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Les régionales, en Moldavie française
Il y 10 jours, je pensais que cette page des régionales pourrait être très rapidement tournée. Cependant, juste avant le premier tour, j'ai encore vu apparaitre des écrits sur la toile, me concernant. En pleine campagne électorale et alors que la justice du 9-2 est saisie - j'ai plusieurs affaires « privées » sur le feu -, j'ai trouvé ces écrits particulièrement désagréables. Ce que j'ai lu ces jours-ci m'a beaucoup fait penser à certaines têtes, sur la liste de Pécresse ; quel hasard...
L'ex-dissident soviétique Boukovski exige le démenti des déclarations sur sa maladie psychique
14/08/2007 18:56 LONDRES, 14 août - RIA Novosti, extrait. L'ex-dissident soviétique réfugié en Grande-Bretagne Vladimir Boukovski et le groupe d'initiative de présentation de sa candidature à la présidence russe exigent le démenti des déclarations selon lesquelles M. Boukovski aurait été "psychopathe", selon un communiqué du groupe.
La veille, le journal britannique Daily Telegraph a publié certains propos d'un collaborateur anonyme de l'Institut Serbski de psychiatrie médico-légale de Moscou selon lesquels le "patient" Boukovski était incontestablement un "psychopathe". Du vivant de Brejnev, Vladimir Boukovski, connu par sa critique mordante visant le pouvoir soviétique, avait effectivement passé plusieurs années dans des hôpitaux psychiatriques.
Peu avant ce premier tour, le casier vierge d'Ali Soumaré a été critiqué par des irréprochables ; Soumaré est sur une liste qui s'oppose à celle de Pécresse. En 2007, Boukowski aurait souhaité se présenter aux présidentielles, en Russie ; par le passé, il avait lui-même beaucoup critiqué et contesté ; il n'a finalement pas pu se présenter car il aurait fallu qu'il réside en Russie. Je ne suis pas sur de telles listes, en Moldavie française, on est déjà très content lorsqu'on est autorisé à voter. Mais ce qui semble être des umpistes m'ont inventé une sorte de casier ou comme des dossiers qu'ils auraient en leur possession... et ces umpistes viennent d'en remettre une belle couche, ce 12 mars, une journée contre la cybersensure. J'ai bien écrit sensure, ce n'est pas une erreur de plume. Un tiers ou un parti aurait-il intérêt à me nuire voire à me discréditer, mes contestations et critiques déplairaient-elles à ce point là ? Ces umpistes m'ont même inventé des « problèmes de couple », c'est un coup à attirer l'attention des infréquentables de la Dass ; ma cadette n'est pas « placée », elle ne « bénéficie » heureusement d'aucune « aide » ; pourvu que le juge pour enfant de Nanterre et des gorets du social ne commencent pas bientôt à investiguer pour s'assurer encore une fois qu'il n'y a pas de problèmes chez nous, à Bagneux... pour que la petite en « profite » encore plus, évidemment.
Comme ce genre d'écrits douteux, sur le net, se « vaporisent » parfois très subitement, avant de réagir, j'ai préféré les faire matérialiser d'abord par un huissier, en personne. Les huissiers de justice sont aujourd'hui des experts dans ce domaine ; ce soir, en rentrant, ce que j'ai trouvé posé sur mon PC me l'a confirmé ; c'est ma compagne qui reçoit mes RAR et paquets, depuis longtemps. Je suis même agréablement surpris par l'épaisseur des documents et par l'ensemble qui m'a été communiqué. Cette fois-ci, je n'ai pas qu'un simple CD avec des images, des fichiers et un procès verbal de constat ; aujourd'hui, j'ai reçu de nombreuses pages imprimées, en couleur, numérotées et dument certifiées.
En décembre dernier, j'avais écrit au procureur de la République près le TGI de Paris. Je pense qu'il n'a pas donné suite mais j'attends confirmation. Au cours de ces dernières années, le ministère public n'aura donné suite à aucune de mes plaintes ; je sais juste que l'une d'elles a été « classée d'office ». En décembre dernier, je portais plainte en raison d'injures publiques, sur Internet, me plaignant aussi de faux et de calomnies, de mensonge ou de diatribes que je lisais, sur la toile, dans un blog, un service qui pourrait être hébergé en France, par OVH. Je souhaitais surtout que certains écrits disparaissent un jour d'Internet, mais la plupart sont encore en ligne. Depuis, j'en ai donc découvert de nouveaux.
J'ai encore de la lecture, ça va me distraire d'ici à dimanche et ce second tour. Ce dimanche, je vais à nouveau aller glisser une enveloppe dans l'urne mais l'UMP, Pécresse ou SarK.O. n'aura pas ma voix.
Un extrait de deux épais constats d'huissiers... justice.cloppy ? Un juge pour enfant de Nanterre ?
Une petite distraction, pour des mathématiciens
Depuis ce 12 mars et cette journée mondiale contre la cybercensure, je pense que tout est un peu différent dans ce pays. Depuis un moment, je me demandais comment « matérialiser » à peu de frais le contenu de mon blog ou, plus globalement, de certaines de mes données qui ont été publiées sur Internet, depuis 2003. Je pense avoir trouvé une solution toute simple. J'ai crée une grosse archive, d'environ 2 giga octets, puis j'ai généré trois sommes de contrôles, pour cette même archive. Ce 12 mars 2010, à 23h46, elles ont été déposées dans la boite mail d'un huissier de justice :
• une somme md5, 8da711cd06c159abd5e882942af...
• une somme sha-256, 88ccd15e89d4232fe307ef939594111f8df6...
• une somme sha-512, 7d683b61caf1de951ada912ac5846fb0...
Je pense que des mathématiciens et des juristes confirmeront que ces trois sommes et ce gros fichier attesteront pendant des années du contenu publié dans ce blog. Ces sommes de contrôle devraient maintenant être conservées pendant 30 ans. Par précaution, je vais tout de même déposer ces mêmes séquences de caractères auprès d'un second huissier. Mais je me doute bien qu'en Moldavie française, une telle information ou donnée ne prouvera jamais rien, elle ne pourra « qu'éclairer » des juges. Je remercie pour ma part les communautés GNU, Debian, Redhat, Fedora et la Free Software Foundation car, pour générer cette archive puis ces sommes, j'ai utilisé des Linux et leurs utilitaires.
Algorithmes de signature : Dictao préconise une migration progressive vers SHA-2
Edition du 18/06/2009 - par reseaux-telecoms.net - Extraits
Bien que l'algorithme SHA-1 reste considéré comme assez solide pour de nombreux usages, une possible diminution du niveau de sécurité a été décelée en avril 2009. « Dans des conditions particulières, la probabilité de trouver deux messages différents ayant la même empreinte SHA-1 est moins faible qu'auparavantnbsp;» [...] La Direction Centrale de la Sécurité des Systèmes d'Informations (DCSSI) préconise donc l'utilisation d'un algorithme de la famille du SHA-2 (SHA-256, SHA-384 et SHA-512), d'un niveau de sécurité plus élevé et qui confère une durée de vie plus étendue aux preuves». Dans ce cadre, la DCSSI recommande la migration, avant la fin de l'année 2010, vers SHA-2...
On vient de nous inviter encore à voter, en nous rappelant que c'est un « devoir ». Cette semaine, le juge pour enfant de Nanterre pourrait avoir reçu une bafouille ; j'attends maintenant de découvrir s'il convoquera une audience avant juillet prochain ou si cette Dass et le pasteur d'Uhrwiller vont continuer à tricher et à tromper, comme d'habitude, depuis plusieurs années déjà. D'ici à juillet prochain, j'ai largement de quoi m'occuper et me distraire. J'ai lu Boris Cyrulnik dans le dernier Figaro mag, je me demande s'il n'est pas un peu naïf ; à mon avis, c'est ce que pourrait aussi penser Jean-Louis Fournier, auteur de Où on va papa. Selon un article paru il y a quelques temps, dans le Parisien, Jean-Louis Fournier se méfierait de cette société, semblant considérer qu'il y a bien trop de voyeurs. Boris Cyrulnik supposerait plutôt que « très vite », cette émission « Le jeu de la mort » qui sera diffusée ce 17 mars devrait « inciter » tous les téléspectateurs à réfléchir.
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Quelle mouche a piqué ce notaire ?
Par moments, je n'y comprend plus grand chose. Il faudrait que je brasse à nouveau de vieux papiers, je les conserve, même si le juge pour enfant de Nanterre m'a très souvent intimé de tout brûler, puis d'oublier. J'ai le très net sentiment qu'il y a quelques temps, le juge des tutelles rendait une décision - qui m'avait beaucoup énervée et dont je n'avais pas pu faire appel, je pense qu'il y eu un couac... Cette décision n'aurait-elle pas été notifiée à l'étude de Maître Charles Halter, le notaire de la famille maternelle de Justine ? C'en serait donc une de plus qui n'aura pas été exécutée ? A quoi ça sert, des juges et des professionnels de la justice, en Moldavie française, et d'aller les voir, de faire appel, tout ça ?
On me prie maintenant encore une fois de signer les yeux fermés ou « d'accepter » alors qu'à ma connaissance, l'inventaire de la succession du grand-père maternel de Justine est toujours non conforme à la réalité juridique... j'en avais fait part à diverses autorités, je l'avais placardé dans mon blog et même imprimé sur des tracts que j'avais distribué dans Paris et sa région. Je m'en plaignais déjà en 2005 ou tout début 2006. En juin 2006, Maître Charles Halter le confirmait lui-même, dans une de ses correspondances au juge des tutelles.
Pourquoi cette lettre me parvient-elle aujourd'hui ? S'agirait-il de suites à ma correspondance de septembre 2009, au juge des tutelles ? D'ici quelques temps, après ce notaire, la police pourrait aussi me recontacter ? Fin 2004 et début 2005, j'avais fait inscrire Justine au fichier des mineurs disparus. Fin juin 2006, ces disparitions n'étaient toujours pas élucidées. Cette justice et ces administrations semblent avoir beaucoup de mal à boucler ou à bâcler ce genre d'affaires...
Mais ce n'est rien qu'une succession, une part qui revient à une enfant de boches. Par le passé, d'autres sont revenus des camps et constataient alors qu'ils avaient absolument tout perdu ou qu'ils avaient été dépossédés par la France et son Administration. On ne va donc pas en faire un fromage, pas pour quelques broutilles de plus.
Ma lettre au juge pour enfant est postée, avec une erreur de plume. Ce n'est pas depuis septembre 2005 que ma fille Justine est privée de soin, mais depuis 2004 au moins. « Quelle importance ? Son placement lui profite », rétorqueront des juges pour enfants, des juges de Versailles, le ministère public ainsi que des pros de la Dass.
Je viens d'avoir une conversation téléphonique avec Madame Millet, la grand-mère de Sébastien. Elle avait été condamnée pour des faits commis par sa fille. On devrait très bientôt entendre reparler de cette histoire. Je viens aussi de lire qu'il y a eu un rebondissement au procès Viguier, « ce professeur trop intelligent et trop droit pour être honnête »...
Actualités générales
Jacques Viguier: très intelligent, un brin psychorigide mais pas fou
Créé le 20.04.09 à 20h09
Mis à jour le 20.04.09 à 20h09, 20 minutes, extrait
La psychologue Catherine Hovsepian estime qu’il est «consciencieux, strict» et qu’il «essaie de compenser sa psychorigidité par des éléments de souplesse». Le psychiatre Daniel Zagury n’a pour sa part détecté «ni pathologie, ni névrose» chez ce cinéphile boulimique pas même la froideur souvent évoquée. Il voit plutôt «un ancien timide qui compense et surmonte un fond de doute concernant sa valeur». S’il n’écarte pas «un effondrement brutal des défenses de Jacques Viguier, il ne croit ni à l’assassinat de sang-froid, ni au crime passionnel d’un mari jaloux. A la grande satisfaction de Georges Catala, avocat de la défense heureux de ne pas retrouver «ce soi-disant mégalomane très très froid dont on nous parle depuis neuf ans». «Viguier est un type d’une intelligence supérieure qui maîtrise tout, y compris devant les experts», assure de son côté Guy Debuisson, l’avocat d’une des sœurs de Suzy.
Je n'ai pas l'intention de signer des documents non conformes à la réalité juridique. Ce notaire finira bien par trouver une autre solution. S'il s'obstine, je vais l'inviter à se rapprocher du Docteur Magalie Bodon-Bruzel et du juge pour enfant de Nanterre, ils lui expliqueront que le papa de Justine est « rigide ». Ce notaire ne pourrait-il pas plutôt solliciter les bons juges, le pasteur d'Uhrwiller et sa soeur, le corbeau de cette histoire ? Qu'il demande au ministère public ? Pour le reste, les travailleurs sociaux, les juges du coin et le pasteur se débrouillent toujours sans moi. Pourquoi ce notaire revient-il encore vers moi pour ce « dossier » ? Mais la quille suivra bientôt, fin 2011 ; on me le confirmait, à Versailles, en décembre dernier. Justine sera alors majeure et pourra signer, « se faire » dépouiller en personne.
Iran:le pouvoir "avertit" 17 publications
AFP, 09/03/2010 | Mise à jour : 11:14
Les autorités iraniennes ont lancé des "avertissements" à 17 publications locales, dont un important quotidien réformiste, pour des "manquements à la déontologie", "violation des règlements" ou publication d'"informations superficielles". Selon Mohammad Ali Ramin, vice-ministre de la Culture en charge des medias, les publications visées "n'ont pas respecté les devoirs du journalisme, ont violé les règlements sur les média, ont publié des informations superficielles, et propagé le matérialisme".
Bafouilles, à la Proküratura
J’avais depuis quelques temps pour projet d’écrire à nouveau à la Moldavie française. J'ai préparé des correspondances, pour le juge pour enfant de Nanterre ainsi que pour un procureur de cette République, près le TGI de Paris. Elles seront très certainement postées demain, s'il n'y a pas foule aux guichets. Je ne suis plus pressé.
Quelques uns de mes lecteurs pourraient se demander pourquoi je me suis encore adressé au procureur pour une plainte plutôt que d'opter pour des voies telles que la citation directe. Si le ministère public décidait de poursuivre, mon assureur pourrait éventuellement couvrir mes frais d'avocat ; une telle procédure ne me coûterait alors pas grand chose ? L'essentiel de mes requêtes et plaintes ou procédures ont toutes été rejetées, éparpillées, la justice s'est vautrée ou des décisions sont restées inexécutées ou ignorées. Fallait-il en faire plus, encore mettre la main à la poche ?
Mais aujourd’hui, je crois que chacun a d’autres soucis. Après avoir sauvé la planète, notre chantre s’apprête à sauver la Grèce ; ce n’est pas très surprenant car, selon le Monde, la France et l’Allemagne pourraient être parmi les premiers à pâtir de l’effondrement de cet « état membre », peut-être trop en marge de « standards » européens. A l'occas, je vais commander une bonne BD de Chappatte. Tandis que je m’adresse encore à cette même Moldavie, Zemmour nous reparlait de la Polygamie française, de ghettos, de délinquance, de trafics. Ce lundi, alors que Zemmour nous suggérait de détruire la HALDE, le FN aurait remporté une petite victoire contre la Licra ; mais d'après ce que j'ai lu, « gagner » ne serait pas l'essentiel dans ce genre d'affaires, histoires ou déboires.
Ce 8 mars 2010, nous célébrions le centenaire de la journée internationale de la femme. Aubry n'aura pas trouvé autre chose que de garnir un panier pour Frêche. Amara a fait mieux ; l'Elysée a pu plier, une marocaine pourrait bientôt revenir en France. Ce matin, j’ai ramassé quelques feuilles, un peu de consensuel, un bon tabloïde ainsi qu’un tract : le Parisien du 9-2, France Soir et Libération. La une du tract m’avait intrigué : « Plongée au coeur de différentes mouvances ». Il serait temps que Libé intègre qu'il n'y en a qu'une, celle des dominants, des pairs, des compères et de leurs plus proches ? Les courbettes, les promesses, les amitiés et les galanteries, ce n'est pas ma tasse de thé.
Super-contribuable, par Chappatte
chez Globe Cartoon, 12/2008
Fuck la Proküratura française
En novembre dernier, je pensais que j'en avais fini avec la promotion de ce son de Lilly Allen. Mais aujourd'hui, après avoir lu le Parisien du 5, je n'hésite plus à le republier, un extrait de Fuck You (very much), maintenant bien connu :
Que nous a dit cette mère, par l'intermédiaire des plumes du Parisien ? « Je voyais ma fille souffrir et je ne pouvais rien faire ». J'imagine assez facilement la scène des cadres qui volent en éclat et des prédateurs qui s'acharnent, dans une grande confusion d'indifférence et d'effroi général. Cette mère aura du se débrouiller toute seule, peut-être un peu comme lorsqu'un juge pour enfant et qu'une cour d'appel sont saisis. Je publiais la photo qui suit au retour de Versailles, début décembre dernier, avec mon compte rendu d'audience et les conclusions que je venais de déposer :
Loisel, son chat et ses hiboux, dans des cadres distincts
On ne peut pas comparer ni faire un quelconque rapprochement entre ce qu'ont eu à endurer cette mère et sa fille, en Seine et Marne, et ce que mes enfants et ma famille avons eu à endurer au cours de ces sept longues dernières années. La situation de ma famille est différente ; un enfant n'est plus là, ma fille aînée a été « placée » ou « sauvée » par la Dass. En Seine et Marnes, cette fillette « s'est faite bouffer » en quelques interminables minutes seulement. Car certains reprocheront à cette enfant d'avoir couru et d'avoir donc excité ces chiens ? Par chance pour elles, pour se défendre, sa mère avait son sac à main. Pourvu qu'aucun chien n'ai de séquelles, des défenseurs de la cause animale pourraient sous peu se retourner contre cette mère et cette fillette. Des professionnels du social relèveront-ils d'abord un terrible trouble de la relation mère-enfant ? Qu'en diraient Claire Davidson, « psychologue », « spécialiste » de la petite enfance, Richard Josefsberg et Thomas Resch, des éducateurs spécialisé ? On pourrait aussi questionner quelques comportementalistes ou des dresseurs de fauves, ce serait alors une tâche pour un juge d'instruction ou, de nos jours, pour le parquet. Ah, si j'avais eu un sac à main en janvier 2005, j'aurai pu frapper plutôt que de tenter de porter plainte...
Que souhaite maintenant cette mère de Seine et Marne, des « investigations », puis un « procès » ? De quoi se plainte-elle au juste ? Selon ce Parisien, « Personne ne les a aidées, aucun des clients n’a appelé les secours [..]. C’était comme si elles ne comptaient pour rien. Le patron les a laissée partir seules, avec la fille qui saignait dans ses bras. Voilà ce qui lui laisse le plus de séquelles… » Je crois que quelques professionnels ne manqueront pas de renvoyer d'abord cette mère vers un psychiatre, pour une bonne thérapie. D'autres relèveront peut-être qu'aucune « cellule psychologique » ni aucun ministre n'ont été dépêchés sur place ? Mais il peut toujours arriver des choses pires dans la vie, ce que des rescapés ou des descendants de déportés confirmeront. Je pense que des artistes tel que les Giraud confirmeront aussi. D'ailleurs cette fillette et cette mère de Seine et Marnes s'en sont toutes les deux plutôt bien sorties ? Je me doute cependant de ce que pourrait en penser Francis Gillery avec qui j'ai pu discuter quelques instants « d'expériences singulières », fin janvier dernier, au mémorial de la Shoah.
Cette semaine, j'ai encore eu des nouvelles de cette blogueuse, Madame Muller, ses enfants sont également « placés » - ou plutôt, éparpillés sur le territoire français ? Elle dit ressortir d'un entretien avec la police. Elle affirme avoir porté plusieurs plaintes en raison de non représentations d'enfants. Elle dit maintenir ses plaintes et dit avoir le sentiment qu'elles font depuis quelques temps « le ping-pong » entre un parquet du nord et un parquet du sud de la France. Ces jours-ci, elle se plaignait aussi de ne pas pouvoir accéder aux dossiers du juge pour enfant et de l'ASE, elle semble essuyer à chaque fois comme des fins de non recevoir. Je pense que cette histoire ou de tels déboires, kafkaïens, pourraient plaire à Jean-François Copé ainsi qu'à Eric Woerth, ils recenseraient ce genre de difficultés « administratives » ? A mon avis, cette mère n'est pas réellement en demande d'un « procès », je crois plutôt qu'elle souhaiterait que ses enfants soient un jour rapprochés. Mais vu le « travail » déjà accompli par la Dass, cela me semble pour le moment assez improbable. Certains pourraient un jour prier cette « pas contente » d'aller se faire soigner aussi. Mais les enfants de cette mère sont vivants ; dans ce genre de situations, d'autres encourageraient plutôt les parents à « se battre » et même « jusqu'au bout » ? Bienvenu au pays où Ubu est roi. D'ici quelques années, si ce « traitement » persiste, cette mère pourrait effectivement être mûre pour l'asile. Quelle importance, nous dira-t-on, car ses enfants auront pleinement « profité » de l'aide de la Dass ?
Juillet 2005, un enfant de 15 ans et demi, 30kg seulement...
ou tel que « sauvé » par l'OSE France, Nanterre et Versailles
S'il y avait eu des vagues en 2004 ou en 2005, il y aurait déjà eu un très bon scandale, de ceux dont nos élus ne veulent pas, Philippe Bas pourrait confirmer. Mais des professionnels de la Dass et des magistrats ont alors pu estimer que cela ne suffirait pas... à moins qu'ils aient supposé qu'il était alors préférable de tout balayer alors sous le tapis ? Depuis ce temps, la bosse sous ce tapis est devenue très épaisse ; ça jure, sur fonds de nombreux naufrages et fiascos judiciaires. A cette période là, 2005, une affaire glauque à Drancy avait déjà beaucoup émue. Drancy, Outreau puis Anger avaient même impulsé des réformes, un « appel des 100 », des voeux pieux, un travail balayé plus tard par l'UMP.
La Moldavie française,
un pays où les pourris et les filous sont rois
Je crois qu'il n'est plus la peine que j'en ajoute. Maintenant ce serait très certainement à d'autres d'assumer, d'oser ou de se risquer un jour à répliquer, par exemple, ceux qui ont toujours su faire montre de tant d'assurance, à huis-clos, ou lorsqu'ils rédigeaient puis expédiaient un rapport, une note ou une correspondance au juge pour enfant ou à la cour d'appel ? Qu'en dira Michèle Aliot-Marie ou MAM, Garde des vélodromes, des sceaux, Ministre de sa justice, de libertés ou quelque chose de cette nature ? En toute logique, elle soutiendra les juges et son ministère public, plusieurs substituts, procureurs et procureurs généraux ; je pense qu'elle sera très rapidement en difficulté, ce sera drôle. Si MAM ne savait plus quoi dire, elle pourrait solliciter Rachida Dati ainsi que Pascal Clément, Philippe Bas, Jean-Marie Bockel et Nadine Morano ; ses discours n'en seront que plus hilarants et obscènes. Que lâcheront encore les résidents du château ? Ils feront sûrement encore le bonheur des humoristes de tous bords. Roger Rajnzylberg, Directeur Général de l'OSE France, reprendra-t-il que les comptes de l'OSE France sont « certifiés par deux commissaire aux comptes » ? Jean-François Guthmann, Président de l'OSE France, va-t-il très cordialement m'inviter à porter plainte ? Il suivra alors une très franche rigolade, surtout si l'OSE France ajoute encore une fois que ses comptes sont « régulièrement déposés en préfecture en respect des dispositions légales ». J'attends aussi d'entendre le Président de l'ARSEA Alsace ou nos médias, journalistes, élus et professionnels de sa justice nous parler à nouveau de « logique citoyenne » ainsi que de « respect », surtout de « respect des autres », nous ne rirons que plus. A Gouvieux, les gaulois défendaient la famille d'accueil. Que fera Alfred Slovencik, maire d'Uhrwiller, prendra-t-il la défense du pasteur du village ? Entendrons nous prêcher Madame Clementz, soutenue par sa soeur, corbeau ou tata de la Dass, et son mari, médecin généraliste ? Que feront l'Eglise, les rabins et le CRIF, vont-ils défendre l'OSE France, l'ASREA Alsace et l'ASE du 9-2 ? Je pense qu'ils devront très vite défendre aussi l'association SOS Villages d'Enfants et leur ambassadrice ou marraine, Laurence Ferrari. A l'Unicef et à la mairie de Paris, ils devraient râler aussi, je pourrais leurs avoir gâché une très grande fête, en novembre dernier, celle des 20 ans de la Convention Internationale des Droits de l'Enfant. A toutes ces railleries et complaintes devraient aussi s'ajouter celles des syndicats de professionnels de la justice, de la police, du Ministre de l'Intérieur, des syndicats de « psychologues », de victimes, de travailleuses familiales et de gorets du social également. De nombreuses voix pourraient s'élever ou rester encorde absentes du champ médiatique, nos polémiciens et journalistes ou scribouillards seront susceptibles d'avoir encore du pain sur la planche. Puis suivront ensuite les conclusions des Etats généraux de l'enfance, cette année-ci, patronnés par notre chantre en personne ? Pauv' pays, où les chats américains sont certainement mieux lotis.
Eric Besson : "Je n'ai pas fait le jeu du Front national"
LE MONDE | 06.03.10 | 12h54, extrait
Après avoir lancé le débat controversé sur l'identité nationale, Eric Besson s'est fait plus discret. Le ministre de l'immigration, de l'intégration et de l'identité serait-il en disgrâce, obligé de se brider ? Il nie et repart à l'offensive : "C'est le tabou et non le débat qui entretient les mauvais instincts", assure-t-il en annonçant la tenue d'un colloque le 8 avril.
Mis à jour 07-03-2010 13:46, Metro France, extraits
Xavier Bertrand attaque le bilan "nul" du PS à la tête des régions
A une semaine du premier tour des élections régionales, le secrétaire général de l'UMP Xavier Bertrand est monté avec force au créneau dans une interview parue ce dimanche 7 mars dans "Le Parisien/Aujourd'hui en France". Interrogé sur le bilan des socialistes à la tête de la quasi-totalité des régions depuis cinq ans, le député de l'Aisne ne le qualifie pas seulement de mauvais, mais de franchement "nul", parce que selon lui, "il n'y a rien dans ce bilan". [...] D'après lui, depuis 2007 le PS s'inscrit avant tout dans "une logique d'antisarkozysme", ce qui "ne fait pas un projet".
Avec des tribunaux, une justice, des élus et des professionnels aussi couards ou pourris que ceux que j'ai fréquentés au cours de ces dernières années, le bilan de l'UMP ne peut être aujourd'hui que supérieur à celui des « anti-sakozystes » ? Je me demande si des magistrats professionnels n'auraient pas du me lire un peu mieux. Depuis janvier 2009, ils auraient pourtant pu saisir de très nombreuses opportunités. Où avaient-ils encore la tête ? A l'époque, j'étais très clair dans mon blog alors qu'au même moment, j'écrivais encore une fois au Garde des sceaux : « Contrairement à ce que le Docteur Magalie Bodon-Bruzel supposait dans un rapport très contestable versé au dossier de Justine en 2006, j’ai conscience des troubles que je crée autour de moi. J’ai également bonne conscience des troubles que d’autres créent et entretiennent autour de moi et de mes enfants. Cet expert missionné par le juge pour enfant de Nanterre aurait du m’entendre ou, à défaut, deviner que j’allais un jour répondre à la hussarde. » Juste après, Versailles renvoyait.
« C'est quoi ce blog, c'est à qui ? » C'est souvent très bien précisé, par exemple dans ce fichier ou ce billet. « C'est quoi ce titre et la Proküratura ? » C'est une invitation au voyage, pas en Russie, mais en Moldavie française.
« Russes, encore un effort », Courrier International du 4 au 10 mars 2010
« Peut-être qu'on s'est trompé », mais dans ce cas, « qu'ils fassent valoir leurs droits devant les tribunaux », a-t-il ajouté. « Je préfère qu'on ait le risque d'un contentieux devant un tribunal parce qu'on aura été trop sévère pour une habilitation plutôt qu'on se retrouve avec un drame par ce qu'on n'aura pas été assez sévère. »
Sarkozy justifie le retrait des badges
Le Figaro avec AP, le 21 octobre 2006, voir « Peut-être qu'on s'est trompé », a dit le ministre
« Woerth contre les barons régionaux », qu'est-ce qu'il nous raconte ?
Je suis allé écouter Eric Woerth, très probablement un expert des services publics et de toutes ces réformes, ruptures ou chamboulements de moeurs « envisagés ». Ce qu'il soutient dans ce clip est encore d'un style bien différent des discours et des humoristes que j'écoute ou lis habituellement. Que nous dit Woerth ? Que les conseils régionaux ou ces élus sont inconnus, que leur présence dans l'espace public se limite à quelques logos apposés sur des rames de trains ? On pourrait donc bientôt voir apparaitre partout, en île-de-France, des logos avec un beau V ou de jolies tâches de couleurs si cette région décidait de voter pour Pécresse. A 10 jours du premier tour, Woerth est probablement très sérieux ? Il est vrai que tout le monde ne s'intéresse pas au fonctionnement usuel des services publics et qu'une bonne campagne nous suggérant de redécorer les trains avec des logos différents changeraient la vie de très nombreux français et franciliens.
Woerth contre les barons régionaux
envoyé par franceinter. - L'actualité du moment en vidéo.
Woerth ira très loin s'il suit les traces de Jean-François Copé, aujourd'hui, président du groupe UMP à l'Assemblée nationale. Il nous suggère de nous opposer ou de voter contre des sortes de « ligues » ou contre des « barons » régionaux pour rétablir enfin dans ce pays l'idée même de « nation » ? Si Woerth me lit, je pense qu'il s'apercevra rapidement que dans mes derniers billets, je cite ou nomme toujours divers juges, des magistrats « professionnels », ainsi que quelques « hauts » magistrats, trois d'entre eux ayant très récemment encore été procureurs généraux. Je pense qu'on peut très raisonnablement parler de « barons » même s'ils n'apposent jamais aucun logo dans les espaces publics ; ils s'y feraient, au contraire, plutôt très discrets. Si Woerth me lit bien, il s'apercevra aussi que j'en suis depuis quelques temps rendu à ébaucher ce que j'appellerais dorénavant la Moldavie française. Je pense qu'il faut maintenant d'abord écouter Woerth et apprécier aussi un genre de logo que nous pourrions bientôt voir fleurir, dans le « Grand Paris » :
Woerth contre les barons régionaux envoyé par franceinter. - L'info video en direct. | |
« Changer, c'est possible », nous assure Pécresse et son parti. J'ai de très sérieux doutes. Eric Woerth arrive lui même, aujourd'hui, avec des projets pour le service public qui ne sont pas bien différents d'anciens projets de Jean-François Copé ? En effet, et comme le rappelaient encore les pages éco du Figaro du jour, en avril 2006, Jean-François Copé nous annonçait déjà qu'il allait faire évoluer des indicateurs et peut être même des services publics et procédures réputés « kafkaïens » ? Depuis, comme je le notais en janvier 2009, j'ai aussi redécouvert la « maison qui rend fou », un espace d'où il est impossible de s'extraire lorsque le juge pour enfant est saisi et tant que des travailleurs sociaux sont à l'oeuvre - ces derniers ne sont souvent pas du tout des « fonctionnaires ». Serait-il ici opportun de rappeler qu'hier, notre chantre nous assurait que les « fonctionnaires » français accomplissent un travail toujours fantastique, fabuleux ? Je ne mettrais pas en doute la capacité de nos pompiers, souvent de simples « volontaires », à sauver un malheureux tombé à l'eau.
Un grand classique... | |
Un indicateur surnommé "Kafka" pour mesurer la bureaucratie en France
LEMONDE.FR | 13.04.06, extrait...
Le nouvel instrument, introduit parallèlement aux audits effectués depuis l'automne dans tous les ministères français,"est un indicateur pour mesurer de manière aussi objective que possible les procédures les plus complexes, de manière à les simplifier", a expliqué Jean-François Copé. Jean-François Copé a admis que c'était encore un "gadget". "Mais mon idée, c'est qu'on soit capable de faire une espèce de norme de type ISO 9002 sur la complexité des procédures et qu'on ait une vraie classification – telle procédure en fonction du nombre de courriers à envoyer, des délais, ça représente tant sur l'indicateur Kafka", a expliqué le ministre.
A propos de « nombre de courriers » à envoyer et de procédures « complexes » ou d'ubuesque, tout simplement, je vais sous peu écrire à nouveau au juge pour enfant de Nanterre. En septembre dernier, il n'envisageait pas de convoquer car il estimait qu'il n'avait pas d'éléments « nouveaux » à son dossier. Tout reprenait comme en 42. En janvier dernier, la cour d'appel de Versailles estimait pour sa part qu'il y en aurait eu. Je vais être très curieux de la réaction de Nanterre où je vais également faire parvenir des éléments anciens que les juges de Nanterre et de la cour d'appel de Versailles ont toujours préféré ignorer. Si tout va bien, dans 6 à 12 mois, Justine aura été examinée par un médecin ou par des charlatans.
Téléphoner au 119, écrire au juge, porter plainte, faire appel, etc, c'est inefficace, illusoire. Je le savais déjà en 2006, lorsque Copé nous annonçait que quelque chose devait un jour évoluer, « changer ». Et sauf erreur, la chancellerie et ses parquets ne sont pas des « baronnies » sous l'empire de courants qui séviraient depuis, dans les régions.
Du Figaro du 4 mars 2010, des pages éco
Entre Constitution, grotesque et discours sakozystes ?
Cet ouvrage du Cercle des Constitutionnalistes paru en 2008 me plait beaucoup. Page 115, sur le « respect de la Constitution », Jean-Marie Denquin affirme que « Une constitution est faite pour être respectée ; cette évidence n'a jamais été discutée. » En 2001, dans La monarchie aléatoire, Jean-Marie Denquin écrivait que « Cette vision des choses a mis du temps à s'imposer : au XIXe siècle plusieurs légitimités s'affrontaient encore. Mais aujourd'hui l'idée de légitimité démocratique n'a plus, en principe, de rivale. » En décembre 2008, à la cour de cassation, tout vacillait encore.
En février 2006, Michel Troper nous disait que, en France : « La seule source de droit étant la loi, qui est l'expression de la volonté générale, parce qu'elle émane du peuple ou de ses représentants, un juge qui produirait du droit serait vu comme une institution antidémocratique. » Dans ce même discours ou pamphlet, Le gouvernement des juges, de la littérature de combat, Michel Troper nous parlait d'un « repoussoir absolu » tandis que d'autres évoquent le plus souvent un simple « spectre ». Michel Troper passait alors assez rapidement sur une première définition qui « ne se rencontre pas fréquemment dans la doctrine juridique, mais qui appartient plutôt au langage courant », décrivant « toute situation » dans laquelle des magistrats « paraitraient » disposer d'un pouvoir politique « excessif », « parce qu'ils peuvent s'opposer soit à des décisions, soit à des hommes politiques ». Une troisième définition possible est plus intéressante : « le gouvernement des juges serait celui dans lequel les juges ne se contenteraient pas d'une participation au pouvoir législatif, mais exerceraient la totalité du pouvoir. Dans l'expression gouvernement des juges, le mot gouvernement serait pris dans son sens de pouvoir total, comme dans `' forme de gouvernement ". Il y aurait donc un gouvernement des juges qui serait l'une de ces formes, par exemple une variété d'aristocratie. » Pensait-il à la Moldavie française ou plutôt à l'Ancien régime, à ces lettres de cachet pour affaires de « famille », ces affaires supputées « privées » ?
Le pamphlet de Michel Troper est très drôle, je vais le relire et bien fouiller divers ouvrages pour mieux m'y référer par la suite : « Comme les spectres n'existent pas, on peut facilement démontrer que ceux qui les évoquent sont des naïfs, des filous ou des ennemis de l'Etat de droit. » D'un de mes billets de juin 2009, « Le pasteur est propre », je commentais un arrêt rendu l'an dernier, par la chambre des créatures inférieures de Versailles :
De l'arrêt du 22 mai 2009
Ma mère est morte il y a 3 ans. Page 4 du même arrêt, un autre vilain lapsus ou une très fâcheuse coquille ? Alors que Justine était à l'OSE et que sa maman est décédée en 1999, on peut lire que, en 2004, « la médiatisation des rapports mère/fille organisée par le service gardien avait eu des effets bénéfiques mais pas au point de justifier un retour de Justine au domicile du père... » Bien lire « en 2004 », « la médiatisation des rapports mère/fille ».
Sur le net, on peut lire que « s'il est un sujet qui sépare [protestants et catholiques], c'est bien celui de l'approche de la mort et de l'accès à un éventuel au-delà. » Récemment, dans le Parisien, on pouvait lire que « nous ne réagissons pas tous de la même manière après la perte d’un proche. » Mais s'il fallait absolument plaire au pasteur...
Très récemment, les juges se sont donc un peu ressaisi quand même, leurs plumes ont bougées, je les avais encore prié assez fermement de rendre un arrêt moins brouillon, mieux « motivé » comme on dit dans leur jargon. Mais lorsqu'on lit bien ce pamphlet de Michel Troper, il se pourrait qu'il n'y ait « gouvernement par les juges » que « si les cours se dressent contre la volonté des élus ». Or même si je me suis déjà beaucoup plaint de décisions de justice ainsi que de certains juges, le château semble être tout à fait satisfait par les mêmes décisions, notamment celles rendues par Nanterre et Versailles. En tous cas, ni notre chantre ni aucune de ses dépendances n'ont jamais rouspété... en vertu de grands principes républicains ? Aucun autre élu ne s'en est vraiment offusqué non plus ; certains, souvent compatissants, m'ont parfois répondu par écrit. Il n'y a donc pas le moindre problème, bizarrerie, ni aucun « spectre ».
Les 50 ans de la Constitution de 1958, page 75
Dans Le gouvernement des juges, citant de grands noms, Michel Troper confirmait bien : « si les juges ne gouvernent pas, c'est parce qu'à tous moments le souverain, à la condition de paraître en majesté comme constituant, peut, dans une sorte de lit de justice, briser leurs arrêts. » « La petite saucisse et ses fayots » vont ils encore longtemps rester aphones ou comme agglutinés au fond de la boite, ou vont-ils un jour s'extraire et oser répondre en public ? L'avenir nous le dira ; aujourd'hui, ils déambuleraient plutôt au salon de l'agriculture. Je les ai pour ma part bien assez souvent provoqués ou interpellés, par toutes les voies possibles et à l'occasion de nombreuses opportunités qui se sont présentées au cours de ces dernières années.
J'ai un gros rhume, ça me fatigue. Je complèterais ce billet un peu plus tard. Le chapitre II, Valeurs, et ce que j'ai déjà lu concernant la laïcité et les « sectes », des dangers pour la République ou la démocratie, m'inspire. J'espère avoir bientôt Justice et subversion, de Jean-Claude Lherbier, je pense que ce livre pourrait compléter. Les juges du coin ont beaucoup soutenu les travailleurs sociaux de l'OSE France, ceux de l'ARSEA également, des juges, des psychologues ou ce psychiatre, Magalie Bodon-Bruzel, beaucoup soutenu aussi le pasteur d'Uhrwiller et sa soeur, le corbeau de cette histoire, soutenu également le Conseil général du Val d'Oise, n'hésitant pas à s'emparer d'opinions que je n'hésite pas à qualifier de scientistes. Je suppose que du haut de leurs sièges et juchoirs, martelant que ma soeur aînée est trisomique, ces mêmes professionnels et ce pasteur rétorqueront qu'ils ont surtout « sauvé » le « psychisme » de ma fille Justine ?
Un « rapport » au dossier « d'assistance éducative » de Justine
J'ai souvent parlé de « pratiques » qualifiables de sectaires, beaucoup déjà lorsque j'étudiais le travail des professionnels de l'OSE France. Entre 2004 et 2006, Richard Josefsberg rapportait et râlait beaucoup, toujours à huis-clos, en chambre du conseil. Très récemment, les professionnels de l'ARSEA Ostwald râlaient encore eux-même, à huis-clos. Thomas Resch, également « éduc spé. », m'a semblé être encore plus courageux et fuyant que Richard Josefsberg. Tout est parfait ainsi, suffisant et acceptable, irréprochable, des moralistes et des oies marchant côte à côte nous l'assureront.
1958-2008 : la Constitution de la Ve avait 50 ans
Ces jours-ci, après avoir visité encore Canal Académie, la « première radio académique francophone sur internet », des écrits, propos, pensées ou opinions m'ont intrigué plus que d'autres. Suite à cela, j'ai passé commande de Ruban blanc, ce fameux film de Michael Haneke, et d'un collectif qui pourrait être autorisé, Les 50 ans de la constitution, paru chez LexisNexis Litec, en octobre 2008. Selon des présentations, « cet ouvrage réunissait les plus grandes signatures à l'occasion de cet anniversaire » et de « la plus importante révision constitutionnelle depuis 1962 ». Peu après la parution de cet ouvrage, la cour de cassation française allait rappeler quelque chose d'assez fondamental.
La Constitution- La Constitution du 4 Octobre 1958
Dernière mise à jour: 1er février 2010
Sur www.legifrance.gouv.fr, extraits
Art. 34. - La loi fixe les règles concernant : ... le statut des magistrats ;
J'ai souvent eu le sentiment d'avoir parfois, bien en marge des officiels, assisté ou contribué à de petits et à grands évènements, des commémorations, des fêtes et des manifestations de toute nature et qu'un jour, certains pourraient percevoir une réalité insupportable. Je ne sais pas encore comment ranger ou classer cet ouvrage du Cercle des Constitutionnalistes, « créé le 24 janvier 2008, ayant pour but de promouvoir la connaissance du droit constitutionnel et des institutions politiques ». Le gouvernement des juges, mode d'emploi, de Michel Troper, est un peu petit à ses côtés. Raison contre pouvoir de Chomsky et Bricmont est encore d'une dimension différente, peut-être plus proche de certains ouvrages d'Onfray et d'autres critiques, de réprouvés, de républicains, de vrais passionnés ou de défroqués aussi. Je pense que je pourrais m'épargner la lecture de la contribution d'André Vallini ; par le passé, il présidait la commission Outreau, ce naufrage manifestement pas plus avéré qu'un improbable prosélytisme religieux. La laïcité de la République est un chapitre qui va m'intéresser plus que d'autres ; mais avant cela, je crois que je vais relire encore un peu de David Hume, revisiter encore Beccaria, tel qu'il peut être perçu par des moldaves. D'autres chapitres vont aussi me plaire, j'en suis assez sûr. Sous Philippe Seguin, la Cour des comptes a produit des rapports croustillants.
Au fil de mes errements sur le site de Canal Académie, je suis tombé sur deux documents qui pourront encore m'en apprendre beaucoup. La prudence - des actes d'un colloque de 2007 - serait « une sagesse pratique, humaine, consistant à chercher l‘action droite (juste) dans un monde aléatoire ». Je vais le lire avec un très grand intérêt, il semble inviter à opposer la prudence ou la précaution à la raison. Je vais devoir relire aussi des opinions et articles récents de la Croix qui nous expliquaient pourquoi la France avait dû s'apprêter comme elle l'a fait, face à l'hypothétique catastrophe H1N1. Pour le moment, j'écoute avec attention La justice de l’Eglise, une communication de Mgr Patrick Valdrini, recteur émérite de l’Institut catholique de Paris, prononcée devant l’académie des sciences morales et politiques, le 2 octobre 2006. « Le juge dans l'Eglise s'adonne à sa tâche, loin des regards, seul avec Dieu... en oubliant ce qu'elle fût par le passé... l'organisation judiciaire de l'Eglise catholique est peu connue, sauf des spécialistes, des connaisseurs, elle est rarement présentée dans les publications à larges diffusions... » J'apprends, comme lorsque j'étudiais des tribunaux rabbiniques. Je relève un lapsus, « persécu... » mais l'orateur se reprend immédiatement. Il nous parlait alors d'une simple « perquisition » menée dans le cadre d'une affaire qui mêlait « justice d'Etat » et « justice d'Eglise ». Des « laïques » peuvent être juge ? « Il n'est pas bon de porter des conflits devant des juges païens » ? La séparation des pouvoirs semble être un impératif. On pourrait même en appeler parfois à la rote ? Les droits peuvent-ils être protégées ou le sont-ils réellement ? L'orateur cafouille assez souvent mais je l'écoute avec prudence. J'inscris aussi deux dates à mon agenda.
Pour le moment, il y a tout de même plus important, par exemple, le génocide rwandais et cette « compétence universelle qui s'arrête encore au périph » ; il fallait écouter France Info et avoir lu un récent Charlie hebdo. Un sondage TNS Sofres m'apprend que Anne Roumanoff serait aujourd'hui l'humoriste préférée des français ; « avant en France on avait la gauche caviar, maintenant on a la droite cassoulet : une petite saucisse avec plein de fayots autour ». Morano revient aussi à la charge avec ses projets et bracelets en faveur des femmes battues ou victimes de violences dites conjugales, on ne pourra pas dire que ce gouvernement n'a pas tenu ces promesses. Nous en parlerons encore ces prochains jours, jusqu'au 8 mars au moins. Mais l'information du jour a pu être diffusée par RTL ? Nous apprenions que les gaulois de Gouvieux étaient à leur cour d'appel. Les fidèles ou avides du nouveau Détective connaissent bien cette affaire.
Le Rwanda, seize ans après...
France Info - 10:00, extrait
Le président français Nicolas Sarkozy est arrivé jeudi à Kigali pour une visite historique de quelques heures destinée à tourner la page, seize ans après le génocide, du lourd contentieux qui empoisonne les relations entre la France et le Rwanda. Cette visite, la première d’un président français depuis le génocide de 1994, intervient trois mois après la reprise officielle des relations diplomatiques entre les deux pays.
RTL info | 25 févr. 2010 | Màj 10h30
Enquête RTL : deux enfants retirés à leur famille d'accueil pour "trop d'affection"
Retirés pour "avoir reçu trop d'affection". RTL vous raconte ce matin l'histoire de deux enfants placés dans une famille d'accueil, à Gouvieux, dans l'Oise, puis retirés par la justice à cette famille afin de ne pas compromettre un éventuel retour auprès de parents biologiques. La justice en a décidé ainsi car les enfants avaient développé "trop d'attachement" pour leur famille d'accueil. Avant leur placement, les deux enfants ont subi abus sexuels et maltraitance. Le père et la mère biologiques ont tous deux été condamnés pour cela. La famille d'accueil, qui n'a pas revu les enfants depuis qu'ils ont été placés en foyer il y a quelques mois, a décidé de faire appel. Appel qui a lieu ce jeudi matin à Amiens.
Un son
Dominique Tenza | 25 févr. 2010
"Le choix de RTL" : depuis 5 ans, Anne-Charlotte et Emilien ont vécu dans cette famille d'accueil
En marge de toutes ces écoutes, lectures et reflexions, j'aide encore un peu cette blogueuse, une mère qui tente de se faire entendre. Elle se débrouille comme elle peut, sans journalistes ou médias traditionnels, sans l'aide de barbouzes ni le soutien d'élus ou d'une horde de gaulois. Depuis quelques temps, cette mère souhaiterait consulter des dossiers administratifs et judiciaires qui concernent ses enfants mais ses démarches n'ont pas encore pu aboutir.
Il y a quelques jours, elle m'informait qu'elle avait reçu une réponse du ministère de la justice. Elle pourrait avoir reçu un peu mieux qu'une vulgaire lettre type. Cette mère se plainte d'un certain nombre de difficultés qu'elle « rencontrerait » alors que ses enfants sont « placées », très probablement « confiés » maintenant à l'ASE. Je lis quelques chose d'assez similaire sur le site Internet de la mairie de Gouvieux : « Ils sont éloignés, isolés de nous jusqu’à présent. » Dans la presse, je peux encore lire que « Gouvieux n'avait plus aucunes nouvelles d'eux. Le village cherchait à joindre quelqu'un pour qu'on les leur remette [NDLR : les doudous], mais ils étaient sans cesse renvoyés sur des répondeurs. »
D'une correspondance du 11 février 2010, à lire sur SOS Villages de Marly
Depuis septembre dernier, nous n'avons nous-même plus de nouvelles ni la moindre relation avec mon aînée, Justine ; je ne l'ai revue que très ponctuellement, à l'audience, en décembre dernier, à la cour d'appel de Versailles. La quille suivra, m'a-t-on dit, fin 2011... Je suis pour ma part accoutumé à ces pratiques archaïques, barbares ou moyenâgeuses ; il me semble qu'elles sont très courantes lorsque le juge pour enfant est saisi et que la Dass s'occupe d'enfants. De début novembre 2005 à fin mai 2008, je n'avais pas eu de nouvelles ni aucun contact avec Justine, « dans son intérêt » ; au cours de toute cette période, près de trois longues années, on ne m'avait communiqué qu'un unique bulletin scolaire.
La justice qui s'est abattue à Gouvieux semble avoir communiqué quelques informations à nos médias traditionnels, très probablement du fait des pressions exercées par ces gaulois et leur élu : « La juge des enfants avait souligné `' le professionnalisme " de l'assistante familiale des deux enfants. Elle a choisi de les placer dans un foyer, pour, qu'ensuite, ils rejoignent le domicile de leur mère biologique. » C'est assez surprenant car, selon RTL et les sons publiés ce jour, la mère biologique d'Anne-Charlotte et d'Emilien serait « légèrement débile », on nous invite à relire la CEDH :
Enquête RTL : deux enfants retirés à leur famille d'accueil pour "trop d'affection"
C'est encore un dossier « complexe, sensible ». Je note qu'auprès de leur cour d'appel, Gouvieux ou ces gaulois et leur élu ont pu obtenir un « complément d'information ». Cette justice semble être assez différente de celle que rend le tribunal pour enfant de Nanterre et la cour d'appel de Versailles. A ma connaissance, cette mère de Vallauris à qui je donne quelques coups de pouces n'a pas de problèmes de « santé mentale », elle m'a plutôt parlé d'un « divorce difficile », d'une séparation très « conflictuelle », puis du « placement » de ses enfants, précédemment « confiés » à l'association SOS Villages d'enfants, leur structure de Marly, dans le Nord. En juin 2009 et alors que cette mère s'était déjà beaucoup plainte, les travailleurs sociaux demandaient à ce que ses enfants soient maintenus dans le Nord :
D'un jugement du 4 juin 2009
Cette mère n'est pas hostile au principe même du « placement » et de cette « aide » apportée à ses enfants. Elle a cependant depuis longtemps le très net sentiment que la situation « stagne », s'aggrave même. Il est déjà très difficile d'entretenir ou de rétablir des relations avec un seul enfant « placé », surtout lorsque des professionnels s'opposent ; j'ai pu le constater lorsque ceux de l'OSE France puis de l'ARSEA « travaillaient » avec un corbeau et un pasteur, « en faveur » de ma fille Justine. Mon petit doigt me dit que maintenant, la chancellerie ou Jean-Marie Bockel, secrétaire d'Etat à la justice, pourrait confirmer que les résultats sont parfois mitigés lorsque la Dass « travaille ». Je constate que tout semble être plus éprouvant encore lorsque la Dass « aide » une mère et plusieurs enfants d'une même fratrie.
En juin 2009, ce juge pour enfant pourrait lui-même avoir eu un sentiment assez similaire, il notait alors que « des méthodes de travail ne correspondaient pas aux objectifs fixés ». De tels paragraphes ou mentions dans des motivations ne me surprennent absolument pas ; ils pourraient choquer des juges de Nanterre ou de Versailles mais on devrait à mon avis en lire beaucoup plus souvent dans des décisions de juges pour enfants. Aujourd'hui, les enfants « placés » de cette mère de Vallauris semblent tous être répartis ou éparpillés dans des foyers et des familles d'accueil différentes, principalement dans le Nord. Or en juin 2009, rien ne faisait obstacle à ce que l'un de ces enfants, toujours dans le Nord, soit « déplacé » dans le sud, rapproché de sa mère :
D'un jugement du 4 juin 2009 ou « juste le bordel »
Un fanfaron de l'UMP propose « un après Soumaré » ?
Voilà que Lefebvre nous propose de tout étaler en public. Mais je n'ai rien à déclarer ou à placarder, mon casier est vierge. Des barbouzes de tous bords peuvent aller le constater par eux-même. Ils trouveront la photo d'une belle et grande banderole aujourd'hui « détruite », qu'ils la diffusent ? Mais mon casier est vierge. Certains pourraient en douter, penser que c'est inexact, car en janvier dernier, le délégué du Procureur de Paris m'imposait un rappel à la loi ; j'allais plaider la relaxe mais je crois que le ministère public ne souhaitait pas d'un procès public avec un tel dossier. Un rappel à la loi est une mesure alternative, ce n'est pas une condamnation, je pense que Copé et quelques membres du PS pourront confirmer. Mais je suis assez d'accord, des faits semblent être avérés. Cependant, je ne suis pas « candidat ».
Au cours de ces dernières années, j'ai de temps en temps été « condamné aux dépends », par exemple, en décembre 2008, par la cour de cassation. Mais ce n'est rien de bien exceptionnel, ce que des professionnels pourront encore confirmer. J'ai aussi été « condamné » aux dépends alors qu'un expert n'avait pas pu se faire communiquer un dossier, il y avait eu une sorte de « couac » administratif ou judiciaire ; j'agissais avec un cabinet d'avocats expérimenté, dans le cadre d'un recours contre l'Etat ou une clinique, je pense que tout était bien bordé, parfaitement légitime et légal. Si l'une ou l'autre de mes démarches avait été jugée inacceptable, je pense que des juges n'auraient pas hésité ; ils auraient même très certainement dû me condamner, pour de bon, par exemple, en raison d'un abus de l'utilisation d'un droit.
Par le passé et dans le cadre d'une procédure à l'amiable avec ou contre la mère de mon aînée, j'ai bien été « condamné » à verser une pension alimentaire à ma fille ; mais je pense que c'est tout à fait normal, je crois que dans ce pays, les juges ne peuvent pas faire autre chose que « punir »... « Juste une carrière de bourreaux », pourrait ajouter Laurent Lèguevaque. Ce serait assez conforme à ce que que déclarait récemment Philippe Bilger, pour le Talk Le Figaro Orange : « en France, la loi est une menace alors qu'ailleurs, elle est perçue comme une garantie ». « Une garantie de quoi », questionne ensuite Anne Fulda. Il me semble qu'assez élégamment, M. Bilger se contredit au cours de ce même « talk », il nous parlait aussi d'un « statuts » particulier ou d'un « ensemble de choses » au moins qui « théoriquement protègent ».
"Un après Soumaré" (Lefebvre)
AFP, 24/02/2010 | Mise à jour : 20:07, extrait
Le porte-parole de l'UMP Frédéric Lefebvre a proposé, en pleine polémique sur Ali Soumaré (PS), que désormais les candidats rendent public leur casier judiciaire et qu'ils soient rendus inéligibles s'ils ont été condamnés pour des actes de "violence contre des personnes". "Il faut qu'il y ait un avant Soumaré et un après Soumaré", a-t-il déclaré sur France Info, ajoutant qu'il faisait à cet effet deux propositions. La première étant que "pas un candidat à une élection ne peut aller devant les citoyens sans rendre public son casier judiciaire". Il propose en outre qu'il y ait pour un candidat "condamné pour des violences contre des personnes", "la possibilité qu'(il) soit rendu inéligible".
Soumaré : "maintenant, c'est dit" (Copé)
AFP, 24/02/2010 | Mise à jour : 20:45, extrait
Jean-François Copé a estimé aujourd'hui à Saint-Dié, dans les Vosges, "qu'il y a des fait avérés" dans l’affaire Ali Soumaré, évoquant la polémique autour du candidat PS dans le Val-d’Oise. "Il y a des fait avérés, maintenant c’est dit", a-t-il déclaré à propos du candidat PS accusé par plusieurs élus UMP d'être un "délinquant multirécidiviste".
La Moldavie française, ébauche de définition
Un tel titre pourrait heurter, en Moldavie d'abord. Mais je rassure déjà les peuples de cette contrée aux frontières assez floues, je vais m'efforcer de me référer à l'Histoire et à des ères révolues ou en très bonne voie de l'être, là bas. En France, il y quelques années encore, un tel titre ou billet aurait pu heurter ou émouvoir. Aujourd'hui, plus rien ni aucune critique ne me surprend plus. Je pense en avoir trop lu ; j'ai peut-être aussi soulevé trop de couvercles de poubelles.
Le Monde du 17 février, « La justice est rendue par des juges »
Des gens ont souvent eu très peur pour moi, à cause de mes discours, à cause de certains mots que j'emploie, ou même du fait de mes « comportements », par exemple, lorsque je me joignais à un troupeau de juges et de professionnels de la justice, dans Paris, en novembre 2007, avec une grande banderole « justice corrompue ». A l'époque, un juge avec qui je venais de discuter m'a recommandé de « foutre le bordel », ce que je faisais déjà, depuis très longtemps. En octobre 2008, des gens ont encore eu très peur pour moi lorsque j'écrivais au Garde des sceaux : « Si le ministère public n'est pas trop couard, je pense qu'il va s'empresser et exiger quelques explications. » A cette même période, un juge pour enfant de Nanterre m'apprenait qu'il avait sauté de son siège. Je n'ai pas eu de problèmes ce qui semble avoir ensuite effrayé encore plus que mes discours et mes « comportements ». Il y a peu, on m'assurait que j'allais être condamné pour mes conclusions que je venais de déposer à la chambre des créatures inférieures de Versailles. Je n'ai pas eu de problèmes. Je pense avoir été assez clair dans ces conclusions, je crois qu'elles étaient plutôt bien rédigées : « M. KANT va probablement encore une fois heurter et choquer la Cour, mais elle en a déjà entendu d’autres. Après avoir plaidé, M. KANT ne se lèvera plus jamais devant aucune Cour ni aucun juge français. » La CEDH se montre de nos jours elle-même plutôt tolérante, ce que je rappelais bien à la chambre des créatures inférieures. En janvier dernier, le ministère public refusait encore tous débats en public ; maintenant, je ne peux plus que le saluer et m'incliner.
[...] la jurisprudence de la Cour Européenne a, d’une manière constante, jugé que la liberté d’expression « vaut non seulement pour les informations ou idées accueillies avec faveur, considérées comme inoffensives ou indifférentes, mais aussi pour celles qui heurtent, choquent ou inquiètent ». Il faut rappeler aussi l’importance pour la démocratie et les progrès en matière d’accès aux droits d’une presse libre, informative et contestataire, en tous cas pluraliste. De plus, personne ne peut se soustraire à sa responsabilité pénale en cas d’atteinte à la réputation ou aux droits d’autrui. Les journalistes sont soumis aux mêmes lois que quiconque s’ils diffament ou insultent nommément une personne, et de surcroît s’autorégulent par des règles de déontologie. Informer, rapporter des faits, les décrire, les interpréter sont l’essence même de leur métier.
Extrait de source CNCDH, d'un avis du 18 novembre 2004 sur le projet de loi relatif à la lutte contre les propos discriminatoires à caractère sexiste ou homophobe et réponse du gouvernement
Début février, j'apprenais que l'éditeur de Plume de presse était relaxé. En janvier dernier, une blogueuse a reçu une ultime lettre d'intimidation à laquelle elle a répondu par fax, RAR et deux très simples paragraphes. Je pense que cette mère n'aura jamais de problèmes et que son blog pourra maintenant rester encore très longtemps en ligne, « intact ». Il y a peu, un proche me suggérait de faire héberger mon domaine à l'étranger, pour me soustraire moi-même à la sensure ou à toutes ces pressions. Je lui ai répondu que j'étais satisfait par les prestations de mon hébergeur actuel, parisien.
CEDH: "plan d'action" adopté
AFP, 19/02/2010 | Mise à jour : 12:43, extrait
Les 47 Etats membres du Conseil de l'Europe ont adopté aujourd'hui à Interlaken (centre de la Suisse) un "plan d'action" visant à améliorer le fonctionnement de la Cour européenne des droits de l'homme, submergée par un flot croissant de plaintes. Au lendemain de la ratification par la Russie de la réforme de la Cour et à trois mois de son entrée en vigueur, les ministres réunis à Interlaken sont convaincus que des "mesures additionnelles sont indispensables et urgentes" pour éviter l'asphyxie de la juridiction de Strasbourg, victime de son succès.
Rachida Dati veut être au côté de Nicolas Sarkozy en 2012
Mots clés : FRANCE, Rachida Dati, Nicolas Sarkozy De Nagy-bocsa
Le Figaro, 19/02/2010 | Mise à jour : 22:31, extraits
L'ancienne garde des Sceaux multiplie les déplacements en France et à l'étranger. [...] «C'est important d'aller voir ce qui se passe à l'étranger. Les organisations et les histoires ne sont pas les mêmes que celles de la France. Il faut y aller pour comprendre», affirme-t-elle.
Il y a quelques temps, en France, nous parlions encore beaucoup de la Polynésie française et d'essais nucléaires, les derniers avaient suscités de très vives contestations, notamment en Australie, une contrée qui a su récemment reconnaitre des erreurs commises à l'encontre des aborigènes ; cela n'aurait manifestement pas empêché leur Dass de récidiver. Le Canada aussi a fait son mea culpa. En France, tout est un peu différent, ce n'est qu'il y a peu que l'Etat a pu retrouver un rapport relatif à ses premiers essais nucléaires et de possibles expérimentations sur des humains confiants en leur hiérarchie. Je n'ai connu qu'une seule victime du nucléaire français, l'irradié de Forbach, je l'avais croisé en Lorraine, peut-être en 2002 ; je crois qu'il aurait été difficile de ne pas s'apercevoir ou de nier qu'il lui était arrivé quelque chose d'assez particulier. Les nuages de Tchernobyl et leur retombée en « taches de léopard », en France, avaient déjà fait quelques vagues, surtout en Corse, nous en entendront peut-être reparler un jour. Cette histoire du nucléaire français m'avait déjà inspiré un précédent billet. Trois mois plus tôt, à sa propre manière, la France présentait ses excuses à quelques déracinés de la Creuse.
En 2005, nous avions redécouvert la Polygamie française. Certains nous assuraient alors, rapport ou avis en main, que les troubles urbains, la délinquance ou même les révoltes dans nos banlieues pouvaient être causés par des populations ayant des moeurs très différentes de celles des français. En France, on divorce ou on se sépare, parfois plusieurs fois, on peut aussi découcher, mais on exclue la polygamie. Les familles polygames, une petite minorité, élèveraient très mal leurs enfants, ce qui ne serait pas du tout le cas des parents solos français, un groupe aujourd'hui très représenté en France. Du second groupe, nous dirons plutôt qu'il éprouve parfois des difficultés mais auxquelles pallient les services sociaux, le plus souvent ponctuellement, très occasionnellement avec le concours de la justice. On nous parle très souvent de mineurs délinquants et de « l'ordonnance de 45 ». Je crois qu'on occulte trop se qui s'est tramé peu après 39-45, vers la fin des années 60 ; depuis, nous devrions aussi beaucoup parler de l'enfance « en danger » ainsi que de simples « risques », des nuances qui semblent aujourd'hui être méconnues voire effacées même de nombreux discours.
Cet interdit qui a droit de cité
L'Express, 15/01/2004, extraits
Elle vit dans un 4-pièces au papier peint défraîchi avec ses huit enfants, dont sa petite fille de quelques mois, sans parler du défilé incessant de cousins, d'oncles ou d'amis venus du pays. Dans ce brouhaha permanent, que seul l'appel à la prière diffusé par une horloge murale interrompt, Fanta, 53 ans, au sourire triste malgré ses dents du bonheur, le boubou trop large pour son corps frêle, reçoit comme elle peut dans ce capharnaüm. Française d'origine mauritanienne, elle est la première épouse d'un polygame marié à deux autres femmes, dont l'une est repartie au pays. Des cas comme celui-là, notre pays en compte des milliers. [...] Le 24 août 1993, Charles Pasqua, alors ministre de l'Intérieur, fait voter une loi qui proscrit le regroupement familial pour les polygames. La France, à cette époque, est en plein débat sur l'immigration. Les préfectures sont priées de ne plus renouveler les titres de séjour des secondes épouses. C'est le tollé.
Début décembre 2009, je découvrais ce que seraient aujourd'hui des ghettos urbains, j'ai été très surpris par une présentation puis par ce que j'ai pu découvrir encore, depuis, sur Internet ainsi qu'en sortant encore. Quelques jours plus tard, je publiais « Fiers d'être français » puis je me décidais et signais une pétition. En 2008, j'allais déjà à des conférences de l'ACAT, ceux qui m'ont lu ont pu saisir ce qui me motivait, étudier parfois des « catastrophes » et beaucoup les meutes, ce qui les anime ou les dévoie, étudier plus généralement l'effet de discours sur les peuples. « Sont-ce les vents - propices ou contraires - qui leurs impriment telle ou telle direction ? » Parfois j'en ai beaucoup rit mais j'ai surtout pu constater que d'autres se sont beaucoup indignés avant moi, souvent pour des raisons assez similaires aux miennes. « Ils avancent, comme un seul homme, ou plutôt comme une seule meute, sans chef apparent, sans cerveau directeur, mus par une sorte d'instinct qui les pousse inexorablement vers ce que les autres, auquel appartient celui qui les observe, imaginent être un but. »
Quick halal : l'islam stigmatisé (CFCM)
AFP, 18/02/2010 | Mise à jour : 20:08, extrait
Chems-Eddine Hafiz, vice-président du CFCM s'interroge sur la "stigmatisation récurrente de l'islam" à propos du débat suscité par l'ouverture de restaurants Quick exclusivement halal. "La situation est très préoccupante", dit-il. "La communauté musulmane fait partie de la communauté nationale. Il faut aujourd'hui chercher à comprendre ce qui se passe: est-ce qu'il n'y a pas quelque part des hommes politiques qui sont en train d'utiliser cette stigmatisation récurrente de l'islam ?"
Depuis la fin 2008, les Rroms ont également fait couler un peu d'encre en France ainsi qu'ailleurs, en Europe. A peine plus tôt, un « habitué de ces choses là », un « expert du débat public », pouvait sembler nous assurer que nous devrions accueillir toutes sortes de « déchets » au fond de nos « jardins », y compris des déchets industriels et nucléaires. Dans le courrier des lecteurs du Nouveau Détective n° 1431 du 17 février, en réaction à un précédent article qui désignait des « gens du voyage », des « voisins », on peut lire des félicitations adressées à ceux qui ont « le courage de dire ce que d'autres n'osent pas. » En ce moment, en kiosque, on peut également trouver Le malaise dans la culture, un texte intégral de Sigmund Freud de 1930, paru en mars 2010, chez Flammarion, dans la collection Les livres qui ont changé le monde. En page 147, nous lisons que : « Parvenu au terme d'un tel chemin, l'auteur doit prier ses lecteurs de l'excuser de ne pas avoir été pour eux un guide habile, et de ne pas leurs avoir épargné l'expérience de parcours arides et de détours pénibles. » Freud est aussi agréable à lire que Hobbes ou Caraco ; faut-il en finir avec lui, ce « briseur d'illusions » ? Selon Philosophie mag de ce mois-ci, Freud est toujours « source de discordes », soixante-dix ans après sa mort.
Entretien
Florence Aubenas : "Voir les choses à hauteur d'être humain"
LE MONDE DES LIVRES | 18.02.10 | 11h17 • Mis à jour le 19.02.10 | 07h30
Elle n'avait pas de passeport, ou pas besoin d'en avoir. Et pas sa carte de presse en travers du ventre, comme sésame ou comme bouclier. Là où elle allait, ce n'était pas la peine : Caen, deux heures de Paris, autant dire la porte à côté. C'est dans cette ville pourtant, si près de tout, qu'elle a été le plus loin, en termes humains et professionnels. Pendant près de six mois, Florence Aubenas est devenue "Madame Aubenas", 48 ans, sans qualification particulière - une chômeuse parmi d'autres, des dizaines d'autres qui ne l'ont pas reconnue, à de très rares exceptions près. Jour après jour, elle s'est immergée dans la foule informe des demandeurs d'emploi, de ceux qui errent d'un CDD sous-qualifié à un boulot sous-payé - de toute cette cohorte pour laquelle il est évident qu'on ne trouve plus de travail, seulement des "heures" par-ci par-là, et encore, avec de la chance.
Le ghetto urbain, « à la fois une cage et un cocon », une « organisation sociale « spécifique », serait aujourd'hui une réalité en France. Il s'agirait « d'espaces » où des minorités « ethniques » assez précises sont contraintes de vivre. Je pense que le « territoire » n'a pas été assez fouillé et que la réalité pourrait être pensée et dépeinte très différemment encore. Le mois dernier, revenant sur la procédure de prise à partie, une « expérience » assez particulière, j'utilisais encore la notion « d'espace d'infra-droit » après avoir parlé sans la moindre hésitation de l'Unterschicht, d'une Schicht à part ou de moustiques, en bon français, de la plèbe ou du bas peuple. Certaines productions de talentueux juristes peuvent être tout aussi passionnantes à lire que celles de sociologues, de polémiciens ou de scribouillards.
Pour clore cette invitation au voyage dans un dossier bien plus riche que ne le laissent entrevoir nos quelques impressions éparses de sociologue du droit, notons encore les constats que l’on peut faire en ce qui concerne les effets dans les rapports entre communication de masse et droit. Il est généralement admis qu’il faut relativiser les effets possibles des médias sur la connaissance du droit, de la même façon qu’on peut relativiser les effets du droit sur les citoyens. De même, peut être relativisée également, ou plutôt nuancée, l’idée de la notion de pouvoir des médias et sa connotation négative. Les médias peuvent aussi jouer le rôle d’alerte aux consciences.
Dossier : Droit et Médias, Droit et Société, n°16/1990,
Extrait de la présentation, par Jacques Commailles, sur reds.msh-paris.fr
La Moldavie française, nous en avons entendu parler lorsque le conseil de l'Europe rendait des statistiques ainsi que lorsqu'un commissaire aux droits de l'Homme de ce même conseil visitait les geoles ou la honte de la République française. Nous apprenions alors que la justice française pourrait un jour juger plus, plus vite, et surtout exécuter et mieux également les décisions qu'elle rendait. Il y avait là tout un travail à accomplir, en Moldavie aussi. Plus tard, on nous confirmait qu'il fallait effectivement améliorer les conditions d'incarcérations mais également les conditions « d'accueil » au cours de simples gardes à vues. La Moldavie, nous en avons également entendu parler quelque peu en marge de l'affaire dite de l'Arche de Zoé, un « sauvetage » d'enfants qui a pu faire tanguer de nombreuses ONG.
Monsieur le Président,
Madame la députée,
Mesdames et messieurs,
Je viens clôturer vos travaux chargée du poids de l’actualité récente au centre de laquelle se trouvent les enfants. C’est une occasion importante pour moi, une occasion que je n’aurais voulu rater pour rien au monde. C’est en effet la première fois que j’interviens publiquement sur le sujet depuis que Bernard Kouchner m’a demandé de prendre en charge la question de l’adoption internationale. C’est d’ailleurs avec lui aussi que nous avons reçu Jean-Marie Colombani dans le cadre de la mission que lui a confié le Président de la République. [...] Mon sentiment, depuis que Bernard Kouchner m’a demandé de prendre en charge la question de l’adoption internationale, c’est que nous sommes en quelque sorte « à la croisée des chemins ». J’ai pu pour ma part me rendre compte à l’occasion de plusieurs entretiens en France et déplacements à l’étranger, notamment en Haïti ou en Moldavie, à quel point l’adoption était souvent un « parcours du combattant » pour les familles qui souhaitaient adopter. Car la situation est complexe.
Intervention de Mme Rama Yade en clôture du colloque de l’Agence Française de l’Adoption,
« l’adoption internationale aujourd’hui », Paris, 8 novembre 2007
La léthargie de l'institution judiciaire, le laxisme, l'indifférence ou la complaisance coupable de son parquet, les renvois et la non exécution des décisions de justice, plus globalement, l'incurie crasse de cette administration, particulièrement lorsque le juge pour enfant est saisi, je commence à bien connaitre. Par le passé, je publiais un article intitulé Pignoufs et pignoufferies, on m'avait alors également mis en garde contre d'éventuelles représailles. A l'époque, j'étais encore un peu « naïf », un vrai débutant, mais j'étais déjà raisonnablement prudent. Depuis, je pense avoir bien appris à valser avec ces loups. Le plus facile et le plus drôle aura été d'avoir à me faire réinscrire sur la liste électorale ? Dans le 9-2, on peut voter si un juge veut bien, surtout si vous êtes bien « connu » dans ses couloirs et ses prétoires ? Il y peu, le Garde des sceaux nous assurait qu'il n'y avait pas de procès politiques en France. Je reste pour ma part assez convaincu que l'emmerdement maximal est la règle lorsque certains pitres en robe sont saisis et se préoccupent de la situation et de l'avenir d'un enfant. D'autres parleront plus sobrement de jeux et de cirque.
Je n'avais jamais rencontré autant de difficultés avec les services publics français avant ce fumeux « signalement », en 2003 ; les tantes maternelles de ma fille aînée s'étaient alors rapprochées de la Dass du 9-2, elles exigeaient sa garde. Plus tard, elles exigeaient aussi une certaine tranquillité puis que je « supprime » mon blog. Puis, quoi encore ? Je crois que je peux être aussi cynique qu'elles pourraient être convaincues d'avoir toujours « bien » fait, dans le respect des règles et de la loi, avec le très franc soutien de magistrats professionnels toujours très dignes, vertueux et soucieux du respect dû à la Justice. Pendant ce temps, d'autres ont pu constater que la Dass préférait recruter ou travailler avec des pétoncles, qu'en Chine, les prostituées sont dignes de confiance et que, parfois, des juges pour enfants préféraient travailler avec des condamnées, abandonnant alors volontiers les enfants dans un taudis insalubre. Mon aînée était donc très bien aidée et élevée, d'abord dans un cloaque de l'OSE France, ensuite à Uhrwiller, chez le pasteur, dans le presbytère, entourée et soutenue par tout ce qui y grouille et respire, profitant parfois aussi de week-ends ou de vacances chez le corbeau de cette histoire. « C'est sa famille maternelle, ses tantes », me lanceront certains. D'accord.
Actualité Région
M. Lathoud, ancien procureur général à Douai, nommé directeur de l'administration pénitentiaire
mercredi 06.01.2010, 05:04 - La Voix du Nord, extrait
M. Lathoud remplace à ce poste sensible Claude d'Harcourt, qui aura été directeur national pendant plus de quatre ans, après avoir accompli toute sa carrière dans la préfectorale. À cinquante-quatre ans, il a d'ailleurs été nommé préfet hors cadre. À la fin de l'année dernière, M. d'Harcourt avait été à l'origine d'une brève polémique pour avoir donné son sentiment - positif - sur l'évolution des débats avant que ceux-ci soient terminés, la loi pénitentiaire n'étant pas encore votée. Les socialistes lui avaient alors reproché de manquer à son devoir de réserve. Procès d'Outreau. À sa place, c'est un magistrat chevronné qui arrive. Avant Versailles, M. Lathoud avait été pendant cinq ans procureur général près la cour d'appel de Douai - le chef du parquet de notre région. À ce titre, c'est lui qui avait contrôlé l'instruction, puis la tenue du premier procès de l'affaire d'Outreau. Devant la commission parlementaire, en mars 2006, il avait fini par reconnaître que cette affaire avait été « une catastrophe », tout en gardant son soutien aux magistrats qui avaient, selon lui, travaillé « en leur âme et conscience ». « M. d'Harcourt a fait du bon travail, je pense », disait hier soir le sénateur du Nord Jean-René Lecerf, rapporteur de la loi pénitentiaire. « Mais je me réjouis de la nomination d'un magistrat : c'est la garantie d'une attention encore plus soutenue aux Droits de l'homme. »
Je crois qu'avec moi, « les juges » n'ont pas eu de chance, à moins qu'ils se soient un peu trompés, s'ils n'ont pas tout simplement trop souvent prêté l'oreille au pasteur d'Uhrwiller ainsi qu'à quelques travailleurs sociaux. D'après M. Lathoud, en 1996, la plupart des français ne savaient pas distinguer les juges, les procureurs et les avocats. Mais depuis l'affaire dite d'Outreau, je pense que tout est un peu différent, de très nombreux français ont été comme rivés devant leur lucarne, plus particulièrement peut-être, au cours de l'audition du juge Fabrice Burgaud, par nos parlementaires. Au cours d'un prêche pour Canal Académie, en marge de ce naufrage d'Outreau, M. Lathoud nous proposait « une réflexion sur le rôle des procureurs » qui « s’inscrivait dans une époque qui entretenait une “culture de soupçon” ; les institutions et la justice connaissaient une grave crise de confiance dans l’opinion », des premières minutes du son :
Je me suis déjà beaucoup intéressé aux travaux de Tocqueville ou de ceux qui s'en sont inspirés. Je me suis aussi beaucoup intéressé aux travaux de Beccaria. Mais pour le moment, je ne me suis que très occasionnellement penché sur leurs influences en Russie ainsi qu'en U.R.S.S., puis dans les ex-blocs de l'est, depuis le « signalement » par la meute jusqu'à « l'application de la loi », l'administration de peines ou l'application de mesures socio-judiciaires par des professionnels de la justice et par des travailleurs sociaux, souvent des ONG ou des associations lorsque le juge pour enfant est saisi. Ces associations ont elles-même déjà fait l'objet de critiques parfois assez acerbes ou mordantes.
De source Google books, « qu'est-ce que la prokuratura ? »
Les mutations de l'Etat-nation en Europe à l'aube du XXIe siècle
ISBN 978-92-871-3806-4, 1998, disponible au Conseil de l'Europe
Certains pourraient être très surpris voire même outrés en constatant que je rapproche maintenant mes propres « dossiers » de ces études, opinions et travaux du Conseil de l'Europe qui pourraient un jour permettre à l'ex RSSM (République soviétique socialiste moldave) d'intégrer l'Europe ou faciliter au moins des échanges commerciaux avec la communauté européenne. La Moldavie pourrait encore avoir du pain sur la planche, selon certaines lectures, elle devait récemment encore s'élever pour s'ajuster aux standards judiciaires internationaux. Cependant, à la fin 2008, la cour de cassation nous rappelait quel est le statut de la magistrature française alors que la CEDH avait déjà rappelé à la Moldavie que « le droit à une procédure équitable en vertu de la Convention européenne des Droits de l’Homme serait illusoire si l’ordre juridique interne d’un Etat ayant ratifié la Convention permettait qu’une décision judiciaire définitive et obligatoire reste inopérante au détriment d’une partie. » Je me suis maintenant très souvent plaint de l'inexécution de décisions « de justice » ; « circulez, y a rien à voir », « allez vous faire soigner et mieux conseiller ». Mais je crois qu'assez globalement, les professionnels savent que la France était il y a peu encore classée « avant dernière » en Europe ; en octobre 2008, nous pouvions lire que notre justice portait le bonnet d'âne. Je pense que M. Lathoud sera très bien à la tête de la pénitentiaire, sous la tutelle ou la vigilance bienveillante du ministère de la justice, en remplacement d'un préfet qui pourrait avoir beaucoup déçu, en septembre dernier.
Polémique sur une lettre du directeur de l'administration pénitentiaire
Article publié le 25 Septembre 2009, par Alain Salles
Source : LE MONDE. Taille de l'article : 358 mots. Extrait : Les sénateurs socialistes ont demandé, mercredi 23 septembre, la démission du directeur de l'administration pénitentiaire, Claude d'Harcourt, après la révélation, par l'Observatoire international des prisons (OIP), d'un courrier à ses directeurs, commentant un débat « régressif » sur la loi pénitentiaire, avant le vote des députés, mardi 22. La ministre de la justice, Michèle Alliot-Marie « a été surprise et mécontente de découvrir ce courrier », indique la chancellerie. M. d'Harcourt évoque, dans cette lettre du 18 septembre, l'influence selon lui négative des « commentaires de Messieurs Hammarberg [commissaire européen aux droits de l'homme] et Delarue [contrôleur des lieux privatifs de libertés] et de l'OIP...
Entre début 2003 et la fin 2005, je m'étais souvent plaint de ce qui se passait ou se tramait dans le 9-2 et dans le 9-5. Mais en 2006, le SCPC m'avait assuré qu'il n'y avait aucun problème ni la moindre anomalie dans ce que je décrivais alors, ce que la cour d'appel de Versailles confirmait encore en janvier dernier, tout en avançant, comme d'habitude, un même rapport « psychiatrique » qui avait été réclamé avec force et insistance, en 2005, par un juge pour enfant de Nanterre. Il n'y a donc pas lieu de faire aujourd'hui de tels rapprochements avec des pratiques, des coutumes et des usages en vigueur par le passé, en RSSM, ils ne pourraient être qu'excessifs ?
Revue de la presse française
Revue de presse internationale du 27/4/2004, sur RFI, extrait
Plusieurs journaux par ailleurs poursuivent leurs séries européennes… Pour LA CROIX, à l'Est, il y a une «Europe de la biodiversité», avec «une richesse environnementale insoupçonnée» dans ces pays entrant dans l'Union, qui sont plutôt connus pour leurs pollutions industrielles. LIBERATION affirme que «l'Europe des ripoux aussi s'élargit», des ONG pointant du doigt chez les pays entrants «la question endémique de la corruption». Mais ce même journal publie un supplément sur les «Unions européennes»: un tour éclairant d'une série de mariages, par les envoyés spéciaux du journal à Chypre, en Estonie, en Hongrie, en Lituanie, en Pologne, en Slovaquie ou encore en Slovénie. Le tout bouclé par un sociologue qui explique que, tout de même, dans cette Europe-là aussi, «la famille a perdu son rôle clé».
Accueil - Elargissement
Intégration à l'UE: Bucarest tente de raccrocher la Moldavie au train des Balkans
2.2.2010, www.euractiv.fr, extrait
S'adressant jeudi 28 janvier à des étudiants de la ville de Cahul, en Moldavie méridionale, le président roumain a admis l’échec des nombreuses tentatives menées jusqu'à présent par son pays pour convaincre l’UE d’accorder le même traitement à la Moldavie qu’aux Balkans occidentaux. « Les problèmes internes auxquels la Moldavie doit actuellement faire face sont autant d’obstacles à la réalisation de cet objectif », a expliqué Traian Basescu. « Notre demande sera prise en compte lorsque la Moldavie aura suffisamment évolué », a-t-il précisé, mettant d’emblée un frein aux velléités d’adhésion rapide du pays.
Prix Busiris pour Franck Louvrier
Par moments, j'ai le sentiment de raconter n'importe quoi même si j'utilise un vocabulaire très courant. Pour autant, je ne suis pas prêt d'avoir un prix Busiris ; mais ça ne m'intéresse pas, je les laisse très volontiers à d'autres. On m'a dit que j'aurai des « troubles psychiques ». J'ai d'ailleurs même été détecté, je répondais à pendragon qui voulait parler chiffres... Je pense qu'après les mouchards, une V3 de Hadopi devrait prévoir aussi des bouchons.
Chez Me Eolas, des commentaires disparaissent ; je peux le comprendre. J'en garde donc encore quelques notes perso, ici, ou je peux bavarder beaucoup plus librement, même si ce n'est que tout seul.
212. Le Mercredi 26 août 2009 à 22:12 par Bruno
@180, Me Eolas répondait: “Notez aussi qu’il est plus facile de critiquer ceux qui sont au pouvoir que l’opposition actuelle…”
Tout à fait d’accord. N’est-ce pas pour cela qu’on dit que le silence est d’or? J’ai vu passer cette dépêche, elle pourrait éventuellement expliquer pourquoi certains essuient plus de critiques:
AFP, 18/08/2009 - “Le Conseil supérieur de l’audiovisuel a établi les bilans annuels 2008 des chaînes de France Télévisions…” … le CSA chiffre ainsi pour les journaux à 33,5% le temps accordé à l’opposition parlementaire
Par ailleurs, ce qui circule sur le réseau n’est pas encore évalué, ni maitrisable. Ce n’est que dans le futur qu’on nous indiquera clairement où sont les tracts et où se situe la source du bon sens.
Nicolas Sarkozy poursuit sa conversion à Internet
[ 05/08/09 ] Les Echos, extrait
A mi-mandat, le chef de l'Etat affine sa stratégie Internet dans la perspective de 2012. Le site de l'Elysée sera refondu d'ici à la fin de l'année, pour devenir une « plate-forme d'échanges ». Un profil Facebook qu'il alimente régulièrement depuis quelques semaines, un site de l'Elysée converti au Web 2.0, des projets à l'UMP pour préparer 2012 : Nicolas Sarkozy a décidé d'inscrire la seconde partie de son mandat sous le signe d'Internet. Une vraie évolution pour le président de la République qui, contrairement à François Fillon ou François Bayrou, n'a jamais montré de goût personnel pour les produits high-tech.
205. Le Mercredi 26 août 2009 à 17:23 par Bruno
@204, Seb, bookworm
J’aime bien Internet, on peut depuis très longtemps et très rapidement sonder une mine d’informations. Pourvu que ça dure, j’aurai du mal à m’en passer. Je suis allé questionner l’oracle Google Books. Je lui ai soumis des mots de la phrase mystère qui cloue le bec. Il m’a trouvé “Vous êtes chef? Ce n’est pas si grave!” et “Il faut donc considérer que l’échec fait partie intégrante de la construction de la réussite.” On pourrait attribuer la source aux Shadoks: “plus ça rate, et plus on a de chances qu’un jour, ça marche”. Mais on trouve aussi certains de ces mots ailleurs.
@RG en 177 “Il risque de se passer pour ce projet de loi l’inverse de Hadopi”
Vous pensiez sûrement à Lopsi.
116. Le Jeudi 27 août 2009 à 08:13 par Bruno
@90 par pendragon “bruno, tu n’aurais pas un truc de rentrée à faire (genre les fournitures des enfants à acheter, les cahiers à couvrir ?)”
Plus j’y pense et plus je me dis que vous vous avez raison. Je vais vous laisser à discuter entre vous entre “dames de bon coeur”, de serpillères et de robinets aussi…
Juste un lien, je pense qu’il ne manquera pas d’intérêt. C’est un article de Foucault, publié il y a longtemps, dans Libé (ce “tract”): vous êtes dangereux [fr]. Je vous suggère de le lire en ayant bien à l’esprit des cas tel que celui de Marc Machin.