Mot(s) clef: moldavie
Bisous !
J'en ai oublié... j'ai fait ce que j'ai pu, en 140 caractères. Ceux qui seraient mécontents ou déçus de ne pas se retrouver dans ce tweet n'auront qu'à fouiller mon blog ou dans des correspondances qui leurs sont parvenues
Un statut de ce 6 mai au soir
De mon point de vue, le personnage, Sarkozy, est un incapable. Il a enfin fait pschitt, je suis content (beaucoup pour des « raisons d'ordre personnelles », ceux qui se donnent la peine de me lire me recevront très bien :-). Sarkozy disposait de tous les outils pour un second mandat, notamment l'UMP, qui devait lui permettre de contrer à la fois le FN et la gauche, dans un mouvement/rassemblement populaire ; l'UMP avait été conçu, imaginé à ces fins, dans le but au moins de fédérer une droite ou des « mouvements » assez forts pour « résister » contre vents et marées... Mais Sarkozy a donc préféré jouer la carte populiste plutôt que populaire, en enfilant les dérapages à droite, les appels aux extrémistes (merci Buisson, pour cette aide si précieuse, depuis l'intérieur même du château :-). Il y a peu, depuis #dijon, Nicolas Sarkozy tweetait que nous allions « accélérer jusqu'au 6 mai » ; il s'est mangé un mur, je jubile ! Qu'en pensent les journalistes d'Atlantico, à qui j'attribue le point stupidité de cette campagne ? Je jubile, bien plus que ne pourra jamais jubiler la gauche, aussi rassemblée soit-elle aujourd'hui ! Avec Sarkozy et pareils discours, sa campagne « choc » ou pour nous faire rire plus, ça ne pouvait que mal finir, dans une farouche opposition UMP/PS-FN.
Je souhaitais voir un 40/60. Où je réside aujourd'hui, dans un recoin du Hamasland, c'est fait. NS 37,14, FH 62,86. Sur Twitter, avec beaucoup d'autres, un certain Vendetta nous assurait que nous devrions rapidement quitter le pays si Sarkozy perdait ; mais les rues restent paisibles et la bourse n'a pas fait le yoyo ; on perçoit simplement que beaucoup font leur lessive, « en famille », ou préparent activement les législatives et 2017 ; on perçoit aussi assez bien le phénomène des tontes ou de cette résistance de la dernière heure, surtout sur Twitter, sous forme de petites phrases qui finissent de lyncher. J'ai remarqué que Eric Besson a supprimé son compte Twitter, d'autres pourraient avoir cessé d'utiliser le leur. Sage décision que de se cacher, ou que se de faire un peu plus discret, car nous voyons maintenant fleurir des listes, parfois « noires »... Après Letchimy, Guaino avait peut-être été des plus « explicites » à ces divers sujets, parfois « sensibles », sinon franchement « électriques », nous avertissant que nous prendrions le « risque » « de refaire le chemin des années 30 » avec au bout une « catastrophe ». Ca suivra éventuellement, mais alors beaucoup plus tard ; la France est encore un pays assez stable, avec des Délégués au maintien de l'ordre plutôt musclés, il pouvait s'y dire beaucoup de choses sans qu'un meeting ne dégénère dans un bain de sang.
Extrait de « Innocence » ou de « Unschuld », par Dea Loher... |
Les uns et de fervents partisans menacent, lynchent (je ne m'en prive pas :-), sur la toile, ou s'écharpent encore par l’intermédiaire des journaux et de caméras, tandis qu'une opposition se structure, péniblement... Nous parlerons maintenant bien d'une « opposition », soyons tous bien respectueux, surtout de #UMP, et ne raillons d'aucune façon ni constamment un grand bouillon, qui ne cultiverait que des « agités anti-flambi » (avec un N, comme framboise, je sais). Il s'en dégage maintenant plutôt une société rose, clivée PS/UMP-FN. Ces jours-ci, je n'ai pu repenser encore qu'à Croire et détruire, d'Ingrao, surtout après avoir tenté en vain de m'approcher de la Bastille, ce 6 mai au soir. Des « images » ont pu heurter, à droite. Tout ce qui a bruissé ou transpiré depuis ce 6 mai au soir, sur la toile et dans les journaux ou sur nos écrans de télévision, a aussi pu heurter, à droite... comme à gauche (et au centre, s'il en existe encore un, si l'on peut encore identifier des courants et pensées ou « mouvements » plus modérés), en présentant pour réel, avéré, ce que des discours n'avaient jusqu'alors pu qu'anticiper. Qui finira d'écraser ou d'humilier l'autre, qui remportera une victoire « durable » ? Les législatives à suivre vont elles encore transformer quelque peu le paysage et la cacophonie politique ?
Car aujourd'hui et comme depuis un moment, alors que quelques artistes et des « intellectuels » ont déjà fait pschitt avec Sarkozy, tout le monde ne parle plus que très sérieusement et sobrement de législatives, et de l'assez probable « implosion » de l'UMP, l'appareil auquel s'agrippe désespérément Jean-François Copé. On en est maintenant plutôt rendu là, tandis que ce 8 mai, le sortant et le nouveau célébraient ensemble, très officiellement, « la victoire ». « Une belle image pour la réconciliation » ; c'est vrai, Hollande a de l'humour, à « nous avons un enfant », il a répondu « ensemble ? »
Sinon, comment pouvait-on, comme beaucoup, malgré tout voter pour Nicolas Sarkozy, ce chantre choisi et porté par l'UMP, cet être si supérieur, comme l'est aussi son fiston Jean ? En étant soi même débile... à moins qu'en ignorant, en relativisant les excès de ce parti et de leurs membres ou clochers, en faisant fi de leur inculture aussi, et en ne souhaitant pas de cette gauche au pouvoir... ou pour contrer le FN également, pour lui refuser la place qu'il occupe aujourd'hui, dans tous les journaux, soit dans le théâtre ou sur la grande scène des débats publics. Maintenant, c'est trop tard. L'isoloir pouvait faciliter un vote en faveur de Sarkozy ou contre la gauche, contre le FN aussi. Si, l'isoloir facilite le vote. Quel que soit le bulletin que vous glissez dans l'enveloppe, l'isoloir vous évite en tous cas d'avoir de gros ennuis avec vos « voisins », voire même avec la « justice », en cas de dénonciations, si vous ne plaisez vraiment pas
J'écoute Amandine... « Tu ne devais pas faire de notre idylle un fiasco. Attendre le dernier acte pour dévoiler ton complot... Et que dire de plus. Nous n'avons pas les mêmes valeurs... Chacun son truc ». « Je le savais, je le sentais... Que tu n'étais pas l'homme de la situation. » Ca fait 15 jours que son CD est dans mon lecteur. Soupir et compassion.
Moi, ça va, très bien. Comme je le publiais ce 3 mai, au cours de ces présidentielles, je n'ai pas été « dénoncé ». En tous cas, je n'ai pas le sentiment d'avoir été emmerdé par des flics ou par un procureur, et sur la toile, aucun troll #UMP ne m'a fait chier. C'est surprenant. Par le passé, certains m'avaient tant enquiquiné, surtout quand je raillais moi-même le clan Sarkozy, par exemple, lorsque l'UMP allait essuyer une rouste aux régionales « Est-ce que M. Kant a été sanctionné, condamné pour ses publications », pourraient encore s’interroger certains. Non, jamais. Lorsque les dénonciations sont calomnieuses, fantaisistes, farfelues, même un procureur très zélé ne peut pas donner suite.
Amandine, je ne m'en lasse plus. Ce 7 mai, tout en papotant sur Twitter, je bavarde beaucoup, de nombreux magistrats confirmeront, surtout ceux qui m'intimaient de me taire, de cesser d'écrire ou de persiffler, je découvrais qu'en mars, Amadine sortait un nouvel album... « j'fais rien pour plaire... c'est dans les gènes », « Oulala » ! Je pense qu'on me suspecte déjà ou encore de lire des journaux, d'écouter France Info, etc ; j'en avais déjà un peu parlé à la police, pour répondre à un procureur ou à un juge d'instruction. Dans mon e-shop ils vont aussi finir par s'interroger et éplucher mes listes... « Amandine et Durand-Souffland, Sans amour et L'affaire Viguier, c'est quoi, toutes ses commandes ? »
A suivre... Je vais encore ajouter quelques trucs, tel qu'au sujet de la cassation, qui pourrait sous peu rejeter l'un de mes pourvois contre un arrêt de la cour d'appel de Versailles, ainsi que quelques lignes au sujet de « la bête noire », le livre ou beau roman de Dupond-Moretti. Quand le billet sera fini, il y aura des bisous pour tous
Mandat contre un père kidnappeur
NDLR : « Bouh, le vilain papa ! » Obtenir des jugements n'est pas suffisant. Il faut ensuite encore obtenir leurs exécution... mais qui ne le savait pas #LOL et joyeux divorce, croix et bannière internationale ! Je n'ajoute pas cette brève à ma rubrique Victimes, celle-ci et son comité de soutien ont déjà été reçus au château
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Mandat contre un père kidnappeur
AFP Publié le 21/05/2012 à 19:46
La justice française a diffusé un mandat d'arrêt international à l'encontre de Raouf Hanini, condamné en France pour avoir enlevé ses deux enfants à leur mère et les retenir en Tunisie, a-t-on appris de source judiciaire. Le mandat d'arrêt avait été émis en janvier par le tribunal correctionnel de Créteil, qui avait condamné M. Hanini à un an d'emprisonnement pour non-présentation d'enfants et rétention hors de France, a indiqué cette source.
Il a été diffusé à l'international le 3 mai après que la mère des deux enfants, Sabine Bruto, a été reçue par des conseillers de Nicolas Sarkozy, encore président de la République.
Selon cette habitante de Fontenay-sous-Bois (Val-de-Marne), Alexandre, 8 ans, et Adam, 5 ans, sont retenus depuis le 23 août 2009, malgré trois décisions judiciaires française et tunisienne dont l'une attribue "la garde exclusive" des enfants à Sabine Bruto. Quelque 45 personnes de son comité de soutien, dont le député UMP du Val-de-Marne Patrick Beaudouin, avaient accompagné Sabine Bruto à l'Elysée le 2 mai.
La veuve de Delarue veut porter plainte
NDLR : Ca commence, pour de bon, en marge ou dans le cadre de la succession Delarue ! Encore une chieuse, une enquiquineuse, une procédurière ! On pouvait se douter qu'elle n'en resterait pas à de premières et banales correspondances. Heureusement qu'on a des juges, ainsi qu'un parquet, une sorte de lessiveuse déjà, qui pourra s'occuper de classer, sans suites connues, décider de tout foirer ou de régulariser d'office
LE FLASH > Actualité
La veuve de Delarue va porter plainte
AP Publié le 25/10/2012 à 20:14
Nous allons déposer plainte pour escroquerie au jugement, faux, usage de faux et faux témoignages", a annoncé Me Francis Szpiner, l'avocat d'Anissa Delarue, jeudi soir sur RTL.
La plainte sera déposée par la veuve de Jean-Luc Delarue à l'encontre d'une femme qui affirme avoir eu une fille avec l'animateur de télévision. Cette dernière a engagé mardi une procédure en reconnaissance de paternité devant le Tribunal de grande instance (TGI) de Paris. "Les pièces qui accompagnent cette requête sont pour nous soit des faux, soit un montage photo, soit des mails trafiqués", a expliqué Me Szpiner, avant d'ajouter : "Il y a deux attestations qui pour nous sont de faux témoignages."
Francis Szpiner s'est également offusqué d'une "offensive médiatique" menée à l'encontre de sa cliente, qui a "vécu avec un homme malade" et "souffert avec lui", estimant "qu'on pourrait peut-être la ménager".
Flottille vers Gaza : début du procès à Istambul
NDLR : D'après cette brève, Israël ne se soumettra pas à la justice d'Istanbul. C'est insuffisant, un avocat commis d'office ? Serait-il réellement nécessaire d'exposer les accusations aux présumés coupables ? En France, à huis-clos, les prétoires ne convient pas systématiquement, et ne notifient parfois pas bien mieux lorsqu'ils statuent ou déblatèrent. A huis-clos, en France, le contradictoire et la présence d'un avocat à l'audience, etc, les juges s'en torchent. Des pratiques de cette nature, archaïques ou très vaguement et bassement médiévales, conviendraient-elles mieux à Israël ?
LE FLASH > Actualité
Flottille vers Gaza : début du procès
AFP Mis à jour le 06/11/2012 à 13:34 | publié le 06/11/2012 à 12:05
Le procès de quatre anciens chefs de l'armée israélienne accusés d'avoir ordonné un assaut meurtrier contre un navire turc d'aide humanitaire à destination de Gaza en 2010 a débuté aujourd’hui à Istanbul, en l'absence des accusés. La procédure a été dénoncée comme un "spectacle" par Jérusalem.
Copé veut qu'on le « respecte »
NDLR : Pauv'Copé, le voilà encore victime, à chouiner, et bientôt grand perdant ? S'il gagne, selon certaines rumeurs, l'UMP pourrait prochainement enfin « imploser ». Quelle brochette autour de Copé. J'ajoute simplement trois liens dans cette brève ; en les suivant, on y retrouvera probablement tous les noms qui y sont énumérés.
LE FLASH > Actualité
Copé veut qu'on le "respecte"
Sipa Publié le 16/11/2012 à 22:22
Jean-François Copé veut qu'on le "respecte". A deux jours de l'élection du président de l'UMP, il a dénoncé vendredi soir les attaques de son adversaire François Fillon... qu'il n'a pour autant pas hésité à étriller.
"Je comprends qu'on ne partage pas cette ligne politique. Simplement, je demande qu'on la respecte. Qu'on respecte ma personne, mes convictions", a lancé vendredi M. Copé, devant quelque 2.000 personnes réunies au Carrousel du Louvre à Paris. Pour son dernier gros meeting après trois mois de campagne, le secrétaire général de l'UMP avait repris la scénographie des réunions publiques de Nicolas Sarkozy, avec une arrivée au milieu d'une foule agitant des drapeaux tricolores, sur fond de musique tonitruante.
D'ailleurs, "quand je vois les drapeaux voler, je ressens des émotions que nous avons tous ressenties il y a quelques mois", a lancé à la tribune, histoire de réactiver la nostalgie militante, Jean Sarkozy. Le fils de l'ancien président était chargé de chauffer la salle avec Luc Chatel, Claude Goasguen, Jean-Pierre Raffarin, Marc-Philippe Daubresse ou Nadine Morano.
"Ces derniers jours, je trouve qu'ils m'ont quand même beaucoup attaqué... et même injurié", a soupiré Jean-François Copé, lui-même pourtant pas avare d'attaques contre son adversaire. "S'il faut taper sur quelqu'un, tapez sur la gauche, bon dieu!", a lancé celui qui se veut "direct, franc mais jamais perfide".
Adepte d'une opposition "implacable" face à la gauche, Jean-François Copé ne s'en est pas moins pris une nouvelle fois à François Fillon et aux "grands apôtres de la prudence", fustigeant le "déclinisme permanent", "les mines contrites" et autres "figures lugubres".
Ni putes ni soumises : « ce qui tue, c'est l'indifférence »
Les temps changent. D'après ce que j'avais fréquemment lu par le passé, promu dans toute l'Ile-de-France, y compris dans ses commissariats, c'était plutôt la violence qui tuait, lorsqu'on se tait. Je ne peux une fois encore qu'approuver, je suis plutôt d'accord avec NPNS ou ces militantes et leurs graphistes, « ce qui tue, c'est l'indifférence » ! On fini par rire de toutes ces belles paroles, intentions et slogans, ou campagnes en faveur des femmes victimes - que j'ai souvent trouvé très peu bavardes, voire très franchement indifférentes lorsque je leurs parlais de mes difficultés « d'ordre privé » ou des problèmes auxquels ma fille aînée était elle-même confrontée. En 2005, les travailleurs sociaux de l'OSE France expliquaient à ma fille et aux juges qu'elle « cherchait » ces coups... J'espère qu'en me lisant, ces militantes #NPNS et des féministes ne vireront pas à couleur « rouge de rage »
Je pense avoir marqué plus d'un esprit au cours des années passées, par des publications ainsi qu'au cours de nombreuses sorties, en discutant, ou en m'exprimant en public. Mais je n'irais pas jusqu'à dire que tout le monde sait ou se souvient. Hier, j'étais au Palais Bourbon, l'Assemblée nationale, pour une journée organisée et proposée par DEI-France. DEI France paraissait se souvenir encore de moi ; je ne les avais plus croisé depuis 2010. D'hier et de ma réplique au Défenseur des droits, j'espère qu'un mot sera bien retenu : « fossoyeur » !
Ce 24 novembre, dans le salon Colbert, le Défenseur des droits, Marie Derain pour l'enfance, intervenait pour nous parler du « rôle de l’Etat comme garant des normes de droit nationales et internationales ». Marie Derain ignore probablement tout de la Moldavie française... Après son intervention, dans le cadre des débats avec la salle, un juge de proximité engagé a pris la parole pour nous expliquer qu'il faudrait que les parents suivent des cours de droit ; ça ira, merci, j'ai bûché assez de droit au cours des années passées ; mon sang n'a fait qu'un tour. J'ai attendu que ce juge finisse de s'exprimer, puis j'ai pris la parole. Après m'être sommairement présenté et avoir rappelé qu'entre 2005 et 2006 le Défenseur des Enfants me renvoyait encore vers des tribunaux, j'ai répliqué à Marie Derain : « Etat fossoyeur ».
Conclusion off de la journée DEI France, a l'Assemblée, ou mon intervention en public a pu agacer : « - oui on sait qu'il y a des gens qui appliquent mal le droit. - dans l'indifférence », précisément. Je reste maintenant moi-même en grève ; qu'on ne me sollicite plus d'aucune façon, ni pour une cause, quelle qu'elle soit, ni pour aucun cas particulier #FuckYou
Quant à toutes ces femmes battues, violées, victimes ou supposées telles... n'y soyons tout de même pas insensible. Qu'elles aillent porter plainte, qu'elles saisissent des juges, qu'elles consultent des avocats ! Déposer une plainte au commissariat, en 2005, m'avait pris 3 ou 4 heures : 20 minutes pour l'enregistrer, le reste du temps pour contraindre les flics et le parquet, ils la refusaient. Au téléphone, le parquet aux OPJ : « enregistrez la, on verra ce qu'on en fera ». Résultat : sans suites connues. Oui, car un moment, les OPJ en avaient eu assez de m'entendre, ils ont appelé le magistrat de service ; ça pouvait me dissuader. C'était une plainte contre X, je crois, mais bien dirigée contre @OSE_France et l'un de leurs Directeur de MECS. « On ne porte pas plainte contre ces maisons ! » Est-ce que ma plainte était alors bien motivée, justifiée et argumentée, étayée par des preuves, solides et concrètes ? Oui, bien sûr ; je disposais d'écrits divers, et les faits étaient encore plutôt embarrassants pour les travailleurs sociaux
Violences faites aux femmes : Ni putes ni soumises lance une campagne choc !
22/11/2012 | 17:48, Marie Claire
A l'occasion de la journée contre les violences faites aux femmes qui se déroulera le 25 novembre prochain, Ni putes ni soumises lance une campagne choc afin de sensibiliser le grand public...
Les larmes d'Obama ne suffisent pas
NDLR : Sarkozy nous l'avait encore lancé, fin avril 2012, pour sa campagne ; oui, je le sais, la vie, la famille, les enfants, c'est sacré partout... ou presque. En Moldavie française, c'est moins vrai.
Edito du Monde, 16/17 décembre 2012
« Interdit de conseil municipal »
Encourageant. Suite à ce qui s'est passé, vendredi soir, à Fresnes, puis ce coupon de presse, paru ce matin, dans le journal, il n'y a d'abord eu que deux réactions sur Twitter : une personne m'a suggéré de me taire, et une autre m'a répondu qu'elle s'en fout même de la jurisprudence de cour de cassation que j'ai pu produire en octobre 2010.
Mais des jugements lapidaires, l'indifférence et même le mépris, moi, ça va, j'y suis accoutumé. Pendant 10 ans, très peu de gens ont réagit à ce que je faisais, disais et décrivais, ou alors ont parfois réagit de façon très hostile. Tout est donc aujourd'hui parfaitement normal, ou comme par le passé. Et comme je le suggérais moi-même, dans un précédent et récent billet, si j'avais écouté tous ceux qui m'avaient intimé de me taire, de ne rien faire, de laisser passer tempêtes et bourrasques, de tourner les pages, écouté ceux qui me raillaient ou méprisaient ce que je faisais, ces années passées, je me serais croisé les bras dès 2003, ou j'aurais alors déjà vaqué à d'autres occupations... il y a 10 ans, alors que ma fille ainée allait être « placée », que ma famille allait être pressée, laminée, broyée.
Cependant, avec les journalistes, et même les élus et d'autres avec qui j'ai pu discuter de vive voix, ça va mieux ; certains comprennent en tous cas bien le sens de mes récentes et ultimes démarches. Je n'en raconte pas d'avantage, ici, dans ce blog, où je compte encore beaucoup moins de réactions que sur Twitter ; j'ai mieux à faire de mon temps, par exemple, travailler maintenant pour que je puisse assister au prochain conseil municipal de ma ville, ce 28 mars.
Par ailleurs, je découvrais, à l'instant, un article de la Nouvelle République du 28 février dernier. Un Thouarsais se dirait « désespéré » de la non-application de décisions de justice ; résiderait-il également en Moldavie française, cet espace d'infra-droit dans lequel les lourdes et longues procédures engagées dans les tribunaux, parfois sur des années, ne produisent que très rarement autre chose que des constats d'échecs ? Combien j'ai pu entendre d'histoires pareilles, ou lire des coupons de presse de natures similaires, au cours des années passées. Ce Thouarsais déclarerait surtout « comprendre » ces pères « en détresse » à l'origine d'actions coup de poing et médiatiques : « Je suis porté par l'espoir de ces hommes qui se mobilisent afin d'en finir avec cette injustice », lit-on encore sur la Nouvelle République.
Par le passé, vers 2003, dans un forum, je lisais un autre père, dans une situation similaire à celle de ce Thouarsais, qui se battait lui-même, depuis plus de 10 ans, pour caresser l'espoir de revoir ses enfants. « Allez vous battre », me disait-on alors. Mais pour quoi, au juste, fallait-il se battre ? Pour le fun, pour se taire, déjà par le passé, pour souffrir et sourire en silence, toujours sans susciter les moindres remous, et ne plus en reparler, ni aujourd'hui, ni jamais ? Quelle cacophonie, que de cris et complaintes, que d'irrationnel, dans ces journaux et sur Twitter ; quelle hypocrisie, souvent aussi, lorsqu'il s'agit de familles, de relations et d'enfances, de difficultés éprouvées dans des tribunaux, dans ces domaines. Je pense que je vais plutôt écouter encore les quelques voix qui me suggèrent occasionnellement de parler.
J'ai donc bien été « interdit de conseil municipal ». Selon mes sources, dont le secrétariat général de la mairie, que j'ai appelé, ce matin, ce n'est pas le maire de Fresnes qui m'a interdit l'accès à la mairie. Ce vendredi soir j'écrivais d'ailleurs déjà au préfet du Val-de-Marne, me demandant pour quels motifs un commissaire s'opposait à moi, m'interdisant alors fermement l'accès à la mairie ; d'autres se sont déjà vu refuser l'accès à des mairies, lors de séances de conseils municipaux, mais pour des motifs manifestement très différents. J'attends une réponse, pour comprendre, voire même pour contester éventuellement ce qui me sera communiqué ; selon un mail qui m'est parvenu ce matin, les services concernés de la préfecture devraient avoir bien reçu mon propre message.
Le Parisien, édition du Val de Marne, 4 mars 2013
Encore Nanterre dans le journal ?
Ce TGI nous a déjà fait bien rire, revoilà Nanterre dans le journal, avec le dépot d'une plainte de parents contre une association de la protection de l'enfance (dont on retrouve assez facilement le nom sur les réseaux sociaux). La démarche de ces parents est bonne, ils se sont associés pour croiser leurs dossiers pour qu'il s'en dégage les pratiques habituelles des professionnels qui s'occupent de leurs enfants et de leurs familles...
Ma propre démarche a été un peu différente. Tout en étudiant de nombreux travaux de la protection de l'enfance, dont ceux des professionnels auxquels j'ai été confronté, j'ai fait cracher un maximum de papier à Nanterre, à la cour d'appel de Versailles, ainsi qu'aux travailleurs sociaux qui se sont occupés de mon ainée. L'ensemble m'a permis de bien documenter comment Nanterre a pu travailler habituellement, au cours des 10 années passées, avec l'Oeuvre de Secours aux Enfants France, puis avec l'ARSEA Alsace. Dans mon propre blog, ces parents trouveront un peu de matière pour mieux élaborer leurs propres critiques ; eux-même dénoncent donc une association des Hauts de Seine, mais celle-ci travaille cul et chemise avec le TGI, son parquet et ses juges pour enfants, ainsi que certainement cul et chemise avec le Conseil Général. Ce sont bien les autorités qui délivrent ou renouvellent les agréments et qui effectuent les contrôles de ces associations de la protection de l'enfance.
S'associer et porter plainte contre une telle association de la protection de l'enfance pourrait aboutir, à moins que le parquet de Nanterre ou ses magistrats ne la classent très rapidement, renvoyant chacun de ces parents à ses « difficultés individuelles, personnelles ou familiales », ce qui s'était produit au cours d'un colloque du Fil d'Ariane, pour ses 10 ans, en octobre 2008. Plusieurs parents s'étaient alors plaints de difficultés, d'anomalies, chacun d'eux a été renvoyé vers le juge pour enfant... ou je me défendais moi-même. A l'époque, je venais d'ailleurs de sommer le juge pour enfant de Nanterrre de juger, puis de le trainer jusqu'en cassation, où ce magistrat allait perdre contre moi.
Quelques temps plus tard, je retournais discuter avec un magistrat présent au colloque du Fil d'Ariane, en octobre 2008, pour lui présenter le résultat de mon travail, ou ces « difficultés individuelles » auxquelles j'ai été confronté, durant des années. « Il y a des voies de recours », soutenait alors Jean-Pierre Rosenzweig, le fameux juge de Bobigny, un expert de la protection de l'enfance. Il ne s'est jamais aventuré à commenter ce que je lui communiquais, en novembre 2010. En novembre 2012, je retournais interpeller son association, DEI-France, avec mes ultimes éléments glanés dans les prétoires de Nanterre et de sa cour d'appel, Versailles, pour leurs lâcher qu'en France, l'Etat n'est pas garant des normes de droit nationales et internationales, comme le prétendait alors Marie Derain, pour le Défenseur des droits. Après un court développement, mais très explicite, j'ai taxé l'Etat français « d'Etat fossoyeur » ; aucune voix ne s'est alors élevée pour me répondre... mes critiques devaient être insupportables pour les professionnels présents à cet ultime colloque de DEI-France.
Je souhaite bon courage à Violette Justice, cette association de parents qui vient maintenant de porter plainte contre des professionnels de la protection de l'enfance. Par le passé, ATD Quart Monde s'était déjà plaint du fonctionnement de la protection de l'enfance. En 2001, une association de magistrats, l'AFMJF, s'était alors élevée contre ces critiques, alléguant « qu'ils n’ont pas relevé une situation où le placement des enfants n’était pas justifié sur le fond. Restait alors à travailler la forme. » Dans un billet de novembre 2012, je répondais moi-même encore à l'AFMJF... Si Violette Justice travaille bien la forme et le fond de sa plainte, je pense qu'elle finira par aboutir.
Le Parisien du jeudi 23 mai 2013, édition des Hauts de Seine
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Navalny : sa condamnation préoccupe l'UE
NDLR : Quel est au juste le problème ? Navalny ne peut-il pas faire appel ? Quant un juge pour enfant est saisi, vous pouvez toujours faire appel, c'est toléré. Puis les tribunaux finissent par vous envoyer chier. Bien sûr, les professionnels de ces milieux, les prétoires, sont nettement moins grossiers ; mais les effets sont similaires.
Navalny : sa condamnation préoccupe l'UE
Par Le Figaro.fr avec AFP
Mis à jour le 18/07/2013 à 11:33
Publié le 18/07/2013 à 11:29
L'Union européenne a exprimé aujourd'hui sa "préoccupation" après la condamnation de l'opposant numéro un russe Alexeï Navalny à cinq ans de camp, estimant qu'elle soulevait "de sérieuses questions" sur l'état de droit en Russie.
La chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, "est préoccupée par le jugement" et "espère" que la condamnation sera "révisée au cours de la procédure en appel", a indiqué son porte-parole dans un communiqué.
« Le désamour des français pour leur justice »
Ce 17 décembre, le Conseil National des Barreaux accueillait l’association Droit et Démocratie pour un colloque, une « formation » : « Le désamour des français pour leur justice ». J’y étais, intéressé par les sujets proposés, ainsi que pour mieux cerner puis approcher un instant le très illustre Maître Eolas, il allait nous parler de « L'incompréhension et l'hostilité vis-à-vis de la défense ». D’ici quelques temps, les vidéos des présentations devraient être publiées sur le site de l’association Droit et Démocratie. Pour l’exposé de Maître Eolas, qui restait anonyme, il ne devrait pas paraitre beaucoup plus qu’un son.
La notion de « désamour » ou « d’amour » a rapidement été discutée par de premiers intervenants. Les présentations portaient beaucoup sur des évolutions, des améliorations, des indicateurs, sur la satisfaction et la « confiance » que les français accordent à leur justice. 60% des français seraient confiants ; cette institution serait ainsi bien notée comparée à d’autres telles que la police, la politique, l’armée. Au lieu de « confiance » ou « d’amour », j’aurais été tenté de parler de déceptions, de désillusions, d'exaspérations, de méfiance, voire même de défiance, et en tous cas, tenté de parler plutôt des opinions que se font les 40% de français répondant défavorablement lorsqu’on leurs parle de la justice de ce pays.
Dans son introduction, Robert Badinter nuançait les chiffres, nous exposant que parmi ceux ayant été confrontés à la justice et exprimant une satisfaction, les opinions pouvaient être contrastées ; gagner un procès ou remporter une affaire n’implique pas un contentement sur tous points. Il aurait pu ajouter que dans la cohorte des perdants et des déboutés, les ressentis peuvent également être très distribués ; des insatisfaits, notamment des imbéciles, sont susceptibles de s’accommoder très vite, quelles que soient les décisions que leurs rendrait la justice… J’ai moi-même souvent été très content, même lorsque des prétoires m’avaient rendu des décisions parfaitement indigestes et inacceptables, celles-ci me permettaient malgré tout de bien documenter, d’exposer encore comment la justice ou des professionnels de ces milieux peuvent raisonner, œuvrer et même manœuvrer.
Jean-Paul Jean nous a parlé de « La justice française au regard des autres justices d'Europe ». Au cours de son exposé, il a commis un petit lapsus, inversant un instant la place de la France, puis il a rapidement rectifié. Les indicateurs seraient maintenant bien au vert ; nous n’entendront donc plus parler des trop faibles moyens attribués à la justice, en France ? Je vais le réécouter. Il a souligné qu’en matière d’informatisation, la France est aujourd’hui très bien placée, qu’elle l’est également s’agissant de délais. J’avais un moment envisagé de lui parler de la Moldavie française, j’aurais pu le faire au cours des échanges avec la salle, qui ont suivis ; à quoi sert d’obtenir très vite du papier (très vite, tout est relatif) s’il ne produit que très occasionnellement ou que trop vaguement les effets escomptés ?
L’exposé de Maître Eolas m’a agacé et fait bondir, plus d’une fois, y compris, lorsqu’à son tour, il suggérait que les français devraient être initiés au droit. J’attends la publication de ce son du 17 pour écouter mieux son discours. Eolas est un pénaliste, bouffon à ses heures, qui ne fait pas rire tout le monde… A l’entendre, quiconque poussé, trainé dans un tribunal, est un coupable qui s’ignore, qui devra y passer aux aveux sous les charges qui l’accablent ! Que pourrait lui répondre le Docteur Muller, récemment acquitté, au terme de son troisième procès aux assises ? L'expérience de Maître Eolas serait-elle limitée, beaucoup à la comparution immédiate, peu à des affaires plus longues, plus sensibles, plus complexes ?
Ce 17, j’ai vraiment du me contenir pour ne pas lui couper la parole, pour ne pas interrompre Maître Eolas lorsqu’il nous parlait de la faune avec laquelle il échange plus ou moins volontiers dans son blog. Il semble ne distinguer que peu catégories de contributeurs et lecteurs : les bienvenus, ceux de son milieu déjà, puis ceux, plus naïfs, qui boiront ses discours ou leçons, et enfin, les autres, tels que ceux qui auraient mal digéré un « divorce »… Je n’ai pas le sentiment que Eolas soit très tolérant envers ceux qui ne partagent pas ses points de vues et opinions, surtout celles qu’il se fait de la justice, de ces milieux, de pratiques et de résultats, parfois affligeants.
Je suis allé parler à Maître Eolas à l’issue du colloque, hors micros et caméras. Il mettait un visage sur mon nom, puis me faisait le reproche d’avoir, il y a longtemps déjà, détourné l’attention de quelques lecteurs de son propre blog, je leurs proposais des sources et des éclairages différents, divergeant... Ca fait toujours plaisir de savoir qu’un professionnel de plus m’a encore bien en grippe. Nous n’avons pas pu discuter, lui et moi ne sommes pas du même bord, Maître Eolas reste à mon gout beaucoup trop imperméable aux critiques de la justice, surtout lorsqu’elles sont bien fondées.
Mais ce 17 au soir, après ce colloque, je m’adressais principalement à Maître Eolas pour lui remettre quelques pages extraites du Journal Officiel, un avis de juin 2013 de la Commission Nationale Consultative des Droits de l’Homme ; l'avis est dense, en rappelle d'autres, pour pas mal, exprimés il y a longtemps déjà. En 1998, la protection de l’enfance prenait en charge 300 000 mineurs d’une classe d’âge ; plus récemment, ce chiffre s’élevait à 500 000 ; la houle y est fréquemment très forte. Si 2014 sera effectivement une année consacrée à la « maltraitance des enfants », Valérie Trierweiler le souhaiterait, Maître Eolas pourra surfer sur ces vagues également, s’inspirer de cet avis de la CNCDH, pour nous produire alors d'élogieux billets sur la protection de l’enfance…
L'avis, plusieurs pages, peut être aisément retrouvé sur Légifrance
Maître Eolas ne fera peut-être rien de cette critique, de cet avis officiel de la CNCDH, il ne ferait probablement jamais rien non plus de résultats de recherches ou d’avis promus par l’ONED. Mais à sa façon, Maître Eolas est sensible à l’enfance, cela se lit dans son blog ainsi que sur Tweeter, on pouvait encore le relever ce jour. Et je pense qu’il a bien intégré quelques dogmes inébranlables, s’imposant à tous, notamment dans ces milieux. Dans l’épais Dalloz Droit de la famille 2008-2009, en 235.151, nous pouvions par exemple lire : « Danger : preuve et risque. (...) Aux père et mère, on assimilera toute personne chez qui l'enfant vit habituellement (par ex., tuteur désigné par un conseil de famille) mais en aucun cas un service public comme l'Aide sociale à l'enfance, dont la tutelle met nécessairement à l'abri du danger. » #LOL D’autres auteurs ou sources que les éditions Dalloz pourraient encore conforter Maître Eolas ; pour n’en évoquer qu’un de plus, Thierry Baranger, « clinicien judiciaire », qui est également autorisé…
Mouais... on ne demandait qu'à voir :) RT @Maitre_Eolas Punaise. Un suivi par le juge des enfants l'aurait sauvé mais jamais signalé. #LTGAV
— Bruno Kant (@bkant) 19 Décembre 2013
Hormis sur Tweeter, suffisant pour quelques prises de notes, je n'étais pas très bavard depuis quelques mois. J'avais bien mieux et toujours plus futile à faire. Je profite de ce billet pour noter ici que Valérie Dubois a encore remporté une petite victoire, cette année ; elle espérait que la cour d’appel d’Orléans confirme des condamnations pour faux et pour usage de faux. Je ne suis pas sûr que Valérie Dubois soit au bout du tunnel de toutes ses procédures ou de son « divorce ».
Au cours du colloque, au CNB, on nous rappelait encore qu’en matière de justice, les français étaient trompés par les séries américaines. Toute une éducation non pas à faire, mais à refaire ! Plus tard, dans la soirée, Tweeter me suggérait pour sa part d’allumer la télé, de regarder France 4, pour un reportage sur les coulisses du tribunal de Paris, ainsi que sur la médecine légale française et l’expertise, depuis les prélèvements jusqu’à l’autopsie. Au cours des années passées, la médecine légale a fréquemment fait couler de l’encre et a même été réformée... Des scènes et discours du reportage de France 4 m’ont fait repenser à une affaire et difficultés qui m’avaient été exposées par le passé, par l’un des soutiens de Mireille Millet, le père de Mickaël. Entre réalité idyllique dépeints par d’illustres conférenciers ou auteurs, le cinéma, la télévision, et de dures réalités de terrain, on distingue très souvent comme de grands gouffres.
Faits divers
Publiée le 01/07/2012, le Républicain Lorrain
Société | à villerupt Affaire Marini : les parents se disent « ruinés »
Le 29 juin 2005, Mickaël Marini, âgé de 14 ans, décédait lors d’un accident à Villerupt. Depuis, ses parents se battent pour obtenir des réponses. Aujourd’hui, ils sont à bout.
On ne veut pas vivre en pensant uniquement à Mickaël à travers des procédures. » Les époux Marini sont à bout. Cela fait sept ans qu’ils se battent. Depuis que le 29 juin 2005, leur fils Mickaël, âgé de 14 ans, a perdu la vie lors d’une collision à scooter, contre une voiture, entre Villerupt et Bréhain-la-Ville.
En novembre de la même année, l’affaire est classée sans suite. Mais des éléments sont troublants : les véhicules déplacés à l’arrivée des secours et de la police, le casque de l’adolescent enlevé sans que jamais on ne sache par qui, des erreurs et approximations dans l’enquête, etc.
D’expertises en dossiers, les époux Marini ne renoncent pas. Le 7 février 2011, le conducteur de la voiture, âgé de 76 ans au moment des faits, comparaît devant le tribunal correctionnel de Briey. Le 23 du même mois il est reconnu coupable d’homicide involontaire. Il interjette appel mais la condamnation est maintenue : il écope de six mois de prison avec sursis et une annulation de permis de conduire assortie d’une interdiction de le repasser avant cinq ans. Presque naïvement, les époux Marini pensaient qu’une fois le jugement rendu, le dossier serait bouclé. « Tourner la page, c’est impossible quand vous perdez un enfant », souffle Palma, la mère.
Après le pénal, le civil
Mais après le pénal, place au civil. Les parents n’en finissent pas de revivre, disséquer, analyser et ressasser le drame et les procédures. « Notre but était le rétablissement des choses (dans un premier temps, Mickaël avait été déclaré fautif, N.D.L.R.). La vérité est sortie. Et on a été raisonnable », explique Palma. Les époux ont en effet considéré que malgré des questions sans réponses, « justice avait été rendue ».
Aujourd’hui, ils font face à deux procédures. La première concerne les préjudices. La seconde, les dommages et intérêt des ascendants. La dernière ligne droite en quelque sorte. Mais qui semble infranchissable. « Il faut que cela s’arrête. Mentalement, moralement, financièrement, ils nous ont ruinés, avouent-ils. Notre avocat assure que le tribunal traite l’affaire dans des délais normaux, mais pourquoi les audiences sont-elles toujours renvoyées ? »
Leur combat leur a coûté plusieurs dizaines de milliers d’euros : « Il nous fallait des professionnels agréés pour justifier nos dires. Et tant que c’est en cours, tout est à notre charge. » Sans compter que l’assurance ne leur ayant proposé que des montants « dérisoires », leur avocat a demandé pour estimer au plus juste leur préjudice, une expertise psychiatrique. « La pression ne nous quitte pas. Nous sommes fatigués, se désolent-ils. À chaque fois on nous donne l’impression que nos plaintes concernent un simple scooter et pas la vie perdue de notre fils ! »
Car le plus dur pour Palma est l’image transmise à son plus jeune enfant. « Tous les jours il entend parler de Mickaël en termes de procédures. On voudrait pouvoir penser à lui sous d’autres formes », soupire-t-elle, quand son mari évoque un « enfer ». Pour eux, le civil semble repousser la sortie du tunnel. Une impression atténuée lors de moments comme celui de vendredi, où les amis de Mickaël sont encore venus, comme chaque année, en nombre pour déposer des fleurs sur le lieu de l’accident.
Olivia Fortin.
Quelques mots sur « enfants en souffrance », le livre
Le documentaire de Riguet et Laine a été diffusé en septembre dernier, sur France 5, puis un livre paraissait, chez Fayard, au même titre : « enfants en souffrance... la honte ! ». « Le livre noir de la protection de l'enfance ». En regardant le documentaire, j'avais perçu une assez bonne charge contre « l'ASE ». Mais au cours du plateau #LMEF qui a suivi cette diffusion, j'ai plus perçu une campagne, une communication très engagée en faveur de l'adoption...
Le livre de Riguet et Laine que je me suis évidemment procuré a très vite renforcé mon sentiment ; pour le moment, je n'ai survolé qu'un seul chapitre... qui relate une affaire et un dénouement que je connaissais assez bien. A lires ces deux auteurs, le « placement abusif » n'existerait pas, il ne s'agirait donc aussi que d'un mythe, ce que serait également la loi du « silence ». Ces auteurs ont-ils manqué de temps, ont-ils été si mal renseigné ou documentés ? Ou ont-ils simplement manqué de courage, d'audace ? En publiant que les abus de « l'ASE » n'existeraient pas ou seraient si rares, tout à fait exceptionnels, Riguet et Laine n'ont finalement fait qu'en ajouter là où ils prétendaient dénoncer un milieu, toutes ses dérives, et même une « omerta ». Par le passé, des magistrats de la famille de de l'enfance, l'AFMJF, avait déjà réagit de façon assez similaire à des déclarations de ATD Quart Monde : le « placement abusif » n'existe pas ! En 15 à 20 ans, personne n'a donc pu trouver un seul dossier d'un enfant arraché à tord à sa famille
Paul Arcand avait osé nous en faire rire, vers 2005, avec son documentaire « Voleurs d'enfances ». Cet autre documentaire était sur la DPJ, une proche cousine de « l'ASE », qui affiche également des performances rares dans les tribunaux :
Voleurs d'enfance par bkant
Riguet et Laine auraient du chercher mieux. Ils auraient fini par trouver des dossiers d'enfants ou de fratries qui auraient pu ne pas être « placés » si la loi de mars 2007 était déjà mieux appliquée, des dossiers ou histoires d'enfants qui auraient pu bénéficier de prises en charge alternatives au « placement » en foyers, réputés pathogènes, ou en familles d'accueil, parfois pas meilleures ? D'un avis au JORF n°0176 du 31 juillet 2013, ou de ce que j'avais remis à Maître Eolas, fin décembre 2013, dans l'auditorium du Conseil National des Barreaux :
« 1. En France, environ 273 000 mineurs sont pris en charge par les services de protection de l'enfance des conseils généraux et, parmi eux, environ 134 000 sont placés hors de leur milieu familial, en famille d'accueil ou en établissement, à la suite de décisions administratives ou judiciaires (1). Ces chiffres sont en augmentation depuis plusieurs années (2) et le nombre de mineurs placés en France est, en proportion, supérieur à celui de nombreux autres pays européens (3).
...
4. Pour autant, six ans après l'adoption de la loi du 5 mars 2007, la CNCDH constate que les principaux objectifs visés par la réforme n'ont toujours pas été atteints. Ainsi, si la prévention était le maître mot de la loi, depuis 2005, moins de 20 % des financements de l'aide sociale à l'enfance sont consacrés à des programmes de prévention (5). Les moyens consentis à la diversification des réponses et des modes d'accompagnement (AEMO avec hébergement, accueil à la journée, accueil périodique ou modulable, etc.) ― qui constituait un point clé de la réforme ― restent relatifs et très inégalement répartis sur le territoire national (6). Le placement et l'action éducative en milieu ouvert (AEMO) restent les modalités de prise en charge privilégiées, comme en témoigne la grande stabilité des chiffres depuis plusieurs années (7). Alors que la loi rend obligatoire...
...
5. Les auditions des différents acteurs de la protection de l'enfance ont mis en évidence des distorsions entre les textes et la pratique et le manque de mise en œuvre des recommandations des organes internationaux, notamment les directives des Nations unies du 30 octobre 2009 concernant les modes non traditionnels de prise en charge des enfants et la recommandation du 16 mars 2005 du Conseil de l'Europe relative aux droits des enfants vivant en institution. La CNCDH constate que plusieurs recommandations formulées en 2001 n'ont pas été retenues et restent pourtant d'actualité.
... »
Il y a déjà plein de « places », probablement près ou plus de 150 000 (foyers, maisons plus spécialisées, familles d'accueil, tiers dignes de confiance, ...), et alors que depuis mars 2007, nous devrions parler d'avantage de « diversification des réponses et des modes d'accompagnement », des personnalités politiques n'ont pas trouvé mieux à faire que de poser encore des pierres pour de nouvelles « places » :
@Just1M0t La protection de l'enfance ne rapporterait pas de voix? Tu plaisantes? :-) pic.twitter.com/KrdsB4WOGH
— Bruno Kant (@bkant) 4 Octobre 2014
Il aurait fallu être courageux pour s'emparer d'une affaire, d'un dossier, pour l'approfondir, puis pour oser étriller un département ou la justice, critiquer des professionnels de la Dass, critiquer l'un de ces nombreux « placements », et le qualifier « d'abusif ». Courageux, car pour trois phrases mal tournées, des auteurs et un éditeur étaient susceptibles d'être poursuivis au motif de diffamation. Pour « Arthur et Marie », j'avais bien pris position, contre un juge pour enfant, ainsi que contre une « psy », et car il n'était pas souhaitable que ces enfants soient « placés » ; par contre et contrairement à d'autres soutiens de ces deux enfants, j'avais préféré rester prudent sur le différend qui opposaient leurs parents, ou sur ce que disait la mère et ces enfants du père. Sur ce différend, Riguet et Laine semblent avoir repris à la lettre les discours de la mère et de « Arthur et Marie » ; je suppose que ces auteurs ont présenté leur prose au père de ces enfants avant qu'elle ne soit publiée, qu'il a pu formuler des remarques, ou qu'ils en assumeront les éventuelles conséquences... Aller sur ces terrains reprendre mot pour mot ce que disait cette mère était un risque que je ne souhaitais pas prendre, j'en prenais déjà bien assez en publiant moi-même sur cette affaire, pour railler des « professionnels » de la Dass, dont un charlatan, Claire Davidson - « pédo-psychanalyste », reprendra le milieu, dont Hervé Hamon !
Manque de courage, ou faute d'audace, faute de temps, Riguet et Laine auraient du s'abstenir de nous pondre un chapitre sur les « placements abusifs » ? Sur ce thème, les auteurs ne nous ont rien livré de très nouveau. Ils se sont laissés porter par les courants, comme des poissons morts, comme des journalistes, de ceux qui tourbillonnent emportés par le flot des faits divers ou par les cris du peuple - ici, les cris du peuple seraient plutôt ceux du milieu, « l'ASE », qui nous assure que tous ces « placements » étaient ou sont toujours tous parfaitement motivés.
Rien d'autre que l'histoire de « Arthur et Marie » n'a donc pu emporter la conviction de Riguet et Laine. J'aurais pu leur parler du « sauvetage » de ma fille ainée et de multiples abus, de dérives et de couacs, d'un « placement » pour le bien être de quelques uns, puis d'une prorogation de « placement » pour que ne soient surtout jamais remis en cause le travail fabuleux de quelques « professionnels » du milieu. J'aurais également pu leurs parler de ma cadette, que le milieu a un moment envisagé de faire « placer » aussi, ce qui était déjà un abus ; ma cadette n'a jamais été « placée », ni d'ailleurs « suivie », d'aucune façon - bien heureusement. Mais mes « difficultés familiales ou personnelles » n'ont jamais intéressées grand monde, probablement car réfléchir un instant, parcourir des pages et des pages d'un épais dossier et de plusieurs procédures, le tout étalé sur plus de 10 à 15 ans, c'est trop coûteux, épuisant
L'affaire « Sébastien » ou les combats de Mireille Millet auraient pu faire réfléchir Riguet et Laine ; récemment, le ministère public a crée lui-même les conditions pour qu'une telle affaire puisse un jour se produire à nouveau. Le cas de Basile et de Leila aurait pu faire réfléchir aussi : mère gravement dépressive, enfants placés en urgence alors que la mère, vacillante, venait d'ouvrir sa porte, puis quelques jours plus tard, les deux enfants, un bébé et un petit, restitués à leurs parents. Le cas de Valérie Dubois aurait également pu faire réfléchir ; hormi un point rencontre, plus de droits sur ses enfants, avec, à la genèse de ces « difficultés personnelles », faux et usage de faux assortit d'un internement de la mère, saine d'esprit, en psychiatrie ! L'histoire de Valérie Dubois aurait même pu faire réfléchir quelques soutiens de « Arthur et Marie », la plupart du temps, cette mère est « seule contre tous ». L'affaire dite d'Outreau et quelques enfants « placés » simplement par précaution, pas ceux des Lavier, mais ceux de voisins, « placés par mesure de salubrité », aurait également pu faire réfléchir... mais Outreau, il ne faut plus en reparler, ça a déjà suffisamment traumatisé le milieu et la justice plus largement. Je pourrais encore parler ou reparler de beaucoup d'autres histoires, mais je crois que ça n'intéresserait pas non plus nos journalistes, ils auraient réagit, depuis toutes ces années.
Que sont devenus les enfants d'Outreau ? par LeNouvelObservateur
Rien d'autre qu'une histoire, celle de « Arthur et Marie », n'a donc pu emporter la conviction de Riguet et Laine. Mais pour avoir entendu et lu absolument de tout, j'imagine aisément ce qui leurs a été présenté d'autre. Dans les courants associatifs et militants, j'ai fréquemment repéré quelques illuminés susceptibles de qualifier tout placement « d'abusif » ; dans ces courants et milieux là, ceux qui protestent contre « l'ASE », je n'ai par ailleurs jamais repéré le moindre intellectuel digne de ce nom, bien au contraire ; ce qui ne veut pas dire que ces dossiers ou affaires ne mériteraient pas parfois aussi un peu d'attention, notamment de la part de journalistes audacieux. Ce n'est pas parce que des parents n'ont pas les capacités, les compétences et les moyens financiers de se défendre que ce qu'ils racontent ou que ce dont ils disposent entre leurs mains, des correspondances, des jugements, serait moins intéressant.
Dans le livre de Riguet et Laine, nous apprenons que « en dix ans de bataille », la mère de « Arthur et Marie » a déboursé « 658 000 euros au total », dont « 137 000 de procédure », « 59 100 de frais médicaux ; 42 000 de frais de transports ; 100 000 de convocations et autres babioles ». Vers 2004, j'ai connu une situation, des parents qui se sont imaginées qu'avec toutes leurs économies, pour un excellent avocat, leur affaire allait être très vite réglée ; pour la première audience, ces parents avaient lâché leur unique cartouche, environ 1 000 euros ; ils ont été déçus. Riguet et Laine exposent également qu'en plus des moyens de leur mère ou de leur famille maternelle, « Arthur et Marie » avaient aussi bénéficié de nombreux soutiens ; j'ai le sentiment qu'avec ce dont les familles concernées ne disposent déjà que très rarement, un dossier suffisamment solide, quelques bonnes cartes au moins, et des moyens, d'assez substantiels, des soutiens en plus, efficaces, peuvent être nécessaires à faire pencher une balance...
Page 243 du livre de Riguet et Laine, en conclusion du chapitre 9, je remarque l'histoire de la fausse experte. On peut évidemment penser au cas de « Arthur et Valentine », l'histoire relatée dans ce « livre noir ». Cet encart peut aussi faire penser aux cas de Valérie Dubois et de Martial Corlouer - il me parait inutile de reparler encore de mes « difficultés personnelles ». A l'époque, en 2009, l'institution judiciaire, cynique à souhait, avait expliqué que toutes les personnes touchées par cette « fausse psychologue » avaient pu user de voies de recours :
En lisant Riguet et Laine, leur chapitre 9, je pense avoir perçu surtout que ces auteurs ignorent beaucoup du droit et principalement des moeurs ou usages qui peuvent sévir dans les tribunaux. Bref, leur bouquin, ce chapitre 9, me déçoit, et lire ou même simplement survoler le reste me fatiguerait probablement autant... J'ai pris la peine de tourner encore quelques pages, des lectures qui m'ont fait repenser à la prose extrême de Maurice berger. Ce dernier aurait pu préfacer l'ouvrage de Riguet et Laine, un ultime « livre noir » qui n'aurait alors pas trop dépareillédans les étagères de Dunod. La page 262 renforce encore mon sentiment, la soirée #LMEF et ce bouquin, malgré tout de bonnes charges contre « l'ASE », n'étaient en réalité pas grand chose de plus qu'une communication assez parcellaire, radicale ou partiale en faveur de l'adoption.
« Les méchants font la loi... des séries »
On lit de tout, sur les réseaux comme dans les journaux, et fréquemment n'importe quoi aussi, entre deux lolcats. Ce n'est plus AFP qui soutiendra le contraire, cette agence qui vient de nous annoncer la mort de Martin Bouygues...
Du supplément au Parisien n° 21919, 27/5/2015 | Sur un fake du jour, j'ai repéré le Parisien magazine du week-end : « Ripoux, trash et méchants ; Les salauds triomphent dans les séries télé ». « Avocats louches, flics criminels, infirmières droguées... Les scénaristes de télé créent de plus en plus de personnages sans foi ni loi. [...] Ce sont simplement des sales types, des anti-héros chez qui le vice prend le pas sur la vertu. » Je ne veux pas savoir où ces auteurs vont puiser leur inspiration ; j'en lis, j'en grince, j'en ris et j'en étudie moi-même déjà bien assez. Selon le Parisien, dans un essai paru chez Payot, Vincent Colonna, ancien élève à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (ça ne s'invente pas), nous explique que « la loi et le droit sont omniprésents », que nous n'avons donc plus à nous embarrasser de la morale. Je suppose que cet essayiste n'a jamais mis les pieds dans un prétoire, et qu'il n'a jamais lu ou écouté non plus des travailleurs sociaux, des psys, des éducateurs... |
Hier, après avoir découvert deux coupons de presse, de la Dépêche, puis de France Dimanche, j'ai envoyé quelques bouteilles à la mer, des mails, des tweets, afin d'entrer en relation avec Mathilde X. Si mes bouteilles lui parviennent, elle me contactera peut-être. Son affaire ou ses propres « difficultés familiales » m'inspirent, m'intéressent beaucoup ; ceux qui me suivent sur Twitter ont pu s'en apercevoir. Après de premières recherches, j'ai constaté que l'association Espoir CFDJ à laquelle elle s'oppose était pendant un certain temps présidée par le fameux juge de Bobigny, Jean-Pierre Rosenczceig, personnage que je connais bien pour l'avoir souvent lu et croisé, par le passé.
Ce magistrat - aujourd'hui honoraire, à la retraite - aura-t-il à faire face bientôt à de nouvelles difficultés ? Selon son CV, il était au conseil d'administration avant de présider Espoir CFDJ... Je lui avais moi-même déjà posé quelques difficultés, elles sont sommairement exposées dans mon blog, ici et là. JPR en avait surtout essuyé d'assez conséquentes avec le scandale Cheval pour tous. J'en discuterais volontiers avec Mathilde X ; elle-même pourrait m'exposer un peu mieux les siennes, autrement en tous cas qu'au travers du filtre sibyllin et souvent approximatif des journaux.
Mathilde X se dit médecin. Des mots tels que éthique et déontologie devraient donc avoir un sens pour elle, des serments tels que celui d’Hippocrate également. Je me ferais un plaisir de lui décrire de quelle façon les juges de Nanterre ainsi que de la cour d'appel de Versailles ont « protégé » ma fille ainée, comment ils ont « protégé » Sébatien, le petit fils de mémé Mireille. Je pourrais lui parler de l'OSE France et de l'ARSEA Alsace, de quantité d'autres choses encore, de psychiatrie, par exemple, ou de sujets plus méconnus. Je pourrais même lui parler de Valentine et d'Arthur, des « difficultés personnelles » ou du « divorce » de Valérie Dubois, de nombreuses autres affaires encore. Pourvu que mes bouteilles parviennent à Mathilde X, puis qu'elle me contacte, et enfin, qu'une discussion avec elle soit possible... Elle même, présumée criminelle et très dangereuse, pourrait ne pas avoir envie du tout de me parler ; d'abord parce que je suis un homme, potentiellement autant suspect et dangereux sinon pire coupable qu'elle
Quoi que décide Mathilde X, je suivrais son affaire et ce que nous rapporteront encore les journaux. Selon la Dépêche, elle serait aujourd'hui représentée par Mes Maisonneuve et Dupont-Moretti, talents qu'il est inutile de présenter. Ces derniers pourraient avoir des surprises s'ils n'ont qu'une expérience de pénalistes ; chez les JAF et le JPE, c'est du « civil », un espace d'infra-droit qui peut s'avérer jusqu'à profondément inique, très éloigné des divers idéaux que les « professionnels » de ces milieux ont pour coutume de nous dépeindre, de nous rabâcher. Pour Mes Maisonneuve et Dupont-Moretti, la première des difficultés pourrait consister à saisir le juge, le JAF ou le JPE ; que feront-ils si le juge n'a pas envie de les recevoir ? L'autorité de choses jugées ou viciées pourrait leurs valoir de sérieuses difficultés également ; la France est réputée ne jamais accorder de révisions, ce qu'on perçoit très bien au « civil ».
« Il n’y a point de plus cruelle tyrannie que celle que l’on exerce à l’ombre des lois et avec les couleurs de la justice, lorsqu’on va, pour ainsi dire, noyer des malheureux sur la planche même sur laquelle ils s’étaient sauvés. » • Considérations sur les causes de la grandeur des Romains et de leur décadence, Montesquieu, 1721
« Quand les situations n'entrent pas dans le cadre des nouveaux modèles de réussite, quand les enfants ont des réactions et des attitudes qui ne ressemblent pas aux images de `'l'enfant du divorce" forgée par notre société, ceux qui se tournent vers la justice pour qu'elle dise la norme et tranche un conflit de droit ne rencontrent qu'une institution désemparée. Faute de savoir répondre à leur demande, la justice ne peut que mettre en oeuvre tous les moyens possibles pour étouffer les différends. » • Le démariage. Justice et vie privée, Irène Théry, Odile Jacob, 1993
Fatiguant, #Outreau et ces militantEs
Dans un entretient pour la Tribune, Éric Dupond-Moretti nous parle de « l'hyper moralisation [qui] pourrit notre société ». Je n'en ai pas tout lu, je m'en suis lassé après quelques premières pages de lieux communs.
« Entre l'idéal et la réalité. Tout étudiant en droit imagine en effet que lesdites règles ont été bien pensées, garantissent une équité partout réaffirmée, honorent la présomption d'innocence, assurent que le doute profite toujours à l'accusé. ... Une fois immergé dans la réalité de cette justice, on est frappé par l'écart d'avec ces principes... une nouvelle catégorie sociale : la victime, qui a le monopole du cœur, de la souffrance, de la dignité... Les enfants #Outreau doivent pouvoir s'exprimer", enjoignent les associations ; mais la cour d'assises n'est pas l'hôpital psychiatrique ! ... Royal, "encouragée" par la pression publique et les associations de victimes, n'avait-elle pas suggéré l'inversion de la charge de la preuve... la présomption de culpabilité s'impose à celle d'innocence ? ... une justice qui dicte à l'accusé de faire la preuve de son innocence ? » Beaucoup trop long pour ce format, l'écran et Internet, où ne s'échangent plus que des tweets.
De source Twitter, en réaction à ce qui s'échange autour de #Outreau
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Le cas Dieudonné arrive devant la justice européenne
J'apprends qu'il pourrait suivre encore quelques décisions relatives à la liberté d'expression. Et que nous reparlerons encore de Faurisson (l'authentique). Pour le moment, je n'ai pas reçu de réponse de la part de l'ordre des avocats de Metz, je leurs ai fait parvenir trois questions, le mois dernier, par l'intermédiaire d'une lettre ouverte à Taubira et à Macron. Je vais encore attendre quelques temps, puis s'il ne me parvient aucune réponse de la part de Metz, j'y écrirais à nouveau.
Un recours tout là haut, contre ce pays, j'y avais moi-même bien songé. Dans cet objectif, j'avais d'ailleurs fréquemment épuisé les voies de recours. Dans mes affaires, il me semble que la France a violé, sodomisé et déchiqueté plus d'un article de la Convention Européenne des Droits de l'Homme, de la CIDE aussi. Dès mi 2005, je remarquais que la cour d'appel de Versailles plagiait un arrêt de la CEDH, Kutzner contre Allemagne (Allemagne condamnée)... J'écris ceci alors que je dispose, entre autres, de nombreux papiers que m'ont rendu des prétoires français au cours des années passées. En 2010, et alors que je n'en avais pas encore fini avec toutes ces procédures et leurs suites, je publiais La Moldavie française, ébauche de définition. La procédure récente, à Metz, sur près d'un an, s'inscrivait en prolongement.
« On a besoin de preuves quand on affirme des trucs pareils, et puis des preuves, ça s’interprète ! », rétorquerait Faurisson (l'authentique, comme d'autres). En général, quand je présente mes papiers truffés de noms, dont des noms de notables et de hauts magistrats, « car s'il est une tradition que nous enseigne la Bible, c'est celle de nommer », les gens qui y comprennent quelque chose finissent tous par se taire. « Vous êtes beaucoup trop dur et trop sûr de vous, on attend de lire le prochain jugement et ce qu'en aura pensé le tribunal ! », m'ont parfois répondu des journalistes. Parmi mes papiers les plus affligeants, figurent deux arrêts de la cour de cassation ; au final, tout d'un travail sur plus de quinze ans a été ignoré ou a quasi toujours trop fichu la trouille. Le délibéré que m'a rendu Metz, récemment, je ne l'ai même plus présenté à des journalistes ; à quoi bon perdre encore du temps à présenter des développements qui font paniquer ?
Trop dur, trop sûr ? Dès mai 2014, et au vu de sa requête, je m'étais fixé pour objectif de faire souffrir en retour, de faire punir Cédric Giancecchi ; j'avais vite opté encore pour une sorte de défense offensive en rupture, puis plus fine, incisive et modérée, ça paye. Puis je n'ai pas lâché le morceau, Tiffany Franchini qui a brièvement succédé à Cédric Giancecchi a pu le percevoir. Dans le cadre de cette ultime procédure, j'avais l'intention d'épuiser également les voies de recours ; façon pitbull... La requérante a donc été déboutée par le petit juge, le JAF, et je crois que c'est déjà fini. J'aurais pu faire appel, pour mordre encore des avocats, voire des juges aussi ; c'est coriace, les juges, mais ça peut se croquer également. Je n'ai pas fait appel, je n'ai pas souhaité produire plus de jurisprudence - dont tout le monde se fout, de toute façon, ou l'on m'aurait depuis très longtemps déjà demandé des explications, quelques précisions. Tout le monde s'en fout ; mais il est aussi possible que dans mon blog, au contenu explicite, tout est déjà assez bien détaillé pour ceux qui me lisent ?
L'appel, suite à Metz, j'y ai renoncé, et il me semble que la requérante et son conseil y ont renoncé également. Je n'ai pas de nouvelles. Un recours à la CEDH, j'y ai renoncé aussi. La CEDH, ça n'aurait produit qu'encore un peu de papier dont je n'ai pas l'utilité. Plus de papier, ainsi qu'un arrêt CEDH KANT c/France aurait pu être utile aux Français ? Que les Français fassent appel, tout ça, pendant des années, puis qu'ils aillent eux-même à la CEDH ; je me suis assez promené dans ces maisons rendent fou. Qu'ils aillent à la CEDH, c'est facile, c'est tout là haut, après avoir esté, curé, débourré et résisté intelligemment durant des années. S'ils ne savent pas se rendre tout là haut, des avocats pourront les éclairer et les accompagner. Ca m'aurait coûté très cher, je ne bénéficie pas de l'aide juridictionnelle ou de quarante avocats qui viendraient s'époumoner auprès de la Cour et pour les chroniqueurs... Ca m'aurait coûté très cher, ainsi que beaucoup d'énergie et de temps, sur des années encore ; j'ai beaucoup mieux à faire que de gaspiller mes ressources.
La CEDH et les « placements abusifs », on vient de nous en reparler. Selon le progrès du 30 octobre, « la France est pointée du doigt » et un gros bruit va suivre. La feuille, dans son ensemble, repérée via AFPSSU, m'a déjà fait bien rire et repenser à mai 2013, lorsque je revoyais Nanterre dans le Parisien.
France - Société
Le cas Dieudonné arrive devant la justice européenne
Bien Public, actualités, le 09/11/2015 à 08:31
La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) juge à partir d’aujourd’hui Dieudonné, qui a saisi cette juridiction pour contester une condamnation à son encontre : une amende de 10 000 euros pour des injures à caractère raciste.
Habitué des prétoires en France, le cas du polémiste Dieudonné s’invite pour la première fois demain devant la justice européenne.
Les juges de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) devront dire si la condamnation à 10 000 euros d’amende pour des injures à caractère raciste a porté atteinte à la liberté d’expression de Dieudonné M’Bala M’Bala. Le polémiste avait été condamné pour son spectacle du 26 décembre 2008 au Zénith de Paris. Ce soir-là, il avait convié sur scène le négationniste Robert Faurisson, l’avait fait applaudir par le public et lui avait fait remettre un « prix de l’infréquentabilité » par un comparse déguisé en déporté juif.
Devant les tribunaux, Dieudonné s’était défendu en expliquant que « c’était très drôle » et que les spectateurs avaient ri. Mais la justice n’avait pas adhéré à cette analyse.
L’intéressé « a très largement excédé les limites admises du droit à l’humour », avait souligné le tribunal de grande instance de Paris en octobre 2009. « Le droit à l’humour connaît des limites, et spécialement le respect de la dignité de la personne humaine », avait renchéri la cour d’appel, en confirmant la peine en mars 2011. En saisissant la Cour européenne des droits de l’homme, Dieudonné conteste la base légale de la procédure à son encontre : il affirme avoir été condamné pour une mise en scène, ce que ne prévoit pas explicitement la loi de 1881 sur la liberté de la presse, en vertu de laquelle il a été poursuivi. Surtout, le polémiste soutient que sa condamnation a porté atteinte à sa liberté d’expression.
Dans les mois à venir, la CEDH aura d’autres occasions de se pencher sur le cas Dieudonné : le polémiste a déposé des requêtes contre l’interdiction par les autorités de trois de ses spectacles en janvier 2014, à Nantes, Orléans et Tours.