Mot(s) clef: Lise
Chappatte, toujours aussi drôle
Je me répète, je l'avais déjà publié en juillet dernier. Qu'est-ce qu'on rigole en le lisant. Lellouche (LR) peut également faire beaucoup rire. « On ne peut pas faire la guerre, vaporiser des gens avec des bombes et ne pas s’attendre à recevoir des représailles », a ajouté l’élu. Les Socialistes devraient assez vite réagir... satisferont-ils plutôt Pécresse (LR) ?
La France en guerre - © Chappatte dans Le Temps, Suisse pic.twitter.com/kFQMXa418Z
— Dessins de Chappatte (@chappatte) 16 Novembre 2015
Lellouche (LR): les mesures de sécurité n’ont pas été prises après Charlie Hebdo https://t.co/JjbboDACCZ #AFP pic.twitter.com/OWWKEzhYPv
— Agence France-Presse (@afpfr) 15 Novembre 2015
.@vpecresse : «construire immédiatement un bouclier de sécurité» https://t.co/iLU9ILdomF #AFP #ParisAttacks pic.twitter.com/U21MEaqVON
— Agence France-Presse (@afpfr) 17 Novembre 2015
Scellés détruits dans l'affaire Borrel : la même justice pour tous ?
On m'avait dit que c'était normal, fréquent, habituel, que passé un certain temps, les tribunaux finissaient par égarer ou même par détruire ces affaires, les scellés... « C'est une tentative d'assassinat du dossier qui pourrait compromettre la condamnation des auteurs », a estimé la veuve du magistrat ? Puis qu'il fallait alors engager un recours contre l'Etat ou s'en accomomder. La « justice » étant la même pour tous en France, elle finira un jour par tenter d'infliger un « traitement psychiatrique » à la veuve Borrel également, dans le but de la faire taire, ou pour l'aider, pour l'aider à tourner la page ? Ces « soins », je les refusais, et libre depuis, je proteste ou rigole encore.
Dans l'affaire Borrel, nous retiendrons qu'il a pu s'agir d'un suicide. Le magistrat s'était-il immolé tout seul en contrebas de sa voiture ? Dans l'une de mes diverses affaires, mi 2008, la justice semblait avoir détruit un dossier médical, l'essentiel du dossier, suite à un décès suspect, en milieu hospitalier. Plus de scellés, fin des procédures
Scellés détruits dans l'affaire Borrel: Taubira ordonne une enquête
Par Lefigaro.fr avec AFP
Mis à jour le 12/11/2015 à 13:12 Publié le 12/11/2015 à 13:02
La garde des Sceaux Christiane Taubira a ordonné aujourd'hui qu'"une inspection" soit diligentée après la destruction de scellés dans l'enquête sur l'assassinat du magistrat français Bernard Borrel, retrouvé mort près de Djibouti en 1995. La ministre de la Justice "a immédiatement saisi l'Inspection générale des services judiciaires" et "prendra les décisions qui s'imposent au vu des conclusions de cette inspection", selon le communiqué de la Chancellerie.
Suisse : « Christine Bussat a des fourmis dans les jambes »
Je n'avais pas connaissance de cet article du Temps, daté du 6 courant. Je n'avais remarqué que quelques cris, le week-en passé, sur Twitter, ainsi qu'une communication du PBD (Suisse). Il semblerait donc que le Parti Bourgeois et Démocratique ou le PBD avait déjà pris du plomb dans une aile. Plus loin, sur la toile, dans un billet de ce 11 novembre, nous lisons maintenant : « Christine Bussat et le PBD savent-ils où ils mettent les pieds ? » Au cours de ce week-end, j'avais eu un sentiment assez similaire. La Suisse aurait-elle découvert récemment seulement les anti-#masculinistes, tout de leurs discours et de leurs procédés, ainsi que les effets de leurs pressions ?
Conflits familiaux
Christine Bussat cherche une nouvelle raison de marcher
Laure Lugon Zugravu, le Temps
Publié vendredi 6 novembre 2015 à 16:24, modifié vendredi 6 novembre 2015 à 17:09.
La fondatrice de Marche blanche défend maintenant l’égalité parentale. Attaquée par les mouvements féministes et accueillie diversement par les associations de pères, elle recule sous la pression
Christine Bussat a des fourmis dans les jambes. La passionaria de Marche Blanche, qui a remporté l’initiative contre les pédophiles mais vient d’échouer au Conseil national, n’apprécie pas l’immobilité. Restait à trouver une nouvelle cause à défendre. La Vaudoise, qualifiée par le journal alémanique Blick de «femme de conviction», n’en manque pas. Aussi vient-elle d’opter pour une Marche nationale pour l’égalité parentale. Au motif personnel d’avoir souffert, enfant, de l’absence de son père suite au divorce de ses parents.
Elle a donc approché les associations de défense des papas qui font de ce thème leur combat. Puis elle a pris les devants en annonçant à Nyon Région Télévision sa décision d’organiser cette marche. Pétition à l’appui, celle-ci réclamerait la garde partagée par défaut, la médiation ordonnée en cas de divorce, la refonte des questions fiscales sur la pension alimentaire et des sanctions à l’égard du parent non respectueux du droit de garde de l’ex conjoint.
Quelques jours plus tard, pourtant, le bel enthousiasme a cédé la place au découragement. La suite sur le Temps...
Le cas Dieudonné arrive devant la justice européenne
J'apprends qu'il pourrait suivre encore quelques décisions relatives à la liberté d'expression. Et que nous reparlerons encore de Faurisson (l'authentique). Pour le moment, je n'ai pas reçu de réponse de la part de l'ordre des avocats de Metz, je leurs ai fait parvenir trois questions, le mois dernier, par l'intermédiaire d'une lettre ouverte à Taubira et à Macron. Je vais encore attendre quelques temps, puis s'il ne me parvient aucune réponse de la part de Metz, j'y écrirais à nouveau.
Un recours tout là haut, contre ce pays, j'y avais moi-même bien songé. Dans cet objectif, j'avais d'ailleurs fréquemment épuisé les voies de recours. Dans mes affaires, il me semble que la France a violé, sodomisé et déchiqueté plus d'un article de la Convention Européenne des Droits de l'Homme, de la CIDE aussi. Dès mi 2005, je remarquais que la cour d'appel de Versailles plagiait un arrêt de la CEDH, Kutzner contre Allemagne (Allemagne condamnée)... J'écris ceci alors que je dispose, entre autres, de nombreux papiers que m'ont rendu des prétoires français au cours des années passées. En 2010, et alors que je n'en avais pas encore fini avec toutes ces procédures et leurs suites, je publiais La Moldavie française, ébauche de définition. La procédure récente, à Metz, sur près d'un an, s'inscrivait en prolongement.
« On a besoin de preuves quand on affirme des trucs pareils, et puis des preuves, ça s’interprète ! », rétorquerait Faurisson (l'authentique, comme d'autres). En général, quand je présente mes papiers truffés de noms, dont des noms de notables et de hauts magistrats, « car s'il est une tradition que nous enseigne la Bible, c'est celle de nommer », les gens qui y comprennent quelque chose finissent tous par se taire. « Vous êtes beaucoup trop dur et trop sûr de vous, on attend de lire le prochain jugement et ce qu'en aura pensé le tribunal ! », m'ont parfois répondu des journalistes. Parmi mes papiers les plus affligeants, figurent deux arrêts de la cour de cassation ; au final, tout d'un travail sur plus de quinze ans a été ignoré ou a quasi toujours trop fichu la trouille. Le délibéré que m'a rendu Metz, récemment, je ne l'ai même plus présenté à des journalistes ; à quoi bon perdre encore du temps à présenter des développements qui font paniquer ?
Trop dur, trop sûr ? Dès mai 2014, et au vu de sa requête, je m'étais fixé pour objectif de faire souffrir en retour, de faire punir Cédric Giancecchi ; j'avais vite opté encore pour une sorte de défense offensive en rupture, puis plus fine, incisive et modérée, ça paye. Puis je n'ai pas lâché le morceau, Tiffany Franchini qui a brièvement succédé à Cédric Giancecchi a pu le percevoir. Dans le cadre de cette ultime procédure, j'avais l'intention d'épuiser également les voies de recours ; façon pitbull... La requérante a donc été déboutée par le petit juge, le JAF, et je crois que c'est déjà fini. J'aurais pu faire appel, pour mordre encore des avocats, voire des juges aussi ; c'est coriace, les juges, mais ça peut se croquer également. Je n'ai pas fait appel, je n'ai pas souhaité produire plus de jurisprudence - dont tout le monde se fout, de toute façon, ou l'on m'aurait depuis très longtemps déjà demandé des explications, quelques précisions. Tout le monde s'en fout ; mais il est aussi possible que dans mon blog, au contenu explicite, tout est déjà assez bien détaillé pour ceux qui me lisent ?
L'appel, suite à Metz, j'y ai renoncé, et il me semble que la requérante et son conseil y ont renoncé également. Je n'ai pas de nouvelles. Un recours à la CEDH, j'y ai renoncé aussi. La CEDH, ça n'aurait produit qu'encore un peu de papier dont je n'ai pas l'utilité. Plus de papier, ainsi qu'un arrêt CEDH KANT c/France aurait pu être utile aux Français ? Que les Français fassent appel, tout ça, pendant des années, puis qu'ils aillent eux-même à la CEDH ; je me suis assez promené dans ces maisons rendent fou. Qu'ils aillent à la CEDH, c'est facile, c'est tout là haut, après avoir esté, curé, débourré et résisté intelligemment durant des années. S'ils ne savent pas se rendre tout là haut, des avocats pourront les éclairer et les accompagner. Ca m'aurait coûté très cher, je ne bénéficie pas de l'aide juridictionnelle ou de quarante avocats qui viendraient s'époumoner auprès de la Cour et pour les chroniqueurs... Ca m'aurait coûté très cher, ainsi que beaucoup d'énergie et de temps, sur des années encore ; j'ai beaucoup mieux à faire que de gaspiller mes ressources.
La CEDH et les « placements abusifs », on vient de nous en reparler. Selon le progrès du 30 octobre, « la France est pointée du doigt » et un gros bruit va suivre. La feuille, dans son ensemble, repérée via AFPSSU, m'a déjà fait bien rire et repenser à mai 2013, lorsque je revoyais Nanterre dans le Parisien.
France - Société
Le cas Dieudonné arrive devant la justice européenne
Bien Public, actualités, le 09/11/2015 à 08:31
La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) juge à partir d’aujourd’hui Dieudonné, qui a saisi cette juridiction pour contester une condamnation à son encontre : une amende de 10 000 euros pour des injures à caractère raciste.
Habitué des prétoires en France, le cas du polémiste Dieudonné s’invite pour la première fois demain devant la justice européenne.
Les juges de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) devront dire si la condamnation à 10 000 euros d’amende pour des injures à caractère raciste a porté atteinte à la liberté d’expression de Dieudonné M’Bala M’Bala. Le polémiste avait été condamné pour son spectacle du 26 décembre 2008 au Zénith de Paris. Ce soir-là, il avait convié sur scène le négationniste Robert Faurisson, l’avait fait applaudir par le public et lui avait fait remettre un « prix de l’infréquentabilité » par un comparse déguisé en déporté juif.
Devant les tribunaux, Dieudonné s’était défendu en expliquant que « c’était très drôle » et que les spectateurs avaient ri. Mais la justice n’avait pas adhéré à cette analyse.
L’intéressé « a très largement excédé les limites admises du droit à l’humour », avait souligné le tribunal de grande instance de Paris en octobre 2009. « Le droit à l’humour connaît des limites, et spécialement le respect de la dignité de la personne humaine », avait renchéri la cour d’appel, en confirmant la peine en mars 2011. En saisissant la Cour européenne des droits de l’homme, Dieudonné conteste la base légale de la procédure à son encontre : il affirme avoir été condamné pour une mise en scène, ce que ne prévoit pas explicitement la loi de 1881 sur la liberté de la presse, en vertu de laquelle il a été poursuivi. Surtout, le polémiste soutient que sa condamnation a porté atteinte à sa liberté d’expression.
Dans les mois à venir, la CEDH aura d’autres occasions de se pencher sur le cas Dieudonné : le polémiste a déposé des requêtes contre l’interdiction par les autorités de trois de ses spectacles en janvier 2014, à Nantes, Orléans et Tours.
La charge violente de Guaino contre certains juges « psychopathes »
NDLR : Les Belges avaient Laurent Louis, nous avons Henri Guaino. J'aurais dit sociopathes - « tendance générale à l'indifférence vis-à-vis des normes sociales, des émotions et droits d'autrui ainsi que [par un] comportement impulsif », lit-on sur Wikipedia. Des noms, Guaino, il fallait oser lâcher les noms des héros que vous stigmatisiez
Actualité Politique
La charge violente de Guaino contre certains juges "psychopathes"
Source AFP
Publié le 28/10/2015 à 17:50 | Le Point.fr
Le député s'en est pris avec virulence à l'Assemblée nationale contre certains juges "pervers" qui abusent de leur pouvoir. Manuel Valls a réagi.
Henri Guaino n'a pas digéré sa condamnation. Relaxé en première instance et condamné en appel jeudi dernier à une amende de 2 000 euros pour avoir outragé le juge Jean-Michel Gentil, qu'il avait accusé d'avoir « déshonoré la justice » après la mise en examen de Nicolas Sarkozy pour abus de faiblesse au préjudice de la milliardaire Liliane Bettencourt en 2013, il a réagi à l'Assemblée nationale. « Rassurez-vous, je ne vais pas vous parler de mon cas personnel », a attaqué le député des Yvelines lors des questions au gouvernement, avant d'ajouter, la main tremblante : « Après tout, des juges infâmes qui rendent un jugement inique, cela n'est pas la première fois dans l'histoire judiciaire. »
Cet ancien conseiller élyséen de Nicolas Sarkozy a ensuite évoqué des magistrats qui font preuve d'un « mépris de la Constitution [...], de la loi », ou d'« abus de pouvoir ». « Dans la magistrature, il y a des gens qui honorent leur fonction. Il y a aussi des pervers et des psychopathes », a lancé Henri Guaino.
« Un affaiblissement de la République », selon Valls
« Je peux parfaitement comprendre votre sentiment profond, mais, en revanche, ce que je ne peux pas accepter c'est, ici dans cet hémicycle, les mots que vous avez utilisés », a répondu Manuel Valls, en l'absence de la garde des Sceaux, Christiane Taubira, en Guyane pour raisons personnelles. « La mise en cause [de la magistrature], dans cet hémicycle par un député comme vous, avec la notoriété qui est la vôtre, c'est un affaiblissement de l'État de droit, c'est un affaiblissement de la République », a-t-il ajouté, appelant M. Guaino à reprendre ses esprits.
Certains députés de la majorité ont réagi sur Twitter, comme Christophe Sirugue (PS) pour qui ces mots contre la magistrature sont « un pur scandale en République », ou des vice-présidents de l'Assemblée, Sandrine Mazetier (PS), qui a pointé une « violente attaque », et Denis Baupin (Écologiste), qui a dénoncé une « charge inadmissible et incroyablement violente » et affirmé que « même les députés UMP regard[ai]ent leurs godasses ».
Selon son avocat, l'élu va former un pourvoi en cassation et est prêt à aller jusqu'à la Cour européenne des droits de l'homme.
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Maître Eolas fait appel de sa condamnation pour diffamation
NDLR : Et pour la demie injure, l'avocat ne fait pas appel ? Il s'agit très certainement d'un raccourci du journaliste. Je viens de survoler le dernier billet de Batman, « Pourquoi être avocat ? » : de la provocation... Mais plutôt qu'injurier les gens en retour, je vais simplement poster la bafouille que j'avais rédigée en juillet dernier ; j'avais eu la flemme, depuis cet été, elle trainait là ; j'en ferais parvenir une copie à Macron, pour lui ouvrir un peu les yeux
Justice. Maître Eolas fait appel de sa condamnation pour diffamation
France - 20h22, Ouest-France
On apprend ce mercredi par le parquet de Nanterre que l'avocat-blogueur Maître Eolas a fait appel de sa condamnation pour diffamation. Depuis, il a quitté les réseaux sociaux.
Le tribunal correctionnel de Nanterre a condamné le 6 octobre cet avocat parisien de 44 ans à 2 000 euros d'amende avec sursis et 5 000 euros de dommages et intérêts, pour injure et diffamation à l'encontre de l'Institut pour la justice, une association classée à droite.
En novembre 2011, à quelques mois de la présidentielle, ce pénaliste, qui tient farouchement à son anonymat, avait mis en cause sur Twitter la sincérité d'une pétition de l'IPJ contre le laxisme judiciaire, qui a recueilli 1,7 million de signatures, en évoquant un « compteur bidon ». Il s'en était pris aussi à l'IPJ, en tweetant notamment, de nuit : « Je me torcherais bien avec l'Institut pour la justice si je n'avais pas peur de salir mon caca » (sic).
186 000 followers
Pour l'association, qui plaide pour un durcissement de la politique pénale, les propos de l'avocat avaient fortement nui à son image, en raison notamment de la notoriété de Me Eolas, suivi sur internet par de nombreux journalistes et professionnels de la justice.
Admiré ou détesté, l'avocat mystère qui comptait près de 186 000 « followers » avant de claquer la porte de la twittosphère, s'est rendu célèbre par ses tweets caustiques sur les coulisses du monde judiciaire et son blog de référence sur la vulgarisation de la justice. Sur Twitter, sa condamnation et sa disparition virtuelle suscitent encore aujourd'hui de nombreuses réactions, entre tristesse et ironie. L'avocat reste actif sur son blog « Journal d'un avocat » où il a publié mardi un billet sous le titre « Pourquoi être avocat ? », pour voler au secours de l'aide juridictionnelle, visée par un projet de réforme. Son avocat Me Jean-Yves Moyart, autre adepte de Twitter, n'était pas joignable dans l'immédiat.
Tags : Justice France
Sommé de ne plus tweeter, un avocat... va cesser de tweeter
NDLR : Si je ne l'avais pas lue d'abord sur des sites d'info communément accessibles aux français (Rue89, Libé, RTL), j'aurais certainement pensé en premier à une bonne blague Belge, à un truc peu sérieux, par AFP, voire à une interprétation de lignes du Gorafi. Son ordre le somme de tout cesser puis, « extrêmement choqué » et sous anonymat, l'avocat revendique « un droit » tout en pliant ? Il a le soutien des internautes, « dont des avocats parisiens » ? « Je ne sais pas quels sont les tweets qu'on me reproche et qui a porté plainte contre moi » a déclaré l'avocat ?
Insolite
Sommé de ne plus tweeter, un avocat revendique "le droit à l'humour"
AFP, RTBF
Publié le jeudi 24 septembre 2015 à 13h19
Un avocat de Saône-et-Loire, sommé par son ordre de cesser de tweeter, a annoncé jeudi mettre fin à son activité sur les réseaux sociaux, tout en revendiquant "le droit à l'humour".
Dans un procès-verbal du conseil de l'ordre de Mâcon validé vendredi dernier, le barreau estime que "les twetts (sic), blogs et autres distractions infantiles de Me X (qui a requis l'anonymat, ndlr) ne sont pas respectueux des principes de la profession: courtoisie et respect". "Le Bâtonnier le convoquera pour lui faire part de la nécessité de mettre fin, sans délai, à ses pratiques", poursuit le texte.
Tweetant sous le pseudonyme d'Herminator71, l'avocat visé s'est dit "extrêmement choqué".
Malgré plusieurs tentatives, le bâtonnier n'a pas pu être joint par l'AFP.
L'avocat assure que ses messages ne sont "pas diffamants et pas insultants"
"Je ne sais pas quels sont les tweets qu'on me reproche et qui a porté plainte contre moi", a déclaré l'avocat à l'AFP, assurant que ses messages sur Twitter et sur son blog ne sont "pas diffamants et pas insultants". "Je tweete léger: des réflexions humoristiques entendues au tribunal ou sur des émissions de télévision", a-t-il ajouté, affirmant "revendiquer le droit à l'humour".
L'avocat a annoncé son intention de cesser de tweeter, estimant que le barreau l'a "eu à l'usure". "Il y a deux ans, on m'a demandé de tweeter sous pseudo, de changer de compte, de verrouiller mes tweets et on m'avait déjà reproché de me moquer des policiers car je disais qu'il y avait des fautes d'orthographe dans les PV", a-t-il raconté.
Sur Twitter, des internautes, dont des avocats parisiens, ont apporté leur soutien à leur confrère bourguignon.
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Chappatte, toujours aussi drôle
Je viens de mettre à jour ma page ou billet Mentions légales. A la suite de ce qui est requis dans un blog, en France, j'y ai ajouté une courte présentation. Le billet est maintenant susceptible de faire grincer et rire autant que Chappatte.
Edit du 5/8, tard : Au cours d'un échange téléphonique, la BNF m'a confirmé qu'il me parviendra bien un identifiant ISSN pour mon blog, un périodique web. Pour le moment, pendant ces vacances et au delà, service minimum, par là... avec un billet qui suscitera peut-être des réactions : #Wikipedia.fr : un néant encyclopédique, un désastre collaboratif. Un néant sidérant, voilà, c'est cela. Si j'avais su, mi-2006, j'aurais très vite renoncé à partager et publier autant ?
Edit du 9/8. Sur Wikipedia, j'ai donc fini par développer un appel à commentaires ou AàC (copie locale). Sur Twitter, j'avais discuté brièvement de ces sujets avec Emeric Vallespi, vice-président Wikimedia France. Il m'avait suggéré d'en signaler l'existence : « Vous pouvez également lancer un appel + large sur le bistro (ou autres lieu de requête) pour solliciter la communauté. » Le bistro, « ou autres lieu de requête » ? Quelques uns savent qu'il est publié. Pour le moment, après quelques précédents commentaires et après des demandes d'annulation de l'AàC, plus de réactions. Mais cette situation, ce grand calme, ne me dérange absolument pas. Ce sont les vacances, et je me repose, moi aussi. Au supermarché, j'ai découvert que Pierre Péan avait encore commis un ouvrage, Compromissions, La République et la mafia corse ; noté ; pour des vacances et du repos, j'ai préféré La bible du crime, par Stéphane Bourgoin. Nora Barnacle ?
Edit du 9/8, très tard. On vient de me suggérer de discuter avec des wikipediens plus spécialisés, en politique. Les sujets du genre Eolas ou son journal et Guy Delcourt sont assez fortement politisés, surtout lorsque leur opposition et leurs détracteurs s'en mêlent... Sans aucun échange ou discussion préalable, j'ai modifié l'article Wikipedia de Christiane Taubira, Garde des sceaux, Ministre souvent attaquée, un petit paragraphe n'y avait manifestement plus été mis à jour depuis 2013, par là ; ça a très vite été remarqué ; mais il n'y a pas eu la moindre difficulté, pas d'annulation, ni révocation. Après ces expériences, je retiens une citation de Nick Cave sur la mémoire et la vérité, elle me plait. Après ces expériences, je retiendrais également un livre que je viens de découvrir, Odyssée 2.0: La démocratie dans la civilisation numérique, par Guillaume Cazeaux, philosophe, sur les « technophiles béats » et « sur un risque d'abêtissement ». Mais je savais déjà qu'il était possible d'avoir un succès fou rien qu'en tweetant de la merde ou des trucs sexuels.
Du 9/8, dans la nuit... « Précisons donc qu'il est à déconseiller aux âmes prudes car si ce n'est qu'un texte, son pouvoir pornographique semble plus important que maintes photos ou vidéos. En dépit de sa nature il est cependant sans rapport avec les élucubrations d'un Sade. Enfin, ce sont les lettres d'un amoureux à sa belle, et c'est ce qui rend ce texte si ambïgu. » Lettres de James Joyce à Nora, chez Numerama, il y 11 ans, enfui au forum... « Tu sembles anxieuse de savoir comment j'ai accueilli ta lettre que tu dis pire que la mienne. Comment ça pire que la mienne, mon amour ? Oui, elle est pire en un endroit ou deux. Je pense à l'endroit où tu dis ce que tu feras avec ta langue (je ne pense pas au fait que tu suceras) et à ce mot charmant que tu écrit si gros et que tu soulignes, petite salope. C'est excitant d'entendre ce mot (et un ou deux autres que tu n'as pas écrits) sur les lèvres d'une fille. Mais je souhaite que tu parles de toi et non de moi. Ecris-moi une longue longue lettre, pleine de ça et d'autres choses, sur toi, ma chérie. » « Nora a non seulement participé à cet échange pornographique mais semble avoir souvent précédé son mari dans l'audace des propos, essentiellement dans le but d'entretenir chez lui des pratiques solitaires et de l'éloigner ainsi des prostitués. Hélas, les lettres de Nora ont disparu (définitivement ?) de la circulation. » « N'écris rien d'autre. Que chaque phrase soit pleine de sons et de mots sales. Ils sont tous également charmants à entendre et à voir sur le papier mais les plus sales sont les plus beaux. » C'est chaud, chez @gchampeau qui s'étonne ensuite lorsque Google censure Numerama... « A chaque coup de queue que je te donnais ta langue impudique jaillissait d'entre tes lèvres et si je t'en donnais un coup plus fort plus profond que d'habitude des pets bien gras bien sales sortaient en crachotant de ton derrière. » « Ecris plus et plus sale, chérie. Chatouille-toi ton petit machin pendant que tu écris pour que tu dises pire et pire encore. Ecris les mots sales en gros et souligne-les et baise-les et tiens-les un moment contre ton doux con brûlant, chérie, et remonte aussi ta robe un moment... »
Ajout du 10. Je reste persuadé qu'il y a ou qu'il y a eu un réel problème, sur Wikipedia. Je suis à 2 doigts de les suspecter de protéger certaines pages, d'y interdire quelques ajouts, même dument sourcés et formulés. C'est à ce point politisé, #Wikipedia.fr, ou c'est juste toujours comme ça, parfois n'importe quoi, et comme une cacophonie ? Guy Delcourt et Maître Eolas : pas le droit de modifier les trucs. Deux piliers de gauche. C'est moins vrai, pas mal se sont assouplis depuis le 2 août. Ou certains sont juste partis en vacances
Du 10 au soir... On m'avait lancé que sur Wikipedia, tout fluctue, autour de consensus. C'est vrai, et ça n'aura pas duré longtemps, l'article Maître Eolas existe à nouveau. Toutes ces histoires juste parce que je voulais ajouter des choses sobres et dument sourcées à cet article ? « Le journal d'un avocat », un sujet différent, ne présentait pas d'intérêts...
Du 14 au soir. Au final, sur Wikipédia, a suivi une sorte de sanction, un avertissement. Ce que m'y a écrit et dévoilé un administrateur me convient. Un avertissement assorti de « il est rare qu’un récent inscrit arrive aussi vite à ces stades de conflit » ! Simples « conflits éditoriaux », sur des articles et sujets politisés, ce que je dis depuis 8 jours, ces lignes d'un administrateur semblent confirmer.
.@PatChappatte on the death penalty. More from Chappatte: http://t.co/khAJR353NL pic.twitter.com/2mFhhCLVk6
— NYT Opinion (@nytopinion) 12 Juillet 2015
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Si je n'avais pas la flemme...
Si je n'avais pas la flemme, je publierais un billet sur la neutralité de @audelorriaux #journaliste chez Slate... En même temps, ce que j'ai publié sur Twitter, un espace de « micro blogging », où tout se voit, doit être suffisamment explicite. Voir également la page 2 de ce même billet pour une petite collection de tweets de tous bords autour du sujet. Tout partait d'un article publié par Aude Lorriaux sur Slate, Le retour des « pères perchés », ces apôtres de la résidence alternée, un contenu qui semble déplaire aux « pères grues » et satisfaire la nébuleuse anti-#masculinites
Il existerait bien des avocats bizarres, alors pourquoi pas aussi des journalistes suspects ou serviles chez Slate ? Des journalistes suspects, comme il en existe au sein d'autres grands médias du pays, des plumes très engagées, voire même des rédactions étranges - pour n'en citer que deux, AFP et le Monde, contre qui j'ai évidemment une grosse dent.
![](http://justice.cloppy.net/media/blogs/opinions/AudeSlate.png)
Quelques tweets
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e-mobilisation : rassemblement, engagement, manipulation ?
Une émission du dimanche 12 Juillet, avec @Pandavocate, qui l'a tweetée. Le grand #emballement
On commence par nous parler rapidement des « 1,5 million de likes sur Facebook pour le bijoutier de Nice », puis des conséquences pour ce dernier, de possibles influences sur la décision du procureur, et de la gène qu'ont pu éprouver les juges d'instruction. Pour cette émission, Facebook, présent, s'étonnait de l'étonnement en France face à ces envolées de likes, qui seraient assez courantes à l'étranger. Suit un bref moment sur le cas Mamie Loto. Puis vers 18'00", Dominique Cardon, sociologue au laboratoire des usages d'Orange labs et « professeur à Marne-la-Vallée », nous parle d'une « manière nouvelle », « qui est apparue dans toute l'histoire d'Internet », « qui est d'organiser la manifestation et la production de l'opinion par le bas, pas par le haut, avec les sondages, avec les médias... de laisser les conversations tout d'un coup décider, parce qu'on est indigné, parce qu'on est sollicité, parce qu'on est sensibilisé, d'un coup, on peut, par le bas, des individus produisent des pages qui, de temps en temps, agrègent énormément de soutiens ». Puis on nous parle de « toute une série de techniques », d'une information qui circule, de proches en proches, de likes en hashtags, entre de petits espaces de conversation, « et qui devient du coup une sorte de brasier extrêmement fort ». Dominique Cardon enchaine, souligne le rôle des médias, « qui jouent un rôle absolument central, la plupart de ces conversations ne sont pas beaucoup vues » : « quand quelqu'un, tout en haut du web, avec la très forte visibilité qu'ont les médias, vont chercher une information, puis la mettent en scène, comme ça, et ça devient la une des journaux, quand, en plus, cette information, elle est de dire, voilà... » Je finirais d'écouter ce très bon son dans les prochains jours :
On peut évidemment repenser à #MagistratsSansTwitter à cette petite braise, une information très contenue, quelques tweets et des réactions discrètes, sobres, des éléments qui avaient été révélés, repris, dévoilés par un canard local. On peut évidemment aussi repenser au gros buzz #JeSuisParisienne ou à la force de frappe, de conviction et de diffusion d'une information par des twittos en réseaux et de quelques uns des plus influents, puissance qui avait surpris.
Une mobilisation qui a autant surpris le journal que la blogueuse http://t.co/uO89GgHiyb #JeSuisParisienne
— Bruno Kant (@bkant) 13 Juillet 2015
Puis on repense bien sur à la réaction de Batman, ce justicier, qui a consisté à rédiger un billet de blog, puis à souffler fort sur les braises, à alimenter le buzz, même si son opinion était alors très hostile au pacte ainsi qu'à la pétition #Censier de l'IPJ, pétition et information ou brasier qu'il souhaitait d'ailleurs plutôt et franchement étouffer dans la merde. Serait-ce en grande partie grâce à Eolas, grâce à son milieux, à leurs bords et des suites à leurs réactions, puis enfin grâce aux journaux qui relataient l'information, que la pétition de l'IPJ a littéralement explosée, pour atteindre au final environ 1,7 millions de signatures ? Mais l'expert judiciaire pour l'IPJ n'a manifestement rien décelé ou dévoilé de tel, il a juste remarqué une ridicule « attaque informatique », quelques 30 000 signatures depuis une IP unique, autour d'un événement ou graphique qu'il jugeait louche ou étrange, des signatures qu'il écartait de son décompte final
Je note que plus loin, pour France Inter, Dominique Cardon est sociologue au labo des usages d’Orange, et également « chercheur associé », au Centre d’études des mouvements sociaux (CEMS/EHESS). Sur cems.ehess.fr, je retrouve le logo du CNRS... Au CV de Dominique Cardon, France Inter ajoute « essayiste », « auteur de plusieurs essais, dont La démocratie Internet, Paris, Seuil/La République des idées, 2010 et, avec Fabien Granjon, Mediactivistes, Paris, Presses de Science Po, 2010. » Certainement des références très intéressantes ; peut-être pour le mois de septembre, si d'ici là, je ne serais pas déjà totalement lassé par ces sujets aussi ; j'ai déjà finalisé et passé ma commande pour l'été.
Je note encore qu'une autre pétition fait du bruit ces jours-ci, celle du professeur Joyeux, sur les vaccins.
Eolas, ce lolymous ou Batman : rien qu'un dommage collatéral
On m'a fait remarquer que je ne lâchais plus #EolasIPJ Eolas. On m'a même posé une question tout à fait explicite : « ben pourquoi cette fixette sur eolas ? » Lorsque quelque chose m'amuse, mérite à mon avis d'être souligné, me dérange, me gène ou m'ennuie, je le dis, je tweete, et lorsqu'on m'attaque, je mords et ne lâche plus jamais prise - quelques uns, dont des magistrats et même des notaires, ont déjà pu le constater. Sur Twitter, lorsqu'un bruit ou rumeur m'a intéressé ou ennuyé, ça se voit, je tweete moi-même et j'utilise des hashtags. C'est pratique, les hashtags : c'est utile pour diffuser des opinions, même jusqu'auprès de ceux qui m'ont bloqués ; ça me permet également d'organiser mes tweets par catégories, pour les retrouver plus facilement aux archives. Comme je l'ai rappelé dans un précédent billet, il existe un passif, dont une grosse vacherie que m'avait lançé Batman, ce justicier du net ; quelques uns ont pu en conclure que j'en veux énormément à Eolas, des suites à un ou divers petits différends d'ordre privés ; un tout petit fond existe donc bien, je ne le cache d'ailleurs pas, et ce fond ou souvenir est très certainement assez réciproque ; mais s'il existe un passif de cette nature, c'est sûrement plus lié à la personnalité d'Eolas, coutumier, ce que je soulignais d'ailleurs, ces jours-ci :
@bkant Merci :-)
— mchristine gryson (@outreauvo) 7 Juillet 2015
Comme depuis toujours, ces jours passés, j'ai tweeté à plein de sujets, pas uniquement sur le thème #EolasIPJ. « Igor et Grichka Bogdanové : `' Nous n'avons jamais été condamnés " », pouvait-on lire ce 3 juillet, sur le Figaro (l'article du Figaro a depuis été mis à jour). J'ai aussi tweeté sur ce thème ; mes tweets comme l'article du Figaro ainsi que la réponse de sciences.blogs.liberation.fr à ces frères sont certainement passés totalement inaperçus.
@DrTrollkiller L'exemple #TP L 761-1. Pour les frères Bogdanoff, il faut lire leur arrêt pour comprendre. pic.twitter.com/v2MZLuLhqy
— Bruno Kant (@bkant) 3 Juillet 2015
Le mois passé, sur #Outreau quelques unEs finissaient assez vite par me traiter de « SOS papa », de pédophile, de « masculiniste », de repris de justice, de malade mental, de « bitard »... C'est courant, et encore une fois, ce n'est certainement pas lié à ma propre personnalité ; Eric Dupond-Moretti en sait quelque chose, en mai dernier, pour France Inter, lui-même nous disait : « je me fais pourrir, de lettres anonymes en blogs (Mediapart) ». Chacun débat, réplique ou s'exprime comme il peut ; voire même comme un Eolas. Et parfois, ça coince ; il y a peu, une twittas a d'ailleurs fini muselée. Je suis souvent sinon quotidiennement le flot de l'actu ou de ce qui fait du bruit ; il y avait #EolasIPJ parmi les gros bruis du moment, ce qui a pu donner le sentiment à certains qu'il n'existait plus que lui ; même si je discutais aussi de quantités d'autres choses, dont du communiqué récent du bâtonnier #Rantanplan de Paris. Par le passé, j'avais pas mal tweeté avec le hashtag #JeSuisParisienne ; certains en avaient conclu que je n'étais rien qu'un amoureux éconduit ; mais c'est absolument faux - ne surtout pas lire là des dénégations similaires à celles des Bogdanov
#Outreau #EolasIPJ DSK #ASE #éducspé #Chambon #MariagePourTous les Bogdanov #MagistatsSansTwitter #masculinistes FEMEN #PorCorns francs-maçons #JoyeuxDivorce je tweete à tous sujets. A la période #JeSuisParisienne qui faisait un bruit énorme avait très brièvement émergé #JeSuisLyonne ; on m'avait alors demandé ce que je reprochais à ces trois autres jeunes femmes... Je lis, je suis, je suis ces actualités, j'étudie et compare également ces phénomènes, ces bruits. Souvent, sur ces hashtags, il ne se diffuse que beaucoup de propagande, plus rarement des contrepoints. Pour ce qui concerne Eolas, c'était le sujet du moment, sur Twitter, je lisais essentiellement des soutiens ; très en marge, j'ai bien remarqué quelques hostilités, il m'a semblé que Eolas et son milieu les ont bien repérés aussi, ils les connaissent peut-être même bien. Batman, justicier 2 ou 3.0, contre l'IPJ, ces méchants d'un tout autre bord politique, qui ont eu le toupet de trainer la star #Nabilla jusque dans un prétoire... Sur Twitter, quelques affaires font parfois l'unanimité. L'unanimité sur les réseaux comme dans les journaux #JeSuisCharlie s'impose plus rarement à tous. Sur twitter, on me taxe très fréquemment de « troll » ; c'est comme ça, surtout comme ça lorsque #lesgens refusent et rejettent la contradiction, quelle que soit sa nature. Autour de cela, je remarque fréquemment d'énormes mensonges :
@KarinePlassard ouf à signaler d'urgence. Il troll les féministes, les fait suspendre. @RadCashew @LisePoupoupidou @Euterpeaventure
— Stephanie Lamy (@WCM_JustSocial) 4 Juillet 2015
C'est curieux. Dans mon blog et sur Twitter, j'avais bien et durant très longtemps exprimé, précisé que j'allais à Metz, auprès du JAF, dans le cadre d'une procédure hors divorce, sur le thème pension alimentaire. Puis que la requérante a été déboutée, condamnée aux dépens, que deux avocats de Metz ont été payés au lance pierre. Stephanie Lamy n'a pas réagit à ces informations ; mais elle se contente peut-être de crier fort sur Twitter #censure sans jamais rien lire...
Si Eolas, le lolymous, s'est attiré quelques uns de mes tweets, ce n'est pas par hasard. Non en raison d'un petit différend, de piques qu'on s'échangeait, mais parce qu'il est un professionnel dans le déni, dans l'ignorance, de mauvaise foi ou naïf, comme beaucoup d'autres professionnels #avocats #éducspé et twittos. Mes véritables cibles sont d'ailleurs tout autre part, pour qui m'a lu ou me connait, elles se situent dans le domaine de la protection de l'enfance, territoire où tout est mystère - pour un bref aperçu, lire ce billet de Dadouche, contributrice, et les échanges à sa suite, dans le journal d'un avocat. Mathieu #Chambon avait été signalé et était suivi par un juge, ça n'a pas sauvé Agnès, ni d'ailleurs Mathieu :
Punaise. Un suivi par le juge des enfants l'aurait sauvé mais jamais signalé. #LTGAV
— Maitre Eolas ✏️ (@Maitre_Eolas) 19 Décembre 2013
J'arrête là, à ces sujets, la protection de l'enfance, son merveilleux et ses couacs. J'en ai une très longue expérience, sauf à de rares exceptions ou lorsque les parents sont coupables, ça n'intéresse jamais personne, les victimes de cet archipel sont et restent inconnues, ignorées, il ne s'agit pas de violences faites aux femmes ou aux aînés, il ne s'agit pas de violences infligées à des présumés coupables, qu'il s'agisse de femmes, d'enfants ou même d'hommes, ni de violences infligées à un multirécidiviste rattrapé une nième fois par la justice. Ce JDD #Chambon N° 338-339, 2014/8 #MIE #LMEF pour les 25 Ans de la CIDE était véritable un collector, il anticipait même #JeSuisCharlie les attentats de janvier dernier :
#Chambon #CharlieHebdo
@Just1M0t Un JDJ collector. Jean-Luc Rongé ment, ignore ou nie la réalité, et milite :-) pic.twitter.com/JR3JXEhcac
— Bruno Kant (@bkant) 25 Janvier 2015
Je reviens enfin, tout de même, et très brièvement sur la robe d'Eolas. Dans un précédent billet, j'écrivais que je lui arrachais cet accoutrement, que je ne lui reconnaissais plus sa qualité d'avocat ; ça a pu faire beaucoup ricaner #DinerDeCon dans son entourage immédiat #avocats #BacPlus8 - « c'est quoi, ce troll #Idiocracy dans le public, qu'est-ce qu'il raconte ! » Batman, Eolas et l'avocat seraient des sujets bien distincts, la presse et les soutiens du justicier masqué insistent d'ailleurs beaucoup sur ce point. Je lui dénie des qualités et je souligne maintenant que Eolas lui même mis à l'écart son règlement, tout ce qui a trait à la déontologie, à la dignité, aux réserves, etc, pour mieux préserver son pseudonymat, pour nous élaborer un très joli mythe auquel on doit croire, il n'y a pas d'alternative - lire Pourquoi mon anonymat ? Ce qui n'arrache rien à son blog, vers où j'ai souvent renvoyé, ni à ce que Eolas a pu remporter dans ses domaines de prédilection, notamment en droit des étrangers ou au cours de nuits passées en gardes à vues. « Batman », je crois que Tristane Banon n'a pas fini d'en pleurer de rire ; dans Le bal des hypocrytes, elle écrivait : « C'est écrit, et comme tout ce qui est écrit, ça semble vrai, ça fait sérieux. C'est pourquoi, quand on invente, on précise `' roman " sur les livres, sinon il y a bien longtemps que les gens marcheraient dans les rues le nez en l'air en attendant que Batman descende du ciel » Et manifestement, #MagistratsSansTwitter et #EolasIPJ ou #IPJ ne sont pas les seuls sujets ou affaires dans lesquels Eolas, son milieu et ses followers se sont beaucoup impliqués ou appliqués.
.@maitre_eolas Ou c'est déjà oublié, tout ça? http://t.co/d0XUJsQfQi #EolasIPJ pic.twitter.com/te9B00RMX4
— Bruno Kant (@bkant) 9 Juillet 2015
@Proc_Gascogne Vous savez bien que votre conscience est laissée en consigne à l'ENM, à côté de votre humanité.
— Maitre Eolas ✏️ (@Maitre_Eolas) 23 Novembre 2012
Je suis Maitre Eolas et j'approuve ce message http://t.co/rMxEUvgY
— Maitre Eolas ✏️ (@Maitre_Eolas) 12 Décembre 2012
@bkant 😂😂😂😂Ah b'ah oui!
— Tristane Banon (@BanonTristane) 12 Juillet 2015
Sur le fond encore, je ne pense pas que grand chose nous sépare réellement, Batman ou ce mythe et moi. Il m'arrive donc de fréquenter un peu aussi des prétoires, d'en parler, et de remporter parfois de petites victoires. Et comme Eolas le lolymous, je m'exprime beaucoup sur la justice et des affaires ; selon une idée originale de Pascal Clément, Ministre de la justice, lancée aux alentours de 2005 et de l'après #Outreau ce naufrage. Pascal Clément nous disait alors de bien montrer la justice de qualité, la justice de tous les jours, celle qui touche ou satisferait le plus commun des Français. L'essentiel de la « Déclaration de M. Pascal Clément, ministre de la justice, sur les moyens de remédier aux dysfonctionnements de la justice et notamment de faire face à des procès particulièrement sensibles en prenant exemple sur ce qui a été réalisé lors des procès concernant l'accident du Tunnel du Mont Blanc à Bonneville et le réseau pédophile d'Angers, à Paris le 6 octobre 2005 » (attention, seul le prononcé ferait vraiment foi), « FRANCE. Ministre de la justice », « Circonstances : Réunion des magistrats et fonctionnaires ayant traité les procès... » : « Trop souvent la Justice est stigmatisée pour ses dysfonctionnements. Ceux-ci sont réels mais ils sont rares, très rares. En réalité, au quotidien, la Justice fonctionne beaucoup mieux qu'on ne le dit. ... C'est l'éternelle histoire des trains qui arrivent à l'heure. ... Mais je voulais d'abord, solennellement et symboliquement, mettre en lumière la capacité de l'institution judiciaire à traiter dans les meilleures conditions des dossiers pourtant extrêmement difficiles. ... Vous êtes le symbole de la qualité de notre justice au quotidien. C'est ce symbole que je tenais à saluer. ... Mais je pense aussi à l'avenir, à d'autres procès sensibles qui se tiendront. Je souhaite que votre expérience enclenche un cercle vertueux, que ces investissements ne soient pas sans lendemain. » Je n'ai pas souvent vu arriver le train à l'heure, lorsqu'il arrivait, ces années passées ; la faute à pas d'chance, m'expliquera-t-on, ou la faute à mes avocats, osera-t-on peut-être me répondre... L'affaire d'Angers dont nous parlait Pascal Clément, en octobre 2005, il y a dix ans, était un anti-Outreau de la protection de l'enfance, un réseau de pédophiles « ordinaires » qui n'avait pendant longtemps fait l'objet d'aucun signalement de la part des travailleurs sociaux.
En octobre 2005, il y a dix ans, ma fille aînée disparaissait. Elle avait été prélevée dans ma famille, par des travailleurs sociaux et des magistrats aux procédés et aux motivations des plus abjects. A l'époque, la « justice » avait plagié Kutzner contre allemagne et pire. Puis par la suite, même si ma fille ainée avait pu à nouveau et ponctuellement retrouver sa famille naturelle pour le printemps et l'été 2009, car j'avais ébranlé le juge pour enfant, même provoqué un changement de juge à Nanterre, nous la perdions à nouveau de vue, elle allait redisparaitre ; rien de bien anormal à cela ; aux alentours de 2009, s'obstinant, la « justice » décidait de plagier l'affaire Finaly... Cette histoire là n'est pas la seule au cours de laquelle les trains nous passaient dessus avec un peu de retard, passaient sur moi, sur ma famille, nos relations, passaient sur mes enfants et sur ma compagne d'alors. Inutile que j'en dise plus, que j'en ajoute, c'est depuis longtemps amplement documenté dans mon blog, alors que ce ne sont pas les hashtags à « troller » ou pour se distraire qui manquent.
Ben oui, Batman, juste un dommage collatéral, il l'a trop ouvert, soutenant des trucs qui ne me plaisaient pas. Souvent pas du tout. Cet ensemble étant ajouté et précisé, Eolas pourrait maintenant décider de réagir, de me répondre, ou même de m'assigner : « Don’t fuck with me. I’m a lawyer. », lit-on dans les mentions légales du plaideur #FreeSpeech
Si ls twittos de #Outreau se souciaient des anus des enfants ils auraient déjà retourné le 49 http://t.co/2qPaCVDMOB https://t.co/iaZPiMjQnG
— Bruno Kant (@bkant) 23 Juin 2015
Ajout du 12, plus tard. De mes tweets, comme il m'arrive d'en envoyer, depuis des années. Et ça ne plait pas beaucoup, je sais... ma bio Twitter : « D'après un psychiatre et plusieurs vrais magistrats, je n'aurais pas conscience des troubles que je crée autour de moi. Je décline toute responsabilité. » « En 2004 déjà, je prenais de front un magistrat, le juge pour enfant de Nanterre. Mais je manquais d'expérience. C'est puissant 1/2 2/2 C'est puissant, un magistrat qui s'obstine, qui s'entête. Et donc, il a ordonné, ordonné, ordonné, et évidemment gagné. En 2008, il y avait un autre magistrat à Nanterre. Qui ne voulait pas juger. J'ai insisté, fort. Il a du juger. Puis il a du disparaitre. Et donc, ensuite, en 2009, surtout à la cour d'appel de Versailles et chez les travailleurs sociaux, ça s'obstinait. Fort, encore très fort. J'ai fini par ne plus rassembler que du papier, dont un second arrêt de la cour de cassation, quoi redouchait la cour d'appel de Versailles. Problème: quand le train de la cassation arrive enfin, il a déjà coulé beaucoup d'eau sous les ponts. Quant on meurt pas écrasé, c'est noyé. »
Moi, fou ?
Ben non, pas fou. Quoi que. Il faut probablement l'être un peu pour provoquer/se moquer d'Eloas puis d'une centaine d'avocats parisiens ? « Il a raison. Je veux dire par là qu'il faut en effet être dérangé pour admettre des truismes moraux élémentaires et pour décrire des réalités qu'il ne faut pas décrire. C'est probablement vrai. » • Noam Chomsky, Robert W. McChesney, Propagande, médias et démocratie, Echosociété, Q4 2004, que je citais déjà en septembre 2008, alors que j'avais engagé une procédure de prise à partie, contre un juge pour enfant de Nanterre. L'arrêt que m'avait ensuite rendu la cour de cassation, un arrêt de rejet, ce que j'attendais, mais un arrêt très bien motivé, est publié sur Légifrance.
En décembre 2012, une centaine d'avocats ou plus avaient raillé une « cour de confirmation » parisienne. J'avais bien perçu ce gros bruit. Puis ces avocats avaient été rabroués : « pas contents ? mais faites donc appel, faites votre travail, usez des procédures, des voies de recours ; ce n'est pas dans la presse que se rend la justice de ce pays ! » Le plus drôle est que je testais très probablement cette même cour et son parquet en avril 2013, juste après ma détention arbitraire à Paul Guiraud, cinq longues semaines d'enfermement sans voies de justice, sans voies de recours. Une période d'enfermement qui m'avait été infligée par une autorité Administrative, un bureau, du fait de mon passage sur le toit de Beaubourg, le musée d'art moderne. Mais Paul Guiraud, je finissais malgré tout par en ressortir tout à fait libre, sans la moindre contrainte, sans aucun « suivi » post-enfermement. Oui, j'ai bien visité toutes sortes de lieux (sauf la prison) et de prétoires, au cours des années passées, utilisé également toutes sortes de procédures et procédés, y compris donc des plus extraordinaires. Je ne me suis pas contenté de militer, de crier, comme beaucoup, comme le plus grand nombre ? Qu'est ce que ça doit faire chier les professionnels des milieux que j'ai mis à l’épreuve pendant toutes ces années ; mais est-ce bien grave, alors qu'ils pourront toujours se torcher avec ce qui leur passera à portée... lorsqu'ils ne se contentent pas de glisser ces papiers démoralisants à leurs clients, ces papiers, les jugements et arrêts qu'ils remportent pour eux.
Je viens de relire un billet d'avril 2013, Délibéré à suivre. Mon blog pue, tout pue dans ce blog. Mais ce n'est pas de mon fait. Au cours des années passées, beaucoup de philosophes, juristes, grands voyageurs, guerriers, poètes, intellectuels et sachants ou sages de tous poils m'ont inspiré. J'avais déjà cité Jean Genet, une phrase extraite de Pompes funèbres, Sartre pouvait le lire : « Pourtant, si je me complais dans la vue de tant de laideurs que j'enlaidis encore quand j'en écris, dans ce que m'inspire la mort de Jean existe cet ordre de ne rien faire de mal. » A l'occasion, je relirais Cioran, De l'inconvénient d'être né ; de cet auteur, je ne retiens plus qu'une très courte phrase : « L'espoir est une vertu d'esclaves ».
Retrouvé! Oui, "déontologie"/on se recouche, c'était le mot utilisé par l'USM :-) http://t.co/PyRUkJdDTK #EolasIPJ pic.twitter.com/MtKHv2MVTN
— Bruno Kant (@bkant) 10 Juillet 2015
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Trois questions
J'ai rédigé une petite lettre, à l'attention de l'ordre des avocats de #Metz à qui je souhaite poser trois questions. Dans les prochains jours, je la poste. Demain, peut-être, si je n'ai pas la flemme ; ou lundi, selon la météo ; il fait chaud.
Je ne contacte plus de journalistes à ces divers sujets. Ceux-là m'avaient à nouveau suffisamment fatigué, franchement lassé encore. Le dernier avec qui j'avais pu sérieusement et longuement échanger sur ces thèmes jugeait mes discours beaucoup trop fermes, déterminés, et tellement trop « diffamatoires » ; ce journaliste semblait avoir la trouille et préférait attendre que le JAF de Metz rende un jugement... Il fallait donc encore attendre ; comme si je n'avais pas déjà ammassé assez de correspondances, d'écrits, de jugements et arrêts au cours des 15 à 20 années passées.
Qu'auraient d'ailleurs pondu les journalistes avec un tel jugement de JAF en main, d'ultimes articles débiles sur « les droits des pères » agrémentés de quelques lignes pour faire crier et chialer partout ? Quel intérêt ? Aucun, tandis que pour produire de tels papiers, ils leurs suffit d'évoluer le nez en l'air, sous des grues, ou d'arpenter les tribunaux, durant certaines audiences JAF du vendredi. Puis comment réagiront les journalistes en découvrant ce qui suit, sinon en estimant qu'il y a maintenant un ultime motif impérieux pour ne rien en dire encore : l'ordre des avocats de Metz me répondra peut-être.
Imprimé, prêt à poster
Edit du 5 juillet au soir : Depuis la fin mai et le procès Outreau, quelques haines et leurs relais se sont intéressées à mes tweets ; pour commencer, beaucoup une certaine Euterpe, qui a finie muselée par la modération de Twitter. Rien d'anormal, mes opinions leurs déplaisent ; particulièrement mes opinions sur les psys, sur les discours de « sachants » ? Je vais les ignorer, laisser ces haines à leurs luttes de caniveau, à leur militantisme de déviants - psycho ou sociopathes, pourraient vouloir rectifier des « sachants ». Je compte effectivement les ignorer, les laisser publier, tweeter, brailler, comme elles, ils ou illEs savent faire ; car certaines de ces haines pourraient être des mamans solo sous le seuil de pauvreté ; les haines s'exprimerait probablement encore plus fort si je sollicitais un talent spécialisé en droit des nouvelles technos, puis si le budget de l'une d'entre elles finissait un jour sérieusement amputé par une décision d'un tribunal... Je note également que Julie Bindel, journaliste, activiste féministe, a décidé de ne plus s'exprimer à certains sujets, redoutant manifestement d'ultimes campagnes MacCartistes à son encontre - the use of unfair investigatory or accusatory methods in order to suppress opposition. Un déluge de mensonges, des campagnes d'astroturfing, de la propagande, peuvent produire des effets difficiles à endurer. Moi, ça me fait juste rire ; MacCartisme et astroturfing, avec un soupçon de stratégies de communication soviétique, plus ces comèrEs seront nombreusEs et davantage elles-mêmes croiront à ce qu'elles ont tricoté, projeté et fantasmé ; pas mal des haines et relais qui se sont exprimées depuis la fin mai sont des femmes et leurs soutiens, des haines qui assureront en coeur qu'elles, les femmes, disent toutes et toujours la vérité !
Edit du 6 au soir : Je ne suis toujours pas passé à la Poste ; il fait moins chaud, mais j’ai encore la flemme, peu de temps et d’entrain pour ces choses là. Depuis des mois, je me demandais pourquoi un site avait disparu d’Internet, et pourquoi @mascuwatch n’exprimait plus jamais rien. Je pense avoir trouvé une réponse. Sur Facebook, « Stop patriarcat » affirme que deux pères ont déposé une plainte et renvoie à la lecture d’un article de l’Observateur du Cambresis. On les croyait pourtant tous bien abrités, anonymes et loin à l'étranger, hébergés sur des serveurs imperméables à toutes investigations... Sur Facebook, « Stop patriarcat », un collectif, ajoute : « le dépôt de plainte pénale est l'arme classique des masculinistes pour museler toute opposition et maintenir fermement la domination masculine. » ; d’autres que moi leurs suggéreraient d’en discuter avec un médecin psychiatre, il serait susceptible de diagnostiquer bouffées délirantes et psychoses paranoïaques ; je crois leurs avoir déjà lancé de prendre des cours de droit, d’apprendre au moins que la liberté d’expression connait des limites un peu partout sur la planète. Je lis de tout, ce qui peut être facilement constaté dans ce que je relaye ici et là, dans mon blog, sur Twitter, etc ; je n’adhère pas nécessairement à tout ce que je lis et relaye. C’est en lisant la nébuleuse que j’ai pu apprendre que Paul Bensussan, expert judiciaire, a été récemment remercié par une cour d’appel Suisse ; voir sur Google, mots clefs : Bensussan Romont Barillon. Depuis, j’ai également remarqué un tweet de SOS les Mamans, au sujet de plaintes formulées auprès de l’ordre des médecins… par des mères ? On pouvait imaginer que ces outils, ces « armes », saisines, plaintes et menaces de plaintes, étaient exclusivement réservées aux hommes, ces saloperies sur pattes, ces « bitards ». Il faut être prudent avec toutes ces affirmations, et surtout avec ces envois aux ordres, qu’ils soient ordre des avocats ou des médecins ; attention surtout aux effets boomerang : une plainte qui n'aboutit pas peut vous revenir sous la forme d'une condamnation pour des motifs tels que d'abus de droit ou de dénonciation calomnieuse. Sur Facebook, on peut également apprendre qu’aujourd’hui même, un médecin devait être rejugé en appel, par la chambre disciplinaire nationale des médecins, à Paris ; tout au départ, à l’initiative de Valérie Dubois, une femme, une mère « pas contente » ; l’information peut être fiable ; nous en saurons peut-être plus après avoir lu la presse de ces prochains jours. Ce qui suit est d'un échange entre l'ordre national des médecins et le syndicat CFE-CGC des médecins du travail, sur des pressions alléguées dans ces milieux, le pan du monde où les gens travaillent :
![](http://justice.cloppy.net/media/blogs/justice/OrdreNationalEtPRessions.png)
Trouvé dans le vaste foutoir d'Internet
Ajout du 7 : Maître Eolas, le bien connu de beaucoup, l'ardent défenseur du discours tout à fait libre sous « pseudonymat », le coutumier de l'injure, des outrances de toutes sortes et de la diffamation, sera jugé aujourd'hui, suite à un gros, douloureux et long clash avec l'IPJ, autour d'une vidéo, de l'affaire Censier et d'une pétition, un appel de l'IPJ aux présidentiables de 2012. La sphère qui vit au pays des bisounours - où tout le monde est gentil, où, manifestement, aucun discours ne produirait d'effets désagréables ni jamais très gênants non plus, mais où tout du droit et de normes, de règles reste souvent à apprendre - sera également de la partie, c'est à lire sur le Point : « un de ses followers [NDLR: d'Eolas] avait étudié le système de comptage et estimé qu'il était "peu fiable" ». A l'époque, l'IPJ avait remporté la bataille, avait finalement été reçu par ceux que cet « institut » ou association très à droite souhaitait interpeller. J'avais tout suivi, c'est aux archives de mon blog et de Twitter. La cour de Maître Eolas et l'IPJ : deux univers que tout et surtout les idéologies, les convictions, les cadres, des valeurs, les luttes, les dogmes opposent. Eolas outé, peut-on également lire dans la presse du moment ; mais Eolas avait déjà été outé par le Monde(*) lorsqu'il avait maladroitement défendu puis même vainement représenté l'un des deux magistrats qui tweetaient, c'est également à mes archives... Eolas, j'étais allé l'écouter au Conseil National des Barreaux, puis le rencontrer, en décembre 2012, pour lui remettre un document de la CNCDH sur la protection de l'enfance... ce ne fut que bref, très peu courtois : Eolas compte parmi ceux, nombreux, qui ne me supportent absolument pas. Sauf vice(s) ou couac(s) de procédure, Eolas sera aujourd'hui jugé également « pour des propos injurieux à caractère scatologiques visant l’IPJ lors d’échanges sur Twitter sur la pétition », c'est à lire sur 20minutes. Que Eloas soit condamné ; pas du tout par haine, pas du tout par rancoeur, même si quelques uns penseront évidemment à des dénégations lorsqu'ils me liront ; juste pour le principe, pour que des principes soient par la même occasion rappelés à toute la cour et aux soutiens de Maître Eolas ; ou que les tribunaux nous précisent un peu mieux comment tout un chacun peut balancer, tweeter, lâcher, publier impunément toutes sortes de conneries, de salades, de vacheries, d'insanités, jusqu'à de la merde, sans jamais avoir à répondre de rien, surtout pas devant ce qu'on appelle communément la justice. Ces procès peuvent être longs, peuvent parfois s'étaler sur des années ; courage, Eolas, entre deux audiences, les tempêtes finissent par passer, et le mot de la fin suivra ! #PopCorns
*) : Rectification, du 12 au soir. Il doit y avoir quelques boulettes dans mes billets ; mais de mon point de vue, le fond et leur trame tiennent assez globalement la route. Eolas avait été outé à cette occasion #magistratssanstwitter ce qui peut être lu entre les lignes du Monde, ce journal qui ne nous parle pas de tout, et en recoupant l'info avec un article de Arrêt sur Images. Des boulettes et coquilles, avec des milliers de billets de blog, il y en a, c'est certain ; mais une fois le contenu rectifié, bien vérifié et croisé, le contenu, ici, serait probablement pire ? Christian Ingrao, historien, a écrit Croire et détruire, un bon pavé paru chez Fayard ; son ouvrage a été jugé perfectible mais ne constitue pas moins une référence. Un contenu perfectible, ici, c'est probablement pour ça qu'on m’ennuie jamais trop. En 10 ans, j'ai reçu des demandes d'explications et 3 de corrections, de Dalloz (accepté, je regrette), de Areva (il s'agissait plus de railleries, rejeté) et de X. X formulait une demande d'anonymisation #DroitALOubli donc, silence à ce sujet. J'ai également subit diverses pressions, dont d'assez fortes, via la police et par un OPJ, manifestement aussi pour le ministère de l'intérieur, qui auraient souhaité que je supprime une photo, photo qui restait définitivement et pour toujours dans mon blog.
Edit du 7 au soir : IPJ contre Maître Eolas, Slate.fr et MetroNews, cités, délibéré le 6 octobre. Je conserve une petite collection de tweets de cette après-midi. Un grand merci à ceux, journalistes et avocats, qui nous ont permis de suivre l'audience. Demain devraient paraitre des collectors, des journaux avec des comptes rendus d'audience plus fidèles, beaucoup plus détaillés. Dans l'après midi, j'ai pu enchainer trop vite quelques RT et tweets avec le hashtag #EolasIPJ ; Twitter a en tous cas supposé que je pouvais être un robot et a bloqué mon compte ; pas pour la première fois, je crois ; aucun soucis, j'ai rapidement pu lire, RT et tweeter encore ; après avoir renseigné mon 06, il m'est parvenu un code de déblocage par SMS. Parmi les tweets que j'ai vu défiler au cours du LT, l'un de mes préférés est le suivant ; c'est beau, un avocat blogueur, Eolas, qui se vautre à ce point #loi1881 et qui ne savait pas qu'il aurait la charge de la preuve :
Goldnadel "vous êtes juriste, vous savez que vous avez la charge de la preuve" Eolas "Euh je suis prévenu..." Rires dans la salle #EolasIPJ
— Maître Pandavocat (@Pandavocate) 7 Juillet 2015
#EolasIPJ
@Maitre_Eolas : "je suis prévenu, je crois que la charge de la preuve repose sur vous."
— Charlotte Piret (@ChPiret) 7 Juillet 2015
Ajout du 7, beaucoup plus tard encore, le soir... Rien d'autre que Rue89 pour le moment, dans les journaux ? Ce sera donc la surprise, demain ; nous pourrons découvrir d'autres comptes rendus et opinions. A l'époque #EolasIPJ j'avais discuté avec quelqu'un ; cette personne n'avait que regardé 20 secondes de la vidéo, même pas lu le pacte de l'IPJ, avait signé leur pétition et fait tourner. Qu'est-ce qu'on ne ferait pas en faveur des victimes, de nos jours ? Avec une communication virale, le compteur pouvait virer fou. Il y en a qui sont peut-être encore surpris de me retrouver dans certains hashtags, se demandant pourquoi je m'intéresse tant à ces divers sujets... tous ces sujets sont instructifs, enrichissent. Mais aujourd'hui, j'ai pu abuser quand même, je crois que j'ai rarement été autant vu en moins d'un jour. D'après mes statistiques Twitter et même sans avoir envoyé tant de tweets ; 40 ou 50 tweets en plein buzz ? Même au cours du gros buzz #JeSuisParisienne je n'étais pas autant vu ? Heureusement qu'aujourd'hui, Twitter m'a ponctuellement bloqué mon compte, sinon... Mais comme mes tweets ou ce que je raconte ne compte pas, jamais, c'est sans importance ? Ca fait partie des lourds reproches que me faisait déjà Eolas, il y a encore plus longtemps, par le passé : « dégage de mon blog, on te voit ! » Des insultes ; en tous cas, me renvoyer début décembre 2008 vers un « psychothérapeute » et considérer « mon procès » comme étant alors « déjà perdu », je le prenais ainsi : une insulte. Je sortais tout juste d'une audience en cassation, les juges reconnaissaient ma bonne foi et la légitimité d'un recours, d'un combat, puis devaient me rendre un arrêt plutôt spécial, 8 jours plus tard.
Ajout du 8. Depuis hier, sur Twitter, et dans les journaux, on nous parle d'un mystérieux Hide, d'un « style un peu rude », d'un avocat sous « pseudonymat » qui éructe en pleine nuit, à 4 heure du matin, au sortir de gardes à vues. Mais quand je fouille les archives de Twitter, j'y trouve un tweet envoyé à 13h43, un mercredi, à @Anti_Nanti. Du coup, j'ai des doutes, sur ce qui nous a été rapporté, probablement trop court et concis, comme sur ce qui a été présenté et débattu dans le prétoire. Reste à attendre le délibéré d'octobre pour plus de détails et précisions.
@Anti_Nanti Que je me torcherais bien avec l'institut pour la Justice si je n'avais pas peur de salir mon caca.
— Maitre Eolas ✏️ (@Maitre_Eolas) 9 Novembre 2011
Note pour plus tard, du 8 au soir. Un twittos a pointé le spectre du corporatisme, ajoutant « Rien à battre de la diva. Qu'il assume, comme tout citoyen. » Moi, j'aurais dit Nabilla, pas diva ; s'pas grave, les coups de couteaux. Les #avocats « historiquement, à la fois les gardiens et les acteurs » du débat [démocratique] de chiottes, c'est ce que m'a inspiré un tweet et un communiqué #presse de @BatonnierParis, Pierre-Olivier Sur. Je lui ai répondu que j'aurais peut-être l'opportunité de le glisser à l'ordre des avocats de Metz, « historiquement, à la fois les gardiens et les acteurs ». Bien évidemment, Maître Eolas, prévenu, comparu, puis suspendu jusqu'au 6 octobre prochain, relaye le communiqué du bâtonnier à ses 178 000 followers, qui retweetent. Dans ces eaux là, je lis : « C'est formidable. Après l'audience, mais formidable... » ; un autre ajoute : « Ahhhh, il est vif le bestiau!... Presque pas en retard... » et #Rantanplan à quoi j'adhère. Un soutien ou communiqué pareil en plein délibéré, quel délinquant, quelle victime ou quel politicien n'en a jamais rêvé ?
#EolasIPJ Non aux propos de chiottes sur Twitter et surtout NON à leur judiciarisation http://t.co/ridGSy3h4F cc @Maitre_Eolas #avocat - POS
— Bâtonnier de Paris (@BatonnierParis) 8 Juillet 2015
Le bâtonnier de Paris prend position sur le cacagate. http://t.co/aGEWvqu97g
— Maitre Eolas ✏️ (@Maitre_Eolas) 8 Juillet 2015
Qui sont tous ces curieux qui passent par là et qui s'en vont? pic.twitter.com/36ib54MbFH
— Bruno Kant (@bkant) 8 Juillet 2015
Mais vite une loi, limitons l'usage de la citation directe. Un élu a ça dans ses cartons ? Pour nous épargner de nouveaux #cacagate drames. A propos de politiciens et de castes ou de construction de castes d'intouchables, je trouve que ça s'articule assez bizarrement, le communiqué #EolasIPJ de Pierre-Olivier Sur « NON à leur judiciarisation avocatparis » et la question 75404 au gouvernement ou à la justice de Guy Delcourt, député socialiste. La même justice pour tous ?
Quelqu'un peut modifier http://t.co/o7KTGpKzij, la fiche de @guy_delcourt? Pour ajouter sa question: http://t.co/l7NqRiGusY #censure
— Bruno Kant (@bkant) 31 Mars 2015
Ajout du 9. Je ne suis toujours pas passé à la Poste. Après la canicule et la flemme, j'attends d'être motivé ; pour faire fumer encore quelques euros, pour des envois par RAR, et un retour qui pourrait n'être que parfaitement silencieux. Par curiosité, j'ai parcouru le compte de @Xbebin où je n'ai rien vu sur le sujet #EolasIPJ. J'y ai cependant remarqué deux retweets sur les thèmes Outreau, les victimes, et prison. Petit monde, le monde est très petit... petit, très fréquemment irrespirable... mais petit, et sauf gros couac, toujours les mêmes, petit et facile à sonder, malgré des blocages qui rendraient des tweets illisibles. Plus loin, parmi les tweets et retweets de @institutjustice, je remarque une opinion de Philippe Bilger, sur l'influent blogueur et moqueur et le choix de ses cibles :
#Me Eolas, blogueur influent et très suivi, aurait dû choisir une autre cible que #l'IPJ On ne gagne rien à moquer 1 pétition indiscutable!
— Bilger Philippe (@BilgerPhilippe) 8 Juillet 2015
Ajout du 10. J’attends maintenant de découvrir si le syndicat USM (Union Syndicale des Magistrats) a réagit ou réagira à la communication #Rantaplan du bâtonnier de Paris. Sur Twitter, l’humour de Philippe Bilger qui répondait à Maitre Eolas a été souligné ; je ne pense pas qu’il soit utile de s’attarder sur les divers désaccords de ces deux là ? Un article sur Atlantico nous renseigne ; Philippe Bilger y critiquait déjà le meilleur du graveleux ou du plus « rude » des tweets de Maître Eolas. Eolas, l’avocat, ce #lolymous ou marque notoire, je vais lui consacrer un petit billet à part, sur son pédigrée et son pseudonymat ; sans quoi celui-ci finirait par être bien trop long. Encore sur Twitter... un journaliste, @S_Casteran, Simon Castéran, m’a lancé que sur ce genre de tweets, sujets et conneries, il faut absolument « communiquer sa pensée sans ambiguïté », surtout lorsqu'on retweete ou cite ; est-ce vraiment nécessaire ? Et oui, lorsqu'on fouille un peu les archives, on s'aperçoit que Maître Eolas sort de garde à vue à 4h du matin pour tweeter ensuite « rude » entre 13h00 et 14h00... Un coutumier, qui a pu se laisser prendre au jeu. Pas mal n'hésitent pas à fav, à RT, à propager ce style :
Nicolas B est introduit. Pas comme à Fleury, juste dans le prétoire. #LTPT
— Maitre Eolas ✏️ (@Maitre_Eolas) 9 Juillet 2013
Du 10 encore. Simon Castéran, une sorte de zoro aussi, insistait, « m'interpellait » car j'avais cité et commenté un tweet qui refaisait le portrait d'Eolas. Il s'agissait pour moi simplement d'illustrer, de documenter, de montrer comment d'autres encore « s'amusent », « militent » ou « combattent », avec des stratégies indignes ou sous la ceinture également. Si j'avais voulu outer Eolas ? Ce serait déjà fait ; j'étais donc au CNB, fin 2013 ; j'aurais pu y voler une photo, rien de plus facile. Ce journaliste aurait souhaité que je sois moins ambigu, plus explicite, probablement plus tranché aussi ; Eolas a 178 000 followers, ils sont bien assez nombreux pour se débrouiller seuls, réagir face à ce qui bruisse et ne leurs plait pas. Les FEMEN en connaissent un rayon, depuis toujours et par beaucoup, elles sont bassinées avec leurs physiques, leurs culs, leurs seins. L'anonymat du net, le pseudonymat et une PP quelconque, c'est beaucoup plus confortable :
@Maitre_Eolas le poisson d'avril fait mouche!
— C.Frc (@Carole_Franco) 8 Juillet 2015
Du 10 au soir, pour en finir avec ce billet. Plus j'approfondis le sujet, et davantage je renonce à parler encore d'un avocat ; dans son blog, ses mentions légales, lui insiste : « Don’t fuck with me. I’m a lawyer. » ; plus loin, il s'étend sur ce qui le poussait au choix du « pseudonymat ». Je ne parlerais plus que de Eolas, le lolymous ; d'autres peuvent toujours lui servir du Maître. C'est aussi ça, la liberté, la liberté d'expression. Hé oui, je lui arrache la robe ; et ce n'est certainement pas pour me torcher avec, beaucoup trop noires, ces robes là. En décembre 2013, Eolas nous parlait de son blog ; s'il lui arrivait un jour de parler de Twitter au Conseil National des Barreaux, j'espère avoir la chance d'y assister. J'aime toujours autant entendre Eloas nous parler d'une « cause principale », vers 2'43", « l'ignorance », nous parler « de l'ignorance du public à l'égard du droit » ; c'est à ce moment là de son discours que j'ai commencé à me tortiller dans le public, pour ne pas interrompre le lolymous ; nous étions tout de même au CNB, pour des débats organisés par l'association Droit et Démocratie, sur le thème « le désamour des français pour leur justice » ; d'autre part, je tenais à rester discret.
6-Maître EOLAS 17 12 2013 par droit-et-democratie
Sur la 13ième victime de l'affaire dite d'Outreau
Un certain Jacques Thomet, ancien journaliste de chez AFP, en aurait identifié jusqu’à 56... Quelques uns martèlent la vérité judiciaire, 12 victimes, et une psy, Marie-Christine Gryson, beaucoup ses opinion, son expertise ; autour ou parmi ceux-ci, gravitent des « révisionnistes » en demande de coupables, car 4 condamnés, ce n’est manifestement pas assez. A ces « révisionnistes », des journalistes répliqueront que l’une des 12 victimes s’est depuis rétractée et est retournée vivre chez ses parents ; que d’autres victimes pourraient un jour également se rétracter ? Que la justice s'est vautrée sur le nombre de victimes autant que sur le nombre d'accusés ? Je les laisse à ces débats improbables, dont ceux sur « les réseaux », les notables, les francs-maçons, les nettoyeurs. Je note que Jonathan Delay semble avoir été bien préparé ou modéré par son avocat, Maître Patrice Reviron ; probablement pour la sérénité des échanges avec le président, à Rennes.
.@outreauvo C'est ce que je soutiens, depuis plusieurs années. Que Eolas est avocat, mais indigne. Lisez juste ça :-) http://t.co/nf6Maw1cOQ
— Bruno Kant (@bkant) 30 Juin 2015
Je vais maintenant effectivement oublier #Outreau, toute cette faune, ses indignations et ses interrogations pic.twitter.com/W8S2HL8IkZ
— Bruno Kant (@bkant) 29 Juin 2015
En effet et vu les retranscriptions de débats récents dans la presse, Jonathan n'a pas pu s'exprimer à certains sujets ; à Rennes, lorsque le président lui demandait de dire par qui il avait été violé, Jonathan a répondu : « La loi ne me le permet pas. Ils ont été acquittés. » Tout était déjà dit ? Ce serait oublier les 4 condamnés et les faits qui ont été reprochés à ceux-ci ; ignorer aussi qu'à ces audiences, les pressions et répliques peuvent être fortes. Dans cette même retranscription, je remarque également la sincérité de Jonathan, si là encore, il n'avait pas aussi été bien préparé par son avocat. « Et Daniel Legrand, qui est présent dans ce box, fait partie des gens qui ont abusé de vous ? », poursuivait le président. Jonathan répondait : « Oui. Mais mes souvenirs ne me permettent pas d’en dire plus. Je sais qu’il était là. Je peux assurer qu’il était là. Je ne suis pas là devant vous pour mentir, si c’est la question qui se pose. » Jonathan pouvait-il en dire beaucoup plus, 15 ans après des faits ? Au risque de passer pour « menteur » ou pour « quelqu'un qui se trompe beaucoup » ? Il n'avait que 4 ans, à l'époque. A Rennes, Daniel Legrand a été jugé pour des faits qu'il aurait commis durant sa minorité. A l'issue d'Outreau 3, de ces ultimes débats, Daniel Legrand a donc été acquitté pour une seconde fois.
La retranscription la plus fidèle et exhaustive des échanges entre Jonathan et le président est probablement celle d'Eric Dussard, pour la Voix du Nord... Ailleurs, on en retrouve plutôt quelques extraits agrémentés de commentaires :
#Outreau @PatriceReviron 3 procès, 15 ans de procédures, puis ensuite, 20 ans de prison, pour ces déclarations? pic.twitter.com/2AcCdGEcef
— Bruno Kant (@bkant) 29 Juin 2015
Ce dimanche, j'ai téléphoné à Outreau. D'abord à une dame, un premier numéro qui apparaissait dans les pages blanches. Je me suis présenté, nous avons discuté. Elle disait avoir 66 ans, résider à l'opposée du secteur de la tour du Renard, semblait atterrée par les accusations et suspicions qui avaient pesées sur Jean-Marc Couvelard. Outreau est une petite ville, de 15 000 habitants ; je suppose qu'en 10 à 15 ans et avec tout ce bruit, autour de l'affaire et de ses protagonistes, les rumeurs alimentées depuis des années s'y sont toutes propagées. Cette dame n'était qu'une homonyme, elle m'a proposé le numéro de téléphone de la mère de Jean-Marc, elle le trouvait dans son bottin.
Puis j'ai téléphoné à Jacqueline Couvelard. Pourquoi pas ? Fidèle à elle-même, la dame. « Vous savez », m'a-t-elle un moment lâché, « ici, c'est le nord, Outreau, mais je suis éduquée. » Je n'en doutais même pas ; il n'y a qu'à l'entendre, pour la presse, les télévisions, et même pour la commission Outreau. « On peut être ici, Outreau, et être éduqué. ... On ne parle plus que de l'affaire, c'est dommage pour la ville. » De mon point de vue, le secteur d'Outreau, de Saint-Omer et de Boulogne-sur-Mer sont marqués pour plusieurs siècles. La dame est déjà âgée, j'avais longtemps réfléchi avant de l'appeler ; je l'ai surtout laisser parler. Elle a évidemment vite souhaité savoir qui je suis, pourquoi j'appelais, puis m'a rapidement parlé de son fils, aujourd'hui âgé de 56 ans, expliqué qu'elle aurait souhaité se rendre à Rennes pour y défendre encore son fils. Jacqueline Couvelard a environ 80 ans ; on tombait vite d'accord, qu'elle se repose plutôt que de s'engager encore dans ces débats, fréquemment stériles. Pour elle, comme pour beaucoup, Jean-Marc n'aurait jamais pu commettre les faits qui lui ont été reprochés. Et je suppose qu'en 10 à 15 ans, il y aurait eu enquêtes et contre-enquêtes assorties de multiples révélations si son fils avait effectivement pu faire mal à des mouches.
Jacqueline Couvelard me disait encore qu'elle ne souhaite plus parler à des journalistes. Je ne sais pas pendant combien de temps j'ai discuté avec elle ; longtemps ; prolixe, la dame. Nous avons parlé un peu d'Internet aussi ; elle n'est pas connectée ; ainsi que de ce procès récent et de ces associations de la protection de l'enfance. Selon Mme Couvelard, ces associations feraient mieux d'oeuvrer à l'aide et à la réinsertion des enfants victimes. Mme Couvelard semble avoir été affligée par l'image d'aujourd'hui de Daniel Legrand, le fils ; 15 ans sur le banc des accusés, de temps en temps rappelé dans des prétoires, c'est long... « Non, bien fait, et ça ne suffit encore pas ! », pourrait réagir une certaine faune.
Je me suis posé pas mal de questions au cours des jours passés, au sujet de Jean-Marc et de sa mère. N'ont-ils jamais eu d'avocat ? « Un avocat ? Mais pourquoi, un avocat ?.. », a réagit Eric Dussart, journaliste de la Voix du Nord. Pour une plainte et une constitution de partie civile, si Jean-Marc, manifestement une personne vulnérable, a été embarqué dans des étages. Ou pour répondre efficacement à toutes ces diffamations, écrits et discours concernant Jean-Marc.
@bkant Un avocat ? Mais pourquoi, un avocat ?..
— Eric Dussart (@edussart) 26 Juin 2015
Jean-Marc a encore été chargé récemment, à Rennes, par Maître Patrice Reviron. Jean-Marc nous a été présenté comme pouvant être une personne moins handicapée que cela nous a été dit. Il a été rappelé que Jean-Marc a été déclaré « pénalement irresponsable », en quelque sorte, fou, de ces trop fous pour être condamnés ; mais aussi qu'il aurait bien pu compter parmi les victimes de la tour du Renard, son 5ième étage. Depuis quelques jours, Maître Patrice Reviron nous propose sa plaidoirie récente, à Rennes, dans son intégralité ; j'y ai remarqué les pages 23 et suivante :
#Outreau L'intégrale de ma plaidoirie, prononcée le 4 juin 2015 aux assises de Rennes pour Jonathan Delay, est ici: http://t.co/0ReDezbNiy
— Patrice Reviron (@PatriceReviron) 25 Juin 2015
Maître Patrice Reviron s'y présente, précédemment infirmier - donc, « sachant ». Puis développe. Des propos malgré tout quelque peu modérés, étayés, argumentés... parfois imprudents, limite excessifs, parfois drôles. Inadmissibles pour beaucoup, d'où, très probablement, le tweet et les coupons de presse de Eric Dussart. Je suppose que Maître Reviron souhaitait nous démontrer que les enfants Delay n'avaient jamais « mentit » sur ce point, qu'effectivement, « l'anormal » a bien pu grimper les 5 étages, ou au moins, a pu être occasionnellement présent tout là haut. Mais dans ces deux pages, Maître Reviron charge finalement surtout « monsieur et madame Delay » ?
@bkant @PatriceReviron Mais cessez donc de vous interroger. J'ai jamais rien vu de plus dégueulasse que la mise en cause de ce pauvre gars..
— Eric Dussart (@edussart) 26 Juin 2015
Pour appuyer sa démonstration, Maître Patrice Reviron avance qu'un OPJ sous serment a entendu l'un de ses collègues déclarer que Jean-Marc a été lui-même « entendu » au 3ième étage d'un commissariat. J'ai une bonne expérience à ces sujets. Pour avoir été enlevé de la mairie de Fresnes par la police nationale et ensuite « retenu » au commissariat de l'Haÿ-les-Roses. Pour avoir vu arriver sur moi, rien que pour et sur moi, des véhicules et tout un troupeau d'agents ; ils m'ont ensuite déposé au commissariat des Halles. Pour avoir été soulevé par deux policiers, quai de Grenelle, afin d'être éloigné, déposé beaucoup plus loin, dans un commissariat parisien. Lorsqu'on n'oppose pas la moindre résistance, lorsqu'on est très docile, on flotte à travers la cité, on s'élèverait même dans les étages sans avoir à produire le moindre effort... puis on rentre chez soi parfaitement intact. Nos poulets sont balaises, mais ne sont pas tous des brutes
Je n'ajoute rien au sujet de mon expérience longue et vaste concernant « la psychiatrie », « la déficience », « le handicap », « la vulnérabilité » ou même « la dangerosité ». J'ajoute plutôt quelques lignes sur l'audition de Fabrice Burgaud par la commission Outreau. Seul le prononcé fait foi - le prononcé est encore pire que la retranscription. Un peu avant les propos qui suivent, André Vallini cafouille ou lâche un lapsus. « Pr... » Procureur ? Si Philippe Houillon avait été plus tendre avec ce juge, nous en saurions plus, Fabrice Burgaud se serait sentit beaucoup plus libre, moins sur le grill, face cette représentation ? Sur les filles victimes, Fabrice Burgaud a du répondant, le standard. Concernant Jean-Marc, tout se gâte... Plus tard, après le feu de M. Houillon, André Vallini poursuit l'interrogatoire l'audition. Fabrice Burgaux répondait enfin à Mme Couvelard ; cette dame ne comprenait pas pourquoi ce magistrat la renvoyait vers Roubaix, avait refusé de la recevoir avec son fils, dans son cabinet ; Fabrice Burgaud renvoyait vers les spécialistes, expliquait qu'il n'est pas médecin.
"Seul le prononcé fait foi"... http://t.co/ZvyhEhpi3L Pas mal conforme #Outreau pic.twitter.com/AQxaCZ91tL
— Bruno Kant (@bkant) 27 Juin 2015
Je vais finir par parler aussi de malcomprennants :-)
Justice et monde du handicap: l'incompréhension mutuelle http://t.co/yTbsxIjvxX
— Bruno Kant (@bkant) 28 Juin 2015
Arrivé là, je rigole beaucoup trop pour lire la suite http://t.co/0tnn1VPeOa #Outreau pic.twitter.com/YAWXoSw9Bm
— Bruno Kant (@bkant) 29 Juin 2015
« Bloqué », par SOS les Mamans, une faveur
Il est facile d'injurier et de bloquer des gens, de crier « don't feed the troll » ou « attention au méchant », plutôt que de discuter sereinement avec eux, de choses embarrassantes, sinon compromettantes. Un certain @Euterpeaventure, parfait anonyme, recherchait des « témoignages » à défaut d'éléments de preuves ou suffisamment concrets (c'est en dire long, vu le milieu), manifestement dans le but de me nuire, de me noircir au moins, aux yeux de quelques uns... dont une bonne part de fange qui soutient les enfants des Delay - tant pis pour ces derniers.
@SOS_les_Mamans a réagit. Cette association ou ce compte m'a bloqué il y un très long moment déjà. Je doute que cette association accepterait un jour de discuter de l'intégralité des productions de l'un de leurs chantres, Maurice Berger, « pédo-psy », ou encore d'ouvrages ou conférences auxquels cet « expert » a pu contribuer. Et je suppose qu'il parait à @SOS_les_Mamans comme à @Euterpeaventure plus facile de me taxer lapidairement de « masculiniste », repoussoir, de calomnier, de m'injurier, plutôt que de reconnaitre des vérités évidentes pour beaucoup... par exemple, que l'un des « professionnels » du fiasco d'Outreau, Jean-Luc Viaux, « psychologue », s'est magistralement vautré, y compris lorsqu'il qualifiait lui-même ses propres travaux d'« expertises de femme de ménage ». Maurice Berger, pour pas mal, « un réac très à droite » ; je pense qu'à cet « expert » là, il ne fallait jamais toucher non plus, d'autant moins qu'il vient de publier une tribune sur le HuffPost, « Outreau : ma réponse de "pseudo-sachant" aux vrais "méprisants" ». Petit monde
C'est juste normal, courant sur Twitter : tweetez de travers du point de vue de quelques uns, puis vous finissez injurié/bloqué. J'en profite pour noter ici que l'affaire des viols dans des foyers de la Dass d'Anger est au point mort, qu'un avocat y frétille, viendrait même de saisir un juge d'instruction... et qu'à Nantes, il pouvait ne s'agir de vent.
Mes relations avec les « masculinistes » ou les « pères grues » ? Ces voleurs ont revendiqué mon action de mars 2013 sur Beaubourg, ce que @AFP et @prefpolice devraient pouvoir confirmer
Le délibéré de Metz ? Les juges de là bas ont pu s'octroyer un temps de réflexion.
![](http://justice.cloppy.net/media/blogs/justice/SOSLesMAmansMasculinisme.png)
De quelques echanges du week-end, sur Twitter, un espace publique
![](http://justice.cloppy.net/rsc/img/blank.gif)