Archives pour: 2009
Un petit pot pourri
Ce 11 courant, j'ai expliqué à Justine qu'elle pouvait être rassurée. La « justice » m'avait reproché d'exposer ce qui serait sa vie privée, mais ce qui suit n'est pas vraiment en rapport, je l'avais déjà écrit dans de précédents billets.
Je crois qu'il est utile de rappeler ici que ma cadette qui est née en 2003 est à la maison, depuis toujours.
Après le naufrage d’Outreau, nous pouvions supposer que l’ère des certitudes était révolue, on nous annonçait qu’une culture du doute allait être promue, qu'elle l'était déjà depuis plusieurs années. Par le passé, certains pouvaient être persuadés, intimement convaincus, tandis qu’aujourd’hui, d’autres vont douter d'abord... être gênés par ce qu’on leurs raconte, et, en réponse, affabuler ou divaguer encore ? A l'évidence, je suis brouillé avec une certaine forme de « justice ». J'ai souvent pensé à des lettres de cachet pour affaires de « famille ».
Il y a 3 mois, manifestement sans tout connaitre de mes divers dossiers, Maître Eolas semblait persuadé que j’avais « perdu ». Je me demande encore sur quoi ce monsieur pouvait fonder son opinion… Maintenant, c’est une petite association putéolienne qui, à son tour, « communique » sur Internet. Le premier est un vrai professionnel, la seconde est plus éclectique. Le premier a l’expérience de la justice, son milieu et ses moeurs. La deuxième exprime des opinions et porte des jugements qui me paraissent aussi hasardeux et choquants que ceux de certains « professionnels » oeuvrant en faveur de l’enfance... Cela n'est pas très rassurant.
Par le passé, un couple de putéoliens semblait ravi de m'avoir croisé... D'ici quelques temps, ils pourraient encore être priés de supprimer des billets dans le blog de leur association, on verra. Sur Internet, on ne devrait pas publier n'importe quoi, le fil de l'actualité nous le rappelle occasionnellement.
La cour d'appel de Versailles semble pour sa part douter, elle vient de renvoyer deux fois, après débats. Cette cour a sûrement une bonne connaissance de cette affaire d'« assistance éducative » ou de ce « rapt » de ma fille ainée. De même, le nouveau juge pour enfant qui vient d'autoriser une sortie dans Strasbourg doit également avoir un meilleur éclairage que ceux qui s'expriment de manière péremptoire, dans leurs blogs, en me refusant tout droit de réponse.
Je ne suis pas aussi difficile et rigide. Par le passé, j'ai supprimé quelques mots pour faire suite à une demande de la Directrice juridique des éditions Dalloz. Il m'est aussi arrivé d'anonymiser quelques coupons de presse, après avoir reçu un simple email. Ici, les commentaires sont rares, les gens n'en font que peu et, parfois, j'estime préférable de les censurer, surtout s'ils contiennent des noms, des noms d'oiseaux, voire des liens trop étranges.
En 2006, j'ai été convoqué par la police car Maître Roughol m'avait lu et n'était pas contente. Il n'y a pas eu de suite.
Contrairement aux membres de l'Arche de Zoé, peut être un peu comme un autre blogueur de Puteaux, hormis le « placement » de Justine qui dure et perdure sans la moindre information d'elle, sans la moindre relation avec elle pendant trois ans, je pense qu'à ce jour, je m'en sors plutôt bien.
Certaines de mes décisions et mes écrits dérangent. Les écrits de Péan dérangent aussi, « il n'a pas les codes. Il n'est pas facile avec les mots. Au fond de lui, il a toujours la marque de son extraction modeste », peut-on lire sur l'Express. Revoir la sociologie de la bourgeoisie... Moi, je n'ai pas choisi cette voie, la « justice », puis l'écriture, d'autres en ont décidé ainsi ; en 2003, des autistes nous sont tombés dessus puis Justine a comme disparue...
Je n'ai évidemment pas la stature de Péan, je suis donc encore moins qu'un « nain » si l'on se réfère à l'opinion récemment exprimée par BHL... « un véritable monstre » selon ces deux blogueurs de Puteaux, mûr pour une « psychothérapie » d'après ce que me suggérait Maître Eolas. Le jugement du 30 juin dernier dont je fais appel, après la cassation, n'en parlons même pas. Je redoute d'entendre un jour qu'il existerait une sorte d'Unterschicht en France, une Schicht rien que pour moi, dans la chambre du conseil, ce n'est pas très clairement exprimé.
Mais comme Péan, je m'entête dans l'improbable. Dans l'affaire Kouchner, comme à son habitude, Péan aurait mis de côté 15 % de son enquête. En cas de représailles.
Le poussin semble avoir suscité quelques émotions et, peut être, de la curiosité, voire quelques interrogations ; j’ai pu le constater ici et là, sur Internet, ainsi qu’avec les évolutions des statistiques de ce site. Je n’avais jamais remarqué phénomène similaire dans mes statistiques, lorsque je ne parlais que d’enfances, de familles et de justice.
Ceux qui ont été interpellés mais qui n'ont que faire de l'enfance et de la famille devraient bientôt être renseignés. D'ici quelque temps, nous saurons comment la chancellerie ou même la fondation Brigitte Bardot auront réagit à l'envoi par la poste ainsi qu'à l'image du poussin publiée sur Internet. Aujourd'hui et comme un juge pour enfant est toujours saisi, j'ai le sentiment qu'il n'y aura jamais la moindre réaction officielle et publique mais je peux me tromper. Des gens réagissent souvent en faveur des animaux.
From: Bruno KANT
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Cc: communication@ose-france.org ; accueil.dg@arsea.fr ; cyberjustice@justice.gouv.fr
Sent: Saturday, February 07, 2009 2:10 PM
Subject: J'assume
Par le passé, dans le cadre de l'affaire Sébastien, la Ligue des Droits de l'Enfant belge était intervenue auprès du Président de la République française. J'ai envoyé un email à la Ligue Royale Belge pour la Protection des Oiseaux pour les informer que l'un de leurs communiqués figure parmi mes références. Cette ligue nous invite à respecter les oiseaux, la vie. L'ARSEA communique également sur le thème du respect des autres...
Depuis 2003 et le « signalement » à l'ASE, il s'est à mon avis instauré une relation très particulière entre moi, les autorités, des ministères, divers services et quelques élus français. J'échange des correspondances depuis plusieurs années et depuis tout ce temps, je lis et j'observe, je parle, j'écris, j'écoute des discours... Le poussin ainsi qu'une carte de visite sont bien parvenus au Ministère de la justice, à l'attention du Garde des Sceaux. Son cabinet saura réagir de façon appropriée.
Dans son blog, le président de cette association putéolienne s'est laissé aller à des insinuations des plus douteuses, je n'en ai pas vu apparaitre de telles ailleurs. Ce... « Président » semble aussi fantasmer qu'il pourrait recevoir un colis de ma part ? La petite Zohra devrait avoir reçu des chaussettes. En janvier dernier, sa maman faisait part de ses remerciements... Mais je crois qu'on s'égare, il y a chats bien plus sérieux à fouetter.
J'attends Felix chez les sauvages, l'édition de 1949, ainsi que le même livre dans son édition de 1933. Ca va me distraire, comme ces cours de culture psychique. Je préfère ces lectures à certaines activités sportives.
USA : des juges ripoux au service de prisons privées
Julie Connan (lefigaro.fr), 17/02/2009 | Mise à jour : 16:30, extrait
Deux magistrats de Pennsylvanie ont reconnu avoir touché plus de 2.6 millions de dollars pour envoyer en détention des délinquants mineurs qui ne méritaient pas une telle peine.
[...] Autrement dit, plus le nombre d'enfants incarcérés était grand, plus la commission et le pot-de-vin reversés aux juges augmentaient. Au total, les deux juges auraient permis à PA Child Care de toucher 58 millions de dollars.
[...] En sept années, plus de 5.000 adolescents de 13 à 18 ans ont été jugés coupables par les deux hommes qui opéraient dans une ancienne région minière pauvre à majorité blanche. Parmi eux, plus de 2.000 ont été envoyés en détention.
«Les jeunes étaient des cibles faciles. Beaucoup d'entre eux n'avaient même pas d'avocats et quand ils demandaient un avocat commis d'office, on leur disait qu'il faudrait attendre des semaines», en prison, selon une responsable de cette association. En fin de semaine, le Juvenile Law Center devrait déposer de nouvelles plaintes de plusieurs dizaines de familles.
Le lancer de nains, CE, 27-10-95, Cne de Morsang-sur-Orge
Il faut décrédibiliser le soldat Vinolas
Créé le 17.02.09 à 21h21 | Mis à jour le 17.02.09 à 21h28, 20minutes.fr
JUSTICE - Ses révélations ont été mises en doute par des hauts fonctionnaires, ce mardi, au procès Colonna...
Commentaire de Me Sollacaro, avocat de Colonna : « C’est une kyrielle de menteurs patentés. »
On a isolé le gène de la bétise
Gens animaux insolite, vendredi 13 février 2009
Etats-Unis: 2 juges se faisaient payer pour condamner des enfants
ats, Le Temps, extrait
Philadelphie. Deux juges américains ont décidé de plaider coupables dans leur procès. Ils sont accusés d'avoir touché plus de 2,6 millions de dollars d'un centre privé de détention pour jeunes délinquants en Pennsylvanie.
International | États-Unis
Emprisonner des jeunes pour de l'argent
Mise à jour le jeudi 12 février 2009 à 23h55, Radio Canada avec Reuters et CBS News, extrait
Par exemple, un adolescent de 17 ans a dû passer trois mois en détention parce qu'il se trouvait en compagnie d'un autre mineur qui a été reconnu coupable de vol à l'étalage. « J'étais complètement détruit », a raconté le jeune homme qui a par la suite abandonné l'école.
Selon ce que je lis dans le Metro du 4 février, il serait toujours important de fixer des limites par la loi, de conserver des règles générales, un cadre, des « garde-fous ». L'autonomie ou le libre-arbitre devrait être protégé. Je suppose que c'est essentiel à la cohésion et au travail social ou au maintien et aux mutations des « choses » ?
Axel Khan qui milite et s'exprime lui-même au nom d'une entité dans ce Métro demande aux citoyens de ne pas se laisser manipuler par les « lobbies » qui s'affronteront...
Le Sciences Humaines du mois de mars 2009 complète très bien Marianne n° 617 de cette semaine. Le monde change, on nous l'avait annoncé à de nombreuses reprises, nous pouvons depuis longtemps le percevoir, l'évaluer et parfois être surpris, voire même effrayé. Il semblerait que les effets de la crise actuelle précipitent les mutations tout en affolant ceux qui modèlent les « choses ».
Mais comme lecture, je vais préférer Les Grands Dossiers n° 13. Il y a une drôle de coquille en couverture de l'exemplaire que j'ai entre les mains... Trimestriel Décembre 2008 / Janvier-Février 2000. Je pense qu'il est temps de lire ou de relire Le souci des autres, Éthique et politique du care.
Autour de moi, il arrive parfois que des gens changent aussi ou qu'ils se montrent soudainement sous un jour différent. Je n'y vois rien d'anormal. Ce 22 janvier, en songeant d'abord à quelque puces savantes, j'écrivais que d'ici quelques temps, certains pourraient être dans des états pas possibles. Pas grave, tout se soigne.
Certaines situations ou comportements suscitent parfois l'aversion. C'est dommage par les temps qui courent.
Au sommaire du Sciences Humaines, mars 2009
Bonne saint Valentin à tous les amoureux !
En 6 ans, j'ai beaucoup écrit. Je me demande comment la Ripoublique va appréhender ce dossier, « un bâton merdique ». Le château a reçu ma missive il y a 20 jours et le poussin est parvenu à sa chancellerie il y a 10 jours. J'attends une éventuelle suite... j'attends, et je pense que Poutine doit beaucoup rire dans son coin.
Quelques magistrats et autres hauts perchés, des travailleurs sociaux, des psys et les tantes maternelles de Justine pensaient-ils que j'allais rester les bras ballants, à ne rien faire, tandis qu'ils n'ont jamais que travaillé à motiver un « placement durable », d'abord à l'OSE France, dans ce qui est aujourd'hui la maison Elie Wiesel, puis, ensuite, dans la bergerie d'Uhrwiller et le pré de l'ARSEA ? Si tel était le cas, ils auront tous été particulièrement naïfs.
Même la plus écervelée des poules défendrait sa progéniture ! Colonna se défend lui aussi...
Pourquoi n'entend-on pas le chantre rouspéter très fort ? D'habitude, il l'ouvre lorsque sa justice fait n'importe quoi.

Silence ?
Cette « justice » m’intimait de me taire mais moi, je n'ai rien à cacher. « Silence ! » Si certains partis et magistrats souhaitaient tout étouffer, ils auraient du me couper la langue, mes dix doigts, mes orteils ainsi qu’Internet.
Tout semble favorable à des « relations père-enfant ». Pourquoi Justine n'est elle pas à la maison ?
L'ordonnance du 9 février
Les petits secrets « à oublier »
Les « secrets de famille » semblent fasciner l’univers de l’action socio-judiciaire, c’est ce que j’ai pu constater au cours du récent colloque de la fédération FN3S. M. Thierry Baranger qui statue aujourd’hui « dans l’intérêt de Justine » a lui-même écrit un livre qui s’étend sur ces secrets, je viens de le commander. Au cours d'une audition à l'Assemblée nationale, sous la présidence de M. Jean-Pierre Schosteck, M. Baranger illustrait ses propos en prennant « une image biblique, celle du pasteur et des brebis ». Je pense à des images d'antan, à des oies.
La maman de Justine m’avait dévoilé quelques secrets de la famille maternelle. Par le passé, un individu avait été très lourdement condamné pour avoir enlevé, séquestré et violenté une fillette. Cet individu avait été libéré en 1997 ou 98, il devait être expulsé de France. A cette période, la maman de Justine était très inquiète car cet individu avait promis de se venger dès qu’il serait libéré…
J’ai souvent suggéré aux « professionnels » et même au juge pour enfant de Nanterre de se pencher sur l’histoire de la famille maternelle, ils n’ont jamais rien voulu entendre à ce sujet. Pour la famille maternelle de Justine puis pour les « professionnels » et la magistrature de mon secteur, il n'y a jamais eu qu'un seul « monstre » dans toute cette histoire : le papa de Justine.
A l’occasion, je vais aller fouiller les archives des quotidiens lorrains, par simple curiosité.
Benoît XVI : le négationnisme est «intolérable»
Julie Connan (lefigaro.fr) avec AFP et AP
12/02/2009 | Mise à jour : 16:22, extrait
Le pape, qui cherche à faire retomber la polémique sur les propos négationnistes tenus par l'évêque intégriste Richard Williamson, a confirmé jeudi son projet de voyage en Israël. Benoît XVI a participé jeudi à sa première rencontre avec des représentants de la communauté juive depuis le début de la controverse sur les propos de l'évêque intégriste et négationniste Richard Williamson. Pour le pape, cette rencontre était surtout l'occasion de tenter de tourner la page de l'énorme scandale suscité avec la levée de l'excommunication de cet évêque, il y a trois semaines.
Santé
Publié le 03/02/2009 à 15:57 - Modifié le 03/02/2009 à 16:08 AFP, extrait
Hein? ou comment tester son audition de chez soi au téléphone
"Hein?" : une association lance sous cet intitulé une campagne permettant de tester son audition de chez soi au téléphone, qui pourrait aider à rattraper le retard de la France en Europe pour l'équipement en appareils auditifs.
Un petit pamphlet ?
Je ramasse toujours quelques journaux et revues pour mes trajets en train, ça me change un peu d'Internet et je les range avec mes collectors. On nous rappelle que le pouvoir, ça salit les mains. On apprend que les uns ont les doigts dans la crise et qu'Alévêque est parti se laver les fesses... Alévêque a raison, on ne remue pas la merde, on nous l'a assez souvent rappelé depuis 1685.
Ces jours-ci, Morano semble avoir été très prudente encore. Challenges de la semaine nous apprend que le facteur Besancenot amuse beaucoup la galerie. Selon Marianne, certains ont encore le soucis de l'éthique tandis que quelques éclairés savent encore ce que sont des conflits d'intérêts, je pouvais raisonnablement en douter.
Pour moi, l'une des prochaines étapes consistera à produire un petit pamphlet comme sa France, ses intellectuels et ses polémiciens en raffolent. Quand j'aurais revisité des thèmes tel que celui de la Shoah, cité Elie Wiesel et René Cassin, rectifié la DUDH et son application, peut-être rectifié la Constitution aussi, je sens qu'on va rire, un peu comme en décembre dernier, au barreau de Paris.
On me répondra qu'il arrive des choses pires dans la vie. Je l'ai bien compris, il y a longtemps déjà.
Siné hebdo : « ça va péter »
Il y a Internet, « mais au sous sol »
J'ai vu arriver Justine accompagnée de l'éduc de l'ARSEA, à 14h00, comme prévu. L'éduc aurait souhaité que nous abrégions la « rencontre » et qu'on la retrouve peu après 16h00, pour discuter un peu en sa présence aussi. Je lui ai répondu que ce n'est pas ce qui avait été convenu et autorisé par le juge pour enfant.
C'était une sortie comme on en redemande. Justine et moi sommes partis dans Strasbourg. Nous avons pu discuter tranquillement et librement durant trois heures, de tout et de rien, beaucoup de l'avenir aussi, ceci sans un tiers perturbateur et délateur dans nos basks.
J'ai le sentiment que l'éduc est repartie vexée comme un poux. Peu m'importe, ces services n'ont pas travaillé avec nous pendant plus de trois ans. Que pouvait-elle nous apporter aujourd'hui, un rapport favorable ? Je ne crois plus au père noël et Justine a aussi passé cet âge.
D'après ce que j'ai pu lire depuis hier sur Internet et dans mon mail, certains semblent soudainement avoir du mal avec l'image de l'autodafé de décembre dernier, plus encore peut être avec la photo du poussin qui allait parvenir au Garde des Sceaux ? Je leurs recommande d'ouvrir parfois des livres et le journal, de lire également... La justice, ce n'est jamais que du théâtre ; il faut parfois huiler et agir sur ses machineries redoutables, l'histoire nous le rappelle.
Je n'ose pas imaginer que des gens pourraient maintenant être jaloux et médisants car cette sortie, aujourd'hui, à Strasbourg, s'est concrétisée sans le concours d'aucun « conseil », sans même une contre-expertise ni aucune nouvelle expertise « psychiatrique » au dossier... mais rien qu'après un simple fax.
D'ici 30 minutes, je reprends le train pour Paris.
Spectaculaire collision à un passage à niveau
lefigaro.fr avec AP, 11/02/2009 | Mise à jour : 08:26
Une voiture a été percutée successivement par deux trains dans l'Aude. L'accident a fait un mort et provoque d'importantes perturbations du trafic SNCF.
Sous peu, une « rencontre »
Aujourd'hui, j'ai pu contacter le greffier du juge pour enfant. Il m'a dit que la « rencontre » du 11 avec Justine est autorisée ; l'ordonnance me parviendra plus tard. Demain, je rappelle l'ARSEA pour convenir des détails.
Certains ont pu être heurtés par l'image du poussin. Je ne l'ai pas expédié sans raisons. Ceux qui rechercheraient des explications ou des précisions en trouveront bien assez dans ce blog, dès la première page.
Tout le monde semble savoir - ou se doute - qu'on peut être confronté à des difficultés conséquentes lorsque la justice est saisie. D'après La Croix, nous devrions encore en avoir la confirmation demain.
Certains se demanderont pourquoi le bichon de Chirac apparait dans ce blog. En 2005, après avoir interpellé la Présidence de la République ainsi que le Défenseur des Enfants, le préfet des Hauts de Seine avait missionné une assistante sociale. Cette assistante sociale avait constaté que chez nous, à Bagneux, hormis le « placement » de Justine, tout était normal. Plus tard, un psychiatre a décrété que j'avais des problèmes de « santé mentale »...
PARIS (AFP), jeudi 8 septembre 2005, 8h36 • Ex-ministres, élus, juges pour enfants, responsables associatifs appellent le chef de l'Etat à s'engager pour améliorer la protection de l'enfance, au nom des 235.000 mineurs en danger - estimation minimale -, et pour prévenir de nouveaux scandales type Outreau ou Angers.
Le Figaro, 9 septembre 2005 • «Le constat est unanime, le temps est maintenant à l'action», promet Philippe Bas, qui prépare «un schéma complet de réforme de la protection de l'enfance».
Le Monde, 9 janvier 2007 • Le projet de loi, Concrètement, que va-t-il changer s'il est adopté ?
NouvelObs n° 2309, 5-11 février 2009 • Un fiasco judiciaire plus tard, que sont ils devenus ?
Ohé, du château, ta France n'y comprend rien !
Message perso à l'attention de M. Nicolas Sarkozy, Président de cette République... Il ressort de mes différentes publications et échanges sur Internet que ta France n'y comprend rien. Veux-tu bien leurs expliquer que ce n'est pas moi qu'il faut convoquer dans tes tribunaux, mais les autres, ceux qui s'y défilent ? Par avance, merci !

« J'comprends rien »
Je constate que sur Internet, plus grand monde ne s'aventure à une réponse ou à un commentaire. Depuis hier, j'ai eu droit à de la censure, à un « j'comprends rien », à un « faites donc une pétition, on sait bien que la justice est défaillante » et enfin à « on envoie pas des poussins crevés à Dati ».
Dans le forum actualités de Doctissimo, quelques intervenants et modérateurs ne manquent pas d'humour. J'en retiens que le « pauv' poussin, nous aurions pu le laisser grandir, puis le bouffer ». J'en retiens encore que les actualités d'il y a 4 ans n'intéressent plus personne mais on m'a rassuré, les six chiens iraient aujourd'hui très bien bien. A l'époque, dans le forum du Monde, quelqu'un s'était apitoyé sur le sort de « ces pauv' bêtes que la faim avait contrainte à bouffer un gosse ». Les actus de fin décembre dernier, ça ne les intéresse pas. Je me suis dit qu'il était inutile de leurs reparler des actus de janvier, même si nous attendons un délibéré pour la fin mars.
C'est dans ce contexte que je me plains depuis 6 ans d'anomalies diverses et que je me plains depuis la mi-2005 du « rapt » puis de la « disparition » de ma fille ainée. Je crois que je vais bientôt jeter l'éponge, tout le monde se défile, que je les interpelle en public ou que je les invite dans les tribunaux, ce que me suggérait très vivement la chancellerie. Dans le Monde du jour on peut encore lire que « la société serait régie par des lois » ; laissez moi rire.
Manifestation de la justice, à Paris, le 29 novembre 2007
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From: Bruno KANT
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Sent: Saturday, February 07, 2009 2:10 PM
Subject: J'assume
Catherine Martin : "Mes fils ont vécu dans la peur du gendarme"
LE MONDE | 07.02.09 | 15h16 • Mis à jour le 08.02.09 | 10h44, extrait
L'arrestation de leur père a-t-elle fait prendre conscience à Shahi'yena et Okwari que la société est régie par des lois ? "Eux seuls pourraient répondre", dit prudemment leur mère.
Evêque négationniste : pas d'excuses
AFP, 07/02/2009 | Mise à jour : 11:50, extrait
"Si je trouve des preuves alors je rectifierais" les propos tenus, a affirmé l'évêque.

Quand le bichon de Chirac agace les auditeurs
France Info - 09:55, Chroniques, Ecouter les explications de Pascal Delannoy avec Jean Leymarie (4'15")
Je ne pensais pas si bien écrire
Voilà bien le burlesque, je ne pensais pas si bien écrire le mois dernier. Pourquoi Xavier Fortin a-t-il été arrêté et écroué par le procureur de la République de Foix, Antoine Leroy, dans quoi va-t-il s'immiscer ? Shahi’yena et Okwari n'ont-ils pas très bien grandit dans leur « univers fermé », auprès de leur père, à la campagne ?
Depuis plusieurs années, les travailleurs sociaux de l'ASE, de l'OSE France et maintenant ceux de l'ARSEA échappent aux contrôles et « gagnent » à tous les coups, même en ne se présentant plus auprès de la Cour. La famille maternelle de Justine, c'est à l'identique, le corbeau n'a jamais eu à se présenter devant des juges et le pasteur d'Uhrwiller se défile encore devant la cour d'appel. Même l'avocate « de Justine » se fait maintenant porter pâle à Versailles, où ils « gagnent » à tous les coups, comme à Nanterre. Tout cela va renforcer les certitudes de Maître Eolas selon qui j'ai « perdu » ce procès...
Quelle justice, un travail de professionnels, une « expérience difficile », me dit-on, il s'agirait d'un « placement » dans l'intérêt de Justine. Ne parlons plus d'un « rapt » de mineur ni de « corruption » ou de jugements viciés, ça indispose l'institution judiciaire, à tel point que le château et ses dépendances semblent me bouder depuis des lustres.
06 février 2009, Libé Marseilles, extrait
Sur les traces de Xavier Fortin, père clandestin
RÉCIT. Depuis décembre 1997, Xavier Fortin et ses fils en fuite ont évité plusieurs fois les forces de l’ordre lancées à leur poursuite. Jusqu’à l’arrestation du père, vendredi 30 janvier. Xavier Fortin ? « Un homme très correct, très cultivé », assure Jean-François, 64 ans.
Faits divers
La mère des enfants enlevés pendant onze ans témoigne
Le Parisien | 07.02.2009, 07h00
Catherine Martin, la maman des deux garçons enlevés par leur père onze ans durant, nous a confié ses sentiments et ses espoirs après les retrouvailles avec ses fils.
C’est une femme heureuse. Catherine Martin, 45 ans, vient de retrouver ses deux fils, Shahi’yena, 18 ans, et Okwari, 17 ans, enlevés par leur père il y a onze ans . Ils ont vécu clandestinement sous les identités de Théo et Manu pendant toutes ces années dans le sud de la France et séjournaient depuis cinq ans en Ariège. Ils étaient installés depuis deux ans au village d’Esplas-de-Serou et, plus récemment, dans une vallée perdue au-dessus du village de Massat (Ariège) lorsqu’ils ont été reconnus sur une affichette d’enfants disparus.
Un colis ?
Ces jours-ci, la chancellerie doit en effet avoir reçu un colis. Je le destinais au Garde des Sceaux mais il n'est pas du tout certain qu'il lui parvienne. J'attends de découvrir s'il y aura une quelconque réaction ou si, en mars prochain, l'institution judiciaire préférera encore reporter voire, tout simplement, étouffer les différends en chambre du conseil.
J'assume, ce qui ne semble pas être le cas de certains « professionnels » de la protection de l'enfance.

Un poussin et une carte de visite
Ce matin, quelque chose m'a choqué
Ce matin, quelqu'un a dit que j'avais vécu une « expérience difficile ». Probablement parce que je pourrais passer pour un individu qui n'a plus du tout confiance en la justice de ce pays ?
Personne n'a imaginé que mes filles ont elles-même eu à subir de véritables épreuves ? Je crois que les travailleurs sociaux et la famille maternelle de Justine ne vont pas vouloir s'étendre sur cette question. Maître Roughol, avocat d'enfant, serait probablement aussi en difficulté si elle devait développer ce sujet.
En attendant la suite, écoutons le château, ce soir, il va tenter de nous rassurer.

Du programme des prochaines
Assises Nationales de la Protection de l'Enfance
Publié le 05/02/2009 à 13:43 - Modifié le 05/02/2009 à 13:48 AFP
Dati à l'école de la magistrature: "l'indépendance n'est pas un dogme"
La ministre de la Justice Rachida Dati a estimé jeudi à Bordeaux, devant des auditeurs de justice de la promotion 2009, que "l'indépendance" des magistrats n'était "pas un dogme" qu'il suffirait de "proclamer" mais qu'elle se méritait.
"L'indépendance n'est pas un dogme. Il ne suffit pas de la proclamer. Elle se mérite par la qualité de son travail. Elle se mérite par la légitimité de ses décisions", a souligné la garde des Sceaux en relevant que "la magistrature est inquiète" devant les élèves de l'Ecole nationale de la magistrature (ENM).
"C'est parce que l'on est au-delà de tout reproche et de toute suspicion que l'on est indépendant", a-t-elle ajouté.
La Poste est en panne ?
Je me disais bien qu'il y avait un truc anormal avec la Poste. D'après son site Internet, les services de la chancellerie étaient absents ce 2 février, personne n'était là pour recevoir un colis.
Ce matin, il n'y avait pas grand monde. Le pasteur n'était pas là, comme d'habitude, et Maître Roughol s'est fait porter pâle, elle n'a pas pu être présente (voir sa correspondance à la suite). Un autre avocat était là pour négocier un ultime renvoi, il m'a montré une correspondance de Maître Rougol qui aurait du me parvenir par la poste...

J'aurai souhaité plaider. Les renvois et ces illusoires voies de recours, ça suffit et je l'ai bien fait comprendre à la Cour. J'ai encore mis en doute la prestation de Maître Roughol. J'ai sommairement expliqué tout ce qui s'est déjà passé.
Les juges ont dit que la situation semblait évoluer, que Justine demande même à me rencontrer. J'ai souligné que, pour le moment, je n'ai aucune autorisation ni garantie pour cette rencontre du 11 février, que tout dépend encore de Nanterre et que ce dossier n'a évolué que suite à des procédures et après des actions en justice tout à fait extraordinaires.
Le ministère public a donné son avis. Je l'ai coupé et je lui ai demandé pourquoi il défendait Maître Roughol. Cet avocat sait que ce dossier est sensible et aurait pu faire l'effort.
Les juges souhaitent entendre Justine. J'ai expliqué que je ne demande pas mieux, son avocat me semble bizarre. A mon avis, j'aurai pu plaider et la République pouvait se débrouiller pour que Justine soit entendue en milieu neutre, en cours de délibéré. Mais les juges - ce sont eux qui décident - ont préféré renvoyer, au 13 mars. Il semblerait qu'ils vont exiger que Justine soit présente à l'audience, il serait bien qu'elle soit là.
L'audience du 13 mars ne sera pas collégiale ; c'était accepter cela ou reporter aux calendes grecques. J'ai cru comprendre que le juge qui siègera rapportera au collège... mais après tout, peu m'importent tous ces détails, l'ensemble de l'affaire évolue effectivement plutôt bien. Même Maître Roughol fini par admettre auprès de la Cour que Justine souhaite renouer avec moi.
L'avocat qui s'est déplacé pour Maître Roughol a pu être surpris par les débats mais ceux-ci se sont plutôt bien déroulés, en public. Ce 13 mars, en chambre du conseil, les débats pourraient être relativement sereins ?
Demain, audience
Je pense que mes conclusions sont prêtes, je n'ai quasi plus qu'à les imprimer.
Beaucoup d'eau a encore coulé sous les ponts depuis le 8 janvier et la chancellerie a reçu un colis.

Faits divers
Une nourrice soupçonnée de violences mortelles
Le Parisien | 04.02.2009, 09h10 | Mise à jour : 09h27
La radio RTL révèle ce mercredi qu'une nourrice de 42 ans a été mise en examen jeudi dernier à Paris après la mort de Victor, un bébé de moins d'un an dont elle s'occupait. En octobre dernier, dans le XXème arrondissement, elle aurait jeté à deux reprises le nourrisson contre un lit, «énervée parce qu'il pleurait trop fort».
Elle «voulait le faire taire».
