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Copé veut qu'on le « respecte »
NDLR : Pauv'Copé, le voilà encore victime, à chouiner, et bientôt grand perdant ? S'il gagne, selon certaines rumeurs, l'UMP pourrait prochainement enfin « imploser ». Quelle brochette autour de Copé. J'ajoute simplement trois liens dans cette brève ; en les suivant, on y retrouvera probablement tous les noms qui y sont énumérés.
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Copé veut qu'on le "respecte"
Sipa Publié le 16/11/2012 à 22:22
Jean-François Copé veut qu'on le "respecte". A deux jours de l'élection du président de l'UMP, il a dénoncé vendredi soir les attaques de son adversaire François Fillon... qu'il n'a pour autant pas hésité à étriller.
"Je comprends qu'on ne partage pas cette ligne politique. Simplement, je demande qu'on la respecte. Qu'on respecte ma personne, mes convictions", a lancé vendredi M. Copé, devant quelque 2.000 personnes réunies au Carrousel du Louvre à Paris. Pour son dernier gros meeting après trois mois de campagne, le secrétaire général de l'UMP avait repris la scénographie des réunions publiques de Nicolas Sarkozy, avec une arrivée au milieu d'une foule agitant des drapeaux tricolores, sur fond de musique tonitruante.
D'ailleurs, "quand je vois les drapeaux voler, je ressens des émotions que nous avons tous ressenties il y a quelques mois", a lancé à la tribune, histoire de réactiver la nostalgie militante, Jean Sarkozy. Le fils de l'ancien président était chargé de chauffer la salle avec Luc Chatel, Claude Goasguen, Jean-Pierre Raffarin, Marc-Philippe Daubresse ou Nadine Morano.
"Ces derniers jours, je trouve qu'ils m'ont quand même beaucoup attaqué... et même injurié", a soupiré Jean-François Copé, lui-même pourtant pas avare d'attaques contre son adversaire. "S'il faut taper sur quelqu'un, tapez sur la gauche, bon dieu!", a lancé celui qui se veut "direct, franc mais jamais perfide".
Adepte d'une opposition "implacable" face à la gauche, Jean-François Copé ne s'en est pas moins pris une nouvelle fois à François Fillon et aux "grands apôtres de la prudence", fustigeant le "déclinisme permanent", "les mines contrites" et autres "figures lugubres".
Un militant condamné à s'excuser 100 fois sur Twitter
NDLR : Voir aussi Arnaud Dassier mis en examen après la publication d'un tweet... rien qu'un. Pas question que je m'excuse un jour, pour un tweet, pour un billet, pour des conclusions poussées dans des prétoires, une correspondance à un Ministre ou à une personnalité, ni pour quoi que ce soit d'autre que j'ai pu écrire, publier ou exprimer en public. Que je m'en explique un jour, peut-être, mais il n'y aura aucune excuse de ma part, jamais. Et dans le pire des cas, c'est à dire, si quelqu'un décidait de me trainer un jour dans un prétoire, je ferais comme Montebourg face à Madame Woerth : je maintiendrais mes discours et développements, avec plaisir.
Internet et jeux en ligne... Twitter
Un militant condamné à s'excuser 100 fois sur Twitter
Par: Anthony Fino
14/11/12 - 14h29, 7sur7
Un militant malaisien accusé d'avoir répandu sur Twitter des propos diffamatoires à l'encontre d'une société a été condamné à rectifier ses dires et réitérer ses excuses 100 fois.
La "punition" infligée par la justice malaisienne au militant Fahmi Fadzil pourrait faire jurisprudence, tant les rumeurs colportées sur les réseaux sociaux ont aujourd'hui le pouvoir de porter atteinte à la crédibilité d'une société ou d'un particulier. En effet, quand une accusation infondée fait le tour du Web, la méfiance générée peut rapidement affecter le chiffre d'affaires d'une entreprise et nécessiter le cas échéant une nouvelle campagne de communication pour rectifier le tir.
La justice malaisienne a condamné de manière originale le militant Fahmi Fadzil...
UMP : Copé à nouveau proclamé président, Fillon conteste
NDLR : Copé : « J'espère qu'avec le temps qui passe, on me rendra justice »
Actualité > Politique
UMP : Copé à nouveau proclamé président, Fillon conteste
Le Parisien | A.R. et M.V. | Publié le 26.11.2012, 06h57 | Mise à jour : 19h19, quelques extraits
17h45. Troisième discours de victoire pour Jean-François Copé. Le désormais officiel président de l'UMP a tenu un nouveau discours de victoire quelques minutes après la confirmation de son élection par la CNR. Il appelle à présent tous les membres de son parti «à choisir le pardon plutôt que la division, l'avenir plutôt que la rancoeur». Il a déclaré vouloir mettre en place un comité avec diverses personnalités issues de tous les courants pour apaiser l'UMP. «Je m'engage à composer un collège qui aura pour mission de nous accompagner pour ce travail d'apaisement et de réconciliation. Je proposerai à François Fillon d'y participer», a-t-il assuré.
17h10. Le camp Fillon accuse Copé d'une «fraude industrielle avec plus de 30000 procurations».
Les juges de l'affaire Bettencourt fatigués des attaques
NDLR : « Quand on a affaire avec des personnalités comme celles-là, on fait preuve d'une particulière attention dans tous nos actes », assure Cécile Ramonatxo. Quelle autre juge ou voix nous assurera maintenant que la justice est la même pour ceux d'en haut et pour ceux d'en bas ? La justice de Bordeaux n'a-t-elle pas prévu de foutre en l'air bientôt le dossier Bettencourt ? Ca arrangerait très certainement Nicolas Sarkozy et ses amis
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Les juges de l'affaire Bettencourt fatigués des attaques
Créé le 31-05-2013 à 11h00 - Mis à jour à 11h00, NouvelObs
Mots-clés : Justice, France, Tapie, OFRTP, 20130531
par Claude Canellas
BORDEAUX (Reuters) - Les trois juges d'instruction qui ont mis en examen Nicolas Sarkozy pour abus de faiblesse de la milliardaire Liliane Bettencourt expriment, fait rarissime, leur exaspération devant le feu roulant d'attaques qu'ils subissent depuis des mois.
La révélation, jeudi, d'un lien entre le juge Jean-Michel Gentil et l'une des expertes ayant conclu à l'état de faiblesse de l'héritière de L'Oréal constitue la goutte d'eau qui a incité deux d'entre eux à sortir de leur silence médiatique.
Le Parisien a révélé jeudi que Sophie Gromb, un des cinq médecins ayant participé à l'expertise qui, en 2011, a décrété que Liliane Bettencourt était en état de démence sénile, avait été témoin lors du mariage du juge d'instruction.
Les avocats de la défense des 12 personnes mises en examen, dont Nicolas Sarkozy, soupçonné d'avoir profité de la faiblesse de l'héritière de L'Oréal pour lui soutirer de l'argent en 2007, se sont immédiatement engouffrés dans la brèche.
Ils mettent en cause l'impartialité du juge et la validité de l'expertise, clé de voûte du volet sur l'abus de faiblesse.
Ils s'en sont remis au procureur de la République de Bordeaux, attendant de lui qu'il tire "toutes les conséquences de ces atteintes aux droits de la défense et au droit au procès équitable, qui ont entravé la manifestation de la vérité".
LES JUGES CONTRE-ATTAQUENT
Un mail à @LyesLouffok
« cc @pmtokyo » dans ce tweet, plus bas, à l'attention de #LMEF @LyesLouffok, est une sorte de « private joke » ou poke, tape sur l'épaule de ce journaliste. Ce 30 août, Philippe Mesmer, correspondant pour le Monde à Tokyo, publiait La catastrophe de Fukushima plus coûteuse que prévu ; extraits significatifs :
L’entreprise [Tepco] n’a pas souhaité commenter l’étude du professeur Oshima. Le ministère de l’économie, du commerce et de l’industrie, qui s’occupe notamment de la promotion du nucléaire mais qui a officiellement perdu le contrôle de la sûreté après la catastrophe de Fukushima, n’y voit qu’une « étude parmi d’autres ».
La presse nippone est restée étonnamment silencieuse sur les annonces des deux chercheurs. Leurs travaux sont dévoilés alors que le gouvernement du premier ministre Shinzo Abe, soutenu par la principale fédération patronale, Keidanren, cherche à relancer les réacteurs nucléaires à l’arrêt.
J'avais échangé quelques tweets avec @pmtokyo, l'interrogeant d'abord : « Vous voulez dire que cette étude niponne a été aussi mal reçue que La presqu'ile au nucléaire, en France, par le passé ? » Le journaliste m'a répondu : « Disons que cette étude [de Kenichi Oshima, de l’université Ritsumeikan (Kyoto) et Masafumi Yokemoto, de l’université d’Osaka] n'a pas été accueillie du tout... Elle n'est même pas critiquée, elle est juste ignorée... »
Finalement, cette diffusion, ce 16 au soir, n'était rien d'autre que promotion, une campagne voilée en faveur de l'adoption ? France 5 n'a pas cessé de nous montrer et de nous démontrer que « l'ASE » n'est qu'une sorte de « loterie », que le parcours d'un enfant dans un tel dispositif n'est essentiellement que succession de « couacs », tout en ajoutant également que les enfants grandiraient tellement mieux dans une famille adoptive.
@LyesLouffok a cependant troublé quelque peu cette présentation idyllique d'une « Dass » du XXIe siècle, lorsqu'il nous a parlé de sa seconde famille d'accueil : « je suis parti dans cette famille... et là ça a été... euh... l'horreur d'emblée... oui ». Un « agressif », Lyes, confié à des « dépressifs », cette famille... « cocktail de choc » ! Peu avant cela, Maurice Berger, référence pour beaucoup, nous assurait que « le besoin d'un enfant, c'est d'être dans un milieu calme, prévisible, qui est attentif à ses besoins, qui calme ses inquiétudes, quant il les a, et ça, c'est quelque chose qui passe toujours, pratiquement... au second plan ». Plus tard, Michèle Créoff, une référence aussi, lâchait : « qu'on *renforce* tous les dispositifs d'animation, de pilotage et de contrôles de la *politique* de protection de l'enfance ». Je doute que cette dernière se plaigne un jour de mes discours, de mes tweets, de mes articles, ici...
Michèle Créoff? Limeil-Brévannes? Le 9-4?
Fillette torturée en Vendée: son père avait alerté les services sociaux http://t.co/pBTAmV59Mx
— Bruno Kant (@bkant) 18 Septembre 2014
Parmi les perles des couacs, nombreuses, l'histoire de Katelynn Sampson : un juge a confié cette enfant à la meilleure amie de sa mère, toxicomane. « Durant les trois audiences sur le cas de la fillette, le nom de Katelynn n'a été mentionné que sept fois. La juge Paulseth n'a posé aucune question sur les dossiers criminels de Mme Irving et M. Johnson, qui ont pourtant été condamnés pour possession et trafic de drogue, prostitution et voies de fait. La juge a en revanche fait faire des recherches pour retrouver le père biologique de la fillette, recherches qui se sont avérées infructueuses. »
Nous pourrions aussi reparler d'un enfant balancé par la fenêtre, à Orly ? C'était aussi dans le Val de marne. Bien sûr, toutes ces perles ou histoires ne finissent pas toujours de façon « dramatique ». La réalité est très contrastée. Le cas des Chedru, « famille d'accueil » qui avait déménagé avec Emilie, l'éloignant de sa mère, avait fini par s'arranger.
J'ai repéré une faute ou deux dans mon mail. Je dois donc m'attendre à des coups de Bescherelle, sur Twitter
#LMEF @LyesLouffok Vous recevez ce mail :-)
cc @pmtokyo pic.twitter.com/izVX9T0vh4
— Bruno Kant (@bkant) 20 Septembre 2014
@pmtokyo En France, on pourrait prochainement être occupé par cela, si ce ne sera pas encore ignoré: http://t.co/YzGR014mHZ …
— Bruno Kant (@bkant) 31 Août 2014
L’ONED fête ses 10 ans !
Ceux qui me connaissent ou qui me suivent, qui me lisent, ont pu remarquer que de temps en temps, je sors, pour écouter des discours, pour bavarder en off... et beaucoup plus rarement, pour réagir. J'espère pouvoir me libérer, ce mardi, pour les 10 ans de l'ONED, à l'hôtel de ville de Paris ; la sortie est à mon agenda, mais elle ne sera pas ma priorité.
En octobre 2009, sur le parvis des droits de l'Homme, à l'occasion de la journée de la misère, j'avais pu discuter un bref instant avec Dominique Versini. Elle était alors Défenseure des enfants... Peu après, vers le 20 novembre 2009, il m'avait semblé la reconnaitre, entrant au barreau de Paris... J'apprends qu'elle est aujourd'hui adjointe à la Maire de Paris, chargée de la protection de l'enfance. A l'époque, fin 2009, j'avais pu échanger deux ou trois fois avec Myriam El Khomri et ses proches, notamment le jour de l’inauguration de la place des droits de l'enfant. Fin 2009, Myriam El Khomri était elle-même adjointe au Maire, déléguée à la protection de l'enfance. Si une opportunité se présentait, ce mardi, j'échangerais à nouveau avec Dominique Versini, en off.
Il devrait y avoir du monde, ce mardi, à l'hôtel de ville de Paris, pour une journée d'étude internationale « observer l'enfance en danger : articuler recherche et pratique ». Selon le programme de la journée, Laurence Rossignol devrait être présente ; si elle avait elle-même des disponibilités, je pourrais lui parler un instant de la « loi du silence » ou de « cet angle mort ». Michèle Meunier devrait également contribuer ; avec elle, il me serait peut-être possible de discuter brièvement de son projet de loi, de l'article 1er, ainsi que de situations d'enfants, au cours des années passées.
Ce mardi, si je devais un moment réagir, ce dont je doute très fort, ce serait peut-être pour en rire, pour faire sourire ou grincer l'assemblée, pour parler de périodes lointaines, prétendues révolues, et probablement aussi d'un article de novembre 2007, du Nouvel Observateur, Razzia, sur l'Arche de Zoé. « Imaginons la scène ubuesque : une secte africaine d'exaltés débarque dans les Hauts-de-Seine pour sauver des centaines de petits Français en danger... Nous avons eu le terrible sentiment que ces gamins de l'est du pays, placés par des chefs de village dans ce qu'ils croyaient être des centres de santé ou d'éducation, étaient considérés comme des otages par leurs prétendus bienfaiteurs. Terrible paradoxe : à l'heure de la mondialisation des images, la tyrannie de l'émotion provoque des bons sentiments, mais aussi des cataclysmes. Côté tchadien, mais aussi français, où des centaines de familles ont succombé aux chimères... Pathétique razzia. » Grotesque ? On pourrait ensuite reparler aussi d'épuration sociale.
Une « invitation personnelle » sur fond d'un livre noir #LMEF
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Une citation, pour conclure, de Nick Cave, sur la mémoire et la vérité
Silence, maintenant, là bas. Ou retour à l'anonymat, pour y discuter de choux et de cailloux, de sujets inertes, probablement moins sensibles que ceux sur le vivant et l'humain ? A moins que je ne file tout simplement cultiver encore ailleurs que sur Wikipedia. Mais j'en relirais des portions plus tard, après avoir pris encore un peu de distance. Je constaterais toujours que quelques uns m'y ont parfois longuement répondu sans jamais m'avoir vraiment lu ?
Après mes derniers échanges avec un wikipedien, d'abord quelques mots autour du thème « C'est vrai ça ? », sur un sujet polémique et pas trop clair, une ou des rumeurs manifestement alimentées il y a près de 15 ans par les fondateurs de Wikipedia, un petit retour sur mes échanges récents, là bas, puis pour lire ensuite que j'aurais du cibler et discuter plutôt avec des wikipediens spécialisés en politique, je retiens une citation qu'il affiche. Ainsi qu'une référence qui existe, d'une revue papier qu'il serait possible de se procurer, pour vérifier les propos restitués par Isabelle Chelley.
Discuter plutôt avec des wikipediens spécialisés en politique ? Ce que j'y ai publié s'adressait bien à cette sphère, dès les premières lignes, après y avoir essuyé des réactions autour des sujets tels que Guy Delcourt (homme politique) et Maître Eolas : « L'AàC porte plutôt sur des articles, des thèmes, des personnalités ou des sujets politisés, voire même parfois fortement politisés, contemporains ou d'actualité (immédiate). Et sur le contenu de ce genre d'articles... » Bien avant Rock'nFolk n° 547, je vais me procurer un livre que je découvre, Odyssée 2.0: La démocratie dans la civilisation numérique, par Guillaume Cazeaux, philosophe, sur les « technophiles béats » et « sur un risque d'abêtissement ».
Discuter... et souvent autant d'objections ? J'ai tout de même fini par y modifier un peu l'article Maître Eolas, Journal d'un avocat, l'introduction. Il n'y a pas eu de réactions négatives. Mais ce n'était qu'un début, dans l'introduction.
Discuter... Au cours des jours passés, on m'a renvoyé de multiples fois aux critères d'admissibilité divers et variés de WP. Critères qui me convenaient, je n'ai pas souvenir en avoir contesté un seul. Je viens de parcourir maintenant quelques pages WP de personnalités politiques, dont celles de Nadine Morano et d'André Vallini. Sur la page de ce dernier, je lis : « a initié plusieurs dispositifs à destination des Isérois: la gratuité des musées départementaux(20), le "chéquier jeune Isère"(21) pour l’accès de tous les collégiens à des nouvelles pratiques culturelles et sportives ou encore... » Sur la page de Guy Delcourt, je comptais aussi ajouter des éléments sur ou autour du « livre blanc » (PDF), de 2012 : « prévention, parentalité, partenariat, proximité », « le nouveau contrat social », sur « une politique globalisée, l'expérience de Lens ».
En fouillant encore, je me suis aperçu que l'article de Christiane Taubira n'était pas à jour. Sans justifier quoi que ce soit en page discussion, j'ai ajouté de premières lignes dans l'article. Puis a vite suivi un conflit d'édition, je souhaitais encore y ajouter des informations. Le paragraphe a juste été déplacé plus loin, sous Victime d'attaques racistes ; c'est plus cohérent, passe aussi plus à la suite, plus bas, bien hors de la rubrique Garde des Sceaux, ministre de la Justice.
Cette partie semblait ne pas avoir été mise à jour depuis 2013 et les condamnations de l'ONU, qui s'alarmait de ces catégories d'attaques à l'encontre de Taubira. Y voir ainsi exposée la une de Minute et son argumentaire m'ennuyait. Il y avait à y mentionner la condamnation en première instance de son directeur, pour cette histoire de banane, en 2014, puis l'appel du parquet qui estimait la peine trop peu sévère. Ce 4 juin, le parquet a requis la même amende qu'en première instance, 10 000 euro, ainsi qu'une peine de prison avec sursis. « Décisions » à suivre, le 17 septembre prochain.
C'est pourtant simple, Wikipedia, même pour un vrai personnage, Taubira, et une affaire de ce genre. Et je me doute que s'il y avait le moindre problème avec ce que j'y ai ajouté, il suivra des rectifications. A l'historique, on remarque bien des révocations... A l'occasion, peut être en septembre, j'irais voir comment cette rubrique va évoluer.
Réaction au bistro, où je n'ai plus reparlé du reste : « Rien de nouveau, il y a énormément d'articles sur Wikipédia qui ne sont pas à jour. C'est tout à fait normal vu le nombre d'articles et le fait que nous ne sommes que des bénévoles. » C'est évident. Mais je remarque surtout qu'ajouter des choses, même sensibles, n'est pas nécessairement très compliqué.
« J'aime utiliser Wikipédia comme une sorte de mémoire alternative que nous avons tous à disposition. (...) Je me plongeais souvent dans des livres pour y chercher des informations et maintenant on a Wikipédia. Ce qu'il y a de bien sur ce site, c'est que, comme nos mémoires, tout n'y est pas vrai ou fiable. C'est ce que je trouve excitant avec Wikipédia. On ne sait jamais si ce qu'on y lit est la vérité ou pas. »
Nick Cave, « Interview par Isabelle Chelley », Rock & Folk, no 547, mars 2013, p. 70 (ISSN 07507852)
« J'étais ainsi : pour moi deux et deux ne faisaient jamais quatre,
s'il y avait moyen de croire que cela faisait cinq. »
L.P. Hartley, The Go Between, vu dans un ouvrage sur Réseau Européen Droit & Société
C'est Marianne n°950 du 2 ou du 3 juillet? Ou c'est juste un détail? #presse pic.twitter.com/LnEuKleeAZ
— Bruno Kant (@bkant) 8 Août 2015
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Sommé de ne plus tweeter, un avocat... va cesser de tweeter
NDLR : Si je ne l'avais pas lue d'abord sur des sites d'info communément accessibles aux français (Rue89, Libé, RTL), j'aurais certainement pensé en premier à une bonne blague Belge, à un truc peu sérieux, par AFP, voire à une interprétation de lignes du Gorafi. Son ordre le somme de tout cesser puis, « extrêmement choqué » et sous anonymat, l'avocat revendique « un droit » tout en pliant ? Il a le soutien des internautes, « dont des avocats parisiens » ? « Je ne sais pas quels sont les tweets qu'on me reproche et qui a porté plainte contre moi » a déclaré l'avocat ?
Insolite
Sommé de ne plus tweeter, un avocat revendique "le droit à l'humour"
AFP, RTBF
Publié le jeudi 24 septembre 2015 à 13h19
Un avocat de Saône-et-Loire, sommé par son ordre de cesser de tweeter, a annoncé jeudi mettre fin à son activité sur les réseaux sociaux, tout en revendiquant "le droit à l'humour".
Dans un procès-verbal du conseil de l'ordre de Mâcon validé vendredi dernier, le barreau estime que "les twetts (sic), blogs et autres distractions infantiles de Me X (qui a requis l'anonymat, ndlr) ne sont pas respectueux des principes de la profession: courtoisie et respect". "Le Bâtonnier le convoquera pour lui faire part de la nécessité de mettre fin, sans délai, à ses pratiques", poursuit le texte.
Tweetant sous le pseudonyme d'Herminator71, l'avocat visé s'est dit "extrêmement choqué".
Malgré plusieurs tentatives, le bâtonnier n'a pas pu être joint par l'AFP.
L'avocat assure que ses messages ne sont "pas diffamants et pas insultants"
"Je ne sais pas quels sont les tweets qu'on me reproche et qui a porté plainte contre moi", a déclaré l'avocat à l'AFP, assurant que ses messages sur Twitter et sur son blog ne sont "pas diffamants et pas insultants". "Je tweete léger: des réflexions humoristiques entendues au tribunal ou sur des émissions de télévision", a-t-il ajouté, affirmant "revendiquer le droit à l'humour".
L'avocat a annoncé son intention de cesser de tweeter, estimant que le barreau l'a "eu à l'usure". "Il y a deux ans, on m'a demandé de tweeter sous pseudo, de changer de compte, de verrouiller mes tweets et on m'avait déjà reproché de me moquer des policiers car je disais qu'il y avait des fautes d'orthographe dans les PV", a-t-il raconté.
Sur Twitter, des internautes, dont des avocats parisiens, ont apporté leur soutien à leur confrère bourguignon.
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Non, je ne vote pas, je ne vote plus
Je n'ai pas toujours voté. Et depuis quelques temps, depuis mai 2012, je ne vote à nouveau plus du tout, ça ne m'intéresse plus. A l'époque, en 2012, j'étais de ceux qui incitaient franchement à voter pour Hollande bien que j'étais déjà très déçu par la gauche. J'affichais voter moi-même pour Hollande, pour que le nabot et sa clique dégagent ; la droite m'avait aussi vivement déçu. Ont suivis quelques gros malentendus. Passé mai 2012, les socialistes étaient tous persuadés que les Français avaient élu Hollande pour son programme, ce qui était particulièrement perceptible lorsqu'ils nous parlaient de l'engagement 31 : « français, silence, pas de débats, en choisissant le programme de Hollande, vous aviez fait ce choix ! » Ou encore, lorsqu'ils nous parlaient de justice : « nous allons prélever plus »... répartissant autrement et davantage la misère. Mais oui, je suis d'accord, il faut faire des efforts, particuliers même pour les mineurs étrangers, tout ça.
Glisser occasionnellement du papier dans une urne, parfois séduit, ou simplement pour protester, sinon, juste pour faire chier, et le reste du temps, se taire, surtout lorsque des tribunaux sont encore saisis ? Je ne suis plus intéressé, que ce soit par les urnes ou par les prétoires. Oui, les tribunaux fonctionnent parfois mal, tout le monde sait bien cela, et même des socialistes qui me l'ont parfois dit, par le passé. A gauche, on l'entend souvent : « on voudrait mieux faire, on aurait voulu faire autrement, mais nous n'en avions et n'en aurons jamais les moyens ! » Il suffit d'un petit couac à la Dass pour qu'on entende ces cris, le laïus ou la complainte syndicale ainsi que des répliques assez habituelles...
Voter encore ? Mais pourquoi et pour qui donc ? Ca me parait d'autant plus inutile depuis que j'ai lu les Décodeurs du Monde, ils affirment que selon des sondages, les abstentionnistes tendraient à voter toujours aussi mal que ceux qui se rendent aux isoloirs ; « les abstentionnistes ne se distinguent pas réellement du reste de la population », expliquent-ils. Mon bureau de vote est de l'autre côté de l'allée, à peu de pas. Si on me tapait un jour dessus pour que j'y pointe ou si on m'y trainait, je ressortirais probablement de l'isoloir après avoir pissé dedans. « Silence, et si t'es vraiment pas content, va et retourne gigoter dans nos tribunaux, mais surtout, va dans nos isoloirs, toute voix ou opinion importe, compte pour un ! »
Pour répondre à Charline Vanhoenacker, journaliste qui fait des blagues, qui peut faire bien rire et grincer, comme beaucoup d'autres journalistes, journaux et médias, non, je n'ai pas du tout fait le même voeux que les moines, d'abstinence. Juste celui de ne plus voter et je ne m'en porte pas plus mal. « Ce non électeur, c'est rien qu'un absent, donc, ça a toujours tort » ? L'isoloir, c'est bien comme dans les tribunaux : qu'on s'y soit rendu ou pas, assidument ou non, c'est du pareil au même, on a le plus souvent eu tort, ce n'était que temps perdu et peine sévère. Temps perdu, tout à fait.
« Des gens sont morts pour le droit de vote » ? Eux ou leurs proches en avaient-ils parlé à des avocats puis à des magistrats ? Ont-ils ensuite fait appel ? C'est important, de s'épuiser en vain et pour rien. Je m'en fous, j'ai ce droit de voter, comme on en aurait eu beaucoup d'autres. J'ai ce droit de voter tel que le droit d'aller me marier avec un homme ou une femme ; c'est ça, l'égalité, d'avoir des droits et aussi d'avoir la liberté de ne jamais les exercer. « C'est pas bien, il faut voter ! » Le premier qui me parlera d'un devoir civique ou du citoyen et non d'un simple droit de vote, je lui parlerais de réactions de ministères, de l'Elysée, du parquet, du travail qu'ont pu accomplir quelques juges, des avocats, une étude de notaires, quelques travailleurs sociaux et des psys, un gros travail du chapeau avant tout autre chose. Charline Vanhoenacker, je ne pense pas appartenir à la majorité des taiseux, des silencieux, toujours absents... si ?
Georges Frêche était beaucoup plus drôle que la journaliste : « quand je fais une campagne, je ne la fais jamais pour les gens intelligents [...], je fais campagne auprès des cons et là je ramasse des voix en masse, dans deux ans pour être de nouveau élu, je ferai campagne sur des conneries populaires, pas sur des trucs intelligents que j’aurai fait. »
Charline : "Un con qui vote aura toujours plus... par franceinter
Wikipedia, je n'en avais plus reparlé depuis l'été dernier. J'aurais pu rajouter un billet ou deux, ici, à ces sujets. Il m'y avait été rendu une sorte de justice ou rouste Administrative qui a parfaitement méprisé ses propres règles, en premier, le contradictoire, qui semblait pourtant être au programme. Aujourd'hui, j'y ai remarqué un article sur Guy Delcourt ; l'élu aurait fait ses débuts à la Dass, puis il aurait été « muté » pour avoir formulé des critiques ? J'étais déjà persuadé que cet élu qui m'a vite bloqué et moi aurions pu discuter longuement de choses intéressantes. Notamment de censure et de pressions de toutes natures pour qu'un individu voire même tout un groupe la ferme enfin, se résigne, se méfie, puis s'abstienne. Nous aurions même pu discuter d'injures d'élus ou d'avocats sur les réseaux sociaux, et aujourd'hui, du « connard », qu'il a lui même lancé à Trump, via Twitter. Nous aurions également pu discuter, lui et moi, du nouvel hôpital de Lens ainsi que de taux de mortalité anormalement élevés et prématurés. Je doute qu'on discute un jour ensemble, et je m'en contrefous, c'est un élu, un politique, ses réponses, s'il m'en faisait, ne pourraient être que fortement évasives.
De source Twitter, pour une recherche, ou encore ici et là
Il avait alors tout juste 20 ans, Guy Delcourt, et a osé prendre sa plume ? Personne ne lui avait inculqué qu'un fonctionnaire, un agent, un gamin, un inspecteur, ça la ferme, ça s'écrase, ça fait son travail, sans plus ? A la rigueur, il pouvait se permettre de glisser trois mots à la Direction qui allait savoir comment réagir. « Il vaut mieux ne pas remuer la merde », nous a dit le colonel Pierre-Alban Thomas, c'est à lire sur le site de la LDH Toulon, ou encore, aux oubliettes de mes archives. « Ils [les généraux, NDLR] prétendent que toute révélation sur la torture porte atteinte à l’armée. » J'ai été gonflé, ça fait plus de 10 ans que je parle de la Dass, de ses professionnels, de ses moeurs et pratiques, or j'aurais du attendre jusqu'en 2050 au moins avant d'en dire quelques mots ? Je ne suis pas sous serment, pas lié, ni théoriquement inféodé d'une quelconque façon à notre grandiose Administration... Etant simple citoyen et s'agissant de la protection de l'enfance, il me semble même avoir l'obligation de signaler les dérives, les abus, les boulettes, lorsque j'en constate. Nos devoirs ne nous appellent pas qu'aux urnes, à régler nos amendes, les taxes, les impôts, en théorie, en tous cas.
De source Twitter
Ce jour, sur Twitter, la TL de Lyes Louffok m'a fait rire aussi. J'y ai repéré ces quelques mots de l'association « FIT- 1 femme, 1 toit ». Pauv'chéries. « Nous voyons arriver des jeunes femmes qui ont été brisées. #25novembre » ? Elles sont peut être de ces jeunes filles et femmes dont je parlais il y a 10 ans déjà, à la cour d'appel de Versailles, me plaignant alors de la situation de ma propre fille ainée, puis y brandissant même un jour un vieux rapport de l'Inserm. Ca peut briser, la Dass, oui, les filles comme les garçons. J'ai pu le constater. Puis en juin 2013, pour l'ONED, des spécialistes en discutaient eux même beaucoup. Je publiais ensuite Les carences massives de la protection de l'enfance. Pour l'ONED, un intervenant décrivait une situation : « Tu vois mal, tu avais des lunettes ? - Oui. - Elles sont passées où ? - Cassées - Tu n'en as pas parlé à l'éduc ? - Si. - Et alors ? - Et alors, rien. »
Tout me fait rire ou sourire, même Guy Delcourt, pour l'Avenir de l'Artois. Les temps changent, les discours évoluent, mais les pratiques #ASE #éducspé #PJJ et la réalité de terrains sont toujours très similaires. « Un danger ou un risque est perçu ? Nous allons nous en occuper bien ! Le temps que les parents changent, ou que les enfants aient grandis ! »
Lens
Guy Delcourt : le compte à rebours
Publié le 13/06/2013 à 08h00, l'Avenir de l'Artois, extraits
L'Avenir de l'Artois - C'est donc ce dimanche 16 juin, à l'occasion d'un conseil municipal extraordinaire dans la salle Richart, que Guy Delcourt va passer le relais à Sylvain Robert, 1er adjoint, après vote des élus.
[...] L'horreur à 20 ans
Après plusieurs concours dans la Fonction publique, Guy Delcourt est nommé inspecteur adjoint de l'enfance - autrement dit la Ddass à Saint-Pol sur Mer. Cette première expérience professionnelle, c'est aujourd'hui des cris et des pleurs qui lui tonnent encore sous le crâne. « À l'époque, les enfants des harkis étaient placés en famille d'accueil le temps que leurs parents s'adaptent à leur nouvelle vie en France », rappelle-t-il. S'il est tacitement convenu, avec la famille d'accueil, que les enfants repartiront avec leurs parents biologiques, le transfert s'opère systématiquement sans aucun rendez-vous. « On arrivait avec deux gendarmes à l'aube chez les familles d'accueil quand il était prévu de rendre les enfants. C'était une épreuve terrible, c'était des transferts d'une brutalité énorme », se souvient-il. « Le nombre de scènes d'enfants pleurants, ne comprenant pas, emmenés par leurs parents algériens vers la gare de Dunkerque... » Une première sortie de réserve s'impose : le jeune homme d'alors écrit une lettre au garde des sceaux de l'époque Jean Foyer. En réponse de quoi, il reçoit une mutation au service des logements des expatriés d'Algérie et des expropriations : il démissionne.
Cette période tumultueuse est également celle du service militaire à la base aérienne de Dijon. Ayant obtenu un certificat au métier d'infirmier, Guy Delcourt doit gérer « des morts, deux avions qui se crashent, un jeune parti dans le décor par son siège éjectable par imprudence ». De quoi le vacciner et lui donner une certaine manie du tout sécuritaire des années plus tard.
De source IFrap, janvier 2005 « Les rapts de l'administration » |
Le visage du fascisme, du nazisme : Macron, Darmanin et Schiappa
Comment le doigt dans l'anus de Valérie Trierweiler s'est retrouvé dans la bouche de Jean-Marie Le Pen
Alexandre Hervaud — 9 septembre 2014 à 10h05, Slate, extrait
Contacté dans la foulée par LeLab d'Europe 1, Le Pen a un éclair de lucidité (ou un conseil de son communicant), précisant: «Je me demande si je n'ai pas été trompé par une citation qui était sur le Net et dont je n'ai pas vérifié la réalité. C'était paru sur le Net en disant que le président lui avait mis un doigt dans le cul. Dans l'anus. Encore une fois, comme je ne l'ai pas lu, et que je me méfie de ce qui paraît sur Internet... J'ai peur que ce soit une tromperie.»
Quand "Le Figaro" et le Gorafi écrivent (presque) le même article sur Nadine Morano
franceinfo, France Télévisions
Publié le 30/09/2015 17:42 Mis à jour le 30/09/2015 17:52, extrait... Le quotidien et le site parodique affirment tous les deux que le Front national serait embarrassé à l'idée que la candidate aux régionales puisse le rejoindre.
Actualité, Politique
Quand Christine Boutin cite sans sourciller le site parodique Le Gorafi
Février 2014, le Figaro, extrait... Sur BFMTV, la fondatrice du Parti chrétien-démocrate a évoqué au premier degré la «stratégie provisoire d'avancement à potentialité différée» du gouvernement sur la loi famille…
Sur le net, certains se sont spécialisés en bidouillages d’informations, en assemblages, en interprétations des plus improbables, en vrais fake news même. D’où sortait cette histoire « d’ID » et de fichage des enfants Musulmans reprise par le Washington Post puis par les élites Pakistanaises, que France à l’ONU a ensuite tenté de démentir ? De petits extraits de vidéos et même de très gros mensonges en de courts tweets, on en trouve aisément et très vite, il suffit de suivre et de lire des bouffons, des militants, Anadolu ou même TRT, la Radio-Télévision de Turquie, et Middle East Eyes.
Taha Bouhafs, journaliste ou militant, grondé par Marlène Schiappa car il n'avait repris que 23 secondes d'une vidéo et de déclarations à peine plus longues, 1'26" ? « On ne peut pas faire plus clair... Schiappa crache le morceau chez Bourdin. », ajoutait-t-il à l'extrait qu'il retenait. Que la seconde se débrouille, le premier lui répond ensuite : « Je ne suis pas là pour relayer vos éléments de langage à la mord-moi-le-noeud. » Bouhafs est plutôt là pour en substituer d'autres ?
Tantôt des choses vrais, et très souvent de fausses, on avance également. Une nouvelle peste, nous dit Enthoven, mais pourtant bien connue, depuis plus d'un siècle (Gustave Le Bon, ce sont des idées qui datent, on a évolué depuis) :
On est au coeur de la nouvelle peste ici. Entre #Fakenews, racialisme virulent, culture de l'offense, mensonges grossiers (qu'on laisse se répandre avant de les effacer), refus des arguments, et procès en racisme à tous ceux qui sont en désaccord.
— Raphaël Enthoven (@Enthoven_R) November 22, 2020
From Trump to Macron, the media’s habit ignoring the concerns of non-white people and religious minorities puts entire democracies at risk.
— Karen Attiah (@KarenAttiah) November 21, 2020
I do unequivocally apologize for the error I made in saying that Macron's bill targets Muslim children.
I do have a responsibility to facts. And I do not want to make anything harder for my colleagues who are doing an amazing job with a difficult story.— Karen Attiah (@KarenAttiah) November 22, 2020
Wow. Un pote des éditions Les Arènes m'a filé le bouquin de Valoche... je tombe des nues. pic.twitter.com/kJpD7tF2VJ
— Alexandre Hervaud (@AlexHervaud) September 3, 2014
The face of fascism.... education! pic.twitter.com/3HcHfwsVUH
— Ex-Muslims of North America (@ExmuslimsOrg) November 22, 2020
Read link 4 source of story - if fake then get retraction of story published which I gave as link @FranceinPak instead of calling my tweet "fake"! Btw why are nuns allowed to wear their "habit" in public places but Muslim women not their hijab? Discrimination, n'est ce pas? pic.twitter.com/C7ApMN92EJ
— Shireen Mazari (@ShireenMazari1) November 22, 2020
[EXCLUSIF] Une réunion et des échanges impliquant directement Jean-Michel Blanquer prouvent que le ministère de l’éducation nationale a bien entretenu une relation «politique» avec le syndicat pro-gouvernement Avenir Lycéen. @AnttonRouget @Mediapart https://t.co/EMIfSMWp53
— Edwy Plenel (@edwyplenel) November 23, 2020
Aucune preuve
Sur Twitter, j'ai appris qu'il n'existe aucune preuve d'une quelconque faute du CCIF ni de ses membres. Que MEMRI est une source Israélienne, pas crédible, donc, mais que Mediapart est autorisé. Le CCIF avait publié des caricatures de Latuff, on m'a fait comprendre que ça ne prouve rien du tout ; et puis de toute façon, le CCIF a effacé tout ou quasi de son site Internet, il n'en reste plus que trois fois rien et essentiellement le contenu du cache Google, qui finira de s'évaporer.
Latuff 2012 circule : une famille, avec un enfant, menacés par un gros chien baveux nommé Islamophobia, que l'Europe retient en assurant : « don't be affraid, I call it freedom of speech »... un article de décembre 2019 proposant un Kaf Conç, du fun, par des lutteurs de gauche qui introduisait : « En progression constante, l’islamophobie est un racisme qui touche majoritairement les femmes musulmanes. Sur le plan national comme international, l’année 2019 a été marquée par de nombreux attentats et agressions islamophobes qui sont les conséquences d’un climat politique délétère contre les personnes musulmanes ou considérées comme telles. » Plus loin, chez eux, on lit que « l'islamophobie est partout ».
Les dérives de la lutte anti-terroriste
By Ccif Articles Wednesday June 4th, 2014, du cache Google, extrait... Car ces gens s’affranchissent totalement de la vérité ou de l’étude raisonnée du fait terroriste en Europe. L’analyse rationnelle ne les intéresse pas et, plus que la sécurité, c’est l’incertitude et la peur qui nourrissent leur commerce. Les rapports annuels d’Europol, le regroupement des polices européennes, viennent chaque année démentir ce discours ignorant, analyses et statistiques à l’appui. Pour l’année 2013, Europol recense ainsi, à travers l’Europe, 152 actes de terrorisme. Sur ces actes, seuls deux sont rattachables à des mouvements d’inspiration religieuse, soit 1.3% des actes. Le « terrorisme islamique » est donc un fait totalement marginal au sens statistique, même s’il occupe nos écrans et qu’il est invariablement mis en avant dans la production d’une menace musulmane. L’essentiel des actes terroristes est perpétré par des mouvements d’extrême droite ou des groupes séparatistes. Même choses pour les victimes : sur les sept personnes mortes en 2013 dans des actes terroristes, une seule a été ciblée dans un acte rattachable à un mouvement religieux : il s’agit du soldat britannique assassiné à Woolwich par deux jeunes se réclamant d’un mouvement radical. Cela n’enlève rien à la gravité des actes, mais replace les choses dans une plus rationnelle proportion. Dans le même temps, l’Association Française des Victimes du Terrorisme relève que 90% des victimes du terrorisme, à travers le monde, sont des Musulmans. Pour autant, les médias et la quasi totalité des commentateurs politiques continuent à agiter la menace d’un terrorisme islamique qui viendrait mettre en danger l’Europe. […] La seconde question est celle de l’engagement armé, en Syrie et ailleurs. [...] Marwan Muhammad, membre du CCIF
Question d'Europe n°386
L'Union européenne et la lutte contre le terrorisme
29/03/2016, www.robert-schuman.eu, par Philippe Delivet, extrait
Le terrorisme constitue aujourd'hui une menace permanente et diffuse pour l'Union européenne. Entre 2009 et 2013, 1 010 attentats – avortés, déjoués ou réussis – ont été recensés dans les États membres. Ils ont causé la mort de 38 personnes. En 2013, selon l'Office européen de police Europol (European Police Office), 152 attaques terroristes ont eu lieu dans cinq États membres, la majorité en France (63), en Espagne (33) et au Royaume-Uni (35). Depuis 2011, on observe une augmentation continue des arrestations pour des faits de terrorisme ayant une motivation religieuse.
La radicalisation religieuse a joué un rôle évident dans au moins deux attaques, en 2013, au Royaume-Uni et en France [3]. Plusieurs affaires ont mis en évidence la menace venant d'individus auto-radicalisés, auto-organisés et auto-financés. La menace liée à la radicalisation religieuse s'est malheureusement concrétisée au début 2015 dans les attaques commises à Paris et à Copenhague, ainsi que dans les attentats déjoués en Belgique.
L'Union européenne est par ailleurs confrontée au phénomène des combattants quittant l'Europe pour mener la guerre sainte (jihad) en différents lieux, en particulier en Syrie. On estime qu'entre 3 500 et 5 000 citoyens de l'Union auraient quitté leur pays pour devenir des combattants étrangers après le déclenchement de la guerre et des violences en Syrie, en Irak et en Libye.
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CARTE. Le terrorisme islamiste a tué 167 000 personnes en 40 ans
Publié le 13/11/2019 à 18h04, Ouest France
2015–2020 : cinq ans d’attentats islamistes meurtriers en France
Par Cathy Lafon avec AFP et archives de Sud Ouest
Publié le 19/10/2020
Mis à jour le 29/10/2020, Sud Ouest, extrait
CHRONOLOGIE – Un individu a attaqué plusieurs personnes au couteau, faisant au moins trois morts et plusieurs blessés, près de la basilique Notre-Dame à Nice. Depuis janvier 2015, les attentats, attribués ou revendiqués par la mouvance islamiste, ont fait 263 morts dans l’Hexagone.
Carte des opérations policières après les attentats #AFP pic.twitter.com/ehkknNijBv
— Agence France-Presse (@afpfr) November 16, 2015
Pays de l'#UE les plus touchés par le #terrorisme #islamiste
🇫🇷 71 attentats 317 morts
🇬🇧 22 attentats 101 morts
🇪🇸 16 attentats 232 morts
🇩🇪 15attentats 18 morts
🇧🇪 13 attentats 50 morts
🇨🇾 8 attentats 1 mort
🇩🇰 5 attentats 4 morts
➡ L'étude @Fondapol: https://t.co/twtvKotRyV pic.twitter.com/mUc557Ipyo— Fondation pour l’innovation politique (@Fondapol) November 13, 2019
Les discours de Erdogan, qui les a écouté ou lu, qui s'en souvient ? Tout le monde a une mémoire d'huitre, alors... Ce qui s'est dit ces semaines passées en France comme à l'étranger ? Aucune preuve que ça ait eu un quelconque rapport avec le CCIF, surtout quand ça s'est dit entre un dirigeant du Pakistan, France à l'ONU et le Washington Post. Aucune preuve non plus que les manifestations récentes et conséquentes au Pakistan ou en Indonésie aient eu la moindre relation avec le CCIF, BarakaCity ou même CAGE. Au final, nous en retiendrons que tout était de la faute à Charlie et à Mila, ainsi qu'à Macron et à la laïcité, c'est sûr ; en parcourant les archives, on en retiendra juste les articles qui ont accablé la France.
Pourquoi parlons nous tant d'islamophobie depuis quelques semaines ? Parce que les Français sont méchants, mécréants, ils dessinent, boivent, forniquent et sont racistes. Ca me fait repenser d'abord à des luttes que menaient des intellectuels par le passé, qui cherchaient un moment à trouver le raciste à la Goutte d'Or, en vain, il n'existait pas, le racisme était omniprésent ; c'était une autre époque nous dira le CNRS, beaucoup plus virulente que aujourd'hui.
le portiQue, 13-14 | 2004 : Foucault : usages et actualités
Engagement, lutte et travail social
De la « guerre des races » aux luttes de l’immigration, extrait... Foucault ne parle en fait que très rarement de l’immigration. Il s’est pourtant engagé dans ses premières luttes. Ainsi de la grande manifestation de la Goutte d’Or (Paris) en octobre 1971 suite au meurtre du jeune Djillali Ben Ali, première manifestation depuis la fin de la guerre d’Algérie ayant rassemblé plusieurs milliers de personnes contre la violence raciste. Foucault participe aussi avec Sartre et Deleuze à la création d’un « Comité de défense de la vie et des droits des travailleurs immigrés », lequel donne un premier écho public à la situation de hors-droit des travailleurs immigrés.
Archives
Le meurtre de Djiiali Ben Ali (seize ans)
Publié le 17 novembre 1971 à 00h00 - Mis à jour le 17 novembre 1971 à 00h00, Le Monde, extraits... Le mercredi 27 octobre, vers 8 h. 45, un adolescent de nationalité algérienne, Djilali Ben Ali, né le 16 novembre 1956 - il aurait eu seize ans ce mardi, - était tué d'un coup de fusil de chasse à la tête par M. Daniel Pigot, vingt-neuf ans, chauffeur-livreur, qui vivait avec Mme Marchand, mère de cinq enfants, la concierge de l'immeuble situé au numéro 53, rue de la Goutte-d'Or à Paris (18e). [...] Cet enfant difficile avait fait l'objet de quatre poursuites après avoir commis plusieurs délits mineurs pour lesquels il fut condamné à trois mois de prison avec sursis. Djilali Ben Ali était épileptique. Mais cela ne peut excuser le geste criminel dont il a été victime. [...] La veille, l'agence de presse Libération avait consacré un de ses numéros spéciaux au meurtre de Djilali. Il y est écrit notamment : " La série de crimes racistes s'allonge trop, la campagne d'intoxication raciste lancée par des forces politiques couvertes par une fraction du gouvernement devient trop inquiétante pour que continuent à circuler dans la presse de fausses nouvelles ou des silences suspects. "
Excluant les gribouillages de Charlie, des faits et des dérapages, dont sur CNEWS ainsi que de Gérald, qui n'aime pas les rayons hallal, il y en a bien eu, ces semaines passées. Tout a été monté en épingle, porté à la presse étrangère, rapporté aussi à l'ONU, dont nous attendons des nouvelles, qui seront nécessairement mauvaises, sinon, écartés du dossier, pas grave, il y en a pléthore, et on en ajoutera de fraiches. En France, on opprime la minorité de chez nous autant que celle de toute la planète, et ce pire que la Chine traite ses Ouïghours ; ou nous avons déjà fait et prévu de faire encore pire, hier, des lavabos séparés, et même, demain, des wagons à destination d'un nouvel Auschwitz ; pour preuve, l'an passé, au cours d'une manifestation contre les politiques d'ici, quelques uns arboraient déjà un croissant vert.
De temps en temps, des balles, les roues d'un camion, ou des coups de couteaux, c'est « insignifiant », nous a-t-on fait savoir, ce qu'il faut entendre, c'est la minorité qui souffre en silence, et dont beaucoup se sont maintenant proclamés les porte voix, formulant ses complaintes, ses ressentis, ses demandes, dont l'interdiction des dessins et davantage de laïcité, donc ; c'est tout à l'inverse de ce que projettent encore Macron et le gouvernement ! S'y ajoute l'extermination toute prochaine des black blocs ! Et pour être sûr que plus personne ne rapporte à l'étranger ou à l'ONU, on va juste éliminer quiconque s’associerait à ces fins, ce tout en domestiquant à nouveau davantage nos journalistes, les vrais, les autres, on en anticipe le deuil ; pour avancer, Mediapart et Révolution Permanente, tous leurs contributeurs et commentateurs, sous peu, privés d'Internet, les autres d'imprimerie à moins d'une relecture avant diffusion. On perçoit déjà moins AA, Politico, les GJ et le NPA. Ca va mal finir, on avait chassé Soral, Dieudonné, toute une faune, dont celle qui alimente Démocratie Participative, ils vont s'unir et aller se plaindre en coeur car leurs droits fondamentaux ne sont plus respectés.
Si ce n'est pas insignifiant, c'est mérité, parce qu'on dessine, on insiste, parce qu'on opprime, qu'on a opprimé partout, ces années et au cours des siècles passés. Inutile de lever un doigt, juste les charges au dossier, accablant, ce sera suffisant.
Pourquoi parlons nous tant et depuis si longtemps d'islamophobie, en France et, comme depuis peu, autant avec le monde entier ? Je crois qu'un débat a été définitivement clos avec Caroline Fourest, les Décodeurs en 2015, AFP Factuel en 2018, des sociologues et le CCIF. Le mot et le concept existe depuis 1920, il n'a jamais été utilisé à des fins politiques par l'Iran, vers 1979 ; pour le CCIF, il n'y avait qu'à rapporter, et toute critique ne pourrait en ajouter qu'à l'islamophobie ambiante, ce qui n'a maintenant que trop duré. J'aime bien la bio de Marwan Muhammad et l'histoire du CCIF, ça fini par me rappeler aussi des discours de Nadine Morano, des discours de Manuel Valls... des genèses, de petits bruits plus ou moins sérieux en des endroits reculés, puis plus tard, d'énormes, dans les sphères publiques.
Valentin Graff, Rémi Banet, AFP Factuel, Publié le lundi 27 août 2018 à 16:05, extrait... "Mais il est vrai qu’après la révolution islamique de 1979, le régime iranien a joué de cette peur de l’islam, ou de cette prétendue peur de l’islam, de cette thématique de l’islamophobie, comme un outil de propagande, outil politique et géopolitique, mais comme la plupart des grands pays musulmans dont l’Arabie saoudite", précise le chercheur à l'AFP.
Le CCIF a été crée en 2003, pensé parfaitement « apolitique et areligieux », juste très soucieux de l'islamophobie, de ce fléau qui ne cesse de s'abattre, de se rabattre sur la minorité Musulmane, au gré de « faits divers ». Sauf erreur, Marwan en a été porte parole, puis a eu un rôle de « diplomate » en Europe, voire pour l'ONU, pourrais-je oser lobbyiste, ensuite de directeur au CCIF, aujourd'hui, il bavarde en sous-marin ou quasi avec la sphère Révolution Permanente et le Collectif du 10 novembre ? Marwan doit avoir une excellente expérience de l'usage de ce mot, dont pour balayer d'un revers toute critique, y compris lorsqu'elle est dirigé contre de très radicaux, même lorsqu'elle est dirigée contre le CCIF ou encore contre BarakaCity, Idriss Sihamedi et ses prêches. Dommage, le CCIF n'était plus là pour traiter le cas Ummah Charity... ni d'ailleurs là pour faire contester ainsi que pour enregistrer la fermeture d'un collège et lycée, MHS, unique.
A la suite, quelques tweets ou discussions. Il en manquera juste quelques uns des miens, envoyés plus tard, qui sont encore sur Twitter, ils y resteront : « si on commence à parler de circulations d'idées de sphères confidentielles à publiques, et de l'utilisation qui peut en être faites, tout le monde va encore se taper dessus » ; pourquoi ais-je fini bloqué par Faridou ? « peut-être parce que le CCIF a imposé l'emploi du mot islamophobie dans la sphère publique tout en étant lui-même pas si propre? Et par moment, pour appuyer des luttes ou des djihads, ou qui permettait au moins à d'autres d'en mener plus sereinement, avec du soutien. » « Resterait à ne rien faire et à tous se taire, c'est ce que réclame depuis longtemps un petit noyau tout à gauche, "laissez faire la nature, le reste est trop contraignant." »
Sinon, une définition de djihad, il m'est déjà arrivé d'en discuter un moment avec un Musulman, qui la raccourcissait : « Effort que doivent fournir les musulmans pour rester dans le droit chemin [ et combattre les ennemis de l'islam. ] » Puis je crois avoir trouvé des sourates et des interprétations, des versions, si je les détourne, je vais encore me faire détester... ou passer pour Pakistanisé. « Ceux qui ont mécru disent: "Pourquoi n'a-t-on pas descendu sur lui (Muhammad ou Idriss) un miracle venant de son Seigneur?" Dis: "En vérité, Allah égare qui Il veut [ et Il guide vers Lui celui qui se repent, ] »
A ce stade, je peux préciser tout de même que pour ce billet, comme pour de précédents, je n'ai pas posé de questions à Marwan ni au CCIF (le premier m'a bloqué, les seconds n'existent plus, Feïza ne m'a jamais répondu à rien). Alors qu'il existe des activistes ailleurs sur le globe et qui ont pu beaucoup contribuer aussi à propager le concept. Guantanamo ayant été crée en 2001 est une origine plus probable de l'utilisation première du mot islamophobie ? Sur Wikipedia, en Français, je trouve cependant une première page crée le 6 janvier 2005 et pointant vers le site web du CCIF ; Vincent Geisser, La Nouvelle Islamophobie, est paru en septembre 2003 et pourrait contenir des réponses ; dans sa version anglaise de Wikipedia, une page a été crée le 28 décembre 2002... « Ever since the Muslim expansion in the 8th century islamophobia has been a part of European culture. » Edit... le Petit Robert aurait introduit le mot entre 2005 et 2006, le Grand Robert en 2012. Mais vite lu plus loin, Marwan n'est évidemment pas à l'origine de sa diffusion dans le monde :
Islamophobie : la fabrique d'un nouveau concept. État des lieux de la recherche
Houda Asal
Dans Sociologie 2014/1 (Vol. 5), pages 13 à 29, CAIRN, extraits
Dans un premier temps, nous reviendrons sur l’histoire du mot islamophobie qui remonte au début du XXe siècle, et sa résurgence dans la période contemporaine. Nous présenterons ensuite une synthèse des tentatives de conceptualisation de l’islamophobie dans le champ scientifique. Nous analyserons enfin les travaux en français, moins nombreux, qui reflètent les enjeux d’un débat où se confrontent d’autres producteurs de discours, comme les journalistes et les militants, alors que les recherches empiriques sur cette question gagneraient à se multiplier. [...] Si le mot islamophobie se diffuse à partir de 1997, il devient incontournable après le 11 septembre 2001. Les institutions européennes financent des rapports et organisent des rencontres pour analyser et combattre l’islamophobie en Europe, différentes enquêtes sont menées par des associations, des ONG ou des fondations, et le terme est utilisé dans des discours à l’ONU, lui conférant une légitimité et une diffusion internationales. En 2004, Kofi Annan, alors Secrétaire général de l’ONU, déclare : « Quand le monde est contraint d’inventer un nouveau terme pour constater une intolérance de plus en plus répandue, c’est une évolution triste et perturbante. C’est le cas avec l’islamophobie. »
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Un 20 novembre, un combat pour le droit à l'enfant
Edit de ce 20 novembre, en fin de journée…
J’ai dû bien lire le JDD puis le Monde ; Victor Klemperer nous disait que la langue ne ment pas, il s'était trompé ? Pour Adrien Taquet, l’opinion de ceux qui ont une expérience du « placement » d’il y a 15 à 18 ne compte plus, on élimine donc effectivement Lyes Louffok et même @Repairs75, moi aussi, même si mon expérience, dont dans des tribunaux, remonte à 10 et à 5 ans pour ses derniers effets. Taquet nous l’explique pour France Inter, l’invité du week-end… ajoutant : « on doit aux enfants placés qu'ils soient des enfants comme les autres ». Et nous nous limiterons donc au rapport pour les #EnMarche remis ce jour à Taquet, par Gautier Arnaud-Melchiorre, il est allé sonder des enfants actuellement « placés » pour recueillir leurs témoignages. « Je compte apprendre des choses que nous, adultes, experts, politiques, qui ne sommes pas à hauteur d’enfants, ne pouvons pas percevoir », indique le secrétaire d'État chargé de l'Enfance et de la Famille. C'est bien, Taquet, des experts et des politiques vont pouvoir lire et apprendre.
« J'ai l'impression d'être un colis », apprend-on avec France Bleue. C’est ce qu’un enfant de 15 ans récemment revenu chez sa mère avait expliqué, l’été 2009. « Placé, déplacé... sans savoir pourquoi ni avoir un mot à dire ». Les choses auraient-elles tant changées depuis ? « Le rapport est accompagné d'une "charte des droits des enfants protégés" dont le premier point proclame : "j'ai le droit d'être un enfant ou un adolescent comme un autre". » Ca va bien les avancer, ces « colis », une telle charte. L’introduction par France Bleue ou avec Taquet sur France 2 est orientée « dysfonctionnements majeurs, agressions sexuelles, ruptures traumatisantes, et même de la prostitution » ; manquent les addictions, les violences agies/subies autres que sexuelles, les sujets des insultes, des fugues, les sujets de la santé et de la scolarité, etc. Le rapport et son tome pour les retranscriptions de témoignages d’enfants sera à lire. « Les situations sont aggravées en fonction des lieux d'accueil. "L'engagement" de nombreux professionnels est réel, mais trop de mineurs subissent des "dysfonctionnements majeurs" explique Gautier Arnaud-Melchiorre. » Comme par le passé, récent, ces 10 à 20 années passées ? Rien n'a changé ? On en découvrira plus une fois la charte et ce rapport publiés quelque part, probablement des centaines de pages.
« "Il y a encore ce sentiment d'être vus comme des +enfants de la Ddass+, cette expression qui leur colle à la peau. Ces enfants veulent être des enfants comme les autres, on le leur doit" » semble avoir exprimé Adrien Taquet. Peut-on parler de l’ASE, de la protection de l’enfance, de l’Aise Sociale à l’Enfance lorsqu’on a très raisonnablement le sentiment d’avoir ou d’avoir eu encore affaire à cette Ddass, à ses pratiques et à ces établissements d’antan ? Que la Ddass change, évolue un jour, et l'on parlera beaucoup plus volontiers de protection et d'Aide Sociale à l'Enfance.
Enfant de la DDASS, par MC Jean Gab’1, ça commence à dater, d’antan également. « Imagine les glandes, de n'pouvoir voir les tiens, faute de rien, Parce qu’à partir de maintenant, c’est à eux qu’t’appartiens, Trimbalé comme une vieille grole... C’est un luxe, et les jours d’fêtes pas d’quoi grimper aux lustres, Juchés sur ses dossiers, jugé et puis casé, Parce que tes vioques n’arrivent plus à s’blairer ». Sinon écouter Keny Arkana - Eh connard. Ou encore, « pour plus d'antan », réécouter (mais très attentivement) le témoignage d'Assia, prostituée à l'âge de 14 ans, un « malaise » récent, avec C8, sur le plateau de TPMP... « On était en foyer, on s'est connu en colonie », « on était en fugue, de plus de 10 jours, j'étais virée du foyer, si je partais, où aller ? » ; sa maman : « de là, j'étais en prison, j'écris au juge des enfants, au procureur » #hope #ASE #Ddass « elle était placée », « pendant un an, pas une réponse ».
Par ailleurs, j’ai lu La Croix, leur hebdo pour ce week-end. Dix pages, et dès l’introduction, quelques propos sur l’association Repairs, des « ex-placés », peut être aussi des « ex-suivis par les services ». « Partager ensemble ce que l’on a traversé permet de se réapproprier la narration de nos histoires… » Après l’avoir étiqueté « vu les chez LFI », les LaRem #EnMarche vont donc pouvoir lui apposer aussi un sticker « aperçu maintenant au voisinage des cathos intégristes et donc de Zemmour ». Lyes semble avoir été choqué d’apprendre que son vécu présente des similitudes avec des vécus d’orphelins de la seconde guerre mondiale, une période depuis très documentée ; en fouillant un peu plus, il aurait pu en trouver d’autres, de pupilles d’il y a plus d'un siècle, ou encore d’enfances volés sous Debré, à la Réunion, pour repeupler la Creuse et ses champs. Ni père ni mère, Histoire des enfants de l'Assistance publique (1874-1939), par Ivan Jablonka… « En faisant entendre les voix qui vibrent dans les archives, Ni père ni mère tente de comprendre l'expérience du vivre-sans-parents, où se mêlent sentiment d'humiliation, solitude et liberté. »
Ce 20 au soir, ce nouveau rapport et la charte restent introuvables. Mais cela vient tout juste d’être remis à Taquet, et va être publié prochainement. En attendant, il y aurait à relire un document de travail n° 263 2021, produit par l’INED, « Violence sous protection. Expériences et parcours des jeunes récemment sortis de placement » Libé, sur cette étude : « Le sujet s’est imposé par la force des choses. Engagées dans une enquête sur les trajectoires des jeunes sortant de l’Aide sociale à l’enfance (ASE), des chercheuses de l’Ined (Institut national d’études démographiques) ont constaté qu’une thématique revenait fréquemment dans la bouche des interrogés : la violence. »
Edit de ce 21 au soir… Sauf un barouf pour 240 enfants « sous protection » et dans ce cadre, la remise du rapport à Adrien Taquet, je n’ai pas remarqué grand-chose, ce week-end, pour la promotion des droits de l’enfant. Un peu de lumières bleu Unicef dans des villes, des forums, des activités pour des enfants… ainsi qu'en marge et dans leur entre-soi, les très classiques conférences de professionnels de l'action sociale. Dans la rue et sur Twitter, juste les manifs habituelles (gilets jaunes, anti-vax/pass, …) ainsi que des manifs depuis 15 ans courantes à l’horizon du 25 novembre, Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femme (en gros, les violences conjugales, l'inceste, la parole des femmes, des enfants, la prostitution, l'autorité parentale). Avec le Républicain Lorrain de ce 19, nous lisions qu’on peut encore parler « d’assistance publique » ; relire donc également « Ni père ni mère », cet ouvrage de Ivan Jablonca. « Un sujet trop abordé de manière critique », lisait-on encore sur cette feuille, en Lorraine ; tout le monde sait très bien que la critique de l'action/inaction publique ou de professionnels et de leurs méthodes ou travail est historiquement insupportable, rejetée, systématiquement irrecevable, surtout dans les prétoires de la « protection de l'enfance ». Hier, avec France Inter, L’invité du week-end, on apprenait que Adrien Taquet voudra aussi remettre en cause un chiffre qui avait été avancé par des sociologues, suite à leurs études dans la rue, mais autour de 1998… depuis, la crise de 2008 est passée, puis celle du covid s’est inscrite dans la durée ; j’imagine qu’un ultime rapport « plus apolitique #EnMarche et clairvoyant » va un jour paraitre : « soyons précis, parce qu’il y des chiffres qui tournent dans tous les sens… un SDF né en France sur quatre est passé un moment par l’aide sociale à l’enfance… c’est ça le vrai chiffre, qui mériterait d’ailleurs d’être creusé, et on va s’y atteler ». Attendons, « la vérité ».
Dans le JDD de ce dimanche 21, « Après MeToo, le féminisme marque des points », une pleine page, dont sur des chiffres et leurs évolutions, de 2016 à 2021 : après 15 ans (et beaucoup plus) de luttes et de critiques, de multiples immixtions dans l’espace public, les Femen, éphémères, des manifs, des statistiques, des chiffres puis des estimations, des études, des articles de presse à tous sujets, dont le clito, etc, « il apparait clairement que les Français aspirent à ce que le gouvernement fasse du droit des femmes un objectif prioritaire. […] Critiques vis-à-vis des pouvoirs publics les personnes interrogées semblent elles aussi souvent démunies… ». L’article élogieux sur le travail de Gautier Arnaud-Melchiorre était à lire dans le JDD de la semaine passée ; suivaient une belle page du Monde, une autre du Républicain Lorrain. Avec des journalistes domestiqués, de grands médias régionaux ou nationaux aux ordres ou à l'écoute et bien attentionnés, c'est facile : un Secrétaire d'Etat et qui il a missionné communiquent, les journaux du pays publient, propagent, du dithyrambique. Comme tout est cautionné par le gouvernement #EnMarche #LaRem c'est indiscutable et peut être diffusé sans aucun contrepoint, diffusé tout en cassant Lyes louffok, « lui est trop colérique, trop critique, à nous en demander de trop ».
Elles étaient 400 dans Paris, souvent moins à manifester, vers 2008, elles peinaient à se faire entendre ; j’ai pas lu ni compté, aujourd’hui ; « ielles » #NousToutes et si on les compte doivent être des milliers à crier régulièrement dans les rues, tantôt « patriarcat, loi du père », « Cantat » ou « DSK », « Polanski », parfois « inceste » ou comme très récemment, à crier après s'être emparées des recommandations de la CIIVISE. Aujourd'hui, dans la rue, avec des cris de radicaux pas loin... jusqu'à « révolution » et cris encore dissonants pour le commun, des cris et attentes des pires. Il faut croire que certains sujets ne sont d’intérêts que par le chiffre des RT, des TT, ou par le nombre de ceux qui crient - peu importe ce qui est crié, on retient le nombre, les RT ou les présences dans la rue - mais c’est moins vrai pour qui connait l’Histoire et des phénomènes type « nuit debout » ou encore « gilets jaunes » - les uns crient en nombre, rien ne se passe, les autres ont un relais du genre #EnMarche Adrien Taquet, efficace. C’est cependant peut-être une piste pour Lyes Louffok et les Repairs, devraient-ils gonfler leurs effectifs, agiter plus leurs relais ces années qui vont suivre… Pour RESF et les migrants, ça avait fonctionné, sensibiliser, mobiliser, la gauche elle-même avait été agréablement surprise par le résultat, conséquent et durable. Mobiliser en faveur de cette enfance en perdition risque d’être plus compliqué, car avec des enseignants persuadés, qui « signalent », et avec des pans de gauche qui subsistent ou vivent des « sauvetages » et de « placements » longs d’enfants dans des villages éloignés ; « des métiers difficiles » ; tandis que plus ces enfants vont mal, davantage le « prix de journée » est élevé ; comme les migrants et les MNA, un sujet très susceptible de fragmenter leurs opinions. Et moi, dans cette Histoire, c’est simple : « juste un troll » diront Arianne Chemin, PDR et Marie Vaton, Nadine Morano, cette poissonnière, Laurence Rossignol, Aude Lorriaux, toutes outrées, comme beaucoup ; en près de 20 ans, je dois avoir outré un très grand nombre, « un individu à bloquer, à ne pas lire. » Je m'en fous de qui me lit ou non, autant de ce qui va suivre encore #indifférence
Des #révolution de gauche occupés par le djihad et leurs luttes pour permettre à chacun #liberté de voiler les fillettes. En mode arc-en-ciel, contre le patriarcat, oui, c'est tout à fait crédible, et des femmes en nombre soutiennent. Pendant ce temps, des gamins et des gamines vivent des choses « exceptionnelles » #radieux « sous protection ».
Dans ce même JDD, imprimé, aux indiscrets et en très bref, la « fin de cavale » d’une mère : « une infirmière en fuite depuis plus de huit mois avec sa fille M., 6 ans… interpelée mercredi par les gendarmes… elles se cachaient. Toutes les deux sont en bonne santé. » Une contradiction qui a dû mettre tous nos conspis et ceux qui la soutenaient en émoi. En octobre, nous découvrions des recommandations de la CIIVISE, qui « demande la suspension des poursuites pénales pour « non-représentation d’enfant » contre un parent qui priverait de visite l’autre parent soupçonné d’inceste. Enfin, la commission recommande de « croire l’enfant ». » A lire sur le JDD… « "Ma cliente a été mal reçue, on ne l'a pas crue, conteste l'avocat de la mère, Paul Gallix. Et comme souvent dans ces dossiers délicats, il n'y a pas de preuve." La jeune femme, convaincue que sa fille était en danger, refusait de remettre M. à son père. Elle avait médiatisé son combat sur les réseaux sociaux, en lien avec l'association controversée Wanted Pedo. […] Début 2021, l'infirmière avait transmis aux enquêteurs un échange à tournure pédopornographique que son ex aurait eu sur Facebook avec une jeune fille de 14 ans. Problème : si le profil de l'adolescente était un faux, conçu selon le parquet à la demande de la mère par un militant gravitant autour de l'association Wanted Pedo, les investigations ont montré que celui du père avait aussi été créé de toutes pièces ; les perquisitions ont mis cet électricien hors de cause. […] l'association s'était désolidarisée de l’infirmière, estimant que "cette dernière […] leur a menti, a caché des éléments en sa possession et a produit des faux". » Juste le bordel. J’en retiendrais qu’un parent ou une mère qui proteste est très certainement un gros menteur, et que « s’iel » a quelques soutiens, il ne pourrait s’agir que de déséquilibrés. Ou nous finirons par conclure que tricher, produire, valider et approuver jusqu'à des faux, tromper pour parvenir à tous fins « dans l'intérêt de l'enfant » est une violence, un monopole d’Etat et des travailleurs sociaux.
Cette infirmière et les militants qui l’ont soutenue, peut-être une espèce de Chantal Clos, et au lieu de s’en prendre à l’avocate du père en la trainant dans les bois, elle aurait envisagé de disparaitre avec sa fille, un peu comme une Mireille Millet, elle avait tenté de soustraire Sébastien de la broyeuse. Les histoires se répèteraient, à peine autrement.
Disparition à Montpellier : fin de cavale pour **l'infirmière** et sa fille de 6 ans
Publié le 17/11/2021 à 18:06, mis à jour le 18/11/2021 à 10:08
Midi libre, extrait...
Elle était recherchée dans le cadre d'une instruction ouverte pour soustraction de mineure et un appel à témoins avait été lancé par la juge d'instruction au début du mois. L'infirmière avait disparu avec sa fille après que le juge des enfants avait pris la décision de placer M. sa fille de 5 ans, auprès de l'Aide sociale à l'enfance. Accordant à la mère un droit de visite médiatisé deux fois par mois.
Une mesure que la mère n'avait pas supportée alors que cette dernière refusait de remettre la fillette à son père sur ses jours de garde suspectant de se sa part des actes de violences sexuelles sur la fillette. Ce que ce dernier a toujours nié. Des allégations que la justice après enquête a estimé infondées
Je n'affiche pas ici le visage ni le nom de « l'infirmière », je laisse le JDD et d'autres journaux ou talents s'en occuper.
Tromper, un monopole. Qui me fait évidemment repenser encore à la harangue de Ostwald Baudot à ses pairs, 1974... « La justice est une création perpétuelle. Elle sera ce que vous la ferez. N’attendez pas le feu vert du ministre ou du législateur ou des réformes, toujours envisagées. Réformez vous-mêmes. (…) La loi s’interprète. Elle dira ce que vous voulez qu’elle dise. Sans y changer un iota, on peut, avec les plus solides “attendus” du monde, donner raison à l’un ou à l’autre, acquitter ou condamner au maximum de la peine. Par conséquent, que la loi ne vous serve pas d’alibi. (…) Ne vous contentez pas de faire votre métier. Vous verrez vite que, pour être un peu utile, vous devez sortir des sentiers battus. [...] Qu’on le veuille ou non, vous avez un rôle social à jouer. Vous êtes des assistantes sociales. [...] Il y a des tâches plus utiles que de chasser ce papillon, la vérité, ou que de cultiver cette orchidée, la science juridique. [...] Soyez partiaux. [...] Ayez un préjugé favorable pour la femme contre le mari, pour l’enfant contre le père [...] »
Du JDD de ce 21 novembre
« Ne pas respecter nos décisions ainsi que tromper, c'est mal ! »
« On n'aime pas lire les citations. » J'en aurais une belle pour Adrien Taquet, le Monde, le JDD, le Républicain Lorrain, les DNA... « Je demeure convaincu qu'un journaliste n'est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n'est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. » • Albert Londres, Terre d'ébène, 1929
Ce 22 novembre, après mise à jour, ASH publie comme des informations contradictoires… En tous cas, sur 2004 à 2005, le référent familial de l’OSE France était comme absent ou déconnecté du terrain également, lorsque je l’appelais, il devait à chaque fois aller d’abord se renseigner ; et ces temps là seraient révolus, datés d'il y a plus de 15 ans : « Le bilan tiré de ces nombreux entretiens est en demi-teinte. Si les enfants font état des bons moments passés avec les travailleurs sociaux et soulignent leurs qualités professionnelles, de nombreux dysfonctionnements sont pointés du doigt. En premier lieu, les jeunes souhaiteraient davantage rencontrer leur référent ASE. » « "On entend les enfants placés d'hier, jamais ceux d'aujourd'hui" : à 26 ans, il donne la parole à ces mineurs », lisait-on dans le JDD, il y a 8 jours... C’est peut-être bien l’inverse, effectivement, qui s’est produit, on aura encore étouffé les voix de ceux qui avaient été « placés », et qui pouvaient nous raconter exactement les mêmes choses, avec un discernement différent.
Je reste impatient de découvrir la charte et le rapport #EnMarche avec Taquet. Je viens de survoler le récent rapport annuel 2021 du Défenseur des droits sur la santé mentale des enfants, leur droit au bien-être. A le lire, page 52 (et autres), en 10 à 20 ans, pas grand-chose n’a évolué : « Le Défenseur des droits relève que, de manière générale, la santé est insuffisamment prise en compte dans les parcours des enfants confiés à l’ASE que ce soit lors de l’évaluation de leur situation, lorsqu’ils sont confiés à l’ASE ou pendant leur prise en charge. » En 2013, rentrant d'une journée de présentation par l'ONED, je publiais ici Les carences massives de la protection de l'enfance... « Premier point proclamé par la charte des assistés #LaRem "j'ai le droit d'être un enfant ou un adolescent comme un autre". » On s’étonne ensuite, comme je l’exposais en mars 2011, à la cour d’appel de Versailles, si des enfants en nombre finissent à la rue, avec un bagage scolaire limité, ou simplement déscolarisés à l’issue du cursus de « sauvetage ».
Si mes sources sont bonnes, c'est le moment que choisissent 3 000 magistrats et une centaine de greffiers pour publier et signer... « Nous, juges des enfants, en sommes réduits à renouveler des mesures de suivi éducatif sans voir les familles, parce que le nombre de dossiers à gérer ne nous permet pas de les recevoir toutes. » J'ai du mal avec le concept. Il faudrait alors 1/ que les parents ou la famille se soucient ou aient les moyens (dont intellectuels) de se soucier 2/ qu'ils trouvent la voie pour faire appel 3/ que la cour d'appel fasse parfois autre chose que confirmer. « Alors que se sont ouverts les états généraux de la justice [cent vingt jours de consultation citoyenne et de débats qui ont démarré le 18 octobre] avec pour objectif annoncé de renouer les liens entre les citoyens et leur justice, nous, juges du quotidien des tribunaux judiciaires, souhaitons témoigner de nos expériences et de nos inquiétudes sur les conditions dans lesquelles la justice est rendue en France et sur l’affaiblissement de l’Etat de droit qui en découle. » Des juges et le parquet puis un OPJ pour un juge d'instruction avaient insisté pour que je « supprime » mon blog ; il est toujours là, et je ne le regrette pas. S'il est illisible pour beaucoup, tant pis, ou vraiment tant mieux. « Nous, magistrats, faisons le même constat que les justiciables. Nous comprenons que les personnes n’aient plus confiance aujourd’hui en la justice que nous rendons, car nous sommes finalement confrontés à un dilemme intenable : juger vite mais mal, ou juger bien mais dans des délais inacceptables. » J'ai mal en lisant leur tribune.
Revoir L'enfant de personne, cette « fiction » sur l'histoire de Lyes, écouter encore Agathe lui dire de patienter, d'y croire, demandant à Lyes d'attendre que la justice entende enfin ; en vrai, Emilie et Agathe n'ont pas insisté, elles savaient l'inutilité ? « Dans la vraie vie, l’agrément lui a été refusé et elle n’a pas insisté », lisait-on sur Ouest-France... Dans mes histoires, sur des années dans des tribunaux, c'était encore différent, la justice s'était donné absolument tous les moyens, des renvois, des confirmations, des rejets, avec trois tours à la cour de cassation, une débauche, puis jusqu'à pour tout écraser, étouffer sous le tapis, et pour nier fermement... en « m'aidant » même, au printemps 2013, pour que je cesse d'en parler, de militer ; mais ce milieu restait cordial avec moi : « allez vous faire mieux conseiller. »
Ca ne va probablement pas s'arranger de si tôt ; suite à sondage CSA récent : « lorsque l’on demande aux Français ce qu’ils pensent quand on parle des institutions judiciaires, ils sont 67% à évoquer des éléments négatifs. [...] 93% des sondés jugent la justice «trop lente», et 69% qu’elle est «opaque». [...] Seule une minorité de Français (34%), la considèrent efficace et estiment qu’elle traite tous les citoyens de manière égale. [...] ceux qui croient le plus dans les institutions judiciaires sont les jeunes âgés de 18 à 24 ans (55%) et les jeunes de 25 à 34 ans (56%). [...] le projet de loi pour la confiance dans l’institution judiciaire «entend rétablir la confiance entre les citoyens et l'institution judiciaire, en premier lieu en leur permettant de mieux connaître la justice et son fonctionnement», explique le gouvernement. En effet, selon l’enquête CSA, 51% de la population affirme mal connaître le fonctionnement ».
Mes billets du mois d'octobre semblent encore être beaucoup lus. Ils illustrent à mon avis très bien la pratique, une méthode, avec des juges, ou comment des travailleurs sociaux peuvent s'obstiner, s'emparer, prélever et offrir un enfant :
http://justice.cloppy.net/index.php/justice/2021/10/
« Le maintient du lien familial est un problème, il faut oser le rompre ! » Avec les bons bagages théoriques, par nos experts en séparation et en motivations, c'est facile à faire. Il existe une école où tout professionnel peut aller s'instruire à ces fins :
Un Diplôme Universitaire, en Protection de l'Enfance
http://justice.cloppy.net/ ... /2021/11/13/un-diplome-universitaire-en-protection-de-l-enfance
Autorité de la chose viciée
http://justice.cloppy.net/index.php/justice/2021/11/06/vicie-est-le-bon-mot
Mon blog avec mes plus récentes publications deviennent ainsi d'utilité publique, pour les décennies à suivre. Beaucoup pourront s'en inspirer pour dévoyer ce qu'on appelle communément « la justice » et pour pousser des mômes dans les couloirs de l'adoption, où il en manque tant depuis qu'à l'international il n'est plus possible d'en acheter si facilement.
28 février 2018, 12:39 CET, mis à jour le 1 mars 2018, 15:29 CET, theconversation.com, extrait... When Ethiopia stopped allowing its children to be adopted by foreign parents in January, it became the latest country to eliminate or sharply curtail the practice. In recent decades South Korea, Romania, Guatemala, China, Kazakhstan and Russia – all former leaders in foreign adoption – have also banned or cut back on international custody transfers. In 2005, almost 46,000 children were adopted across borders, roughly half of them headed to a new life in the United States. By 2015 international adoptions had dropped 72 percent, to 12,000 in total. Just 5,500 of these children ended up in the U.S., with the remainder landing in Italy and Spain. Today, most children adopted internationally come from China, Democratic Republic of the Congo and Ukraine. But even China, which has been the top sending country since the late 1990s, has decreased its foreign adoptions by 86 percent. Why are international adoptions imploding?
Gautier Arnaud-Melchiorre s'en va, par DM, il m'a expliqué qu'il ne faisait que passer pour quelques mois. Pour produire un rapport ; « un cahier de doléances qu’il remettra samedi 20 novembre, à Adrien Taquet, secrétaire d’Etat chargé de l’enfance. […] il a persuadé Adrien Taquet, qui avait remarqué son discours constructif » (« Sortons de l’impasse du misérabilisme ») lors d’un colloque, en 2009, de lui confier une mission de six mois : « Gautier est un garçon persévérant et tenace », confirme en souriant le secrétaire d’Etat », lit-on chez le Monde, dans un papier de Ariane Chemin. « A 2 mois, « Gautier a des gestes lents, sourit peu et ne gazouille pas. Son regard est vif et fuyant », dit le fameux rapport. Après plusieurs semaines de pouponnière loin de sa mère, tout s’arrange. » Encore un canard, et des observations. Pour Macha, la fille de Zakharova, le « placement » l’avait « sauvée » de l’autisme ou de l’amour trop étouffant d’une mère Russe. Mon ainée a été « sauvée », elle aussi, j'avais trop et si longtemps contesté et critiqué son « placement »... Après une période, bien accompagné par l'OSE, Sébastien avait été expulsé dans de la merde et de la pisse de chat ; où il était arrivé « sur décisions de justice », chez sa mère, était si beau que la petite soeur qu'il y trouvait finissait elle aussi « placée ». Pour mon ainée, c'était différent, « placée en internat », un art, « on a rien pu faire de plus, ensuite on l'a déscolarisée. » Il doit s'agir du graal du travailleur social, de tout juge et des cours d'appel, une tâche dure, s'assurer que tous ces enfants seront affectés, et que la plupart d'entre eux s'écrouleront. « Ecoutez ceux qui ont tout surmonté ! »
Au passage, je note que Ariane Chemin ou le Monde pourraient avoir repéré des « trolls » sur internet. Sur twitter, des anti-#LaRem ou des trolls, quelques uns qui critiquent ou qui expriment des désaccords ? C'est intolérable au Monde ? Pour ma part, j'avais remarqué l'absence du Monde et de ses experts en justice, entre autres, au procès en appel de Mathieu, un mineur plutôt très mal encadré ; au Chambon, il avait violé puis fait fumer Agnès ; un énorme couac de la protection de l'enfance. La peine de Mathieu avait été confirmée en appel, le tout premier condamné à cette peine : la perpétuité réelle, de ces peines à la prison pour une période longue et allant jusqu'à la mort enfin du mineur condamné.
Justice : perpétuité pour l'assassin d'Agnès
Publié le 11/10/2014 21:16, francetvinfo.fr, extrait... Matthieu, est un adolescent aux lourds antécédents. Il avait déjà violé une jeune fille, un an avant Agnès. Son profil est jugé dangereux par les experts et la cour qui le condamne à perpétuité. "La perpétuité, c’est l’exclusion. C’est l’anéantissement de l’être humain. On a beau nous dire qu’il sortira un jour, vous croyez qu’il y aura un collège d’experts qui le laissera sortir ?" a estimé son avocate, Maitre Joëlle Diez.
Lyes louffok, on l'écarte, on l'avait déjà bien compris avec le JDD de dimanche dernier. « Il est excessif, trop colérique, avec Marie Vaton, il réclame des contrôles, peut-être même des contrôles de nos pratiques, qu'il souhaiterait homogènes sur le territoire national ! » Le Monde confirme, nous allons travailler à partir de ce que nous apporte Gautier Arnaud-Melchiorre pour les #EnMarche #LaRem un rapport apolitique, et des solutions attendues par Adrien Taquet : une charte à placarder dans les lieux d'accueil. Trois axes principaux, donc, à moins qu'on en découvre un jour d'autres :
• On laisse encore s'exprimer Lyes, il porte un discours très en faveur de l'adoption des enfants de l'ASE
• Une charte, et si dans 10 ans nous constations son inefficacité, nous aurons heureusement eu recours à l'adoption
Lyes louffok, on l’écarte. Mais je l’imagine intervenir prochainement pour cette formation par l’université Paris-Diderot et l’OSE France, aux côtés de Richard Josefsberg et de Maurice Berger, pour y expliquer que « il faut tout rompre, la cour d'appel confirmera, surtout si des professionnels tels que de l’OSE, en amont, ont estimé qu’il y avait un problème. » « Sinon, ça peut faire plus tard des enfants [maghrébins] barbares », ajoutera Berger, « avec un professionnel pour l’enfant, nous aurions souvent pu éviter le pire. » « Des Merah et des frères Kouachi, faut pas que ça se reproduise ! »
Il est terrible ou très transparent sur certaines pratiques de terrain, Maurice Berger ; en octobre 2008, il renvoyait à un documentaire #Infrarouge « mes premiers pas d’éducateur » diffusé ce 16 novembre 2021 : « votre travail comme le mien est basé sur observer l'autre, découvrir l'autre »... comme des canards, observer des humains comme des canards, des êtres dénués de tout. « Cette réflexion a débuté après que j’ai observé à de nombreuses reprises, et à chaque fois avec un adolescent différent, une scène toujours identique dans le tramway de Saint-Etienne. » Observer les humains, et rapporter, un art. « Depuis qu’il est resté allongé à la pouponnière… » ou variante, « depuis qu’elle a été tabassée en foyer, chez nous, et encore plus depuis qu'il n'y a plus personne pour la faire soigner, elle va autrement, vraiment mieux. » Un art.
Maurice Berger, Dunod, 8 octobre 2008, page 107, l'éloge de l'avocat de l'enfant
Voulons-nous des enfants barbares ? Prévenir et traiter la violence extrême
Lyes et peut-être aussi Gautier qui sont revenus, de bien loin. Pour eux, les mères étaient le problème, avant l’ASE. En tous cas, tant mieux pour eux - et sincèrement. Des exceptions, comme Perrine Goulet, placée à 9 ans, ou encore Elie Wiesel, revenu aussi. Qui confirment qu’on peut revenir du pire et réussir, brillamment, un vrai message d’espoir pour tous. Des exceptions qui se relèvent ou ne s'écroulent pas, il en a existé, il en existera encore. « On les a aidé, on a réussi ! »
« Le droit à l’enfant, ça n’existe pas ! On doit parler de confier des enfants à des familles méritantes ! » Vers 2007, Catherine Gadot s’était beaucoup inquiétée, une nouvelle loi avait introduit un entretient avec les mères au cours de leur grossesse, pour s’assurer qu’elles sont dignes. Il subsiste une difficulté mineure, sur laquelle travaillent Monique Limon et autres députés, dans le but d’inscrire mieux dans le code civil les critères de « délaissement » des enfants. « Vers une éthique de l’adoption... Favoriser l’utilisation de la procédure de délaissement ». On ajoute le mot « éthique » et ça sonne toujours mieux, plus acceptable, on ajoutera plus tard « bientraitance » encore. Au besoin, on ira piquer quelques bonnes idées au Canada, nos cousins et si proches. A l’horizon, exactement la même chose qu’il se passe au Royaume-Unis, où les unes, des mères, des parents, sont décrétés indignes et les autres déclarés plus aptes, selon les services sociaux.
Vers quelle éthique de l’adoption ?
La Croix, le 03/12/2019, extrait... La fusion en un organisme unique du Conseil national pour la protection de l’enfance, du Groupement d’intérêt public Enfance en danger et de l’Agence française de l’adoption (AFA) est en marche. À marche forcée, même. À peine présentée par Adrien Taquet, secrétaire d’État chargé de la protection de l’enfance, dans le cadre de la stratégie nationale de prévention et de protection de l’enfance, cette fusion doit désormais aboutir le 1er janvier 2021 ainsi qu’il vient de l’annoncer.
Dernière modification : 4 novembre 2021
Proposition de loi relative à l’adoption
vie-publique.fr, extrait... Cette proposition de loi fait suite au rapport "Vers une éthique de l’adoption, donner une famille à un enfant" de la députée Monique Limon, qu'elle a rédigé en 2019 avec la sénatrice Corinne Imbert. Selon l'exposé des motifs, quatre ans après l'entrée en vigueur de la loi du 14 mars 2016 relative à la protection de l’enfance, le régime juridique de l’adoption connaît encore des lacunes auxquelles il faut remédier.
À jour au 31 août 2021
Ce document a valeur officielle
chapitre P-34.1
Loi sur la protection de la jeunesse
http://legisquebec.gouv.qc.ca, extrait, l'essentiel
2.3 Toute intervention auprès d’un enfant et de ses parents en vertu de la présente loi doit: a) viser à mettre fin à la situation qui compromet la sécurité ou le développement de l’enfant et à éviter qu’elle ne se reproduise; b) privilégier, lorsque les circonstances sont appropriées, les moyens qui permettent à l’enfant et à ses parents de participer activement à la prise de décision et au choix des mesures qui les concernent.
Non au projet de loi sur l'adoption
Catherine Gadot
Dans Journal du droit des jeunes 2009/5 (N° 285), pages 13 à 16
www.cairn.info, extrait... Nous disons, que rares sont les parents qui se désintéressent de leur enfant. On les met seulement de côté, ils sont totalement mis knock-out par les services de la protection de l’enfance. Tout est bon pour les évincer, pour les retirer de la vie de leur enfant. En définitive, les parents gênent. Les familles d’accueil adeptes de l’adoption. Il est devenu très difficile d’adopter. La durée moyenne d’une procédure est de cinq ans, le dossier à fournir est volumineux et doit être parfait. Le pourcentage de chances d’aboutir est de moins de 50%. Heureusement, beaucoup de familles candidates à l’adoption ont trouvé un autre système : elles deviennent « famille d’accueil ». La procédure est simple, un petit dossier à remplir, une petite enquête sociale, un petit stage et l’on devient famille d’accueil agréée. Elles seront payées pour élever l’enfant, auront droit à des indemnités de toute sorte, aux congés payés, le tout sans aucune responsabilité civile ou pénale. L’Aide sociale leur livre leur premier enfant. Si l’enfant est trop difficile, il suffit de le renvoyer aux services sociaux comme on renverrait un téléviseur défectueux chez son concessionnaire, pour qu’il le remplace.
A la une
Les enfances dérobées de la Réunion
Mis à jour le 26 janvier 2006, le Monde, extrait
Les services sociaux vont mettre un zèle particulier à une mission qui, selon l'IGAS, jouira de "l'attention personnelle de Michel Debré" . Les familles en difficulté sont légion. Misère, alcoolisme, illettrisme font des ravages. Les 2 CV de la direction départementale de l'action sanitaire et sociale (Ddass) vont sillonner l'île pour alimenter le pont aérien et contenter leurs supérieurs. José Cotché se souvient comment, à 12 ans, lui et neuf de ses frères et sœurs ont été emmenés. "Ma mère est morte en janvier 1965. Une femme a débarqué à la maison, a discuté avec mon père. Elle est revenue quelques semaines après. Mon père a lancé au grand frère : 'Abel, prépare tes frères et sœurs. Ils partent.'" Certains fonctionnaires savent se montrer persuasifs. Ils pourraient bien avoir extorqué des signatures d'abandon ou de délaissement temporaire à des parents en position de faiblesse. L'IGAS note que le nombre de pupilles déclarés à la Réunion a doublé entre 1963 et 1968. Avec un art consommé de la litote, le rapport souligne "l'existence éventuelle de promesses faites aux parents". Il s'interroge sur "le respect des intérêts des mineurs tels qu'appréciés à l'époque", sur le "caractère très succinct de certains dossiers", voire sur leur "absence". Bizarrement, nombre d'archives ont brûlé dans des incendies, qui alimentent aujourd'hui la suspicion.
Ca va foirer. A commencer pour tous ceux qui ne seront pas adoptables, genre, les « incasables » ou les « trop perturbateurs », peu importent les raisons - violences ou crises incontrôlées, addictions, troubles psy plus ou moins sérieux, sexualisation précoce ... En tournant entre familles d’accueil et foyers ou établissements plus spécialisés, ceux-là auront une charte à y contempler. On dira d’eux que « ils se sont déterminés encore à mettre le dispositif en échec. »
En tous cas, c’est gonflé. « Constatant que ça se passe si mal chez nous et avec nous, nos accompagnements, nos maisons, les familles d’accueil, on va essayer en donnant des enfants à des familles qu’on n’aura plus à suivre non plus. » Ces dernières étant déjà idéalisées, sans aucun risque, dont d’accident, de perte d'emploi ni même de divorce dans la vie.
Ces jeunes dont les services sociaux ne savent plus quoi faire
LE MONDE | 05.08.08 | Extrait... Dans le jargon des travailleurs sociaux, on les appelle des "incasables". Des jeunes, en grande difficulté, face auxquels les institutions sociales, scolaires, médicales et judiciaires apparaissent dépassées. Des mineurs passant d'un dispositif à un autre, d'une structure d'accueil à un foyer, d'un service pédiatrique à un institut thérapeutique, sans jamais trouver de réponse efficace à leur souffrance. Des cas extrêmes, quantitativement limités, figurant parmi les quelque 250 000 mineurs bénéficiant de mesures de protection de l'enfance en France, mais qui perturbent la vie des établissements scolaires, des foyers, des hôpitaux.
Interview
Mineurs placés : «C’est le système qui broie les gamins, et non l’inverse»
Libé, publié le 15 novembre 2021 à 20h51, extrait... Lyes Louffok... Rien n’a changé. Le gouvernement se félicite de son enveloppe de 600 millions d’euros, mais c’est toute la politique publique qu’il faut repenser ! D’entendre des responsables politiques dire, «ces enfants-là mettent en échec le système», ça me rend fou. C’est le système qui broie les gamins, et non l’inverse. Il faut un contrôleur, qui veille sur les conditions de prise en charge dans les structures. Un avocat pour chaque enfant, pour faire valoir ses droits devant le juge. Avec la crise sanitaire et sociale, de plus en plus d’enfants sont en attente d’être placés. Tout le système est embolisé, les éducateurs craquent de partout. C’est en train de nous péter à la gueule et personne ne bouge.
« Le combat des « enfants de l'ASE » pour faire changer le système
Manque de moyens, maintient du lien familial, maltraitances... »
« A partir de l’an 2000, toutes les autorités chargées des services de l’enfance
ont reçu l’ordre d’augmenter le nombre des adoptions, autant que possible »
« Si on pouvait faire mieux, rapidement, on le ferait »
Requête CEDH, Mouzin c. France, 15 février 2021, 15353/19
Ce samedi 7 janvier, comme plusieurs fois par le passé, je me suis rendu à Guermantes pour suivre un peu des exposés et des débats au cours de l'assemblée générale de l'association Estelle. Ainsi que pour me joindre à nouveau à la marche pour rallier la place du Temps Perdu et s'y arrêter devant le cerisier du Japon. Un arbre devenu grand.
De source actu.fr, daté de ce 6 courant, de propos de Monsieur Mouzin « Le 9 janvier 2023, cela fera 20 ans qu’Estelle Mouzin, 9 ans, a disparu à Guermantes, en Seine-et-Marne, par une froide journée enneigée alors qu’elle rentrait de l’école. [...] Aux côtés de l’association Estelle, à force de démarches, d’interventions médiatiques, il est parvenu à faire avancer cette enquête engluée dans un dédale judiciaire. [...] Je suis encore sidéré par ce criminel du mal absolu, sidéré par les errements de la justice, sidéré par l’écart temporel. [...] Dès le début, j’avais un sentiment d’urgence. [...] J’étais allé patrouiller avec des policiers et je leur avais demandé en combien de temps ils retrouvaient les enfants disparus. Il y avait eu un blanc dans la conversation. [...] Pour nous, c’était incompréhensible. On parle beaucoup de progrès aujourd’hui, là, on avait une problématique fondamentale, une absence d’efficacité grave et rien ne bougeait. [...] Oui, le temps est un sujet délicat. La disparition d’Estelle, c’est 20 ans d’attente, de questions, d’incertitudes… [...] En attente d’avancées, en attente du dessaisissement du tribunal de Meaux, d’un nouveau juge, puis en attente des résultats des fouilles, maintenant en attente du procès… » Toujours sur actu.fr mais de l'an passé, du 8 janvier, des propos plusieurs fois repris et répétés : « Pendant de longues années, Eric Mouzin, appuyé par l’association Estelle et ses avocats, ont dénoncé les manquements, les lenteurs et les erreurs. »
C'était un moment particulièrement difficile encore pour Eric Mouzin et ses proches. Vu sur le Parisien et un peu comme annoncé ce samedi, à Guermantes : « Michel Fourniret, condamné à la perpétuité incompressible en 2008 pour les meurtres de sept jeunes femmes ou adolescentes entre 1987 et 2001, est mort il y a un an et demi avec ses informations, tout en reconnaissant à demi-mot en mars 2020 la séquestration, le meurtre et peut-être le viol d’Estelle. [...] En conséquence, Estelle a été déclarée morte le 10 janvier 2003. « Le certificat a été établi le 14 juin dernier, le livret de famille a été modifié, explique Éric Mouzin la voix tremblante. Oui, c’est assez brutal. »
Après l'assemblé générale et lors d'échanges avec le public, après quelques mots sur l'intérêt commun ou général, j'ai posé une question qui semble avoir embarrassé voire même fâché. Après avoir présenté tout mon respect pour ce que Monsieur Mouzin, ses proches, son association, ses soutiens et ses avocats ont pu accomplir et accompliront encore, j'ai demandé comment les droits de la partie civile ont évolués sur 20 ans, parlant d'accès au dossier, de demandes d'actes ou de compléments d'informations. Il me semble qu'il y a eu quelques évolutions sur la période. Le cabinet Seban a répondu, expliquant d'abord qu'il ne pourrait rien dire à ce sujet et concernant le dossier Mouzin. L'affaire reste en cours tandis que en son nom, Monsieur Mouzin a déposé une plainte de plus contre l'Etat, il attend également une décision de la CEDH, manifestement à ces mêmes sujets, je le découvre après avoir lu sa requête 15353/19.
Ce samedi, j'avais voulu rester discret, bien en retrait dans le fond, dans la salle ainsi qu'au cours de la marche. C'est raté. J'arrivais à moto avec mon coupe vent rouge, j'ai fini incrusté dans les JT de 20h de France 2 ainsi que de TF1.
Il y a presque 15 ans déjà, j'avais perçu comme une brouille avec Monsieur Mouzin, mais de mon point de vue, nos rapports sont restés très cordiaux. Il m'est un peu compliqué de discuter avec lui et ses proches et avocats, mais c'est normal et courant, dans ce genre de situations, les gens sont toujours comme aux abois, tout ce qu'on pourrait vouloir leurs dire ou exposer étant susceptibles d'être perçu tel des attaques... Vers mi 2010, je lui avais parlé d'accès au dossier, de sa lecture par la partie civile, pour y rechercher où l'enquête et les juges avaient pu pécher. Ce qui avait agacé Monsieur Mouzin, il me répondait alors qu'il s'en remettait entièrement aux enquêteurs et à la justice, qu'il fallait faire confiance, et qu'il n'envisageait pas une alternative et risquer ainsi une lecture farfelue du dossier alors déjà épais.
Les plus farfelus apportant des éclairages complémentaires, de « meilleures lectures », on les repère assez facilement. Il n'y a qu'à voir l'ultime production récente de Karl Zéro avec Selim Fourniret, le fils Fourniret, une production conspirationniste qui a eu un excellent écho via C8 avec TPMP, cette émission qui se repaît de tout et de rien. Le réseau pédocriminel, avec Outreau, Dutroux, Monique et Fourniret, des prédateurs, les notables et juges complices... on est à deux doigts d'analyser encore les fichiers de Zandvoort et de redonner du crédit aux théories les plus folles.
En 2010, au sortir d'une audience à la cour d'appel de Versailles ainsi que après mon retour d'un rassemblement devant l'hôtel de ville de Paris, je publiais ici Vers une théorie des dysfonctionnements acceptés. A l'époque, en mai 2010, les juges ainsi que d'autres m'intimaient de tout accepter, le plus inacceptable aussi, tout m'intimait de me résigner : « je pense m'être brouillé avec Monsieur Eric Mouzin. Après son propre échange sous les caméras, avec Madame la Ministre, une mère s'est plainte auprès d'elle, puis j'ai haranguée Nadine Morano, à mon tour. Je pense que nos si courageux journalistes nationaux n'auront pas la moindre difficulté à couper cette séquence, mon intervention, au cours de laquelle un proche de Morano - à moins qu'un élu de la mairie de Paris - m'a répondu qu'ils ne pouvaient pas commenter des décisions de justice. Foutaise, mauvaise foi et langue de bois ! »
25 mai 2010... Les enfants disparus, c'est sérieux, ou c'est juste une corvée, en prévision de 2012 ?
Il fallait faire confiance à la justice, mais non, je le percevais déjà très bien depuis la fin 2004, plus encore depuis 2005 et encore plus depuis 2008, après mes sommations de juger adressées à Nanterre, à Monsieur Xavier Serrier, alors un juge pour enfant. Suivaient des décisions en cassation, une première fin 2008, puis une seconde fin 2010, qui confirmaient, que dans mes affaires, les investigations autant que la justice avaient été parfaitement indignes de confiance. Ce sans compter que à la mi-2008, la justice m'informait qu'elle avait égaré, altéré ou détruit un scellé essentiel suite à un décès suspect en milieu hospitalier...
Via doctrine.fr, j'ai trouvé ce qui devrait être la requête de Monsieur Mouzin à la CEDH, elle éclaire. Il nous reste maintenant à attendre de lire ce que lui répondra l'Etat français ainsi que comment cette cour va statuer :
Communiquée le 15 février 2021
Publié le 8 mars 2021
CINQUIÈME SECTION
Requête no 15353/19
Eric MOUZIN
contre la France
introduite le 14 mars 2019
OBJET DE L’AFFAIRE
1. La requête concerne l’effectivité de l’enquête relative à la disparition, le 9 janvier 2003, de la fille du requérant, Estelle, âgée de neuf ans. Le corps de l’enfant n’a pas été retrouvé.
2. Le 20 janvier 2003, une information judiciaire a été ouverte contre X des chefs d’arrestation, enlèvement et séquestration ou détention arbitraire d’un mineur de moins de 15 ans devant le juge d’instruction du tribunal de grande instance (TGI) de Meaux. Elle a été ensuite étendue, le 17 janvier 2008, aux chefs d’arrestation, d’enlèvement et de séquestration suivies de la mort de la victime, d’obstacle à la manifestation de la vérité par modification de l’état des lieux d’un crime ou d’un délit de recel de cadavre. En 2003 et 2004, l’enquête menée par le service régional de police judiciaire (SRPJ) de Versailles a porté sur un prêtre polonais et son cousin, hébergés pendant quatre jours par la mère d’Estelle peu avant sa disparition. Au cours de ces années, les investigations ont également porté sur M. Fourniret, tueur en série auteur de crimes commis principalement sur des jeunes filles en Belgique et en France.
3. Au cours de l’instruction, le requérant, partie civile dès le début de la procédure, a présenté, par l’intermédiaire de son conseil, plusieurs requêtes aux fins d’investigations ou d’expertises. Il ressort d’un tableau récapitulatif fourni par le requérant qu’il a fait, à compter de 2006 et jusqu’à sa demande de dessaisissement du SPRJ de Versailles (paragraphe 6 ci-dessous), des demandes régulières auprès du juge d’instruction pour que l’attention soit portée sur M. Fourniret.
4. Deux demandes d’actes adressées au juge d’instruction et les procédures qui ont suivi font l’objet de la présente requête.
5. En premier lieu, le 13 décembre 2012, le requérant a saisi le juge d’instruction d’une demande d’actes tendant principalement à ce qu’il soit procédé à l’exploitation complète du volet d’enquête relatif aux pèlerins polonais. Par une ordonnance du 30 décembre 2015, notifiée au requérant le 29 avril 2016, le juge d’instruction du TGI de Meaux a rejeté la demande d’actes au motif qu’elle apparaissait non fondée et hypothétique. Le 9 mai 2016, le requérant a interjeté appel de cette ordonnance.
6. En second lieu, le 9 juin 2017, après que le conseil du requérant s’est entretenu avec le juge d’instruction nouvellement saisi de l’affaire et qu’il a constaté, notamment, qu’aucun procès-verbal de synthèse d’une procédure de quatre-vingt-dix tomes et plus de 37 000 cotes n’avait été rédigé par les services d’enquête, pas même s’agissant de leur activité au cours de l’année écoulée, qu’aucune relecture du dossier n’avait été faite par un policier extérieur à ces services, que seulement à peine la moitié du dossier était enregistrée dans les fichiers de police et que la plupart des demandes formulées par la partie civile n’avait été suivie d’aucun effet du point de vue de l’enquête policière, la mettant dans l’obligation vis-à-vis de ce juge de compiler plus de dix ans de demandes, il le saisit d’une requête aux fins de dessaisissement des services d’enquête de Versailles. Par une ordonnance du 7 juillet 2017, notifiée au requérant le 2 août 2017, le juge d’instruction a rejeté cette demande au motif qu’un dessaisissement du SRPJ de Versailles serait préjudiciable à la bonne continuation de l’information, au vu de la connaissance acquise des tenants et aboutissants du dossier particulièrement volumineux par les enquêteurs et de leur investissement. Le 11 août 2017, le requérant a interjeté appel de cette ordonnance.
7. Après deux reports d’audience, le second au motif que « la copie numérisée transmise [du dossier], si elle est complète au jour de changement de juge d’instruction début 2017, ne comporte pas certaines pièces, en cours de cotation et que dans l’ignorance de la nature de ces pièces, il n’est pas possible de dire si elles sont de nature à influer sur la décision ou non », la chambre de l’instruction a décidé d’évoquer les deux appels au cours de la même audience fixée au 22 mars 2018. Préalablement à la tenue de cette audience, dans un mémoire du 20 mars, le conseil du requérant a demandé que ce dernier comparaisse personnellement devant la chambre de l’instruction. Il a également renouvelé l’ensemble des demandes déjà formulées devant le juge d’instruction et a, en outre, demandé le dessaisissement de ce dernier au profit de la doyenne des juges d’instruction de Paris en charge de dossiers mettant en cause M. Fourniret. Il a souligné qu’en dépit des éléments fournis aux enquêteurs pendant des années, l’implication de M. Fourniret n’avait jamais été prise au sérieux par le SPJR de Versailles, et que son dessaisissement était urgent.
8. Par deux arrêts (nos 1 et 3) du 15 mai 2018, la chambre de l’instruction de la cour d’appel de paris a confirmé les ordonnances des 30 décembre 2015 et 7 juillet 2017. Elle a considéré en particulier que le choix de la désignation d’un service d’enquête ne pouvait s’assimiler à un acte nécessaire à la manifestation de la vérité au sens de l’article 82-1 du code de procédure pénale et que, dès lors, en présence d’une demande non pas d’accomplir des actes mais de choisir des enquêteurs la demande du requérant du 9 juin 2017 était irrecevable. Elle a considéré également que la demande en dessaisissement du juge d’instruction était irrecevable car elle ne reposait sur aucun texte juridique.
9. Le 17 mai 2018, le requérant a formé deux pourvois en cassation contre les arrêts du 15 mai 2018. Dans son mémoire, le requérant a fait valoir que si la faculté d’ordonner un supplément d’information ne relevait pas classiquement du contrôle de la Cour de cassation, et que l’article 570 du code de procédure pénale soustrayait à un examen immédiat le pourvoi formé contre un arrêt statuant sur appel d’une ordonnance du juge d’instruction s’étant prononcée sur une demande d’acte présentée en application de l’article 82-1 du CPP, il existait des exceptions jurisprudentielles à ces principes qui devaient s’appliquer dans le cas d’une procédure concernant un enlèvement suivi de mort d’un enfant et marquée par une inertie de l’enquête. Invoquant l’obligation procédurale mise à la charge des États au titre de l’article 2 de la Convention, il a soutenu qu’en cas d’inertie de l’enquête, la bonne administration de la justice imposait l’examen immédiat du pourvoi, sans attendre un hypothétique règlement de l’information judiciaire, sauf à priver la partie civile de toute possibilité d’obtenir une enquête sérieuse sur l’atteinte à la vie concernée.
10. Par deux arrêts du 14 septembre 2018, la chambre criminelle de la Cour de cassation a considéré que les pourvois ne pouvaient donner lieu à un examen immédiat en application des articles 570 et 571 du code de procédure pénale et ordonné le retour de la procédure à la juridiction saisie.
11. Selon les informations récentes à la disposition de la Cour, la Cour de cassation, sur requête du procureur général près de la cour d’appel de Paris, a dessaisi le juge d’instruction du TGI de Meaux de la procédure en juillet 2019 et a renvoyé l’affaire à la juridiction d’instruction du TGI de Paris. En novembre 2019, M. Fourniret a été mis en examen pour enlèvement et séquestration suivis de mort. En mars 2020, il aurait reconnu le meurtre de la fille du requérant.
12. Invoquant l’article 2 de la Convention, le requérant se plaint de l’ineffectivité de l’enquête judiciaire visant à déterminer les circonstances de la disparition et de la mort de sa fille. Il dénonce l’inertie de l’enquête, et en particulier du service d’enquête qui n’aurait pas mis en œuvre toutes les diligences nécessaires au bon déroulement de l’information judiciaire. Il estime que ces défaillances ont fait perdre un temps considérable au cours de l’enquête ainsi que nombreux indices. Il dénonce en particulier la durée de la procédure relative à sa demande d’acte formée le 13 décembre 2012. Il estime enfin qu’il n’a pas été suffisamment associé à la procédure. Invoquant également l’article 6 § 1 de la Convention, le requérant se plaint de la durée de la procédure relative à sa demande d’acte formée le 13 décembre 2012 et de l’inertie des autorités judiciaires à l’égard des dysfonctionnements du service d’enquête. Invoquant l’article 13 de la Convention, le requérant se plaint de n’avoir bénéficié d’aucun recours effectif.
QUESTION AUX PARTIES
Eu égard à la protection procédurale du droit à la vie (Nicolae Virgiliu Tănase c. Roumanie [GC], no 41720/13, § 137, 25 juin 2019), l’enquête menée en l’espèce par les autorités internes a-t-elle satisfait aux exigences de l’article 2 de la Convention ? »
CEDH, 15 févr. 2021, n° 15353/19.
Lire en ligne : https://www.doctrine.fr/d/CEDH/HFCOM/COMMUNICATEDCASES/2021/CEDH001-208717