Mot(s) clef: camarad
Anne-Marie Pauly, une « mère à abattre »
NDLR : On trouve et lit de tout, sur les réseaux sociaux... Dès qu'on l'ouvre, qu'on proteste et qu'on s'accroche, on est « à abattre » ! « Et à 16 ans, le fis de Anne-Marie Pauly, fait 33kg. Vous trouvez ça normal ? » Ca ne me surprend pas du tout, à 15 ans, le petit-fils de Mireille Millet, également placé, « sauvé » ou caché par l'OSE France et Nanterre, ne pesait que 30kg ; « c'est pas Auschwitz », nous lançait la cour d'appel de Metz, en juin 2010 ! Anne-Marie affirme que sa fille s'est retrouvée en psychiatrie, « shootée de médicaments » ? Ca ne me surprend pas non plus. Voir également « La santé des enfants accueillis au titre de la Protection de l’enfance ».
plus grand... trouvé sur Facebook
Au sujet de l'arme atomique, interview de Staline (6 octobre 1951)
NDLR : Voir également Cinq mois de guerre ainsi que Le chagrin des juges. A présent, suit la guerre froide ? De toute façon, je n'ai pas le choix, je vais devoir composer, jusqu'à la quille et probablement avec des débiles encore. On ne devrait pas tarder à me reparler de complotite aiguë... tiens, le mot cosmopolite ? Ce simple mot avait grillé Péan.
Duck'n'cover... on m'en avait parlé. Le géant de fer, je l'avais vu. On comprend mieux l'attitude de l'administration, des pros de la justice ou du social, ainsi que les attitudes du château et de ses courtisans, ils ne me répondent plus ou racontent des salades : « en cas de problème, balayez sous le tapis puis faites l'autruche, on vous soutiendra, jusqu'au bout. » Quelle histoire. Ils réclament encore des suppos ? Quand vont-ils sortir de dessous la table et répondre ?
Le 6 octobre 1951, Joseph Staline accorde à la Pravda un entretien au cours duquel il répond aux attaques américaines contre la politique nucléaire de l'Union soviétique. Source : STALINE, Joseph. Derniers écrits, 1950-1953. Paris: Editions sociales, 1953, p. 69-71. Un interview, à lire sur ena.lu.
Les derniers complots de Staline, l'affaire des blouses blanches,
par Jacques Marie, sur Google books
Presse [, camarades] et Internet : deux poids, deux mesures ?
NDLR : Vu sur Plume de presse, paru dans un Siné hebdo récent ?
Témoignage de Charles Palant
NDLR : Je ne peux que penser au Kapo, cette fiction « scandaleuse » de Pontecorvo. Il faut que je regarde Nuit et brouillard, j'en ai déjà bien trop vu et lu à ces sujets ; c'est à mon programme, mais chaque chose en son temps. Certains de ces films ou de ces documentaires sont particulièrement éprouvants, comme La religieuse, L’hygiène raciale nazie : le cas des sourds ou même, Une enfance volée : l'Affaire Finaly. Je pense que Kouchner pourrait nous en parler, je crois qu'il a l'habitude d'essuyer les plâtres sur la scène internationale, où les discours et récits sont parfois d'une violence extrême. Heureusement qu'il y a le football... private joke.
Témoignage de Charles Palant
Du témoignage au récit : « 700 jours en enfer, Auschwitz 1943-1945 »
Sur CNDP, coll. Pour mémoire, extraits de la présentation et du témoignage
En 1939, au début de la seconde guerre mondiale, Charles Palant a 17 ans. En août 43, parce qu’il est juif, il est arrêté par la Gestapo avec sa mère et sa sœur, expédié à Drancy, déporté à Auschwitz, en Pologne, où il est séparé de sa famille. Commence alors l’enfer de la captivité auquel il survivra pourtant. En 1976, il est invité dans la classe de sa fille Judith, élève de CM2 pour témoigner de ce qu’il a vécu pendant la guerre. Cette expérience terrible, comme la difficulté de la raconter, et la nécessité de le faire malgré tout, Charles Palant l’a confiée à Michèle Kahn, écrivain de livres de jeunesse, qui est venue l’entendre pour écrire, à partir de ce témoignage, un récit destiné aux élèves de cycle 3 : « 700 jours en enfer ».
Extraits du témoignage...
Et qu'est-ce qui s'est passé ?
Et c'est mon humour qui m'en a tiré !
C'est la question suivante que je voulais vous poser.
C'est mon humour.
Votre humour ???
Ah ! oui. Je dois ma vie à mon sens de l'humour !
La République des camarades
La République des camarades
Robert de Jouvenel, chez Grasset, 1914
Cinq pour cent de vérité
A lire également, sur Internet...
La dénonciation chez Marat (1789 - 1791)
Par Emile Brémond-Poulle, 2006, sur Révolution Française.net
Révéler et démasquer
Médias et dénonciation dans l'URSS de Staline (1928-1941)
Par François Xavier Nérard, sur le net
La dénonciation
Séance coordonnée par Élisabeth Lusset et Julien Briand
Élisabeth LUSSET, Correction fraternelle ou haineuse ? De l’usage de la dénonciation évangélique dans les communautés conventuelles en Occident médiéval (XIIe-XVe siècles) ; Julien BRIAND, Les appels à la dénonciation dans la procédure judiciaire rémoise à la fin du Moyen Âge ; Virginie MARTIN, La Révolution française ou ‘‘l’ère du soupçon’’ : diplomatie et dénonciation (1789-1799) ; Fadi EL HAGE, La dénonciation du commandement des armées sous l’Ancien Régime ; Vanessa VOISIN, La dénonciation dans l’URSS stalinienne : de l’entre-deux-guerres aux lendemains de la Seconde Guerre mondiale ;
André Zucca
LE MONDE 2 | 14.03.08 | 12h43 • Mis à jour le 14.03.08 | 12h43, extraits
C'est un étrange Paris, tranquille et coloré, que nous montre André Zucca (1897-1973). Comment croire qu'en 1941, la capitale occupée d'un pays vaincu pouvait avoir un tel air de vacances ? Les couples y picorent des cerises dans les jardins publics, les Parisiens vont au cinéma et les belles bronzent en maillot de bain sur les bords de la Seine. On est loin des images habituelles sur les années noires : les troupes allemandes se font discrètes, comme les étoiles jaunes. Et les longues queues devant les magasins d'alimentation sont absentes du cadre. [...] Pour Signal, André Zucca va réaliser des dizaines de reportages en noir et blanc, sur les bombardements anglo-saxons ou la Légion des volontaires français (LVF) – ils lui vaudront d'être arrêté et poursuivi à la Libération. Mais ses photographies en couleurs n'ont jamais été publiées. Avec la couleur, Zucca délaisse l'information pour des vues plus esthétiques et plus personnelles. Indifférent aux difficultés de la vie quotidienne comme aux défilés militaires allemands, il cultive dans ses images le mythe d'un Paris romantique malgré la guerre, en pointant son appareil sur les belles toilettes, les cafés chics et la vitalité de la vie culturelle. Une vision de l'époque moins fausse que partiale et partielle, à découvrir aujourd'hui après un gros travail de restauration.
Cinq pour cent de vérité
La dénonciation dans l'URSS de Staline
Par François-Xavier Nérard
Tallandier, 2004, coll. Contemporain
Présentation de l'éditeur. À l’été 1928, alors qu’il s’apprête à engager le tournant de la collectivisation, Joseph Staline lance une vaste campagne d’autocritique. « Bien sûr, ajoute-t-il, nous ne pouvons exiger que la critique soit exacte à 100 %. Si la critique vient d’en bas, nous ne devons même pas négliger une critique qui ne serait exacte qu’à 5 ou 10 %. » Au nom de la lutte contre le bureaucratisme, les citoyens sont invités à adresser aux autorités leurs motifs de mécontentement. Leurs lettres, traitées par un organisme spécifique, le Bureau central des plaintes (RKI), paraîtront, pour les meilleures, dans la Pravda. La question de la dénonciation en URSS a longtemps été considérée sous le seul angle de la perversion morale, de la contamination d’une société tout entière impliquée dans un système de terreur. « Staline n’exige pas seulement la soumission, il lui faut aussi la complicité », note ainsi l’historien américain Robert Conquest. Cette vision, pour ne pas être inexacte, n’en demeure pas moins réductrice. C’est ignorer les deux sens du mot « dénonciation » : à la fois la révélation d’actes « répréhensibles » avec volonté de nuire, et l’expression d’une injustice ou d’une situation insupportable. La langue soviétique, d’ailleurs, préfère aux termes de « dénonciation » ou de « délation » celui de « signal ».
Les enfants bandits ?
Les enfants bandits ?
La violence des 3-13 ans dans les banlieues
de Sonia Imloul et Cyril Azouvi
Aux éditions du Panama, mars 2008
Biographie des auteurs, selon amazon.fr. Née à Saint-Denis (93), membre du Conseil économique et social, chargée de mission Action sociale à la Délégation interministérielle à la Ville (DIV), fondatrice de l'Association de prévention de la délinquance des mineurs Respect 93, Sonia Imloul se penche depuis des années sur la situation dramatique de la petite enfance dans les quartiers les plus sensibles de Saint-Denis. Cyril Azouvi est journaliste.
Du mot de l'éditeur, sur la FNAC...
L'objet de ce livre est de dresser un tableau de cette « primo-délinquance » dans les quartiers sensibles des cités, en prenant comme exemple celle de Saint-Denis, dont l'auteur, Sonia Imloul, est issue. Pour cette dernière, et pour les très nombreux témoins interrogés dans le cadre de cette enquête, la délinquance est un mal qui se repère et se manifeste dès le plus jeune âge.
Par cette thèse, l'auteur s'inscrit en faux à la fois contre les discours de Nicolas Sarkozy sur une violence aux origines génétiques, mais aussi contre le collectif « Pas de zéro de conduite pour les enfants de 3 ans » qui, réagissant à la publication d'un rapport Inserm sur le dépistage précoce des troubles du comportement (septembre 2005), proclament que « rien n'est définitivement joué dans l'histoire d'un être humain, pas plus à 3 ans qu'après ».
Médecins, Brigade des mineurs, Brigade des stups, Syndicat des commissaires de police, animateurs en centre de loisirs, éducateurs, directeurs d'école, parents, journalistes, procureurs, avocats et grands délinquants « adultes » témoignent au contraire que tout se joue très tôt. En d'autres termes, plus l'enfant « tombe » tôt dans la délinquance, plus il risque d'y rester longtemps.
Noélanie : harcelée à l'école mais morte par accident ?
Enquête sur la mort suspecte d’une écolière
Le Figaro, le 3/12/07, 28 Commentaires, extraits
La famille dénonce les agressions et le racket dont la petite fille aurait été victime dans le milieu scolaire.
[...] À plusieurs reprises, la petite, adoptée, s’est plainte d’être rackettée, insultée, brutalisée. Des angoisses qu’elle avait consignées dans des lettres remises à un éducateur de son école ou expédiées par la poste à la gendarmerie. Elle avait rédigé son profond désespoir d’enfant dans son carnet intime sans en parler ouvertement à ses parents. [...] Elle aurait fait l’objet à plusieurs reprises de tentatives de strangulation à la récréation. Christine Sené, sa mère, soutient qu’il y a une relation entre ces strangulations répétées et le malaise épileptique dont elle a été victime le samedi 17 novembre dans sa chambre, entraînant sa mort deux jours plus tard, «même si l’autopsie ne peut pas formellement l’établir».
Extrait du 20h de France 2 du 3 décembre 2007
Le Post - Pourquoi dites-vous que Noélanie "aurait" écrit la lettre?
Une inspectrice d'académie - L'enfant l'a bien remise à l'éducateur elle-même, c'est un fait. Elle en a aussi envoyé une à la gendarmerie. Le conditionnel, c'est parce que les conditions dans lesquelles cette lettre a été écrite, je n'en sais rien... On donne l'impression que l'école a fermé les yeux, c'est très pesant pour les personnels.
Noélanie: harcelée à l'école mais morte par accident?
Par La rédaction du Post, le 04/12/2007, vu 9204 fois, 16 commentaires, extrait
La fillette racontait son enfer silencieux dans un journal intime poignant: "Je sais que si je ne me défens pas, je finirai par mourir. Il m'a déjà étrangler plusieurs fois et je suis tomber dans les pommes... J'ai tellement peur qu'il me tue."
Mais pourtant, il n'y a aucun lien entre le décès et des violences, a répété lundi 3 décembre Jean-Pierre Dreno, le procureur de la République de Perpignan. A l'autopsie, le corps de la petite ne portait "aucune trace de coup, de maltraitance, de strangulation ou de violences". Deux enquêtes ont été ouvertes, sur les causes de la mort de Noélanie et les violences en milieu scolaire.
Le caméléon : « pour quelques jours d'amour, ça valait le coup »
NDLR : De mes notes, de 2005. Les liens sont anciens et ne fonctionnent plus. Depuis, tous les journaux ont modifiés leurs sites mais on peut retrouver de nombreuses informations sur Internet. Aujourd'hui, Monsieur Bourdin s'exprime lui-même par l'intermédiaire de Youtube. Dans l'une de ses vidéos, il met en garde ceux qui se risqueront à interpréter ses discours ou à de quelconques diagnostics.
En 2005, l'expert psychiatre a dit de lui que sa « dangerosité est évidente ». On ne peut que donner raison à l'expert, le caméléon a démontré combien ces dispositifs et des professionnels de la protection de l'enfance pouvaient se faire berner par un adulte... ou de ces expertises et histoires qui peuvent faire rire tout comme indigner ou faire pleurer, une variante du cours du 8 janvier 1975 de Michel Foucault.
PAU (AFP), 15 septembre 2005, extraits - "Je suis venu pour assumer, je reconnais ce que j'ai fait", a-t-il indiqué au tribunal.
A la barre, il a souligné son besoin d'amour, déjà formulé la veille devant le tribunal correctionnel de Grenoble, qui l'a condamné à 18 mois de prison dont 14 mois avec sursis, couverts par sa détention préventive, pour avoir tenté de se faire passer pour un enfant disparu en montagne.
Frédéric Bourdin, 31 ans - Il avait été confié à l'Aide sociale à l'enfance et scolarisé pendant trois semaines en classe de quatrième dans un collège de Pau.
Frédéric Bourdin était arrivé en gare d'Orthez le 3 mai - Ce n'est que le 8 juin que l'usurpateur avait été démasqué par un surveillant, qui l'avait reconnu dans un reportage télévisé consacré à ses mystifications.
Le Caméléon : L'invraisemblable histoire de Frédéric Bourdin
de Christophe D'Antonio
Télémaque, mars 2005...
Présentation de l'éditeur. Un imposteur. Un manipulateur redoutablement intelligent qui a réussi à tromper une famille américaine en prenant la place de son enfant disparu. C'est l'histoire de Frédéric Bourdin, telle qu'on peut la lire dans la rubrique des faits divers. C'est vrai, Frédéric Bourdin a beaucoup menti. Vrai aussi, il voyage depuis des années sous de fausses identités et manipule les autorités en se faisant passer pour un mineur en danger, Vrai encore, il a passé 6 ans dans les prisons américaines, condamné pour avoir, à 24 ans, usurpé durant plusieurs mois l'identité d'un adolescent de 13 ans. Une étrange affaire dans laquelle la justice du Texas s'est montrée aussi sévère qu'aveugle, en fermant les yeux sur l'attitude suspecte de la famille du garçon disparu. La personnalité et l'histoire de Frédéric Bourdin sont pourtant bien plus complexes et surprenantes que ne l'imaginait Christophe D'Antonio en débutant son enquête sur ce jeune homme énigmatique, qui suscite la curiosité autant qu'il inspire le trouble, Frédéric Bourdin, véritable caméléon, a donné à l'auteur les clés pour comprendre son invraisemblable histoire. Christophe d'Antonio est allé chercher les pièces de ce passionnant puzzle aux quatre coins de la France et jusqu'au Texas.
Biographie de l'auteur. Christophe D'Antonio est journaliste. Son enquête sur Frédéric Bourdin l'a mené jusqu'au Texas. Durant plus de six mois, il a recherché et rencontré tous les protagonistes de cette invraisemblable histoire : famille, éducateurs, juges, avocats, psychiatres et agents du FBI. Christophe D'Antonio a débuté sa carrière comme reporter à l'agence Reuters, avant de devenir rédacteur en chef adjoint du magazine Gala. " Le caméléon" est son premier ouvrage publié.
«Je venais de purger six ans de prison aux Etats-Unis pour avoir pris l'identité d'un autre enfant disparu et m'être installé dans sa famille. J'étais seul. Je ne me sentais pas bien», a plaidé Bourdin.
«J'ai décidé de voir s'il était encore possible pour moi d'exister. Je savais qu'en me faisant passer pour cet enfant, on s'occuperait de moi. Je savais aussi qu'on découvrirait mon imposture, que j'irais en prison. C'était une sorte de suicide. Mais pour quelques jours d'amour, ça valait le coup», affirme encore Bourdin.
«Je sais, j'ai fait une connerie»», lâche Bourdin.
Son avocat, Me Sébastien Villemagne, insiste sur l'enfance difficile : «Il a été violenté entre 6 et 11 ans par un voisin. Puis a subi de nouvelles violences lorsqu'il s'est retrouvé en foyer. Ces agressions n'ont jamais été punies. C'est contre l'autorité qu'il en a avant tout», dit-il.
L'expert psychiatre s'attache à décrire «une personnalité complexe, un être manipulateur, séducteur, pervers, dont la dangerosité est évidente» et se dit «pessimiste sur son évolution».
Le Figaro, 15 septembre 2005
Grenoble (Isère)
Treize ans de réclusion pour « Terminator »
Val-d’Oise : l'écolier qui a frappé son enseignante entendu par la police
Créé le 30/09/08 - Dernière mise à jour à 19h53 - Europe 1, extrait
24 commentaires
Vendredi dernier, peu avant la fin de la classe, après une remarque qu’il n’avait pas appréciée, un élève de 11 ans, en CM1, s’est mis à frapper son enseignante, aux jambes, au ventre et même au visage. Un incident qui a choqué toute la communauté éducative autour de l’école Jean-Jaurès de Persan dans le Val d’Oise. Devant l’établissement, une banderole "Droit au respect" a été installée. L’inspection d'académie précise qu'il s'agit d'une "situation peu courante dans le premier degré". L’enseignante a bénéficié d’un arrêt de travail de huit jours et a décidé de porter plainte. L'enfant de 11 ans a lui été entendu mardi par la police en présence de ses parents.
NDLR : Châteaudun ? Un quelconque rapport avec un article de Libé de juillet 2006 ? C'est fort probable.
Après l'hypothèse d'un malaise ou d'une crise d'épilepsie, les détenus parlent d'une rixe dans l'office. "Ce n'est pas pour une histoire de compote, comme cela a été dit. William était vexé de ne pas être dans mon équipe de foot et, depuis, il me cherchait", raconte l'accusé après avoir confirmé une première altercation ce jour-là.
- La cour d'assises d'Eure-et-Loir a condamné mardi soir à treize ans de réclusion criminelle Stanley Okoumba, surnommé "Terminator", reconnu coupable de coups mortels à un codétenu dans le centre de détention de Châteaudun lors d'une rixe en juillet 2006.
L'avocat général avait requis quinze ans de réclusion criminelle.
Le jeune homme, 26 ans, décrit comme un "caïd" par plusieurs détenus et surveillants, comparaissait depuis lundi pour "homicide volontaire" et "subornation de témoins". Il risquait jusqu'à 30 ans de réclusion criminelle.
La moralisation du capital, la résolution de la crise financière
Pouvoirs. Sud/Nord, Folies et cultures, no 20–2005/1
collectif, chez Eres. Rédacteur en chef : Michel Minard et Edmond Perrier.
Voir sur CAIRN pour le sommaire, les articles et leurs plans. Voir également Plantu, Le petit juge illustré. Eva Joly est mal aimée. Brigitte Henri, une ex commissaire des RG, a aussi écrit et dit des choses très instructives.
NDLR : Un ensemble à prendre avec des pincettes, il peut arriver que certains prêchent le faux pour savoir le vrai, il peut aussi s'agir parfois d'approximations, voire de diffamation, de luttes de pouvoirs ou de luttes en vue de les déstabiliser (notamment en périodes pré-électorales ou électorales). Ce sont en tous cas des informations qui sont parues et qui ont pu, en leur temps, influencer le lecteur. Se référer aux journaux, aux livres qui traitent ces thèmes, ainsi qu'aux informations officielles pour approfondir ces sujets ressitués dans leurs contextes historiques, sociaux et politiques. Se référer aussi aux rapports du SCPC, à la Documentation française, ainsi qu'aux rapports de la Cour des comptes. Souvent, des relaxes ou des acquittements ne font pas autant de bruit que des déclarations fracassantes qui initient des investigations. Certaines plumes sont plus cyniques ou satiriques que d'autres. Parfois, l'information est simplement insolite. Par ailleurs, de nombreux procès au motif de diffamation n'aboutissent pas en raison de vices de procédure. En théorie, un suspect est présumé innocent... ce qui est moins vrai dans le monde des affaires où, à certains postes, les acteurs doivent être irréprochables. Le pragmatisme et la modération s'impose. Par le passé, je boursicotais avec des collègues ; nous avions des titres Les Beaux Sites ; puis a suivi la guerre du golfe...
Les Européens rejettent l'idée d'un plan de sauvetage pour leurs banques
LE MONDE | 23.09.08 | Extrait
Les Européens ont salué, lundi 22 septembre, le plan de sortie de crise proposé par l'administration Bush. Ils se gardent néanmoins de vouloir mettre sur pied un dispositif d'une telle ampleur, en dépit des demandes en ce sens formulées à Washington. [...] Les Européens se montrent rassérénés par la réponse des Américains. "Nous y sommes ! Les Etats-Unis ont pris les choses en main. Comme cela a été le cas pour toutes les crises précédentes, la Réserve fédérale américaine (Fed) va faire office de pilote mondial pour mener à bien la résolution de la crise financière", estime un haut fonctionnaire. ...
Propos recueillis par J. B. (lefigaro.fr), le 23/09/2008...
Le droit [ au travail ], entre histoire et utopie
Le Livre noir de la pub : Quand la communication va trop loin
de Florence Amalou
Stock, 2001
Présentation de l'éditeur. Cet ouvrage a pour but de mettre en lumière une réalité publicitaire complexe, illustrée par des enquêtes et des reportages effectués dans les coulisses d'un univers à la fois fascinant et tentaculaire.
Quatrième de couverture. « Une société de marché s'installe, chaque jour davantage. Pour certains, la publicité garantit la liberté démocratique puisqu'elle permet au consommateur de mieux choisir. Mais qu'en penser lorsqu'elle vise nos enfants, sans rencontrer d'opposition, jusque dans les écoles ; lorsqu'elle fait croire à des maladies pour faire acheter des médicaments ; lorsqu'elle se glisse insidieusement dans les services publics ou la politique ; lorsqu'elle nous impose une vision du monde que nous n'avons pas choisie ? Censure, autocensure, tabous, interdits, manipulations, pressions... Chaque individu est exposé en moyenne à plus de mille messages commerciaux par semaine. II est temps de prendre la mesure du matraquage qui nous rend apathiques. Cet ouvrage met en lumière la réalité souterraine de la publicité grâce à des enquêtes effectuées dans cet univers à la fois fascinant et tentaculaire, soutenu par de puissants réseaux. La pub est là, elle fait partie de nos sociétés, obligeons-la à tomber le masque. »
Florence Amalou, 33 ans, est journaliste au Monde, au service Médias, où elle couvre les questions liées à la communication et à la liberté d'information.
A l'Institut Acton pour l'étude de la religion et de la liberté... La liberté requiert de se protéger du contrôle des autres, ce qui exige maîtrise de soi et, par conséquent, une influence religieuse et spirituelle, de l'éducation, des connaissances et une bonne santé physique et morale • Lord Emerich Edward Dalberg Acton (1834–1902)
S'il est toujours nécessaire de prendre la mesure d'une grande oeuvre philosophique en prenant soin de la rapporter à l'époque où elle fut produite, on ne saurait pour autant la comprendre philosophiquement par ce moyen. Léviathan ou la République de Platon (à laquelle Hobbes compare son oeuvre) ne sont pas des oeuvres de circonstances, quand bien même ces circonstances ont pris part à leur élaboration. De même, si une philosophie est invoquée par tel ou tel politicien passé ou présent, cela ne signifie pas que la philosophie en question doive être évaluée relativement à ce qu'en disent ceux qui s'y réfèrent pour s'en réclamer ou pour la condamner. Tel est en effet ce qui défini une oeuvre : être de son temps tout en lui échappant absolument. • De l'introduction, par Gérard Mairet, Léviathan ou matière, forme et puissance de l'Etat civil chrétien, folio essais, Gallimard, 2000. P. 633 et suivante, « la pensée est libre » • Pour parler clair, la question est de savoir si le récit dit la vérité ou si c'est un mensonge. Tout un chacun n'est pas juge de cette question, selon sa propre raison privée, ou conscience ; cela relève au contraire de la raison publique, c'est à dire de la raison du lieutenant suprême de Dieu, car, en vérité, nous l'avons déjà fait juge si nous lui avons donné la puissance souveraine de faire tout ce qui est nécessaire à notre paix et à notre défense. Une personne privée a toujours la liberté (parce que la pensée est libre) de croire ou de ne pas croire, en son coeur, à ces actions qu'on lui présente comme étant des miracles ; et c'est par rapport au surcroit de bénéfice qu'en tirent ceux qui crient au miracle ou les accréditent qu'elle décidera s'il s'agit de miracles ou de mensonges. Cela dit, quand il s'agit de confesser cette fi, la raison privée doit se soumettre à la raison publique, autrement dit au lieutenant de Dieu. Quand à savoir qui est ce lieutenant de Dieu, chef de l'Eglise, c'est ce qui sera examiné plus loin, en son lieu.
La justice étant un service public, l’intervention active du juge dans l’instruction de l’affaire n’en apparaît que plus justifiée et légitime. (...) Enfin, si le procès civil oppose souvent des particuliers, l’ordre public n’est pas pour autant absent des débats qui se déroulent devant les juridictions civiles. Il suffit, pour s’en convaincre, de considérer le nombre des affaires civiles et commerciales dans lesquelles le ministère public intervient, fût-ce comme partie jointe. • Du rapport Magendie, Célérité et qualité de la justice, 15 juin 2004, de la page 24
Internet, un outil extrêmement dangereux • Le Figaro, le 18/06/2008
A Kaboul, Sarkozy demande aux soldats de «relever la tête» • Le président français Nicolas Sarkozy arrivé à Kaboul ce mercredi a demandé aux soldats français de «relever la tête», au nom du «combat contre le terrorisme», après la mort de dix des leurs dans une attaque des talibans • AFP LIBERATION.FR : mercredi 20 août 2008 • Là, Nicolas Sarkozy s’est adressé aux militaires français réunis sur la place d’armes. «La meilleure façon d’être fidèles à vos camarades c’est de continuer le travail, c’est de relever la tête, c’est d’agir en professionnels», a-t-il lancé aux soldats. «Je tenais à vous dire que le travail que vous faites ici, il est indispensable (…). Pourquoi on est ici? Parce qu’ici se joue une partie de la liberté du monde. Ici se mène le combat contre le terrorisme», a poursuivi le président français.
Le droit au travail entre histoire et utopie
1789-1848-1989 : de la répression de la mendicité à l'allocation universelle
Fernand Tangue
Publications des Facultés universitaires Saint-Louis, 1989
D'habitude, on considère le droit au travail, et les droits sociaux en général, comme le fruit d'une critique et d'une contestation de longue haleine des conceptions libérales de l'homme et de la société. Ce seraient avant tout les mouvements socialistes qui, en imposant la reconnaissance de ces droits, auraient battu en brèche le dogmatisme des libéraux. En est-on si sûr cependant ? Le fait que ce soit précisément la Révolution française qui, dans ses Déclarations des droits de l'homme, ait été la première à reconnaître des droits sociaux devrait nous inciter à repenser la question.
L'ouvrage, qui centre l'analyse sur la discussion du droit au travail en 1848, tente de montrer qu'il y a plusieurs libéralismes, et qu'il ne faut pas confondre sa version utopique caractéristique des Lumières avec des versions conservatrices de facture plus récente. Il tente cependant aussi de montrer que le conflit historique, qui domine avant tout le XIXe siècle, entre socialisme et libéralisme est une manifestation dans le temps des antinomies inhérentes au libéralisme utopique des origines, et donc que l'un demeure profondément dépendant de l'autre.
Par le fait qu'il établit un rapport entre la question du droit au travail, l'imaginaire utopique et les principales idéologies politiques des sociétés modernes, l'ouvrage est susceptible de s'adresser, dans une perspective interdisciplinaire, non seulement à ceux qui s'intéressent aux multiples aspects du droit, mais aussi au large public de ceux qui se préoccupent du destin de nos sociétés contemporaines.
Bona fide
BONA FIDE - Lat. In good faith; without fraud or deceit.
The Lectric Law Library
The law requires all persons in their transactions to act with good faith and a contract where the parties have not acted bonafide is void at the pleasure of the innocent party. If a contract be made with good faith, subsequent fraudulent acts will not vitiate it; although such acts may raise a presumption of antecedent fraud, and thus become a means of proving the want of good faith in making the contract. In the civil law these actions are called (actiones) bonae fidei, in which the judge has a. more unrestrained power (liberior potestas) of estimating how much one person ought to give to or do, for another; whereas, those actions are said to be stricti juris, in which the power of the judge is confined to the agreement of the parties. Examples of the former are the actions empti-venditi, locati-conducti, negitiorum gestorum, etc.; of the latter, the actions ex mutus, ex chirographo, ex stipilatu, ex indebito, actions proescriptis verbis, etc.
JDJ n°212, 2002. L’utilité des critères indicateurs de placement ?
Nous considérons que les liens familiaux ne sont pas bons pour un enfant par « essence ». (...) Nous employons le terme de « religieux » au sens où il s’agit d’un point de vue qui ne se discute pas, peut-être par référence implicite au respect « sacré » que l’on devrait à « l’instinct maternel ». Ce dogme doit être appliqué, comme le soulignent les déclarations ministérielles diverses quel que soit le gouvernement dont elles émanent, il n’a pas besoin d’être prouvé, il se situe dans un autre registre que celui de la science, et par conséquence ses résultats n’ont pas besoin d’être évalués.
Du Dalloz, Droit de la famille, 2008-2009
235.151 Danger : preuve et risque. (...) Aux père et mère, on assimilera toute personne chez qui l'enfant vit habituellement (par ex., tuteur désigné par un conseil de famille) mais en aucun cas un service public comme l'Aide sociale à l'enfance, dont la tutelle met nécessairement à l'abri du danger.
Ces juges qui dérapent ou l'éthique dans le service public
La société en recevant l'enfant se met à la place de la famille ; elle en accepte les devoirs (...) elle doit faire pour l'enfant ce que ferait la famille elle-même, supposé qu'elle connût ses devoirs et qu'elle eût la volonté et le pouvoir de les remplir (...) elle doit veiller au développement des facultés morales de l'enfant trouvé • Paris, 1838
Actuellement, lorsqu'un collègue prend une décision, au lieu de le contrôler, les autres magistrats sont solidaires. Une chaîne de solidarité se met en place et le contrôle n'existe plus. • Libé, décembre 2005, Serge Portelli, vice-président du tribunal de grande instance de Paris
De l'article du Point • Alors, pourquoi cette impression d'avoir encore affaire à une caste intouchable ? Peut-être parce que les magistrats restent peu sanctionnés (dix fois moins, en tout cas, que les avocats parisiens et vingt-cinq fois moins que les policiers). « L'information ne remonte pas les juridictions, analyse un magistrat, sous couvert d'anonymat. Il y a une certaine propension à étouffer des affaires pour préserver l'image d'un tribunal. On préfère laver son linge sale en famille. » La solidarité entre juges joue aussi. Il s'agit souvent de drames humains, parfois même de désarroi ponctuel. « On se dit : et si cela nous arrivait à nous ? confie le même magistrat. Juger est un métier dur. Et nous ne sommes pas des surhommes. On prend constamment en pleine gueule la misère, la violence et la folie des hommes. Personne n'est à l'abri d'une dépression. »
Quelques opinions à la Documentation française :
• 2000, rapport Naves-Cathala, le système français de protection de l'enfance et de la famille
• 2003, rapport de la Commission de réflexion sur l'éthique dans la magistrature
• 2004, rapport d'activité, Service Central de Prévention de la Corruption
• 2004, rapport Magendie, Célérité et qualité de la justice
• 2005, rapport final de la Commission de réflexion sur l'éthique dans la magistrature
• 2005, rapport VIOUT suite à l'affaire dite d'Outreau
• 2006, rapport du Conseil économique et social, Réformer les tutelles
• 2006, rapport de la Mission interministérielle en vue d'une réforme de la médecine légale
« Attendu que, sur la base des seuls témoignages dignes de foi, c'est à dire ceux des policiers qui ont été en contact [sic] avec le plaignant, l'enquête n'a apporté aucun élément susceptible de confirmer une accusation aussi grave... » Il existait donc des magistrats capables d'écrire que, lorsqu'un Algérien accusait des policiers, seul les accusés étaient dignes de bonne foi ! • Pierre-Vidal Naquet, La torture dans la République, 1972-1998
Faute de savoir répondre à leur demande, la justice ne peut que mettre en oeuvre tous les moyens possibles pour étouffer les différends. Le démariage. Justice et vie privée, Irène Théry, 1993
1998, rapport de l'unité U472 de l'Inserm : adolescents (14-21 ans) de la protection judiciaire de la jeunesse et leur santé
Le 3 juillet 2001. Oui, cette question a été soulevée. Nous sommes très attentifs à la situation de la petite Macha. Mais la France est un État de droit. La justice est saisie. Elle est indépendante.
Le 15 janvier 2002, Paris. J'ai dйjа parlй avec Monsieur le Prйsident а ce sujet. Il est aussi restй pantois et a dit: "Eh bien, cela paraоt saugrenu а premiиre vue, mais peut-кtre qu'ils ont leurs raisons?"
27/09/2004. L'Express, Enfance maltraitée, Une priorité. En matière de prévention et de protection, beaucoup reste à faire. Le gouvernement passe à l'action. C'est toujours la même stupeur : comment personne n'a-t-il rien vu ? Rien empêché ? A Drancy, le 5 août, la police découvrait cinq enfants, âgés de 14 mois à 7 ans, sous alimentés et nus comme des vers dans un appartement jonché de cafards.
Société Civile N°43, janvier 2005. Enfants placés : les « rapts » de l'Administration
24/03/2005. Maltraitance : le couple de Drancy condamné
L'enfant proie, page 53
PARIS (AFP), jeudi 8 septembre 2005, 8h36. Ex-ministres, élus, juges pour enfants, responsables associatifs appellent le chef de l'Etat à s'engager pour améliorer la protection de l'enfance, au nom des 235.000 mineurs en danger - estimation minimale -, et pour prévenir de nouveaux scandales type Outreau ou Angers.
Prévoir la norme ne suffit pas. Il faut aussi en imaginer tous les dévoiements possibles... • Plaidoyer pour le mensonge, Laurent Lèguevaque, 2006
VDN, édition du Vendredi 07 Avril 2006. Social / Outreau : l'autre affaire. « J’estime que nous travaillons comme il le faut. Je ne ferai pas autrement demain… », a assuré l’attachée territoriale de l’UTAS (Union territoriale d’action sociale) cette semaine. « On n’a pas à avoir d’état d’âme dans quoi que ce soit », a confirmé sa référente, hier.
Mai 2006. « La justice des mineurs a-t-elle les moyens nécessaires et un cadre juridique suffisamment solide pour remplir sa mission de protection de l'enfance ? Nous pensons que non », a souligné l'avocat de la grand mère de Sébastien, elle assignait l'Etat pour « faute lourde ». Voir sur http://vadj.ovh.org
8 juin 2006, RFI, politique française. « La justice doit faire peur pour être respectée ».
25/11/2006. La Croix. « Pour faire marcher la boutique, on fait comme si », déplore Bruno Thouzellier
France 2, 20h, le 10 février 2007... « Des chefs d'entreprise qui jugent des chefs d'entreprise, cette pratique est courante, elle se fait dans l'enceinte des tribunaux de commerce. (...) une institution parfois critiquée, mieux encadrée aujourd'hui (...) des réformes tardives qui devraient faire taire les critiques ».
25/10/2007. L'Express. Une étude confirme l'état critique de la justice en France
Le Monde, 02.11.07 • Un membre de L'Arche de Zoé : « Je ne me pose pas la question de la légitimité »
20/11/2007. Le Figaro. L'éloge de la justice chinoise par Royal fait des vagues
11 juillet 2008. Le 26 juin, Basile, 15 mois et Laïla, 10 jours, avaient été placés par la justice (Libération du 5 juillet). ... Hier, la justice a ordonné la main levée du placement. Les parents se sont déclarés favorables au soutien éducatif qui va être mis en place.
leparisien.fr | 29.08.2008 Le cas de Rose. Israël est bouleversé par cette affaire qui pourrait entraîner des modifications législatives. Hier, le ministre des Affaires sociales, Itzhak Herzog, dénonçait un vide juridique concernant la protection de l’enfance. Les instances judiciaires réexaminent le parcours français de Rose.
28/11/03, Le Point N°1628, page 64, extraits
Ces juges qui dérapent
Insuffisances professionnelles graves, délits sexuels, alcoolisme, affairisme... L'institution judiciaire est sujette à polémiques. On l'accuse de ne pas savoir gérer ses dérives. Un rapport remis au garde des Sceaux propose, entre autres mesures, de modifier le serment du magistrat.
En complément, des extraits,
Revue de droit sanitaire et social 2005 p. 110
La violence institutionnelle dans les établissements sociaux et médico-sociaux, une question de droit ?
Myriam Lagraula-Fabre,
Docteur en droit, Chargée de cours à l'Université d'Evry-Val-d'Essonne
L'essentiel. La violence institutionnelle, phénomène bien connu des travailleurs sociaux émerge timidement dans notre droit. Le droit pénal paraît l'ignorer, mais il permet sa répression et contient en germe les fondements d'une définition possible. Le droit social, quant à lui, permet de juguler le phénomène en organisant des mesures tant de prévention que de traitement.
L'arche de Zoé
De son côté, la défense a déposé ses conclusions : l’instruction et le procès à N’Djamena constituent une attaque en règle contre tous les principes fondamentaux du droit. Les avocats en appellent au respect de la Convention européenne des droits de l’homme (CEDH). Conséquence, l’adaptation des peines ne peut avoir lieu.
Jean-Jacques Bosc - le procureur de la République - rétorque que « la France n’a pas à contrôler si la décision d’un état tiers a été rendue en conformité avec la CEDH. Sauf s’il y a déni de justice flagrant ou violation absolue des règles de procédures : comme l’absence d’avocats, ou la torture, ce qui n’a pas été le cas ici. » Conclusion du procureur : huit ans de travaux forcés égal huit ans d’emprisonnement dans les geôles françaises.
Société
La défense plaide le déni de justice
L'Humanité, le 15 janvier 2008
Arche de Zoé. Hier, le procureur de Créteil et les avocats des humanitaires se sont affrontés sur l’adaptation, en droit français, des huit ans de travaux forcés.