Xavier Darcos : « Le climat social est finalement assez apaisé »
NDLR : Stille Wasser gründen tief.
Xavier Darcos : "Le climat social est finalement assez apaisé"
LE MONDE | 12.09.09 | 14h53 • Mis à jour le 12.09.09 | 15h27, extrait
Après un passage délicat au ministère de l'éducation nationale, Xavier Darcos a endossé en juin l'habit de ministre du travail, des relations sociales, de la famille, de la solidarité et de la ville. Débuts discrets, marqués par de multiples contacts avec les partenaires sociaux. Sur le terrain ultrasensible des relations sociales, la prudence est de mise. C'est manifeste sur la réforme des retraites, qui sera le grand sujet de 2010 : M. Darcos affiche sa volonté de dialogue et se garde de renchérir sur les propositions du Medef qui veut retarder l'âge du départ à la retraite. Pour l'heure, le dossier à régler est la retraite des mères de famille : le bonus de deux ans par enfant dont elles bénéficient a été condamné par la Cour de cassation au nom de l'égalité hommes- femmes. Xavier Darcos détaille la solution qui pourrait être retenue. Comment appréciez-vous le climat de cette rentrée ? Les économistes se sont tellement trompés dans le passé que vous me permettrez d'être extrêmement prudent.
Immigration : Besson enterre les tests ADN
LEMONDE.FR avec AFP | 13.09.09 | 13h42 • Mis à jour le 13.09.09 | 13h57, extrait
Le ministre de l'immigration Eric Besson a annoncé, dimanche 13 septembre sur Europe 1, qu'il ne signerait pas le décret d'application sur les tests ADN pour le regroupement familial : "Je ne signerai pas ce décret d'application pour une raison simple. Je ne suis pas en mesure dans les délais impartis par la loi, c'est-à-dire au 31 décembre 2009, de respecter l'esprit et la lettre de la loi." "Le législateur a émis tellement de contraintes que le décret d'application n'est pas possible en l'état", a-t-il ajouté.
La majorité met en cause internet dans l'affaire Hortefeux
La majorité met en cause internet dans l'affaire Hortefeux
Par Reuters, publié le 13/09/2009 à 10:54 - mis à jour le 13/09/2009 à 14:26, extrait
PARIS - La majorité de droite française met en cause le rôle d'internet dans la violente polémique visant des propos jugés racistes du ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux, qu'il conteste. Après plusieurs conseillers de l'Elysée, le ministre de la Relance Patrick Devedjian et son collègue de l'Immigration Eric Besson ont estimé que l'épisode témoignait d'un fonctionnement malsain de la "Toile". Seraient, selon eux, mis en exergue des propos tenus dans un contexte privé, interprétés de manière contestable. La gauche continue de son côté de demander la démission du ministre, considérant au contraire que ces propos dénotaient des idées profondes de Brice Hortefeux. De son côté, Hélène Risser, présidente de la société des journalistes de Public Sénat, a expliqué à Reuters dimanche que lorsqu'il a tenu les propos litigieux, Brice Hortefeux n'était pas dans un cadre privé, mais suivi par une équipe de cette chaîne câblée, avec caméra et micro identifié par un logo. Public Sénat, dont les dirigeants avaient d'abord renoncé le jour des faits à diffuser les images, y ont finalement consenti vendredi après que l'enregistrement ait "fuité" sur le Monde.fr. "Ce ne sont pas des images volées, ils ont été tenus dans le contexte d'une réunion publique, il y avait un contexte politique qui justifiait la diffusion de cette information", a déclaré Hélène Risser.
Sur le Monde : Brice Hortefeux, un habitué des propos polémiques
NDLR : Bah, tout cela, ce ne sont rien que des mots, des phrases ainsi que quelques opinions et ressentis, occasionnellement des images, des unes, et beaucoup de « fictions » également. Quelle importance, pourquoi toutes ces polémiques ? Qu'en pense le SNEP ? Je crois que le Monde 2 du week-end est un collector, à classer pas loin d'un récent Marianne et d'un Libé au moins. Je vais relire un programme télé... Je me demande pourquoi des juges et le pasteur souhaiteraient que je « supprime » mon blog, il ne contient rien que des mots et des images, quelques discours et parfois des constats, dont beaucoup ont été produits par d'autres.
Brice Hortefeux, un habitué des propos polémiques
LE MONDE | 12.09.09 | 14h43 • Mis à jour le 12.09.09 | 15h27, extrait
A peine installé place Beauvau, Brice Hortefeux, ministre de l'intérieur, avait prévu de se protéger des aléas de sa fonction, en exigeant un compte-rendu précis des événements nocturnes dès 6 h 30 chaque matin. Pas question, expliquait-il, d'être pris au dépourvu en découvrant à la radio une information sensible. Mais c'est dans un tout autre cadre, dans l'ambiance décontractée de l'université d'été de l'UMP, à Seignosse (Landes), le 5 septembre, que les ennuis sont venus. Sitôt les images d'une vidéo de Seignosse diffusées, où l'on entend le ministre dire, face à un jeune militant d'origine arabe "quand il y en a un ça va, c'est quand il y en a beaucoup qu'il y a des problèmes", la polémique a enflé. "Pour qu'il y ait excuses, il faudrait qu'il y ait faute", a riposté M. Hortefeux dans un entretien, samedi 12 septembre à Libération, en dénonçant un "lynchage médiatique". Mais les témoignages ont surgi.
Frédéric Mitterrand hué lors de la Fête de l'Humanité
LEMONDE.FR avec AFP | 13.09.09 | 09h01, extrait
Le ministre de la culture, Frédéric Mitterrand, n'est pas le bienvenu à la Fête de l'Humanité. C'est en tout cas ce que lui ont signifié plusieurs dizaines personnes à son arrivée dans les allées de ce rendez-vous de rentrée politique du PCF. "Mitterrand dehors !", ont-elles lancé alors que le ministre de la culture, arrivé à 16 heures, se rendait au stand du livre de la Fête de l'Humanité. Des insultes ont également fusé: "Mitterrand racaille !", "social-traître" et "cass' toi pauvre con", une interjection lancée par le président Nicolas Sarkozy lors d'une visite du salon de l'Agriculture en mars 2008, à un homme qui refusait de lui serrer la main.
Reportage
Carlos, dans le viseur d'Olivier Assayas
LE MONDE 2 | 11.09.09 | 15h37 • Mis à jour le 13.09.09 | 11h02, extrait
Pour l'heure, en ce début juillet, la vieille dame – 86 ans – est recluse dans sa cuisine et surveille du coin de l'œil une grande agitation dans sa maison qui a été entièrement déménagée. C'est chez elle, en effet, que le réalisateur Olivier Assayas a installé sa caméra et son équipe pour les dernières scènes de son téléfilm Carlos, un triptyque de trois fois quatre-vingt-dix minutes sur la vie du terroriste vénézuélien Ilitch Ramirez Sanchez. La série, tournée en cinémascope 35 mm, devrait être diffusée sur Canal+ en février 2010 puis en salles dans une version multilingue de deux heures et demie.
Les parents de la petite Marina ont été mis en examen pour homicide volontaire
LEMONDE.FR avec AFP | 11.09.09 | 11h06 • Mis à jour le 13.09.09 | 09h08, extraits
Le parents de la petite Marina, retrouvée morte vendredi, ont été mis en examen samedi 12 septembre pour homicide volontaire, séquestration et violences habituelles sur mineur, a indiqué la procureure adjointe de la République du Mans. Le père de Marina a alerté la police mercredi soir affirmant que sa fille de 8 ans avait disparu. Elle a été retrouvée morte au Mans, vendredi après que son père, placé en garde à vue, a avoué que l'enlèvement était imaginaire. [...] Ouest-France indiquait, vendredi, que Marina avait récemment fait l'objet de deux signalements pour suspicion de maltraitance.
Hadopi : points godwin pour le SNEP
NDRL : Ma réponse de « voleur à la petite semaine » au SNEP est là. Hier soir, j'étais ennuyé, je voulais faire la promo d'une artiste, d'un son, mais je n'ai pas pu télécharger un CD ou du RAW... Je ne voulais pas attendre le single. J'ai donc du me rabattre sur un mp3 de merde. Ca fait quand même 4,07 euro de différence, où vont-ils ?
Hadopi : 100 points godwin pour le SNEP
Des excuses s'imposent Nouveau
Un communiqué de Que Choisir, extrait
Christophe Lameignère, Président du SNEP*(2) , a fait le dérapage de trop en assimilant les opposants de la loi Hadopi à des « collabos » en puissance du régime nazi. Les membres de la plateforme Création Public et Internet demandent au SNEP des excuses publiques.
La loi Hadopi est la source de nombreux débats et de controverses. Il est naturel que les opinions tant sur le fond de la loi que sur les effets réels du téléchargement sur l'industrie de la musique divergent. Que chacun puisse exprimer ses positions est un pré-requis pour que s'établisse l'exercice démocratique.
Cependant, tout ne peut pas être dit et lorsque Christophe Lameignère, Président du SNEP*(3) , affirme dans la presse au sujet de ceux qui s'opposent à la loi Hadopi que : "Ces gens-là, ils auraient vendu du beurre aux allemands pendant la guerre !", il ne s'agit plus de débat mais d'un très grave dérapage.
Au-delà de l'invective, le SNEP néglige qu'il n'existe pas une ligne de démarcation claire et précise entre ceux qui téléchargent et ceux qui achètent. Au contraire, les études réalisées par des institutions sérieuses et indépendantes, montrent que ceux qui téléchargent sont aussi ceux qui consomment le plus de biens et services culturels. Par conséquent, en les combattant et en les insultant, comme ils le font, ils s'attaquent à leurs clients, le public, qui pourrait très bien commencer à trouver cela intolérable !
Loi Hadopi : le président du SNEP créé la polémique
En comparant les anti-loi Hadopi à des personnes qui "auraient vendu du beurre aux Allemands pendant la guerre", Christophe Lameignère, le président du SNEP, s'attire la colère de l'UFC-Que Choisir.
Publié sur IT Réseaux et Telecom, le 11 septembre 2009 à 18:20, extrait
Dans un entretien vidéo accordé au NouvelObs.com, Christophe Lameignère qualifie les anti-loi Hadopi de “voleurs à la petite semaine”, qui font preuve d’une “attitude totalitaire” alors qu’ils n’ont jamais rien créé, contrairement aux artistes victimes de la baisse des ventes de musique et du piratage. “Ils ne proposent que des solutions à l’emporte-pièce”, en restant “planqués derrière leur ordinateur”.
Si chacun a le droit de faire part de ses opinions, les propose du président du SNEP ont fini par déraper, lors d’une conférence tenu devant la presse le 10 septembre dernier. “Ces gens-là [les anti-Hadopi et les pirates, ndlr], ils auraient vendu du beurre aux Allemands pendant la guerre”, rapporte le quotidien Metro. Des propos malheureux et une comparaison choquante qui n’ont pas manqué de susciter de vives réactions.
Ainsi, l’UFC-Que Choisir demande instamment au SNEP de présenter “des excuses publiques” pour ce “dérapage”. L’association de consommateurs s’exprime au nom de la plate-forme Création Public et Internet, dont elle est membre, avec le SAMUP (Union de Syndicats des Artistes Interprètes Créateurs et Enseignants de la Musique, de la Danse et de l’ Art Dramatique de France), la Quadrature du Cercle, un collectif de citoyens français, l’ISOC France et Pour le Cinéma, la plate-forme fondée par le rédacteur de la Lettre aux spectateurs citoyens, signée par près des réalisateurs, producteurs et acteurs qui se sont élevés contre l’Hadopi.
En outre, l’UFC-Que Choisir explique que, contrairement aux idées reçues et à ce pense le SNEP, les internautes qui téléchargent illégalement des contenus (musique, séries ou films) seraient aussi “ceux qui consomment le plus de biens et services culturels“.
Sarkozy déplore la « décontraction » d'Hortefeux
NDLR : Il n'a pas le temps de regarder une vidéo de 30 secondes ?
Hortefeux à un dîner musulman demain
AFP, 13/09/2009 | Mise à jour : 10:37
Le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux, dans la polémique à cause d'une phrase ambiguë sur un jeune militant beur de l'UMP, participera demain soir à Paris au dîner de rupture du jeûne organisé par le Conseil français du culte musulman (CFCM) pour la fin du ramadan, indique un communiqué du ministère.
Sarkozy déplore la «décontraction» d'Hortefeux
Guillaume Tabard
Le Figaro, 12/09/2009 | Mise à jour : 18:49, extrait
Vendredi, alors que la polémique enflait sur les propos tenus par Brice Hortefeux lors de l'université d'été de l'UMP, Nicolas Sarkozy a décroché son téléphone pour appeler le ministre de l'Intérieur, son «meilleur et plus ancien ami», comme il le désigne toujours aujourd'hui. «J'ai vraiment peu de temps à perdre avec ça », avait-il lâché au cours de la conférence de presse au côté de l'Espagnol José-Luis Zapatero. Mais, en termes d'image et d'impact politique, il y avait plus à perdre encore. Alors le chef de l'État a choisi malgré tout de «perdre» un peu de temps avec Brice Hortefeux.
Évidemment pas pour alimenter à son tour un procès en racisme lancé par la gauche. Sarkozy connaît trop Hortefeux pour le suspecter. «Il est injuste de l'accuser de racisme», a d'ailleurs renchéri le secrétaire général de l'Élysée, Claude Guéant, dans Le JDD. Mais le président de la République a reproché au ministre de l'Intérieur un excès de «décontraction» dans son attitude à l'égard des militants. Nicolas Sarkozy, assure l'Élysée, n'a pas vu la vidéo déjà consultée des centaines de milliers de fois sur Dailymotion. Mais, disent ces proches, «il a participé à suffisamment d'universités dans sa vie pour savoir comment cela se passe et pour se représenter la scène». Excès de «décontraction» ?
Frédéric Mitterrand insulté
à la fête de l'Humanité
Samuel Laurent (lefigaro.fr)
13/09/2009 | Mise à jour : 10:38, extrait
VIDEO - Le ministre de la Culture, qui se rendait au traditionnel festival organisé par le journal communiste, a été obligé de rebrousser chemin. Les organisateurs regrettent cet accueil.
« Vendu», «social-traître» et même «casse-toi, pauvre con» : Frédéric Mitterrand ne risque pas d'oublier sa première Fête de l'Humanité en tant que ministre de la Culture. Arrivé samedi soir à La Courneuve, où se tient le traditionnel festival musical qui marque la rentrée du parti communiste, le ministre n'a pu y rester qu'une heure avant de devoir rebrousser chemin.
A peine arrivé peu avant 16 heures samedi, des dizaines de personnes l'ont accueilli en criant «Mitterrand, dehors !». Le ministre a toutefois poursuivi sa route jusqu'au village du Livre. Mais là, il a subi d'autres insultes, dont celle de «social-traître», allusion à son ralliement au sarkozysme.
Des images, tournées par BFM, donnent une idée de l'ambiance...
La bonne parole du président de HSBC
NDLR : Le proc' nous dit que « après coup, c'est facile »... ca change des refrains usuels, une dalle de béton, plutôt qu'une chape de plomb. Assez globalement, dans ces histoires, j'entends souvent « c'est pas nous ! »
RTL info | 12 sept. 2009 | Màj 11h40
Marina : des soupçons de maltraitance existaient
Terrible épilogue dans la disparition de Marina dans la Sarthe. Le corps sans vie de la fillette de 8 ans a été retrouvé tôt vendredi dans un entrepôt d'une entreprise de déménagement de la banlieue du Mans, où travaillait son père. Ce dernier est passé aux aveux : il a reconnu avoir inventé l'histoire de la disparition. Il a été placé en garde à vue avec son épouse. La mort de l'enfant remonterait à début août. Le cas de Marina avait fait l'objet de signalements aux services sociaux, notamment pour absentéisme scolaire. Des traces de coups avaient également été constatées en 2007 par la directrice de son école.
Un son de Christian Panvert, 12 sept. 2009. La petite fille et ses frères et soeurs n'avaient pas mis les pieds à l'école depuis la rentrée. Les autorités nient tout disfonctionnement des services sociaux.
La bonne parole du président de HSBC
Le Figaro, 12/09/2009 | Mise à jour : 10:51
CONFIDENTIEL - Une partie du gratin du business français avait rendez-vous, vendredi matin à Paris, dans l’arrière-salle de la librairie Galignani, chez l’ancien patron des AGF, Antoine Jeancourt-Galignani, pour écouter la bonne parole du président de la troisième banque mondiale HSBC. Pasteur à ses heures perdues, francophile, Stephen Green (notre photo) refuse de compartimenter sa vie de banquier et sa morale. Un homme de culture, un homme de foi et un banquier, bref, un être improbable », comme l’a présenté l’ex-patron de HSBC France, Charles-Henri Filippi. Auteur de « Good Value. Reflections on Money, Morality and an Uncertain World » (Éditions Penguin), le patron britannique a mêlé les références à Confucius, saint Paul ou Karl Marx pour disserter sur la légitimité des bonus des traders. Sa conviction : si la finance a besoin de plus de règles et de plus de transparence, un plafonnement par la loi n’est pas la bonne solution.
A la une, Ouest-France, extrait
vendredi 11 septembre 2009
Mort de la petite Marina : le corps retrouvé sous une dalle en béton
« Nous avons retrouvé le corps à l’endroit que son père avait indiqué : un containeur placé dans un entrepôt du quartier Californie, au Mans. A priori, il n’y a pas de traces de violences apparentes. » Joëlle Rieutort, procureure de la République au tribunal du Mans, a confirmé, ce matin, la mort de Marina, 8 ans, dont la disparition a été annoncée mercredi soir. D’après la magistrate, le père, déménageur, affirme avoir mis le corps « dans une benne bétonnée, dans un entrepôt dont pouvaient disposer les employés de son entreprise ». D’après une source proche de l’enquête, le corps aurait été retrouvé sous une dalle de béton, coulée sur la fillette.
Guantanamo: un accusé du 9/11 requiert l'arrêt des procédures
NDLR : Pourquoi les américains n'ont-ils pas envisagé de faire soigner tous ces « pas contents » ? Y a pas de psys chez eux ? On a le droit, là bas, de contester et aussi de critiquer, de saisir les tribunaux, même lorsqu'on est accusé de choses aussi graves ? AFP tend son porte voix ? Bon... C'est l'Amérique, et d'autres moeurs.
Guantanamo: un accusé du 11-Septembre requiert l'arrêt des procédures
AFP 11.09.09 | 23h29
Les avocats de Ramzi ben al-Shaibah, un des cinq hommes accusés d'avoir organisé les attentats du 11-Septembre, ont demandé à une cour d'appel d'arrêter toutes les procédures judiciaires encore en cours à Guantanamo et d'invalider les tribunaux militaires d'exception.
Dans un long argumentaire écrit, dont l'AFP s'est procuré copie vendredi, les avocats militaires affirment que ces tribunaux sont "non seulement non constitutionnels par essence" mais que leur fonctionnement a également montré des "irrégularités".
"Il s'agit en réalité d'une parodie de justice et, selon les propres termes d'un juge militaire, un endroit où +l'incertitude est la norme et les règles sont aléatoires et sans discernement+".
Nucléaire : l'Iran n'a pas répondu, selon Paris
NDLR : Le pasteur d'Uhrwiller ne veut pas me parler non plus. Ground zéro, un trou qui fût un moment estimé à environ 40 milliards de dollars... presque un Madoffage, mais en quelques minutes seulement.
Nucléaire: l'Iran n'a pas répondu (Paris)
AFP, 11/09/2009 | Mise à jour : 16:44, extraits
La France juge que l'Iran n'a pas répondu aux demandes d'un engagement à négocier sur le programme nucléaire de l'Iran et réclame une rencontre multilatérale avec Téhéran avant l'Assemblée de l'ONU, a affirmé aujourd'hui le ministère des Affaires étrangères. [...] "C'est sur ce sujet, préoccupation majeure de la communauté internationale, que nous voulons discuter avec les Iraniens", a-t-elle ajouté. Le diplomate en chef de l'Union européenne, Javier Solana, "reste en contact avec les autorités iraniennes pour organiser une rencontre aussi rapidement que possible" et "nous considérons qu'elle devrait avoir lieu avant l'Assemblée générale des Nations unies" qui débute le 23 septembre, a encore dit la porte-parole.
Monde, 11/09/2009 à 13h01, Libé, extrait
Ground Zéro : New York s'impatiente
Les retards s'accumulent dans la reconstruction du site du World trade center. Les travaux pourraient se prolonger jusqu'en 2036. D'après l'échéancier initial, la «tour de la Liberté» devait être inaugurée en 2009 et l'ensemble du site achevé en 2015, le tout pour un coût total de 12 milliards de dollars. Huit ans après les attentats, cet objectif est très loin d'être atteint. «Ground zero» demeure un trou béant au coeur de Mahnattan. Un capharnaüm de grues et d'échaufaudages a remplacé les milliers de tonnes de débris. La crise économique est venue compliquer le financement du budget, sans cesse revu à la hausse. La presse a révélé dernièrement que les retards étaient plus importants qu'annoncés et que les derniers buildings ne seraient pas terminés avant 2036. Faire son deuil. La cicatrice urbaine est désormais douloureuse pour une population désireuse de passer à autre chose.
Une ancienne vidéo de « propagande »,
voir La tyrannie des bien-pensants
Un lycéen de l'Ecole alsacienne meurt défenestré
Voir aussi Un auditeur de justice s'immole par le feu, « après un échec au concours de magistrat »
Un lycéen meurt défenestré
AFP, 11/09/2009 | Mise à jour : 21:52
Un lycéen de 18 ans de l'Ecole alsacienne, prestigieux établissement d'enseignement privé à Paris (VIe), s'est défenestré vendredi matin et est décédé en début de soirée à l'hôpital de la Pitié-Salpetrière. Le lycéen est entré "dans une salle de classe vide" et "s'est défenestré" a expliqué à l'AFP le directeur de cabinet du recteur de Paris Jean-Xavier Moreau. Il a fait une chute du sixième étage de l'établissement, du côté 126 rue d'Assas, avait-on précisé auparavant à la préfecture de police. Il est décédé en début de soirée, a-t-on appris auprès de la préfecture de police. Selon M. Moreau, le lycéen est un "redoublant de terminale". Les élèves de l'Ecole ont continué d'être accueillis vendredi après-midi, a-t-il précisé.
Google : MM. Mitterrand et Fillon jouent l'apaisement
Google : MM. Mitterrand et Fillon jouent l'apaisement
LE MONDE | 11.09.09 | 17h09 • Mis à jour le 11.09.09 | 20h51, extrait
Le nouveau ministre de la culture, Frédéric Mitterrand, plaide l'ouverture. Animateur d'une table ronde sur le thème "Patrimoine et industries culturelles" au cours du même séminaire où s'est exprimé M. Fillon, M. Mitterrand a précisé sa ligne de conduite devant un des responsables européens de Google.
Pour le ministre, il n'est pas question "d'opposer dans une vision frontale et caricaturale, la technologie au patrimoine, Google à Europeana, le public au privé, la France à l'Amérique, Astérix à Goliath". Récusant toute diabolisation, il évoque même "d'éventuelles complémentarités" avec le moteur américain, mais dans un strict respect de l'indépendance.
De son côté, Mats Carduner, directeur général de Google Europe, a plaidé pour "un partenariat ouvert", parlant de "non-exclusivité et de partage des contenus" concernant les ouvrages déjà numérisés par Google. Il a ainsi proposé "de mettre à disposition de la BNF la dizaine de milliers de titres français tombés dans le domaine public". Il entend aussi "casser l'idée selon laquelle il n'y a pas de rémunération pour les ayants droit sur Internet".
Ces mises au point interviennent alors que, depuis la mi-août, la polémique autour de Google est montée d'un cran. Auteurs et éditeurs du monde entier accusent le géant américain de viser une position de monopole quant à l'accès aux livres numérisés sur la Toile, afin de pouvoir mieux les commercialiser ensuite. Selon François Gèze, PDG des éditions de La Découverte, "une véritable guerre mondiale est engagée autour du commerce du livre". Avec pour enjeu rien moins que la privatisation d'une partie du patrimoine culturel de l'humanité.
Qui croire ? Y a-t-il un jeu de dupes dans cette politique de la main tendue ?
Excédés par les prix bas, des producteurs de lait décident d'"ouvrir les tanks"
LE MONDE | 11.09.09 | 15h35 • Mis à jour le 11.09.09 | 15h36, extrait
Pour Patrick Féron, il n'y a plus qu'une solution : "ouvrir les tanks". Cet éleveur laitier est venu à Paris pour le lancement de la grève du lait, jeudi 10 septembre, et était bien décidé, en rentrant chez lui le soir même à Asnières-en-Bessin, dans le Calvados, à traire ses vaches puis jeter son lait dans la fosse à lisier. Il y a encore un an, Patrick Féron était encore adhérent de la "Fédé", la FNSEA, le principal syndicat agricole français, opposé à la grève. Ce jeudi, c'est le T-shirt de l'Association des producteurs de lait indépendants (APLI) qu'il porte. Le mouvement est né il y a moins d'un an, et trouve ses sympathisants dans les rangs des non-syndiqués ou de ceux qui se trouvent mal défendus par leur syndicat. Patrick Féron a fait le tour de ses voisins. "Sur les sept éleveurs laitiers de ma commune, nous serons six à faire grève", dit cet ancien patron de bar. Combien de temps pourront-ils tenir ? Celui qu'il faudra, répondent les grévistes.
Fai tot petar miladiu !
NDLR : Une traduction serait la bienvenue... Hortefeux a-t-il décidé de sponsoriser du coca ?
Faits divers
SARTHE
Mort de Marina : les parents en garde à vue
Le Parisien | 10.09.2009, 09h39 | Mise à jour : 11.09.2009, 12h04, extraits
Le corps sans vie de la petite Marina, 8 ans, disparue mercredi soir dans la banlieue du Mans (Sarthe), a été retrouvé vendredi matin par les enquêteurs. Les parents de la fillette ont été placés en garde à vue. Il ne s'agissait donc pas d'une disparition, ni d'un enlèvement comme avait voulu le faire croire le père de Marina. Mercredi soir, l'homme avait donné l'alerte, indiquant que sa fille de 8 ans avait disparu sur le parking du restaurant McDonald's de Saint-Saturnin, au nord du Mans. La fillette était en réalité morte depuis le début du mois d'août. Après l'alerte, et alors que 150 gendarmes participaient aux recherches, les enquêteurs ont rapidement eu des soupçons sur les parents. Notamment parce que plusieurs signalements pour maltraitance concernant cette famille avaient été enregistrés ces derniers mois. Lors d'une conférence de presse, vendredi matin, Joëlle Rieutort, la procureure du Mans, a également évoqué des «éléments troublants» et notamment «que l'on n'avait pas beaucoup de traces» de cette petite fille «depuis mai, juin...» Jeudi soir, le père a été placé en garde à vue et a admis durant la nuit avoir inventé l'histoire de disparition. «Assez rapidement, lorsque les gendarmes lui ont pointé les incohérences, il en est venu à dire que l'enlèvement était imaginaire, en fin de nuit», explique Joëlle Rieutort qui confirme : «Il ne s'est rien passé au McDonald's mercredi soir».
Faits divers
HAUTE-GARONNE
Affaire Julie : deux personnes mises en examen
Le Parisien | 10.09.2009, 07h55 | Mise à jour : 11.09.2009, 20h27, extrait
Deux personnes, un homme et une femme, ont été mises en examen vendredi à Toulouse dans l'affaire de la fugue de la jeune fille de 14 ans qui avait été victime de viols avant d'être retrouvée à Toulouse le 25 août 5 jours après sa disparition. «Toutes les personnes que nous recherchons dans cette affaire n'ont pas encore été interpellées», a ajouté le procureur, les investigations se poursuivent en direction d'autres personnes pouvant être impliquées».
Brice Hortefeux au centre d'une violente polémique
LE MONDE | 11.09.09 | 15h18 • Mis à jour le 11.09.09 | 15h18, extrait
Les associations antiracistes, elles aussi, condamnent les propos du ministre de l'intérieur. Le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (Mrap) a accueilli "avec stupeur mais sans surprise" les mots "racistes" de M. Hortefeux. Pour la Ligue des droits de l'Homme (LDH), Jean-Pierre Dubois s'interroge : "Comment un ministre peut tenir ces propos après avoir sanctionné un préfet pour les mêmes raisons ?"
Politique
Le Mrap dénonce "une dangereuse obsession des origines"
Le Parisien | 10.09.2009, 18h29 | Mise à jour : 19h57, extrait
Le MRAP a réagi, dès jeudi en fin d'après-midi, aux propos du ministre de l'Intérieur, tenus dans une vidéo diffusée sur le site du journal Le Monde. Des propos que le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples n'hésite pas à qualifier de "racistes", faisant référence notamment à c qu'il définit comme « la phrase-clé» de la scène, quand Brice Hortefeux affirme : « Il ne correspond pas du tout au prototype. Ce n’est pas du tout ça.. Il en faut toujours un. Quand il y en a un, ça va. C’est quand il y en a beaucoup qu’il y a des problèmes. »
L'UMP soutient Brice Hortefeux, la gauche réclame sa démission
Flash actualité - Politique
Vidéo Hortefeux : les Jeunes de l'UMP dénoncent des "sous-entendus minables
Le Parisien | 11.09.2009, 18h32, extrait
Les Jeunes Populaires (mouvement de jeunesse de l'UMP) ont dénoncé vendredi "les sous-entendus minables" de la gauche et les "attaques calomnieuses" envers le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux après la diffusion d'une vidéo dans laquelle il tient des propos controversés. "Les sous-entendus minables auxquels se prête la gauche nourrissent une campagne de déstabilisation qui ne vise qu'à affaiblir le ministre de l'Intérieur", écrivent les Jeunes Populaires dans un communiqué apportant "un soutien sans faille" à Brice Hortefeux. "Cette tempête dans un verre d'eau est sans doute l'occasion pour le Parti socialiste de masquer ses divisions internes, au moment où une enquête journalistique révèle que des fraudes massives ont permis l'élection de Martine Aubry comme Premier secrétaire du PS", ajoutent-ils.
L'UMP soutient Brice Hortefeux, la gauche réclame sa démission
Reuters, 11.09.09, 20h00, extrait
PARIS (Reuters) - Le gouvernement fait bloc derrière Brice Hortefeux dont l'opposition réclame la démission après la diffusion de propos qu'elle juge racistes dans une vidéo sur internet. Le ministre français de l'Intérieur se défend d'avoir eu des paroles douteuses à l'endroit d'un jeune militant UMP d'origine maghrébine, affirmant qu'il parlait des Auvergnats. Ses explications n'ont pas convaincu les organisations de défense des droits de l'Homme, qui insistent sur la "piètre défense" du ministre de l'Intérieur assurant qu'il faisait référence au "prototype auvergnat". La vidéo à l'origine de la polémique avait été vue vendredi par plus de 566.000 personnes. Nicolas Sarkozy a affirmé dans la soirée avoir "peu de temps à perdre" avec cette affaire. "Franchement, en ce moment j'aimerais que chacun se concentre sur son travail et ne perde pas de temps dans des polémiques", a-t-il dit à des journalistes.
Hortefeux : la polémique enfle avec la diffusion de la vidéo intégrale
LEMONDE.FR | 11.09.09 | 19h18 • Mis à jour le 11.09.09 | 19h28, extraits
La chaîne d'information Public Sénat a confirmé vendredi 11 septembre l'origine de la vidéo de Brice Hortefeux à l'université d'été de l'UMP. Il s'agit bien d'images filmées par une de leurs équipes que la direction n'a ensuite pas jugé utile de diffuser "en raison notamment des conditions dans lesquelles [la séquence] a été enregistrée et de l'absence de journaux d'information sur nos antennes dimanche", ont expliqué les patrons de Public Sénat et LCP-AN, Gilles Leclerc et Gérard Leclerc.
Après avoir estimé qu'ils n'étaient pas sûrs que les images mises en ligne par Le Monde.fr étaient celles de la chaîne, Public Sénat a finalement diffusé la scène dans son intégralité. La société des journalistes de Public Sénat avait fait part de son "incompréhension" après la décision de son PDG, Gilles Leclerc, de ne pas diffuser la vidéo à l'antenne dans un premier temps. Pourtant "une large majorité de la rédaction était pour", écrit la SDJ dans un communiqué.
[...] Bien que Public Sénat ait confirmé avoir filmé la scène, Jean-François Copé a déclaré sur France Inter qu'il n'est "pas certain que l'image que l'on voit à l'écran soit complètement celle réalisée par des professionnels" et a estimé qu'elle avait été capturée "par un téléphone portable". Le président du groupe UMP à l'Assemblée nationale a affirmé qu'il s'agissait selon lui d'un "procès d'intention sordide et injuste. Brice Hortefeux n'a jamais été raciste".
Jean-François Copé s'en est pris au traitement journalistique de cette affaire, estimant que "si on met sur un pied d'égalité des images comme celles-ci avec des vrais reportages, il y a un risque de discrédit pour votre profession [les journalistes] et la nôtre [les hommes politiques]. Cela ouvre le débat du rôle qu'on doit laisser à Internet dans la diffusion de telles vidéos", a-t-il avancé.
Un parlementaire californien piègé par le web...
France Info, David Abiker et la rédaction multimédia - 07:59, extrait
Ce matin, j’ai parlé de la démission d’un parlementaire américain, lui aussi piégé par le web en plein débat parlementaire. Il racontait ses histoires de fesses à son voisin sans savoir que le micro tournait. Résultat, ses propos se sont retrouvées sur le net et il a démissionné. Après ça, j’ai rendu compte de la une des sites d’info.
Politique
PRECEDENTS
Ces dérapages pris dans la toile du net
Le Parisien | 11.09.2009, 14h40 | Mise à jour : 18h53, extrait
Pour tout le monde, le web fait désormais partie du quotidien. Même pour les hommes et femmes politiques qui disposent de sites internet, de blogs, et de collaborateurs traquant sur la toile la moindre trace de leur passage. Pourtant, quand les caméras de télé et les photographes ont tourné le dos, certains se croient à l'abri. Ils lâchent du lest, cessent de tout contrôler. Et voilà ce qu'on appelle un «dérapage», un instant de sincérité capté à la volée. Mais sans le voler, ni «piéger», quoiqu'en disent les personnes qui se retrouvent prises dans la toile du net. Brice Hortefeux n'est pas le premier.
Marseille/feu : doutes du légionnaire
NDLR : Bah, chez moi, les juges ont montré qu'ils pouvaient se détacher des lois, du Journal Officiel et de fichiers, tels que celui de la sécu ou de l'état civil, du cadastre aussi (puisque même avec des notaires, il peut se passer n'importe quoi). Ils se sont même détachés de leurs propres jugements et arrêts. Pourquoi attacher une importance quelconque à des avis balistiques ? Qu'est-ce que ça pourrait prouver ? Un juge n'est pas lié par ce que lui rendent les experts. « Disons qu'après avoir ricoché, la balle a rebondi puis est revenue. » Le légionnaire pourra toujours douter, s'exprimer aussi, et rejoindre le rang des « pas contents », il n'est pas balisticien. Je dois passer commande du journal l'Union du 4, ce que j'ai vu sur son site Internet m'a beaucoup amusé. Je crois que des juges ont choisi de nous faire hurler de rire, je n'ai pas d'autre explication rationnelle.
Marseille/feu: doutes du légionnaire
AFP, 11/09/2009 | Mise à jour : 07:37
Le légionnaire mis en examen pour l'incendie qui a brûlé 1.070 hectares aux portes de Marseille le 22 juillet, déclare avoir de "gros doutes sur l'origine des feux", dans un entretien au quotidien La Provence. "Je suis légionnaire, je ne vais pas me défiler si on estime que je suis en cause. Mais je veux faire entendre ma voix. Je suis conscient des conséquences d'un tel incendie mais je doute d'en être le coupable. Du moins, j'ai des gros doutes sur l'origine des feux", déclare l'adjudant Philippe Fontaine, 43 ans, qui s'exprime pour la première fois depuis l'incendie. Je ne vais pas anticiper sur le travail de la justice mais il faut parler balistique. J'ai décidé d'un tir à 25 mètres sur une butte de tir parce que, pour moi, il n'y avait pas de danger. Dans les premiers relevés, on me dit que le feu s'est déclaré juste derrière la butte de tir. Or, il faut savoir que ces balles sortent du canon de l'arme à 960 mètres par seconde et peuvent parcourir jusqu'à 3.000 mètres. Il me paraît impossible que les projectiles soient retombés juste derrière la cible alors qu'elles auraient dû ricocher beaucoup plus loin", ajoute-t-il. Philippe Fontaine dirigeait le 22 juillet sur le camp militaire de Carpiagne, près de Marseille, un exercice de tirs à balles traçantes considéré comme à l'origine des flammes. Une enquête de commandement militaire a conclu le 29 juillet que "seule la responsabilité du directeur de tir" était engagée dans cette affaire. Suspendu de ses fonctions au soir de l'incendie, le légionnaire a été mis en examen le 25 juillet pour incendie involontaire et laissé libre sous la responsabilité de l'armée.
Faits divers
MEURTHE et MOSELLE
Relaxé après une garde-à-vue jugée «inhumaine»
Le Parisien | 11.09.2009, 08h31 | Mise à jour : 08h54
Le tribunal correctionnel de Nancy (Meurthe et Moselle) a annulé les poursuites contre un ancien dirigeant de société en estimant que sa garde à vue s'est déroulée dans des conditions "contraires à la dignité humaine". Cet homme de 38 ans, poursuivi pour abus de biens sociaux, était resté 48 heures sans manger, boire ni dormir, dans une cellule décrite comme nauséabonde au commissariat de Nancy. L'affaire remonte à fin 2007. "Il est arrivé le matin, il n'a pas pu manger le midi. L'après-midi, il a été auditionné, puis il a été envoyé dans les geôles du commissariat toujours sans manger", relate son avocate, Me Virginie Eicher-Barthélémy à Europe 1. "Dans la cellule, mon client a passé la nuit assis par terre", poursuit-elle. "Le lendemain, sans qu'on lui propose de petit-déjeuner et qu'on lui notifie ses droits, il a été entendu pendant cinq heures. A midi, lorsqu'il a réclamé quelque chose pour se nourrir, on lui a apporté une barquette froide et déjà entamée : il l'a refusée", décrit l'avocate. "Une nouvelle audition a repris à 14h00, qui a duré sept heures, puis il a été relâché". Son avocate estime qu'on a essayé de "le casser". Elle a obtenu du tribunal la nullité de la garde à vue. "C'est une belle revanche du citoyen lambda sur un système qui a une fâcheuse tendance à se sentir au-dessus des lois", a-t-elle estimé. Le parquet a fait appel jeudi de cette décision prise mercredi. Jean-Paul Hartmann, vice-procureur de Nancy, a justifié cette décision de faire appel en estimant qu'une "cellule de garde à vue n'est pas un hôtel quatre étoiles".
L'honneur enfin sauf des « traîtres » au nazisme
NDLR : Histoire de la folie, un livre « tout contre » Michel Foucault, ainsi qu'une page « enfin tournée ».
Claude Quétel : « On a toujours peur du grand méchant fou ! »
Sur Sciences Humaines, extraits
Et comme les fous enfermés coûtent plus cher, puisque leur lit est occupé indéfiniment, le souci du pouvoir dès l'Ancien Régime n'est absolument pas de les attraper, mais de les relâcher ! Tâche très difficile, parce que personne n'en veut. Bien sûr, l'âge classique aime la Raison. Mais le pouvoir se moque complètement de la déraison ! Les demandes d'internement proviennent des familles dans 98 % des cas, et non des autorités en place. Le multiplicateur de l'internement, ce n'est en aucun cas le régime, bien au contraire... Dans l'après Révolution, le problème reste complet. La psychiatrie va naître justement à cause de ce fond résiduel des fous enfermés qui pose un problème d'assistance : il faut attendre que l'horizon politique se calme un peu, ce qui nous mène à 1838 et la loi sur les aliénés. [...] Et qu'y a-t-il de pire qu'un accident ? L'inévitable cellule psychologique qui l'accompagne ! Georges Lantéri-Laura s'inquiétait de ce qu'il appelait « l'extension indéfinie de l'objet de la psychiatrie ». Pourtant, si le schéma commode de Foucault ne fonctionne pas, la psychiatrie n'a pas fonctionné davantage : ce fut un échec complet dans sa tentative d'enfermement thérapeutique. Quand on compte, comme moi, les coûts et les coups de la psychiatrie, le bilan est d'ailleurs extrêmement négatif. Toutes les sciences avancent, sauf celle-ci. Mon livre en est une condamnation sans appel. Cela dit, malgré cette banalisation des psys et du mot « folie », celle-ci ne sera jamais tout à fait une maladie comme les autres. On a toujours peur du « grand méchant fou », avec sa psychose théâtrale et hallucinée, et cela continuera à cause de l'éternelle querelle entre organogenèse (c'est du corps) et psychogenèse (c'est de l'esprit).
Libé du 10
Libé du 10
Le « dérapage » de Brice Hortefeux à l'université d'été de l'UMP
NDLR : Il me semble que Fadela Amara est également « auvergnate », voir Ca valait le détour pour une vidéo
Flash actualité - Politique
Hortefeux: la discussion n'a "jamais tourné autour de mes origines" selon le militant UMP
Le Parisien | 10.09.2009, 21h44
La gauche demande la démission de Brice Hortefeux
LEMONDE.FR | 10.09.09 | 21h03 • Mis à jour le 10.09.09 | 21h26
Le dérapage de Brice Hortefeux à l'université d'été de l'UMP
LEMONDE.FR | 10.09.09 | 17h02 • Mis à jour le 10.09.09 | 18h57, extrait
Le militant UMP qui apparaît sur cette vidéo, interrogé par Le Monde.fr, refuse d'y voir un dérapage et défend le ministre de l'intérieur : "Ça a été entièrement sorti du contexte. Mon secrétaire départemental blaguait avec le ministre parce qu'il parle auvergnat et c'est de là que c'est parti." Visiblement énervé d'apparaître ainsi sur ces images, il affirme : "C'est honteux. Je suis arabe mais il m'a tout à fait respecté, ce n'était pas du tout mal placé. Et je ne considère pas que c'est un dérapage."
Contacté par Le Monde.fr, le ministère de l'intérieur a fait parvenir un communiqué de presse qui "dénonce une vaine et ridicule tentative de polémique". Selon le texte, la phrase de Brice Hortefeux – "Quand il y en a un, ça va. C'est quand il y en a beaucoup qu'il y a des problèmes" – fait "référence aux très nombreux clichés qu'il venait de prendre avec la délégation auvergnate".
Le communiqué précise que "pas un seul mot de Brice Hortefeux ne fait référence à une origine ethnique supposée d'un jeune militant". Sur RTL, le ministre a également assuré qu'il ne faisait "aucune référence à une quelconque origine ethnique", mais parlait des Auvergnats. "Certains cherchent la polémique a tout prix", a-t-il ajouté.
Le dérapage de Brice Hortefeux à Seignosse
France Info - 18:06, la réponse du Ministre
Brice Hortefeux (avec Nathalie Bourrus) (2'08")