Catégorie: Non catégorisé
Les FEMEN se drapent, puis s'excusent !
Encore une partouze lacrymale ! « C'est un immense bonheur d'avoir plaidé en Tunisie pour la liberté des Femen et d'avoir été entendus », ont indiqué à l'AFP les deux avocats français Patrick Klugman et Ivan Terel. Cette journée restera mémorable. « Elles ont dit "si on a choqué des Tunisiens, on s'excuse, voilà leurs propos », semble avoir précisé Me Souheib Bahri, leur avocat Tunisien ; c'est tout autre chose qui s'est répandu sur la toile, au cours de l'après midi, comme une trainée de poudre, confirmé de façon voilée, sur la page Facebook de FEMEN France :
De source Facebook, du mur de FEMEN France, vers 0h05
Les FEMEN paraissent bien avoir heurté des tunisiens, et semblent surtout s'être excusées, assez sincèrement, ce qui a été rapporté par divers médias plutôt crédibles. « Je regrette cet acte et je m’en excuse », a dit l’Allemande Josephine Markmann au juge Moez Ben Frej, qui lui faisait remarquer en français que « le droit musulman interdit de tels actes ». « On ne pensait pas choquer les Tunisiens à ce point, il est hors de question pour nous de recommencer », a répondu à son tour la Française Pauline Hillier, drapée comme ses co-accusées et comme de coutume pour les femmes jugées en Tunisie, du safsari, le voile traditionnel blanc les recouvrant de la tête au pied. Des regrets et des excuses, exprimés par les FEMEN sous des safsari, des tenues traditionnelles et règlementaires ! J'hallucine !
Je ne me souviens pas m'être couché dans un prétoire au cours des années passées, même pas au cours de périodes parfois très dures, ni d'avoir présenté des excuses ou des regrets à quiconque non plus. Même ce printemps, longuement enfermé et stressé par mes conditions de détention, puis libre, je résistais, projetais, rouspétais et protestais encore, malgré des menaces et tout ce que j'encoure maintenant d'assez précis ; en avril, encore enfermé, je constatais que Nadezhda Tolokonnikova n'avait pas renoncé à l'activisme non plus, ni à ses idéaux, ni à l'art :
Où sont passées nos virulentes combattantes aux seins nus, résistantes à toutes conditions climatiques ? Quel traitement exceptionnel auraient-elles subies, en Tunisie, pour qu'elles fléchissent et s'inclinent si soudainement, après 15 jours seulement de privation de libertés ? On croit rêver ! Il s'agissait de leur audience d'appel ; souhaitaient-elles être libérées, à tous prix ? Ont-elles suivies les conseils de leurs avocats, voire suivies des « pressions » ou conseils de fins diplomates ? Il s'agissait de leur première incursion dans ces territoires, « islamiques ». Et voilà donc qu'après avoir enfilé et accepté le safsari, elles se sont excusées, et ont promis qu'elles ne recommenceront pas ! Renier leurs revendications, idéaux et modes d'actions, c'est cher payer, couvrir leurs poitrines dénudées et messages politiques d'un « on s'excuse en choeur » ne pouvait que susciter l'hilarité sur Tweeter, de grosses déceptions aussi. C'est ridicule. Les FEMEN vont donc poursuivre maintenant leurs actions et happenings médiatiques dans des contrées où elles sont encouragées ou très bien tolérées par le pouvoir dominant ; à Bruxelles, ce jour, les FEMEN n'ont été que simplement écartées, un peu brusquement, mais elles n'y ont pas été embarquées... voir sur le web, la vidéo de iTélé. Je ne les attendais pas au Vatican, et encore moins dans des pays tels que la Tunisie... d'où elles se retirent donc en s'écrasant
Que fera Amina, prochainement ? Les FEMENS européennes s'étaient rendues là bas, en Tunisie, pour la soutenir, puis ces trois « activistes » ont été bien épaulées par la France, peu après leur incarcération... Amina pourra-t-elle également se contenter de présenter de simples et très plates excuses à la cour ?
J'ai pu être trompé par ce qui bruissait, sur Twitter, ou par la presse. J'en saurais plus au cours des prochains jours.
Me Berton : « le viol de 4 femmes coûtait 340 euros »
NDLR : Avec le témoignage paru dans Maxi n° 1391, « à peine sorti de prison, cet homme a fait une autre victime ! », encore une histoire qui détonne dans celle du Chambon ou du meurtre d'agnès... « si l'accusé n'avait pas été libéré, elle serait vivante ». « Si l'on avait fait cette expertise [NDLR : ADN, à Rennes], on aurait pu permettre à trois victimes successives de ne pas êtres violées », affirme Me Berton. Tout le monde sait bien que avec des si, on referait le monde. Si la police m'avait mieux reçu, en janvier 2005, si j'avais alors pu déposer une plainte plutôt qu'une simple main courante, mon récit serait aujourd'hui également un poil différent ; le parquet de Nanterre l'aurait ensuite ignorée ou classée, comme toutes les autres plaintes que j'ai formulées. Je note que le Cévenol est maintenant en sursis jusqu'en mai prochain. A l'époque, en 2005, l'OSE France parraissait déjà devoir faire des efforts, pour ne pas avoir à se redresser ; si j'avais été mieux reçu par la police et par le TGI de Nanterre, entre l'été 2004 et la fin 2005, les comptes de cette association auraient-ils pu brutalement plonger dans le rouge, comme ceux du Cévenole ? J'en rediscuterais peut-être, un jour, avec Jean-François Guthmann. Dans Ouest-France, le procureur de Rennes, Thierry Pocquet, répond à Me Berton : les choix qui ont été faits ne résultent « nullement de préoccupations financières ».
Société | Faits divers | 28/06/2013 - 08:10, le JDD
Me Berton : "le viol de 4 femmes coûtait 340 euros"
L'avocat Franck Berton s'est emporté vendredi matin contre la justice, qui a fini par procéder à une expertise ADN sur les sous-vêtements d'une femme violée six mois après l'agression, ce qui aurait permis à l'agresseur présumé - retrouvé en prison - d'avoir commis d'autres viols.
"Aucune expertise ADN n'a été faite parce que ça coûte cher : 340 euros. A priori le parquet n'a pas validé la dépense auprès des services de police qui avaient l'intention de le faire. La conséquence est catastrophique puisqu'a priori, l'auteur du viol de ma cliente a perpétré trois autres viols dans les semaines qui ont suivi", a expliqué le célèbre avocat sur Europe ;1. "Si l'on avait fait cette expertise, on aurait pu permettre à trois victimes successives de ne pas êtres violées, et notamment la dernière, laissée pour morte dans une benne à ordures. C'est quand même très choquant. L'agression de quatre jeunes femmes coûtait 340 euros, et on a estimé que c'était trop cher", a-t-il conclu.
Dans Ouest-France, le procureur de Rennes, Thierry Pocquet, se défend. "Compte tenu du déroulement des faits, les chances de trouver un ADN masculin sur la culotte apparaissaient infimes. Les choix qui ont été faits résultent d'une recherche d'efficacité dans les investigations, et nullement de préoccupations financières", a-t-il dit.
Les Femen envisagent de porter plainte
NDLR : « Affaire à suivre », ai-je lu, alors je note. Il devrait en suivre encore, puisque selon ce que relayaient les médias français, trois autres FEMEN auraient été traitées de façon parfaitement inhumaine, en Tunisie. Pourvu que l'Ukraine, qui en aura eu écho, ne se fâche pas de trop avec l'Europe et le Maghreb
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Les Femen envisagent de porter plainte
Alice Dive, lalibre.be
Publié le jeudi 27 juin 2013 à 05h40 - Mis à jour le jeudi 27 juin 2013 à 20h39
Belgique. L’étranglement, mardi, de la leader du mouvement en Belgique est remonté jusqu’en Ukraine.
Je ne comprends toujours pourquoi ce garde du corps m’a étranglée. En gros, il m’a traînée sur environ dix mètres, en me tirant par les pieds et en ne se souciant pas du tout du fait que j’étais en train d’être brûlée sur tout le dos. Il m’a maintenue au sol et au lieu de se contenter de me garder immobilisée, il m’a fait une prise d’arts martiaux d’étouffement. Je suis tombée évanouie, cela a duré quelques minutes, puis je me suis réveillée. Et aujourd’hui, du coup, je me retrouve à l’hôpital avec un orteil probablement cassé et le dos brûlé", raconte Margo Fruitier, la leader du mouvement féministe "aux seins nus" en Belgique.
Causette #37, juillet-août 2013
NDLR : Un article de Causette, page 48, « Une liaison particulière », divise, ce qu'on peut bien lire et suivre sur Twitter. Je suis de ceux qui sont ennuyés par ce papier, mais j'ai pris le parti d'en rire, comme du reste. Ce numéro va rester deux mois en kiosques, puis suivra le procès de l'enseignante, peut être aussi celui de @LaPeste, susceptible d'être poursuivie par @GregGLD, pour ses tweets et publications, des réactions bien tranchées. L'affaire, le procès de l'enseignante, a récemment été renvoyée au 23 septembre 2013, « pour une meilleure sérénité des débats » ; à cette période, ils seront maintenant susceptibles de faire rage. Bonjour la promo ! Dans une tribune parue sur Rue89, Grégory Lassus-Debat et Liliane Roudière nous ont déjà livré quelques explications ainsi que des excuses ; extrait qui me suffira : « L’article a manqué de précautions, d’un appareillage éditorial qui aurait rendu le doute impossible. Nous avons voulu rendre compte d’une histoire qui, si elle est complexe, n’en relève pas moins d’une situation qui ne doit pas voir le jour : une professeure de collège ayant des relations sexuelles avec l’une de ses élèves, mineure de moins de quinze ans. » « Pédophilie, l'accusation infamante » ; la prose de Causette pourrait bien heurter plus d'un lecteur ; « Nathalie B. ne laissera pas dire. Son nom a déjà été livré à la presse, elle demande qu'ici on la préserve, par respect pour sa mère et son frère, qui la soutiennent. `'La pédophilie, c'est une attirance perverse pour les mineurs prépubères, décrypte son avocate [NDLR : un « rempart » face aux médias, selon Causette #37]. On est pas du tout sur cette configuration dans ce dossier." Et elle referme le couvercle de la boite à fantasmes : `'atteintes sexuelles", ce sont des caresses et des baisers, commis sans violences, sans contraintes, sans menaces, sans effet de surprises. Sinon, la justice parlerait d'`'agressions sexuelles". » Au moment de la suspension de Nathalie B., « administration et famille imaginent une relation platonique. Elle ne l'est pas. L'illusion tombe pendant l'enquête policière. » Dans Causette #37 et en quatre pages, un article tout de même très fouillé, je n'ai pas su relever un bon contre-point d'avocats ou d'une quelconque association de victimes de faits présentant des similitudes ; seule la mère de « l'amante », la collégienne, semble avoir glissé quelques mots pour Causette. Il y a peu, un enseignant britannique a été condamné à cinq ans et demi de prison après une cavale avec une élève de 15 ans.
Une légende, page 50 de Causette #37
Mediapart et le Point priés de retirer les enregistrements Bettencourt
« Justice is a machine that, when some one has once given it the starting push, rolls on of itself », écrivait John Galsworthy, en 1910... En juin 2010, je lisais et notais que « Liliane Bettencourt et son homme de confiance Patrice de Maistre ont demandé [...] à la justice, via leurs avocats respectifs, de faire cesser immédiatement la diffusion par Le Point et Mediapart des enregistrements pirates réalisés au domicile de l'héritière de L'Oréal. » Aujourd'hui, Edwy Plenel crie à la censure, « Sale temps pour les lanceurs d'alerte ! », a-t-il lâché sur Twitter. En mai 2012, je lançais un appel en faveur de Mediapart, Journée du soutien des journalistes et des commentateurs opprimés ; faudrait-il que je le renouvelle ?
Moi, ça va, on me laisse tranquille, depuis des lustres, depuis mars 2012. Sur Twitter, j’essuie parfois des pluies de BL, rien de plus, et de ceux-là, je m'en fous. Depuis que je ne fréquente plus assidument les prétoires de Nanterre, du juge pour enfant, et de la cour d'appel de Versailles, personne ne m'a plus intimé de « supprimer » mon blog. L'Etat m'a bien fait un peu chier après mon escapade « hors cadre », ce 8 mars dernier, sur le toit de Beaubourg ; mais fin avril 2013, à la cour d'appel de Paris, personne ne m'a plus clairement parlé de mes publications ou de mes discours.
Vu sur www.mediapart.fr, aux alentours de 21h40
DSK fustige les images de son arrestation
NDLR : Dans un extrait d'une « interveiw » pour CNN, diffusé aujourd'hui, DSK semble avoir jugé « terrible » le fait que des images de lui, menotté, aient pu être diffusées dans le monde entier. Il aura été traité comme une FEMEN « capturée » au Bourget, par BFMTV. DSK menotté, le choc de l'image, lisait-on en mai 2011. DSK a-t-il porté plainte, comme semble l'avoir fait Sami Naceri, et obtenu la condamnation de journaux ? Truffés de contradictions, ces médias français, et même d'informations qui viennent s'entrechoquer et se contredire... J'ai le sentiment que les journalistes sont déjà en vacances, je viens de remarquer pas mal de fautes de frappes dans des brèves du Figaro.
DSK fustige les images de son arrestation http://t.co/p0OKYXZ1cE Recemment, on a bien vu une #FEMEN menottée... au Bourget 1/2
— Bruno Kant (@bkant) July 9, 2013
Navalny : sa condamnation préoccupe l'UE
NDLR : Quel est au juste le problème ? Navalny ne peut-il pas faire appel ? Quant un juge pour enfant est saisi, vous pouvez toujours faire appel, c'est toléré. Puis les tribunaux finissent par vous envoyer chier. Bien sûr, les professionnels de ces milieux, les prétoires, sont nettement moins grossiers ; mais les effets sont similaires.
Navalny : sa condamnation préoccupe l'UE
Par Le Figaro.fr avec AFP
Mis à jour le 18/07/2013 à 11:33
Publié le 18/07/2013 à 11:29
L'Union européenne a exprimé aujourd'hui sa "préoccupation" après la condamnation de l'opposant numéro un russe Alexeï Navalny à cinq ans de camp, estimant qu'elle soulevait "de sérieuses questions" sur l'état de droit en Russie.
La chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, "est préoccupée par le jugement" et "espère" que la condamnation sera "révisée au cours de la procédure en appel", a indiqué son porte-parole dans un communiqué.
Albi. L'Etat porte plainte contre l'avocat
NDLR : Voir aussi 567... ça n'en fini plus, ou comment l'Etat pourrait, au final, bâcler une telle plainte
Incendie dans un centre de formation des Femen
NDLR : Un acte « politique » ? Selon le Parisien, nous pourrions suspecter les Antigones... pfff
Info > France
FEMEN
Incendie dans un centre de formation des Femen
REUTERS | RMC.fr | 21/07/2013
PARIS (Reuters) - Un centre de formation du mouvement contestataire féministe Femen a été en partie dévasté par un incendie, qui n'a cependant pas fait de victime, dimanche matin dans le 18e arrondissement de Paris.
Selon le site internet des Femen, l'incendie a éclaté dans un bureau au deuxième étage de l'immeuble. Il a pu être rapidement maîtrisé par les pompiers. Les causes ne sont pas encore connues mais les Femen n'excluent pas un acte politique.
Serial menteur : le cannibale suédois était un affabulateur
NDLR : Toutes mes félicitations à Sture Bergwall, il a su berner durablement la justice suédoise ! Oui, en effet, au cours des semaines et des mois passés, j'aurais pu faire des efforts, et publier des choses plus intelligentes. Mais #lesgens n'en ont rien à foutre, et j'ai moi-même beaucoup mieux à faire que de perdre mon temps ici, comme là.
Serial menteur : le cannibale suédois était un affabulateur
Rédaction en ligne, lalibre.be
Publié le jeudi 01 août 2013 à 22h17 - Mis à jour le vendredi 02 août 2013 à 00h35
Insolite. La vérité a éclaté grâce aux thérapeutes du "coupable".
En Suède, il est le serial killer le plus connu de la fin du XXe siècle. Connu pour une série de meurtres sordides, Sture Bergwall, alias Thomas Quick, a fini par reconnaître qu'il était innocent. Et ce grâce notamment à l'aide de ses thérapeutes.
« Le désamour des français pour leur justice »
Ce 17 décembre, le Conseil National des Barreaux accueillait l’association Droit et Démocratie pour un colloque, une « formation » : « Le désamour des français pour leur justice ». J’y étais, intéressé par les sujets proposés, ainsi que pour mieux cerner puis approcher un instant le très illustre Maître Eolas, il allait nous parler de « L'incompréhension et l'hostilité vis-à-vis de la défense ». D’ici quelques temps, les vidéos des présentations devraient être publiées sur le site de l’association Droit et Démocratie. Pour l’exposé de Maître Eolas, qui restait anonyme, il ne devrait pas paraitre beaucoup plus qu’un son.
La notion de « désamour » ou « d’amour » a rapidement été discutée par de premiers intervenants. Les présentations portaient beaucoup sur des évolutions, des améliorations, des indicateurs, sur la satisfaction et la « confiance » que les français accordent à leur justice. 60% des français seraient confiants ; cette institution serait ainsi bien notée comparée à d’autres telles que la police, la politique, l’armée. Au lieu de « confiance » ou « d’amour », j’aurais été tenté de parler de déceptions, de désillusions, d'exaspérations, de méfiance, voire même de défiance, et en tous cas, tenté de parler plutôt des opinions que se font les 40% de français répondant défavorablement lorsqu’on leurs parle de la justice de ce pays.
Dans son introduction, Robert Badinter nuançait les chiffres, nous exposant que parmi ceux ayant été confrontés à la justice et exprimant une satisfaction, les opinions pouvaient être contrastées ; gagner un procès ou remporter une affaire n’implique pas un contentement sur tous points. Il aurait pu ajouter que dans la cohorte des perdants et des déboutés, les ressentis peuvent également être très distribués ; des insatisfaits, notamment des imbéciles, sont susceptibles de s’accommoder très vite, quelles que soient les décisions que leurs rendrait la justice… J’ai moi-même souvent été très content, même lorsque des prétoires m’avaient rendu des décisions parfaitement indigestes et inacceptables, celles-ci me permettaient malgré tout de bien documenter, d’exposer encore comment la justice ou des professionnels de ces milieux peuvent raisonner, œuvrer et même manœuvrer.
Jean-Paul Jean nous a parlé de « La justice française au regard des autres justices d'Europe ». Au cours de son exposé, il a commis un petit lapsus, inversant un instant la place de la France, puis il a rapidement rectifié. Les indicateurs seraient maintenant bien au vert ; nous n’entendront donc plus parler des trop faibles moyens attribués à la justice, en France ? Je vais le réécouter. Il a souligné qu’en matière d’informatisation, la France est aujourd’hui très bien placée, qu’elle l’est également s’agissant de délais. J’avais un moment envisagé de lui parler de la Moldavie française, j’aurais pu le faire au cours des échanges avec la salle, qui ont suivis ; à quoi sert d’obtenir très vite du papier (très vite, tout est relatif) s’il ne produit que très occasionnellement ou que trop vaguement les effets escomptés ?
L’exposé de Maître Eolas m’a agacé et fait bondir, plus d’une fois, y compris, lorsqu’à son tour, il suggérait que les français devraient être initiés au droit. J’attends la publication de ce son du 17 pour écouter mieux son discours. Eolas est un pénaliste, bouffon à ses heures, qui ne fait pas rire tout le monde… A l’entendre, quiconque poussé, trainé dans un tribunal, est un coupable qui s’ignore, qui devra y passer aux aveux sous les charges qui l’accablent ! Que pourrait lui répondre le Docteur Muller, récemment acquitté, au terme de son troisième procès aux assises ? L'expérience de Maître Eolas serait-elle limitée, beaucoup à la comparution immédiate, peu à des affaires plus longues, plus sensibles, plus complexes ?
Ce 17, j’ai vraiment du me contenir pour ne pas lui couper la parole, pour ne pas interrompre Maître Eolas lorsqu’il nous parlait de la faune avec laquelle il échange plus ou moins volontiers dans son blog. Il semble ne distinguer que peu catégories de contributeurs et lecteurs : les bienvenus, ceux de son milieu déjà, puis ceux, plus naïfs, qui boiront ses discours ou leçons, et enfin, les autres, tels que ceux qui auraient mal digéré un « divorce »… Je n’ai pas le sentiment que Eolas soit très tolérant envers ceux qui ne partagent pas ses points de vues et opinions, surtout celles qu’il se fait de la justice, de ces milieux, de pratiques et de résultats, parfois affligeants.
Je suis allé parler à Maître Eolas à l’issue du colloque, hors micros et caméras. Il mettait un visage sur mon nom, puis me faisait le reproche d’avoir, il y a longtemps déjà, détourné l’attention de quelques lecteurs de son propre blog, je leurs proposais des sources et des éclairages différents, divergeant... Ca fait toujours plaisir de savoir qu’un professionnel de plus m’a encore bien en grippe. Nous n’avons pas pu discuter, lui et moi ne sommes pas du même bord, Maître Eolas reste à mon gout beaucoup trop imperméable aux critiques de la justice, surtout lorsqu’elles sont bien fondées.
Mais ce 17 au soir, après ce colloque, je m’adressais principalement à Maître Eolas pour lui remettre quelques pages extraites du Journal Officiel, un avis de juin 2013 de la Commission Nationale Consultative des Droits de l’Homme ; l'avis est dense, en rappelle d'autres, pour pas mal, exprimés il y a longtemps déjà. En 1998, la protection de l’enfance prenait en charge 300 000 mineurs d’une classe d’âge ; plus récemment, ce chiffre s’élevait à 500 000 ; la houle y est fréquemment très forte. Si 2014 sera effectivement une année consacrée à la « maltraitance des enfants », Valérie Trierweiler le souhaiterait, Maître Eolas pourra surfer sur ces vagues également, s’inspirer de cet avis de la CNCDH, pour nous produire alors d'élogieux billets sur la protection de l’enfance…
L'avis, plusieurs pages, peut être aisément retrouvé sur Légifrance
Maître Eolas ne fera peut-être rien de cette critique, de cet avis officiel de la CNCDH, il ne ferait probablement jamais rien non plus de résultats de recherches ou d’avis promus par l’ONED. Mais à sa façon, Maître Eolas est sensible à l’enfance, cela se lit dans son blog ainsi que sur Tweeter, on pouvait encore le relever ce jour. Et je pense qu’il a bien intégré quelques dogmes inébranlables, s’imposant à tous, notamment dans ces milieux. Dans l’épais Dalloz Droit de la famille 2008-2009, en 235.151, nous pouvions par exemple lire : « Danger : preuve et risque. (...) Aux père et mère, on assimilera toute personne chez qui l'enfant vit habituellement (par ex., tuteur désigné par un conseil de famille) mais en aucun cas un service public comme l'Aide sociale à l'enfance, dont la tutelle met nécessairement à l'abri du danger. » #LOL D’autres auteurs ou sources que les éditions Dalloz pourraient encore conforter Maître Eolas ; pour n’en évoquer qu’un de plus, Thierry Baranger, « clinicien judiciaire », qui est également autorisé…
Mouais... on ne demandait qu'à voir :) RT @Maitre_Eolas Punaise. Un suivi par le juge des enfants l'aurait sauvé mais jamais signalé. #LTGAV
— Bruno Kant (@bkant) 19 Décembre 2013
Hormis sur Tweeter, suffisant pour quelques prises de notes, je n'étais pas très bavard depuis quelques mois. J'avais bien mieux et toujours plus futile à faire. Je profite de ce billet pour noter ici que Valérie Dubois a encore remporté une petite victoire, cette année ; elle espérait que la cour d’appel d’Orléans confirme des condamnations pour faux et pour usage de faux. Je ne suis pas sûr que Valérie Dubois soit au bout du tunnel de toutes ses procédures ou de son « divorce ».
Au cours du colloque, au CNB, on nous rappelait encore qu’en matière de justice, les français étaient trompés par les séries américaines. Toute une éducation non pas à faire, mais à refaire ! Plus tard, dans la soirée, Tweeter me suggérait pour sa part d’allumer la télé, de regarder France 4, pour un reportage sur les coulisses du tribunal de Paris, ainsi que sur la médecine légale française et l’expertise, depuis les prélèvements jusqu’à l’autopsie. Au cours des années passées, la médecine légale a fréquemment fait couler de l’encre et a même été réformée... Des scènes et discours du reportage de France 4 m’ont fait repenser à une affaire et difficultés qui m’avaient été exposées par le passé, par l’un des soutiens de Mireille Millet, le père de Mickaël. Entre réalité idyllique dépeints par d’illustres conférenciers ou auteurs, le cinéma, la télévision, et de dures réalités de terrain, on distingue très souvent comme de grands gouffres.
Faits divers
Publiée le 01/07/2012, le Républicain Lorrain
Société | à villerupt Affaire Marini : les parents se disent « ruinés »
Le 29 juin 2005, Mickaël Marini, âgé de 14 ans, décédait lors d’un accident à Villerupt. Depuis, ses parents se battent pour obtenir des réponses. Aujourd’hui, ils sont à bout.
On ne veut pas vivre en pensant uniquement à Mickaël à travers des procédures. » Les époux Marini sont à bout. Cela fait sept ans qu’ils se battent. Depuis que le 29 juin 2005, leur fils Mickaël, âgé de 14 ans, a perdu la vie lors d’une collision à scooter, contre une voiture, entre Villerupt et Bréhain-la-Ville.
En novembre de la même année, l’affaire est classée sans suite. Mais des éléments sont troublants : les véhicules déplacés à l’arrivée des secours et de la police, le casque de l’adolescent enlevé sans que jamais on ne sache par qui, des erreurs et approximations dans l’enquête, etc.
D’expertises en dossiers, les époux Marini ne renoncent pas. Le 7 février 2011, le conducteur de la voiture, âgé de 76 ans au moment des faits, comparaît devant le tribunal correctionnel de Briey. Le 23 du même mois il est reconnu coupable d’homicide involontaire. Il interjette appel mais la condamnation est maintenue : il écope de six mois de prison avec sursis et une annulation de permis de conduire assortie d’une interdiction de le repasser avant cinq ans. Presque naïvement, les époux Marini pensaient qu’une fois le jugement rendu, le dossier serait bouclé. « Tourner la page, c’est impossible quand vous perdez un enfant », souffle Palma, la mère.
Après le pénal, le civil
Mais après le pénal, place au civil. Les parents n’en finissent pas de revivre, disséquer, analyser et ressasser le drame et les procédures. « Notre but était le rétablissement des choses (dans un premier temps, Mickaël avait été déclaré fautif, N.D.L.R.). La vérité est sortie. Et on a été raisonnable », explique Palma. Les époux ont en effet considéré que malgré des questions sans réponses, « justice avait été rendue ».
Aujourd’hui, ils font face à deux procédures. La première concerne les préjudices. La seconde, les dommages et intérêt des ascendants. La dernière ligne droite en quelque sorte. Mais qui semble infranchissable. « Il faut que cela s’arrête. Mentalement, moralement, financièrement, ils nous ont ruinés, avouent-ils. Notre avocat assure que le tribunal traite l’affaire dans des délais normaux, mais pourquoi les audiences sont-elles toujours renvoyées ? »
Leur combat leur a coûté plusieurs dizaines de milliers d’euros : « Il nous fallait des professionnels agréés pour justifier nos dires. Et tant que c’est en cours, tout est à notre charge. » Sans compter que l’assurance ne leur ayant proposé que des montants « dérisoires », leur avocat a demandé pour estimer au plus juste leur préjudice, une expertise psychiatrique. « La pression ne nous quitte pas. Nous sommes fatigués, se désolent-ils. À chaque fois on nous donne l’impression que nos plaintes concernent un simple scooter et pas la vie perdue de notre fils ! »
Car le plus dur pour Palma est l’image transmise à son plus jeune enfant. « Tous les jours il entend parler de Mickaël en termes de procédures. On voudrait pouvoir penser à lui sous d’autres formes », soupire-t-elle, quand son mari évoque un « enfer ». Pour eux, le civil semble repousser la sortie du tunnel. Une impression atténuée lors de moments comme celui de vendredi, où les amis de Mickaël sont encore venus, comme chaque année, en nombre pour déposer des fleurs sur le lieu de l’accident.
Olivia Fortin.
Et après cassation/annulation, on lit quoi ?
Publié sur Twitter... où une suggestion d'Eolas m'a bien fait rire, l'un de ses avis aussi
« René Forney, condamné... »
Quelle presse, quels journalistes, quels auteurs et orateurs, qui dans l'information immédiate et parfois plus, s'y perdent très vite, ou qui s'y font enfumer par le premier venu ! « Petite planète, où tout n’est que rumeurs, manipulations et désinformations », corrigerait Renaud Revel, rédacteur en chef à L’Express, rubrique Médias ?
L'AFP (ainsi que Reuters et BFMTV) m'en avait fait une très belle démonstration, lorsque je découvrais des publications de mars 2013. La presse avait alors manifestement été enfumée par une « source policière ». Quelques pères perchés sur des grues m'en avaient faite une petite démonstration également, ils s'étaient emparés d'une de mes nombreuses actions, se l'appropriant, et communiquant, substituant leurs propres discours aux miens...
Lorsqu'on lit France 3 Alpes, une brève du 24 septembre 2013, puis le Dauphiné du 8 courant, on peut encore en rester hilare ou pantois. On peut également être effrayé par une publication de blog récente de Renaud Revel, « Maltraitance d’un chaton, agression d’un handicapé : Internet à l’heure de la justice 2.0 »... où il apparait que l'auteur, rédacteur en chef, a confondu deux affaires, lancer de chat à Marseille, 12 mois, et chat aspergé à Anger, 4 mois
Pour plus sérieux mais également très hilarant, lire l'article du Dauphiné
Trois quarts des Français estiment que la justice fonctionne mal
NDLR : On va nous expliquer que les français se trompent, qu'ils regardent trop de séries américaines telles que Les experts, ou qu'il va falloir attendre que les projets de réforme annoncés par la gauche se concrétisent puis produisent enfin les effets escomptés
Trois quarts des Français estiment que la justice fonctionne mal
Le Monde.fr avec AFP | 16.02.2014 à 06h33 • Mis à jour le 16.02.2014 à 10h54
Les trois quarts des Français (75 %) estiment que la justice fonctionne mal dans le pays, et plus de la moitié (59 %) ont une mauvaise opinion de la ministre de la justice, Christiane Taubira, selon un sondage BVA pour Le Parisien publié dimanche 16 février.
Seuls 24 % des sondés déclarent « qu'en France la justice fonctionne globalement… bien ». « Un niveau de défiance jamais atteint depuis 1962 et les premières enquêtes sur ce thème », précise le journal.
Encore une « affaire », ou d'ultimes histoires
Je profite d'abord de ce billet pour noter que notre si médiatique et précieux Eolas s'est mangé un gros râteau ; devant le CSM, il défendait encore proc' Gascogne. En décembre dernier, après l'avoir entendu, je me disais bien que l'expérience de cet avocat pouvait être limitée, surtout à la défense de « présumés coupables »... Par le passé, Bruno Roger-Petit, journaliste, se demandait déjà qui était Maître Eolas, ce dernier lui avait alors répondu ; en réaction à mon billet de décembre, j'avais tout juste perçu quelques tweets de basse-cour, rien qui ne soit d'un réel intérêt. Aujourd'hui, et vu ce qu'a rendu le CSM, où Eolas n'a manifestement pas trouvé moyen de museler toute contradiction, j'ai le sentiment que nous sommes encore mieux renseigné sur sa personne, le fond de ses discours ou ses compétences ; sur Twitter, j'ai depuis remarqué un très surprenant « Fuck » ayant suivi « Not Good #LeDélibéréDuJour », ça renseigne aussi
Je profite également de ce billet pour bien noter ce qui me semble être l'essentiel de l'interview du père d'Agnès Marin, de janvier dernier ; je ne blogue plus que rarement, mais il m'arrive encore de suivre l'actu, quelques sujets ou thèmes précis. « Je ne la souhaitais pas comme ça. Je regrette qu'il ferme pour des raisons économiques. C'est pas pour des raisons économiques qu'ils ferment mais pour les affaires, les casseroles qu'ils se traînent. Malheureusement, Agnès est une grosse casserole. C'est terrible à dire, de penser que sa fille est une casserole. C'est un fait divers... Et d'ailleurs, dans le communiqué que le collège a diffusé, ils disent bien qu'ils ne se sont pas remis de cette affaire : mais Agnès n'était pas une affaire. Et je regrette qu'ils n'aient pas dû fermer. Parce qu'on va les traîner de toute façon : la personne morale ne disparaît pas. Mais je regrette qu'ils ferment avant qu'on ait pu leur demander des comptes. », nous disait le père de Agnès. Ce n'était pas sans me rappeler qu'aux alentours de 2005, l'OSE france était déjà confronté à d'assez sérieuses difficultés financières ; je reste persuadé qu'un petit scandale aurait alors pu leurs fiche un très mauvais coup aussi.
J'ai depuis entrepris d'entrer en relation avec la famille de Agnès, entre autres, pour leur exposer un peu mieux mon point de vue sur ce genre d'établissements ou « d'affaires ». Je suis ravis que Chambon ferme, autant que par le passé, j'ai été déçu lorsque le château de Vaucelles ou la maison d'enfant Elie Wiesel a été épargnée... Je vais surtout suggérer très fortement à la famille de Agnès d'écrire au plus vite un petit ouvrage d'une centaine de pages, au contenu explicite, aisément diffusable et accessible au plus grand nombre. J'ai déjà pu leurs faire savoir combien j'avais été ennuyé par l'absence du Monde et de ses chroniqueurs pourtant si pointus et spécialisés, lors de la première instance, alors que le huis-clos du « procès de Matthieu » avait été partiellement levé ; je trouverais regrettable que tout ce qui nous a été dévoilé à cette occasion reste confiné de façon si éparse aux archives d'un canard local, la Montagne (qui a très bien couvert « l'affaire ») ; « deux poids, deux mesures », pourrait tweeter Maître Eolas, s'adressant à nos journalistes ! Avec un pamphlet incisif en librairie, dont quelques professionnels de la justice ne se relèveraient jamais, « l'affaire » du meurtre d'Agnès ne serait plus qu'une simple « casserole », un banal fait divers parmi tant d'autres relégués à l'oubli.
J'envisage moi-même d'écrire, un jour, un petit ouvrage, cruel, susceptible de porter un bon coup au juge pour enfant et aux professionnels de ces sphères, à ceux de l'ASE, de l'OSE France, à ceux de l'ARSEA, à une étude de notaire également, à plus encore... Ce projet, qui ne presse pas, se concrétisera maintenant probablement lorsque les ultimes « histoires » auront eu un terme. Car pour ce qui me concerne, « les affaires » semblent reprendre ; une requête m'est parvenue, d'un avocat de Metz. Ca m'amuse. Aujourd'hui et selon ce que qui m'a été donné à lire, il semblerait que pour certains, tout soit de ma faute (comme toujours, par le passé...). Il est surtout plus probable que cet avocat ignore tout de ce qui sera ravivé, prochainement, dans des prétoires de Metz. J'y peux quoi, moi, si, notamment, Nanterre et la cour d'appel de Versailles étaient très longuement et totalement bouchés, ces années passées, si des hurluberlus, des crevures et des ordures se sont si mal occupés de ma fille ainée ? Je dois encore finir d'étudier puis ensuite réagir à ce qui m'est parvenu de Metz, j'ai déjà entrepris de le faire un peu sur les réseaux sociaux...
Je me souviens que fin 2009, la cour de confirmation de Versailles lançait que la quille suivrait en 2011. Il me semble qu'en 2012, la cassation me rendait encore du papier... Début 2013, les journalistes se désintéressaient, estimant probablement que dans ce que j'avais pu leurs exposer avant que la préfecture de Paris ne me fasse bâillonner,, tout d'un « combat sur le droit de garde » n'était plus que « symbolique » - voir mes archives d'alors. Nous sommes en 2014, et voilà donc que ça reprend, dans le prolongement et sur le fond de ce même passé !
Metz, pas de chance ; en 2010, j'ai pu heurter cette cour d'appel avec mes billets de blog, particulièrement avec « c'est pas Auschwitz, c'est juste la Ddass » ; pourvu qu'aient depuis suivies des « promotions »
RG n° 14/01410, procédure devant le JAF (hors divorce)