Affaire Diallo : les avocats de DSK font appel
NDLR : Ces avocats peuvent faire appel, ça ne fâche ou n'ennuie pas trop les petits juges, ni ceux juchés plus haut ? En France, la justice aurait déjà perdu ou détruit le dossier pénal Diallo c/ DSK ; que foutent ces greffes et ces facteurs américains, ils ne connaissent pas la broyeuse ou la poubelle ? #LOL Si, si, en France, en pleine procédure, un dossier sensible, d'abord retenu par l'instruction, peut ensuite faire #pschitt, surtout lorsqu'il est réclamé par un expert, pour éclairer un tribunal administratif... et là, quelques avocats et plus me regardent encore tous de travers #LOL J'ai mal lu, ou la brève du Figaro renseigné par AFP et Reuters l'est bien trop ? Les avocats de Diallo seraient-ils réellement allés au civil sans preuves, rien qu'avec des paroles, juste du vent, et en espérant rafler un jour le contenu du dossier pénal ? Au cours du procès au civil qui suivra, les avocats de Diallo pourront toujours brandir la lettre du parquet que Tristane Banon a pu décrocher avec le concours de Me David Koubbi...
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Affaire Diallo : les avocats de DSK font appel
Mots clés : New York, Nafissatou Diallo, Dominique Strauss-Kahn
Par lefigaro.fr
Mis à jour le 12/06/2012 à 17:01 | publié le 12/06/2012 à 08:34
Ils contestent la décision du juge d'autoriser la poursuite de la procédure civile visant l'ex-patron du FMI, dont l'immunité diplomatique n'a pas été reconnue. Le bureau des procureurs a aussi saisi la justice pour empêcher le camp Diallo d'avoir accès à leur enquête.
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Les parents de Marina, petite fille martyre, devant la cour d'assises
NDLR : Évidemment, le cas de Marina, « petite fille martyre », est plus vendeur, moins embarrassant et moins honteux pour nos élites que d'autres affaires. Voir aussi Fuck You... very much. Je note également qu'en Syrie, des enfants servent de bouclier humain, et que des journalistes, voire des militants, pourraient en faire leur choux gras. J'ai souvent le sentiment qu'en France, beaucoup d'enfants servent d'abord de faire valoir à de nombreux professionnels et gorets de la Dass, de la justice, de familles d'accueil aussi, de quelques groupuscules et associations également, et que personne ne s'en émeut... Qu'aucun journaliste ne se sente piqué par ce petit billet, aucun professionnel de la protection de l'enfance ou de la justice non plus... ni d'ailleurs et d'aucune façon, Trierweiler ou l'Unicef.
Le militaire tétraplégique, victime de Merah, fait des progrès
NDLR : Des cervicales, ce n'est aujourd'hui plus très utile, même sans, et grâce à de bons médecins, on peut encore faire des progrès... lorsqu'on a une soeur trisomique et traversé, un jour, un petit épisode dépressif, car épuisé par des pressions et de la diffamation, tout est différent, on ne s'en rétablit jamais, tout un troupeau de magistrats de Nanterre et de Versailles devrait pouvoir le confirmer, des éducateurs ou travailleurs sociaux tels que ceux de l'OSE France devraient également pouvoir confirmer, en tous cas, Richard Josefberg, de l'OSE, connait bien le sujet, l'internat et ces séparations. L'histoire de ce militaire et de ses proches serait à soumettre à Boris Cyrulnik, ce spécialiste de la résilience ? Inutile de m'expliquer que certains de mes tweets ou billets pourraient, ont pu ou peuvent faire chier, au cours des années passées, des juges me l'ont assez souvent lancé. En me lisant, d'autres pourront penser que je me moque encore, surtout de quelques magistrats français ; je ne pourrais qu'acquiescer.
Accueil » Toulouse » Tueries de Toulouse et Montauban
Montauban et sa région
Publié le 05/06/2012 10:13 - Modifié le 05/06/2012 à 10:15 | avec Agence, la Dépêche
Le militaire tétraplégique, victime de Merah, fait des progrès
Loïc Liber, militaire pris pour cible par Mohamed Merah le 15 mars dernier à Montauban, continue sa rééducation et semble « faire des progrès », selon son avocate Me Laure Bergès-Kuntz. Cette dernière a également indiqué au micro de RTL ce mardi que le jeune homme de 25 ans, seul survivant de cette terrible tuerie, a souffert d’une « amnésie post-traumatique ».
Le jeune militaire d’origine antillaise avait passé 11 jours dans le coma après avoir reçu deux balles tirées par Mohamed Morah, en plein dans la nuque, lui détruisant les vertèbres cervicales. Désormais tétraplégique, Loïc Liber est actuellement en soins dans un centre de rééducation spécialisé. « Il a eu une sorte d'amnésie post-traumatique, et la psychologue lui a dit la vérité, considérant que c'était très important qu'il se souvienne pour pouvoir commencer à faire son deuil », explique son avocate. « Cela a été effectivement un choc terrible, comme une deuxième agression, lorsqu'il a appris le décès de ses deux camarades, Mohamed Legouade et Abel Chennouf ».
Très entouré, le jeune para peut compter sur le soutien de ses proches du 17ème Régiment de génie parachutiste de Montauban et de sa mère, Emilienne, qui a quitté la Guadeloupe et son travail pour rester au chevet de Loïc. Un entourage protecteur qui pousse le militaire à se battre chaque jour : « Tous les jours il se passe quelque chose », confie Laure Bergès-Kuntz. « Et sa maman est très heureuse de nous dire : Loïc a fait ça, Loïc a fait ceci. Et nous sommes effectivement remplis d'espoir. » L’avocate de Loïc Liber se bat également pour « que les coupables soient punis » dans cette affaire et devrait être auditionnée par les magistrats dans les prochains jours.
Taubira ovationnée par les juges
NDLR : Je maintiens évidemment mes « attaques », y compris celles qui piquaient l'AFMJF. Est-ce que Taubira assumera plus et mieux que Clément, Dati, Mercier ou MAM ? La réponse est évidente ? Oui, j'ai déjà fait chier 3 ou 4 gardes des sceaux, seaux à champagnes ou des sots. Alors un cinquième... je ne suis plus à ça près #LOL
LE FLASH > Actualité
Taubira ovationnée par les juges
Publié le 02/06/2012 à 12:49, le Figaro
Christiane Taubira a eu droit à une ovation debout de la part de professionnels de la justice des enfants, tout en évitant cette fois de prendre tout engagement concret, deux semaines après avoir annoncé la suppression des tribunaux correctionnels pour mineurs. "Juge des enfants, c'est un très beau titre, beaucoup plus beau que juge des mineurs", a déclaré la garde des Sceaux à l'ouverture de l'assemblée générale de l'Association française des magistrats de la jeunesse et de la famille (AFMJF).
"Nous savons à quel point vous avez été stigmatisés (...), nous avons ressenti l'injustice, la brutalité, la violence des attaques qui vous ont été réservées" ces dernières années, a-t-elle poursuivi, devant environ 120 personnes réunies dans la salle des Criées, au palais de justice de Paris. Mme Taubira a ensuite insisté sur le dialogue et la "réflexion" à mener dans divers secteurs, notamment sur les Centres éducatifs fermés (CEF), structures accueillant des mineurs délinquants récidivistes et dont François Hollande avait dit durant la campagne vouloir doubler le nombre, les faisant passer à 80 pendant son quinquennat.
"Le président a pris des engagements, mais aussi un engagement plus fort, qui est la concertation, l'évaluation, le dialogue", a déclaré la ministre, en réponse à une question de la salle.
L'annonce du candidat Hollande à propos des CEF avait été fraîchement accueillie par les professionnels de la justice des mineurs, qui demandent plutôt une augmentation des moyens alloués aux structures d'accueil en milieu ouvert des adolescents en difficulté.
On s'indigne, et on conspue les journalistes !
Pour moi, ça sent maintenant les très beaux jours, et bientôt les « vrais » vacances. Cet été sera enfin différent des années passées, sans aucun juge, bourreau ou bourrique des enfants pour me faire chier. J'ai déjà trouvé des offres et des chaussures ; pour cet été, je vais louer un âne et randonner dans la nature ; je suis sûr que ça se passera très bien, en tous cas autrement qu'avec certains fonctionnaires ou élus français. D'ici à mes congés et pour mieux en profiter, je vais déjà me détacher des fils de l'actu, publier moins, pour sortir plus, faire mes chaussures dans la région.
La morale de quelques politiques, pratiques ou stratégies de communication de certains journalistes, de l'UNICEF et des socialistes m'amusera toujours autant. Il est vrai qu'aujourd'hui, en une des journaux français, cet ultime constat ou conclusions de l'UNICEF pouvaient faire ricaner plus, comme lorsqu'on y voyait Marina, en septembre 2009. Peu après l'été 2009 et des vacances en famille, je finissais par lancer Fuck You (mais very much), puis par faire ensuite et pendant de très longs mois, la promo de ce bon son, un top de Lily Allen. En novembre 2009, pour les 20 ans de la CIDE, je me brouillais encore avec les bien-pensants de l'UNICEF... qui excellaient alors eux-même, faisant chanter des enfants, pour une si « bonne cause », des droits, les droits de l'enfant. Mais faisons aujourd'hui plaisir à la Première Demoiselle, Valérie Trierweiler, oublions ce que nous avait récemment suggéré Nicolas Sarkozy, conspuons les journalistes ! Parce qu'en réaction à cet ultime appel ou rapport de l'UNICEF, puis du tweet de @valtrier, il faudrait obligatoirement solliciter l'organe de l'indignation ? Je préfère en rire en me disant que ce billet aurait bien sa place dans ma rubrique Victimes.
Si les mamans solo n'en peuvent plus, si les vilains papas ne sont plus là, s'ils on été démissionnés par nos grandioses institutions, ou si ces papas ne payent pas la pension alimentaire, voire, si elle est insuffisante, solution simple : placements « provisoires », sauvetages, à tours de bras, en foyers ou en familles d'accueil, avec de super tatas, et parfois, avec de gentils tontons aussi. Ici, tout n'est que fiction et délires. Que ATD Quart Monde ou Martin Hirsch ne viennent pas me faire chier pour mes « opinions », quelques excès ou billets d'humeur, eux-même n'ont jamais rien pu ou su démontrer à l'AFMJF. Moi, si, très souvent, même. Et nous en conclurons bien évidemment que la Dass ou la protection de l'enfance, c'est un archipel fabuleux, toujours !
De source Twitter, vers 9h30, le 30 mai, un statut de @valtrier
On m'a encore fait l'honneur d'un commentaire ?
Ici, les commentaires sont assez rares, je n'en trouve généralement pas plus d'un ou deux par mois. Je les censure parfois, oui, pour survivre, toujours à priori, lorsque je les juge hors sujet, trop extravagant, simplement suspects, voire franchement diffamatoires. J'en censure encore lorsqu'ils sont à mon avis trop violents, il m'en parvient occasionnellement. Ces commentaires acceptés ou leurs bribes, lorsque je les ai tronçonnés, sont enfouis parmi mes notes et élucubrations, des publications qui ne regardent pas grand monde ; ici, tout est « d'ordre privé », pas du tout public, juste sur Internet, beaucoup confirmeront... ou ne voudront pas du tout en entendre parler.
Par le passé, j'avais déjà fait réagir Dalloz, à la suite de l'un de mes billets. Ce coup-ci, j'ai le sentiment d'avoir brièvement dialogué avec AREVA, ou l'un de leurs experts - pourvu que personne n'ait usurpé son identité. Dalloz avait réagit là. Depuis, et à l'occasion du soixantenaire de la DUDH, j'ai fait cramer deux Dalloz avec un manuel de l'UNICEF, trois ouvrages qui m'ont paru parfaitement inutilisables, surtout lorsque le juge pour enfant est saisi.
Pour ce billet-ci, de février, je pense qu'on ne me demandera plus ou que peu de précisions, et qu'il n'y aura jamais un seul commentaire à sa suite. La plupart de mes publications, des centaines, sur des années, sont restées sans aucune réaction de la part de ceux que je provoquais ou taquinais ; ce n'est pas faute d'avoir signalé ou rappelé régulièrement l'existence de mes billets, de ce blog... Ce 28 mai, environ 7 000 pages d'ici ont encore été aspirées par je ne sais qui ou quoi ; et j'ai donc découvert un commentaire de plus ; un seul, ça ne fait pas des masses de réactions ; c'est là que je l'ai trouvé, en réponse, à la suite de Maîtrise du risque et du français, chez AREVA #LOL
Lorsqu'on me répond, je réagis quasi toujours, comme je le faisais encore récemment, sous et à la suite de Outreau : Eric Dupond-Moretti « tue les Experts comme jadis...». Je réagissais aussi lorsque Sébastien Huygue, Secrétaire national de l'UMP en charges des questions de justice, m'avait fait part de ses « regrets »...
Je suis étonné qu'en me lisant, un expert d'AREVA n'ait pu penser qu'à de la « mauvaise foi ». Le nucléaire ne tolère-t-il donc pas les blagues ? Par le passé, j'étais beaucoup plus sérieux, plus rigoureux ; depuis des lustres, je ne fais plus trop l'effort, plus dans ce blog, ni ailleurs, à quoi bon ? Même dans des prétoires, il m'arrive de déposer et de soutenir des « diatribes »... comme un vrai pitre. Je me suis cependant efforcé de répondre convenablement au Conseiller scientifique de AREVA. C'est tout de même très sérieux, et sensible, le nucléaire. Panique chez AREVA ?
Je ne pense pas en être à mon coup d'essais dans le domaine du nucléaire. En effet, je crois avoir déjà embarrassé Thalès, lorsque des crevettes radioactives s'étaient cognées en plein océan. Oui, je l'avais noté là, à la fin d'un billet d'humour et d'humeur, un submersible high-tech ne fait pas plus de bruit qu'une crevette sans antennes.
Je n'aime pas trop qu'on ai pu penser ou insinuer qu'ici ou là, dans des écrits ou dans un discours, j'aurai pu être de mauvaise foi. Je suis parfois farceur, voilà tout. Quand on essaye de penser à la place des gens, on peut se tromper ; c'est pour cela que j'ai moi-même très fréquemment réclamé des réponses, afin de mieux cerner comment raisonnaient des gens. En octobre 2010, l'avocat EMEA de Lenovo finissait lui-même par mieux me comprendre ?
Le Conseiller technique de AREVA me demandait donc de corriger personnellement, et bien sûr convenablement, un communiqué si sensible, au sujet de Fukushima et d'un ultime sinistre, incident évidemment « mineur », qui pourrait encore suivre ? Est-ce que cela signifie encore que je vais devoir corriger aussi, moi-même, le livre de Dupond-Morretti et de Durand-Souffland, « Bête noire » ? Page 35 de cet ouvrage très éclairant, j'ai relevé une sorte de coquille, peut-être un gros couac de copier/coller, il me semble que je n'y lis pas le bon serment du magistrat. En tous cas, sur Légifrance, dans la version actuelle et consolidée de l'ordonnance n° 58-1270 du 22 décembre 1958 portant loi organique relative au statut de la magistrature, à l'article 6, je lis tout autre chose : « Je jure de bien et fidèlement remplir mes fonctions, de garder religieusement le secret des délibérations et de me...»
Faut-il que je fasse maintenant un peu plus attention à mes propres coquilles, lapsus, piques et autres approximations ? Va-t-on me reprendre également, potentiellement très vertement, voire même dans des prétoires ?
La première se corrige. La seconde se combat. » • Nietzsche…
Grèce, Espagne : les risques pour la France
NDLR : C'est une impression ou le rêve, l'utopie socialiste, vire définitivement couleur cauchemars ? On devrait confier toute l'économie mondiale à #lesjuges, ces créatures supérieures ne font jamais la moindre connerie ni aucune erreur d'appréciation #LOL C'est à nos magistrats qu'il incomberait de choisir ou de nous imposer nos destins, quelque part dans mon blog, lorsque l'une ou l'autre de toutes ces bulles éclatait, je l'avais déjà écrit. On va finir par m'entendre ? Oui, je sais, inutile de m'expliquer que ça pourrait être assez mal perçu, l'exercice d'un réel pouvoir par les juges
L'éclatement de la bulle contraint Dubaï à rééchelonner d'urgence sa dette
LE MONDE | 18.12.2009 à 17h02 • Mis à jour le 18.12.2009 à 17h02, extrait ou piqüre de rappel
Par Marc Roche
Les Dubaïrotes ont la gueule de bois. Pays de la démesure, leur émirat est aujourd'hui au bord de la faillite, incapable d'honorer ses engagements financiers. Le choc de l'annonce, mercredi 25 novembre, du rééchelonnement de la dette de deux de ses groupes phares - le conglomérat Dubaï World et sa filiale immobilière Nakheel - jusqu'au 30 mai 2010 au moins, a été amplifié par le fait que personne ne s'attendait à un tel cataclysme. Les marchés pensaient que l'œil du cyclone s'était éloigné.
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Julie : 8 à 15 ans pour les violeurs
NDLR : « Julie s'est mise en danger toute seule...» On croirait lire des travailleurs sociaux, gigotant et se défendant à huis-clos, mais ceux de l'OSE France pouvaient encore affirmer pire. « Julie s'est mise en danger toute seule, par sa fugue, par son comportement », bien sûr, Mes Martin et Vella ! Un tel dossier ou affaire devrait être dépaysé à la cour d'appel de Versailles, vu ce que ces prétoires m'ont rendu au cours des années passées, la relaxe ou les acquittements de Ishak Guler, de Selman Varkan et de Selcuk Ozcan y seront assurés. Une fois à Versailles, réclamer ou espérer un collège présidé par Olivier Echappe ; Lise, cette quiche, pourrait aussi se dépatouiller avec une histoire pareille, elle-même trouverait peut-être quelques arguments de droit pour classer sans plus ? Un certain Valantin, je crois, s'il est toujours à Versailles, pourrait également rendre d'assez bons services. « C'est elle qui m'a dit qu'elle préférait faire le trottoir...» on replonge en 1980. Catégorie Insolite et rubrique Victimes, tant c'est grotesque ! Oui, « quiche », c'est dur pour un magistrat, mais pas beaucoup plus dur que « proxénète » ? « Quiche », beaucoup comprendront. Oui, Echappe, Lise et Valantin, ce sont ou étaient trois présidents de chambre ; si ce que j'ai publié dans ce billet pose un quelconque problème, le parquet me demandera à nouveau quelques précisions, mais je pense qu'il s'abstiendra.
Ajout du 27 : Que personne n'aille se méprendre, Julie, ce n'est pas ma fille, c'est même une toute autre histoire. Ne me lancez pas que #lesjuges de Versailles insistent... Dans un même billet, qualifier un magistrat de quiche, d'écervelée, et ressortir un arrêt, un faux ou un torchon qu'elle a approuvé, ça devrait calmer et faire cogiter le parquet.
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Toulouse et sa région
Publié le 26/05/2012 03:47 | Frédéric Abéla, la Dépêche
Julie : 8 à 15 ans pour les violeurs
Toulouse
Après six heures de délibéré les jurés de la cour d'assises de Haute-Garonne ont condamné, hier, Ishak Guler, à 15 ans de réclusion criminelle, Selman Varkan à 13 ans de réclusion et son oncle Selcuk Ozcan, à 8 ans d'emprisonnement, pour le viol à Toulouse, de Julie, une adolescente en fugue de 14 ans et dont la disparition en août 2009 avait fait grand bruit. L'avocat général avait demandé au moins 14 ans de réclusion à l'encontre des trois ressortissants turcs qui ont toujours affirmé avoir agi avec le consentement de Julie. Âgés de 22 à 37 ans, tous ont été condamnés pour complicité de viol. Jusqu'au bout, la défense a féraillé pour mettre en évidence l'attitude « équivoque » de Julie, cette adolescente perdue et immature et qui avait fui la compagnie de ses grands-parents, en plein été 2009, alors qu'ils se trouvaient dans un camping, près de Perpignan. « Vous avez sombré dans la facilité et la morale », relève pour la défense de Varkan, Me Alexandre Martin, s'adressant au ministère public.
La défense sert avec vigueur une version toute en nuance. « Julie s'est mise en danger toute seule, par sa fugue, par son comportement. Bien sûr, elle ne souhaitait pas que tout cela arrive. À aucun moment, il y a eu violence, ni contrainte. Elle pouvait même s'échapper, elle ne l'a jamais fait », insistent Mes Martin et Vella, qui voient leur demande de requalification en « atteinte sexuelle », rejetée. Du 20 au 23 août 2009, face à ces trois hommes rencontrés à Toulouse, au hasard de son errance, Julie ne parle pas. Elle les suit à la piscine, à l'hôtel. Fuir serait pire que tout dans une ville dont elle ignore même le nom. Julie leur avoue qu'elle à 17 ans. Elle se sent grande. Julie s'est propulsée dans le monde des grands, devenant malgré elle, un objet sexuel en petit short de plage. Son statut de victime est désormais reconnu.
C’était la 10e Journée internationale des enfants disparus
NDLR : Il y a 10 jours, je constatais que association-estelle.org avait disparu de la toile. Il me semble que l'APEV avait ensuite annoncé que « le traditionnel lâcher de ballons » ne devait pas avoir lieu cette année. Depuis 2 ou 3 jours, le site de l'association Estelle est à nouveau en ligne. J'en sais maintenant un peu plus, après la lecture d'un article paru dans le Monde de ce samedi 26 mai. En janvier dernier, j'avais bien noté que Eric Mouzin et ses proches étaient en colère, ou très déçus. « Changer de juge », combien en ont rêvé... il suffisait pourtant d'une carotte. Obtenir des « contrôles », c'est déjà plus dûr. Je ne sais pas encore si la cour de cassation examinera finalement ou non un arrêt rendu en avril 2011, par la cour d'appel de Versailles. Une cassation de plus, même sans renvoi, ça me suffirait. S'il ne suivait qu'un arrêt de rejet, tant pis. D'une façon ou d'une autre, je ferais avec, et « en tuant comme jadis ». #lesjuges devraient pour leur part être contents. Comme l'an dernier, ce 25 mai, je n'ai pas mis les pieds à Paris, pour y endosser le rôle du plus zinzin d'entre tous. En 2010, j'y étais, pour un clash, sur le parvis de l'hôtel de ville de Paris.
Communication et politique : des liaisons dangereuses
NDLR : « Le citoyen peut-il davantage se faire entendre ? » Bien sûr ! Avec Internet, en 2012, et particulièrement avec Twitter, qui rend « l'espace public plus accessible et participatif », tout est devenu très Simple et efficace... à peu près. Mi-mars dernier, j'avais effectivement pu essuyer des « regrets », comme beaucoup d'autres. Je vais être très curieux d'entendre des spécialistes nous parler puis débattre de cette même période, « 2012 », et de ce qui la précédait. A mes lecteurs : n'allez surtout pas penser que je me moque encore du peuple et de ses élites, comme depuis de très longs mois et années déjà, vos conclusions pourraient être abominables. Inutile de me rappeler que pour un tweet ou un cri de trop, la meute pourrait se déchainer, comme très récemment, contre une jeune fille de Puteaux
Communication et politique : des liaisons dangereuses
Mardi 29 mai 2012, 17h à 19h, MSCI
Ce débat-conférence est organisé à l’occasion de la parution de trois Essentiels d’Hermès :
Médias et opinion publique, Le marketing politique, Internet et politique.
Présentation
Collusion malsaine entre journalistes et politiques, divorce entre l’opinion forgée par les sondeurs et les préoccupations quotidiennes des citoyens, dégradation de l’exercice politique par les outils du marketing et de la com’... Que n’a-t-on pas dit pour expliquer la désaffection des urnes et la crise du modèle représentatif de la démocratie ? Et ce n’est certainement pas Internet qui viendra modérer ces débats, en charriant avec lui la promesse - peut-être surfaite ? – d’un espace public plus accessible et participatif.
Qu’en a-t-il été en 2012 ? Les élections présidentielles en France constituent un moment propice à la réflexion sur l’exercice de la politique dans les démocraties modernes : quel est le rôle des sondages ? La stratégie l’a-t-elle définitivement emporté sur les valeurs ? Le citoyen peut-il davantage se faire entendre ?
Quelles interprétations offrir aux résultats du scrutin à l’aune des stratégies de communication, des usages d’Internet et du jeu des sondages ? Et quelles perspectives pour les législatives ?
Nous vous invitons à débattre de ces questions, à l’occasion de la triple publication dans la collection « Les Essentiels d’Hermès » (CNRS Éditions) consacrée aux rapports entre médias et politique : Médias et opinion publique, Le marketing politique, Internet et politique.
Informations pratiques
Mardi 29 mai 2012, 17h à 19h
Institut des sciences de la communication du CNRS (ISCC)
20 rue Berbier-du-Mets, Paris 13e
Métro 7 « Les Gobelins »
Inscription à college@iscc.cnrs.fr, plus d'informations sur www.iscc.cnrs.fr
Oulala, qu'est-ce que j'ai publié ?
Avec ce que j'ai tweeté ou publié au cours de ces derniers mois, jours et heures, j'ai potentiellement tout #UMP à dos, le #PS, le #FN et le #FdG très probablement aussi. Je pense avoir depuis un bon moment déjà, bien à dos, la magistrüre du pays, ainsi que la grande profession ou sphère du droit (avocats, notaires, etc...). La police, les travailleurs sociaux et les « psys », je les avais aussi déjà beaucoup chauffés au cours des années passées... les journalistes, n'en parlons même plus. Je crois que j'ai raillé à peu près tous les grands corps ou au moins quelques élites du pays
Pour ne rien arranger à ma situation personnelle, ce matin, je publiais un billet sur l'affaire d'Outreau, en me moquant encore de quelques « critiques ». Je viens maintenant de constater que Jacqueline Phélip et Maurice Berger pourraient eux-même avoir récidivé, ils viennent de publier un nouvel ouvrage, encore chez Dunod : « Divorce, séparation, les enfants sont-ils protégés ? » Comme pour leurs répondre ou leurs faire écho, Marta de Tena, une journaliste de Elle, semble avoir publié un ouvrage complémentaire, chez JC Lattès : « La Garde alternée ». Je viens de passer commande après avoir lu un article de Caroline Eliacheff, sur le Huffingtonpost, On partage un enfant. Il me fallait ces deux livres de fin février et mars dernier, pour comprendre un peu mieux ce qui pourrait encore me tomber dessus au cours des prochaines heures... ou jamais. Début mars dernier, je n'avais pas remarqué la parution de ces deux nouveaux livres, à cette période, je finissais très mal en point, alors que la campagne 2012 avait régressée au stade halal... Répondez moi que j'ai mal lu !
Dans le pire des cas, s'il m'arrivait vraiment une tuile du fait de quelques unes de mes publications ou prises de positions, j'avancerais l'autorité de la chose jugée. Jusqu'à nouvel ordre, c'est toujours et très officiellement moi, le plus débile de tous. En effet, et sauf si la cour de cassation décidait finalement d'admettre tout de même mon troisième et ultime pourvoi, contre un arrêt d'avril 2011, il est fort probable que du point de vue de l'intégralité des juges français, ce sera toujours et éternellement moi, le plus marteau. Les français ne vont tout de même pas se défouler sur un imbécile, n'est-ce pas ? Ce qui va suivre, ou pas, va maintenant s'imposer à pas mal de mes lecteurs... La balle est en ce moment même dans le camps des juges ; mais dans ma besace, j'ai encore l'arrêt rendu début mars dernier, encore par la cour d'appel de Versailles, une ultime petite perle, un faux ou un sacré torchon
Outreau : Eric Dupond-Moretti « tue les Experts comme jadis...»
Super intéressant, ces histoires, ces débats récents, ces réactions et ces palabres sur ce thème d'Outreau. Je pense que je vais tout de même me pencher d'avantage sur ce bouquin, « La bête noire », le livre, ainsi que sur ses détracteurs ou ceux qui houspillent cet animal, m'intéresser à nouveau à Eric Dupond-Moretti, et encore à Mathieu Aron... puis plus à Serge Garde, je découvre, j'hallucine ; revoir les discours et les écrits de Houillon, revoir l'affaire dite de Zandvoort ou de ce cédérom, des histoires de réseaux aussi, m'intéresser à Yvon Tallec encore, éventuellement retrouver puis relire aussi L'enfant proie, etc... Ce monde est petit, comme je le bloguais bien, en octobre dernier. On sollicite souvent les mêmes individus, matières, ouvrages ou sujets. #courage et #force, « acquittator », c'est juste un mauvais cap à passer. Moi je cherche encore du temps libre, quand j'en aurais plus, je ferais encadrer Technikart de novembre 2011.
En mai 2011, j'avais pu discuter une petite minutes avec Mathieu Aron, suite à une « conférence du barreau » ; « 2. Faut-il faire souffrir les uns, pour faire rire les autres ? » très #LOL ce mois de mai 2012 ; il n'est pas certain que Mathieu Aron se souvienne de moi, même si à l'époque, je l'informais que France Info avait publié un lien vers l'un de mes propres articles, au sujet d'Outreau et d'enfants, précisément... Dupond-Moretti, je l'avais aussi bien écouté, encore à la « conférence » ; « 1. Etre crédible, est-ce dire la vérité ? 2. L'attaque est-elle la meilleure défense ? », encore une soirée très #LOL ; mais j'avais ensuite trop hésité, car à quoi bon discuter avec ces gens, puis je n'avais finalement pas pu parler avec « acquittator ». C'est un arrêt du printemps 2011 que la cour de cassation pourrait sous peu décider de ne jamais examiner, « en raison de la majorité de mon aînée », intervenue en septembre 2011... je crois en avoir déjà suffisamment écrit à ce sujet, mon troisième pourvoi en cassation, ce tout en constatant que pas un chat ne s'y intéresse. Au cours des années passées, j'ai beaucoup et souvent parlé « d'assistance éducative », ça n'a intéressé personne.
Plus j'en lis encore, aujourd'hui, au sujet d'Outreau et de ses victimes, plus je me penche sur les nouveaux débats que cette déjà ancienne affaire suscite, et d'avantage le contenu de blogs ainsi que de Mediapart me paraissent farfelus. Je maintiens en tous cas ce que je déclarais, début mars dernier, au Mémorial de Caen ; de mon point de vue, Magalie Bodon-Bruzel est un vrai charlatan ; où faut-il que je signe pour mieux appuyer ou graver mes déclarations, les mêmes qui semblaient être parfaitement inaudibles pour Yannick Lecuyer ?
J'ai le sentiment que tous ces experts, sachant mieux et autres talentueux n'apprécient pas du tout la critique, les commentateurs et leus railleries... alors, comment ces mêmes spécialistes pourraient-ils accepter les critiques, les mesquineries et petites vacheries d'avocats ou de journalistes ! Ais-je bien lu, Marie-Christine Gryson entendrait-elle elle-même défendre, de façon plus générale, le « travail des experts psychologues » ? En ce cas, je serais susceptible de me faire un petit plaisir à mon tour, en la raillant ou en la ridiculisant, prochainement. Elle s'exposera à mes railleries si elle s'aventurait à défendre Bouffon-Bruzel, Claire Davidson, « psychologue », les « professionnels » de l'OSE France ou les divers magistrats qui ont trempé cul et robe, puis jusqu'au cou, dans mes petites affaires « d'ordre privées ».
Petit lexique pour l'usage du travailleur social,
« Règle 12. Soyez `'psy"... C'est le sommet de leur mise en échec. »
Entre 2004 et 2006, j'avais beaucoup lu et étudié des discours de l'association l'Enfant d'Abord, ainsi que de ses soutiens et de ses contradicteurs ; puis juste avant la parution du « livre noir de la garde alternée », après avoir pu bien étudier et critiquer l'ouvrage qui allait être publié, j'anticipais en publiant moi-même Le code noir, un billet toujours cruellement d'actualité. J'en avais vaguement parlé le mois dernier, à un certain Crapouille, via Twitter, où il avait ensuite rapidement cessé de me troller. Crapouille discutait déjà d'Outreau et de ce livre, « La bête noire », ainsi que de ce qui pourrait encore paraitre à ces sujets, « les victimes » et une relecture d'Outreau, en septembre prochain ; mais j'étais alors moi même déjà très occupé, par l'actualité, affairé, avec et parmi beaucoup d'autres, je trollais les présidentielles...
« Tuer comme jadis », il n'y a que des « psychologues », des sociaux trouvailleurs et quelques blogueurs ou « tueurs » de Mediapart à qui ça pourrait poser problème ; ça ne m'en pose aucun. Jadis déjà, on utilisait la plume pour combattre, je crois que de nombreux littéraires et historiens pourraient un jour confirmer. Et en 2008, pour ma procédure de prise à partie engagée contre le juge pour enfant de Nanterre, je m'étais bien inspiré de la Gazette du palais, des feuilles du 19e siècle, d'ouvrages ou de coutumes, de procédés et procédures plus anciennes encore. Quand à ce que Agathe a du endurer, en décembre dernier, n'en parlons même pas. Je n'ai pas de plume. J'utilise du vitriol, beaucoup de vacheries, occasionnellement un peu de droit, et surtout des tampons taillés dans une patate.
Henry James, cité par Jacques Bouveresse, dans « Satire et prophétie » : « - Vous avez ajouté des choses que je n'ai jamais dites. Il me semble que c'était différent, ajouta la jeune fille. - Tout est différent quand c'est imprimé. A quoi serviraient les journaux, sinon ? »
J'en profite ici pour anticiper une question que pourrait se poser très prochainement Marie-Christine Gryson, « Psychologue Clinicienne », ou des blogueurs de Mediapart, et pour leurs glisser déjà une bonne ébauche de réponse. Je ne crains pas les juges, et encore moins les charlatants. Je pense que l'ENM de Paris ainsi que quelques vrais « psychiatres » pourraient confirmer ; « ça dérange », m'avait lancé la police, début septembre 2010... Quel « psy » - ou pourquoi pas, quel « tueur » publiant chez Mediapart - va se précipiter aujourd'hui, s'avancer pour me recevoir, me « survoller », puis rapporter, ou même, se précipiter pour bien lire, puis répondre un jour à ce billet : Un cas clinique, histoire d'en rire ?
Outreau : Eric Dupond-Moretti tue les Experts comme jadis on tuait les messagers
01 Mai 2012
Par Marie-Christine Gryson, blogs.mediapart.fr, extrait
Trois semaines après la sortie de « La bête noire », j'ai eu l'occasion de feuilleter ce livre d'auto-justification biographique1 et j'ai lu le passage concernant les Experts d'Outreau, j'en suis restée stupéfaite, puis diverses réflexions me sont venues à l'esprit. D'abord me suis-je dit, cet avocat ne doit pas avoir peur du ridicule ni craindre de passer pour une personne ignare ou de très mauvaise foi, pour oser écrire de telles stupidités à propos du travail des experts psychologues afin de détruire leur crédibilité ! Pire, il doit vraiment prendre ses lecteurs pour des déficients intellectuels pour tenter de leur faire croire à de telles énormités. Et que doit -il penser au final, des Magistrats et des officiers de police judiciaire qui nous missionnent régulièrement pour expertiser les plaignants ou les personnes mises en examen ?
Certes EDM craint les psys,- qui se bousculeraient pour l' expertiser s' il advenait que ce fût nécessaire-et cela s' explique, mais je ne ferai pas l' analyse clinique du personnage pour des raisons déontologiques. Je me contenterai de commenter ses déclarations publiques lorsqu'il dit que...
Lulu m'a fait marrer
Par le passé, je bavardais beaucoup avec Lulu. On se marrait, sur la toile, en discutant de « justice ». Lulu a été condamné aux alentours de 2005, il me semble, pour avoir « diffamé ». Mais je pense qu'il en est encore très fier. Il avait un peu raillé un « enquêteur », un travailleur social, l'une de ces fouines ou kapos qui rapportent à des juges. Je viens de relire Lulu sur Facebook, « la gauche, blablah et cette justice » ; il râle encore, parmi et avec d'autres écorchés.
Avant ce 6 mai, on avait des gouvernements de droite, Chirac, puis Sarkozy, plus populaire ou populiste, qui se sont spécialisés dans l’inculcation, dans l'instrumentalisation de la Mémoire, de la Shoah... et plus. Maintenant, à la justice, on a Taubira, une spécialiste de l'esclavage des noirs ou de la souffrance ? C'est juste #LOL Je m'imagine écrire aujourd'hui, à nouveau, à la chancellerie, et développer encore mon article d'octobre 2006, Le code noir. Taubira et les fonctionnaires de la place Vendôme feraient des yeux tout ronds, ne me répondraient probablement jamais, ou me renverraient une variante de lettre type, une réponse idiote, comme le plus souvent, lorsque ces sphères daignaient me recevoir... Récemment, à l'UMP, je n’envoyais plus que des conneries, après avoir été encore une fois suffisamment explicite en public, début mars dernier, au Mémorial de Caen. Non, je n'ai pas toujours qu'écrit ou envoyé que des torchons incompréhensibles dans la nature, beaucoup devraient pouvoir confirmer. Pourquoi devrais-je m'abstenir, m'en priver, écrire mieux, alors que des magistrats peuvent rendre n'importe quoi lorsqu'ils délibèrent ou déblatèrent ?
J'en ai plus qu'assez, plus grand chose à foutre non plus, de toutes ces procédures et salades. Ca se termine. Et contrairement à ce que quelques fervents praticiens du droit pourraient supposer, je suis content ! Récemment, je voulais voir le nabot dégager ; c'est fait. MAM a déjà jarreté, Lathoud aussi, ainsi que d'autres. Beaucoup ont « perdu », y compris contre moi, dans des affaires « d'ordre privé », toutes étalées en public... à moins que ce blog, Twitter, Facebook et plus globalement, Maxi, les mags ou docs de France 2, les journaux diffusés par France 3 et TF1, ce ne soit plus qu'irréel, très virtuel, comme Internet ! Non, je ne prétendrais jamais que j'ai pu provoquer, à moi tout seul, la chute de Sarkozy et de son entourage, il s'agissait bien du choix du peuple français, certainement très inspiré par les discours des candidats ! Par contre, et avec tout ce que j'ai échangé ou publié, au cours des semaines, des mois et des années passées, je ne serais pas surpris si j'avais pu finir de convaincre un citoyen ou deux de voter contre Sarkozy, ce 6 mai.
Aux dernières nouvelles, colportées par le Parisien et le Figaro, Dati a fait pschitt. Parfait. Elle aurait déjà pu être bien emmerdée dès octobre 2008, ou au plus tard, à partir d'avril 2009 ? Ce 16 mai, dans Libé, j'ai lu que Courroye a également fait pschitt, il ne devrait pas contribuer à un colloque « éthique du magistrat, éthique du journaliste », à l'ENM, à la fin du mois ? Je regrette que Courroye soit évincé si tôt, car ça m'aurait beaucoup plu d'avoir ces actes, j'aurais pu les oublier, à coté de « justice et psychiatrie, normes, responsabilité, éthique », pour l'ENM déjà, avec Anne Valentini, cette crevure. C'est tout un ramas de pitres que j'aurais vu se vautrer les uns après les autres, des pitres dont je me serais bien moqué, au cours des années passées.
Je ricane, ai-je expliqué à Lulu. Avant ce 6 mai, il fallait donc espérer quelque chose, avoir du #courage, de la #force, travailler plus et mieux pour être libre... avec des naïfs, des imbéciles, des pétainistes au pouvoir ? « Vas faire appel, couillon, et fais toi soigner si le résultat ne te plait pas ! » Je leurs ai déjà rétorqué Fuck You, mais very much, dès septembre 2009 ; puis la cour d'appel de Versailles se faisait encore une fois bien moucher, en octobre 2010.
Aujourd'hui, je n'attends pas grand chose de plus, je souhaiterais simplement que mon pourvoi déclaré début 2011 soit très prochainement admis par la cour de cassation et non rejeté, « en raison de la majorité de mon ainée », puis que cette cour exerce un réel contrôle. A quoi ou à qui serviraient, sinon, les voies de recours et la cour de cassation ? Jamais deux sans trois, dit-on. Un bel arrêt de plus, à s'encadrer, bien motivé, rendu par la cour de cassation me plairait beaucoup. Ca ferait peut-être également un peu de papier en plus, un peu de jurisprudence, susceptible d'être commenté à nouveau par Dalloz, par LexisNexis, puis par qui sais-je encore...
Je ne publierais ensuite plus grand chose par ici, dans ce blog. Je n'ai plus que quelques billets à y ajouter ou à y mettre à jour. Et non sans observer encore la suite, mais d'assez loin, je laisserais ensuite ce peuple de cons et sa magistratüre à ses rêves, avec @fhollande, à ces mirages ou leurres socialistes, puis à des déceptions, à des désillusions, à que sais-je encore. Ca ne s'aide pas, une populace pareille, ça se laisse décrépir, puis pourrir sur place, chacuns dans leurs bourbiers, ou remplacer par des autres, qui ne vaudront probablement pas beaucoup mieux.
Oui, c'est vrai, plutôt que de m'en tenir finalement à ces récents « regrets » de l'UMP ainsi qu'à l'indifférence des socialistes de mon quartier, plutôt que de déblatérer à mon tour, en tournant la page, j'aurai pu insister, persévérer, tenter encore de discuter sérieusement de divorces, ça aurait pu, un jour, retenir l'attention. J'aurais aussi pu récidiver, essayer de discuter à nouveau d'enfants plus ou moins en « danger », « signalés » ou non, « ponctuellement suivis » par des services, « aidés », ou « sauvés », « transitoirement placés » pendant des années... bah, bref et basta.
Le racisme des intellectuels | LE MONDE | 05.05.2012 à 14h46
De notes de ce 5 mai 2012
Après l'élection, l'attente et l'espoir, sans illusions
Fin de la rubrique « 2012 » ou de ces présidentielles, on nous renvoie à présent aux banalités et aux joies du quotidien, au temps qui passe et qui se perd. On nous sollicitera à nouveau en juin, nous priant tous, une fois encore, de glisser la bonne enveloppe dans une urne. C'est ça, la démocratie, en France. Très occasionnellement, chacun peut aller voter, si les fonctionnaires vous y autorisent, et le reste du temps, tout vous suggère très fortement de vous taire.
Je n'attendais rien de ces présidentielles. J'ai juste croisé les doigts pour que le nabot dégage, beaucoup pour des raisons tout à fait « personnelles », suffisamment bien décrites aujourd'hui dans ce blog et sur la toile, depuis 2003. Qu'espérer ? Les gens ont peut être pu comprendre ou constater qu'ils pouvaient provoquer des changements. Qu'est-ce qu'ils en feront ? Je n'ai pas d'illusions à ces sujets.
C'est fini, l'ère sakozyste. Pour un certain temps au moins, car l'UMP revient déjà à la charge. Sur le Monde, j'ai encore lu des jérémiades police/justice au sujet de leur traitement sous le régime du sorti, au sujet de ces insupportables piques du chantre et de celles des ténors de l'UMP. Je lis que des magistrats réclament maintenant encore une fois du respect, « le respect de la justice dans sa complexité » ? Début 2010, j'étais explicite dans des observations déposées à la cour d'appel de Versailles, je ne me lèverais plus devant des magistrats français, ces employés de bureau, ces affranchis. En octobre 2010, un arrêt de cette même cour était ensuite cassé et annulé.
Heureusement que Nicolas Sarkozy n'est plus là, pour un quinquennat de plus, à nous parler et à houspiller encore tous ces fonctionnaires, à critiquer leurs travail et leurs forfaitures, ou les plus faibles parmi les fervents, les incapables, sauvages ou jeanfoutres allaient tous mourir, de désespoir ou de honte. J'étais déjà très fâché avec des fonctionnaires, sous Chirac, dès 2003, et plus fâché encore dès début 2004. Quelque chose pourrait changer avec Hollande, maintenant que le nabot n'est plus là ? Je n'y crois pas non plus. Merci au Service Société du Monde, il m'a encore bien irrité.
Oui, par le passé, je faisais déjà chier Chirac et son entourage, dont Nicolas Sarkozy. Mais je ne pense pas que Chirac puisse s'en souvenir. Dans mes cartons, j'ai des lettres de cette période, dont de l'Elysée, une réponse à la con, quelques formules types. En 2006, je finissais par envoyer un simple tract à l'Elysée, avec un dessin de Sempé et un court extrait du Figaro. Deux jours plus tard, Dominique Versini a été nommée « Défenseure des enfants ». C'était amusant. Faudrait-il que j'envoie bientôt des choses à Hollande ? Pour quoi, pour qui, pourquoi ?
Minute de la semaine passée m'a amusé. J'ai pu constater que je n'étais plus le seul à m'être bien moqué des astrologues et des intellectuels qui soutenaient le nabot... jusqu'à ce qu'il fasse enfin pschitt. Hier soir, quelques twittos en faisaient encore très naïvement la promo, en diffusant la couverture de Minute du 14 mai 2012, « Nadine, la poissonnière ». C'est bien, Longuet, bravo à l'UMP, ces pensées ou ce tract très à droite se répandent. Je ne suis toujours pas convaincu que tous ces dérapages à droite, de l'UMP, étaient très intelligents. Copé persiste...
Oui, ce billet figure aussi dans ma rubrique Victimes. Il doit en contenir un petit nombre
Après l'élection, l'attente et l'espoir, sans illusions
LE MONDE | 14.05.2012 à 13h09 • Mis à jour le 14.05.2012 à 17h03
Par Service Société, avec les journalistes d'« Une année enFrance », trois extraits
Ont voté. Ont élu. Ont été, pour beaucoup d'entre eux, de cette majorité qui a porté François Hollande à la présidence de la République, le 6 mai. Et les voilà dans cet entre-deux singulier, où l'ancien pouvoir n'est plus et où le nouveau n'est pas encore. Dans ce temps suspendu où, d'acteurs, ils sont redevenus spectateurs. Les harangues se sont tues. Les sondages sont provisoirement au repos. Les regards se portent ailleurs.
[...] "ENSEIGNANT EST QUASIMENT DEVENU UN GROS MOT"
Lionel Laboudigue, spécialisé Rased depuis un an, avait lui aussi le sentiment d'avoir "trouvé sa voie", après quinze ans de carrière dans l'école publique. "On est la soupape qui fait diminuer la pression entre ces enfants et leurs appréhensions face à l'école. Sans cette soupape, le risque d'imploser devient énorme. Que deviendront-ils si on arrête de les aider ? On peut imaginer qu'ils seront éjectés du système scolaire à un moment ou à un autre."
Pour lui, les années Sarkozy ont surtout porté atteinte au métier d'enseignant. "'Enseignant' est quasiment devenu un gros mot. Le gouvernement n'a cessé de nous décrire comme des feignants ou des fonctionnaires arc-boutés sur leurs acquis."
[...] "DES RÉFORMES, OUI, MAIS PAS AVEC CETTE BRUTALITÉ"
Du quinquennat écoulé, Xavier Marie, professeur des universités en génie physique à l'INSA de Toulouse et directeur d'un laboratoire d'excellence, retient d'abord une phrase. Celle prononcée en 2009 par le président de la République sur « ces chercheurs qui ne trouvent rien, qui ne sont pas évalués et refusent de l'être, et qui viennent dans leurs labos parce que c'est chauffé".
[...] "RESPECTER LA JUSTICE DANS SA COMPLEXITÉ"
Marie (comme d'autres, elle requiert l'anonymat) est âgée de 31 ans, elle est juge des enfants en région parisienne, après trois ans passés au parquet des mineurs. "Ce qui a été instillé et validé au plus haut niveau de l'Etat, c'est que les juges défont d'un côté ce que les policiers font de l'autre", observe-t-elle.
Le Net, c'est du chinois
NDLR : En France, pour s'en sortir indemne quand on publie, on a la satire, une forme de critique railleuse et moqueuse, pas toujours très sérieuse ni très rigoureuse, ainsi que de vieux textes, de 1881. C'est sûrement aussi efficace que des écritures chinoises, encodées. A peu près tout le monde doit pouvoir déchiffrer des bribes, parfois même des portions entières d'un texte écrit dans un assez banal français. Quelqu'un comprend mal le Canard Enchainé et la bétonneuse Bouygues ? Le Canard est un hebdo satirique, il n'en est pas moins crédible. L'auteur écrit, peut passer pour débile, parfois pour le plus fou, mais celui qui retrouve son nom dans une publication peut virer à vert absent sur les ondes, ou à rouge de rage et jamais là. Car je suis peut-être débile ou marteau. Il faut l'être, idiot, pour avoir tapé, bavardé comme ça, dans un blog, au cours de vrais sorties, sur Twitter, sur le net et en public, beaucoup dans des prétoires aussi. Mais ce n'est pas moi qui passe depuis un long moment déjà pour un vrai couillon. Lorsque je souhaitais très récemment de joyeux divorces à tous, beaucoup pouvaient être interpellés.
Le Net, c'est du chinois
LE MONDE CULTURE ET IDEES | 13.05.2012 à 18h49 • Mis à jour le 13.05.2012 à 20h31, extrait
Par François Bougon
Sur les réseaux sociaux chinois (les Weibo), l'imagination est au pouvoir face à la censure. Faute de pouvoir citer les noms des hauts dirigeants politiques et des dissidents, tous placés sur des listes de mots sous surveillance, ou des expressions considérées comme sensibles, telles que "massacre du 4 juin 1989", les internautes chinois élaborent un langage codé. Leur inventivité, pimentée d'humour et d'ironie, est favorisée par la richesse tonale de la langue chinoise, qui facilite le recours aux homophones. "Comme l'a souligné ironiquement l'artiste Ai Weiwei, la censure est un formidable stimulant à la créativité", note Renaud de Spens, spécialiste de l'Internet chinois, basé à Pékin.