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Le travail de séparation en internat de l'OSE France : un sujet tabou
Outreau : Eric Dupond-Moretti tue les Experts comme jadis on tuait les messagers.
1 mai 2012 Par marie-christine gryson | Blog | Marie-Christine Gryson, sur Mediapart, extraits
Trois semaines après la sortie de « La bête noire », j'ai eu l'occasion de feuilleter ce livre d'auto-justification biographique et j'ai lu le passage concernant les Experts d'Outreau, j'en suis restée stupéfaite! [...] La question qui se pose est la suivante : pourquoi un tel acharnement - du jamais vu- à l'endroit des experts d'Outreau ?
Un billet que je vais rédiger en deux temps, pour ne pas faire trop long. Il suivra un complément, sur ce même thème.
Avec ici, en préambule, ce petit clin d'oeil à Eric Dupond-Moretti, d'une époque où il n'était pas encore ministre.
Un sujet tabou. Il m'avait été strictement interdit pendant des années d'en reparler dans les prétoires de Nanterre comme de la cour d'appel de Versailles. Tandis qu'à chaque fois, j'allais m'y faire salir à outrance et que tous les autres ressortaient de ces mêmes audiences grandis, réconfortés face à mes critiques, resplendissants, flattés pour leur professionnalisme ou pour leur bienveillance... C'était nettement moins vrai de la fin 2008 à la mi 2009. Mais ce sujet particulier, du travail en internat de l'OSE France, allait rester tabou. Ne pouvait-on et ne pourrait-on plus discuter du fonctionnement de nos services publics ? L'OSE France et dans le cadre de ses habilitations avait bien eu de telles missions, d'investigations... puis d'orientation, de séparation. Leur travail, leurs pratiques sont-elles des sujets tabous ?
Est-il utile de présenter l'OSE ou l'Oeuvre de secours aux Enfants, cette association qui oeuvre historiquement en faveur de populations juives défavorisées ? Elle a ses origines dans la Russie de 1912. Elle a hérité de la réputation de Justes. C'est une association qui cultive également la Mémoire, celle de la Shoah. Par le passé, sauver des gens, sauver ou cacher des enfants pouvait parfois être aisé ; les administrations d'alors n'étaient pas aussi efficaces que de nos jours... il était possible de tricher pour parvenir à toutes fins. Qu'est-ce que ça a pu inspirer, ces périodes affreuses. Revoir l'affaire Finaly, par exemple, qui s'était déroulée en France de 1945 à 1953, divisant le pays ; l'Eglise et Mme Brun, de beaux rôles !
16 juil. 2012 #INA #Histoire Affaire Finaly
En 2009, après ces vacances d'été, j'imaginais que nos « difficultés d'ordre privé » relevaient enfin du passé. Mais non, et comme après la guerre, comme entre 1945 et 1953, l'histoire du « sauvetage » de mon ainée allait finir de s'éteindre à la cour de cassation et à Versailles. Et à peu près comme les frères Finaly, passé l'été 2009, mon ainée allait un temps rester « cachée » encore, être scolarisée en internat, en Alsace, etc... Lorsque les « professionnels » et des « tiers dignes de confiance » s'obstinent malgré toutes sortes d'objections et exposés sur des années déjà, on ne peut plus faire grand chose de plus que de suivre, de lire, de constater encore et encore. « L'affaire » ou ce pan de l'histoire s'était ensuite terminée vers 2015 : en 2014, mon ainée avait fait saisir un JAF avec un avocat de Metz, réclamé une pension alimentaire.
Douze à treize ans d'emmerdes, seize ans avec des gens dits de robes dans les parages si je compte depuis la disparition subite de sa mère. « Faites des enfants, au besoin, on vous accompagne, avec toutes les garanties que nous pourrons vous offrir ! » Aucune, pour personne, en fait. Ces accompagnements, juste des promesses, du vent.
Internat et Séparations, par Richard Josefsberg, il en existe différentes versions. Manifestement après des travaux de reécriture, ou pour parfois plus courts et synthétique, comme pour les Cahiers de l'Actif, N°306/307, novembre/décembre 2001. Cette introduction d'un PDF trouvé sur Internet devrait être d'une édition PDF de 2013, parue chez Eres (ISBN 978-2-7492-2104-5, première édition aux Éditions Erès, 1997). Des reécritures, peut-être pour l'avancer dans sa carrière. Je suppose que c'est Richard Josefsberg qui nous parle le mieux de sa personne, de ses travaux, de ce qu'étaient ses ambitions. J'ai pas tout relu ; dans une version, il écrivait que « certaines séparations sont plus agitatrices que d'autres » :
Tous ces agissements et ces décisions prises par le passé l'ont été dans l'intérêt de mon ainée, on doit y croire
Pour ma part, et vu ce dont je dispose, je crois qu'en 2005, ce n'était pas mon ainée qu'il fallait sauver de mon « psychisme ». J'avais alors fini durablement écarté, discrédité par les juges, puis ensuite discrédité par des juges, jusqu'en 2011. Beaucoup avec des rapports ou avis des travailleurs sociaux de l'OSE France. S’étaient ensuite ajoutées les « expertises » de Mme Davidson, puis celle de Magalie Bodon-Bruzel... J'ai pas trouvé d'autres explications : après ce qu'il s'était déjà passé et tramé, vu mes discours d'alors, entre 2003 et 2005, il fallait à tous prix et même au prix d'une enfant, préserver la réputation de l'OSE, et ne surtout pas nuire aux ambitions de Richard Josefsberg, à ses projets d'évolution de carrière. Pour ceux-ci, les travailleurs sociaux de l'OSE, répliquer a été aisée : des avis et des rapports envoyés à l'ours des enfants de Nanterre, ainsi que quelques échanges aussi avec Mme Davidson, dont j'avais pu lire « l'expertise ». En même temps, moi, écarté, ça arrangeait pas mal de monde, dont les tantes maternelles de mon ainée.
Puis en mai 2019, consterné, je constatais que Richard Josefsberg s’était vu remettre une médaille, de l’Ordre National du Mérite. Quelle belle ascension en tous cas, après son doctorat en sciences de l’éducation décroché vers 2004 !
Ca les arrange, sinon, les juges, ce qu’il s’était passé fin 2003 ; ces ours me le reprocheront éternellement. Nanterre prenait alors la décision de placer mon ainée. Après quoi, fallait motiver, proroger, trouver les mots, nécessairement motiver... puis tant qu'à faire, avec des omissions, des approximations, puis un faux en écriture publique ! Pendant une période, 2003 à 2004, j’imaginais que les choses allaient ainsi pouvoir se décanter quand même, que les juges allait un jour ouvrir les yeux. Puis qu'avec mon ainée à Taverny, un lieu neutre, s'il l'avait été, après poursuites d’investigations, d’expertises, suivraient des débats finalement sereins devant un juge, comme vers 2009. J’étais encore naïf, début 2004. Après des mois, près d'un an de pressions par des travailleurs sociaux, pour que j’abandonne mon ainée à ses tantes maternelles, elle avait fini placée. Je crois que de toute façon, elle aurait été placée, puis offerte à ses tantes. Fin 2003 n’était qu’un prétexte, les juges auraient sinon motivé autrement, tel qu’avec des palabres de psychologues de l’OSE France ou de ses travailleurs sociaux. « Un métier très dur ! » Je ne leurs confierais même plus ni un rat ni une crevette.
« Un signalement ? Plus d’un signalement ? On ne réfléchit plus, on place, on déplace. » En février 2013, à l’occasion d’un colloque de l'Afar, sous la direction du Dr Jean Chambry, un chef de pôle, j’avais pu discuter avec le docteur Spéranza. Ce docteur était au CHU du Kremlin-Bicètre, vers 2003, et avait fait un signalement concernant mon ainée. Ma fille s’était retrouvé dans son service, nous y avions demandé de l’aide, c’était une erreur, j’ai été naïf, crédule, je m'imaginais alors au XXIe siècle, avec des services publics en qui l'on pouvait faire confiance. En 2013, il m’avait alors assuré qu’il ne faisait plus de signalements pour la situation que je lui rappelais... à moins que Spéranza n’avait alors que cherché à couper court. Ce que je lui avais exposé, début 2013 et peu avant que je ne sois enfermé à Paul Giraud, pouvait l’avoir embarrassé. Début 2003 le docteur Spéranza m'expliquait que je n'allais plus avoir le choix, que des professionnels étaient saisis de la situation de mon ainée. D’accord, donc, et naïvement encore, j'imaginais qu'il allait être malgré tout possible de discuter…
Ces années passées, avec les travailleurs sociaux de l'ASE (92), de l'OSE France, puis de l'ARSEA Alsace, ainsi que avec les tantes maternelles de mon ainée, les juges de Nanterre et de Versailles n'ont pas que plagié l'affaire Finaly. L'une des tata de mon ainée, Carole, est elle-même assistante sociale de la Ddass ou de l'ASE, en Moselle ; comment maltraiter les enfants, elle connaissait, l'expérience de « signalements », elle l'avait également... Ils ont aussi plagié l'affaire Kutzner contre Allemagne, une histoire avec rien qu'une seule travailleuse sociale hostile à la famille. La CEDH, j'y avais longuement songé ; ces années passées, y réfléchissant également, j'étais allé au bout de toutes les démarches, épuisant les voies de recours internes, ainsi qu'en ayant démontré qu'elles n'avaient jamais pu fonctionner ; comme ce que je racontais avait laissé indifférent déjà ou encore, j'avais fini par renoncer à un tel recours ; mais à quoi bon, la CEDH ? Les histoires des frères Finaly et de la famille Kuzner, ces téléfilms émouvants inspirés de faits réels existent déjà.
A la cour d'appel de Versailles, en 2006, j'avais apporté quelques ouvrages, des supports, pour discuter du travail de l'OSE France, et très particulièrement du travail de Richard Josefsberg, en internat et en ses lettres et rapports. Dans ses beaux ouvrages, à partager avec d'autres éducateurs et experts en science de l'éducation, des ouvrages référencés partout, il reste très théorique, n'explique pas sa méthode, comment il peut aboutir à une séparation, ou comment du haut de son perchoir, juché sur la réputation de l'OSE France ainsi que de Justes, il peut emporter la conviction des ours... La méthode ou pratique à Richard, c'est secret, c'est tabou ? Car vu le temps de paroles qu'on m'accordait à Versailles, même pas 10 à 5 minutes, je n'avais pas pu en parler. D'autre part, à cette époque, je ne disposais pas encore d'autant de détails de ce dossier qui aurait été de « l'assistance éducative ». Il y a certaines informations que je ne finissais par découvrir écrites qu'en 2009, et même jusqu'en 2011, dans des arrêts rendus par la cour d'appel ou encore de cassation, voire même dans un mémoire en défense contre l'un des mes recours, à la cour de cassation. Passé 2005, et comme pourrait l'approuver Céline Parisot, Présidente de l'USM, les juges restaient unis, m'interdisant tous strictement de parler du travail de l'OSE, de la pratique de Richard (les enfants l'appellent Richard). « La concorde en cognant tous fort fait les invincibles. »
Pourquoi j'allais encore parfois écrire au juge ou aller dans un prétoire passé l'été 2009 ? Juste pour en extraire encore du papier, des écritures, par les juges. Les travailleurs sociaux étaient avares, pour obtenir quelques uns de leurs écrits, de courts extraits ou interprétations de leurs rapports, il fallait passer par les prétoires, puis lire les écritures des juges.
Au passage, entre 2009 et 2011, je faisais constater aux juges, ces patelles, que par leurs délicates attentions, soins ou prévenances, des problèmes de santé de mon ainée avaient été durablement ignorés, puis qu'elle finissait déscolarisée, et que la relation père-enfant de mon ainée avait été rompue. J'avais pourtant prévenu, et même fréquemment insisté. « Silence ! », répliquaient les juges, puis aussi des psychiatres, vers 2013, alors que j'avais voulu reparler publiquement de tout ce passé, dont avec des journalistes. On est donc en 2021, j'en reparle encore... c'est une Mémoire qu'il faut balayer ?
Si tout n'est qu'oral et parfois balbutié dans le huis-clos, difficile ou presque d'en dire grand chose... « Vous n'avez aucune preuve de ce que vous dites ! » Ce qui est au dossier, ou caché par le juge pour enfant - il est en droit de cacher des documents tels que des lettres compromettantes, ou une expertise de l'enfant - restant en théorie strictement confidentiel, « dans l'intérêt des mineurs, et de leurs familles », pour « préserver leur vie privée ». Quant aux professionnels, ils expliqueront ou répliqueront toujours et systématiquement qu'ils sont dans l'incapacité de commenter quoi que ce soit en public, car s'agissant « d'assistance éducative », qu'en raison du « secret professionnel », ils sont muselés ; les pauvres, France 2 avait diffusé un petit documentaire pour lequel aucun d'entre eux n'avait pu s'exprimer ! Ainsi jamais ou rarement, on disposera de tout ni de la possibilité de leurs répondre efficacement dans les temps lorsqu'ils font n'importe quoi.
En pratique, c'est cependant comme ça arrange les « professionnels ». J'imagine que par le passé, des téléphones ont souvent sonné. D'autre part, en juin 2008, le juge Xavier Serrier n'avait donc pas hésité à rendre un jugement puis de l'utiliser plus tard contre moi, pour sa défense, à la cour de cassation, dans le cadre de la procédure de prise à partie.
En 2006, à la cour d'appel, Richard Josesfberg, Directeur de la MECS de l'OSE, un lieu pourtant « neutre », selon les juges, était en colère, en rage même contre moi. Sur internet, j'avais déjà développé, détaillé ce que j'avais l'intention d'y présenter aux juges. J'apportais avec moi Internat et séparation, de Josefsberg, une version ou deux, le numéro n°40 de Bulles, par Prevensectes, sur le lavage de cerveau, en Chine, ainsi que Bourreaux et victimes, de Françoise Sironi.
En 2005 déjà, Richard Josesfberg, je crois qu'il était présent, avait très mal supporté ce qu'y avait dit mon ainée ; elle avait raconté comment elle avait été menacée par un jeune majeur, puis ce que les éducateurs avaient décidé. Ce genre de problèmes pourrait être courants dans les foyer de la Ddass, ou une MECS habilitée pour recevoir des enfants de 4 à 18 ans, et même des jeunes majeurs encore en difficultés. En 2006, j'apportais également un document ou deux de l'Inserm qui décrivait ce genre de phénomènes ou violences agies et subies entre jeunes de 14 à 21 ans pris en charge, par la PJJ.
En janvier 2005, Richard Josefberg avait écrit au juge. Puis en avril 2005, Mme Davidson rendait son « expertise » :
De l'arrêt du 22 mai 2009, par la cour d'appel de Versailles,
cassé/annulé par l'arrêt civ. 1, 20 octobre 2010, 09-68.141
Un rapt et séquestration de mineur, une ou deux disparitions forcées ?
Il va falloir que j'y réfléchisse un peu plus. En tous cas, du point de vue de l'ONU, le sujet pourrait être sérieux. Faire disparaitre les gens, c'est mal ? Un sujet susceptible d'être aujourd'hui sérieux pour la France également :
Journée internationale des victimes de disparition forcée (30 août 2020)
De source www.diplomatie.gouv.fr, extrait pris ce jour :
Le 30 août, la communauté internationale commémore la journée internationale des victimes de disparition forcée.
À l’occasion de cette journée, l’Argentine et la France rappellent leur ferme attachement à la lutte contre l’impunité en matière de disparitions forcées et leurs pensées vont aux victimes et à leurs familles. Ces graves violations des droits de l’Homme sont inacceptables et doivent être condamnées par la communauté internationale.
Considérée comme l’un des traités fondamentaux dans le domaine des droits de l’Homme, la Convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées (2006) offre d’importantes mesures de prévention et a permis le renforcement de la coopération pénale et de l’entraide judiciaire.
Une disparition, un rapt de mineur, j'en ai souvent parlé par le passé déjà. Et ça faisait énormément chier les juges ainsi que le parquet. Ces gens là - péjoratif - ne supportaient pas grand chose, ni d'ailleurs que j'agisse dans leurs tribunaux :
« Attendu que M. KANT est bien trop bavard » (c) Xavier Serrier, juin 2008
Absolument tout devient ainsi prétexte à vous débouter, sans qu'il n'y ait jamais le moindre débat sérieux sur le fond. Mais ça paraitra légal, juste, parfaitement motivé, surtout si dans la foulée, une première présidence saisie en référé refusait de suspendre le jugement ainsi rendu, bâclait aussi vite fait la procédure de prise à partie, puis que plus tard, un collège de la cour de confirmation d'appel confirmait, réconfortant ou soutenant davantage le même magistrat du siège...
Je doute que tous ces faits soient prescrits. Et il faut que j'y réfléchisse plus. Car j'avais moi-même fini détenu, enfermé cinq longues semaines, séquestré, après ou pour avoir pu discuter avec des journalistes du Parisien... Leur parler était inadmissible ? Disparu en service psychiatrique, qui n'avait finalement rien trouvé d'anormal chez moi, sinon que je protestais encore, me plaignant de ce qui avait été infligé à ma famille, à mes enfants, à moi même. C'est plutôt en Chine ou dans ces autres contrées éloignées et régulièrement taxées de totalitaires qu'on fini « traité » pour avoir bavardé :
Moi ou mes discours, « dangereux pour l'ordre public » ?
La proküratura a déposé son avis ? Ha ha, notre bienfaiteur !
Mes discours ? Et ce que je publie ? « Est-ce une raison suffisante pour l’enfermer ? »
Evidemment, nous diront la magistrature, leurs camarades, comparses et compagnons !
Mars/avril 2013, aucun des faits dont je me plaignais n'étaient prescrits. J'en parle à des journalistes du Parisien et puis la préfecture de Paris me fait disparaitre en psychiatrie... A moins que j'y ai été poussé par le commissaire, en tous cas, je suis passé par la case I3P. « Ce que vous racontez est calomnieux », m'envoyait ensuite un psychiatre, à Paul Giraud ; et alors ? Pourraient à nouveau suivre les questions à la con ou d'usage. « Aviez vous un avocat, avez vous fait appel, déposé une plainte ? Qu'est-ce que vous avez fait, la correctionnelle, c'en est où ? » Vers la fin août, j'ai essayé de prendre un rendez-vous au commissariat du coin, pour un dépôt de plainte, mais c'est tombé à l'eau :
Purée, quelle époque, tendue. Depuis tout ce temps, je me demande encore si en juin 2008, Xavier Serrier rendait un jugement dans l'intérêt de la mineure, séquestrée, disparue, ou sachant la procédure de prise à partie contre lui-même bien engagée, pour présenter ultérieurement sa décision à la cour de cassation, pour sa propre défense. « Il a relevé que les raisons qui avaient conduit au placement de la mineure demeuraient, que son retour chez son père mettrait gravement en péril son équilibre psychologique et qu’il appartiendrait à ce dernier de modifier son attitude et son discours... »
D'un arrêt du 22 mai 2009, « collaborer » avec les kapos de l'ARSEA Alsace m'était inaccessible
Selon Xavier Serrier, il aurait fallu que je change de discours pour susciter chez ma fille l’envie de me rencontrer… Mais à cette période, comme depuis l’été 2005, je n’avais aucun droit de visite ni d’ailleurs de droits de communication avec mon ainée, de quelque nature que ce soit (courrier, email, electronique…). Ni jamais la moindre nouvelle de mon ainée, ni aucune sur sa santé, sa scolarité, etc. Et pour le parquet de Nanterre, un substitut s’était exceptionnellement présenté à l’audience de mai 2008, il aurait fallu que j’interdise à France 2 de diffuser un reportage que des journalistes étaient en train de filmer. Pour autant, ce substitut me disait alors que : « pour le moment, la diffamation, ça va. » Passé cette audience, fin mai 2008, provoquée par la sommation de juger, puis la diffusion de Faits Divers, le Mag, début juin 2008, très vite, nous avions pu régulièrement discuter avec elle, au téléphone, à l’insu de tous, dont de ces « professionnels ».
Ce fumeux « péril psychologique », j'y ai jamais cru ; d'ailleurs après ce juge, Xavier Serrier, un autre est arrivé au siège, et sans que j'ai eu à changer, ni d'attitude, ni de discours, d'aucune façon de personnalité, puis contre l'avis de certains encore, notamment les travailleurs sociaux, après m'être rapproché de mon ainée, nous avions pu passer un été en famille. Quelques six semaines tranquilles ; puis tout s'était à nouveau gâté, envenimé... On ne lute pas si facilement ni indéfiniment, tout seul ou quasi, contre des tiers, des travailleurs sociaux, des magistrats et des autorités obstinées, déterminés à vous faire passer pour un abruti, défaillant, maltraitant, qui a sa place en psychiatrie, et même en UMD, chez les extrêmement dangereux, à exclure, un danger pour l'une de mes filles, celle qu'ils prétendaient « sauver ».
La « psychiatrie », la psychiatrisation ou des palabres de cette nature, sans que je ne puisse me défendre décemment, une offense en soi, on en reparlera peut-être à l'occasion. Ma mère avait longuement présidé une AFAEI... Mais on peut également en rire, ça ne me pose aucun problème. J'ai moi-même souvent rit en lisant et en relisant une page du DSM-IV-TR cas cliniques, American Psychiatric Association, paru en 2008. Ah, ces Chinois, et les Soviets, ces saletés
Le juge Xavier Serrier qui m’estimait également carencé, malcomprenant s’agissant de droit, « des notions qui vous dépassent », devrait avoir lui-même gardé un excellent souvenir de cette époque, du printemps à la fin 2008. Depuis, ainsi que après une nomination l'administration centrale du ministère de la justice, il a été promu à la cour de cassation, pour son expertise aujourd'hui certaine en statut de la magistrature, ces intouchables :
L'arrêt ensuite rendu est publié sur Légifrance, de rejet, mais motivé
« Vu l'article 700 du code de procédure civile, rejette la demande ; »
Un petit mot de mon ainée, reçu vers la fin 2008
« Magistrat, juste une carrière de bourreau », en disait Laurent Leguevaque
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Des romans et de beaux films
Edit... Finalement, l'histoire de Louna (le téléfilm, voir plus bas) est tout à fait simple et celle d'un expérimenté, d'un médecin, d'un sachant tellement mieux que quiconque, d'un savant, d'un grand professeur de CHU, qui serait tout à fait obtus, genre incapable de reconnaitre que un moteur unidirectionnel de type Lavet peut tourner dans les deux sens... Et les magistrats l'ont suivi, comme des oies. « On n'avait historiquement jamais publié ou constaté autre chose. » D'accord. Louna, des totalement tordus, le téléfilm est parfaitement crédible : « choisissez, entre votre fille et votre mari ». Curieux qu'on ne crève pas plus que ça les pneus aux Territoriaux qui arrivent pour disparaitre avec un enfant.
Depuis très longtemps, je me dis que les tribunaux ne servent essentiellement qu'à y pousser quelques tirades auprès des juges ou pour en rapporter du papier, matière à partir de laquelle des plumes, des polémistes et des vidéastes pourront nous produire des papiers encore, des romans ainsi que des films. Des distractions pour tous les gouts.
Pour son récent bouquin, Moix se serait inspiré ou aurait relaté des fait l'ayant profondément marqué dans son enfance. Selon son avocat, il y aura des suites, dans un tribunal, où il compterait apporter des « preuves » irréfutables, quelques témoignages, qui conforteront tout ce que Moix nous a relaté... Pas de Goncourt en vue pour le moment.
Le « Dreyfus » de Polanski s'est finalement imposé, « a forcé le respect de la presse et des professionnels », reçoit le Grand prix du jury. « Je connais bon nombre de mécanismes de persécution qui sont à l'oeuvre dans ce film et que cela m'a évidemment inspiré », disait Polanski dans une interview avec l'écrivain Pascal Bruckner. Certainement un bon film, sur l'affaire Dreyfus ou de Polanski, au vécu et passé qu'on lui connait.
Dans l'actu du moment, j'ai repéré « Jamais sans toi, Louna », des parents accusés, un livre, un téléfilm. « Leur enfer quand, accusés à tort de maltraitance, on leur a retiré leur fille en 2012. » « Le mutisme des médecins et les faux pas des services sociaux qui n'ont pas voulu entendre qu'elle était atteinte de la même maladie orpheline que sa mère, l'emballement de la machine judiciaire, un procès… » « Voilà leur histoire adaptée en un téléfilm poignant (ce lundi soir à 21 heures sur TF1) », nous dit le Parisien.
Ca inspire tout le monde, ces histoires, Ingrid Chauvin qui cherche ou cherchait désespérément à adopter également. On pourrait en penser que le malheur des uns dépeint par ces oeuvres et docu-fictions, puis ressassé, finira par faire le bonheur de beaucoup... « Elle a relayé des témoignages effroyables d'enfants et de professionnels travaillant dans des foyers... » « Mais où se trouve la protection de l’enfance en France ! À quand une réelle considération envers ces enfants qui ne demandent qu’une chose, être aimés et avant tout respectés… j’ai honte de ce système ». Des élus pourraient l'avoir bien reçue. « On a des échecs au niveau de la politique de l'enfance, avec un taux d'échec aux études, une majorité non négligeable qui finissent à la rue. » « Jusqu'à présent, pour être adopté, il faut qu'un enfant soit abandonné ou qu'il y ait une notion de délaissement de ses parents. Quand le parent a une maladie psychiatrique qui ne lui permettra pas de toute sa vie de s'occuper de son enfant, il faut qu'on crée un statut particulier pour que cet enfant puisse être adopté ». Des avis absolument quelconques de travailleurs sociaux, de psychologues ou de psychiatres, puis les adoptants finiront vite tous comblés. Les parents pourront toujours faire appel et espérer... ou revoir In Sachen Kaminski, un téléfilm de 2005, ou l'affaire Kutzner c/Allemagne, 26 février 2002, 46544/99.
« On va regarder si tout est mis en œuvre, dans les départements, pour que les enfants pour qui la meilleure solution se trouve être l'adoption trouvent une famille », résume Monique Limon. « Ce travail sera mené avec les départements, en gardant avant tout en tête l'intérêt supérieur de l'enfant et son projet de vie », complète Corinne Imbert. Le gouvernement veut améliorer le système de l'adoption, peut-on lire sur le Monde... « L'un des objectifs de la mission est de faire remonter les informations des départements, de façon à identifier les leviers permettant de fluidifier l'adoption », explique le secrétaire d'Etat, Adrien Taquet. Peut-être revoir aussi Les enfants volés/perdus d'Angleterre.
Puis il y a 55 steps, que je viens de découvrir, l'histoire « vrai » d'une avocate défendant une schizophrène, qui contestait les traitements que lui infligeaient les psychiatres. Une patiente d'un hôpital de San Francisco, mais la trame n'est pas très éloignée de ce que j'avais pu observer au printemps 2013, à l'hôpital Paul-Giraud, à quelques minutes de Paris. « Ce que nous voulons, c'est une prise en charge adaptée et concertée... et que les patients en capacité aient la possibilité de formuler leurs choix... beaucoup de gens atteints de troubles mentaux sont extrêmement lucides dans certains domaines... » J'avais donné toutes les billes à une jeune femme, là bas, à Paul Giraud, dont les billes pour saisir un juge et se faire assister par un avocat ; puis elle avait rapidement finie plus en contact avec ses proches, libre et sous traitement, finalement en famille même, plutôt que maintenue sous traitement et sous contrainte, ainsi que interdite par les psychiatres de tous contacts avec son nourrisson.
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Au conseil municipal de Fresnes, dans le Val-de-Marne, encore
L'essentiel de ce qui pourrait intéresser l'IGPN restera maintenant regroupé dans mes billets de mars. J'attends la suite... Et j'attends donc également encore une réponse de l'Ordre des avocats de Paris suite à ce qui s'est tramé depuis juillet de l'an dernier. « La justice est une machine qui, ayant reçu une poussée de quelqu'un », puis encore quelques pichenettes dès que ça grippe ou coince, « continue à rouler d'elle-même » • John Galsworthy, Justice, 1910
Ce 30 mars au soir, je suis retourné à ma mairie pour assister au déroulement d'une autre séance du conseil municipal. Car je n'allais pas rester sur une première et unique impression, la séance du 2 mars dernier. Lors de son arrivée, Monsieur le député-maire m'a encore une fois serré la main ; j'en ai profité pour lui remettre ma carte d'électeur ; mais sans procuration ; je ne vote plus, je serais de ceux qui s'abstiendront, ce papier m'était donc inutile ; ce député et moi, nous ne nous serons donc plus jamais rien dit d'autre que bonjour et au revoir. En mai 2012, « avec Jean-Jacques Bridey », des socialistes faisaient le tapin à deux pas de chez moi... En mars 2013, j'aurais voulu parler dans la mairie ; il y aurait eu de quoi. Le mois passé, je n'avais plus envie de leurs dire beaucoup plus que bonjour et au revoir, le minimum.
— Bruno Kant (@bkant) 30 mars 2017
De cette séance du 30, j'ai retenu « sentinelle », une expérimentation, ou données personnelles, Internet, « nuage » et sécurité, ainsi que « Nouvelles Voies ». Je pense que ces élus de Fresnes et moi, nous n'aurions pas eu grand chose à nous dire. Pour la majorité, « la justice » est « sociale ». Si j'avais parlé de droits tel que de la famille, de libertés fondamentales, de liberté d'expression, ou d'autres matières encore, on m'aurait répondu « fraternité », l'humain d'abord ? « Nouvelles Voies », une association subventionnée par ma municipalité ; « Vers les droits de chacun, pour le mieux-vivre de tous ». Selon le rapport d'activité 2015 publié sur le site de l'association, dans le Val-de-Marne, la justice ou l'AAJ, c'est beaucoup de la consommation, puis surtout du logement et du droit des étrangers. Leurs valeurs : écoute, lien social et recettes de cuisine, ainsi que confiance. « Nouvelles Voies s'appuie sur une équipe pluridisciplinaire et professionnelle de 60 salariés épaulée par un large réseau de plus de 130 avocats bénévoles, auxiliaires de justice et travailleurs sociaux. » Ces élus et moi, nous n'aurions rien eu à nous dire, ou cela n'aurait que très vite fait des gerbes d'étincelles.
La séance du 2 était une fois encore plutôt calme, bon enfant, sereine, lorsqu'on compare à Puteaux et à Cogolin. Ce 2 au soir, un élu de l'opposition s'y est fait clouer le bec, mais ça n'a pas fait de vagues. « Vous reprendrez la parole si je vous l'accorde à nouveau. » Le maire aurait-il lu L'autorité du maire et le poulet municipal au conseil : cas pratique ?
Ce mois de mars, j'ai envoyé quelques messages et mails. J'ai parfois du insister ; puis il m'est bien parvenu des accusés de lecture ou de réception d'un peu partout, de l'Elysée, de deux préfectures du coin, de l'IGPN, du Parisien ainsi que de l'AFP. Les journalistes n'en n'ont rien fait ; pour l'un d'eux, même si j'ai une référence de l'IGPN d'il y a 15 jours, tout est trop ancien ; ou tout est sans intérêts ; je m'en contrefous. J'ai à nouveau sponsorisé des tweets, tracté, l'un d'eux a été vu près de 150 000 fois et a suscité un certain intérêt. Ce que j'ai publié ces jours passés est ainsi définitivement public - au sens de #loi1881. Quelqu'un soutiendra que tout est passé inaperçu ou a juste été perçu par un lectorat restreint ? Quelqu'un soutiendrait que cela aurait ainsi eu moins de visibilité que dans un journal distribué sur du papier ?
J'ai rapidement approfondi la jurisprudence ou le droit sur la prescription. Car il y a eu changements, il y a peu. Pour les délit et crimes qui n'étaient pas déjà prescrits, les délais sont passés à respectivement 6 et à 20 ans. Les fonctionnaires semblent avoir eu droit à une sorte de faveur également : « Aucune procédure disciplinaire ne peut être engagée au-delà d'un délai de trois ans à compter du jour où l'administration a eu une connaissance effective de la réalité, de la nature et de l'ampleur des faits passibles de sanction. En cas de poursuites pénales... » Ca soulage. Je pourrais reparler beaucoup plus tard seulement d'autres faits anciens, des faits bien antérieurs à 2013. En tous cas, #loi1881 ne prévoit plus de prescription, l'article 35 sur la vérité du fait diffamatoire a été modifié, b) et c) ont été abrogés suite à des QPC.
Ca s’interprète comment? https://t.co/CpW7CxShWM pic.twitter.com/39VGhGGSI0
— Bruno Kant (@bkant) 1 avril 2017
Pendant ce temps, on s'émeut, sur Twitter, avec des « internements » de femmes... et on s’émouvra encore lorsque quelques unes réclameront à nouveau des allongements des durées de prescription, ou imprescriptibilité, tout simplement. Mardi 28 mars 2017, par Clementine Spiler, pour NovaPlanet : « L’asile psychiatrique, enfin un bon moyen de se débarrasser des femmes. Et oui, c’est toujours actualité. » Je le sais bien, j'ai d'ailleurs assisté à une certaine audience suite à laquelle un médecin et un mari ont été condamnés pour faux et usage de faux, c'était en 2013 ; le jugement rendu alors est ici. A Paul Giraud, longuement, j'avais pu discuter aussi avec une autre femme également « internée » par son mari, c'était encore en 2013. Les militants qui sont « traités » par @prefpolice, comme il y a deux siècles, ou sinon, sous l'autorité d'un commissaire bien imbibé, on en discute manifestement moins, ou beaucoup moins volontiers.
"Je ne suis pas folle vous savez". Les motifs complètement hallucinants d'internement ➡️ https://t.co/KGK89pGUQG #CamilleClaudel pic.twitter.com/EfpE7hlhVG
— Radio Nova (@laRadioNova) 1 avril 2017
Paris et le Val-de-Marne font autrement, punissent par détention en psychiatrie? https://t.co/BnZqDjQtLn
— Bruno Kant (@bkant) 31 mars 2017
Sans conséquences, pour personne, et juste pour en rire plus
C'est différent, les avocats et les cabinets médicaux ? J'ai écrit à l'un de ces derniers, qui m'a suggéré d'attendre un peu. D'accord. Alors j'ai attendu, peu. Puis j'ai envoyé un autre mail en mentionnant @ordre_medecins. De suite après, j'ai obtenu ce que je demandais, copie d'un dossier, dans lequel je souhaite faire rectifier une petite phrase.
J'aurais très certainement obtenu la copie de ce dossier sans ce second mail. Ainsi, les destinataires, un toubib ou deux plus précis au moins, sont déjà au parfum ? Par un mail de plus, encore très court, je les ai informé que je leurs écrirais bientôt. Il faut que j'y réfléchisse, maintenant ; pour ne pas trop brusquer encore ces généralistes. Je me demande si je ne vais pas en profiter pour refaire chier surtout @justice_gouv, @prefpolice ainsi que des spécialistes Ψ de Paul Giraud...
En juin 2014, un avocat de Metz m'avait répondu par mail, en des termes très courtois : « Bonsoir / vos envois sont classés dans mes spams / je vous invite à me faire suivre conclusions et pièces par voie postale / salutations ». Ca m'avait fait bien rire et penser à Twitter, où pour un rien, les gens prennent la mouche, vous injurient et vous bloquent.
Je rigolais.@batonnierparis @BasileAder @ordre_medecins @prefpolice @justice_gouv autant que avec les #avocats et magistrats de ce pays. pic.twitter.com/wEpCMz2zv7
— Bruno Kant (@bkant) 22 février 2017
Pendant ce temps, les médias s'occupent tous un peu avec Mehdi Meklat, une icône pour beaucoup et Marcelin Deschamp pour les plus intimes. « Tout le monde avait connaissance de ces tweets », lit-on depuis ce 22 courant, chez l'Express... « Affaire Meklat : sur internet, pas de droit à l'oubli ». Tout cela est prescrit, nous explique Causeur.
Aversion cnrtl.fr/definition/ave... « Phénomène affectif pouvant atteindre tous les degrés depuis la répugnance physique et instinctive jusqu'à la haine calculée contre quelque chose ou quelqu'un. Quasi-synon. antipathie, dégoût, répulsion »
@MarcelinDchmps @BadrouDean now sur @franceculture ! 💥
— Pascale Clark (@PascaleClark) 3 juin 2016
Pascale Clark: "Tout le monde connaissait les... par morandini
@PascaleClark @MarcelinDchmps c'est l'explication la plus censée lue sur ces réseaux so far
— Stephane Jourdain (@s_jourdain) 4 octobre 2015
"C'est tellement reposant d'être soumis". Le point de vue de @MarcelinDchmps et @BadrouDean écrit d'une belle plume. https://t.co/9c12auXNlP
— Faïza Zerouala (@faizaz) 25 août 2016
Ptn les médias ça se barre tellement en couilles que maintenant le lecteur doit vérifier lui même ses Infos..@lemondefr #Decodex
— Colette (@ColineFatela) 2 février 2017
On follow @mouloudachour @JosephineOse @Kidbravas @SAbdelhamid @MarcelinDchmps @BadrouDean @AbdelBounane & @clementinelevy : #Clique !
— CANAL+ (@canalplus) 30 juillet 2013
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La tutelle qui nous attend, ou « dépossédés »
C'est magique, Twitter ou Internet. Lorsqu'un petit ouvrage a fait du bruit dans des milieux, on fini toujours par en être informé. Valérie Labrousse, journaliste, a repris le flambeau de Alexandra Riguet et de son documentaire, Tutelles : nos parents spolliés ? Labrousse semble en tous cas avoir produit un bon livre, insupportable, manifestement aussi insupportable que le reportage #LMEF et le « livre noir » de la protection de l'enfance :
Valérie Labrousse
Journaliste indépendante
La tutelle qui nous attend
Publication: 25/09/2014 16h18 CEST Mis à jour: 25/09/2014 16h18 CEST
Le Huffington Post, l'essentiel
Albert Uderzo a échappé grâce à sa notoriété et non à sa colossale fortune au drame qui se joue quotidiennement dans les coulisses, l'abus tutélaire. Réjouissons- nous que le vieil homme n'ait reçu que des compliments épatés de la part des experts venus constater son extraordinaire vivacité intellectuelle.
C'est un tout autre sort qui est réservé à bon nombre du quasi million de gaulois placés sous protection juridique via une chaîne infernale de maillons criminels: médecine, affaires sociales, justice.
C'est ainsi qu'une riche vieille dame tout juste opérée d'une fracture du col du fémur, est diagnostiquée Alzheimer en 15 minutes, placée sous tutelle, puis séquestrée dans son appartement situé dans un palace de la Côte d'Azur, où on la retrouvera à l'agonie.
De péremptoires assistantes sociales d'une mairie parisienne, convoquent une jeune femme sur la base de lettres anonymes, font un signalement au procureur qui mandate à son tour un mandarin des tutelles pour examiner, avec le brutal concours de la police, cette malheureuse décidément trop moche...
Insupportable, c'est un mot acceptable lorsque je me fie à ce qui est paru sur le Huf'Post. Labrousse et son livre « Les dépossédés, Enquête sur la mafia des tutelles » a fait crier Pierre Bouttier, Président de l'ANDP, assez comme Riguet et Laine ont fait crier nos associations ou syndicats de travailleurs sociaux, contre la télévision :
Pierre Bouttier
Président de l'ANDP
Les Dépossédés: lettre ouverte à Valérie Labrousse
Publication: 01/10/2014 19h48 CEST Mis à jour: 01/10/2014 19h57 CEST
Le Huffington Post, l'essentiel
Je souhaite réagir à la parution du livre de Valérie Labrousse, Les dépossédés, Enquête sur la mafia des tutelles, paru aux Éditions du Moment en cette rentrée 2014. Le Président de l'ANDP que je suis, anime bénévolement depuis 6 ans l'association des mandataires judiciaires à la protection des majeurs en association, c'est-à-dire de ces tuteurs et curateurs si lourdement chargés par cet ouvrage, qui exercent en service de tutelle.
Il ne s'agit pas pour nous de nier les faits rapportés dans un réflexe corporatiste, nous avons la politesse de croire que Valérie Labrousse a mené son enquête avec professionnalisme. Le réflexe corporatiste, pour notre profession, serait bien au contraire de réclamer enquêtes et contrôles pour qu'elle soit purgée des éléments déviants, qui se rendent coupables d'actes délictueux d'autant plus graves qu'ils touchent des personnes vulnérables.
Pour autant nous attirons l'attention de la presse, qui en publie de larges extraits, sur la face cachée de l'emballement médiatique autour de ce type d'ouvrage. L'angle de présentation est manifestement sensationnaliste, les mots ("mafia", "abysses", "victimes", "abus", "charognards"...) sont choisis à dessein pour attirer l'attention et vendre du papier. Les ressorts rhétoriques sont classiques d'une certaine communication médiatique: une approche binaire (bourreaux/victimes, bons/méchants...), l'exemple (la situation singulière) qui vaut principe général (cette situation particulière devient une constante), la théorie du complot (médecins, magistrats, tuteurs, assistantes sociales, tous unis contre la personne vulnérable).
Je suggère à Pierre Bouttier d'ouvrir bien les yeux sur son univers, puis que dans un inédit reflexe corporatiste, motivé, lui et ses pairs ou son association s'emparent un peu mieux du sujet qu'en houspillant simplement Labrousse, des journalistes, les journaux ! Nous parler d'utilité et de ce qui fonctionnerait, et se désolidariser occasionnellement d'un copain ne suffit pas... Oui, Pierre, il pourrait y avoir du ménage à faire faire par chez toi, peut être même bien au delà également, jusque chez les notaires, chez les juges et au sein du ministère public aussi ! Réclame enquêtes et contrôles, fais purger, et surtout bien, là ou cela s'avèrera nécessaire, tu rendras service à une petite minorité de vulnérables et à leurs proches qui n'arriveront pas à se dépatouiller dans ces genres de situations, lorsqu'il y a dérives
Ils m'amusent, ces grands corps malades, avocats, juges, travailleurs, sociaux, etc, qui hurlent lorsqu'on discute un peu de ce qui les gangrène, les vérole, ou de ce dont personne ne peut se défaire, ou rarement très facilement lorsque ça parasite, ça écrase, nuit ou pille. Un autre livre avait fait un peu de bruit, un pamphlet contre les notaires, porté par Laurent Lèguevaque et quelques uns de de ses acolytes, regroupés pour l'occasion, en collectif. Au cours des années passés, j'ai essuyé de tout, et à chaque fois, ministère public, juges ou ces services finissaient par tout étouffer, tout bâcler ou tout foirer : instruction foirée suite à décès en milieu hospitalier, puis ce dossier médical perdu dans le cadre d'un recours contre l'état, une enfant de deux prélevée dans ma famille pour faire plaisir à ses tantes maternelles, bidouilles par X, inconnu, sur des comptes bancaire, chez l'Ecureuil, un notaire et des juges qui insistaient lourdement ou stupidement pour que soit signé un faux, un faux inventaire d'une succession, des déferlantes de haines et de calomnies à mon encontre, sur Internet, ce que le ministère public a toléré, laissé faire, une autre succession vaporisée, des juges et des travailleurs sociaux qui s'acharnaient et s'obstinaient, au parfait mépris de la santé, de la moralité, de la scolarité et des relations familiales d'une enfant qu'ils prétendaient sauver, ma fille ainée, un parquet qui s'acharnait et s'acharnera probablement encore pour que je me taise, ne reparle surtout plus à des journalistes, un enferment pendant cinq semaine en psychiatrie, où des « professionnels » m'intimaient de cesser de militer, d'arrêter enfin de protester, car j'agace, beaucoup le parquet et souvent même des juges... j'en passe (lire mon blog, tout y est détaillé), alors que de très bonnes sont encore à suivre - je suis encore convié, pour une audience à huis-clos chez un JAF, ce 14 novembre, au TGI Metz. Non, Pierre Bouttier, « l'exemple (la situation singulière) » ne « vaut principe général (cette situation particulière devient une constante) »...
Paranoïaque ou vraiment dérangé, je pourrais l'être devenu après tant d'années passées à être confronté à une telle sorte de mafia ou pareilles pourritures, ordures et crevures, avec sur mon dos, des haines, des boites aux lettres en panne, des jean-foutre, des bras cassés, des quiches, sur le dos, des mauvaises fois... parfois de bonnes fois également, ce qui me soulageait de temps en temps, mais de très naïves fois tout de même, qui ont le plus souvent aveuglément suivies les plus mauvaises. De vrais crevures à dos, et pendant tout ce temps des élus, des gouvernements, un Etat qui ne songeaient qu'à taxer et à faire travailler plus, à taxer surtout plus, taxer par dessus, « taxer plus dans un soucis de justice », reprendra le gouvernement ou la majorité d'aujourd'hui ! Paranoïaque, je pourrais l'être, mais cela ne changerait absolument rien à ce qui s'est tramé, à ce que j'ai pu matérialiser au cours des 10 à 15 années passées : juste un enchainement, un encrevêtrement de dérives, de naufrages et de fiascos, là où tous les « professionnels » de ces divers milieux prétendront avoir tous oeuvré systématiquement, très conciencieusement et précisément dans l'intérêt du plus vulnérable, particulièrement dans l'intérêt de ma fille ainée ! Paranoïaque, je ne le suis pas ; au printemps 2013, de nombreux psychiatres m'ont longuement observé, questionné, examiné et drogué aussi, alors que j'avais été enfermé, moi-même mal traité, interné à Paul Giraud pour faire plaisir à la préfecture de police de Paris ; mais aucun de ces psychiatres ne m'a diagnostiqué une telle pathologie, ni d'ailleurs autre chose ; à l'époque, ministère public, juges et psychiatres ont juste pu relever que j'étais en assez bonne santé, sportif, endurant, et que je militais contre ces ramas de cons ou grands corps malades, qui peuvent impunément vous pourrir la vie pendant des semaines, des mois et parfois même, des années durant
Début 2011, après 6 ou 7 ans d'échange avec cette sphère, contre un avis du parquet, une chambre civile de la cour d'appel de Versailles désavouait deux juges des tutelles et désignait... un troisième administrateur ad'hoc, pour s'occuper mieux d'une succession de la famille maternelle de ma fille ainée. Comme les deux qui le précédaient, et après moi, ce troisième administrateur ad'hoc devait faire avancer ou permettre à Maître Charles Halter, notaire à Saint-Avold, de boucler enfin le dossier de cette succession ! Quelque chose avait bloqué, coincé chez ce notaire, pendant plusieurs années... Je ne sais pas si par la suite, Charles Halter a su rendre autre chose qu'un grossier faux, ou si son étude a pu corriger. Lorsque ce genre de milieux s'affaire, on a le plus souvent le sentiment d'avoir à cornaquer un dinosaure mort ; j'ai fini par lacher le bestiau ; ma fille ainée allait être majeure, la mesure de « proctection » arrivait à son terme ; en 2011, personne n'est revenu vers moi pour m'informer, ni même d'ailleurs pour me demander pourquoi j'avais tant et si longtemps protesté, encore moins pour me demander ce que pouvait signifier cet arrêt de la chambre civile.
Extrait de Manifeste contre les notaires, par le collectif NON/TAIRE,
aux éditions Max Milo, juin 2011
Quelques petites phrases de Brazelton et Greenspan extraites de « Ce qu'un enfant doit avoir », déjà depuis longtemps parmi ces références, conclueront très bien cet article. « Nous risquons de le payer très cher [en ce qui concerne les comportements de nos enfants - drogue, violence et délinquance]. Nos petits enfants vont vivre dans la même société que les descendants des familles négligées. Les vôtres aussi. » « Nous savons tous de quel genre d'aide il s'agit. Mais nous ne pouvons pas penser que c'est celle que recoivent les personnes que nous aimons. » « L'ironie est que, si cet état de choses perdure, dans quatre-vingt ans, les bébés d'aujourd'hui [NDLR: notamment ceux qui sont aujourd'hui à « l'ASE », il arriverait que certains s'en sortent plutôt bien] se trouveront replongés dans ces environnements [impersonnels] qui leurs sembleront étrangement familiers. »
Oui, après toutes ces années passées à subir, à éprouver ainsi qu'à étudier des systèmes et rouages de ce genre, à stresser beaucoup de ces milieux, la chancellerie aussi, j'en rigole, et j'en rigolerais très longtemps encore. Je viens de me procurer Causette du mois que je lirais à l'occasion, pour en rire plus :
Ha ha! Après #ASE #éducspé les tutelles, encore! pic.twitter.com/EPWHjig1GA
— Bruno Kant (@bkant) 19 Octobre 2014
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« Sans objet », une fois encore
En lisant mes billets d'avril dernier, certains ont pu me trouver excessif ou trop caricatural. Mais pour avoir escaladé Beaubourg, l'Etat m'a bien infligé une sanction chinoise, 5 semaines de détention administrative sans procès digne de ce nom, une punition assortie d'un procès sans voies de recours. J'ai fait appel, fin avril, ce qui a pu surprendre, alors que je venais d'être enfin libéré. Faire appel, le 17 avril, d'un jugement rendu le 9 avril, alors que le préfet venait de lever la mesure, le 15, me permettait principalement de préparer un recours contre l'Etat, qui pourrait maintenant suivre.
Les appels « sans objet », ou tous droits ou possibilités de recours soudainement éteints, je connais, je ne suis donc pas du tout surpris ni gêné par ce que Paris m'a rendu. C'est tout à fait courant, banal, normal... Début 2011, au retour de la cour de cassation, la cour d'appel de Versailles balayait l'arrêt d'octobre 2010, déclarant la procédure ou l'appel « sans objet » ; il était donc parfaitement inutile ou vain de faire appel d'un jugement de juin 2008 du juge pour enfant de Nanterre, puis de faire casser et annuler un arrêt rendu par Versailles, en 2009. En septembre 2011, le juge pour enfant de Nanterre avait rendu un jugement sans convoquer ; j'ai fait appel ; comme mon ainée était alors déjà majeure, la cour d'appel de Versailles m'a simplement rendu un torchon. J'avais engagé un recours contre l'Etat suite au décès suspect de la mère de mon ainée, en milieu hospitalier, en 1999 ; puis en 2008, j'apprenais qu'un expert désigné par le tribunal administratif n'avait pu se faire communiquer l'intégralité du dossier médical... la procédure s'est ensuite éteinte. J'en oublie, j'en passe ; au cours des dix années passés, la justice m'a accoutumé à un tel fonctionnement.
Ce 29 avril, la cour d'appel de Paris laissait la charge des dépens à l'Etat. Mon appel du 17 n'a manifestement pas été jugé abusif ; à l'audience, publique, ce 25 avril, les débats avaient beaucoup portés sur la possibilité et l'intérêt de faire appel. Il arrive à certains d'être condamnés aux dépens, et parfois même d'être sanctionnés pour l'abus de l'utilisation de droits. En 10 ans et de multiples procédures, je n'ai jamais été condamné pour l'abus de l'utilisation de droits. En théorie, des droits peuvent servir à se défendre, ou à défendre ses proches, par exemple, une famille et les enfants ; en pratique, le droit et les prétoires m'ont donc surtout été utiles à matérialiser des naufrages de procédures ou d'affaires « d'ordre privé », ainsi qu'un fiasco de la protection de l'enfance, également « d'ordre privé ».
Après tout cela, et surtout s'il suivait maintenant encore un recours contre l'Etat, quelques psychiatres ou experts auprès de la cour souhaiteront peut-être à nouveau me taxer de « quérulent ». Mais ceux-là, je les emmerde, et pas qu'un peu. Ce 25 avril, à la cour d'appel de Paris, comme lorsque j'étais enfermé à Paul Giraud, je souhaitais soutenir, d'une part, que je ne suis atteint d'aucune pathologie mentale, et que, d'autre part, on me maintenait enfermé alors qu'il n'existait aucun danger pour la sureté des personnes ou de risque grave d'atteinte à l'ordre public ; le parquet général de Paris, Madame Martine Trapero, souhaitera peut-être crier publiquement autre chose, qu'il en discute alors avec l'AFP... Il me reste à espérer que Paris n'enfumera pas prochainement une fois de plus la presse
Direction Orléans, pour une audience de « divorce »
Récemment, dans la République du Centre, je lisais des professionnels et un TGI nous lancer que « La justice ne se rend pas encore en haut des grues ou des cathédrales ! » Je suis assez d'accord avec cela, et c'est d'ailleurs la raison pour laquelle je me suis moi-même assez souvent rendu dans des prétoires, au cours des années passées. Il m'arrivait même régulièrement d'en redemander, pour les faire cracher encore du papier, à commenter ; ce sont bien ce genre de documents qui me permettaient de publier des billets tels que Retour sur... la procédure de prise à partie. Du papier, de toutes provenances, et après de multiples procédures, sur 10 à 15 ans, j'en ai plein mes cartons ; j'ai déjà assez bien exposé qu'ils me servent à publier ou à bavarder avec d'autres, et lorsque l'opportunité se présente (c'est rare), à bavarder avec des journalistes aussi. Au cours des années passées, j'ai souvent eu le sentiment que la justice n'aimait pas la médiatisation, la presse, surtout la mauvaise, parfois susceptible d'exercer un véritable contre-pouvoir.
Des motivations du délibéré du 30 juin 2008,
« Attendu que M. Kant est bien trop bavard... »
Ce mercredi, je me rends à Orléans, pour suivre une audience correctionnelle, à la cour d'appel. En avril, je découvrais les « difficultés familiales ou personnelles » de Valérie, telles que décrites par la République du Centre, ou encore commentées par l'association CRPA ; depuis, j'ai pu discuter quelques minutes avec cette mère. Valérie a donc été internée, et estime que c'était abusif, ce qu'elle essaye de mettre en lumière, de démontrer. Et il semblerait que depuis son séjour en psychiatrie, ou son « divorce », une séparation conflictuelle, Valérie ne retrouve plus ses enfants ailleurs qu'au point rencontre ; cette mère mène un combat pour récupérer leur garde. Je vais sagement suivre l'audience, et profiter de l'opportunité pour bavarder, dans ces couloirs, avec Valérie et avec l'association CRPA.
De début à fin 2003, ma propre famille avait subit des pressions fortes, par l'ASE, puis par l'OSE France, pour que mon ainée (sa mère est décédée en 1999) soit « durablement » confiée à ses tantes maternelles, pour qu'elle soit « placée » chez elles. Fin 2003, mon ainée a été « placée » à Taverny, un foyer de l'OSE France. Puis c'est avec des palabres de travailleurs sociaux de l'OSE et d'une « psychologue » qu'en 2005, le juge pour enfant de Nanterre (Anne Valentini et Thierry Reveneau) suspendait tous mes droits sur ma fille ainée, nous interdisant même toutes relations et correspondances, de quelques natures que ce soit. Début 2006, plagiant l'arrêt Kutzner c/Allemagne, la cour d'appel de Versailles reconnaissait pourtant que ma famille pouvait offrir un cadre suffisant pour l'épanouissement de mon ainée, notamment du fait de sa relation sa petite soeur (ma cadette n'a jamais été concernée par ces mesures ; la justice n'est que passée « prélever » ma fille ainée). En novembre 2006, s'emparant d'une « expertise » de Magalie Bodon-Bruzel, psychiatre, Nanterre, le juge Thierry Reveneau, maintenait l'interdiction de toutes relations. En foyer, à l'OSE, « ça se passait mal » ; en 2007, à Versailles, mon ainée le confirmait encore. En juin 2008, Nanterre, le juge Xavier Serrier, persistait, insistait, précisant alors que « c’est à Monsieur KANT d’évoluer et de se remettre en cause ; ». C'est ensuite, et alors que j'avais engagé une procédure de prise à partie contre le juge Xavier Serrier, que les choses ont finies par enfin évoluer... soit après l'intervention de la presse, de France 3, de France 2, ainsi que de la cour de cassation, une première fois. Dans mon blog, j'ai déjà décrit dans le détail tout ce qui s'était tramé. Nous avions ensuite pu passer l'été 2009 en famille ; puis à la fin de l'été 2009, mon ainée disparaissait à nouveau chez ses tantes maternelles ; passé l'été 2009, j'ai jeté l'éponge, lassé, ne retournant plus dans des tribunaux que pour mieux faire constater à quel point le « placement » ou le « sauvetage » de mon ainée avait été un échec, un naufrage de la protection de l'enfance.
La mère de mon ainée est donc décédée dans des conditions suspectes, en milieu hospitalier ; puis la justice a bâclé une instruction ainsi qu'un recours contre l'Etat. La succession de sa mère semble s'être quasi vaporisée ; ce n'est qu'après de longs et pénibles échanges avec une banque que quelques fonds ont pu être retrouvés et bloqués. Malgré ou avec le concours de la justice, le traitement de la succession de son grand-père maternel a été bien bâclé également. Mon ainée souhaitait faire des études, elle avait des capacités ; mais elle a été orientée vers une filière professionnelle. Mon ainée avait des problèmes de santé ; certains figuraient bien à son dossier, dès 2005 ; mais ils ont été ignorés par la justice et par les travailleurs sociaux. Pour la justice, la famille maternelle de mon ainée était garante de la relation père-enfant de mon ainée ; cette relation est rompue. Face à tant d'obstination, d'acharnement des professionnels, pour bien faire, « dans l'intérêt de l'enfant », passé l'été 2009, qu'aurais-je pu faire d'autre que de finir de remplir mes cartons avec les papiers qu'ils produisaient pour justifier, motiver un tel travail ?
Ce 14 juin, au Sénat, se tient un colloque national sur les violences faites aux enfants ; nous serions tous insensibles, ou si peu touchés. Je n'ai remarqué ce colloque que trop tard, les inscriptions étaient déjà closes ; tant pis. Il est organisé par André Vallini, Valérie Trierweiler en est la présidente d'honneur. Selon le programme, la « table ronde 3 – Le suivi des enfants pris en charge » aura pour intervenant « Thierry Baranger (président du Tribunal pour Enfants de Paris) : Le suivi et la prise en charge des mineurs placés ». J'aurais pu intervenir au cours des échanges avec la salle, et rappeler que Thierry Baranger siégeait précédemment à Nanterre, où il était saisi de la situation mon ainée, à partir d'octobre 2008...
Je pense que demain, dans les couloirs de la cour d'appel d'Orléans, j'aurais beaucoup de choses à échanger encore avec Valérie, puis avec le représentant de l'association CRPA. Ils pourraient être surpris par ce que la protection de l'enfance peut construire ou cautionner. Mais je leurs expliquerais peut-être simplement qu'en mars 2012, à Caen, je qualifiais publiquement Magalie Bodon-Bruzel de charlatan, puis qu'aucun des nombreux psychiatres et experts que j'ai croisé récemment n'est arrivé à ses conclusions. Ensuite j'irais suivre un colloque de l'ONED.
Ajout du 12 au soir... Deux journalistes, dont l'AFP, étaient présents pour cette audience de « divorce », à Orléans ; un article pourrait paraitre dans la République du Centre. L'avocat du mari a commencé par plaider une nullité ; celui du médecin, plus bref et concis, et celui du mari, dans une démonstration et des explications plutôt longues, ont plaidé l'absence d'intentions coupables. Bienveillant, alors que leurs relations d'alors ont été décrites assez conflictuelles, le mari de Valérie semble effectivement avoir multiplié des « signalements », auprès du procureur, dans un premier temps, puis auprès du JAF et d'un JPE enfin, alimentant ces dossiers avec le soucis d'aider sa femme et de protéger ses enfants... Pendant la période d'hospitalisation d'office de Valérie, plusieurs semaines, les psychiatres ne semblent pas avoir décelé une pathologie précise, ni la moindre dangerosité pour elle même ou pour autrui ; un juge des libertés et de la détention avait alors fini par libérer Valérie (à lire sur laRep.fr). Cependant, donc, depuis, Valérie ne retrouve plus ses enfants qu'en point rencontre ; ces derniers protesteraient beaucoup, et vivraient très mal leur séparation d'avec leur mère, depuis 3 ans maintenant. Un bon « signalements » peut produire des effets terribles, je l'évoquais, ironique ou cynique, dans un billet d'octobre 2008. Les certificats du médecin ont été beaucoup critiqués par la partie civile, la mère, Valérie ; son avocat a également critiqué leur emploi par son mari, et surtout critiqué la période qui a précédé cette hospitalisation d'office. Le ministère public a requis la confirmation des condamnations du mari et du médecin. Délibéré le 11 septembre.
Ajout encore... Récemment, où j'étais longuement enfermé, j'ai donc donné un coup de pouce à une jeune mère, hospitalisée pour « bouffée délirante aiguë », elle n'en était pas à son premier épisode ou crise. Cette jeune femme est rentrée chez elle, depuis un moment déjà, elle y a retrouvé son compagnon et son enfant ; ceux-là s'entendent bien. Je n'ai vraiment pas perdu mon temps dans ce milieu, Paul Giraud, ni cette journée, à Orléans. A Paul Giraud, j'avais aussi discuté longuement avec une autre femme, « hospitalisée » par son mari ; celle-ci a fini écrasée par sa situation et un conflit conjugal, un « divorce » à suivre, puis écrasée d'avantage encore par son « traitement ». Beaucoup pourraient être concernés par de telles histoires.
Ca continue : appel
Ceux qui découvrent ce blog pourront d'abord zapper mes plus récentes publications, et commencer par lire Un ultime résumé, billet que je rédigeais avant d'être enfermé par l'Administration, ce 8 mars dernier. Depuis cet hiver, je souhaite surtout parler encore du passé, beaucoup d'une histoire « d'assistance éducative », même si ce qui s'est tramé depuis mars m'amuse maintenant beaucoup, tant je pourrais en parler aussi.
Je suis libre et je fais appel, d'un jugement rendu ce 9 avril, ce qui pourrait surprendre. De mars à avril, mon avocat et moi avons collecté de nombreux écrits administratifs, « psychiatriques » et judiciaires que nous allons maintenant critiquer, dans d'autres prétoires que celui du juge des libertés et de la détention. Ce 17 au soir, je faisais un saut à Paris, pour revoir Maître Henri Lacamp, il m'a présenté ce qu'il faxait ensuite à la chambre de l'instruction, pour l'appel ; ces requêtes doivent être motivées, elles sont filtrées à l'admission.
Par SMS, une amie a réagit, amusée. « De nouvelles occupations ? » Je lui ai répondu que je souhaitais moucher, étriller plus et mieux les #soviets (et bien plus). « Une cible supplémentaire », a-t-elle ajoutée. Ca m'arrange, mes autres cibles ne bougent plus, et j'en avais assez de tirer encore sur des adversaires déjà morts (ceux-là se retrouveront dans mes billets les plus récents, notamment dans cet ultime résumé, que je vais finir de rédiger). A suivi un très court SMS, « Hahaha sadique », tout à fait
J'aime bien m'exprimer, pour cela, il me faut de la matière ; des écrits que je trouve ou qu'on me communique m'offrent une matière idéale ; depuis ce 8 mars, j'en ai encore ramassé un petit paquet. En 2011, une avocate, Maître Agathe Cordelier, balayait d'un trait mes observations en réponse à sa requête, qualifiant mes écrits de « diatribe ». « Cet écrit [NDLR: mes observations] s'assimile davantage à une diatribe manifestant la vindicte de Monsieur KANT à l'encontre [...] du système judiciaire », réagissait-elle. J'avais d'abord trouvé cette réplique dénigrante, puis en repensant à ce que nous disait Victor Hugo, dans Choses vues, 1885, j'ai fini par la trouver flatteuse : « Lire des diatribes, c'est respirer les latrines de sa renommée. » J'aime la littérature, j'aime en produire également ; pour cela, il me faut de préférence du papier à commenter ; je fais donc maintenant appel d'un jugement de ce 9 avril pour en ramasser plus encore, et pour pouvoir m'exprimer d'avantage et mieux, par la suite. Fin 2011, une tempête passait, je gagnais en me défendant en personne contre Maître Cordelier, une spécialiste en droit de la famille ; sans aucun document écrit en ma possession, je ne pourrais pas m'exprimer comme je le fais, habituellement, depuis des années déjà.
Tout le monde connait Hugo. Et qui ne connait pas Sade, et ce qu'il nous disait, pour sa part, de la plume, ou de la littérature ? « La clôture ne corrige pas le vice », nous expliquait-il aussi ? J'aurais peut-être du discuter de la pensée de Sade ou d'Hugo, en entretient, avec ces quelques psychiatres qui souhaitaient absolument me retenir à Paul Giraud, pour que j'y sois « soigné », ou pour que je renonce à certaines de mes activités et surtout à mes engagements. Et quoi encore ? Vers février, le service de dépot légal de la BNF a engloutit tout mon blog, des milliers de pages ; d'ici quelques mois, j'en ferais archiver une nouvelle édition, augmentée. Récemment, et dans un avis pour le juge des libertés et de la détention, un psychiatre, expert auprès de la Cour, qualifiait mes discours de « calomnieux » ; cet expert ne m'avait reçu que pendant 3 minutes ; je l'invite à lire Sade et Hugo, à me lire un peu également ?
Par Jean-Baptiste Jeangène Vilmer et Maurice Lever, Sade moraliste,
le dévoilement de la pensée sadienne à la lumière de la réforme pénale
Mon avocat et moi, nous pensons que l'Etat et quelques psychiatres ont été excessifs, j'estime en tous cas que je n'avais pas à être enfermé pour le peu de troubles ou vagues que j'ai provoquées, entre février et mars. D'autres ont déjà fait bien pire, et semblent toujours courir, personne n'a songé à les faire « soigner » - ou presque.
Depuis un moment déjà, les FEMEN s'exhibent jusqu'au delà de l'occident, et parfois à Paris. Elles troublent, scandalisent souvent, et sont soutenues. A ma connaissance, le préfet de Paris ne les a jamais fait enfermer, même après d'assez sérieux troubles à l'ordre public, par exemple, lorsqu'elles se sont précipitées sur la manif de Civitas, ou encore lorsqu'elles ont fait sonner une cloche toute neuve de Notre-Dame. L'Etat semble laisser faire, et toute la gauche parait souvent les approuver... Je n'ai jamais montré l'un de mes tétons.
Pire ou plus grotesque encore, lorsque j'étais enfermé à Paul Giraud, j’apprenais que Hervé Couasnon avait fait reparler de lui, en escaladant l'ambassade des Etats Unis, à Paris ; les Etats Unis lui auraient ensuite proposé un emploi ! Peu de temps après, Hervé Couasnon déclarait sa candidature aux prochaines municipales, il restait donc très certainement libre après son ultime coup d'éclat. L'an passé, Hervé Couasnon avait été surpris dans une centrale nucléaire ; à cette période, il avait également été livré aux psychiatres, mais il semble aussi leurs avoir échappé. Comme moi, il est donc aujourd'hui libre, libre de nous lancer encore ses poèmes ; il n'a pas eu à renoncer à quoi que ce soit. Je suis différent de Hervé Couasnon : je discute, je parle et produis des diatribes.
Me reprocherait-on de critiquer la protection de l'enfance, ou même la justice de ce pays ? Je parle souvent de couacs, comme beaucoup. Et il s'en produit fréquemment, qu'est-ce que j'y peux ? « Sont ils capables de protéger des enfants », semblaient se demander très récemment encore des professionnels de la protection de l'enfance - c'est à lire sur Elle, ils se retrouvaient au Mans, dans la Sarthe ; s'ils m'avaient convié, je serais allé leurs glisser deux mots, le Mans, c'est la porte à côté. Mais on ne me convie jamais à ces grandes messes ou assises. Je prends donc la parole, je m'exprime où et comme je peux. J'ai un nouveau projet, assez similaire à celui du musée national d'art moderne ; question de date, il faut qu'elle soit assez symbolique (ce 8 mars, c'était la journée de la femme), je vais attendre un peu avant de le concrétiser ; question de météo et de souffler aussi ; du fait de cette détention administrative, ma petite et moi, nous ne nous sommes plus revus depuis des lustres, nous allons donc profiter un peu des semaines et mois à suivre, des beaux jours.
Sous la droite, l'Etat ne m'avait pas fait un tel coup bas, vraiment digne des soviétiques, sous Brejnev. En novembre 2009, j'avais déployé une banderole sur laquelle était écrite « Fuck You - Sarkozy - Very Much », ce qui ne m'avait valu qu'une petite admonestation, un petit rappel à la loi (que je connaissais déjà) dans l'entre-sol du palais de justice de Paris. Je sortais souvent, sous la droite, et je n'avais alors que très rarement eu de gros soucis avec les forces de l'ordre, avec l'Etat. Même lorsque je me suis planté avec un entonnoir sur la tête, devant l'ENM de Paris, les forces de l'ordre, l'Etat, ne m'ont pas fait chier en retour. Quelque chose aurait changé depuis l'arrivée de Hollande au pouvoir ? Ou mes discours portaient-ils soudainement d'avantage, de trop ? De février à mars dernier, je discutais beaucoup avec des élus et avec des journalistes, des articles sont parus dans la presse... Mais ce qui s'est tramé récemment, ma détention, après Beaubourg, était certainement excessif.
En février, j'avais commencé par perturber un culte, par interrompre une messe, dans une église, à Saint-cyr-l'Ecole. L'office était alors rendu par Monsieur l'abbé Grosjean, figure médiatique de l'Eglise catholique. Il n'y a pas eu de scandale. Par contre, la police avait été appelée, je pense qu'elle a du rapporter. J'avais ensuite écrit et téléphoné à l'Elysée, où ma correspondance est aujourd'hui encore à l'étude...
J'aurais après souhaité perturber un conseil municipal de la ville de Fresnes, m'adresser à cette occasion aux élus, surtout au député-maire de ma ville, une petite commune de banlieue. Mais le commissaire de l'Hay-les-roses m'a fait arracher de la mairie avant le début du conseil municipal, alors que je patientais paisiblement dans le hall ! Je m'en étais plaint auprès de l'Etat, la préfecture du Val-de-Marne, puis je téléphonais à nouveau à l'Elysée. L'Etat va-t-il me répondre ? Je ne le pense pas, car j'avais perçu une bavure. Le pouvoir de police appartenait alors plutôt au maire de Fresnes, et non au commissaire de l'Hay-les-Roses.
Puis le 8 mars, je grimpais donc sur le toit de Beaubourg, le musée national d'art moderne, au coeur de Paris. Perché là haut, je rappelais encore l'Elysée (au château, un service s'occupe des dossiers ou correspondances qu'on envoie au Président de la République). La suite est connue, il n'y a qu'à lire mes billets d'avril.
J'ai bien foutu le bordel pendant 15 jours, puis à Paul Giraud, je continuais à bien le foutre encore. Et après en être ressorti libre, sans aucun « programme de soin » ni le moindre « suivi », comme toujours, en bonne santé, je suis maintenant très impatient de connaitre le résultat de cet ultime appel. Je pressens qu'au final, dans cet hôpital, on m'aura essentiellement diagnostiqué convenablement un pouls de sportif pratiquant l'endurance ?
A Paul Giraud, j'ai foutu le bordel juste en parlant, en réagissant, puis en graffant, etc ; lire ou relire Asiles, page 167, par Erving Goffman, le dernier paragraphe ; je savais ce que je faisais en lançant un doigt au Docteur Caillat. Enfermé là bas, le temps était toujours très long, il fallait s'occuper ; j'y discutais parfois longuement avec d'autres « patients » aussi. Ma propre procédure devant le juge des libertés, ou JLD, n'a pas encore porté tous ses fruits, les derniers tomberont après l'appel. Par contre, une autre procédure que la mienne, celle d'une jeune femme poussée là bas par un tiers, avait bien mieux avancée ; elle et moi, nous en avions longuement discuté, puis cette jeune femme est allée se défendre, devant le JLD, avec un avocat commis d'office ; après nos discussions puis ces débats, et alors qu'elle réclamait un régime plus souple, avec un rétablissement de ses relations avec son enfant, sa situation s'est rapidement améliorée, sa procédure auprès du JLD s'est éteinte.
Mon propre régime était des plus stricts, car infligé par le préfet, l'Etat. Contrairement à quelques autres « patients », je n'avais jamais de permissions ; il ne m'avait été accordé qu'une visite à domicile, de 2 heures, encadrée par deux infirmier ; chez moi, je récupérais quelques effets personnels et constatais alors que la plupart de mes plantes vertes avaient crevées. Un déficient très expansif et agressif a été admis bien après moi, à la demande d'un tiers ; il est ressortit, pas bien différent, avant que je ne sois moi-même enfin libéré... Etre enfermé ne m'empêchait cependant pas de quitter parfois Paul Giraud ; j'y graffais au marqueur que j'avais trouvé en ville. Dès que j'ai été autorisé à quitter le pyjama et à me promener dans tout le parc, il m'arrivait très occasionnellement d'en « fuguer ». Non, Paul Giraud, ce n'est pas la prison ; au lieu de barreaux, il y a du plexiglass aux fenêtres, et les camisoles y sont chimiques ou morales. J'en garde plein de souvenirs, j'entendrais et lirais maintenant beaucoup mieux les professionnels et les témoignages qui nous décrivent ces milieux, leurs effets et leur faune.
La procédure de SDRE ou de « soins à la demande d'un représentant de l'Etat » peut se résumer en quelques lignes. Pendant ce temps, et dès que cela a été possible, je contactais Maître Lacamp, puis je me défendais donc auprès du juge des libertés et de la détention :
• au sortir du cabinet du maire de Paris 4e, l'Administration ne m'a pas relâche, elle semblait vouloir s'assurer d'abord que je n'étais pas suicidaire, que je n'allais pas me jeter d'un pont ou sous une voiture... alors qu'elle venait de me me cueillir sur le toit de Beaubourg, d'où je n'avais absolument pas l'intention de me jeter dans le vide (j'y grimpais bien équipé, avec de bonnes chaussures et un baudrier, sans élastique)
• j'ai été présenté à un psychiatre de l'Hôtel-Dieu qui semble avoir recommandé une « observation », ou qui n'a pas pris la responsabilité de me laisser libre, sur le champ ; dans la foulée, la police me retirait mes lacets...
• j'ai été conduit au service de psychiatrie de la préfecture de police de Paris; j'étais d'abord affamé, assoiffé, privé de tabac, j'y finissais énervé, très fâché, puis drogué par eux ; le Docteur Charlès, qui devra également lire Hugo et Sade, m'a dépeint « délirant », puis j'ai été transféré à Paul Giraud
• à Paul Giraud, le Docteur Anne Rauzy m'a rapidement arrêté, en « maladie », jusqu'au 15 avril... date à laquelle j'allais enfin et très spontanément être libéré
• un avis du Docteur Caillat, daté du 8 avril, puis un arrêté préfectoral qui prolongeait jusqu'à juillet
• un avis du Docteur Caillat du 10 avril, puis un arrêté qui me libérait donc enfin, ce 15 avril
Le premier arrêté du préfet et le certificat du Docteur Charlès ne m'ont d'abord pas été communiqués spontanément. J'ai patienté, puis je les ai réclamés. Lorsqu'une copie m'en a enfin été remise, j'ai pu lire un troisième document, demandant que l'identité du Docteur Charlès me soit cachée ; c'est raté
Pendant ces 5 semaines d'enfermement, je n'ai pas toujours eu mon smartphone, il m'a longtemps été refusé. Le Docteur Caillait estimait que mon « traitement » serait moins efficace si je pouvais téléphoner librement. Dans le service, ordinateurs et tablettes étaient interdits. Lorsque j'ai enfin été autorisé d'utiliser mon gros téléphone, un Galaxy note, je respirais, je quittais le service pour retrouver mon monde, Internet, les réseaux, les journaux, pour quelques échanges avec d'autres, et des lectures... Depuis quelques temps, j'échange un peu avec un conseiller municipal de Fresnes, Almamy Kanouté, lui-même militant ; pour lui, « l'engagement n'est pas une folie », opinion que ne partagent pas certains psychiatres. Je suis peut-être assez proche de ce mouvement, « Émergence » ; en tous cas, leurs quelques représentants, dont M. Kanouté, semblent eux-même militer « hors cadre », hors grands mouvements politiques nationaux. J'ai souvent pu lire ou constater combien je dérangeais car je milite en solo, en préservant toujours des distances avec les diverses associations de l'enfance, de la famille ou de parents... Sur Twitter, où je suis un peu lu, j'ai eu quelques messages de soutiens. Lorsque l'Administration décidait de me retenir jusqu'en juillet prochain, une amie a crée une page sur Facebook, demandant que je sois libéré ; mais deux jours plus tard, la page devenait donc inutile.
Un contrôle devait s'effectuer au cours de cette période de privation de liberté. Dans ce cadre, deux juges m'ont rendu trois décisions. Pour le JLD, selon un jugement finalement rendu le 9 avril, la décision dont je fais maintenant appel, je ne devais pas me défendre, je devais absolument accepter un « suivi », un « programme de soins ». Plutôt que de me libérer, le JLD me laissait donc livré à l'arbitraire de Paul Giraud, aux pressions et états d'âmes de ces psychiatres. Lorsque le délibéré du 9 m'a été rendu, des échanges avec le juge ont repris ; ça m'avait choqué ; j'ai repensé à Gens de robe, ainsi qu'au serment du magistrat : « Je jure ... de garder religieusement le secret des délibérations ». Au cours de ces échanges avec le juge, après le délibéré, il me suggérait finalement lui-même de faire appel.
« Conseillez lui l'appel. Je n'y vois pas d'inconvénient... »
Gens de robe, page 250, par C. Rideo, Paris, 1912
Par le passé, lorsque ma fille ainée était « placée », les juges m'ont quasi systématiquement reproché de me défendre, de ne pas accepter « l'aide » dont cette enfant « bénéficiait », ils me déboutaient. La cour d'appel ou de confirmation de Versailles me déboutait elle-même systématiquement. Puis j'ai enfin pu commencer à me défendre, en cassation... mais cinq longues années s'étaient déjà écoulées. J'avais ensuite pu me faire entendre un peu mieux, particulièrement en 2009. Mais comme les travailleurs sociaux et des juges insistaient lourdement pour que ma fille ainée reste « placée » jusqu'à sa majorité, j'avais fini par jeter l'éponge. Quand des professionnels insistent, stupidement, s'obstinent, gigoter de trop est contre-productif, il vaut alors mieux se contenter de ramasser les écrits qu'ils produisent, et se retirer.
Encore un couac dans le Val-de-Marne ?
Je sors donc libre de Paul Giraud, où j'estime avoir été détenu pendant 5 semaines, puni, pour m'être exprimé, pourtant très décemment, sur Beaubourg, le musée national d'art moderne. Dans Paris, je souhaitais parler beaucoup de protection de l'enfance, et de ses naufrages, ou de naufrages judiciaires. Quelques psychiatres ou « femmes de ménage » voudront nous assurer qu'à Paul Giraud, j'était « soigné » car je voulais parler, ou parce que mon action militante et déterminée, ce 8 mars dernier, au coeur de Paris, avait provoqué de « graves troubles à l'ordre public » ?
J'en rediscuterais, car cette histoire de « soins sous contrainte » ou ultime procédure et procès de singe n'en est pas à son terme. Je veux faire appel d'un jugement rendu ce 9 courant. Oui, je veux faire appel, car, par exemple, je ne souhaiterais pas que prochainement, le préfet du Val-de-Marne m'enferme à nouveau, comme cela a déjà pu se produire, par le passé, après de réels troubles graves à l'ordre public...
Lorsque je sortais enfin de Paul Giraud, sans aucun « suivi » et après avoir refusé même tout traitement, ce 15 avril, à Vitry, Val-de-Marne, un père tapait sur son fils de 12 ans à coups de marteau ? De mon point de vue, quelque chose ne tourne pas rond dans ce pays. Très occasionnellement (pas beaucoup plus...), ce ne sont pas les bons adultes ou parents qui sont suspectés, puis « soignés » ou présentés aux psychologues, psychiatres et juges, et ce sont les mauvais enfants qui sont « sauvés »... à moins que « placés », parfois, où il ne le faudrait pas ?
L'enfant de 12 ans frappé au marteau par son père hier soir à Vitry avait été signalé aux services sociaux. A lire demain ds le Parisien 94
— Denis Courtine(@DenisCourtine) 16 avril 2013
La psychiatrie, la psychologie, et même Paul Giraud, je connais, aujourd'hui, très bien. Depuis 10 ans déjà, des psychologues, des psychiatres et des juges me cherchent des poux ; je n'en ai pas le moindre, il fallait les chercher ailleurs ? Les professionnels de la santé mentale et de la justice finiront-ils par le comprendre un jour ?
Paul Giraud, je connaissais déjà. En 2005, Magalie Bodon-Bruzel, « Docteur », m'y donnait rendez-vous dans l'unité pour malades difficiles, le bout du monde de l'univers carcéral. En 2012, je finissais par me rendre à Caen, où cette « experte » aurait du s'exprimer elle-même, dans le cadre de la parution d'un ouvrage collectif et d'une journée d’étude, « La perpétuité perpétuelle ». J'ai regretté son absence, à Caen, car j'y qualifiais Magalie Bodon-Bruzel, experte auprès de la Cour, de charlatan, puis je n'en démordais pas.
Pendant mes 5 semaines de punition ou détention administrative, à Paul Giraud, j'ai glané de nouveaux avis ou expertises de « femmes de ménage ». Je vais me faire un petit plaisir, les commenter très prochainement. En attendant, je vais lire le Parisien de demain, son édition du Val-de-Marne. Puis si je le jugeais nécessaire, prenant au mot la bio de Yves Courteline, journaliste du Parisien, je me rendrais à Vitry, pour y vérifier ou compléter les informations qui paraitront encore.
Fin 2009, à Orly, un enfant passait par la fenêtre. Son père sortait de Paul Giraud ; manifestement, il avait refusé ou arrêté de prendre son traitement. Je m'étais alors rendu plusieurs fois dans le quartier, à Orly, pour discuter d'abord avec des voisins. Au café du coin, on m'a sobrement lâché « schyzo » ; deux voisins avaient été plus bavards. J'avais ensuite pu discuter également quelques minutes avec la mère ; à peine plus tard, une proche me téléphonait et me lâchait « les psychiatres sont des criminels », puis me elle raccrochait au nez, mettant un terme à ma propre enquête.
Libre !
Me voilà à nouveau libre, chez moi, reposé, détendu, en bonne santé. Tout va bien. Oui, je suis libre, sans « programme de soin », ni aucune autre forme de « contrainte » ou « suivi », ce malgré l'obstination de certains psychiatres, puis l'insistance d'un juge des libertés et de la détention ; ceux qui m'ont suivi ou lu, sur Twitter et Facebook, ces derniers temps, auront pu percevoir combien ceux-là insistaient pour que je sois « soigné ». Mais l'arrêté n° 13/474 rendu ce 15 avril 2013, par le préfet du Val-de-Marne, mettait enfin un terme à cette période de détention assortie d'un ultime procès de singe, encore à huis-clos. Oui, pendant que certains sont tous très occupés par ce qui se passe à l'étranger, il s'en passe aussi en France... dont on ne parle que très peu, voire pas du tout. Amina a été contrainte d'avaler des trucs ? Pourquoi n'a-t-elle pas fait comme moi, et refusé ou recraché son traitement ?
Ces jours ci, j'ai tenté de relancer des journalistes, tenté de sensibiliser RSF, et encore Amnesty International, puis la LDH, à nouveau ; en vain. Pour sortir de telles ornières, il faut quasi toujours se débrouiller tout seul. Tout en écoutant ce que je racontais et en me suggérant de trouver un avocat, on m'a souhaité « bon courage ».
Mais je suis donc libre. Et j'en rapporte finalement quelques beaux papiers, des arrêtés du préfet, des avis de psychiatres et des jugements, encore, trois, que je pourrais commenter, exploiter également ; de tels documents me servent à bavarder ; comme si je n'avais pas déjà glané assez de papier au cours des années passées, des documents que j'utilise pour publier et pour parler librement. J'en ressors avec une expérience supplémentaire, cette fois ci, en milieu psychiatrique, vécue de l'intérieur, par une sorte d'acteur et observateur, alors que je connaissais déjà très bien ce genre de milieux, et même quelques unes de ses procédures. J'en ressors aussi avec quelques amis en plus et de nouveaux contacts. Tout va donc vraiment bien. Et dès demain, je retourne au bureau.
Merci à tous ceux qui m'ont soutenu ou supporté pendant ces semaines d'enfermement, après mon passage bien remarqué, ce 8 mars 2013, sur le toit du musée national d'art moderne. Merci également à Maître Henri Lacamp, l'avocat qui m'a défendu dans cette ultime procédure, efficacement, comme par le passé, alors que ma fille ainée était elle même « placée »... Le juge des libertés et de la détention et les psychiatres étaient formels, ils ne veulent plus me voir dans les tribunaux ; avec ce qui s'est passé et tramé, on va maintenant me refuser l'accès à Paul Giraud aussi ; je viens de traverser l'univers psychiatrique comme un balais brosse aurait pu passer par un trou d'cul
L'un de mes derniers graffitis et photo prise à Paul Giraud,
des graffitis par dessus une banderole suspendue par le personnel
« Si refus, injection »
Plusieurs spécialistes ont maintenant pu constater, puis convenir, admettre que je suis un individu sans troubles du comportement, pas dangereux, pacifique, sans problèmes de santé physique ou mentale. Où je passe, je trouble, mais cela est bien su, depuis début 2006 au moins : je milite et je bavarde, le juge pour enfant de Nanterre et la cour d'appel de versailles ne démentiront pas. Je milite, activement, c'est tout ce que semblent aujourd'hui me repprocher le préfet du Val-de-Marne et quelques psychiatres, ou ceux qui persistent à vouloir me « soigner » à tous prix, ainsi qu'à me maintenir enfermé ou sous leur contrôle, même si je suis en bonne santé ! Sur Twitter, j'ai fini par utiliser le hashtag #soviets en référence à des périodes obscures ou noires de la psychiatrie, sous Brejnev, en URSS.
Ce 8 mars 2013, j'ai été arrêté alors que je n'avais pas mangé depuis la veille. Je n'avais pris qu'un café et un jus d'orange avant d'escalader Beaubourg, où je comptais grignoter une fois assuré, sur son toit, dans sa structure. Les autorités m'ayant très vite proposé un entretien avec le maire de Paris 4ième, je redescendais pour le rejoindre. Ensuite, tout s'est emballé. L'Administration souhaitait s'assurer que je ne suis pas suicidaire ; les psys m'ont retenu, pour « observation » ... Pendant les premières heures, du fait des circonstances de mon arrestation, du fait du déroulement de mes auditions et entretiens, les psychiatres m'ont d'abord questionné assoiffé, affammé et même brutalement sevré du tabac. Dans les premiers avis psys, on lit bien que j'étais déterminé, mais aussi tendu, surtout fâché d'avoir été enfermé. Les avis psys suivants sont tous plus nuancés ; je suis encore déterminé, mais reposé, normalement alimenté et déjà plus libre (cigarette, allées et venues jusqu'à la cafet, etc).
Vers fin mars, le Docteur Caillat m'a dit que j'allais mieux... En retour, le lendemain, je l'informais que je recrachais ses cachets depuis 10 jours, et que, effectivement, je me sentais depuis moi-même mieux ! Suite à cet échange, elle m'allégeait les prescriptions. Je ne prennais plus qu'un très léger sédatif, matin/midi/soir, un traitement supposé me soulager alors que la promiscuité avec des #soviets fonctionnaires et d'autres patients est fréquemment insupportable.
Ce vendredi, après avoir lu le dernier arrêté du préfet du Val-de-Marne (enfermé jusqu'en juillet) et un avis du Docteur Caillat, lorsque cette dernière m'avait demandé pour un entretient, je lui ai juste lancé un doigt en la traitant de menteuse. Semaine passée, elle m'avait assuré que je sortirais bientôt...
Ce soir, j'ai refusé le reste du traitement, ce léger sédatif. Tout va bien. Une des #soviets m'a répondu « si refus, injection. » Maintenant fermement mon refus, j'ai ajouté « voyez cela avec le médecin. » Je suis parti m'installer à table, puis j'ai commencé à diner. L'infirmière a insisté en m'assurant que le Docteur Caillat pourrait ne pas apprécier ma décision, je lui ai répondu que nous connaitrions son avis dès lundi.
L'injection en raison d'un refus du traitement oral, j'y ai eu droit le 8 mars au soir, au service psychiatrique de la préfecture police de Paris, je m'y suis pas mal brouillé avec le Docteur Charlès, une débutante. Depuis, je me sens vraiment beaucoup mieux. A Paul Giraud, les #soviets sont un peu plus à l'écoute du « patient ». Le Docteur Charlès m'avait fait rire lorsqu'il m'avait expliqué très sérieusement que j'étais « sorti du cadre » en grimpant sur le musée national d'art moderne ; je lui ai répondu que j'avais choisi de visiter Beaubourg sans passer par la porte d'entrée, afin d'y suspendre une banderole, bien en vue et en hauteur, dans le but d'attirer l'attention de journalistes, pour leurs parler de justice, de naufrages judiciaires. D'autres m'ont souvent mieux compris que ces divers psychiatres et services de préfectures
Je constate que Nadezhda Tolokonnikova n'a pas renoncé à l'activisme et à l'art non plus.
Ajout du 14... « Vous êtes ici pour des soins ! » Les équipes tournent, celle du dimanche matin a également insisté en me présentant la prescription courante. Je vais devoir refuser le traitement trois fois par jour. Puis je découvrirais ce qu'en pensera le Docteur Caillat, à qui je referais un doigt. M'infligera-t-elle des injections, ou même la contention ? Serais-je privé de cafet ou de smartphone ? Serais-je à nouveau maintenu enfermé dans l'unité, en pyjama, comme les arrivants, ou comme le sont les déficients fugueurs ? Qui me lira saura. A la cafet, au soleil, il ne s'écoule pas 15 minutes sans qu'un déficient me perturbe ; dans l'unité, c'est parfois pire ; je vais pouvoir ou devoir supporter ce qui semble faire partie intégrante du traitement que ces « professionnels » m'imposent.
Quelle est cette éthique, cette déontologie, que sont ces pratiques, se demanderont certains de mes lecteurs. Une éthique psychiatrique ou soviétique des années 70, de guerre froide ? Je vais devoir relire un journal de psychiatrie, Nervure, de la fin 2005. Avec ma nouvelle expérience, d'enfermement à la demande d'un représentant de l'Etat, pour troubles graves à l'ordre public, je percevrais encore différemment l'article « Folie et ordre public à Paris, au XVIII siècle », précisément. Ces périodes sont très lointaines, ces histoires nous sont étrangères...
Cet enfermement par le préfet m'offre finalement une ultime tribune, dans le prolongement de Beaubourg. Ces sujets du moment, la psychiatrie et l'ordre public, à Paris, me font aussi réfléchir à nouveau à des pratiques ou éthiques bien plus inacceptables encore, de travailleurs sociaux, ainsi qu'aux lettres de cachet pour affaires de familles. J'ai par ailleurs toujours une seconde thèse de Richard Josefsberg à critiquer ; je me la réserve pour la suite ; j'ai tout mon temps.
Parmis les facteurs de risques d'enfermement, au XVIIIe siècle, à Paris, figurait donc déjà le refus des soins ? j'en rigole ! Quelque chose finira par péter à la tronche des psys #soviets qui souhaitent absolument me « soigner » depuis ce 8 mars dernier : leur bêtise, celle du juge Anne Valentini, experte en sur-psychiatrisation, à moins que d'autres bêtises, telles que celle de travailleurs sociaux, d'avantage experts hors cadre, beaucoup en privation de soins. Un comble : la mère de mon ainée est décédée, aux urgences, abandonnée sans soins !
Pour faire avancer les siennes, Bamberski était allé enlever Krombach, en Allemagne, criminalisant plus ses affaires. Pour faire avancer les miennes, je fous souvent le bordel, ce qui tend, en ce moment, à les psychiatriser encore ; mais mon enfermement fout maintenant également le bordel... Comme d'autres citoyens, j'attire délibérément l'attention, dont celle de journalistes, pour parler de véritables naufrages judiciaires, ça pose un si gros problème ? Ca va finir à la CEDH, pour atteinte à mes libertés d'expression et d'opinion, à mes relations familiales aussi #soviets
Enfermé, depuis ce 8 mars 2013
Ce 6 mars 2013, mon ainée était au Sénat, elle y était reçue, médaillée, meilleure apprentie de France. Puis ce 8 mars 2013, j'étais sur Beaubourg, le musée national d'art moderne, pour me plaindre de nombreux dysfonctionnements judiciaires dont nous avons eu à pâtir, entre 2002 et 2012 ; j'avais alors été bien reçu par Monsieur Christophe Girard, maire de Paris 4ième.
J'attirais l'attention des journalistes, sur des décisions de justice profondément iniques, ça a déplu ; depuis, je suis enfermé à Paul Giraud, où des spécialistes de la « santé mentale » , encore de vrais soviets, m'intiment de cesser de militer comme il me chante... J'en publierais plus dans les jours qui suivent, lorsque je retrouverais enfin un PC. En attendant, je vais continuer à tweeter, comme depuis trois semaines déjà, comme un Chinois ou un révolté, avec mon smartphone, bien moins confortable qu'un vrai clavier.
Oui, je LT depuis un service psy, en utilisant de plus en plus le hashtag #soviets... par le passé, mon ainée était « placée » , et aujourd'hui, après 10 à 15 ans d'études approfondies de ces systèmes et milieux, de combats dans des tribunaux aussi, est venu mon tour d'être bien mal traité par de vrais « professionnels » ! Mes prochaines publications à ces divers sujets seront encore gratinées
Ce 9 avril, après m'avoir admonesté car je me défendais, « procédurier », m'a-t-il lancé, un juge des libertés et de la détention confirmait mon enfermement. S'emparant de ce jugement très contestable (je souhaite faire appel) ainsi que d'un avis rendu ce 8 avril par le Docteur Anne-Sylvie Caillat, le préfet du Val-de-Marne prolongeait lui-même mon enfermement, une SDRE (mesure de soin à la demande d'un représentant de l'Etat). Ce jour, un nouvel arrêté préfectoral m'a été remis. On me retient maintenant jusqu'en juillet prochain ? Enfermé ici, je coûte environ 30 000€/mois à la collectivité ; une broutille en période d'austérité e'économies de bouts de chandelles... Et tandis que je reste enfermé là, de vrais déficients, parfois de brutaux ou perturbateurs, entrent et sortent, je les vois défiler !
Plusieurs psychiatres m'ont repproché de critiquer l'Administration, la justice et même la psychiatrie, de parler de trop de dysfonctionnements avérés et de vrais naufrages judiciaires, ce qui devient donc à nouveau un motif d'enfermement ; par le passé, le juge pour enfant me repprochait surtout de critiquer la protection de l'enfance... Ces psychiatres là, je les raillerais dans un prochain billet. Les avis du Docteur Caillat sont un peu différents, elle semble se vouloir bienfaisante, bienveillante ; dans ce que je lui ai raconté, elle a perçu de la « souffrance » qu'elle semble absolument vouloir « soigner », « soins » qu'elle m'impose en rapportant, puis avec le concours de l'autorité du préfet.
Que le Docteur Caillat « soigne » donc ce qu'il provoque lui-même aujourd'hui, ou qu'il « répare » maintenant ce que d'autres fonctionnaires, illuminés et imbéciles ont provoquée avant elle, il y a du boulot ! Une Administration défaillante, obstinée, acharnée, engendrant de la « souffrance » puis s'entêtant par la suite, pour tout « réparer » à grands renforts de privations de libertés, encore, et de cachets, de substances et d'arrêtés préfectoraux ! #soviets Les cachets et substances, on m'en a imposé, depuis ce 8 mars, mais je finissais par les refuser, les recracher, puis par être enfin à nouveau moi-même ; le Docteur Caillat constatait aussi que je me portais mieux avec des prescriptions plus légères
Depuis ce 8 mars 2013, et malgré mes droits de visite accordés par un JAF, du fait de ces « soins », ma fille de 10 ans et moi, nous ne pouvons plus nous revoir. Je n'ai plus mes loisirs. Chez moi, mes plantes vertes sont mortes. Ici, je côtoie de vrais déficients et des gens souvent assommés par leurs propres traitements, on s'y fait agresser, perturber ou déranger toutes les 30 minutes, un mal « bienfaisant, nécessaire » soutiendront l'Administration et ses fonctionnaires... ce n'est pas du tout le genre de faune que je fréquente habituellement.
Je ne suis ni suicidaire, ni dangereux, pas dépréssif et sans troubles du comportement, les fonctionnaires, les psychiatres ou ces #soviets en conviennent tous, mais je reste enfermé ; « dans mon intérêt », reprendront certainement le Docteur Caillat et la chef de service, le Docteur Anne Rauzy. Pffff... En attendant de pouvoir disposer à nouveau d'un PC, j'ai publié l'essentiel des jugements, arrêts et avis qui m'ont été communiqués sur mes comptes Facebook et Twitter ; ces « pros » travaillent comme les gorets de la Dass, en vous déniant toute liberté d'expression et d'opinion. « Anciennes », toutes mes procédures ? Celle auprès du JLD n'en est qu'à ses préliminaires, quand aux autres, selon les textes de juillet 1881, je peux en parler durant 10 bonnes année encore ! Ah, ces psys et fonctionnaires, toute une éducation à refaire....
Ce avec un casier judiciaire parfaitement propre !
Oui, c'est bien cela, après des années de luttes, beaucoup dans des tribunaux, d'études et d'aprentissages, je suis autodidacte, ingénieur, avec plus de 20 ans d'ancienneté, avec un enfant de 10 ans qui me réclame, avec des collègues et des amis qui m'attendent, avec un casier vierge, sans aucun trouble du comportement, ni de problèmes de santé ou de dangerosité, avec des loisirs, des projets, des activités, un logement, une vie, les psys, le JLD et le préfet du Val-de-Marne, ces #soviets, me maintiennent enfermé, car je souhaite encore parler !
Je vais aussi bien que n'importe quel éléphant de 45 ans parfaitement sain - clin d'oeil à Baby et Nepal, ces deux éléphants de Lyon ou Pinder, qui ont échappé à une euthanasie prefectorale, fin décembre dernier. Voudrait-on que je me taise, ou surtout, que je cesse de militer ? Mais j'ai la langue pendue et la révolte dans la peau !
Un ultime résumé
Comme je l'ai souvent fait pour beaucoup de mes billets, ici, par commodité, je rédigerais, j'éditerais, cet ultime résumé en ligne, sur plusieurs jours. Puis je modifierais cette courte introduction. Le rédiger sera long, fastidieux et surtout éprouvant. Autant que les premiers éléments de ce billet soient alors rapidement en ligne. Beaucoup pourraient ensuite mieux me comprendre, comprendre de quoi je parle depuis des lustres, de quoi je souhaite encore parler maintenant. Hormis quelques paragraphes relatifs à des faits récents, ce que je décris, dépeins, dans ce billet, est connu par beaucoup ; j'en ai souvent parlé, discuté, avec de nombreuses personnes, au cours des années passées.
On m'avait plutôt suggéré d'écrire un résumé de toutes ces histoires en une simple page, résumé que je produirais peut-être ultérieurement, pour entête, si des journalistes ne s'en occupent pas très prochainement.
J'ai deux filles, nées de deux unions différentes ; la grande est née en 1993 ; la petite est née début 2003. C'est surtout ou principalement du « sauvetage » de la grande par la protection de l'enfance dont je me plains. Avec la petite, qui a 10 ans, malgré une séparation d'avec sa mère, en 2010, puis des échanges virulents entre moi et son avocate, Maître Agathe Cordelier, ça va, j'ai des DVH classiques, un week-end tous les 15 jours, etc, après une décision rendue par un JAF, fin 2011. Par le passé, en 2003, une page pouvait suffire ; ma cadette naissait, puis ma grande, qui va avoir 20 ans, allait ensuite être « placé », « sauvée ». Aujourd'hui, je souhaite parler de ce qui s'est tramé en 10 à 15 ans, pas d'un scooter volé, un résumé ne suffirait pas ! Et pourvu, qu'ensuite, ma cadette ne soit pas « placée » à son tour, parce que j'écris et bavarde encore... En novembre 2005, ma cadette avait elle-même échappée à un tel « sauvetage » dont je me plains, le « placement » et « l'assistance », la « protection » dont aurait bénéficié ma fille ainée, entre 2003 et 2011 ; en 2005, je m'exprimais déjà beaucoup, de trop, au gout de certains, et depuis, je n'ai pas changé, bien au contraire.
La protection de l'enfance, cette « mère maltraitante » (le Monde du 13 février 2013), régulièrement décriée, sinon en perpétuelle quette de plus de moyens, réagira-t-elle au bruit que je fais encore, depuis quelques jours, ou martèlera-t-elle encore que mon ainée a été « sauvée », effectivement « aidée », qu'au cours des années passées, ces professionnels n'auront toujours qu'oeuvré dans l'intérêt de mon aînée ? Richard Josefsberg, de l'OSE France, et Thomas Resch, de l'ARSEA Alsace, daigneront-ils prochainement discuter avec moi de santé, de scolarité, et même de moralité ? J'en doute ; leurs missions sont terminées, ils ont fini de bâcler leur travail, « en faveur » de mon ainée... Maître Charles Halter, notaire, souhaitera-t-il nous parler de son travail, des carences de son étude que des juges des tutelles m'ont prêtées ? Maître Delphine Roughol, avocat d'enfant, aura-t-elle quelque chose à nous raconter, se fera-t-elle porter pâle, ou commencera-t-elle plutôt par négocier d'abord encore un renvoi, ainsi qu'un ticket restaurant ? La Caisse d'Epargne région Lorraine pourra-t-elle ou non nous parler de secret bancaire ? Qu'aurait à nous raconter le couple Clementz, rien du tout, comme pour France 2, fin mai 2008 ? Souvent, j'ai provoqué tous ces gens, il n'a jamais suivi qu'un grand silence...
Oui, fin 2005, la protection de l'enfance avait envisagé de s'occuper aussi mal de ma cadette. A cette période, sur Internet, je ne soulignais que trop l'irrationnel des décisions du juge pour enfant de Nanterre : comment ces professionnels pouvaient-ils « sauver » la grande et ne s'être jamais souciés de la petite, comment pouvaient-ils m'estimer « dangereux » pour la grande, son « psychisme », et n'avoir jamais rien envisagé alors pour « sauver » aussi la petite ? Dans la foulée, les travailleurs sociaux de l'OSE France rendaient un rapport au juge pour enfant dans lequel une allégation exprimait soudainement leurs « plus grandes inquiétudes » pour ma cadette ! A l’époque, j'étais défendu par Maître Henri Lacamp ; il avait su réagir et répondre efficacement, soulignant qu'alors, hormis une phrase de ce rapport de l'OSE France, aucun autre élément ne permettait de penser que ma cadette encourait un quelconque risque... Pour ma part, à cette période, j'avais surtout perçu d'ultimes pressions, un réel chantage encore : « fermez la, M. Kant, si vous tenez à la petite. »
Par le passé, je ne faisais pas que m'exprimer sur Internet, dans des forums de milieux associatifs, de télé, de aufeminin.com et dans le forum du Monde, le journal. Je suis bavard. Je m'étais aussi souvent adressé à des autorités, par écrit, en communiquant déjà des résumés ; j'ai souvent reçu des réponses, au cours des années passées. Au cours de l'été 2005, je recevais une première réponse de l'Elysée. En 2003 déjà, je recevais une réponse de Michèle Estraillier, pour le Conseil général des Hauts de Seine ; je m'étais alors plaint de l'ASE. Puis je me plaignais ensuite, auprès du juge pour enfant, du fonctionnement de son cabinet ; il m'avait répondu ; plus tard, ce même magistrat m'intimait en premier de cesser de lui écrire ; puis entre ce magistrat, Anne Valentini, et moi, tout s'est envenimé à tel point qu'elle s'est sentie obligée ensuite de retenir le dossier de mon ainée entre ses mains, jusqu'à l'été 2005, elle s'est obstinée, pour en finir... obstinée à tel point que Anne Valentini a même choqué Anne le Cunff, le juge des tutelles, qui siégeait alors à Antony. Il me semble que ce magistrat, Anne Valentini, a depuis été muté ou promu à Bobigny. L'été 2004, à l'audience, en présence du juge pour enfant, Richard Josesberg, Directeur de Taverny, m'avait reproché de m'être exprimé dans le forum du Monde, le journal ; je n'ai jamais su quels écrits m'avaient valu ces récriminations. En 2004, Marc Scotto me répondait, pour le Défenseur des Enfants, bureau de réclamation qui me répondait à nouveau fin 2005... Je m'étais encore plaint au Défenseur des Enfants au cours de l'été 2005 ; à l'audience et alors qu'il souhaitait plaider, Anne Valentini a rabroué Maîre Lacamp, mon avocat, et l'a fait taire ! Tout et tous me renvoyaient à chaque fois vers les tribunaux, vers le juge pour enfant, vers la cour d'appel de Versailles, sa chambre des mineurs, et m'incitaient donc à me résigner, à me taire, ou à me débrouiller tout seul, avec un avocat ; me suggérer le suicide aurait été plus sincère.
Des motivations du délibéré du 30 juin 2008,
« Attendu que M. Kant est bien trop bavard... »
Quand je ressasse et repense à tous ces détails, je suis juste envahi par un profond sentiment d'aversion. Pour la grande, jusqu'en 2007, Maître Henri Lacamp et moi même luttions également, ce que je vais redécrire à la suite ; en vain. Après 2007, je me suis mis à agir seul, sans avocat, lorsque je pouvais me représenter en personne, et en me défendant de façon plus radicale, en optant pour des stratégies de combats, de guerre ; Maître Lacamp ne m'aurait peut-être pas suivi sur ces terrains, car fréquemment moins consensuels ; par ailleurs, en me défendant en personne, j'allais aussi faire quelques économies ; je ne suis pas à l'aide juridictionnelle, et tous ces recours et procédures, cumulés, sont alors vite très onéreux ; j'ai commencé à bûcher plus le droit, puis je croisais un juriste, G., qui m'a donné un bon petit coup de pouce, gracieusement. De fin 2005 à mi, voire même fin 2008, nous n'avions plus reçu aucune nouvelle de mon aînée. En 2008, avec une procédure de prise à partie, je provoquais un changement de juge au siège ; puis en 2009, période où nous pouvions enfin renouer, nous repassions des vacances d'été, réunis, en famille. Ensuite, les hostilités reprenaient, et j'ai renoncé, face à l'obstination, la perversion de professionnels et de tiers ; nous reperdions à nouveau tout contact avec mon ainée. Pendant tout ce temps, depuis 2005 et jusqu'à septembre 2011, les époux Clementz, « tiers dignes de confiance », étaient « garants » de la relation père-enfant de mon ainée ; depuis l'été 2009, et sauf très ponctuellement, à la cour d'appel de Versailles, en 2010, je n'ai à nouveau plus aucun contact ou échange avec mon ainée. Dès début 2003, la protection de l'enfance insistait, très pesamment, pour que mon ainée soit « durablement » confiée à ses tantes maternelles ; ensuite, les juges m'ont souvent demandé de me taire, ainsi que d'attendre que le temps passe, puis d'attendre la majorité de mon ainée... elle est majeure, depuis septembre 2011.
Depuis 2003, tout en me défendant, en tentant de défendre mes enfants et ma famille, j'étudiais la protection de l'enfance, et je documentais plus particulièrement de quelle façon travaillaient les juges pour enfant de Nanterre et la cour d'appel de Versailles, comment travaillaient des professionnels de l'ASE, de l'OSE France, puis de l'ARSEA, et bien plus encore. J'ai plusieurs fois pensé à jeter l'éponge, au cours des années passées ; mi-2006, je découvrais La DPJ et la chasse aux sorcières contre les mères, puis j'échangeais même brièvement avec son auteure, Lucie Poirier ; j'ai souvent été remotivé par de telles lectures, ou par des échanges sur ces thèmes.
Je vais être prolixe, comme souvent, suffisamment exhaustif. Certains me reprocheront ensuite, à nouveau, d'étaler « la vie privée de ma fille ainée » ? C'était un argument que des professionnels m'avaient parfois avancé, par le passé, à huis-clos, en chambre du conseil, m'intimant de ne plus m'exprimer, alors que je publiais déjà beaucoup. J'avais alors bien expliqué à qui voulait l'entendre, puis à mon ainée lorsque je l'ai pu, que je n'exposais pas sa « vie privée », mais essentiellement la façon dont avaient travaillé des professionnels de la justice, de la protection de l'enfance. En étant prolixe, je vais rapidement dissuader mes lecteurs les moins intéressés ; ils iront lire plus court ou plus intéressant, ailleurs qu'ici ; cela contribuera à occulter des détails, dans ce blog, qui relèveront, malgré tout, parfois de plus intime.
Je vais donc récidiver, dans le présent billet, puis probablement encore susciter l'ire et des répliques de ceux qui se sont appliqués ou lourdement impliqués, au cours des années passés, pour « sauver » ma fille ainée. Que ces professionnels réagissent alors encore, qu'ils n'hésitent pas un seul instant. Mais qu'ils réagissent cette fois-ci enfin hors du huis-clos, où le juge pour enfant de Nanterre et la chambre des mineurs de la cour d'appel de Versailles ne nous convie maintenant plus ? Je doute que ces professionnels et même des tiers l'ouvrent un jour, sauf si des journalistes savaient leurs arracher quelques mots. Par le passé, ces professionnels et tiers, de vrais couards, ne se sont jamais aventurés hors de la chambre du conseil, cet espace clos qui les protégeait eux même, et où ils pouvaient improviser, prêcher, déblatérer, au détriment de mon ainée, au détriment de ma cadette aussi, au parfait mépris de ma famille également.
En janvier dernier, je pensais à tourner la page ; j'y avais souvent songé par le passé, j'y songeais à nouveau après avoir entendu Eric Mouzin. Puis une mouche m'a repiqué ; je publie, bavarde et gigote encore. Il y a quelque jours, on me lâchait que ce que je tweetais était décousu ; 140 caractères, c'est court ; j'ai rapidement rédigé un billet en reprenant d'anciens éléments, dont un PDF de 100 pages contenant beaucoup de correspondances qui me sont parvenues par le passé ; on m'a ensuite rétorqué que je n'étais plus crédible !
Je me suis surtout dit encore qu'il fallait que des journalistes s'emparent à nouveau de ce que je raconte aujourd'hui, pour crédibiliser mes discours, et crédibiliser surtout les éléments dont je parle, les faits que je décrits, que je commente. Après mon passage remarqué à Saint Cyr, puis ces portes closes, ce vendredi, à la mairie de Fresnes, un article est encore paru, dans le Parisien du Val de Marne : « Interdit de conseil municipal ». Mais à la parution de cet article, ce 4 mars 2013, d'autres mots semblent avoir été retenus ; mènerais-je aujourd'hui un « combat symbolique » ? Où va-t-on ! Que vais-je encore lire ou entendre, au cours des prochains jours ? Maître Eolas, me lançant à nouveau d'aller me faire soigner, comme il l'a déjà fait, début décembre 2008 ? Mes « combats » n'avaient alors absolument rien de symboliques. Lorsque je lis, aujourd'hui, Le Progrès du 5 mars 2013, j'ai pour ma part vraiment le sentiment que mon « combat » est encore très concret et toujours d'actualité, susceptible en tous cas de retenir quelques attentions : « Les jeunes parents clament leur innocence mais sont empêtrés dans une spirale juridique et administrative complexe. » Courage ! Considérer que mes « combats » ne seraient aujourd'hui plus que « symboliques » serait indécent ; début 2010, à la cour d'appel de Versailles, pour justifier la prorogation du « placement » de mon ainée, les travailleurs sociaux de l'ARSEA finissaient par arguer que j'avais ces « combats » à mener, dans le prolongement d'une lutte alors pourtant très concrete, notamment contre eux. Je comprends cependant bien que pour quelques voix, dont celles de magistrats, l'intégralité de ces procédures en matière « d'assistance éducative » s'est spontanément éteinte avec la majorité de mon ainée, en septembre 2011 ; « silence, circulez, et cessez surtout de ressasser encore ce passé si embarrassant ! »
J'ai ensuite évoqué l'affaire Mouzin et l'affaire Bamberski, deux pères qui se sont battus durant des années, Monsieur Mouzin se bat d'ailleurs encore. On m'a rétorqué que Estelle pourrait encore être vivante, qu'il faut persister, toujours la rechercher, et qu'il fallait absolument que l'assassin de Kalinka soit condamné, mais que je devrais, pour ma part, tout lâcher avant que je ne « devienne chèvre »... Comme si mes propres affaires ou « combats » n'étaient aujourd'hui plus que très « symboliques », car ce mot a été lu, il y a peu, dans un journal. Ca suffit ! Attendons de découvrir ce qui suivra ou non. En tous cas, non, je ne virerais pas chèvre ; j'ai d'ailleurs pris la ferme décision de parler, maintenant, plutôt que virer effectivement chèvre, en m'engageant à nouveau dans des procédures et dans des prétoires, ces maisons qui rendent parfois bien fou, dans le cadre de nouveaux recours contre l'Etat, ou de recours auprès de la CEDH, contre la France.
Après ces précédentes et récentes réactions, sur Twitter, j'écris cet ultime résumé en me doutant qu'un comique plagiera prochainement Lang, et me lancera que dans mes affaires, « il n'y a pas mort d'homme ! » Oui... mais ce serait alors omettre, ignorer un petit détail : la mère de ma fille ainée est morte à moins de 30 ans, très subitement ; après de premiers examens, par un généraliste, pour des douleurs persistantes et vives, elle avait été admise dans un service d'urgence, service qui avait ensuite lui-même reporté des examens au lendemain ; elle est morte dans la nuit, faute d'examens et de soins ; j'y reviendrais. Ce petit détail parmi beaucoup d'autres, dans mes affaires « d'ordre privées » change déjà un peu la donne : je pourrais aujourd'hui encore attendre un procès, comme le père de Kalinka en attendait lui-même un, durant des années... Non, je ne consacrerais plus 15 à 20 ans à cette affaire là, un décès suspect, en 1999 ; je compte simplement en reparler maintenant, reparler également du « placement de ma fille ainée, ainsi que de quelques autres broutilles ou détails qui ont aussi affecté mes enfants et ma famille, au cours des années passées. Ce décès subit, si jeune, ainsi que la façon dont cette affaire a été ensuite bâclée par la justice me permettraient probablement de justifier déjà mes agissements ou comportements récents, mes revendications, dans le but de prendre la parole dans l'espace public. Qu'auraient lâché L'IPJ et Joel Censier, les aurait-on sommé de se taire si la justice avait égaré ce dossier d'instruction, ou l'un de ses élément essentiels au renvoi devant un tribunal ? J'y reviendrais, plus en détails, ou sur des détails qui figurent d'ailleurs déjà dans ce blog, parmi de nombreux autres.
Pour la suite de ce billet, je vais être encore assez exhaustif, explicite ; je l'ai souvent été, dans ce blog, comme ailleurs.
Qui suis-je ? Est-ce que c'est important ? Par le passé, on m'a parfois confondu avec un homonyme, j'en ai repéré plusieurs, dont un prêtre ou pasteur en Allemagne, et un cariste, quelque part en région parisienne. Quelques internautes auraient parfois souhaité que je sois ce cariste. Et dans les prétoires, particulièrement dans celui de Anne Valentini, j'ai souvent eu le sentiment qu'on s'était également trompé sur ma personne ; en entrant en audience, avec ce magistrat précis, j'avais purement et simplement l'impression de m'être trompé de pièce tant le costume qu'elle m'avait taillé ne me correspondait pas... Même en janvier 2010, chez le Délégué du Procureur de Paris, j'avais eu le sentiment que quelqu'un s'était trompé sur ma personne, il me rappelait alors la loi que je connaissais déjà. Et à la cour d'appel de Versailles, on m'a longtemps pris et fait passer pour un demeuré, jusqu'à ce que je fasse casser pour une seconde fois cette baronnie ; depuis cette période, la cassation d'octobre 2010, la chambre du conseil s'est même vidée ; entre la fin 2010 et jusqu'à 2012, à Versailles, je ne retrouvais plus que les juges et les avocats généraux... Si cette jurisprudence de la fin 2010 avait pu exister bien avant cette période, le cours de cette histoire, le destin de mes enfants et de ma famille aurait certainement été très différent ; tant pis ; le mal a été fait, et tout a été écrit, beaucoup par les magistrats.
L'assistance éducative, ce n'est pas du pénal, c'est du civil. Le juge pour enfant rend des décisions que son cabinet notifie ou non. Ces décisions sont le plus généralement assorties de l'exécution provisoire, elles s'appliquent dès qu'elles sont rendues ; et lorsqu'on a connaissance de l'existence d'une de ces décisions, on peut toujours faire appel ; comment revenir, quelques 3 à 10 mois plus tard, sur le passé, lorsqu'une ordonnance ou un jugement a déjà produit des effets ? Mais qui suis-je ? Ceux qui me lisent, il y en a bien, attendaient peut-être une autre réponse à cette interrogation. Un hackeur, un hacktiviste ? Quelques uns devraient pouvoir confirmer, ou se sont déjà fourvoyés à ces sujets là aussi.
« Vous reprennez les pièces, et vous les remontez de façon différente,
le hacking, c'est rien d'autre que cela » ; Piratage, sur France 4, avril 2011
Aujourd'hui, parmi ce qui me définit le mieux, figure probablement l'affection de ma soeur aînée qui est trisomique. En 2006, le Docteur ou charlatan Magalie Bodon-Bruzel (lire Clash au Mémorial de Caen) rendait un rapport que les juges de Nanterre et de Versailles ne m'ont jamais permis de contester ; dans son introduction, cet expert auprès de la Cour relevait en premier cet « antécédant familial ». On ne m'avait plus lancé une crasse pareille depuis l'école primaire : « voyez d'abord la soeur qu'il a ! » Il y a près de 50 ans, la génétique balbutiait encore ; lorsque ma mère avait souhaité comprendre ce qu'avait ma soeur ainée, pourquoi elle était si différente, les médecins lui ont répondu : « Madame, elle est comme ça, car vous êtes vous même comme ça... » Un prête poursuivait ensuite : « c'est votre croix, vous devrez la porter. » Je pensais que depuis les années 60 à 70, les scientifiques avaient pu vulgariser leurs travaux, mais je me trompais ; je suis blasé, désabusé depuis très longtemps maintenant. Dans ce même rapport, affligeant, consternant, mais dont Nanterre s'est emparé, pour mieux motiver le « placement » de mon ainée, l'expert me reconnaissait ensuite tout de même « quelques capacités intellectuelles »...
Mais la protection de l'enfance ou ces spécialistes en savoirs, psychanalyse et psychiatrie de comptoir (j'y reviendrais) m'infligeaient déjà des affronts bien avant que ce fumeux rapport ne soit rendu et versé au dossier « d'assistance éducative » de mon ainée. Pour son entretien, Magalie Bodon-Bruzel m'avait reçu à l'Unité pour Malades Difficiles de Paul Giraud ! Bien plus tard, fin 2009, un enfant passait par la fenêtre, à Orly ; n'aurait-il pas pu être surprotégé, « aidé », lui aussi, comme l'aurait très longtemps été ma fille ainée ? Le but inavoué de tels professionnels est peut-être précisément de compromettre durablement l'avenir de familles et d'enfants... Des articles publiés par le Parisien m'avaient intrigué ; un père, sortant de Paul Giraud, avait jeté son fils par la fenêtre du deuxième étage ; je m'étais rendu à Orly, j'avais alors mené ma petite enquête dans le voisinage et même très brièvement rencontré la mère, pour en discuter. « Schizo », m'avait-on très sobrement lâché au café du coin, avec un petit signe de la main montrant la tête...
J'ai parfois connu ou croisé quelques délinquants. Mais de vrais déviants, j'ai pu en connaitre et en étudier alors que je fréquentais assidument les prétoires et ces professionnels de la protection de l'enfance. Avant cela, j'avais plutôt une meilleure compréhension de ce qu'est la déficience, ou de ce qu'est le handicap. Récemment, un élu m'a donc suggéré de m'engager ; je pense pourtant avoir encore ou déjà fait beaucoup depuis 2003, ça ne suffira pas ? Par le passé, ma propre mère était engagée, dévouée même, en faveur de personnes handicapées ; elle a même présidé L'Association Familliale d'Aide à l'Enfance Inadaptée de Sarreguemines, de novembre 1986 à janvier 1993. J'ai été profondément outré en lisant l'expertise de Magalie Bodon-Bruzel et en découvrant que pour Nanterre, comme pour Versailles, une soeur trisomique est en premier un « antécédent familial »... Ma mère est morte en mai 2006 (plus de précisions, dont le faire-part de décès). Ma mère avait-elle appris que ces magistrats réclamaient une expertise psychiatrique, puis que ce charlatant, ce bouffon auprès de la Cour, me conviait puis me recevait en Unité pour Malade difficile (un petit bureau, passé l'accueil) ? Inutile de me dire qu'il vaut mieux ne pas remuer la merde, un colonel nous l'a déjà expliqué... Je n'envisage pas de m'engager d'avantage, surtout après tous ces silences en retour. Vu ce que je lui exposais, l'élu m'intimait également de retourner plutôt dans des tribunaux ; ça suffit, je ne sais déjà que trop bien comment ceux-ci fonctionnent habituellement. Je vais juste continuer à foutre encore un peu le bordel, faire du bruit dans l'espace public, et demander à parler, de ces 10 à 15 années passées. Refuserait-on à une femme battue de parler de ses épreuves récentes ? Je n'ai pas été entendu, en décembre 2004, lorsque ma fille a été tabassée, à Taverny, dans la maison d'enfants Elie Wiesel ; c'est également de ce genre de détails dont je souhaite parler.
Ma fille ainée est donc née en 1993, à Paris. Il s'agit bien d'un livret de famille délivré par la ville de Paris.
A suivre... en cours d'édition et de relecture.