Mot(s) clef: Lise
Après l'élection, l'attente et l'espoir, sans illusions
Fin de la rubrique « 2012 » ou de ces présidentielles, on nous renvoie à présent aux banalités et aux joies du quotidien, au temps qui passe et qui se perd. On nous sollicitera à nouveau en juin, nous priant tous, une fois encore, de glisser la bonne enveloppe dans une urne. C'est ça, la démocratie, en France. Très occasionnellement, chacun peut aller voter, si les fonctionnaires vous y autorisent, et le reste du temps, tout vous suggère très fortement de vous taire.
Je n'attendais rien de ces présidentielles. J'ai juste croisé les doigts pour que le nabot dégage, beaucoup pour des raisons tout à fait « personnelles », suffisamment bien décrites aujourd'hui dans ce blog et sur la toile, depuis 2003. Qu'espérer ? Les gens ont peut être pu comprendre ou constater qu'ils pouvaient provoquer des changements. Qu'est-ce qu'ils en feront ? Je n'ai pas d'illusions à ces sujets.
C'est fini, l'ère sakozyste. Pour un certain temps au moins, car l'UMP revient déjà à la charge. Sur le Monde, j'ai encore lu des jérémiades police/justice au sujet de leur traitement sous le régime du sorti, au sujet de ces insupportables piques du chantre et de celles des ténors de l'UMP. Je lis que des magistrats réclament maintenant encore une fois du respect, « le respect de la justice dans sa complexité » ? Début 2010, j'étais explicite dans des observations déposées à la cour d'appel de Versailles, je ne me lèverais plus devant des magistrats français, ces employés de bureau, ces affranchis. En octobre 2010, un arrêt de cette même cour était ensuite cassé et annulé.
Heureusement que Nicolas Sarkozy n'est plus là, pour un quinquennat de plus, à nous parler et à houspiller encore tous ces fonctionnaires, à critiquer leurs travail et leurs forfaitures, ou les plus faibles parmi les fervents, les incapables, sauvages ou jeanfoutres allaient tous mourir, de désespoir ou de honte. J'étais déjà très fâché avec des fonctionnaires, sous Chirac, dès 2003, et plus fâché encore dès début 2004. Quelque chose pourrait changer avec Hollande, maintenant que le nabot n'est plus là ? Je n'y crois pas non plus. Merci au Service Société du Monde, il m'a encore bien irrité.
Oui, par le passé, je faisais déjà chier Chirac et son entourage, dont Nicolas Sarkozy. Mais je ne pense pas que Chirac puisse s'en souvenir. Dans mes cartons, j'ai des lettres de cette période, dont de l'Elysée, une réponse à la con, quelques formules types. En 2006, je finissais par envoyer un simple tract à l'Elysée, avec un dessin de Sempé et un court extrait du Figaro. Deux jours plus tard, Dominique Versini a été nommée « Défenseure des enfants ». C'était amusant. Faudrait-il que j'envoie bientôt des choses à Hollande ? Pour quoi, pour qui, pourquoi ?
Minute de la semaine passée m'a amusé. J'ai pu constater que je n'étais plus le seul à m'être bien moqué des astrologues et des intellectuels qui soutenaient le nabot... jusqu'à ce qu'il fasse enfin pschitt. Hier soir, quelques twittos en faisaient encore très naïvement la promo, en diffusant la couverture de Minute du 14 mai 2012, « Nadine, la poissonnière ». C'est bien, Longuet, bravo à l'UMP, ces pensées ou ce tract très à droite se répandent. Je ne suis toujours pas convaincu que tous ces dérapages à droite, de l'UMP, étaient très intelligents. Copé persiste...
Oui, ce billet figure aussi dans ma rubrique Victimes. Il doit en contenir un petit nombre
Après l'élection, l'attente et l'espoir, sans illusions
LE MONDE | 14.05.2012 à 13h09 • Mis à jour le 14.05.2012 à 17h03
Par Service Société, avec les journalistes d'« Une année enFrance », trois extraits
Ont voté. Ont élu. Ont été, pour beaucoup d'entre eux, de cette majorité qui a porté François Hollande à la présidence de la République, le 6 mai. Et les voilà dans cet entre-deux singulier, où l'ancien pouvoir n'est plus et où le nouveau n'est pas encore. Dans ce temps suspendu où, d'acteurs, ils sont redevenus spectateurs. Les harangues se sont tues. Les sondages sont provisoirement au repos. Les regards se portent ailleurs.
[...] "ENSEIGNANT EST QUASIMENT DEVENU UN GROS MOT"
Lionel Laboudigue, spécialisé Rased depuis un an, avait lui aussi le sentiment d'avoir "trouvé sa voie", après quinze ans de carrière dans l'école publique. "On est la soupape qui fait diminuer la pression entre ces enfants et leurs appréhensions face à l'école. Sans cette soupape, le risque d'imploser devient énorme. Que deviendront-ils si on arrête de les aider ? On peut imaginer qu'ils seront éjectés du système scolaire à un moment ou à un autre."
Pour lui, les années Sarkozy ont surtout porté atteinte au métier d'enseignant. "'Enseignant' est quasiment devenu un gros mot. Le gouvernement n'a cessé de nous décrire comme des feignants ou des fonctionnaires arc-boutés sur leurs acquis."
[...] "DES RÉFORMES, OUI, MAIS PAS AVEC CETTE BRUTALITÉ"
Du quinquennat écoulé, Xavier Marie, professeur des universités en génie physique à l'INSA de Toulouse et directeur d'un laboratoire d'excellence, retient d'abord une phrase. Celle prononcée en 2009 par le président de la République sur « ces chercheurs qui ne trouvent rien, qui ne sont pas évalués et refusent de l'être, et qui viennent dans leurs labos parce que c'est chauffé".
[...] "RESPECTER LA JUSTICE DANS SA COMPLEXITÉ"
Marie (comme d'autres, elle requiert l'anonymat) est âgée de 31 ans, elle est juge des enfants en région parisienne, après trois ans passés au parquet des mineurs. "Ce qui a été instillé et validé au plus haut niveau de l'Etat, c'est que les juges défont d'un côté ce que les policiers font de l'autre", observe-t-elle.
Le Net, c'est du chinois
NDLR : En France, pour s'en sortir indemne quand on publie, on a la satire, une forme de critique railleuse et moqueuse, pas toujours très sérieuse ni très rigoureuse, ainsi que de vieux textes, de 1881. C'est sûrement aussi efficace que des écritures chinoises, encodées. A peu près tout le monde doit pouvoir déchiffrer des bribes, parfois même des portions entières d'un texte écrit dans un assez banal français. Quelqu'un comprend mal le Canard Enchainé et la bétonneuse Bouygues ? Le Canard est un hebdo satirique, il n'en est pas moins crédible. L'auteur écrit, peut passer pour débile, parfois pour le plus fou, mais celui qui retrouve son nom dans une publication peut virer à vert absent sur les ondes, ou à rouge de rage et jamais là. Car je suis peut-être débile ou marteau. Il faut l'être, idiot, pour avoir tapé, bavardé comme ça, dans un blog, au cours de vrais sorties, sur Twitter, sur le net et en public, beaucoup dans des prétoires aussi. Mais ce n'est pas moi qui passe depuis un long moment déjà pour un vrai couillon. Lorsque je souhaitais très récemment de joyeux divorces à tous, beaucoup pouvaient être interpellés.
Le Net, c'est du chinois
LE MONDE CULTURE ET IDEES | 13.05.2012 à 18h49 • Mis à jour le 13.05.2012 à 20h31, extrait
Par François Bougon
Sur les réseaux sociaux chinois (les Weibo), l'imagination est au pouvoir face à la censure. Faute de pouvoir citer les noms des hauts dirigeants politiques et des dissidents, tous placés sur des listes de mots sous surveillance, ou des expressions considérées comme sensibles, telles que "massacre du 4 juin 1989", les internautes chinois élaborent un langage codé. Leur inventivité, pimentée d'humour et d'ironie, est favorisée par la richesse tonale de la langue chinoise, qui facilite le recours aux homophones. "Comme l'a souligné ironiquement l'artiste Ai Weiwei, la censure est un formidable stimulant à la créativité", note Renaud de Spens, spécialiste de l'Internet chinois, basé à Pékin.
Bisous !
J'en ai oublié... j'ai fait ce que j'ai pu, en 140 caractères. Ceux qui seraient mécontents ou déçus de ne pas se retrouver dans ce tweet n'auront qu'à fouiller mon blog ou dans des correspondances qui leurs sont parvenues
![](http://justice.cloppy.net/media/blogs/justice/Bisous.2012.png)
Un statut de ce 6 mai au soir
De mon point de vue, le personnage, Sarkozy, est un incapable. Il a enfin fait pschitt, je suis content (beaucoup pour des « raisons d'ordre personnelles », ceux qui se donnent la peine de me lire me recevront très bien :-). Sarkozy disposait de tous les outils pour un second mandat, notamment l'UMP, qui devait lui permettre de contrer à la fois le FN et la gauche, dans un mouvement/rassemblement populaire ; l'UMP avait été conçu, imaginé à ces fins, dans le but au moins de fédérer une droite ou des « mouvements » assez forts pour « résister » contre vents et marées... Mais Sarkozy a donc préféré jouer la carte populiste plutôt que populaire, en enfilant les dérapages à droite, les appels aux extrémistes (merci Buisson, pour cette aide si précieuse, depuis l'intérieur même du château :-). Il y a peu, depuis #dijon, Nicolas Sarkozy tweetait que nous allions « accélérer jusqu'au 6 mai » ; il s'est mangé un mur, je jubile ! Qu'en pensent les journalistes d'Atlantico, à qui j'attribue le point stupidité de cette campagne ? Je jubile, bien plus que ne pourra jamais jubiler la gauche, aussi rassemblée soit-elle aujourd'hui ! Avec Sarkozy et pareils discours, sa campagne « choc » ou pour nous faire rire plus, ça ne pouvait que mal finir, dans une farouche opposition UMP/PS-FN.
Je souhaitais voir un 40/60. Où je réside aujourd'hui, dans un recoin du Hamasland, c'est fait. NS 37,14, FH 62,86. Sur Twitter, avec beaucoup d'autres, un certain Vendetta nous assurait que nous devrions rapidement quitter le pays si Sarkozy perdait ; mais les rues restent paisibles et la bourse n'a pas fait le yoyo ; on perçoit simplement que beaucoup font leur lessive, « en famille », ou préparent activement les législatives et 2017 ; on perçoit aussi assez bien le phénomène des tontes ou de cette résistance de la dernière heure, surtout sur Twitter, sous forme de petites phrases qui finissent de lyncher. J'ai remarqué que Eric Besson a supprimé son compte Twitter, d'autres pourraient avoir cessé d'utiliser le leur. Sage décision que de se cacher, ou que se de faire un peu plus discret, car nous voyons maintenant fleurir des listes, parfois « noires »... Après Letchimy, Guaino avait peut-être été des plus « explicites » à ces divers sujets, parfois « sensibles », sinon franchement « électriques », nous avertissant que nous prendrions le « risque » « de refaire le chemin des années 30 » avec au bout une « catastrophe ». Ca suivra éventuellement, mais alors beaucoup plus tard ; la France est encore un pays assez stable, avec des Délégués au maintien de l'ordre plutôt musclés, il pouvait s'y dire beaucoup de choses sans qu'un meeting ne dégénère dans un bain de sang.
![]() | Extrait de « Innocence » ou de « Unschuld », par Dea Loher... |
Les uns et de fervents partisans menacent, lynchent (je ne m'en prive pas :-), sur la toile, ou s'écharpent encore par l’intermédiaire des journaux et de caméras, tandis qu'une opposition se structure, péniblement... Nous parlerons maintenant bien d'une « opposition », soyons tous bien respectueux, surtout de #UMP, et ne raillons d'aucune façon ni constamment un grand bouillon, qui ne cultiverait que des « agités anti-flambi » (avec un N, comme framboise, je sais). Il s'en dégage maintenant plutôt une société rose, clivée PS/UMP-FN. Ces jours-ci, je n'ai pu repenser encore qu'à Croire et détruire, d'Ingrao, surtout après avoir tenté en vain de m'approcher de la Bastille, ce 6 mai au soir. Des « images » ont pu heurter, à droite. Tout ce qui a bruissé ou transpiré depuis ce 6 mai au soir, sur la toile et dans les journaux ou sur nos écrans de télévision, a aussi pu heurter, à droite... comme à gauche (et au centre, s'il en existe encore un, si l'on peut encore identifier des courants et pensées ou « mouvements » plus modérés), en présentant pour réel, avéré, ce que des discours n'avaient jusqu'alors pu qu'anticiper. Qui finira d'écraser ou d'humilier l'autre, qui remportera une victoire « durable » ? Les législatives à suivre vont elles encore transformer quelque peu le paysage et la cacophonie politique ?
Car aujourd'hui et comme depuis un moment, alors que quelques artistes et des « intellectuels » ont déjà fait pschitt avec Sarkozy, tout le monde ne parle plus que très sérieusement et sobrement de législatives, et de l'assez probable « implosion » de l'UMP, l'appareil auquel s'agrippe désespérément Jean-François Copé. On en est maintenant plutôt rendu là, tandis que ce 8 mai, le sortant et le nouveau célébraient ensemble, très officiellement, « la victoire ». « Une belle image pour la réconciliation » ; c'est vrai, Hollande a de l'humour, à « nous avons un enfant », il a répondu « ensemble ? »
Sinon, comment pouvait-on, comme beaucoup, malgré tout voter pour Nicolas Sarkozy, ce chantre choisi et porté par l'UMP, cet être si supérieur, comme l'est aussi son fiston Jean ? En étant soi même débile... à moins qu'en ignorant, en relativisant les excès de ce parti et de leurs membres ou clochers, en faisant fi de leur inculture aussi, et en ne souhaitant pas de cette gauche au pouvoir... ou pour contrer le FN également, pour lui refuser la place qu'il occupe aujourd'hui, dans tous les journaux, soit dans le théâtre ou sur la grande scène des débats publics. Maintenant, c'est trop tard. L'isoloir pouvait faciliter un vote en faveur de Sarkozy ou contre la gauche, contre le FN aussi. Si, l'isoloir facilite le vote. Quel que soit le bulletin que vous glissez dans l'enveloppe, l'isoloir vous évite en tous cas d'avoir de gros ennuis avec vos « voisins », voire même avec la « justice », en cas de dénonciations, si vous ne plaisez vraiment pas
J'écoute Amandine... « Tu ne devais pas faire de notre idylle un fiasco. Attendre le dernier acte pour dévoiler ton complot... Et que dire de plus. Nous n'avons pas les mêmes valeurs... Chacun son truc ». « Je le savais, je le sentais... Que tu n'étais pas l'homme de la situation. » Ca fait 15 jours que son CD est dans mon lecteur. Soupir et compassion.
Moi, ça va, très bien. Comme je le publiais ce 3 mai, au cours de ces présidentielles, je n'ai pas été « dénoncé ». En tous cas, je n'ai pas le sentiment d'avoir été emmerdé par des flics ou par un procureur, et sur la toile, aucun troll #UMP ne m'a fait chier. C'est surprenant. Par le passé, certains m'avaient tant enquiquiné, surtout quand je raillais moi-même le clan Sarkozy, par exemple, lorsque l'UMP allait essuyer une rouste aux régionales « Est-ce que M. Kant a été sanctionné, condamné pour ses publications », pourraient encore s’interroger certains. Non, jamais. Lorsque les dénonciations sont calomnieuses, fantaisistes, farfelues, même un procureur très zélé ne peut pas donner suite.
Amandine, je ne m'en lasse plus. Ce 7 mai, tout en papotant sur Twitter, je bavarde beaucoup, de nombreux magistrats confirmeront, surtout ceux qui m'intimaient de me taire, de cesser d'écrire ou de persiffler, je découvrais qu'en mars, Amadine sortait un nouvel album... « j'fais rien pour plaire... c'est dans les gènes », « Oulala » ! Je pense qu'on me suspecte déjà ou encore de lire des journaux, d'écouter France Info, etc ; j'en avais déjà un peu parlé à la police, pour répondre à un procureur ou à un juge d'instruction. Dans mon e-shop ils vont aussi finir par s'interroger et éplucher mes listes... « Amandine et Durand-Souffland, Sans amour et L'affaire Viguier, c'est quoi, toutes ses commandes ? »
A suivre... Je vais encore ajouter quelques trucs, tel qu'au sujet de la cassation, qui pourrait sous peu rejeter l'un de mes pourvois contre un arrêt de la cour d'appel de Versailles, ainsi que quelques lignes au sujet de « la bête noire », le livre ou beau roman de Dupond-Moretti. Quand le billet sera fini, il y aura des bisous pour tous
« A voté » contre
Cette année, cette carte ressemble encore plus à un permis pour faire chier, voire pour tuer. Non, je n'ai pas voté au premier tour, le scrutin et ces débats ou ébats débiles, stériles, dans les caniveaux, ne m'intéressaient plus. Je pense maintenant sortir ce soir, pour la fête, et prendre encore des photos. Direction Bastille ou Nuremberg ?
![](/media/blogs/justice/AsNysxGCEAA0U_Q.jpg)
A évidemment voté contre Nicolas Sarkozy
Journée du soutien des journalistes et des commentateurs opprimés
Ce matin, sans même rien en savoir, sur Twitter, je remarquais comme un ultime appel à l'aide et à des « témoins crédibles », émis par Edwy Plenel. Puis je décidais de faire un peu de publicité gratuite pour Médiapart et ses pauvres journalistes, accablés et poursuivis par Nicolas Sarkozy, pour « faux », « fausses nouvelles », etc. Je ne découvrais qu'un peu plus tard, en écoutant France Info, qu'aujourd'hui, c'est la journée de la liberté de la presse, puis que Jupé ou la diplomatie Française nous a fait un petit speech, pour nous sensibiliser à ce qui se passe d'affreux à travers la planète : « Je veux rendre hommage à tous ces journalistes qui payent de leur vie ou de leur liberté l’exercice d’un métier souvent dangereux, au service de la recherche de la vérité, dans des pays déchirés par des conflits violents ou tenus par des dictateurs. Il nous faut saluer le courage de tous ceux qui, partout dans le monde, défendent au péril de leur vie ce droit fondamental qu’est la liberté de la presse et la liberté d’expression, alors que les atteintes à ce droit, universel, essentiel, persistent dans de nombreux pays [NDLR: sauf la France]. »
![]() |
Pour en savoir plus, pour tester, |
Moi, ça va, on me laisse tranquille pendant cette campagne présidentielle, pourtant qualifiée de violente dans le verbe, par quelques spécialistes. « La faute à la crise », soutiennent certains, elle a le dos extrêmement large ; « la crise » expliquerait à elle seule la virulence de certains discours, requins et réactions. La nuit passée, je consultais les statistiques de mon blog alors que, depuis des mois déjà, je n'ai été ni injurié, ni à aucun moment durablement harcelé par un troll #UMP ou sakozyste. Ca va. Je constate qu'ici, le contenu est toujours parcouru, mais qu'il ne suscite quasiment pas de réactions, comme d'habitude. J'ai un peu tweeté au cours de ces dernières semaines, comme beaucoup ; hormis quelques BL, je n'ai rien « essuyé » de particulier ou qui ne me fasse pas rire aussi. Ce calme, ce bonheur, ça me change franchement de moments parfois très pénibles et si importants pour #UMP et Sarkozy, des périodes de gros Buzz ou, par exemple, la période de la campagne et des élections régionales de 2010. D'une certaine façon, ce calme est pour moi souhaité, voulu, et c'est donc parfait comme ça ; tandis que rien ne retient mon attention ou ne s'accapare mes ressources, mon esprit, je peux vaquer à mes occupations, lectures, promenades, digressions et distractions favorites
Je recommande France Info, une radio vraiment très #LOL. Hier soir, avant le #debat, sur ou pour TF1, Hollande s'était arrêté quelques instants sous une banderole PSA. Ce premier mai, vers 14h00, sur France Info, j'entendais que « l'enjeu », pour Peugeot, est aujourd'hui de développer une relation « moins intime » avec la « population », ces quelques « travailleurs » ou familles qui dépendent encore de ce groupe industriel. Je n'avais pu que rire. Ce jour, peu avant 14h00, toujours sur France Info, j'entendais quelques journalistes ou militants nous reparler de bêtes, de droits des animaux, de corrida, des animaux de nos politiciens aussi. Je n'ai malheureusement pas pu tout suivre. Nous a-t-on reparlé du bichon de Chirac ? Comment va la pauv'bête ? Bien sûr, je sais comme tout le monde que le droit des animaux et des familles, une large majorité du peuple s'en cogne ; il se trame ou se passe toujours des choses plus graves à travers la France et la planète. Non, aujourd'hui 3 mai 2012, je n'oublie pas non plus Christophe Grébet, militant, blogueur déjà condamné, encore trainé au Conseil d'Etat et toujours pourchassé par quelques élus ou partisans #UMP ; pour faire un don à Grébert ou pour lui faire part de votre profonde sympathie, visiter monputeaux.com. Ayez aussi une petite pensée pour le Canard, tant qu'à faire ; Bouygues, manifestement « pas content », a fait appel...
![]() | Vraiment, moi, ça va, sûrement aussi bien qu'un Canard qui aurait gagné contre la bétonneuse Bouygues. |
Le #debat d'hier soir, je ne l'ai suivi qu'en pointillés. Plusieurs choses m'ont choqué, par exemple les échanges sur le nucléaire, et particulièrement les explications et précisions à ces sujets de Sarkozy. A ma connaissance, Three Mile Island et Tchernobyl n'ont pas été engloutis par une grosse vague...
Mais j'ai surtout été profondément heurté par l'agité nous parlant de CRA, lorsqu'il répondait à Hollande, martelant que le PS souhaiterait que l'enfermement des irréguliers ne soit plus que « l'exception ». Sarkozy est pourtant avocat de formation (mais plutôt réputé « avocat d'affaires »...) et spécialiste du droit (surtout son droit de récidiver, d'accabler ce ou ceux dont les comportements supposés ou les discours lui déplaisent). Sarkozy n'y comprenait alors rien tandis que Hollande ne perdait pas sa boussole, nous parlant toujours « d'exception ».
J'appelle depuis le 24 avril à voter pour Hollande, contre Sarkozy, afin que le second soit très prochainement expulsé du château. Je n'ai pas changé d'avis ni d'opinion. Ce 6 mai, au second tour, je croiserais les doigts dans l'isoloir, je voterais pour Hollande. Je me ferai injure si je votais aujourd'hui autre chose que contre le nabot.
Sarkozy défie les syndicats : « lâchez vos drapeaux »
Leni Riefenstahl est décédée, c'est dommage. Aujourd'hui, au Trocadéro, elle aurait sûrement pu faire un film plus beau que de poissons. Mais ce que j'ai vu ce 1er mai au soir, à la télé, était déjà pas mal esthétique, avec une belle vu sur le parvis, de beaux drapeaux bleu-blanc-rouge, le nabot et la tour Eiffel. La fête de la gauche était pas mal aussi, même si souvent, on pouvait vraiment se poser des questions quant à ses revendications. Je viens de lire que Lutte Ouvrière compterait environ 8 000 adhérents. C'est triste de se retrouver avec les balayeuses, non?
Dans l'après midi, j'ai flâné de Bastille à Port Royal, pour profiter du soleil et sonder la manif de gauche. Une journaliste de Mediapart pourrait très certainement comprendre mon choix, je préférais rester en retrait d'à peu près tout. Sans rien savoir de ce que #UMP et le nabot avaient organisé, j'envisageais un moment d'aller plutôt m'installer sur le parvis des droits de l'Homme. Mais je pense qu'au Trocadéro, des forces du maintien de l'ordre m'auraient arraché fissa.
En 2008, il me semble que des festivités officielles avaient aussi été organisées aux alentours du Trocadéro, pour le soixantenaire de la DUDH. A l'époque, j'avais moi-même organisé un petit rassemblement, dans Paris, en contre bas de la BNF, mais pour discuter surtout de droits de la famille, et de l'enfant. Ca n'avait motivé personne. Des histoires dramatiques telles que celles qui touchent maintenant Edwy Plenel ou ses journalistes, ça intéresse bien évidemment plus de gens, ça touche aux libertés des citoyens, à leur « droit fondamental » d'être « informé »
Je ne suis pas près de retourner au Trocadéro. J'attendrais d'abord que l'atmosphère y redevienne respirable.
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De source le Figaro, mais on voyait mieux, à la télé
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Intellectuels, politiques, une planète en recomposition, et le point Godwin
NDLR : Je connaissais le mot, sarcasme. Il s'ajoute à torchon, officine, diatribe, etc. Malgré tout ce qui s'est encore tramé depuis le premier tour, je persiste, j'insiste, et comme depuis le 24 avril, suite à cet appel de Sarkozy pour sa « vrai » fête au Trocadéro, son grand barouf du « vrai » travail « qui rend libre », je vais voter pour #FH, contre #NS, en espérant que le second, ce nabot, Nicolas Sarkozy, se mangera un peu plus qu'une vague socialiste. Je voterais contre Sarkozy en lui souhaitant de s'écraser dans un épais mur, en croisant les doigts dans l'isoloir, d'abord pour que Sarkozy, l'UMP et leurs idéologues essuient une défaite. Si Sarkozy remporte ces présidentielles, je m'en fous ; la planète tournera encore. Si Hollande les remporte, l'UMP devrait finir d'imploser, puis il suivra un troisième tour, des législatives ; les politiques... et quelques « scientifiques » feront un bilan, ils réfléchiront peut être, puis dans tous les cas, des partis ainsi qu'une opposition se recomposeront, je n'en doute pas. Sur ce, bon premier mai à chacun, et tant qu'à faire, je le renouvelle, joyeux divorce(s) également à tous ceux qui pourraient un jour être concernés
Actualité > Présidentielle 2012
Sarkozy promet «des dizaines de milliers de Français» pour son 1er mai
Le Parisien | Publié le 30.04.2012, 07h12 | Mise à jour : 22h54, extrait
Dernière ligne droite pour les deux finalistes de la course à l'Elysée. A six jours du second tour, François Hollande et Nicolas Sarkozy cherchent toujours à mobiliser leurs troupes et convaincre les indécis, alors que l'écart se resserre dans les sondages. Une enquête Ipsos pour France Télévisions, Radio France et «Le Monde» crédite en effet le candidat PS de 53% des intentions de vote, soit un point de moins que la dernière, contre 47% pour son rival.
Dans les deux camps, les tensions se sont par ailleurs multipliées, alimentées par le retour sur l'avant-scène du socialiste Dominique Strauss-Kahn et des accusations de financement libyen de la campagne du candidat UMP en 2007.
A la veille du 1er mai, les syndicats se sont par ailleurs à nouveau invités dans le débat. François Fillon a notamment pris ses distances avec Nicolas Sarkozy en affirmant qu'il faut «éviter toutes les remarques désagréables à propos des syndicats».
Retrouvez les temps forts de la journée de campagne sur LeParisien.fr :
21 heures. Nicolas Sarkozy s'est-il trompé de Camus ? Lors de son discours à Avignon, on entend Nicolas Sarkozy évoquer «Stéphane» Camus, au lieu... d'Albert Camus, ce qui a provoqué les sarcasmes de ses opposants sur Twitter. En fait, selon Philippe Goulliaud, chef du service politique du Figaro, sur twitter, Nicolas Sarkozy s'adressait à l'acteur Stéphane Freiss, présent dans la salle, qui a joué Albert Camus à la télévision.
Valton : « Guéant parle une fois de plus sans connaître ce dont il parle »
NDLR : J'ai souvent pensé qu'il n'y avait que des imbéciles à l'UMP, des incultes, qui n'y comprenaient rien à rien lorsque je leurs parlais de « mes » difficultés « d'ordre privées », dans des prétoires de Nanterre, de Strasbourg, de Sarreguemines, d'Antony, de Puteaux, de Versailles et de Paris. Valton pourrait un jour confirmer...
"Claude Guéant parle une fois de plus sans connaître ce dont il parle" (Virginie Valton, vice présidente de l'USM)
France Info, le Vendredi 27 Avril 2012 à 14:55
Une nouvelle polémique autour de l'affaire du policier de Noisy le Sec, ce fonctionnaire mis en examen pour homicide volontaire après avoir tué un délinquant présumé samedi dernier. Alors que le Garde des Sceaux a appelé hier à l'apaisement, ce matin (sur BFM-RMC) le ministre de l'Intérieur Claude Guéant a dit "regretter" que le parquet de Bobigny n'ait pas fait appel des chefs de mises en examen décidées par le juge d'instruction. Ces propos scandalisent les syndicats de magistrats. Virginie Valton est la vice présidente de l'Union Syndicale des Magistrats (USM), syndicat majoritaire.
Retour au réel et aux heures les plus noires de l'Histoire
Je n'ai plus que peu de temps à consacrer à ce blog, à ces histoires, à ce qui serait de « l'assistance éducative ». Pour beaucoup, cette affaire de « placement » de ma fille ainée serait bouclée ou bâclée depuis septembre 2011, elle est depuis majeure. Cependant, comme nous l'exposait John Galsworthy, en 1910, « La justice est une machine qui, ayant reçu une poussée de quelqu'un, continue à rouler d'elle-même. » J'avais déclaré un pourvoi contre un arrêt de la cour d'appel de Versailles, rendu en avril 2011. Prochainement, la cour de cassation devra prendre une décision, d'admission ou de rejet. Cette décision devrait tomber en mai, alors que suivra encore une journée internationale des enfants disparus ou plus là. Dans ce contexte, une petite publication, quelques critiques et des railleries de plus sont à mon avis nécessaires.
Dans le cadre ou en marge de cette procédure « d'assistance éducative », j'ai déjà deux arrêts de cassation, motivés, de décembre 2008 et d'octobre 2010 ; les deux arrêts me sont favorables. Jamais deux sans trois, dit-on ; suivra-t-il un arrêt motivé de plus ? Ce n'est pas certain. Avec la majorité de mon aînée, tout pourrait s'être éteint, y compris mon pourvoi ou recours contre cette décision d'avril 2011 de Versailles, un arrêt rendu quelques mois seulement avant la majorité de mon ainée. J'ai déjà amplement démontré qu'écrire ou parler aux petits juges est le plus souvent inutile. J'ai aussi suffisamment montré et démontré que faire appel d'une décision du juge pour enfant, c'est vain. La cassation, rare en matière « d'assistance éducative », c'est tout autant inutile, elle n'intervient que trop tard, ou les petits juges et la cour d'appel tendent à l'ignorer. Quand un juge pour enfant est saisi, il faut juste acquiéscer, plier et se soumettre, renoncer surtout aux voies de recours, des voies illusoires, comme cela avait déjà été assez bien décrit par Jacques Donzelot, en 1977, dans La police des familles. Qui peut faire appel ? « Les spécialistes ! Eux seuls peuvent arguer... » Dans mes affaires, personne hormis moi-même n'a jamais fait appel ni déclaré aucun pourvoi - mais je suis l'imbécile de cette histoire.
Un simple arrêt de rejet pourrait me convenir ; aujourd'hui, cela me suffirait pour compléter mes démonstrations. Mais je préfèrerais tout de même que ce pourvoi, déclaré mi 2011, soit admis, puis un jour jugé ; le pasteur d'Uhrwiller ou le couple clémentz pourrait ensuite, éventuellement, être condamné une seconde fois, et la cour d'appel de Versailles être mouchée ou douchée une n-ième fois ; je suis par ailleurs assez certain que Lise, magistrate que j'ai perçue très procédurière, très liée par le droit, très embarrassée aussi par ce que je lui exposais, apprécierait beaucoup de savoir l'un de ses arrêts cassé... Les juges de la cour de cassation décideront donc maintenant de la suite, en mai prochain ; dans ces histoires, ce sont les juges qui décident ou choisissent le destin, ce que MAM devrait pouvoir confirmer.
Rappelant des textes organiques et le statut de la magistrature, l'arrêt de décembre 2008 remettait les points sur les i de la première présidence ; l'été 2008, à l'issue d'une audience et après avoir été débouté, elle m'avait lancé d'aller me faire « mieux conseiller », je percevais alors une méchante grossièreté... L'arrêt de fin 2010 cassait et annulait ensuite un arrêt de Olivier Echappe, mythographe, spécialiste en droit canon, spécialiste aussi en Constitution de la cinquième et son islamisation. Entre 2010 et 2011, je finissais aussi par infliger un bon blâme à une étude de notaire, après 5 ou 6 ans de procédure. Dans ce prolongement et alors que plus personne n'y voyait plus rien de sérieux à juger ou à rejuger, j'apprécierais beaucoup d'obtenir, un jour, un arrêt qui casserait la décision rendue en avril 2011, par Lise. Je préfèrerais donc qu'en mai prochain, mon pourvoi soit admis et non simplement rejeté, en raison de la majorité de mon ainée.
Est-ce que « faire appel » autant de fois était « excessif » ? C'est possible, car au cours de ces dernières années, la chambre des mineurs ou des créatures inférieures de la cour de confirmation de Versailles m'a systématiquement débouté, comme si j'avais eu tort de protester, de faire appel, elle m'a à chaque fois débouté, comme conformément à des usages d'un autre temps, médiéval peut-être. Versailles m'aura donc même débouté alors que la cour de cassation m'y renvoyait. Je souhaiterai donc vraiment que la cour de cassation statue une fois de plus, pour que je puisse ensuite étudier ce qu'elle aura encore rendu. Lorsque le juge pour enfant est saisi, les contrôles, les voies de recours sont illusoires, inopérants ; il ne manquait plus qu'elles soient également inaccessibles... Mai, c'est bientôt.
A suivre... comme d'habitude, ici, ce sera acerbe après relectures et corrections.
Contester ses PV reste compliqué
NDRL : C'est en lisant ce genre d'articles, sur le Monde, que je comprend aussi beaucoup mieux ce pays, qui semblent être totalement indifférent à ce qui peut se tramer dans des prétoires de la famille ou de l'enfance, complètement indifférent aussi à de nombreux autres sujets. Les gens et la justice sont bien trop affairés ou occupés par des futilités, des amendes de 11 €. Contester une douloureuse, je l'avais également fait par le passé, alors que mon véhicule avait été « vu » à Puteaux. Comme personne ne m'avait informé, il m'était parvenu une amende majorée d'office, d'un montant de 300 €. J'ai protesté, je ne sais pas ce qui s'est passé après... La Poste a-t-elle ensuite égaré une quelconque réponse de l'officier du ministère public voire d'un huissier ? Depuis quelques années, le ministère public ne me répond quasiment plus. Mais j'ai pu constater qu'en secouant énergiquement la chancellerie, de temps en temps, un procureur peut réagir. L'été dernier, j'avais pu arracher une réaction ou réponse, en photographiant une note du parquet de Nanterre à un commissaire. Il est space, le 9-2 ; le 7-5 aussi.
Contester ses PV reste compliqué
LE MONDE | 19.04.2012 à 14h35 • Mis à jour le 19.04.2012 à 14h35, extrait
Par Rafaële Rivais
Chaque automobiliste devrait pouvoir contester ses amendes devant un tribunal : la Cour européenne des droits de l'homme vient de le rappeler, à travers trois jugements condamnant la France. Dans chacune de ces affaires, des conducteurs avaient contesté leur contravention, et demandé à comparaître devant un tribunal, ce qui leur avait été refusé. Ils avaient saisi la justice séparément. Tous trois sont avocats et l'un d'eux, Rémy Josseaume, est même spécialisé dans le droit routier. "Il n'y a qu'un avocat pour contester devant la Cour de Strasbourg une amende de quelques dizaines d'euros, alors que la procédure coûte deux à trois mille euros !", reconnaît-il.
M. Josseaume, qui a été juriste à l'association 40 Millions d'automobilistes et vient de fonder un "Automobile club des avocats", a l'habitude de contester ses procès-verbaux (PV). Il fait observer qu'il a "toujours gagné". En janvier 2009, son véhicule fait l'objet d'une contravention de 11 euros pour infraction au stationnement. Le 5 mars de la même année, soit dans le délai de 45 jours prévu par la loi, il envoie, dans les formes requises, c'est-à-dire par lettre recommandée, une "requête en exonération" accompagnée de l'original de l'avis de la contravention, et dûment motivée. Il affirme que la verbalisation n'est pas justifiée dans la mesure où elle se fonde sur un arrêté municipal illégal et demande à être renvoyé devant le tribunal de proximité.
Le sketch officiel (et foutraque) de Philippe Poutou
NDLR : J'ai entendu un représentant du barreau ou du CNB, hier soir, sur RTL, à moins que ce n'était sur les ondes de France Info. Je n'ai pas retrouvé le son, grotesque. Les compétences et services rendus par un avocat semblaient être comparés à ceux d'un « médecin ». Un avocat, un gage de sérieux, une sorte de garantie pour l'aboutissement de procédures ? Ce genre d'assertion pourrait amuser ou scandaliser plus d'un « justiciable ». Qu'est-ce qu'ils en pensent au cabinet Cordelier, ils adhèrent à ce que soutiennent le CNB et le barreau de Paris ?
Société, Libé, hier à 11h15
Les avocats ne digèrent pas les passerelles offertes aux politiques
Un décret du 3 avril permet, sous certaines conditions, aux ex-ministres et aux parlementaires de devenir avocats sans passer d'examen.
L'ordre des avocats de Paris a décidé à son tour, après le Conseil national des barreaux (CNB), d'engager un recours contre la possibilité accordée aux ex-ministres et parlementaires de devenir avocats sans examen, a annoncé mercredi le barreau de Paris.
Cette réforme, contenue dans un décret pris le 3 avril, s'apparente à cune régression des valeurs de la profession et à une remise en cause de la qualité du service rendu aux justiciables», affirme Christiane Féral-Schuhl, bâtonnier de Paris, dans un communiqué.
Bouygues est content, le Canard est content, moi aussi !
Je rédigerais ce billet un peu plus tard. Je ne voudrais pas que son contenu passe pour un gros poisson d'avril. J'ai déjà eu assez de soucis avec un juge d'instruction, pour un billet, puis un commentaire publié le 1er avril 2010.
Je préfère que mes lecteurs et ceux qui découvrent ce blog, son contenu, le prennent parfois très au sérieux, qu'ils le lisent, et surtout qu'ils réfléchissent bien avant de me faire convoquer pour des broutilles, des futilités, des conneries
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Une « détenue » cesse sa grève de la faim
NDLR : Bizarre que les français ne se soient pas déjà inspirés de pratiques du Hamas ou d'Israël pour anticiper, contrer la « menace islamiste », pour « neutraliser » des sujets tels que Merah, avant qu'ils ne sévissent. Ce sera peut-être le thème de prochains débats et colloques, une fois le problème de la grande criminalité définitivement résolu. Nicolas Sarkozy nous en parlera peut-être, après ses échanges avec l'IPJ. « Excessif, pas légal, inadéquat, injuste, surtout si c'est exécuté sans procès décent », rouspètera Maître Eolas et sa cour, toute la gauche aussi ? Mais que n'a-t-on pas déjà fait au cours des années et des siècles passés, en France, pour contenir la folie, pour le maintien ou pour le rétablissement de l'ordre public... ou pour « placer », « sauver » des enfants - ce dont personne ne s'émeut. Français, soyez vous-même, exprimez vous dans les urnes, soutenez Sarkozy et la droite la plus populaire, ne vous laissez rien dicter par les bien-pensants, qu'attendez vous pour faire « sécuriser », pour enfin « aseptiser » votre territoire ?
LE FLASH > Actualité
Une détenue cesse sa grève de la faim
AFP Publié le 29/03/2012 à 21:32
Une détenue palestinienne, Hanaa Chalabi, emprisonnée en Israël, qui refusait de s'alimenter depuis 43 jours, a accepté d'arrêter sa grève de la faim, annoncé jeudi soir le ministre palestinien des Prisonniers, Issa Qaraqaë.
"Hanaa Chalabi a accepté d'arrêter sa grève de la faim à la suite d'un accord avec les autorités israéliennes aux termes duquel elle va être exilée dans la bande de Gaza", a déclaré à l'AFP M. Qaraqaë. Selon le club des prisonniers palestiniens, Hanaa Chalabi sera exilée à Gaza pendant une période de trois ans.
Les victimes de viols brisent le silence sur Twitter
NDLR : J'ai le sentiment qu'après cette campagne de tweets de victimes de viols, RSF et Christophe Grébert sont maintenant franchement en porte-à-faux... Pour ces féministes, tant qu'elles n'auront pas versé dans des petites phrases trop imprudentes, le pseudo anonymat des réseaux devrait s’avérer protecteur.
Société
Les victimes de viols brisent le silence sur Twitter
La Parisienne | Damien Licata Caruso | 27.03.2012, 14h40 | Mise à jour : 18h56
«#jenaipasportéplainte parce que j’avais honte de m’être «laissée faire» et de ne pas avoir crié assez fort»... C'est sur Twitter que certaines victimes de viols libèrent enfin leurs paroles.
«Je n'ai pas porté plainte », le mot-clé en tête de twitter
Depuis le lancement jeudi de leur campagne de sensibilisation, les féministes du collectif «Pas de justice, pas de paix» ont ainsi recensé plus de 540 témoignages bruts postés sur le réseau social. Le hashtag «#jenaipasportéplainte» trônait vendredi matin en tête des mots-clé sur Twitter.
Selon les associations féministes, plus de 70 000 femmes, soient 90% des victimes de viols, n'osent porter plainte, voire même se confier à un proche. Honte, pression familiale ou peur de ne pas être prises au sérieux, les raisons de leur silence sont toujours les mêmes.
Mais à l'inverse des autres réseaux sociaux, Twitter permet l'anonymat quasi complet et les langues se délient plus facilement qu'au commissariat.
Questions sur la surveillance de Mohamed Merah par la DCRI
NDLR : La surveillance, le dépistage et le suivi de ces suspects devrait être confié à des juges pour enfant et à des travailleurs sociaux, ces créatures savent « anticiper », ou encore lire dans « les larmes » comme d'autres liraient dans les entrailles d'un poulet... boucher, couper aussi l'accès aux voies de recours.
Questions sur la surveillance de Mohamed Merah par la DCRI
Le Monde.fr | 22.03.2012 à 12h03 • Mis à jour le 22.03.2012 à 12h20
Par Yves Bordenave et Laurent Borredon
Côté face, l'information est rassurante : Mohamed Merah était fiché par les services de renseignement français depuis 2011 et cela a permis son identification rapide. Côté pile, il y a une interrogation : la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) aurait-elle dû neutraliser un tel terroriste en puissance ?
Le ministre des affaires étrangères, Alain Juppé, a lancé les hostilités, jeudi 22 mars au matin, sur Europe 1 : "Je comprends qu'on puisse se poser la question de savoir s'il y a eu une faille ou pas. Comme je ne sais pas s'il y a eu une faille, je ne peux pas vous dire quel genre de faille mais il faut faire la clarté là-dessus." Lors de sa conférence de presse, mercredi 21 mars, le procureur de la République à Paris, François Molins, s'est également défaussé sur la DCRI : "Dans la mesure où les renseignements sont connus, les gens sont suivis. Et puis après, ils sont traités par les services de renseignements. Je pense que c'est une question que, le cas échéant, vous devriez poser à la Direction centrale du renseignement intérieur".
A la DCRI, le service de renseignement issu de la fusion, en 2008, de la DST (direction de la surveillance du territoire, contre-espionnage) et des RG (renseignements généraux), les policiers, dont le métier est d'avoir un coup d'avance, ont senti dès mercredi qu'ils allaient être dans le collimateur.
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