Mot(s) clef: millet
Mon tee-shirt ?
J'ai pensé qu'il n'apparaitrait sur aucune des - rares - vidéos en ligne de cette dernière journée internationale des enfants disparus. Je me suis trompé, je viens d'apercevoir mon tee-shirt. Les plus fins observateurs m'auront distingué, vers 1'20", en train d'engueuler Nadine, Ministre, en présence de Guedj, ex secrétaire d'Etat au « bureau des pleurs ».
Nous sommes déjà le 24. C'est aujourd'hui que Versailles rend un arrêt ; le facteur va bientôt me l'apporter. Après cela, ce sera à nouveau à Nanterre de rendre une décision, le juge pour enfant doit proroger ses mesures « provisoires », pour environ deux ans encore. Je n'irais pas à cette prochaine audience, à Nanterre, cela ne me parait pas utile. J'attends avec impatience de lire cet ultime jugement, ses motivations ; j'en ferais probablement appel, cela me permettrait de revoir des magistrats, pitres en robe ou souteneurs de la cour d'appel de Versailles.
On va me lancer que dans ces conditions, si je ne me rends plus à Nanterre, je ne pourrais que « perdre », que Colonna et sa défense nous l'ont récemment démontré. Mais ce ne sont pas les assises ni même quelque chose de similaire, il s'agit de « mesures de protection », « d'assistance éducative », avec ses vices et toutes ses spécificités. D'autre part, je m'en fous - très sincèrement - de ce qui suivra encore ; depuis quelques temps, je ne fais plus qu'amasser du papier portant les Sceaux de cette ripoublique.
J'ai eu des nouvelles de Madame Millet. Selon des bruit de couloir, un article récent du Républicain Lorrain a pu déplaire dans le secteur de Metz.
De source http://www.soyoutv.com
« C’est pas Auschwitz », c’est juste la Dass
Ce 2 courant, à Metz, le président de la cour d’appel m’a choqué lorsqu’il répondait à Madame Mireille Millet, affirmant – de mémoire – qu’un enfant de « 15 ans et 30kg, ce n’est pas Auschwitz, mais une stature courante et acceptable pour un ado français » - lire comment l'infériorité de stature était perçue et décrite, à des périodes aujourd'hui révolues. J’entends certaines mauvaises langues nous lancer que « Sébastien n’est même pas mort » ; selon le tribunal administratif de Paris 13, « c’était juste un enfant qui envisageait de se suicider, rien qu’un ado en grande détresse, pas du tout en danger ; la justice française veillait sur lui ». En cours d’audience, ce 2 juin, Madame Millet finissait par fondre en larmes alors que le président de la cour d’appel attendait qu’elle lui fournisse des éléments susceptibles de motiver l’exception, une relaxe. Madame Millet a été condamnée ; mais d’après ce qu’elle m’a dit récemment, elle ne jette pas encore l’éponge ; je pense qu’elle perd son temps, depuis longtemps, qu’elle se ruine sa santé, qu’elle se ruine, elle aussi, tout simplement, avec toutes ces onéreuses procédures et démarches vaines, dans des prétoires de ce pays. « Matérialiste », renchériront quelques plaies ! Je ne parlerais pas moins d'escroqueries judiciaires sur fond d'incurie crasse de ces mêmes sphères ou « services publics » de la Dass - je sais, de tels clichés et ce vocabulaire sont d'une autre ère.
Concernant mon aînée, Justine, on me lance souvent que « elle n’a pas vraiment disparue puisqu’elle est chez ses tantes maternelles ; vous renouerez plus tard ; ne perdez pas espoir, elle reviendra vers vous ». Dans De l'inconvéniant d'être né, Cioran m'a semblé assez explicite : « l'espoir est une vertu d'esclaves. » La cour d’appel de Versailles était elle-même formelle en janvier dernier ; mon aînée n’a pas été « prélevée » en région parisienne, elle est simplement « placée sur décision de justice », dans son intérêt, en Alsace, où des gorets de l’ARSEA et un pasteur veillent sur elle. En attendant fin 2011, la quille ou la fin de ces « mesures provisoires », la magistratüre du coin me prie encore fermement d’aller me faire soigner, ma sœur aînée est trisomique… « Nous sommes en France, ce pays des lumières et des cathédrales, et non en Moldavie profonde, il y a 10 ou 20 ans » ? A d’autres ; je cumule les dénis de justice, des « motivations » des plus farfelues ou abjectes, des décisions, arrêts ou jugements non exécutés aussi. Il faut se faire une raison.
Quoi répondre encore à des juges lorsque plus rien – hormis, peut-être, la Shoah ou perdre un chat – n’est grave ou scandaleux ? Des intellectuels et autres journalistes ou penseurs nous invitent maintenant à soutenir Israël ? Dans la vie, on peut être amené à faire des choix. Sur cet échiquier, je vais tout au contraire me ranger pas loin de ceux qui snoberont Israël, la France et leurs langues de bois, encore observer et en rire également, comme souvent.
Nous sommes déjà le 14 juin. J'ai le sentiment que le juge pour enfant de Nanterre ne me fera pas convoquer pour sa toute prochaine audience. C'est parfait ainsi ; il m'aura sûrement très bien lu.
Finkielkraut et "le mouvement islamo-gauchiste"
LEMONDE.FR | 13.06.10 | 15h45 • Mis à jour le 13.06.10 | 15h45, extrait
Le philosophe français Alain Finkielkraut a dénoncé dimanche le danger que représente à ses yeux "un mouvement islamo-gauchiste qui est ostensiblement indifférent à la mémoire de la Shoah". Invité à la 7e conférence sur l'enseignement de la Shoah, organisé par le mémorial de Yad Vashem à Jérusalem, M. Finkielkraut a déploré que l'enseignement de la Shoah, notamment dans les écoles, "soit si difficile en France". Selon lui, "la situation au Proche-Orient risque d'amplifier ce mouvement de rage contre la mémoire de la Shoah qui existe" dans le pays.
Dans une interview à l'AFP, le philosophe a désigné ce mouvement comme "l'union de gens issus de l'immigration et d'intellectuels progressistes, une sorte d'arc islamo-gauchiste qui m'inquiète". "Je crois que le moment où Auschwitz sera boycotté comme un produit israélien peut arriver", a-t-il ajouté, en faisant allusion au mouvement international pro-palestinien qui appelle au boycottage économique et culturel d'Israël.
De son côté, François Zimeray, ambassadeur pour les droits de l'homme au ministère français des Affaires étrangères, également invité, a regretté que "la perception déformée de la Shoah par une partie du public en France amène à une négation d'Auschwitz". "Quand j'entends en France des gens comparer Gaza à un camp de concentration, c'est du révisionnisme contre lequel nous devons lutter", a-t-il estimé.
Google, Sciences/Tech
PARIS - Polémique autour d'un apéro géant "saucisson et pinard"
Le Point - ýIl y a 23 minutes
Un projet d'apéritif géant prévu vendredi dans un quartier multiethnique de Paris avec alcool et charcuterie, ce qui exclut tout participant de confession juive ou musulmane, suscite l'émoi d'une partie de la gauche. Dans le sillage de SOS-Racisme, ...
Encore un constat ?
Ajout du 3 au soir. Je tourne définitivement une page, je vais maintenant me passer de ces constats d'huissiers. J'ai d'abord cru halluciner en feuilletant celui du 28 mai dernier... puis je suis allé voir et revoir, sur la toile. Ce 19 mai 2010, j'ai été reçu par la police nationale ; j'avais alors très longuement discuté de ce qui était déjà perceptible, sur le net, depuis février 2009 ; j'étais convié pour discuter de diverses plaintes plus récemment portées contre moi. Depuis peu, sur la toile, je découvre des trucs assez bizarres, que je ne connaissais pas, pas sous ces formes, ou très mal, parfois des faux ou des documents qui semblent être altérés, probablement des scans de documents officiels aussi, tout ou partie de documents divers dont certains ressemblent à des correspondances privées ou leurs extraits. J'ai le très net sentiment d'avoir déjà amplement répondu à l'essentiel de ces éléments, le 19 mai dernier, au commissariat de police. Fin du mois dernier, dans un blog sur wordpress.com, j'avais découvert ce qui serait un « droit de réponse de Mr KANT » ; je pense qu'il m'est attribué or je n'en ai pourtant envoyé aucun récemment, nul part.
Du 3. J'ai évidemment noté que Le Sénat veut sauvegarder le Défenseur des enfants. Je pense que c'est une bonne chose. Cependant, cette institution ne pouvant intervenir lorsqu'un juge pour enfant est saisi, le nouveau Défenseur des droits - souvent réduits au néant lorsqu'un enfant « bénéficie de mesures de protection » - pourrait éventuellement compléter l'actuel Défenseur des enfants, une maison sûrement bourée de talents et de bonnes âmes, mais qui ne peut parfois que constater, compatir, puis rapporter.
Ajout du 3. Le facteur vient de m'apporter ce fameux constat d'huissier, du 28 mai dernier. Je le lirais plus tard.
Ajout du 2 juin au soir... La cour d'appel de Metz a délibéré et confirmé la condamnation de Madame Millet, une petite peine assortie de sursis. L'avocat général venait d'anticiper au cours de son réquisitoire, rappelant qu'au cours de ces dernières années, à chaque fois, Madame Millet avait été condamnée ou déboutée. Je pense qu'à présent, Madame Millet pourrait prétendre à des indemnités car, par le passé, elle a fait 4 ou 6 jours de détention provisoire. Aujourd'hui, la justice lui a encore beaucoup repproché de ne pas avoir respecté des jugements et les droits des parents de Sébastien. Madame Millet était la seule à l'audience, assistée par deux avocats. Tous les autres protagonistes ou partis de cette histoire n'étaient pas à l'audience. Complément du 3 au soir... Monsieur Millet, le grand-père de Sébastien, était cependant représenté par ces mêmes avocats ; lui-même ne croit plus en cette justice, depuis très longtemps.
Du 2 encore... A Metz, en cours d'audience, il était encore une fois beaucoup question d'un constat d'huissier et de son contenu, des retranscriptions de quelques allégations ou bribes de conversations téléphoniques, uniquement des « voix féminine[s] » et non des dialogues. A partir de ce constat, la justice prête depuis longtemps des propos à une femme précise. J'en ai discuté dans les couloirs, avec un avocat. Ce dernier partageait mon sentiment ; ce constat et de tels procédés sont assez contestables ; personnellement, je n'hésite pas à qualifier de telles pratiques et procédés de moyenageux. Mais ce constat ayant été versé aux dossiers de Sébastien, par le passé, probablement par Nanterre ou Briey, il ne serait maintenant plus possible de l'écarter.
Toujours du 2 au soir. A Grasse, dans le sud, tout semble encore assez différent. Selon ce qui m'a été exposé par mail et par téléphone, Madame Muller est aussi priée de se faire une raison. Dans ses propres affaires « d'ordre privé », les professionnels ont décidé de garder les enfants dans le Nord, à 1200km de Madame Muller, leur mère. Les professionnels de la Dass du 06 vont plutôt commencer à travailler avec les grands-parents des enfants, dans le 59. D'après ce que j'ai compris, ce 31 mai, Madame Muller a fait enregistrer une sorte d'incident d'audience ; elle n'est pas restée jusqu'à la fin, ce qu'un fax et une correspondance tendent à confirmer.
J'attends encore un nouveau constat ; lorsque je l'aurais reçu, je réactualiserais sûrement ce billet. Il pourrait maintenant s'agir du dernier constat d'huissier que je commande. Celui qui me parvenait la semaine passée m'avait encore une fois beaucoup plu ; ils sont à chaque fois très techniques, très riches de détails et d'informations publiques. André Santini et Axel Poniatowski, parmi les amis du président de SEFCA Puteaux ? Avec de telles informations sous les yeux, je ne peux que penser encore au printemps dernier, aux régionales, puis à la fermeté de Frédéric Lefebvre.
France Soir du jour nous confirme ou nous en apprend encore beaucoup. On ne devrait pas publier ni tolérer n'importe quelles publications, sur Internet. Dans ces feuilles, on peut aussi lire que des règles - voire même des décisions de justice - sont parfois difficilement applicables. Je l'avais déjà constaté alors que je me plaignais de billets ou d'informations souvent farfelues, parus sur unblog.fr, un service sur lequel la modération ignore manifestement ses conditions d'utilisation, de grands principes, une charte que leurs blogueurs sont supposés respecter. Depuis quelques temps, je découvre donc également les services de wordpress.com ainsi que les publications et moeurs tolérés par leurs modérateurs.
Il y peu, j'avais écrit que je tournais une page de plus et que je ne me soucierais plus de ce qui allait encore paraître ici et là, sur la toile et surtout sur Wordpress. Mais depuis, vu la nature de certaines nouvelles publications, j'ai changé d'avis. J'ai cru voir des faux, j'ai même cru lire avoir un jour été mis en examen ; pour le moment et alors que sur la toile, les écrits sont souvent très « volatiles », je n'en écris pas plus. Je préfère attendre le dernier constat qui me parvient, puis j'aviserais.
Demain, comme prévu, je vais encore aller me promener, visiter cette fois-ci la cour d'appel de Metz.
André Santini et Axel Poniatowski, sur Facebook ? D'un constat du 21 mai dernier |
La présidente : « avec vos enfants en plus ! »
« Je rassure Madame la présidente, ce 1er octobre 2009, je ne pouvais pas circuler à Puteaux, avec mes enfants. La petite devait être à l'école, à Bagneux, quant à la grande, elle est très bien protégée, par le pasteur d'Uhrwiller et des gorets de l'ARSEA Alsace. » On aurait pu m'entendre brailler, à Nanterre, en même temps que « Mamadou », « récidiviste », ayant quelques « problèmes de vue ou difficultés de lecture »... J'ai le sentiment d'avoir encore une fois pétaradé dans l'actu avec ces histoires d'assurance et d'usurpation de plaques, dans le 9-2, à Puteaux. D'autres ont pu pétarader dans l'affaire Colona ; sous peu, selon le Parisien du jour, certains de ses soutiens présumés passeront devant la cour.
Pas de presse - ni vraiment de prétoire - pour ce qui concerne mes affaires « privées ». Je crois que ces histoires « d'assistance éducative » n'intéresse plus ni les journalistes, ni le peuple. Pas de presse non plus pour Madame Muller. Il y a peu, des journalistes sont bien allés à sa rencontre, dans le midi, puis ils ont préparé un petit article pour un grand tirage français. Mais, peu après, Madame Muller apprenait que cet article ne paraitrait probablement jamais, cet hebdo ayant soudainement changé sa « politique éditoriale ».
Je ne sortais pas pour ce Parisien, mais pour jouer au loto ; ça m'arrive, très exceptionnellement. Avec la poisse que j'ai, je vais bientôt gagner le gros lot, puis les juges du coin vont me faire enfermer ; je pense qu'ils sont toujours persuadés que j'ai des comptes au Japon, une grosse somme en ma possession ne ferait donc que renforcer leurs certitudes. J'espère cependant que je pourrais faire disparaitre une partie des gains, afin que quelques amis ou proches puissent me faire parvenir parfois des oranges, en QHS ou en UMD, un quelconque goulag loin du net et des kiosques à journaux.
Il faut que je rappelle Madame Millet, la grand-mère de Sébastien, je viens d'avoir un message. Elle aurait « des trucs à m'expliquer ». Elle m'apprend surtout qu'elle devrait être rejugée au moins de juin ; on en a déjà beaucoup rigolé. « Peut-être qu'on s'est trompé », nous avait un jour dit le ministre... Elle s'efforce encore de faire valoir ses droits.
Je sortais aussi pour un jack 3,5, le casque de mon GoGear est cassé. J'empoigne mon fer à souder.
Le Parisien du 14... mars 2004, c'est encore d'actualité ?
Refuser l’oubli, affirmer quelque chose
J'ai beaucoup discuté ce soir, avec plusieurs personnes. J'ai à peine pris le temps de dire bonjour à Madame le Maire ; je lui avais déjà parlé par le passé. Lorsqu'elle a entamé son discours, un détail au sol a rapidement retenu toute mon attention. La LDH était présente ou représentée, comme d'habitude à l'occasion de ces grandes cérémonies ; ce monsieur m'a fait sourire lorsqu'il m'a dit qu'il est possible de s'opposer aux juges... Mais j'ai surtout pris le temps de discuter avec des représentants et proches de la communauté haïtienne.
J'ai pu constater que d'autres que moi ont été sensibles aux discours de Pierre Berger. Je pense avoir été très bien compris et avoir bien entendu également mes interlocuteurs, surtout lorsque nous parlions de l'après séisme, d'enfances, de situations individuelles ou méconnues, peu ou non médiatisées, ainsi que d'appels aux fonds, de l'utilisation de ces fonds et de leur possible « évaporation ».
J'ai évidemment un peu parlé de « protection de l'enfance » ou de pratiques parfois très douteuses, de « pressions » également, des difficultés que Madame Muller rencontre, de la situation de ses enfants, très sommairement de ce qu'avait traversé le petit fils Madame Millet, de mes propres difficultés « familiales », beaucoup de « combats » parfois menés en m'inspirant d'anciennes Gazettes du Palais, de la jurisprudence de la cour de cassation ainsi que du Code noir.
J'apprends que notre chantre « a tout de même palié son absence en faisant lire un message en son nom, par son ami Brice Hortefeux ». Ce soir, Monsieur Besson, un balnéolais, s'est retourné et nous a fait rire ; à ce moment là, il me semble que nous discutions de circulaires, de bonnes volontés, de mois et d'années qui s'écoulent, de divers standards et de contraintes administratives. Je portais mon nouveau tee-shirt ou la peau de cet ours sur mon dos.
Aujourd'hui - 19:10 - RFO, extrait
10 MAI. "Refuser l’oubli, affirmer une volonté"
Refus de l’oubli. Dans son discours écrit, Nicolas Sarkozy a mis l’accent sur l’importance de "refuser l’oubli, et d’affirmer une volonté". Refuser l’oubli, « pour ces millions d’hommes et de femmes victimes dans leur chair et dans leur âme d’un système fondé sur une injustice séculaire. D’un long combat de tous ceux qui n’ont jamais cédé à la déshumanisation qui leur était faite, et qui ont fait leurs idéaux de liberté, d’égalité et de fraternité ». « La France se grandit à regarder son histoire en face, en assumant ses parts d’ombre et d’indignité ». Le chef de l’Etat fait ensuite référence à la loi Taubira voté en 2001 qui reconnaît l’esclavage comme crime contre l’humanité, et l’instauration de la Journée nationale des mémoires de la traite en 2006.
Une volonté. Lutter contre toutes formes de survivances de l’esclavage au 21ème siècle. « La France, pays des Lumières et de la liberté, est aujourd’hui à l’avant-garde de la lutte contre l’esclavage moderne, fléau qu’elle est déterminée à combattre sans faiblir… Nous n’avons pas le droit de transiger sur le respect de la dignité humaine, parce que nous ne pourrons jamais tolérer l’exploitation des plus faibles et des plus démunis » affirme Nicolas Sarkozy dans son discours lu par le ministre Brice Hortefeux dans le jardin du Luxembourg.
Quelle mouche a piqué ce notaire ?
Par moments, je n'y comprend plus grand chose. Il faudrait que je brasse à nouveau de vieux papiers, je les conserve, même si le juge pour enfant de Nanterre m'a très souvent intimé de tout brûler, puis d'oublier. J'ai le très net sentiment qu'il y a quelques temps, le juge des tutelles rendait une décision - qui m'avait beaucoup énervée et dont je n'avais pas pu faire appel, je pense qu'il y eu un couac... Cette décision n'aurait-elle pas été notifiée à l'étude de Maître Charles Halter, le notaire de la famille maternelle de Justine ? C'en serait donc une de plus qui n'aura pas été exécutée ? A quoi ça sert, des juges et des professionnels de la justice, en Moldavie française, et d'aller les voir, de faire appel, tout ça ?
On me prie maintenant encore une fois de signer les yeux fermés ou « d'accepter » alors qu'à ma connaissance, l'inventaire de la succession du grand-père maternel de Justine est toujours non conforme à la réalité juridique... j'en avais fait part à diverses autorités, je l'avais placardé dans mon blog et même imprimé sur des tracts que j'avais distribué dans Paris et sa région. Je m'en plaignais déjà en 2005 ou tout début 2006. En juin 2006, Maître Charles Halter le confirmait lui-même, dans une de ses correspondances au juge des tutelles.
Pourquoi cette lettre me parvient-elle aujourd'hui ? S'agirait-il de suites à ma correspondance de septembre 2009, au juge des tutelles ? D'ici quelques temps, après ce notaire, la police pourrait aussi me recontacter ? Fin 2004 et début 2005, j'avais fait inscrire Justine au fichier des mineurs disparus. Fin juin 2006, ces disparitions n'étaient toujours pas élucidées. Cette justice et ces administrations semblent avoir beaucoup de mal à boucler ou à bâcler ce genre d'affaires...
Mais ce n'est rien qu'une succession, une part qui revient à une enfant de boches. Par le passé, d'autres sont revenus des camps et constataient alors qu'ils avaient absolument tout perdu ou qu'ils avaient été dépossédés par la France et son Administration. On ne va donc pas en faire un fromage, pas pour quelques broutilles de plus.
Ma lettre au juge pour enfant est postée, avec une erreur de plume. Ce n'est pas depuis septembre 2005 que ma fille Justine est privée de soin, mais depuis 2004 au moins. « Quelle importance ? Son placement lui profite », rétorqueront des juges pour enfants, des juges de Versailles, le ministère public ainsi que des pros de la Dass.
Je viens d'avoir une conversation téléphonique avec Madame Millet, la grand-mère de Sébastien. Elle avait été condamnée pour des faits commis par sa fille. On devrait très bientôt entendre reparler de cette histoire. Je viens aussi de lire qu'il y a eu un rebondissement au procès Viguier, « ce professeur trop intelligent et trop droit pour être honnête »...
Actualités générales
Jacques Viguier: très intelligent, un brin psychorigide mais pas fou
Créé le 20.04.09 à 20h09
Mis à jour le 20.04.09 à 20h09, 20 minutes, extrait
La psychologue Catherine Hovsepian estime qu’il est «consciencieux, strict» et qu’il «essaie de compenser sa psychorigidité par des éléments de souplesse». Le psychiatre Daniel Zagury n’a pour sa part détecté «ni pathologie, ni névrose» chez ce cinéphile boulimique pas même la froideur souvent évoquée. Il voit plutôt «un ancien timide qui compense et surmonte un fond de doute concernant sa valeur». S’il n’écarte pas «un effondrement brutal des défenses de Jacques Viguier, il ne croit ni à l’assassinat de sang-froid, ni au crime passionnel d’un mari jaloux. A la grande satisfaction de Georges Catala, avocat de la défense heureux de ne pas retrouver «ce soi-disant mégalomane très très froid dont on nous parle depuis neuf ans». «Viguier est un type d’une intelligence supérieure qui maîtrise tout, y compris devant les experts», assure de son côté Guy Debuisson, l’avocat d’une des sœurs de Suzy.
Je n'ai pas l'intention de signer des documents non conformes à la réalité juridique. Ce notaire finira bien par trouver une autre solution. S'il s'obstine, je vais l'inviter à se rapprocher du Docteur Magalie Bodon-Bruzel et du juge pour enfant de Nanterre, ils lui expliqueront que le papa de Justine est « rigide ». Ce notaire ne pourrait-il pas plutôt solliciter les bons juges, le pasteur d'Uhrwiller et sa soeur, le corbeau de cette histoire ? Qu'il demande au ministère public ? Pour le reste, les travailleurs sociaux, les juges du coin et le pasteur se débrouillent toujours sans moi. Pourquoi ce notaire revient-il encore vers moi pour ce « dossier » ? Mais la quille suivra bientôt, fin 2011 ; on me le confirmait, à Versailles, en décembre dernier. Justine sera alors majeure et pourra signer, « se faire » dépouiller en personne.
Iran:le pouvoir "avertit" 17 publications
AFP, 09/03/2010 | Mise à jour : 11:14
Les autorités iraniennes ont lancé des "avertissements" à 17 publications locales, dont un important quotidien réformiste, pour des "manquements à la déontologie", "violation des règlements" ou publication d'"informations superficielles". Selon Mohammad Ali Ramin, vice-ministre de la Culture en charge des medias, les publications visées "n'ont pas respecté les devoirs du journalisme, ont violé les règlements sur les média, ont publié des informations superficielles, et propagé le matérialisme".
La Moldavie française, ébauche de définition
Un tel titre pourrait heurter, en Moldavie d'abord. Mais je rassure déjà les peuples de cette contrée aux frontières assez floues, je vais m'efforcer de me référer à l'Histoire et à des ères révolues ou en très bonne voie de l'être, là bas. En France, il y quelques années encore, un tel titre ou billet aurait pu heurter ou émouvoir. Aujourd'hui, plus rien ni aucune critique ne me surprend plus. Je pense en avoir trop lu ; j'ai peut-être aussi soulevé trop de couvercles de poubelles.
Le Monde du 17 février, « La justice est rendue par des juges »
Des gens ont souvent eu très peur pour moi, à cause de mes discours, à cause de certains mots que j'emploie, ou même du fait de mes « comportements », par exemple, lorsque je me joignais à un troupeau de juges et de professionnels de la justice, dans Paris, en novembre 2007, avec une grande banderole « justice corrompue ». A l'époque, un juge avec qui je venais de discuter m'a recommandé de « foutre le bordel », ce que je faisais déjà, depuis très longtemps. En octobre 2008, des gens ont encore eu très peur pour moi lorsque j'écrivais au Garde des sceaux : « Si le ministère public n'est pas trop couard, je pense qu'il va s'empresser et exiger quelques explications. » A cette même période, un juge pour enfant de Nanterre m'apprenait qu'il avait sauté de son siège. Je n'ai pas eu de problèmes ce qui semble avoir ensuite effrayé encore plus que mes discours et mes « comportements ». Il y a peu, on m'assurait que j'allais être condamné pour mes conclusions que je venais de déposer à la chambre des créatures inférieures de Versailles. Je n'ai pas eu de problèmes. Je pense avoir été assez clair dans ces conclusions, je crois qu'elles étaient plutôt bien rédigées : « M. KANT va probablement encore une fois heurter et choquer la Cour, mais elle en a déjà entendu d’autres. Après avoir plaidé, M. KANT ne se lèvera plus jamais devant aucune Cour ni aucun juge français. » La CEDH se montre de nos jours elle-même plutôt tolérante, ce que je rappelais bien à la chambre des créatures inférieures. En janvier dernier, le ministère public refusait encore tous débats en public ; maintenant, je ne peux plus que le saluer et m'incliner.
[...] la jurisprudence de la Cour Européenne a, d’une manière constante, jugé que la liberté d’expression « vaut non seulement pour les informations ou idées accueillies avec faveur, considérées comme inoffensives ou indifférentes, mais aussi pour celles qui heurtent, choquent ou inquiètent ». Il faut rappeler aussi l’importance pour la démocratie et les progrès en matière d’accès aux droits d’une presse libre, informative et contestataire, en tous cas pluraliste. De plus, personne ne peut se soustraire à sa responsabilité pénale en cas d’atteinte à la réputation ou aux droits d’autrui. Les journalistes sont soumis aux mêmes lois que quiconque s’ils diffament ou insultent nommément une personne, et de surcroît s’autorégulent par des règles de déontologie. Informer, rapporter des faits, les décrire, les interpréter sont l’essence même de leur métier.
Extrait de source CNCDH, d'un avis du 18 novembre 2004 sur le projet de loi relatif à la lutte contre les propos discriminatoires à caractère sexiste ou homophobe et réponse du gouvernement
Début février, j'apprenais que l'éditeur de Plume de presse était relaxé. En janvier dernier, une blogueuse a reçu une ultime lettre d'intimidation à laquelle elle a répondu par fax, RAR et deux très simples paragraphes. Je pense que cette mère n'aura jamais de problèmes et que son blog pourra maintenant rester encore très longtemps en ligne, « intact ». Il y a peu, un proche me suggérait de faire héberger mon domaine à l'étranger, pour me soustraire moi-même à la sensure ou à toutes ces pressions. Je lui ai répondu que j'étais satisfait par les prestations de mon hébergeur actuel, parisien.
CEDH: "plan d'action" adopté
AFP, 19/02/2010 | Mise à jour : 12:43, extrait
Les 47 Etats membres du Conseil de l'Europe ont adopté aujourd'hui à Interlaken (centre de la Suisse) un "plan d'action" visant à améliorer le fonctionnement de la Cour européenne des droits de l'homme, submergée par un flot croissant de plaintes. Au lendemain de la ratification par la Russie de la réforme de la Cour et à trois mois de son entrée en vigueur, les ministres réunis à Interlaken sont convaincus que des "mesures additionnelles sont indispensables et urgentes" pour éviter l'asphyxie de la juridiction de Strasbourg, victime de son succès.
Rachida Dati veut être au côté de Nicolas Sarkozy en 2012
Mots clés : FRANCE, Rachida Dati, Nicolas Sarkozy De Nagy-bocsa
Le Figaro, 19/02/2010 | Mise à jour : 22:31, extraits
L'ancienne garde des Sceaux multiplie les déplacements en France et à l'étranger. [...] «C'est important d'aller voir ce qui se passe à l'étranger. Les organisations et les histoires ne sont pas les mêmes que celles de la France. Il faut y aller pour comprendre», affirme-t-elle.
Il y a quelques temps, en France, nous parlions encore beaucoup de la Polynésie française et d'essais nucléaires, les derniers avaient suscités de très vives contestations, notamment en Australie, une contrée qui a su récemment reconnaitre des erreurs commises à l'encontre des aborigènes ; cela n'aurait manifestement pas empêché leur Dass de récidiver. Le Canada aussi a fait son mea culpa. En France, tout est un peu différent, ce n'est qu'il y a peu que l'Etat a pu retrouver un rapport relatif à ses premiers essais nucléaires et de possibles expérimentations sur des humains confiants en leur hiérarchie. Je n'ai connu qu'une seule victime du nucléaire français, l'irradié de Forbach, je l'avais croisé en Lorraine, peut-être en 2002 ; je crois qu'il aurait été difficile de ne pas s'apercevoir ou de nier qu'il lui était arrivé quelque chose d'assez particulier. Les nuages de Tchernobyl et leur retombée en « taches de léopard », en France, avaient déjà fait quelques vagues, surtout en Corse, nous en entendront peut-être reparler un jour. Cette histoire du nucléaire français m'avait déjà inspiré un précédent billet. Trois mois plus tôt, à sa propre manière, la France présentait ses excuses à quelques déracinés de la Creuse.
En 2005, nous avions redécouvert la Polygamie française. Certains nous assuraient alors, rapport ou avis en main, que les troubles urbains, la délinquance ou même les révoltes dans nos banlieues pouvaient être causés par des populations ayant des moeurs très différentes de celles des français. En France, on divorce ou on se sépare, parfois plusieurs fois, on peut aussi découcher, mais on exclue la polygamie. Les familles polygames, une petite minorité, élèveraient très mal leurs enfants, ce qui ne serait pas du tout le cas des parents solos français, un groupe aujourd'hui très représenté en France. Du second groupe, nous dirons plutôt qu'il éprouve parfois des difficultés mais auxquelles pallient les services sociaux, le plus souvent ponctuellement, très occasionnellement avec le concours de la justice. On nous parle très souvent de mineurs délinquants et de « l'ordonnance de 45 ». Je crois qu'on occulte trop se qui s'est tramé peu après 39-45, vers la fin des années 60 ; depuis, nous devrions aussi beaucoup parler de l'enfance « en danger » ainsi que de simples « risques », des nuances qui semblent aujourd'hui être méconnues voire effacées même de nombreux discours.
Cet interdit qui a droit de cité
L'Express, 15/01/2004, extraits
Elle vit dans un 4-pièces au papier peint défraîchi avec ses huit enfants, dont sa petite fille de quelques mois, sans parler du défilé incessant de cousins, d'oncles ou d'amis venus du pays. Dans ce brouhaha permanent, que seul l'appel à la prière diffusé par une horloge murale interrompt, Fanta, 53 ans, au sourire triste malgré ses dents du bonheur, le boubou trop large pour son corps frêle, reçoit comme elle peut dans ce capharnaüm. Française d'origine mauritanienne, elle est la première épouse d'un polygame marié à deux autres femmes, dont l'une est repartie au pays. Des cas comme celui-là, notre pays en compte des milliers. [...] Le 24 août 1993, Charles Pasqua, alors ministre de l'Intérieur, fait voter une loi qui proscrit le regroupement familial pour les polygames. La France, à cette époque, est en plein débat sur l'immigration. Les préfectures sont priées de ne plus renouveler les titres de séjour des secondes épouses. C'est le tollé.
Début décembre 2009, je découvrais ce que seraient aujourd'hui des ghettos urbains, j'ai été très surpris par une présentation puis par ce que j'ai pu découvrir encore, depuis, sur Internet ainsi qu'en sortant encore. Quelques jours plus tard, je publiais « Fiers d'être français » puis je me décidais et signais une pétition. En 2008, j'allais déjà à des conférences de l'ACAT, ceux qui m'ont lu ont pu saisir ce qui me motivait, étudier parfois des « catastrophes » et beaucoup les meutes, ce qui les anime ou les dévoie, étudier plus généralement l'effet de discours sur les peuples. « Sont-ce les vents - propices ou contraires - qui leurs impriment telle ou telle direction ? » Parfois j'en ai beaucoup rit mais j'ai surtout pu constater que d'autres se sont beaucoup indignés avant moi, souvent pour des raisons assez similaires aux miennes. « Ils avancent, comme un seul homme, ou plutôt comme une seule meute, sans chef apparent, sans cerveau directeur, mus par une sorte d'instinct qui les pousse inexorablement vers ce que les autres, auquel appartient celui qui les observe, imaginent être un but. »
Quick halal : l'islam stigmatisé (CFCM)
AFP, 18/02/2010 | Mise à jour : 20:08, extrait
Chems-Eddine Hafiz, vice-président du CFCM s'interroge sur la "stigmatisation récurrente de l'islam" à propos du débat suscité par l'ouverture de restaurants Quick exclusivement halal. "La situation est très préoccupante", dit-il. "La communauté musulmane fait partie de la communauté nationale. Il faut aujourd'hui chercher à comprendre ce qui se passe: est-ce qu'il n'y a pas quelque part des hommes politiques qui sont en train d'utiliser cette stigmatisation récurrente de l'islam ?"
Depuis la fin 2008, les Rroms ont également fait couler un peu d'encre en France ainsi qu'ailleurs, en Europe. A peine plus tôt, un « habitué de ces choses là », un « expert du débat public », pouvait sembler nous assurer que nous devrions accueillir toutes sortes de « déchets » au fond de nos « jardins », y compris des déchets industriels et nucléaires. Dans le courrier des lecteurs du Nouveau Détective n° 1431 du 17 février, en réaction à un précédent article qui désignait des « gens du voyage », des « voisins », on peut lire des félicitations adressées à ceux qui ont « le courage de dire ce que d'autres n'osent pas. » En ce moment, en kiosque, on peut également trouver Le malaise dans la culture, un texte intégral de Sigmund Freud de 1930, paru en mars 2010, chez Flammarion, dans la collection Les livres qui ont changé le monde. En page 147, nous lisons que : « Parvenu au terme d'un tel chemin, l'auteur doit prier ses lecteurs de l'excuser de ne pas avoir été pour eux un guide habile, et de ne pas leurs avoir épargné l'expérience de parcours arides et de détours pénibles. » Freud est aussi agréable à lire que Hobbes ou Caraco ; faut-il en finir avec lui, ce « briseur d'illusions » ? Selon Philosophie mag de ce mois-ci, Freud est toujours « source de discordes », soixante-dix ans après sa mort.
Entretien
Florence Aubenas : "Voir les choses à hauteur d'être humain"
LE MONDE DES LIVRES | 18.02.10 | 11h17 • Mis à jour le 19.02.10 | 07h30
Elle n'avait pas de passeport, ou pas besoin d'en avoir. Et pas sa carte de presse en travers du ventre, comme sésame ou comme bouclier. Là où elle allait, ce n'était pas la peine : Caen, deux heures de Paris, autant dire la porte à côté. C'est dans cette ville pourtant, si près de tout, qu'elle a été le plus loin, en termes humains et professionnels. Pendant près de six mois, Florence Aubenas est devenue "Madame Aubenas", 48 ans, sans qualification particulière - une chômeuse parmi d'autres, des dizaines d'autres qui ne l'ont pas reconnue, à de très rares exceptions près. Jour après jour, elle s'est immergée dans la foule informe des demandeurs d'emploi, de ceux qui errent d'un CDD sous-qualifié à un boulot sous-payé - de toute cette cohorte pour laquelle il est évident qu'on ne trouve plus de travail, seulement des "heures" par-ci par-là, et encore, avec de la chance.
Le ghetto urbain, « à la fois une cage et un cocon », une « organisation sociale « spécifique », serait aujourd'hui une réalité en France. Il s'agirait « d'espaces » où des minorités « ethniques » assez précises sont contraintes de vivre. Je pense que le « territoire » n'a pas été assez fouillé et que la réalité pourrait être pensée et dépeinte très différemment encore. Le mois dernier, revenant sur la procédure de prise à partie, une « expérience » assez particulière, j'utilisais encore la notion « d'espace d'infra-droit » après avoir parlé sans la moindre hésitation de l'Unterschicht, d'une Schicht à part ou de moustiques, en bon français, de la plèbe ou du bas peuple. Certaines productions de talentueux juristes peuvent être tout aussi passionnantes à lire que celles de sociologues, de polémiciens ou de scribouillards.
Pour clore cette invitation au voyage dans un dossier bien plus riche que ne le laissent entrevoir nos quelques impressions éparses de sociologue du droit, notons encore les constats que l’on peut faire en ce qui concerne les effets dans les rapports entre communication de masse et droit. Il est généralement admis qu’il faut relativiser les effets possibles des médias sur la connaissance du droit, de la même façon qu’on peut relativiser les effets du droit sur les citoyens. De même, peut être relativisée également, ou plutôt nuancée, l’idée de la notion de pouvoir des médias et sa connotation négative. Les médias peuvent aussi jouer le rôle d’alerte aux consciences.
Dossier : Droit et Médias, Droit et Société, n°16/1990,
Extrait de la présentation, par Jacques Commailles, sur reds.msh-paris.fr
La Moldavie française, nous en avons entendu parler lorsque le conseil de l'Europe rendait des statistiques ainsi que lorsqu'un commissaire aux droits de l'Homme de ce même conseil visitait les geoles ou la honte de la République française. Nous apprenions alors que la justice française pourrait un jour juger plus, plus vite, et surtout exécuter et mieux également les décisions qu'elle rendait. Il y avait là tout un travail à accomplir, en Moldavie aussi. Plus tard, on nous confirmait qu'il fallait effectivement améliorer les conditions d'incarcérations mais également les conditions « d'accueil » au cours de simples gardes à vues. La Moldavie, nous en avons également entendu parler quelque peu en marge de l'affaire dite de l'Arche de Zoé, un « sauvetage » d'enfants qui a pu faire tanguer de nombreuses ONG.
Monsieur le Président,
Madame la députée,
Mesdames et messieurs,
Je viens clôturer vos travaux chargée du poids de l’actualité récente au centre de laquelle se trouvent les enfants. C’est une occasion importante pour moi, une occasion que je n’aurais voulu rater pour rien au monde. C’est en effet la première fois que j’interviens publiquement sur le sujet depuis que Bernard Kouchner m’a demandé de prendre en charge la question de l’adoption internationale. C’est d’ailleurs avec lui aussi que nous avons reçu Jean-Marie Colombani dans le cadre de la mission que lui a confié le Président de la République. [...] Mon sentiment, depuis que Bernard Kouchner m’a demandé de prendre en charge la question de l’adoption internationale, c’est que nous sommes en quelque sorte « à la croisée des chemins ». J’ai pu pour ma part me rendre compte à l’occasion de plusieurs entretiens en France et déplacements à l’étranger, notamment en Haïti ou en Moldavie, à quel point l’adoption était souvent un « parcours du combattant » pour les familles qui souhaitaient adopter. Car la situation est complexe.
Intervention de Mme Rama Yade en clôture du colloque de l’Agence Française de l’Adoption,
« l’adoption internationale aujourd’hui », Paris, 8 novembre 2007
La léthargie de l'institution judiciaire, le laxisme, l'indifférence ou la complaisance coupable de son parquet, les renvois et la non exécution des décisions de justice, plus globalement, l'incurie crasse de cette administration, particulièrement lorsque le juge pour enfant est saisi, je commence à bien connaitre. Par le passé, je publiais un article intitulé Pignoufs et pignoufferies, on m'avait alors également mis en garde contre d'éventuelles représailles. A l'époque, j'étais encore un peu « naïf », un vrai débutant, mais j'étais déjà raisonnablement prudent. Depuis, je pense avoir bien appris à valser avec ces loups. Le plus facile et le plus drôle aura été d'avoir à me faire réinscrire sur la liste électorale ? Dans le 9-2, on peut voter si un juge veut bien, surtout si vous êtes bien « connu » dans ses couloirs et ses prétoires ? Il y peu, le Garde des sceaux nous assurait qu'il n'y avait pas de procès politiques en France. Je reste pour ma part assez convaincu que l'emmerdement maximal est la règle lorsque certains pitres en robe sont saisis et se préoccupent de la situation et de l'avenir d'un enfant. D'autres parleront plus sobrement de jeux et de cirque.
Je n'avais jamais rencontré autant de difficultés avec les services publics français avant ce fumeux « signalement », en 2003 ; les tantes maternelles de ma fille aînée s'étaient alors rapprochées de la Dass du 9-2, elles exigeaient sa garde. Plus tard, elles exigeaient aussi une certaine tranquillité puis que je « supprime » mon blog. Puis, quoi encore ? Je crois que je peux être aussi cynique qu'elles pourraient être convaincues d'avoir toujours « bien » fait, dans le respect des règles et de la loi, avec le très franc soutien de magistrats professionnels toujours très dignes, vertueux et soucieux du respect dû à la Justice. Pendant ce temps, d'autres ont pu constater que la Dass préférait recruter ou travailler avec des pétoncles, qu'en Chine, les prostituées sont dignes de confiance et que, parfois, des juges pour enfants préféraient travailler avec des condamnées, abandonnant alors volontiers les enfants dans un taudis insalubre. Mon aînée était donc très bien aidée et élevée, d'abord dans un cloaque de l'OSE France, ensuite à Uhrwiller, chez le pasteur, dans le presbytère, entourée et soutenue par tout ce qui y grouille et respire, profitant parfois aussi de week-ends ou de vacances chez le corbeau de cette histoire. « C'est sa famille maternelle, ses tantes », me lanceront certains. D'accord.
Actualité Région
M. Lathoud, ancien procureur général à Douai, nommé directeur de l'administration pénitentiaire
mercredi 06.01.2010, 05:04 - La Voix du Nord, extrait
M. Lathoud remplace à ce poste sensible Claude d'Harcourt, qui aura été directeur national pendant plus de quatre ans, après avoir accompli toute sa carrière dans la préfectorale. À cinquante-quatre ans, il a d'ailleurs été nommé préfet hors cadre. À la fin de l'année dernière, M. d'Harcourt avait été à l'origine d'une brève polémique pour avoir donné son sentiment - positif - sur l'évolution des débats avant que ceux-ci soient terminés, la loi pénitentiaire n'étant pas encore votée. Les socialistes lui avaient alors reproché de manquer à son devoir de réserve. Procès d'Outreau. À sa place, c'est un magistrat chevronné qui arrive. Avant Versailles, M. Lathoud avait été pendant cinq ans procureur général près la cour d'appel de Douai - le chef du parquet de notre région. À ce titre, c'est lui qui avait contrôlé l'instruction, puis la tenue du premier procès de l'affaire d'Outreau. Devant la commission parlementaire, en mars 2006, il avait fini par reconnaître que cette affaire avait été « une catastrophe », tout en gardant son soutien aux magistrats qui avaient, selon lui, travaillé « en leur âme et conscience ». « M. d'Harcourt a fait du bon travail, je pense », disait hier soir le sénateur du Nord Jean-René Lecerf, rapporteur de la loi pénitentiaire. « Mais je me réjouis de la nomination d'un magistrat : c'est la garantie d'une attention encore plus soutenue aux Droits de l'homme. »
Je crois qu'avec moi, « les juges » n'ont pas eu de chance, à moins qu'ils se soient un peu trompés, s'ils n'ont pas tout simplement trop souvent prêté l'oreille au pasteur d'Uhrwiller ainsi qu'à quelques travailleurs sociaux. D'après M. Lathoud, en 1996, la plupart des français ne savaient pas distinguer les juges, les procureurs et les avocats. Mais depuis l'affaire dite d'Outreau, je pense que tout est un peu différent, de très nombreux français ont été comme rivés devant leur lucarne, plus particulièrement peut-être, au cours de l'audition du juge Fabrice Burgaud, par nos parlementaires. Au cours d'un prêche pour Canal Académie, en marge de ce naufrage d'Outreau, M. Lathoud nous proposait « une réflexion sur le rôle des procureurs » qui « s’inscrivait dans une époque qui entretenait une “culture de soupçon” ; les institutions et la justice connaissaient une grave crise de confiance dans l’opinion », des premières minutes du son :
Je me suis déjà beaucoup intéressé aux travaux de Tocqueville ou de ceux qui s'en sont inspirés. Je me suis aussi beaucoup intéressé aux travaux de Beccaria. Mais pour le moment, je ne me suis que très occasionnellement penché sur leurs influences en Russie ainsi qu'en U.R.S.S., puis dans les ex-blocs de l'est, depuis le « signalement » par la meute jusqu'à « l'application de la loi », l'administration de peines ou l'application de mesures socio-judiciaires par des professionnels de la justice et par des travailleurs sociaux, souvent des ONG ou des associations lorsque le juge pour enfant est saisi. Ces associations ont elles-même déjà fait l'objet de critiques parfois assez acerbes ou mordantes.
De source Google books, « qu'est-ce que la prokuratura ? »
Les mutations de l'Etat-nation en Europe à l'aube du XXIe siècle
ISBN 978-92-871-3806-4, 1998, disponible au Conseil de l'Europe
Certains pourraient être très surpris voire même outrés en constatant que je rapproche maintenant mes propres « dossiers » de ces études, opinions et travaux du Conseil de l'Europe qui pourraient un jour permettre à l'ex RSSM (République soviétique socialiste moldave) d'intégrer l'Europe ou faciliter au moins des échanges commerciaux avec la communauté européenne. La Moldavie pourrait encore avoir du pain sur la planche, selon certaines lectures, elle devait récemment encore s'élever pour s'ajuster aux standards judiciaires internationaux. Cependant, à la fin 2008, la cour de cassation nous rappelait quel est le statut de la magistrature française alors que la CEDH avait déjà rappelé à la Moldavie que « le droit à une procédure équitable en vertu de la Convention européenne des Droits de l’Homme serait illusoire si l’ordre juridique interne d’un Etat ayant ratifié la Convention permettait qu’une décision judiciaire définitive et obligatoire reste inopérante au détriment d’une partie. » Je me suis maintenant très souvent plaint de l'inexécution de décisions « de justice » ; « circulez, y a rien à voir », « allez vous faire soigner et mieux conseiller ». Mais je crois qu'assez globalement, les professionnels savent que la France était il y a peu encore classée « avant dernière » en Europe ; en octobre 2008, nous pouvions lire que notre justice portait le bonnet d'âne. Je pense que M. Lathoud sera très bien à la tête de la pénitentiaire, sous la tutelle ou la vigilance bienveillante du ministère de la justice, en remplacement d'un préfet qui pourrait avoir beaucoup déçu, en septembre dernier.
Polémique sur une lettre du directeur de l'administration pénitentiaire
Article publié le 25 Septembre 2009, par Alain Salles
Source : LE MONDE. Taille de l'article : 358 mots. Extrait : Les sénateurs socialistes ont demandé, mercredi 23 septembre, la démission du directeur de l'administration pénitentiaire, Claude d'Harcourt, après la révélation, par l'Observatoire international des prisons (OIP), d'un courrier à ses directeurs, commentant un débat « régressif » sur la loi pénitentiaire, avant le vote des députés, mardi 22. La ministre de la justice, Michèle Alliot-Marie « a été surprise et mécontente de découvrir ce courrier », indique la chancellerie. M. d'Harcourt évoque, dans cette lettre du 18 septembre, l'influence selon lui négative des « commentaires de Messieurs Hammarberg [commissaire européen aux droits de l'homme] et Delarue [contrôleur des lieux privatifs de libertés] et de l'OIP...
Entre début 2003 et la fin 2005, je m'étais souvent plaint de ce qui se passait ou se tramait dans le 9-2 et dans le 9-5. Mais en 2006, le SCPC m'avait assuré qu'il n'y avait aucun problème ni la moindre anomalie dans ce que je décrivais alors, ce que la cour d'appel de Versailles confirmait encore en janvier dernier, tout en avançant, comme d'habitude, un même rapport « psychiatrique » qui avait été réclamé avec force et insistance, en 2005, par un juge pour enfant de Nanterre. Il n'y a donc pas lieu de faire aujourd'hui de tels rapprochements avec des pratiques, des coutumes et des usages en vigueur par le passé, en RSSM, ils ne pourraient être qu'excessifs ?
Revue de la presse française
Revue de presse internationale du 27/4/2004, sur RFI, extrait
Plusieurs journaux par ailleurs poursuivent leurs séries européennes… Pour LA CROIX, à l'Est, il y a une «Europe de la biodiversité», avec «une richesse environnementale insoupçonnée» dans ces pays entrant dans l'Union, qui sont plutôt connus pour leurs pollutions industrielles. LIBERATION affirme que «l'Europe des ripoux aussi s'élargit», des ONG pointant du doigt chez les pays entrants «la question endémique de la corruption». Mais ce même journal publie un supplément sur les «Unions européennes»: un tour éclairant d'une série de mariages, par les envoyés spéciaux du journal à Chypre, en Estonie, en Hongrie, en Lituanie, en Pologne, en Slovaquie ou encore en Slovénie. Le tout bouclé par un sociologue qui explique que, tout de même, dans cette Europe-là aussi, «la famille a perdu son rôle clé».
Accueil - Elargissement
Intégration à l'UE: Bucarest tente de raccrocher la Moldavie au train des Balkans
2.2.2010, www.euractiv.fr, extrait
S'adressant jeudi 28 janvier à des étudiants de la ville de Cahul, en Moldavie méridionale, le président roumain a admis l’échec des nombreuses tentatives menées jusqu'à présent par son pays pour convaincre l’UE d’accorder le même traitement à la Moldavie qu’aux Balkans occidentaux. « Les problèmes internes auxquels la Moldavie doit actuellement faire face sont autant d’obstacles à la réalisation de cet objectif », a expliqué Traian Basescu. « Notre demande sera prise en compte lorsque la Moldavie aura suffisamment évolué », a-t-il précisé, mettant d’emblée un frein aux velléités d’adhésion rapide du pays.
J'entends geindre, au loin, dans le 9-4
J'entends geindre dans le Val de Marne, mais j'entends également des gémissements ici et là, dans d'autres secteurs du pays. Comment se portent-ils dans certaines rédactions du Parisien ? Combien de temps avant quelques premiers cris ? Pourrait-on bientôt entendre de petits cris émaner d'une dépendance du château, voir même de ce dernier ?
« On fait ce qu'on peut avec les moyens dont on dispose », « c'est pas nous », « mais laissons d'abord les investigations progresser, sous les ors de la justice »... oui, je sais, c'est ce qu'on entend ou perçoit bien assez souvent. « Il n'y a rien d'avéré », « si t'es pas content, t'as qu'à saisir un juge »... oui, je connais aussi très bien ce genre laïus, je l'ai encore perçu ce 8 janvier, dans l'entresol du palais de justice de Paris.
Val-de-Marne
Le département veut faire payer l’Etat
Le Parisien | 18.01.2010, 07h00, extrait
Après la Saône-et-Loire et la Seine-Saint-Denis, le conseil général vient de lancer des recours contre l’Etat, qui rechigne à payer les compensations de transferts de charges. Quatre procédures en moins de sept semaines. Jamais le conseil général (CG) du Val-de-Marne n’a initié autant de recours contre l’Etat. Pourquoi le conseil général attaque l’Etat ? Le département reproche au gouvernement ne pas compenser financièrement les nouvelles compétences et les transferts de charges confiés aux conseils généraux depuis 2003. Quatre recours sont engagés : deux concernent le manque de financement des nouvelles compétences que sont la Masp (mesure d’accompagnement social personnalisé) et celle issue de la loi du 5 mars 2007 qui réforme la protection de l’enfance. Deux autres recours sont liés à l’insuffisance des moyens alloués au CG après le transfert du personnel techniciens, ouvriers et de services (TOS) des collèges en août 2004 et celui du personnel de la maison départementale des personnes handicapées (MDPH), créée par la loi du 11 février 2005.
C'est amusant, d'après le site Internet VONews, le Val d'Oise n'est pas content non plus, son Conseil général aurait aussi présenté une facturette à l'Etat français. Le Val d'Oise ou l'Etat français ont-t-ils envisagé de faire parvenir un jour une douloureuse à l'établissement de l'OSE France de Taverny ou rue du Temple, à Paris ? Les Hauts de Seine pourraient pour leur part envoyer bientôt une petite facture au pasteur d'Uhrwiller, à moins qu'à l'ARSEA Alsace ? Ces mêmes Conseils généraux et cet Etat seraient alors vraiment culotés car depuis 2003, ils n'ont fait que se défausser de leurs responsabilités, cautionnant et encourageant peut être même ce pasteur ainsi que quelques sociaux hurluberlus qui prétendrons évidemment toujours avoir oeuvré en faveur de ma fille Justine.
A l'occasion, j'en rediscuterais plus globalement avec des représentants d'Attac, par le passé, certains d'entre eux m'avaient rit au nez lorsque je leurs parlais des budgets de la protection de l'enfance, celui des régions, soit 5 milliards d'euros (auxquels il fallait ajouter les budgets de la PJJ). Sauf erreur, aux alentours de 2005 ou 2006, le social, dans son ensemble, représentait un budget de l'ordre de 520 milliards d'euros par an pour les Conseils généraux.
Ces derniers temps, j'ai également perçu comme d'autres bruissements, sur l'île de la Cité ainsi qu'en Lorraine. En effet, ces mois-ci, j'ai souvent discuté encore avec Mme Mireille Millet. Elle devrait bientôt être rejugée, à la cour d'appel de Metz, après une boulette, à la cour d'appel de Nancy. En effet, Mme Millet avait été condamnée pour des faits commis par sa fille, voir mes notes. Il y a quelques temps, Mme Millet faisait publier une lettre ouverte au Garde des Sceaux, dans le Républicain Lorrain, tout en créant un nouveau blog dans lequel elle a décrit la situation de sa petite fille. Suite à tout cela, Mme Millet et moi pensons que la chancellerie a un peu chuchoté.
Au cours de ces dernières années, j'ai souvent perçu ou eu le très net sentiment d'avoir suscité également quelques murmures dans des couloirs, depuis Nanterre et Versailles jusque dans ceux de l'île de la Cité. Il y a quelques mois, j'ai été surpris en constatant que Versailles convoquait aussi tôt, pour tout début décembre dernier ; d'habitude, le rôle de cette chambre des créatures inférieures ne permettait pas des audiences dans des délais aussi courts... Certaines affaires semblent ainsi parfois devenir prioritaires, comme s'il fallait occasionnellement très rapidement tourner des pages ; j'ai déjà vécu des situations similaires, par le passé. Depuis l'hiver et le printemps 2009, j'avais moi-même encore fait beaucoup de bruit, mais j'avais surtout écrit et commenté ou critiqué d'avantage, dans mon propre blog.
A suivre... J'ajouterais encore un paragraphe ou deux dans la soirée.
Dati, déchue ?
Dati, déchue, c'est ce qu'on peut lire ici et la, dans la presse et selon certains sondages sur le net. Pour le moment, elle resterait encore à la chancellerie pour quelques mois. C'est parfait ainsi, je n'aime pas trop la valse des juges et personnalités, naïfs, incrédules, pouvoirs, décideurs et autres étouffeurs.
Je rentre de Thionville où j'étais allé écouter la plaidoirie de l'Agent Judiciaire du Trésor (AJT) qui se défendait encore une fois contre Mme Millet, la grand-mère de Sébastien. Je synthétise : « c'est pas nous, tout est de la faute à la grand-mère. » C'est un peu comme pour le cas de Justine : « c'est pas nous, tout est de la faute à son débile de père. » Ca me rappelle également la Dass : « c'est pas nous, c'est le Val d'Oise. » Ca me rappelle encore Strasbourg : « c'est pas nous, c'est Nanterre. » Etc, jusqu'à Versailles qui carbure ensuite aux renvois.
J'ai le sentiment que Michel Giraud a vu assez juste mais que l'Etat, détaché de la réalité et en rupture avec le savoir contemporain, pourrait avoir beaucoup de mal à le reconnaitre. Quoi répondre à une institution lorsque les professionnels s'empêtrent puis persistent ensuite, des années durant, dans le fallacieux voire dans la mauvaise foi ? Mais faut-il encore que des juges daignent en recevoir la « preuve », nous dira-t-on.
Je ne suis pas arrivé seul au tribunal, Ach Goood m'a accompagné et n'est pas déçu du voyage. On le voit bien sur la photo ci-dessous, au fond de mon sac, l'oeil vif, toute ouïe... et son sourire jusqu'aux oreilles. On m'a dit que j'allais passer pour un dérangé, ça ne m'ennuie pas, d'autres adorent le cynisme.
Ach Goood à Thionville
Au rôle, précédait une banale affaire d'expulsion d'un logement. Le Président a renvoyé les plaignants vers le législateur ainsi qu'à suivre les bonnes procédures. Ach Goood et moi avons songé à Versailles, l'été dernier, qui me recommandait de me faire « mieux » conseiller... puis a suivi ce fabuleux arrêt en cassation.
A suivi une affaire d'impayé de loyer et charges. Le Président a constaté que le principal était réglé puis les parties ont rapidement convenu d'un accord à l'amiable pour les dépens et les frais d'huissiers. Le Président a mis son jugement en délibéré après quoi une partie aurait encore souhaité lui soumettre de nouveaux éléments. Le Président est resté ferme : « vous vous arrangez entre vous... vous rentrez chez vous, le délibéré suivra. »
Avec l'affaire Millet/AJT, j'ai pensé que nous allions droit au renvoi voire à un quelconque vice de procédure lorsque l'AJT a commencé par s'assurer qu'une jonction avait bien été ordonnée et que toutes les écritures avaient bien été versées au dossier.
Dans sa plaidoirie, l'AJT a affirmé que Mme Millet aurait cherché à masquer de nombreux éléments... C'est étrange, car de mon point de vue, il semblerait que ce soit plutôt le secteur de Nanterre qui balaye sous le tapis.
Ach Goood a été baptisé.
Un extrait du 19-20 du France 3 région Lorraine du jour
Attendu que dans toutes les décisions qui concernent les enfants, l'intérêt supérieur de l'enfant doit être une considération primordiale ; que lorsque le mineur capable de discernement demande à être entendu, il peut présenter sa demande au juge en tout état de la procédure et même, pour la première fois, en cause d'appel ; que son audition ne peut être écartée que par une décision spécialement motivée ; • Arrêt n° 891 du 18 mai 2005, Cour de cassation, Première chambre civile
Le gouvernement des juges est une expression désignant le fait, pour un juge, d'écarter la loi (votée par les représentants du peuple) au profit d'une interprétation personnelle, ceci dans un but politique. (...) l'expression "gouvernement des juges" est un spectre négatif, un repoussoir absolu.
Courrier n° 1E00055325080 : Arrivé au bureau distributeur de PARIS (75008) le 26/01/2009.
Une lettre ouverte d'août 2007.
La « loi », il faut la respecter ?
J'ai vraiment le sentiment que quelque chose ne tourne pas très rond dans ce pays. Délibéré le 26 mars.
Justice, cour d'appel de nancy
Mireille MiIlet, la grand-mère qui aimait trop son petit-fils
Publié le 21/01/2009, Le Républicain Lorrain
Les années n’ont en rien érodé la combativité de Mireille Millet. C’est avec le même sentiment d’avoir agi au mieux de l’intérêt de son petit-fils Sébastien, revenu chez elle, qu’elle se défend pied à pied devant la cour d’appel de Nancy.
Yes, we can aussi
En 2007, on nous a proposé de choisir entre la rupture et l'ordre juste, cette page est tournée. Je pressentais que suivrait juste le désordre. Aujourd'hui, je me dis qu'en France, dans certains secteurs, la dignité humaine ainsi que celle de la magistrature ne volent peut être pas bien haut. Ne s'agirait-il également que de mythes ?
Madame Mireille Millet vient d'écrire encore à la chancellerie. Ce qu'elle vient de publier ne manque pas d'intérêt. Mais par moments, je me demande si elle n'est pas naïve et si cette situation ne donnerait pas entière satisfaction au château, à ses dépendances et à sa cour. En effet, « la justice doit faire peur pour être respectée », nous a-t-on dit.
En 2008, certains ont été effrayés par le démarrage de la machine à expliquer l'univers ; elle devrait bientôt être réparée. D'autres planchent sur le thème de la grande déchirure et ce qui pourrait rattraper cet univers ; ça pourrait faire très mal aussi alors que nous sommes déjà en période de crise.
Au loto du jour : un renvoi
Ce mardi j'étais en Lorraine, au tribunal de Thionville, pour pas grand chose : la justice a annoncé un renvoi au 27 janvier. J'espérais entendre la plaidoirie de l'agent judiciaire du Trésor qui se défend encore contre Mme Mireille Millet.
Depuis quelque temps, Sébastien est majeur, il a « l'âge du choix ». Il a décidé de retourner chez ses grand-parents qui le resocialisent. Sébastien va à nouveau à l'école après avoir longuement « bénéficié » de l'assistance et des services de notre merveilleux dispositif supposé protéger les enfants.
Extraits du 12h de France 3 Lorraine des 17 et 18 novembre
J'attends toujours une date d'audience à la cour d'appel de Versailles. La Chancellerie a beau m'écrire qu'il est possible de saisir le juge pour enfant puis d'user de voies de recours, il y a un gouffre entre les beaux discours et la réalité du terrain. Je vais téléphoner au greffe et lui demander pourquoi mon appel du délibéré du 30 juin dernier n'est pas déjà inscrit au rôle de la cour.
Je n'ai pas la moindre nouvelle des sociaux respectueux de l'ARSEA, je vais leurs téléphoner aussi.
Prochain résultat du loto, ce 2 décembre : la cour de cassation examine mon pourvoi.
Quel est le problème avec l'article paru dans Maxi, en mars dernier ?
La justice me reproche la parution d'un article (au pluriel en justice...) dans le magazine Maxi, en mars dernier. Quel est au juste le problème ? Aujourd'hui, j'ai constaté que Nanterre a exigé la publication d'une décision dans Voici, en couverture. Discuter avec un journaliste de telle ou telle catégorie de presse n'est donc en rien un crime ?
J'espère que ce n'est pas mon « engagement » auprès de certaines associations qui pose un problème à la justice, il y avait un petit encart dans Maxi... Le Fil d'Ariane, les Enfants de L'Orchidée, mes relations avec Mme Mireille Millet, avec Mme Natalia Zakharova avant qu'elle ne disparaisse en prison, avec M. Gérard Faure, ma sortie avec des juristes du Village de la Justice ? mes interventions dans le forum de SOS papa, mes échanges avec Jérome Le Huec ? ou dans ceux de aufemnin.com, dans le forum de Doctissimo... de France 2, dans des blogs, des sites Internet de journaux, des listes de diffusions, j'en passe, la liste serait longue, vraiment très longue. Je reste indépendant, je ne suis même pas syndiqué ni proche d'un quelconque parti politique.
L'Eglise, je n'y mets plus les pieds. Et j'ai bien compris que cela pose un réel problème à la République.
Ce 13 octobre, chez un buraliste, en vente libre
Deux lettres ouvertes parviennent au Garde des Sceaux
Selon le jugement du 30 juin dernier, la médiatisation de la « situation familiale » dérange, on ne m'avait pas fait cette remarque en 2005, suite à un signalement sur Internet. Ce que je médiatise est une toute autre histoire et situation familiale que celle dépeinte par les juges et les travailleurs sociaux. Depuis un long moment, j'expose aussi plus globalement comment travaillent parfois des professionnels, des avis et des références de travaux professionnels, des « situations familiales », des histoires parfois dramatiques et scandaleuses. Je me demande quel peut bien être le problème réel que pose aujourd'hui la médiatisation, elle m'a pourtant été suggérée par le juge pour enfant de Nanterre en personne : « ce n'est qu'au prix de la médiatisation [...] que la relation père-enfant a pu être maintenue ».
Madame Mireille Millet vient de publier un nouvel article dans son blog. Elle réagit avec Monsieur l'abbé Dominique Wiel, acquitté d'Outreau, suite à la décision récente du CSM de ne pas sanctionner le Procureur Lesigne. Ils ont chacun écrit une lettre ouverte au Garde des Sceaux et Ministre de la Justice : http://vadj.ovh.org
Ce que j'exprime ou relaye gène, depuis longtemps. La réponse, dès 2005, a été cette parade dont les régimes de Staline ou de Brejnev n'auraient pas eu à pâlir : je présenterai « une personnalité de type paranoïaque [...] qui pouvait mettre en péril l'équilibre des relations père-fille, voire l'équilibre psychologique de Justine »... Droits « provisoirement » suspendus.
Mes recours dérangent également. Ces recours laissent des traces écrites, souvent parées elles aussi des sceaux et de l'autorité de l'Etat. De nombreux écrits me serviront plus tard, par exemple à montrer à Justine combien certains ont pu se moquer d'elle.
Je pense avoir découvert, comme d'autres, une certaine forme de justice détachée de la réalité qui excelle dans l'art de se blanchir, de s'auto congratuler, tout en stigmatisant et discréditant les parents par des voies telles que la diffamation, surtout si ceux-ci entendent défendre leur famille et leurs enfants. Avec des approximations et des parjures, la terre pourrait encore paraître plate.
Ce 31 juillet, je devrais à nouveau être débouté. Comme d'autres parents, j'ai toujours et systématiquement été débouté par les juges pour enfant de Nanterre et par les juges de la Cour d'appel de Versailles, pourquoi cela changerait-il ? Je vais plaider quand même, ce 31 juillet, dans le cadre d'un référé, puis plus tard, auprès de la chambre des mineurs.
Je réfléchis déjà à de nouvelles banderoles, plus particulièrement en prévision du 10 décembre 2008, le soixantenaire de la Déclaration universelle des droits de l'homme. Cette Déclaration parait être cher à la République, tout un tapage médiatique avait été organisé à l'occasion de ce 14 juillet.
Un juge des enfants poignardé • «Dossiers douloureux». Les uns et les autres renvoient à certains hommes politiques, si prompts à attaquer les juges, notamment les juges des enfants. «Or ils gèrent des dossiers particulièrement douloureux avec des gens très fragiles», explique Catherine Sultan, présidente de l'Association française des magistrats de la jeunesse et de la famille. «A force de stigmatiser les magistrats, on encourage ce genre de réactions», estime Bruno Thouzellier, le président de l'USM. Tandis qu'Emmanuelle Perreux souligne : «Si on délégitime le juge, rien n'empêche alors la violence des populations les plus fragiles.» Hier, Nicolas Sarkozy a tenu à «rendre hommage» à ces professionnels qui «exercent leurs fonctions dans des conditions souvent difficiles». • Libé, mercredi 6 juin 2007, extrait
Le secret professionnel est certes destiné à « garantir la crédibilité d'une fonction sociale ». En ce sens, le respect des conditions d'exercice satisfaisant d'une profession ou d'une mission d'intérêt général requiert le secret. Néanmoins, il reste imposé dans l'intérêt de la personne qu'il concerne puisqu'il garantit la protection de sa sphère privée. Aussi a-t-il « pour fondement, mesure et limite » l'intérêt de la personne concernée. C'est pourquoi il faut bannir du secret « tous les faits dont la non-révélation léserait gravement [l'usager], alors surtout qu'un intérêt social puissant tend à leur divulgation sans rencontrer d'intérêt contraire sérieux ». • Myriam Lagraula-Fabre, Revue de droit sanitaire et social, 2005, p. 110
Mascarades au pays des petits pois
Je pense que Nicolas Sarkozy a fait erreur lorsqu'il considérait que les magistrats se ressemblaient tous, alignés « comme des petits pois, la même couleur, même gabarit, même absence de saveur ». Je crois être tombé sur un os ou deux et pas des moindres ; Madame Mireille Millet qui semble avoir un sentiment similaire au mien vient d'écrire à l'Elysée et de publier sa correspondance dans son blog, elle entend dénoncer une situation « irréelle » dans la justice française.
Sarkozy reproche à la magistrature son manque de diversité
NOUVELOBS.COM | 29.10.2007 | Extrait
Interrogé lors de l'émission "Vivement dimanche prochain" sur France2, dimanche 7 octobre, Nicolas Sarkozy a reproché à la magistrature son manque de diversité. Soulignant la "différence" et "l'ouverture" de son gouvernement, incarnées notamment par son "amie" la garde des Sceaux Rachida Dati, invitée principale de l'émission, il a égratigné au passage le manque de "diversité" des magistrats, coulés dans "le même moule".
"J'ai voulu m'entourer de gens différents, j'aime cette différence... Je n'ai pas envie d'avoir le même moule, les mêmes personnes, tout le monde qui se ressemble aligné comme des petits pois, la même couleur, même gabarit, même absence de saveur", a dit le président.
Par ailleurs, depuis plusieurs mois, je fais parvenir des correspondances et des requêtes au juge pour enfant de Nanterre. Mais je ne reçois pas de réponse, mes plus récentes requêtes qui parviennent pourtant au greffe du juge pour enfant de Nanterre restent encore sans la moindre suite. La patience et la tolérance ont des limites. Je vais maintenant sommer le juge pour enfant de Nanterre de juger, selon une procédure prévue par la loi (article 366-9 du code de procédure civile).
un PDF de 9 pages | Traité du dol et de la fraude Meline, Cans et Cie, 1854 |