1958-2008 : la Constitution de la Ve avait 50 ans
Ces jours-ci, après avoir visité encore Canal Académie, la « première radio académique francophone sur internet », des écrits, propos, pensées ou opinions m'ont intrigué plus que d'autres. Suite à cela, j'ai passé commande de Ruban blanc, ce fameux film de Michael Haneke, et d'un collectif qui pourrait être autorisé, Les 50 ans de la constitution, paru chez LexisNexis Litec, en octobre 2008. Selon des présentations, « cet ouvrage réunissait les plus grandes signatures à l'occasion de cet anniversaire » et de « la plus importante révision constitutionnelle depuis 1962 ». Peu après la parution de cet ouvrage, la cour de cassation française allait rappeler quelque chose d'assez fondamental.
La Constitution- La Constitution du 4 Octobre 1958
Dernière mise à jour: 1er février 2010
Sur www.legifrance.gouv.fr, extraits
Art. 34. - La loi fixe les règles concernant : ... le statut des magistrats ;
J'ai souvent eu le sentiment d'avoir parfois, bien en marge des officiels, assisté ou contribué à de petits et à grands évènements, des commémorations, des fêtes et des manifestations de toute nature et qu'un jour, certains pourraient percevoir une réalité insupportable. Je ne sais pas encore comment ranger ou classer cet ouvrage du Cercle des Constitutionnalistes, « créé le 24 janvier 2008, ayant pour but de promouvoir la connaissance du droit constitutionnel et des institutions politiques ». Le gouvernement des juges, mode d'emploi, de Michel Troper, est un peu petit à ses côtés. Raison contre pouvoir de Chomsky et Bricmont est encore d'une dimension différente, peut-être plus proche de certains ouvrages d'Onfray et d'autres critiques, de réprouvés, de républicains, de vrais passionnés ou de défroqués aussi. Je pense que je pourrais m'épargner la lecture de la contribution d'André Vallini ; par le passé, il présidait la commission Outreau, ce naufrage manifestement pas plus avéré qu'un improbable prosélytisme religieux. La laïcité de la République est un chapitre qui va m'intéresser plus que d'autres ; mais avant cela, je crois que je vais relire encore un peu de David Hume, revisiter encore Beccaria, tel qu'il peut être perçu par des moldaves. D'autres chapitres vont aussi me plaire, j'en suis assez sûr. Sous Philippe Seguin, la Cour des comptes a produit des rapports croustillants.
Au fil de mes errements sur le site de Canal Académie, je suis tombé sur deux documents qui pourront encore m'en apprendre beaucoup. La prudence - des actes d'un colloque de 2007 - serait « une sagesse pratique, humaine, consistant à chercher l‘action droite (juste) dans un monde aléatoire ». Je vais le lire avec un très grand intérêt, il semble inviter à opposer la prudence ou la précaution à la raison. Je vais devoir relire aussi des opinions et articles récents de la Croix qui nous expliquaient pourquoi la France avait dû s'apprêter comme elle l'a fait, face à l'hypothétique catastrophe H1N1. Pour le moment, j'écoute avec attention La justice de l’Eglise, une communication de Mgr Patrick Valdrini, recteur émérite de l’Institut catholique de Paris, prononcée devant l’académie des sciences morales et politiques, le 2 octobre 2006. « Le juge dans l'Eglise s'adonne à sa tâche, loin des regards, seul avec Dieu... en oubliant ce qu'elle fût par le passé... l'organisation judiciaire de l'Eglise catholique est peu connue, sauf des spécialistes, des connaisseurs, elle est rarement présentée dans les publications à larges diffusions... » J'apprends, comme lorsque j'étudiais des tribunaux rabbiniques. Je relève un lapsus, « persécu... » mais l'orateur se reprend immédiatement. Il nous parlait alors d'une simple « perquisition » menée dans le cadre d'une affaire qui mêlait « justice d'Etat » et « justice d'Eglise ». Des « laïques » peuvent être juge ? « Il n'est pas bon de porter des conflits devant des juges païens » ? La séparation des pouvoirs semble être un impératif. On pourrait même en appeler parfois à la rote ? Les droits peuvent-ils être protégées ou le sont-ils réellement ? L'orateur cafouille assez souvent mais je l'écoute avec prudence. J'inscris aussi deux dates à mon agenda.
Pour le moment, il y a tout de même plus important, par exemple, le génocide rwandais et cette « compétence universelle qui s'arrête encore au périph » ; il fallait écouter France Info et avoir lu un récent Charlie hebdo. Un sondage TNS Sofres m'apprend que Anne Roumanoff serait aujourd'hui l'humoriste préférée des français ; « avant en France on avait la gauche caviar, maintenant on a la droite cassoulet : une petite saucisse avec plein de fayots autour ». Morano revient aussi à la charge avec ses projets et bracelets en faveur des femmes battues ou victimes de violences dites conjugales, on ne pourra pas dire que ce gouvernement n'a pas tenu ces promesses. Nous en parlerons encore ces prochains jours, jusqu'au 8 mars au moins. Mais l'information du jour a pu être diffusée par RTL ? Nous apprenions que les gaulois de Gouvieux étaient à leur cour d'appel. Les fidèles ou avides du nouveau Détective connaissent bien cette affaire.
Le Rwanda, seize ans après...
France Info - 10:00, extrait
Le président français Nicolas Sarkozy est arrivé jeudi à Kigali pour une visite historique de quelques heures destinée à tourner la page, seize ans après le génocide, du lourd contentieux qui empoisonne les relations entre la France et le Rwanda. Cette visite, la première d’un président français depuis le génocide de 1994, intervient trois mois après la reprise officielle des relations diplomatiques entre les deux pays.
RTL info | 25 févr. 2010 | Màj 10h30
Enquête RTL : deux enfants retirés à leur famille d'accueil pour "trop d'affection"
Retirés pour "avoir reçu trop d'affection". RTL vous raconte ce matin l'histoire de deux enfants placés dans une famille d'accueil, à Gouvieux, dans l'Oise, puis retirés par la justice à cette famille afin de ne pas compromettre un éventuel retour auprès de parents biologiques. La justice en a décidé ainsi car les enfants avaient développé "trop d'attachement" pour leur famille d'accueil. Avant leur placement, les deux enfants ont subi abus sexuels et maltraitance. Le père et la mère biologiques ont tous deux été condamnés pour cela. La famille d'accueil, qui n'a pas revu les enfants depuis qu'ils ont été placés en foyer il y a quelques mois, a décidé de faire appel. Appel qui a lieu ce jeudi matin à Amiens.
Un son
Dominique Tenza | 25 févr. 2010
"Le choix de RTL" : depuis 5 ans, Anne-Charlotte et Emilien ont vécu dans cette famille d'accueil
En marge de toutes ces écoutes, lectures et reflexions, j'aide encore un peu cette blogueuse, une mère qui tente de se faire entendre. Elle se débrouille comme elle peut, sans journalistes ou médias traditionnels, sans l'aide de barbouzes ni le soutien d'élus ou d'une horde de gaulois. Depuis quelques temps, cette mère souhaiterait consulter des dossiers administratifs et judiciaires qui concernent ses enfants mais ses démarches n'ont pas encore pu aboutir.
Il y a quelques jours, elle m'informait qu'elle avait reçu une réponse du ministère de la justice. Elle pourrait avoir reçu un peu mieux qu'une vulgaire lettre type. Cette mère se plainte d'un certain nombre de difficultés qu'elle « rencontrerait » alors que ses enfants sont « placées », très probablement « confiés » maintenant à l'ASE. Je lis quelques chose d'assez similaire sur le site Internet de la mairie de Gouvieux : « Ils sont éloignés, isolés de nous jusqu’à présent. » Dans la presse, je peux encore lire que « Gouvieux n'avait plus aucunes nouvelles d'eux. Le village cherchait à joindre quelqu'un pour qu'on les leur remette [NDLR : les doudous], mais ils étaient sans cesse renvoyés sur des répondeurs. »
D'une correspondance du 11 février 2010, à lire sur SOS Villages de Marly
Depuis septembre dernier, nous n'avons nous-même plus de nouvelles ni la moindre relation avec mon aînée, Justine ; je ne l'ai revue que très ponctuellement, à l'audience, en décembre dernier, à la cour d'appel de Versailles. La quille suivra, m'a-t-on dit, fin 2011... Je suis pour ma part accoutumé à ces pratiques archaïques, barbares ou moyenâgeuses ; il me semble qu'elles sont très courantes lorsque le juge pour enfant est saisi et que la Dass s'occupe d'enfants. De début novembre 2005 à fin mai 2008, je n'avais pas eu de nouvelles ni aucun contact avec Justine, « dans son intérêt » ; au cours de toute cette période, près de trois longues années, on ne m'avait communiqué qu'un unique bulletin scolaire.
La justice qui s'est abattue à Gouvieux semble avoir communiqué quelques informations à nos médias traditionnels, très probablement du fait des pressions exercées par ces gaulois et leur élu : « La juge des enfants avait souligné `' le professionnalisme " de l'assistante familiale des deux enfants. Elle a choisi de les placer dans un foyer, pour, qu'ensuite, ils rejoignent le domicile de leur mère biologique. » C'est assez surprenant car, selon RTL et les sons publiés ce jour, la mère biologique d'Anne-Charlotte et d'Emilien serait « légèrement débile », on nous invite à relire la CEDH :
Enquête RTL : deux enfants retirés à leur famille d'accueil pour "trop d'affection"
C'est encore un dossier « complexe, sensible ». Je note qu'auprès de leur cour d'appel, Gouvieux ou ces gaulois et leur élu ont pu obtenir un « complément d'information ». Cette justice semble être assez différente de celle que rend le tribunal pour enfant de Nanterre et la cour d'appel de Versailles. A ma connaissance, cette mère de Vallauris à qui je donne quelques coups de pouces n'a pas de problèmes de « santé mentale », elle m'a plutôt parlé d'un « divorce difficile », d'une séparation très « conflictuelle », puis du « placement » de ses enfants, précédemment « confiés » à l'association SOS Villages d'enfants, leur structure de Marly, dans le Nord. En juin 2009 et alors que cette mère s'était déjà beaucoup plainte, les travailleurs sociaux demandaient à ce que ses enfants soient maintenus dans le Nord :
D'un jugement du 4 juin 2009
Cette mère n'est pas hostile au principe même du « placement » et de cette « aide » apportée à ses enfants. Elle a cependant depuis longtemps le très net sentiment que la situation « stagne », s'aggrave même. Il est déjà très difficile d'entretenir ou de rétablir des relations avec un seul enfant « placé », surtout lorsque des professionnels s'opposent ; j'ai pu le constater lorsque ceux de l'OSE France puis de l'ARSEA « travaillaient » avec un corbeau et un pasteur, « en faveur » de ma fille Justine. Mon petit doigt me dit que maintenant, la chancellerie ou Jean-Marie Bockel, secrétaire d'Etat à la justice, pourrait confirmer que les résultats sont parfois mitigés lorsque la Dass « travaille ». Je constate que tout semble être plus éprouvant encore lorsque la Dass « aide » une mère et plusieurs enfants d'une même fratrie.
En juin 2009, ce juge pour enfant pourrait lui-même avoir eu un sentiment assez similaire, il notait alors que « des méthodes de travail ne correspondaient pas aux objectifs fixés ». De tels paragraphes ou mentions dans des motivations ne me surprennent absolument pas ; ils pourraient choquer des juges de Nanterre ou de Versailles mais on devrait à mon avis en lire beaucoup plus souvent dans des décisions de juges pour enfants. Aujourd'hui, les enfants « placés » de cette mère de Vallauris semblent tous être répartis ou éparpillés dans des foyers et des familles d'accueil différentes, principalement dans le Nord. Or en juin 2009, rien ne faisait obstacle à ce que l'un de ces enfants, toujours dans le Nord, soit « déplacé » dans le sud, rapproché de sa mère :
D'un jugement du 4 juin 2009 ou « juste le bordel »
La mère Patricia a perdu son « meuble »
Bientôt le 8 mars, la journée internationale des violences psychologiques faites aux femmes. D'ici là, tout le monde milite en leur faveur. Laurence de Charette, une journaliste et chroniqueuse spécialisée, s'est rangée aux côtés d'Arno et son chat ? Il s'est passé quelque chose de « plus grave » ; Patricia et les défenseurs de la cause animale souffrent et espèrent obtenir bientôt la reconnaissance d'un « préjudice affectif ». La valeur « sentimentale » de Caïd sera fixée le 23 mars. Le prix à payer pour une peine sans fin prononcée par des « psychiatres » et le prix d'un enfant, on les connait déjà.
Le Figaro du 26 février
Libé
Entre Constitution, grotesque et discours sakozystes ?
Cet ouvrage du Cercle des Constitutionnalistes paru en 2008 me plait beaucoup. Page 115, sur le « respect de la Constitution », Jean-Marie Denquin affirme que « Une constitution est faite pour être respectée ; cette évidence n'a jamais été discutée. » En 2001, dans La monarchie aléatoire, Jean-Marie Denquin écrivait que « Cette vision des choses a mis du temps à s'imposer : au XIXe siècle plusieurs légitimités s'affrontaient encore. Mais aujourd'hui l'idée de légitimité démocratique n'a plus, en principe, de rivale. » En décembre 2008, à la cour de cassation, tout vacillait encore.
En février 2006, Michel Troper nous disait que, en France : « La seule source de droit étant la loi, qui est l'expression de la volonté générale, parce qu'elle émane du peuple ou de ses représentants, un juge qui produirait du droit serait vu comme une institution antidémocratique. » Dans ce même discours ou pamphlet, Le gouvernement des juges, de la littérature de combat, Michel Troper nous parlait d'un « repoussoir absolu » tandis que d'autres évoquent le plus souvent un simple « spectre ». Michel Troper passait alors assez rapidement sur une première définition qui « ne se rencontre pas fréquemment dans la doctrine juridique, mais qui appartient plutôt au langage courant », décrivant « toute situation » dans laquelle des magistrats « paraitraient » disposer d'un pouvoir politique « excessif », « parce qu'ils peuvent s'opposer soit à des décisions, soit à des hommes politiques ». Une troisième définition possible est plus intéressante : « le gouvernement des juges serait celui dans lequel les juges ne se contenteraient pas d'une participation au pouvoir législatif, mais exerceraient la totalité du pouvoir. Dans l'expression gouvernement des juges, le mot gouvernement serait pris dans son sens de pouvoir total, comme dans `' forme de gouvernement ". Il y aurait donc un gouvernement des juges qui serait l'une de ces formes, par exemple une variété d'aristocratie. » Pensait-il à la Moldavie française ou plutôt à l'Ancien régime, à ces lettres de cachet pour affaires de « famille », ces affaires supputées « privées » ?
Le pamphlet de Michel Troper est très drôle, je vais le relire et bien fouiller divers ouvrages pour mieux m'y référer par la suite : « Comme les spectres n'existent pas, on peut facilement démontrer que ceux qui les évoquent sont des naïfs, des filous ou des ennemis de l'Etat de droit. » D'un de mes billets de juin 2009, « Le pasteur est propre », je commentais un arrêt rendu l'an dernier, par la chambre des créatures inférieures de Versailles :
De l'arrêt du 22 mai 2009
Ma mère est morte il y a 3 ans. Page 4 du même arrêt, un autre vilain lapsus ou une très fâcheuse coquille ? Alors que Justine était à l'OSE et que sa maman est décédée en 1999, on peut lire que, en 2004, « la médiatisation des rapports mère/fille organisée par le service gardien avait eu des effets bénéfiques mais pas au point de justifier un retour de Justine au domicile du père... » Bien lire « en 2004 », « la médiatisation des rapports mère/fille ».
Sur le net, on peut lire que « s'il est un sujet qui sépare [protestants et catholiques], c'est bien celui de l'approche de la mort et de l'accès à un éventuel au-delà. » Récemment, dans le Parisien, on pouvait lire que « nous ne réagissons pas tous de la même manière après la perte d’un proche. » Mais s'il fallait absolument plaire au pasteur...
Très récemment, les juges se sont donc un peu ressaisi quand même, leurs plumes ont bougées, je les avais encore prié assez fermement de rendre un arrêt moins brouillon, mieux « motivé » comme on dit dans leur jargon. Mais lorsqu'on lit bien ce pamphlet de Michel Troper, il se pourrait qu'il n'y ait « gouvernement par les juges » que « si les cours se dressent contre la volonté des élus ». Or même si je me suis déjà beaucoup plaint de décisions de justice ainsi que de certains juges, le château semble être tout à fait satisfait par les mêmes décisions, notamment celles rendues par Nanterre et Versailles. En tous cas, ni notre chantre ni aucune de ses dépendances n'ont jamais rouspété... en vertu de grands principes républicains ? Aucun autre élu ne s'en est vraiment offusqué non plus ; certains, souvent compatissants, m'ont parfois répondu par écrit. Il n'y a donc pas le moindre problème, bizarrerie, ni aucun « spectre ».
Les 50 ans de la Constitution de 1958, page 75
Dans Le gouvernement des juges, citant de grands noms, Michel Troper confirmait bien : « si les juges ne gouvernent pas, c'est parce qu'à tous moments le souverain, à la condition de paraître en majesté comme constituant, peut, dans une sorte de lit de justice, briser leurs arrêts. » « La petite saucisse et ses fayots » vont ils encore longtemps rester aphones ou comme agglutinés au fond de la boite, ou vont-ils un jour s'extraire et oser répondre en public ? L'avenir nous le dira ; aujourd'hui, ils déambuleraient plutôt au salon de l'agriculture. Je les ai pour ma part bien assez souvent provoqués ou interpellés, par toutes les voies possibles et à l'occasion de nombreuses opportunités qui se sont présentées au cours de ces dernières années.
J'ai un gros rhume, ça me fatigue. Je complèterais ce billet un peu plus tard. Le chapitre II, Valeurs, et ce que j'ai déjà lu concernant la laïcité et les « sectes », des dangers pour la République ou la démocratie, m'inspire. J'espère avoir bientôt Justice et subversion, de Jean-Claude Lherbier, je pense que ce livre pourrait compléter. Les juges du coin ont beaucoup soutenu les travailleurs sociaux de l'OSE France, ceux de l'ARSEA également, des juges, des psychologues ou ce psychiatre, Magalie Bodon-Bruzel, beaucoup soutenu aussi le pasteur d'Uhrwiller et sa soeur, le corbeau de cette histoire, soutenu également le Conseil général du Val d'Oise, n'hésitant pas à s'emparer d'opinions que je n'hésite pas à qualifier de scientistes. Je suppose que du haut de leurs sièges et juchoirs, martelant que ma soeur aînée est trisomique, ces mêmes professionnels et ce pasteur rétorqueront qu'ils ont surtout « sauvé » le « psychisme » de ma fille Justine ?
Un « rapport » au dossier « d'assistance éducative » de Justine
J'ai souvent parlé de « pratiques » qualifiables de sectaires, beaucoup déjà lorsque j'étudiais le travail des professionnels de l'OSE France. Entre 2004 et 2006, Richard Josefsberg rapportait et râlait beaucoup, toujours à huis-clos, en chambre du conseil. Très récemment, les professionnels de l'ARSEA Ostwald râlaient encore eux-même, à huis-clos. Thomas Resch, également « éduc spé. », m'a semblé être encore plus courageux et fuyant que Richard Josefsberg. Tout est parfait ainsi, suffisant et acceptable, irréprochable, des moralistes et des oies marchant côte à côte nous l'assureront.
Pacifique en alerte et raisons d'espérer
Je sors malgré mon rhume et les alertes aux vents, en France. Je veux ce JDD. Pour du temps réel, visiter www.jdd.fr.
Ajout du 27 au soir... « Comment lui parler du Vel'd'Hiv ? » Les enfants et les ados sont susceptibles d'être heurtés par certaines images, discours ou représentations ? « La spécificité du génocide juif auquel participa l'Etat français, c'est que l'extermination systématique des moins de 15 ans était au centre de la "solution finale" »... Dans Femina, nous apprenons qu'il faut « évoquer les raisons d'espérer », « être prudent avec les images »... et « le laisser exprimer ce qu'il ressent ». En encart, la réalisatrice de La rafle affirme « interroger surtout le devoir de désobéissance. »
Femina n° 413
Je perçois encore une fin de non recevoir
Fin décembre dernier, j'avais formulé une plainte en raison d'injures publiques, sur Internet, publiées dans le blog de l'association SEFCA puteaux. Je m'étais également plaint de faux publiés dans ce même blog, de ce qui s'apparente à de l'usage de faux, d'écrits diffamatoires et calomnieux aussi. Mon courrier est parvenu à bonne destination. Pour le moment, je n'ai pas le moindre retour. Deux mois se sont déjà écoulés. Je perçois une fin de non recevoir que je vais essayer de me faire confirmer prochainement, par le parquet du tribunal de grande instance de Paris. J'ai pu me tromper encore dans ce que j'ai fait parvenir à ces services ? Je pense que je vais devoir investir un jour dans un code pénal.
France Soir du 27 février
Aux boules puantes de la semaine
Ca va, mon score semble être assez correct. Mais j'ai souvent pris le métro au cours de ces dernières années.
Un quizz « actus de la semaine », sur Rue89.com
Val d'Oise : ambiance tendue à l'UMP
Dans le Val d'Oise, l'ambiance serait à présent « tendue » ? Le Parti ne suivrait-il plus François Scellier et Francis Delattre ? J'aurai plutôt pensé que dans un pays où des filous ou des pourris sont rois, soutenus par des naïfs ou tout aussi filous, tout le monde se serrerait à chaque fois les coudes, jusqu'au bout, pour le meilleur. Ce matin, selon le Figaro, notre chantre aurait lui-même été assez clair : « tous unis, derrière Pécresse ! »
Val d'Oise : ambiance tendue à l'UMP
Aziz Zemouri (le Figaro Magazine)
02/03/2010 | Mise à jour : 14:07
Le groupe UMP du conseil général du Val d’Oise a demandé aux instances régionales de relever Francis Delattre, maire de Franconville et conseiller général, de ses fonctions au sein de l’UMP à la suite de la polémique qu’il a lancé sur le passé judiciaire de Ali Soumaré, tête de liste PS dans ce département du Nord de Paris aux élections régionales. Selon Arnaud Bazin, le président du groupe UMP, cette polémique va durablement entacher l’image de l’UMP.
Le délégué du procureur de Paris était très clair
En janvier dernier, le ministère public était très clair avec moi : « ne récidivez pas, laissez nos fonctionnaires tranquille ». Se pourrait-il qu'il n'ait rien compris à qui s'est tramé, à ce que j'ai fait puis expliqué ? Hier, à la radio, j'ai entendu notre chantre en personne nous dire combien ces gens sont fantastiques et même « honnêtes » ; l'essentiel a pu paraître dans l'Union, l'ardennais du 3. Pourquoi irais-je enquiquiner des « fonctionnaires », par exemple, ceux de la RATP ?
La Tribune, des feuilles politique / business / France
Pour le « happening féministe contre Frêche », voir par là
J'adore la presse du moment, elle peut faire très peur. La Croix comme de nombreux autres canards du jour et revues de ces semaines-ci sont encore à pleurer de rire. Pauv' canari ; quand je lis Ici Paris, je me dis que quelqu'un lui veut du mal. Pourtant, ce qu'on découvrait la semaine passé, avec Elle, tendait plutôt à la flatter. Je conserve tout ce papier, il me sera utile. Je conserve également quelques sons d'hier, tel que celui-ci, diffusé par RTL ; j'ai perçu des discours assez limpides ou explicites, « ils ne nous donnent plus satisfaction, supprimons les », et ça ne se discute pas :
En ce moment, certains pourraient penser à des réformes pénales des alentours de 1885. Je me marre et je pense aussi à 1883, la création du CSM, ainsi qu'à diverses périodes de purges ou très dures pour la magistrature française.
La France pleure ses huitres
Certains recherchent encore des enfants ou des disparus. Mais il pourrait toujours nous arriver des choses pires dans la vie, Arno nous le confirmera. Depuis le passage de Xynthia, la France pleure ses huitres. Des savants s'étaient récemment encore penchés sur le sort des plus petites mais tout est maintenant perdu, dévasté, éparpillé. Il suffit de lire Paris Match de la semaine pour s'en convaincre, il s'est produit une véritable catastrophe.
Tempête: Fillon à la messe demain
AFP, 03/03/2010 | Mise à jour : 12:06
Le Premier ministre François Fillon assistera demain à Luçon (Vendée) à la messe en hommage aux victimes de la tempête Xynthia qui a frappé la façade atlantique dimanche. La messe aura lieu à 15h00 à la cathédrale de Luçon. La Vendée, où 28 morts et deux disparus -dont un enfant- avaient été recensés mercredi, est le département qui a payé le plus lourd tribut.
Paris Match n° 3172 du 4 mars 2010
Pour d'autres « distractions », patience, elles vont suivre
Publié le 04/03/2010 à 08:19 - Modifié le 04/03/2010 à 09:34 Le Point.fr
OBSÈQUES
TEMPÊTE XYNTHIA - François Fillon à Luçon pour un hommage national aux victimes
C'est le département qui a payé le plus lourd tribut à la tempête Xynthia qui a ravagé l'ouest de la France le week-end dernier. Endeuillée par la disparition de 29 personnes - 53 sont décédées sur l'ensemble du territoire selon un dernier bilan encore provisoire - la Vendée va rendre un hommage national aux victimes de cette catastrophe, jeudi. Une messe sera célébrée à 15 heures à la cathédrale de Luçon. Le Premier ministre François Fillon assistera à cette cérémonie.
France / Tempête - Article publié le : mercredi 03 mars 2010 - Dernière modification le : mercredi 03 mars 2010
Tempête Xynthia : un plan d'aide financière aux agriculteurs et ostréiculteurs
Par RFI, extrait
En France, l’aide financière aux victimes de la tempête Xynthia commence à se mettre en place. C’est le ministre de l’Agriculture Bruno Le Maire qui a détaillé le dispositif lors de sa visite ce mercredi 3 mars en Vendée et en Charente-Maritime, les deux départements les plus touchés par la catastrophe naturelle. Dans l’immédiat, le gouvernement français va débloquer 26 millions d’euros pour les deux secteurs les plus durement affectés : l’agriculture et surtout l’ostréiculture. Les éleveurs d’huîtres recevront la majeure partie de l’enveloppe, 20 millions d’euros, pour reconstituer au plus vite leurs installations brisées par la tempête.
Internet, une « poubelle à provoc' » ?
Au cours de ces dernières années, nous avons souvent entendu dire du mal d'Internet. Je me demande si de grands penseurs français ne seraient pas passés à côté de réalitées et du potentiel de ce réseau des réseaux.
En 2010, Facebook pourrait réaliser un milliard de dollars de profits
LEMONDE.FR | 04.03.10 | 12h31 • Mis à jour le 04.03.10 | 12h31, extrait
Le réseau social Facebook, qui compte désormais plus de 400 millions d'usagers inscrits, pourrait réaliser d'importants profits en 2010. Selon plusieurs études, reprises par le site Inside Facebook, mercredi 3 mars, le site fondé par Marc Zuckerberg pourrait obtenir des recettes d'environ 1 milliard de dollars (730 millions d'euros) cette année.
Officiellement, la direction du site refuse tout commentaire. "Facebook est une entreprise privée, et nous ne faisons pas d'annonce publique sur les résultats financiers", souligne un communiqué. Mais d'après un article du Wall Street Journal, la direction de Facebook serait même encore plus optimiste, tablant jusqu'à 2 milliards de dollars (1,5 milliard d'euros) de bénéfices en 2010.
Divertissement : Farmer s'est pété un orteil
Tant que ses ongles sont intacts, tout va bien ? On attend maintenant la télé et l'e-télé 3D.
De source actu Google, rubrique Divertissements
« Woerth contre les barons régionaux », qu'est-ce qu'il nous raconte ?
Je suis allé écouter Eric Woerth, très probablement un expert des services publics et de toutes ces réformes, ruptures ou chamboulements de moeurs « envisagés ». Ce qu'il soutient dans ce clip est encore d'un style bien différent des discours et des humoristes que j'écoute ou lis habituellement. Que nous dit Woerth ? Que les conseils régionaux ou ces élus sont inconnus, que leur présence dans l'espace public se limite à quelques logos apposés sur des rames de trains ? On pourrait donc bientôt voir apparaitre partout, en île-de-France, des logos avec un beau V ou de jolies tâches de couleurs si cette région décidait de voter pour Pécresse. A 10 jours du premier tour, Woerth est probablement très sérieux ? Il est vrai que tout le monde ne s'intéresse pas au fonctionnement usuel des services publics et qu'une bonne campagne nous suggérant de redécorer les trains avec des logos différents changeraient la vie de très nombreux français et franciliens.
Woerth contre les barons régionaux
envoyé par franceinter. - L'actualité du moment en vidéo.
Woerth ira très loin s'il suit les traces de Jean-François Copé, aujourd'hui, président du groupe UMP à l'Assemblée nationale. Il nous suggère de nous opposer ou de voter contre des sortes de « ligues » ou contre des « barons » régionaux pour rétablir enfin dans ce pays l'idée même de « nation » ? Si Woerth me lit, je pense qu'il s'apercevra rapidement que dans mes derniers billets, je cite ou nomme toujours divers juges, des magistrats « professionnels », ainsi que quelques « hauts » magistrats, trois d'entre eux ayant très récemment encore été procureurs généraux. Je pense qu'on peut très raisonnablement parler de « barons » même s'ils n'apposent jamais aucun logo dans les espaces publics ; ils s'y feraient, au contraire, plutôt très discrets. Si Woerth me lit bien, il s'apercevra aussi que j'en suis depuis quelques temps rendu à ébaucher ce que j'appellerais dorénavant la Moldavie française. Je pense qu'il faut maintenant d'abord écouter Woerth et apprécier aussi un genre de logo que nous pourrions bientôt voir fleurir, dans le « Grand Paris » :
Woerth contre les barons régionaux envoyé par franceinter. - L'info video en direct. | |
« Changer, c'est possible », nous assure Pécresse et son parti. J'ai de très sérieux doutes. Eric Woerth arrive lui même, aujourd'hui, avec des projets pour le service public qui ne sont pas bien différents d'anciens projets de Jean-François Copé ? En effet, et comme le rappelaient encore les pages éco du Figaro du jour, en avril 2006, Jean-François Copé nous annonçait déjà qu'il allait faire évoluer des indicateurs et peut être même des services publics et procédures réputés « kafkaïens » ? Depuis, comme je le notais en janvier 2009, j'ai aussi redécouvert la « maison qui rend fou », un espace d'où il est impossible de s'extraire lorsque le juge pour enfant est saisi et tant que des travailleurs sociaux sont à l'oeuvre - ces derniers ne sont souvent pas du tout des « fonctionnaires ». Serait-il ici opportun de rappeler qu'hier, notre chantre nous assurait que les « fonctionnaires » français accomplissent un travail toujours fantastique, fabuleux ? Je ne mettrais pas en doute la capacité de nos pompiers, souvent de simples « volontaires », à sauver un malheureux tombé à l'eau.
Un grand classique... | |
Un indicateur surnommé "Kafka" pour mesurer la bureaucratie en France
LEMONDE.FR | 13.04.06, extrait...
Le nouvel instrument, introduit parallèlement aux audits effectués depuis l'automne dans tous les ministères français,"est un indicateur pour mesurer de manière aussi objective que possible les procédures les plus complexes, de manière à les simplifier", a expliqué Jean-François Copé. Jean-François Copé a admis que c'était encore un "gadget". "Mais mon idée, c'est qu'on soit capable de faire une espèce de norme de type ISO 9002 sur la complexité des procédures et qu'on ait une vraie classification – telle procédure en fonction du nombre de courriers à envoyer, des délais, ça représente tant sur l'indicateur Kafka", a expliqué le ministre.
A propos de « nombre de courriers » à envoyer et de procédures « complexes » ou d'ubuesque, tout simplement, je vais sous peu écrire à nouveau au juge pour enfant de Nanterre. En septembre dernier, il n'envisageait pas de convoquer car il estimait qu'il n'avait pas d'éléments « nouveaux » à son dossier. Tout reprenait comme en 42. En janvier dernier, la cour d'appel de Versailles estimait pour sa part qu'il y en aurait eu. Je vais être très curieux de la réaction de Nanterre où je vais également faire parvenir des éléments anciens que les juges de Nanterre et de la cour d'appel de Versailles ont toujours préféré ignorer. Si tout va bien, dans 6 à 12 mois, Justine aura été examinée par un médecin ou par des charlatans.
Téléphoner au 119, écrire au juge, porter plainte, faire appel, etc, c'est inefficace, illusoire. Je le savais déjà en 2006, lorsque Copé nous annonçait que quelque chose devait un jour évoluer, « changer ». Et sauf erreur, la chancellerie et ses parquets ne sont pas des « baronnies » sous l'empire de courants qui séviraient depuis, dans les régions.
Du Figaro du 4 mars 2010, des pages éco
Le divorce devrait être encore « simplifié » ?
Mes écrits peuvent irriter, je n'en doute pas ; pas beaucoup plus que des canards satiriques ? Mais ce que je lis m'irrite le plus souvent tout autant. Ce que j'ai vu ce soir, à la télé, a aussi pu beaucoup irriter, y compris en son temps.
04/03/2010 15:30, la Croix, extrait
Le divorce devrait être encore simplifié
Michèle Alliot-Marie a présenté mercredi 3 mars, en conseil des ministres, un nouveau projet de loi sur le divorce par consentement mutuel. [...] Avocats et magistrats avaient vivement critiqué la création d’une sorte de « divorce express en privé ». Le projet porté aujourd’hui par Michèle Alliot-Marie ne devrait pas autant faire débat. Certains avocats n’y sont toutefois pas favorables, estimant utile le passage des conjoints devant le juge aux affaires familiales. « Car seul le juge peut porter un regard équitable sur l’affaire, estime Me Violette Gorny, spécialisée dans les affaires de divorce. Les avocats, eux, cherchent à avantager leur client. »
Un « passage » devant un juge apporte-t-il réellement des « garanties » dans ces affaires réputées « privées », qu'il y ait ou non des enfants ? C'est ce que j'ai cru lire dans cet article de la Croix.
Le pasteur d'Uhrwiller, le corbeau, les travailleurs sociaux et les juges qui se sont de très nombreuses fois opposés à moi au cours de ces dernières années n'ont jamais eu besoin du moindre avocat en chambre du conseil. Ils ont toujours et systématiquement été satisfaits par les décisions rendues par le juge pour enfant et par la chambre des créatures inférieures de Versailles. Le ministère public a également toujours et systématiquement été satisfait par ces mêmes jugements et arrêts. Ils ont toujours « gagné » ; ils « gagnaient » même lorsque je portais plainte, le ministère public a toujours tout classé d'office ou éparpillé, je ne sais trop où. Mais en décembre 2008, tout était un peu différent.
Il y a peu, je revenais encore sur la cassation, écrivant qu'il me semblait bien avoir lu une allégation étrange dans l'arrêt rendu ce 15 janvier, par Versailles. « Considérant que les moyens développés par M. KANT visant à remettre en cause, par delà le jugement du 16 juillet 2009, des décisions antérieures à présent définitives, ne seront pas retenus » ? Je viens de recevoir une correspondance qui m'informe que l'arrêt rendu en mai 2009 sera bientôt examiné par la cour de cassation ; cette fois-ci, je ne pourrais que « perdre », même si l'arrêt prochainement rendu m'était favorable, je crois que n'importe quel débutant en « droit » de la famille ou de la « protection » de l'enfance en conviendra.
En août 2008, alors que j'avais le très net sentiment que ma fille Justine et nous allions enfin pouvoir renouer, je citais John Galsworthy ; dans Justice, en 1910, il nous apprenait que « La justice est une machine qui, ayant reçu une poussée de quelqu'un, continue à rouler d'elle-même. » Il n'y a plus qu'à attendre encore, comme depuis plusieurs années déjà. Le facteur - qui ne tombe que très rarement en panne - m'a aussi apporté ce qui devrait être un très bon film, Le ruban blanc, ou de quoi s'occuper d'ici à une très improbable toute prochaine audience, à Nanterre.
Je conserve tout l'article de la Croix. Ce n'est pas du droit mais il est assez instructif. Il complètera d'autres feuilles, canards, revues et pavés empilés ou entassés dans un placard et des étagères. Ces « divorces » pourraient être beaucoup plus simples pour tout le monde si dès le départ, ces professionnels étaient tous très sincères. Tout en le priant de rentrer benoitement chez lui, ils pourraient tous en coeur immédiatement annoncer à un parti qu'il n'aura jamais aucun droit. Mais faut-il encore des avocats pour un tel travail ? N'importe quel guichetier pourrait s'en charger et ne jamais entendre qu'un même et unique parti au « procès équitable » ou dans le cadre de ces « ruptures à l'amiable », par exemple, « la victime ». Ces affaires pourraient alors évidemment faire quelques « pas contents » ou, de temps en temps, des individus « à faire soigner ». Mais MAM a tout prévu ; le même guichet pourrait aussi remettre de beaux bracelets électroniques aux partis qui auront « perdu » d'office, en les condamnant bien sûr aux dépends, à bien entretenir leur bracelets aussi.
Il n'existe donc plus que deux catégories, les sakozystes et les « antis »
Son parquet pourrait un jour me faire convoquer à nouveau. Je revendiquerais alors un statut « d'anti » plutôt que de critique ou de dissident. Décidément, notre langue et nos connaissances se sont encore beaucoup appauvries depuis qu'il est au château. Sa sortie du jour s'est donc déroulée « sans accroc ». L'an dernier, il avait aussi été prudent, pour sa visite « sans risques ». En mars 2009, à Saint-Quentin, il avait également été très prudent ? Selon des rumeurs, seul les copains étaient conviés. Après cette sortie du jour, au salon de l'agriculture, je pense que les « antis » ainsi que la presse vont faire leur travail, un peu comme d'habitude, et contester ou critiquer « la réalité ».
De source le Parisien
Fuck la Proküratura française
En novembre dernier, je pensais que j'en avais fini avec la promotion de ce son de Lilly Allen. Mais aujourd'hui, après avoir lu le Parisien du 5, je n'hésite plus à le republier, un extrait de Fuck You (very much), maintenant bien connu :
Que nous a dit cette mère, par l'intermédiaire des plumes du Parisien ? « Je voyais ma fille souffrir et je ne pouvais rien faire ». J'imagine assez facilement la scène des cadres qui volent en éclat et des prédateurs qui s'acharnent, dans une grande confusion d'indifférence et d'effroi général. Cette mère aura du se débrouiller toute seule, peut-être un peu comme lorsqu'un juge pour enfant et qu'une cour d'appel sont saisis. Je publiais la photo qui suit au retour de Versailles, début décembre dernier, avec mon compte rendu d'audience et les conclusions que je venais de déposer :
Loisel, son chat et ses hiboux, dans des cadres distincts
On ne peut pas comparer ni faire un quelconque rapprochement entre ce qu'ont eu à endurer cette mère et sa fille, en Seine et Marne, et ce que mes enfants et ma famille avons eu à endurer au cours de ces sept longues dernières années. La situation de ma famille est différente ; un enfant n'est plus là, ma fille aînée a été « placée » ou « sauvée » par la Dass. En Seine et Marnes, cette fillette « s'est faite bouffer » en quelques interminables minutes seulement. Car certains reprocheront à cette enfant d'avoir couru et d'avoir donc excité ces chiens ? Par chance pour elles, pour se défendre, sa mère avait son sac à main. Pourvu qu'aucun chien n'ai de séquelles, des défenseurs de la cause animale pourraient sous peu se retourner contre cette mère et cette fillette. Des professionnels du social relèveront-ils d'abord un terrible trouble de la relation mère-enfant ? Qu'en diraient Claire Davidson, « psychologue », « spécialiste » de la petite enfance, Richard Josefsberg et Thomas Resch, des éducateurs spécialisé ? On pourrait aussi questionner quelques comportementalistes ou des dresseurs de fauves, ce serait alors une tâche pour un juge d'instruction ou, de nos jours, pour le parquet. Ah, si j'avais eu un sac à main en janvier 2005, j'aurai pu frapper plutôt que de tenter de porter plainte...
Que souhaite maintenant cette mère de Seine et Marne, des « investigations », puis un « procès » ? De quoi se plainte-elle au juste ? Selon ce Parisien, « Personne ne les a aidées, aucun des clients n’a appelé les secours [..]. C’était comme si elles ne comptaient pour rien. Le patron les a laissée partir seules, avec la fille qui saignait dans ses bras. Voilà ce qui lui laisse le plus de séquelles… » Je crois que quelques professionnels ne manqueront pas de renvoyer d'abord cette mère vers un psychiatre, pour une bonne thérapie. D'autres relèveront peut-être qu'aucune « cellule psychologique » ni aucun ministre n'ont été dépêchés sur place ? Mais il peut toujours arriver des choses pires dans la vie, ce que des rescapés ou des descendants de déportés confirmeront. Je pense que des artistes tel que les Giraud confirmeront aussi. D'ailleurs cette fillette et cette mère de Seine et Marnes s'en sont toutes les deux plutôt bien sorties ? Je me doute cependant de ce que pourrait en penser Francis Gillery avec qui j'ai pu discuter quelques instants « d'expériences singulières », fin janvier dernier, au mémorial de la Shoah.
Cette semaine, j'ai encore eu des nouvelles de cette blogueuse, Madame Muller, ses enfants sont également « placés » - ou plutôt, éparpillés sur le territoire français ? Elle dit ressortir d'un entretien avec la police. Elle affirme avoir porté plusieurs plaintes en raison de non représentations d'enfants. Elle dit maintenir ses plaintes et dit avoir le sentiment qu'elles font depuis quelques temps « le ping-pong » entre un parquet du nord et un parquet du sud de la France. Ces jours-ci, elle se plaignait aussi de ne pas pouvoir accéder aux dossiers du juge pour enfant et de l'ASE, elle semble essuyer à chaque fois comme des fins de non recevoir. Je pense que cette histoire ou de tels déboires, kafkaïens, pourraient plaire à Jean-François Copé ainsi qu'à Eric Woerth, ils recenseraient ce genre de difficultés « administratives » ? A mon avis, cette mère n'est pas réellement en demande d'un « procès », je crois plutôt qu'elle souhaiterait que ses enfants soient un jour rapprochés. Mais vu le « travail » déjà accompli par la Dass, cela me semble pour le moment assez improbable. Certains pourraient un jour prier cette « pas contente » d'aller se faire soigner aussi. Mais les enfants de cette mère sont vivants ; dans ce genre de situations, d'autres encourageraient plutôt les parents à « se battre » et même « jusqu'au bout » ? Bienvenu au pays où Ubu est roi. D'ici quelques années, si ce « traitement » persiste, cette mère pourrait effectivement être mûre pour l'asile. Quelle importance, nous dira-t-on, car ses enfants auront pleinement « profité » de l'aide de la Dass ?
Juillet 2005, un enfant de 15 ans et demi, 30kg seulement...
ou tel que « sauvé » par l'OSE France, Nanterre et Versailles
S'il y avait eu des vagues en 2004 ou en 2005, il y aurait déjà eu un très bon scandale, de ceux dont nos élus ne veulent pas, Philippe Bas pourrait confirmer. Mais des professionnels de la Dass et des magistrats ont alors pu estimer que cela ne suffirait pas... à moins qu'ils aient supposé qu'il était alors préférable de tout balayer alors sous le tapis ? Depuis ce temps, la bosse sous ce tapis est devenue très épaisse ; ça jure, sur fonds de nombreux naufrages et fiascos judiciaires. A cette période là, 2005, une affaire glauque à Drancy avait déjà beaucoup émue. Drancy, Outreau puis Anger avaient même impulsé des réformes, un « appel des 100 », des voeux pieux, un travail balayé plus tard par l'UMP.
La Moldavie française,
un pays où les pourris et les filous sont rois
Je crois qu'il n'est plus la peine que j'en ajoute. Maintenant ce serait très certainement à d'autres d'assumer, d'oser ou de se risquer un jour à répliquer, par exemple, ceux qui ont toujours su faire montre de tant d'assurance, à huis-clos, ou lorsqu'ils rédigeaient puis expédiaient un rapport, une note ou une correspondance au juge pour enfant ou à la cour d'appel ? Qu'en dira Michèle Aliot-Marie ou MAM, Garde des vélodromes, des sceaux, Ministre de sa justice, de libertés ou quelque chose de cette nature ? En toute logique, elle soutiendra les juges et son ministère public, plusieurs substituts, procureurs et procureurs généraux ; je pense qu'elle sera très rapidement en difficulté, ce sera drôle. Si MAM ne savait plus quoi dire, elle pourrait solliciter Rachida Dati ainsi que Pascal Clément, Philippe Bas, Jean-Marie Bockel et Nadine Morano ; ses discours n'en seront que plus hilarants et obscènes. Que lâcheront encore les résidents du château ? Ils feront sûrement encore le bonheur des humoristes de tous bords. Roger Rajnzylberg, Directeur Général de l'OSE France, reprendra-t-il que les comptes de l'OSE France sont « certifiés par deux commissaire aux comptes » ? Jean-François Guthmann, Président de l'OSE France, va-t-il très cordialement m'inviter à porter plainte ? Il suivra alors une très franche rigolade, surtout si l'OSE France ajoute encore une fois que ses comptes sont « régulièrement déposés en préfecture en respect des dispositions légales ». J'attends aussi d'entendre le Président de l'ARSEA Alsace ou nos médias, journalistes, élus et professionnels de sa justice nous parler à nouveau de « logique citoyenne » ainsi que de « respect », surtout de « respect des autres », nous ne rirons que plus. A Gouvieux, les gaulois défendaient la famille d'accueil. Que fera Alfred Slovencik, maire d'Uhrwiller, prendra-t-il la défense du pasteur du village ? Entendrons nous prêcher Madame Clementz, soutenue par sa soeur, corbeau ou tata de la Dass, et son mari, médecin généraliste ? Que feront l'Eglise, les rabins et le CRIF, vont-ils défendre l'OSE France, l'ASREA Alsace et l'ASE du 9-2 ? Je pense qu'ils devront très vite défendre aussi l'association SOS Villages d'Enfants et leur ambassadrice ou marraine, Laurence Ferrari. A l'Unicef et à la mairie de Paris, ils devraient râler aussi, je pourrais leurs avoir gâché une très grande fête, en novembre dernier, celle des 20 ans de la Convention Internationale des Droits de l'Enfant. A toutes ces railleries et complaintes devraient aussi s'ajouter celles des syndicats de professionnels de la justice, de la police, du Ministre de l'Intérieur, des syndicats de « psychologues », de victimes, de travailleuses familiales et de gorets du social également. De nombreuses voix pourraient s'élever ou rester encorde absentes du champ médiatique, nos polémiciens et journalistes ou scribouillards seront susceptibles d'avoir encore du pain sur la planche. Puis suivront ensuite les conclusions des Etats généraux de l'enfance, cette année-ci, patronnés par notre chantre en personne ? Pauv' pays, où les chats américains sont certainement mieux lotis.
Eric Besson : "Je n'ai pas fait le jeu du Front national"
LE MONDE | 06.03.10 | 12h54, extrait
Après avoir lancé le débat controversé sur l'identité nationale, Eric Besson s'est fait plus discret. Le ministre de l'immigration, de l'intégration et de l'identité serait-il en disgrâce, obligé de se brider ? Il nie et repart à l'offensive : "C'est le tabou et non le débat qui entretient les mauvais instincts", assure-t-il en annonçant la tenue d'un colloque le 8 avril.
Mis à jour 07-03-2010 13:46, Metro France, extraits
Xavier Bertrand attaque le bilan "nul" du PS à la tête des régions
A une semaine du premier tour des élections régionales, le secrétaire général de l'UMP Xavier Bertrand est monté avec force au créneau dans une interview parue ce dimanche 7 mars dans "Le Parisien/Aujourd'hui en France". Interrogé sur le bilan des socialistes à la tête de la quasi-totalité des régions depuis cinq ans, le député de l'Aisne ne le qualifie pas seulement de mauvais, mais de franchement "nul", parce que selon lui, "il n'y a rien dans ce bilan". [...] D'après lui, depuis 2007 le PS s'inscrit avant tout dans "une logique d'antisarkozysme", ce qui "ne fait pas un projet".
Avec des tribunaux, une justice, des élus et des professionnels aussi couards ou pourris que ceux que j'ai fréquentés au cours de ces dernières années, le bilan de l'UMP ne peut être aujourd'hui que supérieur à celui des « anti-sakozystes » ? Je me demande si des magistrats professionnels n'auraient pas du me lire un peu mieux. Depuis janvier 2009, ils auraient pourtant pu saisir de très nombreuses opportunités. Où avaient-ils encore la tête ? A l'époque, j'étais très clair dans mon blog alors qu'au même moment, j'écrivais encore une fois au Garde des sceaux : « Contrairement à ce que le Docteur Magalie Bodon-Bruzel supposait dans un rapport très contestable versé au dossier de Justine en 2006, j’ai conscience des troubles que je crée autour de moi. J’ai également bonne conscience des troubles que d’autres créent et entretiennent autour de moi et de mes enfants. Cet expert missionné par le juge pour enfant de Nanterre aurait du m’entendre ou, à défaut, deviner que j’allais un jour répondre à la hussarde. » Juste après, Versailles renvoyait.
« C'est quoi ce blog, c'est à qui ? » C'est souvent très bien précisé, par exemple dans ce fichier ou ce billet. « C'est quoi ce titre et la Proküratura ? » C'est une invitation au voyage, pas en Russie, mais en Moldavie française.
« Russes, encore un effort », Courrier International du 4 au 10 mars 2010
« Peut-être qu'on s'est trompé », mais dans ce cas, « qu'ils fassent valoir leurs droits devant les tribunaux », a-t-il ajouté. « Je préfère qu'on ait le risque d'un contentieux devant un tribunal parce qu'on aura été trop sévère pour une habilitation plutôt qu'on se retrouve avec un drame par ce qu'on n'aura pas été assez sévère. »
Sarkozy justifie le retrait des badges
Le Figaro avec AP, le 21 octobre 2006, voir « Peut-être qu'on s'est trompé », a dit le ministre