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Un ultime résumé
Comme je l'ai souvent fait pour beaucoup de mes billets, ici, par commodité, je rédigerais, j'éditerais, cet ultime résumé en ligne, sur plusieurs jours. Puis je modifierais cette courte introduction. Le rédiger sera long, fastidieux et surtout éprouvant. Autant que les premiers éléments de ce billet soient alors rapidement en ligne. Beaucoup pourraient ensuite mieux me comprendre, comprendre de quoi je parle depuis des lustres, de quoi je souhaite encore parler maintenant. Hormis quelques paragraphes relatifs à des faits récents, ce que je décris, dépeins, dans ce billet, est connu par beaucoup ; j'en ai souvent parlé, discuté, avec de nombreuses personnes, au cours des années passées.
On m'avait plutôt suggéré d'écrire un résumé de toutes ces histoires en une simple page, résumé que je produirais peut-être ultérieurement, pour entête, si des journalistes ne s'en occupent pas très prochainement.
J'ai deux filles, nées de deux unions différentes ; la grande est née en 1993 ; la petite est née début 2003. C'est surtout ou principalement du « sauvetage » de la grande par la protection de l'enfance dont je me plains. Avec la petite, qui a 10 ans, malgré une séparation d'avec sa mère, en 2010, puis des échanges virulents entre moi et son avocate, Maître Agathe Cordelier, ça va, j'ai des DVH classiques, un week-end tous les 15 jours, etc, après une décision rendue par un JAF, fin 2011. Par le passé, en 2003, une page pouvait suffire ; ma cadette naissait, puis ma grande, qui va avoir 20 ans, allait ensuite être « placé », « sauvée ». Aujourd'hui, je souhaite parler de ce qui s'est tramé en 10 à 15 ans, pas d'un scooter volé, un résumé ne suffirait pas ! Et pourvu, qu'ensuite, ma cadette ne soit pas « placée » à son tour, parce que j'écris et bavarde encore... En novembre 2005, ma cadette avait elle-même échappée à un tel « sauvetage » dont je me plains, le « placement » et « l'assistance », la « protection » dont aurait bénéficié ma fille ainée, entre 2003 et 2011 ; en 2005, je m'exprimais déjà beaucoup, de trop, au gout de certains, et depuis, je n'ai pas changé, bien au contraire.
La protection de l'enfance, cette « mère maltraitante » (le Monde du 13 février 2013), régulièrement décriée, sinon en perpétuelle quette de plus de moyens, réagira-t-elle au bruit que je fais encore, depuis quelques jours, ou martèlera-t-elle encore que mon ainée a été « sauvée », effectivement « aidée », qu'au cours des années passées, ces professionnels n'auront toujours qu'oeuvré dans l'intérêt de mon aînée ? Richard Josefsberg, de l'OSE France, et Thomas Resch, de l'ARSEA Alsace, daigneront-ils prochainement discuter avec moi de santé, de scolarité, et même de moralité ? J'en doute ; leurs missions sont terminées, ils ont fini de bâcler leur travail, « en faveur » de mon ainée... Maître Charles Halter, notaire, souhaitera-t-il nous parler de son travail, des carences de son étude que des juges des tutelles m'ont prêtées ? Maître Delphine Roughol, avocat d'enfant, aura-t-elle quelque chose à nous raconter, se fera-t-elle porter pâle, ou commencera-t-elle plutôt par négocier d'abord encore un renvoi, ainsi qu'un ticket restaurant ? La Caisse d'Epargne région Lorraine pourra-t-elle ou non nous parler de secret bancaire ? Qu'aurait à nous raconter le couple Clementz, rien du tout, comme pour France 2, fin mai 2008 ? Souvent, j'ai provoqué tous ces gens, il n'a jamais suivi qu'un grand silence...
Oui, fin 2005, la protection de l'enfance avait envisagé de s'occuper aussi mal de ma cadette. A cette période, sur Internet, je ne soulignais que trop l'irrationnel des décisions du juge pour enfant de Nanterre : comment ces professionnels pouvaient-ils « sauver » la grande et ne s'être jamais souciés de la petite, comment pouvaient-ils m'estimer « dangereux » pour la grande, son « psychisme », et n'avoir jamais rien envisagé alors pour « sauver » aussi la petite ? Dans la foulée, les travailleurs sociaux de l'OSE France rendaient un rapport au juge pour enfant dans lequel une allégation exprimait soudainement leurs « plus grandes inquiétudes » pour ma cadette ! A l’époque, j'étais défendu par Maître Henri Lacamp ; il avait su réagir et répondre efficacement, soulignant qu'alors, hormis une phrase de ce rapport de l'OSE France, aucun autre élément ne permettait de penser que ma cadette encourait un quelconque risque... Pour ma part, à cette période, j'avais surtout perçu d'ultimes pressions, un réel chantage encore : « fermez la, M. Kant, si vous tenez à la petite. »
Par le passé, je ne faisais pas que m'exprimer sur Internet, dans des forums de milieux associatifs, de télé, de aufeminin.com et dans le forum du Monde, le journal. Je suis bavard. Je m'étais aussi souvent adressé à des autorités, par écrit, en communiquant déjà des résumés ; j'ai souvent reçu des réponses, au cours des années passées. Au cours de l'été 2005, je recevais une première réponse de l'Elysée. En 2003 déjà, je recevais une réponse de Michèle Estraillier, pour le Conseil général des Hauts de Seine ; je m'étais alors plaint de l'ASE. Puis je me plaignais ensuite, auprès du juge pour enfant, du fonctionnement de son cabinet ; il m'avait répondu ; plus tard, ce même magistrat m'intimait en premier de cesser de lui écrire ; puis entre ce magistrat, Anne Valentini, et moi, tout s'est envenimé à tel point qu'elle s'est sentie obligée ensuite de retenir le dossier de mon ainée entre ses mains, jusqu'à l'été 2005, elle s'est obstinée, pour en finir... obstinée à tel point que Anne Valentini a même choqué Anne le Cunff, le juge des tutelles, qui siégeait alors à Antony. Il me semble que ce magistrat, Anne Valentini, a depuis été muté ou promu à Bobigny. L'été 2004, à l'audience, en présence du juge pour enfant, Richard Josesberg, Directeur de Taverny, m'avait reproché de m'être exprimé dans le forum du Monde, le journal ; je n'ai jamais su quels écrits m'avaient valu ces récriminations. En 2004, Marc Scotto me répondait, pour le Défenseur des Enfants, bureau de réclamation qui me répondait à nouveau fin 2005... Je m'étais encore plaint au Défenseur des Enfants au cours de l'été 2005 ; à l'audience et alors qu'il souhaitait plaider, Anne Valentini a rabroué Maîre Lacamp, mon avocat, et l'a fait taire ! Tout et tous me renvoyaient à chaque fois vers les tribunaux, vers le juge pour enfant, vers la cour d'appel de Versailles, sa chambre des mineurs, et m'incitaient donc à me résigner, à me taire, ou à me débrouiller tout seul, avec un avocat ; me suggérer le suicide aurait été plus sincère.
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Des motivations du délibéré du 30 juin 2008,
« Attendu que M. Kant est bien trop bavard... »
Quand je ressasse et repense à tous ces détails, je suis juste envahi par un profond sentiment d'aversion. Pour la grande, jusqu'en 2007, Maître Henri Lacamp et moi même luttions également, ce que je vais redécrire à la suite ; en vain. Après 2007, je me suis mis à agir seul, sans avocat, lorsque je pouvais me représenter en personne, et en me défendant de façon plus radicale, en optant pour des stratégies de combats, de guerre ; Maître Lacamp ne m'aurait peut-être pas suivi sur ces terrains, car fréquemment moins consensuels ; par ailleurs, en me défendant en personne, j'allais aussi faire quelques économies ; je ne suis pas à l'aide juridictionnelle, et tous ces recours et procédures, cumulés, sont alors vite très onéreux ; j'ai commencé à bûcher plus le droit, puis je croisais un juriste, G., qui m'a donné un bon petit coup de pouce, gracieusement. De fin 2005 à mi, voire même fin 2008, nous n'avions plus reçu aucune nouvelle de mon aînée. En 2008, avec une procédure de prise à partie, je provoquais un changement de juge au siège ; puis en 2009, période où nous pouvions enfin renouer, nous repassions des vacances d'été, réunis, en famille. Ensuite, les hostilités reprenaient, et j'ai renoncé, face à l'obstination, la perversion de professionnels et de tiers ; nous reperdions à nouveau tout contact avec mon ainée. Pendant tout ce temps, depuis 2005 et jusqu'à septembre 2011, les époux Clementz, « tiers dignes de confiance », étaient « garants » de la relation père-enfant de mon ainée ; depuis l'été 2009, et sauf très ponctuellement, à la cour d'appel de Versailles, en 2010, je n'ai à nouveau plus aucun contact ou échange avec mon ainée. Dès début 2003, la protection de l'enfance insistait, très pesamment, pour que mon ainée soit « durablement » confiée à ses tantes maternelles ; ensuite, les juges m'ont souvent demandé de me taire, ainsi que d'attendre que le temps passe, puis d'attendre la majorité de mon ainée... elle est majeure, depuis septembre 2011.
Depuis 2003, tout en me défendant, en tentant de défendre mes enfants et ma famille, j'étudiais la protection de l'enfance, et je documentais plus particulièrement de quelle façon travaillaient les juges pour enfant de Nanterre et la cour d'appel de Versailles, comment travaillaient des professionnels de l'ASE, de l'OSE France, puis de l'ARSEA, et bien plus encore. J'ai plusieurs fois pensé à jeter l'éponge, au cours des années passées ; mi-2006, je découvrais La DPJ et la chasse aux sorcières contre les mères, puis j'échangeais même brièvement avec son auteure, Lucie Poirier ; j'ai souvent été remotivé par de telles lectures, ou par des échanges sur ces thèmes.
Je vais être prolixe, comme souvent, suffisamment exhaustif. Certains me reprocheront ensuite, à nouveau, d'étaler « la vie privée de ma fille ainée » ? C'était un argument que des professionnels m'avaient parfois avancé, par le passé, à huis-clos, en chambre du conseil, m'intimant de ne plus m'exprimer, alors que je publiais déjà beaucoup. J'avais alors bien expliqué à qui voulait l'entendre, puis à mon ainée lorsque je l'ai pu, que je n'exposais pas sa « vie privée », mais essentiellement la façon dont avaient travaillé des professionnels de la justice, de la protection de l'enfance. En étant prolixe, je vais rapidement dissuader mes lecteurs les moins intéressés ; ils iront lire plus court ou plus intéressant, ailleurs qu'ici ; cela contribuera à occulter des détails, dans ce blog, qui relèveront, malgré tout, parfois de plus intime.
Je vais donc récidiver, dans le présent billet, puis probablement encore susciter l'ire et des répliques de ceux qui se sont appliqués ou lourdement impliqués, au cours des années passés, pour « sauver » ma fille ainée. Que ces professionnels réagissent alors encore, qu'ils n'hésitent pas un seul instant. Mais qu'ils réagissent cette fois-ci enfin hors du huis-clos, où le juge pour enfant de Nanterre et la chambre des mineurs de la cour d'appel de Versailles ne nous convie maintenant plus ? Je doute que ces professionnels et même des tiers l'ouvrent un jour, sauf si des journalistes savaient leurs arracher quelques mots. Par le passé, ces professionnels et tiers, de vrais couards, ne se sont jamais aventurés hors de la chambre du conseil, cet espace clos qui les protégeait eux même, et où ils pouvaient improviser, prêcher, déblatérer, au détriment de mon ainée, au détriment de ma cadette aussi, au parfait mépris de ma famille également.
En janvier dernier, je pensais à tourner la page ; j'y avais souvent songé par le passé, j'y songeais à nouveau après avoir entendu Eric Mouzin. Puis une mouche m'a repiqué ; je publie, bavarde et gigote encore. Il y a quelque jours, on me lâchait que ce que je tweetais était décousu ; 140 caractères, c'est court ; j'ai rapidement rédigé un billet en reprenant d'anciens éléments, dont un PDF de 100 pages contenant beaucoup de correspondances qui me sont parvenues par le passé ; on m'a ensuite rétorqué que je n'étais plus crédible !
Je me suis surtout dit encore qu'il fallait que des journalistes s'emparent à nouveau de ce que je raconte aujourd'hui, pour crédibiliser mes discours, et crédibiliser surtout les éléments dont je parle, les faits que je décrits, que je commente. Après mon passage remarqué à Saint Cyr, puis ces portes closes, ce vendredi, à la mairie de Fresnes, un article est encore paru, dans le Parisien du Val de Marne : « Interdit de conseil municipal ». Mais à la parution de cet article, ce 4 mars 2013, d'autres mots semblent avoir été retenus ; mènerais-je aujourd'hui un « combat symbolique » ? Où va-t-on ! Que vais-je encore lire ou entendre, au cours des prochains jours ? Maître Eolas, me lançant à nouveau d'aller me faire soigner, comme il l'a déjà fait, début décembre 2008 ? Mes « combats » n'avaient alors absolument rien de symboliques. Lorsque je lis, aujourd'hui, Le Progrès du 5 mars 2013, j'ai pour ma part vraiment le sentiment que mon « combat » est encore très concret et toujours d'actualité, susceptible en tous cas de retenir quelques attentions : « Les jeunes parents clament leur innocence mais sont empêtrés dans une spirale juridique et administrative complexe. » Courage ! Considérer que mes « combats » ne seraient aujourd'hui plus que « symboliques » serait indécent ; début 2010, à la cour d'appel de Versailles, pour justifier la prorogation du « placement » de mon ainée, les travailleurs sociaux de l'ARSEA finissaient par arguer que j'avais ces « combats » à mener, dans le prolongement d'une lutte alors pourtant très concrete, notamment contre eux. Je comprends cependant bien que pour quelques voix, dont celles de magistrats, l'intégralité de ces procédures en matière « d'assistance éducative » s'est spontanément éteinte avec la majorité de mon ainée, en septembre 2011 ; « silence, circulez, et cessez surtout de ressasser encore ce passé si embarrassant ! »
J'ai ensuite évoqué l'affaire Mouzin et l'affaire Bamberski, deux pères qui se sont battus durant des années, Monsieur Mouzin se bat d'ailleurs encore. On m'a rétorqué que Estelle pourrait encore être vivante, qu'il faut persister, toujours la rechercher, et qu'il fallait absolument que l'assassin de Kalinka soit condamné, mais que je devrais, pour ma part, tout lâcher avant que je ne « devienne chèvre »... Comme si mes propres affaires ou « combats » n'étaient aujourd'hui plus que très « symboliques », car ce mot a été lu, il y a peu, dans un journal. Ca suffit ! Attendons de découvrir ce qui suivra ou non. En tous cas, non, je ne virerais pas chèvre ; j'ai d'ailleurs pris la ferme décision de parler, maintenant, plutôt que virer effectivement chèvre, en m'engageant à nouveau dans des procédures et dans des prétoires, ces maisons qui rendent parfois bien fou, dans le cadre de nouveaux recours contre l'Etat, ou de recours auprès de la CEDH, contre la France.
Après ces précédentes et récentes réactions, sur Twitter, j'écris cet ultime résumé en me doutant qu'un comique plagiera prochainement Lang, et me lancera que dans mes affaires, « il n'y a pas mort d'homme ! » Oui... mais ce serait alors omettre, ignorer un petit détail : la mère de ma fille ainée est morte à moins de 30 ans, très subitement ; après de premiers examens, par un généraliste, pour des douleurs persistantes et vives, elle avait été admise dans un service d'urgence, service qui avait ensuite lui-même reporté des examens au lendemain ; elle est morte dans la nuit, faute d'examens et de soins ; j'y reviendrais. Ce petit détail parmi beaucoup d'autres, dans mes affaires « d'ordre privées » change déjà un peu la donne : je pourrais aujourd'hui encore attendre un procès, comme le père de Kalinka en attendait lui-même un, durant des années... Non, je ne consacrerais plus 15 à 20 ans à cette affaire là, un décès suspect, en 1999 ; je compte simplement en reparler maintenant, reparler également du « placement de ma fille ainée, ainsi que de quelques autres broutilles ou détails qui ont aussi affecté mes enfants et ma famille, au cours des années passées. Ce décès subit, si jeune, ainsi que la façon dont cette affaire a été ensuite bâclée par la justice me permettraient probablement de justifier déjà mes agissements ou comportements récents, mes revendications, dans le but de prendre la parole dans l'espace public. Qu'auraient lâché L'IPJ et Joel Censier, les aurait-on sommé de se taire si la justice avait égaré ce dossier d'instruction, ou l'un de ses élément essentiels au renvoi devant un tribunal ? J'y reviendrais, plus en détails, ou sur des détails qui figurent d'ailleurs déjà dans ce blog, parmi de nombreux autres.
Pour la suite de ce billet, je vais être encore assez exhaustif, explicite ; je l'ai souvent été, dans ce blog, comme ailleurs.
Qui suis-je ? Est-ce que c'est important ? Par le passé, on m'a parfois confondu avec un homonyme, j'en ai repéré plusieurs, dont un prêtre ou pasteur en Allemagne, et un cariste, quelque part en région parisienne. Quelques internautes auraient parfois souhaité que je sois ce cariste. Et dans les prétoires, particulièrement dans celui de Anne Valentini, j'ai souvent eu le sentiment qu'on s'était également trompé sur ma personne ; en entrant en audience, avec ce magistrat précis, j'avais purement et simplement l'impression de m'être trompé de pièce tant le costume qu'elle m'avait taillé ne me correspondait pas... Même en janvier 2010, chez le Délégué du Procureur de Paris, j'avais eu le sentiment que quelqu'un s'était trompé sur ma personne, il me rappelait alors la loi que je connaissais déjà. Et à la cour d'appel de Versailles, on m'a longtemps pris et fait passer pour un demeuré, jusqu'à ce que je fasse casser pour une seconde fois cette baronnie ; depuis cette période, la cassation d'octobre 2010, la chambre du conseil s'est même vidée ; entre la fin 2010 et jusqu'à 2012, à Versailles, je ne retrouvais plus que les juges et les avocats généraux... Si cette jurisprudence de la fin 2010 avait pu exister bien avant cette période, le cours de cette histoire, le destin de mes enfants et de ma famille aurait certainement été très différent ; tant pis ; le mal a été fait, et tout a été écrit, beaucoup par les magistrats.
L'assistance éducative, ce n'est pas du pénal, c'est du civil. Le juge pour enfant rend des décisions que son cabinet notifie ou non. Ces décisions sont le plus généralement assorties de l'exécution provisoire, elles s'appliquent dès qu'elles sont rendues ; et lorsqu'on a connaissance de l'existence d'une de ces décisions, on peut toujours faire appel ; comment revenir, quelques 3 à 10 mois plus tard, sur le passé, lorsqu'une ordonnance ou un jugement a déjà produit des effets ? Mais qui suis-je ? Ceux qui me lisent, il y en a bien, attendaient peut-être une autre réponse à cette interrogation. Un hackeur, un hacktiviste ? Quelques uns devraient pouvoir confirmer, ou se sont déjà fourvoyés à ces sujets là aussi.
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« Vous reprennez les pièces, et vous les remontez de façon différente,
le hacking, c'est rien d'autre que cela » ; Piratage, sur France 4, avril 2011
Aujourd'hui, parmi ce qui me définit le mieux, figure probablement l'affection de ma soeur aînée qui est trisomique. En 2006, le Docteur ou charlatan Magalie Bodon-Bruzel (lire Clash au Mémorial de Caen) rendait un rapport que les juges de Nanterre et de Versailles ne m'ont jamais permis de contester ; dans son introduction, cet expert auprès de la Cour relevait en premier cet « antécédant familial ». On ne m'avait plus lancé une crasse pareille depuis l'école primaire : « voyez d'abord la soeur qu'il a ! » Il y a près de 50 ans, la génétique balbutiait encore ; lorsque ma mère avait souhaité comprendre ce qu'avait ma soeur ainée, pourquoi elle était si différente, les médecins lui ont répondu : « Madame, elle est comme ça, car vous êtes vous même comme ça... » Un prête poursuivait ensuite : « c'est votre croix, vous devrez la porter. » Je pensais que depuis les années 60 à 70, les scientifiques avaient pu vulgariser leurs travaux, mais je me trompais ; je suis blasé, désabusé depuis très longtemps maintenant. Dans ce même rapport, affligeant, consternant, mais dont Nanterre s'est emparé, pour mieux motiver le « placement » de mon ainée, l'expert me reconnaissait ensuite tout de même « quelques capacités intellectuelles »...
Mais la protection de l'enfance ou ces spécialistes en savoirs, psychanalyse et psychiatrie de comptoir (j'y reviendrais) m'infligeaient déjà des affronts bien avant que ce fumeux rapport ne soit rendu et versé au dossier « d'assistance éducative » de mon ainée. Pour son entretien, Magalie Bodon-Bruzel m'avait reçu à l'Unité pour Malades Difficiles de Paul Giraud ! Bien plus tard, fin 2009, un enfant passait par la fenêtre, à Orly ; n'aurait-il pas pu être surprotégé, « aidé », lui aussi, comme l'aurait très longtemps été ma fille ainée ? Le but inavoué de tels professionnels est peut-être précisément de compromettre durablement l'avenir de familles et d'enfants... Des articles publiés par le Parisien m'avaient intrigué ; un père, sortant de Paul Giraud, avait jeté son fils par la fenêtre du deuxième étage ; je m'étais rendu à Orly, j'avais alors mené ma petite enquête dans le voisinage et même très brièvement rencontré la mère, pour en discuter. « Schizo », m'avait-on très sobrement lâché au café du coin, avec un petit signe de la main montrant la tête...
J'ai parfois connu ou croisé quelques délinquants. Mais de vrais déviants, j'ai pu en connaitre et en étudier alors que je fréquentais assidument les prétoires et ces professionnels de la protection de l'enfance. Avant cela, j'avais plutôt une meilleure compréhension de ce qu'est la déficience, ou de ce qu'est le handicap. Récemment, un élu m'a donc suggéré de m'engager ; je pense pourtant avoir encore ou déjà fait beaucoup depuis 2003, ça ne suffira pas ? Par le passé, ma propre mère était engagée, dévouée même, en faveur de personnes handicapées ; elle a même présidé L'Association Familliale d'Aide à l'Enfance Inadaptée de Sarreguemines, de novembre 1986 à janvier 1993. J'ai été profondément outré en lisant l'expertise de Magalie Bodon-Bruzel et en découvrant que pour Nanterre, comme pour Versailles, une soeur trisomique est en premier un « antécédent familial »... Ma mère est morte en mai 2006 (plus de précisions, dont le faire-part de décès). Ma mère avait-elle appris que ces magistrats réclamaient une expertise psychiatrique, puis que ce charlatant, ce bouffon auprès de la Cour, me conviait puis me recevait en Unité pour Malade difficile (un petit bureau, passé l'accueil) ? Inutile de me dire qu'il vaut mieux ne pas remuer la merde, un colonel nous l'a déjà expliqué... Je n'envisage pas de m'engager d'avantage, surtout après tous ces silences en retour. Vu ce que je lui exposais, l'élu m'intimait également de retourner plutôt dans des tribunaux ; ça suffit, je ne sais déjà que trop bien comment ceux-ci fonctionnent habituellement. Je vais juste continuer à foutre encore un peu le bordel, faire du bruit dans l'espace public, et demander à parler, de ces 10 à 15 années passées. Refuserait-on à une femme battue de parler de ses épreuves récentes ? Je n'ai pas été entendu, en décembre 2004, lorsque ma fille a été tabassée, à Taverny, dans la maison d'enfants Elie Wiesel ; c'est également de ce genre de détails dont je souhaite parler.
Ma fille ainée est donc née en 1993, à Paris. Il s'agit bien d'un livret de famille délivré par la ville de Paris.
A suivre... en cours d'édition et de relecture.
Trois questions
J'ai rédigé une petite lettre, à l'attention de l'ordre des avocats de #Metz à qui je souhaite poser trois questions. Dans les prochains jours, je la poste. Demain, peut-être, si je n'ai pas la flemme ; ou lundi, selon la météo ; il fait chaud.
Je ne contacte plus de journalistes à ces divers sujets. Ceux-là m'avaient à nouveau suffisamment fatigué, franchement lassé encore. Le dernier avec qui j'avais pu sérieusement et longuement échanger sur ces thèmes jugeait mes discours beaucoup trop fermes, déterminés, et tellement trop « diffamatoires » ; ce journaliste semblait avoir la trouille et préférait attendre que le JAF de Metz rende un jugement... Il fallait donc encore attendre ; comme si je n'avais pas déjà ammassé assez de correspondances, d'écrits, de jugements et arrêts au cours des 15 à 20 années passées.
Qu'auraient d'ailleurs pondu les journalistes avec un tel jugement de JAF en main, d'ultimes articles débiles sur « les droits des pères » agrémentés de quelques lignes pour faire crier et chialer partout ? Quel intérêt ? Aucun, tandis que pour produire de tels papiers, ils leurs suffit d'évoluer le nez en l'air, sous des grues, ou d'arpenter les tribunaux, durant certaines audiences JAF du vendredi. Puis comment réagiront les journalistes en découvrant ce qui suit, sinon en estimant qu'il y a maintenant un ultime motif impérieux pour ne rien en dire encore : l'ordre des avocats de Metz me répondra peut-être.
Imprimé, prêt à poster
Edit du 5 juillet au soir : Depuis la fin mai et le procès Outreau, quelques haines et leurs relais se sont intéressées à mes tweets ; pour commencer, beaucoup une certaine Euterpe, qui a finie muselée par la modération de Twitter. Rien d'anormal, mes opinions leurs déplaisent ; particulièrement mes opinions sur les psys, sur les discours de « sachants » ? Je vais les ignorer, laisser ces haines à leurs luttes de caniveau, à leur militantisme de déviants - psycho ou sociopathes, pourraient vouloir rectifier des « sachants ». Je compte effectivement les ignorer, les laisser publier, tweeter, brailler, comme elles, ils ou illEs savent faire ; car certaines de ces haines pourraient être des mamans solo sous le seuil de pauvreté ; les haines s'exprimerait probablement encore plus fort si je sollicitais un talent spécialisé en droit des nouvelles technos, puis si le budget de l'une d'entre elles finissait un jour sérieusement amputé par une décision d'un tribunal... Je note également que Julie Bindel, journaliste, activiste féministe, a décidé de ne plus s'exprimer à certains sujets, redoutant manifestement d'ultimes campagnes MacCartistes à son encontre - the use of unfair investigatory or accusatory methods in order to suppress opposition. Un déluge de mensonges, des campagnes d'astroturfing, de la propagande, peuvent produire des effets difficiles à endurer. Moi, ça me fait juste rire ; MacCartisme et astroturfing, avec un soupçon de stratégies de communication soviétique, plus ces comèrEs seront nombreusEs et davantage elles-mêmes croiront à ce qu'elles ont tricoté, projeté et fantasmé ; pas mal des haines et relais qui se sont exprimées depuis la fin mai sont des femmes et leurs soutiens, des haines qui assureront en coeur qu'elles, les femmes, disent toutes et toujours la vérité !
Edit du 6 au soir : Je ne suis toujours pas passé à la Poste ; il fait moins chaud, mais j’ai encore la flemme, peu de temps et d’entrain pour ces choses là. Depuis des mois, je me demandais pourquoi un site avait disparu d’Internet, et pourquoi @mascuwatch n’exprimait plus jamais rien. Je pense avoir trouvé une réponse. Sur Facebook, « Stop patriarcat » affirme que deux pères ont déposé une plainte et renvoie à la lecture d’un article de l’Observateur du Cambresis. On les croyait pourtant tous bien abrités, anonymes et loin à l'étranger, hébergés sur des serveurs imperméables à toutes investigations... Sur Facebook, « Stop patriarcat », un collectif, ajoute : « le dépôt de plainte pénale est l'arme classique des masculinistes pour museler toute opposition et maintenir fermement la domination masculine. » ; d’autres que moi leurs suggéreraient d’en discuter avec un médecin psychiatre, il serait susceptible de diagnostiquer bouffées délirantes et psychoses paranoïaques ; je crois leurs avoir déjà lancé de prendre des cours de droit, d’apprendre au moins que la liberté d’expression connait des limites un peu partout sur la planète. Je lis de tout, ce qui peut être facilement constaté dans ce que je relaye ici et là, dans mon blog, sur Twitter, etc ; je n’adhère pas nécessairement à tout ce que je lis et relaye. C’est en lisant la nébuleuse que j’ai pu apprendre que Paul Bensussan, expert judiciaire, a été récemment remercié par une cour d’appel Suisse ; voir sur Google, mots clefs : Bensussan Romont Barillon. Depuis, j’ai également remarqué un tweet de SOS les Mamans, au sujet de plaintes formulées auprès de l’ordre des médecins… par des mères ? On pouvait imaginer que ces outils, ces « armes », saisines, plaintes et menaces de plaintes, étaient exclusivement réservées aux hommes, ces saloperies sur pattes, ces « bitards ». Il faut être prudent avec toutes ces affirmations, et surtout avec ces envois aux ordres, qu’ils soient ordre des avocats ou des médecins ; attention surtout aux effets boomerang : une plainte qui n'aboutit pas peut vous revenir sous la forme d'une condamnation pour des motifs tels que d'abus de droit ou de dénonciation calomnieuse. Sur Facebook, on peut également apprendre qu’aujourd’hui même, un médecin devait être rejugé en appel, par la chambre disciplinaire nationale des médecins, à Paris ; tout au départ, à l’initiative de Valérie Dubois, une femme, une mère « pas contente » ; l’information peut être fiable ; nous en saurons peut-être plus après avoir lu la presse de ces prochains jours. Ce qui suit est d'un échange entre l'ordre national des médecins et le syndicat CFE-CGC des médecins du travail, sur des pressions alléguées dans ces milieux, le pan du monde où les gens travaillent :
![](http://justice.cloppy.net/media/blogs/justice/OrdreNationalEtPRessions.png)
Trouvé dans le vaste foutoir d'Internet
Ajout du 7 : Maître Eolas, le bien connu de beaucoup, l'ardent défenseur du discours tout à fait libre sous « pseudonymat », le coutumier de l'injure, des outrances de toutes sortes et de la diffamation, sera jugé aujourd'hui, suite à un gros, douloureux et long clash avec l'IPJ, autour d'une vidéo, de l'affaire Censier et d'une pétition, un appel de l'IPJ aux présidentiables de 2012. La sphère qui vit au pays des bisounours - où tout le monde est gentil, où, manifestement, aucun discours ne produirait d'effets désagréables ni jamais très gênants non plus, mais où tout du droit et de normes, de règles reste souvent à apprendre - sera également de la partie, c'est à lire sur le Point : « un de ses followers [NDLR: d'Eolas] avait étudié le système de comptage et estimé qu'il était "peu fiable" ». A l'époque, l'IPJ avait remporté la bataille, avait finalement été reçu par ceux que cet « institut » ou association très à droite souhaitait interpeller. J'avais tout suivi, c'est aux archives de mon blog et de Twitter. La cour de Maître Eolas et l'IPJ : deux univers que tout et surtout les idéologies, les convictions, les cadres, des valeurs, les luttes, les dogmes opposent. Eolas outé, peut-on également lire dans la presse du moment ; mais Eolas avait déjà été outé par le Monde(*) lorsqu'il avait maladroitement défendu puis même vainement représenté l'un des deux magistrats qui tweetaient, c'est également à mes archives... Eolas, j'étais allé l'écouter au Conseil National des Barreaux, puis le rencontrer, en décembre 2012, pour lui remettre un document de la CNCDH sur la protection de l'enfance... ce ne fut que bref, très peu courtois : Eolas compte parmi ceux, nombreux, qui ne me supportent absolument pas. Sauf vice(s) ou couac(s) de procédure, Eolas sera aujourd'hui jugé également « pour des propos injurieux à caractère scatologiques visant l’IPJ lors d’échanges sur Twitter sur la pétition », c'est à lire sur 20minutes. Que Eloas soit condamné ; pas du tout par haine, pas du tout par rancoeur, même si quelques uns penseront évidemment à des dénégations lorsqu'ils me liront ; juste pour le principe, pour que des principes soient par la même occasion rappelés à toute la cour et aux soutiens de Maître Eolas ; ou que les tribunaux nous précisent un peu mieux comment tout un chacun peut balancer, tweeter, lâcher, publier impunément toutes sortes de conneries, de salades, de vacheries, d'insanités, jusqu'à de la merde, sans jamais avoir à répondre de rien, surtout pas devant ce qu'on appelle communément la justice. Ces procès peuvent être longs, peuvent parfois s'étaler sur des années ; courage, Eolas, entre deux audiences, les tempêtes finissent par passer, et le mot de la fin suivra ! #PopCorns
*) : Rectification, du 12 au soir. Il doit y avoir quelques boulettes dans mes billets ; mais de mon point de vue, le fond et leur trame tiennent assez globalement la route. Eolas avait été outé à cette occasion #magistratssanstwitter ce qui peut être lu entre les lignes du Monde, ce journal qui ne nous parle pas de tout, et en recoupant l'info avec un article de Arrêt sur Images. Des boulettes et coquilles, avec des milliers de billets de blog, il y en a, c'est certain ; mais une fois le contenu rectifié, bien vérifié et croisé, le contenu, ici, serait probablement pire ? Christian Ingrao, historien, a écrit Croire et détruire, un bon pavé paru chez Fayard ; son ouvrage a été jugé perfectible mais ne constitue pas moins une référence. Un contenu perfectible, ici, c'est probablement pour ça qu'on m’ennuie jamais trop. En 10 ans, j'ai reçu des demandes d'explications et 3 de corrections, de Dalloz (accepté, je regrette), de Areva (il s'agissait plus de railleries, rejeté) et de X. X formulait une demande d'anonymisation #DroitALOubli donc, silence à ce sujet. J'ai également subit diverses pressions, dont d'assez fortes, via la police et par un OPJ, manifestement aussi pour le ministère de l'intérieur, qui auraient souhaité que je supprime une photo, photo qui restait définitivement et pour toujours dans mon blog.
Edit du 7 au soir : IPJ contre Maître Eolas, Slate.fr et MetroNews, cités, délibéré le 6 octobre. Je conserve une petite collection de tweets de cette après-midi. Un grand merci à ceux, journalistes et avocats, qui nous ont permis de suivre l'audience. Demain devraient paraitre des collectors, des journaux avec des comptes rendus d'audience plus fidèles, beaucoup plus détaillés. Dans l'après midi, j'ai pu enchainer trop vite quelques RT et tweets avec le hashtag #EolasIPJ ; Twitter a en tous cas supposé que je pouvais être un robot et a bloqué mon compte ; pas pour la première fois, je crois ; aucun soucis, j'ai rapidement pu lire, RT et tweeter encore ; après avoir renseigné mon 06, il m'est parvenu un code de déblocage par SMS. Parmi les tweets que j'ai vu défiler au cours du LT, l'un de mes préférés est le suivant ; c'est beau, un avocat blogueur, Eolas, qui se vautre à ce point #loi1881 et qui ne savait pas qu'il aurait la charge de la preuve :
Goldnadel "vous êtes juriste, vous savez que vous avez la charge de la preuve" Eolas "Euh je suis prévenu..." Rires dans la salle #EolasIPJ
— Maître Pandavocat (@Pandavocate) 7 Juillet 2015
#EolasIPJ
@Maitre_Eolas : "je suis prévenu, je crois que la charge de la preuve repose sur vous."
— Charlotte Piret (@ChPiret) 7 Juillet 2015
Ajout du 7, beaucoup plus tard encore, le soir... Rien d'autre que Rue89 pour le moment, dans les journaux ? Ce sera donc la surprise, demain ; nous pourrons découvrir d'autres comptes rendus et opinions. A l'époque #EolasIPJ j'avais discuté avec quelqu'un ; cette personne n'avait que regardé 20 secondes de la vidéo, même pas lu le pacte de l'IPJ, avait signé leur pétition et fait tourner. Qu'est-ce qu'on ne ferait pas en faveur des victimes, de nos jours ? Avec une communication virale, le compteur pouvait virer fou. Il y en a qui sont peut-être encore surpris de me retrouver dans certains hashtags, se demandant pourquoi je m'intéresse tant à ces divers sujets... tous ces sujets sont instructifs, enrichissent. Mais aujourd'hui, j'ai pu abuser quand même, je crois que j'ai rarement été autant vu en moins d'un jour. D'après mes statistiques Twitter et même sans avoir envoyé tant de tweets ; 40 ou 50 tweets en plein buzz ? Même au cours du gros buzz #JeSuisParisienne je n'étais pas autant vu ? Heureusement qu'aujourd'hui, Twitter m'a ponctuellement bloqué mon compte, sinon... Mais comme mes tweets ou ce que je raconte ne compte pas, jamais, c'est sans importance ? Ca fait partie des lourds reproches que me faisait déjà Eolas, il y a encore plus longtemps, par le passé : « dégage de mon blog, on te voit ! » Des insultes ; en tous cas, me renvoyer début décembre 2008 vers un « psychothérapeute » et considérer « mon procès » comme étant alors « déjà perdu », je le prenais ainsi : une insulte. Je sortais tout juste d'une audience en cassation, les juges reconnaissaient ma bonne foi et la légitimité d'un recours, d'un combat, puis devaient me rendre un arrêt plutôt spécial, 8 jours plus tard.
Ajout du 8. Depuis hier, sur Twitter, et dans les journaux, on nous parle d'un mystérieux Hide, d'un « style un peu rude », d'un avocat sous « pseudonymat » qui éructe en pleine nuit, à 4 heure du matin, au sortir de gardes à vues. Mais quand je fouille les archives de Twitter, j'y trouve un tweet envoyé à 13h43, un mercredi, à @Anti_Nanti. Du coup, j'ai des doutes, sur ce qui nous a été rapporté, probablement trop court et concis, comme sur ce qui a été présenté et débattu dans le prétoire. Reste à attendre le délibéré d'octobre pour plus de détails et précisions.
@Anti_Nanti Que je me torcherais bien avec l'institut pour la Justice si je n'avais pas peur de salir mon caca.
— Maitre Eolas ✏️ (@Maitre_Eolas) 9 Novembre 2011
Note pour plus tard, du 8 au soir. Un twittos a pointé le spectre du corporatisme, ajoutant « Rien à battre de la diva. Qu'il assume, comme tout citoyen. » Moi, j'aurais dit Nabilla, pas diva ; s'pas grave, les coups de couteaux. Les #avocats « historiquement, à la fois les gardiens et les acteurs » du débat [démocratique] de chiottes, c'est ce que m'a inspiré un tweet et un communiqué #presse de @BatonnierParis, Pierre-Olivier Sur. Je lui ai répondu que j'aurais peut-être l'opportunité de le glisser à l'ordre des avocats de Metz, « historiquement, à la fois les gardiens et les acteurs ». Bien évidemment, Maître Eolas, prévenu, comparu, puis suspendu jusqu'au 6 octobre prochain, relaye le communiqué du bâtonnier à ses 178 000 followers, qui retweetent. Dans ces eaux là, je lis : « C'est formidable. Après l'audience, mais formidable... » ; un autre ajoute : « Ahhhh, il est vif le bestiau!... Presque pas en retard... » et #Rantanplan à quoi j'adhère. Un soutien ou communiqué pareil en plein délibéré, quel délinquant, quelle victime ou quel politicien n'en a jamais rêvé ?
#EolasIPJ Non aux propos de chiottes sur Twitter et surtout NON à leur judiciarisation http://t.co/ridGSy3h4F cc @Maitre_Eolas #avocat - POS
— Bâtonnier de Paris (@BatonnierParis) 8 Juillet 2015
Le bâtonnier de Paris prend position sur le cacagate. http://t.co/aGEWvqu97g
— Maitre Eolas ✏️ (@Maitre_Eolas) 8 Juillet 2015
Qui sont tous ces curieux qui passent par là et qui s'en vont? pic.twitter.com/36ib54MbFH
— Bruno Kant (@bkant) 8 Juillet 2015
Mais vite une loi, limitons l'usage de la citation directe. Un élu a ça dans ses cartons ? Pour nous épargner de nouveaux #cacagate drames. A propos de politiciens et de castes ou de construction de castes d'intouchables, je trouve que ça s'articule assez bizarrement, le communiqué #EolasIPJ de Pierre-Olivier Sur « NON à leur judiciarisation avocatparis » et la question 75404 au gouvernement ou à la justice de Guy Delcourt, député socialiste. La même justice pour tous ?
Quelqu'un peut modifier http://t.co/o7KTGpKzij, la fiche de @guy_delcourt? Pour ajouter sa question: http://t.co/l7NqRiGusY #censure
— Bruno Kant (@bkant) 31 Mars 2015
Ajout du 9. Je ne suis toujours pas passé à la Poste. Après la canicule et la flemme, j'attends d'être motivé ; pour faire fumer encore quelques euros, pour des envois par RAR, et un retour qui pourrait n'être que parfaitement silencieux. Par curiosité, j'ai parcouru le compte de @Xbebin où je n'ai rien vu sur le sujet #EolasIPJ. J'y ai cependant remarqué deux retweets sur les thèmes Outreau, les victimes, et prison. Petit monde, le monde est très petit... petit, très fréquemment irrespirable... mais petit, et sauf gros couac, toujours les mêmes, petit et facile à sonder, malgré des blocages qui rendraient des tweets illisibles. Plus loin, parmi les tweets et retweets de @institutjustice, je remarque une opinion de Philippe Bilger, sur l'influent blogueur et moqueur et le choix de ses cibles :
#Me Eolas, blogueur influent et très suivi, aurait dû choisir une autre cible que #l'IPJ On ne gagne rien à moquer 1 pétition indiscutable!
— Bilger Philippe (@BilgerPhilippe) 8 Juillet 2015
Ajout du 10. J’attends maintenant de découvrir si le syndicat USM (Union Syndicale des Magistrats) a réagit ou réagira à la communication #Rantaplan du bâtonnier de Paris. Sur Twitter, l’humour de Philippe Bilger qui répondait à Maitre Eolas a été souligné ; je ne pense pas qu’il soit utile de s’attarder sur les divers désaccords de ces deux là ? Un article sur Atlantico nous renseigne ; Philippe Bilger y critiquait déjà le meilleur du graveleux ou du plus « rude » des tweets de Maître Eolas. Eolas, l’avocat, ce #lolymous ou marque notoire, je vais lui consacrer un petit billet à part, sur son pédigrée et son pseudonymat ; sans quoi celui-ci finirait par être bien trop long. Encore sur Twitter... un journaliste, @S_Casteran, Simon Castéran, m’a lancé que sur ce genre de tweets, sujets et conneries, il faut absolument « communiquer sa pensée sans ambiguïté », surtout lorsqu'on retweete ou cite ; est-ce vraiment nécessaire ? Et oui, lorsqu'on fouille un peu les archives, on s'aperçoit que Maître Eolas sort de garde à vue à 4h du matin pour tweeter ensuite « rude » entre 13h00 et 14h00... Un coutumier, qui a pu se laisser prendre au jeu. Pas mal n'hésitent pas à fav, à RT, à propager ce style :
Nicolas B est introduit. Pas comme à Fleury, juste dans le prétoire. #LTPT
— Maitre Eolas ✏️ (@Maitre_Eolas) 9 Juillet 2013
Du 10 encore. Simon Castéran, une sorte de zoro aussi, insistait, « m'interpellait » car j'avais cité et commenté un tweet qui refaisait le portrait d'Eolas. Il s'agissait pour moi simplement d'illustrer, de documenter, de montrer comment d'autres encore « s'amusent », « militent » ou « combattent », avec des stratégies indignes ou sous la ceinture également. Si j'avais voulu outer Eolas ? Ce serait déjà fait ; j'étais donc au CNB, fin 2013 ; j'aurais pu y voler une photo, rien de plus facile. Ce journaliste aurait souhaité que je sois moins ambigu, plus explicite, probablement plus tranché aussi ; Eolas a 178 000 followers, ils sont bien assez nombreux pour se débrouiller seuls, réagir face à ce qui bruisse et ne leurs plait pas. Les FEMEN en connaissent un rayon, depuis toujours et par beaucoup, elles sont bassinées avec leurs physiques, leurs culs, leurs seins. L'anonymat du net, le pseudonymat et une PP quelconque, c'est beaucoup plus confortable :
@Maitre_Eolas le poisson d'avril fait mouche!
— C.Frc (@Carole_Franco) 8 Juillet 2015
Du 10 au soir, pour en finir avec ce billet. Plus j'approfondis le sujet, et davantage je renonce à parler encore d'un avocat ; dans son blog, ses mentions légales, lui insiste : « Don’t fuck with me. I’m a lawyer. » ; plus loin, il s'étend sur ce qui le poussait au choix du « pseudonymat ». Je ne parlerais plus que de Eolas, le lolymous ; d'autres peuvent toujours lui servir du Maître. C'est aussi ça, la liberté, la liberté d'expression. Hé oui, je lui arrache la robe ; et ce n'est certainement pas pour me torcher avec, beaucoup trop noires, ces robes là. En décembre 2013, Eolas nous parlait de son blog ; s'il lui arrivait un jour de parler de Twitter au Conseil National des Barreaux, j'espère avoir la chance d'y assister. J'aime toujours autant entendre Eloas nous parler d'une « cause principale », vers 2'43", « l'ignorance », nous parler « de l'ignorance du public à l'égard du droit » ; c'est à ce moment là de son discours que j'ai commencé à me tortiller dans le public, pour ne pas interrompre le lolymous ; nous étions tout de même au CNB, pour des débats organisés par l'association Droit et Démocratie, sur le thème « le désamour des français pour leur justice » ; d'autre part, je tenais à rester discret.
6-Maître EOLAS 17 12 2013 par droit-et-democratie
Quelques tweets #EolasIPJ
Attention, ce qui suit ne reflète que très vaguement le déroulement du procès et ne pourrait d'aucune façon permettre de juger ou rejuger Maître Eolas, de réviser ou de revisiter son procès. Il ne s'agit que d'une banale collection de tweets qui m'ont plu ou qui m'ont paru assez drôles, d'un grand moment.
Le tribunal rendra un délibéré le 6 octobre prochain. C'est loin... Et l'IPJ a déjà assuré qu'ils feraient appel
"Je me torcherais bien avec l’IPJ si je n’avais pas peur de salir mon caca" Ce tweet peut-il être une injure? #EolasIPJ
— Florent Verdier (@verdieravocat) 7 Juillet 2015
Moi, fou ?
Ben non, pas fou. Quoi que. Il faut probablement l'être un peu pour provoquer/se moquer d'Eloas puis d'une centaine d'avocats parisiens ? « Il a raison. Je veux dire par là qu'il faut en effet être dérangé pour admettre des truismes moraux élémentaires et pour décrire des réalités qu'il ne faut pas décrire. C'est probablement vrai. » • Noam Chomsky, Robert W. McChesney, Propagande, médias et démocratie, Echosociété, Q4 2004, que je citais déjà en septembre 2008, alors que j'avais engagé une procédure de prise à partie, contre un juge pour enfant de Nanterre. L'arrêt que m'avait ensuite rendu la cour de cassation, un arrêt de rejet, ce que j'attendais, mais un arrêt très bien motivé, est publié sur Légifrance.
En décembre 2012, une centaine d'avocats ou plus avaient raillé une « cour de confirmation » parisienne. J'avais bien perçu ce gros bruit. Puis ces avocats avaient été rabroués : « pas contents ? mais faites donc appel, faites votre travail, usez des procédures, des voies de recours ; ce n'est pas dans la presse que se rend la justice de ce pays ! » Le plus drôle est que je testais très probablement cette même cour et son parquet en avril 2013, juste après ma détention arbitraire à Paul Guiraud, cinq longues semaines d'enfermement sans voies de justice, sans voies de recours. Une période d'enfermement qui m'avait été infligée par une autorité Administrative, un bureau, du fait de mon passage sur le toit de Beaubourg, le musée d'art moderne. Mais Paul Guiraud, je finissais malgré tout par en ressortir tout à fait libre, sans la moindre contrainte, sans aucun « suivi » post-enfermement. Oui, j'ai bien visité toutes sortes de lieux (sauf la prison) et de prétoires, au cours des années passées, utilisé également toutes sortes de procédures et procédés, y compris donc des plus extraordinaires. Je ne me suis pas contenté de militer, de crier, comme beaucoup, comme le plus grand nombre ? Qu'est ce que ça doit faire chier les professionnels des milieux que j'ai mis à l’épreuve pendant toutes ces années ; mais est-ce bien grave, alors qu'ils pourront toujours se torcher avec ce qui leur passera à portée... lorsqu'ils ne se contentent pas de glisser ces papiers démoralisants à leurs clients, ces papiers, les jugements et arrêts qu'ils remportent pour eux.
Je viens de relire un billet d'avril 2013, Délibéré à suivre. Mon blog pue, tout pue dans ce blog. Mais ce n'est pas de mon fait. Au cours des années passées, beaucoup de philosophes, juristes, grands voyageurs, guerriers, poètes, intellectuels et sachants ou sages de tous poils m'ont inspiré. J'avais déjà cité Jean Genet, une phrase extraite de Pompes funèbres, Sartre pouvait le lire : « Pourtant, si je me complais dans la vue de tant de laideurs que j'enlaidis encore quand j'en écris, dans ce que m'inspire la mort de Jean existe cet ordre de ne rien faire de mal. » A l'occasion, je relirais Cioran, De l'inconvénient d'être né ; de cet auteur, je ne retiens plus qu'une très courte phrase : « L'espoir est une vertu d'esclaves ».
Retrouvé! Oui, "déontologie"/on se recouche, c'était le mot utilisé par l'USM :-) http://t.co/PyRUkJdDTK #EolasIPJ pic.twitter.com/MtKHv2MVTN
— Bruno Kant (@bkant) 10 Juillet 2015
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Eolas, ce lolymous ou Batman : rien qu'un dommage collatéral
On m'a fait remarquer que je ne lâchais plus #EolasIPJ Eolas. On m'a même posé une question tout à fait explicite : « ben pourquoi cette fixette sur eolas ? » Lorsque quelque chose m'amuse, mérite à mon avis d'être souligné, me dérange, me gène ou m'ennuie, je le dis, je tweete, et lorsqu'on m'attaque, je mords et ne lâche plus jamais prise - quelques uns, dont des magistrats et même des notaires, ont déjà pu le constater. Sur Twitter, lorsqu'un bruit ou rumeur m'a intéressé ou ennuyé, ça se voit, je tweete moi-même et j'utilise des hashtags. C'est pratique, les hashtags : c'est utile pour diffuser des opinions, même jusqu'auprès de ceux qui m'ont bloqués ; ça me permet également d'organiser mes tweets par catégories, pour les retrouver plus facilement aux archives. Comme je l'ai rappelé dans un précédent billet, il existe un passif, dont une grosse vacherie que m'avait lançé Batman, ce justicier du net ; quelques uns ont pu en conclure que j'en veux énormément à Eolas, des suites à un ou divers petits différends d'ordre privés ; un tout petit fond existe donc bien, je ne le cache d'ailleurs pas, et ce fond ou souvenir est très certainement assez réciproque ; mais s'il existe un passif de cette nature, c'est sûrement plus lié à la personnalité d'Eolas, coutumier, ce que je soulignais d'ailleurs, ces jours-ci :
@bkant Merci :-)
— mchristine gryson (@outreauvo) 7 Juillet 2015
Comme depuis toujours, ces jours passés, j'ai tweeté à plein de sujets, pas uniquement sur le thème #EolasIPJ. « Igor et Grichka Bogdanové : `' Nous n'avons jamais été condamnés " », pouvait-on lire ce 3 juillet, sur le Figaro (l'article du Figaro a depuis été mis à jour). J'ai aussi tweeté sur ce thème ; mes tweets comme l'article du Figaro ainsi que la réponse de sciences.blogs.liberation.fr à ces frères sont certainement passés totalement inaperçus.
@DrTrollkiller L'exemple #TP L 761-1. Pour les frères Bogdanoff, il faut lire leur arrêt pour comprendre. pic.twitter.com/v2MZLuLhqy
— Bruno Kant (@bkant) 3 Juillet 2015
Le mois passé, sur #Outreau quelques unEs finissaient assez vite par me traiter de « SOS papa », de pédophile, de « masculiniste », de repris de justice, de malade mental, de « bitard »... C'est courant, et encore une fois, ce n'est certainement pas lié à ma propre personnalité ; Eric Dupond-Moretti en sait quelque chose, en mai dernier, pour France Inter, lui-même nous disait : « je me fais pourrir, de lettres anonymes en blogs (Mediapart) ». Chacun débat, réplique ou s'exprime comme il peut ; voire même comme un Eolas. Et parfois, ça coince ; il y a peu, une twittas a d'ailleurs fini muselée. Je suis souvent sinon quotidiennement le flot de l'actu ou de ce qui fait du bruit ; il y avait #EolasIPJ parmi les gros bruis du moment, ce qui a pu donner le sentiment à certains qu'il n'existait plus que lui ; même si je discutais aussi de quantités d'autres choses, dont du communiqué récent du bâtonnier #Rantanplan de Paris. Par le passé, j'avais pas mal tweeté avec le hashtag #JeSuisParisienne ; certains en avaient conclu que je n'étais rien qu'un amoureux éconduit ; mais c'est absolument faux - ne surtout pas lire là des dénégations similaires à celles des Bogdanov
#Outreau #EolasIPJ DSK #ASE #éducspé #Chambon #MariagePourTous les Bogdanov #MagistatsSansTwitter #masculinistes FEMEN #PorCorns francs-maçons #JoyeuxDivorce je tweete à tous sujets. A la période #JeSuisParisienne qui faisait un bruit énorme avait très brièvement émergé #JeSuisLyonne ; on m'avait alors demandé ce que je reprochais à ces trois autres jeunes femmes... Je lis, je suis, je suis ces actualités, j'étudie et compare également ces phénomènes, ces bruits. Souvent, sur ces hashtags, il ne se diffuse que beaucoup de propagande, plus rarement des contrepoints. Pour ce qui concerne Eolas, c'était le sujet du moment, sur Twitter, je lisais essentiellement des soutiens ; très en marge, j'ai bien remarqué quelques hostilités, il m'a semblé que Eolas et son milieu les ont bien repérés aussi, ils les connaissent peut-être même bien. Batman, justicier 2 ou 3.0, contre l'IPJ, ces méchants d'un tout autre bord politique, qui ont eu le toupet de trainer la star #Nabilla jusque dans un prétoire... Sur Twitter, quelques affaires font parfois l'unanimité. L'unanimité sur les réseaux comme dans les journaux #JeSuisCharlie s'impose plus rarement à tous. Sur twitter, on me taxe très fréquemment de « troll » ; c'est comme ça, surtout comme ça lorsque #lesgens refusent et rejettent la contradiction, quelle que soit sa nature. Autour de cela, je remarque fréquemment d'énormes mensonges :
@KarinePlassard ouf à signaler d'urgence. Il troll les féministes, les fait suspendre. @RadCashew @LisePoupoupidou @Euterpeaventure
— Stephanie Lamy (@WCM_JustSocial) 4 Juillet 2015
C'est curieux. Dans mon blog et sur Twitter, j'avais bien et durant très longtemps exprimé, précisé que j'allais à Metz, auprès du JAF, dans le cadre d'une procédure hors divorce, sur le thème pension alimentaire. Puis que la requérante a été déboutée, condamnée aux dépens, que deux avocats de Metz ont été payés au lance pierre. Stephanie Lamy n'a pas réagit à ces informations ; mais elle se contente peut-être de crier fort sur Twitter #censure sans jamais rien lire...
Si Eolas, le lolymous, s'est attiré quelques uns de mes tweets, ce n'est pas par hasard. Non en raison d'un petit différend, de piques qu'on s'échangeait, mais parce qu'il est un professionnel dans le déni, dans l'ignorance, de mauvaise foi ou naïf, comme beaucoup d'autres professionnels #avocats #éducspé et twittos. Mes véritables cibles sont d'ailleurs tout autre part, pour qui m'a lu ou me connait, elles se situent dans le domaine de la protection de l'enfance, territoire où tout est mystère - pour un bref aperçu, lire ce billet de Dadouche, contributrice, et les échanges à sa suite, dans le journal d'un avocat. Mathieu #Chambon avait été signalé et était suivi par un juge, ça n'a pas sauvé Agnès, ni d'ailleurs Mathieu :
Punaise. Un suivi par le juge des enfants l'aurait sauvé mais jamais signalé. #LTGAV
— Maitre Eolas ✏️ (@Maitre_Eolas) 19 Décembre 2013
J'arrête là, à ces sujets, la protection de l'enfance, son merveilleux et ses couacs. J'en ai une très longue expérience, sauf à de rares exceptions ou lorsque les parents sont coupables, ça n'intéresse jamais personne, les victimes de cet archipel sont et restent inconnues, ignorées, il ne s'agit pas de violences faites aux femmes ou aux aînés, il ne s'agit pas de violences infligées à des présumés coupables, qu'il s'agisse de femmes, d'enfants ou même d'hommes, ni de violences infligées à un multirécidiviste rattrapé une nième fois par la justice. Ce JDD #Chambon N° 338-339, 2014/8 #MIE #LMEF pour les 25 Ans de la CIDE était véritable un collector, il anticipait même #JeSuisCharlie les attentats de janvier dernier :
#Chambon #CharlieHebdo
@Just1M0t Un JDJ collector. Jean-Luc Rongé ment, ignore ou nie la réalité, et milite :-) pic.twitter.com/JR3JXEhcac
— Bruno Kant (@bkant) 25 Janvier 2015
Je reviens enfin, tout de même, et très brièvement sur la robe d'Eolas. Dans un précédent billet, j'écrivais que je lui arrachais cet accoutrement, que je ne lui reconnaissais plus sa qualité d'avocat ; ça a pu faire beaucoup ricaner #DinerDeCon dans son entourage immédiat #avocats #BacPlus8 - « c'est quoi, ce troll #Idiocracy dans le public, qu'est-ce qu'il raconte ! » Batman, Eolas et l'avocat seraient des sujets bien distincts, la presse et les soutiens du justicier masqué insistent d'ailleurs beaucoup sur ce point. Je lui dénie des qualités et je souligne maintenant que Eolas lui même mis à l'écart son règlement, tout ce qui a trait à la déontologie, à la dignité, aux réserves, etc, pour mieux préserver son pseudonymat, pour nous élaborer un très joli mythe auquel on doit croire, il n'y a pas d'alternative - lire Pourquoi mon anonymat ? Ce qui n'arrache rien à son blog, vers où j'ai souvent renvoyé, ni à ce que Eolas a pu remporter dans ses domaines de prédilection, notamment en droit des étrangers ou au cours de nuits passées en gardes à vues. « Batman », je crois que Tristane Banon n'a pas fini d'en pleurer de rire ; dans Le bal des hypocrytes, elle écrivait : « C'est écrit, et comme tout ce qui est écrit, ça semble vrai, ça fait sérieux. C'est pourquoi, quand on invente, on précise `' roman " sur les livres, sinon il y a bien longtemps que les gens marcheraient dans les rues le nez en l'air en attendant que Batman descende du ciel » Et manifestement, #MagistratsSansTwitter et #EolasIPJ ou #IPJ ne sont pas les seuls sujets ou affaires dans lesquels Eolas, son milieu et ses followers se sont beaucoup impliqués ou appliqués.
.@maitre_eolas Ou c'est déjà oublié, tout ça? http://t.co/d0XUJsQfQi #EolasIPJ pic.twitter.com/te9B00RMX4
— Bruno Kant (@bkant) 9 Juillet 2015
@Proc_Gascogne Vous savez bien que votre conscience est laissée en consigne à l'ENM, à côté de votre humanité.
— Maitre Eolas ✏️ (@Maitre_Eolas) 23 Novembre 2012
Je suis Maitre Eolas et j'approuve ce message http://t.co/rMxEUvgY
— Maitre Eolas ✏️ (@Maitre_Eolas) 12 Décembre 2012
@bkant 😂😂😂😂Ah b'ah oui!
— Tristane Banon (@BanonTristane) 12 Juillet 2015
Sur le fond encore, je ne pense pas que grand chose nous sépare réellement, Batman ou ce mythe et moi. Il m'arrive donc de fréquenter un peu aussi des prétoires, d'en parler, et de remporter parfois de petites victoires. Et comme Eolas le lolymous, je m'exprime beaucoup sur la justice et des affaires ; selon une idée originale de Pascal Clément, Ministre de la justice, lancée aux alentours de 2005 et de l'après #Outreau ce naufrage. Pascal Clément nous disait alors de bien montrer la justice de qualité, la justice de tous les jours, celle qui touche ou satisferait le plus commun des Français. L'essentiel de la « Déclaration de M. Pascal Clément, ministre de la justice, sur les moyens de remédier aux dysfonctionnements de la justice et notamment de faire face à des procès particulièrement sensibles en prenant exemple sur ce qui a été réalisé lors des procès concernant l'accident du Tunnel du Mont Blanc à Bonneville et le réseau pédophile d'Angers, à Paris le 6 octobre 2005 » (attention, seul le prononcé ferait vraiment foi), « FRANCE. Ministre de la justice », « Circonstances : Réunion des magistrats et fonctionnaires ayant traité les procès... » : « Trop souvent la Justice est stigmatisée pour ses dysfonctionnements. Ceux-ci sont réels mais ils sont rares, très rares. En réalité, au quotidien, la Justice fonctionne beaucoup mieux qu'on ne le dit. ... C'est l'éternelle histoire des trains qui arrivent à l'heure. ... Mais je voulais d'abord, solennellement et symboliquement, mettre en lumière la capacité de l'institution judiciaire à traiter dans les meilleures conditions des dossiers pourtant extrêmement difficiles. ... Vous êtes le symbole de la qualité de notre justice au quotidien. C'est ce symbole que je tenais à saluer. ... Mais je pense aussi à l'avenir, à d'autres procès sensibles qui se tiendront. Je souhaite que votre expérience enclenche un cercle vertueux, que ces investissements ne soient pas sans lendemain. » Je n'ai pas souvent vu arriver le train à l'heure, lorsqu'il arrivait, ces années passées ; la faute à pas d'chance, m'expliquera-t-on, ou la faute à mes avocats, osera-t-on peut-être me répondre... L'affaire d'Angers dont nous parlait Pascal Clément, en octobre 2005, il y a dix ans, était un anti-Outreau de la protection de l'enfance, un réseau de pédophiles « ordinaires » qui n'avait pendant longtemps fait l'objet d'aucun signalement de la part des travailleurs sociaux.
En octobre 2005, il y a dix ans, ma fille aînée disparaissait. Elle avait été prélevée dans ma famille, par des travailleurs sociaux et des magistrats aux procédés et aux motivations des plus abjects. A l'époque, la « justice » avait plagié Kutzner contre allemagne et pire. Puis par la suite, même si ma fille ainée avait pu à nouveau et ponctuellement retrouver sa famille naturelle pour le printemps et l'été 2009, car j'avais ébranlé le juge pour enfant, même provoqué un changement de juge à Nanterre, nous la perdions à nouveau de vue, elle allait redisparaitre ; rien de bien anormal à cela ; aux alentours de 2009, s'obstinant, la « justice » décidait de plagier l'affaire Finaly... Cette histoire là n'est pas la seule au cours de laquelle les trains nous passaient dessus avec un peu de retard, passaient sur moi, sur ma famille, nos relations, passaient sur mes enfants et sur ma compagne d'alors. Inutile que j'en dise plus, que j'en ajoute, c'est depuis longtemps amplement documenté dans mon blog, alors que ce ne sont pas les hashtags à « troller » ou pour se distraire qui manquent.
Ben oui, Batman, juste un dommage collatéral, il l'a trop ouvert, soutenant des trucs qui ne me plaisaient pas. Souvent pas du tout. Cet ensemble étant ajouté et précisé, Eolas pourrait maintenant décider de réagir, de me répondre, ou même de m'assigner : « Don’t fuck with me. I’m a lawyer. », lit-on dans les mentions légales du plaideur #FreeSpeech
Si ls twittos de #Outreau se souciaient des anus des enfants ils auraient déjà retourné le 49 http://t.co/2qPaCVDMOB https://t.co/iaZPiMjQnG
— Bruno Kant (@bkant) 23 Juin 2015
Ajout du 12, plus tard. De mes tweets, comme il m'arrive d'en envoyer, depuis des années. Et ça ne plait pas beaucoup, je sais... ma bio Twitter : « D'après un psychiatre et plusieurs vrais magistrats, je n'aurais pas conscience des troubles que je crée autour de moi. Je décline toute responsabilité. » « En 2004 déjà, je prenais de front un magistrat, le juge pour enfant de Nanterre. Mais je manquais d'expérience. C'est puissant 1/2 2/2 C'est puissant, un magistrat qui s'obstine, qui s'entête. Et donc, il a ordonné, ordonné, ordonné, et évidemment gagné. En 2008, il y avait un autre magistrat à Nanterre. Qui ne voulait pas juger. J'ai insisté, fort. Il a du juger. Puis il a du disparaitre. Et donc, ensuite, en 2009, surtout à la cour d'appel de Versailles et chez les travailleurs sociaux, ça s'obstinait. Fort, encore très fort. J'ai fini par ne plus rassembler que du papier, dont un second arrêt de la cour de cassation, quoi redouchait la cour d'appel de Versailles. Problème: quand le train de la cassation arrive enfin, il a déjà coulé beaucoup d'eau sous les ponts. Quant on meurt pas écrasé, c'est noyé. »
e-mobilisation : rassemblement, engagement, manipulation ?
Une émission du dimanche 12 Juillet, avec @Pandavocate, qui l'a tweetée. Le grand #emballement
On commence par nous parler rapidement des « 1,5 million de likes sur Facebook pour le bijoutier de Nice », puis des conséquences pour ce dernier, de possibles influences sur la décision du procureur, et de la gène qu'ont pu éprouver les juges d'instruction. Pour cette émission, Facebook, présent, s'étonnait de l'étonnement en France face à ces envolées de likes, qui seraient assez courantes à l'étranger. Suit un bref moment sur le cas Mamie Loto. Puis vers 18'00", Dominique Cardon, sociologue au laboratoire des usages d'Orange labs et « professeur à Marne-la-Vallée », nous parle d'une « manière nouvelle », « qui est apparue dans toute l'histoire d'Internet », « qui est d'organiser la manifestation et la production de l'opinion par le bas, pas par le haut, avec les sondages, avec les médias... de laisser les conversations tout d'un coup décider, parce qu'on est indigné, parce qu'on est sollicité, parce qu'on est sensibilisé, d'un coup, on peut, par le bas, des individus produisent des pages qui, de temps en temps, agrègent énormément de soutiens ». Puis on nous parle de « toute une série de techniques », d'une information qui circule, de proches en proches, de likes en hashtags, entre de petits espaces de conversation, « et qui devient du coup une sorte de brasier extrêmement fort ». Dominique Cardon enchaine, souligne le rôle des médias, « qui jouent un rôle absolument central, la plupart de ces conversations ne sont pas beaucoup vues » : « quand quelqu'un, tout en haut du web, avec la très forte visibilité qu'ont les médias, vont chercher une information, puis la mettent en scène, comme ça, et ça devient la une des journaux, quand, en plus, cette information, elle est de dire, voilà... » Je finirais d'écouter ce très bon son dans les prochains jours :
On peut évidemment repenser à #MagistratsSansTwitter à cette petite braise, une information très contenue, quelques tweets et des réactions discrètes, sobres, des éléments qui avaient été révélés, repris, dévoilés par un canard local. On peut évidemment aussi repenser au gros buzz #JeSuisParisienne ou à la force de frappe, de conviction et de diffusion d'une information par des twittos en réseaux et de quelques uns des plus influents, puissance qui avait surpris.
Une mobilisation qui a autant surpris le journal que la blogueuse http://t.co/uO89GgHiyb #JeSuisParisienne
— Bruno Kant (@bkant) 13 Juillet 2015
Puis on repense bien sur à la réaction de Batman, ce justicier, qui a consisté à rédiger un billet de blog, puis à souffler fort sur les braises, à alimenter le buzz, même si son opinion était alors très hostile au pacte ainsi qu'à la pétition #Censier de l'IPJ, pétition et information ou brasier qu'il souhaitait d'ailleurs plutôt et franchement étouffer dans la merde. Serait-ce en grande partie grâce à Eolas, grâce à son milieux, à leurs bords et des suites à leurs réactions, puis enfin grâce aux journaux qui relataient l'information, que la pétition de l'IPJ a littéralement explosée, pour atteindre au final environ 1,7 millions de signatures ? Mais l'expert judiciaire pour l'IPJ n'a manifestement rien décelé ou dévoilé de tel, il a juste remarqué une ridicule « attaque informatique », quelques 30 000 signatures depuis une IP unique, autour d'un événement ou graphique qu'il jugeait louche ou étrange, des signatures qu'il écartait de son décompte final
Je note que plus loin, pour France Inter, Dominique Cardon est sociologue au labo des usages d’Orange, et également « chercheur associé », au Centre d’études des mouvements sociaux (CEMS/EHESS). Sur cems.ehess.fr, je retrouve le logo du CNRS... Au CV de Dominique Cardon, France Inter ajoute « essayiste », « auteur de plusieurs essais, dont La démocratie Internet, Paris, Seuil/La République des idées, 2010 et, avec Fabien Granjon, Mediactivistes, Paris, Presses de Science Po, 2010. » Certainement des références très intéressantes ; peut-être pour le mois de septembre, si d'ici là, je ne serais pas déjà totalement lassé par ces sujets aussi ; j'ai déjà finalisé et passé ma commande pour l'été.
Je note encore qu'une autre pétition fait du bruit ces jours-ci, celle du professeur Joyeux, sur les vaccins.
Vacances, vacances judiciaires
C'est le moment de chausser les tongs, on ne lit plus grand chose dans les journaux, comme tous ces étés. Tongs qu'il ne faut pas aller trainer dans le Colorado, il y pleut des ours, des arbres - « wow... that wasn't very accurate. » Ce qui nous renvoie donc loin, dans quelques semaines, à la rentrée, ou très tard en septembre, pour la découverte et la lecture d'informations encore susceptibles de faire grincer et beaucoup rire, de ces informations que je préfère d'entre toutes.
Pour cet été et mon blog, je n'avais plus qu'un unique et dernier projet de billet, sur Batman ou Eolas ; avec l'intention d'ajouter quelques lignes sur l'IPJ, cette association ou cet « institut » pourtant bien connu ; j'attendais d'avoir en main un exemplaire de Marianne. Depuis quelques temps, je pensais à nouveau à tweeter moins, à laisser aussi mon blog de côté, pour quelques semaines ou mois ; je vais prendre des vacances, comme les journalistes - mais sans ouvrir mon blog aux stagiaires d'été.
Il me reste deux corvées, pour les prochains jours : une lettre et trois questions à expédier, à l'attention de l'ordre des avocats de Metz, un jugement entre mes mains, que je pourrais faire signifier par huissier. Parmi mes trois questions à l'ordre, je leurs demande s'ils connaissent Robert Faurisson, l'authentique, ses discours, ses luttes - délibéré à suivre, le 15 septembre.
Passé la fin septembre, les journalistes nous reparleront de Batman, ce lolymous ou l'« anonyme », cette Nabilla #Twitter du monde du droit. Mais je serais alors surtout impatient de découvrir le jugement qu'aura rendu le tribunal, ses motivations, un jugement qui pourrait nous rappeler que les mots ont un sens ainsi que, parfois, une certaine portée.
Nous reparlera-t-on de Angers ? J'attendrais également ce que nous lirons encore sur cette fillette « placée » à tort. Dans dix ans, nous décrouvrirons une jurisprudence, des motivations, une histoire très compliquée et des discours nous rappelant l'affaire Benjamin, ce né sous x, mais de père reconnu ? Puis dans vingt ans, on nous lâchera encore que les abus et dérives dans ces milieux, à la DASS, ces voleurs, ou à l'adoption, en France, n'étaient que des mythes.
Dans Marianne n° 950, un numéro spécial Batman, élogieux, dans l'édito de Jacques Julliard, nous lisons en gros, en gras, ainsi qu'en rouge : « malaise dans la civilisation », « quand le délire devient réalité, c'est cette réalité qu'il faut combattre. » Ca me fait en premier repenser à tout ce que nous disait Nietzsche ; « La croyance que rien ne change provient soit d'une mauvaise vue, soit d'une mauvaise foi. La première se corrige, la seconde se combat. » Dans un ouvrage #LMEF paru en septembre 2014, Alexandra Riquet, journaliste, et Bernard Laine, documentariste, nous expliquaient que ces « placements abusifs » ou « à tort » n'existent pas ; seul une unique histoire ou cas très particulier semblait avoir retenu leur attention...
Enfants en souffrance... la honte, | Rendu en juin dernier, par le TGI de Metz, |
![](/DesPlacementsMoinsLongs.png)
La Montagne, 29 avril 2006 « On ne fait pas volontairement des placements abusifs »,
« les éducateurs agissent en amont... il faut que les parents changent et adhèrent, sinon... »
« peu d'entre eux ont des avocats et rares sont ceux qui ont consulté leur dossier »
parmi mes références, depuis des années déjà
http://t.co/PwFRrMX8vG @nicoprn 4 mois plus tard, pas de nouvelles? Toujours affairés autour du dossier, les #celebs? pic.twitter.com/SoV29eGCf3
— Bruno Kant (@bkant) 12 Juillet 2015
Voilà août, des pages sont tournées
Sur Twitter, Marie-Christine Gryson nous a annoncé qu'elle partait en vacances. Elle y militait encore ce samedi, manifestement persuadée que Outreau était un fiasco. Elle et ses soutiens ou l'inverse avaient trois opportunités pour nous faire de bonnes démonstrations : Saint-Omer, Paris, puis, très récemment, Rennes. A la rentrée et après son repos, Marie-Christine Gryson reconnaitra peut-être qu'elle et son monde ont échoué, que ce n'est pas l'institution judiciaire qui a faillie dans ses missions en décidant au final de ne pas condamner Daniel Legrand et Jean-Marc Couvelard ?
Sur Twitter, j'avais insisté, demandant parfois à Marie-Christine Gryson de commenter mon dernier billet sur Outreau, sur la 13ième victime. Tout en y rabâchant ses opinions et sources, comme le font tous militants, elle a refusé de le faire, louvoyant puis prétextant qu'elle n'est que psychologue, qu'elle ne pourrait pas s'exprimer sur le cas de Jean-Marc, qu'elle n'a pas examiné. Jean-Marc ne fait que grommeler ; ferait-il de beaux dessins qui permettraient à la psychologue de nous produire un avis convainquant ? Elle me répondait qu'elle ne peut commenter l'aspect juridique de ce que j'expose, qu'elle ne s'en tient qu'aux aspects psychologiques. Etrangement, Outreau, La vérité abusée, par Marie-Christine Gryson, est truffé de considérations qui débordent très largement du champ de la pshychologie... Mais elle n'est pas la seule qui n'a pas formulé de remarques suite à mes billets sur cette ultime affaire, Outreau 3, récemment jugée à Rennes. Cependant et contrairement à d'autres, Marie-Christine Gryson m'a beaucoup répondu sur Twitter, à plusieurs sujets.
Je vais moi aussi finir par prendre un peu de vacances ; je suis déjà détaché du flot de l'actu - facile, on n'y lit plus que les stagiaires et sujets d'été. Au cours des semaines voire des mois qui suivent, je ne vais plus ajouter grand chose en page d'accueil. Je n'y trouve plus d'intérêts, tandis qu'il me reste cette rubrique secondaire, Opinions, réflexions... dans laquelle il me sera toujours possible d'ajouter des billets, quelques notes. Ecrire ou publier encore, comme me le suggérait récemment une twittas intéressé par certaines de mes analyses ? Au printemps dernier, j'avais proposé mon blog ou journal aux sélections de The BoBs, the Best of Online activisme, un concours international organisé par la Deutche Welle ; ce jury comme le public ont pu me lire et semblent n'avoir perçu rien d'utile ou d'intéressant dans tout ce que j'avais déjà décrit ou ajoutais. C'était la seconde fois que je proposais le contenu de mon blog à ces lecteurs et jury.
En fouillant partout comme je le fais toujours, je me suis aperçu que nos #féministes anti-#masculinistes #RadFem sont passéEs à côté d'un truc. Je l'ai tweeté et n'en ajouterais pas davantage. Qu'ellEs et illEs se débrouillent. Si je leurs faisais part de mes trouvailles, je me ferais encore injurier, jusqu'à me faire traiter bientôt de CIS white man qui se mêle de sujets qui ne regardent que les femmes... cette qualification me pend au nez alors que je viens de me pencher un peu sur les faits, les phénomènes, les déclarations et discours qui ont fait chuter Tim Hunt, biologiste renommé, un prix Nobel. D'une façon ou d'une autre, si j’apportais des précisions à ce sujet, le truc que j'ai trouvé cette nuit, je finirais encore une fois acculé et calomnié, à devoir réagir une fois de plus. Priorité à mes vacances ainsi qu'à d'autres activités.
Il m'est aussi parvenu un commentaire, une très courte critique, sous mon billet sur Yael Mellul, d'un anonyme, via Tor et signé avec une adresse mail Russe : « mais pourquoi avez vous publié cela ? ... » Je modère les commentaires à priori, je l'ai déprécié. Il me parvient des commentaires, ici, tous les 3 à 6 mois, le plus souvent à la suite de très vieux billet. Je déprécie surtout les commentaires diffamatoires, les plus stériles ou dénués d'intérêts également ; c'est plus reposant.
J'ai survolé la présentation de Nabilla sur Wikipédia, l'introduction de la suite, le chapeau de l'article. Dans sa brièveté, je le trouve nettement plus exhaustif et fouillé que celui de Eolas. La présentation de Nabilla s'étend sur sa récente mise en examen et un procès, une audience à suivre ; ses auteurs oublient cependant de mentionner que malgré cela, des violences conjugales, cette star reste très entourée et soutenue - « s'pas grave, des coups de couteau ! »
Sur Wikipedia, après avoir ajouté une proposition sur la page discussion de Guy Delcourt (homme politique), j'ai ajouté aussi quelques mots sur la page discussion de Eolas ou du lolymous. Il y a déjà suivi une première réaction, hostile, de Durifon ; dans sa méprisante et lapidaire réplique, « petite croisade personnelle, partial, contraire, doit reigner, allez lire... », je perçois la rhétorique habituelle de ceux qui défendent Eolas, leur Maître, et pour ce cas, qui le défendraient au préjudice de Wikipedia, au détriment de la neutralité et de l'exhaustivité d'un contenu encyclopédique ? Si les plumes de Wikipedia ne souhaitent pas s'étendre mieux sur le personnage Eolas, s'ils ne s'accrochent qu'au mythe, à l'icône du barreau Parisien, un avertissement s'impose en introduction de leur article, qui serait alors exclusivement sur Batman :
O.Taris écrivait: "si cela apporte un éclairage sur sa personne, notamment dans le cas où elle serait également connu sous son vrai nom." Je trouve (c'est mon opinion, et j'apporte des précisions) que de nombreux articles sur Eolas ne sont pas neutres, sont élogieux, et occultent tout un pan de sa personne, ou plutôt, occultent tout un pan de ses compétences et qualités professionnelles; je rejoins et réouvre un débat précédent qui avait été initié par Bruno Roger-Petit: qui est Eolas, quelle est la légitimité de cet avocat anonyme et engagé qui intervient si fréquemment pour nous livrer ses éclairages juridiques et nous faire part de ses opinions personnelles (blog, commentaires et trolldetector ou censure en réplique, presse, twitter...)? Dans la partie controverses, ici, je trouverais normal qu'il y figure au minimum les affaires dans lesquelles Eolas s'est impliqué en tant qu'anonyme, puis ou ainsi qu'en tant qu'avocat. Ce fût notamment le cas dans l'affaire Magistrats Sans Twitter; Eolas ainsi que d'autres pourfendaient alors la presse, des journalistes du quotidien local qui avaient alors "dévoilés" les tweets, l'affaire; à ces sujets, une interview de Eolas pour France Inter, lors de la polémique, ou encore, une fois l'enquête ouverte, cet article du monde, ou nous lisions "Le journaliste de Sud Ouest se fait d'ailleurs étriller sur le réseau social"; autre article encore, sur Médiapart, "Les réseaux sociaux, l’anonymat et le droit à l’oubli", "sur l’utilisation des réseaux sociaux, l’anonymat, le droit à l’oubli et l’éthique des médias"; puis l'avocat a perdu, car il représentait ensuite l'un de ces deux magistrats auprès du CSM, cela avait été dévoilé incidemment par Arrêts sur Images; les deux magistrats ont été sanctionnés, et Eolas a perdu ce combat, l'avocat a fini désavoué, ce n'est pas anodin alors que les discutions portaient beaucoup sur l'éthique, la déontologie des uns et des autres; revoir les motivations des sanctions du CSM. Ce n'est manifestement pas la seule affaire ou débats plus ou moins controversés dans laquelle Eolas ou l'avocat s'est impliqué, mais c'est pudiquement voilé par son pseudonymat et parfois noyé dans le flot des tweets qui défilent et finissent enfouis aux archives (Eolas et l'IPJ, nous attendons le délibéré, en octobre prochain). Une fois quelques passages à ces sujets ajoutés, la section controverses ou une nouvelle section à de tels sujets dresserait un portrait d'un personnage encagoulé très différent encore. Sur Wikipedia, nous lirions probablement une page plus neutre, plus conforme, moins une présentation flatteuse, élogieuse, d'une personnalité notoire. Son identité est secondaire, il ne serait pas nécessaire de la mentionner. Plus tôt, O.Taris écrivait: "L'intérêt de l'information est faible, Eolas ne souhaite pas la rendre publique". Que Eolas assume sa triple casquette ou cagoule. Surtout lorsqu'il intervient vertement dans le champ médiatique, genre sur Twitter et dans son blog, plus posément, pour la presse, puis qu'il intervient aussi avec sa robe d'avocat, dans les prétoires. Non? Plus haut, je lis aussi: "Nous ne sommes pas présent sur Wikipedia pour l'utiliser à des fins de promotion ou selon les souhait de tout à chacun". Bkant (discuter) 2 août 2015 à 3:30 (CEST)
Wikipédia n'est pas l'endroit où vous pourrez mener votre petite croisade personnelle contre maitre Eolas. Vous semblez fort partial dans vos messages, ce qui est contraire à la neutralité qui doit régner à la rédaction d'un article encyclopédique. Je vous invite également à aller lire les discussions qui ont eu lieu concernant le fait de dévoiler ou non l'identité du journaliste Jean Quatremer, et qui ont abouti au fait de respecter cet anonymat.Durifon (discuter) 2 août 2015 à 12:02 (CEST)
Où ça, partial? Je ne mâche pas mes mots, je n'y vais pas par quatre chemins. Je n'ai rien ajouté à l'article, ce qui aurait été aisé. Je me suis inséré dans des discussions précédentes et j'apporte ici une opinion, ce que j'ai bien précisé, ainsi que des sources sur des sujets qui ne figurent pas dans l'article encyclopédique. PS: Pour mes croisades ou combats, il y en a, je n'utilise pas Wikipedia, ou j'y aurais déjà été remarqué. Bkant (discuter) 2 août 2015 à 13:16 (CEST)
Un article Wikipedia déplacé, renommé et transformé ?
Après mon billet de blog à ces sujets et quelques échanges, là bas, avec des wikipediens, dans un AàC et au bistro, l'article Wikipedia sur Maître Eolas a fini par disparaitre. Son lien existe encore, il redirige maintenant vers « Maître Eolas, Journal d'un avocat », le même article au contenu en partie reécrit. L'article n'est plus « sur l'auteur », dont la notoriété est par la même occasion un peu écornée ou mise en doute. L'article serait maintenant « sur le blog de Eolas », qui restait suffisamment connu WP:N... Wikipedia devient soudainement moins riche et moins intéressant encore. L'attrayant n'était pas ce Journal d'un avocat, mais bel et bien son auteur et directeur, la personnalité, Maître Eolas, Batman ou ce lolymous. L'article de Guy Delcourt, homme politique, reste encore vide, creux, réduit à un banal CV.
De l'AàC du 5 août, l'essentiel, puis d'ajouts après échanges... Exposé du problème (plus global)
Le contenu actuel de la page Maître Eolas, un sujet ou personnage que je connais, me semble être beaucoup trop succinct et ne me parait pas neutre. Je l'ai déjà abordé sur sa page discussion, avec des informations précises. Avant d'en débattre éventuellement davantage, là bas, je souhaite exposer ici quelques constats, autour de l'article sur Eolas ainsi que sur d'autres articles d'ici et d'ailleurs, sur wikipedia.org.
... Puis pour conclure, encore sur l'exposé "du problème" ou à ces mêmes sujets, et à propos de mon blog, comme je le twittais, à l'instant: "Un blog, c'est mieux que #Wikipedia. Si dans deux ans, quelqu'un n'est pas d'accord avec le contenu du mien, il ne pourra rien supprimer." Le billet que je mentionne, à la suite, en rubrique "exposé du point précis" s’étend essentiellement sur ces mêmes problèmes, la censure et le contenu de Wikipedia, comme pourrait l'avoir fait un journal ou un journaliste.
Le 5 août, tard le soir, au bistro, j'y insistais bien : « Pour ma part, je n’hésite pas à parler de pressions et d'une censure qui sévit, ici, sur WP. Qui empêche d'augmenter le contenu WP. Mon AàC portait sur ces derniers aspects, la censure, le nivelage vers un néant encyclopédique. » A donc suivi la suppression de l'article sur Eolas, et des reécritures ! « Seul le blog est connu et son auteur devrait sinon disparaître de WP, au moins y avoir une visibilité réduite. », m'y a-t-on écrit, puis ce contenu a changé... Eolas, l'avocat blogueur et micro-blogueur, aujourd'hui moins connu de ses 177 000 followers, sur Twitter, et alors que Marianne n°950 du 2 juillet 2015 #EolasIPJ publiait un portrait de lui, sur deux pages ?
Ces bouleversements nouveaux et soudains après l'AàC ne changent rien au fond ni à ce qui figure et restera à mon propre blog. On nous a fréquemment rappelé qu'il fallait être vigilant, que les contenus de Wikipedia pouvaient être imparfaits. Au bistro, ce jour, un contributeur ayant travaillé quatre mois sur l'article Pharaon s'était ému de l'AàC du moment, même si cet appel portait sur des personnalités et leurs présentations, sur Wikipedia. Je me méfierais beaucoup encore de tous ces articles de Wikipedia sur des thèmes, des personnes ou des sujets politisés, parfois très fortement politisés.
Là bas, sur Wikipedia, j'intervenais et échangeais sans y avoir caché mon identité, bkant. Un wikipedien d'abord un peu hostile du fait de ce que j'avais publié et exprimé, puis après d'autres échanges, finalement d'assez bonne volonté, m'a proposé de rédiger quelques lignes sur Eolas, l'auteur du Journal d'un avocat ; il proposait de me guider, de m'encadrer pour les produire. Je ne pense pas avoir le profil, je doute que ces lignes #neutralité puissent être crédibles, même si elles étaient ensuite relues et rectifiées par d'autres. « Je ne travaille pas sur les personnes vivantes », m'expliquait ce wikipedien. Je peux discuter sobrement de tous sujets, proposer de bonnes sources, reconnaitre aussi facilement des qualités. Ce n'est pas sans raisons que je n'intervenais pas dans les articles eux même, là bas, que je m'y exprimais juste dans des pages de discussions, et en sourçant. Eolas, « ce blogueur populaire, défenseur du monde judiciaire »(1), et moi, qui travaillons chacun avec et sur le vivant, mais moi, très souvent contre le monde judiciaire, on est pas des copains, toute une histoire nous oppose, et je pense que ça se sait depuis plusieurs années
J'aurais évidement préféré que l'article sur Eolas soit conservé, puis augmenté, enrichit. Un nouveau paraitra peut-être ?
1) « Qui est Maître Eolas? », L'Express, par François Koch, publié le 23/02/2011
Exposé du problème (plus global)
Après d'assez vives réactions, puis un apaisement, là bas, ces jours passés, sur Wikipedia, j'ai fini par reécrire cet AàC. Il est publié sous une forme plus détaillée et mentionné au bistro du jour depuis plus de trois heures. Pour le moment, je n'ai remarqué qu'une unique réaction, d'un Wikipedien qui me lançait très sympatiquement : « 0 modifications dans l'espace encyclopédique. Au boulot ! ». Je veux bien, mais au boulot sur Nabilla ou pour la corbeille ?
Aussi sympatique, en retour, je lui répondais : « Est-ce que vous avez lu l'AàC ? Depuis que je suis arrivé, un article est quasi proposé à la suppression, et le billet sur Eolas a disparu, il ne subsiste plus qu'un billet sur son blog, Journal d'un avocat. C'est pas de grosses modifications, ça ? D'accord, c'est pas moi qui les ai faites, ces modifs »
Exposé du problème (plus global)
Plusieurs m'ont suggéré de reformuler cet AàC. Maintenant, les commentaires ou discussions qui suivront - ou non - m'intéresseront vraiment.
Cet appel ne porte pas sur des articles tels que Pharaon et j'insiste, comme je l'ai déjà fait plusieurs fois, il ne porte pas que sur l'article de Maître Eolas; il fallait bien attacher un AàC à un article. L'AàC porte plutôt sur des articles, des thèmes, des personnalités ou des sujets politisés, voire même parfois fortement politisés, contemporains ou d'actualité (immédiate). Et sur le contenu de ce genre d'articles, sur leur neutralité, sur la façon dont ils peuvent manifestement fluctuer, ou donc même rapidement déménager et finir partiellement reécrits (ce qui fût le cas, cette semaine, avec l'article sur Eolas).
Un AàC qui porte peut-être surtout sur des malentendus et des incompréhensions. Incompréhensions, alors que je voyais des contenus d'articles, dont certains que j'aurais souhaité modifier (sans passer directement par cette voie, de la modification, mais en échangeant d'abord dans leurs pages de discussions). J'ai perçu de fortes réticences, et pas vraiment de débats, ce qui a motivé l'AàC. Quelques incompréhensions aussi alors qu'après des échanges, ici, au bistro, je constatais que quelques uns pouvaient pourtant accepter certaines modifications que je suggérais, tandis que d'autres restaient toujours très réticents - jusqu'à taxer ces échanges de oiseux. Incompréhensions, alors que pour les uns, certains articles ou contenus peuvent exister, tandis que pour d'autres, ils devraient être tôt ou tard supprimés... J'ai rapidement parlé de censure sur ces sujets et personnalités, censure de ces articles, ainsi que d'un néant encyclopédique (articles réduits, vidés, purgés, puis au final, supprimés?).
Des malentendus ou des incompréhensions également sur les critères d'admissibilité ou de maintien. La page sur Eolas a bougée, pour une page sur son blog, ce qui suscite déjà d'ultimes débats. Qui ou quoi d'Eolas ou son blog est connu? Il y a eu plusieurs articles centrés sur Eolas, au cours des années passés, parfois...
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Toujours du bistro #Wikipedia et la fin de « conflits » ?
J'aurais pu continuer à discuter ainsi avec chacun des nouveaux arrivants... et même « troller », jouer. Je pense que les noms ou pseudos de ceux qui m'ont répondu ou qui ont agit sont sans la moindre importance. Si j'étais passé par là bas à un autre moment, sur des articles sensibles, certaines réactions et ces réponses qui m'ont été faites auraient été tout à fait similaires. Rappel en boucle des règles, etc, « contribue, et tais toi. » Les pseudos auraient été différents.
L'essentiel de ce que j'ai observé puis documenté à ces sujets #Wikipedia est regroupé ici. Dans cette courte synthèse et chronologie figure un paragraphe pornographique et scatologique ; une dédicace de Stéphane Bourgoin, criminologue, m'avait un moment intrigué, puis inspiré ; mais ce texte là est bien évidemment précédé d'un bref avertissement.
L'article sur Maître Eolas est donc maintenant réapparu. Et c'est ainsi nettement plus conforme à la réalité, au monde tel qu'il est connu. Voir WP:TI ou la base : « Une encyclopédie décrit le monde tel qu'il est connu, et non le monde tel qu'on voudrait le faire connaître. » Au bistro, ce 10 août, on me répondait ensuite encore : « Si je comprends bien le problème se situe dans `'faire dedans ce que je veux". ... ça s'acquiert plus par l'expérience que par autre chose, c'est à dire, en apprenant à discuter sur les pages de discussion des articles... Pour ma part, j’ai commencé par intervenir sur WP sur les PDD des articles, et sur des sujets d’actualités polarisants... apprendre une certaine souplesse. » Je vais poursuivre, sur les PDD, les pages de discussions. La suite sera maintenant certainement plus sobre et sereine.
Début juillet, pour une première contribution à partir de mon compte Bkant, je mentionnais donc l'existence d'une question au JORF sur la PDD de Guy Delcourt. Puis le 2 août, tout en sourçant suffisamment bien aussi en PDD de Maître Eolas - France Inter, le Monde, Mediapart (le journal, un article de Michel Deléan, et non d'un blogueur de là bas), etc - je rappelais l'épisode #MagistratsSansTwitter et je mettais en doute la neutralité de l'article sur Maître Eolas. Puis des réactions vives ont suivies. « Vous semblez fort partial dans vos messages, ce qui est contraire à la neutralité qui doit régner à la rédaction d'un article encyclopédique », m'a-t-on répondu, en PDD de Maître Eolas. « Partial » ? J'y arrivais avec un chausse-pied et la réalité, aurait-on pu dire ? Puis tout s'est un peu affolé ou emballé
+1. Ne pas oublier non plus que Wikipédia est un « projet ». Cordialement, — Jol... [discuter] 10 août 2015 à 17:02 (CEST)
Gé..) Jol..) Entre les uns qui me demandent de me taire et d'autres que me répondent encore, je suis embarassé. En premier car je souhaite me taire maintenant aussi, après une petite expéricence, ici. Il n'est plus utile d'en ajouter. Vous me parlez de choses que je connais, auxquelles j'adhère, ou de choses qui m'ont déjà été dites et redites, depuis le 2 août, période à laquelle j'aurais souhaité modifier deux articles - faire dedans ce que je veux, et de censé, dans des articles choisis, ce que tout le monde peut faire. Depuis, j'ai ajouté des trucs dans l'article de Taubira, dans l'article du journal d'un avocat aussi. D'autres ont revu cela (typo, forme). Hier soir ou ce matin, je remarquais que mon ajout dans l'article de Christiane Taubira avait été saboté; mais c'est maintenant réparé. On est là dans le champ politique, et parfois dans l'actu. C'est manifestement très différent d'articles sur des choux et des cailloux, c'est parfois tendu. "il faudrait contribuer ou pas WP, alors que tu n'as pas encore fait des choses significatives dans l'espace encyclopédique" mais j'ai à peine pu commencer, et de suite, j'ai été confronté à des difficultés. Si on m'avait laissé faire, quelques milliers de petits ajouts ici et là auraient pu suivre, et vite. Alors j'ai fait le choix a/ de me plaindre un peu d'abord, ce qui aurait pu résoudre le truc. Ensuite et car ça n'allait toujours pas, j'ai opté pour un choix b/ qui a consisté à comprendre mieux ce qui coinçait, et de le documenter. C'est aussi une contribution au "projet", non? Je ne pense pas être le premier à avoir été confronté à des phénomènes de ce genre, ou similaires. Je ne veux maintenant plus intervenir davantage ici. En tous cas, demain, il ne devrait plus rien figurer à ces sujets, dans le bistro. Sauf si quelqu'un d'autre que moi décidait d'ouvrir un topic à ces sujets. Ne me répondez plus, ou je serais tenté de réagir encore. Cdt --Bkant (discuter) 10 août 2015 à 18:16 (CEST)
Maître Eolas fait appel de sa condamnation pour diffamation
NDLR : Et pour la demie injure, l'avocat ne fait pas appel ? Il s'agit très certainement d'un raccourci du journaliste. Je viens de survoler le dernier billet de Batman, « Pourquoi être avocat ? » : de la provocation... Mais plutôt qu'injurier les gens en retour, je vais simplement poster la bafouille que j'avais rédigée en juillet dernier ; j'avais eu la flemme, depuis cet été, elle trainait là ; j'en ferais parvenir une copie à Macron, pour lui ouvrir un peu les yeux
Justice. Maître Eolas fait appel de sa condamnation pour diffamation
France - 20h22, Ouest-France
On apprend ce mercredi par le parquet de Nanterre que l'avocat-blogueur Maître Eolas a fait appel de sa condamnation pour diffamation. Depuis, il a quitté les réseaux sociaux.
Le tribunal correctionnel de Nanterre a condamné le 6 octobre cet avocat parisien de 44 ans à 2 000 euros d'amende avec sursis et 5 000 euros de dommages et intérêts, pour injure et diffamation à l'encontre de l'Institut pour la justice, une association classée à droite.
En novembre 2011, à quelques mois de la présidentielle, ce pénaliste, qui tient farouchement à son anonymat, avait mis en cause sur Twitter la sincérité d'une pétition de l'IPJ contre le laxisme judiciaire, qui a recueilli 1,7 million de signatures, en évoquant un « compteur bidon ». Il s'en était pris aussi à l'IPJ, en tweetant notamment, de nuit : « Je me torcherais bien avec l'Institut pour la justice si je n'avais pas peur de salir mon caca » (sic).
186 000 followers
Pour l'association, qui plaide pour un durcissement de la politique pénale, les propos de l'avocat avaient fortement nui à son image, en raison notamment de la notoriété de Me Eolas, suivi sur internet par de nombreux journalistes et professionnels de la justice.
Admiré ou détesté, l'avocat mystère qui comptait près de 186 000 « followers » avant de claquer la porte de la twittosphère, s'est rendu célèbre par ses tweets caustiques sur les coulisses du monde judiciaire et son blog de référence sur la vulgarisation de la justice. Sur Twitter, sa condamnation et sa disparition virtuelle suscitent encore aujourd'hui de nombreuses réactions, entre tristesse et ironie. L'avocat reste actif sur son blog « Journal d'un avocat » où il a publié mardi un billet sous le titre « Pourquoi être avocat ? », pour voler au secours de l'aide juridictionnelle, visée par un projet de réforme. Son avocat Me Jean-Yves Moyart, autre adepte de Twitter, n'était pas joignable dans l'immédiat.
Tags : Justice France
Humiliés, les Bleus quittent le Mondial par la petite porte
NDLR : Eolas a peut-être bien fait de claquer la porte. Qu'aurait-il pu tweeter, ce soir ?
Rugby > XV de France
Humiliés par les All Blacks, les Bleus quittent le Mondial par la petite porte
Par David Reyrat
Mis à jour le 17/10/2015 à 23h17 – Publié le 17/10/2015 à 23h11, le Figaro Sport
Le quart de finale de la Coupe du monde entre la Nouvelle-Zélande et la France a tourné à la démonstration en faveur des All Blacks (62-13).
De notre envoyé spécial à Cardiff
Une terrible humiliation. Une désastre d’une ampleur inédite. Honteuse. Le XV de France a sombré corps et âme samedi soir au Millennium de Cardiff, défait 62 à 13 par les All Blacks. Les Bleus ont été vaillants, se sont même procuré quelques ersatz d’occasions, mais ils ne pouvaient rien contre l’organisation huilée et les talents individuels des Néo-Zélandais, plus que jamais favoris au titre.
La démonstration avait commencé par un Kapa O Pango, le haka réservé aux grandes occasions. Dusautoir et ses partenaires étaient prévenus. La bande à... La suite sur le Figaro Sport
Le nouveau droit sur l’entretien de l’enfant entrera en vigueur en 2017
Cette petite note autour de ce qui se trame actuellement en Suisse va encore faire bondir... De mi 2014 à début 2015, auprès du JAF, l'un des bavards de Metz, très mal inspiré, avait imaginé qu'il m'infligerait une leçon de morale et de droit, dont sur les obligations d'un parent envers un enfant né hors mariage... La Suisse s'apprête à négocier prochainement un virage que la France avait entamé aux alentours de 1972, puis qu'elle prenait encore en 1993, ainsi qu'aux alentours de 2001. Ces droits et débats sont peut être des sujets nouveaux, méconnus ou inconnus du plus grand nombre.
Comme d'habitude maintenant, ici, je reste bref et concis, sibyllin. De toute façon, dans mon blog, il n'y a jamais eu de réactions intelligentes, ou que de rares. Les détails de mes tweets et notes à ces sujets, un peu d'archéologie juridique et de droit civil comparé, pas mal de #LOL aussi, finiront enfuis ou perdus aux archives de Twitter. Mais c'est courant.
En effet, dans d'autres blogs que le mien, il n'y a souvent qu'aucune ou peu de réactions également. Et il est bien connu que depuis longtemps déjà, les réactions (voire les injures et autres publications indignes) se dispersent et se perdent sur les réseaux dits sociaux. A propos d'injures et de diffamations, j'ai repéré le blog de Serge, un hébergeur anonyme, qui a lui même condensé quelques notes après la condamnation de Batman, le mois dernier.
Extraits utiles et comiques du blog de Serge, où je n'ai pas remarqué de commentaires : « Maitre Eolas est un avocat parisien qui est un acteur célèbre sur la toile, de façon anonyme. Il a un blog (qui contient le billet Blogueurs et Responsabilité Reloaded et le billet Que faire quand on reçoit un courrier d'avocat ?) et un compte twitter [NDLR : espace de « micro-blogging »] qu'il vient de fermer (à priori, il a 30 jours pour changer d'avis). ... La prescription est de 3 mois pour la diffamation ou injure. Les avocats de l'IPJ ont du donc du faire un acte tous les 3 mois pendant 4 ans, pour que les faits ne soient pas jugés prescrits. Dans de nombreuses affaires, les avocats, pas forcément au courant de ce fait, ont laissés passer les délais. Là, les avocats ont bien faits leur travail dans l’intérêt de leur client, ce qui a valu un procès sur le fond et non sur la forme. » Dans un billet de juillet, Serge insistait déjà : « Il est donc important, tant pour la défense (pour détecter les erreurs) que pour la demanderesse, de bien choisir un avocat fin connaisseur du sujet, qui va éviter de perdre toute chance d'entrée de jeu. » Toujours bien réfléchir, choisir et agir, mais qui ne le sait pas déjà ?
Le nouveau droit sur l’entretien de l’enfant entrera en vigueur en janvier 2017
De source Administration fédérale (.ch), news.admin
Berne, 04.11.2015 - En matière d’entretien, les enfants de parents non mariés seront bientôt placés à égalité avec les enfants de parents mariés. Le Conseil fédéral a fixé mercredi au 1er janvier 2017 l’entrée en vigueur des modifications pertinentes du code civil. Les dispositions légales réglant les mesures de garantie de l’avoir de prévoyance en cas de négligence de l’obligation d’entretien et l’ordonnance sur l’aide au recouvrement entreront en vigueur ultérieurement.
Le nouveau droit en matière d'entretien supprime la discrimination des enfants de parents non mariés par rapport aux enfants de parents mariés ou divorcés. Le droit en vigueur désavantage les enfants de parents non mariés. A l'avenir, le coût de la prise en charge de l'enfant sera pris en compte dans le calcul de la contribution d'entretien destinée à l'enfant.
Par ailleurs, l'entretien de l'enfant mineur aura la priorité sur les autres obligations d'entretien prévues par le droit de la famille. Enfin, les tribunaux seront tenus d'examiner la possibilité d'une garde alternée lorsque l'autorité parentale est assumée conjointement et que l'un des parents ou l'enfant le demande.
Harmonisation de l'aide au recouvrement et mesures de garantie de l'avoir de prévoyance en cas de négligence de l'obligation d'entretien : il faudra attendre
Dans le domaine du droit du divorce et de l'entretien de l'enfant, le législateur a attribué au Conseil fédéral la compétence de régler au niveau fédéral l'aide au recouvrement, afin de garantir qu'un enfant reçoive effectivement les contributions d'entretien qui lui reviennent. Le Conseil fédéral procédera à l'harmonisation de l'aide au recouvrement dans une ordonnance. Par ailleurs, une modification légale prévoit l'impossibilité d'obtenir le versement du capital de prévoyance tant que l'on n'a pas rempli son obligation d'entretien. Les services de recouvrement pourront signaler aux caisses de pension et aux institutions de libre passage les personnes qui se soustraient à cette obligation. De leur côté, les caisses de pension et les institutions de libre passage devront informer les services de recouvrement de tout versement imminent. L'introduction de ces obligations d'annonces croisées requiert l'élaboration de règles détaillées, qui figureront également dans l'ordonnance sur l'aide au recouvrement. La modification légale et l'ordonnance entreront en vigueur dans un deuxième temps, afin de ne pas retarder l'ensemble de la révision.
Deuxième volet d'une réforme plus vaste du code civil
La révision du droit de l'entretien de l'enfant a été adoptée par le Parlement le 20 mars 2015 ; le délai référendaire, qui courait jusqu'au 9 juillet, n'a pas été mis à profit. La révision constitue le deuxième volet d'une réforme plus vaste du code civil concernant la responsabilité parentale, axée sur le bien de l'enfant. Le premier volet, entré en vigueur le 1er juillet 2014, a modifié les règles de l'autorité parentale.
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Adresse pour l'envoi de questions:
David Rüetschi, Chef de l’unité Droit civil et procédure civile, Office fédéral de la justice, T +41 58 462 44 18
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Auteur:
Conseil fédéral
Internet: https://www.admin.ch/gov/fr/accueil.html
Département fédéral de justice et police
Internet: http://www.ejpd.admin.ch
Office fédéral de la justice
Internet: http://www.bj.admin.ch
Silence / N'en parler point
L'heure est à nouveau au divorce avec ou sans juge, ce serait très différent. Et l'heure est encore au silence.
Edit... Michèle Bauer, #SAF syndicaliste, « exerce à Bordeaux depuis sa prestation de serment en 2003. ... En résumé, [...] une avocate généraliste avec des dominantes d’interventions. » Il faudrait que je fasse un noeud à mon mouchoir, et qu'avant de répondre à des twittos, je m'assure d'abord que mes interlocuteurs aient suffisamment de bouteille. Puis que je me fie peut-être encore moins à notre presse, qui confond par ailleurs sud-est, est et est-sud-est.
https://t.co/LKvPGS6XjZ #avocats @Maitre_Bauer Il y aura manifestement toujours un risque, avec ou sans juge. pic.twitter.com/rXEuQSqNPT
— Bruno Kant (@bkant) 7 mai 2016
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