Catégorie: Non catégorisé
Scellés détruits dans l'affaire Borrel : la même justice pour tous ?
On m'avait dit que c'était normal, fréquent, habituel, que passé un certain temps, les tribunaux finissaient par égarer ou même par détruire ces affaires, les scellés... « C'est une tentative d'assassinat du dossier qui pourrait compromettre la condamnation des auteurs », a estimé la veuve du magistrat ? Puis qu'il fallait alors engager un recours contre l'Etat ou s'en accomomder. La « justice » étant la même pour tous en France, elle finira un jour par tenter d'infliger un « traitement psychiatrique » à la veuve Borrel également, dans le but de la faire taire, ou pour l'aider, pour l'aider à tourner la page ? Ces « soins », je les refusais, et libre depuis, je proteste ou rigole encore.
Dans l'affaire Borrel, nous retiendrons qu'il a pu s'agir d'un suicide. Le magistrat s'était-il immolé tout seul en contrebas de sa voiture ? Dans l'une de mes diverses affaires, mi 2008, la justice semblait avoir détruit un dossier médical, l'essentiel du dossier, suite à un décès suspect, en milieu hospitalier. Plus de scellés, fin des procédures
Scellés détruits dans l'affaire Borrel: Taubira ordonne une enquête
Par Lefigaro.fr avec AFP
Mis à jour le 12/11/2015 à 13:12 Publié le 12/11/2015 à 13:02
La garde des Sceaux Christiane Taubira a ordonné aujourd'hui qu'"une inspection" soit diligentée après la destruction de scellés dans l'enquête sur l'assassinat du magistrat français Bernard Borrel, retrouvé mort près de Djibouti en 1995. La ministre de la Justice "a immédiatement saisi l'Inspection générale des services judiciaires" et "prendra les décisions qui s'imposent au vu des conclusions de cette inspection", selon le communiqué de la Chancellerie.
Suisse : « Christine Bussat a des fourmis dans les jambes »
Je n'avais pas connaissance de cet article du Temps, daté du 6 courant. Je n'avais remarqué que quelques cris, le week-en passé, sur Twitter, ainsi qu'une communication du PBD (Suisse). Il semblerait donc que le Parti Bourgeois et Démocratique ou le PBD avait déjà pris du plomb dans une aile. Plus loin, sur la toile, dans un billet de ce 11 novembre, nous lisons maintenant : « Christine Bussat et le PBD savent-ils où ils mettent les pieds ? » Au cours de ce week-end, j'avais eu un sentiment assez similaire. La Suisse aurait-elle découvert récemment seulement les anti-#masculinistes, tout de leurs discours et de leurs procédés, ainsi que les effets de leurs pressions ?
Conflits familiaux
Christine Bussat cherche une nouvelle raison de marcher
Laure Lugon Zugravu, le Temps
Publié vendredi 6 novembre 2015 à 16:24, modifié vendredi 6 novembre 2015 à 17:09.
La fondatrice de Marche blanche défend maintenant l’égalité parentale. Attaquée par les mouvements féministes et accueillie diversement par les associations de pères, elle recule sous la pression
Christine Bussat a des fourmis dans les jambes. La passionaria de Marche Blanche, qui a remporté l’initiative contre les pédophiles mais vient d’échouer au Conseil national, n’apprécie pas l’immobilité. Restait à trouver une nouvelle cause à défendre. La Vaudoise, qualifiée par le journal alémanique Blick de «femme de conviction», n’en manque pas. Aussi vient-elle d’opter pour une Marche nationale pour l’égalité parentale. Au motif personnel d’avoir souffert, enfant, de l’absence de son père suite au divorce de ses parents.
Elle a donc approché les associations de défense des papas qui font de ce thème leur combat. Puis elle a pris les devants en annonçant à Nyon Région Télévision sa décision d’organiser cette marche. Pétition à l’appui, celle-ci réclamerait la garde partagée par défaut, la médiation ordonnée en cas de divorce, la refonte des questions fiscales sur la pension alimentaire et des sanctions à l’égard du parent non respectueux du droit de garde de l’ex conjoint.
Quelques jours plus tard, pourtant, le bel enthousiasme a cédé la place au découragement. La suite sur le Temps...
Le cas Dieudonné arrive devant la justice européenne
J'apprends qu'il pourrait suivre encore quelques décisions relatives à la liberté d'expression. Et que nous reparlerons encore de Faurisson (l'authentique). Pour le moment, je n'ai pas reçu de réponse de la part de l'ordre des avocats de Metz, je leurs ai fait parvenir trois questions, le mois dernier, par l'intermédiaire d'une lettre ouverte à Taubira et à Macron. Je vais encore attendre quelques temps, puis s'il ne me parvient aucune réponse de la part de Metz, j'y écrirais à nouveau.
Un recours tout là haut, contre ce pays, j'y avais moi-même bien songé. Dans cet objectif, j'avais d'ailleurs fréquemment épuisé les voies de recours. Dans mes affaires, il me semble que la France a violé, sodomisé et déchiqueté plus d'un article de la Convention Européenne des Droits de l'Homme, de la CIDE aussi. Dès mi 2005, je remarquais que la cour d'appel de Versailles plagiait un arrêt de la CEDH, Kutzner contre Allemagne (Allemagne condamnée)... J'écris ceci alors que je dispose, entre autres, de nombreux papiers que m'ont rendu des prétoires français au cours des années passées. En 2010, et alors que je n'en avais pas encore fini avec toutes ces procédures et leurs suites, je publiais La Moldavie française, ébauche de définition. La procédure récente, à Metz, sur près d'un an, s'inscrivait en prolongement.
« On a besoin de preuves quand on affirme des trucs pareils, et puis des preuves, ça s’interprète ! », rétorquerait Faurisson (l'authentique, comme d'autres). En général, quand je présente mes papiers truffés de noms, dont des noms de notables et de hauts magistrats, « car s'il est une tradition que nous enseigne la Bible, c'est celle de nommer », les gens qui y comprennent quelque chose finissent tous par se taire. « Vous êtes beaucoup trop dur et trop sûr de vous, on attend de lire le prochain jugement et ce qu'en aura pensé le tribunal ! », m'ont parfois répondu des journalistes. Parmi mes papiers les plus affligeants, figurent deux arrêts de la cour de cassation ; au final, tout d'un travail sur plus de quinze ans a été ignoré ou a quasi toujours trop fichu la trouille. Le délibéré que m'a rendu Metz, récemment, je ne l'ai même plus présenté à des journalistes ; à quoi bon perdre encore du temps à présenter des développements qui font paniquer ?
Trop dur, trop sûr ? Dès mai 2014, et au vu de sa requête, je m'étais fixé pour objectif de faire souffrir en retour, de faire punir Cédric Giancecchi ; j'avais vite opté encore pour une sorte de défense offensive en rupture, puis plus fine, incisive et modérée, ça paye. Puis je n'ai pas lâché le morceau, Tiffany Franchini qui a brièvement succédé à Cédric Giancecchi a pu le percevoir. Dans le cadre de cette ultime procédure, j'avais l'intention d'épuiser également les voies de recours ; façon pitbull... La requérante a donc été déboutée par le petit juge, le JAF, et je crois que c'est déjà fini. J'aurais pu faire appel, pour mordre encore des avocats, voire des juges aussi ; c'est coriace, les juges, mais ça peut se croquer également. Je n'ai pas fait appel, je n'ai pas souhaité produire plus de jurisprudence - dont tout le monde se fout, de toute façon, ou l'on m'aurait depuis très longtemps déjà demandé des explications, quelques précisions. Tout le monde s'en fout ; mais il est aussi possible que dans mon blog, au contenu explicite, tout est déjà assez bien détaillé pour ceux qui me lisent ?
L'appel, suite à Metz, j'y ai renoncé, et il me semble que la requérante et son conseil y ont renoncé également. Je n'ai pas de nouvelles. Un recours à la CEDH, j'y ai renoncé aussi. La CEDH, ça n'aurait produit qu'encore un peu de papier dont je n'ai pas l'utilité. Plus de papier, ainsi qu'un arrêt CEDH KANT c/France aurait pu être utile aux Français ? Que les Français fassent appel, tout ça, pendant des années, puis qu'ils aillent eux-même à la CEDH ; je me suis assez promené dans ces maisons rendent fou. Qu'ils aillent à la CEDH, c'est facile, c'est tout là haut, après avoir esté, curé, débourré et résisté intelligemment durant des années. S'ils ne savent pas se rendre tout là haut, des avocats pourront les éclairer et les accompagner. Ca m'aurait coûté très cher, je ne bénéficie pas de l'aide juridictionnelle ou de quarante avocats qui viendraient s'époumoner auprès de la Cour et pour les chroniqueurs... Ca m'aurait coûté très cher, ainsi que beaucoup d'énergie et de temps, sur des années encore ; j'ai beaucoup mieux à faire que de gaspiller mes ressources.
La CEDH et les « placements abusifs », on vient de nous en reparler. Selon le progrès du 30 octobre, « la France est pointée du doigt » et un gros bruit va suivre. La feuille, dans son ensemble, repérée via AFPSSU, m'a déjà fait bien rire et repenser à mai 2013, lorsque je revoyais Nanterre dans le Parisien.
France - Société
Le cas Dieudonné arrive devant la justice européenne
Bien Public, actualités, le 09/11/2015 à 08:31
La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) juge à partir d’aujourd’hui Dieudonné, qui a saisi cette juridiction pour contester une condamnation à son encontre : une amende de 10 000 euros pour des injures à caractère raciste.
Habitué des prétoires en France, le cas du polémiste Dieudonné s’invite pour la première fois demain devant la justice européenne.
Les juges de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) devront dire si la condamnation à 10 000 euros d’amende pour des injures à caractère raciste a porté atteinte à la liberté d’expression de Dieudonné M’Bala M’Bala. Le polémiste avait été condamné pour son spectacle du 26 décembre 2008 au Zénith de Paris. Ce soir-là, il avait convié sur scène le négationniste Robert Faurisson, l’avait fait applaudir par le public et lui avait fait remettre un « prix de l’infréquentabilité » par un comparse déguisé en déporté juif.
Devant les tribunaux, Dieudonné s’était défendu en expliquant que « c’était très drôle » et que les spectateurs avaient ri. Mais la justice n’avait pas adhéré à cette analyse.
L’intéressé « a très largement excédé les limites admises du droit à l’humour », avait souligné le tribunal de grande instance de Paris en octobre 2009. « Le droit à l’humour connaît des limites, et spécialement le respect de la dignité de la personne humaine », avait renchéri la cour d’appel, en confirmant la peine en mars 2011. En saisissant la Cour européenne des droits de l’homme, Dieudonné conteste la base légale de la procédure à son encontre : il affirme avoir été condamné pour une mise en scène, ce que ne prévoit pas explicitement la loi de 1881 sur la liberté de la presse, en vertu de laquelle il a été poursuivi. Surtout, le polémiste soutient que sa condamnation a porté atteinte à sa liberté d’expression.
Dans les mois à venir, la CEDH aura d’autres occasions de se pencher sur le cas Dieudonné : le polémiste a déposé des requêtes contre l’interdiction par les autorités de trois de ses spectacles en janvier 2014, à Nantes, Orléans et Tours.
Le nouveau droit sur l’entretien de l’enfant entrera en vigueur en 2017
Cette petite note autour de ce qui se trame actuellement en Suisse va encore faire bondir... De mi 2014 à début 2015, auprès du JAF, l'un des bavards de Metz, très mal inspiré, avait imaginé qu'il m'infligerait une leçon de morale et de droit, dont sur les obligations d'un parent envers un enfant né hors mariage... La Suisse s'apprête à négocier prochainement un virage que la France avait entamé aux alentours de 1972, puis qu'elle prenait encore en 1993, ainsi qu'aux alentours de 2001. Ces droits et débats sont peut être des sujets nouveaux, méconnus ou inconnus du plus grand nombre.
Comme d'habitude maintenant, ici, je reste bref et concis, sibyllin. De toute façon, dans mon blog, il n'y a jamais eu de réactions intelligentes, ou que de rares. Les détails de mes tweets et notes à ces sujets, un peu d'archéologie juridique et de droit civil comparé, pas mal de #LOL aussi, finiront enfuis ou perdus aux archives de Twitter. Mais c'est courant.
En effet, dans d'autres blogs que le mien, il n'y a souvent qu'aucune ou peu de réactions également. Et il est bien connu que depuis longtemps déjà, les réactions (voire les injures et autres publications indignes) se dispersent et se perdent sur les réseaux dits sociaux. A propos d'injures et de diffamations, j'ai repéré le blog de Serge, un hébergeur anonyme, qui a lui même condensé quelques notes après la condamnation de Batman, le mois dernier.
Extraits utiles et comiques du blog de Serge, où je n'ai pas remarqué de commentaires : « Maitre Eolas est un avocat parisien qui est un acteur célèbre sur la toile, de façon anonyme. Il a un blog (qui contient le billet Blogueurs et Responsabilité Reloaded et le billet Que faire quand on reçoit un courrier d'avocat ?) et un compte twitter [NDLR : espace de « micro-blogging »] qu'il vient de fermer (à priori, il a 30 jours pour changer d'avis). ... La prescription est de 3 mois pour la diffamation ou injure. Les avocats de l'IPJ ont du donc du faire un acte tous les 3 mois pendant 4 ans, pour que les faits ne soient pas jugés prescrits. Dans de nombreuses affaires, les avocats, pas forcément au courant de ce fait, ont laissés passer les délais. Là, les avocats ont bien faits leur travail dans l’intérêt de leur client, ce qui a valu un procès sur le fond et non sur la forme. » Dans un billet de juillet, Serge insistait déjà : « Il est donc important, tant pour la défense (pour détecter les erreurs) que pour la demanderesse, de bien choisir un avocat fin connaisseur du sujet, qui va éviter de perdre toute chance d'entrée de jeu. » Toujours bien réfléchir, choisir et agir, mais qui ne le sait pas déjà ?
Le nouveau droit sur l’entretien de l’enfant entrera en vigueur en janvier 2017
De source Administration fédérale (.ch), news.admin
Berne, 04.11.2015 - En matière d’entretien, les enfants de parents non mariés seront bientôt placés à égalité avec les enfants de parents mariés. Le Conseil fédéral a fixé mercredi au 1er janvier 2017 l’entrée en vigueur des modifications pertinentes du code civil. Les dispositions légales réglant les mesures de garantie de l’avoir de prévoyance en cas de négligence de l’obligation d’entretien et l’ordonnance sur l’aide au recouvrement entreront en vigueur ultérieurement.
Le nouveau droit en matière d'entretien supprime la discrimination des enfants de parents non mariés par rapport aux enfants de parents mariés ou divorcés. Le droit en vigueur désavantage les enfants de parents non mariés. A l'avenir, le coût de la prise en charge de l'enfant sera pris en compte dans le calcul de la contribution d'entretien destinée à l'enfant.
Par ailleurs, l'entretien de l'enfant mineur aura la priorité sur les autres obligations d'entretien prévues par le droit de la famille. Enfin, les tribunaux seront tenus d'examiner la possibilité d'une garde alternée lorsque l'autorité parentale est assumée conjointement et que l'un des parents ou l'enfant le demande.
Harmonisation de l'aide au recouvrement et mesures de garantie de l'avoir de prévoyance en cas de négligence de l'obligation d'entretien : il faudra attendre
Dans le domaine du droit du divorce et de l'entretien de l'enfant, le législateur a attribué au Conseil fédéral la compétence de régler au niveau fédéral l'aide au recouvrement, afin de garantir qu'un enfant reçoive effectivement les contributions d'entretien qui lui reviennent. Le Conseil fédéral procédera à l'harmonisation de l'aide au recouvrement dans une ordonnance. Par ailleurs, une modification légale prévoit l'impossibilité d'obtenir le versement du capital de prévoyance tant que l'on n'a pas rempli son obligation d'entretien. Les services de recouvrement pourront signaler aux caisses de pension et aux institutions de libre passage les personnes qui se soustraient à cette obligation. De leur côté, les caisses de pension et les institutions de libre passage devront informer les services de recouvrement de tout versement imminent. L'introduction de ces obligations d'annonces croisées requiert l'élaboration de règles détaillées, qui figureront également dans l'ordonnance sur l'aide au recouvrement. La modification légale et l'ordonnance entreront en vigueur dans un deuxième temps, afin de ne pas retarder l'ensemble de la révision.
Deuxième volet d'une réforme plus vaste du code civil
La révision du droit de l'entretien de l'enfant a été adoptée par le Parlement le 20 mars 2015 ; le délai référendaire, qui courait jusqu'au 9 juillet, n'a pas été mis à profit. La révision constitue le deuxième volet d'une réforme plus vaste du code civil concernant la responsabilité parentale, axée sur le bien de l'enfant. Le premier volet, entré en vigueur le 1er juillet 2014, a modifié les règles de l'autorité parentale.
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Adresse pour l'envoi de questions:
David Rüetschi, Chef de l’unité Droit civil et procédure civile, Office fédéral de la justice, T +41 58 462 44 18
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Auteur:
Conseil fédéral
Internet: https://www.admin.ch/gov/fr/accueil.html
Département fédéral de justice et police
Internet: http://www.ejpd.admin.ch
Office fédéral de la justice
Internet: http://www.bj.admin.ch
Les avocats, le plaideur, et les menaces de mort
NDLR : Le bâtonnier de Melun d'abord déclaré mort par la presse irait maintenant beaucoup mieux. Ce soir, je me demandais ce que devenait Pascaline Saint-Arroman Petroff, une histoire qui avait également marquée la profession. En fouillant, vainement, j'ai repéré le blog de Rafaële Rivais, journaliste au Monde, d'où l'extrait à la suite.
13 janvier 2015, sosconso.blog.lemonde.fr, extrait
Les avocats, le plaideur, et les menaces de mort
L'histoire suivante démarre par un banal conflit de voisinage, lié à l'utilisation d'un vasistas dans les parties communes d'un immeuble de Clermont-Ferrand. Daniel X. veut qu'il soit ouvert, pour aérer. Ses voisins de palier le ferment, car il pleut à l'intérieur. Daniel leur fait donc un procès. Il les accuse au passage d'avoir frappé son père, invalide, et lui-même. Les voisins assurent n'y être pour rien : « Par l'oeilleton, nous l'avons vu se donner un coup dans un mur ».
Pour se défendre, ils font appel à une avocate trouvée dans l'annuaire, Me D., qui les représente avec succès en première instance, mais aussi en appel, où Daniel n'hésite pas à les conduire, et même ... en cassation. Après avoir perdu son procès, Daniel X. attaque d'autres voisins, notamment une vieille dame, qui, pour sa part, se plaint qu'il lui a cassé ses lunettes et qu'il a versé de l'huile devant sa porte afin qu'elle glisse. Le bouche à oreille fonctionnant, tous ces voisins ont recours à la même avocate. Depuis onze ans, Me D. a donc plaidé en défense dans onze procédures. Daniel X lui en veut énormément.
Il assure que ses plaintes contre ses voisins sont classées sans suite « parce que Me D. est derrière » : en effet, « elle a des contacts avec les policiers, le parquet et les juges». Il pense aussi que c'est elle qui l'a fait « saquer » au concours d'entrée de l'école du barreau... La suite sur sosconso.blog.lemonde.fr
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La charge violente de Guaino contre certains juges « psychopathes »
NDLR : Les Belges avaient Laurent Louis, nous avons Henri Guaino. J'aurais dit sociopathes - « tendance générale à l'indifférence vis-à-vis des normes sociales, des émotions et droits d'autrui ainsi que [par un] comportement impulsif », lit-on sur Wikipedia. Des noms, Guaino, il fallait oser lâcher les noms des héros que vous stigmatisiez
Actualité Politique
La charge violente de Guaino contre certains juges "psychopathes"
Source AFP
Publié le 28/10/2015 à 17:50 | Le Point.fr
Le député s'en est pris avec virulence à l'Assemblée nationale contre certains juges "pervers" qui abusent de leur pouvoir. Manuel Valls a réagi.
Henri Guaino n'a pas digéré sa condamnation. Relaxé en première instance et condamné en appel jeudi dernier à une amende de 2 000 euros pour avoir outragé le juge Jean-Michel Gentil, qu'il avait accusé d'avoir « déshonoré la justice » après la mise en examen de Nicolas Sarkozy pour abus de faiblesse au préjudice de la milliardaire Liliane Bettencourt en 2013, il a réagi à l'Assemblée nationale. « Rassurez-vous, je ne vais pas vous parler de mon cas personnel », a attaqué le député des Yvelines lors des questions au gouvernement, avant d'ajouter, la main tremblante : « Après tout, des juges infâmes qui rendent un jugement inique, cela n'est pas la première fois dans l'histoire judiciaire. »
Cet ancien conseiller élyséen de Nicolas Sarkozy a ensuite évoqué des magistrats qui font preuve d'un « mépris de la Constitution [...], de la loi », ou d'« abus de pouvoir ». « Dans la magistrature, il y a des gens qui honorent leur fonction. Il y a aussi des pervers et des psychopathes », a lancé Henri Guaino.
« Un affaiblissement de la République », selon Valls
« Je peux parfaitement comprendre votre sentiment profond, mais, en revanche, ce que je ne peux pas accepter c'est, ici dans cet hémicycle, les mots que vous avez utilisés », a répondu Manuel Valls, en l'absence de la garde des Sceaux, Christiane Taubira, en Guyane pour raisons personnelles. « La mise en cause [de la magistrature], dans cet hémicycle par un député comme vous, avec la notoriété qui est la vôtre, c'est un affaiblissement de l'État de droit, c'est un affaiblissement de la République », a-t-il ajouté, appelant M. Guaino à reprendre ses esprits.
Certains députés de la majorité ont réagi sur Twitter, comme Christophe Sirugue (PS) pour qui ces mots contre la magistrature sont « un pur scandale en République », ou des vice-présidents de l'Assemblée, Sandrine Mazetier (PS), qui a pointé une « violente attaque », et Denis Baupin (Écologiste), qui a dénoncé une « charge inadmissible et incroyablement violente » et affirmé que « même les députés UMP regard[ai]ent leurs godasses ».
Selon son avocat, l'élu va former un pourvoi en cassation et est prêt à aller jusqu'à la Cour européenne des droits de l'homme.
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Une lettre ouverte #AjEnPéril à Taubira et à Macron, Ministres
Ma lettre est expédiée, en quatre exemplaires ; elle a été vite rédigée, avec une carotte. S'agissant d'une lettre ouverte à deux ministres, pour une fois, j'attendais qu'elle soit parvenue à destination avant d'en dévoiler le contenu. Puis donc, à suivre maintenant, un petit billet sur « Pourquoi être avocat ? » Et qu'il y ait ensuite des réactions ou non, je m'en fous.
Fresnes, le 19 octobre 2015
Lettre ouverte - Le PDF, avec les pièces jointes et les trois questions
Madame la Ministre de la justice,
Monsieur le Ministre de l’économie et des finances,
Veuillez trouver ci-joint copie de trois questions, une correspondance rédigée en juillet dernier, mais que je n’envoie qu’aujourd’hui à l’ordre des avocats de Metz. La correspondance et ses pièces jointes ébauchent un bilan à l’issue d’une procédure JAF (hors divorce), à Metz, après des échanges écrits virulents entre parties.
Comme je le précise dans cette correspondance que je vous communique et que j'envoie maintenant à l’ordre des avocats de Metz, la requérante a été déboutée, condamnée aux dépens, et ses conseils ont été honorés au lance pierre. Il ne s’agissait pas de ma première expérience calamiteuse et affligeante dans un tribunal du pays.
Par voie de presse, Maître Pierre-Olivier Sur, bâtonnier de Paris, vient de nous lancer que sept euro de l’heure pour la rémunération de l’aide juridictionnelle, ce serait insuffisant. Je ne partage pas du tout l’avis de ce bâtonnier. Un tel montant peut être suffisant pour honorer des auxiliaires, surtout lorsqu’ils ne font pas beaucoup plus qu’enfiler une robe pour se lever puis pour s’obstiner bêtement, affabuler ou marteler dans le prétoire.
Je vous prie de croire, Madame la Ministre de la justice, Monsieur le Ministre de l’économie et des finances, en mes cordiales salutations.
Bruno KANT
« On ne paye pas l’AJ à 7 € de l’heure ! » • Pierre-Olivier Sur
Propos rapportés par Anne Portman, le 19 octobre 2015
http://www.dalloz-actualite.fr/flash/ne-paye-pas-l-aj-7-de-l-heure
« Pourquoi être avocat ? » « On le fait à cause du moment où on se lève. »
Par Eolas, le mardi 13 octobre 2015 à 18:57
http://www.maitre-eolas.fr/post/2015/10/13/Pourquoi-être-avocat
L'envoi, que j'assume évidemment, quatre recommandés avec accusé de réception, est une bonne pique à l'ordre des #avocats de #Metz ainsi qu'à deux bavards de là bas, Cédric Giancecchi et Tiffany Franchini. J'en ai profité pour railler ou répondre également à Me Pierre-Olivier Sur, bâtonnier #Rantanplan de Paris, ainsi qu'à Maître Eolas, #Nabilla l'illustre.
Pour le moment, je n'ai pas dévoilé grand chose de la prestation de Me Tiffany Franchini, en mars dernier, auprès du JAF de Metz, je le réserve pour plus tard. Je n'ai pas tout dévoilé non plus de toute cette procédure et de rebondissements, à Metz. Je n'ai d'ailleurs même pas commenté le jugement que le JAF de Metz a rendu par la suite. « J'ai pas eu le temps de lire le dossier ! » #CommisDOffice décrypte-t-on aujourd'hui dans la Voix Du Nord, et je rigole encore plus.
Car je lis encore la presse et je prends toujours des notes... En mars denier, Me Axel Metzker, un avocat Parisien, avait été sérieusement mis en cause par voie de presse - lire ou relire Un avocat sans scrupules facturait jusqu'à 15.000 euros l'audience. A cette même période et comme quasi toujours, ce que j'exposais moi-même laissait les journalistes totalement indifférents ou beaucoup trop frileux. Selon mes sources, plutôt fiables, nous pourrions bientôt relire des informations concernant Me Metzker et ces histoires que nous avaient alors exposé des journalistes de Europe 1.
Depuis hier soir, nous pouvons constater que Taubira a reculée face à la grogne des avocats, la ministre semble avoir renoncé à puiser dans leurs fonds. Pour financer l'aide juridictionnelle, Taubira et Macron devront donc envisager de fouiller mieux d'autres fonds ou poches que celles des avocats ? Mais ce changement est « jugé encore insuffisant par les avocats qui dénoncent par ailleurs la révision à la baisse de leurs barèmes de rémunération ». 195 euros, « que l’on passe une heure ou cinquante heures à le préparer, c’est pareil », dénonce une avocate Lilloise, qui me fait encore sourire.
On lit aussi que les « justiciables » font les frais de ce mouvement d'ampleur ; selon la presse de ces jours-ci, quelques uns ont été jugés sans avocat et beaucoup essuyent des renvois. « La bataille continue », lit-on sur 20 minutes. « Dans trois semaines, tout le système devrait être grippé ». « Ces actions peuvent énerver les magistrats et ça peut se retourner contre les justiciables reconnaît une avocate. Mais c’est un risque à prendre ». Les conseils ne sont jamais les payeurs...
Je trouve que ma lettre ouverte à Taubira et à Macron, Ministres, arrive à point.
Petite note pour plus tard
Ce samedi, j'ai tweeté GIP-recherche sur le thème « stratégies judiciaires », un sujet qui pourrait être aussi obscure que sociologie du droit et de la justice ou que droit comparé - pour une entrée en matière, voir www.reds.msh-paris.fr ou la revue Droit&Société. En me lisant, des naïf et des mekeskidi ont pu comprendre « procédurier » ? Il est parfois difficile de se faire comprendre sur la toile, mais parfois très difficile de se faire comprendre dans des prétoires aussi.
« [Se] défendre... c'est refuser de jouer le jeu des instances de pouvoir et se servir du droit pour limiter leurs actions. » Je note ce qui suit pour plus tard, un petit extrait de Dits et écrits, qui pourrait m'être utile s'il suivait un jour encore quelques réactions de mal comprenants, de médisants, de méprisants ou de mauvaises langues alors que par ailleurs, j'annoncais aujourd'hui que j'envisageais de critiquer, de railler davantage le dernier billet de Eolas, « Pourquoi être avocat ? ». Mais ici, dans mon blog, comme sur Twitter ou Facebook, il ne suit jamais grand chose comme réactions...
Sur Twitter, tout fini par se perdre, file aux archives, aux oubliettes, et peut même y finir supprimé. J'en profite donc pour bien noter ici également que le blog de herminator71, ce n'est manifestement pas grand chose : quelques dix billets publiés depuis janvier 2015, et cinq commentaires. « Fiente anti confraternelle au beau milieu du délai d'appel », a-t-on pu lire sur Twitter, au sujet de son billet « Eolas, hélas ! ». J'ai l'impression que herminator71 ne tweete plus, plus en public ; il avait bien dit qu'il cesserait. Ca peut rappeler La République et les blogs : « je t'aime... moi non plus » et la chute d'alors, du Canard : « l'action policière a payée : le blog subversif est fermé. Il avait reçu, en deux mois, 15 visites. »
« Fientes au beau milieu », ça qualifie probablement assez bien mes propres tweets et publications
De source Google Books, extrait de Dits et écrits: (1954-1969), Michel Foucaut
« avocat de base » #AjEnPéril « comment on doit le prendre ? »
J'ai repéré un tweet à succès, qui pose une question intéressante : comment prendre un avocat de base ? La réponse me semble évidente : à la plume et au vitriol, avec un billet de blog... Mais avec des écritures envoyées puis soutenues dans un prétoire, c'est à mon avis mieux. « Une religieuse, mon ami, cela se prend dans une cellule, au pied d'un crucifix », estimait Anna de Noailles. A la plume, à la carotte, ou même avec un tampon taillé dans une patate.
Ecrire ou répondre efficacement à un avocat, à des travailleurs sociaux, au ministère de la Défense, au parquet, au Ministre de la justice ou à un notaire, et même répondre à un magistrat de base est en fait assez aisé. Plus d'un a pu le constater au cours des années passées. Il doit s'en souvenir, Xavier Serrier, magistrat ? Il peut encore en souffrir, Cédric Giancecchi, « avocat »... Je suis donc très surpris par la question #AjEnPéril « comment on doit le prendre ? »
Les avocats qui font de l'AJ appelés "avocat de base" par @ChTaubira je sais pas comment on doit le prendre. #AjEnPéril
— Maître Pandavocat (@Pandavocate) 15 Octobre 2015
Une profession de foi, "une déclaration ouverte et publique d'une croyance": http://t.co/O6IXCBeMah "Pourquoi être avocat?" #Eolas #Rêves
— Bruno Kant (@bkant) 15 Octobre 2015
@DrFulli @CyrilleMayoux @fszpiner @Enthymene Variante, suggérée récemment par le JAF de Metz: une plainte, une procédure en correctionnelle.
— Bruno Kant (@bkant) 15 Octobre 2015
Maître Eolas fait appel de sa condamnation pour diffamation
NDLR : Et pour la demie injure, l'avocat ne fait pas appel ? Il s'agit très certainement d'un raccourci du journaliste. Je viens de survoler le dernier billet de Batman, « Pourquoi être avocat ? » : de la provocation... Mais plutôt qu'injurier les gens en retour, je vais simplement poster la bafouille que j'avais rédigée en juillet dernier ; j'avais eu la flemme, depuis cet été, elle trainait là ; j'en ferais parvenir une copie à Macron, pour lui ouvrir un peu les yeux
Justice. Maître Eolas fait appel de sa condamnation pour diffamation
France - 20h22, Ouest-France
On apprend ce mercredi par le parquet de Nanterre que l'avocat-blogueur Maître Eolas a fait appel de sa condamnation pour diffamation. Depuis, il a quitté les réseaux sociaux.
Le tribunal correctionnel de Nanterre a condamné le 6 octobre cet avocat parisien de 44 ans à 2 000 euros d'amende avec sursis et 5 000 euros de dommages et intérêts, pour injure et diffamation à l'encontre de l'Institut pour la justice, une association classée à droite.
En novembre 2011, à quelques mois de la présidentielle, ce pénaliste, qui tient farouchement à son anonymat, avait mis en cause sur Twitter la sincérité d'une pétition de l'IPJ contre le laxisme judiciaire, qui a recueilli 1,7 million de signatures, en évoquant un « compteur bidon ». Il s'en était pris aussi à l'IPJ, en tweetant notamment, de nuit : « Je me torcherais bien avec l'Institut pour la justice si je n'avais pas peur de salir mon caca » (sic).
186 000 followers
Pour l'association, qui plaide pour un durcissement de la politique pénale, les propos de l'avocat avaient fortement nui à son image, en raison notamment de la notoriété de Me Eolas, suivi sur internet par de nombreux journalistes et professionnels de la justice.
Admiré ou détesté, l'avocat mystère qui comptait près de 186 000 « followers » avant de claquer la porte de la twittosphère, s'est rendu célèbre par ses tweets caustiques sur les coulisses du monde judiciaire et son blog de référence sur la vulgarisation de la justice. Sur Twitter, sa condamnation et sa disparition virtuelle suscitent encore aujourd'hui de nombreuses réactions, entre tristesse et ironie. L'avocat reste actif sur son blog « Journal d'un avocat » où il a publié mardi un billet sous le titre « Pourquoi être avocat ? », pour voler au secours de l'aide juridictionnelle, visée par un projet de réforme. Son avocat Me Jean-Yves Moyart, autre adepte de Twitter, n'était pas joignable dans l'immédiat.
Tags : Justice France
Sommé de ne plus tweeter, un avocat... va cesser de tweeter
NDLR : Si je ne l'avais pas lue d'abord sur des sites d'info communément accessibles aux français (Rue89, Libé, RTL), j'aurais certainement pensé en premier à une bonne blague Belge, à un truc peu sérieux, par AFP, voire à une interprétation de lignes du Gorafi. Son ordre le somme de tout cesser puis, « extrêmement choqué » et sous anonymat, l'avocat revendique « un droit » tout en pliant ? Il a le soutien des internautes, « dont des avocats parisiens » ? « Je ne sais pas quels sont les tweets qu'on me reproche et qui a porté plainte contre moi » a déclaré l'avocat ?
Insolite
Sommé de ne plus tweeter, un avocat revendique "le droit à l'humour"
AFP, RTBF
Publié le jeudi 24 septembre 2015 à 13h19
Un avocat de Saône-et-Loire, sommé par son ordre de cesser de tweeter, a annoncé jeudi mettre fin à son activité sur les réseaux sociaux, tout en revendiquant "le droit à l'humour".
Dans un procès-verbal du conseil de l'ordre de Mâcon validé vendredi dernier, le barreau estime que "les twetts (sic), blogs et autres distractions infantiles de Me X (qui a requis l'anonymat, ndlr) ne sont pas respectueux des principes de la profession: courtoisie et respect". "Le Bâtonnier le convoquera pour lui faire part de la nécessité de mettre fin, sans délai, à ses pratiques", poursuit le texte.
Tweetant sous le pseudonyme d'Herminator71, l'avocat visé s'est dit "extrêmement choqué".
Malgré plusieurs tentatives, le bâtonnier n'a pas pu être joint par l'AFP.
L'avocat assure que ses messages ne sont "pas diffamants et pas insultants"
"Je ne sais pas quels sont les tweets qu'on me reproche et qui a porté plainte contre moi", a déclaré l'avocat à l'AFP, assurant que ses messages sur Twitter et sur son blog ne sont "pas diffamants et pas insultants". "Je tweete léger: des réflexions humoristiques entendues au tribunal ou sur des émissions de télévision", a-t-il ajouté, affirmant "revendiquer le droit à l'humour".
L'avocat a annoncé son intention de cesser de tweeter, estimant que le barreau l'a "eu à l'usure". "Il y a deux ans, on m'a demandé de tweeter sous pseudo, de changer de compte, de verrouiller mes tweets et on m'avait déjà reproché de me moquer des policiers car je disais qu'il y avait des fautes d'orthographe dans les PV", a-t-il raconté.
Sur Twitter, des internautes, dont des avocats parisiens, ont apporté leur soutien à leur confrère bourguignon.
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Chappatte, toujours aussi drôle
Je viens de mettre à jour ma page ou billet Mentions légales. A la suite de ce qui est requis dans un blog, en France, j'y ai ajouté une courte présentation. Le billet est maintenant susceptible de faire grincer et rire autant que Chappatte.
Edit du 5/8, tard : Au cours d'un échange téléphonique, la BNF m'a confirmé qu'il me parviendra bien un identifiant ISSN pour mon blog, un périodique web. Pour le moment, pendant ces vacances et au delà, service minimum, par là... avec un billet qui suscitera peut-être des réactions : #Wikipedia.fr : un néant encyclopédique, un désastre collaboratif. Un néant sidérant, voilà, c'est cela. Si j'avais su, mi-2006, j'aurais très vite renoncé à partager et publier autant ?
Edit du 9/8. Sur Wikipedia, j'ai donc fini par développer un appel à commentaires ou AàC (copie locale). Sur Twitter, j'avais discuté brièvement de ces sujets avec Emeric Vallespi, vice-président Wikimedia France. Il m'avait suggéré d'en signaler l'existence : « Vous pouvez également lancer un appel + large sur le bistro (ou autres lieu de requête) pour solliciter la communauté. » Le bistro, « ou autres lieu de requête » ? Quelques uns savent qu'il est publié. Pour le moment, après quelques précédents commentaires et après des demandes d'annulation de l'AàC, plus de réactions. Mais cette situation, ce grand calme, ne me dérange absolument pas. Ce sont les vacances, et je me repose, moi aussi. Au supermarché, j'ai découvert que Pierre Péan avait encore commis un ouvrage, Compromissions, La République et la mafia corse ; noté ; pour des vacances et du repos, j'ai préféré La bible du crime, par Stéphane Bourgoin. Nora Barnacle ?
Edit du 9/8, très tard. On vient de me suggérer de discuter avec des wikipediens plus spécialisés, en politique. Les sujets du genre Eolas ou son journal et Guy Delcourt sont assez fortement politisés, surtout lorsque leur opposition et leurs détracteurs s'en mêlent... Sans aucun échange ou discussion préalable, j'ai modifié l'article Wikipedia de Christiane Taubira, Garde des sceaux, Ministre souvent attaquée, un petit paragraphe n'y avait manifestement plus été mis à jour depuis 2013, par là ; ça a très vite été remarqué ; mais il n'y a pas eu la moindre difficulté, pas d'annulation, ni révocation. Après ces expériences, je retiens une citation de Nick Cave sur la mémoire et la vérité, elle me plait. Après ces expériences, je retiendrais également un livre que je viens de découvrir, Odyssée 2.0: La démocratie dans la civilisation numérique, par Guillaume Cazeaux, philosophe, sur les « technophiles béats » et « sur un risque d'abêtissement ». Mais je savais déjà qu'il était possible d'avoir un succès fou rien qu'en tweetant de la merde ou des trucs sexuels.
Du 9/8, dans la nuit... « Précisons donc qu'il est à déconseiller aux âmes prudes car si ce n'est qu'un texte, son pouvoir pornographique semble plus important que maintes photos ou vidéos. En dépit de sa nature il est cependant sans rapport avec les élucubrations d'un Sade. Enfin, ce sont les lettres d'un amoureux à sa belle, et c'est ce qui rend ce texte si ambïgu. » Lettres de James Joyce à Nora, chez Numerama, il y 11 ans, enfui au forum... « Tu sembles anxieuse de savoir comment j'ai accueilli ta lettre que tu dis pire que la mienne. Comment ça pire que la mienne, mon amour ? Oui, elle est pire en un endroit ou deux. Je pense à l'endroit où tu dis ce que tu feras avec ta langue (je ne pense pas au fait que tu suceras) et à ce mot charmant que tu écrit si gros et que tu soulignes, petite salope. C'est excitant d'entendre ce mot (et un ou deux autres que tu n'as pas écrits) sur les lèvres d'une fille. Mais je souhaite que tu parles de toi et non de moi. Ecris-moi une longue longue lettre, pleine de ça et d'autres choses, sur toi, ma chérie. » « Nora a non seulement participé à cet échange pornographique mais semble avoir souvent précédé son mari dans l'audace des propos, essentiellement dans le but d'entretenir chez lui des pratiques solitaires et de l'éloigner ainsi des prostitués. Hélas, les lettres de Nora ont disparu (définitivement ?) de la circulation. » « N'écris rien d'autre. Que chaque phrase soit pleine de sons et de mots sales. Ils sont tous également charmants à entendre et à voir sur le papier mais les plus sales sont les plus beaux. » C'est chaud, chez @gchampeau qui s'étonne ensuite lorsque Google censure Numerama... « A chaque coup de queue que je te donnais ta langue impudique jaillissait d'entre tes lèvres et si je t'en donnais un coup plus fort plus profond que d'habitude des pets bien gras bien sales sortaient en crachotant de ton derrière. » « Ecris plus et plus sale, chérie. Chatouille-toi ton petit machin pendant que tu écris pour que tu dises pire et pire encore. Ecris les mots sales en gros et souligne-les et baise-les et tiens-les un moment contre ton doux con brûlant, chérie, et remonte aussi ta robe un moment... »
Ajout du 10. Je reste persuadé qu'il y a ou qu'il y a eu un réel problème, sur Wikipedia. Je suis à 2 doigts de les suspecter de protéger certaines pages, d'y interdire quelques ajouts, même dument sourcés et formulés. C'est à ce point politisé, #Wikipedia.fr, ou c'est juste toujours comme ça, parfois n'importe quoi, et comme une cacophonie ? Guy Delcourt et Maître Eolas : pas le droit de modifier les trucs. Deux piliers de gauche. C'est moins vrai, pas mal se sont assouplis depuis le 2 août. Ou certains sont juste partis en vacances
Du 10 au soir... On m'avait lancé que sur Wikipedia, tout fluctue, autour de consensus. C'est vrai, et ça n'aura pas duré longtemps, l'article Maître Eolas existe à nouveau. Toutes ces histoires juste parce que je voulais ajouter des choses sobres et dument sourcées à cet article ? « Le journal d'un avocat », un sujet différent, ne présentait pas d'intérêts...
Du 14 au soir. Au final, sur Wikipédia, a suivi une sorte de sanction, un avertissement. Ce que m'y a écrit et dévoilé un administrateur me convient. Un avertissement assorti de « il est rare qu’un récent inscrit arrive aussi vite à ces stades de conflit » ! Simples « conflits éditoriaux », sur des articles et sujets politisés, ce que je dis depuis 8 jours, ces lignes d'un administrateur semblent confirmer.
.@PatChappatte on the death penalty. More from Chappatte: http://t.co/khAJR353NL pic.twitter.com/2mFhhCLVk6
— NYT Opinion (@nytopinion) 12 Juillet 2015
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Qu'est-il arrivé à Maître Yael Mellul ?
Par le passé, cette #RadFem « avocate et militante » Parisienne s'était aventurée à me poser une question parfaitement indigne d'un professionnel ; elle pouvait sembler s'être interrogée très maladroitement et publiquement, après avoir lu ma bio, sur Twitter... J'imagine que beaucoup l'auront bien saisit, ma présentation, là bas, sur Twitter, se veut cynique, satirique, moqueuse, caustique : « D'après un psychiatre et plusieurs vrais magistrats, je n'aurais pas conscience des troubles que je crée autour de moi. Je décline toute responsabilité. » Croyant pouvoir me mordre fort, plus d'un arriviste et d'unE militantE s'y sont déjà cassé des dents.
Via Twitter, souvent une bonne source, puis en fouillant plus sur le net, je me suis aperçu que son cabinet du 16ième arrondissement a été liquidé, que son site Internet a été abandonné, piraté ou racheté, qu'on y trouve maintenant une promo pour des chaussures. L'« avocate », Yael Mellul, semble même ne plus figurer à l'annuaire du barreau de Paris. Je comprend mieux ses dérapages de l'été dernier, sur Twitter ; Yael Mellul pouvait ne plus avoir toute sa tête, pouvait alors avoir l'esprit suffisamment accaparé par d'ultimes difficultés personnelles, des épreuves qui ne lui permettaient plus de réfléchir assez à ce qu'elle allait twitter, m'adresser.
C'est bavard, Internet. En fouillant beaucoup, je me suis également aperçu que Yael Mellul, pourtant spécialiste en droit de la famille et en violences de ces sphères, aurait été condamnée, fin 2011. J'ai cherché plus d'informations à ce sujet ; pour le moment, je n'ai pas trouvé grand chose de plus. J'ai vraiment fouillé et, malgré cela, je n'ai pas trouvé la réponse qu'elle aurait souhaité communiquer à Contrepoint, un site de libéraux qui a dévoilé l'existence d'une petite affaire « d'ordre privé » concernant « l'experte ». Je suis surpris que les médias traditionnels français ne nous en aient jamais rien dévoilé, ou que Google n'en retrouve plus aucun coupon ; nous ne saurons donc jamais dans quelle ornière Yael Mellul finissait embourbée. « Nos journalistes nous ont caché l'essentiel », pourrais-je m'indigner, si je ne connaissais pas déjà assez bien leurs moeurs, leurs usages, leur déontologie
http://t.co/EsRyXUnND8 @SophiaIfigha @televasionaqua @_Yael_Mellul @SchmitGenevieve Il est où, le droit de réponse? pic.twitter.com/si6ZUqjtK5
— Bruno Kant (@bkant) 25 Juillet 2015
Nous connaissions déjà bien Batman ou Eolas, ce Parisien rayonnant, la Nabilla du monde du droit ; ca parle, ça tweete, c'est bouffi d'assurance, puis ressortit du prétoire, ça crie ou se fait très #lolymous discret. En trois vidéos récentes qui lui donnent la parole, l'Incisif nous présente Yael Mellul, l'engagée, « avocate, féministe, combattant la violence faite aux femmes ». La troisième vidéo, celle à la suite, m'a plu ; Yael Mellul nous parle d'une « forte animosité » qui sévit lorsqu'on milite ou agit, nous parle ensuite des « insultes » sur les réseaux sociaux. Il y a peu, dans le contexte #Outreau, Eric Dupond-Moretti nous parlait lui aussi d'« insultes », de blogs (Mediapart) également : « je me fais pourrir, de lettres anonymes en blogs... » En janvier 2011, une chambre civile de la cour d'appel de Versailles remarquait de « fortes animosités » dans mes propres affaires « d'ordre privées » : contre un premier avis du parquet général, que je rayais encore une fois, après des années, je faisais finalement désavouer deux juges des tutelles, des magistrats, tout en mouchant une étude, un notaire - silence, c'est #tabou « d'ordre privé »
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Si je n'avais pas la flemme...
Si je n'avais pas la flemme, je publierais un billet sur la neutralité de @audelorriaux #journaliste chez Slate... En même temps, ce que j'ai publié sur Twitter, un espace de « micro blogging », où tout se voit, doit être suffisamment explicite. Voir également la page 2 de ce même billet pour une petite collection de tweets de tous bords autour du sujet. Tout partait d'un article publié par Aude Lorriaux sur Slate, Le retour des « pères perchés », ces apôtres de la résidence alternée, un contenu qui semble déplaire aux « pères grues » et satisfaire la nébuleuse anti-#masculinites
Il existerait bien des avocats bizarres, alors pourquoi pas aussi des journalistes suspects ou serviles chez Slate ? Des journalistes suspects, comme il en existe au sein d'autres grands médias du pays, des plumes très engagées, voire même des rédactions étranges - pour n'en citer que deux, AFP et le Monde, contre qui j'ai évidemment une grosse dent.
Quelques tweets
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Vacances, vacances judiciaires
C'est le moment de chausser les tongs, on ne lit plus grand chose dans les journaux, comme tous ces étés. Tongs qu'il ne faut pas aller trainer dans le Colorado, il y pleut des ours, des arbres - « wow... that wasn't very accurate. » Ce qui nous renvoie donc loin, dans quelques semaines, à la rentrée, ou très tard en septembre, pour la découverte et la lecture d'informations encore susceptibles de faire grincer et beaucoup rire, de ces informations que je préfère d'entre toutes.
Pour cet été et mon blog, je n'avais plus qu'un unique et dernier projet de billet, sur Batman ou Eolas ; avec l'intention d'ajouter quelques lignes sur l'IPJ, cette association ou cet « institut » pourtant bien connu ; j'attendais d'avoir en main un exemplaire de Marianne. Depuis quelques temps, je pensais à nouveau à tweeter moins, à laisser aussi mon blog de côté, pour quelques semaines ou mois ; je vais prendre des vacances, comme les journalistes - mais sans ouvrir mon blog aux stagiaires d'été.
Il me reste deux corvées, pour les prochains jours : une lettre et trois questions à expédier, à l'attention de l'ordre des avocats de Metz, un jugement entre mes mains, que je pourrais faire signifier par huissier. Parmi mes trois questions à l'ordre, je leurs demande s'ils connaissent Robert Faurisson, l'authentique, ses discours, ses luttes - délibéré à suivre, le 15 septembre.
Passé la fin septembre, les journalistes nous reparleront de Batman, ce lolymous ou l'« anonyme », cette Nabilla #Twitter du monde du droit. Mais je serais alors surtout impatient de découvrir le jugement qu'aura rendu le tribunal, ses motivations, un jugement qui pourrait nous rappeler que les mots ont un sens ainsi que, parfois, une certaine portée.
Nous reparlera-t-on de Angers ? J'attendrais également ce que nous lirons encore sur cette fillette « placée » à tort. Dans dix ans, nous décrouvrirons une jurisprudence, des motivations, une histoire très compliquée et des discours nous rappelant l'affaire Benjamin, ce né sous x, mais de père reconnu ? Puis dans vingt ans, on nous lâchera encore que les abus et dérives dans ces milieux, à la DASS, ces voleurs, ou à l'adoption, en France, n'étaient que des mythes.
Dans Marianne n° 950, un numéro spécial Batman, élogieux, dans l'édito de Jacques Julliard, nous lisons en gros, en gras, ainsi qu'en rouge : « malaise dans la civilisation », « quand le délire devient réalité, c'est cette réalité qu'il faut combattre. » Ca me fait en premier repenser à tout ce que nous disait Nietzsche ; « La croyance que rien ne change provient soit d'une mauvaise vue, soit d'une mauvaise foi. La première se corrige, la seconde se combat. » Dans un ouvrage #LMEF paru en septembre 2014, Alexandra Riquet, journaliste, et Bernard Laine, documentariste, nous expliquaient que ces « placements abusifs » ou « à tort » n'existent pas ; seul une unique histoire ou cas très particulier semblait avoir retenu leur attention...
Enfants en souffrance... la honte, | Rendu en juin dernier, par le TGI de Metz, |
La Montagne, 29 avril 2006 « On ne fait pas volontairement des placements abusifs »,
« les éducateurs agissent en amont... il faut que les parents changent et adhèrent, sinon... »
« peu d'entre eux ont des avocats et rares sont ceux qui ont consulté leur dossier »
parmi mes références, depuis des années déjà
http://t.co/PwFRrMX8vG @nicoprn 4 mois plus tard, pas de nouvelles? Toujours affairés autour du dossier, les #celebs? pic.twitter.com/SoV29eGCf3
— Bruno Kant (@bkant) 12 Juillet 2015