Mot(s) clef: tripet maria
Silence / N'en parler point
L'heure est à nouveau au divorce avec ou sans juge, ce serait très différent. Et l'heure est encore au silence.
Edit... Michèle Bauer, #SAF syndicaliste, « exerce à Bordeaux depuis sa prestation de serment en 2003. ... En résumé, [...] une avocate généraliste avec des dominantes d’interventions. » Il faudrait que je fasse un noeud à mon mouchoir, et qu'avant de répondre à des twittos, je m'assure d'abord que mes interlocuteurs aient suffisamment de bouteille. Puis que je me fie peut-être encore moins à notre presse, qui confond par ailleurs sud-est, est et est-sud-est.
https://t.co/LKvPGS6XjZ #avocats @Maitre_Bauer Il y aura manifestement toujours un risque, avec ou sans juge. pic.twitter.com/rXEuQSqNPT
— Bruno Kant (@bkant) 7 mai 2016
Pages: 1 · 2
Dingue, tout ce qu'on peut trouver sur Internet
Trouvé sur Legifrance, sur le net, qui conclue : « PAR CES MOTIFS, LA COUR, Statuant en chambre du conseil et par arrêt réputé contradictoire ; Vu l'arrêt de la Cour de Cassation en date du 20 octobre 2010 ; REÇOIT M. Bruno Y... en son appel du jugement du Juge des enfants de NANTERRE en date du 30 juin 2008; DIT cet appel devenu sans objet ; ».
Vraiment pas intelligente, Lise GERAUD-CHARVET. Et nous dirons d'elle « haut magistrat ». Elle ajoutait : « Il sera observé de façon surabondante que devant la Cour l'appelant ne présente pas de demande précise, se contentant de critiquer les différentes décisions judiciaires intervenues et de constater ce qu'il qualifie de "constat d'échec". » :
De source Legifrance, d'un arrêt de la cour d'appel de Versailles
Olivier ECHAPPE ainsi que d'autres n'étaient pas plus futés. Des seigneurs et barons, des employés de bureau.
« M. et Mme A... » ou Pascal et Isabelle Clementz, oncle et tante maternels de la mineure, des proches du corbeau, les « tiers digne de confiance », la « famille d'accueil », pendant très longtemps « garants de la relation père-enfant », rompue. Les Clementz comme le corbeau n'ont jamais rien eu à démontrer, ils ont toujours pu se contenter d'alléguer, de dire, d'expliquer, de s'excuser, sauf en cassation. Et nous dirons bien sûr que les magistrats de Nanterre comme ceux de Versailles (parquet, chambres et première présidence) étaient TOUJOURS distants, impartiaux, dignes.
A l'occasion, je vais renvoyer une courte bafouille à Taubira, j'en ai bien envoyé à Dati, puis à d'autres aussi. Je ne ferais pas plus qu'imprimer puis raturer ce qui parvenait à Dati, Garde des sots : le PDF. Mon adresse a depuis changée.
« La langue ne ment pas », nous disait Klemperer
En 2004, Ruwen Ogien publiait La panique morale, nous n'avons rien surmonté depuis. Le crime, le sexe, la folie, les violences, le mariage et des enfants pour tous, les extrémismes, et depuis quelques temps, le salafisme et le terrorisme effraye des Français... le salafisme, les barbus, ou les musulmans et l'Islam, c'est selon le Français. Tous paniquent. Selon des données de l'ENEF qui a sondé les sentiments et les ressentis des Français après les attentats du 13 novembre, ils sont inquiets, effrayés, la moitié d'eux a peur, peu sont fiers et enthousiastes, ils sont même plutôt désespérés.
L'état d'urgence (sur fond de tourisme, de loisirs et d'une économie en berne : perquisitions et assignations à résidence sans contrôle d'un juge, interdiction des manifestations revendicatives, gardes à vues, ...) suscite des réactions très vives dans certains milieux ainsi qu'une très franche approbation : la loi n° 2015-1501 du 20 novembre 2015 a été adoptée à la quasi unanimité, par 551 voix de droite comme de gauche, seul six députés votant contre (le Figaro du 19 novembre). L'avenir ainsi que les régionales 2015 s'annoncent catastrophiques pour beaucoup.
Un Appel des 333 pour la levée de l'état d'urgence est paru dans Libé. Une pétition de 333 profs, intellectuels et syndicalistes de gauche après 317 gardes à vues ? Ils ont pu comprendre enfin qu'il valait mieux qu'on ne les surprenne plus nombreux, attroupés, manifestant à Paris, place de la République, tant ce droit de crise s'applique.
D'ici quelques temps, ces 333 devraient saisir que ce régime ou droit de crise finira prochainement transposé dans le droit commun. Ils crieront encore plus et plus fort, à l'injustice, à l'irrespect des droits de l'Homme auxquels la France a récemment très officiellement décidé de déroger. Parmi les premiers signataires, une professeure d'université et sénatrice EELV au moins qui s'était opposée et n'avait pas voté pour l'état d'urgence. Parmi les premiers signataires, des avocats ; ceux là sont perdus, semblent découvrir le droit et les tribunaux d'exception. 333 cris, mais je pense qu'il est trop tard, que la France ou son gouvernement n'abrogera pas de si tôt la loi du 20 novembre ; il serait d'ailleurs plutôt question de le prolonger bientôt. Ce 3 décembre, France Télévision proposait un sondage : 10 933 internautes ont voté, 58,1% sont favorables à la prolongation, 30,6% seulement s'y opposent...
Une seconde ou troisième assignation à résidence vient d'être levée. Une première levée avait été suggérée par un préfet (Les bagagistes de Roissy saison 2) ; je ne sais pas quelle décision a pu prendre ensuite la place Beauvau (lire Libé du 27 novembre) ; avec tous ces bruits, la presse est insondable à certains sujets. Une seconde assignation a été levée suite à un recours gracieux, celle d'un chef d'équipe d'Air France (lire le Parisien). Une troisièmement a été levée après recours en contentieux Administratif, un imam était « interdit de fréquenter tout lieu de culte à Cannes et Grasse », mais il est à nouveau libre d'aller et de venir, selon le Figaro ainsi que selon France Bleue Azur qui expose mieux les faits ; selon France Bleu Azur, « la préfecture prend acte de cette décision et étudie la possibilité de faire appel ».
Ces levées tentent à compromettre l'argumentation de Me Arié Alimi, le conseil de l'imam de Montpelier. Dans le cadre d'une QPC et pour la presse, le Monde du 2 courant, Me Alimi déclarait : « ... alors que le ministre de l’intérieur, Bernard Cazeneuve, avait indiqué que le recours naturel contre les assignations à résidence était le référé-liberté ou le référé-suspension, on constate que tous les référés sont rejetés », ajoutant « au motif qu’il n’y a pas d’urgence. » Dans cet article du Monde du 2 courant, nous lisions encore que « D’après le ministère de l’intérieur, l’ensemble des treize requêtes adressées aux tribunaux administratifs jusqu’ici ont été rejetées ». Un ministère de l'Intérieur, c'est comme des travailleurs sociaux, ça gagne à tous les coups ; Jacques Donzelot l'a très bien décrit, en 1977, dans La police des familles ; comment protester contre des décisions, qui peut faire appel ? « Et bien, justement, les spécialistes ! Eux seuls peuvent arguer de la nécessité de faire passer [un enfant] de tel statut à un autre, de l'enlever [à sa famille] ou de le replacer... » ; mais on peut toujours faire appel, s'épuiser vainement, faire confiance à la justice, s'orienter vers une cour de confirmation.
Dans ce contexte de crise, les régionales 2015 suscitent évidemment débats. Le Grand Journal a partagé « Les nouvelles couleurs politiques françaises dimanche selon le sondage @lemondefr / CEVIPOF #LGJ ». « avec @LMP_Strategies, Conseil et software pour mener des campagnes électorales plus professionnelles et efficaces. #campagnes #elections », nous dit-on, sur Twitter. Une France toute grise représentée par les infographistes du Monde et par un cabinet de lobbyistes, est-ce vrai ou faux, ce qu'ajoutait @VinPons ? Mais diverses sources s'accordent bien, le FN ferait plus que percer ; et la gauche est donc une fois encore aux abois ainsi qu'à brandir à nouveau l'épouvantail du FN pour mobiliser ses troupes ? « Aux urnes, citoyens, le devoir vous appelle ! » Pour le reste de nos droits... s'adresser aux tribunaux.
Un tweet de @GrdJournal, puis une réaction de @VinPons
Tout pourrait se résumer en quelques tweets. « #etatdurgence "Il n'y a quasiment plus de barrières à la progression du FN" / Montée du FN: "premier facteur, déception de la polique actuelle" et "conjoncturel #etatdurgence insécurité et immigration" #Régionales2015 / Qui a envie de voter FN? "Tout le monde", répond Ipsos/Cevipof #etatdurgence #Régionales2015 / Entre 20 et 29 novembre #etatdurgence 23 061 personnes, inscrites sur les listes électorales, ont été interrogées enef.fr / #etatdurgence #Regionales2015 www.enef.fr/donn%C3%A9es-e... » Une courte vidéo nous éclaire bien :
Elections régionales : « Il n'y a quasiment plus de barrières à la progression du FN »
Le Monde.fr | 03.12.2015 à 19h05 • Mis à jour le 03.12.2015 à 19h10
Par Sylvie Chayette, Thomas Wieder et Joséfa Lopez
Klemperer nous disait que « la langue ne ment pas ». Dans cette cacophonie, on peut encore remarquer un recours contre ces élections régionales, pour les reporter à plus tard, supposant certainement que les vents de panique auront alors cessés de souffler sur le peuple. Thomas Guénolé, politologue et Jérémy Afane-Jacquart, avocat au barreau de Paris, s'expliquent dans une tribune de Libé, affirmant que « maintenir ces élections, les 6 et 13 décembre 2015, serait une faute morale et civique extrêmement grave. » J'ai l'impression que tout doit être envisagé pour tenter d'endiguer la vague actuelle qui va déferler et balayer la gauche. Le politologue et l'avocat Parisien ont publié leur recours, dont ce court extrait :
Extrait de source 2015 11 30 CE réf. lib. Régionales nym0.pdf
Le nouveau droit sur l’entretien de l’enfant entrera en vigueur en 2017
Cette petite note autour de ce qui se trame actuellement en Suisse va encore faire bondir... De mi 2014 à début 2015, auprès du JAF, l'un des bavards de Metz, très mal inspiré, avait imaginé qu'il m'infligerait une leçon de morale et de droit, dont sur les obligations d'un parent envers un enfant né hors mariage... La Suisse s'apprête à négocier prochainement un virage que la France avait entamé aux alentours de 1972, puis qu'elle prenait encore en 1993, ainsi qu'aux alentours de 2001. Ces droits et débats sont peut être des sujets nouveaux, méconnus ou inconnus du plus grand nombre.
Comme d'habitude maintenant, ici, je reste bref et concis, sibyllin. De toute façon, dans mon blog, il n'y a jamais eu de réactions intelligentes, ou que de rares. Les détails de mes tweets et notes à ces sujets, un peu d'archéologie juridique et de droit civil comparé, pas mal de #LOL aussi, finiront enfuis ou perdus aux archives de Twitter. Mais c'est courant.
En effet, dans d'autres blogs que le mien, il n'y a souvent qu'aucune ou peu de réactions également. Et il est bien connu que depuis longtemps déjà, les réactions (voire les injures et autres publications indignes) se dispersent et se perdent sur les réseaux dits sociaux. A propos d'injures et de diffamations, j'ai repéré le blog de Serge, un hébergeur anonyme, qui a lui même condensé quelques notes après la condamnation de Batman, le mois dernier.
Extraits utiles et comiques du blog de Serge, où je n'ai pas remarqué de commentaires : « Maitre Eolas est un avocat parisien qui est un acteur célèbre sur la toile, de façon anonyme. Il a un blog (qui contient le billet Blogueurs et Responsabilité Reloaded et le billet Que faire quand on reçoit un courrier d'avocat ?) et un compte twitter [NDLR : espace de « micro-blogging »] qu'il vient de fermer (à priori, il a 30 jours pour changer d'avis). ... La prescription est de 3 mois pour la diffamation ou injure. Les avocats de l'IPJ ont du donc du faire un acte tous les 3 mois pendant 4 ans, pour que les faits ne soient pas jugés prescrits. Dans de nombreuses affaires, les avocats, pas forcément au courant de ce fait, ont laissés passer les délais. Là, les avocats ont bien faits leur travail dans l’intérêt de leur client, ce qui a valu un procès sur le fond et non sur la forme. » Dans un billet de juillet, Serge insistait déjà : « Il est donc important, tant pour la défense (pour détecter les erreurs) que pour la demanderesse, de bien choisir un avocat fin connaisseur du sujet, qui va éviter de perdre toute chance d'entrée de jeu. » Toujours bien réfléchir, choisir et agir, mais qui ne le sait pas déjà ?
Le nouveau droit sur l’entretien de l’enfant entrera en vigueur en janvier 2017
De source Administration fédérale (.ch), news.admin
Berne, 04.11.2015 - En matière d’entretien, les enfants de parents non mariés seront bientôt placés à égalité avec les enfants de parents mariés. Le Conseil fédéral a fixé mercredi au 1er janvier 2017 l’entrée en vigueur des modifications pertinentes du code civil. Les dispositions légales réglant les mesures de garantie de l’avoir de prévoyance en cas de négligence de l’obligation d’entretien et l’ordonnance sur l’aide au recouvrement entreront en vigueur ultérieurement.
Le nouveau droit en matière d'entretien supprime la discrimination des enfants de parents non mariés par rapport aux enfants de parents mariés ou divorcés. Le droit en vigueur désavantage les enfants de parents non mariés. A l'avenir, le coût de la prise en charge de l'enfant sera pris en compte dans le calcul de la contribution d'entretien destinée à l'enfant.
Par ailleurs, l'entretien de l'enfant mineur aura la priorité sur les autres obligations d'entretien prévues par le droit de la famille. Enfin, les tribunaux seront tenus d'examiner la possibilité d'une garde alternée lorsque l'autorité parentale est assumée conjointement et que l'un des parents ou l'enfant le demande.
Harmonisation de l'aide au recouvrement et mesures de garantie de l'avoir de prévoyance en cas de négligence de l'obligation d'entretien : il faudra attendre
Dans le domaine du droit du divorce et de l'entretien de l'enfant, le législateur a attribué au Conseil fédéral la compétence de régler au niveau fédéral l'aide au recouvrement, afin de garantir qu'un enfant reçoive effectivement les contributions d'entretien qui lui reviennent. Le Conseil fédéral procédera à l'harmonisation de l'aide au recouvrement dans une ordonnance. Par ailleurs, une modification légale prévoit l'impossibilité d'obtenir le versement du capital de prévoyance tant que l'on n'a pas rempli son obligation d'entretien. Les services de recouvrement pourront signaler aux caisses de pension et aux institutions de libre passage les personnes qui se soustraient à cette obligation. De leur côté, les caisses de pension et les institutions de libre passage devront informer les services de recouvrement de tout versement imminent. L'introduction de ces obligations d'annonces croisées requiert l'élaboration de règles détaillées, qui figureront également dans l'ordonnance sur l'aide au recouvrement. La modification légale et l'ordonnance entreront en vigueur dans un deuxième temps, afin de ne pas retarder l'ensemble de la révision.
Deuxième volet d'une réforme plus vaste du code civil
La révision du droit de l'entretien de l'enfant a été adoptée par le Parlement le 20 mars 2015 ; le délai référendaire, qui courait jusqu'au 9 juillet, n'a pas été mis à profit. La révision constitue le deuxième volet d'une réforme plus vaste du code civil concernant la responsabilité parentale, axée sur le bien de l'enfant. Le premier volet, entré en vigueur le 1er juillet 2014, a modifié les règles de l'autorité parentale.
_____________________________________________________________
Adresse pour l'envoi de questions:
David Rüetschi, Chef de l’unité Droit civil et procédure civile, Office fédéral de la justice, T +41 58 462 44 18
_____________________________________________________________
Auteur:
Conseil fédéral
Internet: https://www.admin.ch/gov/fr/accueil.html
Département fédéral de justice et police
Internet: http://www.ejpd.admin.ch
Office fédéral de la justice
Internet: http://www.bj.admin.ch
Vacances, vacances judiciaires
C'est le moment de chausser les tongs, on ne lit plus grand chose dans les journaux, comme tous ces étés. Tongs qu'il ne faut pas aller trainer dans le Colorado, il y pleut des ours, des arbres - « wow... that wasn't very accurate. » Ce qui nous renvoie donc loin, dans quelques semaines, à la rentrée, ou très tard en septembre, pour la découverte et la lecture d'informations encore susceptibles de faire grincer et beaucoup rire, de ces informations que je préfère d'entre toutes.
Pour cet été et mon blog, je n'avais plus qu'un unique et dernier projet de billet, sur Batman ou Eolas ; avec l'intention d'ajouter quelques lignes sur l'IPJ, cette association ou cet « institut » pourtant bien connu ; j'attendais d'avoir en main un exemplaire de Marianne. Depuis quelques temps, je pensais à nouveau à tweeter moins, à laisser aussi mon blog de côté, pour quelques semaines ou mois ; je vais prendre des vacances, comme les journalistes - mais sans ouvrir mon blog aux stagiaires d'été.
Il me reste deux corvées, pour les prochains jours : une lettre et trois questions à expédier, à l'attention de l'ordre des avocats de Metz, un jugement entre mes mains, que je pourrais faire signifier par huissier. Parmi mes trois questions à l'ordre, je leurs demande s'ils connaissent Robert Faurisson, l'authentique, ses discours, ses luttes - délibéré à suivre, le 15 septembre.
Passé la fin septembre, les journalistes nous reparleront de Batman, ce lolymous ou l'« anonyme », cette Nabilla #Twitter du monde du droit. Mais je serais alors surtout impatient de découvrir le jugement qu'aura rendu le tribunal, ses motivations, un jugement qui pourrait nous rappeler que les mots ont un sens ainsi que, parfois, une certaine portée.
Nous reparlera-t-on de Angers ? J'attendrais également ce que nous lirons encore sur cette fillette « placée » à tort. Dans dix ans, nous décrouvrirons une jurisprudence, des motivations, une histoire très compliquée et des discours nous rappelant l'affaire Benjamin, ce né sous x, mais de père reconnu ? Puis dans vingt ans, on nous lâchera encore que les abus et dérives dans ces milieux, à la DASS, ces voleurs, ou à l'adoption, en France, n'étaient que des mythes.
Dans Marianne n° 950, un numéro spécial Batman, élogieux, dans l'édito de Jacques Julliard, nous lisons en gros, en gras, ainsi qu'en rouge : « malaise dans la civilisation », « quand le délire devient réalité, c'est cette réalité qu'il faut combattre. » Ca me fait en premier repenser à tout ce que nous disait Nietzsche ; « La croyance que rien ne change provient soit d'une mauvaise vue, soit d'une mauvaise foi. La première se corrige, la seconde se combat. » Dans un ouvrage #LMEF paru en septembre 2014, Alexandra Riquet, journaliste, et Bernard Laine, documentariste, nous expliquaient que ces « placements abusifs » ou « à tort » n'existent pas ; seul une unique histoire ou cas très particulier semblait avoir retenu leur attention...
Enfants en souffrance... la honte, | Rendu en juin dernier, par le TGI de Metz, |
La Montagne, 29 avril 2006 « On ne fait pas volontairement des placements abusifs »,
« les éducateurs agissent en amont... il faut que les parents changent et adhèrent, sinon... »
« peu d'entre eux ont des avocats et rares sont ceux qui ont consulté leur dossier »
parmi mes références, depuis des années déjà
http://t.co/PwFRrMX8vG @nicoprn 4 mois plus tard, pas de nouvelles? Toujours affairés autour du dossier, les #celebs? pic.twitter.com/SoV29eGCf3
— Bruno Kant (@bkant) 12 Juillet 2015
Eolas, ce lolymous ou Batman : rien qu'un dommage collatéral
On m'a fait remarquer que je ne lâchais plus #EolasIPJ Eolas. On m'a même posé une question tout à fait explicite : « ben pourquoi cette fixette sur eolas ? » Lorsque quelque chose m'amuse, mérite à mon avis d'être souligné, me dérange, me gène ou m'ennuie, je le dis, je tweete, et lorsqu'on m'attaque, je mords et ne lâche plus jamais prise - quelques uns, dont des magistrats et même des notaires, ont déjà pu le constater. Sur Twitter, lorsqu'un bruit ou rumeur m'a intéressé ou ennuyé, ça se voit, je tweete moi-même et j'utilise des hashtags. C'est pratique, les hashtags : c'est utile pour diffuser des opinions, même jusqu'auprès de ceux qui m'ont bloqués ; ça me permet également d'organiser mes tweets par catégories, pour les retrouver plus facilement aux archives. Comme je l'ai rappelé dans un précédent billet, il existe un passif, dont une grosse vacherie que m'avait lançé Batman, ce justicier du net ; quelques uns ont pu en conclure que j'en veux énormément à Eolas, des suites à un ou divers petits différends d'ordre privés ; un tout petit fond existe donc bien, je ne le cache d'ailleurs pas, et ce fond ou souvenir est très certainement assez réciproque ; mais s'il existe un passif de cette nature, c'est sûrement plus lié à la personnalité d'Eolas, coutumier, ce que je soulignais d'ailleurs, ces jours-ci :
@bkant Merci :-)
— mchristine gryson (@outreauvo) 7 Juillet 2015
Comme depuis toujours, ces jours passés, j'ai tweeté à plein de sujets, pas uniquement sur le thème #EolasIPJ. « Igor et Grichka Bogdanové : `' Nous n'avons jamais été condamnés " », pouvait-on lire ce 3 juillet, sur le Figaro (l'article du Figaro a depuis été mis à jour). J'ai aussi tweeté sur ce thème ; mes tweets comme l'article du Figaro ainsi que la réponse de sciences.blogs.liberation.fr à ces frères sont certainement passés totalement inaperçus.
@DrTrollkiller L'exemple #TP L 761-1. Pour les frères Bogdanoff, il faut lire leur arrêt pour comprendre. pic.twitter.com/v2MZLuLhqy
— Bruno Kant (@bkant) 3 Juillet 2015
Le mois passé, sur #Outreau quelques unEs finissaient assez vite par me traiter de « SOS papa », de pédophile, de « masculiniste », de repris de justice, de malade mental, de « bitard »... C'est courant, et encore une fois, ce n'est certainement pas lié à ma propre personnalité ; Eric Dupond-Moretti en sait quelque chose, en mai dernier, pour France Inter, lui-même nous disait : « je me fais pourrir, de lettres anonymes en blogs (Mediapart) ». Chacun débat, réplique ou s'exprime comme il peut ; voire même comme un Eolas. Et parfois, ça coince ; il y a peu, une twittas a d'ailleurs fini muselée. Je suis souvent sinon quotidiennement le flot de l'actu ou de ce qui fait du bruit ; il y avait #EolasIPJ parmi les gros bruis du moment, ce qui a pu donner le sentiment à certains qu'il n'existait plus que lui ; même si je discutais aussi de quantités d'autres choses, dont du communiqué récent du bâtonnier #Rantanplan de Paris. Par le passé, j'avais pas mal tweeté avec le hashtag #JeSuisParisienne ; certains en avaient conclu que je n'étais rien qu'un amoureux éconduit ; mais c'est absolument faux - ne surtout pas lire là des dénégations similaires à celles des Bogdanov
#Outreau #EolasIPJ DSK #ASE #éducspé #Chambon #MariagePourTous les Bogdanov #MagistatsSansTwitter #masculinistes FEMEN #PorCorns francs-maçons #JoyeuxDivorce je tweete à tous sujets. A la période #JeSuisParisienne qui faisait un bruit énorme avait très brièvement émergé #JeSuisLyonne ; on m'avait alors demandé ce que je reprochais à ces trois autres jeunes femmes... Je lis, je suis, je suis ces actualités, j'étudie et compare également ces phénomènes, ces bruits. Souvent, sur ces hashtags, il ne se diffuse que beaucoup de propagande, plus rarement des contrepoints. Pour ce qui concerne Eolas, c'était le sujet du moment, sur Twitter, je lisais essentiellement des soutiens ; très en marge, j'ai bien remarqué quelques hostilités, il m'a semblé que Eolas et son milieu les ont bien repérés aussi, ils les connaissent peut-être même bien. Batman, justicier 2 ou 3.0, contre l'IPJ, ces méchants d'un tout autre bord politique, qui ont eu le toupet de trainer la star #Nabilla jusque dans un prétoire... Sur Twitter, quelques affaires font parfois l'unanimité. L'unanimité sur les réseaux comme dans les journaux #JeSuisCharlie s'impose plus rarement à tous. Sur twitter, on me taxe très fréquemment de « troll » ; c'est comme ça, surtout comme ça lorsque #lesgens refusent et rejettent la contradiction, quelle que soit sa nature. Autour de cela, je remarque fréquemment d'énormes mensonges :
@KarinePlassard ouf à signaler d'urgence. Il troll les féministes, les fait suspendre. @RadCashew @LisePoupoupidou @Euterpeaventure
— Stephanie Lamy (@WCM_JustSocial) 4 Juillet 2015
C'est curieux. Dans mon blog et sur Twitter, j'avais bien et durant très longtemps exprimé, précisé que j'allais à Metz, auprès du JAF, dans le cadre d'une procédure hors divorce, sur le thème pension alimentaire. Puis que la requérante a été déboutée, condamnée aux dépens, que deux avocats de Metz ont été payés au lance pierre. Stephanie Lamy n'a pas réagit à ces informations ; mais elle se contente peut-être de crier fort sur Twitter #censure sans jamais rien lire...
Si Eolas, le lolymous, s'est attiré quelques uns de mes tweets, ce n'est pas par hasard. Non en raison d'un petit différend, de piques qu'on s'échangeait, mais parce qu'il est un professionnel dans le déni, dans l'ignorance, de mauvaise foi ou naïf, comme beaucoup d'autres professionnels #avocats #éducspé et twittos. Mes véritables cibles sont d'ailleurs tout autre part, pour qui m'a lu ou me connait, elles se situent dans le domaine de la protection de l'enfance, territoire où tout est mystère - pour un bref aperçu, lire ce billet de Dadouche, contributrice, et les échanges à sa suite, dans le journal d'un avocat. Mathieu #Chambon avait été signalé et était suivi par un juge, ça n'a pas sauvé Agnès, ni d'ailleurs Mathieu :
Punaise. Un suivi par le juge des enfants l'aurait sauvé mais jamais signalé. #LTGAV
— Maitre Eolas ✏️ (@Maitre_Eolas) 19 Décembre 2013
J'arrête là, à ces sujets, la protection de l'enfance, son merveilleux et ses couacs. J'en ai une très longue expérience, sauf à de rares exceptions ou lorsque les parents sont coupables, ça n'intéresse jamais personne, les victimes de cet archipel sont et restent inconnues, ignorées, il ne s'agit pas de violences faites aux femmes ou aux aînés, il ne s'agit pas de violences infligées à des présumés coupables, qu'il s'agisse de femmes, d'enfants ou même d'hommes, ni de violences infligées à un multirécidiviste rattrapé une nième fois par la justice. Ce JDD #Chambon N° 338-339, 2014/8 #MIE #LMEF pour les 25 Ans de la CIDE était véritable un collector, il anticipait même #JeSuisCharlie les attentats de janvier dernier :
#Chambon #CharlieHebdo
@Just1M0t Un JDJ collector. Jean-Luc Rongé ment, ignore ou nie la réalité, et milite :-) pic.twitter.com/JR3JXEhcac
— Bruno Kant (@bkant) 25 Janvier 2015
Je reviens enfin, tout de même, et très brièvement sur la robe d'Eolas. Dans un précédent billet, j'écrivais que je lui arrachais cet accoutrement, que je ne lui reconnaissais plus sa qualité d'avocat ; ça a pu faire beaucoup ricaner #DinerDeCon dans son entourage immédiat #avocats #BacPlus8 - « c'est quoi, ce troll #Idiocracy dans le public, qu'est-ce qu'il raconte ! » Batman, Eolas et l'avocat seraient des sujets bien distincts, la presse et les soutiens du justicier masqué insistent d'ailleurs beaucoup sur ce point. Je lui dénie des qualités et je souligne maintenant que Eolas lui même mis à l'écart son règlement, tout ce qui a trait à la déontologie, à la dignité, aux réserves, etc, pour mieux préserver son pseudonymat, pour nous élaborer un très joli mythe auquel on doit croire, il n'y a pas d'alternative - lire Pourquoi mon anonymat ? Ce qui n'arrache rien à son blog, vers où j'ai souvent renvoyé, ni à ce que Eolas a pu remporter dans ses domaines de prédilection, notamment en droit des étrangers ou au cours de nuits passées en gardes à vues. « Batman », je crois que Tristane Banon n'a pas fini d'en pleurer de rire ; dans Le bal des hypocrytes, elle écrivait : « C'est écrit, et comme tout ce qui est écrit, ça semble vrai, ça fait sérieux. C'est pourquoi, quand on invente, on précise `' roman " sur les livres, sinon il y a bien longtemps que les gens marcheraient dans les rues le nez en l'air en attendant que Batman descende du ciel » Et manifestement, #MagistratsSansTwitter et #EolasIPJ ou #IPJ ne sont pas les seuls sujets ou affaires dans lesquels Eolas, son milieu et ses followers se sont beaucoup impliqués ou appliqués.
.@maitre_eolas Ou c'est déjà oublié, tout ça? http://t.co/d0XUJsQfQi #EolasIPJ pic.twitter.com/te9B00RMX4
— Bruno Kant (@bkant) 9 Juillet 2015
@Proc_Gascogne Vous savez bien que votre conscience est laissée en consigne à l'ENM, à côté de votre humanité.
— Maitre Eolas ✏️ (@Maitre_Eolas) 23 Novembre 2012
Je suis Maitre Eolas et j'approuve ce message http://t.co/rMxEUvgY
— Maitre Eolas ✏️ (@Maitre_Eolas) 12 Décembre 2012
@bkant 😂😂😂😂Ah b'ah oui!
— Tristane Banon (@BanonTristane) 12 Juillet 2015
Sur le fond encore, je ne pense pas que grand chose nous sépare réellement, Batman ou ce mythe et moi. Il m'arrive donc de fréquenter un peu aussi des prétoires, d'en parler, et de remporter parfois de petites victoires. Et comme Eolas le lolymous, je m'exprime beaucoup sur la justice et des affaires ; selon une idée originale de Pascal Clément, Ministre de la justice, lancée aux alentours de 2005 et de l'après #Outreau ce naufrage. Pascal Clément nous disait alors de bien montrer la justice de qualité, la justice de tous les jours, celle qui touche ou satisferait le plus commun des Français. L'essentiel de la « Déclaration de M. Pascal Clément, ministre de la justice, sur les moyens de remédier aux dysfonctionnements de la justice et notamment de faire face à des procès particulièrement sensibles en prenant exemple sur ce qui a été réalisé lors des procès concernant l'accident du Tunnel du Mont Blanc à Bonneville et le réseau pédophile d'Angers, à Paris le 6 octobre 2005 » (attention, seul le prononcé ferait vraiment foi), « FRANCE. Ministre de la justice », « Circonstances : Réunion des magistrats et fonctionnaires ayant traité les procès... » : « Trop souvent la Justice est stigmatisée pour ses dysfonctionnements. Ceux-ci sont réels mais ils sont rares, très rares. En réalité, au quotidien, la Justice fonctionne beaucoup mieux qu'on ne le dit. ... C'est l'éternelle histoire des trains qui arrivent à l'heure. ... Mais je voulais d'abord, solennellement et symboliquement, mettre en lumière la capacité de l'institution judiciaire à traiter dans les meilleures conditions des dossiers pourtant extrêmement difficiles. ... Vous êtes le symbole de la qualité de notre justice au quotidien. C'est ce symbole que je tenais à saluer. ... Mais je pense aussi à l'avenir, à d'autres procès sensibles qui se tiendront. Je souhaite que votre expérience enclenche un cercle vertueux, que ces investissements ne soient pas sans lendemain. » Je n'ai pas souvent vu arriver le train à l'heure, lorsqu'il arrivait, ces années passées ; la faute à pas d'chance, m'expliquera-t-on, ou la faute à mes avocats, osera-t-on peut-être me répondre... L'affaire d'Angers dont nous parlait Pascal Clément, en octobre 2005, il y a dix ans, était un anti-Outreau de la protection de l'enfance, un réseau de pédophiles « ordinaires » qui n'avait pendant longtemps fait l'objet d'aucun signalement de la part des travailleurs sociaux.
En octobre 2005, il y a dix ans, ma fille aînée disparaissait. Elle avait été prélevée dans ma famille, par des travailleurs sociaux et des magistrats aux procédés et aux motivations des plus abjects. A l'époque, la « justice » avait plagié Kutzner contre allemagne et pire. Puis par la suite, même si ma fille ainée avait pu à nouveau et ponctuellement retrouver sa famille naturelle pour le printemps et l'été 2009, car j'avais ébranlé le juge pour enfant, même provoqué un changement de juge à Nanterre, nous la perdions à nouveau de vue, elle allait redisparaitre ; rien de bien anormal à cela ; aux alentours de 2009, s'obstinant, la « justice » décidait de plagier l'affaire Finaly... Cette histoire là n'est pas la seule au cours de laquelle les trains nous passaient dessus avec un peu de retard, passaient sur moi, sur ma famille, nos relations, passaient sur mes enfants et sur ma compagne d'alors. Inutile que j'en dise plus, que j'en ajoute, c'est depuis longtemps amplement documenté dans mon blog, alors que ce ne sont pas les hashtags à « troller » ou pour se distraire qui manquent.
Ben oui, Batman, juste un dommage collatéral, il l'a trop ouvert, soutenant des trucs qui ne me plaisaient pas. Souvent pas du tout. Cet ensemble étant ajouté et précisé, Eolas pourrait maintenant décider de réagir, de me répondre, ou même de m'assigner : « Don’t fuck with me. I’m a lawyer. », lit-on dans les mentions légales du plaideur #FreeSpeech
Si ls twittos de #Outreau se souciaient des anus des enfants ils auraient déjà retourné le 49 http://t.co/2qPaCVDMOB https://t.co/iaZPiMjQnG
— Bruno Kant (@bkant) 23 Juin 2015
Ajout du 12, plus tard. De mes tweets, comme il m'arrive d'en envoyer, depuis des années. Et ça ne plait pas beaucoup, je sais... ma bio Twitter : « D'après un psychiatre et plusieurs vrais magistrats, je n'aurais pas conscience des troubles que je crée autour de moi. Je décline toute responsabilité. » « En 2004 déjà, je prenais de front un magistrat, le juge pour enfant de Nanterre. Mais je manquais d'expérience. C'est puissant 1/2 2/2 C'est puissant, un magistrat qui s'obstine, qui s'entête. Et donc, il a ordonné, ordonné, ordonné, et évidemment gagné. En 2008, il y avait un autre magistrat à Nanterre. Qui ne voulait pas juger. J'ai insisté, fort. Il a du juger. Puis il a du disparaitre. Et donc, ensuite, en 2009, surtout à la cour d'appel de Versailles et chez les travailleurs sociaux, ça s'obstinait. Fort, encore très fort. J'ai fini par ne plus rassembler que du papier, dont un second arrêt de la cour de cassation, quoi redouchait la cour d'appel de Versailles. Problème: quand le train de la cassation arrive enfin, il a déjà coulé beaucoup d'eau sous les ponts. Quant on meurt pas écrasé, c'est noyé. »
A gauche, opération « rangs serrés » et « secrets » avant le second tour
Zut... Je viens de lire que Taubira, la garde des sceaux ou ministre de la justice, passe pas loin de chez moi, mais que c'est secret ! Je lui aurais volontiers serré la paluche, pour lui glisser une carte de visite et lui dire que #Metz ou ces #avocats et cette ultime procédure auprès d'un JAF m'amusent beaucoup. « Il faut être là où on ne vous attend pas, être présent et ne pas se laisser intimider », commenterait Valls, après volte-face ?
#Mouahaha Taubira vient dans le secteur #LHayLesRoses #Fresnes
@AdrienJolly @VincentJEANBRUN Mais c'est secret :-) pic.twitter.com/rtIazae2Tk
— Bruno Kant (@bkant) 26 Mars 2015
Délibéré le 29 mai
La « diffamation », ce piège à cons, pourrait donc poser problème à quelques journalistes. Je commence ce billet en notant qu'un avocat du milieu des « pères grues » a été mis en cause par ce dernier, via les ondes de Europe 1. L'information a pu être prise très au sérieux par les journalistes comme par l'Ordre des avocats de Paris. Dans le cadre du contradictoire, cet avocat avait pu réagir pour Europe 1 ; il dénonçait « un complot antisémite, puis un complot orchestré par des ténors du barreau. » Il avait aussi réagit sur Twitter ; depuis ce week-end, son compte semble avoir été suspendu, fermé ; il y réclamait un droit de réponse, semblait exiger deux heures d'antenne sans nous préciser de quoi il souhaitait encore nous parler, dommage...
Je viens d'acquérir « Faire justice soi-même, Etude sur la vengeance », un collectif paru aux PUR, en 2010. Dès la quatrième, on peut être tenté d'en offrir un exemplaire à notre ex-première dame : « le citoyen voit son désir de vengeance condamné comme une réaction affective privée prohibée. » En se penchant sur le droit en vigueur ainsi que sur la jurisprudence des gifles, on comprend que Valérie Trierweiller finira désapprouvée, condamnée. En s'y penchant mieux, on y lira que l'excuse de provocation figure encore dans l'article 33 de la loi du 29 juillet 1881 de la liberté de la presse. Plutôt que de baffer Mohamed Rizki, qui s'est senti humilié, blessé au plus profond de son fragile et petit être, Valérie Trieweiller aurait du se contenter de lui répondre, voir de l'injurier. En terrasse d'un café Parisien, pour Rizki, l'effet d'une bonne et courte réplique en retour pouvait être similaire à celui d'une gifle bien mérité.
J'avais trouvé « Faire justice soi-même » suite à des échanges récents, sur Facebook. Le sujet traité sous cet angle particulier de la « vengeance » m'avait intéressé. Dans notre société, « se faire justice » comme « faire justice » est prohibé ; « se venger », n'en parlons même pas. Ecrire, s'exprimer et publier n'est pas encore interdit, même si l'avenir s'annonce assez incertain... « Faire sans la justice ? », c'est l'idée de pas mal de pères, de quelques uns de leurs chantres ou qui traverse leur nébuleuse ; ce n'était pas la voie que j'avais choisie, je fréquente d'ailleurs des tribunaux, depuis des années. La contribution de Aurélie Fillod-Chabaud pour ce collectif aux PUR s'étend justement sur des théories d'une association « de défense des droits des pères » pour laquelle aurait probablement pu parler ou plaider Me Axel Metzker ; en tous cas, Aurélie Fillod-Chabaud nous parle bien de théories d'un complot #genre qui serait « matricenté »...
J’oublie « Faire justice soi-même », ou ces théories farfelues et les développements sur la « vengeance » pour en revenir à mes propres crimes, théorisés il y a longtemps, par Sade, par Sartre... J'oublie à nouveau ces « pères grues » ou leurs milieux et soutiens pour noter également que l'avocat Hubert Delarue a été mis en examen pour « usage de faux ». « C’est une offense à la justice ! », s’est-il emporté. Un faux, donc ; « Mais comment pouvais-je le savoir ? », s'est indigné cet avocat. Il a reçu le soutien de l’association des pénalistes, qui ont communiqué : « L’avocat auquel des pièces sont remises ne peut être tenu personnellement responsable de leur authenticité ». Ils devraient encore s'exprimer, ce lundi ; je suppose qu'ils vont « résister », « se défendre ». C'est à l'aide juridictionnelle que les #avocats n'ont jamais le temps, ou c'est toujours ? Puis-je en conclure déjà que les #avocats ne font que brasser du vent autour de pièces qui leurs sont communiquées ? Et que font les juges de ces pièces et argumentaires ?
En mai 2014, il me parvenait donc copie d'une requête de Cedric Giancecchi, un généraliste bien implanté dans le secteur de Metz. En le lisant, j'ai rapidement compris que le juge aux affaires familiales ou le JAF de #Metz allait être extrêmement tolérant, qu'il accepterait toutes sortes d'insanités et d'outrances à ce dossier, une demande de pension alimentaire que lui présentait ma fille aînée, une majeure. Par deux fois, le JAF de Metz me l'a depuis confirmé ; ce JAF ne souhaite ou ne peut pas appliquer les textes relatifs à la liberté d'expression dans les prétoires, manifestement celui relatif à la suppression d'écritures non plus ; le JAF envisage de se déclarer incompétent, c'est ce qu'il m'a dit, ce 13 mars, et de considérer simplement que la contestation des écritures de Cédric Giancecchi relèverait exclusivement du pénal ; je note bien cette opinion ou position, pour une éventuelle suite de cette procédure, tel que l'appel... Interrompre le cours de la procédure civile pour agir préalablement au pénal était une stratégie qui ne m'intéressait pas ; trop long, trop coûteux, et surtout, tellement trop hasardeux, sinon susceptible de me renvoyer tout simplement vers le JAF et au civil, déjà saisi.
Dès juin, je répondais à Giancecchi, en communiquant des observations. En août, il me parvenait une « courte réplique » qui m'a permis de mieux cerner ce qu'il avait dans le ventre et dans son encrier. Dès l'été 2014, je choisissais de traîner Giancecchi sur d'autres terrains ou la voie qu'il avait retenue, celle de la diffamation non publique, auprès du JAF. J'ai donc rédigé des écrits et rassemblé des pièces que je versais au dossier du JAF tout en faisant parvenir copie de tout ou partie à d'autres destinataires. De la diffamation non publique auprès du JAF, nous glissions dans le champ plus confus et vaste de la diffamation publique et non publique. C'était une bonne idée ou stratégie, qui semble avoir porté des fruits ; ce 13 mars, à l'audience, j'apprenais en tout cas que Giancecchi a déposé son mandat car je l'avais « personnellement mis en cause » ; après mes écrits, discours et publications, donc. Je vais le laisser se dépatouiller avec l'Ordre des avocats et le parquet général de Metz, avec le Ministre de la justice et le Républicain Lorrain aussi ; il pourra leurs expliquer que mes critiques étaient assez sérieuses pour qu'il se retire, mais trop peu pour qu'ils s'y penchent ? Il s'est retiré de l'affaire, mais il restent les écritures de Giancecchi, des affabulations, palabres, grossièretés et calomnies, toujours au dossier du JAF ; je vais me concentrer au fond, sur la « demande » de ma fille aînée, qu'elle a maintenue.
Ce 13 mars, pour l'audience, je pensais arriver seul ; la procédure aurait pu s’éteindre. Lorsque le JAF a appelé l'affaire, une avocate est apparue et s'est constituée pour la requérante, ma fille aînée. Ca m'arrange ; j'aurais été ennuyé si la requérante s'était représentée en personne, je préfère qu'elle soit assistée par des « professionnels » ; quelle que soit l'issue de cette affaire, personne ne pourra me lancer que la requérante était ou finissait dépourvue. La suite pourrait maintenant se révéler assez simple. Ce 13 mars, à l'audience, la requérante a reformulé une « demande » très légère, de 600€ de pension alimentaire, mais sans rien exposer de sa situation personnelle actuelle et récente, ou ce qui contribuerait aux motivations d'un jugement qui lui serait favorable. Dans une correspondance de fin janvier, je parlais déjà d'un abus de droit... De surcroît, il y a eu adoption simple, de fait, par les époux Clementz ; j'estime que si une telle « demande » de 600€ pouvait être justifiée, elle serait à soumettre en premier à sa famille maternelle, à ces époux... Je vais attendre maintenant le délibéré du JAF, qui doit être rendu le 29 mai prochain.
Au sortir du prétoire, j'avais très soif. J'ai d'abord déambulé dans Metz, à la recherche d'un distributeur. J'ai trouvé un DAB rue Serpenoise, où je me suis installé en terrasse d'un café... face au Républicain Lorrain ! Je n'avais pas prévu de reparler à des journalistes ; ils ont toujours d'autres choses à nous exposer. J'en ai finalement rappelé un, puis j'en ai profité pour visiter et pour discuter également avec un journaliste de la rédaction de la rue Serpenoise. Le Républicain Lorrain est Charlie, mais sa rédaction ne jouit pas des mêmes protections, on y entre comme dans un moulin...
Le premier journaliste est susceptible de publier un papier sur « les difficultés des pères », vers fin mai ; je lui ai rappelé l'article récent de Causette #52, « les pères ont les boules », à quoi j'ajoutais « et la bourse ». Au second, j'ai également exposé toutes les difficultés auxquelles les membres de ma famille et moi-même avons été confronté au cours des années passées ; il a été surpris ou déçu car je ne recherche pas à renouer avec ma fille aînée ; il s'attendait peut-être à recevoir un papa en larmes et désespéré, sujet certainement vendeur... Si des journalistes souhaitent produire des papiers pour faire bien chialer dans les chaumières, je leurs suggérerais de contacter plutôt Valérie Dubois ou Mathilde X - qui ne m'a pas répondu. Je n'entretiens pas de relations avec des primitifs, des obscurantistes, des affabulateurs, des déséquilibrés, des fragiles, des réacs, et je n'envisage pas de rétablir une relation avec ma fille aînée, si mal éduquée, très mal élevée par des magistrats, des travailleurs sociaux, sa famille maternelle, et de surcroît, vraiment mal représentée ou défendue par des avocats. Par le passé, tout en m'intimant de tourner la page, d'en faire le deuil, ces derniers se sont obstinés, acharnés, et ont rompu, anéanti cette relation ; aujourd'hui et pour longtemps encore, j'ai mieux à faire que de « réparer » ou rétablir une relation sur fond d'un tel et lourd passif ; s'y est ajouté cette « demande » de pension alimentaire, peut-être une sorte de « peine complémentaire » après des années « d'assistance éducative »...
Je pense avoir vraiment mieux à faire de mon temps libre. Au café, rue Serpenoise, le hasard m'a fait discuter un long moment aussi avec Joseph - Jo pour les intimes. Il se plaignait de la psychiatrie, m'expliquait que depuis 35 ans, il subissait le tourniquet ou les tourments des permissions, fugues, périodes de libertés et d'enfermement, qu'il en a marre. Il m'a parlé de son traitement, trop lourd, disait-il, qui lui est injecté s'il le refuse. Il contestait le diagnostic des psychiatres, qu'il estimait de plus en plus et anormalement chargé après toutes ces années. Il a ajouté qu'il finirait par réagir violemment, même si ce n'est pas du tout ce qu'il souhaite ; puis nous avons parlé de l'UMD, ce trou du cul ou le bout du monde de l'univers carcéral, de ce qu'il encourt s'il dérape. J'ai suggéré à Jo de se rapprocher d'une association, il en existe de sérieuses, mais il n'a pas Internet, pour des recherches ou lectures... Je lui ai expliqué qu'une fois enfermé, il pourrait saisir le juge des libertés, et avec un avocat, pour commencer, demander une contre expertise psychiatrique. Le juge des libertés, il en avait entendu parler ; « c'est nouveau », disait Jo.
Chez le JAF, à Metz, pour l'audience de ce 13 mars, il ne s'agissait que de tourisme. J'y passais les mains dans les poches, équipé pour la route, rien dans mon sac (sauf savon, rasoir - électrique - et graisse à chaine), principalement pour soutenir mes propres écrits, pour écouter ainsi que pour discuter, ou pour réagir aussi, lorsque nécessaire. J'ai surtout profité de deux beaux jours à moto ; à l'aller, via la Lorraine, puis au retour, via les Ardennes ; le soleil et quelques gros moucherons était de la promenade ; mais vivement qu'arrive le printemps, pour des températures moins mordantes.
Une petite pause, et ça continue. Par ici, on respire mieux qu'au TGI de #Metz :-) pic.twitter.com/8FzjiL1fLK
— Bruno Kant (@bkant) 13 Mars 2015
« Les méchants font la loi... des séries »
On lit de tout, sur les réseaux comme dans les journaux, et fréquemment n'importe quoi aussi, entre deux lolcats. Ce n'est plus AFP qui soutiendra le contraire, cette agence qui vient de nous annoncer la mort de Martin Bouygues...
Du supplément au Parisien n° 21919, 27/5/2015 | Sur un fake du jour, j'ai repéré le Parisien magazine du week-end : « Ripoux, trash et méchants ; Les salauds triomphent dans les séries télé ». « Avocats louches, flics criminels, infirmières droguées... Les scénaristes de télé créent de plus en plus de personnages sans foi ni loi. [...] Ce sont simplement des sales types, des anti-héros chez qui le vice prend le pas sur la vertu. » Je ne veux pas savoir où ces auteurs vont puiser leur inspiration ; j'en lis, j'en grince, j'en ris et j'en étudie moi-même déjà bien assez. Selon le Parisien, dans un essai paru chez Payot, Vincent Colonna, ancien élève à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (ça ne s'invente pas), nous explique que « la loi et le droit sont omniprésents », que nous n'avons donc plus à nous embarrasser de la morale. Je suppose que cet essayiste n'a jamais mis les pieds dans un prétoire, et qu'il n'a jamais lu ou écouté non plus des travailleurs sociaux, des psys, des éducateurs... |
Hier, après avoir découvert deux coupons de presse, de la Dépêche, puis de France Dimanche, j'ai envoyé quelques bouteilles à la mer, des mails, des tweets, afin d'entrer en relation avec Mathilde X. Si mes bouteilles lui parviennent, elle me contactera peut-être. Son affaire ou ses propres « difficultés familiales » m'inspirent, m'intéressent beaucoup ; ceux qui me suivent sur Twitter ont pu s'en apercevoir. Après de premières recherches, j'ai constaté que l'association Espoir CFDJ à laquelle elle s'oppose était pendant un certain temps présidée par le fameux juge de Bobigny, Jean-Pierre Rosenczceig, personnage que je connais bien pour l'avoir souvent lu et croisé, par le passé.
Ce magistrat - aujourd'hui honoraire, à la retraite - aura-t-il à faire face bientôt à de nouvelles difficultés ? Selon son CV, il était au conseil d'administration avant de présider Espoir CFDJ... Je lui avais moi-même déjà posé quelques difficultés, elles sont sommairement exposées dans mon blog, ici et là. JPR en avait surtout essuyé d'assez conséquentes avec le scandale Cheval pour tous. J'en discuterais volontiers avec Mathilde X ; elle-même pourrait m'exposer un peu mieux les siennes, autrement en tous cas qu'au travers du filtre sibyllin et souvent approximatif des journaux.
Mathilde X se dit médecin. Des mots tels que éthique et déontologie devraient donc avoir un sens pour elle, des serments tels que celui d’Hippocrate également. Je me ferais un plaisir de lui décrire de quelle façon les juges de Nanterre ainsi que de la cour d'appel de Versailles ont « protégé » ma fille ainée, comment ils ont « protégé » Sébatien, le petit fils de mémé Mireille. Je pourrais lui parler de l'OSE France et de l'ARSEA Alsace, de quantité d'autres choses encore, de psychiatrie, par exemple, ou de sujets plus méconnus. Je pourrais même lui parler de Valentine et d'Arthur, des « difficultés personnelles » ou du « divorce » de Valérie Dubois, de nombreuses autres affaires encore. Pourvu que mes bouteilles parviennent à Mathilde X, puis qu'elle me contacte, et enfin, qu'une discussion avec elle soit possible... Elle même, présumée criminelle et très dangereuse, pourrait ne pas avoir envie du tout de me parler ; d'abord parce que je suis un homme, potentiellement autant suspect et dangereux sinon pire coupable qu'elle
Quoi que décide Mathilde X, je suivrais son affaire et ce que nous rapporteront encore les journaux. Selon la Dépêche, elle serait aujourd'hui représentée par Mes Maisonneuve et Dupont-Moretti, talents qu'il est inutile de présenter. Ces derniers pourraient avoir des surprises s'ils n'ont qu'une expérience de pénalistes ; chez les JAF et le JPE, c'est du « civil », un espace d'infra-droit qui peut s'avérer jusqu'à profondément inique, très éloigné des divers idéaux que les « professionnels » de ces milieux ont pour coutume de nous dépeindre, de nous rabâcher. Pour Mes Maisonneuve et Dupont-Moretti, la première des difficultés pourrait consister à saisir le juge, le JAF ou le JPE ; que feront-ils si le juge n'a pas envie de les recevoir ? L'autorité de choses jugées ou viciées pourrait leurs valoir de sérieuses difficultés également ; la France est réputée ne jamais accorder de révisions, ce qu'on perçoit très bien au « civil ».
« Il n’y a point de plus cruelle tyrannie que celle que l’on exerce à l’ombre des lois et avec les couleurs de la justice, lorsqu’on va, pour ainsi dire, noyer des malheureux sur la planche même sur laquelle ils s’étaient sauvés. » • Considérations sur les causes de la grandeur des Romains et de leur décadence, Montesquieu, 1721
« Quand les situations n'entrent pas dans le cadre des nouveaux modèles de réussite, quand les enfants ont des réactions et des attitudes qui ne ressemblent pas aux images de `'l'enfant du divorce" forgée par notre société, ceux qui se tournent vers la justice pour qu'elle dise la norme et tranche un conflit de droit ne rencontrent qu'une institution désemparée. Faute de savoir répondre à leur demande, la justice ne peut que mettre en oeuvre tous les moyens possibles pour étouffer les différends. » • Le démariage. Justice et vie privée, Irène Théry, Odile Jacob, 1993
Information erronée : les médias traditionnels « font partie du problème »
NDLR : La précision me parait suffisamment intéressante pour la souligner, ici
L’information erronée gagne du terrain
11/02/2015. Mise à jour : 18 février 2015 | 15:39
Par Jeff Yates, Metro, extrait
Les médias traditionnels «font partie du problème plutôt que de la solution» en ce qui a trait à la propagation de rumeurs et de fausses nouvelles sur l’internet, déplore l’auteur d’une étude sur le phénomène publiée mercredi.
«C’est déprimant et honteux», lance d’entrée de jeu Craig Silverman, auteur du rapport Lies, Damn Lies and Viral Content (Traduction libre: «Mensonges, fichus mensonges et contenu viral»), et chercheur au centre Tow pour le journalisme numérique de l’Université Columbia. M. Silverman gère depuis l’année dernière le site Emergent.info, qui traque les fausses nouvelles sur le web et mesure leur étendue.
À partir de données dégagées par son site, le chercheur a analysé le rôle des médias traditionnels dans la propagation de fausses informations.
La suite, sur Metro...
Encore une lettre pour #Metz
Je ne suis pas sûr qu'on me comprenne ou qu'on me reçoive très bien, à Metz, dans le prétoire ou ces alentours. Là bas, il semblerait que juges et avocats connaissent surtout l'article 205 du code civil, des obligations du mariage ; j'ai déjà dû pousser un peu pour que Cédric Giancecchi revoie le fondement de sa requête d'avril dernier, et pour qu'il la formule sur la base de l'article 371-2, de l'autorité parentale, plutôt que sur l'article 205. J'ai poussé par soucis, pour la suite, car je ne souhaiterais pas qu'il suive un jour cassation sur un insignifiant détail de droit. Et car j'aimerais bien qu'au cours de cette procédure ou ultime procès, chacun s'efforce de respecter un tant soit peu le passé, l'histoire et la vie privée.
J'écris encore à Cédric Giancecchi. Je ne voudrais pas qu'en mars prochain quelqu'un me lance que je ne communique toujours que mal, insuffisamment, peu spontanément ou même trop tardivement. D'ici là, mars, cet avocat trouvera peut-être le temps de mieux me lire, de relire un peu aussi ses codes. D'ici là, mes lecteurs d'ici saisiront aussi un peu mieux de quoi il en retourne, pourquoi je rouspète encore un peu partout, ou de quoi je me plains aujourd'hui
10 ans de l'ONED... au service de qui ?
Ce matin, je me suis levé de bonne heure, mais j'ai préféré flâner chez moi, j'ai séché les discours d'ouverture à la mairie de Paris, d'Hidalgo ou de « Paris qui ose », de Versini et de Rossignol, du gouvernement. Ces trois là, des « politiques », n'auraient pu que m'irriter ? Des « politiques » ainsi que des militants m'ont très fréquemment agacé, au cours des années passées ; je n'en ai souvent rien dit. Bien sûr, je publie beaucoup de choses dans mon blog ou sur le net, mais ça ne compte pas : ça ne suscite jamais aucune réaction, que de très rares ici, pas beaucoup plus ailleurs.
En novembre 2009, pour les 20 ans de la CIDE, la ville de Paris inaugurait la place des droits de l'enfant. J'y étais, porteur de messages assez personnels et virulents. Myriam El Khomri nous avait alors fait un beau discours sur les mineurs isolés étrangers ; tandis que je troublais un peu cette fête là, avec mes propres messages, les proches de El Khomri me suggéraient de l'écouter, me disant qu'elle exprimait des choses bonnes ; j'acquiesçais, mais je n'étais pas là pour discuter de droit des mineurs étrangers, mais de protection de l'enfance et du fonctionnement de certains prétoires. La veille, en novembre 2009, il y avait eu un colloque à la mairie : « Quelle protection pour les mineurs isolés étrangers ? ». La ville de Paris n'a pas trop changée depuis 2009, elle reste toujours bien ancrée à gauche. Elle a pu être heurtée en étant récemment sermonnée, cinq ans plus tard, par le Défenseur des droits, en raison de la « la situation dramatique des mineurs étrangers en danger en région parisienne ». Y aurait-il parfois des soucis avec ces intentions, comme des décalages entre les discours, des dits, des volontés politiques ou le souhaitable (souhaitable pour certains en tous cas, beaucoup de ces sujets fragmentent l'opinion), y aurait-il parfois des décalages entre le prescrit et le réel ?
Ce matin, dès mon réveil, je lisais qu'on parlait de « disparition » de nombreux intermittents du spectacle, que ça agaçait le parquet, que ça ennuyait aussi beaucoup Eric Mouzin. Plus tard, je prenais le RER pour Paris, puis j'apprenais que c'était une journée rose et de « l'adoption pour tous »... C'était déjà beaucoup pour la journée. J'arrivais à la mairie pour la fin du discours de Gilles Séraphin, Directeur de l'ONED, m'épargnant donc ceux des « politiques » de Paris.
Metro news du 14 novembre 2014, une publicité pour Adopteunmec,
avec un petit article sur les intermittents qui s'affichent « disparus »
A la pause de midi, dans la mairie, j'ai expliqué au Directeur de l'ONED que comparé à d'autres colloques auxquels j'avais pu assister, ces années passées, nombreux, ce que j'avais entendu au cours de la matinée, soit depuis mon arrivée, tardive, m'avait semblé mou, trop consensuel, sans aucune vaguelette. Souvent, au cours des ces colloques, quelqu'un du public l'ouvre, si ce n'est pas parfois l'un des conférenciers. L'après midi, rien n'était très différent, tout était mou, plat.
Seul une petite voix du public a posé une question sur le bénévolat et «
Val d'Oise: une employée du conseil généra détournait l'argent de l'aide sociale à l'enfance http://t.co/Pyu7qg8Np0 "Pendant trois ans" :-)
— Bruno Kant (@bkant) 13 Octobre 2014
Un journaliste l'a ouvert, pour pourfendre un animal mort. Helen Jones venait de parler. Jean-Luc Rongé, Directeur du Journal du Droit des Jeunes l'a interpellée sur ces histoires d'enfants raflés et confiés à l'adoption, au Royaume Unis, un sujet qui était d'actualité en janvier 2013 ! J'ai failli leurs répondre à tous deux, dans l'après midi, mais je me suis abstenu de prendre le micro lorsque l'occasion s'est présentée.
Helen Jones était pourtant la seule voix qui avait dérogé au consensuel. Dans sa présentation, elle nous rappelait qu'après 1980, le Royaume Unis avait revu sa politique de protection de l'enfance, alors qu'un scandale sur des enfants « décédés dans un foyer » avait éclaté. Quelqu'un d'autre, dans la journée, n'a fait que rappeler ou blâmer les orphelinats Roumains, ceux de Ceausescu... Aujourd'hui, personne n'a parlé publiquement du documentaire #LMEF ni du livre récent de Riguet et Laine ; en off, Jean-Luc Rongé ne m'en a dit que du mal, et que le livre, il l'attendait encore. Je viens d'en repérer d'autres, qui ont aussi crié contre la télévision et même contre les journaux, l'Association des Directeurs de l'Enfance et de la Famille (Andef), qui regroupe les départements ; c'est à lire sur Localtis. « La protection de l'enfance est en danger », hurlent ces derniers dans une lettre ouverte, appelant « à appréhender cette politique publique avec la raison, à partir d’une référence à la connaissance et à ce qui existe véritablement, avec le recul et l’analyse qui s’imposent. »
Helen Jones m'a fait sourire lorsqu'elle a répondu à la question de Jean-Luc Rongé. La loi du silence a une portée, des effets internationaux ! Helen Jones a commencé par expliquer à Rongé qu'elle ne pourrait pas s'exprimer sur des « dossiers individuels » ; le laïus usuel pour ces questions ou tous sujets embarrassants ; après quoi, Jones lui a décrit le fonctionnement de la protection de l'enfance, au Royaume Unis. Des précisons de Jones, nous devions évidemment conclure que tous les parents qui se plaignent de la disparition de leurs enfants, raflés par les services sociaux anglais, étaient des drogués, des alcooliques, des violents et même vraiment pire, des parents terriblement maltraitants, parfaitement indignes ! A Jean-Luc Rongé, à son journal ainsi qu'à ces parents de démontrer, un jour, autre chose ; mais ça suivra peut-être, il se pourrait que la CEDH soit déjà saisie pour ces rafles à l'anglaise...
Des débats et présentations du jour, je note que l'affaire Marina fait encore beaucoup parler. Un échec de la protection de l'enfance, nous soutiennent de nombreuses voix et associations. J'ai pu en parler brièvement avec Adeline Gouttenoir, professeur de droit et spécialiste en protection de l'enfance - sujet qui n'intéresse pas au sein de son université, nous a-t-elle expliqué : « droits de l'enfant... droit de quoi ? », s'y verrait-elle souvent répondre.
Très vite après la mort de Marina, nous avions pu prendre connaissance du « mea culpa » des services sociaux. Récemment, des associations ont été déboutées par la cour de cassation, elles souhaitaient faire condamner l'Etat ; mais « attendu que Marina n'avait rien dit », il y a eu rejet. En juin 2008, Enfance et Partage avait tenté de s'en prendre à un juge pour enfant, suite à la mort d'un autre enfant, Théo ; je n'ai pas remarqué de suites, je pense que cette procédure n'avait pas pu aboutir non plus. Habituellement, toutes ces procédures contre l'Etat ou « l'ASE » échouent ; que font au juste ces avocats, pour se vautrer à chaque fois ? Aujourd'hui, Adeline Gouttenoire nous expliquait qu'il nous faut redouter que l'un ou l'autre de ces recours porté par des associations finisse par aboutir à une condamnation de l'Etat, et qu'il le faille pour que la protection de l'enfance, que la France ou son droit évolue un jour. Le pays aurait encore une fois honte.
J'ai bien sûr parlé un peu en off de mes « diffucultés personnelles ou familiales » à Adeline Gouttenoire, également à Geneviève Avenard, nouvelle adjointe au Défenseur des droits, Défenseure des enfants. A Gouttenoire, j'ai expliqué qu'elle devrait s'intéresser à quelques jugements et arrêts que des prétoires m'ont rendu, au cours des années passées. J'ai depuis longtemps le sentiment qu'ils pourraient intéresser tout autant que les échecs ou les rejets que des associations de la protection de l'enfance ont essuyées dans des prétoires, dans le cadre de leurs recours contre l'Etat ou certains professionnels de l'enfance. De mon billet, sur la loi du silence, qui devrait faire réagir un jour la sphère du droit :
Je n'avais pas déclaré de pourvoi pour cet arrêt de janvier 2010, rendu par un collège présidé par Olivier Echappe ; j'avais informé le juge pour enfant de Nanterre que j'y renonçais, cela ne me paraissait pas vraiment utile. Cependant, un arrêt rendu en mai 2009 par ce même collège et président, Olivier Echappe, avait été bien cassé, annulé plus tard, en octobre 2010 ; revoir le lien ou la jurisprudence déjà évoquée plus haut, publiée au BICC n°736 ; cette jurisprudence d'octobre 2010 contribue à nous renseigner suffisamment bien sur qui étaient ces magistrats, même à nous renseigner sur la cour d'appel, sa première présidence d'alors, et plus largement, sur le milieu, « l'ASE ».
Tout ce que ces prétoires me rendaient à partir de la mi 2008, l'était dans le prolongement ou était directement articulé autour d'un même jugement, de juin 2008, une décision rendue par Xavier Serrier, juge pour enfant à Nanterre... égaré, happé dans le cadre d'une procédure de prise à partie. En effet, mi 2008, alors que je venais de le faire sommer par deux fois de juger (c'est à l'INA), ce magistrat ne s'était pas déporté, puis il m'avait très fermement intimé de me taire, de cesser de publier, de renoncer à ester en justice, de renoncer surtout à renouer avec mon ainée... Xavier Serrier me rendait encore un jugement en septembre 2008, ce n'est qu'ensuite qu'il lâchait enfin le dossier de mon ainée. Pas très malin non plus, Xavier Serrier utilisait ensuite ses éléments, son jugement de la mi 2008, pour sa défense ou contre moi, auprès de la cour de cassation, dans le cadre de la procédure de prise à partie...
Un peu plus tard, vers tout début 2011, une chambre civile de la cour d'appel de Versailles percevait une ou de « fortes animosités » dans « mes affaires » ; sans en rire ; et comme si cela ne suffisait pas déjà, deux juges des tutelles finissaient désavoués tandis qu'une étude de notaire se prenait un gros vent
Jean-Luc Rongé pourrait connaitre l'arrêt du 20 octobre 2010. En effet, un article ou une brève, un encart, est paru à ce sujet, dans le Journal des Droits de Jeunes. Voir leur sommaire du n°300. Je n'ai pas encore eu le temps ou l'opportunité de me procurer ce numéro pour découvrir comment l'arrêt aura été présenté.
L'ONED, au service de qui ? De la loi du silence déjà, car au cours de ces journées, on ne pourrait pas parler de tout, on vous ferait taire, on vous ignorerait ou on vous y ferait une réponse débile, sans intérêt, telle que celle du jour, de Jones à Rongé. L'ONED au service de l'enfance, ou presque ; j'ai fréquemment repéré des travaux intéressants parmi ceux de l'ONED, dont celui sur le devenir des enfants placés, auquel Richard Josefsberg semble avoir contribué, un sujet sur lequel je reviendrais dans un prochain billet. Au service de l'Etat et des départements également ; hormis sur l'aspect de la santé des enfants placés, je n'ai pas repéré grand chose qui mettrait sérieusement en cause certains de ces services ou des pratiques, des usages ; bien au contraire, la plupart de ces apports de l'ONED tendent à stigmatiser les parents d'enfants « suivis » ou « placés », quelques soient les motifs de ces « aides » (déficiences, carences, maltraitances, simples suspicions, rapports fallacieux de travailleurs sociaux, avis bidons d'experts « psy » auprès de la Cour...).
Je plaisante, évidemment. Comme beaucoup d'autres, ces journées et tous les documents que l'ONED a produit en 10 ans permettront de formuler des critiques, des railleries de toutes nature, soit à l'encontre de l'ONED, soit à l'encontre du milieu, « l'ASE ». Le titre pour leur bilan ou de leur brochure du jour était donc tout à fait acceptable :
Distribué par l'ONED, ce 14 octobre 2014
De mes discussions off du jour, je relève encore que l'arrêt CEDH Kutzner contre Allemagne (Allemagne condamnée, définitif en 2002) pourrait être très méconnu. Cet arrêt est pourtant d'actualité alors qu'on nous reparle d'adoption des enfants de parents dits ou prétendus défaillants, particulièrement indignes ou franchement déficients.
Aujourd'hui, à la mairie, j'ai eu le plaisir de croiser et de saluer à nouveau Pierre Verdier, proche du fil d'Arianne, de Catherine Gadot, et de CADCO, de nés sous X. Pierre Verdier est aussi une plume occasionnelle pour Jean-Luc Rongé, son journal. Je suis persuadé qu'ils connaissent ou ont connu l'arrêt CEDH Kutzner contre Allemagne - pas encore son plagiat par Nanterre et Versailles. Le sujet du moment a souvent été l'adoption, surtout depuis que les frontières internationales se sont verrouillées, ainsi que depuis #MariagePourTous ; mais jamais le sujet du moment ne sera donc celui des rapts de mineurs par « l'ASE » ou celui des « placements abusifs », ça n'existerait pas, nous ont expliqué Riguet et Laine... même si au cours de la même période, septembre-octobre 2014, Nexus n°94 nous soutient le contraire, reprend et renchérit beaucoup, dans le prolongement de iFRAP, Société Civile n°43, de 2005
L'actu toute récente m'a fait repenser à l'affaire Benjamin, né sous X, adopté, mais il avait un père... Les tribunaux avaient mis 6 ou 7 ans à trouver une solution. Un combat similaire à cette affaire Benjamin est en train de se livrer, un délibéré est attendu, ce 25 novembre. Dans cette ultime affaire de nés sous X, ou l'histoire de Célestin qui pourrait prochainement s'appeler Brandon, et alors qu'on nous parle de stabiliser les enfants « placés » à « l'ASE », d'essayer de les confier plutôt durablement à des familles d'accueil, voire tout simplement à des familles adoptantes, les débats de cette affaire à suivre ne peuvent pas laisser indifférent. On nous dit souvent et depuis très longtemps qu'il ne faudrait pas déplacer ainsi des enfants, que cela les déstructure, déculture même, qu'il faudrait enfin qu'il y ait des alternatives au « placement », aux ruptures des relations familiales, et nous lisons bien que de nombreuses voix peuvent aujourd'hui s'élever en faveur du maintien à tous prix d'un bébé dans sa famille adoptive, pour éviter un gros désastre :
Accueil > Actu > Justice
Enfant né sous X : "Je me battrai jusqu’au bout pour l’avoir"
par Elise Delève, France Info, extrait
Lundi 13 octobre 2014 20:41, mis à jour le lundi 13 octobre 2014 à 20h45
L’avocat a fourni à la Cour "plus d'une dizaine d'expertises de cet enfant par des grands noms des différents CHU de France, psychanalystes et médecins psychiatres qui tous, unanimes" démontrent la déstructuration du petit garçon s'il change de famille.
Qu'est-ce que ça signifie, pourquoi la théorie de l'attachement peut-elle être mise en avant auprès de la Cour lorsque « l'ASE » a confié un enfant à l'adoption, et ne peut-on jamais dire que « l'ASE » perturbe les enfants lorsque des « professionnels » les raflent, les placent, les déplacent ? J'y reviendrais également, ultérieurement, lorsque je reparlerais du travail et des méthodes pour destructurer puis faire « renaitre » de Richard Josefsberg, de l'OSE France.
Des actus du jour, je note également que Dieter Krombach pourrait rester enfermé, et parmi les motifs pour cela, figurerait que Krombach a le culot de protester encore, de critiquer même le système judiciaire... On n'imagine pas à quel point formuler des critiques en France peut attirer la foudre, de très vives hostilités, dont celles du parquet.
Sévère rappel à l'ordre à l'Aide Sociale à l'Enfance de la capitale
Je me demandais encore ce que le milieu de Maître Eolas, dont des talents empreints d'une grande humanité, pouvait aujourd'hui penser de « l'ASE », de la PJJ, et maintenant de la condamnation récente de Matthieu, rare, sinon unique par sa sévérité. Mais les pages #LMEF et #Chambon sont certainement déjà tournées ; ces pages auront été tournées d'autant plus rapidement avec ce que vient d'exposer le Défenseur des Droits. Pauvres mineurs venus d'ailleurs, exposés à l'arbitraire, exposés aussi à ces loteries que tout le monde pourrait connaitre assez bien... Cet avis du Défenseur des droits doit certainement émouvoir, beaucoup à gauche, et probablement autant à droite
Sévère rappel à l'ordre du Défenseur des droits à l'Aide sociale à l'enfance de la capitale
Défense des Enfants International - 10/10/2014 17:50:00, de source News Press
L'avis du Défenseur des droits sur « la situation dramatique des mineurs étrangers en danger en région parisienne »[1] était attendu avec une grande impatience par les quinze organisations qui l'avaient saisi [2] le 13 avril 2012 (cf. leur communiqué de presse du 16 avril 2012).
Dans la décision du 29 août 2014 qui vient de leur être notifiée, le Défenseur des droits dresse un constat accablant pour les services de l'Aide sociale à l'enfance (ASE) de Paris.
Photos nues sur le Web : les stars contre-attaquent
Google et ses choix, ses politiques d'altération, de présentation erronée de « données personnelles » m'agaçaient déjà beaucoup, début août dernier, lorsque je découvrais de quelle façon leur moteur de recherche affiche aujourd'hui les résultats ou informations me concernant, beaucoup de données que j'ai publiées délibérément, ou dont j'ai accepté la présence en l'état, « sur le web ». Bientôt, mes quelques notes perso sur Kelly Bochenko ou miss Paris nue finiront-elles « censurées », filtrées, cachées par Google, elles aussi ? On peut le supposer :
Photos nues sur le Web : les stars contre-attaquent
CULTURE Culture
Par François Menia
Publié le 02/10/2014 à 17:52, le Figaro, l'essentiel
Une dizaine de célébrités ont embauché un avocat et menacent Google. Dans une lettre enflammée, leur représentant Marty Singer qualifie d'«ignoble» le fait que la multinationale ait laissé ces photos circuler.
Les stars contre-attaquent. Marty Singer, l'avocat d'une dizaine de célébrités dont les photos ont été hackées cet été, a écrit à Google, les menaçant de les poursuivre en justice. Selon le Hollywood Reporter, il réclamerait 100 millions de dollars, qualifiant la conduite de la société «ignoble». Les stars en question ne sont évidemment pas mentionnées mais Jennifer Lawrence, touchée par les trois vagues, et Rihanna pourrait se trouver impliquées.
Singer n'hésite pas à porter des accusations très dures: «Non seulement Google a eu un comportement répréhensible en n'enlevant pas les images de suite, mais ils ont aussi facilité la recherche de ces clichés volés.»
Mes publications, ici, dans ce blog, ailleurs également, sur Twitter, sur Facebook, dans des forums, sont le plus souvent décalées, y compris celles sur les stars. Souvent, je rigole, fréquemment je m'amuse des traitements médiatiques, politiques et judiciaires, surtout lorsque se profile un naufrage. Est-on encore en droit de s'exprimer sur tous thèmes, est-il toujours utile de publier sur certains d'entre eux ?
Par le passé, nous disposions de textes tel que ceux relatifs à la liberté d'expression ou de la presse, ils s'appliquent sur Internet ; les moins contents pouvaient alors toujours envisager de saisir des tribunaux afin de faire faire le ménage « sur le Web ». Aujourd'hui, tout est assez différent, l'essentiel des pouvoirs pouvant tenir entre les mains de quelques uns, nos moteurs de recherche, ceux qui proposent maintenant nos informations, quelles qu'elles soient, à des lecteurs potentiels.
Numérama et quelques twittos m'avaient mis la puce à l'oreille, mi-septembre dernier. Quelques journaux pourraient eux-même être censurés par nos moteurs de recherche ? Je comprendrais beaucoup mieux pourquoi nous ne trouvons plus que difficilement des articles nous décrivant par le menu comment fonctionne la protection de l'enfance ou « l'ASE », des articles déjà rares, car ces milieux ne sont pas fréquemment raillés, piqués par nos journalistes.
Il m'est apparu que tout ce que j'ai publié dans mon blog, au cours des années passées, et tout ce que j'y publie encore est depuis des temps indéterminés censuré, filtré par le moteur de recherche Google, sur la base de mots clefs relatifs à diverses formes de pédocriminalités, d'abus, notamment sexuels. Dans mon blog, on ne trouve pourtant pas grand chose de plus que des données fouillées sur les traitements de très nombreuses affaires ou histoires qui ont défrayées nos chroniques au cours des années, des décennies, et même des siècles passés.
Numérama supposait qu'il s'agissait d'un « bug », que Google ne pouvait pas procéder à un filtrage autrement qu'involontairement. Mais vérifications faites, j'ai l'impression que Bing fait exactement la même chose que Google, « filtre » aussi toutes mes publications. J'ai le très net sentiment que tout ce qu'on publie à certains sujets passe à la trappe ou ne sera plus disponible que pour les plus avertis ou entêtés. Pour Numérama, Google a « corrigé » :
.@lpenou Tu connais Google, si je leurs écris moi même, il vont dire que c'est comme ça, la loi européenne, leurs règles, tout ça :-)
— Bruno Kant (@bkant) 1 Octobre 2014
Google censure tous les articles de Numerama sur la [CENSURÉ] http://t.co/IHHqqxeY76 via @Numerama
— Guillaume Champeau (@gchampeau) 17 Septembre 2014
Hier soir, je résumais
Il vient de me parvenir une courte remarque, par mail ; beaucoup pourraient en formuler d'assez similaires, ou avoir déjà une opinion bien arrêtée à ces sujets : « j'ai un doute sur vos intentions [NDLR: les miennes, donc] envers les créatrices de Lyonnes Magazine, je n'arrive pas à cerner si vous souhaiter les soutenir ou si vous souhaitez les tacler... C'est troublant... » L'auteur de ce mail me laissait libre de lui répondre ou non ; il a déjà reçu un mail en retour. « Tacler » ces jeunes créatrices, « en finir » avec elles, aurait été très facile. Hier soir, je résumais, en un court tweet :
Je résume:
#jesuisparisienne fait un bruit spontané, énorme
#jesuislyonnes quasi rien
http://t.co/W7DM26T4FZ aucun bruit
— Bruno Kant (@bkant) 14 Septembre 2014
Car j'ai trouvé un troisième « objet » pour finir d'étudier le buzz #jesuisparisienne, android-pour-les-nuls.fr, qui ne fait donc aucun bruit (hormis mes propres tweets, ce qui est très peu, insignifiant). Si j'avais souhaité « Tacler » les créatrices de Lyonnes Magazine, ce serait déjà fait, depuis longtemps ; je le pourrais, mais pourquoi faire ça ? Résumant, hier soir, je remarquais simplement qu'après un buzz tout à fait spontané, pas du tout organisé... mais très très spontané et bruyant, la faune et les influents de Twitter ne s'étaient jamais emparés de #jesuislyonnes, et que, manifestement, ni cette faune, ni d'autres, ne feront jamais rien de ce troisième cas, « Android Pour les Nuls ». Twitter et la presse seraient-ils devenus frileux suite au gros buzz des 25 et 26 août dernier ? Si tel est le cas, nous oublierons, puis d'ici quelques temps, d'autres sujets de cette nature, autour de « blogs » ou de ces outils et technologies, buzzeront à nouveau. Beaucoup ont pu s'en aller se distraire sur #Thévenoud ; parfait pour Lyonnes Magazine.
#jesuislyonnes, encore une curiosité, ne m'a pas laissé indifférent. Je me suis beaucoup contenu, abstenu, comme j'ai pu. En tweetant de temps en temps dans les deux hashtag, simultanément, je rappelais l'évolution et même des éléments d'actualité relatifs à ce second cas, un cas très différent et nettement plus simple. La faune de #jesuisparisienne aurait très bien pu envahir le second hashtag... mais cela ne s'est donc jamais produit. Pour l'un, près de 15 000 tweets et retweets, sur trois périodes très courtes, avec un TT le 25 août. Pour l'autre, en soutien des jeunes créatrices, 116 tweets, répartis sur des jours et des jours (je n'ai pas compté ni décompté les miens).
Il suivra peut-être un TT lorsque les jeunes créatrices auront trouvé une nouvelle identité ? C'est à voir avec les « influents » et la sphère des #bisounours, ils s'en occuperont peut-être très volontiers.
Je n'ai pas eu à fouiller beaucoup et longtemps les « données personnelles » (celles publiques, éparpillées sur Internet) des créatrices de Lyonnes Magazine pour saisir à peu près de quoi il en retournait. Elles ont un site web, une page Facebook, un compte Twitter, et se sont donc mis à dos @LyonCap et ses avocats. En 2010, ce journal, Lyon Capitale, a enregistré la marque « Lyon'ne », et a décidé de fait valoir ses droits ; ça peut faire mal. Les jeunes créatrices ont réagit dès réception d'une lettre de mise en demeure ; ça a pu jouer en leur faveur. Il n'y a pas eu (bad) buzz, ni informations réellement négatives parues dans la presse, à l'encontre de Lyon Capitale ; ça a également pu jouer en faveur des créatrices. Selon France Info, rubrique brèves, ces dernières souhaitaient rester discrètes durant les « négociations » :
A lire (j'ai bien écrit lire :-) #jesuislyonnes http://t.co/Aw09MC3WsU #jesuisparisienne cc @LyonnesMagazine pic.twitter.com/MDMTmMi0IG
— Bruno Kant (@bkant) 9 Septembre 2014
Quand c'est publié, retranscrit sur Internet, c'est parfois très différent de ce qui a été diffusé sur les ondes :
Un gros lapsus sur les ondes de Radio France, à 2'47" :-) http://t.co/Naojckgbkr "pour avoir baptisé son blog la parisienne"! #LOL
— Bruno Kant (@bkant) 15 Septembre 2014
Edit du 16... Hier soir, dans l'oreillette, on m'a expliqué qu'il ne s'agissait pas d'un lapsus, à 2'47", mais d'un choix, d'une « traduction » de « The Parisienne ». Quoi qu'il en soit, de mon point de vue, ça reste un #fail. Ce son reste très intéressant, car de surcroit, peu avant 2'47", on y perçoit également comme un embarras, une gène, de l'autre journaliste. Nous parler ainsi du blog de « La/The Parisienne » ne pouvait qu'en ajouter à la confusion déjà possible avec la marque déposée par le Parisien, « La Parisienne ».
Je pense qu'on ne se méfie jamais assez de la médiatisation, de la radio, de la presse, des commentateurs... Très vite, on perd la maitrise de tout ce qui grouille, scribouille et gargouille ; @zeparisienne nous en dira peut être, un jour, deux mots ? Elle pourrait d'abord en discuter avec Tristane Banon. Les créatrices de Lyonnes Magazine souhaitaient donc rester discrètes, et je crois qu'elles se passaient très volontiers de larges diffusions radiophoniques de ce genre, très approximatives, ou même de diffusions de tweets et d'une propagation massive de liens à l'encontre du journal, Lyon Capitale. Ce journal venait de les mettre en demeure, certainement en des termes assez simples et sobres
Le bal des hypocrites, page 15... « Et je suis sûr[e] qu'il dort la nuit. »,
Par tristane Banon, d'un déjà vieux billet, de 2011
Coté « données personnelles » (publiques, donc, éparpillées sur Internet) des jeunes créatrices, je n'ai pas eu à fouiller très longtemps. Après avoir lu une courte brève à moins qu'un tweet, je suis très vite tombé sur une référence du Journal Officiel et une description d'une association, ayant pour objectif d'alimenter le web, de produire aussi un « print ». Ca ne pouvait pas passer si @LyonCap avait déjà déposé et exploité la marque « Lyon'ne » ; je viens de revérifier ces points, après des lectures plus récentes et conséquentes, sur le droit qui s'applique dans ces sphères.
Via leur page Facebook, dès ce 7 septembre, j'avais assez vite renseigné Lyonnes Magazine, leurs suggérant déjà de renoncer aux tribunaux, de tourner la page, de trouver une autre identité, puis de reprendre leur travail ; ce sera moins usant pour elles, comparé à des démarches onéreuses, illusoires et vaines, à contre-courant. Selon le journal officiel, leur association a été déclarée en mai dernier ; en renonçant à leur identité et nom de domaine actuels, les jeunes créatrices n'auront pas perdu trop de travail (liens vers leurs site et pages, etc), elles s'en rétabliront rapidement. Je suppose qu'elles n'avaient pas vérifié à l'INPI, ou que si elles l'avaient fait, elles s'imaginaient que « Lyon'ne » et « Lyonnes », des publications dans des domaines un peu différents, allaient pouvoir facilement coexister...
Par ailleurs, si j'avais souhaité « en finir » avec @zeparisienne, je n'aurais jamais tweeté #BFMTV #fail puis publié #jesuisparisienne en image avec un tel contenu. Plutôt que de critiquer ce qu'a diffusé A vos marques, je m'en serais emparé pour accabler la « blogueuse ». On m'aurait taxé de conspirationniste. Idem, plus haut ; j'ai bien parlé d'un #fail de France Info Numérique, je n'en ai pas profité pour étayer beaucoup plus ce que j'avais déjà publié
Lorsqu'on écoute A vos marques ou lorsqu'on lit Anthony Babkine, Nathalie Zaouati « avait habilement mobilisé sa communauté & tant mieux! chacun ses armes de défense ». A mon avis, le ministère public ne partagerait jamais une telle opinion. Il rappellerait plutôt qu'on ne lâche pas une meute lorsqu'il arrive une assignation... Il pourrait surtout rappeler à Anthony Babkine qu'il existe un concept dans notre pays, la présomption d'innocence, qui, dans ce genre d'affaires, bénéficierait à Nathalie Zaouati. Je ne crois pas qu'elle ait tiré toutes les ficelles. Ce n'est pas elle qui a pris l’initiative d'injurier le canard, je n'en ai pas l'impression, et je n'ai pas le sentiment que ce soit elle qui était à l'initiative d'un appel au boycott ou de désabonnement du Parisien. Je ne pense pas non plus que ce soit elle qui a convié des robots, pour refaire du bruit, le 27 août au matin. J'en passe.
« Mr X », un soutien de @zeparisienne, a été accablé par un professionnel de chez ADIT. Ces derniers ont exploité des « données personnelles » du buzz. J'aurais pu en ajouter, là aussi. Au contraire, je suis resté assez en retrait, et après ce qu'avait découvert @CaptinFrance, elle et moi avons fait faire un peu de ménage sur le site de @lesDiplomates.
Comme je le réexpliquais dans mon billet du 13 courant, je n'ignore pas la loi, pas trop. Et j'ai donc pu discuter un peu avec le Parisien. Si j'avais pu discuter également avec @zeparisienne, ce qu'elle a manifestement décliné, j'aurais peut-être pu lui parler de toutes petites failles dans lesquelles elle pourrait envisager de se glisser ; mais j'imagine qu'elle est accompagnée par un avocat spécialisé pour ses démarches ou ces négociations en cours ; ça m'arrange, car j'ai encore bien d'autres choses qui m'occupent. Oui, je suis d'accord, j'ai une plume, un certain style, et j'émets des tweets parfois un peu spéciaux, mais je m'en suis déjà très bien expliqué aussi
Donnons licence au juste et à l'injuste de faire ce qu'ils veulent ; suivons-les et regardons où, l'un et l'autre, les mène le désir. Nous prendrons le juste en flagrant délit de poursuivre le même but que l'injuste, poussé par le besoin de l'emporter sur les autres : c'est ce que recherche toute nature comme un bien, mais que, par loi et par force, on ramène au respect de l'égalité. • Platon
Je vous avertis... De vous tenir toujours en défense [contre le démon] ; tremblez même dans la victoire ; c'est alors qu'il fait ses plus grands efforts, et qu'il remue ses machines les plus redoutables. • Bossuet.
Du CHANEL et des nettoyages de PISCINES payés avec l'argent de l'ASE avec les fameux 8 milliards par an,... http://t.co/sfBkcwsein
— Innocence en danger (@innocencedanger) 13 Septembre 2014