Mot(s) clef: juge des tutelles
Encore un petit bilan
Deux suspects confrontés au chien de la victime
Par Cyrille Louis
Publié le 10/09/2008 à 16:36,
Mis à jour le 10/09/2008 à 16:37, le Figaro, extrait
Un magistrat de Nanterre a décidé de faire appel à ce dalmatien, seul témoin du décès de sa maîtresse en 2005. Il se prénomme Théo et s'est récemment efforcé, sous l'œil ébahi de quelques avocats et policiers pourtant chevronnés, d'apporter un concours original à la manifestation de la vérité judiciaire. Seul témoin identifié du décès d'une femme de 59 ans intervenu le 1er décembre 2005 sur une péniche amarrée sur la Seine, ce chien dalmatien a participé, début juillet, au transport sur les lieux du juge d'instruction Thomas Cassuto. Là, comme l'a révélé hier France Info, l'animal a dû se plier quatre heures durant à une opération de « tapissage» plutôt originale. «Tour à tour, il a été sommé de renifler le greffier, les enquêteurs de la police judiciaire, les gendarmes qui assuraient l'escorte ainsi que deux suspects...
« Les curieux soutiens… » auront donc fini par relever des journalistes : des conspis, des antisémites, des décalés et jusqu'à des courants sectaires. Hormis quelques cas particuliers, parfois des familles, occasionnellement des familles d’accueil, ou des mères telles que Rachel, qui bénéficient de soutiens que l’on qualifiera de « plus pertinents », depuis quelques années maintenant, il n’y a plus que les « dérangés » qui s’intéressent, suivent et relayent très volontiers les discours de parents se plaignant de « placements abusifs ». Il ne me parait donc absolument pas anormal que Karine Trapp ait fini soutenue de façon improbable, par Osez Le Féminisme, Christian Cotten, Patric Jean, le docteur Labrèze, Causette le mag, les Wanted Pedo, Ciryl Hanouna, des gilets jaunes, j’en passe, soutenue ainsi et portée aussi par les bonnes caisses de résonance que constituent Facebook, Youtube, les réseaux sociaux. Une catastrophe, avais-je publié en 2019, après avoir lu les auditions pour les parents par Perrine Goulet pour son rapport d’information sur l’Aise Sociale à l’Enfance. Par le passé, pour soutenir et représenter les parents, et vraiment plus pertinent, il aurait existé Le Fil d’Ariane, l’association de Catherine Gadot ; mais celle-ci a coulée, leurs subventions ayant été sucrées vers 2016. Aujourd’hui, il existerait bien Me Michel Amas et le député Jean Lassalle, mais eux-mêmes surfent également sur la vague de ces « curieux soutiens ». Si tout devait être savamment organisé pour discréditer les parents, qui qu’ils soient et quoi qu’ils racontent, on ne ferait pas autrement ?
Entre ce 9 et ce 11, sur Twitter, quelques-uns semblent avoir souhaité m’expliquer ce qu’est la scientologie, la CCDH, m’apprendre ce que sont les dérives, les sectes, les décalés, ou me décrire peut-être plus généralement la diversité qui s’agite sur les réseaux ainsi que parfois jusqu’à bruyamment devant des tribunaux. Comme si j’étais tombé de la dernière pluie. Ca fait 30 ans et davantage que je lis et écoute de tout, absolument de tout, en discutant fréquemment avec tout le monde - si l’on ne me bloque pas vite fait. L'audience surréaliste de l'avocat de Dieudonné au Barreau de Paris, c’était un bordel rare et je ne découvrirais que aujourd’hui ? Quand j’avais décidé puis témoigné en faveur de Chantal Clos, la faune était partout, très calme, mais tout de même présente jusque devant la cour d’assises. Avec l’affaire dite d’Outreau, la faune était partout également, sur plusieurs saisons, au rythme de l’affaire… Et aujourd’hui, après avoir entendu absolument de tout, j’aurais encore quelque chose à comprendre et à découvrir ? Il faut qu’on me propose quelques documentaires de Serge Garde ou de Karl Zero, sinon, encore des précisions sur Hold-Up et le covid ? On se souvient de ce qu’avait pu raconter Mallaury Nataf au retour de la rue, nous parlant de ses « attaques », puis de justice, de protection de l’enfance, de ses enfants à elle, de son fils « placé » ? « Attention, scientologie, et aussi pédophilie, et soutiens curieux », me dit-on, d’accord, je vais donc faire attention, mais je doute que ce soit le sujet, le fond ; pour France 3 Occitanie, le procureur de Nîmes précisait banalement que « Des enquêtes sociales ont été menées. Les personnes présentent des difficultés comportementales qui justifient le placement des enfants ». Ce 11, j’ai pu discuter une petite heure avec Karine Trapp, elle ne m’a pas l’air si déséquilibrée que cela, bien au contraire ; elle n’avait d’ailleurs pas l’air de passer pour une désaxée chez TPMP non plus. Elle n'est manifestement ni perdue ni aux abois, elle pourrait plutôt avoir trouvé de bonnes branches auxquelles se raccrocher ? Son avocate, Me Khadija Aoudia, est depuis peu bâtonnière à Nîmes ? Si une telle avocate peut la représenter, pourquoi m’a-t-on suggéré de m'abstenir, de me désintéresser de cette affaire de « sauvetage » d’enfants dont se plaint Karine Trapp ? Ce 11, j’ai également pu prendre le temps de lire quelques centaines de commentaires et échanges sur les réseaux sociaux, ainsi que de retrouver et de lire de vieilles traces perdues sur Internet ; instructif ; aussi très rigolo lorsqu'on constate comment beaucoup se sont interrogés autour de #TPMP « mais quelles activités parisienne ?? »
Puis bien sûr, du côté des papas, notamment sur une chaine YT, dans les commentaires, ça divise, ça s'oppose.
Son avocate et Karine Trapp se sont engagées au pénal pour contester des décisions, un avis d'un expert également, il me semble. Mais comme elles le précisent, ce sont des procédures longues, complètement incompatibles avec le temps de l’enfance autant qu’avec le rythme des audiences d’un juge pour enfant. L’appel, je crois qu’elles ont perçu également que c’est illusoire, et elles ont remarqué que la cassation, c’est onéreux. Qui me rappelle à présent les difficultés de Mireille Millet au pénal, elle avait fait enlever Sébastien, avait eu pour idée de le faire disparaitre en Suisse comme ça pouvait encore se faire jusqu'en 2000 environ ; en appel, la grand-mère avait fini condamnée pour des faits commis par sa fille, la mère, les juges s’étaient trompés de casier judiciaire ou de personnalité ; Mireille Millet n’avait pas eu d’autre choix que de se pourvoir en cassation… Ou qui me rappelle bien évidemment aussi l’histoire de Valérie Dubois, elle avait été internée en psychiatrie par son mari et avait ainsi vite perdu la garde de ses enfants ; Valérie Dubois avait ensuite dû batailler des années au pénal ; Martial Corlouer, c'était un peu la même histoire, un « divorce », mais interné par sa femme : « Alors qu'étant alors "engagé dans une procédure de divorce conflictuelle, il s'est vu privé en raison de cette mesure d'un droit de visite et d'hébergement sur ses enfants pendant plusieurs années". »
Le caractère abusif d'un internement psychiatrique devant la justice
Publié le 12 juin 2013 à 22h02 - Mis à jour le 12 juin 2013 à 22h02
Le Monde avec AFP, extrait... Selon l'époux, Valérie Dubois, qui fréquente l'église évangélique Charisma, souffrait de délires mystiques qui risquaient de mettre en danger sa vie et celle des deux enfants du couple. Internée en juin 2010 à l'hôpital de Fleury-les-Aubrais (Loiret) sur décision préfectorale, elle en était sortie un mois plus tard grâce à une mainlevée du juge des libertés et de la détention, décision confirmée en appel. Elle a ensuite fait réaliser une expertise qui ne relève aucun trouble psychiatrique. Mais la garde de ses enfants âgés de 9 et 13 ans lui a été refusée, et elle ne peut les rencontrer que deux heures par semaine dans un cadre neutre.
Eliminer les gens, c’est très facile, je trouve, au « civil ». Des lettres, des rapports, des avis, des « expertises » dans lesquels picorent les juges... et voilà. « Trouvez un avocat, retournez voir les juges, faites appel ? » Dans mon histoire, c’était différent, les juges avaient « placé » mon ainée au presbytère protestant d’Urhwiller, la pasteure s’était empressée de lui faire dispenser des cours d’éducation religieuses, de la faire participer également aux activités de la paroisse. « Ah non, aucun prosélytisme religieux », avait un moment osé conclure la cour d’appel de Versailles.
Un petit mot de mon ainée, reçu vers la fin 2008
« ils n'ont pas mis obstacle à la reprise des relations entre l'intéressé et Justine,
notamment lorsque Justine en a manifesté le souhait ; »
Le pénal ainsi que du disciplinaire, je n’y resonge que depuis peu. Je l'avais déjà envisagé en 2013, mais suite à mes propres « activités Parisiennes » pour y sensibiliser les médias dont le Parisien, les autorités m'avaient fait longtemps enfermer et droguer, en psychiatrie... Par le passé, de 2003 à 2011, j’agissais essentiellement au civil - tandis que le parquet classait ou foirait absolument toutes mes plaintes, sur des années, même celle qui m’avait été suggérée par le juge des tutelles, au motif de recel successoral, de la succession de la mère de mon ainée. Il y a des mois, j’ai eu à porter plainte au motif de dénonciations calomnieuses, je n’en ai pas de nouvelles. Cet été, à deux reprises, la police m’a refusé un dépôt de plainte pourtant très sérieux - rapt de mineur, détention arbitraire, faux en écriture(s) publique(s). La suite s’annonce donc pour moi encore « compliquée », comme depuis 20 ans ; mais comme précisé ici, plus tôt, ma cadette est maintenant majeure aussi, elle ne risque plus d’être utilisée par des juges pour exercer des pressions sur moi et pour espérer obtenir ainsi du silence ou une abstention de ma part. On dira plus tard de la justice qu’elle n’avait aucun moyen, ou peut-être que le parquet, indivisible, droit dans ses bottes sur 20 à 30 ans, ne traitait volontiers que les dénonciations dirigées contre moi. Puis entre temps, comme par le passé, je m’occupe, et je vais suivre un peu également cette histoire dans laquelle Karine Trapp et ses enfants et même ses ex ont été happés. A Frontenaud, sinon, pas de progrès majeurs ; après de très longs préliminaires, sur des années, depuis au moins 2015, une instruction suivrait son cours ; tandis qu’on attend un délibéré de la cour d’appel de Dijon, pour des diffamations ou de bonnes vérités lâchées dans des blogs de Mediapart...
« "On entend les enfants placés d'hier, jamais ceux d'aujourd'hui" : à 26 ans, il donne la parole à ces mineurs », titrait le JDD il y près d’un mois déjà… l’étudiant « a recueilli la parole de 1.500 jeunes en foyer ou en famille d'accueil ». Je profite de ce moment pour noter que je ne trouve toujours pas cette exceptionnelle production pour Adrien Taquet et avec Gautier Arnaud-Melchiorre. « Placé », je commence à vraiment détester ce mot. Quant à la pénibilité de ces silences et chapes de plombs, dont sur la parole des enfants autant que sur celle « d’ex-placés », n’en parlons plus.
Ces semaines passées, j’avais envoyé des mails et des lettres comme ça me prenait, un peu plus d’une vingtaine. Bilan :
• vite, après mes premiers envois, il m’est parvenu un dessin de bite... une signature pour l'OSE m’a en tous cas heurté
• la Poste a égaré un envoi qui aurait dû arriver au Conseil Supérieur de la Magistrature, tant pis
• selon le service de suivi de la Poste, le CNAEMO tarderait à réceptionner ou à récupérer ses lettres AR
• mes billets d’octobre pourraient avoir été beaucoup lus, à ce jour, un compteur affiche déjà plus de 6200 vues
• Paul Guiraud, son service « relations avec les usagers » m’a répondu, ceux-là m'ont outré, énervé
• la Grande Chancellerie de la Legion d’Honneur que j’avais saisie semble avoir pris une décision, de classer
• …
• je n’ai pas encore de nouvelles ou réponses de la MIVILUDES ni du Défenseur des droits que j’avais saisis également
Internet est formidable. Quelqu'un a republié Faits Divers, le mag, de juin 2008, sur France 2, que le parquet voulait que j'interdise - la première partie du reportage, des journalistes m'avaient suivi jusqu'au tribunal de Nanterre, pour l'audience de la fin mai 2008. Une vidéo aussi partagée sur Facebook, où elle totalise 144k vues et plus de réactions :
Familles déchirées : "Rendez-moi mon enfant" • 7 855 vues depuis le 29 avril 2021 • France 2, juin 2008
Par une lettre du 16 novembre, Paul Guiraud pour le Directeur m’a répondu que « toute mesure d’hospitalisation sous contrainte est contrôlée systématiquement par le juge des libertés et de la détention (JLD) et ce, afin d’éviter une hospitalisation abusive. » Un contrôle extrêmement curieux, donc, car suite à trois torchons rendus par des experts psychiatres missionnés par le JLD, il ne levait pas la mesure d’hospitalisation sous contrainte ; puis je finissais tout à fait libre quelques jours plus tard, suite à un ultime avis d’un psychiatre, Anne-Sylvie Caillat : après 5 semaines de détention, elle reconnaissait enfin qu’il n’y avait rien du tout à « traiter » ou à faire « soigner » chez moi.
Par bienveillante, Paul Guiraud ajoutait encore que si je le souhaite, j’ai le droit de porter plainte… merci ; comme si un tel éclairage m'était d'une utilité. Puis Paul Guiraud m’assurait aussi que « l’établissement et les équipes de soins sont attentifs à la Qualité (sic) des soins et au respect des Droits des Patients (sic) » ; qui pourrait en douter ? Dans cette lettre pour le Directeur, pour le Directeur adjoint et par délégation, Sophie Guigue m’ajoutait également l’adresse du CMP de Fresnes, « en cas de besoin », « les équipes soignantes restent à votre écoute » ; Depuis son univers, Sophie Guigue m'ajoutait qu’il me serait possible de me rapprocher de l’UNAFAM, « Union nationale de familles et amis de personnes malades et/ou handicapées psychiques », qui « a pour mission d’accompagner dans la durée et d’améliorer la vie des familles touchées par les conséquences des troubles psychiques d’un proche. » Mes proches vont très bien. Quoi faire de telles « informations » ou de cette « communication » de Paul Guiraud ? Les jours passent, j'en reste encore outré.
Assez vite après avoir lu cette lettre ref. PM/SG/CC n° 540/2021 de la « Chargée de Relations avec les usagers », je réécrivais au Directeur de Paul Guiraud, un envoi qui pourrait être qualifié d’injurieux. « Connasse – familier, femme idiote et désagréable » lui ai-je ajouté après avoir découvert également le profil LinkedIn de Sophie Guigue, aujourd’hui à Paul Guiraud, de 2006 à 2009, assistante à la cour d’appel de Versailles. Qu’est-ce que ce monde et ces gens sont petits.
Mentir ainsi est un art, du grand. Relire Dialogue aux enfers entre Machiavel et Montesquieu, 1864, par Maurice Joly. On lit Sophie Guigue pour Paul Guiraud, et on croirait lire le Conseil général des Hauts de Seine, Michèle Estraillier, à la Direction famille-enfance-jeunesse, en 2003, pour qui l'Aide Sociale à l'enfance, c'était « nécessairement » fabuleux, idéal :
Pour la Grande Chancellerie de la Legion d’Honneur, il m’est parvenu une réponse du chef de cabinet référencée 2021/GB/105 qui m’a étonné. D’abord car je n’aurais saisi leur service discipline que « par courrier recommandé daté du 8 novembre 2021 » ? Je pensais pourtant l’avoir saisi en octobre déjà, par voie électronique, ce qu'un mail puis un coup de téléphone m'avaient confirmé… Si je leurs réécris, ce sera donc uniquement à l’ancienne, par lettre recommandée AR.
Ils semblent avoir compris ou simplement retenu qu’un « différend » m’oppose à « un membre de l’ordre National du Mérite ». Il peut y avoir un malentendu. Je leurs avais notamment exposé comment Richard Josefsberg, un théoricien de la Ddass, avait pratiqué sur son terrain, de la protection de l’enfance : en trichant, en trompant, en mentant... Puis effectivement, les juges avaient très volontiers tout gobé et la cour d’appel de Versailles avait machinalement tout validé.
Ils ajoutaient : « les résultats de la procédure judiciaire que vous indiquez devoir engager prochainement seront suivis avec l’attention requise par ces sujets, afin d’en tirer toutes les conséquences au regard de la discipline des membres des ordres nationaux. » M’auraient-ils confondu, moi, ou Richard Josefsberg, avec un Nicolas Hulot ? Ce dernier devrait conserver sa décoration à moins que, un jour, la justice ne se prononce vraiment défavorablement, tel qu'en reconnaissant ou en confirmant des allégations de plusieurs femmes qui se sont plaintes d’avoir été, il y a des années, agressées sexuellement ou davantage ; le sexe, une matière où la « preuve » peut être difficile à produire. Ce que j’ai exposé à la Grande Chancellerie est assez différent et se fonde sur des éléments très simple autant que sur quantités voire même un grand nombre d’écrits, dont des décisions dites « de justice » rendues sur 2002 à 2015 ; sinon je n’aurais jamais pu me permettre d’écrire ni de publier comme j’ai pu le faire depuis 2005 et même depuis plus tôt, car j'aurais fini condamné.
Je n’ai pas l’impression de « devoir » prochainement engager des procédures judiciaires pour valider ce que j’ai réexposé dans mon blog, ces semaines passées. Lorsqu’on publie comme je l’ai fait, il faut un minimum d’éléments probants… Mais cette réponse de la Grande Chancellerie ainsi formulée, écrite et signée me convient parfaitement ; ils vont attendre et « suivre », avec « l’attention requise ». En novembre 2009, je rencontrais Jean-François Guthmann, de l’OSE France, qui m’en avait fait une tout à fait similaire, en off ; lui m’avait assuré qu’il « suivait » mais « d’assez loin » cette histoire de « placement » de ma fille ainée. Je suis ainsi un peu mieux renseigné, sur les grands esprits des membres des ordres nationaux. Jean-François Guthmann avait lui-même été élevé en novembre 2012 au rang d’Officier de la Légion d’Honneur. Fouillant, je constate que Roger Fajnzylberg, longtemps Directeur général de l'OSE, a décroché son hochet en 2010. Un autre monde, très différent, où les intimes et les proches finissent décorés. « Félicitations à tous les promus ! »
La légion d’honneur du 11 novembre 2012 attribuée à Jean-François Guthmann, président de l’OSE
pour récupérer la garde de ses enfants • #TPMP • il y a 8 mois
Un sujet tabou : l'éthique à Nanterre, à l'OSE France, à l'ARSEA
En résumé : Comment Richard Josefberg, docteur, une référence et un expert adulé partout, un grand théoricien, avec aujourd'hui plus de 40 ans d'expérience qu'il partage, comment accomplit-il son travail de séparation en internat ? Entre autres, il écrit au juge pour enfant. Il envoie Choukroun, le référent familial, causer à la psychologue. Puis tout peut avancer, les juges valideront tout, et ce sera avéré, indiscutable - pas de débats. En lisant l'avis de Mme Claire Davidson, astrologue, et des juges, dont de Versailles, de courtes portions accablantes que j'ai publiées, certains ont pu se dire qu'effectivement, tout était parfaitement motivé, ces juges avaient d'ailleurs machinalement tout confirmé.
Pour comprendre ou décoder : Si rien d'ici n'est clair, commencer par lire Le Net c'est du chinois...
Le tout publié ici, ce mois d'octobre 2021, est un peu long, désolé. Ca porte sur 1996 à 2015, beaucoup sur « l’assistance éducative », la prétendue « protection de l’enfance », de « l’aide » par des juges et par des travailleurs sociaux, de 2003 à 2011.... Et sur des errements, la cécité, puis trop vite des obstinations coupables, puis pour tout cacher, de grosses boulettes, dont par la « justice », jusqu’à encore des faux en écriture(s) publique(s) produits par elle. Plus synthétique ou court, c’est compliqué. Peut être lire un PDF, ma récente lettre de 4 pages à Macron ? Sinon, juste en me survolant ici, et en s’arrêtant sur quelques images ou paragraphes, ce que je viens d'ajouter dans ce blog pourrait retenir l’attention.
« Navré, on manquait de moyens, souhaiteront expliquer les professionnels de la protection de l’enfance, on pouvait pas y voir plus clair que cela. » Je ne vais pas être d’accord du tout avec cela, les ours ou les juges pour enfants ainsi que la cour d'appel de Versailles s’étaient donné absolument tous les moyens pour à chaque fois m’envoyer me faire psychothérapeutiser mieux tandis que ce que j’exprimais en public, chez la police et dans leurs prétoires était toujours suffisamment clair. « Il fallait sauver la fillette, on a fait comme on a pu ! » Je connais la rengaine, pour sa mère, c'est un service d'urgences qui avait fait ce qu'il a pu...
Si je me suis trop trompé, ou si j’ai été excessif en retour, après des années à devoir encaisser les coups bas, mesquins, suivront les menaces, des tentatives d‘intimidations encore, peut-être même des droits de réponse, je me ferais un plaisir de les insérer. « Ne le lisez pas, on a tous jugé qu’il relève de la psychiatrie ! ».
C’est maintenant assez long, ici, pour octobre 2021 et après quelques ajouts, ces dix derniers jours. Presque un livre, et même les liens vers 150 pages de mes conclusions ; depuis qu’il existe, il y en a davantage dans mon blog, un blog que les autorités et d’autres auraient voulu que je « supprime »... Tout le monde ne me lira pas, ou ne lira pas tout, et je préfère, car certains paragraphes plus bas pourraient faire bondir. Ceux qui l’ont fait, qui m’ont lu ou qui le feront pourront comprendre pourquoi je protestais depuis 2003, plus encore depuis 2005 et 2008, pourquoi je tweetais souvent depuis, et pourquoi je réfléchis encore à une suite, au pénal, aux assises.
Il y a des choses plus bas qui dérangent de trop ? Vraiment ? Faut aller en causer avec d’autres que moi. Un psy, un analyste, un lacaniste ou quelqu'un qui va tout pouvoir interpréter en arrangeant mieux les choses ? On est en novembre, maintenant... et je vais laisser ce billet en l'état, après des envois probablement assez clairs ?
Dans les 8 jours, je vais me rendre dans un commissariat, insister, si ça passe pas, je m'adresse au parquet puis à un juge d'instruction. Porter plainte contre Anne-Sylvie Caillat et X, pour ma détention arbitraire, en 2013, à Paul Guiraud... Je crois que ce n'est pas prescrit, et qu'on pourra en reparler aux assises, les yeux dans les yeux. Circonstances accablante pour la « psychiatre » : cette « dévouée » dame souhaitait me convaincre de m'abstenir de me plaindre de crimes de faux en écritures publiques, de rapports et avis bidons, d'un rapt de mineure, et même de violences et de tortures physiques et morales infligées à la mineure et à nous, sa famille. Pour témoins, Mme Caillat pourra convier Richard, un certain parquet général, Davidson, Bodon-Brruzel, Anne Valentini, Reveneau, un chien quelconque, des collèges de Versailles, un ivrogne suspecté d'avoir renversé un cycliste et de m'avoir descendu de Beaubourg, l'ARSEA, des tatas et Xavier Serrier : « c'était nécessaire ! »
Si je me trompe, de trop ou même un peu, il va falloir que le parquet m'écrase vite et me fasse taire.
Et le soucis pour le parquet, c'est que après 20 ans de ses avis chelou ou limités, étriqués, j'y crois plus.
En 2013, des « décisions anciennes (sic) », selon Mme Caillat, psychiatre... et l'on vient encore de me reparler au téléphone de « décisions défavorables » ! Comme exposé plus bas, de 2014 à 2015, je retournais dans un tribunal, à Metz, dans le prolongement de ces mêmes « décisions anciennes », toujours à me les trainer, comme un boulet ! Sous peu, je vais insister, déposer plainte au motif de détention arbitraire, en 2013, ainsi qu’au motif de faux en écritures publiques, de 2007 à 2011. Du fait de la loi de février 2017 qui allongeait des délais de prescription, ces « décisions anciennes (sic) » ne devraient pas toutes être prescrites… Pourquoi des plaintes maintenant ? Comme exposé plus bas aussi, j’ai depuis attendu un peu, que ma cadette soit majeure.
Puis si tout était prescrit... on va peut être pouvoir discuter un peu d'éthique et de déontologie quand même ?
Début 2013. Je parlais, voulais parler de faits criminels non prescrits.
« Discours centré sur ses (sic) multiples procédures judiciaires anciennes (sic)...
absence de trouble du comportement et de dangerosité psychiatrique (sic)...
la prise en charge demeure adaptée (sic) ... maintient des soins psychiatriques (sic) »
#ShutUp/Silence ! A faire taire ! Sade : « Français, encore un effort. »
Propagande, médias et démocratie
Noam Chomsky, Robert W. McChesney
Echosociété, Q4 2004
« Il a raison. Je veux dire par là qu'il faut en effet être dérangé pour admettre des truismes moraux élémentaires et pour décrire des réalités qu'il ne faut pas décrire. C'est probablement vrai. »
« La liberté d'expression constitue l'un des fondements essentiels d'une société démocratique, l'une des conditions primordiales de son progrès et de l'épanouissement de chacun. Sous réserve des restrictions mentionnées, notamment dans l'article 10 de la Convention européenne des droits de l'homme, elle vaut non seulement pour les informations ou les idées accueillies avec faveur, ou considées comme inoffensives ou indifférentes, mais aussi pour celles qui heurtent, choquent ou inquiètent l'Etat ou une fraction quelconque de la population. Ainsi le veulent le pluralisme, la tolérance et l'esprit d'ouverture sans lesquels il n'y a pas de société démocratique. » • CEDH, arrêté Handyside, 7 décembre 1976
Sur la caricature et plus, même les provocations, partir fouiller ailleurs. Aller lire Libé, 22 janvier 1999, Pan sur le bec de la France ? « Le gouvernement français a toujours prétendu qu'il n'était nullement reproché au Canard d'avoir révélé le montant du salaire de Jacques Calvet, mais d'en avoir publié la preuve c'est pour «recel de violation du secret fiscal» que l'hebdomadaire a été condamné en 1993 par la cour d'appel de Paris. Or, pour la Cour européenne des droits de l'homme, c'est bel et bien la liberté d'expression qui est en cause. [...] Les juges ajoutent, à toutes fins utiles, que «la liberté journalistique comprend le recours possible à une certaine dose d'exagération, voire de provocation» »
« C’est à partir de la seconde moitié du XXème siècle que les études sur les séparations deviennent plus systématiques et `'avec le recul une synergie apparaît entre les thèmes investis par le chercheur et le contexte social, entre l’histoire des idées et celle des hommes : ce n’est pas un hasard si l’étude de la séparation prend naissance au détour d’une période de l’humanité marquée par des millions de morts et de déportations". » (...) « Je me suis aussi aperçu que toutes les situations de séparation ne sont pas équivalentes et que certaines sont plus agitatrices que d’autres, mais cela, dépend souvent de l’histoire de chaque enfant. » • Richard Josefsberg, Internat et Séparations, Cahiers de l'Actif n°306/307, 2001
« La correctionnelle, c'en est où ? » Euh... ça aurait été des débats publics ? Il n'y a jamais rien eu de tel.
En tous cas, j'assume. J'accuse ? Dans mes récents envois par la Poste et par mes dernières publications, je provoque des juges, les époux Clementz, tata Carole, l'OSE, l'ASE (92), les Josefsberg, le parquet, deux cours d'appel et leurs parquet général, dont Paris, l'ARSEA, des experts psys, etc... et je suis tout à fait seul, isolé. Pour me répondre énergiquement, il leur suffira de brandir des expertises, des arrêts et de bons jugements des années passées... Pardons, devais-je ajouter ? Mouzin, Bamberski ou Agret ne les ont jamais exprimés.
Pardon ? Eux tous, etc, ou moi... Quand ils en auront envie, comme dirait Jean Genet, on s'assoit, on discute. En tous cas, oui, pardon, car là, je fais du journalisme à la Plenel aussi, en modifiant et en ajoutant des trucs jours après jours... mais comme un Péan, et sans que personne ne sache ce que je pourrais ajouter encore.
Pardon ? Mon avocat m'avait un moment dit de tout exposer, de ne rien cacher. L'aurais-je mal compris ?
« La Shoah, c'est grave ! » Mais oui, je le sais, et ces gens de l'OSE le savent également... je crois.
Vous voulez « aider », vous aussi ? Pour les dons à l'OSE France, c'est par ici que ça se passe...
Une image explicite, trouvée sur internet,
des juges ou ours pour enfants
« Assieds-toi sur ma bite et causons » • Jean Genet, dans Pompes funèbres, je crois
« Seul les morts pardonnent » • Lu chez l'OSE France, à l'une de leurs belles expositions #Mémoire
« Ce sont les juges qui choisissent ou décident du destin » • Michèle Alliot-Marie
« N'êtes-vous pas aussi de ceux qui disent, non sans coquetterie : « Je ne sais pas ce que peut être la conscience d'une canaille, mais je sais ce qu'est la conscience d'un honnête homme, c'est effrayant » ? » • Le bourgeois, par Abel Hermant, chez Hachette, Les caractères de ce temps, 1924, p. 67
Quelqu'un pourrait être tenté de « signaler » un contenu illicite, un abus, pour faire « supprimer » ici des choses embarrassantes ? Ca m'est déjà arrivé, en 2016... une experte Parisienne en droit de la presse avait voulu jouer, et ça s'est très mal passé. Il fallait que j'efface à la demande de cette avocate des informations relatives à du proxénétisme, à de la prostitution, dont d'une mineure, et puis quoi encore, tout effacer, tant qu'on y est ? Pour faire plaisir à des pédocriminels, même ? Par ailleurs, l’article 6 de la loi n°2004-575 dispose que « le fait, pour toute personne, de présenter aux personnes [un hébergeur] un contenu ou une activité comme étant illicite dans le but d’en obtenir le retrait ou d’en faire cesser la diffusion, alors qu’elle sait cette information inexacte, est puni d’une peine d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende ».
Mon email est dans les mentions légales. Vous croyez que je vous ai oublié ? Rassurez vous, pas du tout.
Todo list au 31/10,
ce soir #Halloween on va voir des monstres et en rire partout,
et ensuite suivra #Toussaint on ira voir les morts, et chialer sur leurs tombes,
je m’amuse, et si des gens sont pas contents, des avocats ou le parquet vont vite me le faire savoir :
• Continuer d'éditer et d'étendre ce billet, peut-être me relire un peu, à peine
• Le problème est que dès que je me relis, il me prend l'envie d'ajouter des choses...
• Faire un signalement à l’ONU, pour le Working Group on Enforced or Involuntary Disappearances (WGEID)
• Ecrire à Macron, à Dupond-Moretti mais je crois qu'ils sont occupés, par la modernisation de la justice
• Saisir la grande chancellerie de la légion d’honneur pour contester l'attribution d'une médaille à Richard
• Sur Twitter, mentionner @CSMagistrature @Courdecassation et @These_Synthese
• Saisir le Défenseur des droits qui va me répondre encore d'aller voir un avocat
• Ecrire un peu partout, dès qu’une mouche me pique
• Saisir la MIVILUDES
• Informer l'IGAS et le grand rabbin de France
• Ecrire à @/OSE_France ou au spécialiste en rillettes pas fraiches
• Ignorer qu'il existerait la LDH ; je l'ai oubliée ; depuis quelques temps, elle est affairée par le sort de nos islamistes
• Et même ignorer qu'il aurait un jour existé autre chose encore que la LDH
• Se souvenir de dire aux gens que dans ces genres de situations, ils ne doivent pas déraper, jamais, c'est mal...
• Ecrire à Taverny, à la maison Elie Wiesel, sa Direction
• Envoyer un truc quelconque à Uhrwiller, rue de la Mairie
• Ecrire à un ordre des médecins, faire un signalement ? Serait-ce utile, et alors quand ?
• Réfléchir, à comment et où je pourrais écrire encore, pour m'amuser plus
• Cogiter, préparer des plaintes très simple, pour qu'elles soient accessibles, compréhensibles par le parquet aussi
• Faire réaliser un constat d'huissier de ce que j'ai publié, ici, « c'est juste virtuel », en envoyer des copies ?
• Ecrire à l'ARSEA, envoyer « merci beaucoup, bisous »
• Se rappeler que envoyer des choses, des lettres, ça ne sert à rien, en faire le moins possible
• Pourquoi pas, un RAR aux DNA, leur rédaction de Haguenau, ce journal qui ouvre et ferme les processions du pasteur
• Me rendre à la police, leurs remettre une copie du constat d'huissier, leurs avouer que j'ai commis le crime d'écrire partout
• Ecrire à l'avocate qui représentait Chantal Clos, je crois que cette dernière est encore sous contrôle judiciaire
• Réfléchir à ce que je pourrais ajouter ce 31, et Halloween, mais j'ai peut-être déjà assez remué les monstres
• Ecrire à Paul Guiraud, leurs faire exploser un pétard dans la tête, avec en PJ, un livret de famille de Boches et plus
• Pour le fun, à l'occasion, écrire à l'Institut Français de l'Education. C'est qui ? Une Ecole normale supérieure, c'est quoi ?
• Se souvenir que le nihilisme est un des maux absolus, aller relire ces auteurs et penseurs assez lucides...
A mes todo, donc... Ces prochains temps, ou années, tandis qu'elles passeront, on va très éventuellement me répondre ; peut-être devrais-je attendre, longtemps ? A moins que je n'aille déjà m'occuper autrement, et un peu relire puis actualiser Caraco ? J'aurais écrit ce qui suit différemment. Les premiers, dont les morts et les Onanistes, resteront heureux, les seconds vont juste risquer d'avoir un jour des travailleurs sociaux sur le dos, des gens de robe autour d'eux, ou vont constater comment leur progéniture disparaitra dans un lointain village qui se goinfrera des allocations et des subventions pour s'occuper mieux d'elle... L'humain n'étant inutile que pour qui n'y verrait aucune opportunité, dont, pour commencer, de prétendre aider ou sauver en se trémoussant devant des pairs ébahis :
« Heureux les morts ! et malheureux trois fois ceux qui, pris de folie, engendrent !
heureux les chastes ! heureux les stériles ! heureux même ceux qui préfèrent la luxure à la fécondité !
car à présent les Onanistes et Sodomites sont moins coupables que les pères et les mères de famille,
parce que les premiers se détruiront eux-mêmes et que les seconds détruiront le monde, à force de multiplier les bouches inutiles. » • Le Bréviaire du chaos, par Albert Caraco, coll. « Le Bruit du Temps », mais qui date déjà, 1982
« Nous sommes ici bas les dupes de nos écorcheurs et quand nous croyons obéir à Dieu, nous obéissons à des hommes, des hommes qui nous mènent au chaos... » En tous cas, relire Caraco. Ou encore Cioran... et Mestavic : « Le réel, les autres, le monde, le temps : toutes ces choses ne sont pas normales ! » En relire de temps en temps, en découvrir également d'autres. Et rire. Voir aussi un jour plus en détails ce qui se disait dans la bible et dans l'ancien testament du mensonge. Je n'arriverais pas à lire la thora, c'est en hébreux, mais la littérature ne manque pas.
Voltaire : « Ecrasons l'infâme. »
Brecht : « Pour que ne renaisse pas la Bête Immonde. »
Sade : « Français, encore un effort. »
Le guide du cynisme tranquille, un bréviaire de l'inconvenance
de Alain Gourdon, chez Arnaud Franel, 2000
Sinon, je lirais juste de temps en temps les journaux ou encore des archives. Le 20 novembre 2008, avec le Parisien, je comprennais que « La magistrature ne va pas bien. Elle traîne depuis longtemps une dépression collective de l’après-Outreau, ce n’est pas la peine d’en rajouter ». Légume qui restait très vivace, n'avait fait que m'en ajouter.
Variante, pour partir vite d'ici, où « c'est carrément cra cra, et même rédigé par un cas soc psychiatrique », pour aller lire d'autres choses plus rigolotes, qui pourraient résumer aussi, en moins gore : « Un conte d’Andersen, « Les habits neufs de l’empereur », raconte l’histoire d’un roi qui n’a de souci que de sa vêture et n’aime rien tant que de se montrer devant ses sujets dans ses nouveaux habits. Ce roi néglige toutes les affaires du royaume, et on dit de lui qu’il « siège dans sa garde-robe ». Arrivent dans la capitale du royaume deux escrocs qui se prétendent tisserands, se vantent d’être capables de tisser la plus belle étoffe [...] Arrive alors le jour de la procession, où le roi doit parader dans ses habits neufs : nul ne peut rien voir, et chacun fait semblant de voir, et chacun craint que l’on ne remarque qu’il ne peut rien voir, et tous de s’extasier... » De source Cairn, dans La lettre de l'enfance et de l'adolescence 2003/4
Sinon, pour juste se distraire, rire sans avoir d'efforts tel que de lecture à faire, s'installer devant un écran #Netflix savourer I care a lot, une comédie/dramatique, de J Blakeson, de 2020 « Marla Grayson est une tutrice renommée, spécialisée dans les personnes âgées fortunées. À leurs dépens, elle mène une vie de luxe. Mais sa prochaine victime s'avère avoir de dangereux secrets. Marla devra faire preuve d'intelligence et de ruse si elle veut rester en vie. »
La où le point de départ est le plus fou, le résultat est souvent le plus original... • Henrik Ibsen
Si vous avez attrapé un éléphant par une patte de derrière et qu'il cherche à s'enfuir, il vaut mieux lâcher prise.
« Vous avez une maison magnifique, Madame »,
ha ha, un service d'AEMO ou d'orientation en aurait dit autant !
« Dans très peu de temps, vous n’aurez rien de tout ceci, rien du tout »
« Mais j’vous préviens, avec les doses qu’on lui a administré, elle risque de planer un peu »
« Je suis la plus grosse bêtise que vous ayez commise »
« On ne peut plus sûr, putain », une Josefsberg, de l'OSE France ?
« Vous dites, mais n'en apportez aucune preuve, repassez à l'occasion. », un magistrat
« Vous voulez un donut ? »
« Elle, c’est une araignée qui va nous prendre dans sa toile »
#StopTeasing
« Je suis d’accord », dit le magistrat, qui n’a rien vu du film
« Il faut bien savoir qui on est, et surtour en tirer avantage »
Du supplément au Parisien n° 21919, 27/5/2015 |
Sinon, la réalité serait celle des romans pour les enfants, ou des fictions 7+ qui s'en inspirent, avec les méchants qui finissent punis, pour une fin toujours très heureuse. Et les choses cash, trash et gores, c'est juste à la télé qu'on les voit... D'un Parisien magazine du week-end : « Ripoux, trash et méchants ; Les salauds triomphent dans les séries télé ». « Avocats louches, flics criminels, infirmières droguées... Les scénaristes de télé créent de plus en plus de personnages sans foi ni loi. [...] Ce sont simplement des sales types, des anti-héros chez qui le vice prend le pas sur la vertu. » |
Négligences, abus, escroqueries : les dérives des tutelles en France
Publié le 15/12/2017 19:29
Mis à jour le 18/12/2017 13:11, France Info, extrait
En France, 800 000 personnes sont placées sous tutelle ou sous curatelle. Un chiffre en constante progression. Or, les négligences, les escroqueries, les abus sont là aussi de plus en plus fréquents. Peut-être parce que le système, tel qu'il est, le permet. La cellule investigation de Radio France a mené l'enquête.
Détournements d’assurances-vie, pratique courante de comptes-pivots, mise sous tutelle abusive... En France, près d'un million de personnes sont placées sous protection juridique (tutelle, curatelle ou mesure de sauvegarde judiciaire). Un chiffre en constante progression. Or, les négligences, les escroqueries, les abus sont là aussi de plus en plus fréquents. La tutelle est pourtant destinée à protéger les intérêts d’une personne dite "vulnérable", c’est-à-dire dont les facultés mentales ou corporelles sont altérées et qui ne peut gérer seule ses biens.
Audition de Mmes Carole BOUQUET, Porte-parole de "La voix de l’enfant",
Martine BROUSSE, Directrice,
Catherine LARDON-GALEOTE, Avocate,
et du Docteur Georges BANGEMANN, Pédiatre praticien au CHU de Nîmes
Présidence de M. Laurent FABIUS, Président
Assemblée nationale
Extrait du procès-verbal de la séance du 5 février 1998...
En ce qui concerne les statistiques relatives aux allégations des enfants – vraies ou fausses – je n’en connais pas. Il y a là un travail à organiser.
M. Baroin, oui, la loi du silence existe. Nous sortons d’un procès dont vous avez sans doute entendu parler mettant en cause l’hôpital du Kremlin-Bicêtre. L’instruction a duré quatre ans ! Les parents ont subi des pressions pour ne pas porter plainte, pour que l’affaire soit réglée au sein de l’institution. Il y a un tel consensus que les plaignants se sentent presque coupables d’avoir à porter plainte !
La parole d’un enfant n’a pas de poids par rapport à celle d’un adulte. Imaginez la parole d’un enfant face à une institution qui s’autoprotège ! En matière de pédophilie, l’on sait que les pédophiles se trouvent dans toutes les classes sociales ; alors imaginez la parole d’un enfant de sept ou huit ans face à un homme ayant une responsabilité publique ou institutionnelle !
Cette loi du silence, cette protection est-elle calculée ? Non, je crois que lorsqu’un enfant se plaint d’avoir subi de son instituteur, d’un maire ou d’un médecin, des violences sexuelles, on ne veut pas le croire – la parole d’un enfant a encore moins de valeur en présence d’une personne titulaire d’une autorité.
Manquerait encore une citation de Kafka, son Château, inaccessible, ou d'Asterix, de ses douze travaux et de la maison qui rend fou ? J'en suis pas sûr. « Ce village appartient au Château ; y habiter ou y passer la nuit c’est en quelque sorte habiter ou passer la nuit au Château. Personne n’en a le droit sans la permission du comte. Cette permission vous ne l’avez pas ou du moins vous ne l’avez pas montrée. » Dans mon histoire, tout appartenait au Château, mais les permissions, je crois ne jamais les avoir eues, je n’ai donc jamais rien pu montrer. Sauf vers 2008 et jusqu’à l’été 2009, on avait alors eu des permissions, mais elles n'avaient pas été simple à obtenir, ou nous les avions obtenues par hasard, un ours plus conciliant était arrivé en octobre 2008. Hors et même en cette période, jusqu'à l'été 2009, plus contrastée, il me manquait même la permission de penser, j'aurais dû faire soigner cela, le Château attendait que ce soit convenablement traité, puis qu'on en parle plus. Cette permission, je ne l'ai jamais eue, le Château m'avait d'ailleurs fait enfermer en 2013, en un lieu où l'on me droguait, pour que j'arrête enfin de penser et de m'exprimer.
Écrans & TV • Télévision
Françoise Zonabend : “A La Hague, je suis repérée…”
Propos recueillis par Samuel Gontier
Publié le 12/10/09 mis à jour le 08/12/20, Télérama, extraits
L’usine de retraitement de La Hague est un des lieux clés de l’enquête “Déchets, le cauchemar du nucléaire”, diffusée ce soir sur Arte. Un site et une région explorés dès les années 1980 par Françoise Zonabend. A l’époque, l'ethnologue avait entrepris d’étudier comment les habitants se “dépatouillaient” avec les sites nucléaires de la région. Une démarche inédite, fruit du hasard… qui ne lui valut pas que des amitiés.
[...] De mon côté, j'ai accepté de participer, en 2006, à la Commission nationale du débat public sur la construction des réacteurs EPR. Certains de mes amis me l'ont reproché, mais j'espérais, par ma présence, convaincre les associatifs de s'y joindre – ce fut un échec. Tout a été mis en place au niveau politique pour occulter ce débat public. Malgré tout, nous avons obtenu un certain nombre d'avancées, notamment sur la levée du secret défense. Pour moi, il s'agissait de montrer que le nucléaire n'est pas seulement un problème de physiciens, d'ingénieurs.
Les groupes d'intérêt, Guillaume Courty, La Découverte, juin 2006, P.90 • Le répertoire bureaucratique, du cabinet (ou encore appelé du couloir), est beaucoup moins travaillé par la science politique. La principale raison est le secret qui l'entoure ou la réticence des acteurs à se laisser observer. En dehors des réunions publiques de travail et de consultation instaurées par la Commission européenne, l'extrême opacité des réunions, des rencontres et des séances de travail entre ces catégories d'agents favorise le silence de la recherche ou l'affabulation des commentateurs.
Récemment, j'ai téléphoné et écrit à des journalistes. Je n'ai ensuite plus eu le moindre retour. Ah, si, de Marie Vaton, qui m'a bloqué sur Twitter. Pour moi, ils n'existent maintenant plus. J'ai d'autres choses à faire que de perdre mon temps, à parler, à leurs écrire pour rien. Après avoir saisi la grande chancellerie de la légion d'honneur, j'ai encore fait des trucs. Une lettre parvient au Président de l'OSE France. J'ai également refait un signalement à la MIVILUDES, leur rappelant qu'ils m'avaient répondu en avril 2006. Avec la Direction de l'OSE France, si c'est bien toujours Jean-François Guthmann, on va peut être pouvoir rediscuter de rillettes pas fraiches... « bêtise : une faillite des connaissances, une mise en acte du refus de la responsabilité, une régression confortable à l'âge où on ne savait pas. »
Je me suis trompé à l'e-Poste, c'est pas toutes des lettres AR que j'ai envoyées ces jours-ci, certaines ne sont que de simples LR. Mais je m'en fous. Ca semble arriver à destination contre signature quand même, ces lettres arrivent... Si j'ai envie, je renvoie, ou autre chose. Parfois, une mouche me pique, j'écris, je file à l'e-Poste, j'envoie.
Edit… moi-même, j’envoie un peu n’importe quoi, donc, et comme une mouche me pique. Je viens de passer commande, les n°923394492 du 28/10 et n°922634543 du 27/10, pour deux e-RAR. Puis par email, comme pour confirmer, il m’est parvenu quatre numéros de suivi. Ou j'ai encore mal coché des cases ? Je ne crois pas, des commandes à 7,75€ et 9,72€. Du coup, je n’ai aucune idée de ce qui va parvenir à ces deux destinations, en mon nom. Au pire, on me condamnera pour avoir harcelé, par ces commandes et un bug : deux victimes, un an de prison
Edit parmi d'autres depuis ce 21... Je ne sais même plus ce que j'ai envoyé à l'OSE, à ce Président, mais je m'en cogne, ce serait arrivé, selon l'e-Poste. En retour, je reçois pour commencer ou en finir, un dessin d'une bite, on dirait :
J'ai écrit à l'IGAS aussi, pourquoi pas ? Une page, quelques lignes avec à la suite, une belle photo. L'inspecteur en fera ce qu'il voudra. Par le passé, en 2005, vers octobre, je crois, j'avais écrit à l'IGAS pour leurs signaler quelque chose de précis. En fouillant, je pourrais retrouver des dates précises. Je n'avais jamais obtenu de réponse. Des contrôleurs, des évaluateurs, des auditeurs, des experts, mais ce n'est pas un service qu'un simple citoyen peut interpeller ou saisir. Par contre, quelque chose pourrait avoir fonctionné quand même, mais ce n'était que purement fortuit ; peu de temps après ma lettre à l'IGAS, Nanterre a convoqué, l'OSE France a lâché un rapport, et mon ainée allait disparaitre.
Je pouvais saisir un ordre, ou la MIVILUDES, téléphoner et écrire un peu partout, comme je l'ai fait ? Probablement. « La dénonciation d'un fait que l'on sait totalement ou partiellement inexact est punie de 5 ans d'emprisonnement et de 45000 euros d'amende (art. 226-10 du Code pénal). » L'univers carcéral, de l'intérieur, j'ai pas encore découvert. Mais est-ce qu'on va me faire chier car je proteste encore, en raison de lettres, rapports et expertises bidons que d'autres avaient expédiées ou lâchés par le passé ? Aucune idée, on va bien voir. « C'est plus la procédure ! »
Puis si je me trompe de trop, Fresnes, c'est à côté. J'y foutrais le bordel comme à Paul Guiraud, comme avec l'OSE ou l'ARSEA, et avec des juges, ou sinon, juste en discutant avec des détenus ; j'y discuterais des juges, des encadrants, du personnel, de méthodes, de stratégies, et de comment faire vraiment chier. Restera normalement ce que j'ai publié ici, qui sera utile quand même. Les parents pourront ainsi lire et constater que lorsque des « professionnels » insistent, s’obstinent, même si de la lumière a déjà été faite, pas la peine d’espérer quoi que ce soit, même pas avec un avocat. L'avocat vous assure qu'il faut faire appel ? Si vous n'êtes pas à l'AJ, si vous avez quelque chose dans les poches, évitez, fuyez. Ce genre de « combats » est tout à fait vain, voué à l’échec. Au mieux, au final, vous aurez du papier inutile, c'est tout. Un ou des enfants ne sont plus là, très loin, trop loin ? Il faut les oublier. Quelque chose se passe mal dans un lieu d’accueil ? Ou du fait d’un « professionnel » ? Il ne faut rien dire du tout, il fait son travail.
Les parents ou même les avocats pas convaincus liront Donzelot, La police des familles, 1977. Oui, ça date. Qui peut envoyer une lettre ou requête au juge, qui sera bien reçue, et qui peut faire appel, contester ? « Les spécialistes ! » Mais chacun est libre, et peut évidemment vouloir insister. Si une requête est reçue, s'il doit suivre une audience. Sinon, il faut attendre, six mois, deux ans, trois ans, que ça remue, puis l'appel, enfin, après les renvois. Mais dans ces situations, il faut toujours espérer ! Pour ma part, dans mes affaires, diverses, vers la fin 2009, j'en arrivais à la conclusion définitive qu'il ne s'était agit que de sauvagerie judiciaire, même avec un ours plus conciliant. Cioran nous disait que l'espoir est une vertu d'esclave, quand on l'a intégré, ça se passe déjà vraiment mieux. Si on ne retient plus que un seul des 10 commandements, tu ne tueras point, et qu'on le dévoie, ça se passe encore mieux.
« les spécialistes ! Eux seuls peuvent arguer de la nécessité »
Les parents ou même les avocats, et qui qu'ils soient, je précise. La #Ddass c'est des abrutis, des demeurés. On a beau leurs causer ou leur écrire, répéter, ils comprennent rien. En tous cas, j'avais essayé, de début 2003 et jusque 2011. Même les juges, les petits, ou leurs barons, de la cour d'appel, ces espèces de parlements, ça comprend que dalle, jamais ça percute. Enfin, avec un peu de chance #loto il est possible de tomber sur un ours différent des autres.
« Il faut un élément nouveau ! » Ha ha, l’argument massue ! Avec l’ours arrivé en octobre 2008, tout semblait se dérouler plus simplement, même passé l’été 2009. Sinon, comment renvoyer des éléments qui figurent déjà à son dossier et dont il était interdit de rediscuter ? Ou comment envoyer à l’ours des pièces présentées et discutées à la cour d’appel, mais renvoyées chez moi car elles avaient été égarées par les couloirs ? « M. KANT, ci-joint vos pièces, trouvées au greffe du JAF de Nanterre. Bien cordialement » Et quoi renvoyer ou envoyer au juste, même connaissant les pièces au dossier de l’ours, et qui ne serait de suite écarté, sinon, encore retenu à charge ? Kafkaïen, ou la maison qui rend fou. Le fumeux « élément nouveau » voire même le sujet de la révision pourrait être un thème pour un ultime long billet. Daté/vérifié du 25 juin 2020, vu sur www.service-public.fr, j’adore : « La révision d'une décision de justice civile est uniquement possible quand une fraude est à son origine ou qu'une pièce décisive est retrouvée après le procès. La demande de révision est examinée par la même juridiction que celle à l'origine du jugement contesté. Après examen, la condamnation peut être partiellement ou totalement révisée. » Un dépaysement, mais pour où, ce n'est pas envisageable ? « Une révision, mais pourquoi donc ? On l'a sauvée ! Une fraude ? Mais où cela ? »
Ecrire ou téléphoner et longuement insister ne suffisait plus,
fallait un fax... machine que j'avais eu du mal à trouver
« les spécialistes ! Eux seuls peuvent arguer de la nécessité »
Aux avocats : surtout pas trop de droit, jamais, ou alors très simple, que ce soit accessible #loto Pas de droit, de droit comparé, pas de sociologie du droit, pas d'histoire du droit, ne rien faire de tout cela, ni critiquer, c'est mal perçu. Pas d'approches pluridisciplinaire non plus, c'est beaucoup trop, ils ont juste des bases, après observations de quelques canards et de comment on les agite, pour choisir le moment de leur envol, et les bases de comment ça doit s’interpréter. Et hors de question de les observer, d'agir en les étudiant lorsqu'ils travaillent, parlent ou écrivent.
Des canards ? Est-on bien plus ? Pour le juge pour enfant Thierry Reveneau, « les larmes de l’enfant versées à l’audience » en octobre 2005 démontraient à elles seules que la relation père-enfant de mon ainée devait être rompue. Est-ce que Versailles a tout confirmé ? Oui, absolulent tout. Machinalement. A cette audience, elle avait 12 ans, mon ainée n’avait pas dit un mot. Aucune question ne lui avait été posée. Le juge y avait lu un rapport de dernière minute de l’OSE France dans lequel ces « professionnels » exprimaient leurs « grandes inquiétudes » pour sa petite soeur, comme une sorte de menace qu’elle finisse à son tour « sauvée ». Mais je crois que « s'occuper durablement » de cette dernière aurait été plus compliqué, sa famille maternelle à elle est très différente, a des tempéraments et des racines vers le sud, ainsi que des amitiés jusqu'en Corse. Sa grand-mère maternelle à elle s’était tout de suite mise à parler d’un fusil. Des traques, des balles, des bombes... Heureusement, donc, et pour tous, même les ours et les « sauveurs », mon avocat avait pu produire une note en délibéré pour qu'on puisse avec sa mère protéger ma cadette.
On était juste des canards, on nous faisait taire, ou on ne parlait pas, ou si l'on parlait, c'était pareil. Si on m'avait prévenu, j'aurais pu apporter le hamster pour l'audience de M. l'ours Thierry Reveneau. En tous cas, plus tard, en 2008, tandis que je lisais du Foucault, Les mots et les choses, que je m'interrogeais sur des thèmes tels que l'idole, l'abject, la souillure, le roturier, l'imitation, on m'a téléphoné en rires et on m'a dit d'écouter un flash d'Europe 1. Je suppose que c'est à l'ENM que nos magistrats ont été formatés de cette façon, pour traiter les gens comme des canards, et en les méprisant, quoi qu'ils expriment. Formatés avec le concours de Anne Valentini, experte pour l'ENM en psychiatrisation. Mais avec une garantie tout de même, une cour d'appel, qui n'a toujours que confirmé, rejeté, ou jugé sans objet.
Il se prénomme Théo et s'est récemment efforcé, sous l'œil ébahi de quelques avocats et policiers pourtant chevronnés, d'apporter un concours original à la manifestation de la vérité judiciaire. Seul témoin identifié du décès d'une femme de 59 ans intervenu le 1er décembre 2005 sur une péniche amarrée sur la Seine, ce chien dalmatien a participé, début juillet, au transport sur les lieux du juge d'instruction Thomas Cassuto. Le Figaro, le 10/09/2008
Nouvel Obs Nº2236, semaine du 13 septembre 2007,
p. 8-9, par Florence Aubenas
Justice et psychiatrie ;
Normes, responsabilité, éthique
Sous la direction de Claude Louzon et Denis Salas
Erés, 1998
Ce livre est issu de sessions à l'Ecole nationale de la magistrature organisées par Anne Valentini et Michel Doumenc, maîtres de conférences, et placés sous la direction de Claude Louzoun (psychiatre, psychanaliste, président du Comité européen : droit, éthique et psychiatrie) et de Denis Salas (magistrat, membre de l'Institut des hautes études sur la justice).
Grelot était encore vivant, aurait pu témoigner en novembre 2005, à Nanterre
« Un hamster et un clavier sur un tapis de jeu, c'est inquiétant ! L'OSE peut aider ! »
Comme tweeté ces jours passés, je vais essayer de porter plainte prochainement pour faux en écriture(s) publique(s), au minimum pour critiquer encore le jugement délité rendu en juin 2008, par M. Xavier Serrier, les arrêts rendus en mai 2009 puis un 1er avril 2011, par la cour d’appel de Versailles. Et critiquer encore le « travail de séparation » par les « professionnels » de l’OSE France. Je devrais pouvoir critiquer aussi l’arrêt rendu en 2007, par Versailles, il va falloir que je le relise, ça commence à dater. Il faut que j’y réfléchisse, à déposer une bonne plainte, contre X. Pour également critiquer à nouveau ce qui a été pondu par la première présidence de la cour d’appel de Versailles, au cours de l’été 2008. En tous cas, je devrais pouvoir critiquer longtemps encore, même ce qui sera couvert par la prescription. En 2011, « b) Lorsque l'imputation se réfère à des faits qui remontent à plus de dix années ; » de l’article 35 de la Loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse a été abrogé, ça m’a fait sourire. Qui m’interdirait aujourd’hui de reparler du passé, de tout ce passé, des psychiatres et un avis lapidaire ou une obstruction du parquet encore ?
Une bonne plainte contre X pour faux en écriture(s) publique(s), mais pas seulement.
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Ah... J'ai oublié de rappeler qu'en sa jeunesse, le pasteur avait été séquestrée et violentée. De 2003 à 2011, elle voyait des monstres chez moi, à 500km de chez elle... Mais c'est donc moi que les juges ont envoyé chez le psychiatre. Ce rappel sera pour une autre fois. De toutes façons, mes récents billets étaient déjà trop long, et assez exhaustifs. En Alsace, sinon, tout va bien. Ce 16 courant, selon les DNA, pendant que j'écrivais, c'était encore la fête. « Un culte dominical spécial marqué par un baptême et une surprise en l’honneur de la pasteure Isabelle Clementz. »
Mes publications, mes « écritures », ça a souvent posé un « problème ». A partir de 2009, j'ai fini par n'utiliser le plus fréquemment que des tampons taillés dans une patate, y compris pour produire des écrits pour dans des tribunaux. Le jour où l'on me demandera d'écrire mieux, plus sérieux et rigoureux, d'être moins brouillon, plus clair moi-même, je serais au rendez-vous, peut-être ; mais fraudra d'abord que les magistrats eux-même soient plus dignes. D'un PDF, 47 pages, depuis publié sur Internet ; j'avais peut-être parfois de 20 à 30 minutes à Versailles quand même, en tous cas, personne ne pourra dire que je n'ai jamais prévenu, essayé ; après ça, Versailles, sa chambre des créatures inférieures, m'avait encore envoyé bouler ; je me relis, des détails, des faits, des dates me reviennent à l'esprit, j'en rattrape des boutons. Et si je m'étais trop trompé, des juges vont se faire un plaisir de sèchement me rabrouer encore :
Alain Soral condamné définitivement pour contestation de crimes contre l’humanité
Le Parisien avec AFP, 27 octobre 2021, extrait... L’idéologue d’extrême-droite avait publié sur son site des conclusions de son avocat au sujet d’une autre affaire, ainsi que des propos minimisant la Shoah.
47 pages... C'est beaucoup, fallait pas ? Dans mon foutoir, j'ai même un PDF de 100 pages, dense, avec plein de pièces, pour un appel à la fin 2010, d'une décision du juge des tutelles ou de l'application des peines.
Sauf erreur, selon d'anciennes de mes notes, début 2010, par un arrêt, la Cour m'envoyait ensuite : « Considérant que les moyens développés par M. KANT visant à remettre en cause, par delà le jugement du 16 juillet 2009, des décisions antérieures à présent définitives, ne seront pas retenus ». Voilà, balayé, pas de débats, ce n'était jamais le temps de débattre de quoi que ce soit, ni sur le moment, ni plus tard. Tout était définitif, figé, puis confirmé, ou dans le désordre. Je me demande ce que penseront les juges, je compte prochainement porter plainte au motif de faux en écriture(s) publique(s), et entre autres, dénoncer encore le jugement rendu en juin 2008, par Xavier Serrier. « Fallait faire appel ! » Et je vais encore critiquer le travail de l'OSE France, ainsi que des expertises, j'ai d'ailleurs entrepris de le faire... Quel serait le problème, qu'est-ce qui me l'interdirait ? L'autorité de choses viciées par les juges, de 2003 à 2011 ?D'un peu de papier noirci d'encre rendu le 15 janvier 2010
« Aviez vous un avocat ? » Amusante, en tous cas, la machine à s'écrire. L'été 2008, la première présidence de Versailles estimait qu'après ma première sommation de juger parvenue à Nanterre, j'aurais dû me contenter en retour d'une simple lettre de Xavier Serrier. Il y a quoi de pas clair pour un magistrat professionnel dans les mots « sommation » et « juger » ? Puis en 2010, les juges de Versailles ou de la maison qui rend fou m'informaient qu'un « courrier » n'est selon eux pas un jugement... un débat initié ou une analyse qui avait été un moment faite par Michel Huyette. Je faisais ainsi appel d'une lettre postérieure à un jugement, pour la joindre, et pour que la cour d'appel se place un peu mieux pour statuer, qu'elle prenne mieux en compte l'histoire et les évolutions de la situation, c'est « irrecevable ! » Avait plus tard suivi l'arrêt civ. 1, 20 octobre 2010, 09-68.141, « merci les juges de la cour d'appel de Versailles, de vous placer mieux lorsque vous jugez ! ». Olivier Echappé, un expert en droit Canon... Balayant mon exposé à l'oral ainsi que mes écrits, tout en confirmant encore, la Cour me renvoyait sans gène chez mon psychothérapeute ! On ne peut pas luter indéfiniment contre des magistrats limités, des bornés, des butés.
Dans un monde normal, il pourrait s'agir de vrais sujets, pour des #juristes et des #avocats. Pouvait-on faire appel à Versailles, et comment alors ? Puisque ce n’est même que après des passages à la cour d’appel puis aussi après cassation qu’on réalise enfin vraiment mieux comment le dossier avait été bidonné… Mais mal ficelé et déjà amoral, puis franchement bidonné, je savais bien que ce dossier l'était ; il me fallait des preuves, un minimum, que la machine à s'écrire finissait par me régurgiter. En assistance éducative, le rôle d’une cour d’appel est-il de protéger les juges du siège et les décisions qu’ils ont rendues, de protéger les travailleurs sociaux, de toujours confirmer, ou sa mission est-elle de protéger l’enfant, d’évaluer la situation ainsi que son évolution au moment où elle reçoit puis statue, puis de rendre un arrêt en fonction de celles-ci ? Puis peut-on ou non faire appel d'une lettre, c'est depuis tranché ? Mais les avocats qui font de l’assistance éducative n’en seraient pas encore rendu là, ils en sont encore à envoyer des requêtes, et à ne jamais obtenir de réponses. Ah, le parquet, qui lui aussi gagne toujours... « Confirmez, merci ! »
De vrais sujets, pour des #juristes et des #avocats, et pour des articles dans des revues de la protection de l'enfance, voire même dans de plus prestigieuses #doctrine qui change à coups de #dogmes qui s'entrechoquent. Mais sur le terrain, et si c'était bien possible, ou si ça le serait un jour, on se demanderait encore, comment faire appel d'une décision avec une perception parcellaire de ce qui motive ou ficèle un dossier ? Cependant, plus haut, j'écrivais qu'il ne faut pas faire appel, que l'appel est un privilège des spécialistes, eux seuls sont habilités à demander des changements tel que du statut de l'enfant, ou même des modifications des droits des parents. Par ailleurs faire appel est bien la preuve qu'on n'adhère pas à la mesure telle qu'elle a été infligée par l'ours pour enfant, et cela renforce la disqualification, et même la certitude pour tous que l'appelant doit être traité en services psychiatriques.
Encore par la machine à s'écrire, du 15 janvier 2010
« Un appel d'une lettre ? Irrecevable ! »
Ils sont grotesques, de A à Z, ou devrais-je juste dire rigolos, les ours et les sociaux trouvailleurs, les tiers dit « dignes de confiance » aussi. En mai 2008, à l'audience, le pasteur Clementz disait qu'il réfléchissait à faire « supprimer » mon blog... il est pourtant très bien, dont pour me souvenir mieux. « Ouin ouin, M. KANT utilise du droit et s'exprime en public, dont pour des journalistes, et dans son blog, et nous envoie ses écritures en chambre du conseil ! » Si je n'avais pas fait un peu de droit, et particulièrement à partir de 2008, jamais nous n'aurions pu renouer avec mon ainée, jamais nous n'aurions pu passer l'été 2009 tranquilles, en famille. Un jour, il faudra peut-être expliquer aussi aux juges et aux travailleurs sociaux qu'un dossier d'assistance éducative n'est pas l'endroit où l'on s'épanche, où l'on déverse sa bille pour des images et des discours à la télévision, pour des écrits dans le magazine Maxi ou sur Internet ; malheureusement, je ne peux ajouter ici où ils pourraient aller geindre et gesticuler plus sérieusement, c'est fermé :
Les adieux à la 17e chambre du tribunal de grande instance de Paris
Par Paule Gonzalès, le Figaro, extrait
Publié le 15/04/2018 à 18:23, Mis à jour le 16/04/2018 à 14:59
Ils étaient tous là. Le ban et l'arrière-ban des avocats et des magistrats du droit de la presse, autrement dit de la liberté d'expression. Vendredi soir, avant qu'elle ne ferme ses portes sur l'île de la Cité, ils voulaient rendre hommage à la 17e chambre créée au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. On en finissait alors avec les années sombres et l'on réinstallait, sous le buste légèrement incliné de Marianne, la loi de 1881.
Je crois qu'on va m'offir encore un séjour en psychiatrie, juste pour avoir mentionné Michel Huyette et son guide. Et je pense que l'extrait qui suit est de l'introduction de sa 4ième édition, d'avril 2009, d'un PDF que je viens de trouver sur le net, chez les autistes. Les autistes, qui sont-ils ? « Un système qui aurait fonctionné si mal, mais où cela ? » Ces années passées, tout m'a souvent fait rire, pas qu'un peu... Lu à l'AFMJF : « le contradictoire en assistance existe ! »
« Attendu que M. KANT est bien trop bavard » (c) Xavier Serrier, juin 2008
En France, la Ddass - « l’ASE faut-il dire ! » - s’occupe d’environ 500 000 mineurs d’une classe d’âge. Il y a ceux qu’ils placent, suivent ou écrasent, environ 320 000 par an, sinon davantage aujourd’hui. Et ceux tels que Marina et beaucoup d’autres pour lesquels la Ddass n’avait malheureusement rien pu faire... Depuis le temps que je proteste, depuis 2003, la Ddass a pu s’occuper ou passer à côté de la situation de plus d’un million de mineurs. Ca m’avait souvent consterné, constatant par ailleurs le déluge de forces, de complaisances ou de moyens que cette même Ddass avait alloué au « sauvetage » de mon ainée. « Il n’y a pas de fumée sans feu, si les juges ont tout confirmé, c’est qu’il fallait l’aider ! »
Pour m’avancer plus aisément, ces années passées, de la fin 2008 à 2010, j’ai été pourrit sur Internet, du harcèlement, des calomnies, et même des plaintes farfelues, mais toujours très bien reçues par les autorités. Pourrit pendant des mois par une association de déviants de Puteaux, je crois que ça a été apprécié par le parquet, pas mal de mes soutiens s’étaient vite désolidarisés, et ma compagne d’alors, la mère de ma cadette, avait été affectée… Mais une période instructive tout de même. En stratégies et tactiques, pour détruire des choses sur Internet. J’ai fait supprimer un blog du Nouvel Obs, puis un blog en Suisse, plus un blog aux USA, ce pays #FirstAmendment où tout est pourtant possible. Pendant tout ce temps, mon blog restait hébergé à Paris, hier, par Online, aujourd’hui, repris par Scaleway. Il faudra que je pense à mettre à jour mes mentions légales. Mais on s’en cogne. Mon blog et cloppy.net sont « bien connus », la police doit avoir mon email et mon 06 quelque part. Sinon, ce sont les RG qui ont tout un dossier, probablement même une fiche S avec tous les renseignements utiles. Quelqu’un souhaite encore me « dénoncer » ? Ce sera aisé : composez le 17, prenez rendez-vous, ou écrivez, même n’importe quoi, au procureur, ce sera pris très au sérieux, ça va l’occuper.
Un peu plus et j'oubliais notre Batman national, l'avocat de l’apaisement. « Ceux de 12 ans pourraient aller en prison. Voici la proposition que l'on lance à l'opinion ! » Son sujet de ce 1er décembre 2008 était la responsabilité des enfants. J'étais depuis des mois plongé dans des questions portant sur le statut et la responsabilité des magistrats. D'accord, je l'avais énervé ; pour Maître Eolas qui était et reste d'ailleurs, son monde, celui des gens de robes, est juste, bon, irréprochable, incompris, parfait, d'une utilité inimaginable. S'il s'était passé quelque chose chez nous, ou dans mes affaires, même si l'été 2008 j'apprennais que la justice m'avait perdu ou détruit un dossier médical, tout n'était que de ma faute - relire Hobbes, son Leviathan, Claire Davidson, Richard Josefsberg, la cour d'appel de Versailles... téléphoner au pasteur d'Uhrwiller, elle va pouvoir vite résumer, dire et confirmer combien tout, absolument tout avait été de ma faute. Autour de la réplique qu'Eolas m'envoyait, le lendemain, si mes notes et souvenirs sont bons, j'allais en audience, à la cour de cassation, puis elle me rendait un premier arrêt. Mais moi, « amer », j'étais mûr pour la psychothérapie, la famille d'Ilan Halimi également d'ailleurs. Fallait pas faire appel. Sur un point, il pouvait avoir raison ? « Jamais aucune famille n'est ressortie apaisée d'un procès. » C'est le mot « boutique » qui l'a fait bondir ? Inapproprié. J'aurais pu ou dû utiliser « palais ? » Ou je repensais sur l'instant aux prestations de Delphine Roughol ; en réponse, tout de suite, les « soins » :
29. Le lundi 1 décembre 2008 à 11:00, par Bruno Kant
Aujourd'hui, j'ai bien envie de vous demander qui assume ses responsabilités dans vos boutiques. Par chance, vous avez les parents pour vous défausser, ceux-ci ont toujours le dos bien assez large, y compris lorsque vous avez pris toutes les dispositions pour les écarter durablement de l'éducation des enfants.
Que signifie cette hypocrisie institutionnalisée?
Eolas:
Cher monsieur, que vous n'arriviez pas à vous remettre d'avoir perdu votre procès, je le conçois, encore que votre incapacité à vous remettre en cause et votre tendance systématique à rejeter la faute sur les autres est une piste à explorer pour découvrir la raison de votre défaite. Mais que vous vous croyiez permis de venir ressasser votre amertume ici à coup d'insinuations désagréables, je crains de ne pouvoir assumer gratuitement ce rôle de psychothérapie. Vos prochains commentaires sur cette ligne seront supprimés, sans autre forme de procès afin de vous éviter ce désagrément. Ainsi que, c'est une tradition de la maison, ceux où vous vous plaindrez de la censure, afin de ne pas vous mettre en contradiction avec vos affirmations si je le laissais passer.
Maître Eolas: "Faire appel était une grosse erreur"
Par Elise Brissaud
Publié le 15/07/2009, l'Express, extrait
Pour ma part, je suis plus l'avocat de l'apaisement. J'aurais expliqué à la famille d'Ilan Halimi que la justice n'est pas la vengeance, que les peines prononcées sont quasiment identiques aux réquisitions et qu'elles restent importantes, et surtout que ce ne sont pas des peines plus lourdes qui pourront les consoler. Jamais aucune famille n'est ressortie apaisée d'un procès. Je leur aurais expliqué qu'un procès n'est pas une psychothérapie. Mais c'est probablement pour ces raisons que je n'aurais jamais été pris comme avocat par la famille Halimi.
« La "banalité du mal" revisitée » paraissait en avril 2008, dans Sciences Humaines n° 192. Extraits choisis alors... « Comment des hommes ordinaires peuvent-ils devenir des bourreaux ? Simplement en exécutant les ordres, expliquait Hannah Arendt. Une série d’études récentes remet en cause ces conclusions. La "soumission à l’autorité" n’est pas aussi facile à induire qu’on l’a dit. [...] La monstruosité d’un régime peut parfaitement s’appuyer sur le travail ordinaire de fonctionnaires zélés se soumettant aux ordres. Pas besoin de haine ou d’idéologie pour expliquer le pire, la soumission suffit. [...] L’expérience se révèle donc concluante : on peut commettre des actes violents sans forcément être poussé par la haine. Il suffit d’être sous l’emprise d’ordres impérieux. Chacun d’entre nous pourrait donc devenir un bourreau ? [...] Et les certitudes vacillent. [...] "Jusqu’à récemment, il y a eu un consensus clair entre psychologues sociaux, historiens et philosophes pour affirmer que tout le monde peut succomber sous la coupe d’un groupe et qu’on ne peut lui résister. Mais maintenant, tout d’un coup, les choses semblent beaucoup moins certaines." Les remises en cause sont d’abord venues de travaux d’historiens. »
Il fallait que je me remette en cause, bien sûr, et que j'aille me faire psychothérapeutiser autre part, au 1er décembre 2008, tout était perdu, depuis longtemps, puis j'allais d'ailleurs perdre « le procès » pendant longtemps encore... Et je devais réfléchir plus, à l'éventuel contenu du dossier secret « d'assistance éducatives », ainsi qu'à ce que je faisais et disais ?
Suite à mes sommations de juger, au printemps 2008, une simple lettre, puis l'audience en mai, un rapport réalisé à cette période, le jugement rendu par Xavier Serrier, en juin 2008, l'arrêt rendu par la première présidence, l'été 2008, mon référé suspension, évidemment rejeté par Versailles, vu le mémoire produit par Xavier Serrier pour sa défense, en cassation, la cassation, en décembre 2008, l'appel du jugement de juin 2008, en 2009, la cassation, en octobre 2010, l'arrêt rendu un 1er avril 2011, trompeur, un faux, je réfléchis à comment faire inscrire le jugement de juin 2008 en faux, ce qui devrait être assez simple. Un procès à lui seul susceptible de relever des assises, en raison d'un faux en écriture publique pondu par un magistrat professionnel. Bien évidemment, « amer », j'exprimais et faisais n'importe quoi autour du 1er décembre 2008.
Ils ne voulaient rien entendre, les juges, les travailleurs sociaux, Roughol, ce ramas qui se comportait en bourreau. Passé l’audience de fin mai 2008, rapidement, on renouait clandestinement avec mon ainée, à son initiative, par des correspondances et des appels téléphoniques. Puis vers la fin 2008, elle nous écrivait encore… Par l'arrêt de cassation rendu en octobre 2010, on me confirmait qu'il s'agissait bien de torture : « Cette restriction, pour exceptionnelle et cruelle qu'elle apparaisse, n'en était pas moins nécessaire dans l'intérêt de la mineure et devra également être confirmée. »
Un petit mot de mon ainée, reçu vers la fin 2008
« Magistrat, juste une carrière de bourreau », en disait Laurent Leguevaque
« Un cas psychiatrique ! Le courage fait les vainqueurs, la concorde en cognant tous fort en retour fait les invincibles. » Au pire, que pourrait-il suivre encore ? Je finirais condamné comme un Soral ou un Faurisson, pour n’avoir pas cru les juges.
Volume 6, La totalité réalisée : l'histoire, page 205
par Christian Godin, chez Champ Vallon, PUF, 2003
Ilan Halimi, le gang des barbares, une cave de Bagneux... « On peut pas s'épanouir dans un endroit pareil ! » Il y avait eu cette affaire, très médiatique, ainsi qu'en 2005, la banlieue en feu, tous les soirs, à la télé. C'était un véritable enfer, Bagneux, la région, Paris, vu de la télé et des journaux. Et du point de vue de mon ainée, passé l'été 2009, on ne pouvait pas y faire d'études, je crois que c'était l'une de ses principales préoccupations, elle avait alors donc choisi de rester « placée »... ou plutôt « déplacée », en internat, car à l'époque, ses relations avec les époux Clementz avaient finies un peu trop tendues. Pour une option théatre, à Bagneux, ou dans cet enfer, la banlieue, je crois qu'il y aurait eu le lycée Maurice Genevoix, à Montrouge, à 10 minutes à vélo, sinon, des possibilités à peine plus loin, 12 minutes. Tant pis. Passé l'été 2009, on m'accusait encore de tout, puis les époux Clementz avec l'ARSEA allaient pouvoir achever l'oeuvre.
Mais d’une certaine façon, mon ainée pouvait avoir raison ? A Strasbourg, tout allait être différent ? L’été 2009, elle avait retrouvé une « sauvée » par l’OSE France, qu’elle avait connue à Taverny, puis avait même passé une nuit chez elle. A son retour, elle a parlé de drogue, du hach, et de ce qu’était alors la vie de sa pote. Ces années passées, ma cadette m’a souvent parlé de ses potes lycéens qui fumaient dans une pièce tandis que les autres passaient la soirée dans la pièce d’à côté. Les autorités ont beau s’en plaindre, je crois que c’est assez commun dans le pays, depuis des lustres. Ma cadette n’a jamais été contenue dans l’appart, ni d’aucune façon suivie pour contrôler ses fréquentations, bien au contraire. Et on discutait. Dans un monde normal, on fait avec, on discute avec les enfants, de la drogue aussi, pour qu’ils ne s’y enlisent pas. Dans un univers parallèle, fantasque, qui cherche ses attendus pour motiver mieux, on ne discute pas librement de tout avec les ados, on exclue donc ce coupable de père… « Ca s’est mal passé, cet été 2009, à Bagneux ! »
Ma cadette et ses potes... dès ses 12 ans, peut-être même plus tôt, avec sa carte de transport, ma cadette courait partout. Vers cet âge là, 12 ou 13 ans, elle est allé voir un concert des One D, devait rentrer pour 18h00. Coup de fil, vers 19h00 : « papa, j'ai gagné un ticket pour l'after, je rentre plus tard ! j'ai presque plus de batterie, je raccroche, j'éteins le téléphone . » Coup de fil, vers minuit : « papa, l'after est fini, je suis à Pigale, je sais pas comment rentrer et j'ai plus de batterie. » Les One D avec une fille, une expérience. En Belgique, à l'un de leurs concerts, elle avait disparue dans la foule. Introuvable. J'avais difficilement fini par la localiser, après le concert, aux urgences, où elle avait été évacuée, comme beaucoup d'autres filles. Elle s'était évanouie au premier morceau. « La banlieue, Pigale, la Belgique, un cauchemar ! »
« Un cas psychiatrique ! » Ces années passées, très souvent exposé à des haines, au mépris, à des jalousies, à des illetrés ou des incomphéhensions, à l’indifférence ou à des complaisances coupables, à de grands imbéciles aussi, et vu le traitement qu’on m’a infligé en 2013, cinq très longues semaines de détention arbitraire, que ma cadette avait eu du mal à supporter également, j’ai préféré laisser passer un peu de temps avant d’agir bien à nouveau. Et m’occuper d’elle, avec sa mère. Aujourd’hui, ma cadette est majeure, elle ne risque plus d’être « sauvé » par la Ddass pour nous faire chier plus. Je viens d'en rediscuter avec elle, qui m'a demandé qu'est ce que je risquais maintenant : « avec ce que je viens de faire, cinq ans de prison mais si ça arrive, je pourrais visiter et connaitre cet endroit aussi. Ou sinon, un an avec un bracelet et confiné à la maison. » Elle a éclaté de rire : « de toute façon #covid tu télétravailles, ça va pas te changer tant que ça ! »
Des soutiens ? Oui, j’en ai eu, j’en ai parfois parlé. Je dois en avoir encore. Par le passé, vu ce qui paraissait en Suisse puis aux USA, vu même ce que je faisais dans les prétoires, vers 2008, j'avais moi même pris des distances de certains, pour leurs épargner des difficultés. Je pourrais les remercier, ici, dans ce billet. Je ne les ai pas oubliés. Mais je vais m’abstenir, pour leur éviter d’être « dénoncés » pour m’avoir aidé ou avancé, d’une façon ou d’une autre, parfois beaucoup. Oh, merde, Chantal Clos, cette autre souillée ou souillure, et moi, à ses côtés, parmi même d'autres féministes... je l'avais soutenue, on avait souvent papoté, elle m'avait elle-même soutenu... je le rappelle dans ce billet, pourvu que ça passe inaperçu, et quelle ne soit pas prochainement convoquée pour en répondre ; revoir plus haut, cet extrait de La totalité.
Qu’est-ce que je foutais, souvent, parmi des féministes, dans leurs manifs, et à discuter aussi avec elles ? Euh… pour commencer, je dirais que j’avais deux filles, c’est de sexe féminin, j’avais ma compagne, une femme, et la mère de mon ainée était une femme, elle également. Et aucune de ces féministes ne m’avait jamais chassé de là
Je crois distinguer ma banderole ainsi que Chantal Clos
Vers fin 2011 ou début 2012, j'ai eu un coup de fil : « où est passé mon père, avec qui je faisais plein de choses ? » S'il a existé, ni Nanterre ni sa cour d'appel ou de confirmation n'en reconnaissaient quoi que ce soit, il a été tué, écarté par des tantes, des juges, une avocate, l'OSE France, l'ARSEA, et de l'indifférence, beaucoup, malgré mes vives et récurrentes protestations. Un cri, « où est passé mon père ! » Et très vite, encore des récriminations à mon endroit, pour tout ce passé que j’expose ici. Comme si j’avais eu le choix, comme si j’avais décidé de tout, comme si j’avais été l’unique, le « principal responsable » de ce qu’avait eu à endurer mon ainée. 2012 était l'année du centenaire de l'OSE France, en grandes pompes, avec la contribution du château, de François Hollande. Ca ne s'invente pas, c'est un pan de l'histoire, extrait de source www.ose-france.org, « après la rafle... trouver des nourrices à la campagne pour les enfants restés seuls » :
Jean-François Guthmann, président de l’OSE, tient à remercier personnellement François Hollande qui « a rendu un hommage solennel à l’association et à tous nos grands anciens dont le courage et l’abnégation sont ainsi reconnus par la Nation ». « Qu’ils continuent, par leur exemple, à guider nos pas ! « , a-t-il poursuivi.
Après la rafle, l’OSE s’est beaucoup mobilisée avec le comité de la rue Amelot pour trouver des nourrices à la campagne pour les enfants restés seuls. L’équipe du professeur Eugène Minkowski et le dispensaire de la rue des Francs-Bourgeois ont joué un rôle actif.
L’Œuvre de Secours aux Enfants (OSE) a 100 ans cette année. Le Centenaire de l’OSE est d’ailleurs placé sous le haut patronage du président de la République.
« souvent en grande souffrance, jusqu'à martyrisée sous des pluies d'hiver, dans des bois ! »
C'est vers l'été 2002 qu'elle a dû déccrocher son galop 1, un stage... « une semaine abandonnée à Conches ! »
« Mais c'est terriblement inquiétant, dangereux, tout ce que M. KANT faisait aussi avec ses filles ! »
Il faudrait que je retrouve une photo sur laquelle on voit très bien comment j'abandonnais et maltraitais ma cadette aussi, une photo prise vers ses 9 ans, avec elle et juste un âne pour lui tenir compagnie, perdue dans les bois des Cévènes... Ou encore, une photo qui avait été difficile à faire, j'avais eu du mal à la convaincre de s'allonger sur une voie de chemin de fer pas désafectée du tout, et de m'en faire un grand sourir pour se souvenir. « Comment a-t-elle pu vivre, et survivre ? »
Elle est maintenant grande. Récemment, je lui ai appris à conduire une auto, gaz, embrayage, patinage, frein à main et démarrage en côte, etc. Puis elle a passé le code et le permis. Après même pas 10 heures de leçons, elle a pris l’initiative de louer une petite voiture sans permis, est allée circuler seule dans Paris. « Arrivée sur les champs, vers l’arc de triomphe, tous autour de moi klaxonnaient ! » Puis avec son permis en poche, elle m'a promené, on a bien rit encore.
« Un papa ou un ingénieur totalement subversif, même qu'il fait tourner des montres pas faites pour dans le désordre ! » Entre deux audiences, c'est la vie, on travaille, on jardine ou on bricole. Parfois un bug par ci, parfois un phénomène curieux par là... En janvier 2018, c'est un serveur de l'INPI qui avait mal fonctionné, puis leur hotline ne comprennait rien à mes demandes. L'INPI avait mis un temps fou à réaliser, « non, on a rien vu du tout. » Comme j'ai insisté, l'INPI est allé vérifier à sa compta, a trouvé trace d'un payement CB... Avec Lisa de la Poste, ça se passe toujours plus simplement.
sort of Miyota 2035 movement with a basic
asymmetrical stator and single coil Lavet motor.
« C'est impossible ! » diront tous les horlogers et ingénieurs en mécanique de France
A la suite, une vidéo « accablante » qui démontrera aux ours, à Versailles, à l’OSE France ainsi qu’aux tatas et tontons de mon ainée à quel point je pouvais être abandonnique, terriblement ignoble avec mes deux filles. « Mais quel père ! Il aurait fallu tout faire pour leurs épargner cela ! » Ma cadette avait alors environ 5 ou 6 ans. En découvrant cette vidéo, sa mère elle-même était à deux doigts de me signaler aux services sociaux « mais pourquoi il ne l’aide pas mieux à se relever ? » On ne m’entend pas lui parler, on n’entend pas ce que je lui disais, la musique était trop forte... Bien avant qu’elle soit lâchée toute seule dans les rues de la région, je lui avais appris à se débrouiller sur la glace. Mais débutante, de temps en temps, elle tombait encore. Une fois étalée, jamais très loin de moi, elle était malgré tout en danger, d’autres pouvaient lui passer par-dessus. J’attendais ici d’elle qu’elle se relève, qu’elle apprenne, je l'encourageais pour qu’elle essaye de se relever toute seule, ce qu’elle avait réussi à faire à peine plus tard, puis qu'elle avait fini par maitriser aussi, se relever :
Pour les ours, le parquet et pour Versailles, pour les travailleurs sociaux, pour ses tontons et ses tatas, pour tous ces « sauveurs » et tant « dévoué.e.s », mon ainée devait pour sa part et jusqu’à sa majorité révolue rester allongée, applatie, et étiquetée #Ddass « maman morte, papa débille, pauv’gamine, on va pas pouvoir faire quoi ? » « On l’a élevée comme on pouvait, mais on aurait pu mieux faire si son père n’avait pas été à ce point chiant avec nous. » Ok, d'accord...
de Paul Arcand, qui a sensibilisé la société civile québecquoise et ébranlé la DPJ
« C'est pas du tout chez nous, c'est d'ailleurs ! »
Puis en mars 2013, donc, j'ai été enfermé à Paul Guiraud, en psychiatrie, coupé de deux journalistes du Parisien, et traité, drogué, détenu arbitrairement, intimidé, pour que je ne parle plus de ce que j'expose ici. Le moins qu'on puisse en dire est que ce traitement là n'a pas fait effet non plus. « N’a pas conscience des troubles qu’il crée ! » Avec ce que j’ai publié ici et là, ainsi que envoyé par l'e-Poste, ces jours passés, et ce qui va arriver encore, les téléphones vont sonner partout
La psychiatrie, une expérience enrichissante tout de même. J’en connaissais des rayons avant qu’on m’y pousse, ainsi que des rayons sur d’autres thèmes. Là bas, en cinq semaines et en y découvrant le milieu depuis l’intérieur, j’ai pas trop chômé non plus. J’y avais appris aux « bénéficiaires » et à certains habitués même comment protester, comment lire la façon dont ils y étaient traités, des fois mal. « Va te laver ! », lancé à un redressé par le service... mais dans le service, depuis un moment, on n'avait plus de chausses propres. « Allez vous laver ! Pourquoi devrais-je vous en donner, vous avez pas de savon ? Débrouillez vous. » J’y avais été enfermé sans rien ni aucune autorisation de sortie. « M. KANT, vous êtes un voleur, vous nous avez volé un marqueur pour écrire dans tout Paul Guiraud ! » Non, pas du tout, j’avais passé outre l’interdiction de sortie, je l’avais trouvé et acheté en ville. Je leurs ai également appris comme saisir le JLD. Une mère avait été « admise » peu après son accouchement, et depuis des jours, les psychiatres lui interdisaient toutes relations avec sa famille, même son nourrisson ; une interdiction qui aurait pu durer des semaines ; elle a donc fait saisir le JLD qui l’a levée, elle a pu ensuite retrouver son enfant. Rompre les relations parents-enfant en si bas âge, c’est pas bon du tout, ni pour la mère, ni surtout pour l’enfant. Curieusement, et comme par le passé aussi, lorsque je pouvais donner un petit coup de pouce, ce que d’autres faisaient à partir de mes connaissances ou éclairages, ça fonctionnait souvent assez bien.
Je ne vois aujourd'hui plus 36 solutions pour me faire taire. Bientôt, je serais en UMD ou à l'isolement, en prison ?
La psychiatrie, on y est poussé, c'est vite fait, puis on ne sait jamais trop comment s’en extraire, ni quand ca va suivre, ni d'ailleurs dans quel état on en resortira, et « si refus, injection ! » De là bas, j'avais un moment téléphoné à la LDH : « trouvez un avocat, et bon courage. » Ok... ce qui ne me changeait pas du climat des années passées. Mais j’avais les bagages pour m’en dépatouiller tout de même. C’est encore aux archives du Parisien : « Paris (IVe), Centre Pompidou, hier. « Je veux parler ». » C’était pas assez simple et clair, faudrait que je publie un jour roman pour que quelque chose percute dans des consciences ? Plus tard, j’étais hilare en apprenant que le commissaire de police du IVe, Dominique Dague, celui qui m’aurait convaincu de descendre du sommet de Beaubourg pouvait être un ivrogne notoire... Il a raconté quoi, et à qui ? A jeun ? Je ne descendais pas de Beaubourg pour faire mousser ce commissaire, mais car Christophe Girard, le maire de Paris IV m’avait proposé un entretient. J’ai ce très net sentiment d’avoir été régulièrement confronté à des imbéciles ou à des bouchés, et donc, peut-être même à un ivrogne aussi. Mais ça va, et ça pouvait aller pour moi.
Paris: Le chef de la police du IVe visé par deux enquêtes pour conduite en état d'ivresse présumée
Bérénice Dubuc, publié le 24/05/12, 20 Minutes, extrait
FAITS-DIVERS Début mai, le «commissaire fêtard» a été arrêté en pleine nuit, alors qu'il remontait une voie de bus en brûlant des feux rouges. En août 2011, il avait déjà renversé un cycliste au pont d'Austerlitz... Deux affaires qui font désordre. Le commissaire central de police du IVe arrondissement de Paris, Dominique Dague, 49 ans, est visé par deux enquêtes, ouvertes par le parquet de Paris et l'Inspection générale des service (IGS, la police des polices), dans le cadre d’affaires de conduite en état d'ivresse présumée, révèle Le Parisien ce jeudi.
L'un de mes derniers graffitis et photo prise à Paul Guiraud,
des graffitis par dessus une banderole suspendue par le personnel
« Mais faites le enfin taire pour tous ! »
Entre la fin 2012 et début 2013, j’avais fini bloqué par des multitudes, par les anti #MariagePourTous autant que par les pro #MêmesDroitsPourTous. Bloqué par beaucoup, moins lu par la faune de Twitter, c’est reposant. Aux premiers, je lançais « des tatas, un tonton ! », aux autres, « vous voulez vous marier, et même avoir des enfants ? mais vous êtes fous, vous ne savez pas ce qui suit après le mariage : le divorce, les robes noires et les sachant mieux ! »
Sur Internet, en mars 2013, j'ai été pourrit plus, par des féministes. « On l'a vu perché sur Beaubourg ! » Mais de ça aussi, je m’en fous. Une fois bloqué par des multitudes, j’ai moins de mentions, d'injures dans mes mentions. C’est reposant. Tandis que la Ddass continue à travailler encore comme en 1977, voire même comme depuis 1538... Si on me posait un jour des questions, je répondrais la même chose : c’est plus mon problème, j’avais prévenu, essayé, et ça a échoué. Il n'avait pas été possible de parler dans les prétoires, ou rien y avait percuté, j'avais essayé autrement :
En 2014, pour le JAF, alors qu'il y représentait mon ainée, Cedric Giancecchi, avocat du secteur de Metz envoyait : « fustige l’Etat, des représentants de l’Etat. » Et alors, qui ça peut déranger autant, mes discours et mes écritures ? J'ai pas prêté de serment d'inféodation, je ne suis pas soumis à l'obligation de réserve non plus. Je ne sais pas si cet avocat ni si celle qui lui a ensuite succédé m'a mieux lu, ni s'ils ont pris connaissance de ce que j'avais alors retourné, dont un documentaire #LMEF (Le Monde En Face) de septembre 2014, « Enfants en souffrance, la honte ! » Soit on ne m'a jamais lu ni entendu, de début 2003 et jusqu'en 2015. Ou il fallait effectivement toujours tout laisser faire, se taire et plier...
Oui, 2013, en psychiatrie, pour du silence, puis en 2014, à Metz, une sorte de mayonnaise allait peut-être reprendre.
DSM-IV-TR cas cliniques, American Psychiatric Association,
chez Masson, 2008, page 357
Ah, nos féministes, pourvu que ça lutte, et que ça avance, ou ça se défile, comme ça peut, et peu importent les dommages. En 2016, suivait le procès de Chantal Clos, en appel, aux assises, pour avoir avec sa fille brutalisé une avocate en droit de la famille. Une grosse bêtise. 15 ans pour la mère. Ca m’avait intéressé, j’y constatais combien Françoise Sironi pouvait avoir raison. J’y avais témoigné, en faveur de Chantal Clos, et je ne le regretterais jamais. Nos féministes et militantes étaient partout à ce procès, une chercheuse du CNRS avait même dû être trainée à la barre. Avait suivi juste une brève… Françoise Sironi, de la sphère de l'ethno psychiatrie, psychologue, psychothérapeute, maître de conférences en psychologie clinique et pathologique, spécialiste en barbaries de tous genres n’est pas mauvaise. Je l’avais bien lue, entendue et perçu, je l’avais bien perçu aussi au cours d’une soirée avec Stéphane Guillon, l’écoutant, lui avait été viré de France Inter pour deux sketchs pas très appréciés. Les effets secondaires de la torture et similaire ou juste et simplement de brutalités politiques, c’est moche. En 2009, pour Versailles, je citais Lord Emerich Edward Dalberg, sur des libertés et comment se protéger, ainsi que Georges Sand. Soupirs... Quelques temps plus tôt, nous avions reçu une courte lettre de mon ainée, un mot, elle nous avait envoyé : « j'aurais tellement voulu passer Noël avec vous... » Bref, pour Nanterre autant que pour Versailles, tout était de ma faute, de même, selon tous les « professionnels » de l'OSE, de l'ARSEA, ainsi que pour le couple Clementz, s'il y avait un coupable à conspuer, c'était moi, toujours et seulement moi.
Pour Versailles, en 2009, je citais George Sand à Mme Dupin, 31 mai 1831 :
« Pour moi, ma chère maman, la liberté de penser et d'agir est le premier des biens. »
Ainsi que Acton, ce catho « atypique »... Lord Emerich Edward Dalberg Acton, 1834-1902 • « La liberté requiert de se protéger du contrôle des autres, ce qui exige maîtrise de soi et, par conséquent, une influence religieuse et spirituelle, de l'éducation, des connaissances et une bonne santé physique et morale. »
« Et c'est pourquoi ceux qui sont sujets d'un monarque ne peuvent pas, sans son autorisation, renier la monarchie et retourner à la confusion d'une multitude désunie, ni transférer leur personne de celui qui en tient le rôle à un autre homme, ou une autre assemblée d'hommes […] D'ailleurs, si celui qui tente de déposer son souverain est tué ou puni par celui-ci, il est l'auteur de sa propre punition, en tant qu'il est, par institution, l'auteur de tout ce que son souverain fera ; » Thomas Hobbes, 1651, Leviathan, Traduction de P. Folliot, 2004
« Il n’y a point de plus cruelle tyrannie que celle que l’on exerce à l’ombre des lois et avec les couleurs de la justice, lorsqu’on va, pour ainsi dire, noyer des malheureux sur la planche même sur laquelle ils s’étaient sauvés. » Considérations sur les causes de la grandeur des Romains et de leur décadence, Montesquieu, 1721
« La vérité qui déboule à l'audience est un produit de la superstition. Lachée du ciel ou déchiffré dans les cris du supplicié ou les larmes de la victime, elle n'a pas été formée par une enquête sérieuse et impartiale mais par un décret paré d'autorité de l'Etat. Sous prétexte que le fait à juger a engendré du mal et de la souffrance, les fonctionnaires de la justice tournent le dos à la raison et au bon sens. » • Thierry Lévy, Eloge de la barbarie judiciaire
2019, suivait Frontenaud, 4 mômes arrachés, rempotés plus loin. On attend impatiemment d'en savoir un jour plus.
Vers la mi 2006, sans nouvelles de mon ainée depuis des mois, je découvrais un magnifique texte de Lucie Poirier, sur sisyphe.org, La DPJ et la chasse aux sorcières contre les mères, un extrait, trois lignes, qui résume :
disparaissait à jamais. Dorénavant, on voit le nez en l’air de
la sociale travailleuse et l’enfant disparaît à jamais.
Le plus souvent, je crois, ce sont des femmes, seules, isolées, mamans solo ou suite à un divorce, une rupture, sinon, ce sont des familles de l'Unterschicht, des cas soc, dira Marie Vaton, qui sont confrontés à ces faunes. Dans mon histoire, c'est un peu différent, la mère était morte, et il s'agissait de se débarrasser du père, Carole Bulow, la sociale travailleuse, calomniait partout, puis c'est sa soeur, Isabelle Clementz, pasteur protestant à la perception apocalyptique du monde, qui est partie du tribunal de Nanterre, en 2005, le nez en l'air, avec mon ainée à sa main, elle a disparue pour toujours. « Cas soc ? On ne peut pas dire cela des parents ou des familles, ça enferme dans des représentations dépassées ! »
Par Richard Josefsberg, une sorte de sachant mieux, un guru de l'internat
En 2006, je publiais ici Le Code noir. Moi, j'étais excessif ? Plus récemment, Me Michel Amas découvrait la matière :
« Lassé [NDLR : déjà ? Il en dira quoi dans dix ans, l'avocat ou missionnaire ? Il a fait appel ? Et ? Lassé ?] par la difficulté de sa mission, il a décidé de dénoncer "ce qu'il se passe dans le secret du bureau des juges pour enfants". "Rien n'est plus violent que ce que je vis depuis un an dans le cabinet des juges pour enfants", assurait-il à France Info, en juillet 2019, une semaine après avoir lancé un cri d'alarme sur Twitter. »
Société
Les protestants s'inquiètent du "regard soupçonneux" antisecte
Par Xavier Ternisien
Publié le 13 mars 2006, le Monde, extrait
La Fédération protestante de France (FPF) a accueilli cinq nouvelles Eglises, lors de son assemblée générale, samedi 11 mars à Paris. Parmi elles, l'Union des fédérations adventistes de France. Les Adventistes du septième jour, qui comptent 10 000 fidèles dans l'Hexagone et plus de 20 000 outre-mer, se voient souvent reprocher une vision apocalyptique du monde et une lecture littérale de la Bible.
Article 30 - 1685, qui a depuis quelque peu évolué tout de même - Ne pourront les esclaves les parents être pourvus d'office ni de commission ayant quelque fonction publique, ni être constitués agents par autres que leurs maîtres leurs ours pour gérer et administrer aucun négoce, ni être arbitres, experts ou témoins, tant en matière civile que criminelle: et en cas qu'ils soient ouïs en témoignage, leur déposition ne servira que de mémoire pour aider les juges à s'éclairer d'ailleurs, sans qu'on en puisse tirer aucune présomption, ni conjoncture, ni adminicule de preuve.
Moi, excessif ? L’article 30 de 1685 est ancien, mais parait crument d’actualité, l’était aussi en psychiatrie, en mars 2013 : un expert missionné par le juge des libertés et de la détention (JLD) arrive, vous toise 10 secondes, pas plus, vous ouvrez à peine la bouche puis il vous annonce déjà sèchement que vous resterez enfermé, il disparait pour pondre un « avis » qui ne correspondra en rien à votre personnalité. Le JLD avait accepté son torchon, mais après débats, malgré tout, il avait accepté également une demande de contre-expertise… Ce premier psychiatre était parti s’éclairer d’ailleurs pour éclairer le JLD, mais parti s’éclairer d’où ? Auprès de Anne Sylvie Caillat, la psychiatre du service où j’allais rester détenu ? Auprès d’un agent d’entretien ? D’autres « usagers » du service ? Parti s’éclairer par la plante verte ou par la préfecture ? S’éclairer par les animaux de dehors aurait été compliqué, par la fenêtre de ma chambre, on y voyait pas grand-chose :
2013, une fenêtre de Paul Guiraud… la « chambre »,
et l'extérieur, printanier, je pouvais distinguer des arbres, des silhouettes, en tous cas
« Si vous ne changez pas, on devra vous enfermer à nouveau. »
En chambre de contention, à Paul Guiraud, où l’on m’avait installé d’abord, faute de place ailleurs, c’était pire. La ventilation était en panne, faisait du bruit H24. « On peut vous aider, vous voulez plus de cachets pour dormir mieux ? » « Dans quelques jours, vous pourrez intégrer votre service, ici, ce n’est que provisoire. Là bas, vous pourrez discuter avec le psychiatre. » Une fois là bas, des semaines, c’est long, j’ai pu discuter plusieurs fois avec elle... Mon dernier entretien avec le docteur Anne Sylvie Caillat avait été très court, elle m’y attendait : un doigt passé par la porte entre-ouverte de son bureau, mon regard plongé dans le sien. Une fois libre, elle m’assurait : « restez, vous le pouvez, librement, on va vous aider, on peut ! » J’ai fait mon sac et j’ai détalé. Depuis là bas, en 2013, j'avais ajouté plusieurs billets ici, comme chez les Chinois, avec mon smartphone ; c'était pas simple, fastidieux, mais j'avais mes journées et mes nuits, ça m'occupait.
En 2003, les travailleurs sociaux de l’ASE (92), je sais très exactement où ils sont allés s’éclairer, ils me l’avaient écrit ; les juges de Versailles l’avaient reconnu vers 2007 environ, quatre ans pour que ça percute ! Ceux de l’OSE, de 2003 à 2005, et pour 2006 en appel, c’est évident aussi, j’ai très bien perçu où étaient leurs accointances et leurs intérêts personnels. Ca par contre, à Nanterre comme à Versailles, ça n'a jamais pu percuter ; faute de temps ? Tous étaient toujours partis s’éclairer d’ailleurs, pour renseigner les juges. J’avais beau protester, la vérité était et restait figée ainsi au dossier de l’ASE puis à celui de l’ours pour enfant. Pour l’ARSEA, de 2006 à 2011, tout était limpide également, entre les jugements rendus par Nanterre comme par Versailles, et leur proximité géographique voire idéologique avec le pasteur d’Uhrwiller, ils s’éclairaient d’ailleurs. On est des canards, comme déjà décrit plus haut, les autres, entre eux, papotent, rient, ragotent, médisent, définissent et figent qui vous êtes, ce qu’il s’est passé, qui vous avez été, qui vous pourriez être demain, quel pourrait être le futur, évidemment, des plus sombres. Même s’ils n’en savaient absolument rien, quelques étaient les propos ou écrits de gens, ces tantes maternelles, qui résidaient à 400 et 500km de chez moi, en Lorraine, en Alsace, étaient systématiquement mieux reçus que les miens pour dépeindre ma famille, ce qu’était notre vie, notre foyer en région parisienne, le vécu et le quotidien de nos enfants. Aucun de nos amis ou proches, même pas celle qui avait longtemps été la nounou de mon ainée n’ont été entendus. Le dossier qui m’avait été retourné, en 2006, car égaré, retrouvé chez un greffe à Nanterre, contenait aussi quelques témoignages d’amis et proches. Ces derniers restaient estomaqués.
L’avocate de l’enfant, Maître Delphine Roughol ? Une sorte de feuille morte, suivant péniblement les vents, se couchant au gré d'évolutions de dires, une quiche, une tarte, parfois mal à l’aise, un peu pâle, ou rouge de honte, mais dans sa belle robe noire, toujours d'une grande prestance, même l'ayant enfilée sans mandat, pour réclamer un renvoi. Je ne me souviens pas l’avoir entendu dire quoi que ce soit lorsque mon ainée parlait de l’ambiance à Taverny, en 2005, ni d’ailleurs en 2007, lorsque mon ainée en avait reparlé encore. Rien jamais non plus au sujet de sa santé ou de sa scolarité. Comme les autres, partie s’éclairer d’ailleurs ? Je regrette qu'elle ne soit plus là, on aurait pu rediscuder. Elle même s'était plainte d'un de mes billets de blog, qui m'avait valu un petit entretien chez la police ; et sa plainte était au dossier « d'assistance éducative », mais pourquoi donc ? Mais sur le fond, je suis d’accord, un avocat pour l’enfant pourrait avoir du sens.
De temps en temps, le juge pour enfant convoque, l’audience débute, à l'écoute, on a toujours l’impression de s’être trompé de bureau... Puis l’on peut faire appel. Le résultat est au final pénalisant, quoiqu’il se soit dit en appel, le jugement contesté est confirmé. Au fil du temps, d'autant plus que tout est machinalement confirmé, des vérités s’accumulent, toutes définitivement indiscutables, incontestables, puis rappelées, rabâchées... On fini par s’accoutumer à ce climat, un loto où les avis et discours des autres s'imposent toujours. Vous êtes un harceleur, selon Taverny ? Ce sera vite débattu, imposé, puis confirmé par Versailles, vous resterez ce harceleur pour toujours. Veuf, dépressif mais pas divorcé, en 2011, pour la cour d'appel, un 1er avril, je l'étais encore... merci, l'OSE France. Quérulent ? Merci Bodon-Bruzel. Etc. « Il n'y a pas de problème de santé, on y veille bien. La scolarité ? On discute de l'orientation en 1ère. Il ne nous recontacte pas. » Elle m'aurait énervé, l'audience de juin 2010, je n'y suis plus retourné, pour celle-ci, j'avais juste envoyé une lettre au juge.
Faut l'avoir entendu, le pasteur d'Urwhiller, jeter ses anathèmes contre moi à certaines audiences, une érudite, experte en improvisation... régulièrement reçue 5/5 quoi qu'elle y envoyait. Tantôt des anathèmes en présence de mon ainée, à d'autres instants, à jurer qu'elle préservait l'image de son père. Moi, je pouvais toujours faire appel et tout ça. A chaque fois pour rien, sauf un peu de papier en plus, des écritures par les juges. La justice, une machine à s'écrire : tu fais appel, tu reçois du papier en plus. Fin 2003, j'avais fini par déprimer comme rarement, après près d'un an déjà de pressions par des travailleurs sociaux, pour que j'abandonne mon ainée à ces femmes. J'avais été dans le bureau du juge en juin, puis à l'OSE, rue du Temple, vers septembre, j'avais aussi eu quelques échanges avec Mme Josefsberg. Celle là m'expliquait entre autres qu'il fallait que je divorce, que je n'avais jamais divorcé... je n'avais jamais été marié, la mère de mon ainée était morte en 1999, et avant cela, un JAF était intervenu, de façon ponctuelle, vers 1997, pour les DVH, pour la ponsion alimentaire, puis jamais aucun soucis de NRE ou d'impayé ! Tout fout le camp lorsque ce genre de « justice » s'empare de vous, même l'état civil, même le cadastre. C'est suite à une conversation téléphonique avec cette dernière, en novembre 2003, que je me suis rendu chez le juge, à Nanterre, puis qu'il a décidé de placer mon ainée, chez M. Josefsberg. Agnès Josefsberg, aux investigations qui avaient précédées ce « placement », est depuis morte, d'une maladie longue, celle-ci ne peut plus nuire à d'autres familles, mères ou pères et même enfants comme elle l'avait fait chez nous.
Oui, j'écris « ponsion ». C'est un avocat d'Alsace, sur Twitter, qui me l'a inspiré. Je veux être lisible de là bas aussi. C'est comme #Ddass au lieu du plus pompeux Aide Sociale à l'octroit d'Enfances. On s'inspire, pour être mieux lu et compris.
Très bonne en impro, le pasteur d'Uhrwiller. Tout en renouant avec mon ainée, entre 2008 et 2009, discutant avec elle de ses résultats scolaires et de ses capacités, je l’avais convaincue de ne pas se laisser orienter vers une filière pro, ce qu’envisageait l’ARSEA Alsace. Ca n’a pas loupé, à la cour d’appel de Versailles, en 2010, très fière, Mme Clementz a annoncé qu’elle était en seconde, à Strasbourg, puis qu’elle irait faire des études de théâtre… Puis ma gamine avait donc ensuite fini orientée, puis déscolarisée ; ce n'était pas ce qui avait été affirmé, assuré par le pasteur, en 2005, à Nanterre...
En même temps, vers mi 2009, chez un juge, à Nanterre, vers les 15 à 16 ans de mon ainée, le pasteur commençait à se plaindre car mon ainée devenait plus difficile à gérer. « Oui, on avait finalement dû l’orienter quand même. C'est comme ça, courant avec les enfants placés, aux parents gravement carencés. Mais nous connaissons le coupable ! Elle avait renouée avec son père, preuve que cette relation était bien toxique, impensable ! On l’a donc rompue à nouveau. » Les professionnels de la protection de l’enfance n’ont-ils jamais entendu parler de l’adolescence et de rébellion, à ces âges là ? C’est comme les conflits de loyauté, j’imagine qu’ils en ont encore tout à découvrir. Je garde cependant le sentiment que le bouchon avait été poussé bien loin ici, « dans l’intérêt de la mineure ». C’est vers 2006 peut-être que la cour d’appel avait relevé qu’en cas de relations « même épistolaires » avec sa famille maternelle, mon ainée exprimait des « récriminations » à mon endroit. « Pour son équilibre », il fallait donc absolument « protéger » cette enfant de mon « psychisme », c’était la seule issue envisageable, la contenir durablement dans un univers fantasque qui cultivait et ruminait la haine de son père.
Et les juges, ces menteurs, tout un troupeau, pendant sept ans : « il était dépressif, délaissait sa fille ! » On pourrait à mon avis s'écrouler pour moins que cela. J'étais comme absent fin 2003 ; mais il y avait, entre autres, ma compagne pour s'occuper des filles, elles n'étaient pas délaissées ! On m’avait également reproché de ne plus être en capacité de protéger mon ainée… Je la protège comment, de juges ou d’intervenants du social ainsi que de tiers, les tatas, protégées par des ours ? Pour secouer la machine, pour lui écrire, pour extraire des mots, des lignes, j’avais juste une carotte, ou parfois, j’utilisais des tampons taillés dans une patate. En retour, systématiquement ou quasi, des coups bas et du mépris...
« Que le combat soit loyal »
De source revue Quasimodo,
voir aussi Que peut-on faire avec une carotte ?
J'avais une compagne et un second enfant, ma cadette, née quand ils nous sont tous tombés dessus, mais dont l'existence avait très longtemps été ignorée, niée par les juges ; ce n'est que vers la fin 2005 qu'ils ont enfin admis ou réalisé qu'elles existaient ! Absent fin 2003, au fond du trou, après un véritable harcèlement, par l'ASE, puis par l'OSE France, pour que j'abandonne ma fille à ses tantes maternelles... Ayant ensuite rapidement récupéré, repris pied, mais pas récupéré mon ainée, Nanterre l'avait placée à Taverny, j'allais discerner mieux quelle était la perception biaisée, l'éthique et la morale, le niveau des juges et des travailleurs sociaux de l'OSE. J'allais discerner, les entendre mieux, tout en commençant à approfondir le droit ainsi que d'autres matières. « La cour d'appel ne m'a jamais désavouée ! », m'avait un moment lancé le juge Anne Valentini, je suppose que c'est exact, et que les « professionnels » de l'OSE sont parfaits aussi, pour Nanterre autant que pour le parquet et Versailles, la cour d'appel, le parquet général. C'est curieux, ou c'est juste une farce ? Le rappel des faits par la cour d'appel, daté d'un 1er avril, ne reprend rien du tout de ce que je raconte ici ; j'ai le très net sentiment que c'est un faux en écriture publique pondu par une magistrate, à moins que c'était une légèreté, un éventuel copier/coller et problème de relecture, les juges n'ont pas que ça à faire, ou c'est pas mon arrêt :
Cour d'appel de Versailles, 1 avril 2011, 11/00005
Ont été entendus :
- Madame GERAUD-CHARVET, Présidente, en son rapport,
….
RAPPEL DES FAITS ET DE LA PROCÉDURE :
J. Y... est née le 03 septembre 1993 de l'union de M. Bruno Y... et de Mme Sonia Z....
A la suite de la séparation du couple en 1996, un conflit entre le père et la famille maternelle s'est progressivement installé.
Au décès de sa mère en juillet 1999, J. est allée vivre chez son père.
Celui-ci a rencontré une nouvelle compagne et le couple a eu une enfant K., née en 2003.
Par ordonnance du Juge des Enfants de NANTERRE du 18 novembre 2003 motivée par la période dépressive que traversait M. Y... qui délaissait sa fille et ne lui permettait pas d'assurer sa sécurité, J. a été placée à la maison d'enfants du Château de Vaucelles à Taverny.
J'aurais aimé lire ici au minimum : « A la suite de la séparation du couple en 1996, en 1997, le JAF de Sarreguemines (57) rendait un jugement attribuant la garde à la mère, accordant des DVH au père, le condamnait à verser la ponsion ». Mais non, pour les juges, la cour d'appel et pour l'OSE France, j'allais rester veuf, abandonnique, pas divorcé, dépressif, jusqu'en avril 2011. Bien qu'en novembre 2005 ils avaient enfin réalisé que ma cadette et ma compagne existaient. J'avais insisté, signalé qu'elles existaient. Tombait alors en audience, à Nanterre, un rapport inattendu des travailleurs sociaux de l'OSE ; faisant part de leurs « grandes inquiétudes » pour ma cadette ! Mon avocat avait alors eu à y répondre, par note en délibéré. A côté des bureaux de Nanterre, manque une salle pour les parents, où aller apprendre comment ça fonctionne.
« En cas de verglas, ne marchez qu'où nous avons sablé ! »
Edit... après de multiples ajouts, depuis ce 21 courant et une première version de ce billet ; je brodais dedans. Je ne vais pas tout relire, ni rectifier les coquilles, les erreurs matérielles mineures que j'aurais pu produire. Ici, subsistera une trame, que je vais maintenir, qui constitue ainsi un terrain miné, piégé, un bourbier comme un certain Pierre Péan, journaliste d'investiguation, aurait pu produire, terrain mouvant ou glissant, comme annoncé également via mon compte Twitter : « ACHTUNG ! Bei Glatteis dürfen nur die bestreuten Wege begangen werden. » Ce n'est pas en 1997 que je « divorçais », mais en novembre 1996. Puis en novembre 2003, Mme Josefsberg de l'OSE, qui investiguait, allait lourdement insister : « vous allez devoir divorcer, vous n'avez jamais divorcé ! » Elle était pétrie de certitudes, était pour son avis pour Nanterre partie s'éclairer d'ailleurs... peut-être une pratique #educspé #psy courante, s'éclairer d'autre part.
De source le Monde, la campagne en direct
« Y a le divorce, est (sic) le divorce c'est toujours une épreuve »
« Mais c'est pas parce que la famille a changé qu'on tient moins à sa famille »
Est-il utile que je précise que ces deux tatas, Carole Bulow, sociale travailleuse, d'une nature de corbeau, ni Isabelle Clementz, religieuse au nez en l'air, celle qui avait pourtant déjà bien vu les monstres dans sa jeunesse, n'ont jamais saisi un JAF pour demander des DVH ? Ce n’est pas la voie qu’elles ont choisies, une voie de civilisés, elles auront préféré la voie d'outre tombe de l'assistance publique, et de me pourrir via l’ASE, puis en insistant jusqu’à ce que soit bien saisi un ours, elles auront préféré me pourrir via l’OSE, la rue du Temple et ensuite avec Taverny, fermant les yeux sur tout, dont sur ce qu'endurait leur nièce au foyer… même lorsqu'elle en parlait elle-même ! Elles auront préféré me pourrir, pendant des années, via Nanterre, via la cour d'appel aussi, pour « sauver » mon ainée de son père « incurable ». « Par ordonnance du Juge des Enfants de NANTERRE du 18 novembre 2003 motivée par la période dépressive que traversait M. Y... qui délaissait sa fille et ne lui permettait pas d'assurer sa sécurité, J. a été placée à la maison d'enfants du Château de Vaucelles à Taverny. [...] Par jugement du 9 novembre 2005, le Juge des Enfants confiait J. à ses oncle et tante maternels, M et Mme A... en qualité de tiers digne de confiance, et maintenait la suspension de tous les droits du père. » Basta. Un pâle plagiat de Kutzner c/Allemagne, doublé d'un plagiat pas plus reluisant de l'affaire Finaly. J'avais pourtant prévenu.
Novembre 1996, un « divorce », pour des DVH et la ponsion alimentaire
Maurras, Kiel et Tanger, 1914, p.70 : « ces puissances subalternes (...) doivent s'ériger en
petites souverainetés indépendantes, comparables à des seigneuries féodales... »
L'ours ou le juge pour enfant, c'est spécial. Par la loi, il a tous pouvoirs pour ne pas le limiter, afin qu'il puisse efficacement protéger les enfants. C'est la théorie. En pratique, et c'est curieux également, il a tout fait pour protéger les tantes de ma fille, les travailleurs sociaux de l'OSE aussi... Avec le résultat qu'on connait, je l'ai détaillé dans mes précédents billets d'octobre, ici, ainsi que de façon plus synthétique dans ma récente lettre au Président de la République. Comment c'est possible, comment cet ours et ces « professionnels » ont-ils pu bricoler cela ? Avec des lettres puis des expertises !
J'aurais apprécié que le juge Anne Valentini puis les professionnels de l'OSE soient très vite plus sincères que cela. Dès juin 2003 même, le juge Anne Valentini aurait pu offrir directement mon ainée à ces tantes maternelles, elles n'attendaient que cela, une OPP pour la « déplacer » vite chez l'une d'elle, puis on en parlait plus. Puis je pouvais aller revoir Valentini, faire appel aussi, aller chez Bodon-Bruzel, à l'UMD, etc... Mais ça n'aurait pas semblé ni très légal ni vraiment moral, et assez brutal. Pour une apparence acceptable, il fallait d'abord que ma fille reste en foyer quelques temps, et que le juge poursuive ses investigations, n'envisageant pas autre chose, construisant très soigneusement un dossier, amassant des pièces, pour qu'il puisse motiver le rapt de mon ainée. La machine à s'écrire régurgitait donc un moment ces choses :
De l'arrêt du 22 mai 2009, par la cour d'appel de Versailles,
cassé/annulé par l'arrêt civ. 1, 20 octobre 2010, 09-68.141
Audience publique du 20 octobre 2010, Cassation,
Pourvoi n° C 09-68.141, Arrêt n° 909 FS-P+B+I
Pardon !
Tout parait ainsi clair, évident pour tout le monde, parfaitement justifié. J'étais veuf, jamais divorcé, au fond du trou, etc, puis j'avais juste fait chier les travailleurs sociaux. Et comme il ne fallait pas que je fasse autant chier le pasteur, tous mes droits ont été suspendus. En 2005, ma fille finissait « placée » en un endroit même tenu « secret », un presbytère d'Urwiller. Mon ainée était enfin « sauvée » de son père indigne. Ils en ont fait une orpheline, « dans son intérêt supérieur. »
Ils ont vraiment fait des études supérieures, nos magistrats, et ils sont recrutés parmi nos élites, la crème de la crème ? Après l'astrologue Davidson, était arrivée Magalie Bodon-Bruzel, encore une experte pour la troupe, dont les ours et leurs comparses, experte également très appréciée, et d'où ma bio Twitter : « D'après un psychiatre et plusieurs vrais magistrats, je n'aurais pas conscience des troubles que je crée autour de moi. Je décline toute responsabilité. » Je crois me souvenir qu'en son avis, de charlatan, Bodon-Bruzel ajoutait quérulent, processif, « s'empare et use du droit, c'est pénible » ; sur Twitter, tout ne tient pas dans une bio ; ou c'est sobrement contenu dans « troubles que je crée ».
« Quand les situations n'entrent pas dans le cadre des nouveaux modèles de réussite, quand les enfants ont des réactions et des attitudes qui ne ressemblent pas aux images de `'l'enfant du divorce" forgée par notre société, ceux qui se tournent vers la justice pour qu'elle dise la norme et tranche un conflit de droit ne rencontrent qu'une institution désemparée. Faute de savoir répondre à leur demande, la justice ne peut que mettre en oeuvre tous les moyens possibles pour étouffer les différends » • Le démariage. Justice et vie privée, Irène Théry, Odile Jacob, 1993, reédition de 2001, pages 239-240. « Quand on écrit une pièce, il y a toujours des causes occasionnelles et des soucis profonds. La cause occasionnelle c'est que, au moment où j'ai écrit Huis Clos, vers 1943 et début 44, j'avais trois amis et je voulais qu'ils jouent une pièce, une pièce de moi, sans avantager aucun d'eux. C'est à dire, je voulais qu'ils restent ensemble tout le temps sur la scène. Parce que je me disais, s'il y en a un qui s'en va, il pensera que les autres ont un meilleur rôle au moment où il s'en va. Je voulais donc les garder ensemble. Et je me suis dit, comment peut-on mettre ensemble trois personnes sans jamais faire sortir l'une d'elles et les garder sur la scène jusqu'au bout comme pour l'éternité ? » • Jean-Paul Sartre, l'origine de Huis clos. « L'enfer, nous dit-il, n'est pas le lieu de la torture physique, mais celui du jugement implacable d'autrui porté sur nous. » ? Sade, moraliste, et le crime parfait, pour l'éternel...
« Mais nous, on ne lit jamais les journaux. »
Par Jean-Baptiste Jeangène Vilmer et Maurice Lever, Sade moraliste,
le dévoilement de la pensée sadienne à la lumière de la réforme pénale
« On croyait bien connaitre le divin marquis »
Variantes...
In Deutschland beschwert man sich stark über meine « Excentricitäten. » Aber da man nicht weiß, wo mein Centrum ist, wird man schwerlich darüber die Wahrheit treffen, wo und wann ich bisher « excentrisch » gewesen bin. • Nizza (France), 14. Dezember 1887 : Brief an Carl Fuchs • Nietzsches Briefe, 1887
Il faut se méfier des comiques, parce que quelquefois ils disent des choses pour plaisanter • Coluche
Orpheline ? Avec Taverny, l'OSE France, je pouvais rapidement constater que ma fille n'avait plus ni père ni mère, qu'elle l'était déjà. En 2010, écrivant à l’ours, je demandais à être déchu de l’autorité parentale, mais ça n’a pas suivi ; enfin me déchoir aurait été plus conforme à ce qui s’était déroulé depuis la fin 2003 et jusqu'à sa majorité. Indigne, abject, révulsant, pour autant, pas du tout déchu, ni de l'autorité parentale, ni d'ailleurs du droit de surveillance ? Surveiller, un crime ?
Orpheline ou sous tutelle, comme le fils à Fourniret et Monique, et il ne fallait pas protester. En janvier 2005, il me parvenait même la lettre, plus bas. « Nous prendrons toujours soin d’elle. Si t’es pas content, écris à l’ours. Bisoux. » La Direction faisait systématiquement ce qu’elle voulait, sans me solliciter ni même m'informer dans les temps. Par une autre lettre, Taverny m’apprenait cependant que j’allais rester le « principal responsable », ce qui m’a donc bien été reconfirmé, par l’arrêt en appel rendu en 2009 autant que par l’arrêt de la cour de cassation de 2010, puis encore en 2011...
« Les documents que vous nous demandez sont transmis au juge pour enfant qui a mandaté notre établissement... » Vers février 2005, et comme j’étais toujours détenteur de l’autorité parentale, j’avais pris rendez-vous au collège, avec le prof principal de mon ainée, c’est lui qui m’a remis copie du document en page 2 : ni père ni mère, un tuteur. Ma fille allait partir avec sa classe, au Chambon, ce haut lieu de la Mémoire. Pourquoi Josefsberg avait-il refusé de partager quoi que ce soit de ces informations ou de ce dossier avec moi ? « La Shoah, faut en parler et faut jamais oublier ! »
« C’est tellement affreux de regarder le destin en face »… Avant de pouvoir lire des jugements, des arrêts, ce que m'envoyait la machine à s'écrire, lire du Josefsberg ou des lettres de son établissement était déjà très instructif. « L’agrippement est à la base à la fois de l’attachement et de la séparation, une fois établie la confiance de l’enfant, la séparation définitive de la mère a lieu soit du fait de la mère soit du fait de l’enfant. » Josefsberg et la troupe étaient à lire :
Des professionnels - qui se situent en amont du placement(*) - ont jugé que l’avenir d’un enfant est, ou pourrait être compromis s’il restait dans son milieu naturel de vie, ils envisagent de le faire vivre en partie en dehors de sa famille. Si une instance juridique mandatée par l’état confirme cette évaluation(**), l’enfant ira rejoindre une organisation de suppléance familiale(***) ; une famille d’accueil, un internat, une maison d’enfants, un foyer ; ils le confient à des professionnels : leurs confrères qui sont donc missionnés pour l’accueillir et organiser une séparation. • Internat et séparations [organisées], par Richard Josefsberg, in Les Cahiers de l'Actif, n°306/307, novembre-décembre 2001, page 84
*) Le pasteur d'Uhrwiller et sa soeur, assistante sociale à la Direction de la Solidarité, en Moselle, l'école ainsi que l'ASE des Hauts de Seine, et enfin Mme Richard Josefsberg, de l'OSE France
**) Confirmé par les travailleurs sociaux de l'OSE, Mme Claire Davidson puis Mme Magalie Bodon-Bruzel
***) Le pasteur d'Uhrwiller ainsi que, plus tard, les services AEMO de l'ARSEA Ostwald
« L’attachement »... Taverny était à 65km de mon lieu de travail, à 40km de notre domicile. J'y allais tous les 15 jours, pour récupérer ou y raccompagner mon ainée, des heures et des heures de trajet en auto en IDF, pour ces DVH. J'aurais bien pu m'en lasser ; ma fille ne s'en était pas lassée non plus. Mais je crois qu'elle ne faisait pas tant confiance que cela à Richard et son petit personnel - qui remarquera au passage que je ne les ai pas tous égratignés ou nommés ici. Dans son établissement, d'autres enfants lui tapaient fréquemment dessus, tout le monde s'en foutait, tandis que les poux, les rhumes et autres problèmes de santé dont des vertiges, c'est moi qui devait m'en occuper. Récupérer un enfant blessé ou même grincheux car fiévreux un vendredi soir, « c'est la vie »... « Ca s'est bien passé, le week-end, chez ton papa ? » « Le médecin passe tous les mardi, pour consultations, s'il y avait un jour un soucis, on vous le dirait. » « Les lentes mortes tombent toutes seules », m'a-t-on un jour répondu après que j'ai traité ma fille pour les poux... « les pressions sur sa fille », c'était mon écoute ainsi que les examens et soins médicaux dont je lui faisais profiter ? Une coupe, chez un coiffeur, de trop ? L'attachement de mes filles, entre elles, fallait absolument couper pour que mon ainée fasse enfin « confiance » ?
Quand l'enfant lui même en a ras le cul, des trajets, des coups, des poux, des griffures, des entorses, des privations de soin et de sommeil, de tensions, de conflits, de pressions, lorsqu'on lui annonce qu'il sera très prochainement privé de celui qui pouvait le faire soigner, et surtout de sa famille, il cesse enfin de s'agripper ? Elle était ravie de partir pour Uhrwiller ? Elle se séparait enfin pour aller renaitre mieux autre part ? Peu avant l'audience de l'été 2005, ma fille m'avait encore appelé paniquée « Richard m'a dit que si je veux pas partir, je vais en psychiatrie ! » J'avais eu connaissance déjà de l'affaire Sébastien traité lui aussi par Valentini, l'OSE France et Delphine Roughol. Je lui ai donc dit d'écouter les adultes autour d'elle... puis en juillet 2005, mon ainée est alors partie, joyeuse, enchantée, avec les époux Clementz.
Libé, publié le 27 octobre 2004, extraits... «J'en ai marre !» Sébastien, 14 ans, est perdu dans un maelström de procédures judiciaires. Il le dit avec ses mots et ses fautes, celles d'un adolescent perturbé dont père et grands-parents se disputent la résidence depuis octobre 2002. Pour le moment, il est placé en famille d'accueil dans la région parisienne. La situation ne profite à personne. Surtout pas à Sébastien, victime d'un «conflit de loyauté», selon la justice, et pour lequel une expertise récente préconise un suivi psychiatrique. [...] Et Sébastien ? Autrefois bon élève, il a désormais un an de retard. En juin, une juge des enfants de Nanterre a renouvelé pour un an la mesure de placement dont il fait l'objet. Les grands-parents ont fait appel, et le dossier sera examiné demain devant la cour de Versailles. «Le contact ne passe pas entre Mireille Millet et la juge des enfants, qui fait tout pour que Sébastien aille chez son père», affirme Me Dollé. [...] Lors des visites de ses grands-parents, Sébastien s'arrange pour leur remettre des lettres : «Mémé, j'en ai marre. Chaque jour qui passe me sépare de ma vraie vie (sic)», a-t-il griffonné en août au dos d'un emballage de cadeau, entre deux mots d'amour. «Il est tout maigre, il ne grandit plus. Il a 14 ans et il pèse 30 kilos. Voilà l'état dans lequel ils me l'ont mis», soupire Mireille Millet en montrant les photos d'un adolescent efflanqué.
Portrait
Môme pas peur
par Stéphanie Binet, publié le 23 novembre 2007, Libé, extrait
Après le décès de son beau-père, sa mère déménage régulièrement, et Keny [NDLR: Keny Arkana] fait ses premières fugues à 9 ans. Au début, un après-midi, puis deux, trois jours : «Je me revois dans des cages d'escalier en train de me faire mon petit nid douillet, à trouver des trucs dehors pour faire ma chambre. Et puis finalement, une fois que la colère s'était estompée, je rentrais chez moi, vers ma mère. Ce n'était pas à cause d'elle que je partais.» A cause de quoi, alors ? Elle refuse de le dire. A 11 ans, un juge pour enfants décide de la placer en foyer.«C'est là que j'ai compris l'hypocrisie du système. On te parle de droits de l'homme alors qu'on ne respecte pas les droits de l'enfance. Ils nous disaient : Tu ne prends pas tes gouttes, tu as une piqûre dans le cul. Forcément, c'est plus facile de surveiller trente légumes que trente agités.» A l'école, elle n'aime que les maths, «bien carrées», mais se fait virer régulièrement à force de sortir des cours intempestivement. A 12 ans, elle est déscolarisée. A 15, les foyers, là où elle a commencé à rapper pour «les copains», ne déclarent plus ses fugues. Elle vit dans la rue, fait des «restos baskets» [part sans payer, ndlr], se sert dans les invendus au marché, vole ses vêtements : «Au bout de deux jours, je les donnais. Il manquerait plus que j'ai à me trimballer une valise.»
Une lettre de l'enfant, Sébastien, et Minou, c'était un énorme chat.
« Il ne faut pas aller contre la justice et l'OSE »... la justice ?
Keny Arkana - Eh connard • 14 juil. 2007
« Le placement de la mineure ... mis à mal par le harcèlement dont M. X... a accablé la MECS du Château de Vaucelles » ? L'OSE France me repprochait quoi, là ? D'avoir parfois porté plainte ou déposé des mains courantes en raison de violences ou de violences en réunion dans leur établissement de Taverny ? En décembre 2004, mon ainée m'a appelé en larmes, j'ai ensuite téléphoné au 119, elle avait décrit un passage à tabac, fallait pas réagir ainsi ? C'est la raison de la teneur de la lettre de janvier 2005 de la Direction, puis de ces très petites phrases et tournures dans les arrêts ainsi que dans « l'expertise » de Claire Davidson ? Rompre les liens père-enfant, alors qu'au cours de débats, début 2005, la cour d'appel avait elle-même un instant envisagé d'extraire ma fille de Taverny du fait des mauvais traitements qu'elle y subissait ? Faire inscrire mon ainée au fichier des mineurs disparus lorsque la Direction organisait des sorties clandestines, c’était intolérable ? Si tel avait été le cas, je suppose que la police et la gendarmerie nationale n’auraient jamais enregistré ni réagit à ces signalements là ? On peut « signaler » les parents, mais pas les travailleurs sociaux ?
Le lavage de cerveau en Chine au début des années cinquante
(Source : BULLES du 4ème trimestre 1993) / prevensecte, extraits...
10. La dénonciation du père, acte ultime de la réforme de la pensée. La seconde exigence était bien plus difficile. Il s'agissait de dénoncer son père, tant comme individu que comme représentant de l'ancien régime. C'était l'acte ultime, symbolique, de la réforme de pensée des jeunes Chinois, et pour beaucoup, c'était extrêmement douloureux. Un cadre avait remarqué que Hu s'abstenait le plus possible de critiquer son père, et s'était mis à le harceler sur ce sujet en toute occasion. [...] Hu a finalement trouvé un moyen d'accuser son père sans dire trop de mal de lui, et sa confession a été acceptée. [...] Chacun inscrivait ensuite sur une carte ses voeux concernant sa future affectation professionnelle. La décision était prise par les autorités. Théoriquement, on avait le droit de refuser, mais très peu le faisaient, car c'était un très mauvais point - d'ailleurs, qu'auraient-ils pu faire d'autre ?
En 2013, lisant un Républicain Lorrain, un portrait, j'apprennais par voie de presse qu'elle vivait, qu'elle était d'un petit village, non plus de chez moi ou ce cette région. Ce petit village à 15 minutes de chez sa tata Carole ? Excellent ! Puis en 2014, donc, elle m'a assignée, a réclamé la ponsion alimentaire. « Un droit absolu ! » J'ai été rude avec deux avocats de Metz, on ne parlait pas la même langue, j'imagine, mes écritures étaient pour eux illisibles... « Je vous suggère une fois encore de relire, de mieux lire mes observations et pièces qui vous sont parvenues... » Une expérience intéressante, avec des renvois, ce qui m’a permis de sonder le JAF aux audiences, de comprendre ce qu’il voulait et ce qu’il ne recevrait pas. Une affaire de famille encore, mais avec des écrits à s'échanger, assignation, observations, piques et répliques, etc. Cependant, curieusement les familles et des enfants défilaient dans la salle, les débats étaient publics, pour des ponsions réclamées à des pères indignes, une liste des noms étant placardée sur la salle d'audience. Saloperies de pères.
Mars 2013, paraissait ce portrait, et quel portrait ! Le 8, j’étais donc sur Beaubourg, puis reçu par Christophe Girard, ensuite on m’enfermait en psychiatrie, pour que je me taise. Ce 7 mars 2013, mon ainée était pour sa part reçue au Sénat, avec d’autres Meilleurs Apprentis de France. J’en avais un jour discuté avec un éducateur. « Mais c’est formidable ! » Je n’ai jamais douté des capacités de cette enfant. Je dis juste quelle a été « orientée ». Ce passage au Sénat, avec la Ddass au balcon, en train d’applaudir, de s'applaudir… de la comm’ politique, pour valoriser, promouvoir les filières professionnalisantes. Mon ainée avait fini par décrocher un BEP, tardivement, en 2015. L'éducateur a baissé les yeux.
Passé mai 2008, discuter avec des journalistes, c’était juste y perdre du temps. Quoi que je leurs racontais. En 2013, l’article du Parisien était limite, tandis que « une source policière » avec l’AFP m’avaient fait passer pour l’un de ces pères pas contents qui réclamaient la garde. Ces « pères grues » avaient eux-même récupéré mon action, sans même me contacter, ils se l’étaient appropriée comme s’ils l’avaient organisée, pour communiquer. « Bon et bien c'est officiel, mon ex est fou. et probablement interné depuis vendredi… » ai-je plus tard découvert sur Internet. En 2014, déambulant dans les rues de Metz, alors que j’y étais convié par le JAF, j’en avais profité pour pousser la porte d’un grand quotidien régional. Après avoir discuté avec l'agence, un journaliste ou deux, j’ai été mis en relation avec l’un de leurs grands reporters. « C’est de la diffamation, revenez nous voir avec la décision du JAF. » Le JAF a jugé, je n’ai plus jamais rappelé ce journal.
Par le passé, en 2006, pour prévenir, essayer de prévenir, j’avais de tels éléments en main à la cour d’appel de Versailles, du Josefsberg, des lettres, déjà du papier de la machine à s'écrire, Bulles n°40... saisissant alors déjà la MIVILUDES. Avec également en main, Bourreaux et victimes, de Françoise Sironi. Pour ce billet, ça suffira. Puis j'apprenais que Claire Davidson est experte en cadre, « une histoire de respect », selon Dialogue numéro 165, chez Eres, 2004, rubrique « Les sciences humaines et les pratiques qui s'en inspirent » ; L'autorité parentale et les mutations de l'ordre familial. J'aurai souhaité que mes enfants et ma famille soient protégées de toutes ces « interférences », mais ça n'a donc pas été possible. En mai 2008, à l’audience, un substitut de Nanterre m’avait dit que : « la diffamation, pour le moment, ça va. »
Je crois que ça allait, en 2006 comme en 2008. J'avais même diverses versions et proses de Richard Josefsberg ou de ce « praticien » entre mes mains. Des versions ou des éditions de Internat et séparations, je crois en avoir repéré plusieures, ces années passées. Dont une de 2013, je crois, un PDF, parue chez Eres (ISBN 978-2-7492-2104-5, première édition aux Éditions Erès, 1997). Qu’est ce que ce « professionnel » a fait de mon ainée, il l’a utilisée pour finir de développer ou valider ses théories ? « L'une des attributions les plus fondamentales et les plus controversées de l'internat est d'organiser la séparation. Comment les professionnels de l'enfance peuvent-ils utiliser la séparation comme outil éducatif ? » Mais la grande interrogation ou mystère, en lisant ce théoricien, porte sur sa pratique, sur la pratique, en utilisant l’internat, comment peut-on faire pour « organiser une séparation », pour y aboutir ? Dans ses livres et ouvrages, il n'en dit rien. Le niveau des gens « neutres », irréprochables, selon les juges, qui eux même vous traitent comme des canards. D'après des bruits qui courent, Didier Raoult aurait mené une expérimentation sauvage contre la tuberculose sur des humains, dont un mineur, ça va scandaliser... Sur France 3, daté de ce 22 octobre, on apprend que « Les informations de Mediapart viennent... s'ajouter à des révélations publiées pendant l'été par l'Express selon lequel de nombreuses études menées à l'IHU s'affranchissaient depuis des années des règles encadrant les expériences impliquant des êtres humains. » Tout va bien, dans le meilleur des mondes, tant que nous n'en discutons pas trop. Rien que cela pourrait être un sujet tabou :
« Ayant décidé d'effectuer ma recherche sur mon lieu de travail, il me paraît nécessaire de m'arrêter quelques instants sur le risque encouru par le chercheur praticien qui travaille sur sa pratique et dans l'institution - l'OSE France - dont il est salarié. Concernant la présente recherche, je n'ai été l'objet d'aucune censure et je n'ai pas tenté de valider mon travail professionnel à tous prix [...]. »
Internat et séparation
Intervenir auprès des enfants et des adolescents
ENSP, 2000, collection « ETSUP savoirs professionnels »
Richard Josefsberg
Respecter le cadre, tel que voulu par les ours et les tantes maternelles, un cadre imaginé par Claire Davidson, experte ? D'accord. Un univers fantasque, absurde et désolant, où mon ainée allait être immergée à nouveau, fin 2009. Cet arrêt du 1er avril 2011 par Versailles est une farce. Pourquoi recontacter le service AEMO ? Pour qu’il parasite ou « interfère » plus ? En leur point rencontre, de ces mouroirs, de ces étouffoirs de relations parents-enfants ? « Elle a perdu sa mère, et chez son père, c’est impossible, on l’a bien vu, elle ne veut plus revenir ! » Dès que je l’avais reçue chez moi, l’été 2009, je l’emmenais chez un toubib, pour un second problème de santé chronique et différent des vertiges, des douleurs vives… Pour la santé, « il n'y avait pas d'inquiétude à avoir ». D’accord. J’avais bien essayé de prévenir, d’alerter, mais ceci n’avait donc pas fonctionné non plus. Une « attention régulière y était portée », ok. L’ARSEA avait recruté Sara Choukron, la communiquante ou référent familial de l’OSE France ? L’ARSEA « faisait le point sur l'orientation », oui, j’ai vu, fleuriste un temps, puis l’armée. « Orientée », fini la 1ère. Elle attendait une « réponse affective » en juin 2010 ? En 2010, à la cour d’appel de Versailles, le pasteur expliquait qu’après l’été 2009, il avait vite résilié ou changé le 06 de mon ainée.
Ces problèmes chroniques de santé, puis cette orientation, en CAP fleuriste, puis à l’armé, puis un BEP, tardivement, en 2015, j’ai un peu du mal à comprendre. Je sais bien que Thomas Resch de l’ARSEA a écrit un beau papier éthique sur l’orientation appropriée des jeunes filles inadaptées ou en échec, ainsi que même sur la médiation, sûrement très éthique aussi, avec les familles... « Orientée », pourtant en 2005, chez l’ours, à Nanterre, les époux Clementz assuraient qu’ils feraient tout pour leur nièce, avançant même que tonton Pascal est le parrain, religieux, dont le rôle est de se substituer quand les parents ont disparus ou sont incapables. Pascal est médecin généraliste, il n’a jamais bien entendu ni rien perçu non plus des problèmes de santé de mon ainée ? Elle n’était pas deux jours chez nous, l’été 2009, qu'assez vite, elle se plaignait de douleurs… Pourquoi mon ainée a ainsi fait fleuriste, et pas théâtre ? Passé l'été 2009, la gamine était curieusement persuadée qu'à Paris, elle ne pourrait pas faire d'études... Elle aurait eu parfois besoin d’être un peu motivée, rassurée, voire d’un peu de soutien scolaire pour poursuivre ses études ? Autre chose que des cours d’éducation religieuse, où elle était brillante. La fille aux Clementz semblait avoir eu une chance un peu différente, la mienne déscolarisée, ou « orientée », en filière très longue, professionnalisante, tandis que la leur allait intégrer une école privée de Strasbourg, à 8 000€ l’année... Un chiffre et différence de « traitement » que j'avais appris tout à fait par hasard, en juillet 2018, via Facebook ; l'une écrasée par la Ddass, son père pourrit par les prétoires, l'autre élevée, le tout, sans compter. En même temps, si mon ainée avait fait des études supérieures, elle ne se serait probablement jamais installée dans un trou perdu, à côté de chez tata Carole, la marraine. Sinon, tout simplement, et pour ne pas trop abuser, les professionnels de la Ddass, ceux de l’ARSEA, se sont imposés pour faire ce qu’ils ont pour habitude de faire, orienter mais éthiquement les enfants, et les époux Clementz n’auront pas trouvé la voie pour le signaler, ni à Nanterre, ni à la cour d’appel.
Carla, sa « comme sa soeur » dans cet univers fantasque, est froide, depuis un moment. D'autres aussi sont froids, et davantage. J'attends toujours de pouvoir causer avec des adultes, comme je le disais déjà lors d'une audience de 2010... En tous cas, j'avais trouvé curieux de retirer mon ainée de chez nous, en région Parisienne, où elle était même née, pour la remettre au monde à Uhrwiller, un village, où elle allait trouver une autre soeur pour s'épanouir avec la paroisse et le pasteur. Mais moi, et les psy-lacanistes de l'OSE, on se comprennait pas trop, eux, ils savaient tout telllement mieux...
"L’étymologie latine - de la séparation - propose deux hypothèses : une qui signifierait disposer, placer, préparer, l’autre désignerait le fait de produire, d’inventer, de créer et mettre au monde."
"Ces deux théories sont retenues par J.Lacan qui joue sur l’équivoque « autorisée par les latinistes » dit-il entre « se séparer » et « s’engendrer ». Se séparer c’est donc pouvoir donner naissance à."
Extraits de "Internat et séparations"
Richard Josefsberg
Cahier de l'Actif n°306/307
Le projet d’établissement, un cadre de formalisation de la prise en charge en Institut de Rééducation
Thomas RESCH - Mémoire de l’École Nationale de la Santé Publique – 2003
De source documentation.ehesp.fr/memoires/2003, extraits…
Le sujet de ce mémoire aborde au moyen d’un travail relatif au projet d’établissement, une problématique qui a trait à la cohérence et à la formalisation de l’action sociale en faveur des enfants et adolescents en échec scolaire, dont les symptômes repérés rendent nécessaires un recours à une éducation spécialisée, mise en œuvre dans un cadre mobilisant moyens éducatifs et thérapeutiques.
[…] Dans une seconde partie, centrée sur la démarche de projet elle même, j’examinerai dans un premier temps, les contraintes spécifiques d’une méthodologie de projet, puis j’explorerai dans un second temps, les voies possibles d’une déclinaison éthique des droits de la personne tels qu’ils sont garantis par la loi du 2 janvier 2002…
[…] La troisième partie du mémoire me permettra d’aborder sous l’angle d’une éthique de communication, la question clé de l’actualité et de la pertinence de démarche globale de prise en compte des familles, en imaginant une expérimentation de pratiques de médiation. J’aborderai également pour conclure les questions des projets transversaux, de la réintégration scolaire, du partenariat et des évolutions possibles en terme de prise en charge.
La séparation en internat de l'OSE, ou par les Josefsberg, « disposer, placer, préparer, produire, inventer, créer et mettre au monde »… Et rien du tout du passé de ma famille, de mes enfants, de ma compagne, de nos amis et proches, de moi-même, de ce que nous avions pu vivre ou percevoir, ni de ce que j’exprimais dans les tribunaux de 2003 à 2011 n’avait existé ou ne pouvait être crédible… D’anciennes de mes notes et lectures, vu en préface d’un travail de Joseph de La Martinière, sur les N.N., et une procédure d’exception aussi : Selon Germaine Tillion, la « mystérieuse » catégorie des prisonniers N.N. « savaient qu'ils ne devaient recevoir ni lettre ni colis ». Elle ajoutait que parmi les N.N., certains détenus avaient des dossiers « très lourds » et d'autres « des accusations mineures ». Elle affirmait que « dans la sélection des N.N. le choix était incohérent. » Comme elle l'écrivait pour cet avant-propos, cet ouvrage est très éclairant, il complète par divers aspects Le système totalitaire, d'Hannah Arendt : « En vérité, en ce qui concerne la veuve française, son mari était censé avoir cessé de vivre au moment de son arrestation ; ou plutôt, il avait cessé d'avoir vécu. » Tout supprimer, ici...
La prose et le travail des Josefsberg qui cachaient bien tout de leurs pratiques sauvages semblent avoir inspiré du monde :
Au cours de l’histoire, les missions affichées des différentes institutions séparatrices ont évoluées au fil du temps, avec en premier lieu la fonction d’une suppléance familiale, mais avec des références diverses, qu’elles soient religieuses, politiques philosophiques, médicales, sécuritaires....
D’ailleurs, il est intéressant de voir le vocabulaire utilisé: séparer pour faire vivre, pour survivre, dresser, redresser, élever, convertir, contrôler, éduquer, rééduquer, punir, soigner, sauver, protéger, transformer afin de former, quelquefois de fabriquer des hommes intégrés non seulement au monde environnant, mais aussi au monde souhaité par les acteurs de l’institution.
En tout cas, il existe toujours une idéologie sous-jacente(2).Les internats d’excellence, enjeux et spécificités Lyon, 23 et 24mai 2011
Internat et processus de séparation
Communication – Dr Thierry ROCHET - 24 mai
Extrait et note de bas de page de source http://ife.ens-lyon.fr, à l'Institut Français de l'Education... 2) Richard Josefsberg, « De la stigmatisation à l’innovation : quel avenir pour l’internat ? » Les Cahiers de l'Actif - N°306/307
« La langue ne ment pas », nous disait Victor Klemperer. LTI... Lingua Tertii Imperii, est-ce le moment de reparler cela ?
Dans ce que je raconte doit y avoir de tout, pour faire attraper des boutons à tout le monde. Mais curieusement, ça laisse comme depuis toujours indifférent. En 2014, paraissait un cahier, je dois l’avoir quelque part, à moins qu'au format PDF. Sinon, il devrait encore être en tête de gondole, dans tout bon IRTS. Les cahiers de l'EFPP n° 20... Ethique et travail social, d’une école de formation psycho pédagogique, avec au CA, Richard Joserfsberg, Directeur de MECS, de l’OSE. Leur monde est petit, pourrait-on parfois penser. Discuter d'éthique et même de bientraitance était un moment très en vue :
Qui était de source efpp.info
Dans le rapport de juin 2010, il figurait aussi que ma fille attendait une réponse autre que « uniquement judiciaire et procédurière » ? Pour juin 2010, le juge pour enfant avait convoqué, pas moi, ni d’ailleurs à mon initiative. Je ne m'étais même pas rendu à cette audience ; si l'ARSEA s'était donnée la peine de m'écrire ou de me téléphoner, j'aurais pu leurs faire savoir. Personne à l’ARSEA n’avait pu expliquer cela à ma fille, que le juge avait convoqué, pas moi ? Par le passé, j’avais acheté un bouquin de droit, sur l’assistance éducative, d’occasion. Guide de la protection judiciaire de l'enfant - Cadre juridique. Une vrai affaire, il m’est arrivé tout à fait neuf, jamais feuilleté, avec un tampon d’un IRTS dessus.
En mars 2011, la Cour était pâle. Développant, je demandais juste un constat d'échec. Puis rien d’autre. De toute façon, à chaque fois, mes demandes, là-bas, ne me permettaient toujours que d’obtenir simplement du papier en plus, des confirmations ou des rejets, en tous les cas, des vacheries sur le papier. Particulièrement pâle, embarrassée, grimaçante, lorsque j'exposais vite fait - on a jamais qu'environ 5 à 10 minutes, là bas - quels étaient les problèmes de santé chroniques de ma fille ainée. Ok, « il n'y avait pas d'inquiétude à avoir ». A l'oral, le parquet avait ensuite lui même conclu à un échec. Deux problèmes de santé chroniques ignorés ? Je ne suis pas surpris par la déscolarisation. « Si vous saviez c'qu'elle avait comme père et dont on a essayé de la sauver ! Mais on peut pas parler, c'est secret professionnel ! » Si tout est si secret, il va falloir anonymiser mieux mon nom et même des ours dans les #opendata #freebar de justice.gouv
Cour d'appel de Versailles, 1 avril 2011, 11/00005
Arrêt du
01 AVRIL 2011
Les débats ont eu lieu en Chambre du Conseil le 04 Mars 2011 devant :
- Présidente : Madame GERAUD-CHARVET
- Conseillers : Madame MAUGENDRE,
Madame DEMARTEL
En présence de Monsieur AUFERIL, Substitut Général, assistés de Madame BABILLON Dania, greffier,
...
SAISINE :
Par déclaration au greffe de Monsieur Bruno Y..., le 11 janvier 2011, après arrêt rendu le 20 octobre 2010 par la Cour de Cassation, cassant l'arrêt de la Cour d'Appel du 22 mai 2009, qui a statué sur l'appel d'un jugement rendu le 30 juin 2008 par Monsieur SERRIER, Juge des Enfants du Tribunal pour Enfants de NANTERRE, dont le dispositif suit :
...
Toutefois après les vacances d'été 2009 passées chez son père, J. refusait de se rendre chez lui ; de son côté M. KANT ne reprenait pas contact avec le service d'AEMO ce qui ne permettait pas de mener un travail éducatif de nature à favoriser l'évolution des relations père/fille.
Dans son rapport du 8 juin 2010 (dernier rapport figurant au dossier ), le service d' AEMO :
-répondait aux interrogations de M. Y... sur l' état de santé de sa fille en affirmant qu'une attention régulière y était portée et qu'il n'y avait pas d'inquiétude à avoir ;
- faisait le point sur l'orientation scolaire de J. en 1ère ; .
- indiquait que J. ne souhaitait pas revoir son père disant attendre de lui une réponse affective et non uniquement judiciaire et procédurière ;
- rappelait que M. Y... ne contactait pas le service ;
...
DEVANT LA COUR :
M. Bruno Y... se présente, sans avocat ; il dépose des conclusions. En substance il indique que depuis la fin de l' été 2009 il ne fait plus appel de la mesure de placement de sa fille J. Il remet en cause plus en amont le travail de séparation mené par l'institution l'OSE. Il demande par ailleurs que soit dressé un constat d'échec de la mesure d'action éducative en milieu ouvert qui était censée faciliter les relations père/fille ce qui n'a pas été le cas. Il souligne aussi que J. voulait faire une filière littéraire puis faire du théâtre alors qu' elle a été orientée vers un CAP de fleuriste ; il remarque que malgré ses avertissements, personne ne prend en compte les problèmes de santé de sa fille (vertiges) ; il estime qu'il conviendrait à tout le moins de désigner d'autres professionnels de l' action éducative, tout en admettant que c'est difficilement envisageable compte tenu de l' approche de la majorité de J. (3 septembre 2011). Il ne formule aucune demande.
...
DIT cet appel devenu sans objet ;
« On ne lit pas sur place, juste ce qui est à emporter »
« Ne lisez pas Serge Paugam, La disqualification sociale, soyez analytique », m’avait un jour répondu un travailleur social, dans un forum. Ou sinon, être psychanalytique, lire du Claire Davidson, ce serait acceptable ? On arrive dans le champ de la maltraitance psychologique alors, du sectaire ainsi que de la torture, où l’on impute toutes les responsabilités à la « rigidité absolue » et au « psychisme » du père, à la nature de la relation père enfant, qui « dans certaines circonstances et sous certaines conditions » (sans préciser lesquelles) peut représenter un grave danger pour le « psychisme de sa fille »... J’ai eu le malheur d’être resté trop proche de mon ainée, j’aimais ma fille, comme le publiait Maxi en mars 2008, ce qui était réciproque, et nous restions même également très proches dans un moment difficile, son placement dans un cloaque de la Ddass. « Cloaque, c'est méchant ! » Pour plus policé et romancé, lire Sa majesté les mouches, de William Golding, on comprend mieux ce qu'était la période Taverny, en foyer de l'OSE france. Un cloaque, déstructuré par la violence, une ile aux enfants sans les parents, sans Casimir non plus, une ile comme dans le roman de William Golding. Et en cas de « difficultés », comme l’écrivait Donzelot en 1977, seul le « spécialiste » pouvait écrire et être bien reçu par les ours, dont pour faire changer à sa guise l’enfant d’un statut ou d’un lieu d’accueil à un autre… J’avais même commis l’ignominie de dénoncer des ordures, dont un « professionnel » de la rééducation en internat, par les coups et des privations d’examens et de soins, « professionnel » aussi de la séparation par les juges, à l’aide de rapports et de lettres, d’allégations diffamatoires, calomnieuses… Pour Richard Josefsberg, pour tous les juges, ainsi que pour Claire Davidson, tout était limpide, ma fille se mettait en difficultés à Taverny pour que je puisse ensuite cracher sur des travailleurs sociaux, ces nuisibles, ces parasites, inacceptable, il fallait que ça ait un terme ! Mon ainée a disparue. Mais j'ai pu faire appel...
Je suis désolé, malgré ma psychothérapie, par le passé, d'abord pour me rétablir en quelques semaines, comme on le fait chez les civilisés, puis pour une écoute, du soutien sur la durée, pour tout pouvoir endurer, j’ai toujours eu et ai encore une lecture totalement différente des faits, de 1996 à 2005, puis même au delà. Et particulièrement une lecture différente de ce qui nous avait été infligé par les prétendus professionnels de l’OSE France, de la torture, morale, psychologique et même physique, longuement, à Taverny, subie par mon ainée, puis un rapt de mineur, je n’ai pas d’autres mots que torture. Une mère qui avait subit quelque chose de similaire avait fini par se suicider, d'autres parents s'écroulent au bout de quelques semaines ou mois, s'enfoncent, parfois finissent totalement désocialisés ; c'est probablement le but de ce genre de pratiques « professionnelles », rafler l'enfant, écraser les parents, pour avoir enfin la paix, en tous cas, du silence sur toutes les ondes. « Une mère s'est suicidée ? C'est cra cra chez les cas soc. Heureusement, on s'occupait déjà de sa fille. » Marie Vaton, une journaliste qui m'a récemment bloqué sur Twitter n'aimait pas mes questions, j'ai l'impression...
La suite ne sera plus mon problème. Il sera celui de Richard Josefsberg et de l'OSE France ? Ou il sera celui d'autres aussi, de tous ceux qui investiguaient, ou qui prétendaient juger ou agir pour « sauver » mon ainée... voire même ma cadette. Et que surtout, tout se passe en silence, pour que personne ne s'y intéresse jamais. « C'est d'ordre privé, tout à fait secret ! » De A à Z, tout est tordu, vicié, nauséabond dans cette histoire. Et parmi les vérités avérées, martelées, toujours celles d'un même bord, volontiers reconnues et durablement retenues par les juges, celles d'un Richard Josefsberg. En tous cas, je rigole, il fallait en 2003 confier toutes les missions à l'OSE France, puis toujours les croire, jusqu'en 2011. Et se taire, pour faire plaiz à tous, ou pour s'épargner les coups bas en retour. Ha ha, Richard, qui va pouvoir sauver sa médaille : « si, si, voyez, je vous assure, fallait que je les traite comme ça ! » Je suis d'accord, c'est ainsi une présentation surprenante à atterrante, mais mon avocat m'avait un jour bien dit de ne rien cacher, de tout exposer.
« Etre né quelque part... » C'est en 2004, avec le collège, j'imagine, qu'elle allait découvrir, approfondir ce qu'avait été la Shoah. Ou c'était en regardant Le pianiste, de Polanski, au foyer de l'OSE ? Mais selon ce que mon ainée m'avait raconté, en décembre 2004, elle n'avait pas pu voir ce film jusqu'au bout... « partie vomir des cornichons. » C’est vers cette période, l’automne puis l’hiver 2004, que je cessais définitivement de faire confiance au juge pour enfant de Nanterre ainsi même qu’à son parquet. La suite, dont avec des appels, à Versailles, ne m’aura pas donné tort. Tout allait être vain.
Mais amusants, les éducateurs de l’OSE, à chaque fois, je me contenais… « Ca s’est bien passé, chez papa, ce week-end ? » Une fois, j'ai râlé, j'aurais pas dû non plus. « Noël à la maison, c'était bien ? » 2004 avait été le dernier.
Un « problème » après de précédents, fin 2004, à Taverny, au foyer de l'OSE. Allait donc ensuite suivre une lettre de la Direction au juge pour enfant, celle plus bas, suivaient d’autres « problèmes » encore, puis l’avis de Mme Davidson, le tout indiscutable, et mon ainée disparaissait… « dans son intérêt supérieur », à la main des époux Clementz.
puis comme en réponse, allait arriver plus tard la lettre de Richard Josefsberg, plus bas
« La #Mémoire et se souvenir ou visiter Chambon, c'est autrement que ça s'utilise ! »
« Ca s'arrête au périph'. » Charlie hebdo du 20/1/2010 et un livret de famille de Boches délivré par la ville de Paris
« On ne se souvient pas du tout de cela. On a un métier difficile, dont à cause des parents, des cas soc.
On travaille dur, à aider, neutres, on traite, mais on n'écoute ni ne lit jamais rien, on interprête. »
La correspondance a la suite est affligeante de la part d’un postulant ou docteur en sciences de l’éducation, d'un Directeur et expert de la protection de l'enfance, d’un sachant qui avait déjà 20 ans d’expérience avec les enfants et leur accompagnement, ainsi que très certainement une excellente expérience des tribunaux, ceux des ours pour enfants.
A partir de la fin 2004, tandis que ma fille était donc placée dans son établissement, elle s'est mise à se plaindre de vertiges. Elle n'avait alors que 11 ans, faisait à tort un rapport de causalité avec une intoxication alimentaire, au château de Vaucelles, Taverny. « C’est la seule qui aurait depuis des vertiges ! » Après examens par un médecin ORL, ainsi que à partir d'une radiographie, il s'est avéré que ces vertiges étaient liés à une autre cause, physiologique, et probablement liée à sa croissance. Mais c'était soignable, traitable, l'ORL lui avait en tous cas prescrit un traitement.
La radiographie, je me demande encore pour quelle raison précise Richard Josefsberg l’avait faite réaliser. Pour répondre au 119, où j’avais signalé le passage à tabac, fin 2004? Il me l’avait ensuite lui-même remise en mains propres alors que je passais à Taverny, pour les DVH. Puis j'avais contacté le docteur Babin pour mieux comprendre... « Inacceptable ! » Ma fille, manifestement paniquée et en pleurs, fraichement passée à tabac : « puis j’ai vomi, l'éducateur m’a dit que c’était les cornichons. » Ce coup de fil au 119, je n'aurais probablement pas dû le passer. Ca s'est aussi retourné contre nous.
Mais à l'époque, donc, au lieu de faire examiner décemment ma fille, ainsi que de la faire soigner, monsieur Josefsberg, expert en séparations, s'était emparé de ces faits, de mes écrits, de mes signalements, et de la médecine pour me salir auprès du juge pour enfants, comme il avait pris coutume de le faire. On était au XXIe siècle, on estime que le texte originale du serment d’Hypocrate a été rédigé au IVe siècle… « Mon premier souci sera de rétablir, de préserver ou de promouvoir la santé dans tous ses éléments, physiques et mentaux, individuels et sociaux. » « Après plusieurs avis auprès de plusieurs médecins... » Jusqu'à du nomadisme médical même, pour se blanchir ; aucun de ces médecins qu'il est allé consulter ne lui avait dit de présenter ma fille à un médecin ORL ? En multipliant ainsi les diffamations et calomnies à mon encontre auprès du juge des enfants, puis même à Versailles, cet « expert » aura contribué à motiver le rapt de ma fille... il en est probablement même l’un des principaux acteurs ou responsables, avec sa femme.
Récupérant ma fille et la radio, ma fille m’expliquant qu’elle avait été examinée mais qu’elle avait pourtant toujours ses vertiges, soupirant, devant accepter encore, j’avais pris après l’initiative de l’accompagner chez un ORL, à Taverny (encore des kilomètres à parcourir…). Puis est arrivé cette lettre, plus bas, de Taverny, de janvier 2005, « copie au juge pour enfant ». Il est certain que cette lettre, quelques lignes parfaites, aura figuré jusqu'au bout au dossier de l'ours. « Les vertiges dont nous n’avons jamais été témoins sont peut-être à rechercher ailleurs » ? Plions, il le faut, soyons alors psychanalytiques, si ma fille parlait de vertiges depuis des semaines, c’était à imputer à la relation père-enfant. Plus tard, j’apprenais que pour pondre son « expertise », Mme Davidson avait reçu les travailleurs sociaux de l’OSE France, très bien reçus ai-je pu constater, avec tous les écrits dont je dispose depuis des années maintenant - « il faut tout rompre, il nous a démasqué, mis à nu, il nous a abattu, Anne, lis bien Claire, on va lui parler, fais quelque chose pour nous encore ! »
« Nous prendrons toujours soin d'elle comme nous le ferions pour nos propres enfants », il fallait y croire. De 2005 et certainement même avant, de 2004 puis jusqu'à 2011, de telles allégations au dossier « d’assistance éducative » de mon ainée, et interdit par les ours d’en débattre, merci beaucoup pour elle, et pour toutes ces bonnes attentions.
(…) Consacré en France par l'ordonnance de Villers-Cotterêts, en août 1539 (...) Le roi affirme sa toute-puissance en aggravant l'arbitraire qui pèse sur l'inculpé. L'instruction du procès, devenue écrite et secrète, se substitue au débat oral et public. Ceci laisse peu de chances aux individus issus de la majorité illettrée de la population, face au juge qui manie l'écriture et connaît seul avec exactitude les charges et le contenu du dossier. En un mot "l'idée mère de l'ancienne procédure criminelle était l'intimidation." L'accusé se retrouve donc face au pouvoir absolu du juge, tout comme chaque sujet subit le pouvoir absolu du roi. • Robert Muchembled, Sorcières, Justice et Société
Les lettres de cachet pour affaires de famille en Franche-Comté au XVIIIe siècle
Thèses de l'Ecole nationale des chartes
Thèse soutenue en 2008, Jeanne-Marie Jandeaux, extrait...
L’arbitraire des ordres du roi tant dénoncé à l’approche de la Révolution est un exutoire commode pour stigmatiser les insuffisances du vieux régime dans son entier. Pourtant s’il est question d’un arbitraire dans la procédure des lettres de cachet de famille, c’est bien plus de celui des pères, des époux, voire de la famille dans son ensemble que de celui du roi qu’il s’agit. Les affaires de famille sont donc un bourbier dans lequel s’enlise l’administration royale en y laissant beaucoup de forces. Mais l’enjeu est de taille : contrôler la famille est un défi que l’État monarchique s’est attelé à relever ; s’il n’en a retiré que peu de profit, il a eu le mérite d’inaugurer une politique sociale en direction des familles que les régimes qui lui succèdent ont soin de continuer.
La protection de l'enfance, elle n'intéresse pas beaucoup les journalistes, ni Macron ?
« Cette distinction vient couronner toute une carrière d’éducateur mise au service de l’OSE depuis 40 ans »
La République des camarades, Robert de Jouvenel, chez Grasset, 1914
Souvent, je publie un billet, puis je le reédite pendant quelques jours.
« On peut pas parler, sauf dans ces huis-clos. Tout est secret, d’ordre privé, pour préserver la vie privée. Rien ne vous regarde, ce sont nos petits secrets professionnels ! » Si tout est si secret, « dans l'intérêt des bénéficiaires », pourquoi c’est placardé dans les couloirs de tribunaux et de cours d’appel ? C'est très secret, donc, mais pour protéger qui ? Si tout est si secret, il faut arrêter de placarder les choses, arrêter aussi la machine à s'écrire, ou éviter d'écrire trop d'âneries.
Renvoi, de février à mars, cette fois là, je crois que c'est Roughol, l'avocate, qui avait eu piscine
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Une lettre à Macron, le Président, de la République Française
Je viens d'expédier un RAR pour EDM, Ministre de la justice, le parquet, ce « bienfaiteur », qui n'en fera rien, ou cherchera à me faire poursuivre et condamner ? A défaut, il me tombera dessus, encore très lourdement, à la première opportunité.
J'envoie un e-RAR à Macron également, à l'Elysée. Pour voir. L'effet que ça va produire. Par le passé, ces sphères me renvoyaient systématiquement vers les tribunaux, particulièrement Nanterre, pour m'y débrouiller tout seul. « Gnagnana et blabla usuel, indépendance, affaire en cours, d'ordre privé », tout cela, « débrouillez vous, avec nos fabuleux tribunaux ! »
Enfin, j'essaye d'envoyer, ce que propose la Poste à ces fins me semble être un peu limité, poussif dès qu'on y ajoute plus de quelques pages, ça coince. Dans les prochains jours, les services à Macron pourraient avoir à lire ce qui suit.
La même lettre, au format PDF, pour l'enregistrer ou pour l'imprimer, est ici, 4 pages. Je proteste, tout le monde protesterait ? Protesterait encore après 6 mois de tels traitements ? Passées 10 années de tels traitements ? J'ai protesté, durant des années, une offense, pour les juges de Nanterre et de Versailles... Les gens vont juste faire « oups » et « c'est pas du tout possible, la gamine avait un #avocat et des #educspé pour s'assurer du meilleur pour elle ! »
Ah, sinon, pardon, désolé ou presque, pour les quelques outrances et railleries, ici, comme dans ma lettre à Macron
Bruno KANT
94260 FRENES
http://justice.cloppy.net
Palais de l'Elysée
55 Rue du Faubourg Saint-Honoré
75008 Paris
Monsieur le Président, de la République Française,
Récemment, vous dénonciez les "meurtres d'Etat" commis par les pays appliquant toujours la peine capitale, une peine qui est "l'apanage des dictatures", selon Monsieur Robert Badinter, qui était à vos côtés.
"Il faudrait continuer à avoir un rayonnement international pour que cet assassinat légal, qui est source d'erreurs judiciaires qui sont irréversibles, puisse disparaître de notre monde", ajoutait par ailleurs Maître Georges Catala.
Par le passé, je me suis fréquemment manifesté, y compris en écrivant à vos prédécesseurs, Messieurs Jacques Chirac, puis Nicolas Sarkozy, me plaignant beaucoup de la situation de ma fille ainée, née en 1993, "placée", et du traitement infligé à ma famille, notamment dans des tribunaux, toujours et systématiquement à huis-clos, dans l'ombre et sous les ors de la justice. Ou encore du traitement infligé à ma fille ainée lorsqu'elle était "placée" dans une MECS de l'Oeuvre de Secours aux Enfants, à Taverny (95), de fin 2003 jusqu'à l'automne ou l'hiver 2005.
Il se serait agi d'une "mesure d'assistance éducative" dont mon ainée aurait "bénéficié". Mais dès 2004, après des menaces orales, fin 2002, menaces suivies d'intrusions dans notre vie familiale et privée, en 2003, je commençais à parler d'une tentative de rapt. Dès fin 2004, il y a eu inscription de mon ainée au fichier des mineurs disparus, des recherches de mon ainée avaient dû être faites par les autorités. Puis en 2005, je parlais d'un rapt de mineur, ce dont je n'hésite pas à parler encore aujourd'hui. Le cabinet du juge pour enfant, à Nanterre (92), en charge de cette affaire fonctionnait d'une façon pour le moins curieuse, et l'appel, réputé illusoire lorsque les décisions sont assorties de l'exécution provisoire, ne fonctionnait pas davantage ou mieux, ce que m'a confirmé la cour de cassation, fin 2010 (arrêt civ. 1, 20 octobre 2010, 09-68.141, puis dans une autre affaire, mais encore la cour d'appel de Versailles (78), arrêt civ. 1, 28 mars 2013, 11-28.301). Elle aurait été "aidée" ou "sauvée", mais ma fille ainée a ainsi été "prélevée" dans ma famille, "offerte" à des tiers, avec l’aveuglement, le concours ou la bénédiction des autorités...
Ma fille ainée avait perdu sa mère en 1999, décédée dans des conditions suspectes, aux urgences, à Saint-Avold (57). Souffrant d'intenses douleurs, puis même d’une rectorragie, sa mère y avait été admise en fin de journée, puis simplement placée sous antalgiques. Elle est y morte le lendemain, au petit matin; ses examens médicaux y avaient été reportés. Une ordonnance de non-lieu du 28 février 2002 rendue à Sarreguemines (57) tend à renseigner, dont sur d'éventuelles insuffisances ou carences lors de cette hospitalisation. J'avais ensuite engagé un recours contre l'Etat, pour un peu plus de lumière, voire même pour apporter des éléments nouveaux au pénal, après analyses et expertises supplémentaires. Mais à l'été 2008, j'apprenais que la justice avait perdu ou détruit ce dossier médical; l'affaire s'est ensuite évidemment éteinte.
Je ne m'étend pas sur les difficultés que j'avais très longuement rencontré, sur des années également, dans le cadre de successions, de la mère ainsi que du grand-père maternel de mon ainée. Des difficultés avec une étude de notaire, en Moselle (57), celle de Maître Charles Halter, des difficultés également avec une banque, la Caisse d'Epargne de lorraine (57), et ce malgré le concours du juge des tutelles, mais sans le soutien du parquet, tandis que je restais pourtant administrateur légal des biens de mon ainée.
Par les effets de la "mesure de protection" telle que infligée par le tribunal de Nanterre et approuvée par la cour d'appel de Versailles, ma fille ainée a finalement perdu son père, sa petite soeur (demie soeur, née en 2003), en tous cas, mon ainée a perdu toutes relations avec ce qu'était sa famille naturelle. Ce même si, en 2005, la cour d'appel de Versailles estimait elle-même que pour son équilibre, mon ainée devait conserver des relations aussi bien avec sa famille maternelle que paternelle. Et même si en 2006, cette cour d'appel estimait encore que ma famille (je suis ingénieur) pouvait être "suffisante" pour l'épanouissement de mon ainée, notamment du fait de la présence de sa belle-mère (auteure et metteur en scène) ainsi que de ma cadette (sa demie-soeur). Mon ainée avait ensuite également été "orientée" puis déscolarisée vers ses 17 ans, comme nombre d'enfants "sous protection"... un échec encore.
Les conséquences pour ma cadette avait été purement et simplement ignorées par les juges. Elle s'était elle-même fréquemment plainte de la disparition, de l'absence de sa grande soeur, que ces "professionnels", quel dur métier, prétendaient "sauver".
Pendant toute la période de "placement" de mon ainée, il m'était régulièrement reproché de m'exprimer publiquement (forum du Monde, blog, articles de presse, reportages à la télévision). Il m'était également systématiquement reproché d'utiliser des voies nécessaires autant que parfaitement légales (appel, sommations de juger, référé, ...) pour tenter de m'opposer au rapt et à la séquestration, à la disparition forcée de mon ainée. Je n'ai jamais été condamné, ni pour le moindre de mes écrits, discours et publications, jamais non plus on ne m'a reproché un abus de droit, en tous cas, pas ailleurs qu'à l'ombre ou dans la pénombre, dans le noir total du cabinet du juge pour enfant de Nanterre et en chambre du conseil, à Versailles...
Au printemps 2013, sous la présidence de Monsieur François hollande, c’est-à-dire bien après la majorité de mon ainée, me plaignant encore de ce qui nous avait été infligé, à mon ainée, ainsi que à ma famille, probablement au prétexte que j'aurais alors troublé l'ordre public, ou encore trop dérogé à la loi du silence, j'ai fini longuement enfermé, en service psychiatrique. J'y ai subi des pressions durant 5 semaines de détention arbitraire, une séquestration, les psychiatres souhaitant alors tous m'imposer un traitement pour que je me taise. L'accès au juge des libertés et de la détention ainsi que à la cour d'appel de Paris pour m'en extraire était inopérant; j'ai fini libéré, mais dans les faits, à la simple discrétion, non des juges, mais des psychiatres!
Avez-vous une opinion sur ce genre de pratiques et de séquestrations, séquestrations qui sont au chapitre des atteintes aux libertés de la personne (articles 224-1 à 224-5-2 du code pénal), pratiques prétendument légales et morales, mais sans jamais le moindre recours effectif, pratiques usant aussi de pressions et de menaces, sur des années, 10 ans, pour faire plier et taire? Ou encore, avez-vous un avis sur la Convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées, New York, 20 décembre 2006, transposée dans le droit interne en 2013, au chapitre des atteintes à la personne (articles 221-12 à 221-17 du code pénal)?
Je vous prie de croire, Monsieur le Président, de la République Française, en mes cordiales salutations.
PJ:
1/ une correspondance de Monsieur Robert Badinter, du 5 décembre 2005
2/ une correspondance, un extrait, d'un expert missionné par le tribunal administratif de Strasbourg (67), de juin 2008, avait suivi une décision du tribunal, vers aout 2008
3/ une copie grossière de mon blog, http://justice.cloppy.net, à la date du 10 courant; pour une meilleure lisibilité, plus de détails, des images, textes et des liens, simplement visiter mon blog
PS1 : je suppose que par les effets de la loi du 27 février 2017 qui venait allonger les délais en matière délictuelle et criminelle, le rapt suivi de la séquestration de mon ainée, puis ma séquestration au printemps 2013, en psychiatrie, ne seront pas prescrits avant plusieurs années.
PS2: et car ce pourrait encore être d'usage lorsqu'on vous écrit, il est inutile de solliciter un préfet pour qu'on m'envoie une assistante ou travailleuse sociale. Ma porte restera close. Mes deux filles étant majeures, il ne sera pas utile non plus que quiconque s'inquiète pour elles, ni envisage une" mesure de protection" à leur "profit", puis de me répondre ensuite lapidairement à huis-clos ou dans un bureau, comme par ces années passées, de 2003 à 2013.
PJ 1
PJ 2
N'importe quoi, la e-Poste, mais il est possible que ça arrive à destination
« Comprenant cependant bien vos inquiétudes, et vos interrogations, nous sommes au regret »
I Care a Lot
Une comédie/dramatique, de J Blakeson, de 2020 #Netflix « Marla Grayson est une tutrice renommée, spécialisée dans les personnes âgées fortunées. À leurs dépens, elle mène une vie de luxe. Mais sa prochaine victime s'avère avoir de dangereux secrets. Marla devra faire preuve d'intelligence et de ruse si elle veut rester en vie. »
Ca nous change de romans et docu-fictions consensuels. J'ai adoré le plongeon de Marla, puis la chute #NoSpoiler La contribution du magistrat ayant été parfaite : « vous dites, mais n'en apportez aucune preuve, repassez à l'occasion. »
Négligences, abus, escroqueries : les dérives des tutelles en France
Publié le 15/12/2017 19:29
Mis à jour le 18/12/2017 13:11, France Info, extrait
Selon le juge des tutelles à la retraite précédemment cité, il est facile pour un tuteur indélicat de détourner des biens : "Il suffit de ne pas les déclarer dans l’inventaire, explique le magistrat. Un jour, j'ai appris au bout de quinze mois qu'une personne sous tutelle avait des tableaux de maîtres. Le tuteur m'a expliqué qu'il ignorait leur existence. Imaginons qu'il ait vu ces Renoir et ces Picasso, c'était très tentant de ne pas les mettre dans l'inventaire." Les personnes sous tutelle n'ayant souvent pas de famille ou ne pouvant pas s'exprimer clairement, personne ne peut attester de la disparition de ces biens.
J'enchaine avec « SAS: Rise of the Black Swan ». Dès les premières secondes, ça nous cause de « psychopathes ». Encore des professionnels, du soin, du social, du soucis des autres ou de la justice ? « Tom Buckingham, tente de sauver 400 otages retenus par des criminels de guerre dans le tunnel sous la Manche » ? Des fictions, et de belles images.
Des nouvelles de l'ARSEA Alsace
Edit.... J'en arrive à me dire, comme plusieurs fois ces années passés, que la justice, dans ce pays, c'est un concept flou, tout à fait mou, une plaisanterie, une vrai fumisterie... Tu as les faveurs des autorités ou quelques bonnes relations ? Tu vas téléphoner et gagner à tous les coups, au pire, les magistrats te les arrangeront. En tous cas, Oswald Baudot nous expliquerait que tout n'est qu'une question de motivations, et que la loi dira ce que vous voudrez. « C'est excessif », diront les juges, tout un troupeau de JDE/JLD et de présidents de cours d'appels pourrait nous le lancer, « on ne se permet jamais cela ! » ; les magistrats du parquet ne seront pas loin pour nous menacer des pires sanctions pour avoir osé ce genre de discours ; ce serait à discuter également avec le doyen Carbonnier.
Vers 2004 à 2006, j'en étais arrivé à une conclusion : laisser pisser, et faire gesticuler les juges, en le documentant. Si les juges n'ont pas envie - arbitraire, comme au bas moyen âge, avec alors une « justice » rendue par un seigneur et son baron - on fini puni - « juste une carrière de bourreau », en disait Laurent Lèguevaque - et on fait avec. Je crois qu'il faut que j'ajoute qu'à l'époque, Charles Halter, notaire, allait vers la retraite. Vieillir, c'est déjà faire naufrage... Par contre, l'avocate du Parisien qui m'avait fait chier, ou encore les avocats de Metz, j'ai pas trop d'explications, ils étaient encore assez jeunes, ces trois là. A moins que certains grands talents ne vieillissent plus prématurément que d'autres.
Et pour ceux qui ne se douteraient de rien, ouais, j'ai des années d'expériences diverses derrière moi... avec même une petite de la courtoisie de hautes sphères, qui vous lâcheront tranquillement : « allez vous faire mieux conseiller. »
J'attends que le parquet de Chalons-sur Saône nous expose un jour mieux ce qu'il a à reprocher au LVA des Bruyères, à Frontenaud, ainsi que à X, maintenant également mis en cause. Pour des faits de maltraitance suffisamment graves pour boucler un lieu de vie, un centre équestre avec piscine. Mais je suppose que ça va suivre, d'ici quelques années. J'attendrais alors non de savoir ce qu'aura enfin trouvé Damien Savarzeix après des années d'investigations supplémentaires, mais de savoir plus exactement ce qu'il savait en octobre 2019, et qui motivait la rafle au LVA.
Par SudOuest.fr avec AFP
Publié le 15/02/2021 à 16h44, extrait
« Après examen des éléments de l'enquête préliminaire, le parquet du tribunal judiciaire de Chalon-sur-Saône a décidé, ce lundi, d'ouvrir une information judiciaire contre le directeur du centre Les Bruyères à Frontenaud (Jean-Claude Rossi, ndlr), et contre X, pour les chefs de violence sur mineurs et violence par personne ayant autorité », a indiqué Damien Savarzeix, procureur de la République. « L'enquête préliminaire s'est intéressée à toute la vie du centre sur une longue période », est-il précisé.
En fouillant cinq minutes pour voir ce qui avait encore pu paraitre au sujet d'autres foyers de la Ddass, j'ai trouvé des nouvelles « inattendues » de l'ARSEA Alsace. Selon de belles présentations et plaquettes de ces derniers, ainsi que pour les juges de Nanterre, de Strasbourg et de la cour d'appel de Versailles, il s'agissait de professionnels extrêmement bienveillants et bien traitants, on ne pouvait en douter - c'était interdit. Ceux là ainsi que avec le pasteur d'Uhrwiller s'étaient occupés de la « protection », du suivi, des relations familiales, de la santé ainsi que de la scolarité ou plutôt de « l'orientation » pour pas grand chose de ma fille ainée ; ils ont tout foiré. En mars 2011, à la cour d'appel de Versailles, je ne faisais plus que réclamer un constat d'échec de la part des juges, il a suivi ; j'avais alors fait grimacer le président, notamment en détaillant un peu ce que les travailleurs sociaux de l'OSE France comme ceux de l'ARSEA avaient ignoré de l'état de santé de ma fille... Je finissais par avoir des mots très durs, parlant de « gorets de l'ARSEA ou du social ». Le prétexte du COVID, du confinement, du télétravail et tout ce bazar n'allait arriver que des années plus tard :
Sur le front de l’aide à l’enfance
26 mars 2021 Par YVES FAUCOUP Blog : Social en question, extraits
Rue 89 Strasbourg qui en rend compte indique que l’éducateur, âgé d’une soixantaine d’années, aurait laissé, avant son passage à l’acte, un courriel adressé « à ses collègues et à sa hiérarchie en mettant en cause son travail ». La direction aurait incité les salariés à ne pas ébruiter ce drame. Le Président de l’ARSEA précise que l’éducateur évoque dans son texte la question « du confinement, explique que c’est compliqué de travailler à la maison. Il parle aussi de ses supérieurs hiérarchiques et il y a des critiques qui sont formulées. C’est ensuite à l’inspecteur du travail, ainsi qu’à nous, en interne, de faire la part des choses. C’est un service qui n’avait jamais fait parler de lui et nous n’étions au courant d’aucun dysfonctionnement particulier ».
[...] Évidemment, on ne sait ce qui peut conduite un tel professionnel à se résoudre à un tel geste, sur son lieu de travail (une enquête judiciaire et une autre de l’Inspection du travail ont été ordonnées). Ce que l’on sait pour le moment c’est qu’une centaine d’employés de l’association avait manifesté le 21 janvier pour dénoncer des conditions de travail insatisfaisantes.
J'ai découvert des articles de Marie Vaton, une journaliste du Nouvel Obs avec qui j'avais tenté d'entrer en contact par le passé, en vain. Quand quelque chose merde un peu dans un foyer, ou dans le cadre d'un suivi supposé « irréprochable », je crois qu'on s'en rend assez aisément compte. En tous cas, pour ce qui concerne l'ARSEA, ça semble avoir pas mal débordé, même par une fenêtre. Je ne peux pas tout lire, je ne suis pas abonné, et je ne vais pas approfondir :
Par Marie Vaton
Publié le 19 mars 2021 à 10h58 Mis à jour le 19 mars 2021 à 15h11, Nouvel Obs, extrait
Rue89 Strasbourg vient de révéler qu’un éducateur s’est défenestré sur son lieu de travail à Strasbourg le 8 mars. Il travaillait dans un service d’investigation éducative de l’ARSEA, une association qui gère des structures et des établissements dans la protection de l’enfance. Il y a un an, « L’Obs » révélait des maltraitances graves perpétrées par plusieurs éducateurs de cette même association envers des mineurs en grandes difficultés, accueillis dans deux centres éducatifs renforcés, dans un climat général de harcèlement et de brimades. A la suite de nos révélations, une information judiciaire avait été ouverte par le parquet de Colmar.
Publié le 18/03/2021 à 06h00, Article actualisé le 22/03/2021 à 16h01, Rue89, extrait
Un éducateur du service d'investigation éducative de l'association d'aide à l'enfance Arsea s'est défenestré de son lieu de travail dans la soirée du lundi 8 mars. La direction de l'Arsea a reçu une lettre avant l'acte tragique .
Par Marie Vaton
Publié le 06 mars 2020 à 15h10 Mis à jour le 09 mars 2020 à 11h12, Nouvel Obs, extrait
C’est ici que résident sept jeunes garçons, sept mineurs âgés de 13 à 17 ans, placés là par la justice pendant cinq mois en raison de leurs « grandes difficultés sociales et familiales » selon le site internet de l’association Arsea (1), habilitée à les prendre en charge. Certains sont des « incasables » comme on appelle souvent les jeunes « en rupture », si souvent placés et déplacés par l’Aide sociale à l’Enfance qu’ils ne parviennent plus à s’adapter aux foyers classiques. D’autres ont commis des infractions et des délits : violences, vols ou trafic de stups.
Il y a trente ans, on les aurait envoyés en « maison de redressement » ou en « maison de correction ». Mais les temps ont changé. Le projet du CER, lit-on sur le site, vise à leur donner « les moyens de se rencontrer pour retrouver du sens à leur vie, apprendre à se valoriser en dehors des comportements répréhensibles, intégrer des comportements sociau...
Par Marie Vaton
Publié le 29 avril 2020 à 12h02 Mis à jour le 11 mai 2020 à 10h17, Nouvel Obs, extrait
Depuis le confinement, personne n’est jamais venu sonner à la porte de Christelle et son mari, qui vivent dans le petit village du Hohwald. En plein cœur de la forêt vosgienne, à mille mètres d’altitude, il n’y a pas foule de livreurs. Surtout en fin d’après-midi, lorsque la nuit commence à tomber. Alors, quand Christelle a entendu le gong et qu’elle a vu, à sa porte, un jeune garçon, sac au dos et capuche sur la tête, elle a vite compris d’où il venait. A une centaine de mètres de là, une vaste bâtisse au toit rouge, le centre éducatif renforcé (CER) du Kreuzweg, héberge sept mineurs âgés de 13 à 17 ans, placés là par la justice pendant cinq mois pour des infractions et des délits, l’un des deux foyers dans lesquels « l’Obs » révélait, le 6 mars, de graves sévices et humiliations de la part de certains membres de l’équipe éducative.
Christelle, infirmière scolaire depuis douze ans, a l’habitude des « gamins placés ». Elle a tout de suite su qu’il venait d’en fuguer. Au téléphone, elle nous raconte qu’elle l’a fait rentrer : « Il nous a demandé qu’on le dépanne d’une cigarette, ou d’un peu de tabac à rouler mais nous ne fumons pas. » ...
Par ici, des nouvelles des Yvelines, datées du 9 Août. En théorie, par usage, et si les poulets ou le procureur acceptent la plainte, les magistrats de Versailles classent absolument tout et coupent les liens parents-enfants, pour mettre un terme :
Yvelines.
Jambville : ils dénoncent les maltraitances subies par leurs enfants, placés en foyer
Par Renaud Vilafranca
Publié le 9 Août 21 à 18:22, actu.fr, extrait
Depuis le placement, les parents bénéficient d’un droit de visite régulier. C’est en l’exerçant que naîtront les premiers soupçons de maltraitance au sein du foyer. Des marques suspectes sur le visage des enfants, « quasiment à chaque fois », les alerteront.
« Ils étaient couverts de poux. Des fois, leurs vêtements étaient déchirés, explique, horrifié, ce papa au comble du désespoir. En juillet 2020, un des jumeaux a eu la jambe cassée. Une autre fois, on l’a trouvé avec un œil au beurre noir, le nez tuméfié. Le personnel du foyer disait que les enfants étaient tombés ou qu’ils s’étaient fait mal en jouant et que de toute façon, cela ne nous regardait pas. » Des propos étayés par des photos et des vidéos, prises par les parents lors de visites.
Dans mes affaires à moi, je crois que tout était très clair, limpide, les relations finissaient toutes interdites, même lorsque plus tard réclamées par l'enfant, car ça avait trop fait chier déjà les travailleurs sociaux de l'OSE France. De l'arrêt du 20 octobre 2010, 09-68.141, publié au bulletin ; vers ces mêmes périodes, j'ajoutais ici un billet titré « Seig Versailles ! » :
ALORS QU'en refusant de prendre en considération le fait que Y... X... était en demande de voir rétablir des liens avec son père au prétexte qu'il s'agissait d'éléments postérieurs à la décision attaquée, la cour d'appel n'a pas tiré les conséquences légales de ses constatations et a ainsi violé les articles 561, 563 et 565 du code de procédure civile ;
ALORS QU'en ne prenant pas en considération le souhait de l'enfant de retourner vivre chez son père, la cour d'appel n'a pas tiré les conséquences légales de ses constatations et a ainsi violé les articles 561, 563 et 565 du code de procédure civile.
[...] ALORS QU'en statuant comme elle l'a fait sans caractériser, au jour où elle statuait, le danger qu'encourait Y... X... à retourner vivre dans sa famille naturelle, la Cour d'appel a privé sa décision de toute base légale au regard des articles 375 et 375-2 du code civil ;
[...] S'agissant de la suspension de tout droit d'hébergement, de visite, de sortie, de correspondance de quelque nature que ce soit, cette mesure rigoureuse était le seul moyen d'éviter que Y... et sa tante [NDLR: le pasteur d'Uhrwiller] ne soit déstabilisées et le placement de la mineure chez celle-ci mis à mal par le harcèlement dont M. X... a accablé la MECS du Château de Vaucelles ainsi que d'empêcher les pressions sur sa fille.
Les poux, les traces, et tout le reste ainsi que l'enfant lui même, c'est pas un soucis, l'intégralité fini par disparaitre. Les plus radicaux finiront par vous expliquer que rien n'a jamais existé, l'enfant qui était pourtant de votre famille non plus :
De cette autre époque encore, et de l'autre côté de la haie. On m'a assuré que les six chiens ont depuis été nourrit :
Septembre 2005, un coupon de presse du Parisien (qui savait donc),
« voisins (dont l'OSE France), services sociaux, justice (donc, les juges), tout le monde savait »
Souvent les gens râlent #MeToo
J'ai encore lâché quelques threads et des tweets en plus de billets de blog, ici... Je crois que tout est assez explicite, limpide. J'ai tout plein de preuves, dont des décisions de justice, de 1995 à 2015, 20 ans d'expérience des tribunaux.
20 ans. D'autres dont des ordures et des crevures auxquelles j'ai été confronté ces années passées en diront que « ce n'est pas normal. » Ceux là voudront encore s'obstiner à me dépeindre totalement dérangé. Voire même maintenant sinon depuis très longtemps déjà complètement à la rue, comme la plupart des parents d'enfants placés ou précarisés davantage par ne serait-ce que quelques premières semaines ou mois « d'assistance éducative » assortis de leurs déluges de calomnies... A ce sujet, à ceux qui me salissaient à outrance pour sauver leurs miches et pour occulter leurs turpitudes, ou aux effets plus communs de ce genre de traitements, lire la lettre de l'ONED de février 2016... « La recherche qualitative qui a été menée en 2015 à la demande l’ONPES vise à mieux appréhender qui sont ces familles, ce qu’elles vivent concrètement, ce à quoi elles aspirent, en répondant à une série de questions ». Relire également La disqualification sociale, par Serge Paugam. Puis approfondir ce que ces mêmes gens font aux enfants... par exemple, en lisant Placement dans l’enfance et précarité de la situation de logement, par l'INSEE, 2016.
Edit... Plus loin et après mes derniers tweets, on m'a demandé un résumé, par mail. Je l'ajoute ici, page suivante. Après quoi, on me redemandait quelles étaient les relations que je pouvais encore avoir avec mon aînée, aujourd'hui. Aucune. Je ne suis définitivement pas fou. 20 ans d'histoires avec cette môme et sa famille maternelle, ainsi que avec des gens de robe et ceux qui les côtoient, c'en était assez, et ça en restera très longtemps encore bien assez. 20 ans d’expérience des tribunaux et de toutes ces difficultés. Et la première des choses qu’on me lance le plus souvent, c’est « aviez vous un #avocat ? », ou encore, « avez-vous fait appel ? » Ceux-là peuvent passer leur chemin
Souvent les gens râlent #MeToo mais ils n'ont pas de preuves. J'en ai plein, même la preuve que la justice a détruit un dossier médical alors que des expertises judiciaires devaient être faites avec.... pic.twitter.com/3rmz79tbUk
— Bruno Kant (@bkant) October 7, 2019
"Fruits de dysfonctionnements familiaux, ces dossiers proviennent souvent de divorces difficiles. L'enfant majeur devient une arme supplémentaire dans le conflit qui oppose d'anciens conjoints." https://t.co/TBNESkq0pD @Lau_Be1 1995 à 2015: 20 ans d'histoires... ça me suffit.
— Bruno Kant (@bkant) October 7, 2019
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Des magistrats et des prétoires différents, ça existe ?
Sarkozy les estimait tous fades comme des petits pois. J'ai dû être confronté essentiellement à des magistrats de cette espèce là. De fades, et parfois de méprisants ou simplement de méchants et dénués d'à peu près tout...
Je note d'abord ici que Sandra Muller, à l’initiative de #BalanceTonPorc, a été condamnée pour « diffamation », pour avoir donné le nom sur les réseaux sociaux d'un homme qu'elle accusait de harcèlement sexuel. « C'est assez rare, une condamnation aussi forte en [matière de] diffamation », dit le monsieur ; 20 000 euro pour le tweet. « Depuis deux ans, ma vie est un cauchemar, ajoute le monsieur, depuis la publication de ce tweet, j'ai perdu quasiment toute mon activité, j'ai perdu ma compagne, même si on était pas ensemble à cette soirée [...] on était pas encore ensemble, j'ai perdu des amis, je ne travaille pas, quasiment pas depuis deux ans, je tourne en rond, je me ronge les sangs à savoir comment je vais pouvoir payer les études de ma fille, j'ai tout perdu, moi, dans cette histoire, juste pour un tweet ».
Pour CNews, le monsieur poursuivait, « ce sera difficile de faire oublier tout ce qui a été dit et écrit... il y a eu beaucoup de choses pendant deux ans... j'ai été condamné par le tribunal du buzz, par le tribunal des réseaux sociaux, moi, mon procès il a eu lieu sur Twitter, sur Facebook, et c'est impossible de se défendre avec tous les gens qui sont cachés ».
L'avocat de Sandra Muller a annoncé qu'il fera appel. Selon France Info, elle se lancerait déjà dans un appel aux dons. « [Les juges] ont fait du droit [cafouillage] et c'est motivé », dit Noémie Schulz, journaliste, qui explique que le jugement n'est pas assortit de l'exécution provisoire. Voir la vidéo, où le monsieur ajoute encore que « c'est une chance pour Sandra Muller de pouvoir faire appel, évidemment, parce que dans la vrai justice, on peut faire appel » - tandis que avec les juges pour enfants et même des tutelles et ces sphères, tout part systématiquement en vrille, en sucette :
Il y a peu, j’apprenais donc qu'une femme, une mère ayant des enfants placés, allait être jugée pour des tracts et probablement pour ce quelle a dû diffuser sur Internet ou lors de rassemblements publics. J'ai un peu approfondi le sujet, une affaire qui ne me semble pas très différente d'autres, du passé, d'un passé dont certains n'ont manifestement toujours rien appris. Ce 17 juillet, sur son site Internet, Me Michel Amas, pénaliste, qui débute en assistance éducative, nous en disait ceci (sic), mettant les gens en garde, évoquant le risque concret de poursuites pénales :
Fouillant et survolant les publications de cette mère, j'ai trouvé une décision d'un juge pour enfant qui parait être également président d’une association nationale de magistrats de la jeunesse, peut être même de l'AFMJF, association qu'il m'arrive assez fréquemment de railler, particulièrement sur le contradictoire. Je n'en retient qu'un court extrait, à la suite, dont le fond est aux antipodes de ce que me rendait Nanterre, la cour d'appel de Versailles, puis même la cour de cassation, avec ce qu'elle retenait pour ses développements - « le harcèlement dont M. X... a accablé la MECS du Château de Vaucelles », peut-on bien lire, entre autres salades, dans l'arrêt du 20 octobre 2010, pourvoi 09-68141.
Pour cette mère, tout est vraiment très différent, elle a fini conviée au pénal, pour s'y expliquer, distinctement ou hors la procédure d'assistance éducative. Je remarque également que le magistrat mis en cause ou simplement outragé, sinon, consterné, a pu s'être déporté de son dossier. Cela ne me parait pas anormal, bien au contraire :
Assistance éducative, probablement conforme, vu la source, que je mentionnerais pas ici
A Nanterre, en avril-mai 2008, 10 ans plus tôt, tout était vraiment très différent. Un juge avait été sommé de juger, implicitement mis en cause, et je ne le cachais ni dans mon blog, ni sur les forums et réseaux sociaux, puis il restait sur son trône. J'avais même communiqué ces sommations à des journalistes pour France 2, journalistes qui m'y avaient accompagné mais qui s'étaient curieusement vus refuser l'accès au tribunal... Ce n'est que 4 à 5 mois plus tard que ce magistrat s'était enfin déporté, non sans s'être d'abord lâché dans le dossier d'assistance éducative. Quel était le problème avec la médiatisation ou ce que j'avais alors diffusé ? A mon avis, absolument rien ne relevait du pénal.
Blog, articles de presse, puis journalistes avec caméra et micros frappant à la porte des magistrats... Ce jour là, à l'audience chez le juge pour enfant, le ministère public, un substitut, m'avait fait l'exceptionnel honneur de sa présence. Pour m'y humilier à huis-clos, ainsi que pour me dissuader d'autoriser la diffusion du reportage, sur France 2. 10 jours plus tard, Faits divers le mag, ce documentaire, était diffusé #FuckYou
« Attendu que M. KANT est trop bavard » (c) Nanterre, Xavier Serrier
A l'époque, j'aurais 1000 fois préféré être un jour convoqué en correctionnelle pour y discuter sérieusement de ce que ces « professionnels » dont ceux de l'OSE France et de l'ARSEA Alsace avaient construit et de ce qu'ils avaient nié, caché et balayé, tout ce qui les mettait de trop en cause. Au lieu de cela, ils se seront contentés de laver leurs robes, slips, chaussettes et culottes les plus sales dans le dossier d'assistance éducative. « Ce père à de très sérieux troubles psychiques, nous ne pouvons rien faire avec lui ! » Oui, oui... Qu'ils sortent un jour du bois, qu'on rigole à nouveau un peu. Les juges pourraient alors m'expliquer quand et comment j'aurais « harcelé » les travailleurs sociaux de l'OSE France, puis on débattrait de quantités d'autres choses encore... dont de psychiatrie chez les soviétiques.
Marseille : « les avocats » au secours de l'enfance en danger
On en compterait maintenant trois. Selon 20 Minutes, Me Yves Moraine (maire LR des 6e et 8e arrondissements) et Me Yann Arnoux-Pollak, bâtonnier du barreau de Marseille, se sont ralliés à l'appel ou aux cris de Me Michel Amas.
« Si, nous, les avocats, nous ne nous levons pas, jetons les robes ! », peut-on lire sur la Provence. J'attends que d'autres s'expriment à leur tour, à ces mêmes sujets. Les Parisiens n'ont encore rien lâché pour la presse ? Ils pourraient avoir d'autres soucis, priorités ou combats depuis la rentrée, tel que la défense de leurs retraites...
Pour le moment, je n'ai pas vu de proposition ou projet de loi. Juste des « diatribes », puis un pamphlet, mais limpides. « face au juge des enfants qui souvent ne répond pas, "ni expertise, ni confrontation, ni appel encadré". "Les parents ont moins de droits qu'un individu suspecté d'un crime", martèle Me Amas. Enfant déstabilisé, changé d'école, privé de ses copains, de ses activités extrascolaires, de soins dentaires: le sort réservé à ces enfants placés est d'une rare violence, assure Me Amas. » Si j'ai bien lu 20 Minutes, leur récente conférence de presse a pu être modérée par Me Arnoux-Pollak ; mais le fond semble cependant rester tout à fait similaire.
Une « lettre » aurait maintenant été envoyée à Macron. « Aussi, la proposition de loi vise à réduire les délais d’instruction et obliger le magistrat à répondre aux demandes des parties dans un délai d’un mois. Elle espère aussi contraindre les services de la protection de l’enfance de déposer leur rapport avant l’audience. `'Au pénal, on peut donner des pièces, se défendre, là j’ai plaidé des centaines de fois, et ce rapport je ne l’ai jamais eu avant l’audience", se désole Me Amas pour qui `'le huis clos ne protège pas l’enfant mais les juges." Plus diplomate, Yann Arnoux-Pollak, bâtonnier du barreau de Marseille, appuie la démarche en soulignant que `'si on veut que les juges puissent faire leur travail, il faut leur en donner les moyens". Reste à savoir si les parlementaires vont également se saisir du texte. »
Ces avocats Marseillais sont à deux doigs d'inventer le contradictoire en assistance éducative, ainsi que la sommation de juger. « Ca existe, et tout fonctionne très bien, on y veille ! », poursuivront d'une voix Dalloz, les travailleurs sociaux ainsi que l'AFMJF (Association Française des Magistrats de la Jeunesse et de la Famille). D'expérience, personnelle et longue, le contradictoire, le respect de ses règles et principes, existe bien chez le JAF, mais pas du tout chez le juge des enfants, ni d'ailleurs chez le juge des tutelles ; chez le juge des libertés, en matière assez voisine, privative de liberté, en psychiatrie, c'est assez borderline également... mais ce dernier point n'est pas trop le sujet du moment.
« `'Les parents d’enfants placés n’ont pas moins de droits que les autres, ils n’en ont aucun", dénonce l’avocat. Il a depuis défendu dans toute la France 300 dossiers de ce type et, à chaque fois, il dit se confronter au même couperet : `'Il y a une présomption de culpabilité qui pèse immédiatement sur les parents. Et cette défiance se traduit par l’absence totale de moyens donnés aux parents de pouvoir se défendre et d’être acteurs de la procédure." » Il est tout à fait crédible, Me Amas. Dans cette matière, où la justice est rendue par des inhumains et des sauvages, tout exercice légitime d'un droit banal tel que l'appel vous est même renvoyé à la figure et présenté comme ayant été abusif.
Dans des écrits de Me Amas, entre quelques autres détails, je remarque que publier dans un blog ou sur les réseaux sociaux serait maintenant un « délit pénal ». C'est nouveau, ce bouleversement ou cette perversion des règles de 1881, un projet de loi du silence a été approuvé ? Ou c'est propre au barreau et ressort de Marseille, on doit s'y taire comme tout bon bavard ou fonctionnaire, sinon on fini à l'écart, paria, au ban, voire en geôle ? Lorsqu'ils râlaient à huis-clos, j'y percevais pour ma part d'ultimes abus des magistrats et des travailleurs sociaux, qui plutôt que de faire saisir une 17ième en ajoutaient aux palabres, à leurs éructations, aux élucubrations et au fiel déjà au dossier d'assistance dite éducative.
Mais Me Amas a aussi pour réputation d'être un bon pitre à ses heures. En nous parlant ici de « délit pénal », en nous intimant ainsi de nous taire, de ne jamais discuter avec des journalistes non plus donc, l'avocat a peu être simplement souhaité piquer un peu les « professionnels » de la DDASS. « ... et tout cela va être jeté sur Internet et les réseaux sociaux par les parents qui pensent bien faire. Certains iront plus loin encore et joindrons le nom de l’assistante sociale, du juge, de la chef de service. Ces là dégâts aussi seront irréparables, car ils vont briser le lien de confiance qui n’existait déjà pas. Chaque action étant en soit un délit pénal. Le lien de travail, lui va être dès lors immédiatement rompu avec les services sociaux. Une fois que ce lien est rompu, aucun travail n’est fait et le placement se perpétue de six mois en six mois, d’année en année, `'... parce que avec Madame ou Monsieur on ne peut pas travailler..." »
On fait quoi, lorsque ces gens (parfaitement péjoratif) n'ont de toute façons aucune intention de travailler un jour avec « Madame et Monsieur » ou la famille, et lorsqu'ils ne nourrissent jamais d'autre projet ou objectif que celui de prélever puis de partir avec un enfant de la fratrie, ce tout en construisant obstinément et de toutes pièces un dossier légitimant un rapt de mineur ? On publie, on documente ce qu'ils font, leurs méthodes, leurs agissements et bassesses, leur radieux travail. A ce propos justement, sur Twitter, on vient de me suggérer de revenir un jour sur la pratique et les théories de Richard Josefsberg, de l'OSE (Oeuvre de Secours aux Enfants), de les croiser à nouveau avec des ouvrages tels que sur les sectes ainsi que avec Bourreaux et victimes, de Françoise Sironi...
A l'époque, je publiais des choses de ce genre. Et plutôt que de m'attaquer alors au motif de diffamation publique, et pour défendre ses théories, Josefsbeg avait donc fait le choix de calomnier auprès de la Cour. pic.twitter.com/HugLBtKTxY
— Bruno Kant (@bkant) September 17, 2019
Un 25 mai 2019, les enfants disparus ou raflés par la Ddass
Ca faisait un moment, quelques mois, que je n'avais pas respiré un mauvais air. Le 116 000 convie, à Paris. « Droit d'Enfance est un acteur majeur de la #ProtectionEnfance et se consacre à l'accompagnement d'#EnfantsPlacés sous sa protection. » Eventuellement l'occasion de discuter de juges et de leur conscience de leur mission, ainsi que de l'ASE et du 116 000, des lumières, de l'OSE France, des sauveurs, de l'ARSEA Alsace, des orienteurs.
Edit... Les paragraphes qui suivent sont quelques ajouts du 24 courant. Il m'est souvent arrivé de rédiger des billets ou d'en compléter sur plusieurs jours. J'avais d'autres priorités, cette semaine.
J'en profite pour noter que la France a été condamnée par la CEDH pour « enquête lacunaire » sur une affaire de violences policières [Chebab c. France]. Pour « des faits datant de 2000 »... 19 ans de procédures ! « L’enquête, sur des faits datant de 2000, n’a été ni `'rapide" ni `'effective" ». Lorsque la Ddass prétend s'occuper bien d'un enfant, les investigations comme les procédures sont à peu près similaires : ni rapides, ni effectives, parcellaires, lacunaires, déficientes, partiales, accablantes par ses omissions, ses approximations et ses mensonges. Même en référé, les choses peuvent ne pas avancer. Rien que auprès du juge des tutelles, deux juges, et avec la contribution de la cour d'appel de Versailles, il m'avait fallut environ sept années pour démontrer qu'une étude de notaire avait essentiellement travaillé du chapeau. C'est la Ddass et ces magistrats, qui prétendront encore avoir toujours oeuvré « dans l'intérêt de l'enfant » ; il faut croire ; croire surtout en la justice, ses praticiens et tous ses prétoires. Mi-2008, j’apprenais que la justice m'avait perdu ou détruit un dossier médical, un scellé ; implicitement, cela mettait un terme à un recours contre l'Etat, suite à un décès suspect en milieu hospitalier, aux urgence...
Je note également que ce 23 mai 2019, à l'Assemblée nationale, pour une mission d'information sur l'Aide sociale à l'enfance, des associations représentant des parents contestant les décisions de placement de leurs enfants ont été auditionnées. A huis-clos, tandis que quantité d'autres auditions semblaient avoir été ouvertes à la presse ?
Ce mardi 21, je téléphonais à l'association Droit d'Enfance. Après quelques tweets, leur CM m'avait bloqué, je voulais en savoir plus. Un interlocuteur m'a assuré qu'ils n'étaient pas « nouveaux » et me suggérait d'effacer le mot « arriviste » - « personne dénuée de scrupules qui veut arriver, réussir par n'importe quel moyen ». Ils ont récemment changé de nom, après une fusion, m'a-t-on dit ; d'où certainement leur compte Twitter d'avril 2019 et leurs 44 à maintenant 45 followers. Selon leur site Internet, il s'agirait bien de spécialistes en « protection de l'enfance » ; ils devraient donc tout connaitre de méthodes, de pratiques, de dérives, de placements « provisoires », de placements « transitoires » et de « solutions durables », dont ceux pour faire plaisir. Ils connaissent également le 116 000, forcément, ce sont eux qui le gèrent ; « Nos équipes ont pour mission d’écouter et soutenir les familles d’enfants disparus. » Un numéro inaccessible lorsqu'un enfant ou un enfant d'une fratrie a été raflée par la Ddass, le Ministère de tutelle n’apprécierait pas que les écoutants et aides du 116 000 s'en soucient également, m'a-t-on expliqué...
Un enfant n'est soudainement plus là ? « S'adresser au secteur privé. » Quand la Ddass affirme travailler, tout est plus compliqué. J'en sais quelque chose, mon ainée avait été inscrite à deux reprises au fichier des mineurs disparus, puis même recherchée, alors qu'elle était sous la responsabilité des travailleurs sociaux de l'OSE France, ils organisaient des disparition de mineur. « C'est grave, ce que vous décrivez », m'a répondu cet interlocuteur de Droit d'Enfance. Mais j'avais à me débrouiller. J'avais à me débrouiller également avec le Défenseur des enfants ainsi que avec le 119, cet autre numéro, supposé être utile lorsqu'un enfant subit des violences et des défauts ou des privations de soin. « Contactez un avocat. » « Saisissez un juge. » Ces signalements au 116 000 ainsi que au 119 étaient parfaitement légitimes et justifiés ; sans aucun débats à leurs sujets, les magistrats qui en ont eu connaissance ont manifestement pris l'initiative de les « interpréter » en notant et en retenant simplement un « harcèlement dont M. X... a accablé la MECS du Château de Vaucelles ». Vers 2001, l'AFMJF (Association Française des Magistrats de la Jeunesse et de la Famille) publiait « le contradictoire en assistance existe ! » ; j'en ai très souvent rigolé.
Un nouveau ou un arriviste, du secteur #ASE #educspé pic.twitter.com/7J1A3zhSD9
— Bruno Kant (@bkant) May 20, 2019
Samedi, je vais me promener à Paris, vers parc Citroën, pour voir. @DroitdEnfance On pourrait faire connaissance.
— Bruno Kant (@bkant) May 21, 2019
Après cette riche journée au colloque de l’AFMJF, nous serions ravis de vous accueillir @AdrienTaquet au sein de notre village de prévention 😃 @116000FRANCE
— Enfants Disparus (@116000FRANCE) May 24, 2019
Qu'est-ce qu'il a, mon blog ?
Je répond tout de suite à cette question : mon blog n'a rien du tout, même pas d'audience particulière. Lorsqu'un Morandini publie un billet, suit une déferlante de 40 000 visites dans la journée, voire même dans l'heure. Ici... En plus, je m'aperçois que sur Internet, c'est en ce moment juste le bordel, même dans l'actu, et que les indexations des moteurs de recherche semblent évoluer, manifestement au gré de suppressions et de censures de données. Serait-il possible qu'en raison de changements récents, mon billet de blog avait soudainement gagné en pertinence puis en visibilité ? En ce cas, ce ne serait qu'en raison de ces changements, une purge en cours sur Internet et peut-être mal faite, que mon vieux billet de 2008 assez conforme à ce qui était alors paru dans la presse commençait à poser des problèmes... Ce sont des éléments et une hypothèse type #Streisand que je pourrais soumettre aussi à Me Amélie Tripet, si elle m'écrivait à nouveau.
En attendant, et parce qu'il faut bien se distraire aussi entre des réflexions, je vais essayer de trouver plus que la courte minute « Prostitution : escort girl à 15 ans », par 66 minutes, encore diffusé par M6... « Zoé et Manon, deux adolescentes, plongent dans le monde de la prostitution à seulement 15 ans. Obsédées par le luxe et l'argent facile, les deux jeunes filles opèrent en tant qu'escort girl. Après 3 mois de rendez-vous tarifés avec de riches clients, elles sont finalement dénoncées par leur propre mère. » « On disait plutôt de l'escort ». « Si les relations sexuelles avec mineures sont fortement réprimandées par la loi, la police traque surtout les éventuels proxénètes ou systèmes de réseaux », peut-on lire chez M6 Enquêtes Exclusives. Des documentaires, mais récents et pour les français. Plus loin, j'ai trouvé « Pas sur la bouche - Le documentaire choc de Mireille Darc sur les `'escort girl" », encore récent, déconseillé aux moins de 16 ans... « la prostitution, en France, est libre. C'est le proxénétisme qui est interdit. » « `'Escort" : le mot s'est banalisé dans notre vocabulaire. Il suffit de faire une recherche sur Internet pour réaliser à quel point cette activité a explosé et surtout qu'elle touche et s'adresse à toutes les catégories sociales et professionnelles. »
Pas sur la bouche - Le documentaire choc de Mireille Darc
Ce 11 juillet, j'ai donc été mis en demeure et j'ai même été mis en cause par une avocate, rien que ça. Très probablement par une nettoyeuse de #ereputation ou faisant fonction, pour un billet de 2008. Dans mon billet, il ne figurait pourtant que des coupons de presse et des extraits, des informations qu'on peut aujourd'hui toujours retrouver et aller lire ailleurs, sur Internet, en tout premier dans des articles de journaux en ligne (le Parisien, le Soir, ...). Et il m'est reproché de m'être moi-même référé à nos principaux journaux français, ce sans même les avoir commenté, sans avoir dénaturé quoi que ce soit, ou il m'est depuis peu strictement interdit de me référer encore en ligne à des informations elles-mêmes pourtant toujours en ligne, mais ailleurs, et accessibles à tous via Google, Bing, etc, quelque chose de cet ordre #ShutUp
Dans ma rubrique Notes, sur la droite, il figure depuis toujours un petit avertissement qui peut avoir échappé à plus d'un visiteur : « L'actualité, au fil des mois... Les extraits proposés dans cet espace sont loin d'être exhaustifs. Pour la contradiction et pour plus consensuel, ne pas hésiter à suivre les liens pour lire l'intégralité des articles référencés. Ne pas hésiter non plus à compléter ces lectures par des recherches, sur le net, les sites officiels, ainsi que dans les bibliothèques ou les archives de médias traditionnels. » C'est ce qu'on nous apprend au plus tard dès le collège.
A l'époque, vers 2006, au moment d'un tournage d'un film, il y avait eu scandale, notamment sexuel. Contrairement à la Suisse, la France est depuis longtemps traversée par de forts courants abolitionnistes, par divers courants féministes, des courants récemment renforcés par le militantisme des FEMEN et autres anti-masculinistes. En France comme autre part, le sujet de la pédophilie ou de sexe avec des mineurs est également sensible, depuis des décennies. Vers 2006 puis fin 2008, nous discutions beaucoup de prostitution, de drogue et même de proxénétisme (une activité professionnelle quasi comme une autre, en Suisse, à la période des faits, puis également à la période du procès qui allait suivre).
Dans cette histoire, le journal le Parisien avait fini condamné pour avoir publié des informations erronées ou fausses. Je n'avais rien repris de tel, des choses trop erronées ; ma propre publication était postérieure, portait sur l'ouverture, donc, sur des éléments retenus par l'instruction, ainsi que sur des faits du déroulement du procès. Il m'est également reproché d'avoir pris note ou d'avoir publié trois coupons et extraits de journaux, j'avais un peu croisé des sources... A toutes ces périodes, de 2006 à 2008, je fréquentais moi-même assidument des prétoires, au civil, chez les sauvages, et les faits tels que rapportés fin 2008, par la presse, divers grands quotidiens français, ne m'avaient pas laissé indifférent ; j'en avais d'ailleurs pris ces « notes ». Il faut souvent un certain temps, des fois des années, même des débats dans des prétoires avant que des vérités puissent émerger... Plus tard, à un procès « Drogue et sexe chez Astérix », quelques faits et responsabilités avaient été établis, et des accusations telles que de chantage et d'extorsions allaient s'effondrer. Malgré ces histoires d'héroïne ou de coke et de cul, du sexe tarifé, de violences conjugales aussi, Thomas Langmann ne s'en porte manifestement pas plus mal ; The Artist, de 2011, a même été très bien reçu ; Astérix, on s'en souviendra.
Cinéma : comment Thomas Langmann a bâti son empire
Entreprendre.fr, publié le 10 sep 2015, extrait
« Avant le succès de The Artist, Thomas Langmann a, en effet, essuyé quelques plâtres, celui d’Astérix aux Jeux Olympiques (janvier 2008) et son budget de 78 M€ (film le plus cher de l’histoire du cinéma français), qu’il a lui-même réalisé, et qui n’a engendré «que» 6,8 millions d’entrées en France. »
Thomas Langmann, le nouveau nabab
M le magazine du Monde | 25.02.2012 à 14h23
« M le style, l'époque, l'actu », 2012, extrait : « sur le tournage d'Astérix aux Jeux olympiques, 50 000 euros sont dépensés en coke et escort girls. Quand l'affaire s'ébruite, Langmann s'en tire d'un " consommation personnelle ". »
Il y a fréquemment reécritures des histoires entre le moment du scandale, au gré des remous judiciaires et des temps médiatiques, puis à l'issue de ces procès. Il n'y a que chez les juges pour enfant, aux affaires familiales ou des tutelles qu'on ne reécrit jamais ou quasi jamais rien ; ces juges là lisent le passé et écrivent le présent comme le futur avec une précision telle qu'il n'y a jamais rien à reécrire... ceux là voient si clair, avec les travailleurs sociaux et les psys, que je ne comprend toujours pas pourquoi nous ne leurs confions pas Renseignement, anti-terrorisme et chasse aux radicalisés.
Aujourd'hui, une histoire de castings, de tournages et de scènes d'une web série fait beaucoup de bruit. Je pense qu'on peut raisonnablement affirmer que tout le monde s'exprime à ces sujets, parfois imprudemment. Il y a eu divulgations, communications, contestations, décisions prises et annonces de dépôts de plaintes. Nous lisons et voyons défiler absolument de tout, jusque sur les réseaux sociaux. Dans cette « affaire Morandini », d'ici quelques années, la justice aura établi des faits et responsabilités. Vais-je être un jour aussi accusé, mis en demeure, dénoncé aux Google et DMCA teams, voire même assigné pour avoir tweeté ou publié parfois, comme tout le monde, avec le hashtag #Morandini ?
Il faut que j'y réfléchisse. Et que j'envisage très sérieusement de supprimer presque l'intégralité de mon blog, notes et bavardages, la quasi intégralité de mes tweets, et 90% de mon Facebook, ou pour simplifier la tâche, que je songe à supprimer le tout. Que j'envisage également de faire supprimer quantité de mes lignes dans des forums ou dans des commentaires d'articles de journaux, sur des périodes même très antérieures à l'ère des réseaux sociaux.
Qu'est-il arrivé à Maître Yael Mellul ?
Par le passé, cette #RadFem « avocate et militante » Parisienne s'était aventurée à me poser une question parfaitement indigne d'un professionnel ; elle pouvait sembler s'être interrogée très maladroitement et publiquement, après avoir lu ma bio, sur Twitter... J'imagine que beaucoup l'auront bien saisit, ma présentation, là bas, sur Twitter, se veut cynique, satirique, moqueuse, caustique : « D'après un psychiatre et plusieurs vrais magistrats, je n'aurais pas conscience des troubles que je crée autour de moi. Je décline toute responsabilité. » Croyant pouvoir me mordre fort, plus d'un arriviste et d'unE militantE s'y sont déjà cassé des dents.
Via Twitter, souvent une bonne source, puis en fouillant plus sur le net, je me suis aperçu que son cabinet du 16ième arrondissement a été liquidé, que son site Internet a été abandonné, piraté ou racheté, qu'on y trouve maintenant une promo pour des chaussures. L'« avocate », Yael Mellul, semble même ne plus figurer à l'annuaire du barreau de Paris. Je comprend mieux ses dérapages de l'été dernier, sur Twitter ; Yael Mellul pouvait ne plus avoir toute sa tête, pouvait alors avoir l'esprit suffisamment accaparé par d'ultimes difficultés personnelles, des épreuves qui ne lui permettaient plus de réfléchir assez à ce qu'elle allait twitter, m'adresser.
C'est bavard, Internet. En fouillant beaucoup, je me suis également aperçu que Yael Mellul, pourtant spécialiste en droit de la famille et en violences de ces sphères, aurait été condamnée, fin 2011. J'ai cherché plus d'informations à ce sujet ; pour le moment, je n'ai pas trouvé grand chose de plus. J'ai vraiment fouillé et, malgré cela, je n'ai pas trouvé la réponse qu'elle aurait souhaité communiquer à Contrepoint, un site de libéraux qui a dévoilé l'existence d'une petite affaire « d'ordre privé » concernant « l'experte ». Je suis surpris que les médias traditionnels français ne nous en aient jamais rien dévoilé, ou que Google n'en retrouve plus aucun coupon ; nous ne saurons donc jamais dans quelle ornière Yael Mellul finissait embourbée. « Nos journalistes nous ont caché l'essentiel », pourrais-je m'indigner, si je ne connaissais pas déjà assez bien leurs moeurs, leurs usages, leur déontologie
http://t.co/EsRyXUnND8 @SophiaIfigha @televasionaqua @_Yael_Mellul @SchmitGenevieve Il est où, le droit de réponse? pic.twitter.com/si6ZUqjtK5
— Bruno Kant (@bkant) 25 Juillet 2015
Nous connaissions déjà bien Batman ou Eolas, ce Parisien rayonnant, la Nabilla du monde du droit ; ca parle, ça tweete, c'est bouffi d'assurance, puis ressortit du prétoire, ça crie ou se fait très #lolymous discret. En trois vidéos récentes qui lui donnent la parole, l'Incisif nous présente Yael Mellul, l'engagée, « avocate, féministe, combattant la violence faite aux femmes ». La troisième vidéo, celle à la suite, m'a plu ; Yael Mellul nous parle d'une « forte animosité » qui sévit lorsqu'on milite ou agit, nous parle ensuite des « insultes » sur les réseaux sociaux. Il y a peu, dans le contexte #Outreau, Eric Dupond-Moretti nous parlait lui aussi d'« insultes », de blogs (Mediapart) également : « je me fais pourrir, de lettres anonymes en blogs... » En janvier 2011, une chambre civile de la cour d'appel de Versailles remarquait de « fortes animosités » dans mes propres affaires « d'ordre privées » : contre un premier avis du parquet général, que je rayais encore une fois, après des années, je faisais finalement désavouer deux juges des tutelles, des magistrats, tout en mouchant une étude, un notaire - silence, c'est #tabou « d'ordre privé »
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Lettre à un avocat qui réclame l'aide juridictionnelle
J'ai lu qu'en ce moment, des avocat sont en grève ou protestent, rouspètent, qu'ils attendent encore une réévaluation, une réforme de l'aide juridictionnelle, et qu'ils excluent d'y contribuer. Par le passé, ma fille ainée était représentée par Delphine Roughol, à l'aide juridictionnelle ; j'ai souvent eu à me plaindre de cette avocate, y compris lorsqu'elle négociait ses honoraires dans le cadre d'un référé suspension, qu'elle parasitait plus globalement la procédure. Puis aujourd'hui, j'en suis donc à me plaindre de Cédric Giancecchi, avocat aussi ; dans mes conclusions que je viens de communiquer récemment, je demande d'ailleurs même qu'il soit condamné. Cet avocat sera peut-être aussi à l'aide juridictionnelle. Le ministère de la justice a-t-il envisagé de ponctionner, de faire les poches des avocats trop légers pour alimenter le fonds de l'aide juridictionnelle ? Il pourrait s'agir d'une bonne piste à explorer. Lorsqu'un citoyen commet des infractions au code de la route, il paye bien des amendes, perd des points, peut suivre des stages de récupérations de points... Un permis à point éclaire, il y a ceux qui en ont quasi ou toujours 12 et les autres.
Je pense que ma lettre, à la suite, à l'attention de Cédric Giancecchi, est assez limpide. Sur Twitter, son troll détector aurait évidemment clignoté ; aurait pu y suivre un clash, un BL, un bloquage. Il n'y aura pas de BL possible ; ce 14 novembre, Cédric Giancecchi devrait être au prétoire, chez le JAF de Metz ; je l'y attendrais en tous cas.
Inutile de me dire ou de m'expliquer qu'on ne peut pas récuser l'avocat d'une partie adverse ; j'ai déjà discuté de cela avec le parquet de la cour d'appel de Versailles, en 2009, au cours d'une audience. Et s'il n'existe pas de telles procédures, il est toujours possible de parler de ce sujet, de critiquer un avocat, ses méthodes, ses écritures, ses allégation, l'avocat général en avait bien convenu. J'ai l'impression que Cédric Giancecchi ne souhaitera pas entendre parler de protection de l'enfance, de dysfonctionnements sérieux de la justice non plus ; j'attendrais cependant de cet avocat qu'il fasse l'effort, qu'il me laisse plaider moi-même comme bon me semblera, que M. Gianchecchi ne m'intimera pas de me taire, lui aussi. Ah, cette loi du silence, qui ne serait qu'un mythe, mais qui s'exerce pourtant un peu partout dans ces milieux...
Sur son site Internet, Cédric Gianchecchi affiche plus de 15 ans d'expérience. Il semble être généraliste, plutôt pénaliste, avec une expérience en droit de la famille, en assistance éducative également. Je n'ai pas remarqué qu'il aurait une expérience en droit de la presse. J'ai moi-même plus de 15 ans d'expérience dans des tribunaux, particulièrement longue en assistance éducative, en droit de la famille aussi. J'ai mon blog et je publie sur Internet depuis plus de 10 ans. Fin 2011, j'avais eu « l'opportunité » de me défendre contre Agathe Cordelier, qui s'affichait experte en droit de la famille ; elle a perdu. En 2008, un magistrat professionnel, Xavier Serrier, se défendait contre moi, en personne, auprès de la cour de cassation ; la SCP Ancel et Couturier-Heller (aujourd'hui Meier-Bourdeau Lécuyer) a perdu. Tout début 2011, deux juges des tutelles finissaient désavoués et l'étude de notaire de Charles Halter à Saint Avold se prenait un bon vent ; je me défendais encore en personne ; je découvre que depuis, il y a eu du changement, à Saint-Avold... Je ne suis maintenant plus qu'impatient d'être à l'audience, ce vendredi, puis de lire ce que nous rendra ensuite le JAF de Metz.
Environ 15 ans que ça dure, et plus de 10 ans pendant lesquels quelques uns m'ont fait franchement chier ; ça ne semble plus près de s'interrompre, même si on m'annonçait la quille, fin 2009. J'aimerai bien qu'un jour le ministère public et des magistrats m'expliquent à quoi tout cela rimait, quel sens il faut y donner. On me fournira peut être des explications au cours de cette ultime procédure auprès d'un JAF, procédure qui s'inscrit dans le prolongement de beaucoup d'autres.
Nos élus, plus sérieux que d'autres castes ou corps ?
D'abord, une petite précision. Peut-on parler de « castes » ? C'est assez probable, selon www.cnrtl.fr : « CASTE, subst. fém., A.- Institutions, 2. P. ext. (en Occident), péj. Classe fermée de la Société, soucieuse de préserver ses droits ou ses privilèges. La classe bourgeoise et la caste nobiliaire (Sandeau, Sacs et parchemins,1851, p. 17). Caste (...), c'est-à-dire constitution d'une oligarchie fermée, en dehors du reste de la nation (Clemenceau, Vers la réparation,1899, p. 79)... »
Nous avons pu lire les réactions réfractaires de travailleurs sociaux après des critiques #LMEF à l'encontre de leur milieu, « l'ASE », puis ensuite, la réaction indignée d'une association de professionnels des services Mandataires judiciaires suite à la parution d'un livre sur la tutelle qui nous attend. Ceux là refuseront manifestement tous contrôles, et certainement même tous débats ; nous devons leurs faire confiance, accepter aveuglément l'idée que leur travail, utile, nécessaire, n'est que très occasionnellement bâclé par une petite minorité, ou n'est que de temps en temps bâclé faute de moyens, de compétences, de formations. L'idée de purger leurs milieux ne semble pas avoir effleuré leurs esprits, et c'est à peine si l'idée les a effleurés de nous produire des démonstrations pertinentes - chiffres incontestables et études exhaustives à l'appui - qui feraient enfin taire toutes critiques. En effet, un « livre blanc » sur les bonnes pratiques de travailleurs sociaux pourrait prochainement paraitre ; mais les mauvaises, silence, n'en parlons plus, ça entache, éclabousse trop ces milieux, nuit à la confiance des citoyens, des usagers, des bénéficiaires, des ayant droit !
"Il devait gérer les comptes de personnes sous tutelle ou curatelle, mais avait plutôt tendance à les vider" http://t.co/9GvLuqK7XG
— Bruno Kant (@bkant) 26 Octobre 2014
Pour en finir avec le « tous pourris ! », des élus ont eu une approche un peu différente... réclament « des mesures précises en faveur de la probité et de la transparence ». Pierre Morel-a l'Huisser, Thierry Lazaro, Arlette Grosskot, Jean-Pierre Decool, Jean-Christophe Fromantin, Philippe Vitel, Fernand Siré, Charles de Courson, des députés, ne se sont pas contentés de crier contre la télévision ou des médias, des journaux, les journalistes. Relevant que « dans leur immense majorité, les Français n'ont plus confiance ni dans la classe politique, ni dans les partis », ces députés exigent « d'urgence deux commissions parlementaires », soit encore des avis et des rapports ! Si ces commissions n'accouchent pas d'une souris, d'ici 10 à 15 ans, nous devrions enfin avoir vu paraitre textes et décret d'application ; des années de débats, de scandales et de soubresauts en perspective encore, période à l'issue de laquelle nous finirons peut-être par percevoir que notre classe politique et nos partis était effectivement parfaitement dignes
Pour en finir avec le « tous pourris ! » ou « l'injustice des amalgames », nous avions déjà connu la très lente ou difficile réforme des tribunaux de commerce. Pour les tutelles, il y également eu réforme, récemment ; mais celle-ci ne serait encore que très imparfaite, les greffes seraient aujourd'hui totalement débordés par un très grand nombre. Des réformes de la justice, il y en a eu quelques unes également au cours des années passées (le pénal, la carte, la rétention de sureté, les violences conjugales, les prisons, la médecine légale, l'aide juridictionnelle, le divorce, les étrangers, ...) ; après tous ces changements, il pleut toujours des critiques à l'encontre de la justice. Et malgré de vives et récurrentes critiques, je pense que nous attendrons pendant longtemps encore la réforme de « l'ASE », ces intouchables ; en 2005, on nous avait bien annoncé une grande réforme de la protection de l'enfance, « pour prévenir de nouveaux scandales » ; avaient suivis des textes, en mars 2007 ; c'est raté, les critiques de « l'ASE » ne se sont pas taries depuis, bien au contraire.
En creusant encore le sujet des tutelles, je suis tombé sur un très bon son de France Inter - une radio qu'il faudra absolument museler. Ce 19 septembre, « Secrets d'info » a traité le sujet des « pilleurs de trésors », nous parlant de pillage archéologique et de contournement du droit, nous parlant ensuite de tutelle avec Valérie Labrousse, puis d'innocents en prison avec un avocat, et enfin d'un monde de rumeur ; un peu de PMA aussi. Des déclarations de Labrousse, pour France Inter : « si vous décidez de porter plainte, il n'y a que des murs en face de vous... Kafka... où tout le monde va se soutenir », « l'abus de tutelle, c'est aussi un crime. J'ai découvert un monde inhumain, froid, méchant. » Dans l'ensemble, une émission susceptible d'avoir renforcé des croyances, des convictions des plus folles :
Quelle faune. Les guignols, les fragiles comme nos journalistes, qui en nous parlant un peu de tout, peuvent souvent faire très peur. En diffusant parfois de fausses nouvelles, ou de très farfelues aussi, des rumeurs, du bruit, radios, télévision et Internet n'arrangent rien à cette situation. Les Etats Unis auraient donc récemment redouté une extraordinaire vague de froid qui devait s'abattre sur New York ; par le passé, en 1938, les martiens débarquaient là bas, aux Etats Unis... En traitant le sujet de La guerre des mondes, par Wells, en janvier 2010, France Culture avait suscité réactions et grogne ; plagiant Wells, France Culture annonçait une fausse catastrophe bancaire en préambule de leur émission plus sérieuse sur ces phénomènes et manipulations par nos médias. France Inter nous avait aussi bien fait rire avec leur émission « A votre écoute coûte que coûte », aussi drôle ou grinçante que peut l'être Zemmour... Depuis toujours, du Gorafi sur les ondes et même à la télévision, autant que sur les réseaux sociaux ou que dans nos journaux, et à chacun d'y faire un bon tri, d'entreprendre aussi les vérifications qui s'imposent, parfois fastidieuses, longues et compliquées, ou toutes ces tâches supposées être accomplies par les journalistes épaulés par des spécialistes
Dans cette cacophonie, de tout ce brouhaha, je note encore que Henri Guaino a insisté, veut pouvoir tout dire ou déclarer sans la moindre retenue ni limite ; il encourt une amende de 3 000 euro ; des dommages et intérêts s'élevant à 100 000 euros ont été demandés par le juge Gentil ; ce jugement a été mis en délibéré au 27 novembre. Je note également que Christophe Grébert reste en grande difficulté, avec une sorte de class action très confuse ou les plaintes de 18 élus UMP contre lui ; mis en délibéré au 20 novembre. Dans ces deux cas, vu ce qui nous a été dévoilé par les journaux et par eux-même, je pense que les tribunaux ne pourront pas épargner tout le monde, que Guaino et Grébert seront condamnés, perdants ; puis ils auront l'opportunité de faire appel, etc. Mais je peux me tromper, sous la pression de quelques soutiens et de journalistes, les tribunaux pourraient faire évoluer considérablement la jurisprudence ; en janvier dernier, contre toute attente, balayant la jurisprudence Benjamin, le Conseil d'Etat avait bien interdit un spectacle de Dieudonné...
J'en profite encore pour glisser que selon Chantal, les parents d'enfants « placés » ne sont pas tous « maltraitants » :
#ASE #éducspé (Eure&Loir)
"On n’accueille pas que des enfants maltraités", explique Chantal http://t.co/bRX0zpKqa7 pic.twitter.com/JM17LbRYMD
— Bruno Kant (@bkant) 23 Octobre 2014
La tutelle qui nous attend, ou « dépossédés »
C'est magique, Twitter ou Internet. Lorsqu'un petit ouvrage a fait du bruit dans des milieux, on fini toujours par en être informé. Valérie Labrousse, journaliste, a repris le flambeau de Alexandra Riguet et de son documentaire, Tutelles : nos parents spolliés ? Labrousse semble en tous cas avoir produit un bon livre, insupportable, manifestement aussi insupportable que le reportage #LMEF et le « livre noir » de la protection de l'enfance :
Valérie Labrousse
Journaliste indépendante
La tutelle qui nous attend
Publication: 25/09/2014 16h18 CEST Mis à jour: 25/09/2014 16h18 CEST
Le Huffington Post, l'essentiel
Albert Uderzo a échappé grâce à sa notoriété et non à sa colossale fortune au drame qui se joue quotidiennement dans les coulisses, l'abus tutélaire. Réjouissons- nous que le vieil homme n'ait reçu que des compliments épatés de la part des experts venus constater son extraordinaire vivacité intellectuelle.
C'est un tout autre sort qui est réservé à bon nombre du quasi million de gaulois placés sous protection juridique via une chaîne infernale de maillons criminels: médecine, affaires sociales, justice.
C'est ainsi qu'une riche vieille dame tout juste opérée d'une fracture du col du fémur, est diagnostiquée Alzheimer en 15 minutes, placée sous tutelle, puis séquestrée dans son appartement situé dans un palace de la Côte d'Azur, où on la retrouvera à l'agonie.
De péremptoires assistantes sociales d'une mairie parisienne, convoquent une jeune femme sur la base de lettres anonymes, font un signalement au procureur qui mandate à son tour un mandarin des tutelles pour examiner, avec le brutal concours de la police, cette malheureuse décidément trop moche...
Insupportable, c'est un mot acceptable lorsque je me fie à ce qui est paru sur le Huf'Post. Labrousse et son livre « Les dépossédés, Enquête sur la mafia des tutelles » a fait crier Pierre Bouttier, Président de l'ANDP, assez comme Riguet et Laine ont fait crier nos associations ou syndicats de travailleurs sociaux, contre la télévision :
Pierre Bouttier
Président de l'ANDP
Les Dépossédés: lettre ouverte à Valérie Labrousse
Publication: 01/10/2014 19h48 CEST Mis à jour: 01/10/2014 19h57 CEST
Le Huffington Post, l'essentiel
Je souhaite réagir à la parution du livre de Valérie Labrousse, Les dépossédés, Enquête sur la mafia des tutelles, paru aux Éditions du Moment en cette rentrée 2014. Le Président de l'ANDP que je suis, anime bénévolement depuis 6 ans l'association des mandataires judiciaires à la protection des majeurs en association, c'est-à-dire de ces tuteurs et curateurs si lourdement chargés par cet ouvrage, qui exercent en service de tutelle.
Il ne s'agit pas pour nous de nier les faits rapportés dans un réflexe corporatiste, nous avons la politesse de croire que Valérie Labrousse a mené son enquête avec professionnalisme. Le réflexe corporatiste, pour notre profession, serait bien au contraire de réclamer enquêtes et contrôles pour qu'elle soit purgée des éléments déviants, qui se rendent coupables d'actes délictueux d'autant plus graves qu'ils touchent des personnes vulnérables.
Pour autant nous attirons l'attention de la presse, qui en publie de larges extraits, sur la face cachée de l'emballement médiatique autour de ce type d'ouvrage. L'angle de présentation est manifestement sensationnaliste, les mots ("mafia", "abysses", "victimes", "abus", "charognards"...) sont choisis à dessein pour attirer l'attention et vendre du papier. Les ressorts rhétoriques sont classiques d'une certaine communication médiatique: une approche binaire (bourreaux/victimes, bons/méchants...), l'exemple (la situation singulière) qui vaut principe général (cette situation particulière devient une constante), la théorie du complot (médecins, magistrats, tuteurs, assistantes sociales, tous unis contre la personne vulnérable).
Je suggère à Pierre Bouttier d'ouvrir bien les yeux sur son univers, puis que dans un inédit reflexe corporatiste, motivé, lui et ses pairs ou son association s'emparent un peu mieux du sujet qu'en houspillant simplement Labrousse, des journalistes, les journaux ! Nous parler d'utilité et de ce qui fonctionnerait, et se désolidariser occasionnellement d'un copain ne suffit pas... Oui, Pierre, il pourrait y avoir du ménage à faire faire par chez toi, peut être même bien au delà également, jusque chez les notaires, chez les juges et au sein du ministère public aussi ! Réclame enquêtes et contrôles, fais purger, et surtout bien, là ou cela s'avèrera nécessaire, tu rendras service à une petite minorité de vulnérables et à leurs proches qui n'arriveront pas à se dépatouiller dans ces genres de situations, lorsqu'il y a dérives
Ils m'amusent, ces grands corps malades, avocats, juges, travailleurs, sociaux, etc, qui hurlent lorsqu'on discute un peu de ce qui les gangrène, les vérole, ou de ce dont personne ne peut se défaire, ou rarement très facilement lorsque ça parasite, ça écrase, nuit ou pille. Un autre livre avait fait un peu de bruit, un pamphlet contre les notaires, porté par Laurent Lèguevaque et quelques uns de de ses acolytes, regroupés pour l'occasion, en collectif. Au cours des années passés, j'ai essuyé de tout, et à chaque fois, ministère public, juges ou ces services finissaient par tout étouffer, tout bâcler ou tout foirer : instruction foirée suite à décès en milieu hospitalier, puis ce dossier médical perdu dans le cadre d'un recours contre l'état, une enfant de deux prélevée dans ma famille pour faire plaisir à ses tantes maternelles, bidouilles par X, inconnu, sur des comptes bancaire, chez l'Ecureuil, un notaire et des juges qui insistaient lourdement ou stupidement pour que soit signé un faux, un faux inventaire d'une succession, des déferlantes de haines et de calomnies à mon encontre, sur Internet, ce que le ministère public a toléré, laissé faire, une autre succession vaporisée, des juges et des travailleurs sociaux qui s'acharnaient et s'obstinaient, au parfait mépris de la santé, de la moralité, de la scolarité et des relations familiales d'une enfant qu'ils prétendaient sauver, ma fille ainée, un parquet qui s'acharnait et s'acharnera probablement encore pour que je me taise, ne reparle surtout plus à des journalistes, un enferment pendant cinq semaine en psychiatrie, où des « professionnels » m'intimaient de cesser de militer, d'arrêter enfin de protester, car j'agace, beaucoup le parquet et souvent même des juges... j'en passe (lire mon blog, tout y est détaillé), alors que de très bonnes sont encore à suivre - je suis encore convié, pour une audience à huis-clos chez un JAF, ce 14 novembre, au TGI Metz. Non, Pierre Bouttier, « l'exemple (la situation singulière) » ne « vaut principe général (cette situation particulière devient une constante) »...
Paranoïaque ou vraiment dérangé, je pourrais l'être devenu après tant d'années passées à être confronté à une telle sorte de mafia ou pareilles pourritures, ordures et crevures, avec sur mon dos, des haines, des boites aux lettres en panne, des jean-foutre, des bras cassés, des quiches, sur le dos, des mauvaises fois... parfois de bonnes fois également, ce qui me soulageait de temps en temps, mais de très naïves fois tout de même, qui ont le plus souvent aveuglément suivies les plus mauvaises. De vrais crevures à dos, et pendant tout ce temps des élus, des gouvernements, un Etat qui ne songeaient qu'à taxer et à faire travailler plus, à taxer surtout plus, taxer par dessus, « taxer plus dans un soucis de justice », reprendra le gouvernement ou la majorité d'aujourd'hui ! Paranoïaque, je pourrais l'être, mais cela ne changerait absolument rien à ce qui s'est tramé, à ce que j'ai pu matérialiser au cours des 10 à 15 années passées : juste un enchainement, un encrevêtrement de dérives, de naufrages et de fiascos, là où tous les « professionnels » de ces divers milieux prétendront avoir tous oeuvré systématiquement, très conciencieusement et précisément dans l'intérêt du plus vulnérable, particulièrement dans l'intérêt de ma fille ainée ! Paranoïaque, je ne le suis pas ; au printemps 2013, de nombreux psychiatres m'ont longuement observé, questionné, examiné et drogué aussi, alors que j'avais été enfermé, moi-même mal traité, interné à Paul Giraud pour faire plaisir à la préfecture de police de Paris ; mais aucun de ces psychiatres ne m'a diagnostiqué une telle pathologie, ni d'ailleurs autre chose ; à l'époque, ministère public, juges et psychiatres ont juste pu relever que j'étais en assez bonne santé, sportif, endurant, et que je militais contre ces ramas de cons ou grands corps malades, qui peuvent impunément vous pourrir la vie pendant des semaines, des mois et parfois même, des années durant
Début 2011, après 6 ou 7 ans d'échange avec cette sphère, contre un avis du parquet, une chambre civile de la cour d'appel de Versailles désavouait deux juges des tutelles et désignait... un troisième administrateur ad'hoc, pour s'occuper mieux d'une succession de la famille maternelle de ma fille ainée. Comme les deux qui le précédaient, et après moi, ce troisième administrateur ad'hoc devait faire avancer ou permettre à Maître Charles Halter, notaire à Saint-Avold, de boucler enfin le dossier de cette succession ! Quelque chose avait bloqué, coincé chez ce notaire, pendant plusieurs années... Je ne sais pas si par la suite, Charles Halter a su rendre autre chose qu'un grossier faux, ou si son étude a pu corriger. Lorsque ce genre de milieux s'affaire, on a le plus souvent le sentiment d'avoir à cornaquer un dinosaure mort ; j'ai fini par lacher le bestiau ; ma fille ainée allait être majeure, la mesure de « proctection » arrivait à son terme ; en 2011, personne n'est revenu vers moi pour m'informer, ni même d'ailleurs pour me demander pourquoi j'avais tant et si longtemps protesté, encore moins pour me demander ce que pouvait signifier cet arrêt de la chambre civile.
Extrait de Manifeste contre les notaires, par le collectif NON/TAIRE,
aux éditions Max Milo, juin 2011
Quelques petites phrases de Brazelton et Greenspan extraites de « Ce qu'un enfant doit avoir », déjà depuis longtemps parmi ces références, conclueront très bien cet article. « Nous risquons de le payer très cher [en ce qui concerne les comportements de nos enfants - drogue, violence et délinquance]. Nos petits enfants vont vivre dans la même société que les descendants des familles négligées. Les vôtres aussi. » « Nous savons tous de quel genre d'aide il s'agit. Mais nous ne pouvons pas penser que c'est celle que recoivent les personnes que nous aimons. » « L'ironie est que, si cet état de choses perdure, dans quatre-vingt ans, les bébés d'aujourd'hui [NDLR: notamment ceux qui sont aujourd'hui à « l'ASE », il arriverait que certains s'en sortent plutôt bien] se trouveront replongés dans ces environnements [impersonnels] qui leurs sembleront étrangement familiers. »
Oui, après toutes ces années passées à subir, à éprouver ainsi qu'à étudier des systèmes et rouages de ce genre, à stresser beaucoup de ces milieux, la chancellerie aussi, j'en rigole, et j'en rigolerais très longtemps encore. Je viens de me procurer Causette du mois que je lirais à l'occasion, pour en rire plus :
Ha ha! Après #ASE #éducspé les tutelles, encore! pic.twitter.com/EPWHjig1GA
— Bruno Kant (@bkant) 19 Octobre 2014
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Jacques Trémintin, pour @LienSocial, refuse le débat
Jacques Trémintin, pour @LienSocial, refuse le débat, en posture de victime, se retranche d'abord derrière vie, vie familiale et vie privée des enfants, après avoir félicité Riguet et Laine pour leur documentaire, houspille les journalistes, les renvoyant à leur déontologie, puis fini son article en expliquant que nous ne disposons d'aucun élément ou indicateurs qui nous permettraient de conclure définitivement, qu'effectivement, la protection de l'enfance française serait une honte. Si Trémintin m'avait proposé de le relire avant que son article ne paraisse, je lui aurai juste suggéré un titre plus explicite, qu'on le comprenne un peu plus vite : « protection de l'enfance : la loi du silence s'applique à tous ! »
#ASE #éducspé
Comment @ARTEfr ont-ils pu produire cet éclairage complémentaire suite au documentaire de @odealonde? http://t.co/CsIJvmbAui
— Bruno Kant (@bkant) 18 Octobre 2014
« Matière à pensées », chacun reste donc encore libre de ses opinions ; merci. Mais parues sous « éthique et déontologie », ces feuilles de Lien Social suggèrent au milieu ainsi qu'à tous de ne plus jamais reparler de ces sujets, et surtout pas de dérives et de naufrages de « l'ASE » - des charges beaucoup trop émotionnelles pour le public, les téléspectateurs... Dans ce numéro 1148 du 2 courant, Jacques Trémintin ne fait que réagir au documentaire #LMEF diffusé par France 5, en septembre dernier. Je suppose qu'il n'avait pas encore eu l’opportunité de parcourir le livre de Riguet et Laine : « Travail d'enquête journalistique remarquable et sans concession qui ne se contente pas de pointer un certain nombre de dérives, mais qui s'interroge sur les conditions dans lesquelles elles ont pu être commises. » Ce mardi, à la mairie de Paris, Jean-Luc Rongé, Directeur du Journal des Droits des Jeunes, ne m'avait dit que du mal de ce même documentaire ; lui semblait attendre encore leur « livre noir » pour réagir aux productions de Riguet et Laine.
« Contrôles en berne », poursuit ce numéro 1148. « Les quelques conseillers généraux qui ont accepté de témoigner dans le reportage apparaissent très gênés quant à leur travail de vérification des lieux d'accueil en protection de l'enfance. » C'est bien plus qu'un voile de pudeur ou qu'un couvercle, c'est une véritable chape de plomb qui pèse sur ces milieux supposés protéger les enfants, ou qui pèse sur ces « difficultés » dites « d'ordre personnelles, privées »
D'une correspondance de novembre 2005
Jacques Trémintin poursuit, s'interroge lui-même, puis conclue, à la fin de son paragraphe sur ces « contrôles ». « De tels scandales méritent d'être dénoncés. Stanislas Tomkiewicz et Pascal Vivet l'avaient déjà fait pour des pratiques de maltraitance dans les institutions, en 1991, dans Aimer mal, châtier bien. Après la disparition de son co-auteur, Pascal Vivet avait repris le flambeau, en 2005, dans L'enfant proie - Dysfonctionnements et dérives de la protection de l'enfance. Ce reportage [NDLR: de Riguet et Laine] pointe des carences quant à la capacité de contrôle des autorités de tutelles. Qu'adviendra-t-il dans les mois à venir ? [...] l'avenir s'annonce sombre. » De mon point de vue, bien que déjà anciens, les ouvrages de Tomkiewicz et Vivet resteront cruellement d'actualité, pendant longtemps encore. 1991.. ne remontons pas trop loin, dans les années 70, même si des lectures du XXIe siècle pourraient nous y inciter :
Maltraitance envers les personnes handicapées : briser la loi du silence (tome 2, auditions) • Rapport de commission d'enquête n° 339 (2002-2003) de MM. Jean-Marc JUILHARD et Paul BLANC, fait au nom de la commission d'enquête, déposé le 10 juin 2003
M. Pascal VIVET - Nous avons l'impression de découvrir la violence dont sont victimes les handicapés. C'est faux. Depuis plus de trente ans, des personnes, très discrètement et avec de grosses difficultés, travaillent sur le sujet. J'en veux pour preuve la publication du livre : « Le travail social Contre qui ? », réalisé en 1970 et dont le tirage est resté très limité. Les pouvoirs publics se sont eux-mêmes intéressés à ce problème en projetant de réaliser une réunion et d'instaurer une commission de travail. Mme Marie-Madeleine Dienesch était à l'époque en charge de ce dossier. Cette commission ne s'est réunie qu'à une seule reprise. Je dirai de manière extrêmement diplomatique que, devant l'ampleur de la tâche, les pouvoirs publics ont défini d'autres priorités.
Il faut que je retrouve et relise quelques pages de ce livre, « Le travail social Contre qui ? » Il est effectivement rare, j'avais mis plusieurs années avant d'en trouver enfin un exemplaire chez un bouquiniste. Les années 70, c'est très reculé ; depuis, beaucoup de choses ont évoluées, et les bagnes d'enfants ou ce qui pouvait alors s'y apparenter n'existent plus. Subsistent encore des problèmes, de petits, ici et là... et bien sûr, toutes les « bonnes intentions » :
Déviance&Société, 1977, vol. 1/3, à lire sur Persée
Jacques Trémintin enchaine ensuite sur la « protection de la vie privée » des enfants, des familles, il s'agit probablement de ce qui m'irrite le plus dans son article. En février 2009, le pasteur d'Uhrwiller, « tiers digne de confiance » chez qui ma fille ainée était longtemps « placée » m'avait reproché d'étaler sa propre vie privée ; je n'y voyais pas de problème, ce pasteur, en réalité non plus, ou il m'aurait fait poursuivre et sanctionner pour mes discours et publications ; en octobre 2010, ce même pasteur a été condamné par la cour de cassation, aux dépens, ce qui est assez significatif, et je suppose que ce pasteur me reprochera encore d'exposer parfois ainsi sa « vie privée »... Le 11 février 2009, à l'occasion d'une sortie libre, dans Strasbourg, j'avais bien pu expliquer à ma fille ainée que ce que j'exposais dans mon blog ou à des journalistes n'était pas « sa vie privée », que ce que j'expose encore décrit surtout une histoire, des pratiques et des usages de « professionnels » de la protection de l'enfance ; bien sûr, par la même occasion, dans ce blog et mes discours, quelques éléments de vie privée transpirent, comme très fréquemment dans des histoires de ce genre, lorsqu'elles sont rapportées par la presse ; pour ma part, je m'en accommode. En 2005, refusant, fuyant tous débats, les travailleurs sociaux de l'OSE France me faisaient également le reproche d'exposer « la vie privée de ma fille ainée » ; quel magnifique prétexte pour refuser tous débats sains ; je dénonçais publiquement leurs pratiques, leurs manoeuvres !
Fin mai 2008, pour l'audience chez le juge pour enfant de Nanterre, des journalistes m'avaient accompagné, pour France 2 et leu émission Faits divers, le mag. Étrangement, et alors que ces journalistes affirmaient avoir négocié l'accès au prétoire, ils avaient du patienter dehors, sur le trottoir ! Plus étrangement encore, ce jour là, le Procureur de la République me faisait exceptionnellement l'honneur de sa présence, pour cette audience à huis parfaitement clos, présidée par le juge Xavier Serrier ; dommage que ces journalistes n'aient pas pu y assister et filmer, ils auraient pu y enregistrer le substitut Laëtitia Felici m'intimer de ne pas autoriser la diffusion de leur reportage sur le « placement » de ma fille ainée - leur reportage est depuis à l'INA. Si, si, il arrive occasionnellement que des journalistes soient tolérés à des audiences de juges aux affaires familiales... ça arrive, plus d'un magistrat devrait pouvoir confirmer. « L'ASE » serait un univers tellement plus à part que tout le reste ? Je trouve suspect que la protection de l'enfance soit si hostile à toute médiatisation, y compris dans les tribunaux (appel, référé, cassation, etc), surtout lorsque des « professionnels » ont déjà commis absolument n'importe quoi... Quelques mois après cette ordonnance qui me déboutait, comme c'était l'usage à Nanterre, après de très vives insistances auprès du milieu, des insistances systématiquement mal accueillies par le milieu, ma fille ainée et nous, ma famille, pouvions enfin renouer puis profiter de vacances d'été :
Des motivations du délibéré du 30 juin 2008,
« Attendu que M. Kant est bien trop bavard... »
Mais pour Lien Social, Jacques Trémetin insiste, il en fait une question de déontologie journalistique... tandis que d'autres souhaiteraient pouvoir discuter également de pratiques et d'éthique de « professionnels » de la protection de l'enfance. Serait-ce à ce point inconciliable, impensable ? Jacques Trémetin n'en démordra pas, même si dans ce blog, énormément de choses sont déjà exposées et décrites, à plein de sujets concernant ma famille, ou sur des affaires similaires : « Non, on ne peut faire toute la transparence à destination du grand public de ce qui s'y déroule. Non, on ne peut révéler nominativement et ouvertement les difficultés rencontrées par les enfants ou adolescents et leur famille, et ce qui est mis en oeuvre pour les accompagner. » Il semble se poser nettement moins de problèmes de déontologie lorsque des professionnels de la protection de l'enfance acceptent la promotion de leur fabuleux travail par des chaines et des journaux télévisés, même à des heures de très grande audience, au cours des journaux nationaux de 13h et de 20h ; s'il a des doutes à ce sujet, je suggère à Jacques Trémetin de discuter avec France 2, avec France 3, avec TF1 ou avec Laurence Ferrari, souvent nous avons pu voir des publi-reportages sur « l'ASE » au cours de leurs journaux télévisés.
« Journalisme et travail social », enchaine cet article de Lien Social, « Le travail social doit-il se rendre visible ? » L'auteur avance ce qu'il suppose être une antinomie, une contradiction entre deux idées générales : « Les deux métiers [NDLR: de journaliste et de travailleur social] se doivent d'être dans l'écoute et la compréhension pour retraduire et décrypter au mieux ce dont ils sont témoins. Ils essayent, l'un et l'autre, de traiter l'information reçue d'une manière qui soit le plus compréhensible possible. » Je n'ai pas toujours recherché à être compréhensible par le plus grand nombre ; dans mon blog, j'ai même fréquemment publié des choses pour m'assurer que le plus grand nombre se lassera ou fuira : d'une part, ce que je publie est souvent « technique », accessible seulement à des professionnels qui connaissent ces milieux ou au moins les prétoires, les tribunaux, d'autre part, les éléments de vie privée que j'expose ne regardent certainement pas tout le monde. Trémintin poursuit son paragraphe, ajoutant plus loin « La relation entre le journaliste et son public ne peut se faire que par la révélation de ce qu'il a appris, alors que le travailleur social ne peut établir une relation de confiance avec l'usager qu'à condition de s'engager à préserver la confidentialité des renseignements qu'il détient sur lui. » Les journalistes qui se penchent sur ces histoires nous dévoilent rarement tout, et je sais aussi me taire à certains sujets. Quand à ce que certains travailleurs sociaux peuvent faire de « renseignements » qu'ils prétendront détenir sur les usagers ou les familles... des « renseignements » qui leurs serviront à rapporter, ainsi, à diffamer, à accabler, à calomnier impunément dans des prétoires, à huis-clos ? « Là ou un certain nombre de journalistes peuvent parfois privilégier la simplicité et la certitude, l'immédiateté et l'émotion (parce que c'est ce qui est le plus facile à transmettre au public), l'action du travailleur social s’appuie sur la complexité et l'incertitude, le long terme et la prise de distance avec le pathos (parce que ce n'est qu'ainsi qu'il pourra le mieux travailler avec l'ambivalence et l’ambigüité de bien des situations) », ajoute avec aplomb Trémintin ; cet auteur et moi n'avons pas du fréquenter le même milieu... cette allégation pourrait être facilement retournée, contre des travailleurs sociaux, et même contre des experts et des magistrats de ce milieu.
Trémintin conclue son article en priant le lecteur de ne pas « généraliser », car nous ne disposerions pas d'indicateurs ni d'études suffisamment poussées pour nous permettre de discréditer la protection de l'enfance d'aujourd'hui ; je pense qu'après 20 à 30 ans et plus de travaux sur ces sujets, nous disposons surtout de beaucoup de matière et d'indicateurs qui tendent systématiquement à stigmatiser les parents ou les familles, voire même les enfants dits de la « Dass » ou de « l'ASE », tandis que pour le reste... Non, monsieur Trémintin, la protection de l'enfance n'est probablement pas « le lieu d'une fraude massive et d'une malveillance largement étendue », et le constat sordide est plutôt ailleurs, à situer dans ce qu'ont très bien exposé Riguet et Laine, dans leur documentaire : l'absence ou la rareté des contrôles est avérée, et il est également assez bien avéré que lorsqu'il se produit un désastre au sein de la protection de l'enfance, les règles, les sermons, la déontologie ou l'éthique et toutes les fois du milieu peuvent s'unir pour enfumer, pour ériger un mur d'une opacité telle qu'il devient parfois extrêmement difficile de comprendre et surtout, de dénoncer ce qui a pu se produire.
S'agissant de la « complexité » plus générale de « l'ASE », un peu le secteur public, national et territorialisé, beaucoup également le secteur associatif et privé, nous pouvons ensuite bien remarquer le problème que pose les contrôles d'une kyrielle de secteurs géographiques, d'établissements ou de maisons, de familles accueillant des enfants, le problème des contrôles de travailleurs sociaux, de leur travail, les missions et suivis qu'ils accomplissent, ou même de l'orientation de leur missions, un petit encart en page 28 de ce même numéro de Lien Social nous renseigne plutôt bien. Une orientation et une évaluation de tous ces territoires et espaces est bien souhaité par quelques uns, nous l'avons lu récemment dans des journaux, introduit par le projet de loi Dini/Meunier, qui propose « la création d'un Conseil national de la protection de l'enfance chargé d'une triple mission : proposer au gouvernement les grandes orientations de la politique de protection de l'enfance, formuler des avis, suivre et évaluer l'application de ces orientations. » Et pour rire ensemble à tous ces sujets, il y a la caricature en page 33 du même numéro de Lien Social : « 'faut pas non plus exagérer... y en a à qui ça va ! »
Lien Social n° 1148 du 2 octobre, page 28, du dossier « polyvalence de secteur »
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