Mot(s) clef: nabot
Non, je ne vote pas, je ne vote plus
Je n'ai pas toujours voté. Et depuis quelques temps, depuis mai 2012, je ne vote à nouveau plus du tout, ça ne m'intéresse plus. A l'époque, en 2012, j'étais de ceux qui incitaient franchement à voter pour Hollande bien que j'étais déjà très déçu par la gauche. J'affichais voter moi-même pour Hollande, pour que le nabot et sa clique dégagent ; la droite m'avait aussi vivement déçu. Ont suivis quelques gros malentendus. Passé mai 2012, les socialistes étaient tous persuadés que les Français avaient élu Hollande pour son programme, ce qui était particulièrement perceptible lorsqu'ils nous parlaient de l'engagement 31 : « français, silence, pas de débats, en choisissant le programme de Hollande, vous aviez fait ce choix ! » Ou encore, lorsqu'ils nous parlaient de justice : « nous allons prélever plus »... répartissant autrement et davantage la misère. Mais oui, je suis d'accord, il faut faire des efforts, particuliers même pour les mineurs étrangers, tout ça.
Glisser occasionnellement du papier dans une urne, parfois séduit, ou simplement pour protester, sinon, juste pour faire chier, et le reste du temps, se taire, surtout lorsque des tribunaux sont encore saisis ? Je ne suis plus intéressé, que ce soit par les urnes ou par les prétoires. Oui, les tribunaux fonctionnent parfois mal, tout le monde sait bien cela, et même des socialistes qui me l'ont parfois dit, par le passé. A gauche, on l'entend souvent : « on voudrait mieux faire, on aurait voulu faire autrement, mais nous n'en avions et n'en aurons jamais les moyens ! » Il suffit d'un petit couac à la Dass pour qu'on entende ces cris, le laïus ou la complainte syndicale ainsi que des répliques assez habituelles...
Voter encore ? Mais pourquoi et pour qui donc ? Ca me parait d'autant plus inutile depuis que j'ai lu les Décodeurs du Monde, ils affirment que selon des sondages, les abstentionnistes tendraient à voter toujours aussi mal que ceux qui se rendent aux isoloirs ; « les abstentionnistes ne se distinguent pas réellement du reste de la population », expliquent-ils. Mon bureau de vote est de l'autre côté de l'allée, à peu de pas. Si on me tapait un jour dessus pour que j'y pointe ou si on m'y trainait, je ressortirais probablement de l'isoloir après avoir pissé dedans. « Silence, et si t'es vraiment pas content, va et retourne gigoter dans nos tribunaux, mais surtout, va dans nos isoloirs, toute voix ou opinion importe, compte pour un ! »
Pour répondre à Charline Vanhoenacker, journaliste qui fait des blagues, qui peut faire bien rire et grincer, comme beaucoup d'autres journalistes, journaux et médias, non, je n'ai pas du tout fait le même voeux que les moines, d'abstinence. Juste celui de ne plus voter et je ne m'en porte pas plus mal. « Ce non électeur, c'est rien qu'un absent, donc, ça a toujours tort » ? L'isoloir, c'est bien comme dans les tribunaux : qu'on s'y soit rendu ou pas, assidument ou non, c'est du pareil au même, on a le plus souvent eu tort, ce n'était que temps perdu et peine sévère. Temps perdu, tout à fait.
« Des gens sont morts pour le droit de vote » ? Eux ou leurs proches en avaient-ils parlé à des avocats puis à des magistrats ? Ont-ils ensuite fait appel ? C'est important, de s'épuiser en vain et pour rien. Je m'en fous, j'ai ce droit de voter, comme on en aurait eu beaucoup d'autres. J'ai ce droit de voter tel que le droit d'aller me marier avec un homme ou une femme ; c'est ça, l'égalité, d'avoir des droits et aussi d'avoir la liberté de ne jamais les exercer. « C'est pas bien, il faut voter ! » Le premier qui me parlera d'un devoir civique ou du citoyen et non d'un simple droit de vote, je lui parlerais de réactions de ministères, de l'Elysée, du parquet, du travail qu'ont pu accomplir quelques juges, des avocats, une étude de notaires, quelques travailleurs sociaux et des psys, un gros travail du chapeau avant tout autre chose. Charline Vanhoenacker, je ne pense pas appartenir à la majorité des taiseux, des silencieux, toujours absents... si ?
Georges Frêche était beaucoup plus drôle que la journaliste : « quand je fais une campagne, je ne la fais jamais pour les gens intelligents [...], je fais campagne auprès des cons et là je ramasse des voix en masse, dans deux ans pour être de nouveau élu, je ferai campagne sur des conneries populaires, pas sur des trucs intelligents que j’aurai fait. »
Charline : "Un con qui vote aura toujours plus... par franceinter
Wikipedia, je n'en avais plus reparlé depuis l'été dernier. J'aurais pu rajouter un billet ou deux, ici, à ces sujets. Il m'y avait été rendu une sorte de justice ou rouste Administrative qui a parfaitement méprisé ses propres règles, en premier, le contradictoire, qui semblait pourtant être au programme. Aujourd'hui, j'y ai remarqué un article sur Guy Delcourt ; l'élu aurait fait ses débuts à la Dass, puis il aurait été « muté » pour avoir formulé des critiques ? J'étais déjà persuadé que cet élu qui m'a vite bloqué et moi aurions pu discuter longuement de choses intéressantes. Notamment de censure et de pressions de toutes natures pour qu'un individu voire même tout un groupe la ferme enfin, se résigne, se méfie, puis s'abstienne. Nous aurions même pu discuter d'injures d'élus ou d'avocats sur les réseaux sociaux, et aujourd'hui, du « connard », qu'il a lui même lancé à Trump, via Twitter. Nous aurions également pu discuter, lui et moi, du nouvel hôpital de Lens ainsi que de taux de mortalité anormalement élevés et prématurés. Je doute qu'on discute un jour ensemble, et je m'en contrefous, c'est un élu, un politique, ses réponses, s'il m'en faisait, ne pourraient être que fortement évasives.
De source Twitter, pour une recherche, ou encore ici et là
Il avait alors tout juste 20 ans, Guy Delcourt, et a osé prendre sa plume ? Personne ne lui avait inculqué qu'un fonctionnaire, un agent, un gamin, un inspecteur, ça la ferme, ça s'écrase, ça fait son travail, sans plus ? A la rigueur, il pouvait se permettre de glisser trois mots à la Direction qui allait savoir comment réagir. « Il vaut mieux ne pas remuer la merde », nous a dit le colonel Pierre-Alban Thomas, c'est à lire sur le site de la LDH Toulon, ou encore, aux oubliettes de mes archives. « Ils [les généraux, NDLR] prétendent que toute révélation sur la torture porte atteinte à l’armée. » J'ai été gonflé, ça fait plus de 10 ans que je parle de la Dass, de ses professionnels, de ses moeurs et pratiques, or j'aurais du attendre jusqu'en 2050 au moins avant d'en dire quelques mots ? Je ne suis pas sous serment, pas lié, ni théoriquement inféodé d'une quelconque façon à notre grandiose Administration... Etant simple citoyen et s'agissant de la protection de l'enfance, il me semble même avoir l'obligation de signaler les dérives, les abus, les boulettes, lorsque j'en constate. Nos devoirs ne nous appellent pas qu'aux urnes, à régler nos amendes, les taxes, les impôts, en théorie, en tous cas.
De source Twitter
Ce jour, sur Twitter, la TL de Lyes Louffok m'a fait rire aussi. J'y ai repéré ces quelques mots de l'association « FIT- 1 femme, 1 toit ». Pauv'chéries. « Nous voyons arriver des jeunes femmes qui ont été brisées. #25novembre » ? Elles sont peut être de ces jeunes filles et femmes dont je parlais il y a 10 ans déjà, à la cour d'appel de Versailles, me plaignant alors de la situation de ma propre fille ainée, puis y brandissant même un jour un vieux rapport de l'Inserm. Ca peut briser, la Dass, oui, les filles comme les garçons. J'ai pu le constater. Puis en juin 2013, pour l'ONED, des spécialistes en discutaient eux même beaucoup. Je publiais ensuite Les carences massives de la protection de l'enfance. Pour l'ONED, un intervenant décrivait une situation : « Tu vois mal, tu avais des lunettes ? - Oui. - Elles sont passées où ? - Cassées - Tu n'en as pas parlé à l'éduc ? - Si. - Et alors ? - Et alors, rien. »
Tout me fait rire ou sourire, même Guy Delcourt, pour l'Avenir de l'Artois. Les temps changent, les discours évoluent, mais les pratiques #ASE #éducspé #PJJ et la réalité de terrains sont toujours très similaires. « Un danger ou un risque est perçu ? Nous allons nous en occuper bien ! Le temps que les parents changent, ou que les enfants aient grandis ! »
Lens
Guy Delcourt : le compte à rebours
Publié le 13/06/2013 à 08h00, l'Avenir de l'Artois, extraits
L'Avenir de l'Artois - C'est donc ce dimanche 16 juin, à l'occasion d'un conseil municipal extraordinaire dans la salle Richart, que Guy Delcourt va passer le relais à Sylvain Robert, 1er adjoint, après vote des élus.
[...] L'horreur à 20 ans
Après plusieurs concours dans la Fonction publique, Guy Delcourt est nommé inspecteur adjoint de l'enfance - autrement dit la Ddass à Saint-Pol sur Mer. Cette première expérience professionnelle, c'est aujourd'hui des cris et des pleurs qui lui tonnent encore sous le crâne. « À l'époque, les enfants des harkis étaient placés en famille d'accueil le temps que leurs parents s'adaptent à leur nouvelle vie en France », rappelle-t-il. S'il est tacitement convenu, avec la famille d'accueil, que les enfants repartiront avec leurs parents biologiques, le transfert s'opère systématiquement sans aucun rendez-vous. « On arrivait avec deux gendarmes à l'aube chez les familles d'accueil quand il était prévu de rendre les enfants. C'était une épreuve terrible, c'était des transferts d'une brutalité énorme », se souvient-il. « Le nombre de scènes d'enfants pleurants, ne comprenant pas, emmenés par leurs parents algériens vers la gare de Dunkerque... » Une première sortie de réserve s'impose : le jeune homme d'alors écrit une lettre au garde des sceaux de l'époque Jean Foyer. En réponse de quoi, il reçoit une mutation au service des logements des expatriés d'Algérie et des expropriations : il démissionne.
Cette période tumultueuse est également celle du service militaire à la base aérienne de Dijon. Ayant obtenu un certificat au métier d'infirmier, Guy Delcourt doit gérer « des morts, deux avions qui se crashent, un jeune parti dans le décor par son siège éjectable par imprudence ». De quoi le vacciner et lui donner une certaine manie du tout sécuritaire des années plus tard.
De source IFrap, janvier 2005 « Les rapts de l'administration » |
Retour sur... #MariagePourTous
Non, le sujet essentiel de ce billet ne sera pas le #gender ou genre et l'école, ni @najatvb, mais encore #jesuisparisienne. Je replonge un instant dans le passé, pour en faire ressurgir quelques faits similaires, dans le champ des droits des marques ou d'ouvrages... dans le champ du marketing [politique] ou de honteuses « manipulations » également
En janvier 2013, l'Atelier de la République avait organisé un « débat », d'avantage une rencontre, une virulente confrontation, sur le thème #MariagePourTous, conviant pour cette occasion divers extrêmes, qui se sont exprimés pour le public présent. Dominique Bertinotti s'était déplacée pour nous imposer les « éléments de language » qui étaient, à l'époque, martelés par la #gauche, par le gouvernement, ainsi que par tous ceux qui militaient et tweetaient en faveur de #égalité. On nous assurait que le « débat » avait eu lieu, pour mai 2012, que « l'engagement 31 » avait alors été approuvé par les français, dans le cadre des présidentielles. J'étais présent et outré par ces propos, alors qu'en mai 2012, je me situais parmi les milieux qui appelaient à voter « pour » Hollande dans l'objectif affirmé de faire dégager le nabot...
La Ministre déléguée à la famille nous lançant "non au débat #MariagePourTous!" :-) cc @VdeNaguaBocsy @atelierepublic pic.twitter.com/EAqoLlFl
— Bruno Kant (@bkant) 25 Janvier 2013
A cette occasion, en janvier 2013, faute d'avoir pu réagir en public, le temps de parole de la salle ayant été extrêmement limitée, j'ai tout de même échangé avec quelques intervenants, en off. Je me souviens d'une discussion impossible avec Caroline Mecary, « auteur(e) et avocate engagée », à qui je souhaitais alors répondre en public...
J'en avais aussi profité pour me faire remettre gracieusement un exemplaire de « Touche pas à mon sexe », l'ouvrage de Frigide Barjot. Je n'ai pas discuté avec « l'égérie des opposants », j'aurais même refusé de le faire en off - quelques radicaux et intellectuels de gauche comprendront. Tout en me le remettant, et sans rien dire de détails, Barjot laissait entendre que son « pamphlet » engagé n'était « pas disponible à la vente »... Je me suis renseigné mieux, et plus tard, j'ai beaucoup rit en voyant de quelle façon son écrit avait été « censuré » par Amazon. « XXX » ?
Wow, le changement, sur amazon.fr #Barjot "Touche pas à mon sexe" devient XXX par XXX #MariagePourTous #LOL pic.twitter.com/I6Iltftl15
— Bruno Kant (@bkant) 22 Février 2013
Les discours comme les non-dits peuvent souvent exprimer des choses très différentes de ce que l'ont peut imaginer. Frigide Barjot avait simplement du renoncer à la diffusion de son ouvrage car un livre au titre identique existait déjà, d'un sexologue, le Dr Gérard Zwang. Le thème du livre #antipub du sexologue est en léger retrait de #MariagePourTous, de #égalité et de #gender, mais très différent de celui de Barjot. Qui suit un peu l'actu sait bien que, de temps en temps, nous parlons également de contrefaçon de marques, d'écrits, de plagiats, de bien plus encore. Et le sujet du moment était donc #jesuisparisienne (nos journalistes s'en sont désintéressés), d'où cette courte introduction, et la suite de ce billet.
On ne me dit rien, on ne me répond pas vraiment, ou comme souvent, pas grand chose d'intéressant. J'ai poursuivi mes recherches sur les thèmes de la contrefaçon et des droits des marques, approfondi des lectures. J'imaginais que je finirais par trouver quelques arguments juridiques susceptibles d'être utiles à la « blogueuse » ainsi qu'à ses soutiens. Je n'en ai trouvé que pour quelques uns ces derniers, ceux ayant un nom de domaine ou de blog assez proche d'une marque, ou qui en reprennent des signes, un mot ou deux. « La Parisienne du Nord » comme « My Little Parisienne » pourraient être intéressées par une décision de la CJUE (20 mars 2003, LTJ Diffusions c/Sadas Verbaudet) ; je leurs ai adressé un tweet, elles en feront ce qu'elles voudront, si l'information ne s'est pas déjà perdue.
.@ParisienneNord @My_Parisienne Des twitos pourraient être intéressés par ce doc: https://t.co/x1it0kprow
— Bruno Kant (@bkant) 13 Septembre 2014
J'ai souvent eu le sentiment que la sphère des « blogueurs » ignore beaucoup de ce qui la régit. Cette ultime histoire, d'un « blog » contre « un journal » renforce encore mon sentiment. « Au pays des bisounours », beaucoup ignorent qu'il existe des règles, des lois, auxquelles tout le monde est soumis ou s'expose. Vu tout ce qui s'est propagé, ces 15 derniers jours, il semblerait bien qu'en 2014, beaucoup n'ont toujours pas perçu ou compris que la LCEN ou Loi pour la Confiance dans l'Economie Numérique, de 2004, s'applique ; ce texte en a remodifié de plus anciens, ayant des racines très lointaines : Loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse. Fallait-il encore le rappeler, ou faudrait-il à nouveau le confirmer ? La cour de cassation l'a déjà fait, en octobre 2011 (arrêt n° 904 du 6 octobre 2011 (10-18.142), cass., 1ère civ., cassation sans renvoi). Très prochainement, les tribunaux nous le reconfirmeront...
Au mois d'août, un « blogueur » Lyonnais, manifestement de la mouvance pro-palestinienne, a pu goûter aux joies de la garde à vue, puis de la confiscation de l'intégralité de son matériel hightech (PC, disques, appareil photo, téléphone...) ; il me semble que ce blogueur encourt une peine de 5 ans de prison et de 300 000 euro d'amende pour les données qu'il a pu collecter, et des publications dans un « blog ». En octobre prochain, devrait suivre le procès de Christophe Grébert, pour des publications, affaire qui l'oppose à quelques 19 élus UMP... Oui, lorsqu'on « publie », dans un blog comme dans un journal, lorsqu'on communique des écrits ou des « informations », que ce soit par voies électroniques ou qu'elles soient couchées sur du papier, on s'expose à divers risques, dont celles d'éventuelles poursuites, aux conséquences potentiellement dévastatrices
Est-il utile que j'ajoute maintenant grand chose encore, au sujet de droit des marques, de la contrefaçon, de la similitude ou de l'imitation, à propos du risque de confusion, à propos de déchéance en raison de banalité également ? Tout peut être trouvé, avec Google, et j'ai déjà tweeté l'essentiel à ces sujets, des liens, ainsi que des extraits assez précis. J'ai même tweeté qu'il y a une sorte de coquille ou d'approximation dans une (trop?) brève de Arrêt sur images ; on y lit que « Le blog, de son côté, a été "créé il y a cinq ans", donc en 2009 », une allégation susceptible d'être mal interprétée par un expert.
En effet, selon les whois, le blog ou le nom de domaine de Nathalie Zaouati a été crée le 30 août 2009, et elle affirme avoir été assignée en mai dernier... Il semble alors que le Parisien agissait dans le stricte cadre de ce que lui inflige à lui-même le droit. A ce sujet, la forclusion et même la tolérance, lire, par exemple, « Les aléas de la marque », un vieil article sur l'Express/L'Entreprise, qui nous éclaire plutôt bien : « L'imitation peut résulter de la traduction d'une marque en termes étrangers. Exemples : "Europe 1" et "Europe one" ou "Etoile" et "Stella". »
Mais dans son ensemble, l'article de @SI est cependant pas mal. Comme d'autres coupons de presse, il a du bien contribuer à étouffer le buzz #jesuisparisienne, par exemple, en éclairant @manhack. Les déclarations de Nathalie Zaouati ont pu faire bien rire d'autres avocats et juristes, pas simplement Maître Eolas : « Prendre un avocat ? Toute cette histoire est surréaliste ! Et qui paierait pour cet avocat ? Et pour me défendre pour quelle faute commise ? J’ai donc ignoré la mise en demeure, plusieurs mois ont passé, et c’est l’assignation qui est arrivée." »
Pour plus actuel sur la tolérance et le risque de confusion, on peut aller lire le blog de veille juridique de Gérard Hass, avocat. Dans son billet « Contrefaçon de marques : leçon sur l’appréciation du risque de confusion », où nous lisons qu'il s'exerce une harmonisation par le haut, notamment par l'Europe et la CJUE, il souligne : « Dans ses fameux arrêts Sabel, Canon et Lloyd(1), la Cour de justice de l’Union européenne avait considéré qu’il convenait de prendre en compte "l’impression d’ensemble" produite par les marques en cause sur le consommateur. L’appréciation du risque de confusion devait ainsi se faire de manière globale et impliquait notamment qu’un "faible degré de similitude entre les produits ou services désignés [pouvait] être compensé par un degré élevé de similitude entre les marques et inversement"(2). » Son billet est une vrai vacherie, il ajoute : « Cette jurisprudence européenne mettait ainsi un terme à l’appréciation du risque de confusion à la française consistant à comparer de manière cloisonnée la similitude entre les secteurs d’activité, d’une part, et celle entre les signes, d’autre part. Or si certains juges du fond continuent d’appliquer ce raisonnement, la Cour de cassation veille au grain. »
On nous a assuré que le Parisien risquait d'y laisser ses marques, au motif de banalité. Mais lorsqu'on lit Arnaud Soton, Consultant et professeur de droit, cela ne me semble pas aussi certain, même si l'Europe peut aujourd'hui s'opposer à des dépôts de marque utilisant des signes trop proches d'éléments du langage courant. Dans La marque : un signe distinctif protégé par la loi, nous lisons qu'une marque devrait absolument, de temps en temps, s'emparer d'un cas particulier et rappeler à tous son existence, et ce précisément, pour ne pas tomber ou retomber dans la banalité... le Parisien a du déposer sa marque initiale il y a 70 ans, c'était une autre époque. D'autres ont depuis déposé « Mon tricot », « Orange », « Boulanger »... Lire Arnaud Soton va faire frémir des journalistes ainsi que les blogueurs : « La marque `'Caddie" par exemple, enregistrée pour des chariots de supermarché évite le prononcé de la déchéance compte tenu des nombreuses actions en justice que la société intente contre les journaux qui reproduisent sa marque pour désigner des chariots de supermarchés fabriqués par des concurrents. » On se souvient aussi de la réaction d'une marque lorsque Sarkozy nous avait annoncé qu'il allait passer le « Kärcher » dans les cités et quartiers sensibles
Sur marketing-professionnel.fr, un avocat aborde le sujet « Du caractère distinctif des marques » et de la banalité... Cet avocat pourrait être assez bien informé aussi : « la simple banalisation d’un terme constituant une marque ne suffit pas à sanctionner son titulaire et lui faire perdre ses droits sur celle-ci, encore faut-il caractériser un désintérêt de sa part. » Si des blogueurs et des Twittos souhaitaient provoquer une sorte de tchernobyl dans leur propres sphères, inciter les marques à agresser quiconque utilise un signe ou un nom de domaine susceptible de les imiter ou de les banaliser, ils ne s'y seraient pas pris autrement qu'en conspuant le Parisien, en soutien de @zeparisienne ?
Edit... Après plus de réflexions encore, et après avoir mieux lu @matOdavy, pour le Plus, j'ai remarqué un cour de droit puis un article de Vanessa Bouchara, avocat : Acquisition du caractère distinctif par l’usage ou comment une marque non distinctive devient protégeable. Cette dernière nous décrit plutôt une sorte de loto judiciaire. En insistant à ce jeu, il devrait être possible d'obtenir l'annulation de la marque La Parisienne, une rubrique ainsi qu'une revue, un imprimé. Pourrait-on obtenir également l'annulation de marques d'autres journaux, tel Sud Ouest ou l'Yonne, destinés à leur région ou leur département ? Serait-il même envisageable de contraindre http://madame.lefigaro.fr au divorce ? Les efforts à fournir seraient à mon avis conséquent, pour des issues incertaines. Il me semble également que le différend dont il est question, ces temps-ci, porte sur des marques et des noms de domaines, des signes particuliers permettant de distinguer des sites ou des comptes, des pages, et leurs publications respectives, sur la toile...
"mon NDD ne correspond pas à la marque mais reprend une partie de celle-ci" http://t.co/8gXu22VDy3
— Bruno Kant (@bkant) 12 Septembre 2014
« Le Parisien s’est concentré sur des reproches qui sont à 100 000 lieux de la raison pour laquelle ils sont victimes d’un bad buzz », affirmait Nicolas Vanderbiest. Les déclarations de @jhornain telles que rapportées par le Monde, par 20 minutes et d'autres, ne me paraissaient pourtant pas si surréalistes. J'ai également approfondit un peu le sujet à travers des communications de l'AFNIC (un organisme que la sphère des bisounours ou des blogueurs pourrait connaitre). On y lit qu'il s'exerce harmonisation entre droit des marques et noms de domaines... Selon des propos rapportés par un journaliste au moins, @jhornain nous a parlé d'un éventuel accord ou contrat de « licence » ; débile ?
.@jhornain parlait d'une "licence". C'est à "100 000 lieux"? http://t.co/7nh0lXDrsI
cc @manhack @Nico_VanderB pic.twitter.com/zDPIMmv6Eh
— Bruno Kant (@bkant) 12 Septembre 2014
J'en reste là pour ce billet. L'essentiel à ces divers sujets, je l'ai déjà tweeté ou encore tweeté, depuis hier soir. Peut-être que quelqu'un finira par réagir à ce que je publie, et par nous exposer de quelle façon @zeparisienne pourrait effectivement renverser « Goliath »... autrement qu'en faisant crier très fort sur Internet. @matOdavy a-t-il une idée à préciser ?
Depuis ce 25 août, et après toutes ces lectures, je suis assez persuadé que le bad buzz #jesuisparisienne a produit un effet #boomerang ou tout à fait différent de celui espéré par Nathalie Zaouati. Elle a finalement malgré tout été contrainte de « négocier » avec le journal. Selon des captures écran réalisées au cours buzz, le journal a récolté quelques 40 à 50 000 followers supplémentaires. Et profitant de la même opportunité, de ce « bad » buzz, façon Caddie(c) et Kärcher(c), le Parisien(c) a également pu rappeler sobrement qu'il veille et défend bien ses marques, dont La Parisienne(c).
Comme @SI et d'autres, j'ai essayé de contacter @zeparisienne, pour discuter. Je n'ai pas eu de retour. Ca m'aurait intéressé. Ces jours-ci, et longtemps après le buzz, j'ai bien pu téléphoner et discuter un peu avec le Parisien...
#jesuisparisienne
Par @le_Parisien "Vous voulez comprendre ? Nous aussi". http://t.co/XIxQvX5gZa
— Bruno Kant (@bkant) 13 Septembre 2014
Lulu m'a fait marrer
Par le passé, je bavardais beaucoup avec Lulu. On se marrait, sur la toile, en discutant de « justice ». Lulu a été condamné aux alentours de 2005, il me semble, pour avoir « diffamé ». Mais je pense qu'il en est encore très fier. Il avait un peu raillé un « enquêteur », un travailleur social, l'une de ces fouines ou kapos qui rapportent à des juges. Je viens de relire Lulu sur Facebook, « la gauche, blablah et cette justice » ; il râle encore, parmi et avec d'autres écorchés.
Avant ce 6 mai, on avait des gouvernements de droite, Chirac, puis Sarkozy, plus populaire ou populiste, qui se sont spécialisés dans l’inculcation, dans l'instrumentalisation de la Mémoire, de la Shoah... et plus. Maintenant, à la justice, on a Taubira, une spécialiste de l'esclavage des noirs ou de la souffrance ? C'est juste #LOL Je m'imagine écrire aujourd'hui, à nouveau, à la chancellerie, et développer encore mon article d'octobre 2006, Le code noir. Taubira et les fonctionnaires de la place Vendôme feraient des yeux tout ronds, ne me répondraient probablement jamais, ou me renverraient une variante de lettre type, une réponse idiote, comme le plus souvent, lorsque ces sphères daignaient me recevoir... Récemment, à l'UMP, je n’envoyais plus que des conneries, après avoir été encore une fois suffisamment explicite en public, début mars dernier, au Mémorial de Caen. Non, je n'ai pas toujours qu'écrit ou envoyé que des torchons incompréhensibles dans la nature, beaucoup devraient pouvoir confirmer. Pourquoi devrais-je m'abstenir, m'en priver, écrire mieux, alors que des magistrats peuvent rendre n'importe quoi lorsqu'ils délibèrent ou déblatèrent ?
J'en ai plus qu'assez, plus grand chose à foutre non plus, de toutes ces procédures et salades. Ca se termine. Et contrairement à ce que quelques fervents praticiens du droit pourraient supposer, je suis content ! Récemment, je voulais voir le nabot dégager ; c'est fait. MAM a déjà jarreté, Lathoud aussi, ainsi que d'autres. Beaucoup ont « perdu », y compris contre moi, dans des affaires « d'ordre privé », toutes étalées en public... à moins que ce blog, Twitter, Facebook et plus globalement, Maxi, les mags ou docs de France 2, les journaux diffusés par France 3 et TF1, ce ne soit plus qu'irréel, très virtuel, comme Internet ! Non, je ne prétendrais jamais que j'ai pu provoquer, à moi tout seul, la chute de Sarkozy et de son entourage, il s'agissait bien du choix du peuple français, certainement très inspiré par les discours des candidats ! Par contre, et avec tout ce que j'ai échangé ou publié, au cours des semaines, des mois et des années passées, je ne serais pas surpris si j'avais pu finir de convaincre un citoyen ou deux de voter contre Sarkozy, ce 6 mai.
Aux dernières nouvelles, colportées par le Parisien et le Figaro, Dati a fait pschitt. Parfait. Elle aurait déjà pu être bien emmerdée dès octobre 2008, ou au plus tard, à partir d'avril 2009 ? Ce 16 mai, dans Libé, j'ai lu que Courroye a également fait pschitt, il ne devrait pas contribuer à un colloque « éthique du magistrat, éthique du journaliste », à l'ENM, à la fin du mois ? Je regrette que Courroye soit évincé si tôt, car ça m'aurait beaucoup plu d'avoir ces actes, j'aurais pu les oublier, à coté de « justice et psychiatrie, normes, responsabilité, éthique », pour l'ENM déjà, avec Anne Valentini, cette crevure. C'est tout un ramas de pitres que j'aurais vu se vautrer les uns après les autres, des pitres dont je me serais bien moqué, au cours des années passées.
Je ricane, ai-je expliqué à Lulu. Avant ce 6 mai, il fallait donc espérer quelque chose, avoir du #courage, de la #force, travailler plus et mieux pour être libre... avec des naïfs, des imbéciles, des pétainistes au pouvoir ? « Vas faire appel, couillon, et fais toi soigner si le résultat ne te plait pas ! » Je leurs ai déjà rétorqué Fuck You, mais very much, dès septembre 2009 ; puis la cour d'appel de Versailles se faisait encore une fois bien moucher, en octobre 2010.
Aujourd'hui, je n'attends pas grand chose de plus, je souhaiterais simplement que mon pourvoi déclaré début 2011 soit très prochainement admis par la cour de cassation et non rejeté, « en raison de la majorité de mon ainée », puis que cette cour exerce un réel contrôle. A quoi ou à qui serviraient, sinon, les voies de recours et la cour de cassation ? Jamais deux sans trois, dit-on. Un bel arrêt de plus, à s'encadrer, bien motivé, rendu par la cour de cassation me plairait beaucoup. Ca ferait peut-être également un peu de papier en plus, un peu de jurisprudence, susceptible d'être commenté à nouveau par Dalloz, par LexisNexis, puis par qui sais-je encore...
Je ne publierais ensuite plus grand chose par ici, dans ce blog. Je n'ai plus que quelques billets à y ajouter ou à y mettre à jour. Et non sans observer encore la suite, mais d'assez loin, je laisserais ensuite ce peuple de cons et sa magistratüre à ses rêves, avec @fhollande, à ces mirages ou leurres socialistes, puis à des déceptions, à des désillusions, à que sais-je encore. Ca ne s'aide pas, une populace pareille, ça se laisse décrépir, puis pourrir sur place, chacuns dans leurs bourbiers, ou remplacer par des autres, qui ne vaudront probablement pas beaucoup mieux.
Oui, c'est vrai, plutôt que de m'en tenir finalement à ces récents « regrets » de l'UMP ainsi qu'à l'indifférence des socialistes de mon quartier, plutôt que de déblatérer à mon tour, en tournant la page, j'aurai pu insister, persévérer, tenter encore de discuter sérieusement de divorces, ça aurait pu, un jour, retenir l'attention. J'aurais aussi pu récidiver, essayer de discuter à nouveau d'enfants plus ou moins en « danger », « signalés » ou non, « ponctuellement suivis » par des services, « aidés », ou « sauvés », « transitoirement placés » pendant des années... bah, bref et basta.
Le racisme des intellectuels | LE MONDE | 05.05.2012 à 14h46
De notes de ce 5 mai 2012
Après l'élection, l'attente et l'espoir, sans illusions
Fin de la rubrique « 2012 » ou de ces présidentielles, on nous renvoie à présent aux banalités et aux joies du quotidien, au temps qui passe et qui se perd. On nous sollicitera à nouveau en juin, nous priant tous, une fois encore, de glisser la bonne enveloppe dans une urne. C'est ça, la démocratie, en France. Très occasionnellement, chacun peut aller voter, si les fonctionnaires vous y autorisent, et le reste du temps, tout vous suggère très fortement de vous taire.
Je n'attendais rien de ces présidentielles. J'ai juste croisé les doigts pour que le nabot dégage, beaucoup pour des raisons tout à fait « personnelles », suffisamment bien décrites aujourd'hui dans ce blog et sur la toile, depuis 2003. Qu'espérer ? Les gens ont peut être pu comprendre ou constater qu'ils pouvaient provoquer des changements. Qu'est-ce qu'ils en feront ? Je n'ai pas d'illusions à ces sujets.
C'est fini, l'ère sakozyste. Pour un certain temps au moins, car l'UMP revient déjà à la charge. Sur le Monde, j'ai encore lu des jérémiades police/justice au sujet de leur traitement sous le régime du sorti, au sujet de ces insupportables piques du chantre et de celles des ténors de l'UMP. Je lis que des magistrats réclament maintenant encore une fois du respect, « le respect de la justice dans sa complexité » ? Début 2010, j'étais explicite dans des observations déposées à la cour d'appel de Versailles, je ne me lèverais plus devant des magistrats français, ces employés de bureau, ces affranchis. En octobre 2010, un arrêt de cette même cour était ensuite cassé et annulé.
Heureusement que Nicolas Sarkozy n'est plus là, pour un quinquennat de plus, à nous parler et à houspiller encore tous ces fonctionnaires, à critiquer leurs travail et leurs forfaitures, ou les plus faibles parmi les fervents, les incapables, sauvages ou jeanfoutres allaient tous mourir, de désespoir ou de honte. J'étais déjà très fâché avec des fonctionnaires, sous Chirac, dès 2003, et plus fâché encore dès début 2004. Quelque chose pourrait changer avec Hollande, maintenant que le nabot n'est plus là ? Je n'y crois pas non plus. Merci au Service Société du Monde, il m'a encore bien irrité.
Oui, par le passé, je faisais déjà chier Chirac et son entourage, dont Nicolas Sarkozy. Mais je ne pense pas que Chirac puisse s'en souvenir. Dans mes cartons, j'ai des lettres de cette période, dont de l'Elysée, une réponse à la con, quelques formules types. En 2006, je finissais par envoyer un simple tract à l'Elysée, avec un dessin de Sempé et un court extrait du Figaro. Deux jours plus tard, Dominique Versini a été nommée « Défenseure des enfants ». C'était amusant. Faudrait-il que j'envoie bientôt des choses à Hollande ? Pour quoi, pour qui, pourquoi ?
Minute de la semaine passée m'a amusé. J'ai pu constater que je n'étais plus le seul à m'être bien moqué des astrologues et des intellectuels qui soutenaient le nabot... jusqu'à ce qu'il fasse enfin pschitt. Hier soir, quelques twittos en faisaient encore très naïvement la promo, en diffusant la couverture de Minute du 14 mai 2012, « Nadine, la poissonnière ». C'est bien, Longuet, bravo à l'UMP, ces pensées ou ce tract très à droite se répandent. Je ne suis toujours pas convaincu que tous ces dérapages à droite, de l'UMP, étaient très intelligents. Copé persiste...
Oui, ce billet figure aussi dans ma rubrique Victimes. Il doit en contenir un petit nombre
Après l'élection, l'attente et l'espoir, sans illusions
LE MONDE | 14.05.2012 à 13h09 • Mis à jour le 14.05.2012 à 17h03
Par Service Société, avec les journalistes d'« Une année enFrance », trois extraits
Ont voté. Ont élu. Ont été, pour beaucoup d'entre eux, de cette majorité qui a porté François Hollande à la présidence de la République, le 6 mai. Et les voilà dans cet entre-deux singulier, où l'ancien pouvoir n'est plus et où le nouveau n'est pas encore. Dans ce temps suspendu où, d'acteurs, ils sont redevenus spectateurs. Les harangues se sont tues. Les sondages sont provisoirement au repos. Les regards se portent ailleurs.
[...] "ENSEIGNANT EST QUASIMENT DEVENU UN GROS MOT"
Lionel Laboudigue, spécialisé Rased depuis un an, avait lui aussi le sentiment d'avoir "trouvé sa voie", après quinze ans de carrière dans l'école publique. "On est la soupape qui fait diminuer la pression entre ces enfants et leurs appréhensions face à l'école. Sans cette soupape, le risque d'imploser devient énorme. Que deviendront-ils si on arrête de les aider ? On peut imaginer qu'ils seront éjectés du système scolaire à un moment ou à un autre."
Pour lui, les années Sarkozy ont surtout porté atteinte au métier d'enseignant. "'Enseignant' est quasiment devenu un gros mot. Le gouvernement n'a cessé de nous décrire comme des feignants ou des fonctionnaires arc-boutés sur leurs acquis."
[...] "DES RÉFORMES, OUI, MAIS PAS AVEC CETTE BRUTALITÉ"
Du quinquennat écoulé, Xavier Marie, professeur des universités en génie physique à l'INSA de Toulouse et directeur d'un laboratoire d'excellence, retient d'abord une phrase. Celle prononcée en 2009 par le président de la République sur « ces chercheurs qui ne trouvent rien, qui ne sont pas évalués et refusent de l'être, et qui viennent dans leurs labos parce que c'est chauffé".
[...] "RESPECTER LA JUSTICE DANS SA COMPLEXITÉ"
Marie (comme d'autres, elle requiert l'anonymat) est âgée de 31 ans, elle est juge des enfants en région parisienne, après trois ans passés au parquet des mineurs. "Ce qui a été instillé et validé au plus haut niveau de l'Etat, c'est que les juges défont d'un côté ce que les policiers font de l'autre", observe-t-elle.
association-estelle.org porté disparu ?
Depuis quelques semaines, je me demande où se rassembleront les officiels, pour la Journée internationale des enfants disparus. C'est à la fin du mois. On va me le cacher ? Je me suis parfois fait remarquer... Pour le moment, je n'ai rien trouvé sur le net. J'enverrais encore quelques tweets, sait-on jamais, quelqu'un finira peut-être par me répondre. Morano n'étant plus là, il ne se passera peut-être rien, il n'est pas certain que les socialistes organiseront quelque chose. En mai 2010, je croisais Morano et son entourage, sur le parvis de l’hôtel de ville de Paris, puis je publiais Vers une théorie des dysfonctionnements acceptés. Oui, à l'époque, le 25 mai 2010, au sortir de la cour d'appel de Versailles, d'une chambre civile, j'avais vociféré sur le parvis, comme sait le faire Nadine, la poissonnière de service, ce jour là. Et alors ?
Où est passé ce site là, association-estelle.org ? C'est encore dans la base, whois retrouve bien ce domaine ; last updated may, 2012, devrait expirer en 2013 seulement. J'ai fait un test à partir de mon mobile, le site semble bien être indisponible ; les DNS ne renvoient rien, l'hébergeur du site est en panne ? Le barouf parisien des enfants disparus pourrait suivre dans moins de 15 jours. D'ici à cette période, le site de l'association Estelle Mouzin fait peut-être peau neuve ? Il pourrait aussi s'agir d'une simple panne, d'un banal mais gros incident technique, chez l'hébergeur, ou chez celui qui s'occupe du site. Ca va, ça vient, ces trucs là. J'ai remarqué qu'après la suppression d'un contenu, qu'après des tweets de @bvnca, le loueur d'autos hollowcost.fr répond à nouveau...
Ces derniers jours, mon propre site est lui aussi souvent indisponible, ou lent à répondre. Mon hébergeur pourrait avoir patché quelque chose, de son côté... A l'occasion, je vais peut-être y remédier. Je m'en fous. De toute façon, mes affaires ne sont plus que « d'ordre privé » ; depuis juin 2008 et un reportage Faits divers, le mag, pour France 2, elles n'intéressent plus aucun média, plus le moindre journaliste. Ces derniers ont bien plus important à faire, tel que de suggérer maintenant aux gens de lancer des chaussures dans les tribunaux, surtout quand rien n'y va plus ; pourquoi pas ; j'aurais vraiment tout lu. Mon blog peut donc continuer à fonctionner de façon erratique, tantôt et souvent là, parfois pas là.
Si je ne vois rien, si je ne cherche pas moi-même, si je ne farfouille pas, si je ne provoque rien ni personne, ce n'est que très exceptionnellement qu'on me dit quelque chose, qu'on m'informe. Ce n'est pas plus mal comme ça, alors que plus d'un hurluberlu pourrait m'envoyer n'importe quoi, ou des liens susceptibles de m'agacer comme rarement. Archives et palabres ou belles déclarations d'intentions : « Une campagne choc qui va faire débat ! », une présentation, sur le site de la Fondation Enfance, dans le cadre et à l’occasion de la Journée internationale contre les violences éducatives ? Je découvre ; je n'ai même pas téléchargé leur dossier de presse ; la vidéo, je l'avais vue. Avril 2011, c'était encore sous la présidence de Nicolas Sarkozy, le nabot de cette histoire ; il a fait pschitt, ce 6 mai ; C'est Sarkozy, à l'Assemblée, qui nous avait assuré que tout serait fait pour retrouver Estelle ; mais qui s'en souvient, ou ne s'en fout pas ?
A l'époque, début 2011, je gigotais encore à la cour d'appel de Versailles. C'est l'arrêt de cette période, d'avril 2011, que la cour de cassation pourrait bientôt rejeter, en « raison de la majorité » de ma fille ainée. J'avais publié quelques lignes à ce sujet, aux alentours du 21 avril dernier, en plein premier tour. Tout peut maintenant finir de faire pschitt ?
Je n'ai pas tout « perdu ». Comme à d'autres, le mois, dernier, l'UMP m'a fait par de ses « regrets ». Les socialistes, je les avais croisé devant ma porte alors qu'ils y faisaient le tapin. La cour d'appel de Versailles venait de me rendre un ultime torchon... à moins qu'un faux. C'est toujours ça. Avec du papier en main, parfois même n'importe quoi, et quelques traces bien ancrées dans le réel, je peux encore et comme depuis toujours m'exprimer assez librement.
Je finis toujours par apprendre ou trouver des choses. Je provoquerais ou fouillerais encore. Fin mars dernier, je m'étais rendu à Limeil-Brevannes, à la mairie. Je voulais un exemplaire de leur canard municipal. Avoir du papier en main, c'est toujours mieux. Et puis je vais finir par me lasser vraiment, c'est en bonne voie, depuis un moment déjà. Ca ne m'intéresse plus, « l'assistance éducative », j'en ai maintenant amplement fait le tour, en près de 10 ans de procédures assez diverses, de recherches en toutes matières, et occasionnellement, d'échanges parfois sérieux à ces sujets. Maintenant, je pense plus à vaquer à mes occupations usuelles, tel que travailler, il le faut bien, acquiescera la gauche comme la droite, ainsi qu'à prendre encore des notes et surtout, à alimenter un peu une rubrique victimes, #ragots #cancans #loisirs
Le Castor, mars 2012, n° 155
Le mensuel d'information et d'expression de Limeil-Brévannes
Journée du soutien des journalistes et des commentateurs opprimés
Ce matin, sans même rien en savoir, sur Twitter, je remarquais comme un ultime appel à l'aide et à des « témoins crédibles », émis par Edwy Plenel. Puis je décidais de faire un peu de publicité gratuite pour Médiapart et ses pauvres journalistes, accablés et poursuivis par Nicolas Sarkozy, pour « faux », « fausses nouvelles », etc. Je ne découvrais qu'un peu plus tard, en écoutant France Info, qu'aujourd'hui, c'est la journée de la liberté de la presse, puis que Jupé ou la diplomatie Française nous a fait un petit speech, pour nous sensibiliser à ce qui se passe d'affreux à travers la planète : « Je veux rendre hommage à tous ces journalistes qui payent de leur vie ou de leur liberté l’exercice d’un métier souvent dangereux, au service de la recherche de la vérité, dans des pays déchirés par des conflits violents ou tenus par des dictateurs. Il nous faut saluer le courage de tous ceux qui, partout dans le monde, défendent au péril de leur vie ce droit fondamental qu’est la liberté de la presse et la liberté d’expression, alors que les atteintes à ce droit, universel, essentiel, persistent dans de nombreux pays [NDLR: sauf la France]. »
Pour en savoir plus, pour tester, |
Moi, ça va, on me laisse tranquille pendant cette campagne présidentielle, pourtant qualifiée de violente dans le verbe, par quelques spécialistes. « La faute à la crise », soutiennent certains, elle a le dos extrêmement large ; « la crise » expliquerait à elle seule la virulence de certains discours, requins et réactions. La nuit passée, je consultais les statistiques de mon blog alors que, depuis des mois déjà, je n'ai été ni injurié, ni à aucun moment durablement harcelé par un troll #UMP ou sakozyste. Ca va. Je constate qu'ici, le contenu est toujours parcouru, mais qu'il ne suscite quasiment pas de réactions, comme d'habitude. J'ai un peu tweeté au cours de ces dernières semaines, comme beaucoup ; hormis quelques BL, je n'ai rien « essuyé » de particulier ou qui ne me fasse pas rire aussi. Ce calme, ce bonheur, ça me change franchement de moments parfois très pénibles et si importants pour #UMP et Sarkozy, des périodes de gros Buzz ou, par exemple, la période de la campagne et des élections régionales de 2010. D'une certaine façon, ce calme est pour moi souhaité, voulu, et c'est donc parfait comme ça ; tandis que rien ne retient mon attention ou ne s'accapare mes ressources, mon esprit, je peux vaquer à mes occupations, lectures, promenades, digressions et distractions favorites
Je recommande France Info, une radio vraiment très #LOL. Hier soir, avant le #debat, sur ou pour TF1, Hollande s'était arrêté quelques instants sous une banderole PSA. Ce premier mai, vers 14h00, sur France Info, j'entendais que « l'enjeu », pour Peugeot, est aujourd'hui de développer une relation « moins intime » avec la « population », ces quelques « travailleurs » ou familles qui dépendent encore de ce groupe industriel. Je n'avais pu que rire. Ce jour, peu avant 14h00, toujours sur France Info, j'entendais quelques journalistes ou militants nous reparler de bêtes, de droits des animaux, de corrida, des animaux de nos politiciens aussi. Je n'ai malheureusement pas pu tout suivre. Nous a-t-on reparlé du bichon de Chirac ? Comment va la pauv'bête ? Bien sûr, je sais comme tout le monde que le droit des animaux et des familles, une large majorité du peuple s'en cogne ; il se trame ou se passe toujours des choses plus graves à travers la France et la planète. Non, aujourd'hui 3 mai 2012, je n'oublie pas non plus Christophe Grébet, militant, blogueur déjà condamné, encore trainé au Conseil d'Etat et toujours pourchassé par quelques élus ou partisans #UMP ; pour faire un don à Grébert ou pour lui faire part de votre profonde sympathie, visiter monputeaux.com. Ayez aussi une petite pensée pour le Canard, tant qu'à faire ; Bouygues, manifestement « pas content », a fait appel...
Vraiment, moi, ça va, sûrement aussi bien qu'un Canard qui aurait gagné contre la bétonneuse Bouygues. |
Le #debat d'hier soir, je ne l'ai suivi qu'en pointillés. Plusieurs choses m'ont choqué, par exemple les échanges sur le nucléaire, et particulièrement les explications et précisions à ces sujets de Sarkozy. A ma connaissance, Three Mile Island et Tchernobyl n'ont pas été engloutis par une grosse vague...
Mais j'ai surtout été profondément heurté par l'agité nous parlant de CRA, lorsqu'il répondait à Hollande, martelant que le PS souhaiterait que l'enfermement des irréguliers ne soit plus que « l'exception ». Sarkozy est pourtant avocat de formation (mais plutôt réputé « avocat d'affaires »...) et spécialiste du droit (surtout son droit de récidiver, d'accabler ce ou ceux dont les comportements supposés ou les discours lui déplaisent). Sarkozy n'y comprenait alors rien tandis que Hollande ne perdait pas sa boussole, nous parlant toujours « d'exception ».
J'appelle depuis le 24 avril à voter pour Hollande, contre Sarkozy, afin que le second soit très prochainement expulsé du château. Je n'ai pas changé d'avis ni d'opinion. Ce 6 mai, au second tour, je croiserais les doigts dans l'isoloir, je voterais pour Hollande. Je me ferai injure si je votais aujourd'hui autre chose que contre le nabot.
Sarkozy défie les syndicats : « lâchez vos drapeaux »
Leni Riefenstahl est décédée, c'est dommage. Aujourd'hui, au Trocadéro, elle aurait sûrement pu faire un film plus beau que de poissons. Mais ce que j'ai vu ce 1er mai au soir, à la télé, était déjà pas mal esthétique, avec une belle vu sur le parvis, de beaux drapeaux bleu-blanc-rouge, le nabot et la tour Eiffel. La fête de la gauche était pas mal aussi, même si souvent, on pouvait vraiment se poser des questions quant à ses revendications. Je viens de lire que Lutte Ouvrière compterait environ 8 000 adhérents. C'est triste de se retrouver avec les balayeuses, non?
Dans l'après midi, j'ai flâné de Bastille à Port Royal, pour profiter du soleil et sonder la manif de gauche. Une journaliste de Mediapart pourrait très certainement comprendre mon choix, je préférais rester en retrait d'à peu près tout. Sans rien savoir de ce que #UMP et le nabot avaient organisé, j'envisageais un moment d'aller plutôt m'installer sur le parvis des droits de l'Homme. Mais je pense qu'au Trocadéro, des forces du maintien de l'ordre m'auraient arraché fissa.
En 2008, il me semble que des festivités officielles avaient aussi été organisées aux alentours du Trocadéro, pour le soixantenaire de la DUDH. A l'époque, j'avais moi-même organisé un petit rassemblement, dans Paris, en contre bas de la BNF, mais pour discuter surtout de droits de la famille, et de l'enfant. Ca n'avait motivé personne. Des histoires dramatiques telles que celles qui touchent maintenant Edwy Plenel ou ses journalistes, ça intéresse bien évidemment plus de gens, ça touche aux libertés des citoyens, à leur « droit fondamental » d'être « informé »
Je ne suis pas près de retourner au Trocadéro. J'attendrais d'abord que l'atmosphère y redevienne respirable.
De source le Figaro, mais on voyait mieux, à la télé
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Intellectuels, politiques, une planète en recomposition, et le point Godwin
NDLR : Je connaissais le mot, sarcasme. Il s'ajoute à torchon, officine, diatribe, etc. Malgré tout ce qui s'est encore tramé depuis le premier tour, je persiste, j'insiste, et comme depuis le 24 avril, suite à cet appel de Sarkozy pour sa « vrai » fête au Trocadéro, son grand barouf du « vrai » travail « qui rend libre », je vais voter pour #FH, contre #NS, en espérant que le second, ce nabot, Nicolas Sarkozy, se mangera un peu plus qu'une vague socialiste. Je voterais contre Sarkozy en lui souhaitant de s'écraser dans un épais mur, en croisant les doigts dans l'isoloir, d'abord pour que Sarkozy, l'UMP et leurs idéologues essuient une défaite. Si Sarkozy remporte ces présidentielles, je m'en fous ; la planète tournera encore. Si Hollande les remporte, l'UMP devrait finir d'imploser, puis il suivra un troisième tour, des législatives ; les politiques... et quelques « scientifiques » feront un bilan, ils réfléchiront peut être, puis dans tous les cas, des partis ainsi qu'une opposition se recomposeront, je n'en doute pas. Sur ce, bon premier mai à chacun, et tant qu'à faire, je le renouvelle, joyeux divorce(s) également à tous ceux qui pourraient un jour être concernés
Actualité > Présidentielle 2012
Sarkozy promet «des dizaines de milliers de Français» pour son 1er mai
Le Parisien | Publié le 30.04.2012, 07h12 | Mise à jour : 22h54, extrait
Dernière ligne droite pour les deux finalistes de la course à l'Elysée. A six jours du second tour, François Hollande et Nicolas Sarkozy cherchent toujours à mobiliser leurs troupes et convaincre les indécis, alors que l'écart se resserre dans les sondages. Une enquête Ipsos pour France Télévisions, Radio France et «Le Monde» crédite en effet le candidat PS de 53% des intentions de vote, soit un point de moins que la dernière, contre 47% pour son rival.
Dans les deux camps, les tensions se sont par ailleurs multipliées, alimentées par le retour sur l'avant-scène du socialiste Dominique Strauss-Kahn et des accusations de financement libyen de la campagne du candidat UMP en 2007.
A la veille du 1er mai, les syndicats se sont par ailleurs à nouveau invités dans le débat. François Fillon a notamment pris ses distances avec Nicolas Sarkozy en affirmant qu'il faut «éviter toutes les remarques désagréables à propos des syndicats».
Retrouvez les temps forts de la journée de campagne sur LeParisien.fr :
21 heures. Nicolas Sarkozy s'est-il trompé de Camus ? Lors de son discours à Avignon, on entend Nicolas Sarkozy évoquer «Stéphane» Camus, au lieu... d'Albert Camus, ce qui a provoqué les sarcasmes de ses opposants sur Twitter. En fait, selon Philippe Goulliaud, chef du service politique du Figaro, sur twitter, Nicolas Sarkozy s'adressait à l'acteur Stéphane Freiss, présent dans la salle, qui a joué Albert Camus à la télévision.
L'UMP en colère contre Arte
NDLR : Tout ce qui ne flatte pas le nabot est forcément « anti ». J'ai souvent eu le sentiment que l'UMP avait un esprit affreusement étriqué face à la critique, surtout lorsqu'elle est acerbe. Ne sommes nous pas chez les soviets ?
L'UMP en colère contre Arte
Le député UMP Lionnel Luca critique violemment le documentaire Looking for Nicolas Sarkozy diffusé mercredi soir sur Arte
Tags : Arte , documentaire , Nicolas Sarkozy , Présidentielle
Le 22/12/2011 à 12:37 par Muriel Frat (lefigaro.fr), video à revoir sur le web
Looking for Nicolas Sarkozy a passionné les téléspectateurs (1 290 000 téléspectateurs soit une bonne audience pour Arte) mais énervé Lionnel Luca, député des Alpes-Maritimes et proche du président de la République. Dans ce documentaire, le réalisateur William Karel (Mais qui a tué Maggie ?, Gallimard, le roi Lire) avait demandé à dix-huit correspondants de la presse étrangère en poste à Paris de juger Nicolas Sarkozy et son quinquennat.
« Durant 1h30, de propagande anti-Sarkozy, ces petits procureurs néostaliniens n'ont eu de cesse de critiquer, dénigrer, ridiculiser le chef de l'État », a expliqué le député du collectif UMP la Droite Populaire. Il a stigmatisé des « journalistes étrangers soigneusement choisis, dont un russe et un chinois sûrement moins bavards chez eux ». Selon lui, « ce documentaire-réquisitoire rappelle les grandes heures de la télévision soviétique. »
Arte « outrage des téléspectateurs qui participent à son financement et de déshonore avec une émission à sens unique » lâche Lionnel Luca avant de demander « comment le CSA compte comptabiliser ce temps ». William Karel, actuellement en tournage en Israël, n'a pas souhaité s'exprimer.