Mot(s) clef: Lise
Affaire Clearstream versus infra-justice, « pour mineurs »
On peut être surpris ou amusé par le petit encart, dans le Figaro du jour : Maitre Herzog a été prié de faire « plus court » pour la « deuxième » partie de sa plaidoirie. Il aura donc pu plaider pendant trois heures ? Dans le Figaro du jour, on peut encore lire que le réquisitoire du ministère public sera examiné à la loupe, par des juristes. Ca peut faire rêver lorsque le juge pour enfants est saisi. A Versailles, à huis-clos, l'Avocat général n'a une fois que lancé un seul mot : « prorogation ».
La défense de Monsieur de Villepin avait pu disposer de toute une journée pour plaider ? Je n'en demande pas tant !
De mon mémoire, déposé à la Cour de cassation, à l'automne 2008, tout le reste, dans ce même document, est à mon avis sans grande importance, même si dans son ensemble, son contenu a pu choquer, depuis le greffe jusqu'à la première chambre civile, en passant par la chambre sociale :
C’est pourquoi si la très haute juridiction devait retenir que la procédure de prise à partie était irrecevable en raison du statut professionnel du Juge des enfants Xavier SERRIER, M. KANT demande dans une telle éventualité que les magistrats de la Cour de cassation acceptent de prendre en compte:
- qu’aucun des professionnels et magistrats professionnels qui ont examiné la requête de prise à partie, n’a relevé cette irrecevabilité, ce qui a induit M. KANT en erreur sur la procédure à utiliser pour que le déni de justice et les fautes lourdes qu’il allègue soient instruits par une instance compétente,
- que le ministère public en la personne du Procureur général près la Cour d’appel de Versailles avait émis un avis en date du 11 juin 2008 tendant au rejet de l’autorisation d’assigner sans manifestement relever un motif d’irrecevabilité en raison du statut de magistrat professionnel du Juge pour enfant,
- qu’en conséquence, il serait inéquitable que M. KANT soit condamné à verser une quelconque indemnité à un magistrat professionnel en raison de la présente procédure.
Le résultat est maintenant connu. J'en arrive parfois à penser-moi même que ça se passe de commentaires.
Les opinions, selon moi, parfois tout à fait particulières de quelques magistrats du coin sont aujourd'hui également connues. Mais d'après un avis de Versailles, rendu en mai dernier, mes ou « ces courriers » - lesquels ? - confirmeraient « à plus suffire » les observations des professionnels et des experts... De temps en temps, je me dis qu'au cours de ces dernières années, j'ai souvent gêné voire même vexé au minimum quelques juges et autres professionnels de la justice ou de la Dass, cela pourrait très certainement expliquer leur très franc parti pris ? Pour me faire inscrire sur la liste électorale, tout était aussi assez simple, peut-être un peu comme à la cassation, fin 2008. Mais ces audiences étaient publiques. En chambre dite du conseil, à huis-clos, tout devient à chaque fois beaucoup plus « compliqué », irrationnel.
Fuck you, Fuck you very, very much, Cause we hate what you do, And we hate... Un son « explicite ».
Le Figaro du 20/10, « un réquisitoire examiné à la loupe... »
Petite bafouille au juge pour enfant
Ajout du 17 au soir. Je suis allé faire un tour sur le parvis du Troca, à la fête de la misère, où j'ai pu discuter brièvement avec quelques personnages ou personnalités. La LDH pourrait être intéressée par ce billet-ci ainsi que par ce billet-là... voir par un peu plus, dans les différentes sections de ce blog ; on m'a déjà dit que son contenu n'est pas inintéressant. Le Défenseur des Enfants devrait connaitre mon blog. J'en ai tout de même profité pour glisser une carte de visite à Madame Dominique Versini. Ce matin même, je me référais encore à un rapport récent du Défenseur des Enfants lorsque je découvrais une sorte de critique d'une décision de justice américaine. Je pense que ATD Quart Monde ainsi que Monsieur Martin Hirsch trouveront quelques opinions ou points de vues et quantités d'informations utiles dans mon blog, par exemple, ces quelques extraits de la revue de l'AFMJF, plus particulièrement, cette référence là. Le contenu de la revue Société Civile de janvier 2005 devrait être connu. Ce genre de recueil est peut être plus utile. La section Epilogue ou même ce blabla là devrait suffire à démontrer combien il est facile en France de faire placer un enfant, puis de toujours proroger ensuite la mesure. Les outils sont des plus variés, mais certains discours semblent souvent être si similaires... Je n'attends pas de retour particulier ; le placement de Justine est une affaire dite « privée ». Par contre, je pense que quelques personnes à qui j'ai parlé aujourd'hui sauront s'inspirer et exploiter ce qui est publié par ici ? Une personne a levé les yeux et a pris très peur pour moi lorsque j'ai parlé de tout ce que j'ai déjà envoyé au château ou à sa chancellerie ; je lui ai répondu que je n'ai rien à redouter car je suis très officiellement et définitivement débile, la Cour confirmait, fin mai dernier : « les résultats d'une psychothérapie se font attendre ».
Ajout du 18. Je me relis et je ne vois pas quoi ajouter d'autre hormis, encore une fois, Fuck You (mais very much).
Ajout du 19. Ces deux billets sont aussi susceptibles de retenir l'attention de ATD-Quart Monde : Très cher divorce... ou « Silence, on souffre » et « La police des familles », c'est concret et confirmé par Morano ? On attend maintenant l'issue à la crise, puis des jours meilleurs. D'ici là, Un mode d'emploi du blog pourrait servir également.
Du 19 encore... Ce matin, j'ai appelé M. Roth, des services AEMO de l'ARSEA Oswald, je n'avais pas la moindre nouvelle de ses services. Je l'ai informé que j'ai finalement opté pour la voie de l'outrage de M. Nicolas Sarkozy, Président de la République Française. Après quelques Fuck You (very much) suivis d'un envoi de suppos au château, des laxatifs, ce devrait être suffisant, l'outrage est-il avéré ? Qu'en pensera l'UMP ?
Je pense que je ne vais pas changer grand chose à ce qui suit. Je vais encore attendre quelques jours, y réfléchir un peu, me relire, puis très certainement copier/poster ce qui suit. Si je change ou ajoute quelque chose à cette lettre ouverte, j'aviserais. Mais je crois qu'il est inutile de trop en faire, seul des pros ou des initiés y comprendront quelque chose, or ils ne font aucun commentaire... auraient-ils la trouille ? Il faut admettre que ce qui arrive au chef Jean-Hugues Matelly n'est pas très rassurant. Ces derniers temps, on parle aussi de plus en plus fréquemment de maltraitance de personnes âgées ou vulnérables, ce n'est pas très rassurant non plus. Une opinion de Brazelton et Greenspan de 2001 pourrait même faire rire ou ricaner frémir : « L'ironie est que, si cet état de choses perdure, dans quatre-vingt ans, les bébés d'aujourd'hui se trouveront replongés dans ces environnements impersonnels qui leurs sembleront étrangement familiers. »
Ah, ces récits noirs ou Loup... Qui es tu ?... Les requins sont à peine plus loin, un dauphin vient de nous en parler. Par chance pour lui, ce poisson là, élu et « pré-désigné », a un super comité de soutien mais aussi un hyper papa vu à la télé qui ont le droit de le défendre. C'est ça, la démocratie, et ce qui est juste et bon, nous dit-on. J'ai des doutes.
Fuck you, Fuck you very, very much, Cause... Un son « explicite », posté en septembre dernier.
Dossier ...
Assistance éducative
Brouillon de lettre ouverte
Monsieur le juge pour enfant,
Par votre correspondance du 21 septembre dernier, j’ai le sentiment que vous me suggériez de ne plus vous solliciter, d’attendre le mois de décembre et une improbable audience, à la cour d’appel de Versailles. Il me semble que vous m’avez fait parvenir votre correspondance alors que ma fille Justine ou Maître Delphine Roughol, son avocat, venaient de vous communiquer eux même des éléments dont je ne connais pas la teneur.
Depuis, j’ai téléphoné aux services AEMO de l’ARSEA Ostwald et j’ai alors pu discuter longuement avec Monsieur Roth, un responsable. Ces services ont été priés de vous communiquer une note d’information. Je crois cependant que pour les parents, la représentation n’est pas obligatoire lorsque le juge pour enfant est saisi.
[...] Je souhaite rappeler maintenant que depuis plusieurs années déjà, Justine a un juge pour enfant, un juge des tutelles, un ministère public, un corbeau, des kapos, des travailleurs sociaux, des psychologues, un cafard, un avocat et même un pasteur qui lui sont tous très dévoués. Je vous informe que, très récemment, Justine ne parraissait toujours pas avoir un médecin ; je crois qu'elle n'en a plus vraiment depuis son « placement » à l'OSE France, qui lui profitait tant.
[...] Vous me suggérez donc d’attendre d’être enfin reçu et « entendu » par la cour d’appel, sa chambre des créatures inférieures mineurs. Je crois que vous connaissez les travaux de Jacques Donzelot et de Irène Théry. L’affaire dite d’Outreau a aussi fait couler beaucoup d’encre ; vous pouvez aussi connaître certains travaux de la Mission de recherche Droit et Justice ; d’autres travaux et publications tels que ceux de l’Inserm ou du CNRS sont parfois plus confidentiels ou méconnus. Il y a peu, la Cour des comptes rendait un rapport public, « La protection de l’enfance », jugeant manifestement ce dispositif « insuffisant ». Mi septembre dernier, une Directrice départementale de la PJJ se jetait par la fenêtre, nous avons entendu parler un peu de maltraitance institutionnelle. Je vais bientôt aller plaider à la cour d’appel de Versailles tout en connaissant très bien ses usages et en sachant moi aussi parfaitement que cette voie de recours ou de Justice est réputée illusoire ou inaccessible aux parents d’un enfant « placé ».
[...] Mais avant de publier cette nouvelle caricature, vers le 20 novembre prochain, je devrais être dans Paris avec un mégaphone, pour la grande fête des 20 ans de la CIDE. L'an dernier, à l'occasion de la grande fête du soixantenaire de la DUDH, j'organisais un autodafé d'ouvrages de Dalloz et de l'Unicef; en contrebas de la BNF, à Paris. Je parle depuis quelques mois de l’incurie crasse de l’administration judiciaire française et, depuis peu, je n’hésite plus à parler aussi parfois de tromperies, d’escroqueries et même de pédopornographie judiciaire.
Je vous prie de croire, Monsieur le juge pour enfant, en l’assurance de ma plus haute considération.
Ne pas savoir imaginer dans les bornes du réel est un art • Nihil Messtavic
Une soeur trisomique : « un antécédent familial », selon sa magistratüre
Le tréma ou l'Umlaut de « sa magistratüre » n'est pas une faute de frappe. J'assume ; ce billet aussi. Je ne cherche pas à récolter des points goodwin, je les laisse au SNEP. J'assume, tout simplement, comme ce billet.
Avec ce faire part, plus bas, d'une AFAEI, chez Dalloz ainsi qu'à la HALDE ou à la FNATH, des pros comprendront peut-être un peu mieux pourquoi, en décembre dernier, leur fumeux et tout nouveau Code du handicap flambait, par dessus deux autres ouvrages ? J'assume cet autodafé de livres inexploitables, tout autant que ce billet-ci.
Mi avril 2008, Madame Laurence Ballet, Directrice juridique des éditions Dalloz, m'avait fait l'honneur d'un commentaire alors que je ne comprenais pas bien ce que m'avait écrit le juge Xavier Serrier. Je me demande si les éditions Dalloz commenteront un jour ce billet-là à moins que celui-ci. Il en reste, des pros, sur la toile ?
Ces deux faire part, à la suite, sont publics. Ils sont parus dans un grand quotidien régional. Même le corbeau de l'histoire, une tata de la Dass, et sa soeur, le pasteur d'Uhrwiller, pourraient s'aventurer à les commenter. Le pasteur d'Uhrwiller n'a jamais constesté aucune décision de Nanterre, bien au contraire. Qu'en diront les spécialistes plus laïques de l'OSE France ainsi que la Direction de cette même association qui oeuvre elle également dans ces domaines du dit « handicap mental », mais plutôt et historiquement en faveur de certaines catégories socio-cultuelles ? Le pasteur d'Uhrwiller a déjà été assez clair avec moi : la « polémique », ça ne l'intéresse pas ; d'après ce que j'ai pu constater, les débats devant la cour d'appel, ça ne l'intéresse pas trop non plus.
Le second faire part, de l'AFAEI, va pouvoir constituer une belle « preuve » pour deux intellectuels putéolois, ils pourront l'ajouter à leur dossier « psychiatrique » me concernant. Nous ne pourrons que « mieux » situer la qualité de certaines expertises socio-judiciaires : de comptoir voire de cours de récré de primaire, d'il y a plus de 30 ans.
Maître Delphine Roughol me dira encore qu'on expose pas « la vie privée de Justine », pas comme ça ? La réponse que je lui ferais sera tout aussi simple que celle que j'adressais il y peu, au pasteur d'Uhrwiller : prout.
Fuck you, Fuck you very, very much, Cause... Un son « explicite », posté en septembre dernier.
Dialogue
Nicolas Sarkozy et Michel Onfray - Confidences entre ennemis
D'un côté, un philosophe athée, antilibéral, hédoniste et libertaire. De l'autre, un candidat à la présidentielle n'hésitant pas à remettre en cause la loi sur la séparation de l'Église et de l'État, un ministre de l'Intérieur rêvant au rétablissement de l'autorité. À notre initiative, les deux hommes se sont rencontrés. On s'attendait à un choc frontal, il a été question de la croyance, du mal, de la liberté, de la transgression. Voici un court extrait du dialogue qui a provoqué la polémique dans les semaines précédant le premier tour de l'élection présidentielle. Le dialogue intégral, sur 8 pages, est publié dans Philosophie magazine n°8.
M. O. : Je ne suis pas rousseauiste et ne soutiendrais pas que l'homme est naturellement bon. À mon sens, on ne naît ni bon ni mauvais. On le devient, car ce sont les circonstances qui fabriquent l'homme.
N. S. : Mais que faites-vous de nos choix, de la liberté de chacun ?
M. O. : Je ne leur donnerais pas une importance exagérée. Il y a beaucoup de choses que nous ne choisissons pas. Vous n'avez pas choisi votre sexualité parmi plusieurs formules, par exemple. Un pédophile non plus. Il n'a pas décidé un beau matin, parmi toutes les orientations sexuelles possibles, d'être attiré par les enfants. Pour autant, on ne naît pas homosexuel, ni hétérosexuel, ni pédophile. Je pense que nous sommes façonnés, non pas par nos gènes, mais par notre environnement, par les conditions familiales et socio-historiques dans lesquelles nous évoluons.
N. S. : Je ne suis pas d'accord avec vous. J'inclinerais, pour ma part, à penser qu'on naît pédophile, et c'est d'ailleurs un problème que nous ne sachions soigner cette pathologie. Il y a 1 200 ou 1 jeunes qui se suicident en France chaque année, ce n'est pas parce que leurs parents s'en sont mal occupés ! Mais parce que, génétiquement, ils avaient une fragilité, une douleur préalable. Prenez les fumeurs : certains développent un cancer, d'autres non. Les premiers ont une faiblesse physiologique héréditaire. Les circonstances ne font pas tout, la part de l'inné est immense.
Darcos au secours de Jean Sarkozy
AFP, 14/10/2009 | Mise à jour : 09:12
Le ministre du Travail Xavier Darcos a volé à son tour aujourd'hui au secours du fils du chef de l'Etat, Jean Sarkozy, dont la probable accession à la tête de l'Epad, l'établissement public de La Défense (Hauts-de-Seine), continue de susciter le malaise y compris à l'UMP. "Je peux comprendre que, lorsqu'on a soi-même des enfants à aider dans leur carrière, ce soit difficile à comprendre, mais cette affaire au demeurant est pour moi incompréhensible", a déclaré M. Darcos sur Canal +. "Où est le problème? Il a été élu par le peuple conseiller général, président de son groupe par des conseillers généraux, il sera vraisemblablement élu par le conseil d'administration de l'Epad, ça s'appelle la démocratie", a défendu M. Darcos. Dénonçant un "climat délétère et répugnant qui cherche à cibler les personnes au lieu des sujets, souvent d'ailleurs alimenté par l'extrême-droite", M. Darcos a invité à "ne pas faire un délit de sale nom auprès de Jean Sarkozy ou un délit d'anti-jeune". Répondant aux critiques sur l'âge (23 ans) et la formation de Jean Sarkozy, M. Darcos a répondu qu'il y avait "11.500 élus de moins de 25 ans en France".
L'histoire se répète
J'avais déjà demandé de l'aide, dès la fin 2002, puis Justine a fini « placée ». Depuis j'avais fait plusieurs signalements, entre 2003 et la mi-2005. Mais Justine avait ensuite fini par disparaitre, pendant de très longues années. Depuis peu, Justine ne souhaiterait à nouveau plus vivre avec nous, un peu comme à l'automne 2005 ?
Ici, sa chambre réaménagée au cours de cet été, avec elle, à son gout, restera donc pour le moment vide. En 2005, divers projets sont aussi tombés à l'eau... demander de l'aide dans ce pays qui semble parfois être complètement noyauté par des camaraderies, je crois qu'il vaut mieux éviter. Ne surtout pas solliciter la Dass...
Bref, on a donc « perdu », encore une fois ; tout était alors parfaitement justifié et motivé quand même, M. Kant a fait tout ce cinéma pour rien ? Ce qui se trame maintenant va sûrement rassurer tout le monde, notamment certains professionnels de la Dass ainsi que d'autres moralistes ou apôtres - relire le doyen Carbonnier, son essai sur les lois.
There's nothing to do and there's nothing to say... je lis et j'écoute Lily Allen, It's Not Me, It's You, ça me détend.
Aujourd'hui, bientôt fin 2009, la situation est totalement différente. Justine a déjà 16 ans et depuis peu, les juges ne lisent plus dans ses larmes, versées à l'audience, comme le ferait un guru, lisant dans des entrailles d'un poulet, mais pour un résultat ou des effets présentant pourtant d'étranges similitudes.
Pour ce qui suit, un poème de la fin 2005, voir au mois de mars 2008 ; ont suivis depuis cette procédure de prise à parti, un véritable ovni judiciaire, puis un arrêt de cassation qui me donnait donc entière satisfation. Depuis, nous avons surtout pu passer cet été 2009 en famille, avec nos deux enfants, à peu près comme tout le monde.
Fuck you, Fuck you very, very much, Cause we hate what you do, And we hate... Un son « explicite ».
Je peux maintenant tourner une page. J'ai crée une nouvelle section pour un épilogue, un blog « à l'envers ».
Au juge des tutelles
Son greffier doit impatiemment attendre que je lui écrive, il souhaitait ma réponse pour le 15 courant. Mais je n'ai pas eu le temps entre tous ces trucs à faire ou à lire. Cette semaine, sur un mur d'une entreprise, j'ai relu quelques citation supposées renforcer l'esprit d'innovation et la créativité du personnel. Parmi d'autres, j'ai retenu cette phrase de Michel-Ange : « Le plus grand danger pour la plupart d’entre nous n’est pas que notre but soit trop élevé et que nous le manquions, mais qu’il soit trop bas et que nous l’atteignons. » J'adore ces citations... de débiles ?
Il y a peu, dans le forum du Monde, un certain Ancistrus2 affirmait qu'il n'y [aurait] plus de justice dans ce pays. Je lui ai répondu que dans un tel cas, « on répond avec une plume ou une carotte. Je pense que dans certaines situations, vraiment grotesques, on pourrait même répondre sans gène avec des tampons taillés dans une patate. Je crois d'ailleurs que je vais tailler un tampon pour répondre sous peu au juge des tutelles. »
C'est fait. Je crois que je vais simplement imprimer et expédier ce qui suit ; il parviendra une copie au juge pour enfant. J'en remettrais une copie à la cour d'appel de Versailles, au Président de la chambre des créatures inférieures. Un juge des tutelles, ça a un peu plus les pieds sur terre, parfois même ancrés dans le cadastre... Je suis curieux de sa réaction. Par le passé, j'avais beaucoup aimé travailler avec lui.
Mais au train où vont certaines choses lorsque sa justice est saisie, je ne sais pas si le juge des tutelles me sera encore utile pour faire avancer mes affaires. Certaines avancent d'elles mêmes, tout à fait naturellement. Les autres concernent très directement, sinon principalement, ma fille aînée Justine. Dans moins de deux ans, Justine sera déjà majeure, peut-être livrée à elle-même ainsi qu'à de bons conseils...
D'après le greffier du juge des tutelles, je suis sous contrôle judiciaire. Je répondais à Ancistrus2 que « c'est à peu près tout ce qui doit être sous contrôle dans mes affaires. » Le reste, de mon point de vue, c'est juste étouffé.
Voir L'alibi généralisé de la notion de l'intérêt de l'enfant
Monsieur le juge des tutelles,
Cet été, en pleine période estivale, me rappelant que je suis l'administrateur légal des biens de ma fille aînée Justine Kant et que je suis sous contrôle judiciaire, votre greffier m’a prié de vous faire parvenir un état détaillé de ses biens et revenus.
Je n’ai pas d’informations récentes relatives au compte bancaire de ma fille Justine, à la Caisse d’Epargne. Je vais à nouveau solliciter cette banque et m’assurer que « inconnu » n’est pas réintervenu sur ce compte de ma fille. Je vous informerais si cette banque m'opposait encore une fois le secret bancaire et si elle persistait à nouveau dans son refus de me répondre.
[...] Par le passé, j’avais déposé un certain nombre de plaintes mais celles-ci ont toutes été classées, dépouillées de leurs éléments matériels ou sont restées sans suites connues. J'avais informé le juge des tutelles. Depuis, et après relance, je n’ai plus sollicité le Procureur de la République à ces sujets, la démarche me paraissait vaine.
[...] Cet été, votre greffier me demandait donc de vous retourner un épais formulaire dument rempli. Mais comme la justice ne coopère manifestement pas avec moi, bien au contraire, et que personne ne me tient informé, dans l'immédiat et peut-être pour un moment encore, je ne pourrais pas satisfaire cette demande votre greffier - voir les motifs précédemment exposés.
[...] Par ailleurs, je vous joins à la présente la copie d'un arrêt de rejet - mais motivé - rendu en décembre dernier, par la première chambre civile de la cour de cassation. L'arrêt rappelle des textes organiques et le statut de la magistrature. Plusieurs juges ainsi que le ministère public ont pu être surpris par cette issue qui me donnait entière satisfaction. Depuis, j'ai déclaré un second pourvoi. J'ai également fait appel de la dernière décision rendue par le juge pour enfant ; la cour d'appel a convoqué pour ce 11 décembre prochain. Il y a peu, j'ai aussi communiqué des éléments nouveaux au juge pour enfant ; aujourd'hui, je reste dans l'attente de sa réponse, souhaitant qu'il me convoque bientôt, avec ma compagne.
J'expédie un son
Des suspects, des condamnés et même des terroristes peuvent expédier toutes sortes de choses, un peu partout. Il leurs arrive parfois d'être entendu, des radios peuvent même relayer certaines informations. Je crois qu'on recherche encore la « cellule 34 » et que certains services très spécialisés souhaiteraient, un jour, enfin la recevoir ?
De temps en temps, je poste aussi des trucs. Pourquoi m'en priverais-je ? En début d'année, j'ai expédié un poussin à sa chancellerie. Je n'ai jamais eu de réponse. Par contre, à peine plus tard, j'ai pu rencontrer ma fille aînée. Puis cet été, elle a pu passer quasi toutes ses vacances scolaires avec nous, en famille, et renouer avec des amis aussi.
Je n'expédie pas le son de ce billet-ci, mais celui que j'ai publié dans ce même blog, dans la nuit de samedi à dimanche dernier. Il [me] plait beaucoup. Comme prévu, je l'expédie avec des cartes de visites, à l'attention :
• du Garde des Vélodromes Sceaux,
• de l'Agence France Frousse Presse,
• du Président de la chambre spéciale des créatures inférieures mineurs
Certains de mes lecteurs ont pu remarquer que j'ai quatre clefs USB à poster. La quatrième parviendra évidement au château. Les uns vont ricaner tandis que d'autres pourraient s'émouvoir en pensant qu'un tel son parviendra bientôt à Monsieur Nicolas Sarkozy, notre chantre. Mais que tout le monde se ravise ou se rassure. Pourvu que la Poste ne tombe pas en panne et la quatrième clef parviendra au château, à l'attention du Président de la République Française.
Je pensais d'abord ajouter quelques broutilles sur ces clefs de 2 giga. Mais je vais m'abstenir, les destinataires en trouveront bien assez dans ce blog. Je ne souhaite pas les embrouiller ni passer encore une fois pour un imbécile en joignant, par exemple, cet extrait du Parisien qui nous rapportait des propos prêtés à MAM. Ce son et mes cartes de visite, ce sera amplement suffisant et, à mon humble avis, certainement très « explicite ».
Des clefs USB et un Monde récent
"Marianne" a reçu une lettre de cavale de Jean-Pierre Treiber
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 17.09.09 | 20h01 • Mis à jour le 17.09.09 | 20h56
Scientologie : tollé dans la magistrature après la modification de la loi
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 16.09.09 | 14h33
Quand Jean-Pierre Treiber écrit à la presse
France Info - 20:46, un son
Périco Légasse,
chroniqueur culinaire à Marianne et destinataire de la lettre attribuée à Jean Pierre Treiber (0'45")
Un naufrage annoncé, un de plus
Aujourd'hui, je m'aperçois que la dernière décision du « nouveau » juge pour enfant ne sera finalement pas exécutée non plus ou alors, très grossièrement et partiellement. En effet, et alors que le juge pour enfant de Strasbourg (sur délégation) n'a toujours pas désigné un quelconque service AEMO ou tiers médiateur (sur Internet, on peut lire que, s'ils existent, ces services sont tous débordés), j'apprends ce soir que le pasteur ne souhaite pas nous parler, condition pourtant requise pour organiser les DVH et les voyages de Justine. Le « nouveau » juge pour enfant exigeait lui-même que le pasteur et nous communiquions un minimum au cours de l'année à suivre... « dans l'intérêt de Justine ». Ma compagne pouvait pourtant « faire fonction de tiers », elle en avait parlé au « nouveau » juge.
Il semblerait même maintenant que « le projet pour Justine » imaginé par le pasteur et l'ARSEA, avant l'audience de juillet dernier et imposé depuis, est incompatible avec ce que pouvait envisager le « nouveau » juge pour enfant, soit un retour de Justine, au cours de cette année scolaire. Je me demande pourquoi je pense parfois tant à l'affaire Finaly, une histoire d'un temps révolu et avec des protagonistes bien différents, elle avait fini par diviser la France.
Je pressens qu'en juillet 2010, à l'échéance de cette ultime mesure d'assistance dite « éducative », le bilan sera à nouveau des plus grotesques. « M. Kant n'a toujours pas... supprimé son blog. » D'ici là, Justine va « profiter » de l'internat, aux frais des Hauts de Seine, tandis qu'ici, sa chambre redécorée et réaménagée avec elle, à son gout, au cours de cet été, restera vide. A quelques minutes d'ici, à Montrouge, Justine pourrait pourtant suivre exactement le même cursus qu'à Hagenau, en Alsace. Evidement, ici, à Bagneux, avec nous, en famille, et avec une vue imprenable sur la tour Eiffel, Justine serait un peu loin de la paroisse d'Uhrwiller et de ces anges, à la campagne.
Ce samedi, nous avions posté une requête à laquelle le « nouveau » juge pour enfant de Nanterre répondra peut être, ce n'est pas sûr. En 2008, j'avais du sommer son prédécesseur... Nous lui avons exposé ce qui s'est passé au cours de ces derniers temps ainsi que les nouvelles difficultés auxquelles nous étions déjà confrontées. Plus tard, à l'occasion d'une audience, nous pourrons lui faire part de nos derniers constats et lui apprendre que sa décision de juillet dernier ne peut pas être exécutée. S'il n'y avait pas de suite à cette ultime requête, ce dont je peux aujourd'hui douter, nous aurons tout de même l'opportunité de plaider à nouveau, un jour, à la cour d'appel de Versailles, après les périodes de renvois usuelles, en raison de l'encombrement du rôle, selon les choix des juges et la grippe du facteur, en fonction des indisponibilités du pasteur et enfin, peut-être, selon les difficultés techniques voire toutes personnelles de Maître Delphine Roughol, l'avocate de Justine. Tout n'est donc pas encore perdu même si, comme d'habitude, ce sont encore une fois les mêmes qui ont « gagné ». Ca va rassurer Maître Eolas ; j'ai le sentiment que, selon lui, nous ne pouvions que « perdre » encore, faute de ces soins psychiatriques.
Aujourd'hui, j'ai dit à ma compagne que nous devrions passer une annonce pour une jeune fille au pair. Je pense qu'elle profiterait beaucoup du cadre que nous pourrions lui proposer, à quelques minutes de Paris seulement.
A la suite, un peu de littérature, du blabla « pour clouer le bec », du vent, de mes très nombreuses références.
Communiqué du Greffier, 18.5.2004 (requête no 49806/99)
ARRÊT DE CHAMBRE DANS L’AFFAIRE PRODAN c. MOLDOVA
La Cour rappelle que le droit à une procédure équitable en vertu de la Convention européenne des Droits de l’Homme serait illusoire si l’ordre juridique interne d’un Etat ayant ratifié la Convention permettait qu’une décision judiciaire définitive et obligatoire reste inopérante au détriment d’une partie. En effet, on ne comprendrait pas que l’article 6 § 1 décrive en détail les garanties de procédure – équité, publicité et célérité – accordées aux parties et qu’il ne protège pas la mise en œuvre des décisions judiciaires ; si cet article devait passer pour concerner exclusivement l’accès au juge et le déroulement de l’instance, cela risquerait de créer des situations incompatibles avec le principe de la prééminence du droit que les Etats contractants se sont engagés à respecter en ratifiant la Convention. L’exécution d’un jugement ou arrêt, de quelque juridiction que ce soit, doit donc être considérée comme faisant partie intégrante de la procédure au sens de l’article 6.
Justice : le droit de confiance
Document réalisé par la Direction des études de l’UMP
De source www.conventions-ump.org, extrait
Chapitre 1. Cinq priorités pour une justice plus efficace, plus moderne, plus proche des citoyens
Les critères de performance de l’institution judiciaire ont longtemps reposé exclusivement sur la qualité du jugement rendu : sa conformité au droit, son impartialité, son degré d’équité.
Depuis quelques années, les Français ont de leur justice une appréciation négative : à 70%, ils estiment que la justice fonctionne mal et plus d’un Français sur deux (53%) pense que ce fonctionnement s’est dégradé. Pour correspondre pleinement aux exigences d’un Etat de droit, la justice ne doit plus seulement veiller à l’application des lois, mais aussi répondre aux attentes exprimées par les citoyens.
70 années se sont écoulées
« Il vaut mieux ne pas remuer la merde », pourrait reprendre un colonel. Je sais, mais c'est plus fort que moi.
Où en sommes nous, 70 ans plus tard ? Les discours d'hier, à Gdansk, « très modérés », ont été salués par la Belgique. Le chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) nous apprenait qu'il juge « exagérée » la menace nucléaire iranienne. Nous attendons toujours la libération de Clotilde Reiss... et celle de Gilad Shalit.
Ce n'est pas sans raisons que je prend de telles notes. A qui veut l'entendre (pas les juges de mon coin, la plupart sont bouchés), j'explique que j'étudie des conflits de toutes natures, en me demandant parfois quelle est la place de l'enfant - ou de personnes vulnérables voire de « victimes » - dans ces espaces où se querellent des adultes.
D'après des juges, ma fille Justine n'aurait jamais été manipulée. Je pense que les mêmes marteleront qu'elle n'a même jamais été instrumentalisée. Je me dis pour ma part que des adultes peuvent parfois être très cons.
Monsieur Philippe Douste-Blazy aura ici certainement une opinion. Début 2005, peu avant que Justine ne disparaisse pour 3 à 4 années, alors que je m'étais déjà beaucoup plaint auprès des juges et du Conseil général du Val d'Oise, que je me plaignais encore beaucoup de sa situation au sein de l'établissement de l'OSE France de Taverny, ce lieu prétendu « neutre », et du travail des professionnels de l'OSE France avec le corbeau et le pasteur, un congrès avait fait rager quelques adultes. J'en ai encore des notes, certaines sont aujourd'hui au fond de mes références.
Toulouse, lundi 21 mars 2005
2ème Congrès international dans le cadre des
Rencontres Franco-Israéliennes de
Victimologie de l’enfant
Je regrette que certains aient cru possible de réduire le champ de vos travaux à une seule cause, alors que la victimologie des conflits, concerne tous les enfants de la planète et toutes les situations de violence dans le monde. ... Un discours de P. Douste-Blazy.
L'année d'après, en 2006, des adultes avait manifestement été manipulés par des médias. Je vais continuer à mettre en mots tout ce que j'ai étudié au cours des années passées, même si ça pourrait déplaire à certains juges de mon secteur. Je m'en fous, certains ne sont plus saisis, notamment le juge Anne Valentini, tandis que les autres, ceux de la cour d'appel de Versailles, sa chambre des mineurs, je vais les faire perdre encore, si nécessaire.
Je me demande si certains qui se sont prononcés ou qui se sont impliqués ou investis dans cette affaire ont bien conscience de s'être aventurés parfois sur de véritables territoires de guerre, contemporaines, où les débats font très souvent rage. Sur ces territoires, régulièrement des adultes n'hésitent pas un seul instant à manipuler des enfants - souvent même leurs cadavres - pour faire valoir leur point de vue... voire peut-être même, pour dynamiser un marché, tout simplement. Oui, je sais... « L'homme n'est pas une marchandise comme les autres », nous a dit notre chantre.
AP - Mon Jul 17, 2:52 PM ET
Israeli girls write messages on a shell
Voir Online controversy over graffiti by Israeli kids
Qu'en pense Monsieur Bernard Kouchner, lui qui pourrait aujourd'hui très bien connaitre le dossier de l'Arche de Zoé, ces « pieds nickelés » partis « sauver » des « orphelins » du Dafour ? Mais il a peut être tout oublié.
A l'OSE France et alors qu'on peut très raisonnablement affirmer que Justine est une enfant « de boches », Messieurs Richard Josefsberg et Eric Ghozlan pourraient également avoir des opinions à tous ces sujets.
Fin janvier 2007, j'ai assisté aux discours d'inauguration de la maison Ensemble, à Saint Germain. A cette occasion, Monsieur Roger Fajnzylberg m'a proposé un rendez-vous dans son bureau, rue du Temple. J'avais pu lui exposer la nature des difficultés que je rencontrais. Il devait se renseigner puis me recontacter. M. Fajnzylberg m'a finalement simplement dit que les professionnels de l'OSE France avaient tout fait « dans l'intérêt de Justine ».
Au château, qui m'a très souvent renvoyé vers ses dépendances, ses tribunaux, je pense qu'ils sont effrayés, comme à l'OSE France. Le château ne me répond plus depuis de très longs mois. Je n'envisage même plus d'écrire là bas.
Oui, je le sais bien aussi, des juges dans notre secteur ont établi tout à fait autre chose. Par exemple, que ma cadette serait née en 2001, rappelant que ma soeur aînée est trisomique... Maintenant que Justine est à l'internat, à 500 km, plutôt ravie d'y être bien qu'elle se plaigne de la distance qui nous sépare et de contraintes encore, je vais tranquillement pilonner et bavarder, comme depuis toujours, jusqu'à la main-levée de son « placement ».
Y aurait-il différentes manières d'interpréter ces mêmes faits ?
Pour ce soir, on nous avait programmé du « ludique ». Demain, la grille pourrait être un peu plus désagréable ? Je préfère pour ma part ce coupon de dimanche et des mots durs : « un zèle effroyable ».
Qu'en pensent-ils à l'OSE France ? Quelques uns de leurs professionnels pourraient peut-être aussi préciser comment ils lisent eux même du David Hume, ce qu'ils pensent de certains Etats de droit et de nécessités.
"Guy Môquet, un amour fusillé" sur France 5
France Info/Culture, par Danièle Ohayon - 18:30, extrait
Un tour d’horizon des programmes de premières partie de soirée et pour commencer, une soirée de fiction sur France 5, c’est une nouveauté ! Et la première est ce soir. Une manière d’appréhender l’histoire ou les faits de société plus ludique qu’un documentaire. Le programme est présenté par Thomas Hugues. France 5 commence avec la fiction de Philippe Bérenger : " Guy Môquet, un amour fusillé", qui avait été diffusée il y a un an par France 2. On se souvient que le jeune militant communiste et 26 de ses compagnons de détention du Camp de Chateaubriand en Loire Atlantique, ont été exécutés le 22 octobre 1941.
De source Yahoo!, au programme de France 3, demain soir, mardi :
22h00– 22h55 : Les rafles d'août 1942 en zone libre
Un crime de l'Etat français
« Les rafles de l'été 1942 menées en zone libre demeurent encore ignorées du grand public » déplore Serge Klarsfeld. Grâce à de nombreux documents d'archive et des témoignages, c'est un regard nouveau que pose Antoine Casubolo sur le rôle de l'Etat et de l'administration française dans la déportation des juifs. La parole est donnée aux derniers survivants de ces rafles. En août 1942, 10 000 juifs, hommes, femmes et enfants, ont été arrêtés dans le Sud de la France sur initiative de l'Etat français. Durant la Seconde Guerre mondiale, la France est le seul pays d'Europe qui a arrêté et déporté une partie de sa population. En 1945, seuls 270 prisonniers avaient survécu. Un documentaire produit avec le soutien de la Fondation pour la mémoire de la Shoah.
Prix Busiris pour Franck Louvrier
Par moments, j'ai le sentiment de raconter n'importe quoi même si j'utilise un vocabulaire très courant. Pour autant, je ne suis pas prêt d'avoir un prix Busiris ; mais ça ne m'intéresse pas, je les laisse très volontiers à d'autres. On m'a dit que j'aurai des « troubles psychiques ». J'ai d'ailleurs même été détecté, je répondais à pendragon qui voulait parler chiffres... Je pense qu'après les mouchards, une V3 de Hadopi devrait prévoir aussi des bouchons.
Chez Me Eolas, des commentaires disparaissent ; je peux le comprendre. J'en garde donc encore quelques notes perso, ici, ou je peux bavarder beaucoup plus librement, même si ce n'est que tout seul.
212. Le Mercredi 26 août 2009 à 22:12 par Bruno
@180, Me Eolas répondait: “Notez aussi qu’il est plus facile de critiquer ceux qui sont au pouvoir que l’opposition actuelle…”
Tout à fait d’accord. N’est-ce pas pour cela qu’on dit que le silence est d’or? J’ai vu passer cette dépêche, elle pourrait éventuellement expliquer pourquoi certains essuient plus de critiques:
AFP, 18/08/2009 - “Le Conseil supérieur de l’audiovisuel a établi les bilans annuels 2008 des chaînes de France Télévisions…” … le CSA chiffre ainsi pour les journaux à 33,5% le temps accordé à l’opposition parlementaire
Par ailleurs, ce qui circule sur le réseau n’est pas encore évalué, ni maitrisable. Ce n’est que dans le futur qu’on nous indiquera clairement où sont les tracts et où se situe la source du bon sens.
Nicolas Sarkozy poursuit sa conversion à Internet
[ 05/08/09 ] Les Echos, extrait
A mi-mandat, le chef de l'Etat affine sa stratégie Internet dans la perspective de 2012. Le site de l'Elysée sera refondu d'ici à la fin de l'année, pour devenir une « plate-forme d'échanges ». Un profil Facebook qu'il alimente régulièrement depuis quelques semaines, un site de l'Elysée converti au Web 2.0, des projets à l'UMP pour préparer 2012 : Nicolas Sarkozy a décidé d'inscrire la seconde partie de son mandat sous le signe d'Internet. Une vraie évolution pour le président de la République qui, contrairement à François Fillon ou François Bayrou, n'a jamais montré de goût personnel pour les produits high-tech.
205. Le Mercredi 26 août 2009 à 17:23 par Bruno
@204, Seb, bookworm
J’aime bien Internet, on peut depuis très longtemps et très rapidement sonder une mine d’informations. Pourvu que ça dure, j’aurai du mal à m’en passer. Je suis allé questionner l’oracle Google Books. Je lui ai soumis des mots de la phrase mystère qui cloue le bec. Il m’a trouvé “Vous êtes chef? Ce n’est pas si grave!” et “Il faut donc considérer que l’échec fait partie intégrante de la construction de la réussite.” On pourrait attribuer la source aux Shadoks: “plus ça rate, et plus on a de chances qu’un jour, ça marche”. Mais on trouve aussi certains de ces mots ailleurs.
@RG en 177 “Il risque de se passer pour ce projet de loi l’inverse de Hadopi”
Vous pensiez sûrement à Lopsi.
116. Le Jeudi 27 août 2009 à 08:13 par Bruno
@90 par pendragon “bruno, tu n’aurais pas un truc de rentrée à faire (genre les fournitures des enfants à acheter, les cahiers à couvrir ?)”
Plus j’y pense et plus je me dis que vous vous avez raison. Je vais vous laisser à discuter entre vous entre “dames de bon coeur”, de serpillères et de robinets aussi…
Juste un lien, je pense qu’il ne manquera pas d’intérêt. C’est un article de Foucault, publié il y a longtemps, dans Libé (ce “tract”): vous êtes dangereux [fr]. Je vous suggère de le lire en ayant bien à l’esprit des cas tel que celui de Marc Machin.
Tout va bien
Les vacances en famille se prolongent un peu. Selon le dernier jugement, elles devaient avoir un terme ce 17 août. Mais comme le pasteur et son mari sont partis en vacances, Justine reste encore avec nous pour quelques jours.
Le « nouveau » juge pour enfant souhaitait que Justine puisse préparer sa prochaine rentrée scolaire et ses affaires, pour l'internat, en Alsace. Ce ne sera donc pas vraiment possible. Justine s'est résignée à cette situation.
Par le passé, j'aurai souhaité que Justine puisse préparer correctement un voyage avec l'école. A l'époque, les professionnels de l'OSE France avaient pour mission d'organiser les vacances de Justine chez sa famille maternelle. Justine avait déjà du se résigner et se débrouiller seule pour préparer sa valise un dimanche soir, pour le lendemain.
La scolarité de Justine n'est manifestement pas bien importante pour cette « justice ».
L'internat scolaire est « un projet pour Justine » qui avait été élaboré par les professionnels de l'ARSEA et les tiers « dignes de confiance ». Selon le couple Clementz, Justine aurait depuis quelques temps des « troubles du comportement » et serait manifestement « manipulée » par son père (j'ai du mal à saisir comment ce serait possible). Justine bavarde à l'école et refuse de suivre les cours d'enseignement religieux... Au delà de ces élucubrations, je note surtout que le rapport et l'avis rendus par l'ARSEA, en juin dernier, ont une fois encore contraint le juge pour enfant de Nanterre à proroger le « placement » de Justine. Ce « placement » aurait très bien pu avoir un terme, dès la fin de cet été.
Par le passé, le corbeau de l'histoire exigeait la garde de Justine. Ca n'a pas pu se concrétiser vu le contenu du dossier d'assistance prétendue éducative, alimenté par le pasteur et le corbeau. Pour respecter un tant soi peu le dernier jugement de Nanterre, Justine prendra bientôt le train, mais pour la Lorraine et non pour l'Alsace. C'est un « arrangement » convenu avec le pasteur ; depuis que cette « justice » est saisie, le corbeau profite...
Je pense qu'il va falloir un outrage pour que cette mascarade ait enfin et très rapidement un terme. Par le passé, j'avais déjà fait un signalement avec mes moyens d'alors. Peu après, Justine disparaissait pour 3 à 4 ans. A l'époque, Justine était en colo ; je pensais qu'elle était en sécurité, dans un lieu vraiment neutre, et que nos autorités allaient réagir. Aujourd'hui, et alors que Justine sera sous peu à l'internat, je pense que peux à nouveau solliciter quelques autorités et services susceptibles de s'émouvoir un jour.
Je vais expédier quelques cartes de visites. D'ici quelques jours, il en parviendra une au Garde des vélodromes. Il en parviendra aussi une à la Direction de l'agence « France frousse ».
Une petite bafouille à MAM ?
Selon les magistrats professionnels de la cour d'appel de Versailles, « le nombre et la teneur » de mes correspondances annexées à ce dossier d'assistance prétendue éducative démontreraient quelque chose.
Dati pourrait avoir reçu un poussin.
J'envoie une simple carte de visite à MAM. Elle apprécierait Jean Carbonnier. Il m'arrive de le lire aussi.
Appel, pour des broutilles
J'aurai préféré faire un appel partiel, mais il me semble que ce ne serait pas possible. J'envoie donc un RAR très simple, comme me le suggèrent l'annexe au jugement ainsi que l'article 933 du NCPC, puis j'aviserais.
Le pasteur m’entend régulièrement plaider, depuis l’été 2005. Depuis la même période, il peut aussi facilement me lire, sur Internet. Il s'est donc plaint de mes écrits, en chambre du conseil uniquement. Maître Delphine Roughol, l'avocate de Justine, peut très facilement consulter le dossier construit par les juges pour enfants qui se sont succédés jusqu'à ce qu'intervienne le « nouveau », Monsieur Thierry Baranger. Cette avocate s'est également plainte de mes écrits, sur Internet ; en janvier dernier, à la cour d'appel, elle n'en menait pas bien large ; elle a pu souffler, fin mai dernier, en lisant le délibéré de la cour d'appel de Versailles.
Par le passé, le corbeau de l’histoire et sa sœur, le pasteur ou Mme Clementz, étaient comme cul et chemise ou comme compère et compagnon. En 2006, la cour d'appel l'avait elle même relevé. Aujourd’hui, ce serait moins vrai. En 2003, elles se sont toutes les deux rapprochées de l’ASE des Hauts de Seine. Le corbeau qui est elle même assistante sociale de l'ASE aurait alors souhaité avoir la garde de Justine. Comme je n’étais pas d’accord, le juge pour enfant a été saisi. Par la suite, les professionnels de l’OSE France ont travaillé avec le corbeau puis avec le pasteur. Les professionnels de l'ARSEA ont travaillé avec le pasteur et son mari, le médecin. Je m'en suis beaucoup plaint et les juges du secteur me l'ont très souvent reproché. Avec le « nouveau » juge, ça va mieux.
Fin 2003, Justine a été placée à Taverny, une « maison d'enfants » de l'OSE France. Entre 2004 et 2005, alors qu’elle était sous la responsabilité de l’OSE France, j'ai fait inscrire deux fois Justine au fichier des mineurs disparus. A la même période, la grand-mère maternelle de Justine se plaignait pour sa part de ne plus voir « Justine, sa petite fille »… les juges me l'ont aussi reproché or je n'y étais pour rien : Justine disparaissait en Moselle. Ces disparitions n’ont pas été élucidées ; mi 2006, la police me sollicitait encore à ces sujets. J’ai une vague idée de ce que Rachida Dati pourrait nous en dire.
En 2005, le juge pour enfant Anne Valentini a rendu au moins une décision qui ne m’a jamais été notifiée ; je l’ai découverte en consultant le dossier de Nanterre, au printemps 2008. A peine plus tard, ce même juge rendait encore une autre décision dont je n’ai pas pu faire appel. Fin 2005, Justine « disparaissait » finalement en Alsace, chez le pasteur d'Uhrwiller.
Aujourd'hui encore, le couple Clementz a la qualité de « tiers digne de confiance » or ce sont des « membres de la famille ». Il ne s'agit peut-être que d'une erreur de plume copiée/collée depuis 2005... Ces tiers « digne de confiance » ont des intérêts très particuliers dans les successions de la famille maternelle. D'autre part, le corbeau et des juges du secteur ont pendant longtemps cherché « beaucoup d’argent ». Certains juges chercheraient-ils encore ? Les tantes maternelles de Justine réclamaient sa garde mais semblaient aussi exiger l'administration légale de ses biens tout en calomniant à outrance son papa ; le juge des tutelles n'a pas été dupe.
Depuis quelques années, les juges pour enfant et la chambre des mineurs de Versailles me reprochent de ne plus avoir de relations avec la famille maternelle de Justine. Je n'en ai plus aucune avec le corbeau ; par le passé, il m'avait menacé puis il s'est rapproché de l'ASE des Hauts de Seine. Fin 2004, la grand-mère maternelle de Justine a résilié son abonnement téléphonique. A la mi-2005, la famille maternelle m'a fait chasser par les gendarmes et m'a encore menacé. Le pasteur avait disparu sans me laisser d'adresse ; c'est là bas que Justine a été « placée », en « un lieu tenu secret ». En 2007 et alors que tous mes « droits sur Justine » étaient suspendus, les juges m'intimaient encore de « laisser Justine tranquille » et de cesser de parler d'un « rapt ».
Aujourd'hui, le « nouveau » juge pour enfant semble exiger un terme au conflit entre moi et « la famille maternelle de Justine ». Cela me fait penser à un document publié sur le site de la cour de cassation. J'ai le sentiment qu'il suffirait que le corbeau ou le pasteur fasse encore n'importe quoi dans un proche avenir pour que « la relation père-enfant » soit à nouveau rompue. De même, je pense qu'il suffirait d'un ultime parjure de travailleur social pour que Justine « disparaisse » encore. L'instrumentalisation du « conflit parental » est un sujet aujourd'hui très bien documenté, je l'ai très sommairement évoqué, ce 9 juillet, à Nanterre.
Je pense que dans cette histoire, quelques professionnels de la protection de l'enfance ont fait montre d’une extrême naïveté ou d'une très flagrante mauvaise foi, voire des deux. Je vais aller en rediscuter un peu avec les juges de la cour d'appel puis ils pourront motiver encore, comme d'habitude. On ne change pas une équipe qui perd. J'y citerais une fois encore l'arrêt CEDH Kutzner contre Allemagne.
Nous allons surtout bientôt ressaisir le « nouveau » juge pour enfant. Nous avons pu constater plusieurs fois maintenant qu'il ne travaille pas du tout comme ses prédécesseurs.
Le pasteur est propre
Cette « justice » ne manque pas de culot. A ces pitres et bouffons : ksss, kss, osez enfin répondre en public.
De l'arrêt du 22 mai 2009
Serait-ce le moment de lire ou de relire 2001, l’odyssée du placement familial ou l’illusion du retour ?
Ma compagne est une professionnelle du spectacle vivant et je suis ingénieur. Nous sommes aptes à élever nos enfants, la cour d'appel de Versailles l'admettait elle-même, en 2006. Par le passé, Justine accompagnait souvent ma compagne au théâtre ainsi qu'à des répétitions... de spectacles et pièces pour enfants. Seule Justine « bénéficie » de ces mesures d'« assistance éducative ». La petite est à la maison depuis toujours, elle se porte très bien.
Evidemment, chez nous, à la ville, tout près de Paris, le théâtre, ce n'est pas à l'église, à la campagne. Ca peut déplaire à la « justice », nous sommes des laïques, des goys, des infra-citoyens. Seul les autres sont de « bonne » foi ? Je crois que la « justice » qui martèle « des opinions psychiatriques » attend que nous nous « convertissions ».
Ma mère est morte il y a 3 ans. Page 4 du même arrêt, un autre vilain lapsus ou une très fâcheuse coquille ? Alors que Justine était à l'OSE et que sa maman est décédée en 1999, on peut lire que, en 2004, « la médiatisation des rapports mère/fille organisée par le service gardien avait eu des effets bénéfiques mais pas au point de justifier un retour de Justine au domicile du père... » Bien lire « en 2004 », « la médiatisation des rapports mère/fille ».
Sur le net, on peut lire que « s'il est un sujet qui sépare [protestants et catholiques], c'est bien celui de l'approche de la mort et de l'accès à un éventuel au-delà. » Récemment, dans le Parisien, on pouvait lire que « nous ne réagissons pas tous de la même manière après la perte d’un proche. » Mais s'il fallait absolument plaire au pasteur...
Les magistrats de mon secteur auraient-ils contraint le droit pour « gagner » contre le père « biologique » ? On dit qu'ils sont indépendants ou encore, qu'ils n'en font qu'à leur tête. De toute façon, ils ne sont jamais responsables de rien et, au pire, ils affirmeront qu'ils ont été trompés.
Alfred Jarry
La Chanson du décervelage, le refrain et les choeurs
Voyez, voyez la machin’ tourner,
Voyez, voyez la cervell’ sauter,
Voyez, voyez les Rentiers trembler ;
(Chœurs) : Hourra, cornes-au-cul, vive le Père Ubu !
La procédure de prise à partie et la diffamation
Cette semaine, sur France Info, j'ai eu l'opportunité d'entendre une opinion au sujet de l'exécution de jugements, de voies de recours et de risques éventuellement encourus s'ils sont placardés en place publique. Ca m'a fait sourire. La quasi totalité des actes, jugements et arrêts qui concernent de près ou de loin Justine ou ma famille ont tous été commentés et diffusés sur Internet ou dans la rue, par tracts. De la radio, sur les ondes :
La procédure de prise à partie j'en ai assez parlé. J'ai le sentiment que ce qui est durablement incrusté dans Légifrance n'intéresse pas vraiment les professionnels. J'y allais sans avoué, me défendant avec ma carotte. Je crois que c'est un véritable ovni judiciaire, une expérience unique (en ce début de XXIe siècle). Tout s'est très bien passé et je reste entièrement satisfait par cet arrêt de rejet superbement motivé ainsi que par ses effets.
Dans le dernier arrêt rendu par la chambre des mineurs de Versailles, les juges relèvent pour leur part que cette affaire serait « publique » depuis mai 2007. Fin mai 2008, le juge pour enfant de Nanterre lui-même me reprochait d'avoir médiatisé cette affaire (articles de presse, blog, caméras pour France 2) et de persister sur cette voie. En mai 2007, je faisais un sit-in devant le ministère de la justice, il semblerait donc avoir marqué certains esprits.
En 2006, j'étais déjà dans la rue, à discuter de tout, un peu partout et avec qui voulait parler de protection de l'enfance, de dérives administratives ainsi que de grands naufrages judiciaires. Ah, Outreau, la magistrature en aurait été toute boulversée ! Je n'ai pas tout publié dans ce blog. Je crois que des milliers de personnes connaissent cette histoire, certains la suivent depuis le signalement à l'ASE, début 2003. J'ai toujours été prolixe, bavard, avec mes amis, dans la rue ainsi que sur Internet, et on me l'a très souvent reproché dans la chambre du conseil.
Par le passé, je me plaignais parce qu'il n'y avait jamais eu d'investigations en région parisienne. En effet, les travailleurs sociaux et les juges s'en étaient entièrement remis au pasteur et à sa soeur, assistante sociale, en Moselle. Ils se sont alors acharnés et ont construit un mythe pour motiver un placement de Justine, en Alsace ou en Moselle, une « solution durable », « dans l'intérêt de l'enfant ». Début 2006, la cour d'appel avait vaguement ouvert les yeux et relevait qu'à la maison, en région parisienne, il ne manquait rien pour que Justine puisse s'y épanouir d'une manière tout à fait satisfaisante... Cette enfant a été purement et simplement flouée, spoliée, plumée.
Aujourd'hui, et malgré deux ans d'actions très fortes en justice car j'avais relevé de nombreuses anomalies dans des jugements et arrêts rendus, la Cour ne sait donc toujours pas quand ma cadette est née ! Ce n'est pas faute d'avoir tenté de discuter avec quelques convaincus et incrédules qui oeuvrent dans ces sphères du dispositif... de la protection de l'enfance, des professionnels qui prétendent détenir une vérité, faire un travail fabuleux. « Parfaitement motivé » martelait aussi la première présidence, en septembre 2008. Depuis quelques temps, j'ai renoncé à trouver un médiateur, c'est chose vaine dans ce pays. Lorsque vous en trouvez un, il décline. Il faut juste laisser faire, laisser les professionnels jauger et supputer, diffamer et produire des parjures, tout accepter, même le plus inadmissible, des pratiques ou situations parfois des plus abjectes.
On peut en pleurer mais j'ai fini par en rire également, souvent beaucoup, par exemple lorsque Nanterre a convoqué un dalmatien. L'invitation de Pékin et l'histoire de l'allumette étaient pas mal aussi. Lorsque j'ai vu la si douloureuse affaire Finaly, le clergé m'a aussi fait sourire : « quoi faire pour sauver la face ? »
Je pense avoir été crédible en mars dernier, peut être de trop ? Je constate que dans l'arrêt qui vient de me parvenir, la Cour s'est attachée à blanchir un peu tout le monde, sauf moi, bien évidemment. Je conserve cette étiquette de « malade mental » incapable d'entendre où se situerait l'intérêt de Justine. J'en rigole doucement.
Je trouve étrange qu'avec tout ce que j'ai versé à la Cour, l'avocate de Justine ait pu être blanchie par une simple correspondance, datée du 23 janvier 2009. Je trouve également extrêmement fragile la manière dont la Cour a réfuté mes allégations selon lesquelles Justine a été contrainte et conditionnée par les juges, les services sociaux ainsi que par sa famille maternelle à se résigner à être « placée » chez le pasteur. Il y a pourtant eu tout un « travail de séparation », notamment « en internat » de l'OSE France.
Je crois qu'il n'y a pas une page dans cet arrêt qui ne contienne des passages croustillants.
Aujourd'hui, il m'est parvenu une troisième ordonnance du « nouveau » juge pour enfant. Elle m'a fait sourire également mais Justine a été vivement déçue. Il m'est aussi parvenu un récépissé RAR bizarre ; sa date de réception est parfaitement illisible. C'est bien, ce récépissé ne prouve plus grand chose, je le range parmi mes collectors.
L'arrêt et la une du dernier Siné Hebdo