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Je vais perturber des cultes, dans Paris, je vais insister
Hier, sur Twitter, on m'injuriait, on me jugeait sans même rien savoir de mes affaires ou de ce qui avait motivé certaines de mes décisions. On me houspillait parce que j'avais envoyé un poussin crevé au Ministère de la justice, à l'attention de Rachida Dati, Garde des Sceaux. C'était début février 2009.
Juste après, je pouvais rencontrer ma fille ainée, Justine; avant cela, elle et moi, nous ne nous étions plus revus depuis octobre 2005. Trois ans sans la moindre relation ni aucun droit de correspondance, elles avaient été interdites par les juges. Pendant Trois ans, Justine n'avait pas eu de relations non plus avec sa petite soeur.
Après l'envoi de ce poussin au Garde des Sceaux, et encore des échanges avec les professionnels de l'enfance, nous avions pu renouer avec Justine, et passer l'été 2009 en famille, malgré les réticences des juges et les réticences de tiers.
Aujourd'hui et alors que je passais des liens, que j'envoyais des explications par tweets (140 caractères, c'est court), une personne m'a répondu que ce que j'expliquais était décousu. J'ai apporté plus de précisions, et on m'a répondu que je n'étais pas crédible...
Je parlais alors du fonctionnement du prétoire du juge pour enfant, du fonctionnement du prétoire du JAF. Je parlais aussi du décès de la mère de Justine, en milieux hospitalier, abandonnée sans soins, en service d'urgence, des examens avaient été reportés au lendemain ; elle est morte dans la nuit. Quand j'ai tweeté des extraits de l'ordonnance de non lieu à procès, rendue par Sarreguemines, en 2002, on m'a répondu : « je ne crois rien ».
J'ai invité cette personne à parcourir aussi ces trois liens, à approfondir un peu tout ce que j'avais déjà publié, en vain:
- un bilan que j'avais rédigé en 2010, approximatif mais explicite
- ma rubrique Epilogue, un blog à l'envers, à lire de haut en bas, je pense qu'il est assez facile à lire
- un PDF de 100 pages, qui résume aussi assez bien, les conclusions que j'avais déposées à Versailles, en 2011, qui m'avaient servies à faire désavouer deux juges des tutelles, et à faire blâmer l'étude de notaire de Me Charles Halter
Je pense que je n'aurais plus de réponses. Ceux qui ont accès aux archives de l'Ina pourraient aussi voir ou revoir l'émission Faits divers le mag du 7 juin 2008, les caméras m'avaient suivi à Nanterre, pour France 2, après des sommations de juger. Mais le PDF de 100 pages, ces observations, est sûrement aussi intéressant que ce reportage, il contient des documents que j'ai rassemblé jusqu'à la fin 2010. Mais tout ceci, c'est encore Internet, du futile, du volatile, ce n'est pas crédible...
A partir de maintenant, et comme les français ne croient que ce qu'ils ont vu à la télé, ou lu dans les journaux, et comme les journalistes n'en ont rien à foutre de salades de ce genre s'il n'y a pas des femmes à poil, des seins, les FEMEN, un crime ou un délit, voire un type sur une grue et plusieurs associations qui braillent, au cours des prochains mois, je vais aller régulièrement perturber des cultes, dans Paris ; c'est un délit.
Je perturberais des cultes, dans Paris, jusqu'à ce que la presse et des journalistes réagissent. Et comme je l'ai déjà prévu, en mai prochain, j'irais égorger un agneau sur la place Vendôme, en face du Ministère de la justice ; ce sera un délit aussi. Au cours des prochains mois, je perturberais des cultes et j'égorgerais ensuite des agneaux jusqu'à ce que la presse et les journalistes réagissent.
« Ubuesque », pouvait-on lire dans le Parisien ; c'est peu dire. Tous ces prétoires rendent le plus généralement n'importe quoi, puis insistent bien lorsqu'on en parle, pour vous intimider, vous faire taire, pour que leurs conneries ne soient jamais étalées au grand jour !
Le Parisien, 17 février 2013
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Concours de la Conférence : la 7ème séance
Concours de la Conférence :la7ème séance aura lieu le 25 février à 19h30, avec pour invité le journaliste Stéphane Durand-Souffland.
— Marine Babonneau (@marinebab) 18 février 2013
Parfaite, ma nouvelle banderole
Oui, ce soir, j'ai donc perturbé un culte, un vrai, avec ma nouvelle banderole, réalisée hier soir. Après quelques tweets pour avertir que je viendrais, puis que j'arrivais effectivement, je suis entré dans l'église, et la messe a commencée. J'ai attendu un moment opportun pour déployer ma banderole.
L'abbé s'est rapidement interrompu pour venir vers moi. Nous avons échangé quelques mots, à voix basse. Il m'a proposé de sortir, pour discuter après la messe. J'insistais, tendu, mais calmement. Il m'a demandé s'il devait appeler la police ; ma banderole était à nouveau repliée, mais je persistais, dans le calme ; je lui a suggéré de faire comme il en avait envie. Il est sorti un très court instant, revenu à son autel, puis il a terminé son office, dans le calme. Il n'y a pas eu d'autres perturbations, mais après notre court échange, je restais présent.
A la fin de la messe, l'abbé est sortit de l'église. Aucun des fidèles, peu nombreux, n'avait réagit, ni pendant, ni après la messe, ni durant son interruption. J'ai pris mon temps, puis dehors à mon tour, j'ai vu l'abbé, plus loin, avec la police. Je suis allé les rejoindre, pour discuter.
La police s'est essentiellement contentée de relever mon identité, de m'informer qu'il y aurait main courante, et m'a demandé de redéployer ma banderole, pour la mesurer ; j'ai eu l'impression qu'ils connaissaient déjà son message, ils ont pu être informés lorsqu'ils ont été appelés, ou juste après la messe ; les policiers n'ont pas commenté ce qui est écrit dessus. Je pense qu'ils devront rédiger un rapport plutôt qu'une simple main courante, je leur en ai fait part ; car ils étaient 3 policiers, et parce qu'ils ont du poireauter là, pas loin d'une heure, suite à un appel, et pour ce qui s'était passé d'inhabituel.
Mais pendant que la police contrôlait mes papiers, et alors qu'elle aurait voulu m'entendre, j'ai insisté pour discuter plutôt avec l'abbé, que je percevais par moments un peu en retrait, ce que la police a accepté. Après cela, on me rendait mes papiers, j'ai encore échangé un peu avec la police, et toujours avec l'abbé. Puis je suis parti.
En parlant de main courante ou pour leur rapport, j'ai aussi suggéré à la police de vérifier au STIC, ce fameux fichier des infractions constatées, un fichier si peu fiable. Je les ai prévenu que le mien est déjà chargé, d'un peu n'importe quoi ; il devrait y figurer surtout beaucoup de mes « sorties », parfois de natures assez similaires à celle-ci... La police avait peut être déjà sondé le STIC pendant qu'elle attendait, devant l'église ?
L'abbé m'a assez bien entendu, je pense. Sur Facebook, sur Twitter et dans mon blog, j'ai bien écrit que j'allais perturber des cultes... ou des offices, des commémorations, des rassemblements et colloques divers. A la fin de la semaine, je serais à un colloque, j'aurais peut être l'opportunité de parler de ce qui s'est passé ce soir, dans une église : un ultime happening à ma sauce, qui a été bien noté au STIC, par la police, ces fonctionnaires de l'Intérieur.
L'activisme et surtout la non violence, la désobéissance civile, ne s'improvisent pas
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Famille recluse de Saint-Nazaire : le père mis en examen pour viols
NDLR : Encore un couac de la Dass, ou un ultime scandale ? Salaud de père de merde, qui ne récupérait pas ses recommandés ! Si le juge condamne ou ordonne, il faut courir chercher, et surtout respecter ! Sincèrement, non, je ne regrette rien. Au cours des années passés, les magistrats de Nanterre et de Versailles auxquels j'ai été confronté se sont juste moqués du peuple
Actualité > Faits divers
Famille recluse de Saint-Nazaire : le père mis en examen pour viols
Le Parisien | Publié le 21.02.2013, 17h52 | Mise à jour : 19h16
Début janvier un couple et quatre enfants avaient été découverts à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) dans un appartement saturé d'humidité et de moisissures. Ils vivaient là, reclus depuis des mois. Le mari était le seul à sortir pour faire les courses et enfermait les siens. Des verrous étaient posés sur les portes, côté extérieur. Déjà mis en examen et écroué le 11 janvier 2013 pour «privation de soins et d'aliments par ascendants sur mineurs» et «abandon matériel et moral de mineur», le père est visé depuis mercredi de nouveaux chefs d'inculpation.
Faire des choix ?
Pourquoi se jucher sur une grue de Nantes ou grimper sur la Cathédrale de Chartres lorsqu'on peut aller congeler à la Sorbonne, au coeur de Paris, et bien entouré par les services de protection des plus hautes personnalités de France ? Ce soir, François Hollande, le Président de la République, y ouvrait un colloque annoncé en décembre 2012, sur Twitter, par le Conseil d'Etat : Faire des choix ? Les fonctionnaires dans l’Europe des dictatures 1933-1948.
J'y étais, j'aurais facilement pu perturber ce culte ou ce colloque organisé pour l'EHESS. Mais a) je n'étais pas libre pour une garde à vue, j'ai ma gamine ce week-end, elle m'en voudrait si les forces de l'ordre m'avaient retenu 48 ou 72 heures, et b) je ne veux surtout pas être interdit de colloques officiels. Oui, seule ma fille aînée a été « sauvée » par ces ordures de la Dass ou quelques gorets et crevures, dont des juges pour enfants
Par ailleurs, depuis mon passage à Saint-Cyr-l'Ecole, pour la messe de ce mardi 19 au soir, j'ai passé quelques appels téléphoniques, à des journalistes, à France 2, où je sollicite maintenant le Médiateur de l'information, ainsi qu'à L'Elysée. J'ai fini par reécrire à l'Elysée, suite à l'insistance de mon interlocuteur, là bas ; puis rappelant encore aujourd'hui, pour bien marquer que j'insiste, moi également, j'ai pu apprendre que ma correspondance à l'attention du Président de la République y est étudiée. Je vais attendre, je pense que des réponses me parviendront prochainement, et que des réactions pourraient encore suivre.
J'ai été surpris en lisant le Monde du 20 février, en apprenant que le père dont l'histoire a été la plus médiatisée, car il s'était installé en haut d'une grue, n'avait plus introduit la moindre action judiciaire depuis 2007. Les journaux ne s'intéresseraient donc vraiment plus qu'aux manifestations bruyantes ainsi qu'aux débats troubles et publics que provoquent ainsi les gens ? A quoi me servait alors d'aller et de retourner régulièrement dans des prétoires, au cour des années passées ? Probablement qu'à remplir mes cartons... comme ceux de Péan ? Pierre Péan mettrait toujours de côté 15 % de son enquête. En cas de représailles.
Je note encore qu'aujourd'hui, à Moscou, la situation n'est pas bien différente de celle que j'ai pu connaitre dans les Hauts de Seine, en mai 2009. A l'époque, la cour d'appel de Versailles, insistant encore, me lançait que les résultats d'une psychothérapie se faisaient attendre... ces magistrats s'imaginaient-ils alors que j'allais, un jour, accepter leurs opinions, renoncer aux miennes ? En octobre 2010, pour cet arrêt, ce même collège ou composition de la cour d'appel de Versailles se faisait ensuite très chaleureusement remercier par la cour de cassation. Finalement, Moscou ou Paris, il y a longtemps par le passé, ce n'est donc pas très différent : pour un rien, t'es mur pour aller te faire soigner.
François Hollande à la Sorbonne, ce 21 février 2013
Un rabbin a-t-il étouffé une affaire d'agression sexuelle ?
NDLR : « Surtout pas un mot. » C'est ce que m'ont souvent lancé fermement des magistrats de Nanterre. « Cessez de publier, changez de discours ! » Ceux de la chambre des mineurs de cour d'appel de Versailles confirmait toujours et systématiquement. J'apprends qu'un directeur d'une école juive aurait tout fait pour convaincre des parents de jeunes victimes de ne pas porter plainte ? J'ai souvent ennuyé le juge pour enfant de Nanterre, le pasteur d'Uhrwiller et le Directeur de la maison Elie Wiesel, à Taverny, car je portais parfois plainte, contre X, contre l'OSE, ou pour ce qui s'y passait... plaintes qui sont, pour moi, toutes restées sans suites connues, malgré mes relances. On dirait que l'histoire se répète encore. Par le passé, je m'étais non seulement beaucoup plaint aux juges, à la police, au Conseil général du Val d'Oise, etc, à l'Elysée aussi, mais également auprès de Roger Fajnzylberg ; Fajnzylberg s'en souvient-il ? J'ai pu en discuter encore, plus tard, avec Jean-François Guthmann, au centre communautaire ; Guthmann m'assurait alors qu'il suivait - mais d'assez loin seulement - l'évolution de mes affaires « d'ordre privées », celles dont, manifestement, personne ne souhaite discuter en public. Dans une école juive, un enfant aurait maintenant été agressé sexuellement par un des surveillants ? Aux yeux d'un rabbin, ce genre d'histoires pourrait salir « l'honneur de la communauté » ? Oulala... Voilà encore une histoire qui me fait repenser à ce qui s'était passé au Kremlin-Bicêtre, repenser à un précédent scandale, sexuel, d'un peu avant l'an 2000 : « oui, la loi du silence existe... Les parents ont subi des pressions pour ne pas porter plainte, pour que l’affaire soit réglée au sein de l’institution. » Mais ce qui va suivre maintenant, c'est le 8 mars, encore une journée nationale du droit des femmes. Etait-il opportun d'évoquer, maintenant, une ancienne circulaire d'il y a plus de 10 ans, la NOR MESA0230297C, ou Circulaire DGA 5/SD 2 n° 2002-265 du 30 avril 2002 ? Ca va finir par faire plonger les socialistes dans un très profond embarras...
Un rabbin a-t-il étouffé une affaire d'agression sexuelle?
Créé le 22-02-2013 à 10h13 - Mis à jour à 11h54
Par Le Nouvel Observateur avec AFP
Le directeur d'une école juive orthodoxe n'aurait pas dénoncé les faits à la police et aurait tout fait pour convaincre les parents des jeunes victimes de ne pas porter plainte.
Mots-clés : France, judaïsme, RABBIN, école juive
Un rabbin, directeur d'une école juive orthodoxe de Paris, a été mis en examen jeudi 21 février par un juge d'instruction parisien pour "non dénonciation d'atteintes sexuelles sur mineurs de moins de 15 ans". Selon RTL, qui révèle l'information, "il avait été alerté par des parents d'élèves au sujet d'attouchements commis par un surveillant sur de jeunes garçons. Mais il aurait tenté de les convaincre de ne pas porter plainte."
Un mail à la ville de Fresnes, ainsi qu'un mail à France 2
La semaine passée, j'ai échangé un peu avec des journalistes, ou surtout avec des assistants. Un seul journaliste m'a rappelé, pour le Parisien des Yvelines. Cette interruption d'un culte, à Saint-Cyr-l'Ecole, n'a donc produit qu'une petite brève, rubrique faits divers, parue aux informations locales, sur Internet uniquement. Il n'y a pas eu de vagues, ce qui s'est passé, mardi 19 au soir, n'était donc pas très grave... L'article 32 de la loi de 1905 est peut-être méconnu.
Loi du 9 décembre 1905 concernant la séparation des Eglises et de l'Etat.
Article 32, de source Legifrance
Seront punis des mêmes peines ceux qui auront empêché, retardé ou interrompu les exercices d'un culte par des troubles ou désordres causés dans le local servant à ces exercices.
Mercredi, j'avais également essayé de communiquer avec le Défenseur des Droits ; je souhaitais faire parvenir un message à Marie Derain, je lui avais répondu en novembre dernier, à l'Assemblée, dans le salon Colbert. Dans mon secteur, l'accès au Délégué du Défenseur des Droits semble être réservé aux personnes incarcérées ; j'ai donc téléphoné au numéro national ; c'est de la merde, ce Défenseur des Droits, un vague SAV dont n'auraient pas à pâlir les escrocs du Bénin. Ah, qu'est ce qu'ils m'ont gonflé ! Mon premier interlocuteur m'a raccroché au nez, sans m'avoir laissé parler et en me renvoyant vers des juristes et des avocats. Ca se dit médiateur, ou se substituer à ces guichets inutiles qui le précédaient, le Défenseur des Enfants et le Médiateur de la République ! Quand au second, qui ne m'a pas beaucoup plus écouté, m'a lâché : « attention, ne faites pas n'importe quoi, ou vous serez condamné ! » J'ai raccroché au nez du second.
Jeudi, j'ai écrit à nouveau à France 2, cette fois-ci à leur Médiateur de l'information. Fin novembre dernier, j'avais écrit au Médiateur de cette même chaine, un autre service, qui me répondait début janvier ; c'est long. Après avoir écrit au Médiateur de l'information, j'ai ensuite téléphoné au Service des Relations avec les Téléspectateurs, pour mieux me présenter et afin de leur expliquer que je n'avais pas reçu de réponse satisfaisante à mon envoi de novembre dernier, que j'aimerais bien en avoir une pour celui de jeudi. Avec celle de l'Elysée, où j'ai écrit également, j'attends donc deux réponses ou réactions encore, après ce non évènement de mardi dernier, à Saint-Cyr-l'Ecole. « Non évènement », ça fera plaisir à ces cathos dont j'ai interrompu la messe...
Vendredi, et alors que le Parisien des Yvelines a bien « dévoilé » qu'un Fresnois y avait perturbé un office religieux, j'ai pensé à perturber prochainement un conseil municipal de la ville de Fresnes. J'ai téléphoné à la mairie ; après un bref échange avec le secrétariat général, j'ai été mis en relation avec un élu. L'élu et moi avons discuté longuement ; nous nous sommes agacé mutuellement pendant près de 45 minutes, mais nous avons pu discuter. Après cette conversation, j'ai également envoyé un mail à la ville de Fresnes.
Pourquoi devrais-je retourner voir des avocats, ce que me suggérait alors aussi cet élu ? Pour m'engager dans de nouvelles procédures, et très certainement, essuyer d'ultimes naufrages judiciaires ? Je ne cherche plus qu'à parler de ce qui s'est déjà tramé au cours des 15 années passées, avec le concours d'avocats et de multiples conseils, avec le concours de beaucoup d'huissiers, de clercs, de greffes, de magistrats aussi ; c'est si difficile à entendre ? Avec l'élu de Fresnes, la conversation a par moments été très ferme, tendue même, mais longue et possible ; je garde donc un assez vague espoir... « L'espoir est une vertu d'esclave », nous lâchait Cioran.
L'élu me suggérait de m'engager, d'oeuvrer non plus seulement ou principalement pour moi-même, sans se demander pourquoi j'ai fait ce choix, vers la fin 2008, mais de m'engager et de rassembler, ou de me rapprocher d'autres personnes, ayant pour motivations l'intérêt général ; n'est-ce pas en premier le boulot des élus, et de quelques fonctionnaires, parfois grassement payés pour ces tâches ? Par le passé, je louvoyais beaucoup entre des associations de touts bords, de pères, de mères, de présumés coupables, de victimes ou supposées l'être, de victimes d'inceste, de victimes d'errements judiciaires, etc. Je suivais aussi régulièrement des affaires de très près, tout en recherchant et communiquant des éléments utiles. L'arrêt rendu en octobre 2010, par la cour de cassation, protège d'abord les enfants, ainsi que leurs parents ou leurs familles aussi ; celui rendu en décembre 2008 protège les magistrats ; j'en ai fait assez, je pense, le plus souvent, sans aucun retour, sinon avec, par périodes, des retours ou réactions me valant beaucoup d'emmerdes en plus. Pour moi, c'est du passé. Inutile de me solliciter, depuis des mois, comme ont pu le faire quelques médecins, l'an dernier, très ponctuellement, après des années d'études, je reste juste en grève, je refuse d'en faire plus. Ou n'aurait-on des droits tels que familiaux, des droits, en France, que lorsqu'on est membre ou soutenu par une association ?
L'élu me déniait toute légitimité, sans tout savoir, estimant que je ne représenterais personne d'autre que moi-même. Il me renvoyait vers des « associations de pères »... et vu ce que je lui décrivais, il me renvoyait donc surtout encore, lui aussi, vers des avocats ainsi qu'à d'ultimes recours contre l'Etat. Comme si je n'avais plus que cela à faire de mon temps, de mes ressources, de ma vie, de mes revenus, consulter, compulser, étudier, saisir des juges, porter plainte, retourner encore dans des prétoires, dans ces mêmes prétoires que j'estime avoir suffisamment subis et éprouvés au cours des années passées. Si j'étais procédurier, j'aurais de quoi m'occuper et rouspéter pour le restant de mes jours ; et ce jeudi soir, à la Sorbonne, plutôt que d'écouter François Hollande, j'aurais pu le perturber ou même tenter de l'enfariner.
Quelle est la légitimité de Bansky ? Ce tagueur, ce graffeur, ce colleur, Bansky, s'exprime dans l'espace public - point. L'élu était ennuyé, car je lui parlais de perturber le conseil municipal ; il redoutait et pourrait s'attendre maintenant à me voir arriver nu (je n'ai pas le profil des FEMEN), pour faire du bruit, pour enfumer la salle ou pour y lâcher une grosse boule puante... Il m'a bien expliqué qu'à l'issue d'un conseil municipal, des citoyens peuvent poser des questions ; mais par le passé, tout en allant régulièrement à leur rencontre ainsi qu'à la rencontre de professionnels, j'ai déjà posé plusieurs fois des questions à des élus, l'essentiel est resté lettre morte ; aujourd'hui, je veux parler, je ne veux plus me contenter de poser des questions aux élus ! Je crois que c'est inaudible, surtout pour ces élus qui resteront persuadés qu'en France, l'institution judiciaire fonctionne toujours parfaitement bien, que la justice qui est rendue dans ce pays est tout à fait conforme aux standards promus sur les scènes européennes et internationales.
Je n'ai pas pris de notes lors de ma conversation avec cet élu de Fresnes. Mais je suis certain qu'il me renvoyait vers des « associations de pères ». Pour leur parler de la disparition subite de la mère de ma fille ainée ? Pour leur exposer mon dernier bilan que je publiais, celui daté de 2010 ? Pour leur parler de procédure de prise à partie d'un magistrat professionnel ? Pour leur expliquer comment on répond efficacement à un avocat, expert en droit de la famille, devant un juge aux affaires familiales ? Pour leurs expliquer comment produire de quoi introduire un pourvoi en cassation ? Pour leurs expliquer quoi faire lorsqu'on rencontre de sérieuses difficultés avec une étude de notaire, et que des magistrats vous prêtent ses carences ? Quoi faire pour revoir enfin un enfant alors que les magistrats refusent même de répondre aux requêtes ? Pour leurs expliquer comment érafler le secret bancaire, en France ? Que ces pères ou associations aillent plutôt consulter des juristes et des avocats qui pourront les éclairer, puis les assister ?
En lisant mon billet du 22, « pourquoi se jucher sur une grue... », quelques associations de pères ont pu me haïr encore. En lisant mes billets, des associations de mères ou de femmes peuvent aussi fréquemment se fâcher contre moi. Cet élu de Fresnes me disait donc de me rapprocher de ces associations, par exemple, celles de pères... Je n'ai pas envie de me faire lyncher, pas pour le moment en tous cas
Conseil municipal
Conseil municipal fresnes94.fr/agenda/fiche/c… Vendredi 1er mars à 19h
— Bruno Kant (@bkant) 25 février 2013
Sauvé grâce à son message sur Facebook ?
Hilarant ! Il suffit, pour les Nicois, de publier un très court statut sur Facebook, ce qui ferait alors très rapidement réagir, bondir ? J'ai l'impression que dans ce pays, on pourrait plutôt tweeter ou publier n'importe quoi, dans des forums, dans un blog, ou même sur Facebook, qu'on pourrait aussi se promener, bavarder, écrire et téléphoner partout, pendant des années, puis toujours et systématiquement crever sur place
Il n'y a pas eu de réactions après mon récent passage à Saint-Cyr-l'Ecole, ce mardi 19 au soir, même s'il a été remarqué par le Parisien et la police nationale. Cette page est pour moi tournée.
J'ai prévu de me rendre à la mairie de Fresnes, ce vendredi, pour le conseil municipal. Mais j'ai le sentiment que cela ne suscitera pas d'avantage de réactions que quelques tweets ou statuts. Ce vendredi soir, à Fresnes, il est probable que j'y interpellerais encore une fois Jean-Jacques Bridey, socialiste, ou ses proches...
Je me suis maintenant équipé d'un baudrier, de bons gants et d'un petit bout de corde pour m'assurer ; il ne me manque que quelques mousquetons et de la magnésie, je trouverais cela ce samedi, sinon je m'en passerais. J'ai l'intention - ferme - de grimper sur le centre Pompidou, ce week-end. En théorie, en grimpant sur le musée national d'art moderne, je ne risque pas d'être taxé de « forcené », Alain Robert l'a déjà fait sans s'attirer ces éloges.
Me suffira-t-il de grimper pour susciter des réactions ? J'en doute, car je n'ai pas prévu de me jeter dans le vide, ni de glisser. Mais grimper va m'occuper au cours des semaines à suivre ; j'ai déjà repéré d'autres endroits, bien en vue, dans Paris et sa région, sur lesquels je vais pouvoir tuer mon temps.
LE FLASH > Actualité
Sauvé grâce à son message sur Facebook
lefigaro.fr Publié le 26/02/2013 à 23:20
Un Niçois de 24 ans a été sauvé du suicide cet après-midi après qu'une mère de famille du Nord a vu son message d'adieu posté sur Facebook, rapporte le site de Nice-Matin. Selon ce dernier, le jeune homme disait adieu à ses proches, précisant que "ce n'était pas une connerie". La femme, prévenue par ses fils qui jouaient en réseau avec le jeune homme sur internet, a immédiatement appelé la police.
Le jeune homme a été identifié et retrouvé. Il s'était ouvert les veines et gisait dans son lit. Il a été transporté conscient aux urgences, ajoute Nice-Matin.
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Je préfère en rire
Ce lundi 25, j'ai raté le Concours de la Conférence, avec, pour invité, le journaliste Stéphane Durand-Souffland, co-auteur de « Bête noire » ; oh, dommage ! Mais j'étais très occupé avant cette date, ce rendez-vous m'est ensuite un peu sortit de l'esprit ; puis ce lundi soir, j'étais surtout fiévreux et au lit... L'un des sujets de cette 7ième scéance était « Faut-il s'allonger ? » Sur twitter, beaucoup m'ont blacklisté, des militants, des politiques, beaucoup de journalistes et de professionels du droit aussi ; comme si quelques BL voire même des suspensions ponctuelles de compte Twitter suite à pluie de BL pouvaient me faire taire ou même m'affecter. J'aurais adoré interrompre leur culte, cette scéance précise, me lever, ce lundi soir, étendre ma nouvelle banderole et parler... ou tenter de l'ouvrir pour entendre quelques bavards, des gens de robe, et leur public me lancer en coeur : « Silence ! Assis ! Dehors ! »
A cette conférence, sur l'ile de la cité, dans le palais de justice Paris, j'avais déjà eu l'opportunité d'entendre Matthieu Aron, ainsi que Eric Dupond-Moretti ; j'aurais alors déjà pu intervenir, ou parler, protester. Mais il suivra d'autres opportunités, après les remous encore ou déjà suscités par cet ultime documentaire sur l'affaire dite d'Outreau, « l'autre vérité », par Serge Garde ; je vais regarder ce « film » avec intérêt, non sans repenser encore à Présumé coupable, en repensant aussi à une conférence du 18 décembre 2006, au centre Pompidou, « La figure de la victime comme nouveau sens de la peine » ; en mai, l'an passé, sous mon billet Outreau : Eric Dupond-Moretti « tue les Experts comme jadis...», une certaine AK m'informait que ce documentaire de Serge Garde devait suivre ; j'ai déjà bien rit, hier soir, sur Twitter, en lisant ce que rapportaient des journalistes, quelques uns assistaient à une projection, à la maison du barreau de Paris... Un beau bâtiment, cette maison, située juste derrière le palais, un lieu de dialogue et de rencontre ou, pour ce qui m'amuse encore aujourd'hui, le secteur où la police m'a arrêté, fin novembre 2009, pour ma première garde à vue. Oui, je rouspète et je me promène depuis des années déjà
Des motivations du délibéré du 30 juin 2008,
« Attendu que M. Kant est lui-même bien trop bavard... »
« Silence », c'est ce que ne m'ont que trop souvent lancé des juges, au cours des années passées, en audience, à huis-clos... En juillet 2005, à Nanterre, chez le juge pour enfant, même mon avocat a été très fermement rabroué et prié de se taire. Ce qu'a pu produire mon avocat, à la cour de cassation, comme beaucoup d'autres choses aussi, a fini balayé également, par le juge pour enfant de Nanterre et par la chambre des mineurs de la cour d'appel de Versailles également. Mais parler et agir m'aura donc tout de même permis de remporter de vrais victoires ; par exemple, en 2009, nous allions passer un été en famille ; les juges s'étaient opposés à toutes relations entre ma fille ainée et nous, ce qu'était sa famille, puis allaient ensuite persister sur cette voie... Aller jusqu'en cassation, trois fois, m'aura également permis de confirmer que des ouvrages tels que de Jacques Donzelot (La police des familles, 1997) et de Gwenola Kerbaol (La responsabilité des magistrats, 2006) peuvent encore être utiles ; c'était également une victoire, pour le monde de la recherche au moins, dont je validais des travaux. Plutôt que de parler, d'agir, d'échanger aussi, avec d'autres, j'aurais peut-être du m'allonger, et laisser filer le temps ; aujourd'hui, je ne serais qu'un « papa en colère » parmi beaucoup, un « pas content », voire même un vrai suspect (merci de me dire un jour de quoi je serais coupable), qui protesterait sans grand chose de bien concret entre les mains... Si je m'étais allongé en 2006, ou même dès 2002, pour servir de carpette, plutôt que de réagir dans des tribunaux, Serge Charnay, « porte-drapeau des pères en détresse » ou pour les journaux, pourrait alors me représenter également.
Serge Charnay ne semble pas être très enthousiasmé par l'idée de retouner dans des tribunaux ; je le comprends. Selon Metro France du 20 courant, « Sur sa situation personnelle, il dit "ne se faire aucune illusion." La préfecture lui a proposé un rendez-vous avec un juge aux affaires familiales." Mais cette proposition n’engage absolument pas la magistrature. Je vais quand même prendre tout ce qui est à prendre." » Du papier, à l'issue d'ultimes procédures et si la justice du secteur de Nantes sait notifier, Serge Charnay aura ensuite, au minimum, ramassé quelques feuilles de papiers ou des torchons de plus. J'ai pu bien entendre Me Sandrine Caron, l'avocate de l'ex-femme de Serge Charnay... elle a parlé, pour BFMTV ; encore une belle plaie ? Les discours de cette avocate me rappellent ceux de Me Delphine Roughol, également les écrits de Me Agathe Cordelier ; ont-elles toutes été à la même école ? Oui, que peut-on en penser ; les #avocats de la famille et de l'enfance vont-ils tous à la même école ? Si Serge Charnay est aujourd'hui fortement encouragé à retourner dans des tribunaux, pourquoi les magistrats de Nanterre et de Versailles tendaient-ils constamment à m'en chasser, à me dissuader, ou même, à m'en refuser l'accès ? Comment se fait-il que des hommes, des pères, suscitent parfois autant d'inquiétudes dans l'esprit de professionnels du droit ou de l'enfance ? Dans d'autres affaires ou secteurs, des enfants peuvent passer par la fenêtre, personne ne cherche à « anticiper » les désastres...
Cette semaine, Stéphane Hessel est parti. Je ne partageais pas ses convictions, mais j'avais pris plaisir à l'entendre, il était intarrissable malgré son grand âge, ce fin et piquant diplomate, ainsi que pris plaisir à discuter quelques minutes avec lui ; j'avais pu le rencontrer le 31 mai 2011, à la Chambre du Commerce et de l'Industrie de Paris, alors que je persistais, que je ne m'allongeais donc pas, que je récidivais même, me défendant ou répondant encore et toujours à Nanterre ainsi qu'à la cour d'appel de Versailles... Selon le Parisien, Ayrault et le gouvernement, ces gens si soucieux des droits des femmes, des LGBT et des papas aussi, ont salué l'homme engagé, Stéphane Hessel, qui incarnait « l'esprit de résistance » ; selon le Figaro, pour Copé, patron par intérim de l'UMP, Hessel était « un grand Français » ; je préfère en rire.
Un mail à l'Etat, dans le Val-de-Marne
Ce soir, j'ai été interdit de conseil municipal. Ca m'aura au moins permis de constater une fois encore que dans ce pays, Internet, le téléphone, le mail et Twitter semblent plutôt bien fonctionner. J'ai pu inquiéter quelques élus de ma ville ; quelqu'un qui sait lire et écrire et qui peut discuter 45 minutes avec un conseiller municipal, débattre, doit probablement pouvoir poser des questions beaucoup trop embarrassantes pour ces sphères
J'ai écrit à la préfecture, à l'attention du préfet, via http://www.val-de-marne.pref.gouv.fr ; j'en garde trace. Il y a aussi de petites coquilles dans ce nouvel envoi à la suite, les cases pour correspondre sont un peu étroites... J'attends donc maintenant trois éventuelles réponses : du préfet, de l'Elysée ainsi que de France 2, leur médiateur de l'information.
Ici, à Fresnes, au prochain conseil municipal, ça va barder pour de bon, ce sera autre chose que #Puteaux, ou alors, l'opposition n'a plus sa place en mairie. La dernière fois que je me suis fait embarquer de cette façon, arbitraire, pour satisfaire ou rassurer un puissant, c'était à la demande d'un délégué de la Défense Nationale...
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Sujet: A l'attention de Monsieur le Préfet / Obscruction d'accès au conseil municipal
Message: Monsieur le préfet, Ce premier mars 2013 au soir, à Fresnes, Val-de-Marne, se déroulait un conseil municipal. Je suis entré dans la mairie, peu avant 19h00, pour suivre ce conseil, ainsi que pour pos...
Monsieur le préfet,
Ce premier mars 2013 au soir, à Fresnes, Val-de-Marne, se déroulait un conseil municipal. Je suis entré dans la mairie, peu avant 19h00, pour suivre ce conseil, ainsi que pour poser des questions aux élus, comme le prévoit ce cadre.
Mais avant que ne commence le conseil municipal, et que sa salle ne soit accessible au public, trois policiers se sont approché de moi. Ils m'ont demandé mes papiers; je leurs ai remis mon récent passeport biométrique français. Ils ont ensuite enfilé des brassards criards "Police", puis m'ont annoncé qu'ils m'embarquaient au commissariat, pour un contrôle. J'y ai été conduit sirènes hurlantes... mais sans menottes ni contrainte musclée.
Arrivé au commissariat, je me suis senti fermement retenu, de façon abusive. On m'a refusé une garde à vue, refusé la consultation d'un avocat, refusé également la consultation d'un médecin (j'ai une plaie, mais que j'ai d'avant cette intervention; je n'ai rien à reprocher aux agents qui semblaient exécuter des ordres). J'y ai été retenu pendant environ 40 minutes, à l'issue desquelles Monsieur le commissaire en personne m'a informé que j'étais interdit de conseil municipal, à Fresnes!
Pendant toute la durée de ce contrôle approfondi de mes papiers parfaitement en règles, on m'a de surcroit privé d'un chiffon, de mes clefs, de quelques pièces, de mes cigarettes et de mon briquet, puis surtout de mon smartphone.
Lorsque j'ai été enfin relâché, je suis retourné à la mairie de Fresnes, à pied, pour y récupérer mon véhicule. Ayant vu de la lumière, je me suis approché de la mairie, pensant que je pouvais accéder à la salle du conseil municipal, pour y poser des questions, ou échanger avec d'autres citoyens qui ont été autorisés à suivre les débats du jour...
Mais devant la porte de la mairie, j'ai été rapidement bloqué, à nouveau par trois agents de la police nationale! Ce soir, je restais donc définitivement interdit de conseil municipal et de questions à mes élus! A la suite, un mail que j'envoyais récemment à la mairie de Fresnes, pour que vous puissiez prendre connaissance de la nature des questions que j’envisageais de poser ce soir, ou un cour d'un prochain conseil municipal (il m'avait été dit que ce soir, en raison des congés scolaires, une partie des élus seraient absents).
Par courrier postal, en retour de ce mail, Je vous serais reconnaissant de m'informer si vos services, la Police Nationale, vont m'interdire systématiquement l'accès à chaque conseil municipal, à Fresnes, Val-de-Marnes, et si je serais également à chaque fois interdit de questions, aux élus, au cours des prochains conseils municipaux de ma ville.
Pour ma part, je vous informe déjà de mon intention de me rendre aux prochains conseils municipaux de Fresnes pour les suivre, pour y poser des questions, ainsi que pour discuter avec des citoyens de la ville de Fresnes.
Je vous prie de croire, Monsieur le préfet, en l'assurance de mes plus respectueuses salutations.
Bruno Kant
Conseil municipal de Fresnes, le prochain...
@barbpanther Je note, merci :-)prochains débats, au conseil municipal du 28 mars :-)
— Bruno Kant (@bkant) 1 mars 2013
@place_beauvau A Fresnes, on doit juste parler beaucoup de choses que le maire souhaite imposer, et de rien d'autre? justice.cloppy.net/index.php/sort…
— Bruno Kant (@bkant) 1 mars 2013
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Liste électorale : Rama Yade nie et dénonce une affaire « politique »
Ca ne s'arrange pas, les histoires de Rama Yade, c'est incompréhensible, alors que saisir un juge pour se faire inscrire sur la liste électorale, lorsqu'une commission s'y est opposée, c'est pourtant très facile. Le ministère public n'a requis que 5 000 euro d'amende ? Ce ne sera pas assortit d'une interdiction d'accès à sa mairie ? En cas de condamnation, Rama Yade pourra probablement faire appel, puis plaider alors avec un nourrisson dans les bras... Décision le 28 mars.
Le 28 mars prochain, j'essayerais, pour ma part, à nouveau, d'assister au conseil municipal de ma ville, Fresnes, dans le Val-de-Marne, et de parler. C'est pas gagné, d'abord car les débats ne porteront peut-être qu'essentiellement sur les rythmes scolaires, puis ensuite, car à la mairie, je fais donc clignoter l'indicateur « persona non grata », j'y attire d'ailleurs même la police nationale... je fais surtout beaucoup fantasmer le commissaire de l'Hay-les-Roses ; il ne m'a pas précisé ce qu'il avait imaginé, ce qui motivait ce « contrôle de papiers » parfaitement en règle, mais lui-même et ses services n'ont donc trouvé qu'un chiffon dans ma poche... ma petite et nouvelle banderole, qu'ils m'ont d'ailleurs restituée.
Du Dictionnaire des curieux... Complément pittoresque et original
Il y a 10 jours, alors que je venais de perturber une messe à Saint-Cyr-l'Ecole, puis d'en informer l'Elysée, j'étais à la Sorbonne, pour écouter François Hollande, le Président de la République, en personne ; le Conseil d'Etat n'avait pas refusé mon inscription ; le quartier était sécurisé, l'accès à la Sorbonne était filtré, exclusivement réservé aux porteurs d'une invitation personnalisée... Je sais rester sérieux lorsque les évènements ou mes interlocuteurs le sont eux-même.
Au conseil municipal d'hier soir, je souhaitais parler de justice, celle rendue par les tribunaux, voire même de plus arbitraire et aléatoire encore, de justice rendue par les élus et les services sociaux, et non parler de taxes et impôts et de leur affectation ou redistribution ; je souhaitais parler de justice locale, administrative et civile, et de ses effets, de violence et de maltraitance institutionnelle, un fléau qui peut rapidement laminer, broyer, massacrer des enfants, des parents, toute une famille ; si, ça se démontre, et très facilement, il suffit de bien lire l'affaire de la cantine d'Ustaritz pour s’apercevoir que de petits couacs dans une existence peuvent tout faire basculer...
La mairie de Fresnes ainsi qu'un élu étaient assez bien informés de toutes mes intentions, par téléphone, comme par mail. J'ai maintenant l'impression que le conseil municipal ne souhaitera pas entendre mes questions, ni surtout mon introduction à ces sujets, et certainement pas après la façon dont j'ai été extirpé et interdit d'accès, hier soir, à la mairie, pour des motifs farfelus, purement fantaisistes. En avril 2011, un petit groupe étiqueté Bloc Identitaire avait fait irruption dans la mairie d'Anger, provoquant de réels troubles au cours d'un conseil municipal ; en juin 2012, le leader de ce groupe, un fonctionnaire, poursuivi au pénal, avait finalement été relaxé par la cour d'appel d'Anger.
Au cours de ma conversation, semaine passée, avec un élu d'ici, il m'a également été expliqué que pour ses citoyens, la ville de Fresnes organisait une « permanence d'accompagnement juridique et administratif ». Selon le site Internet de la ville, ou encore, selon les archives du Parisien, elle est accessible sur rendez-vous, pourrait n'être planifiée qu'assez ponctuellement ou qu'occasionnellement seulement, et me semble surtout être une réponse très légère à mes discours, ainsi qu'un service aux fresnois extrêmement superficiel, insuffisant.
Semaine passée, j'apprenais également que ce 1er mars, en raison des congés scolaires, quelques élus pouvaient être absents. Avoir été banni, hier, ne me dérange donc pas ; ce qui s'est tramé, après quelques tweets, coups de fils et envois de mails était déjà suffisamment drôle. Fin mars, Jean-Jacques Bridey, député-maire, devrait être présent.
Dans le hall de la mairie, hier soir, aucune plaquette ou document n'a retenu mon attention ; car avant de m'en faire arracher, j'avais tout de même pu parcourir le hall, ses présentoirs. J'attends donc d'en entendre et d'en découvrir plus. Si je pouvais en discuter, ce 28 mars, avec des citoyens de ma ville, je devrais être très rapidement éclairé. Mais les sujets de la justice administrative ou civile, de ses effets, ou du droit et de son application dans ces matières n'intéresseront peut-être pas du tout les fresnois, en ce cas, je le percevrais également très vite.
Liste électorale: Rama Yade nie et dénonce une affaire "politique"
Créé le 28-02-2013 à 09h02 - Mis à jour le 01-03-2013 à 15h46
Mots-clés : procès, Législatives 2012, Parti Politique
NANTERRE (AFP) - Jugée au tribunal de Nanterre jeudi pour faux, usage de faux et inscription indue sur une liste électorale à Colombes (Hauts-de-Seine) où elle est élue d'opposition, l'ex-secrétaire d'Etat Rama Yade a nié toute volonté de tromperie et dénoncé une affaire "politique".
La justice soupçonne la vice-présidente de l'UDI de Jean-Louis Borloo, 36 ans, d'avoir triché à deux reprises sur sa domiciliation pour pouvoir conserver son inscription sur la liste électorale. D'abord en décembre 2009 lorsqu'elle a fourni l'adresse de sa permanence. Puis deux ans plus tard quand, après avoir été radiée d'office de cette liste, elle a tenté de se faire réinscrire en déclarant avoir emménagé dans un appartement de la ville.
"Rien n'est faux. Il n'y a eu aucune volonté de tromperie", a plaidé son avocat Me Antonin Lévy, déplorant une procédure disproportionnée.
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2011, un journaliste expulsé d'un conseil municipal
« Reste à préciser ce qu'est un trouble ». Resterait aussi à préciser ce que j'ai réellement pu susciter, d'aussi grave ou terrible, ce 1er mars, alors que je me situais juste dans le hall de la mairie, patientant tranquillement, attendant 19h00, et que la salle du conseil soit accessible au public, puis que la séance, à Fresnes, débute.
Selon l'article L2121-16 du Code général des collectivités territoriales, « Il - le maire, qui a seul la police de l'assemblée - peut faire expulser de l'auditoire ou arrêter tout individu qui trouble l'ordre. » Je n'y lis pas que le commissaire peut faire interdire l'accès à la mairie, ou ordonner une arrestation et une rétention d'un citoyen, aux fins de « contrôles de ses papiers » en règle... C'est probablement habituel, très courant, dans ces milieux là.
Je poursuis encore mes lectures, car le sujet m'intrigue. Hier soir, le commissaire a peut-être simplement et sauvagement appliqué le Code de la sécurité intérieure, son article L211-4 : « Si l'autorité investie des pouvoirs de police estime que la manifestation projetée est de nature à troubler l'ordre public, elle l'interdit par un arrêté qu'elle notifie immédiatement aux signataires de la déclaration au domicile élu. .. » Je vais attendre, j'ai écrit au préfet, il me communiquera peut être des éléments qui me permettront de mieux comprendre ce qui s'est passé.
Je vais attendre, puis très certainement, devoir insister. Rien ne m'a été expliqué ni notifié, alors que j'avais prévenu la mairie que j'arrivais, par email, la semaine passée. De source www.nord.gouv.fr, qui serait à articuler avec des principes et des décisions relatives aux libertés publiques, notamment celle de s'exprimer, qui est rappelée par la même page : « La décision d’interdire une manifestation, revêtant le caractère d’acte administratif, peut être contestée devant la juridiction administrative territorialement compétente dans les deux mois suivant sa notification . Le juge opère alors un contrôle très vigilant sur les autorités de police, en exigeant que toutes les mesures de restriction en matière de manifestation soient strictement proportionnées aux nécessités de l’ordre public. »
Je vais insister ; si je suis banni de la mairie de Fresnes, je vais réclamer l'arrêt pour le contester. Prévenir, puis aller à la messe, c'est facile. Assister à un conseil municipal après discussions avec des élus et mail, c'est la pente raide
Actualité > Savigny-sur-Orge
Troubles à l'ordre public au conseil municipal
Le Parisien | Publié le 29.10.2011
A Savigny-sur-Orge, on ne plaisante pas avec la notion de trouble à l'ordre public. Durant le conseil municipal, hier midi, la maire (UMP), Laurence Spicher-Bernier, a fait expulser un journaliste qui filmait avec un téléphone portable une altercation verbale entre la maire et la conseillère PS Chadia Semdani. C'est une autre élue qui a repéré ce journaliste qui travaille pour la télévision, provoquant un brouhaha dans la salle.
La maire a demandé au jeune homme d'arrêter son enregistrement. Comme il continuait, la police municipale est intervenue pour l'expulser devant les regards sidérés des habitants. Lors d'un conseil municipal, les maires sont libres de faire évacuer toute personne pouvant troubler l'ordre public. Reste à préciser ce qu'est un trouble à l'ordre public…
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En réalité, nos journalistes et cinéastes ont la mémoire courte ?
Il faut que je sorte, j'ai des chaussures à tester, sur le centre Pompidou. J'ai des projets de billets, je les écrirais plus tard. Ces temps-ci, on nous a beaucoup bassiné avec le « masculinisme », et avec l’émergence de « nouvelles » formes de protestations, en France. En 2006, je sortais encore, tandis que d'autres se resuspendaient dans des hauteurs...
Si l'on écoutait tous ces juges, ainsi que ces étouffeurs qui sévissent dans les journaux, on ne protesterait plus jamais.
Lille
Suspendu sous un pont pendant la fête des pères
Publié le 20 juin 2006. 20 Minutes
Prêt à sauter dans le vide. Un père de 58 ans a passé la nuit de dimanche à lundi accroché par un baudrier à un pont haut de 30 mètres à Havrincourt (Pas-de-Calais). Il protestait contre le partage de la garde de son fils. « Il fait souvent des choses de ce genre lors de la fête des pères », affirmait Lionel Antinori, adjoint au maire d'Havrincourt. « Je suis déjà allé au pont de Normandie en 2004 », a déclaré ce père en colère. Ne voyant son fils que tous les trois mois depuis son divorce, il mise sur des actes spectaculaires pour attirer l'attention.
Selon la gendarmerie d'Arras, le tribunal avait prévu une garde alternée puis l'a révoquée. Pompiers et gendarmes ont assuré sa sécurité jusqu'à la fin de son action, hier à 10 h 30. L'homme a ensuite été entendu par la gendarmerie de Bertincourt. Il affirmait même hier vouloir rencontrer les rapporteurs de la commission parlementaire sur l'affaire Outreau, « pour leur expliquer comment ça se passe dans le cabinet du juge des affaires familiales ». Le dossier a été confié au parquet de Saint-Omer.
E. L. (avec AFP)
©2006 20 minutes