Encore un scoop ?
Je viens de téléphoner à M. Roth, le responsable des services AEMO de l'ARSEA Ostwald. Je souhaitais l'informer sommairement de tout ce qui s'est tramé ces derniers temps. Il m'a paru un peu pressé, peut être même un peu contrarié. Je lui ai parlé d'une offense au chef de l'Etat et de la réaction de l'Unicef, ce 20 novembre dernier, lors de l'inauguration de la place des droits de l'enfant : scandalisée.
Je lui ai surtout bien dit qu'à l'issue de ma garde à vue, je n'ai été ni enfermé ni interné d'office et que le parquet de Paris doit encore prendre une décision. Je lui ai encore dit que d'ici peu et si ce n'est pas déjà fait, le juge pour enfant Thierry Baranger pourrait s'estimer outré.
Lui-même m'a informé que la nouvelle éduc de mon aînée, Mme Romain, devrait être présente à Versailles, ce 11 courant. Elle pourrait venir accompagnée par Justine, a-t-il ajouté. Je lui ai répondu que Justine a un cafard, sa présence à l'audience n'est donc pas requise, ce que je lui ai déjà expliqué il y quelques temps.
Fin de la conversation. J'ai le sentiment d'avoir mis le feu dans une poudrière.
Bébés maltraités : la vidéo qui choque toute l'Italie
J.J. (lefigaro.fr), 07/12/2009 | Mise à jour : 12:40, extrait
Des scènes devenues classiques dans cette crèche, assurent plusieurs parents. A l'instar de Marina Pardi, une mère de famille de 32 ans dont la fille a passé neuf mois dans l'établissement et qui témoigne dans Le Parisien. «Ma fille n'était pas changée comme elle aurait dû l'être. Sur place, ils nous ont répondu que nous étions les seuls à nous plaindre. Et puis, quand nous voulions jeter un œil à l'intérieur, tout était fait pour nous en empêcher», explique-t-elle, précisant qu'elle est «marquée à vie» par cette expérience. Marina Pardi assure avoir porté plainte, mais la police aurait refusé de l'auditionner.
Il a fallu attendre plusieurs mois pour que les autorités se décident à agir. Constatant la multiplication des plaintes de parents affirmant que leurs bébés refusaient de manger et pleuraient la nuit, les enquêteurs ont installé une caméra vidéo dans l'établissement. Le résultat ne s'est pas fait attendre.
Une enquête a été ouverte, tandis que la directrice de la crèche et son employée ont été incarcérées mercredi dernier. Victimes de violences en prison, Anna-Laura Scuderi, 41 ans, et Elena Pesce, 28 ans, ont dû être transférées dimanche dans une autre maison d'arrêt.
'va y avoir un massacre, en chambre du conseil
Hier, j'ai téléphoné au greffe du juge pour enfant, je souhaitais avoir une date pour consulter le dossier. Le greffe était un peu surpris car je n'avais pas déjà reçu ma réponse. Je lui ai dit que c'était sans grande importance, parfois la Poste coince. Et en effet, ce matin, en rentrant du tribunal, j'ai trouvé l'autorisation pour consulter ce dossier, postée le 4 décembre. Hier, avec le greffe, nous avions convenu que je consulterais le dossier ce matin, à 10h00. J'ai poussé le bouchon bien au delà de la limite de 11h00... c'est très court, une heure de consultation, quand on doit prendre des notes manuscrites. Par contre, j'ai noté assez de détails de ce qu'a versé l'ARSEA ainsi que l'essentiel de ce qu'a versé Maître Roughol.
En sortant, je me suis arrêté chez un bouquiniste, j'avais besoin de me changer les idées. J'ai mis la main sur deux livres dont « Lettre aux savants qui se prennent pour Dieu ». A peine plus tard, dans le RER et sur le retour, j'appelais l'ARSEA et je laissais un message pour M. Roth : « soyez à Versailles, je vais vous massacrer devant les juges ainsi qu'en public, par la plume. » Je comprend beaucoup mieux pourquoi, hier, ce même monsieur était très mal en point lorsque je lui apprenais que ce 21 novembre, alors que d'autres ont perçu une offense au chef de l'Etat, je n'ai été ni enfermé ni interné d'office.
Mais je crois que là bas, à Ostwald, je vais plutôt me farcir un certain M. R., un autre, peut être « Directeur ». Je dois vérifier l'orthographe de son nom puis vérifier s'il a déjà pondu une quelconque théorie visant à « aider » les enfants à « faire le deuil » de leurs figures parentales ou du père « idéal ». Après séparator, Richard Josefsberg, de l'OSE, M. R., une sorte de terminator, de l'ARSEA ? Si ça peut aider à faire pousser les enfants dans les villages, why not... Mais je ne vois vraiment pas comment « collaborer » avec de tels « services », alors que l'ARSEA persiste sur de telles voies, pourrir le père, et ce bien sûr, tout en flattant toujours le pasteur d'Uhrwiller ou ces tiers « dignes de confiance », garants de la relation père-enfant. Ceci dit, il est vrai que je ne suis pas un éduc ni un de ces grands chantres de la Dass. Mais qu'on ne s'étonne plus ensuite si les parents ont parfois du mal à accéder à ces dossiers, à lire plus et mieux, et si, en aucun cas, les parents ne peuvent en obtenir des copies, pas même de la moindre feuille.
Je pense que je vais aussi me refarcir ce cafard, Maître Roughol, pour ce que Justine lui aurait écrit depuis la boite mail du presbytère protestant et ce qui a ensuite été versé au dossier « d'assistance éducative », un peu avant la fin septembre. « Noyée par la planche à laquelle elle pensait se raccrocher... » Mais pour le moment, Justine serait encore à peu près bien, à l'internat, entourée d'amis. Peut-être est-ce exact, on verra bien d'ici quelques temps.
Je vais éventuellement être un peu plus modéré ces prochains jours ou certains penseront que j'en veux au « nouveau » juge, or ce n'est absolument pas le cas. Ce juge-ci me fait assez penser et depuis longtemps déjà au juge des tutelles. Dans sa plus récente correspondance, il m'informe qu'il a lui aussi du mal à obtenir quelque chose lorsqu'il sollicite les services AEMO Ostwald. Mais ces services ont peut être mis du temps à rédiger leur diatribe contre ce papa qui critique tant et si fort les services sociaux...
Sur le retour, j'ai pris un journal, histoire d'en rire. Quelle idée d'avoir mis des caméras de surveillance dans une crèche, on redécouvre maintenant que la vidéo surveillance ne dissuade pas, pas tout le monde. Je constate que Nadine Morano nous assure qu'un couac comme en Italie ne peut pas se produire en France, qu'ici les normes sont différentes. Tout a donc bien changé depuis ces batailles autour d'une promesse. A l'époque, on nous disait qu'il y aurait bientôt un peu plus de places pour les enfants, que tout irait sous peu mieux, moyennant quelques petites impasses sur les normes, les formations ou le recrutement. Mais je ne sais pas tout, ces dernières sont peut être encore suffisantes pour qu'à l'avenir, aucune personne de la petite enfance française ne pète jamais ponctuellement un boulon.
Cet après midi, j'avais prévu de retourner au bureau. Mais je vais plutôt faire une petite sieste ou flâner et tranquillement repenser à tout cela, à tout ce que je vais ajouter encore à mes conclusions, pour ce 11 décembre, à Versailles. Si le peu que j'avais déjà écrit au mois de septembre dernier faisait déjà tant geindre, qu'est-ce que ce doit être aujourd'hui...
Une correspondance du 3/12, postée le 4
Un peu de tout... et peut être n'importe quoi aussi
Des conclusions ou « histoire d'en rire » encore
Aujourd'hui, dans la chambre des créatures inférieures, à Versailles, ça s'est plutôt bien passé, je pense même savoir ce que ma fille me reproche : d'avoir été « placée ». Eh ben si la Dass ou cette sorte de justice médiévale travaillait mieux et si ses deux très chères tantes maternelles n'avaient pas exercées tant de pressions, en pourrissant tous les dossiers de l'ASE, de l'OSE France, de l'ARSEA, du juge pour enfant, de la cour d'appel, du juge des tutelles, etc, etc, on en serait peut être pas là ? Moi, je reprocherais plutôt à la Dass d'avoir « prélevé » un enfant, question de point de vue.
C'est super, dans mes conclusions écrites, où je renvoie vers un billet de Dadouche, chez Maître Eolas, je précise bien qu'un « placement » de cette nature serait plutôt un très gros échec de la Dass, donc, des professionnels. Par ailleurs, je n'ai pas décidé de « placer » Justine, je n'en ai pas du tout les pouvoirs. Si je les avais eu, elle restait à la maison, basta. C'est Anne Valentini qui a « choisi » tout ça, « éclairée » par les professionnels de l'OSE France, plus particulièrement Mme Josefsberg. En décembre 2008, Justine me téléphonait et me demandait « pardon » pour ce qui s'était passé. Je lui avais répondu que ce n'était pas de sa faute, qu'elle n'était que l'enfant, que des pros avaient fait n'importe quoi.
Les orphelins ont souvent un parent
AFP, 24/11/2009 | Mise à jour : 16:21, extrait
Selon la BBC, qui cite une enquête de l'ONG "Save The Children", 4 enfants sur 5 dans les orphelinats du monde entier auraient un parent en vie. D'après ce rapport, certains orphelinats exerceraient des pressions sur les parents pour pour qu'ils abandonnent leur enfant, plaçant ces derniers dans des conditions difficiles et parfois dangereuses.
Mon opinion est aujourd'hui assez similaire à celle du ministère public, à celle du rapporteur ainsi qu'à celle du juge Thierry Baranger. Le ministère public a requis une prorogation de la mesure, soit le placement et des droits de visite. J'ai perçu un rapporteur un peu ennuyé car, pour le moment, ma fille ne souhaite pas de contacts suite à ce qui s'est passé, à la rentrée. Pour le pasteur, c'est à l'enfant de choisir sa voie, en Alsace, sans contacts avec ce père, parce que ça perturbe. Cependant, ce n'est pas à l'enfant de décider, aujourd'hui, les juges semblent tous être plutôt d'accord sur ce point, moi aussi. Mais quand ca part en vrille, c'est la parole de l'enfant qui est instrumentalisée : « que l'enfant, redoutant les discussions, disputes et tensions sur ce point, ne souhaite plus se rendre chez ce dernier pour l'instant » (c)2005 Anne Valentini, voire parfois pire, « les larmes de l'enfant à l'audience démontre que... » (c)2005 Thierry Reveneau. A l'ARSEA, c'est pareil, ils ne discutent pas, ou alors, ils ont un « rapport » à pondre, un « travail » à faire. Quand l'ARSEA « travaille », c'est aussi terrible que lorsque l'OSE France « travaille ». Le pasteur, c'est différent, il ne veut pas « polémiquer ». Quand on est tranquille, tous en famille, loin de ces gens là, et qu'on a un peu discuté, ça va. Souvent, je me demande si l'humain, ce machin socio-culturel, est encore un être de langage. C'est probablement has been, je ne trouve plus d'autre explication.
Plus tard, on entendra que « c'est l'enfant ou la tante qui l'a dit, on pouvait pas faire autre chose ». On entendra aussi que « c'est forcément vrai puisqu'un juge l'a écrit ». Ces jours-ci, j'ai repensé au décès de sa mère. Au cours d'un dernier rendez-vous avec un expert, les pros ont aussi raconté n'importe quoi pour tenter de se disculper : « elle ne se plaignait plus ». Elle était épuisée et gavée d'antalgiques. Mais maintenant, cette affaire là est donc déjà étouffée.
A l'audience, j'ai précisé que je n'allais pas brusquer ma fille, je l'avais d'ailleurs bien dit à Mme Romain ainsi qu'à M. Roth. En effet, je ne demande pas « de droits sur elle », mais que nous puissions avoir des relations, je pense que ce serait le minimum. Resterait à savoir comment refaire ce qui vient juste d'être défait... alors que d'autres s'y opposent. Puis j'ai encore essuyé quelques reproches, comme d'habitude, de la part du pasteur, on s'y accoutume aussi. J'ai bien dit aux juges qu'ils rendront une justice médiévale s'ils s'en tiennent aux « faits » et s'ils écoutent le pasteur et l'ARSEA, cela figure d'ailleurs bien dans les conclusions que je viens de déposer, elles sont parfaites. Je pense qu'ils auront de nombreuses précisions, s'ils arrivent à les lire. A l'audience, j'ai bien dit que je souhaitais provoquer un changement, c'est écrit dans ces conclusions. On m'a fait savoir que je pourrais être condamné car il y aurait des mots à ne pas employer dans les prétoires. J'ai répondu que c'était à présent sans la moindre importance, mais tout en insistant bien pour qu'ils les lisent. Si l'assistance éducative « doit profiter à l'enfant », certains pourraient avoir un très gros choc, et pas simplement du fait de mes mots. En effet, dans mes conclusions, certains mots sont vraiment très durs, mais je pense qu'il le fallait.
Il y a eu discussions car je souhaitais faire appel de simples correspondances, c'est dans mes conclusions, elles sont vraiment super. Pourvu qu'ils puissent les lire. Au printemps dernier, c'était pareil, l'audience était pas mal. Et puis paf : « papa zinzin ». Aujourd'hui, le ministère public a très bien entendu que j'étais gêné par cette expertise « psychiatrique » avec, en haut, « soeur trisomique », et en conclusion, « parano ». Mais c'est donc sans grande importance d'après ce que j'ai perçu, puisque « le placement profite »... et avec de nouveaux prétextes : tout le bordel de la rentrée et un « fait » flagrant, à l'audience, à savoir que le père ne « collabore » toujours pas. Ce « placement » profite, mais à qui ?
Au cours de cette audience, quelqu'un s'est interrogé et a dit que la quille, c'est dans deux ans ; sûrement pour me rassurer. Au départ, je pensais que tout était « ponctuel » ou provisoire, que tout allait s'arranger, que quelqu'un finirait par y voir plus clair. Mais ça ne s'est donc jamais produit, malgré tout ce que j'ai dit et écrit, crié sur tous les toits et devant des ministères aussi. Ah, ces pierres philosophales, les astres, les lettres de corbeau, les prêches de pasteur, les psychologues et autres voyants et charlatans, où ça nous mène... Parfois on parle de « transitoire » pour plusieurs années ; mais ça c'est à Verchiny, où le placement « provisoire » dure à peu près 7 ans. En 2003, lorsque l'ASE a écrit « durable », c'était donc bien cela : « oublie cette enfant, elle n'est pas bien chez toi ; on va bien s'en occuper, toi, tu es indigne ; tu la fermes ; cesse de faire le procédurier, tu fais chier avec tes droits ; il faut rassurer tout le monde ; tu es intrusif, ce qu'on fait ne te regarde pas ; t'y comprends rien, c'est nous, les professionnels ; puis, si t'es pas d'accord, on revient avec un juge, toutes ses décisions s'imposent. » Mais bien avant ces « difficultés familiales », je pensais plutôt qu'on pouvait s'adresser en toute confiance à des services publiques ainsi qu'à des professionnels tel que de la justice, pour être un peu tranquille chez soi. C'est dans mes conclusions.
Dans mes conclusions, je rappelle qu'hier, c'était la journée internationale des droits de l'homme. Je crois que j'ai fourré un gros pétard dans le prétoire. Le même gros pétard fume déjà, fourré au parquet de Paris. Délibéré le 15 janvier.
Aujourd'hui, dans les couloirs, on m'a demandé pourquoi je n'avais jamais réclamé une contre-expertise « psychiatrique ». Sans rire ? Il devait s'agir d'un « malentendu », je réclamais et j'attendais, depuis longtemps. En mai dernier, la chambre des créatures inférieures la refusait encore. Je n'en réclame plus, c'est dans les conclusions que je viens de déposer.
J'ai eu une petite conversation à l'issue de l'audience, avec l'avocate de Justine. Cette dernière, Justine, voudrait maintenant simplement que je supprime quelques anciennes lettres ; ça va suivre. Avec l'avocate de ma fille, j'ai beaucoup discuté de problèmes de communication. Elle même a fini par dire que, sur certains points, il pouvait y avoir eu des « malentendus ». Si personne ne parle, si d'autres rendent des torchons, des expertises indignes de femmes de ménage et si les juges s'y fient, comment les éviter, ces « malentendus » ? D'autre part, nous en avions déjà discuté, elle a soulevé un point de droit qui m'avait échappé. Tout est donc à géométrie variable. En effet, je ne peux pas parler de droit, ni même d'humanité, et personne ne me parle jamais. A quoi je sers aux audiences ? A éclairer les juges ? L'assistance éducative, c'est donc juste pour pourrir les parents, broyer les familles, surtout si les parents sont pas d'accord et quand la Dass insiste pour venir « prélever » un enfant ? Tous se demandaient pourquoi je ne communiquais pas un vulgaire document administratif. Je ne suis pas sûr qu'ils m'aient compris, mais je verrais bien si les juges répondent ou non à mes conclusions...
Après l'audience, l'avocate de Justine m'a expliqué quelques trucs. Elle estime qu'elle ne peut pas communiquer avec moi. A la rigueur, elle aurait pu écrire au juge pour enfant qui pouvait m'ordonner de communiquer le document administratif dont ma fille a besoin. Tout un flanc pour un bout de papier... Alors que d'autres adultes qui pourraient clairement m'adresser une demande ne font rien, sauf prêcher voire geindre au cours des audiences, surtout quand je parle, soit encore un fait avéré : un parent qui ne « collabore » pas, un « pas content », qui « peut aller se faire soigner ». Ca va rassurer Maître Eolas. Et puis tant pis, je ne serais donc plus qu'un père pourvoyeur de documents administratifs ; ça va être vite vu, c'est probablement le seul qui va intéresser ma fille. Pour le reste, manifestement, le pasteur Clementz se débrouille tout seul avec je ne sais qui, peut-être la Dass, sans jamais rien me communiquer ni jamais rien me demander.
Tout ça ne choque personne. Pourtant, je « bavarde » depuis des lustres. Tout est donc normal.
Les barbouzes de l'ARSEA avaient jeté le doute sur tout le passé et souhaitaient en faire table rase. Ils « travaillent » donc comme les autres. En effet, ne pouvant pas savoir comment s'est passé cet été, en famille, ils envisagent de s'orienter définitivement vers l'avenir... et travailler plus encore, avec le pasteur, sans moi, car, évidemment, je ne « collabore » pas. Décidément, ils insistent. Pourtant j'avais bien dit à Mme Romain ainsi qu'à M. Roth qu'ils étaient les pros et que j'attendais une solution pour que ça se débloque. En réponse, dans leur rapport, j'ai cru lire qu'ils sont bien des éducateurs. Ils souhaitent me laisser à mes « combats juridiques ».
Le rapporteur a souhaité en savoir un peu plus. Justine a parlé un peu de ce qui s'est passé cet été, moi aussi, j'ai répondu un peu mieux sur un point de détail, un truc tout à fait ponctuel. Pour le rapporteur, il n'y a pas grand chose d'anormal, il relevait une simple « divergence éducative ». Elle est aussi un sujet qui a ses propres opinions, une ado. Quel ado ne critiquera ou ne s'opposera jamais à ses parents ? Evidement, ici, à la ville, chez les civilisés, ce n'est pas le presbytère d'Uhrwiller, en Alsace. Finalement, je pourrais avoir raison sur un certain nombre de points, je suis : mal conseillé, pas assez croyant, trop civilisé, pas assez matrifocal, j'aurai du entendre les souffrances de Carole qui voulait garder sa nièce. Ca m'apprendra. Je retiens que les enfants, ça doit pousser dans les villages, chez les tantes qui les réclament, ca fait du travail pour la Dass comme ça les parents peuvent faire tranquillement appel et étudier la faune qui grouille dans les prétoires, les couloirs et les campagnes. Mais patientons, et voyons la suite.
Madame Romain était là. Elle était par moments très gênée, elle a pu apprendre des trucs. En partant de chez moi, j'ai mis la main sur un cahier de notes. J'ai relu celles du colloque de la FNS3. C'était fabuleux. En effet, et j'en ai un peu parlé à l'audience, dans ces notes, j'écrivais bien que l'ARSEA menait alors des « expérimentations » avec le ministère de la justice, précisément pour ces torchons qu'ils rendent à la justice. M. Didier Alain avait fourni un certain nombre d'explications, disant que les budgets pour tous ces barbouzes allaient fondre. Pour ce qu'ils rendent et font, un parjure par ci, un torchon par là, ça répond pas quand ils sont convoqués, etc... bref, c'est la Dass et sa justice, dans toute sa splendeur.
Plus bizarre, même l'avocate de Justine s'est dite choquée : l'ARSEA parle de difficultés scolaire, envisage même une « orientation ». D'après son avocate, à l'école, ça semble aller, Justine s'accroche. Si c'est bien la filière de son choix, il n'y a pas de raisons qu'elle échoue. Ce n'est pas une mome pour la Dass.
Au cours de ce même colloque, François Vigouroux est intervenu. La FN3S lui avait remis quelques rapports pour qu'il dise à l'assemblée ce qu'il en pense. D'après lui, les rapports sont trop long, personne ne les lirait, l'essentiel est à la fin, il percevait aussi une déperdition d'efforts à la lecture et à la rédaction. J'ai peut être fait une bétise en lisant et en commentant le plus récent « rapport » de l'ARSEA ?
La clef USB est au dossier, avec la carte de visite. Les blogs n'intéressent pas la justice. Personne n'a regardé ce qu'il y a sur la clef... pourtant, ça n'explose pas. A l'époque, j'envisageais bien d'envoyer des cartes postales musicales. Aujourd'hui, il a beaucoup été question de mon blog. Ceux qui vont lire mes conclusions du jour risquent d'être heurtés.
Aujourd'hui, j'ai demandé que le couple Clementz soit déchu de son statut de tiers « digne de confiance ». J'ai aussi demandé que d'autres travailleurs sociaux que ceux de l'ARSEA soient désignés. Ils sont peut-être un peu trop proches d'un certain ministère... et beaucoup trop proche du pasteur aussi ? Mais ils sont certainement tous pareils, des gorets.
Si je n'avais pas fait appel de la décision de juillet, le pasteur pouvait trainer des pieds pareil, il y aurait eu le bronx, l'ARSEA rendait ensuite son torchon, et ils étaient à nouveau « tranquilles » jusqu'en juillet 2010. En effet, la réponse aurait été de la forme « pas d'éléments nouveaux », le père ne « collabore » pas. Quoi qu'on fasse, l'issue est la même.
Ajout du 12, au matin... On en discute tranquillement dans notre propre sphère de réalité. Ma compagne me dit qu'en septembre, elle exerçait comme des « pressions » sur le pasteur, pour qu'elle réponde, et pour que nous puissions discuter, entre adultes, pour organiser les droits de visite. En effet, après lui avoir laissé plusieurs fois des messages sur ses répondeurs, elle lui a annoncé qu'elle allait écrire au juge si elle s'obstinait dans son mutisme. Le 22 septembre, ma compagne finissait par écrire au juge : « Comme je vous l'avais signalé dans un précédent courrier, l'organisation entre adultes est impossible du fait du refus de communiquer de Mme Clementz. ». Le 21 septembre, un fax et deux emails incendiaires du presbytère d'Uhrwiller parvenaient chez le juge, je l'ai vu ce 8 décembre. Aujourd'hui, la ligne téléphonique de Justine serait donc résiliée car nous l'aurions harcelée, le pasteur l'affirme. Lorsqu'on écoute le son et le timbre de chacune des cloches raisonner dans son coin, on s'aperçoit qu'on nage en pleine confusion émotionnelle ainsi que d'intérêts. Mais j'ai quand même le très net sentiment qu'au lieu de résilier « l'abonnement » de Justine, le pasteur aurait du résilier les lignes du presbytère, elles ne fonctionnent pas. Je me demande ce qu'en pensent les barbouzes de l'ARSEA, ils n'ont jamais cherché à « visiter » ma compagne ; la chambre des créatures inférieures ne l'a jamais convoquée non plus.
Ajout du 12, vers midi. C'est balaise, un pasteur et la Dass. C'était la période des évaluations, on rentre de l'école où on a beaucoup rigolé en constatant que là bas, la petite est aussi fichée partout comme étant « née en 2001 ». La maîtresse va rectifier. Je l'ai mise en garde en lui disant qu'un enfant qui aurait quelques difficultés « scolaires » et qui serait mal fiché pourrait rapidement faire l'objet d'un « signalement », surtout s'il paraissait être un peu agité ou en retard pour son âge. Il n'en faut parfois pas plus pour être « raflé » ou « orienté », elle semblait être assez d'accord avec cela.
Ajout du 13 dans la nuit... Je songe à ce que m'avait raconté cet avocat, devant le barreau. Il me disait que cette forme de justice n'est que pour ceux qui y croient. Il m'expliquait qu'il s'était passionné en voyant un dessin de Reiser, représentant un individu tout électrisé avec, à ses côtés, un flic et un juge ou peut être un avocat. Depuis quelques jours, je pense beaucoup, ressassant tout mes dossiers et ce que j'ai étudié. Je suis maintenant curieux de découvrir ce que les juges décideront encore d'écrire. Dans mon séjour, j'ai depuis très longtemps deux dessins de Loisel ; dans un cadre, un prédateur, les yeux lumineux et les canines dehors, un chat regardant fixement celui d'à côté ; dans l'autre cadre, deux piafs, des hiboux sur une branche, les yeux tous ronds, le petit piaf pouvant paraître un peu fragile.
Ajout du 13, peu avant minuit. Ces conclusions sont parfaites, il n'y a plus qu'à attendre le délibéré..
le résultat est souvent le plus original...
C'est tellement affreux de voir le destin en face.
Henrik Ibsen (1828-1906)
Loisel, son chat et ses hiboux, dans des cadres distincts
« D'abord, il y eut les fous du volant »
Je crois que petit puis plus grand, je n'aurais jamais du regarder autant la télé, ni lire toutes ces BD, ni d'ailleurs jamais aucun livre. Je crois que je n'aurais même pas du commencer à travailler, on lit n'importe quoi, un peu partout. Lire du Voltaire, du Diderot et même du Montesquieu, du Hobbes, Hugo et Zola, Tocqueville, Sade, puis d'autres, plus contemporains, tel que Caraco, quelle idée, à quoi ça sert dans la vie ? Pourquoi même ouvrir un journal, une revue, regarder un 20h, être connecté à Internet, sortir, écouter et discuter avec des gens ? D'autres sont là pour veiller à tous nos intérêts et pour nous « aider », surtout pour « aider » nos enfants « prélevés », en toutes circonstances, il n'y a qu'à frapper à la « bonne » porte. Le journal de Mickey a 75 ans, il va falloir le brûler, c'est trop subversif, peut être bien plus subversif que ne l'étaient Pif, Placid et Muzo. Mon papa n'aurait pas du m'emmener au cinéma non plus. Aurait-il du « mieux » m'expliquer les choses ? La guerre des boutons, n'en parlons même pas. Tex Avery, c'était toute une histoire, toujours à négocier, car diffusé si tard dans la nuit. « You know what ? I'm happy. » Il faut que je fasse une sauvegarde du blog... et on va m'accuser de lire ce qui apparait à l'écran ?
D'abord, il y eut les fous du volant, dans lesquels Diabolo et Satanas, à bord de leur voiture Double Zéro, affrontent des adversaires, tous plus délirants les uns que les autres, dans une course de fous commentée par une voix off façon course hippique qui détaille les actions des concurrents. ... Dans un second temps de leurs aventures, Diabolo et Satanas se retrouvent aux commandes de vieux coucous équipés de gadgets et poursuivent le pigeon Zéphirin dans le but de le capturer. ... De source croque-vacances
Lu sur Wikipedia... Le réalisateur présente son projet aux producteurs qui, par la suite, demeurent embarrassés devant son synopsis parce-qu'il ne contient aucune vedette. [...] Les firmes françaises refusent de distribuer le film. [...] La célèbre phrase du petit Gibus « Si j'aurais su, j'aurais po v'nu » n'appartient pas au roman original.
Lu sur Wikipedia... Son discours est rare et paradoxal ("Hello happy taxpayers!" : « Bonjour, joyeux contribuables ! »)
Quand on écrit une pièce, il y a toujours des causes occasionnelles et des soucis profonds. • Sartre
sac@diabolo:~$ cd c*
sac@diabolo:~/cloppynet$ ./d*
Continuing in background, pid 2960.
Output will be written to `wget-log'.
sac@diabolo:~/cloppynet$ sudo init 0
We trust you have received the usual lecture from the local System
Administrator. It usually boils down to these three things:
#1) Respect the privacy of others.
#2) Think before you type.
#3) With great power comes great responsibility.
[sudo] password for sac:
Le juge, page 12
$26 Software Is Used to Breach Key Weapons in Iraq
C'est rigolo, voir ce qu'observent ou ciblent mal vos adversaires... Mais je préfère mes marteaux, mon fer à souder, linux et l'open source, on en fait à peu près ce qu'on veut. 26 dollars pour sniffer seulement ? C'est presque le prix d'un bon livre.
/usr/lib/perl5/5.10.0/i386-linux-thread-multi/perllocal.pod
GOMOR/Net-Write-1.05.tar.gz
/usr/bin/make install -- OK
Aujourd'hui, j'ai entendu qu'Eric Besson a comparé le port du voile au « lancer de nain ». Hier, la Poste me livrait Justice, éthique et dignité, des rencontres, des témoignages et des interventions de 2004 : « Placées sous le haut patronage du plus illustre des juristes limousins, le Chancellier d'Aguesseau, ces rencontres souhaitent poser les grandes lignes d'une réflexion fondamentale sur le rôle de la Justice à l'aube du XXIe siècle... » J'avais déjà beaucoup aimé Justice et psychiatrie, normes, responsabilités, etc, un ouvrage publié en 1998, après un cycle de « sessions » à l'ENM. Dans la préface de cet ouvrage plus récent, de 2004, Jean-Denis Bredin nous rappelle cette affaire qui semble avoir beaucoup marqué les esprits : « Ainsi le fameux arrêt du Conseil d'Etat du 27 octobre 1995 considérant le jeu du `'lancer de nains" comme contraire à la dignité humaine. » « Jamais des mots tels que dignité humaine, personne humaine, etc.. n'ont été plus continuellement prononcés », peut on lire sur la 4ième de l'ouvrage. Aujourd'hui, la CIDE ne servirait donc plus quà pousser des familles au complet dans les charters et la dignité humaine ne serait plus qu'un concept utile à l'arrachage des voiles et des burkas ? J'ai donc effectivement fait fausse route, je me suis trompé en interprétant certaines de mes lectures... Versailles devrait bientôt encore tout confirmer, puis Paris, on verra. Aujourd'hui, Cambadélis se réjouirait ?
Plainte Besson: Cambadélis se réjouit
AFP, 17/12/2009 | Mise à jour : 20:14
Jean-Christophe Cambadélis, membre de la direction du PS, s'est réjoui qu'Eric Besson ait décidé de porter plainte contre lui pour avoir assimilé l'action de ministre à celle "du régime de Vichy". "Je me réjouis de pouvoir faire la démonstration publique que le ressort de l'évolution de Besson est le même que celui qui anima Laval", a affirmé le député de Paris à TF1 News.
Le ministre de l'Immigration avait annoncé plus tôt qu'il allait poursuivre M. Cambadélis et Gérard Mordillat, romancier et cinéaste. La plainte vise des propos publics des deux hommes "assimilant l'action" du ministre "et celle des agents de son ministère aux heures sombres du régime de Vichy et à l’entreprise criminelle d’extermination des Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale", selon le communiqué de M. Besson.
M. Besson "entend, à l’avenir, poursuivre systématiquement en justice tout propos similaire", a averti le texte.
Dans mes conclusions déposées ce 11 décembre, je rappelais moi même que BHL avait un jour lancé un nain à Péan. Ces jours-ci, j'ai également relu le mot cosmopolite alors que la France débattait encore sur ce thème controversé de l'identité nationale. J'attends maintenant que la chambre des créatures inférieures déblatère ou rende son ultime délibéré, c'est pour la mi-janvier. Normalement, je me fais débouter ; là bas, c'est l'usage.
Ces jours-ci, ma batterie a très froid. Hier comme ce matin, c'est encore un Arabe ou quelqu'un d'assez basané, un peu plus que moi, qui a bien voulu s'arrêter pour que je me raccorde quelques minutes sur sa propre batterie. Certains diront peut-être de ces gens là qu'au fond de leurs ghettos, ils ont le sens des embrouilles et de la débrouille. Je ne peux que leurs être reconnaissant et constater qu'ils peuvent aussi prendre un peu sur leur temps, s'exposer au froid, qu'ils peuvent avoir un certain sens de la solidarité également. Quand j'entends nos polémiciens, je pense assez souvent à Fernand Raynaud. « Et depuis ce jour-là, dans notre village, nous ne mangeons plus de pain. Il était boulanger ! »
J'ai cru relever aussi ce sens de la solidarité « des ghettos » dans un article du Progrès d'hier. Des mères de ces espaces iraient-elles jusqu'à chercher des embrouilles en provoquant les tatas « de la Sauvegarde » ? Mais dans cet article d'hier ou ces difficultés à la Ricamarie, j'ai également beaucoup eu le sentiment de relire un peu Serge Paugam, La disqualification sociale. A lire sur persee.fr, « Cités ouvrières et banlieue : la filiation oubliée », une étude « approfondie » de deux cités ouvrières, en 2000, désertée par leur « entreprise mère »... J'ai bien sûr repensé aussi à ces « poules écervelées » qui défendraient parfois farouchement voire même jusqu'à très furieusement leur progéniture ?
Plus tard, toujours dans Bagneux ou « la banlieue », le 9-2, je disais à une femme de faire demi-tour et de prendre un bon élan. Elle aurait pu s'impatienter derrière moi. La route était trop glacée pour s'arrêter où j'étais immobilisé, à faire du sur-place et le crabe en haut de la côte, après m'être sagement arrêté devant un feu passé au rouge. Un peu plus tard, alors que je patinais toujours sur la glace, c'est quelqu'un « de bien de chez nous » qui est venu vers moi pour me dire que ce n'était pas comme cela qu'il fallait s'y prendre. Je finissais par glisser sur le trottoir où j'ai pu accrocher sur de la neige moins tassée, puis j'ai pu continuer tout droit. Je suis arrivé juste à temps à la cantine d'entreprise, pour le repas de noël.
Ce soir, c'est pâtes, puis je vais stresser un peu le stack IGMP d'un switch. J'espère qu'il va résister à mes scripts et à des paquets pas trop cleans, il est à 20km d'ici, je pourrais avoir du mal à le rebooter depuis chez moi.
Les drones américains piratés pour 26 dollars
LEMONDE.FR | 17.12.09 | 18h28 • Mis à jour le 17.12.09 | 18h34, extrait
Vingt-six dollars : c'est le coût d'un programme grand public utilisé par les insurgés irakiens pour pirater les flux de données des drones Predator utilisés par l'armée américaine – des avions sans pilote coûtant 4,5 millions de dollars pièce – révèle le Wall Street Journal.
DECEMBER 17, 2009, The Wall Street Journal, excerpt
Insurgents Hack U.S. Drones
$26 Software Is Used to Breach Key Weapons in Iraq; Iranian Backing
WASHINGTON -- Militants in Iraq have used $26 off-the-shelf software to intercept live video feeds from U.S. Predator drones, potentially providing them with information they need to evade or monitor U.S. military operations.
Senior defense and intelligence officials said Iranian-backed insurgents intercepted the video feeds by taking advantage of an unprotected communications link in some of the remotely flown planes' systems. Shiite fighters in Iraq used software programs such as SkyGrabber -- available for as little as $25.95 on the Internet -- to regularly capture drone video feeds, according to a person familiar with reports on the matter.
Pakistan: tirs US sur un bastion taliban
AFP, 17/12/2009 | Mise à jour : 14:50, extrait
Les bilans de ces tirs américains, livrés chaque fois par des responsables militaires pakistanais, sont impossible à vérifier de sources indépendantes, les zones visées étant aux mains des talibans pakistanais et afghans.
Un petit ajout de la nuit, ou rien qu'une manière un peu « différente »
de stresser un truc, en labo, voire pour regarder la télé pas cryptée ?
See http://www.skygrabber.com... SkyGrabber is offline satellite internet downloader... You don't have to keep an online internet connection. Just customize your satellite dish to selected satellite provider and start grabbing. SkyGrabber has simple and attractive GUI, powerful filter system and flexible settings.
Satellite Feed Hacking – Your Data Isn’t Private! Darknet spilled these bits on February 19th 2009 @ 11:52 am, excerpt... Laurie presented his findings at the Blackhat con yesterday, there is no whitepaper, audio or tool available for download yet but you can grab the presentation slides here [PDF].
Bloqués dans le Tunnel [sous la Manche]
J'ai souvent eu le sentiment d'avoir été poussé puis d'être depuis retenu par d'autres, comme incessamment repoussé ou bloqué dans quelque chose, avec ma famille et mes enfants, peut être dans une ornière, un gouffre ou un tunnel judiciaire, un espace où on voit vraiment de tout, sauf un peu de lumière. Mais aujourd'hui, tout va mieux ; même si je reviens encore de la cour d'appel de Versailles, je n'attends plus rien de positif de la part de l'institution judiciaire française.
J'adore toujours autant Cioran... « L'espoir est une vertu d'esclave. » Je sais depuis très longtemps déjà quelle est la nature extraordinaire des miracles qui pourraient encore se produire au cours des mois et des années à suivre ; des professionnels de la Dass travaillent encore très dur, « dans l'intérêt » ou « en faveur » de ma fille aînée Justine... Mais ce 15 janvier, je devrais « gagner » quand même, il n'y a pas d'autre issue possible. En effet, je veux maintenant principalement du papier noirci d'encre, ce que la chambre des créatures inférieures est désormais contrainte de rendre, puis on verra.
Bloqués dans le Tunnel sous la Manche
AP, 19/12/2009 | Mise à jour : 08:17, extrait
Quatre Eurostar ont été victimes d'une avarie due à la météo, bloquant dans la nuit plus de 2.000 personnes dans le tunnel sous la Manche avant d'être évacués vers l'extérieur, a annoncé le porte-parole de Eurostar, Bram Smets. "Tous les passagers sont sains et saufs. Nous n'avons aucun blessé", a-t-il ajouté. Mais le service des Eurostar devrait être très limité pour le reste du week-end, a-t-il précisé, exhortant les passagers à reporter leurs déplacements, dans la mesure du possible. Selon Bram Smets, la défaillance des rames serait due à la différence de températures entre l'extérieur glacial et l'air plus chaud à l'intérieur du tunnel.
Depuis quelques temps, je souhaitais remettre en route une petite boite ou créer un point d'accès Wifi diffusant le SSID justice.cloppy.net dans le voisinage, permettant à ceux qui s'y connecteraient de venir surfer ici et là, dans ce blog. Hier soir alors que je souhaitais me changer les idées et monter ce point d'accès, j'ai constaté que mon vieux DWL-G700AP était foutu (ou « bricked », transformé en « brique », comme on dit dans certains milieux). Par le passé, alors que j'aurais voulu que cet AP en fasse plus, j'avais installé un firmware disponible sur un site FTP russe. C'était manifestement une erreur, je crois que je ne suis pas le seul à l'avoir commise ou à avoir insisté sur de telles voies. En effet, hier soir, j'ai pu lire ceci sur la toile : My last hope was upgrading it's firmware(v2.30). The latest firmware on D-Links's websites was v2.20!? Searching the web I found a newer firmware(v2.31) on their russian ftp server. J'avais pu installer et exploiter ce firmware mais je n'en étais pas satisfait. Siavashs semble avoir rencontré des problèmes quelques jours après l'installation du firmware v2.31 : « The LAN interface stopped working after 2 weeks and this time upgrading the firmware didn't fix it. »
A l'époque, alors que WPA venait d'être craqué, j'ai fini par remplacer ce G700AP par un autre modèle d'access point qui en fait beaucoup plus, dont du WPA2. Hier soir, c'est en ressortant mon G700AP d'un carton que j'ai constaté qu'il était foutu (un peu d'activité sur le LAN, impossible de s'authentifier sur le serveur web, pas de signaux WLAN, même après une réinitialisation par le bouton reset). J'en ai un peu discuté sur hardware.fr.
Le DWL G700AP, soit du RTL8186
Mon G700AP était encore « vivant » mais « out of memory », dès la fin du boot ; je pouvais le constater avec un sniffer. J'ai insisté, comme d'habitude dans ces cas là. J'envisageais d'abord de le ressusciter en me raccordant sur son connecteur JTAG mais j'ai rapidement trouvé une procédure très simple permettant d'exploiter son bootloader, encore actif :
1. turn off the device (disconnect the power)
2. hold the reset button
3. turn on the device while you're holding the reset button
4. release the reset button after 3 seconds
The device is booted with 192.168.1.6 ip address assigned to it's LAN interface. Now we can upload the firmware (there are 2 [Wise] revisions available, A and B, you can find out the hardware revision by looking at the bottom of the device)...
tftp> put wive_rev_b.bin
tftp> quit
# ifconfig eth0 192.168.0.49
# ssh root@192.168.0.50
BusyBox v1.8.2 (2007-12-16 01:18:34 EET) built-in shell (ash)
Enter 'help' for a list of built-in commands.
[Wive@/]#
Appuyer 3 voire même 4 secondes... J'ai ensuite pu tester Wive ainsi que Wive-NG, encore des truc « russes », ce qui me confirmait que mon G700AP était bel et bien « vivant ». Puis j'ai eu des doutes et je suis allé sur le site Internet officiel de D-Link où j'ai pu télécharger le dernier firmware pour le G700AP, soit... la version v2.31 ? J'ai pu installer ce firmware puis l'exploiter, sans la moindre difficulté. S'il ne fonctionnait plus dans 15 jours, j'installerais autre chose sur cet AP, je n'en attends vraiment pas grand chose, juste un point d'accès ouvert à tous. Je n'ai plus qu'à monter maintenant un VLAN et un proxy HTTP, histoire de sécuriser cet accès et de rediriger automatiquement des butineurs du coin vers ce blog.
$ ls
DWLG700AP_FW231b02.bin
$ tftp 192.168.1.6
tftp> binary
tftp> put DWLG700AP_FW231b02.bin
tftp> quit
The DWL-G700AP is a Wireless Access Point. The setup wizard will guide you to configure...
Firmware Version v2.31 Mon, 18 Aug 2008... Wireless... Send Good Packets 187... Recv Good Packets 1017
« La loi, c'est la loi », m'a lancé la petite, du haut de ses 7 ans
La petite regardait Gulli alors que j'ouvrais le courrier du jour. « La loi, c'est la loi », a-t-on entendu au même moment, à la télé. On en a discuté et rigolé. la loi serait la même pour tous, ceux « d'en haut » et ceux « d'en bas »... tu parles.
On me convoque à Paris, ce 8 janvier prochain. La date me gène un peu car la chambre des créatures inférieures doit rendre son délibéré le 15 janvier prochain. Mais je vais faire avec, ce sont les juges et les procureurs qui choisissent ou qui décident, MAM l'a bien dit en août dernier, selon AFP, insistant sur la « lourdeur » de la responsabilité du juge. En janvier, je vais donc aller discuter avec un représentant du ministère public, je saurais rapidement s'il envisage une suite quelconque après ce qui s'est passé ces 20 et 21 novembre 2009, à l'occasion des 20 ans de la CIDE.
Plus qu'un très simple et sobre rappel à la loi ne me parait pas utile ; avec les moyens dont je dispose, je n'ai fait qu'interpeller certaines personnes et autorités susceptibles de s'émouvoir un jour. Mais le ministère public pourrait insister ; je réclamerais alors la relaxe et surtout un vrai procès, digne de ce nom, en public, soit autre chose qu'un truc en catimini, expéditif ou à huis clos.
Il y a un an, le 17 décembre 2008, la première chambre civile de la cour de cassation rendait un arrêt assez unique ; à ma connaissance, personne ne l'a commenté. J'attends toujours l'opportunité de pouvoir en parler un peu. Mais je pourrais parler de beaucoup d'autres choses encore, en sept ans, je n'ai pas décroché que cet arrêt là.
Je crois que je vais contester ce qu'on me reproche maintenant, je n'ai pas le sentiment d'avoir commis un outrage à personne dépositaire de l'autorité publique. D'après ce qui m'a été dit ce 20 novembre dernier, dans Paris, lors de l'inauguration de la place des droits de l'enfant, j'aurais éventuellement offensé publiquement le chef de l'Etat, M. Nicolas Sarkozy, ce qui, une fois articulé à mes banderoles, à ce blog et à son contenu, relèverait plutôt d'un ultime délit médiatique, d'opinion ou de presse ? Avec la police ou ces personnes dépositaires de l'autorité publique, le 21 novembre, tout s'est très bien passé, même ma première garde à vue, je le rappelais encore dans un billet du 28 novembre, « Bavures ». Je ne souhaiterais pas qu'il y ait encore un ultime « malentendu » inscrit dans mes divers dossiers.
Certains vont peut-être très simplement constater que cite encore son nom après l'avoir écrit sur une banderole, celle qui fait l'objet d'une « destruction administrative ». Mais quoi de plus naturel alors que j'attendais des réponses et qu'au cours de ces dernières années, il était d'abord Président du Conseil général du 9-2, ce secteur, puis ensuite Ministre de l'Intérieur, un service auquel je me suis souvent adressé par le passé ? D'autre part, dans mes conclusions déposées ce 11 décembre, à Versailles, j'étais assez clair, comme lorsque je déposais ce 21 novembre dernier, auprès d'un OPJ : « `' L'élu ", c'est lui. M. KANT râlait déjà en 2003 et aurait aujourd'hui râlé quelque soit son nom. Avec Ségolène Royal et une justice `' chinoise ", on en aurait évidemment déjà fini. Qui payait la balle, la compagne de M. KANT, absente ce jour ? Ce président et ce gouvernement actuel ont leurs spécificités ; s’ils étaient différents, M. KANT s’y serait adapté. »
Je comprend cependant très bien cette convocation, le ministère public ne peut pas simplement « passer l'éponge ».
Circulaire relative à la politique pénale en matière de réponses alternatives aux poursuites
et de recours aux délégués du procureur
CRIM 2004-03 E5/16-03-04, NOR : JUSD0430045C
Alternative aux poursuites, Délégué du procureur, Politique pénale
Extrait de source www.justice.gouv.fr, daté du 16 mars 2004
Fiche technique 1 :
Les contentieux relevant du rappel à la loi (art. 41-1, 1° CPP)
1° Caractéristiques :
- infractions exclusives de toute violence ;
- infractions exclusives de toute atteinte aux forces de l'ordre ;
- infractions exclusives de tout comportement dangereux sur la route ;
- infractions traitées en l'absence de préjudice ou de prétention de la victime ;
- infractions exclusives de trouble significatif à l'ordre public ;
- infractions commises par des individus insérés et sans difficulté sanitaire repérée ;
« Fiers d'être français »
Je suis surpris. Au cours de ces dernières années, j'ai commis de très nombreux délits d'opinion voire de presse ou médiatiques, j'ai aussi expédié des correspondances de toutes natures ainsi que des objets des plus divers. A suivi une offense au chef de l'Etat, M. Nicolas Sarkozy, pour les 20 ans de la Convention internationale des droits de l'enfant, c'était ce qu'en pensaient des responsables de l'Unicef. Il suffit de lire mon blog pour s'en convaincre. J'ai même fini par commettre un délit informatique ; j'ai fouillé dans mes cartons puis j'ai monté un hotspot Wifi dans le quartier.
Aujourd'hui, j'ai le sentiment que le parquet de Paris s'apprête à me proposer une simple admonestation, un truc à huis clos, en catimini, dans un entresol, un machin qui serait inacceptable pour les mineurs de 12 ans : « s'il vous plait, ne recommencez pas vos bêtises car on risque de se fâcher un jour. » Les trucs en catimini, ça ne m'intéresse plus.
Je vais maintenant patienter jusqu'à ce 8 janvier, c'est bientôt. Un médiateur ou un délégué du Procureur de la République me convoque, à Paris. Je vais en discuter avec lui. En 2005, le médiateur du Val d'Oise avait fini par me répondre qu'il ne me parlerait plus car il y avait alors contentieux... puis Justine « disparaissait » ensuite. Qu'est-ce que c'est que ce pays ?
Si c'est bien cela que me proposera ce médiateur, une simple admonestation, une peine « virtuelle », je vais la refuser car le peuple et le pasteur d'Uhrwiller n'y comprendraient plus rien. D'une part, je n'ai vraiment pas l'allure d'un mineur de 12 ans, d'autre part, il y a peu, j'entendais que « le public réclame le châtiment. Et si l'institution judiciaire n'assouvissait pas le besoin de punition, cela produirait une frustration formidable, qui se reporterait alors sur d'autres formes de violence. »
De nombreuses personnes pourraient être amusées, outrées, scandalisées ou même très fâchées si je n'étais pas un jour sévèrement puni pour tout ce que j'ai fait, dit et écrit au cours de ces sept dernières années. Quant à Maître Eolas, ne perdrait-il pas la face si la République ne décidait pas au minimum de me faire « soigner » ?
Tout en réclamant une simple relaxe, je vais m'assurer de pouvoir parler un jour, très librement et publiquement, ailleurs que dans un entresol ou dans la chambre du conseil. Lorsque cette opportunité se présentera enfin, je pense que la chambre des créatures inférieures de Versailles aura rendu son délibéré, suite à l'audience 11 décembre 2009.
Ce 8 janvier, j'aurais probablement signé cette pétition qui dit non à ce débat sur « l'identité nationale ».
Ajout de 12h30... Je vais laisser la gauche apposer ses signatures aux côtés de celle de BHL, « écrivain ». J'ai préféré signer la pétition de Mediapart, son texte me plait et je pense avoir plus d'affinités avec certaines personnes figurant dans sa liste des premiers signataires. Je n'avais pas remarqué cette pétition de Mediapart. Vers ce 2 décembre, j'étais occupé à préparer l'audience du 11, à Versailles. Mais l'essentiel est certainement d'exprimer son opposition à des débats de cette nature. « Accepter que l'Etat entende définir à notre place ce qui nous appartient, dans la variété de nos itinéraires, de nos expériences et de nos appartenances, c'est ouvrir la porte à l'arbitraire, à l'autoritarisme et à la soumission. » 41682 signataires.
D'un billet du 4 novembre dernier
25 septembre 2006
Justice en Seine-Saint-Denis
Le garde des Sceaux réunit les responsables
Le 25 septembre 2006, le garde des Sceaux, ministre de la Justice a réuni les chefs de la cour d'appel de Paris et du TGI de BOBIGNY, le préfet de Seine-Saint-Denis et d'autres responsables du département. A l'issue de la réunion il a annoncé une série de mesures destinées à améliorer la justice des mineurs à BOBIGNY:
- la création de permanences de la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) dans les quartiers les plus difficiles,
- la réouverture du foyer d'Aubervilliers,
- un service dédié à l'exécution des peines prononcées à l'encontre des mineurs.
[...] J’ai redit que tout acte de délinquance doit être puni.
Par la prison quand elle est nécessaire. Par le placement en centre éducatif fermé. Par le travail d’intérêt général ou l’obligation de réparer le dommage qu’on a causé.
La sanction doit être prononcée rapidement et exécutée rapidement.
Je ne veux plus de sanctions virtuelles. Je ne veux plus de peines exécutées des mois voire des années après leur prononcé.
C’est le sens du texte que je viens de faire adopter par le Sénat, qui permet désormais la présentation immédiate des mineurs de plus de 16 ans devant le tribunal pour enfants et la limitation du nombre d’admonestations.
[...] Je ne veux pas terminer sans rappeler que les progrès accomplis depuis 2002 dans la lutte contre la délinquance résultent des efforts de chacun sur le terrain quotidiennement : magistrats, greffiers, éducateurs, policiers, gendarmes.
Chacun d’entre eux est un maillon indispensable de la chaîne pénale. Il faut bien en avoir conscience.
Extraits de source www.justice.gouv.fr
Voilà que ces humoristes rivalisent entre eux ?
J'adore lire un peu de tout et parfois ce n'importe quoi qui me parvient d'une manière ou d'une autre de la part de l'Administration française. « Nous sommes surpris du MANQUE D'INTERET que vous portez A VOTRE DETTE... » Là, les voix de la France s'élèveront toutes en choeur : « ah, les dettes au Trésor public, c'est pas bien de ne pas les règler dans les délais ! » Excusez moi, Français, mais aux alentours de ce 11 décembre, je m'apprêtais à aller plaider à Versailles
Les Français et ces professionnels de sa justice se rappellent-ils seulement que j'avais du sommer deux fois le juge Xavier Serrier pour qu'il daigne enfin convoquer une audience ? Je passais par cette voie car il restait vautré dans son mutisme, depuis de très longs mois déjà. Pourtant, selon la rumeur, une simple requête sans forme particulière devrait être suffisante à faire réagir un juge pour enfant. C'est en tous cas ce qu'il était possible de lire dans un Dalloz Droit de la Famille... De même, au DERPAD, on pouvait lire que « Le juge des enfants est saisi par une requête écrite qui n’est soumise à aucune règle de forme particulière, un simple courrier suffit (art. 375 du C. civ.). » Et ça prétendra travailler très sérieusement.
Je crois que tout le monde aura aussi pu remarquer que pour une petite offense au chef de l'Etat (very much), le parquet de Paris s'est finalement précipité, il me convoque, quasi dans l'urgence, aux fins d'un « traitement en temps réel »... Pourtant, son propre cabinet ne semble pas très pressé, j'attends toujours une réponse à la bafouille que j'adressais à l'Elysée, en octobre dernier, à l'attention de M. Nicolas Sarkozy, notre chantre national. J'en rigolerais pendant longtemps encore.
Une correspondance d'un huissier du 11/12/2009
Une liste au père noël
L’année dernière, le 17 décembre, c’était noël avant l’heure, je le découvrais un peu plus tard. Cette année-ci, tout est encore une fois différent. Il s’est passé et tramé beaucoup de choses au cours de cette année 2009. Justine a même pu passer l’été avec nous, en famille, dans de très bonnes conditions, ce qui était tout simplement et pendant très longtemps inespéré, cela ne s’était plus produit depuis 2004.
Cette année-ci a encore une fois été très houleuse dans des prétoires du secteur, ceux de Nanterre et de la cour d’appel de Versailles. L’année à suivre devrait à nouveau démarrer sur les chapeaux de roues. En effet, sous peu, Versailles doit rendre un délibéré et le parquet de Paris me convoque, dès début janvier. D’autre part, ces temps-ci, j’avais une plainte à déposer. J’ai préféré écrire à Paris, me doutant un peu du traitement que pourraient lui réserver Nanterre et la cour d’appel de Versailles, ces cours écriraient que la terre est plate et que les étoiles sont suspendues à la voute, par ici, tous les moyens sont bons pour débouter M. KANT... Début janvier, j’aurais donc fourré trois pétards dans autant de prétoires différents. Au cours de l’année à suivre, certains partis qui s’opposent à moi depuis plusieurs années déjà pourraient bientôt avoir très mal aux yeux, surtout si la lumière se faisait très soudainement éclatante.
Par le passé, début 2003, un pédo-psy m’avait dit que je ne pouvais plus choisir car le juge pour enfant était saisi, que j’allais devoir composer avec des décisions de justice. J’ai le sentiment que depuis quelques temps déjà, tout va mieux, que j’arrive quand même a faire des choix, et que j’ai finalement appris à exploiter ce dont se servent plus habituellement des méchants. Je n’aime pas tout ce qu’a produit Woody Allen, par contre certaines choses qu’il a dites m’ont très souvent fait rire…
Ce 11 décembre, le rapporteur de la chambre des créatures inférieures me reprochait d’utiliser certains mots. Je me dis que les juges en ont entendu d’autres, je l’ai d’ailleurs écrit dans mes conclusions, déposées ce 11 décembre. Ils en feront ce qu’ils voudront. L’avocate de ma fille ne comprenait pas non plus pourquoi j’utilise un vocabulaire et des références que d’autres qualifieront d’excessifs. Souvent, je n’hésite pas à publier aussi des images que certains trouveront scandaleuses. Parfois, je fais aussi des trucs « bizarres ». Et alors ? Ce sont des choix « éditoriaux », des « stratégies » aussi, je les ai déjà un peu décrits dans de précédents billets.
J’ai le très net sentiment que les uns vont se fier à ce qu’ils croient, pensent ou souhaiteraient lire tandis que je me distrais en dépeignant une réalité, écrivant depuis quelques temps tranquillement une histoire tout en provoquant, ici et là, des changements, avec des outils et des théories que je valide et teste. Ca marche, c’est selon moi l’essentiel. Je trouve que ça marche même assez bien vu les effets de mes écrits et discours dans un monde tiraillé par des courants souvent des plus haineux ou virulents, des courants qui s’expriment également dans le secteur de la protection de l’enfance.
Par le passé et récemment encore, j’ai beaucoup critiqué le travail des « professionnels de l’OSE ». J’ai un moment été « dénoncé » à la LICRA, mais pour certaines de mes publications qui concernent des « maghrébins ». J’ai critiqué des « cathos » aussi, des « laïques » également. Je pense que j’ai critiqué un peu tout le monde et je n’ai pu que sourire en découvrant le dernier « rapport » des barbouzes de l’ARSEA : « M. KANT critique les travailleurs sociaux, on ne veut plus travailler avec lui ». Je suis toujours vivant, et ceux que j’ai critiqué aussi, malgré toutes mes publications, je crois que c’est un très bon signe, et peu m'importe ce qu'en conclueront des juges de mon secteur.
Ces derniers temps, j’ai beaucoup utilisé ma carotte et des tampons taillés dans une patate pour me défendre à Nanterre ainsi qu'à Versailles. Pour Noël, je commande une plume, je pense qu’elle me servira sous peu, à Paris. Là bas, la justice pourrait être un peu différente, plus sérieuse. Je l’avais déjà perçu, dès décembre 2008, à la cour de cassation, je le percevais encore ce 21 novembre dernier, lorsque la police m'a interpellé dans Paris.
Je crois qu'une bonne plume me servira aussi, sous peu, pour répondre encore à Versailles.
Pourvu que le père noël m'entende.
Courrier n° 1A03545046410 (Lettre recommandée AR) : Arrivé au bureau distributeur de PARIS (75013) le 24/12/2009.
Le destinataire n'habite pas ou n'habite plus à l'adresse indiquée sur le courrier.
Je crois que j'aurais du vérifier mieux et ne pas me contenter de ce qu'affichait Google, le tribunal de grande instance du 13ième a pu mettre la clef sous la porte. J'ai renvoyé cette plainte, à une autre adresse. Ca va, je ne suis pas trop pressé. Ma correspondance pourrait alors arriver ce lundi, au 4 boulevard du Palais, sur l'île de la Cité.
Un petit verrou
Depuis un long moment déjà, j'envisageais de « verrouiller » l'accès à ce blog. Après le récente scandale « Miss Paris », celle « qui montre tout », je crois que la période s'y prête plutôt bien. Je ne souhaite pas que n'importe qui s'empare du contenu de ce blog. Ceux qui auront les bagages suffisants passeront très aisément outre et pourront sans aucun problème approfondir ce que j'expose et décris dans ce blog, depuis plusieurs années déjà, un peu comme d'autres qui m'ont précédés à travers l'Histoire. Certains vont être « scandalisés », tant pis, ou plutôt tant mieux, qu'ils passent leur chemin.
« De temps en temps,
une femme est un substitut convenable a la masturbation.
Mais bien sur, il faut beaucoup d'imagination. »
Karl Kraus (1874-1936)
Pour l'avoir un peu évalué par le passé, je suis persuadé qu'après avoir cité ainsi Karl Kraus, de nombreux internautes, surtout des femmes et de grands moralistes, ne liront jamais cette ligne ni ce qui suit. De même, pour l'UMP, ce parti majoritaire en France, très probablement porteur du germe de l'infériorité morale, je crois que ce blog devient maintenant définitivement illisible. Tout en leurs souhaitant à toutes et à tous un très bon débat sur le thème de « l'Identité nationale », ce que souhaite maintenant Nicolas Sarkozy, j'estime que ce sera parfait ainsi.
Karl Kraus, ce jour, sur Wikipedia... des extraits
Karl Kraus est un écrivain autrichien né le 28 avril 1874 à Jičín (aujourd'hui en République tchèque) et mort le 12 juin 1936 à Vienne, ville dans laquelle il a vécu toute sa vie.
Auteur d'une œuvre monumentale qui n'est que très partiellement traduite en français, dramaturge, poète, essayiste, il a aussi et surtout été un satiriste et un pamphlétaire redouté qui dénonçait avec la plus grande virulence, dans les pages de Die Fackel, la revue qu'il avait fondée et dont il a pendant presque quarante ans été le rédacteur à peu près exclusif, les compromissions, les dénis de justice et la corruption, et notamment la corruption de la langue en laquelle il voyait la source des plus grands maux de son époque et dont il tenait la presse pour principale responsable.
[...] Vienne au temps de « l'Apocalypse joyeuse »
La Vienne du tournant du siècle est un véritable creuset de cultures et de nationalités : on y trouve aussi bien des Hongrois, des Slovènes, des Croates, des Italiens, des Turcs, des Juifs, réunis dans une cité dont la mentalité générale se caractérise pourtant par un mélange d'étroitesse d'esprit, d'insouciance frivole (notamment face aux scandales politiques et financiers) et de « l'ombre de plomb [portée] sur tout ce qui vivait [par le] pressentiment d'une fin inéluctable[5] », due aux contradictions d'une structure politique archaïque incapable de s'adapter aux évolutions socio-économiques récentes[6]. C'est ce curieux mélange de « monde d'opérette[7] » et de pessimisme eschatologique qu'Hermann Broch devait baptiser « l'Apocalypse joyeuse[8]. »
[...] C'est dans ce contexte qu'en 1877 le petit Karl Kraus arrive, dans une ville qu'il dira plus tard mépriser et vouloir fuir à jamais, mais qu'il aimait en fait éperdument[13].
Courrier International n°998-999 du 17 au 31 décembre 2009 et France Soir n° 20294 du 22 décembre 2009,
après « Copenhague » et « noël gâché », « STOP ! », « Le président Sarkozy décide de monter au créneau »
ou, en une du Canard n° 4652, « Sarko s'offre de belles défaites de fin d'année ! »
Oulala... « Le coup de folie d'une mère et de sa fille »
Je pense que je connais cette « femme » pour l'avoir croisée, vue et entendue à plusieurs reprises, au cours de ces dernières années. D'après ce que je lis à la suite, elle serait même longuement intervenue, ce 18 novembre, à Sciences-Po, prenant le micro lorsqu'il a été proposé à l'assemblée, s'exprimant alors sur sa situation personnelle et le combat qu'elle menait. Voilà qu'elle aurait fait une très grosse « bêtise »... et quelle finira sous peu « placée d'office » ? J'ai maintenant l'affreux sentiment qu'en janvier, dans l'entresol du palais de justice de Paris, mes échanges avec le délégué du procureur de la République pourraient me mener tout droit aux oubliettes de la Cité, je suis trop « bavard »
D'autres tels que Fabrice Devaux avaient eu un procès équitable ou digne de ce nom, pour leurs « coups de folie ». Même la mère qui a poignardée le juge pour enfant de Metz, un certain Noris, a été extraite des services psychiatriques et devrait un jour être jugée pour de vrai, peut-être courant 2010. Quelle mouche a si soudainement piqué cette « femme » ? « Elles me disaient, c'est fini, on va te descendre, tu fais partie de l'institution judiciaire et familiale, d'une institution criminelle, il faut qu'on règle la question, que le politique prenne enfin conscience des choses avec un décès », aurait confié Me Saint-Arroman Petroff, d'après ce que j'ai pu lire sur le Point. Il semblerait surtout que des prises de positions dans ces histoires « privées » exposent à des risques, ce qui ne me surprend absolument pas, on en a connu bien d'autres.
Ce 18 à Sciences-Po, j'avais pris le temps de discuter avec quelques représentants de la ville de Paris. Mme Myriam El Khomri pourrait s'en souvenir. Je pense qu'ils ont bien entendu que je menais mes propres « combats » d'une manière un peu différente, si possible, « en justice », et non dans la rue. Vérification faite dans mes affaires et ce que je rapportais de ce colloque du 18 novembre 2009, je retrouve bien un tract de l'association « ICW ». Je pense qu'il y aura des réactions virulentes à ce qui vient de paraître dans le JDD, au moins sur la toile, dans divers milieux que j'ai eu l'opportunité de connaitre et même d'étudier un peu, au cours de ces dernières années. Ce monde parait parfois être très petit...
Je me demande par ailleurs si depuis la fin de l'été 2009, je ne suis pas confronté à une sorte de « coup de folie » du pasteur d'Uhrwiller et des travailleurs sociaux de l'ARSEA. En tous cas, pour ce que j'ai perçu ce 11 décembre 2009, au cours de l'audience à huis-clos, à Versailles, il semblerait bien que ma fille Justine a été une fois encore entrainée aussi dans leurs fantasmes et ce n'importe quoi « éducatif », un « sauvetage » qui serait motivé par des décisions de justice. Justine a-t-elle aujourd'hui définitivement basculée dans le camp de ses tantes maternelles ? L'avenir nous le dira.
En tous cas une chose est assez certaine, ce 11 décembre 2009, dans les couloirs et avant d'entrer dans le prétoire, ma fille me souriait encore. J'espère qu'elle ne sera pas un jour mise elle aussi en examen, et qu'elle n'aura jamais à répondre pour ses diverses déclarations, dans la chambre du conseil. Comme je l'ai exposé dans mes conclusions déposées ce 11 décembre à Versailles, la parole de Justine n'est pas libre lorsque le pasteur d'Urwiller est insistant, à ses côtés : « Par le passé, Justine a déjà affirmé que dans ces situations, elle n'était pas libre. Justine s'est même un moment plainte car une de ses lettre au juge pour enfant avait été extraite par Mme Frédérique Wagner, de l'ARSEA, suite à quoi Justine a été rabrouée par le pasteur Clementz. »
Je sors, il me faut quelques canards, feuilles et collectors du moment. « Joyeux noël »... pfff. Mais j'ai lu que le pape va bien, c'est toujours ça. Il y aurait peut-être lieu d'être plus inquiet pour le cardinal Etchegaray, à 87 ans, un col du fémur cassé, c'est à mon avis vraiment très ennuyeux. Mais « le prélat a reçu plusieurs visites vendredi et ses interlocuteurs l'ont trouvé en bonne forme », peut on lire sur la toile.
« Est-ce que ce monde est sérieux ? ... Je ne vais pas trembler devant »... Un autre son.
Le JDD du 26 décembre
Les droits de l'enfant, 20 ans après, un colloque de l'Unicef du 18 novembre
Un serial-killer de lapins sévit dans les Deux-Sèvres
Je me demandais pourquoi on ne parlait que peu de cette mère et de sa fille. On recherche activement un sérial killer.
Un son de Philippe De Maria. Une centaine d'animaux aux grandes oreilles a déjà été victime du tueur, qui s'introduit chez les particuliers, et empile ses victimes devant les clapiers.
Ajout du 28/12... Evidement, lorsqu'on nous parle de lapins et d'un chasseur « tué », je ne peux que penser à mon billet d'avril dernier, Que peut-on faire avec une carotte ? Voilà que Goya me fait penser à Sartre, son huis-clos et son enfer, mais aussi à mes billets Un petit mot peut tuer et La trouille : Ils crièrent à l'injustice Ils crièrent à l'assassin Comme si c'était justice Quand ils tuaient les lapins Et puis devant la mitraille Venue de tous les fourrés Abandonnant la bataille Les chasseurs se sont sauvés, car, {Refrain}... Bien sûr, ce n'est qu'une histoire inventée pour la chanson.
Je viens de visiter encore une fois le site de la maison de Sèvre où une citation de Baudelaire, actuellement en page d'accueil, pourrait également faire pâlir plus d'un chasseur qui me tient en joue. Il est amer et doux, pendant les nuits d'hiver, D'écouter, près du feux qui palpite et qui fume, Les souvenirs lointains lentement s'élever... Je songe à Zola, à sa fée amoureuse. Sur Wikipedia, je lis que « la Maison d'enfants de Sèvres aura fonctionné de l'été 1941 à l'été 2009. »
J'ai hâte d'être ce 8 janvier prochain et de rencontrer le délégué du procureur de la République de Paris. C'est bizarre, sur le site de la Poste je ne trouve pas déjà trace de mon RAR 1A01832052212. Mais à cette période, tout le monde pense et vaque à d'autres choses ; mon RAR posté ce 24 courant devrait être remis dans les prochains jours quand même.
L'Irlande gagnée par le doute
Encore deux collectors au moins, le Monde daté du 29 et la Croix de demain. Mes piles sont maintenant épaisses, il faut que je les numérise, elles encombrent. « Tout le monde était au courant... » surtout des cathos ? Pour autant, les français ne manquent pas d'humour, je le relevais encore en février dernier, lorsqu'on me lançait « faites donc une pétition, on sait bien que la justice est défaillante ».
Au passage, je relève une belle affaire pour les si bons services du Docteur Magalie Bodon-Bruzel. Je trouverais bientôt un collector ou deux de plus en kiosque, peut-être un Parisien, très probablement France Soir et l'un des prochains Nouveau Détective. Ah, ces « psychiatres »... Je me demande où en est Jérôme, ce père « diabétique ».
Ajout du 29, peu après 14h... Pour le moment, je ne lis pas grand chose sur la toile, au sujet de cet enfant « jeté par la fenêtre ». Nous n'avions pas entendu grand chose non plus, à la radio, suite à cet enlèvement et la séquestration de Maître Saint-Arroman Petroff. Mais ce sont les fêtes, tout le monde a d'autres soucis ou occupations, puis suivra 2010, la grande cause nationale sera alors la lutte contre les violences faites aux femmes. Je dois être hors sujet.
D'après les logs de mon serveur, deux butineurs du Parisien sont passés par là, à 04h03'42" et à 12h00'40". Il y a quelques temps, lorsque j'envoyais des clefs USB avec une carte de visite et un son « explicite », un butineur de AFP s'est aventuré dans mon blog. Depuis, mes statistiques se sont encore plusieurs fois affolées. Si je persiste sur de telles voies, les français finiront-ils un jour par douter du sérieux ou de l'indépendance de la presse française ?
Je suis passé sur France-Info, les ondes. Nous allons renforcer les contrôles de sécurité aériens. Céline et Sarah rentrent, elles étaient attendues par leur famille ; pour ghilad shalit, c'est un peu plus délicat. La Chine accuse la Grande Bretagne de remettre en cause la souveraineté de sa justice. L'Iran accuse et, là bas, les vagues d'arrestations ont reprises. Puis on nous assure que le ski français va bien. Il est 14h et 39 minutes. Il pleut, çà et là.
Ah, à 15h, on apprend tout de même qu'un enfant a survécu à une chute de 70m, le bébé est indemne.
Reportage
L'Irlande gagnée par le doute
LE MONDE | 28.12.09 | 14h29 • Mis à jour le 28.12.09 | 18h41, extrait
Greystones, petite ville côtière sur la mer d'Irlande. Malgré la tempête de grêle, les fidèles se pressent pour assister à la messe du samedi soir. L'église de Black Lion, perchée sur une colline dominant la ville, est presque remplie. Même scène le dimanche matin en l'église du Saint Rosaire, sur le port, qui est pleine pour la messe de 9 heures, et encore pour celle de 11 heures. En Irlande, près de la moitié de la population va à la messe au moins une fois par semaine.
Parmi les fidèles, Bart Storan, 24 ans, qui vient de terminer des études de science politique. Comme toute sa famille, Bart est un catholique fervent, très impliqué dans l'action caritative. Pourtant, il vient de vivre une crise profonde. En mai, le ministère de la justice publie le rapport Ryan, qui explique que pendant des décennies les enfants internés dans les écoles d'apprentissage catholiques avaient subi d'innombrables agressions sexuelles et châtiments corporels, infligés par des prêtres : "Tout le monde était au courant de cas de pédophilie dans le clergé, explique Bart, les premiers grands scandales datent des années 1980. Mais je sous-estimais complètement l'ampleur du problème." Bart a aussi été choqué par les premières réactions de l'Eglise face ces révélations : "Ils parlaient de pardon, de compassion envers les victimes, mais on sentait qu'ils espéraient s'en tirer une fois de plus, sans rien changer à leurs habitudes."
Article paru dans l'édition du 29.12.09
En quatrième du Nouveau Détective n° 1423 : en 2010, « donnez le pire de vous-même ! »
Un enfant jeté par la fenêtre : appel à témoins
D'après ce que j'ai lu hier, sur le site Internet du Parisien, un enfant de 4 ans a été jeté par une fenêtre. « Le drame s'est produit lundi, en début d'après-midi, à Orly (94). » Selon le Parisien, « l'homme était régulièrement suivi psychiatriquement à l'hôpital Paul-Guiraud de Villejuif. Sorti de l'hôpital il y a une dizaine de jours, il aurait arrêté son traitement ». L'information a été confirmée par AFP : « un père de famille a jeté son fils de quatre ans par la fenêtre de son appartement situé au deuxième étage d'un immeuble d'Orly (Val-de-Marne) lundi en début d'après-midi, a-t-on appris de source policière, confirmant une information du Parisien.fr. » Cependant, aujourd'hui, je constate que nous n'en entendons pas parler à la radio et nous n'en lisons pas plus sur Internet.
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De source Google Actualités