur son travail et ne perde pas de temps dans des polémiques", a-t-il dit à des journalistes.
Hortefeux : la polémique enfle avec la diffusion de la vidéo intégrale
LEMONDE.FR | 11.09.09 | 19h18 • Mis à jour le 11.09.09 | 19h28, extraits
La chaîne d'information Public Sénat a confirmé vendredi 11 septembre l'origine de la vidéo de Brice Hortefeux à l'université d'été de l'UMP. Il s'agit bien d'images filmées par une de leurs équipes que la direction n'a ensuite pas jugé utile de diffuser "en raison notamment des conditions dans lesquelles [la séquence] a été enregistrée et de l'absence de journaux d'information sur nos antennes dimanche", ont expliqué les patrons de Public Sénat et LCP-AN, Gilles Leclerc et Gérard Leclerc.
Après avoir estimé qu'ils n'étaient pas sûrs que les images mises en ligne par Le Monde.fr étaient celles de la chaîne, Public Sénat a finalement diffusé la scène dans son intégralité. La société des journalistes de Public Sénat avait fait part de son "incompréhension" après la décision de son PDG, Gilles Leclerc, de ne pas diffuser la vidéo à l'antenne dans un premier temps. Pourtant "une large majorité de la rédaction était pour", écrit la SDJ dans un communiqué.
[...] Bien que Public Sénat ait confirmé avoir filmé la scène, Jean-François Copé a déclaré sur France Inter qu'il n'est "pas certain que l'image que l'on voit à l'écran soit complètement celle réalisée par des professionnels" et a estimé qu'elle avait été capturée "par un téléphone portable". Le président du groupe UMP à l'Assemblée nationale a affirmé qu'il s'agissait selon lui d'un "procès d'intention sordide et injuste. Brice Hortefeux n'a jamais été raciste".
Jean-François Copé s'en est pris au traitement journalistique de cette affaire, estimant que "si on met sur un pied d'égalité des images comme celles-ci avec des vrais reportages, il y a un risque de discrédit pour votre profession [les journalistes] et la nôtre [les hommes politiques]. Cela ouvre le débat du rôle qu'on doit laisser à Internet dans la diffusion de telles vidéos", a-t-il avancé.
Un parlementaire californien piègé par le web...
France Info, David Abiker et la rédaction multimédia - 07:59, extrait
Ce matin, j’ai parlé de la démission d’un parlementaire américain, lui aussi piégé par le web en plein débat parlementaire. Il racontait ses histoires de fesses à son voisin sans savoir que le micro tournait. Résultat, ses propos se sont retrouvées sur le net et il a démissionné. Après ça, j’ai rendu compte de la une des sites d’info.
Politique
PRECEDENTS
Ces dérapages pris dans la toile du net
Le Parisien | 11.09.2009, 14h40 | Mise à jour : 18h53, extrait
Pour tout le monde, le web fait désormais partie du quotidien. Même pour les hommes et femmes politiques qui disposent de sites internet, de blogs, et de collaborateurs traquant sur la toile la moindre trace de leur passage. Pourtant, quand les caméras de télé et les photographes ont tourné le dos, certains se croient à l'abri. Ils lâchent du lest, cessent de tout contrôler. Et voilà ce qu'on appelle un «dérapage», un instant de sincérité capté à la volée. Mais sans le voler, ni «piéger», quoiqu'en disent les personnes qui se retrouvent prises dans la toile du net. Brice Hortefeux n'est pas le premier.
Le « dérapage » de Brice Hortefeux à l'université d'été de l'UMP
NDLR : Il me semble que Fadela Amara est également « auvergnate », voir Ca valait le détour pour une vidéo
Flash actualité - Politique
Hortefeux: la discussion n'a "jamais tourné autour de mes origines" selon le militant UMP
Le Parisien | 10.09.2009, 21h44
La gauche demande la démission de Brice Hortefeux
LEMONDE.FR | 10.09.09 | 21h03 • Mis à jour le 10.09.09 | 21h26
Le dérapage de Brice Hortefeux à l'université d'été de l'UMP
LEMONDE.FR | 10.09.09 | 17h02 • Mis à jour le 10.09.09 | 18h57, extrait
Le militant UMP qui apparaît sur cette vidéo, interrogé par Le Monde.fr, refuse d'y voir un dérapage et défend le ministre de l'intérieur : "Ça a été entièrement sorti du contexte. Mon secrétaire départemental blaguait avec le ministre parce qu'il parle auvergnat et c'est de là que c'est parti." Visiblement énervé d'apparaître ainsi sur ces images, il affirme : "C'est honteux. Je suis arabe mais il m'a tout à fait respecté, ce n'était pas du tout mal placé. Et je ne considère pas que c'est un dérapage."
Contacté par Le Monde.fr, le ministère de l'intérieur a fait parvenir un communiqué de presse qui "dénonce une vaine et ridicule tentative de polémique". Selon le texte, la phrase de Brice Hortefeux – "Quand il y en a un, ça va. C'est quand il y en a beaucoup qu'il y a des problèmes" – fait "référence aux très nombreux clichés qu'il venait de prendre avec la délégation auvergnate".
Le communiqué précise que "pas un seul mot de Brice Hortefeux ne fait référence à une origine ethnique supposée d'un jeune militant". Sur RTL, le ministre a également assuré qu'il ne faisait "aucune référence à une quelconque origine ethnique", mais parlait des Auvergnats. "Certains cherchent la polémique a tout prix", a-t-il ajouté.
Le dérapage de Brice Hortefeux à Seignosse
France Info - 18:06, la réponse du Ministre
Brice Hortefeux (avec Nathalie Bourrus) (2'08")
Bugaled Breizh : vers un non-lieu, en toute discrétion ?
NDLR : Je n'ai pas encore le Siné hebdo de la semaine, il doit être drôle d'après ce que je lis sur leur ouèb. Par chance pour certains, ces rubriques rats crevés ainsi que ces troubles en banlieue nous distraient...
Foot
Domenech et les Bleus : Thierry Henry veut calmer le jeu
Le Parisien | 07.09.2009, 20h38 | Mise à jour : 21h32, extrait
Déminer le terrain. Affirmer qu'«il y a une super ambiance dans le groupe». Mais pas question d'en dire plus. Après les révélations de notre journal ce lundi au sujet de l'explication survenue vendredi à Clairefontaine entre les joueurs de l'équipe de France et le sélectionneur Raymond Domenech, le capitaine des Bleus Thierry Henry a calmé le jeu ce lundi soir sur TF1. Ce qu'on s'est dit, ça reste «dans le château». Car la discussion a bien eu lieu vendredi dans le salon Rose du château de Clairefontaine au cours de laquelle le patron des Bleus à pris la parole. Une discussion «constructive entre le coach et le groupe comme on peut en avoir assez souvent, explique Henry. Je n'ai pas remis en cause les qualités du coach. [...] Il n'y a vraiment pas eu de clash.»
Chronique de la médiatrice
Agacements, par Véronique Maurus
LE MONDE | 04.09.09 | 13h42, extraits
Des lecteurs racistes, xénophobes ou haineux, nous en avons, même si nous ne publions pas leurs courriers - ils écrivent d'ailleurs peu, hors des lettres anonymes. Ce ne sont pas de ceux-là qu'il s'agit ici. Mais de lecteurs ordinaires, aimables, ouverts, modérés, qui signent de leur nom et de leur adresse postale. Ceux-ci nous envoient, depuis quelque temps, des messages agacés et "politiquement incorrects", souvent assortis de témoignages et de justifications, comme s'ils étaient vaguement embarrassés des opinions qu'ils expriment. [...] Depuis deux mois, tout y est prétexte. Une sexagénaire fauchée par une moto de la garde républicaine sur le Tour de France : "Cette spectatrice n'étant pas issue d'une "communauté" issue de l'immigration, la compétition a pu se poursuivre sans incidents ni manifestation, ni dénonciation de la sauvagerie raciste des gendarmes par la famille, ni mise à feu de véhicules ou de centre commerciaux", relève Alain Vauzanges (Fort-de-France, Martinique).
Emoi dans l'Hérault après les interpellations dans l'enquête sur les menaces avec balles
LE MONDE | 07.09.09 | 14h04 • Mis à jour le 07.09.09 | 14h04, extrait
Joint par téléphone, un habitant de Riol, autre village tout proche, témoigne aussi, sous le couvert de l'anonymat, d'une présence policière massive. "On les voyait passer et repasser en voiture, dit-il. C'était pas discret d'ailleurs et ça finissait par nous agacer." Beaucoup s'étonnent du fait que les militants associatifs aient été particulièrement concernés par les recherches des policiers. "Notez bien qu'ils ne nous ont jamais parlé de politique", souligne l'un d'eux. Résidant à Premian, autre village alentour, Marcel Caron, placé en garde à vue et relâché samedi en début de soirée, raconte : "Jeudi matin, ils ont fondu sur l'arrière-pays avec 50 voitures, et se sont mis à perquisitionner partout. Un seul a résisté parce qu'il connaît le droit, un militant de la Confédération paysanne. Moi, ça a duré 6 heures la perquisition chez moi, puis ils nous ont emmenés à Montpellier, menottés dans le dos. C'était assez intimidant." [...] Avant d'ajouter : "Je suis en colère, parce que je viens de voir encore deux policiers en face de mon magasin, que j'ai chassés. Ça s'appelle du harcèlement ou de l'acharnement, ils commencent tous à me chauffer la tête." Réunis une première fois samedi soir devant la mairie de Saint-Pons, les habitants ont prévu de se retrouver au même endroit, mercredi 9 septembre, pour protester contre le déploiement policier. Au parquet de Paris, on indique sobrement que "l'enquête se poursuit".
Finistère
Bugaled Breizh. Des signatures pour soutenir les parties civiles
5 septembre 2009 - 2 réaction(s) (sur Le Télégramme, en deux jours)
Depuis quelques jours, les commerçants de l'Ouest-Cornouaille invitent leurs clients à signer une pétition de soutien aux parties civiles du Bugaled Breizh, le chalutier bigouden qui a coulé le 15 janvier 2004 en Manche (Le Télégramme du 29 août). «Ici, on a tous un fils, un papa, un tonton ou un voisin en mer. Alors, quoi de plus naturel que d'apporter notre soutien à ces familles qui ont besoin de connaître la vérité», témoigne Roger Gloaguen. Président du groupement des associations de commerçants de l'Ouest-Cornouaille (550 commerçants), le boucher de Plonéour-Lanvern a répondu favorablement à l'idée de l'une de ses adhérentes. Les centaines de signatures d'ores et déjà réunies appuient la démarche des parties civiles qui réclament que l'audience du 6 octobre, à la chambre de l'instruction de la cour d'appel, soit publique. Touchés par la mobilisation. Un geste salué par les parties civiles réunies, jeudi soir, aux côtés des représentants des unions commerciales. Elles ont acquis la certitude qu'un sous-marin est à l'origine du drame. «On se rend compte que l'on n'est pas seul. On a toute une population derrière nous. La mobilisation dépasse le cadre strictement maritime», souligne Michel Douce. L'occasion pour l'armateur du chalutier, comme pour les familles, de regretter la discrétion des politiques. Ils fondent tous leurs espoirs sur la publicité des débats judiciaires: «S'ils ferment la porte le 6 octobre, c'est qu'ils veulent clore l'affaire».
Au fil de l'info
Pont-l'Abbé
18:45 - vendredi 04 septembre 2009 - Ouest-France
Bugaled : une pétition pour que l’audience du 6 soit publique
Les commerçants de l’Ouest Cornouaille lancent une pétition. Objectif : soutenir les familles des cinq marins décédés dans le naufrage du chalutier de Loctudy dans leur quête de la vérité. Les commerçants du groupement ouest Cornouaille espèrent, tout comme les parties civiles, que l’audience qui se tiendra le 6 octobre à Rennes sera publique. C’est là que se décidera l’avenir judiciaire du dossier. Si l’implication d’un sous-marin ne semble plus faire de doute, il n’a pas été identifié, après quatre ans d’instruction. D’où un éventuel non-lieu.
Faits divers
Accusée de double infanticide, elle clame son innocence
Le Parisien | 07.09.2009, 20h02 | Mise à jour : 20h12, extrait
Quatre ans après la mort de Mélissa et Jason, empoisonnés par des médicaments mélangés à des cannellonis, tous les regards étaient braqués lundi sur leur mère, qui s'est présentée en victime de son mari, au premier jour du procès du couple à Aix-en-Provence. Plus que le beau-père Jean-Paul Steijns, qui a avoué les faits, Marie-Hélène Martinez a essuyé le feu des critiques de la famille du père biologique, Antoine Correlejo. Une violente altercation l'opposant même, avant l'ouverture de l'audience devant la cour d'assises des Bouches-du-Rhône, à la tante des enfants, convaincue, comme l'accusation, qu'elle a «tout manipulé». Les cadavres des deux enfants, âgés de 8 et 7 ans, avaient été retrouvés en octobre 2005 dans le coffre de la voiture de Mme Martinez, peu de temps après la découverte du corps du bébé des deux accusés sur le balcon de leur appartement marseillais. A la barre, la jeune femme blonde de 29 ans, entièrement vêtue de noir, campe sur sa position. «Je suis innocente». «Je me présente en tant que victime, je suis innocente», déclare-t-elle d'une voix éplorée en préambule, dans une ambiance crispée, en répondant au président de la Cour, Jean-Pierre Deschamps. «J'aimais trop mes enfants, je n'aurais jamais pu faire ça», assure-t-elle.
Faits divers
Affrontements au Pontet : «Pas de place pour le communautarisme»
Le Parisien avec AFP | 07.09.2009, 08h44 | Mise à jour : 19h24, extrait
«Il n'y a pas de place sur le territoire français pour le communautarisme», a déclaré Brice Hortefeux, le ministre de l'Intérieur qui s'est rendu lundi au Pontet (Vaucluse) où un homme est mort et deux autres ont été blessés au cours de très violents affrontement entre communautés turques et maghrébine dimanche soir. Quatre personnes, d'origine turque, âgées de 16, 21, 22 et 49 ans, ont été placées en garde à vue lundi.
Message de Frédéric Lefebvre - Campus 2009
NDLR : Il fait du télétravail de longue durée ? Ces malaises, ça s'arrange pas ?
Revue de presse, 14:07, Le Temps, extrait
Bonus: il y a encore beaucoup à faire
(AFP) Les ministres de Finances du G20, réunis ce week-end à Londres, se sont entendus sur une forme d’encadrement des bonus et le maintien, pour le moment, des plans de relance. L’accord ne fâche personne: il fallait un compromis avant Pittsburgh. Au cours de la réunion préparatoire du sommet de Pittsburgh, relèvent Les Echos, il a «été demandé davantage de transparence aux établissements bancaires «sur le niveau et la structure des rémunérations» des banquiers les mieux payés, les traders étant particulièrement visés. Leurs bonus devront être étalés sur plusieurs années, et si leurs positions sur les marchés entraînent des pertes dans le temps, leurs émoluments pourraient se transformer en malus.» Mais «l’idée française de leur plafonnement est très loin d’être adoptée»: d’ailleurs, le même journal écrivait vendredi qu’il était «encore un peu tôt pour pavoiser». Oui, «la partie est loin d’être gagnée, fait remarquer La Tribune, alors que les Américains et les Britanniques s’opposent fermement à tout plafonnement des bonus.