Frontenaud : « on a retrouvé un rapport de 2015 qui accable ! »
Donc, ce 19 novembre 2019, Jean-Claude Rossi sera au tribunal administratif, il y contestera l’arrêt et les attendus qui ont suspendu « très temporairement » son activité professionnelle. Il a déjà dû licencier et indemniser deux de ses employés, le professeur et la comptable du LVA, mais il espère tout de même pouvoir sauver les chevaux au moins, peut-être même toute la ferme équestre, pour sa propre fille qui y perçoit et y construit son avenir.
Pour reprendre son activité auprès et avec des enfants en difficultés, ce sera nettement plus compliqué, la Saône-et-Loire ayant envoyé des informations diffamatoires à tous les services de l’ASE et de la PJJ du pays… « Ma réputation en France est morte », déclarait-il récemment pour le Journal de Saône-et-Loire, un article en double page qui n’aura pas porté plus loin que très localement. Monsieur Rossi et son entourage vont devoir se remuer encore un peu, par exemple, pour sensibiliser l'AFP et pour que le LVA puisse être réhabilité partout via cet autre canal de communication national... sans quoi ce LVA même rouvert restera pendant longtemps encore très vide. Car calomniez, calomniez, dit-on, même avec d'éventuelles prochaines décisions favorables à M. Rossi, il en restera toujours quelque chose.
L'AFP ou similaire aurait beaucoup de sens, et pas simplement pour M. Rossi. Ca va se faire semaine prochaine ? Car n'importe quel LVA, famille d'accueil ou famille du territoire pourrait être touchée et noyée exactement de la même façon : un « signalement », un bidonnage, puis plus d'enfants, et toujours la possibilité de saisir un tribunal...
Plus d'enfants tant que quelques départements ne referaient plus confiance à M. Rossi, mais alors pourquoi pas tout simplement le retour des ados dépotés ? Un retour était peut-être envisageable dans les huit jours si la mesure Administrative n'avait été qu'une sorte de départ pour un court séjour en colo, le temps pour quelques discussions et réflexions ? Impensable maintenant, car ils finiraient par parler à leur tour de la rafle, d'effets et de suites, de ce qu'ils ont vécu depuis... Compliqué également, car depuis leur déracinage, un travail de rempotage a été entrepris.
Puis dans cinq jours, les 30 ans de la CIDE... « J’ai des droits, entends-moi ! » a tweeté @Defenseurdroits et dans le lot de premières propositions et témoignages par des enfants retenus par lui, « Nous aimerions qu’il y ait plus de contre-enquêtes pour l’ASE afin que la décision prise par la justice ne soit pas basée que sur un seul droit de regard. »
« Avec les bruits qui courent, on a beau savoir... »
Le corbeau, Henri-Georges Clouzot, 1943
Pour sa part et à plusieurs reprises maintenant, ajoutant de la diffamation publique à ses courriels privés qui lui échappent, le conseil départemental de Saône-et-Loire a insisté auprès des journalistes sur « l’urgence impérieuse » de « protéger » ou de rafler les enfants du LVA les Bruyères à Frontenaud, comme cela a été fait. Avec plein de gendarmes et de travailleurs sociaux, en 30 minutes pour tout ramasser et plier, sans avoir prévenu personne et surtout sans avoir préparé quoi que ce soit avec les ados concernés et leurs référents.
A moins de les soumettre à la question en les plongeant dans une eau glacée, sinon en les lacérant de traits de plumes trempées dans du vitriol comme dans ce billet de blog, ou encore, comme le fait Bernard Bigenwald, dans son blog chez Mediapart, au risque d'y être une fois de plus « dépublié » pour les y avoir trop pris à rebrousse poils, nos autorités ne changeront plus de posture, elles ne se désavoueront jamais, en tous cas pas hors des prétoires, où suite à malentendus autour d'approximations, de coquilles, d'erreurs matérielles, voire même après étouffages divers et autres pirouettes et couacs et impasses de procédures, elles pourraient espérer s’en sortir très aisément victorieuses et confortées dans toute leur hauteur et splendeur.
Je ne vois que quelques trois situations ou conditions dans lesquelles des enfants seraient « déplacés » si brutalement, et en tous les cas, c’est affligeant pour le conseil départemental, l'ASE, les gendarmes et le parquet :
• Ce conseil départemental et le personnel installé là-bas, perchés très à l’écart des réalités contemporaines et de terrain, n’en ont que faire du qu’en dira-t-on. Ce sont eux les professionnels, les sachants et savants dont toutes allégations, répliques et arguments même des plus courts et creux feront autorité, les décideurs qui peuvent se contenter de marteler pour la presse, la télé, le public que « tout a été pesé et soupesé » sans avoir jamais à s’en expliquer mieux. « Il n'y a que l'intérêt des jeunes qui nous anime. »
Et n’imaginant pas un seul instant qu’ils allaient être surpris sur le fait puis ensuite être vertement critiqués, sans états d’âmes ni la moindre humanité (toutes réflexions faites, ce ne n’étaient là rien de plus que des enfants de la masse d’abimés que d’autres départements que la Saône-et-Loire administrent…), suite à agglomérats de rumeurs parvenues à leurs oreilles et amoncellement de montages sur leurs bureaux, vérités et certitudes qu’ils n’ont jamais cherché à faire invalider ni d’ailleurs à faire étayer mieux - « pour les vérifications qui s’imposent, nous ferons entière confiance à notre justice, à la gendarmerie nationale et au procureur de Chalons » - ces fonctionnaires territoriaux ont fait dépoter/rempoter les enfants ; voilà.
« Il n’y a que l’intérêt des jeunes qui nous anime », « une décision qui est liée aussi à la nature des faits qui nous ont été rapportés », leurs suffit-il d’ajouter encore pour finir de convaincre quiconque et le public malgré les quelques doigts levés souhaitant formuler remarques et questions. « A ce sujet, ce très brillant sauvetage de cinq mineurs organisé et parachevé par nos soins, la discussion est close. Là, on est dans un cas qui est assez exceptionnel, voyez avec le parquet qui va s’affairer bientôt puis qui communiquera à l’occasion. » Une aphonie temporaire, une laryngite aiguë...
• Ce conseil départemental disposait déjà d’un « rapport accablant » datant de 2015 et décrivant des « maltraitances physiques », mais auquel le parquet saisit à l’époque n’avait jamais vraiment donné suite, sauf en laissant trainer puis se perdre dans un quelconque tiroir. Rapidement par ce passé, malgré ce rapport, la Saône-et-Loire modifiait elle-même l’agrément des Bruyères en augmentant la capacité d’accueil de 5 à 7 jeunes…
« A l’époque, je leurs avais demandé avec beaucoup d’ironie qui serait les deux nouveaux que j’aurais donc le droit de maltraiter », s’en amusait et s’en amuse toujours Jean-Claude Rossi...
« Je ne comprends pas ce que dit la gendarmerie... », une vidéo #ambiance
Un billet peut être éphémère ou qui finira plus tard enfui dans ma rubrique Affaires...
« On ne fait pas les choses à la légère. Tout est pesé et soupesé. L’intervention vise non pas à maltraiter les enfants mais bien à les protéger. Il n’y a que l’intérêt des jeunes qui nous anime », déclaraient les services sociaux de Saône-et-Loire pour le journal de là bas, son édition du 25 octobre 2019. Puis ce 13 novembre, encore dans le Journal de Saône-et-Loire, ces services de l'ASE ou le conseil départemental du 71 nous rappelaient à nouveau « l'urgence impérieuse de protéger les adolescents placés dans la structure »...
Les jeunes qui ont bien connu ce LVA des Bruyères à Frontenaud ne semblent pas du tout être convaincus, ni par la gendarmerie nationale et pas d’avantage par Alice Bonnet et ses troupes. Ils réagissent à nouveau sur Facebook après la parution du 13 novembre (puis voir aussi à la suite, la vidéo de France 3 datée du 8 novembre) :
Le JSL édition de Bresse, 13 novembre 2019 |
Frontenaud : quatre mômes arrachés et déplacés, pourquoi?
Un billet un peu long après de multiples éditions et ajouts de précisions. A dérouler en cliquant sur Lire la suite
Bref statut au 31 octobre, pour ceux qui découvrent :
- en juin dernier, l'Administration a reçu une lettre anonyme... qui dénonçait une structure d'accueil d'adolescents en difficultés, le LVA (Lieu de Vie et d'Accueil) Les Bruyères, à Frontenaud (71), un centre équestre avec une piscine
- ce 22 octobre, les autorités, gendarmes et travailleurs sociaux sont intervenus dans cet établissement habilité
- quatre enfants mineurs en ont été brutalement retirés, en raison de « suspicions de maltraitances »
- deux jeunes majeurs sont consternés, dépités, ceux-là ont refusé de quitter l'établissement (voir la vidéo, plus bas)
- l'un des quatre mineurs retirés a depuis dû être hospitalisé, « a pété les plombs »
- un autre mineur va mal... deux des quatre ont pour le moment « disparus »
- on attend impatiemment des nouvelles, des précisions et des explications de la part de l'Administration
Mais de quel droit celui que le mensonge astreint
Prétend-il me soumettre à l’erreur qui l’atteint ?
Quel que soit le désordre où leur organe entraîne,
Nous devons leur céder sans remords et sans peine...
En 1787, à la Bastille, Sade écrit le poème La Vérité
Au 31 octobre... et tandis que nos fonctionnaires et les élus de Saône et Loire allaient profiter tranquillement de leurs chaussons, de leurs repos ou de voyages pour ce week-end de trois jours, une autre gamine « traumatisée » sortait du bois pour prendre la défense de ce LVA. Voir la seconde vidéo, plus bas, envoyée sur Facebook. #Frontenaud « le seul problème, c'est que la structure est fermée », « les ados, ils font quoi, ils sont où ? » #ASE #educspé
Arrive le mois de novembre 2019, et les 30 ans de la CIDE...
L'alcool et les femmes : osons en parler
Un sujet qui est pour ma rubrique sorties ; il m'arrive encore de temps en temps de me promener. On m'a envoyé un lien vers Google docs, un truc pas très clair, et des images jpg, avec lesquelles il n'est pas simple de s'inscrire...
Pour consulter le programme et pour s'inscrire (obligatoire, places limitées) à cette Journée de sensibilisation et de prévention de l’alcool au féminin, c'est tout simple. C'est en quelques clics, sur www.helloasso.com
Puis si vous aviez besoin de plus d'infos, bah, vous voyez sur Twitter, avec @VHamonnais ou @AddictElles
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Noyée dans l'alcool : le TGI de Nanterre dans un bouquin
En ce moment, on discute encore de violences conjugales, et maintenant, de L'alcool, "grand absent" du Grenelle des violences conjugales... Au bout de quelques instants, j'ai repéré le bouquin de Virginie Hamonnais, paru en septembre aux éditions Max Milo. « J’ai entendu dire que pour les malades alcooliques comme moi, il n’y avait que quatre issues possibles : la prison, l’hôpital psychiatrique, la mort ou l’abstinence. Je n’ai pas connu la prison, mais le commissariat de police et la cellule de dégrisement oui ; l’hôpital psychiatrique, j’y ai été une semaine, c’était choquant ; la mort, je l’ai frôlée à plusieurs reprises. Je reviens de loin, de très très loin, mais aujourd’hui j’en suis sortie et je suis totalement abstinente. » Je découvre, que son fils alors âgé de 10 ans a été placé, de septembre 2015 à mai 2017 ; même pas deux ans ? Amazon ajoute : « Elle est célibataire et a un enfant. Elle vit à Malakoff et est en recherche d'emploi. »
Pour une simple petite dépression, fin 2003, provoquée par l'ingérence de travailleurs sociaux, du harcèlement et des pressions, sur de longs mois, mais une dépression dont je m'étais très vite rétabli sans même un passage par une case service de psychiatrie, ma fille ainée avait été placée ou raflée, de ses 10 ans jusqu'à sa majorité. Très longuement placée, dans l'intérêt de la gamine, évidemment... Je n'étais ni sans emploi ni célibataire, sans aucun trouble ni le moindre problème de santé. Le TGI De Nanterre pourrait avoir bien changé depuis 2003 à 2008 ; le placement n'y serait aujourd'hui plus que provisoire... ou des enfant intéressent bien moins que d'autres, ce serait une hypothèse à envisager également.
Edit... Après quelques tweets, j'ai appris que Virginie Hamonnais a bien pu surmonter son problème d'alcoolisme, mais que il lui reste à présent à renouer avec son fils de 14 ans, qui la rejette depuis son passage à l'ASE. Il n'y est pas resté placé, sa garde a été transférée à ses grands parents... Il s'avérerait donc plutôt que Nanterre n'a pas changé du tout.
Envoyé Spécial. Cinq ans après, enfants placés, enfances gâchées ?
NDLR : Encore une vidéo qui me fait bondir... du journalisme couché, un tissus de mensonges, une absence de sens critique. Des enfant pourraient avoir envie de rentrer chez eux mais les travailleurs sociaux affirment le contraire ? On ne peut rien vérifier lorsque quelqu'un affirme qu'il s'est passé des choses dans un foyer ? Qu'en dire d'autre, sinon que les journalistes d'envoyé spécial, comme des travailleurs sociaux et des magistrats, sont ici d'une mauvaise foi crasse ? J'adore la prestation de Boutin : « une société se juge à la façon dont elle traite ses enfants ». Elle était sincère, Boutin, sur ce plateau, ou ne fallait-il y voir que l'ultra-catho s'autoflagellant pour nous plaire ? 800 euro par mois par enfant « placé » ? A l'OSE, dans le Val d'Oise, aujourd'hui, le prix de journée serait plutôt de 150 euro par enfant... et à Plaisir, dans les Yvelines, chez Boutin, selon l'ONED, le prix de journée de Villages d'Enfant SOS serait d'environ 140 euro. L'ONED nous exposerait n'importe quoi, comme Dalloz ? Les ouvrages de Dalloz ne servent à rien lorsque le juge pour enfant est saisi ; les miens ont d'ailleurs flambé en décembre 2008, pour le soixantenaire de la DUDH. « Un placement met nécessairement les enfants hors de danger », quelle farce, même Versailles en a souvent douté. Laeticia, je la connais ; je l'ai rencontrée il y a 3 ou 4 ans ; je suis ravi de voir Manon, et surtout, ravi de constater qu'elle est toujours avec sa mère. Je note également que Boutin est à la recherche de 500 signatures ; si elle maitrise ses sujets comme celui de la famille et celui de la protection de l'enfance, la présidence de la Ripoublique devrait lui passer sous le nez.
Cinq ans après, enfants placés, enfances gâchées ?
Mots clés : Consommation Société
France 2, une vidéo
Divorces conflictuels, familles recomposées, fins de mois difficiles, les histoires de Karine, Lætitia et Jocelyne se ressemblent.
Impossible pour elles d’oublier ce jour où la justice les soupçonna d’être de mauvaises mères et ordonna le placement de leurs enfants en foyers ou en familles d’accueil. Il y a cinq ans, Envoyé Spécial avait suivi leur combat pour récupérer la garde de leurs filles et de leurs fils et enquêté sur le fonctionnement des services de l’aide sociale à l’enfance, cette administration chargée de protéger les mineurs victimes de maltraitance.
A l’époque, un rapport estimait qu’un placement d’enfants sur deux pouvait être évité. Comme si le remède était-il pire que le mal… Cinq ans plus tard, Karine, Lætitia et Jocelyne ont-elles remporté leur combat face à l’administration ? Traumatisme ou sauvetage, comment leurs enfants ont-ils vécu cette séparation ? Quelles alternatives au placement ont été mises en place depuis notre précédent reportage ?
L’émission est présentée par Guilaine Chenu. Son invitée sera Christine Boutin.
Justice entends-tu ?
La description, sur Youtube : « Chanson écrite par B-Flash de Fatima CIA pour dénoncer les placements abusifs des enfants en foyer social. Arthur et Valentine font partie de ces enfants, victimes de l'injustice, qui se retrouvent punis pour avoir osé dénoncer ce que leur père leur faisait endurer. » C'est évidemment pour ma rubrique Affaires avant tout.
Une maman dénonce le viol « en foyer » de son fils de quatre ans
Je ne sais pas quoi penser de cela, une maman dénonce le viol de son gamin de 4 ans dans le ressort de la cour d'appel de Versailles ou dans un foyer de la région parisienne. D'après la bouteille à la mer quelle vient de lâcher dans mon blog, son enfant serait représenté par Maître Delphine Roughol. Si c'est avéré, c'est assez triste.
Dans ce ressort, on ne doit ni signaler et encore moins médiatiser ce genre de situations, des abus ou des négligences dans des foyers de la Dass, ça embarrasse les professionnels, ça peut ternir leurs réputations ou les empêcher de travailler comme ils le souhaiteraient, en exploitant les conflits dits parentaux... Il faudrait en faire part aux journalistes de l'Indépendant, leurs demander d'être un peu plus prudents, de refuser même ce genre de témoignages ou de confidences.
Narbonne
Une maman dénonce le viol de son fils de quatre ans
Le 7/10/2011 à 06h00 par Nicolas Boussu | Mis à jour à 07h05
L'Indépendant de Narbonne
La mère de famille vit à Narbonne depuis juillet dernier avec son époux, Sergueï, leur petite-fille âgée d'un mois et demi, et sa belle-famille. Le 8 septembre dernier, la jeune femme s'est rendue dans la région parisienne pour récupérer son fils de quatre ans, actuellement placé dans un foyer d'urgence. "Je l'ai ensuite ramené à Narbonne. Je devais, initialement, le garder cinq jours avec moi. Mais il a commencé à adopter un comportement étrange et à se plaindre…".
Ce monde est petit
Je me doutais qu'un juge pour enfant ainsi que l'ASE et un « expert », un « psychologue », allaient se prendre un gros vent, mais à ce point là... Dans le cadre de la journée mondiale des premiers secours, ce samedi 10 septembre, à Paris, la Croix Rouge enseignait « les gestes qui sauvent ». Mais cette édition du 19/20 de France 3 présentait d'abord une histoire « très sensible », celle d'Arthur et Valentine qui ne souhaitent pas être « placés ». Reportage à Limeil-Brévannes :
Le 19/20 de France 3 région Paris IDF,
samedi 10 septembre au soir
Ce samedi 10 septembre, sur place, j'ai d'abord relevé la lucidité, l'ambiguité, la dangerosité et la virulence de certains slogans et discours. « La violence, si tu te tais, elle te tue, mais si tu parles, la justice t'achève ». « La justice sacrifie les innocents et protège le bourreau »... « Un juge peut-il bafouer les lois ? » Présent, Joseph Rossignol, maire (DVG) de la ville, a proposé d’accrocher les ballons du cortège au fronton de la mairie « jusqu’à ce que Valentine et Arthur aient l’esprit tranquille ». Dans son 19/20, France 3 en ajoutait, présentant d'abord une mobilisation de soutien pour ces deux enfants qui sont sous la menace de l'exécution prochaine ou possible d'une décision de « placement », un « placement » auquel Valentine et Arthur sont opposés, ils souhaitent bien évidemment rester et vivre auprès de leur mère.
Michel Rocard aurait été le bienvenu au cours de cette marche puis pour ce rassemblement, devant la mairie de Limeil-Brévannes. L'ex ministre aurait à nouveau pu plaider en faveur du droit fondamental de dire « n'importe quoi » et de l'immunité ou de l'impunité pour tous
Au dela de tous ces slogans, opinions et discours susceptibles d'être « interprétés », voire même dévoyés, puis retournés contre leurs auteurs et leurs protégés, cette marche puis ce rassemblement de 250 à 300 personnes - dont de nombreux enfants - était un succès. Mais comme je l'ai expliqué à la mère de Valentine et de Arthur, ce succès est evidemment susceptible d'irriter l'ASE et le juge pour enfant actuellement saisi.
Ce samedi 10 septembre, à Limeil-Brévannes, la protection de l'enfance a surtout été surprise en situation d'échec, des échecs multiples et, depuis ce samedi, flagrants. Comment réagiront maintenant le juge pour enfant et l'ASE de Paris ? De façon maladroite et virulente, en retirant bientôt Valentine et Arthur de leur milieu actuel, matérialisant alors un échec de plus, un « placement » non ou très mal préparé ? Face à cette mobilisation dans Limeil-Brévannes, il est aussi possible que l'ASE attende à présent de nouveaux et prochains débats auprès de la cour d'appel de Paris...
Il y a peu, le juge pour enfant ordonnait un placement, un placement déjà confirmé courant août dernier, suite à référé suspension. Une telle décision, « confirmée », s'impose à tous. Mais il semblerait que l'ASE de Paris n'a pas su ou pu préparer « l'accueil » de Valentine et de Arthur, qu'il n'y ait pas de solution sauf « d'urgence », ce qui relèverait bien d'un ultime échec de la Dass. Couac après couac, Valentine et de Arthur finiront-ils prochainement en foyer ou en familles d'accueil, comme l'a récemment exigé le juge pour entant ? Pour le moment, ils restent auprès de leur mère avec cette menace de « placement », une épée de Damoclès, un glaive susceptible de trancher ou non au cours des semaines ou des mois qui suivent. Mais nous devrons bien évidemment parler de « mesures de protection », « en faveur » de ces deux enfants, des mesures tout à fait appropriés et parfaitement adaptées à leur développement, leur épanouissement, etc...
Arthur et Valentine subiraient ces « pressions » ou des menaces de « placement » depuis plusieurs années déjà. Leur père avec qui ils ne veulent plus avoir de relations en raison de « maltraitance » pourrait être à l'initiative de ces mesures « d'assistance éducative », je n'ai pas connaissance de son opinion à tous ces sujets. Selon le Parisien et des discours entendus ce samedi, à Limeil-Brévannes, ces mesures auraient été demandées pour cause « d’aliénation parentale ». Ces enfants ainsi que leur mère se plaignent de faits précis, mais des faits qui n'ont fait l'objet d'aucune sanction ; pour des juristes, pour des juges, ces faits ne sont donc pas « avérés »... Le juge pour enfant de Paris parlera plutôt d'une mère et d'un environnement « toxique » dont il faut éloigner ces enfants, probablement pour qu'ils puissent renouer avec leur père ? D'ici 6 mois, connaissant ces pratiques de sauvages et leurs résultats, très variables et aléatoires, Valentine et Arthur pourraient très bien ne plus avoir aucune relation avec leur mêre et toujours pas de bien meilleures relations avec leur père. Si cette affaire foirait complètement, comme d'autres, nous en dirons que ces enfants n'auront pas su « profiter » du dispositif, ou que leur mère était « vraiment très toxique »...
Cette affaire, également « d'ordre privé », m'intéresse de plus en plus, du fait des acteurs en scène ou dans ses coulisses. Nous retrouvons donc le juge pour enfant Herve Hamon ainsi que le charlatan ou pédo-psychanalyste Claire Davidson, co-auteurs d'un ouvrage rejeté par la cour d'appel de Versailles et le juge pour enfant de Nanterre, la revue Dialogue n° 165, de Erès (rubrique Sciences humaines « et les pratiques qui s'en inspirent »). La cour d'appel de Versailles ne sait qu'instruire et revisiter ou réviser à charge ; en faveur de ma fille Justine, Versailles n'a donc conservé qu'une « expertise » de Madame Davidson et a écarté cette revue. Car Claire Davidson est également intervenue dans mes propres affaires « d'ordre privées », rendant un rapport « en faveur » de ma fille ainée, un document me décrivant moi-même « toxique » ou « dangereux ».
J'ai pour ma part conservé la revue Dialogue n° 165. En regard d'arrêts et de jugements rendus au cours de ces dernières années, par la cour d'appel de Versailles et le tribunal pour enfant de Nanterre, cette revue Dialogue me permet d'affirmer qu'un bon juge ou bourreau pour enfant a pour fonction de définir un cadre dépourvu de bases légales et morales, un cadre qui s'impose à tous, qui plonge les enfants dans une sorte de chienlit éducative et qui intime aux parents de se taire ; tout parent qui s'aviserait de « critiquer », de « faire appel » ou de « rouspéter » sera estampillé « défaillant » ou « toxique », voire même « indigne » ou tout simplement « débile ». En ce sens, j'approuve tout à fait l'un des slogans que j'ai aperçu, ce 10 septembre, à Limeil-Brévannes : « La violence, si tu te tais, elle te tue, mais si tu parles, la justice t'achève », un joli clin d'oeil aux services de communication du Conseil régional de l'Ile-de-France ainsi qu'à des placards affichés dans ses commissariats de police.
J'ai toujours été bavard, prolixe, particulièrement sur Internet, et lorsque j'en avais l'opportunité, auprès de journalistes ainsi que devant des caméras. Au cours des années passés, j'ai souvent pu constater que cette forme de justice, pronfondément inique, rendu par le juge pour enfant ou pour créatures inférieures, ne supporte pas la médiatisation. En retour, les juges se sont fréquemment dévoilés d'autant plus virulents, et très couards ; ils ne m'ont toujours répondu qu'à huis clos, en chambre dite du conseil. « C'est une affaire d'ordre privé », reprendra le ministère de la justice.
En 2005, j'avais bien compris que la Dass et ces magistrats allaient tolérer, ordonner, encourager et même faire n'importe quoi. A l'époque, je protestais et contestais déjà beaucoup ; pour me répondre, les juges ont alors convié un expert psychiatre, un « précieux atout ». En octobre dernier, à Blois, à l'occasion des rendez-vous de l'Histoire, un modérateur m'a confirmé qu'un peu partout à travers le monde, les critiques ou les opposants se font fréquemment traiter de fous par le pouvoir en place... La réaction du juge pour enfant et de la cour d'appel de Versailles n'avait donc rien d'exceptionnel ni de bien inattendu. A défaut d'autres moyens pour me faire taire, un avis psychiatrique tendait à me discréditer, aurait pu me dissuader de bavarder et de publier. Ces palabres indignes d'une femme de ménage ne me touchent pas, ce que j'ai bien fait comprendre, en avril dernier, à la chambre des mineurs de la cour d'appel de Versailles. Peu avant avril dernier, probablement moins naïve ou moins téméraire, une chambre civile de la cour d'appel de Versailles reconnaissait tout de même qu'elle avait perçu une « forte animosité » à mon encontre ; c'est toujours ça.
Beaucoup plus tard, j'apprennais qu'en 2005, l'association OSE France ou l'Oeuvre de Secours aux Enfants faisait face à de sérieuses difficultés financières. A la même période, l'OSE France, ces experts du sauvetage et de la mémoire ou de la Shoah, essuyait déjà le scandale des tomes perdus de la BNF... Je pense qu'en s'efforçant de me discréditer alors que je critiquais déjà beaucoup la Dass, l'OSE, ces professionnels et juges se sont d'abord épargné un gros désastre financier et social (leurs emplois). Mais ces mêmes professionnels et juges martelleront bien évidemment qu'ils ont toujours tout fait et ordonné dans l'intérêt de ma fille aînée, pour sauver son « psychisme ». « Un juge peut-il bafouer les lois ? » Oui, et la morale aussi
Ce 10 septembre, j'ai été surpris par les discours de monsieur Jacques Rousseau. Il disait représenter un collectif d'associations, des associations que je connais pour les avoir beaucoup lues ou étudiées. J'ai le sentiment que ces associations et moi, nous sommes « en froid » ; dans mes propres affaires, ce même collectif serait susceptible de soutenir le pasteur d'Uhrwiller, une femme... Claire Davidson et le juge Anne Valentini sont aussi des femmes. Lise Geraud-Charvet, magistrat, et Magalie Bodon-Bruzel, psychiatre, sont également des femmes. Je pourrais en nommer beaucoup ; selon mes sources, les femmes sont surreprésentées dans le secteur de la Dass ou de la protection de l'enfance, un constat qui peut cependant être nuancé, elles sont souvent chaperonnées par des hommes.
« La justice sacrifie les innocents et protège le bourreau »... Qui sont les bourreaux, dans ces histoires ? Lorsqu'on lit L'Enfant d'Abord et Maurice Berger, pédo-psychiatre, ce ne seraient que très rarement les femmes et systématiquement les hommes. Pour s'en convaincre, il suffit de feuilleter le livre noir de la garde alternée, un contenu qui m'avait inspiré un article peu avant sa parution, en octobre 2005, le Code noir. Claire Davidson, une femme, et le juge pour enfant de Paris vont pouvoir persister et marteller que la mère d'Arthur et de Valentine ainsi que leurs soutiens sont tous très « toxiques », avançant pour preuve qu'ils contestent, protestent, font appel et osent même médiatiser cette histoire, celle de Valentine et Arthur
Début 2005, la chambre des mineurs de la cour d'appel de versailles affirmait que pour son équilibre, Justine devait maintenir des relations avec sa famille maternelle ainsi qu'avec sa famille paternelle. Plus tard, Claire Davidson affirmait que j'empêchais Justine d'aimer les femmes de sa famille maternelle. Aujourd'hui et depuis longtemps déjà, Justine n'a plus la moindre relation avec moi qui suis son père. Je pense que c'est assez représentatif, caricatural même, de ce fabuleux travail dont sont capables ces professionnels de la Dass, de l'Aide Sociale à l'Enfance ou de la Protection de l'Enfance française. « Ne l'écoutez pas, M. KANT est débile, dangereux, indigne », se risqueront les magistrats du coin ?
On baigne dans l'irrationnel. La mère de Valentine et d'Arthur serait-elle moins neutre, plus « toxique » et moins digne de confiance que le pasteur d'Urwiller ? On s'apperçoit surtout qu'effectivement, avec les mêmes idéologies, théories ou « psychologues », les juges pour enfant font la pluie et le beau temps, choisissant un parti, de façon discrétionnaire, puis dénigrant et écartant l'autre des enfants. J'ai tout de même le sentiment que le père de Valentine et d'Arthur pourrait avoir des explications à nous fournir ; pourrons nous les entendre ? Le couple Clementz a toujours refusé de s'exprimer en public, de répondre à des journalistes ; DSK n'a pas parlé non plus, on se demande encore ce qui s'est passé, selon lui, dans la suite du Sofitel, à NYC... « mais rien du tout, le parquet a d'ailleurs abandonné les poursuites. »
Si mon intuition est bonne, si la Dass de Paris travaille comme Nanterre et l'OSE France, d'ici quelques temps, Arthur et Valentine seront finalement « placés », puis pour le juge ou bourreau des enfant de Paris, leur parole sera enfin « authentique » lorsqu'ils accepteront d'être confiés à leur père. Les juges et ces gorets du social savent « réformer » la pensée, comme des chinois ont pu le faire, dans les années 50 (lire
De pressions en pressions, sur les enfants comme sur les parents, les enfants finissent par se détacher de leur milieu de vie, parfois par y renoncer, puis à se résigner à être « placés » ou « déplacés », confiés à quelqu'un d'autre. « Le modèle de toute séparation est celui de la naissance, une renaissance, ailleurs, loin du précédent milieu de vie, jugé toxique », pourrait expliquer Richard Josefsberg, « l’agrippement est à la base à la fois de l’attachement et de la séparation, une fois établie la confiance de l’enfant, la séparation définitive de la mère a lieu soit du fait de la mère soit du fait de l’enfant », poursuivra-t-il.
Mais pour le moment, Valentine et Arthur ne sont pas encore « placés » et refusent encore ces mesures dont ils sont supposés « profiter », bientôt. Je les soutiens dans ce refus. Même si je suis loin de partager les opinions de l'association ARVA, ce 10 septembre, à Limeil-Brévannes, j'ai rempli un bulletin d'adhésion, il sera fondu parmi les autres.
Un arrêt du 18 mai 2005 rappellait le droit des mineurs capables de discernement d'être entendus dans toutes les procédures qui les concernent. Un juge pour enfant peut cependant écarter l'audition d'un mineur, surtout si les palabres de psychologues ou de charlatants tendent à le discréditer. Les juges pour enfant de Nanterre et de Versailles s'éclaireront d'abord auprès de Claire Davidson. En septembre 2008, un juge de Nanterre a réclamé l'audition d'un dalmatien, il avait fait rire la France entière...
Je pense cependant que Arthur et Valentine ont été assez bien reçus par le juge pour enfant de Paris. Ces enfants refusent leur « placement » et l'idée que leur mère pourrait être « toxique », ils refusent également des relations avec leur père. Arthur et Valentine refusent tout simplement le « cadre éducatif » que souhaite leurs imposer le juge pour enfant et Claire Davidson (lire ou relire la revue Dialogue n° 165, « L'autorité parentale et les mutations de l'ordre familial »).
Jusqu'à la mi-2005, ma fille Justine souhaitait rester ou rentrer à la maison. Le juge pour enfant de Nanterre estimait qu'elle était alors inaudible. J'ai foutu le Conseil général du Val d'Oise dans la merde, l'OSE France dans la merde, le juge pour enfant de Nanterre dans la merde... puis les pressions de ces professionnels sur ma fille Justine se sont faites de plus en plus intenses (relire Bulles n°40, la réfome de la pensée, et Richard Josefsberg, « internats et séparations »), pour qu'elle accepte enfin un « placement » en Alsace, dans sa famille maternelle. Tout a basculé en octobre 2005, je venais d'écrire un peu partout, à l'Elysée, à l'IGAS, etc... puis tous mes droits de visite et de correspondance avec ma fille Justine ont rapidement été suspendus. Un peu plus tard, les juges de Versailles ont affirmé que c'était à ma fille de 13 ans (comme Arthur, aujourd'hui) de décider quand elle renouerait avec nous, sa famille naturelle, celle de son père (la mère de Justine est décédée en 1999). Je n'ai pas eu la moindre nouvelle de mon ainée, pendant bien plus de deux ans.
Début 2008, j'ai appris que Justine souhaitait renouer avec nous. Elle avait déjà 15 ans. Les juges ont refusé de l'entendre. J'ai engagé une procédure de prise à parti contre Xavier Serrier, juge pour enfant alors saisi. Il a refusé d'entendre Justine. J'ai fait appel ainsi qu'un référé suspension. La cour d'appel a refusé d'entendre Justine et a blanchi Xavier Serrier (dans la foulée, la cour d'appel et ce juge ont cependant perdu contre moi, en cassation, une première fois). C'était très virulent... mais au cour de l'été 2009, Justine avait tout de même pu passer deux mois à la maison. Elle avait 16 ans. Peu après, Justine refusait à nouveau des relations avec nous et les juges l'ont à nouveau et très volontiers entendue... J'ai alors fini par me faire une raison, Justine allait rester « placée » jusqu'à sa majorité, comme l'avait « recommandé » l'ASE des Hauts de Seine, dès début 2003, puis comme l'avaient exigé ensuite le juge pour enfant de Nanterre et la cour d'appel de Versailles.
Tant que la parole ou les désirs d'un enfant s'opposent au « cadre éducatif » ou à la volonté du juge pour enfant, l'enfant est inaudible, son audition est écartée par les juges, ou les juges n'en conserveront que ce qui est susceptible d'accabler leur(s) parent(s), par exemple, des comportements ou des propos « interprétables » ou dont pourront s'emparer des psychologues, des psychiatres ou des travailleurs sociaux... En novembre 2005, au cours d'une audience très dure, Justine, 12 ans, n'avait pas dit un mot, n'avait qu'un peu pleuré ; le juge pour enfant Thierry Reveneau a « interprété » ou lu dans ses larmes comme d'autres auraient pu lire dans des entrailles d'un poulet : « les larmes de l'enfant démontrent que... » Tous mes droits ont été suspendus. Quoi et comment répondre à ce genre d'allégations, à pareils tyrans ou gurus dans la toute puissance ?
Arthur et Valentine vont devoir se faire une raison, à leur tour, ils ne seront pas entendus tant qu'ils s'opposeront à la volonté du juge pour enfant de Paris ? Sébastien, le petit fils de Mireille Millet n'a pas été entendu non plus. Macha, la fille de Natalia Zakharova, n'a, à mon avis, pas été entendue non plus, on peut le lire dans un arrêt de rejet rendu par la CEDH.
Ce 10 septembre, certains ont parlé du Défenseur des enfants, du Défenseur des Droits également. Je n'ai pas pris la peine d'écrire au second. J'ai parfois écrit au premier. Il y a longtemps, j'ai également écrit à la HALDE ainsi qu'à la MIVILUDES. Je pense que seule la MIVILUDES pourrait m'avoir assez bien lu et compris, elle m'a répondu, en 2006, il me semble.
Ces services n'interviennent pas lorsque le juge ou bourreau pour enfant est saisi, ne réfléchissent ou ne répondent parfois même pas. Le juge pour enfant est souverain, comme dieu tout puissant ; on ne peut que faire appel de ses décisions, user les voies de recours prévues par la loi, mais lorsqu'on fait appel, on ne fera que démontrer à ce même tout puissant ou bourreau pour enfant qu'on s'oppose à sa volonté, au cadre ou la chienlit éducative qu'il impose...
En novembre dernier, une réponse du Défenseur des Enfants me laissait consterné ; je ne suis pas sur qu'il m'ait lu avant de me répondre. Puis en janvier 2011, alors que j'avais fait appel, je faisais désavouer deux juges des tutelles, le parquet se prennait encore un revers et une étude de notaire se prennait une bonne déculottée ; je n'ai pas pris la peine d'en faire part ou de répondre à nouveau au Défenseur des Enfants, ni d'ailleurs à d'autres de ces obéissants ou soumis services non plus.
Il y a peu, ces services et autorités ont tous pu souffler ; mon aînée est aujourd'hui majeure. Cette semaine, j'ai cependant fait appel de l'ultime et dernière décision rendue par le juge pour enfant de Nanterre. Après cela seulement, et lorsque la chambre des mineurs m'aura une fois de plus débouté, ce marathon judiciaire sera enfin derrière moi et tout le monde sera tranquille ?
Pierre Pedron, Yvon Tallec, l'Enfant d'Abord ou Maurice Berger, cet extrémiste pas très rigoureux... ce monde de la protection de l'enfance est assez petit, nous retrouvons très souvent les mêmes acteurs, contributeurs ou intervennants. Avec ces noms, en farfouillant sur la toile, j'ai remis la main sur le rapport de la commission Varinard et ses propositions de réforme de l'ordonnance de février 45. Rachida Dati soutenait ce projet de réforme, elle affirmait alors que la prison dès 12 ans relève du « bon sens », suscitant une polémique assez vive, quelques juges pour enfants, des militants de gauche, DEI-France ainsi que le Défenseur des enfants devraient s'en souvenir.
Ce 10 septembre, à Limeil-Brevannes, on nous a lu une lettre que Arthur, 13 ans, a envoyé à Nicolas Sarkozy, Président de cette République. Arthur lui exposait sa déception, ses désillusions, constatant déjà que les idéaux de justice présentés et décrits au collège ne prévalent plus lorsque le juge pour enfant est saisi. Arthur a déjà pu comprendre qu'il est largement en âge d'être condamné, au pénal, et bien pu percevoir aussi qu'il ne sera pas entendu par les juges... où prévaudront les opinions toutes particulières de Madame Claire Davidson, « psychologue ». J'ai aujourd'hui 43 ans ; récement encore, la cour d'appel de Versailles a une fois de plus refusé de m'entendre, avançant, comme depuis 2005, les palabres du charlatant Davidson. Je doute fort que les juges ou bourreaux pour enfants de Paris entendront d'avantage ou bien différement Athur, 13 ans. Mais attendons la suite, ainsi qu'une éventuelle réponse de l'Elysée à la lettre de Arthur...
Le Défenseur des enfants produisait également des rapports et des avis, parfois des condensés d'opinions, des contenus pas toujours convainquants et tous manifestement inutiles lorsque le bourreau pour enfant est saisi. J'ai souvent évoqué son rapport annuel de 2005, ce que j'en retenais et que je rappellerais récemment encore est aujourd'hui susceptible d'embarasser l'association ARVA, des adultes qui soutiennent Valentine et Arthur, de la page 99 : « Il arrive que les adultes se cachent derrière les voeux exprimés par l’enfant pour échapper à leurs propres responsabilités ou pour faire valoir leur propre point de vue ».
Mais je ne pense pas que ARVA ait à échapper à de quelconques responsabilités ; je n'en dirais pas tant de certains professionnels de la Dass... Quand au point de vue de cette même association, ARVA, j'ai le sentiment qu'il est assez conforme à celui encore promu et enseigné dans nos collèges, ainsi qu'assez conforme également à celui promu par de nombreux spécialistes en matière de droit de la famille et de l'enfant ; et j'en connais donc d'autres, des professionnels moins sérieux ou plus illuminés, qui n'hésiteront pas à lire dans des larmes des enfants pour faire valloir n'importe quoi !
Dans sa présentation, ARVA est suffisamment explicite, avançant d'abord que « Les avis d’Arthur et Valentine ne sont pas pris en compte alors qu’à 13 et 10 ans ils sont capables de discernement ». De nombreux avocats pourraient soutenir un discours assez similaire puis tenter ensuite de le faire valloir dans un prétoire ; des avocats de Mme Bettencourt, la mère, n'en font pas moins ni d'avantage lorsqu'ils dénoncent des irrégularités et contestent des expertises ou leur validité.
Mais comme exposé plus haut, personne ne devrait jamais critiquer le cadre ou la chienlit éducative souhaité et imposé par le juge pour enfant, c'est également valable pour tout représentant, avocat ou cafard pour enfant. Je pense que, avec les magistrats de mon secteur, Maître Delphine Roughol a assez bien défini le rôle ou le parfait profil de l'avocat pour enfant. Certains cafards sont noirs et la plupart ont la réputation de fuir la lumière, était-il utile de le rappeler ?
« Un juge peut-il bafouer les lois ? » Bien sûr ! Ce bourreau pour mineurs ou créatures inférieures dispose d'abord d'un concept mou qui permet voire même encourage toutes sortes de pratiques et dérives, un concept qui pousse aux naufrages : « l'intérêt de l'enfant », son « intérêt supérieur ». La Dass et ce juge disposent encore d'autres outils de mystification, par exemple, le « dossier d'assistance éducative » : « strictement confidentiel », « dans l'intérêt de l'enfant », bien évidemment. La Dass et ce juge disposent également d'une bonne caution : le cafard d'enfant, sa contribution à l'histoire assurera aux plus naïfs que les droits du « mineur protégé » sont systématiquement ou ont toujours été respectés. Au cours de toutes ces années de procédures qui concernaient ma fille aînée, Maître Delphine Roughol n'a jamais critiqué ou contesté la moindre décision du juge pour enfant de Nanterre, ni de la cour d'appel, ça démontre et prouve que les droits de l'enfant ont toujours été respectés...
Il me semble que l'avocat qui représente Arthur et Valentine a également contesté les décisions du juge pour enfant de Paris. Il ne fera certainement pas carrière dans ce milieu, la protection de l'enfance, ces juges pour mineurs et la Dass ne supportent pas les critiques... et vous le rendent bien, il n'y a qu'à lire les jugements de Nanterre et les arrêts de Versailles pour le constater, j'en ai pris plein la tronche, d'abord pour avoir été beaucoup trop « bavard », dans ces prétoires comme en public ou auprès d'autres autorités de ce même pays, la France ou, plus précisément, la Moldavie française. Lorsque la Dass s'occupe si mal d'une famille ou de ses enfants, il faut toujours tout accepter, ne jamais se plaindre ni surtout parler de quoi que ce soit, « ça porterait préjudice aux mineurs concernés », poursuivront les magistrats et les travailleurs sociaux.
Je pense que pour « plaire à la Cour », l'avocat de Valentine et Arthur devra plutôt s'inspirer des stratégies ou des maladresses de Maître Roughol. Il devra se tourner résolument vers l'avenir et ce fabuleux cadre défini pour eux, par le juge pour enfant de Paris. Il devra toujours sourir, saluer et tendre la main à tout le monde, bien maitriser aussi la procédure, surtout celle du renvoi d'audiences aux calendes grecques ainsi que les solutions pour faire capoter les référés. Après un ou deux renvois à la cour d'appel, la Dass de Paris aura enfin pu trouver un nouveau foyer ou des familles d'accueil pour séparer Valentine et Arthur ? Leur avocat devra évidement aussi contribuer à noircir le tableau de leur mère, à édulcorer celui de la Dass, et, si nécessaire, plaider même en faveur du juge pour enfant... ce qui n'est pas très compliqué. La cour d'appel passera systématiquement l'éponge, balayera sous le tapis, fera toujours tout pour emplatrer mieux le « cadre éducatif » qui s'impose à tous.
En 2009, la cour d'appel de Versailles a rendu un arrêt qui pourrait plaire à plus d'un terroriste, à nos politiciens les plus corrompus et à nos ex-magistrats au passé trouble : ponctuellement, il ne pouvait être fait aucun reproche à Maître Roughol, la justice en a conclu que rien ne pouvait donc mettre en doute ses compétences et sa probité. Cet arrêt a cependant été cassé et annulé... et aujourd'hui, le temps ayant fait son oeuvre, toutes ces procédures sont « sans objet », bâclées et bouclées. Entre 2008 et 2010, la cour d'appel de Versailles en a également rendu de bien bonnes en faveur du juge pour enfant Xavier Serrier. Quelle était au juste la mission de tous ces professionnels, « sauver » ou « protéger » ma fille Justine ? Depuis 2003, j'ai d'avantage perçu un milieu constamment hostile à l'enfance et à la famille, ainsi que des professionnels principalement prompts à s'auto-protéger, des spécialistes oeuvrant coûte que coûte à la préservation de leur pré-carré.
Je ne crois pas que ce milieu, cette Dass et pareils prétoires, puisse être apte à faire beaucoup mieux « en faveur » de Valentine et Arthur. De mon point de vue, ce milieu ne pourrait aller et errer à nouveau que de naufrages en fiascos... En tous cas, c'est après avoir assez bien étudié et même longuement éprouvé ce même milieu, des pédo-criminels et des complices, que, ce 10 septembre, à Limeil-Brévannes, j'ai adhéré à l'association ARVA en les assurant de mon soutien, surtout lorqu'ils s'opposent au « placement » de ces deux enfants, à la séparation de la fratrie et à leur séparation d'avec leur mère.
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Medvedev gracie une actrice russe condamnée en France et extradée
NDLR : Natalia Zakharova avait déjà été graciée en juillet dernier... mais c'était alors probablement un couac médiatique. Il fallait encore patienter. Aujourd'hui, l'information qui se propage dans les brèves semble émaner de sources plus officielles. Le site kremlin.ru confirme : « Acting out of humanitarian motives, the President signed an order pardoning Natalia Zakharova ». Sur Facebook, un soutien de Natalia s'émeut encore parce qu'elle n'aurait plus aucune nouvelle de sa fille Macha, depuis deux années. Cette situation me semble pourtant être assez normale, tout à fait banale et courante ; ces prédateurs de la Dass ou du social français ne donnent jamais aucune nouvelle d'un enfant lorsqu'ils prétendent s'en occuper. Wolfgang Priklopil n'a jamais laissé transpirer aucune information non plus ; Priklopil avait séquestré Natascha Kampusch, de mars 1998 à août 2006. On me rétorquera peut-être que Priklopil n'avait rien d'un professionnel de l'Aide Sociale à l'Enfance, ni d'ailleurs rien d'un pasteur protestant, qu'il n'était qu'un vulgaire pédocriminel. Qu'est-ce que ça change, sur la forme comme sur le fond ?
Vosges matin, publié le 06/08/2011
Medvedev gracie une actrice russe condamnée en France et extradée en Russie
Le président russe Dmitri Medvedev a gracié la comédienne russe Natalia Zakharova, condamnée à 3 ans d’emprisonnement en France pour avoir tenté d’incendier l’appartement de son ex-mari français et extradée en Russie, a annoncé hier le Kremlin. « Guidé par des principes d’humanité, j’ordonne de gracier Natalia Zakharova, née en 1955, et de la libérer » de prison, a déclaré M. Medvedev dans un décret. Alors qu’elle était détenue en France, Mme Zakharova a été extradée vers la Russie en mai suite à une demande des autorités russes et placée en détention dans une colonie pénitentiaire dans la région de Kostroma (centre).
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Surprise, c'est encore un strike !
Ajout du 24 au soir... Je n'avais pas vu. L'arrêt est publié, sans les moyens annexes, rubrique jurisprudence :
Arrêt n° 909 du 20 octobre 2010 (09-68.141) - Cour de cassation - Première chambre civile
CASSE ET ANNULE, dans toutes ses dispositions, l'arrêt rendu le 22 mai 2009, entre les parties, par la cour d'appel de Versailles ; remet, en conséquence, la cause et les parties dans l'état où elles se trouvaient avant ledit arrêt et, pour être fait droit, les renvoie devant la cour d'appel de Versailles, autrement composée
Pour le final et après un changement de juge pour enfant, en octobre 2008, j'obtiens donc, aujourd'hui, deux ans plus tard, un renvoi devant la cour d'appel, autrement composée. Le précédent arrêt, rendu le 17 décembre 2008, autour de ce même jugement ou siège, est publié sur Légifrance. Pour en rire plus, dans mon blog : Nos porte voix : « l'Elysée ne répond pas à des allégations mensongères ». Voir aussi parmi mes notes, PS : Royal demande « des sanctions » contre les fraudeurs. Cette réponse d'avril 2007, de la chancellerie, est pas mal aussi : « il convient d'attendre ». En août 2007, énervé, fâché, je finissais donc par écrire à l'Elysée, ainsi qu'au Garde des Sceaux : « Sous couvert de l'indépendance, la place Vendôme et l'Elysée se refusent au dialogue, ne me laissant pas d'autre choix. » En janvier 2010, avait encore suivi un rappel à la loi, en toute discrétion, dans l'entresol du palais de justice de Paris...
Ajout du 26... Je remercie Madame Liliane Bettencourt pour ce fou rire, je pourrais en parler très prochainement, à Versailles, ou même lancer tout à fait similaire à quelques juges et partis : « Qu’est-ce qu’elle a ma [soeur trisomique] ? Je vais bien dans la lutte. Quand c’est plat, je m’emmerde. » « Vous êtes têtu ou alors vous ne comprenez pas vite ? » Madame Bettencourt envisage à présent de s'exiler, au Congo ? Je suis très bien, par ici, à proximité immédiate de Paris. Au printemps dernier, je pense avoir été tout aussi explicite avec le juge pour enfant ainsi que dans une correspondance adressée à la chancellerie : « Je confirme ce que j'écris au juge pour enfant de Nanterre, ma soeur trisomique emmerde maintenant ton ministère public. J'invite les pas contents à trouver un drapeau français. » Je ne pourrais plus écrire la même chose à un magistrat du siège ou au Garde des Sceaux car, aujourd'hui, dans de telles allégations, certains seraient susceptibles de percevoir un outrage à un symbole de cette République, le drapeau. En décembre 2009, dans mes conclusions écrites déposées à la cour d'appel de Versailles, auprès de la chambre des mineurs, j'étais également assez explicite : « La chambre des créatures inférieures pourrait cependant très soudainement se ressaisir et faire montre d'un peu plus de sérieux ? M. KANT le sera alors tout autant. »
Ajout du 26 encore... L'arrêt du 20 octobre est à présent publié sur Légifrance, avec ses moyens annexes. Il est pas mal sous cette forme, avec ses annexes ; il rappelle que « M. X... a accablé la MECS du Château de Vaucelles [ NDLR : on parle aujourd'hui plus pompeusement de la maison d'enfants Elie Wiesel ] », le cloaque de l'OSE France dirigé par Richard Josefsberg. La suspension de tous mes droits « sur » ma fille Justine, « pour exceptionnelle et cruelle qu'elle apparaisse, n'en était pas moins nécessaire dans l'intérêt de la mineure » ? J'adore lire de nouveaux papiers ou productions de ces cours et professionnels, qui qu'ils soient. A chaque fois, on peut en écrire plus ou, tout simplement, étayer mieux de précédents écrits ou publications. Une séparation « exceptionnelle et cruelle » ? J'en reparlerais à l'occasion d'un prochain colloque ou conférence auquel contribuera Françoise Sironi. Oui, je sais, la police m'a assez souvent répété qu'on ne doit pas critiquer l'OSE France, une association reconnue d'utilité publique.
Ajout du 26, dans la nuit... Faut-il avoir de la compassion pour des bourreaux ? En a-t-on pour des pédocriminels ou des crevures ? Maintenant, 'faut assumer, Isabelle, vous voilà condamnés, toi et Pascal. Je sais, vous et Maître Delphine Roughol, cafard d'enfant, avez toujours trouvé la plupart de ces juges et les pros du social si fabuleux...
Ajout du 27 octobre, 17h20. Je viens de téléphoner à l'Elysée, le 01 4292 8100 ; il ne me paraissait plus utile d'écrire à nouveau, là bas. Le château m'a souvent répondu n'importe quoi lorsque mes lettres ou envois à l'attention du Président de cette République ne restaient pas tout simplement lettres mortes. J'ai discuté deux minutes avec une dame. On m'a dit que j'y aurai déjà écrit plus de trente fois - en 6 ou 7 ans - et que mon dossier serait « sorti » ; ce dossier n'est peut être que « égaré ». Cette dame a eu le sentiment que j'aurai « beaucoup de soucis ». J'ai bien insisté : « j'ai cassé Versailles et je ridiculise maintenant ces juges ». Selon ce qu'elle m'a répondu, mon appel devrait être « signalé ».
Je viens de survoler une correspondance et sa pièce jointe, du cabinet Defrenois et Levis, Paris. Je leurs avais confié une décision rendue par Versailles, le 22 mai 2009, j'avais fait appel de décisions rendues par Xavier Serrier. Selon ce qui m'est parvenu, la décision de Versailles a été soumise à la cour de cassation ; elle a rendu un arrêt, ce 20 octobre 2010 : casse et annule, dans toutes ses dispositions, condamne les époux Clementz aux dépends, renvoie à Versailles, auprès d'une cour autrement composée, etc... J'attends encore un complément d'information, de la part de Maître Marc Levis.
Le pasteur d'Uhrwiller, condamné ? Il me semblait bien qu'Isabelle Clementz finirait par plagier Madame Brun.
Faut-il absolument retourner à Versailles, revoir des juges de la chambre des mineurs ou des créatures inférieures ? En juillet dernier, le juge pour enfant de Nanterre avait convoqué mais j'avais décidé de laissé ces gens se débrouiller, entre eux ; je les ai snobé, je ne me suis pas rendu à l'audience, puis je n'ai même plus fait appel. Il faut que j'étudie cet arrêt du 20 octobre, il s'appliquera certainement aussi à ce que Versailles et Nanterre ont rendu après mai 2009.
Dans tous les cas, l'arrêt rendu ce 20 octobre va m'être utile. Je vais le pousser dans la deuxième chambre civile de Versailles, fin novembre prochain. La Cour a convié le pasteur et son époux, le médecin généraliste... la famille d'accueil, la tata et le tonton ou ces « tiers dignes de confiance ». En effet, les époux Clementz s'occupent depuis quelques années de ma fille ainée, une situation qui semble à présent manquer très cruellement de bases légales.
Audience publique du 20 octobre 2010, Cassation,
Pourvoi n° C 09-68.141, Arrêt n° 909 FS-P+B+I
Retourner à Versailles, puis après, à nouveau en cassation ? Ca peut faire travailler des professionnels, livrer une matière intéressante pour des juristes. Mais ça m'apporterait quoi au juste, aujourd'hui ? J'ai plus intéressant à faire. Qu'est-ce que ça pourrait apporter à mes enfants, à ma famille ? Le mal est fait. Dans à peine plus de six mois, mon ainée sera majeure. Pour le moment, j'envisage de laisser les « professionnels » de la Dass, de cette justice du coin, vaquer encore à leur occupations, avec les époux Clementz et l'ARSEA. Je pouvais aussi y retourner, juste pour le fun, recasser encore Versailles et à nouveau Serrier, les arrêts et jugements qu'ils ont rendus, recasser ou faire condamner encore les époux Clementz. Je pense que tout aurait du s'arrêter peu après 2008, alors que je venais de casser la première présidence de Versailles et de moucher Xavier Serrier. Je vais passer pour quérulent, si je continue ? Ce n'est pas sûr. Aujourd'hui, avec cet arrêt qui vient de tomber, je pense plutôt à faire condamner l'Etat français ; à mon avis, la condamnation est acquise.
En novembre dernier, je crois que j'avais été apperçu par Dominique Versini, devant le Barreau de Paris. En tous cas, une femme qui lui ressemblait beaucoup avait détourné son regard de ma banderole - celle qui a ensuite fait l'objet d'une « destruction administrative ». Je pense que le Défenseur des enfants ou des droits pourra s'emparer de cet arrêt du 20 octobre. L'arrêt complétera le rapport de Versini, rendu en 2005 ; je m'y étais référé pour alimenter les écrits et les débats auprès de la cour. Selon le pasteur Clementz, c'est à l'enfant de choisir sa voie... Du rapport 2005 du Défenseur des enfants, page 99 : « Il arrive que les adultes se cachent derrière les voeux exprimés par l’enfant pour échapper à leurs propres responsabilités ou pour faire valoir leur propre point de vue. » Aujourd'hui, le point de vue du pasteur n'a donc plus de base légale. Quand à la base morale, je pense qu'elle est absolument abjecte - suffisant, répondra la paroisse, le village et l'ARSEA Alsace ? « C'est encore motivé par des opinions psychiatriques, par les avis du ministère public ou le politique, par des rapports ou avis de goret du social, ceux de l'OSE France et l'ARSEA, par les prêches d'Isabelle Clementz également », nous diront des magistrats professionnels ? Les époux Clementz vont ils maintenant se faire mieux conseiller ? Ce n'est pas sûr. Je pense qu'ils s'en foutent tous, ils ont « gagné ». Maître Eolas a également « gagné », et à mon avis, un gros lot. Il y a peu, il publiait L'affaire René G..., je l'invite à se relire d'abord, puis à relire ou à lire aussi Un petit pot pourri. Qu'en diront Maître Delphine Roughol, cafard d'enfant, Jean-françois Guthmann, Roger Fajnzylberg et Richard Josefsberg, de l'OSE, Thomas Resch, de l'ARSEA ? Qu'en pensera maintenant le si bon Docteur Magalie Bodon-Bruzel ? Et Madame Claire Davidson, « psycho machin », va-t-elle parler un jour ? Et le substitut Laeticia Felicis, que devient-il, pourquoi n'a-t-il pas répondu aux caméras de France 2, par le passé ? Mon ami G., juriste, va se marrer après s'être arraché les cheveux ; qu'est-ce qu'on en avait chié, pendant des mois... pour un tel fiasco !
L'idée des « psys » - ainsi que de convoquer le pasteur - était celle du juge pour enfant Anne Valentini, elle même une experte, et des professionnels de l'OSE France. Ils insistaient, lourdement. Cette idée ou plutôt, nécessité de « psychiatriser », faute d'autres arguments, avait été confortée par le juge Thierry Reveneau ainsi que par la cour d'appel de Versailles. En 2009, Versailles me refusait encore une « contre expertise » ou l'intervention d'un nouveau bouffon en blouse... Maintenant que cette décision de 2009 est casséee, annulée, j'attends encore et toujours des commentaires sous cet ancien billet, Un cas clinique, histoire d'en rire. Allez, les pros, faites pas les timides !
Pourtant, aujourd'hui, tout est plus simple, tout le monde peut parler, librement. En effet, depuis juin 2008, il n'y a plus aucun journal ou tabloïde, ni la moindre caméra, nul part. Je pense que tout le monde a la trouille, depuis des lustres.
Voir parmi mes références, Le dictionnaire des curieux
Je ne sais pas si je vais retourner à Versailles, auprès de la chambre des créatures inférieures. Je vais y réfléchir, peut être très simplement rappeler trois lignes de mes conclusions déposées en décembre 2009, puis demander aux juges s'ils se foutent de ma gueule ou de celle de ma soeur trisomique : « M. KANT sait surtout que les voies de recours sont réputées illusoires lorsque les décisions de justice sont assorties de l'exécution provisoire (La responsabilité des magistrats, Gwenola Kerbaol, PUF, 2006), ce qui semble plus particulièrement vrai lorsque certains juges sont saisis. » Je pourrais ensuite citer Oswald Baudot, puis prier à nouveau ces pitres de motiver mieux, ce que j'ai déjà fait en décembre 2009. En janvier 2010, les juges de Versailles semblaient m'avoir assez bien compris, ils me refusaient même explicitement une révision, me repprochant de souhaiter remettre en cause des décisions devenues définitives - sans beaucoup plus de précisions. Que feront ces juges ? Ils vont encore devoir s'efforcer de sauver le pasteur et surtout, leur pair Serrier - le pauvre. Mais il n'y a pas de seconde chance, ce n'est pas du pénal, il s'agit « d'assistance éducative ». Depuis début 2009, mes deux filles ont encore beaucoup grandi, nous ne pourront pas nous rendre à Versailles dans l'état où nous nous trouvions avant ledit arrêt, je ne le pense pas. C'est une affaire définitivement foirée, comme d'autres. Mais c'est pas si grave ; par ici, en Moldavie française, c'est naturel, courant ; nous y sommes accoutumé.
Si je retourne au front, je pourrais aussi évoquer l'arrêt n° 2010/293 qui condamnait l'Etat, un arrêt rendu ce 10 mai 2010, par la cour d'appel d'Aix-en-Provence. Voir Un arrêt splendide, je pense enfin lire « mieux » Versailles pour plus de détails : « ... l'écoulement du temps ayant pu avoir effets négatifs sur la possibilité de la requérante de renouer une relation avec sa fille, quel que soit le contexte ; » « N'ayant obtenu en tout et pour tout en dépit de multiples démarches qu'une rencontre... dans des conditions `'délicates"... » ! Après un travail long, lourd, rendu difficile par les « pros » et le pasteur, « garant de la relation père-enfant » et « digne de confiance », un travail contre vents et marées pour déccrocher des décisions de justice favorables et surtout, un travail de fond pour renouer avec Justine, malgré des réticences, l'été en famille, en 2009, s'était finalement très bien déroulé. Puis tout est reparti en vrille, peu après le départ de mon ainée, pour l'Alsace-Lorraine et sa rentré scolaire, dans le pré carré de l'ARSEA, pas trop loin de la paroisse d'Uhrwiller. Bref, le pasteur et toute cette clique ont « gagné ».
Si je décidais de retourner au front, ca va à nouveau chier et on va encore rire - ou geindre, selon le point de vue.
Nous, ici, à Bagneux, dans le 9-2, malgré tout, ça va. Je crois que la cour de cassation ne l'a que trop bien perçu. Depuis quelques temps, je ne sors plus beaucoup, ça ne m'intéresse plus non plus. Mais je crois que j'irais assister à la prochaine conférence ou rencontre avec Boris Cyrulnik, ce 2 décembre. Après la résilence, concept que je maitrise, il devrait nous parler de la honte, concept que je maitrise également. Pourrait-on vraiment mourir de dire ? Comment ne pas s’enfermer dans la honte comme dans un terrier ? Où est passé le ministère public de ce pays, pourquoi ne me répond-il jamais en public ? Ah, je me souviens.. Ludivine m'avait répondu. ici, tout est « d'ordre privé », je dois me débrouiller tout seul.
Mais jouter et jouer avec les juges ne m'intéresse plus. Je n'ai d'ailleurs même pas relancé Lénovo France ; leur avocat m'avait répondu un peu n'importe quoi, puis ma dernière lettre à leur attention est restée morte.
Madame Mireille Millet envisageait de jouter encore ; elle retournerait au front, elle était d'une nature déterminée, pugnace, combative, ses conseils également. Elle a pu déclarer un nouveau pourvoi. En effet, en juin dernier, elle avait à nouveau été condamnée, au retour de la cour de cassation ; voir « C’est pas Auschwitz », c’est juste la Dass. Mais la situation récente de Madame Millet était totalement différente des notres, de celle de ma famille et de mon ainée, « placée ». Madame Millet se défendait finalement au pénal, pour avoir caché Sébastien, par le passé et alors que la justice, une broyeuse assez similaire, le réclamait.
Madame Millet constestait encore et systématiquement des décisions rendues par les juges pour enfant de Nanterre et de Briey, par la cour d'appel de Versailles, des décisions de certains procureurs aussi. Elle critiquait également beaucoup le juge Anne Valentini ainsi que des décisions que ce juge pour enfant de Nanterre avait rendu, des décisions confirmées par Versailles. Face à Madame Millet, les réquisitoires du ministère public que j'ai pu entendre étaient toujours assez courts, succints, je synthétise : « elle conteste encore des décisions du juge pour enfant mais elle a toujours été déboutée ou condamnée, je réclame à nouveau sa condamnation. » Et dans la foulée, effectivement, systématiquement, Madame Millet se faisait débouter ou condamner, même lorsqu'elle revenait de la cassation avec un arrêt qui lui était favorable ; par le passé, Madame Mireille Millet avait été condamnée pour des faits commis par sa fille ! Au retour de la cassation, Madame Millet a été condamnée à une peine similaire... Les juges ont confirmé, motivant autrement ; à Versailles, c'est courant.
Madame Millet aurait souhaité remporter un jour une relaxe, au pénal. Mais elle n'aura pas pu ou su faire valoir « l'état de détresse » de Sébastien, lorsqu'elle a décidé de le cacher. Cet état de détresse était pourtant reconnu selon certains documents et par tous les professionnels, reconnu également dans une ordonnance rendue par le tribunal d'instance de Paris, dans le cadre d'un recours de Madame Millet contre l'Etat.
Un article récent du Républicain Lorrain propose cependant une autre lecture de cette « affaire Sébastien » : « Si la justice n'a pas entendu l'amour de Mireille Millet, son histoire de famille lui donne gain de cause. Depuis deux ans, son petit-fils majeur a rejoint le foyer de ses grands parents. `'S'il n'avait pas cette grand mère, Sébastien serait en foyer", a pourtant insisté Me Olivier Corbas. »
Je viens de téléphoner à mémé Mireille. J'ai eu son mari. Elle en a trop fait, à moins qu'elle n'en ait trop enduré. Le titre de mon billet pourrait maintenant paraitre inapproprié. Tant pis. Tant pis pour certains de ceux qui me liront.
Mais qu'a raconté au juste le procureur Christian Girard, du parquet du Meaux ? J'ai lu le Metro du jour et des doutes m'ont envahi. Je pense que cet article assez succint peut prêter à confusion. « Nous avons estimé qu'un simple rappel de sa culpabilité était nécessaire, a expliqué le procureur » ? Mais Metro précise bien que Marine a été poursuivie puis reconnue coupable. France Soir, un article du 22/10/10 à 10h43, par Sandrine Briclot, est plus explicite :
Marine a « exprimé des regrets et présenté des excuses ». Elle a néanmoins été poursuivie jeudi matin devant le tribunal correctionnel de Meaux dans le cadre d’une « comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité » pour « dénonciation mensongère d’un crime ayant exposé à d’inutiles recherches », infraction punie de six mois de prison et d’une amende, a poursuivi le magistrat lors d’une conférence de presse.
Reconnue « coupable des faits » qui lui étaient reprochés, elle a cependant été dispensée de peine, une décision que Christian Girard a estimée « particulièrement clémente » : « Nous avons estimé qu’un simple rappel de sa culpabilité était nécessaire. »
Je parlerais plutôt d'une condamnation, dans le cadre d'une procédure de comparution immédiate, avec une dispense de peine, et non d'un « simple rappel ». En janvier dernier, dans l'entresol du palais de Paris, l'un des délégués du proc' m'imposait un simple rappel à la loi. J'envisage d'écrire maintenant au procureur de Paris, pour obtenir des précisions et pour lui demander de bien vouloir faire purger certains fichiers, par exemple, de police ; certaines informations enregistrées à ces fichiers, le 21 novembre 2009, sont erronées. Pour motiver ma demande, je joindrais une copie de cet arrêt du 20 octobre 2010 ainsi qu'une copie de l'arrêt rendu le 17 décembre 2008, également rendu par la cour de cassation. Le précédent arrêt rappellait la constitution, pour son cinquantenaire. Le plus récent arrêt mouche Versailles alors que la CIDE allait avoir 20 ans. Je joindrais aussi le jugement rendu en juillet 2009 ; le juge pour enfant de Nanterre finissait par nous accorder des vacances d'été, en famille. Depuis, Justine a, à nouveau, comme disparue. Bravo, les juges !
Aujourd'hui, je suis sorti pour marcher avec des trans, des folles, des pédés, des gouines et leurs soutiens. On s'est beaucoup marré. Eux même semblent être assez brouillés avec certains courants « psychiatriques ». Ils sont susceptibles de vomir en lisant mon blog... pas plus susceptibles que d'autres de mes lecteurs ?
Au cours de cette marche, Existrans 2010, une pancarte m'a fait beaucoup rire. Qu'en dira le juge pour enfant Xavier Serrier ? En juin 2008, à l'audience, il m'avait lancé que je devais arrêter de parler de droit, un concept que, selon lui, je ne maitrisais pas ; il avait encore ajouté que dans son cabinet, seul importait un peu d'humanité... Je crois que le juge Serrier est à présent bien servi, en droit comme en humanité. Pour le moment, il serait toujours à Nanterre.
Cet après midi, une jolie jeune femme - il faut bien l'admettre - brandissait cette pancarte, « la bite ne fait pas le mec ». Avant de la prendre en photo, je lui ai demandé si elle assumerait. Elle s'est immédiatement cachée, pour la photo, m'expliquant ensuite qu'elle était enseignante, qu'elle n'aurait pas pu se permettre car certains de ses élèves seraient homophobes. Elle m'a remercié de l'avoir prévenue, puis nous avons discuté et en avons rigolé.
Pendant cette marche, mon téléphone a sonné. Oui, mon téléphone peut sonner, même quand je marche avec mon entonnoir sur la tête. On m'informait que j'avais du courrier, de la cassation. Ce n'est que plus tard, dans la soirée, que j'ai appris la mauvaise nouvelle. Mais mémé Mireille nous avait bien dit qu'elle se battrait jusqu'au bout.
Un psy, non merci ! Essayez avec un pasteur ? |
Mon tee-shirt ?
J'ai pensé qu'il n'apparaitrait sur aucune des - rares - vidéos en ligne de cette dernière journée internationale des enfants disparus. Je me suis trompé, je viens d'apercevoir mon tee-shirt. Les plus fins observateurs m'auront distingué, vers 1'20", en train d'engueuler Nadine, Ministre, en présence de Guedj, ex secrétaire d'Etat au « bureau des pleurs ».
Nous sommes déjà le 24. C'est aujourd'hui que Versailles rend un arrêt ; le facteur va bientôt me l'apporter. Après cela, ce sera à nouveau à Nanterre de rendre une décision, le juge pour enfant doit proroger ses mesures « provisoires », pour environ deux ans encore. Je n'irais pas à cette prochaine audience, à Nanterre, cela ne me parait pas utile. J'attends avec impatience de lire cet ultime jugement, ses motivations ; j'en ferais probablement appel, cela me permettrait de revoir des magistrats, pitres en robe ou souteneurs de la cour d'appel de Versailles.
On va me lancer que dans ces conditions, si je ne me rends plus à Nanterre, je ne pourrais que « perdre », que Colonna et sa défense nous l'ont récemment démontré. Mais ce ne sont pas les assises ni même quelque chose de similaire, il s'agit de « mesures de protection », « d'assistance éducative », avec ses vices et toutes ses spécificités. D'autre part, je m'en fous - très sincèrement - de ce qui suivra encore ; depuis quelques temps, je ne fais plus qu'amasser du papier portant les Sceaux de cette ripoublique.
J'ai eu des nouvelles de Madame Millet. Selon des bruit de couloir, un article récent du Républicain Lorrain a pu déplaire dans le secteur de Metz.
De source http://www.soyoutv.com
Un Point Shoah : 9€90
Je connaissais la loi et le point Godwin ; je connais maintenant le prix d'un Point Shoah : 9€90. J'avais la même chose à la maison, dans un coffret 3 DVD. Mais, plus globalement, ce Point collector m'a beaucoup plu. « Est-il si nul ? »
Je sortais pour un Monde et l'interview récente de Liliane Bettencourt. J'en ai profité pour ramasser le n° 1 de rue89.com ainsi que Hacker n° 32. Dans ce mag Hacker, une news m'a beaucoup amusé : « les internautes lisent-ils les conditions de vente ? » Ce mag va m'être utile ; je dois répondre à Lenovo France qui pourrait m'avoir pris pour un con - un consommateur « totalement atypique », selon leurs termes. J'ai refusé des CLUF ou conditions d'utilisation et j'ai demandé des remboursements de logiciels qui me sont inutiles ; en retour, Lenovo France me propose simplement de leurs retourner un PC que je viens d'acquérir, s'il est encore « neuf » ; mais je l'ai troué et patché. Ca m'occupe.
J'ai bien indiqué avoir refusé ces CLUF ; mon facteur n'est pas en panne
Ma boite aux lettres et mon facteur fonctionnent très bien, ils ne sont ni en panne, ni en grève. Je n'ai toujours pas reçu de convocation de la part de Nanterre, mais je m'en fous. Selon ma compagne, le juge pour enfant devrait me convoquer ou la décision qu'il rendra prochainement serait illégale. Mais les magistrats du coin ne s'embarasseront pas de tels détails ; si nécessaire, ils motiveront mieux. De toute façon, je n'ai plus l'intention de retourner à Nanterre, je crois que le juge pour enfant m'a très bien lu ; j'attends simplement de découvrir la prochaine décision que rendra ce prétoire.
J'ai eu des nouvelles de Madame Muller. Elle semble être à présent, elle également, dérangée, un peu « parano » ; elle aurait même « sans doute », un jour, pu déprimer... Je pense que depuis début 2009, Madame Muller a surtout beaucoup trop critiqué SOS Villages d'Enfants ainsi que divers services de l'ASE du Nord et des Alpes Maritimes. Heureusement que ces juges pour enfant ont de si bons psys ; pour n'importe quel ignare, tout semblera être parfaitement motivé.
Encore un constat ?
Ajout du 3 au soir. Je tourne définitivement une page, je vais maintenant me passer de ces constats d'huissiers. J'ai d'abord cru halluciner en feuilletant celui du 28 mai dernier... puis je suis allé voir et revoir, sur la toile. Ce 19 mai 2010, j'ai été reçu par la police nationale ; j'avais alors très longuement discuté de ce qui était déjà perceptible, sur le net, depuis février 2009 ; j'étais convié pour discuter de diverses plaintes plus récemment portées contre moi. Depuis peu, sur la toile, je découvre des trucs assez bizarres, que je ne connaissais pas, pas sous ces formes, ou très mal, parfois des faux ou des documents qui semblent être altérés, probablement des scans de documents officiels aussi, tout ou partie de documents divers dont certains ressemblent à des correspondances privées ou leurs extraits. J'ai le très net sentiment d'avoir déjà amplement répondu à l'essentiel de ces éléments, le 19 mai dernier, au commissariat de police. Fin du mois dernier, dans un blog sur wordpress.com, j'avais découvert ce qui serait un « droit de réponse de Mr KANT » ; je pense qu'il m'est attribué or je n'en ai pourtant envoyé aucun récemment, nul part.
Du 3. J'ai évidemment noté que Le Sénat veut sauvegarder le Défenseur des enfants. Je pense que c'est une bonne chose. Cependant, cette institution ne pouvant intervenir lorsqu'un juge pour enfant est saisi, le nouveau Défenseur des droits - souvent réduits au néant lorsqu'un enfant « bénéficie de mesures de protection » - pourrait éventuellement compléter l'actuel Défenseur des enfants, une maison sûrement bourée de talents et de bonnes âmes, mais qui ne peut parfois que constater, compatir, puis rapporter.
Ajout du 3. Le facteur vient de m'apporter ce fameux constat d'huissier, du 28 mai dernier. Je le lirais plus tard.
Ajout du 2 juin au soir... La cour d'appel de Metz a délibéré et confirmé la condamnation de Madame Millet, une petite peine assortie de sursis. L'avocat général venait d'anticiper au cours de son réquisitoire, rappelant qu'au cours de ces dernières années, à chaque fois, Madame Millet avait été condamnée ou déboutée. Je pense qu'à présent, Madame Millet pourrait prétendre à des indemnités car, par le passé, elle a fait 4 ou 6 jours de détention provisoire. Aujourd'hui, la justice lui a encore beaucoup repproché de ne pas avoir respecté des jugements et les droits des parents de Sébastien. Madame Millet était la seule à l'audience, assistée par deux avocats. Tous les autres protagonistes ou partis de cette histoire n'étaient pas à l'audience. Complément du 3 au soir... Monsieur Millet, le grand-père de Sébastien, était cependant représenté par ces mêmes avocats ; lui-même ne croit plus en cette justice, depuis très longtemps.
Du 2 encore... A Metz, en cours d'audience, il était encore une fois beaucoup question d'un constat d'huissier et de son contenu, des retranscriptions de quelques allégations ou bribes de conversations téléphoniques, uniquement des « voix féminine[s] » et non des dialogues. A partir de ce constat, la justice prête depuis longtemps des propos à une femme précise. J'en ai discuté dans les couloirs, avec un avocat. Ce dernier partageait mon sentiment ; ce constat et de tels procédés sont assez contestables ; personnellement, je n'hésite pas à qualifier de telles pratiques et procédés de moyenageux. Mais ce constat ayant été versé aux dossiers de Sébastien, par le passé, probablement par Nanterre ou Briey, il ne serait maintenant plus possible de l'écarter.
Toujours du 2 au soir. A Grasse, dans le sud, tout semble encore assez différent. Selon ce qui m'a été exposé par mail et par téléphone, Madame Muller est aussi priée de se faire une raison. Dans ses propres affaires « d'ordre privé », les professionnels ont décidé de garder les enfants dans le Nord, à 1200km de Madame Muller, leur mère. Les professionnels de la Dass du 06 vont plutôt commencer à travailler avec les grands-parents des enfants, dans le 59. D'après ce que j'ai compris, ce 31 mai, Madame Muller a fait enregistrer une sorte d'incident d'audience ; elle n'est pas restée jusqu'à la fin, ce qu'un fax et une correspondance tendent à confirmer.
J'attends encore un nouveau constat ; lorsque je l'aurais reçu, je réactualiserais sûrement ce billet. Il pourrait maintenant s'agir du dernier constat d'huissier que je commande. Celui qui me parvenait la semaine passée m'avait encore une fois beaucoup plu ; ils sont à chaque fois très techniques, très riches de détails et d'informations publiques. André Santini et Axel Poniatowski, parmi les amis du président de SEFCA Puteaux ? Avec de telles informations sous les yeux, je ne peux que penser encore au printemps dernier, aux régionales, puis à la fermeté de Frédéric Lefebvre.
France Soir du jour nous confirme ou nous en apprend encore beaucoup. On ne devrait pas publier ni tolérer n'importe quelles publications, sur Internet. Dans ces feuilles, on peut aussi lire que des règles - voire même des décisions de justice - sont parfois difficilement applicables. Je l'avais déjà constaté alors que je me plaignais de billets ou d'informations souvent farfelues, parus sur unblog.fr, un service sur lequel la modération ignore manifestement ses conditions d'utilisation, de grands principes, une charte que leurs blogueurs sont supposés respecter. Depuis quelques temps, je découvre donc également les services de wordpress.com ainsi que les publications et moeurs tolérés par leurs modérateurs.
Il y peu, j'avais écrit que je tournais une page de plus et que je ne me soucierais plus de ce qui allait encore paraître ici et là, sur la toile et surtout sur Wordpress. Mais depuis, vu la nature de certaines nouvelles publications, j'ai changé d'avis. J'ai cru voir des faux, j'ai même cru lire avoir un jour été mis en examen ; pour le moment et alors que sur la toile, les écrits sont souvent très « volatiles », je n'en écris pas plus. Je préfère attendre le dernier constat qui me parvient, puis j'aviserais.
Demain, comme prévu, je vais encore aller me promener, visiter cette fois-ci la cour d'appel de Metz.
André Santini et Axel Poniatowski, sur Facebook ? D'un constat du 21 mai dernier |
Radio Galère, « un petit émetteur local sans grande portée »
L'animateur m'a fait rire, je pense qu'il ne se doute pas de la portée que pourrait avoir son petit émetteur de 4kW. Je suis à Bagneux, au fond du 9-2, et je viens d'écouter la banlieue de Marseille. Un son se propage, sur la toile.
« On les protège de quoi ? » Mais c'est évident, de la trisomie 21 d'une tante ou des recours en justice de leurs parents ! Je viens d'apprendre que Madame Gadot, présidente du Fil d'Ariane, s'est exprimée sur Radio Galère. « Les organismes de contrôle, un mystère ? » Pourtant, très récemment, j'ai cru voir passer une circulaire dans l'un de mes mails... se pourrait-il que les contrôles des établissements de la Dass soient aujourd'hui sous la responsabilité des procureurs et des juges pour enfants ? Par le passé, je supposais qu'ils étaient principalement assurés par les conseils généraux.
Il serait possible de demander un contrôle ? En 2005, j'ai tenté de solliciter les services de l'IGAS, il y avait à mon avis de très gros problèmes, à l'OSE. Mais le juge pour enfant de Nanterre a alors préféré faire disparaitre Justine ou le bébé avec l'eau du bain, suspendant durablement tous mes « droits sur elle », la confiant au pasteur d'Urhwiller puis aux gorets de l'ARSEA Alsace. « La maltraitance, en foyer, c'est de notoriété publique ? » On nous parlait bien du dispositif français de la protection de l'enfance français, un bon extrait d'une émission, sûrement du 17 mai 2010 :
Lors de cette émission, l'animateur semblait découvrir, s'étonner et s'inquiéter de l'opacité et de l'arbitraire - la chienlit, le n'importe quoi - qui règne au sein de ce dispositif supposé protéger les enfants, leurs assurer un quotidien ainsi qu'un avenir meilleur ou au moins acceptable ; c'est peu dire. Dans mon secteur où les juges m'ont trop souvent parus aussi couchés que les procureurs, je ne parlerais pas d'arbitraire, mais plutôt d'un pouvoir discrétionnaire, de vents toujours défavorables aux mêmes. Au cours de son émission, cet animateur n'hésitait pas, lui non plus, à faire un rapprochement avec des situations vécues en Algérie, au cours de périodes assez glauques. Plus d'infos sur le site de Radio Galère.
En septembre prochain, sur deux jours, l'association Fil d'Ariane organise une formation par des professionnels et avec des parents, à destination de professionnels de la protection de l'enfance. Plus d'infos sur le site du Fil d'Ariane.
Faits divers
Sarthe : des gendarmes traquent les voleurs d'une tombola scolaire
Le Parisien | 17.05.2010, 19h58, extraits
250 euros. C'est le montant de la tombola scolaire dérobée à la classe de CM2 vendredi le 7 mai de l'école de Saint-Jean d'Assé, une commune d'un millier d'habitants située à une quinzaine de kilomètres au nord du Mans (Sarthe). Le butin est activement recherché par les gendarmes depuis plusieurs jours au point d'envisager de prendre les empreintes digitales de jeunes élèves pour trouver le coupable. [...] «La recherche de la vérité, ça reste une valeur qu'on peut travailler à l'école», a commenté l'inspecteur d'académie de la Sarthe, Emmanuel Roy, joint par un correspondant de l'AFP.
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