Mot(s) clef: ulcan
Fatih Karakaya, franco-turc, femme voilée et certifié ?
Ces jours-ci, je découvrais ce profil Tweeter certifié #Journaliste Freelance #Strasbourg #Ecologie
Je n'ai pas pu savoir vraiment s'il a toujours les deux pieds en France, depuis, il a pu faire ses valises. Mais Fatih Karakaya redouterait peut être malgré tout une descente du RAID, comme chez idriss Sihamedi... Il pourrait en tous cas être encore bien connu dans l'Est de la France pour y avoir milité vers 2015, à la tête de la fédération Bas-Rhin du parti Egalité et Justice (PEJ). Un milieu alors déjà estimé assez proche ou cousin de l'AKP.
Ces jours passés, je l'ai essentiellement vu tweeter de la propagande du bon parti, celui d'Erdogan, ainsi que tweeter de temps en temps des fakenews, pas mal de news tronquées puis réinterprétées, sinon des bricolages conspirationnistes... pour mieux servir certains desseins, pourrir Macron tout en faisant la promotion de la Turquie, cette sorte de terre promise, notamment pour les femmes, particulièrement celles souhaitant librement se voiler. Assez globalement, des tweets tous plus improbables les uns que les autres pour qui connait la France et qui est un minimum éduqué, capable de lire les journaux et de se renseigner lorsqu'une information est des plus étonnantes ou consternantes.
Dans un premier tweet et réponse qu'il me faisait tout en l'adressant à @NPolony, je comprenais que pour lui, le terrorisme pouvait être tout à fait légitime, assez juste, ou qu'en tous cas, il y aurait une analyse à réaliser avant de conclure ; « Est-ce qu'il y aurait un terrorisme condamnable quand il touche un des nôtres et un terrorisme acceptable lorsqu'il touche les Arabes ou les Musulmans ? » ; j'en ai déduit que nous allions discuter de guerres, de guerres civiles, de répressions et agissements de grandes brutalités, de Sartre ainsi que de Chomsky ; mais non, il n'a ensuite plus réagit. Ses tweets et RT sur #boycott sont assez justes ? En général, il semble abonder, je ne me souviens pas vraiment l'avoir lu rectifier quoi que ce soit, même lorsque je lui exposais des éléments qui pouvaient le contredire ou clairement nuancer ses envois. Mais il n'est même pas sûr qu'il sache lire, je tweete AKP, il comprend PEJ puis lâche « extrémistes » :
ah tu me parles de l'AKP je croyais tu parlais de PEJ?
Et donc un français qui vie en Turquie doit obligatoirement devenir pro TURQUIE et prendre position contre la France?— Fatih Karakaya 🧕 (@GundemFransa) October 23, 2020
Je ne sais pas ce que vous essayez de prouver!
La Turquie est mon pays de naissance la France mon pays d'adoption!
On ne laissera pas les extrémistes comme vous casser cette amitié entre les deux peuples— Fatih Karakaya 🧕 (@GundemFransa) October 23, 2020
Bien sûr, les propos de notre Gérald, Ministre de l'Intérieur qui se dit gêné par les rayons halal ont fait un carton... de tels petits mots de personnalités sont évidemment exploités, même si d'autres en France ont pu s'en indigner. Peu importe en réalité. Dans de grandes tirades ou des coupons de presse, il n'en sera de toute façon retenu et détourné que les quelques mots utiles à accabler la France. Ces interpréteurs d'informations n’hésite d'ailleurs même pas à présenter la seconde vague du covid comme ayant été imputée à la communauté musulmane ; je me demande dans quel journal ils auraient pu picorer pareille ânerie, dans un commentaire sur Facebook, sur Twitter, sur Youtube ou dans un Gorafi d'extrème-droite ? Mais ce n'est peut-être que Fatih Karakaya qui invente et tweete ainsi #covid ce juste pour faire rire.
Les contrôles et visites telles que celui infligé il y a peu à Idriss Sihamedi « pour faire passer un message » auraient-ils été si mal perçus ? Pour un rien, ça vous embarquerait même dans un quartier de Paris pour vous relâcher à quelques kilomètres de là puis en vous expliquant : « vous pouvez partir, nous n'avions rien à vous reprocher. » J'en ai un tout petit peu l'expérience, l'Administration adore vous promener, contrôler les papiers et rassurer tout le monde, sinon, simplement satisfaire quelqu'un... On joue avec le chat et la souris, parfois, on est surpris, avec les doigts pris dans une tapette.
Départementales : un parti créé pour défendre «les valeurs des musulmans»
LE SCAN POLITIQUE - Le Parti Égalité-Justice prône l'abolition de la loi sur l'interdiction du voile à l'école et veut imposer l'Aïd-el-Kébir comme jour férié national. Il présente des candidats dans dix cantons de l'Est de la France.
Par Tristan Quinault-Maupoil, publié le 9 mars 2015 à 15:52, le Figaro, extrait
«Notre cœur de cible, ce sont les gens issus de la diversité. Longtemps ils ont prêté leurs voix aux partis traditionnels. Il est temps de les récupérer», insiste Mehmet Yamakoglu, candidat à Besançon, interrogé par l'Est-Républicain.
Pour Mine Günbay, adjointe PS au maire de Strasbourg, le PEJ est «à minima islamo-conservateur» et défend un programme «absolument abject». Beaucoup de responsables du PEJ ont également des responsabilités à la Cojep, une association d'éducation populaire proche de l'AKP, le parti islamiste au pouvoir en Turquie.
Egalité et Justice, le parti islamo-turc qui se lance aux départementales
Par Alexandre Sulzer, publié le 06/03/2015 à 09:52 , mis à jour à 14:07, l'Express, extrait :
La présentation de ses candidats dans dix cantons à Strasbourg, Colmar, Belfort, Montbéliard, Pontarlier et Besançon aux départementales n'a pas créé la même polémique que pour l'Union des démocrates musulmans de France (UDMF). Le parti Egalité et Justice (PEJ) n'en est pas moins un parti communautaire, issu de la diaspora turque. Le président de sa fédération du Bas-Rhin, Fatih Karakaya, préfère le définir comme un "parti laïque qui défend les valeurs familiales et traditionnelles des musulmans et des minorités".
Les pieds on ne sais où, peut-être en Turquie, où comme un Ulcan alias Gregory Chelli, il ne risquera jamais grand chose. En le lisant, on constate rapidement qu'aujourd'hui sa tête franco est en fait franchement submergée par les idées et les desiderata d'Erdogan. A l'époque, et selon cet article de l'Express, il était de ceux qui souhaitaient faire reécrire nos textes de 1905 sur la laïcité, qui espéraient l'abrogation du Mariage pour Tous ainsi qu'un droit d’approbation de nos cours d’éducation morale et civique, soit une rectification de nos textes de 1881 également. Rien que cela...
Fatih Karakaya est donc encore sur le pont, toujours pour une reécriture de nos lois, encore celles sur la liberté d'expression, des droits que nous avons durement acquis, après des siècles de luttes et après je ne sais combien de morts, de mutilations et de condamnations à l'exil. Je pense que Fatih Karakaya exigera également un amendement pour faire taire nos avocats, dans nos prétoires, la parole est libre, plus libre encore que dans l'espace public. Certainement également quelques amendements sur nos lois et règlementations qui régissent les actions des renseignements et des forces de l'ordre Françaises, particulièrement celles utiles à identifier, cerner et neutraliser les plus radicalisés ? Puis il y aura certainement aussi à amender le projet de loi sur le séparatime, surtout s'il prévoyait la possibilité de déchoir les plus détraqués de leur nationalité Française ? Il y a de l'assignation à résidence qui plane pour ceux qui ne sont que Français, ou encore pour ceux que les pays d'origine ou d'attache alternative ne voudraient absolument pas revoir sur leurs propres territoires... Doit y avoir quantités d'autres raisons encore de tweeter ou de crier contre la France et pour Erdogan.
Sarkozy a dit « la France tu l'aimes ou tu la quittes ». Jetant de l'huile sur le feu, Erdogan et ses médias sont arrivés avec quasi le mème élément de langage, accusant la France d'être devenue parfaitement invivable pour tout musulman, leurs ouvrant la porte, ouvrant même la porte à tout musulman d'Europe souhaitant s'épanouir dans un véritable havre de paix... Puis ajoutant déjà plus d'huile sur le feux en affirmant que toute protestation en retour ne pourrait être qu'une marque de turcophobie. Ce après avoir taxé la France ou Macron de fasciste, puis en ayant interrogé depuis la « santé mentale » de Macron ? L'Elysée a fini par réagir en rappelant à Paris l'ambassadeur de France à Ankara :
Macron rappelle son ambassadeur en Turquie après une nouvelle attaque d'Erdogan
Par AFP , publié le 24/10/2020 à 20:27 , mis à jour à 22:35, l'Express, extrait
Paris - Le président français Emmanuel Macron a répliqué vertement samedi aux nouvelles attaques de son homologue turc Recep Tayyip Erdogan, et a rappelé à Paris l'ambassadeur de France, un acte diplomatique rare.
L'Elysée a dénoncé auprès de l'AFP les propos jugés "inacceptables" du président turc - qui avait mis en question "la santé mentale" d'Emmanuel Macron en raison de son attitude envers les musulmans -, mais aussi noté "l'absence de messages de condoléances et de soutien du Président turc après l'assassinat de Samuel Paty", une semaine après la décapitation de cet enseignant par un islamiste près de Paris.
Macron, l'idiot utile d'Erdogan et peu importera la suite ou même d'éventuelles représailles, un jour, peut-être d'autres têtes coupées ; la Turquie, ce beau pays, s'en cogne, la fin justifie les moyens ; « l'Europe toute entière va bientôt plier devant moi, le monde entier en aura été le témoin, allah akbar ! » Aucun mot de compassion d'Erdogan suite au récent acte terroriste #Conflans #CharlieHebdo #EMC juste des communications accusant la France d'opprimer ses musulmans, tous, ainsi que d'avoir tellement offensé l'intégralité de ceux de la planète. En riposte, ces derniers seront privés de Kiri et de Vache qui rit... il avait rapidement suivi un appel au boycott des produits Français. J'ai lu que des vols touristiques vers la France avaient également été suspendus, qui n'est pas un problème avec le covid ; pas un problème, bien au contraire, sauf peut-être pour ceux qui souhaitaient prochainement retrouver des membres de leurs familles #RestezChezVous
Pourquoi certains pays musulmans appellent au boycott des produits français ?
Ouest-France avec AFP. Publié le 24/10/2020 à 23h42, extrait
De hashtags en arabe publiés sur les réseaux sociaux aux prises de positions de certains médias et gouvernements du Proche-Orient, l’émoi suscité par les propos du président Emmanuel Macron au sujet des caricatures du Prophète Mahomet ne faiblit pas. Certains pays, comme le Qatar, ont même décidé de retirer les produits français de leurs magasins.
A la suite et page 2, quelques pépites glanées juste en lisant Fatih Karakaya et à peine plus loin, les sources qui l'inspirent. Pas mal d'articles sont en français ou peuvent être assez bien traduits par Google, certaines vidéos sont sous-titrées ou sont en anglais. A la suite également, la référence d'un bel ouvrage de morale à destination des écoles et des familles de 1872, relu et approuvé par des ecclésiastiques. En première partie, ce n'est pas « tu ne tuera point », mais « devoirs de l'homme envers dieu ». Supprimons donc ces verrous des textes de 1905 et de 1881, des étrangers en grand nombre attendent mantenant de la France qu'elle se soumette à nouveau aux religieux, les ecclésiastiques, les imams et les rabbins (car ils vont chacun vouloir relire et corriger avant que l'ouvrage ne soit imprimé et imposé à tous).
Ce billet ne se veut pas exhaustif, pour davantage de lectures, parcourir ou tout simplement s'abonner à @GundemFransa voire même à #SoutienCCIF #SoutienBarakacity @FeizaBM qui sont à deux clics de Fatih Karakaya. Depuis sa dernière garde à vue et les procédure #BarakaCity @IdrissSihamedi est devenu inintéressant, presque comme aphone.
Pour la première fois un journal turc met à la une Macron alors que les médias français le font tous les jours. pic.twitter.com/4wuEcI0bPe
— Fatih Karakaya 🧕 (@GundemFransa) October 22, 2020
Je suis quand triste de la tournure que cela prends entre la Turquie et la France.
Je suis consterné par l'attitude de notre président Macron qui cible régulièrement la Turquie et les musulmans.
Il utilise la laïcité pour sa campagne de guerre populiste— Fatih Karakaya 🧕 (@GundemFransa) October 24, 2020
De source Google books où l'ouvrage peut être téléchargé au format PDF
[Vidéo] #Erdogan : l'#islamophobie et la #turcophobie portent le masque de la liberté et de la #laïcité en #Europe
lisez l'article: https://t.co/LbWDxuAz96 pic.twitter.com/YLDf3nqC4G— ANADOLU AGENCY (FR) (@aa_french) October 24, 2020
Twitter supprime 32 000 comptes diffusant de la propagande chinoise, russe et turque https://t.co/5ojPEK5NAV Les comptes bannis diffusaient de la propagande au profit des pouvoirs locaux sur le réseau social.
cc @GundemFransa #islam #Erdogan #islamophobie #FakeNews #propaganda— Bruno Kant (@bkant) October 24, 2020
Température à Istanbul, au voisinage de la place Taksim: chaud :-) pic.twitter.com/VNh6pjI0ve
— Bruno Kant (@bkant) May 15, 2014
#ÖzelRöportaj #AHaber
Fransız Gazeteci Selma Ajam: Fransa'nın Türkiye algısı yalandan ibaret pic.twitter.com/Lxx1bmg1iI— A Haber (@Ahaber) October 22, 2020
À lire dans toutes les classes: « Musulmans, si vous êtes libres de pratiquer votre religion en France, si vous avez les mêmes droits que les chrétiens, c’est grâce au blasphème, qui a empêché une religion d’imposer sa loi. » P. Jourde https://t.co/sB5HYaibP1
— Natacha Polony (@NPolony) October 22, 2020
Page noire : Un journal turc publie une édition vierge après l'arrestation de deux de ses journalistes https://t.co/rk8Bho5BVV
— Antoine Brisson (@abrisson69) May 21, 2017
Page noire : Un journal turc publie une édition vierge après l’arrestation de deux de ses journalistes
Rédaction Paris Match Belgique | Publié le 20 mai 2017 | Mis à jour le 20 mai 2017, extrait
Des mandats d’arrêt ont été émis vendredi en Turquie contre le propriétaire et d’autres responsables de Sozcu, accusés d’avoir des liens avec le mouvement du prédicateur musulman Fethullah Gülen, dont Ankara réclame aux États-Unis l’extradition pour son implication – qu’il nie – dans le coup d’Etat avorté de juillet.
Les deux journalistes interpellés sont Mediha Olgun, chargée du site internet du quotidien, et Gokmen Ulu, correspondant à Izmir, a précisé l’agence de presse privée Dogan. Selon cette source, les poursuites sont en rapport avec un article publié sur internet le jour-même de la tentative de putsch donnant des détails sur l’endroit où M. Erdogan passait ses vacances sur la mer Egée, « facilitant » ainsi une « attaque » contre le chef de l’Etat.
President @RTErdogan: “If the European countries want to preserve their positions in the global system which is being restructured, they must at once tackle the affliction of Islamophobia in their systems.” pic.twitter.com/99S4YkjYF7
— Turkish Presidency (@trpresidency) October 24, 2020
🔴 DERNIERE MINUTE | #Erdogan conseille à #Macron de faire contrôler sa santé mentale, pour ses agissements contre les millions de ses concitoyens qui partagent une autre foi.
— ANADOLU AGENCY (FR) (@aa_french) October 24, 2020
Je connais des centaines de musulmans brillants dans leur domaine (médecine, enseignement, finance, ingé, IT...) qui quittent la France avec le même message: « Je suis attaché à notre pays mais je vais pas passer ma vie à me justifier d’être musulman. Je vais où on me respecte. » pic.twitter.com/KmiElrM4Op
— Marwan Muhammad (@_MarwanMuhammad) October 23, 2020
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Qu'est-il arrivé à Maître Yael Mellul ?
Par le passé, cette #RadFem « avocate et militante » Parisienne s'était aventurée à me poser une question parfaitement indigne d'un professionnel ; elle pouvait sembler s'être interrogée très maladroitement et publiquement, après avoir lu ma bio, sur Twitter... J'imagine que beaucoup l'auront bien saisit, ma présentation, là bas, sur Twitter, se veut cynique, satirique, moqueuse, caustique : « D'après un psychiatre et plusieurs vrais magistrats, je n'aurais pas conscience des troubles que je crée autour de moi. Je décline toute responsabilité. » Croyant pouvoir me mordre fort, plus d'un arriviste et d'unE militantE s'y sont déjà cassé des dents.
Via Twitter, souvent une bonne source, puis en fouillant plus sur le net, je me suis aperçu que son cabinet du 16ième arrondissement a été liquidé, que son site Internet a été abandonné, piraté ou racheté, qu'on y trouve maintenant une promo pour des chaussures. L'« avocate », Yael Mellul, semble même ne plus figurer à l'annuaire du barreau de Paris. Je comprend mieux ses dérapages de l'été dernier, sur Twitter ; Yael Mellul pouvait ne plus avoir toute sa tête, pouvait alors avoir l'esprit suffisamment accaparé par d'ultimes difficultés personnelles, des épreuves qui ne lui permettaient plus de réfléchir assez à ce qu'elle allait twitter, m'adresser.
C'est bavard, Internet. En fouillant beaucoup, je me suis également aperçu que Yael Mellul, pourtant spécialiste en droit de la famille et en violences de ces sphères, aurait été condamnée, fin 2011. J'ai cherché plus d'informations à ce sujet ; pour le moment, je n'ai pas trouvé grand chose de plus. J'ai vraiment fouillé et, malgré cela, je n'ai pas trouvé la réponse qu'elle aurait souhaité communiquer à Contrepoint, un site de libéraux qui a dévoilé l'existence d'une petite affaire « d'ordre privé » concernant « l'experte ». Je suis surpris que les médias traditionnels français ne nous en aient jamais rien dévoilé, ou que Google n'en retrouve plus aucun coupon ; nous ne saurons donc jamais dans quelle ornière Yael Mellul finissait embourbée. « Nos journalistes nous ont caché l'essentiel », pourrais-je m'indigner, si je ne connaissais pas déjà assez bien leurs moeurs, leurs usages, leur déontologie
http://t.co/EsRyXUnND8 @SophiaIfigha @televasionaqua @_Yael_Mellul @SchmitGenevieve Il est où, le droit de réponse? pic.twitter.com/si6ZUqjtK5
— Bruno Kant (@bkant) 25 Juillet 2015
Nous connaissions déjà bien Batman ou Eolas, ce Parisien rayonnant, la Nabilla du monde du droit ; ca parle, ça tweete, c'est bouffi d'assurance, puis ressortit du prétoire, ça crie ou se fait très #lolymous discret. En trois vidéos récentes qui lui donnent la parole, l'Incisif nous présente Yael Mellul, l'engagée, « avocate, féministe, combattant la violence faite aux femmes ». La troisième vidéo, celle à la suite, m'a plu ; Yael Mellul nous parle d'une « forte animosité » qui sévit lorsqu'on milite ou agit, nous parle ensuite des « insultes » sur les réseaux sociaux. Il y a peu, dans le contexte #Outreau, Eric Dupond-Moretti nous parlait lui aussi d'« insultes », de blogs (Mediapart) également : « je me fais pourrir, de lettres anonymes en blogs... » En janvier 2011, une chambre civile de la cour d'appel de Versailles remarquait de « fortes animosités » dans mes propres affaires « d'ordre privées » : contre un premier avis du parquet général, que je rayais encore une fois, après des années, je faisais finalement désavouer deux juges des tutelles, des magistrats, tout en mouchant une étude, un notaire - silence, c'est #tabou « d'ordre privé »
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« Si la nouvelle est fausse sur internet, c'est la faute aux médias »
Je n'irais pas vérifier l'information telle que rapportée par AFP, plus bas, au sujet des médias des USA. J'ai déjà suffisamment d'occupations avec d'autres bruits, ragots, rumeurs et informations propagées par les français, sur les réseaux, ainsi que par leurs journaux, leurs médias des plus officiels et traditionnels.
J'attends toujours qu'on nous en dise un plus après la « garde à vue » de Ulcan, en octobre dernier. J'attends aussi de découvrir quelle suite a été donnée à une plainte déposée en mai 2013, au TGI de Nanterre ; je suis persuadé que je pourrais encore bien en rire. Je rigole très fréquemment. Je doute que le Parisien ait publié un petit errata suite à la parution d'un article sur les enfants placés, en octobre dernier... Je rigolerais longtemps encore de la façon dont une « source policière » ainsi que d'autres ont enfumé les réseaux, AFP, puis toute la presse, en mars 2013 ; à l'époque, au printemps 2013, j'avais insisté et essayé de faire paraitre un démenti de la rumeur, en vain
Depuis mai 2014, je reste également souvent assez occupé par une ultime petite affaire, à Metz, ainsi que par un « avocat » de là bas, Cédric Giancecchi. Après beaucoup d'insistance, j'ai pu enfin en discuter avec un journaliste, un vrai, ayant une expérience ou d'assez bonnes connaissances dans le domaine judiciaire. Ce journaliste a fini par me demander ce qu'il pourrait m'apporter ; je lui ai répondu « rien », que je me débrouille, que j'ai mes propres moyens, un blog, Twitter, les réseaux... Il semblait surtout réticent et pourrait maintenant attendre que le TGI de Metz rende un jugement, tranche, ce qui devra suivre après mars prochain. La « diffamation » dans ce que j'expose semble l'inquiéter ; évidemment, si ce journaliste publiait un papier trop peu ou mal fouillé, ou pire, très déséquilibré, lui et son canard s'exposeraient à des risques de poursuites ; je lui ai répondu que c'est un risque que j'encours moi-même et que j'assume déjà ; depuis quelques temps, je surveille d'ailleurs à nouveau assez bien ma boite aux lettres ; depuis le printemps dernier, il ne m'est parvenu aucune lettre concernant mes publications, elles semblent être toutes acceptées, en l'état. La dernière fois qu'il m'est parvenu un appel ou un mail puis un petit papier, il me semble que c'était pour un billet d'août 2011.
Ecrire et publier tout en agissant ou en me défendant dans les tribunaux est un jeu que j'ai appris à maitriser il y a très longtemps déjà. Giancecchi affabulait, calomniait dans des écritures qu'il a envoyé au JAF de Metz ; j'aurais très bien pu me contenter de lui répondre en n'écrivant moi-même qu'au JAF de Metz ; il m'avait semblé plus intéressant et opportun de répondre à Giancecchi par des correspondances envoyées ici et là, dont au JAF de Metz, puis d'en publier des pans entiers, sur Internet. Le journaliste avec lequel j'ai pu discuter assez sérieusement n'a donc pas souhaité traiter le sujet, pas pour le moment en tout cas ; tant pis ; il aurait pu nous rapporter le point de vue de Cédric Giancecchi ; nous aurions surtout pu reparler beaucoup d'« assistance éducative », sur près de 10 ans, de suites également. Et si dans ce que je publie, dévoile, exprime, des informations paraissent erronées, inexactes ou insuffisantes, ce ne sera pas de mon fait, mais du fait des médias, qui n'auront pour une ultime fois donné aucune suite à mes nombreux appels
Médias, internet, USA
Si la nouvelle est fausse sur internet, c'est la faute aux médias
15 fév 2015, Mise à jour 15.02.2015 à 08:30, TV5 Monde
Par Rob Lever, AFP, dans Accueil, Média
C'est la vérité. Il ne faut pas croire tout ce qu'on lit sur internet et de nombreux organes de presse en ligne manquent souvent de rigueur, contribuant, selon une étude américaine, à répandre des rumeurs.
"Plutôt que de jouer le rôle de source d'une information exacte, de nombreux médias en ligne contribuent à la désinformation pour générer plus de passages et d'intérêt", indique l'étude "Lies, Damn Lies and Viral Content" (Mensonges, satanés mensonges et contenu viral).
Les organes de presse ont toujours dû s'attaquer à des informations non vérifiées mais certains sites accélèrent la diffusion d'informations fausses, ajoute l'étude dirigée par Craig Silverman au Tow Center for Digital Journalism de l'université Columbia.
"De nombreux sites ne vérifient pas ou très peu les informations qu'ils répandent. A la place, ils relient leur article à un autre média qui lui-même cite d'autres médias", indique l'étude.
Les « nouveaux censeurs » du Net : et si on appelait ça la démocratie ?
Il me faut ce Parisien du jour, pour ma collection. Il me faut également Israël magazine n° 166 de décembre 2014 ; je ne sais pas encore où je vais pouvoir me le procurer, pour un article sur Ulcan, « Hacker-justicier »... Ce Parisien du jour contre les réseaux sociaux me fait penser à une ultime charge de la #presse d'antan, pour préserver ses prérogatives, le genre de charges qu'on aurait déjà pu lire par le passé, de scribouillards contre les radios
Edit du soir, tard... Il semblerait que ce Parisien sur les « justiciers » ou les « censeurs » du Net n'a pas fait mouche. Pas sur Twitter, en tous cas. On y compte que moins d'une centaine de tweets sur le sujet, dont une bonne part met en avant la courte réplique du rédac' chef de Rue89, ou encore plus court, par FDeSouche. Dans le Parisien, l'opinion de Nicolas Ruguet, inspecteur du travail, manifestement ennuyé par les réseaux sociaux (au sens très large), m'a fait sourire : « il n'y a plus de hiérarchie, la parole d'un petit blogueur a autant de poids que celle d'un ministre ! » Le journal ou l'inspecteur en profite pour nous glisser des recommandations, des consignes, une morale à laquelle des collégiens et des primaires bien éduqués pourraient être sensibles : « silence ! sauf lorsqu'il s'agit de dénoncer les discours de haine. »
#TP @xporte @gchampeau pensez vous que @jhornain ou les journalistes de @le_parisien ont été traumatisés par l'épisode #jesuisparisienne?
— Bruno Kant (@bkant) 22 Novembre 2014
Ulcan, en garde à vue, en Israël ?
L'info avait fait un peu de bruit depuis dimanche dernier, au soir. Une twittos et des journalistes français nous annonçaient que Ulcan avait s'était vu offrir des petits déjeunés et gouters, qu'il avait été en garde à vue pendant 48h. J'ai eu des doutes, d'autres également. Connaissant un peu ces divers milieux pour les avoir fréquemment tous écoutés ou lu, et vu ce qu'on nous exposait en France, je me demandais naturellement s'il s'agissait d'une information ou d'intoxication.
Je n'ai trouvé que peu de journaux Israéliens qui suivaient l'affaire Ulcan. Je ne lis pas l'hébreu, je ne peux donc pas aller beaucoup plus loin que sur Haaretz ou Jerusalem Post. Je n'ai trouvé qu'une source ou deux, mais « alternatives », qui couvrent le sujet, dont JSSNews, ce site à si « mauvaise réputation », selon Avast - des choses qui doivent pouvoir s'expliquer, mais ce n'est pas du tout le sujet. Oui, je lis de tout, depuis toujours, et je discute avec beaucoup de monde également. Et alors ? Nous écoutons, lisons et votons parfois pour des élus peu fréquentables, je ne vois donc pas pourquoi nous devrions restreindre nos lectures et échanges sur Internet ou ailleurs
Avec Twitter, Facebook et JSSNews, il était possible de prendre connaissance d'une version différente de celle qui avait agité des journalistes français et les réseaux sociaux. Et je sais bien que @pierrehaski nous expliquera qu'on ne fait pas du journalisme en regardant très vite fait, comme lui, sur Facebook... Aujourd'hui, j'ai essayé de passer un coup de téléphone, comme ça m'arrive parfois ; mais la dame était en réunion, pas disponible ; j'essayerais de rappeler. Puis ce soir, sur Twitter, j'ai appris qu'un complément d'information avait été publié sur la toile.
Et donc, pour @julienbahloul faire du journalisme c'est lire Facebook!
— pierrehaski (@pierrehaski) 28 Octobre 2014
Sur Twitter, quelques uns des soutiens, connaissances ou proches de Ulcan affirmaient rapidement qu'il n'avait pas été en garde à vue, ils évoquaient leurs échanges privés alors qu'il était supposé être enfermé. JSS a également affirmé avoir eu Ulcan au téléphone, alors qu'il devait être indisponible... Pour sa part, Ulcan affirmait qu'au cours de ce dimanche, il avait retiré sa moto des douanes ; il devait donc disposer d'un reçu ; j'attendais ce document, et il semble avoir fini par paraitre. J'ai déjà gouté aux joies de la garde à vue, et je suppose qu'en Israël comme à Paris, on ne peut ni se balader dans la capitale, y visiter des guichets, ni recevoir des coups de téléphone, encore moins publier ou communiquer via des réseaux sociaux. Ben oui, en France, quant on milite, il arrive qu'on dérange, surtout lorsqu'on exprime des trucs qui déplaisent, puis on fini au poste, pour des contrôles approfondis de papiers parfaitement en règle, ou pour un peu plus
Après ce qui vient de paraitre, chez JSSNews, ce qui semble être entre les mains de Ulcan, une grosse moto bleue ainsi qu'un reçu ou deux, mes doutes sont encore renforcés. Cet épisode de « garde à vue » de Ulcan me parait de moins en moins crédible, même si c'est Rue89 et France Info qui nous l'ont annoncé, confirmé même, selon certains sons de cloches. Le Parisien et l'Express doutaient également, ils nous ont parlé de cette « garde à vue » avec prudence, en employant le conditionnel. Je constatais encore que depuis ce lundi, plus rien au sujet de Ulcan et d'éventuels constats, motivations ou déclarations ne fuitait dans les « vrais » journaux.
Reste à constater comment réagiront maintenant les journalistes d'ici ; hormis les ondes de France Info, les réseaux sociaux et JSSNews, c'est chez eux que cette « information » est restée très contenue, dans quelques 10 à 15 sites Internet de journaux français. Suivra-t-il autre chose qu'un grand silence ? @pierrehaski va probablement nous fournir des précisions, quelques éclaircissements, il semblait assez sûr de ce dont il disposait.
Ulcan : le reste est secret ou peu recommandable
On pouvait imaginer qu'après la « garde à vue » de Ulcan, pour tous les faits qui lui sont reprochés par les Français, il allait suivre une grosse tempête médiatique, un déferlement de complément d'informations et de commentaires. On peut maintenant supposer que l'instruction Israélienne tient bon, qu'aucune nouvelle confidence ne fuite plus... On peut surtout croire maintenant que quelques journalistes Français se sont bien vautrés, que la page de cette « garde à vue » est aujourd'hui déjà tournée, que plus personne ne nous reparlera de cet épisode de 48h
Manifestement fausse, « l'information » semble être restée très contenue en France comme sur Twitter. En Israël ou par là bas, pour le moment, seul JSSNews a traité le sujet, un journal peu recommandable selon Avast :
Il a quoi, ce site? Il publie des trucs qui plaisent moins? #LOL #presse pic.twitter.com/yf6NNqeRbJ
— Bruno Kant (@bkant) 28 Octobre 2014
#Mouahaha Sihem Souid suspendue pour "manquement au devoir de réserve" http://t.co/492t5wuCMf pic.twitter.com/9K2JUAmtPd
— Bruno Kant (@bkant) 28 Octobre 2014
Ulcan en garde à vue : info ou intox ?
Un bruit court, en France. Ulcan « aurait » passé 48 heures en garde à vue. On peut le lire ici et là. Bon nombre de twittos et la presse française nous suggèrent évidemment de faire le rapprochement entre cette « garde à vue » et ce que quelques personnalités, les autorités et les journalistes français reprochent à Ulcan, notamment des coups de téléphone et des attaques informatiques. Pour le moment, je n'ai pas remarqué des informations similaires sur des sites de journaux Israéliens. Ces derniers vont-ils bientôt s'en emparer à leur tour, copier/coller/propager ces rumeurs franco-françaises ?
Car il ne faut manifestement pas grand chose pour que ces sphères grouillent et scribouillent. Depuis quelques temps, nous avons bien pu constater de quelle façon nous pouvons être informés, influencés, manipulés, et souvent même trompés, que ce soit par ce qui fait du bruit sur les réseaux sociaux ou par ce que rapportent des journaux, de vrais. Tout le monde copie/colle et on nous assure que c'est vrai, partant ici d'un tweet de @SouidSihem, balayant une réaction de @LDJ_France et renvoyant vers une trop brève publiée par @laurentdoulsan, du service police-justice de France Info...
#UnderNews @FaizaZ @laurentdoulsan @Will_ld @SouidSihem @LDJ_France Où est la "confirmation"? http://t.co/HLrYGSo8PT pic.twitter.com/VMecBHHVF9
— Bruno Kant (@bkant) 27 Octobre 2014
Ce 24 octobre, Israël régissait « suite à des récentes interpellations dans la presse », rappelant « l'excellence et la qualité de la coopération judiciaire entre la France et Israël ». Mais il n'existe aucune information ou explication officielle émanant d'Israël sur cette « garde à vue » de Ulcan. Seul @pierrehaski, pour Rue89, avance un élément qui tend à confirmer que le « pseudo-hacker » s'est pendant quelques temps éloigné d'un clavier, que la rumeur pourrait être fondée : « Ulcan n’a plus écrit un mot sur sa page Facebook depuis le 22 octobre, alors qu’il y revendiquait quotidiennement ses actes de harcèlement via des attaques informatiques ou des prétendus canulars téléphoniques contre ses cibles. » Sur Facebook, on peut remarquer que Ulcan ne publiait pas tous les jours, puis qu'il semble y être inactif depuis ce 23 octobre, tard. Il n'est pas certain que toutes les publications Facebook de Ulcan soient publiques.
D'autre part, je remarque encore que @SouidSihem dont les tweets sont protégés, cachés, non publics, est une spécialiste de l'omerta (dans la police et autres). Ancienne fonctionnaire de la police aux frontières, elle est aujourd'hui chargée de mission au service de l'accès au droit et de l'aide aux victimes ; @SouidSihem ne devrait donc être que très éloignée des confidences, des services susceptibles d'être assez bien informés de ce qui se trame ou non en Israël, à Ashdod. « La garde à vue a été révélée initialement dimanche soir par Sihem Souid, conseillère au ministère français de la Justice et l’une des victimes d’Ulcan, sur son compte Twitter », révèle ou nous explique cependant @pierrehaski, via Rue89. Supposant que l'information est bien exacte, avérée, une victime de Ulcan, @SouidSihem, et de ce service là, était-elle une source crédible et autorisée, pouvait-elle nous apprendre que Ulcan avait été interpellé ?
Société
Secret d'instruction : les fuites pour les journalistes "sont inadmissibles"
Publié à 19h17, le 19 octobre 2014, Modifié à 11h16, le 20 octobre 2014
Par Gatéan Supertino, Europe 1
INTERVIEW E1 - Mireille Ballestrazzi-Choquet, présidente d'Interpol, était samedi l'invitée d'Europe1.
"Je ne sais pas d'où viennent les fuites. Si elles provenaient de mes services, les sanctions pleuvraient. C'est inadmissible". Mireille Ballestrazzi-Choquet, présidente d'Interpol, invitée dimanche d'Europe1, a fermement condamné les violations du secret d'instruction, notamment celles destinées à fournir des informations aux journalistes.
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A l'attention de François Baroin : « oui, la loi du silence existe » !
Je vais m'amuser avec ce billet, et comme fréquemment, ici, dans mon blog, je vais le rédiger sur plusieurs jours. Je ne suis pas pressé, d'autant moins que ce que je publie ne suscite que rarement quelques réactions, très peu. 10 minutes par ci, quelques heures par là, puis lorsque j'en aurais assez, je passerais à un autre projet d'article, il m'en reste.
Ce 29 septembre, j'ai repéré une grosse coquille dans un article de Nouvel Obs... via Twitter, j'ai suggéré à son auteur, Marie Vaton, de la corriger. Ca m'a occupé un peu aussi. Les travailleurs sociaux, les juges, police, gendarmerie et procureurs, l'institution dissuaderaient les parents de « ne pas » porter plainte ? J'avais perçu tout l'inverse au fil de plusieurs années dans des tribunaux, et d'autant d'années de confrontations avec ces milieux, « l'ASE »
#éducspé #ASE
C'est ceci qu'il faut bien retenir: pas le droit de parler, jamais http://t.co/ELYXuGlUof pic.twitter.com/JeofWSmRrU
— Bruno Kant (@bkant) 29 Septembre 2014
On ne peut pas porter plainte, non ; se plaindre non plus, ni réclamer un contrôle, nul part ; je l'avais perçu depuis très longtemps, peut-être dès 2003, ou au plus tard, en 2004. Les autorités les refusent lorsqu'elles sont trop bien exprimées et dirigées, ou sinon, elles les classent, les foirent. La plupart de ceux qui seraient susceptible de donner un peu de leurs voix ont toujours d'autres choses à faire, haussent les épaules ou les baissent...
.@marievaton Pour les parents, porter plainte, ester en justice, publier, parler aux journalistes, tout est interdit! pic.twitter.com/wxkEqmfo2b
— Bruno Kant (@bkant) 29 Septembre 2014
« Attendu que M. KANT est bien trop bavard » (c) Xavier Serrier, 2008
Par contre, en France, il nous reste toujours des outils fabuleux, notamment la liberté d'expression, qui permet de décrire en long et en large tous ces rouages, pratiques et moeurs, pour un résultat certainement aussi marquant qu'une bonne condamnation par un prétoire. Bien sûr, publier, s'exprimer, c'est moins efficace qu'un jugement rendu par des assises ou la correctionnelle ; on le constate bien lorsqu'on retrouve des contributions de certaines ordures, ici et là, et jusque dans des publications officielles, telles que celles de l'ONED. Mais publier ou tweeter fait toujours passer le temps.
C'est Lardon-Galéote, avocat, qui lançait à Baroin que la loi du silence existe. Le discours de Lardon-Galéote était très orienté pédophilie, sexe, mais j'ai le sentiment que le même discours s'appliquera aisément à d'autres dérives et abus tolérées, commis par, ou dans ces milieux, « l'ASE » :
D'un rapport enregistré en 1998, et d'auditions à l'assemblée nationale, deux extraits :
M. François BAROIN : Mme Lardon-Galéote, j’ai été très frappé par votre intervention, car elle suppose qu’une loi du silence est établie en France autour des drames que vivent les enfants.
Qui en porte la responsabilité ? Les médias, qui ne relaient pas ? Les structures, qui ne sont pas suffisamment dénoncées ? Y a-t-il des protections ?
Les associations telles que la vôtre, représentées par des personnalités éminentes, ne suffisent-elles pas à mettre en lumière tout ce qui se passe ? Quelle est la faille du système et de quelle manière, selon vous, pourrait-on y remédier ?
Mme Catherine LARDON-GALEOTE : M. Baroin, oui, la loi du silence existe. Nous sortons d’un procès dont vous avez sans doute entendu parler mettant en cause l’hôpital du Kremlin-Bicêtre. L’instruction a duré quatre ans ! Les parents ont subi des pressions pour ne pas porter plainte, pour que l’affaire soit réglée au sein de l’institution. Il y a un tel consensus que les plaignants se sentent presque coupables d’avoir à porter plainte !
La parole d’un enfant n’a pas de poids par rapport à celle d’un adulte. Imaginez la parole d’un enfant face à une institution qui s’autoprotège ! En matière de pédophilie, l’on sait que les pédophiles se trouvent dans toutes les classes sociales ; alors imaginez la parole d’un enfant de sept ou huit ans face à un homme ayant une responsabilité publique ou institutionnelle !
Cette loi du silence, cette protection est-elle calculée ? Non, je crois que lorsqu’un enfant se plaint d’avoir subi de son instituteur, d’un maire ou d’un médecin, des violences sexuelles, on ne veut pas le croire – la parole d’un enfant a encore moins de valeur en présence d’une personne titulaire d’une autorité.
A l'époque, vers 2000, on nous parlait souvent de sexe, de pédophile. Et, parfois, de l'Education Nationale comme d'une annexe du Vatican. De cette même période, je retiens également la publication d'une circulaire Royal, DGA 5/SD 2 n° 2002-265 du 30 avril 2002 « relative au renforcement des procédures de traitement des signalements de maltraitance et d'abus sexuels envers les enfants et les adultes vulnérables accueillis dans les structures sociales et médico-sociales ».
De cette période déjà lointaine, nous pouvons aussi retenir le rapport Naves-Cathala, des opinions de ATD Quart Monde, de Catherine Gadot, nous pouvons retenir beaucoup d'autres choses encore du domaine du social et de « l'ASE ». Je pense qu'il faut en retenir également des avis de l'AFMJF, des magistrats de la jeunesse et de la famille, pour qui tous les « placements » d'alors, vers 2000, étaient chacun très convenablement motivés.
Avaient suivies les affaires d'Outreau, plusieurs saisons, les affaires de Drancy, d'Anger... Mi 2005, le gouvernement, Philippe Bas, nous avait assuré que rien ne nous scandaliserait plus, que toutes ces écuries avaient ou allaient enfin être curées. 20 années se sont écoulées depuis l'affaire dite du Kremlin-Bicêtre, et voilà que nous reparlons à nouveau d'omerta ; il semblerait bien qu'il nous resterait à récurer quelques autres établissements encore
La loi du silence, une omerta, un club des étouffeurs, ce seraient des mythes ? Nous disposions déjà d'un bon ouvrage sur ces thèmes, L'omerta française, chez Albin Michel, paru en 1999 ; il en existe d'autres, tel que La torture dans la République, par Pierre Vidal-Naquet, historien engagé (comme d'autres intellectuels, celui-là s'est parfois vautré). Excessives, ces références, mettant en cause jusqu'à la justice d'aujourd'hui et des magistrats ? Non, je ne le pense pas. Quand on sait ce que ces derniers peuvent déclarer, accepter, tolérer, et ainsi, même encourager...
Lorsqu'on a perçue, longuement subie, et même retrouvé la loi du silence imprimée dans un épais ouvrage de Dalloz, on n'a plus trop de doutes : « la tutelle ou un placement à l'Aide sociale à l'enfance », à « l'ASE », « met nécessairement (totalitaire) à l'abri du danger ». Nous avons bien vu de quoi il en retourne, quelle peut être la réalité dans ces milieux, récemment encore, avec la diffusion de #LMEF « enfants en souffrance... la honte ! »
@Aurore_Zo Quel raisonnement suivait Dalloz pour publier cela, en 2007, en suivant ces deux arrêts? pic.twitter.com/g6LpUI2iUB
— Bruno Kant (@bkant) 29 Septembre 2014
Cet extrait d'un Dalloz figure dans l'épais volume Droit de la famille 2008-2009, paru en 2007. Pour mieux le comprendre, on peut relire deux jurisprudences, de 2004 et de 1991 ; on peut lire également le Dalloz Droit de la famille 2014-2015, une 6ième édition, de 2013, au contenu assez différent du pavé de 2007... Dans ce dernier ouvrage, de 2013, je n'ai pas encore remarqué de mention ou des commentaires relatifs à une jurisprudence de la fin 2010, publiée au BICC n°736, en février 2011 ; mais je n'ai pas encore fini de feuilleter ce plus récent Dalloz de la famille et de la protection de l'enfance.
La loi du silence et ses effets, les travailleurs sociaux eux-même connaissent ? C'est lorsque parler trop, en risquant de déplaire, fini par tuer ; assez souvent, on nous rappelle que ce phénomène peut se produire dans le milieu :
D'un dossier de France 3, Maltraitance en maison de retraite: 20 cas graves...
La loi du silence et des dogmes, des diktats de cette nature, je connais, je maitrise. Depuis longtemps, je pourrais en discuter avec Montesquieu en me rangeant aux côtés de Machiavel, pour en rire avec ce dernier - lire Dialogues aux enfers, une fiction imaginée par Maurice Joly, en 1864.
J'ai commencé à douter sérieusement dès début 2003, puis j'ai fini par écrire au Conseil général des Hauts de Seine ; Michèle Estraillier, à la Direction famille-enfance-jeunesse, m'a répondu en octobre 2003. J'avais pu constater que des pratiques, stratégies et moeurs de terrain de ses services semblaient très éloignés du lumineux des enseignes et du fabuleux que prétendait pouvoir accomplir l'Aide Sociale à l'Enfance (l'ASE ou la STASE, les travailleurs sociaux du secteur de Bagneux et d'Antony). Mais malgré mes développements qui sont parvenus au Conseil général et les reproches que j'aurais alors encore pu formuler, par sa réponse, Michèle Estraillier balaya tout et me jura que « chaque instance administrative ou judiciaire concourant à la protection de l'enfance s'attache à veiller à l'intérêt et au bien être de l'enfant au sein de sa famille », ajoutant même « dans le respect de la vie privée de chacun » :
Pour plus de détails et toute la correspondance d'Estraillier, cliquer ici
A la même période, dès mi-2003, je doutais également du juge pour enfant de Nanterre, d'abord très vite du bon fonctionnement de son cabinet, de ce qui m'en était parvenu ; je lui ai évidemment écrit aussi. En retour, déjà juge, inquisiteur et parti, lui-même m'assura que son cabinet fonctionnait bien. Par ce même retour d'août 2003, ce magistrat m'informait qu'il me serait aisé de consulter son dossier ; mais bien plus tard, cherchant à avoir accès personnellement au dossier tenu par le juge pour enfant de Nanterre, un RAR, ma requête à ces fins, semblait s'être perdu... Dans ces milieux, tous vous jureront que quoi qu'on puisse constater ou percevoir, tout va toujours parfaitement bien chez eux :
Pour plus de détails, cliquer ici
J'avais été menacé assez sérieusement, dès la fin 2002, par l'une des deux tantes maternelles de ma fille ainée. Cette tante est assistante sociale de l'ASE, mais en Moselle. Fin 2002, elle m'assurait qu'elle saisirait un juge si je ne cèdais pas à ses exigences, si je lui refusais des droits de visite et un droit de regard sur l'éducation de ma fille ainée. J'avais pris ces menaces assez au sérieux, j'avais d'ailleurs rapidement déposé une main courante au commissariat du coin.
Avait ensuite suivi une sorte de signalement à l'école de mon ainée, ainsi que beaucoup de choses également à l'ASE du coin, dans les Hauts de Seine... puis également auprès du juge pour enfant de Nanterre. Après des pressions de cette tante maternelle, des pressions de l'école de mon ainée, des répercussions sur les comportements de mon ainée, des pressions d'un service de pédo-psy où j'avais un moment fait admettre mon ainée, des pressions de l'ASE ainsi que de la part d'une seconde tante de ma fille ainée... puis des pressions du juge pour enfant de Nanterre, des pressions de travailleurs sociaux de l'OSE France désignés par Nanterre... des flots de diffamations et de calomnies durant des mois, d'avantage encore de répercussions sur les comportements de mon ainée, j'avais fini par gravement déprimer. En novembre 2003, résolu, je suis allé voir le juge, effondré, accompagné de ma fille ; après une audience au cours de laquelle le juge Anne Valentini m'a plusieurs fois demandé si je pourrais protéger ma fille... donc, de tout ce monde qui s'obstinait pour que je « délaisse » ma fille ainée, ainsi que du juge pour enfant lui même, du milieu, je finissais de fondre en larmes. Le juge décidait alors de placer mon ainée dans un foyer de l'OSE France, un cloaque, à Taverny.
Bien plus tard et alors que j'avais depuis longtemps connaissance d'une opinion assez similaire exprimée au barreau du Québec en 2003, sur le thème « Conflits de garde et signalements à la DPJ », je me demandais quoi penser de ce que pouvait au juste signifier le paragraphe 235.135 du Dalloz Droit de la famille 2008-2009, extraits : « Le juge... ne justifie pas sa compétence selon les causes des carences. Aussi, dans la requête adressée à ce magistrat, il est déconseillé de stigmatiser la conduite de l'enfant ou celles des parents. De même, le juge, parce que la loi lui prescrit d'oeuvrer avec la famille plutôt que contre elle, comme nous le verrons, évite d'accumuler les reproches contre les parents pour légitimer son intervention. (...) Il n'est pas plus judicieux ni approprié de rappeler systématiquement les parents à leurs devoirs (...) Réciproquement, une requête sera dite mal fondée si aucun danger pour la santé, la sécurité ou la moralité de l'enfant n'y est caractérisée, ou encore l'échec éducatif grave. Tel est souvent le cas des requêtes en réalité dirigées contre un parent par l'autre, et fondées par de prétendues carences. » En 2006, la cour d'appel de Versailles plaigiat l'arrêt CEDH Kutzner contre Allemagne. Au cours des années passées, le principal « devoir » auquel on me rappelait régulièrement était celui de me taire, de me taire en public ainsi que dans les prétoires ! D'autres paragraphes de ce même Dalloz paru en 2007 me laissaient autant dubitatif, franchement sceptique ou même carrément hilare
Par le passé, j'avais une petite famille... ma seconde fille, ma cadette, allait venir au monde, elle naissait tout début 2003. Depuis, « l'ASE » est est arrivée, passée par là, s'est obstinée, acharnée, a « prélevé » ma fille ainée dans ma famille pour la « donner » à ses tantes maternelles. Il s'agissait « d'assistance éducative », de mesures et d'une « aide » dont « bénéficiait » ma fille ainée, tout le milieu crachera et jurera... J'ai pour ma part très souvent parlé d'un rapt de mineur - « non, ces procédés sont parfaitement moraux et légaux », reprendra le milieu. En 2013, j'avais une ultime fois entamé de résumer un peu mieux toute cette histoire, du « placement » ou du « sauvetage » de ma fille ainée par « l'ASE », c'est à lire ici ; après cette date, en mars 2013, je n'avais pas pu finir ou poursuivre la rédaction de ce résumé, la préfecture de Paris me faisait enfermer, longuement museler, j'y reviendrais, plus bas. Je rassure d'abord tout le monde, ma cadette va très bien, cette enfant n'a pas les mêmes tantes et famille maternelles, pas du tout la même histoire personnelle, et n'a jamais été « aidée » par « l'ASE » ou ce milieu prétendu expert et professionnel, heureusement pour elle.
J'en reviens à mon sujet initial, la loi du silence, ce fameux mythe, ces pressions, ces menaces, ces chantages, ces stratégies, ces procédés d'intimidation bien connus, toutes ces solutions voilées ou ces bonnes raisons de se taire, de se faire très discret, surtout lorsqu'un juge ou tel bourreau pour enfant est saisit. Non, bien sûr, la réalité reste là encore très contrastée, on ne reçoit pas toujours et systématiquement des réponses ou des correspondances types, débiles. D'une réaction de 2006, de l'Intérieur ; on peut parfois tirer d'assez bonnes cartes à ces jeux, d'échanges d'écrits :
Pour plus d'infos et quel était le sujet de cet échange, cliquer ici
Même la cour d'appel ou de confirmation de Versailles ne m'a pas toujours rendu tout à fait n'importe quoi. En janvier 2010, la chambre des mineurs, alors encore présidée par Olivier Echappe, me rendait un arrêt au contenu souvent intéressant. Je venais de critiquer sévèrement ce que m'avaient rendu les juges jusqu'à cette période, de critiquer aussi vigoureusement ce que beaucoup s'étaient attachés à bricoler « dans l'intérêt » de ma fille ainée. A cette période, passé l'été 2009, je finissais par ne plus contester le « placement » de mon aînée ; elle avait déjà 16 ans et faisait alors le choix de rester en internat scolaire, en Alsace... elle imaginait qu'accompagnée par « l'ASE », elle ferait facilement des études supérieures. Il serait aujourd'hui difficile de nier que je me suis souvent plaint de travailleurs sociaux et d'autres « professionnels » du milieu :
D'un arrêt du 15 janvier 2010 de Versailles, pour plus d'infos...
Je n'avais pas déclaré de pourvoi pour cet arrêt de janvier 2010, rendu par un collège présidé par Olivier Echappe ; j'avais informé le juge pour enfant de Nanterre que j'y renonçais, cela ne me paraissait pas vraiment utile. Cependant, un arrêt rendu en mai 2009 par ce même collège et président, Olivier Echappe, avait été bien cassé, annulé plus tard, en octobre 2010 ; revoir le lien ou la jurisprudence déjà évoquée plus haut, publiée au BICC n°736 ; cette jurisprudence d'octobre 2010 contribue à nous renseigner suffisamment bien sur qui étaient ces magistrats, même à nous renseigner sur la cour d'appel, sa première présidence d'alors, et plus largement, sur le milieu, « l'ASE ».
Tout ce que ces prétoires me rendaient à partir de la mi 2008, l'était dans le prolongement ou était directement articulé autour d'un même jugement, de juin 2008, une décision rendue par Xavier Serrier, juge pour enfant à Nanterre... égaré, happé dans le cadre d'une procédure de prise à partie. En effet, mi 2008, alors que je venais de le faire sommer par deux fois de juger (c'est à l'INA), ce magistrat ne s'était pas déporté, puis il m'avait très fermement intimé de me taire, de cesser de publier, de renoncer à ester en justice, de renoncer surtout à renouer avec mon ainée... Xavier Serrier me rendait encore un jugement en septembre 2008, ce n'est qu'ensuite qu'il lâchait enfin le dossier de mon ainée. Pas très malin non plus, Xavier Serrier utilisait ensuite ses éléments, son jugement de la mi 2008, pour sa défense ou contre moi, auprès de la cour de cassation, dans le cadre de la procédure de prise à partie...
« Actuellement, lorsqu'un collègue prend une décision, au lieu de le contrôler, les autres magistrats sont solidaires. Une chaîne de solidarité se met en place et le contrôle n'existe plus. » • Libé, décembre 2005, Serge Portelli, vice-président du tribunal de grande instance de Paris, réagissant au fiasco judiciaire de l’affaire d’Outreau
DÉSAVOUER, verbe trans. sur CNRTL, extraits
A. Refuser de reconnaître comme vrai ou d'approuver. Quasi-synon. blâmer, condamner, renier.
1. [L'obj. désigne un acte ou une attitude du suj.] Nier quelque chose, ne pas le reconnaître. Ne jamais me repentir de mes actions ou de mes paroles en désavouant le passé (PONSON DU TERR., Rocambole, t. 2, 1859, p. 197).
Emploi pronom. réfl. Se dédire, se renier. Je prends honte de moi [...] ... on a rarement le cœur de se désavouer et de crier sur les toits qu'on a cru un jour les menteurs sur parole; il faut être bien fort pour ces aveux publics, on aime mieux avoir été complice que naïf. Nizan, La Conspiration,1938, p. 48.
Un peu plus tard, vers tout début 2011, une chambre civile de la cour d'appel de Versailles percevait une ou de « fortes animosités » dans « mes affaires » ; sans en rire ; et comme si cela ne suffisait pas déjà, deux juges des tutelles finissaient désavoués tandis qu'une étude de notaire se prenait un gros vent
Plus haut, nous pouvions donc lire ou comprendre que, selon deux Dalloz de 2007 et de 2013, « la tutelle de l'ASE met nécessairement à l'abri du danger ». En pratique, lorsqu'on gratte un peu le vernis (j'ai gratté très fort, pendant des années), on s’aperçoit qu'en réalité, dans ces histoires, les professionnels de ces milieux, notamment le ministère public, le parquet, les magistrats, les juges des enfants, des tutelles et de la cour d'appel, peuvent avoir méconnu tout de leurs missions et rôles, et qu'ils peuvent être passés tout à côté de ce qui devait les guider dans leurs décisions, « l'intérêt de l'enfant », du plus vulnérable, qu'ils prétendaient « protéger ». Depuis la procédure de prise à partie de l'un de ces magistrats « professionnels » et les dénouements qui ont suivis, je peux même me plaindre sans gène du plus abject qui soit, d'avoir eu à me défendre longuement dans des tribunaux alors que les magistrats qui y siégeaient avaient perdu tout sens de leur statut, tout sens surtout de la notion d'indépendance du magistrat du siège. Qu'on ne s'étonne donc plus, si en décembre 2008, lorsqu'il se défendait contre moi, auprès de la cour de cassation, Xavier Serrier n'obtenait pas les dommages et intérêts substantiels qu'il me réclamait.
J'avais déclaré un troisième pourvoi, pour un arrêt rendu en avril 2011, par une autre composition de la chambre des mineurs, suite à la cassation de fin 2010 et renvoi à Versailles. Mais cet arrêt là, de 2011, n'avait pas passé le cap de l'admission ; dommage, car cet éclairage aurait également pu être très intéressant.
Oui, la règle, ou ce qu'on vous intime lorsque « l'ASE » s'occupe d'un enfant, en toutes circonstances et quoi qu'il arrive, c'est celle du silence. Et j'ai passé outre, toujours et systématiquement. J'ai informé tout le monde, au cours des années passés. Tout le monde savait, surtout pour ce qui se passait et se tramait à Taverny, à Nanterre, le TGI, et à Versailles, la cour d'appel. Mais à la fin de l'été 2005, et malgré tout ce que j'avais alors déjà diffusé, nos journalistes se sont juste intéressés à ce qui s'était tramé rue de la Tuyolle, derrière la haie, de l'autre côté du mur :
Le Parisien, septembre 2005
#ASE #éducspé
@NajatPaix @lpenou @Working_Claire Juste une question de volonté de ces
princes, les juges. Quasi :-) pic.twitter.com/yKe2LzUM7z
— Bruno Kant (@bkant) 3 Octobre 2014
J'ai lu Laurence Rossignol, Secrétaire d'Etat chargée de Famille, des Personnes Agées et de l'Autonomie (sûrement de l'enfance aussi, sinon, à la communication), qui répondait à un interview de Marie Vaton, pour NouvelObs. D'après Laurence Rosignol, il n'y a pas de loi du silence, pas d'omerta, mais il y aurait bien un « angle mort ». Il serait alors important que la municipalité de Taverny installe rapidement un ou plusieurs miroirs dans la rue de la Tuyolle, il y circule des enfants ; on y verrait peut-être mieux des deux côtés de la chaussée, surtout en cas de manoeuvres ?
Dans cet interview, Laurence Rossignol nous faisait également remarquer qu'on ne voit que rarement des parents d'enfants « placés » dans la rue. Quelques uns sont parfois sortis, puis ont eu des surprises une fois de retour, chez eux, pour avoir trop parlé, pour avoir trop distribué de tracts... Au cours des années passées, je suis très souvent sorti dans la rue, d'où les autorités, des services d'ordre ou la police, m'ont assez systématiquement chassé, et occasionnellement même embarqué et trainé au poste, pour de petits entretiens avec des OPJ, parfois même avec le commissaire ; début 2013, les poulets du Val-de-Marne m'ont infligé un contrôle long et approfondi de papiers parfaitement en règle... En mars 2013, après mon passage remarqué sur le toit de Beaubourg, les autorités m'ont infligé le pire : 5 longues semaines d'enfermement au cours desquels des spécialistes m'intimaient de ne plus jamais sortir dans la rue ! Ce que j'expose à ces sujets ne surprendra pas parmi les anti-Sarkozy, n'étonnera pas trop non plus la LDH, qui devrait elle-même connaitre plus d'un de ces procédés d'intimidation ou dissuasifs pour beaucoup :
Un militant écolo interné huit jours
4/4/2012, Midi Libre, l'essentiel
"Nous voulons dénoncer la psychiatrisation de la contestation. Les cas d'hospitalisation d'office ne cessent de se multiplier depuis la loi du 5 juillet 2011", martèle Benjamin Deceuninck, délégué régional de la Ligue des droits de l'homme. Avec d'autres organisations, la Ligue est vent debout contre ce texte né d'un dramatique fait divers survenu à Grenoble fin 2008. Ce jour-là, un étudiant avait été poignardé à mort par un malade échappé d'un hôpital psychiatrique. Hier, c'est devant la mairie de Loupian dans l'Hérault que quelques militants de ces organisations s'étaient rassemblés, au grand dam du premier magistrat socialiste de cette petite commune des bords de l'étang de Thau. Un militant écolo s'enchaîne devant la mairie. Pour Christian Turrel, les faits que ces organisations dénoncent ne méritent pas une telle levée de boucliers. Le 26 mars en fin d'après-midi, l'un de ses administrés, connu pour faire feu de tout bois sur les questions environnementales débarque en mairie et s'enchaîne à l'aide d'un gros antivol de moto à la grille qui couvre un puits intérieur.
Je suggère à Laurence Rossignol de se faire communiquer une copie de mon fichier figurant au STIC, si nécessaire, qu'elle la demande à Ulcan. Puis qu'elle nous jure ensuite que ces phénomènes dissuadant ou chassant les parents des rues n'existent pas du tout, ou que s'ils se produisent, ce n'est que d'une façon tout à fait exceptionnelle. Tout peut parfois sembler être organisé ou prévu pour dissuader les parents de sortir, de manifester, de parler, et à mon avis, la police confirmera, lorsqu'on se plante dans la rue, sur certains trottoirs, ça dérange
#ASE #éducspé
Mauvaise nouvelle pour le milieu? #Mouahaha http://t.co/QDBPXoiHIS pic.twitter.com/XIpPlIpZl4
— Bruno Kant (@bkant) 4 Octobre 2014
Ils doivent être déçus, nos travailleurs sociaux, ou ce milieu. Très vite, au lendemain de la diffusion de « Enfants en souffrance... la honte ! », le CNAPE s'est mis à crier contre la télévision. Peu après, les voix de l'ANAS et de Organisation Nationale des Educateurs Spécialisés se sont jointes à celle du CNAPE ; nous attendions alors découvrir ce qu'allait lâcher l'ADF, l'Association des Départements de France. Nous sommes depuis renseignés ; après un déjuge d'informations accablantes, particulièrement le témoignage de Lyes, puis la parution d'un livre noir qui complétait la diffusion #LMEF, l'ADF accablait à son tour le milieu, nous assurant qu’un jour, suivront enfin des contrôles
Il était grand temps ? Je viens de trouver un rapport très dense, fouillé, sur le thème de ce mythe, la loi du silence, précisément. Il paraissait environ 10 ans après le scandale du Kremlin-Bicêtre, une histoire d'enfants handicapés moteurs violés par des aides soignants, et des responsables de l´hôpital « mis en examen » pour « abstention volontaire d´empêcher un crime » : Rapport de commission d'enquête n° 339 (2002-2003) de MM. Jean-Marc JUILHARD et Paul BLANC. Rien qu'un angle mort, nous assurait donc Laurence Rossignol.
#ASE #éducspé
Intéressant, ce rapport de 2003, sur la #presse, son utilité, et tout ça http://t.co/GTcleN5Yop pic.twitter.com/P4mTet042g
— Bruno Kant (@bkant) 5 Octobre 2014
En reparcourant les maigres ou inaccessibles archives de cette affaire dite du Kremlin-Bicêtre, au final, le procès de la loi du silence, puis la condamnation d'un responsable (à une peine légère assortie du sursis), j'ai repensé à l'affaire de Chambon-sur-Lignon. J'avais été surpris par le silence du Monde, par l'absence de ses talentueux chroniqueurs justice/PJJ en première instance, pour le procès de Mathieu ; la Montagne, le canard local, était des quelques uns qui avaient décemment suivi le déroulement de ce procès au cours duquel le huis-clos avait été partiellement levé. J'avais fait part de mon étonnement à la famille de Agnès Marin.
Selon ce que je viens de lire sur la Montagne, le Monde et ses spécialistes n'auront pas l'opportunité de se rattraper : « La première surprise est intervenue dès le premier jour, lorsque le président de la Cour d'appel Noël Picco a prononcé un huis-clos total des débats. » Quelques petites phrases de Frédéric Marin, « consterné » et « abattu », se sont répandues dans la presse : « De toute évidence, il semblerait que les citoyens soient trop immatures pour savoir ce qui s'est passé. (...) Je suis vraiment désespéré de me dire : parce que ma fille est absente, en plus elle a tort, en plus on n'a pas le droit de faire savoir ce qui s'est passé et quels sont les événements, qui sont liés comme vous le savez à la justice et à l'Éducation nationale, qui ont amené à cette abomination ». C'est assez l'usage dans ces maisons et milieux, ces moments et petites petites difficultés passagères sont autant que possible surmontées, réglées en interne. J'avais suggéré aux Marin d'écrire un livre, un bon petit pamphlet accablant la PJJ, la justice des mineurs, ou ces quelques « profesionnels » qui s'étaient occupés de Mathieu et de son suivi, un pamphlet accablant également l'établissement de Chambon, en reprenant tout du menu qui nous avait été dévoilé au cours du procès en première instance ; une telle publication, à la veille du procès en appel, était susceptible de contrainte à nouveau la justice au lever partiel du huis-clos.
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Chambon-sur-Lignon : l'assassin d'Agnès Marin rejugé en appel
Par Guillaume Gaven, France Info
Dimanche 28 septembre 2014 09:24,
mis à jour le lundi 29 septembre 2014 à 05h00, extrait
Le procès en appel doit se tenir pendant dix jours, devant les assises des mineurs de Riom, dans le Puy-de-Dôme. Il examinera les deux affaires concernant Mathieu, celle de l'assassinat d'Agnès, et du viol de Julie.
La personnalité de l'accusé, son addiction aux stupéfiants et aux jeux vidéo, sera à nouveau au coeur des débats. Tout comme les failles du contrôle judiciaire strict assuré par la Protection Judiciaire de la Jeunesse (PJJ) du Gard. Un pédopsychiatre montpelliérain avait conclu à la non-dangerosité de Matthieu, qui avait été alors jugé apte à intégrer cet internat, pourtant critiqué pour son laxisme. Ses dirigeants ont toujours affirmé n'avoir pas eu connaissance de la nature exacte des faits reprochés à Matthieu.
J'apprends qu'un livre sur la Shoah et la Mémoire, un roman de Tova Reich, une satire, pourrait nous faire bien rire - ou crier, selon la façon dont on percevra son contenu. « La profanation du souvenir » de l'holocauste ou de la Shoah, je comptais bien y revenir moi-même, dans la suite de ce billet et de son développement. J'ai déjà tout publié à ces sujets, depuis les « sauvetages » d'enfants, ou sur ce qu'ils ont pu inspirer, et même sur « l'affaire Finaly », ce fameux « sauvetage » qui oppose toujours autant l'Eglise et la communauté juive. Mais quelques petites piques de plus ou une ultime piqûre de rappel sur ces thèmes ne pourra que faire du bien :
« Mon Holocauste est l'ouvrage impitoyable d'un génie de la satire. Il fait partie des romans sociaux et politiques les plus lucides de ce début de siècle. [...] Sa sortie va à coup sûr créer un raffut de tous les diables, mais si un livre le mérite, c'est bien celui-là. Et pourtant, cet auteur incroyable vise tout sauf la destruction. Elle nous montre la profanation du souvenir de l'Holocauste. Tout ce qu'elle veut, c'est le restaurer. » • Cynthia Ozick. De source le Cherche-Midi
« C’est à partir de la seconde moitié du XXème siècle que les études sur les séparations deviennent plus systématiques et `'avec le recul une synergie apparaît entre les thèmes investis par le chercheur et le contexte social, entre l’histoire des idées et celle des hommes : ce n’est pas un hasard si l’étude de la séparation prend naissance au détour d’une période de l’humanité marquée par des millions de morts et de déportations". » (...) « Je me suis aussi aperçu que toutes les situations de séparation ne sont pas équivalentes et que certaines sont plus agitatrices que d’autres, mais cela, dépend souvent de l’histoire de chaque enfant. » • Richard Josefsberg, de l'OSE France, Internat et Séparations, aux Cahiers de l'Actif n°306/307, 2001
Je me demande auprès de qui les travailleurs sociaux vont aujourd'hui aller geindre, je publie encore. Par le passé, lorsque mon ainée était « placée » à l'OSE, à Taverny, ou en Alsace, et suivie par l'ARSEA, ces professionnels pouvaient très simplement se plaindre auprès des juges de Nanterre et de Versailles, rendre un rapport, ou me reprocher tout et n'importe quoi, calomnier au cours d'audiences. Plus haut, j'écrivais que les magistrats de Nanterre et de la cour d'appel de Versailles avaient perdu pieds, fumé la moquette, avaient perdu tout sens de leur mission, qui devaient consister à protéger le plus vulnérable, l'enfant, mon ainée, voire même, qui devait consister à se soucier de mes deux enfants ; au lieu de cela, ces magistrats se sont obstinés à protéger tantôt leurs pairs, tantôt quelques compères et compagnons, notamment des travailleurs sociaux, ce qui transpire jusque dans les moyens annexes de l'arrêt d'octobre 2010, qui mentionne le « harcèlement dont M. X... a accablé la MECS du Château de Vaucelles » !
A l'époque, entre 2004 et 2005, puis au delà encore, je ne « harcelais » pas la MECS de Taveny, je me plaignais déjà de dysfonctionnements et d'anomalies avérées ! Plus tard, je raillais aussi les travailleurs sociaux de l'ARSEA, pour des motifs qui avaient fini par inquiéter le juge pour enfant de Nanterre lui-même, vers 2009 ou 2010, puis par embarrasser ensuite la chambre des mineurs de la cour d'appel de Versailles, vers 2011 : la négligence de la santé de ma fille ainée par les travailleurs sociaux et par les magistrats, et les répercussions possibles sur la scolarité de mon ainée !
Début 2006, j'avais déjà bien compris et détaillé le fonctionnement de ces milieux : sectaire, pas d'autres termes. J'en avais fait part à la MIVILUDES, qui m'a répondu. A l'époque, j'avais un blog un peu différent, je l'ai refondu début 2008, pour plus ce clarté. Je vais republier ce que la MIVILUDES avait pu lire par le passé, un contenu qui avait scandalisé, touché, affecté Richard Josefsberg. A l'époque, comme beaucoup d'autres, la MIVILUDES me renvoyait vers les tribunaux, elle devait les supposer moins défaillants ou débiles qu'ils ne l'ont été. Début 2006, la MIVILUDES « comprenait » cependant déjà « bien » mes « inquiétudes » et « interrogations ». On ne lutte pas contre une secte, surtout lorsqu'elle est chaperonnée et protégée par des magistrats, épaulée, soutenue par les autorités :
La lettre de la MIVILUDES est ici
Mouais... on ne demandait qu'à voir RT @Maitre_Eolas Punaise. Un suivi par le juge des enfants l'aurait sauvé mais jamais signalé. #LTGAV
— Bruno Kant (@bkant) 19 Décembre 2013
Billet en cours d'édition, de rédaction. Je veux encore ajouter quelques trucs sur l'OSE, ce qui s'y tramait, de 2003 à 2005, sur la façon dont manoeuvraient Taverny, sur comment ma fille ainée avait finalement « disparue », en 2005, alors que j'avais écrit partout, puis à l'IGAS, pour un contrôle, je veux aussi ajouter des trucs sur Jean-François Guthmann, de l'OSE, ce spécialiste de la loi du silence, et depuis médaillé de la légion d'honneur, comme Papon. J'ajouterais peut-être encore quelques points sur ce qui se tramait en Alsace, entre 2005 et 2011. A suivre donc...
Remise de hochets de la Légion d'Honneur http://t.co/mr9z6DpMdX
Par @elysee Rubrique : Nation, institutions et réforme de l'État #LOL
— Bruno Kant (@bkant) 5 Octobre 2014