Catégorie: Non catégorisé
La ville de Bagneux et des scientifiques font un peu de résistance
J’ai constaté que des scientifiques se sont emparés d’un arrêt rendu récemment par la cour d’appel de Versailles. Cela confirme encore que dans ce pays, il est bien possible de commenter et même de critiquer une décision de justice. De premières annonces devrait alimenter de houleux débats comme nous en avons déjà connu par le passé, par exemple, lorsque la justice envisageait de poursuivre Speedy et Continental.
A la mairie de Bagneux, plutôt à gauche, communiste, où l’on peut visiter une expo photos qui nous rappelle que les enfants auraient des droits, j’ai vu un tract qui propose des activités artistiques et de communication autours du thème « Racisme et discriminations ». On peut parler de résistance lorsqu’on a suivit les allocutions officielles ainsi que les polémiques suscitées au moment du récent dîner du CRIF ou lorsqu’on suit les actualités, notamment judiciaires.
La justice fait elle aussi un peu de résistance, un « béké » a été mis en examen pour ses propos diffusés par Canal+ alors que des iles françaises connaissent des crises sans précédents.
Depuis quelques temps, les débats sur le thème du « partage » de l'autorité parentale ou des fameux « droits des tiers » et du statut ou des droits des oncles et tantes sont également houleux.
Des politiciens résistent aussi, certains se sont emparés de la situation de Florence Cassez. L'appel des 100 pour le renouveau de la protection de l'enfance, de vieux souvenirs... Je constate que Florence Cassez est emprisonnée depuis plus de trois ans. Son père a un blog dans lequel il liste divers courriers postés par des soutiens, pour sa fille. Comme pour Ingrid Betancourt, citoyenne d'honneur de la ville de Paris, la mairie de Lille a suspendu une grande affiche sur son fronton, un appel à la solidarité, selon VDN. Attention, ne pas confondre Ingrid et Liliane.
Par le passé, Chantal Cottet du collectif justice avait eu l’idée de mobiliser des gens et de faire envoyer des cartes postales et lettres à Justine. Ces correspondances ne lui sont jamais parvenues, elles ont été « filtrées ». Par contre, j’ai été blâmé en chambre du conseil parce que cette initiative aurait porté préjudice « à Justine ». Le pasteur d'Uhrwiller pourrait peut être nous dire combien de ces correspondances ont été détruites.
Cette semaine, je discutais encore avec un juriste qui m’a beaucoup aidé dans cette affaire. Il vient enfin de réaliser que ce n’est pas avec du droit qu’on peut se défendre dans ce pays, surtout lorsque des décisions sont rendues suite à « débats » dans le secret du prétoire d’un juge pour enfant. Il a également réalisé qu’il y a un mois, un poussin mort parvenait par la poste à la chancellerie, à l’attention du Garde des Sceaux, et qu’il n’y a pas eu la moindre suite. Je lui ai encore fourni quelques explications. Je crois qu’il commence à mieux comprendre quelle peut être la nature des pouvoirs qui s’exercent lorsque le dispositif français de la protection de l’enfance s’empare de la situation d’un enfant.
Lu sur une plaquette de juin 2004 du ministère de la justice, disponible à la mairie de Bagneux : Article 6 de la déclaration des droits de l'homme, « La loi est l'expression de la volonté générale (...) Elle doit être la même pour tous... » mais dans la chambre du conseil peut s'exercer le pouvoir discrétionnaire de Caliclès.
024 076 091 093... 100
/join #kopimi ? Que de vieux souvenirs. Je ne suis pas sûr que MegaHAL ait vraiment évolué depuis 1998. Par le passé, je me suis intéressé à la linguistique. Mais je me suis vite aperçu qu'un automate élémentaire soit quelques lignes de code et trois répliques bidons pouvaient occuper un chatteur pendant plus de 4 heures.
Des années plus tard, me voilà face à cet autre constat : je pourrais faire, dire, écrire, publier et même envoyer n'importe quoi à la chancellerie ou au château, personne sinon pas grand monde ne réagira. La réaction récente de la petite association putéolienne est insignifiante quoi qu'assez drôle pour ce qu'elle m'a déjà permis d'écrire.
A tous moments, le juge pour enfant peut modifier voire rapporter une décision de « placement » mais il lui faut des « éléments nouveaux ». Qu'attend-il au juste ? Il y a peu et sans éléments particuliers au dossier tel qu'une nouvelle ou contre-expertise « psychiatrique », le juge pour enfant autorisait une sortie à Strasbourg. C'est étrange.
Ce que Maître Eolas m'avait répliqué en décembre dernier me donne à nouveau à réfléchir. Des écrits tel que ceux parés des sceaux de cette République sont têtus. Je viens de feuilleter puis de lire l'avant propos de l'affaire Stavinsky, par Denis Bon, il est assez limpide : « combien est grande la tentation de percer `'le mur du silence" qu'impose à juste titre la loi. » C'est du solide, un mur construit par un juge pour enfant et des étouffeurs. Mais le fisc pourrait aussi un jour se révéler très têtu selon ce que m'avait dit le juge des tutelles. Que se passera-t-il alors ?
Je suis aussi têtu. De quelle loi, force ou autorité parle-t-on alors que j'attends depuis début janvier de pouvoir parler plus en détail à la cour d'appel de l'arrêt rendu par la cour de cassation, en décembre dernier ? Quelle farce ; mais comme toujours depuis plusieurs années, je respecte l'autorité de la chose viciée.
Je constate qu'au cours des années passées, la justice en Haute-Savoie a fait montre d'une grande prudence. Du côté de Marseille et de Digne, j'ai pu lire que la justice poursuit l'auteur d'une diatribe. On apprend beaucoup en suivant le fil de l'actu, même s'il est loin de dépeindre une réalité satisfaisante pour des juristes.
Il y a le bordel au procès d'un corse ? On nous parle aussi de déontologie, de droits de l'homme, de la crise et de l'avenir, d'un euro symbolique et, un peu comme d'habitude, de la Shoah, d'antisémistime et de racisme.
La crevette et la petite cuiller
22 février 2009 - Le Télégramme, extrait
A peine croyable! Tout au long de la semaine, des amateurs de statistiques ont essayé de calculer les probabilités d'une collision entre deux sous-marins dans l'Atlantique. Se retrouver ainsi au même lieu, à la même minute et à la même profondeur, c'est à peu près du même tonneau que les cinq numéros gagnants du Loto et le complémentaire. Autant dire que la rencontre inopinée entre le Triomphant et un sous-marin anglais est un événement qui, statistiquement, ne devrait pas se reproduire avant un petit bout de temps. Mais on ne peut jurer de rien car selon notre ministre de la Défense, Hervé Morin, nos sous-marins sont devenus tellement discrets qu'ils ne font pas plus de bruit qu'une crevette.
Pas de commentaires
J'imaginais qu'il allait y avoir quelques commentaires, critiques ou questions après ce que j'ai publié ces derniers jours, dans ce blog. Mais je constate qu'il n'y en a aucun. Ces histoires « privées » n'intéressent donc personne.
Je vais pour ma part tranquillement poursuivre mes lectures. Je vais aussi aller visiter l'exposition « A la vie ! », probablement ce 8 mars, au centre Garel. Puis suivra rapidement l'audience à la cour d'appel de Versailles, le 13.
Justice
Un ancien conservateur de la BNF en prison
Par LEXPRESS.fr, publié le vendredi 26 janvier 2007, mis à jour à 16:01 - mis à jour le 25/10/2007, extrait
Un ancien conservateur de la Bibliothèque nationale de France, Michel Garel, a été condamné vendredi en appel à 15 mois de prison ferme, pour le vol en 1998 d'un précieux manuscrit hébreu que vient de récupérer la BNF. Il a été immédiatement incarcéré.
Terrifiant
Le juge Xavier Serrier m'avait très fortement intimé de brûler mes dossiers ainsi que de me taire. Il aurait également du m'interdire de lire. Aujourd'hui, en parcourant le Monde(.fr), un article m'a terrifié pour tout ce qui s'en dégage et l'erreur ou l'horreur qu'aurait pu commettre la justice française.
Par le passé, Justine se plaignait parce que dans l'établissement de l'OSE France, d'autres jeunes lui tapaient dessus. Elle se plaignait aussi parce que ces jeunes lui faisaient des saluts nazi et des remarques à cause de ses origines [supposées]... son grand-père maternel a fait la guerre aux côtés des allemands. Quand j'ai commencé à trop parler de choses de cette nature, les travailleurs sociaux de l'OSE France ont rendu un rapport et le juge pour enfant de Nanterre a suspendu tous mes droits sur Justine. Depuis, en 2005, elle a comme disparue. Basta.
J'ai souvent eu le sentiment que Justine, moi et ma famille avons été puni par la justice française parce que j'ai couché avec une allemande. Les tondues, ce n'est pas si loin derrière nous. Mais j'ai aussi pensé que la situation actuelle, une sorte d'affaire Finally bis, a pu advenir parce que les professionnels de la protection de l'enfance ont préféré préserver la fabuleuse réputation de l'OSE France. Ce n'est que depuis peu que la France et l'Allemagne reconnaissent timidement les souffrances qu'ont eu à endurer « Les enfants de la guerre ».
En octobre dernier, j'écrivais qu'il pouvait être facile d'épurer le voisinage : « Si vous détestez vos voisins ou si leur marmaille vous ennuie, c’est différent, n’hésitez pas, le signalement d’un enfant en danger est une obligation prévue par la loi. » L'article paru dans le Monde figure parmi mes références et notes, avec d'autres informations que j'ai collectées au cours de ces dernières années. J'ai bien peur que la justice a pu commettre encore une fois le pire « dans l'intérêt des enfants », bien évidemment... Nous pourrions être assez rapidement renseignés ?
De malentendus en coups du sort, l'honneur sali de la famille Clövers
LE MONDE | 21.02.09 | 13h38 • Mis à jour le 21.02.09 | 13h38, extrait
Sabrina Clövers, une Allemande âgée de 20 ans, dénonce aujourd'hui les malentendus qui ont conduit ses parents en prison en France. A la suite d'un accrochage avec une voisine de camping à l'été 1996, son père, Rudolf Clövers, a été condamné l'année suivante à douze ans de réclusion criminelle et à la déchéance de ses droits parentaux par la cour d'assises de l'Hérault pour viols et tentative de viols sur ses enfants, Florian et Sabrina.
Leur mère Elke, condamnée à deux ans de prison pour complicité et non-assistance à personne en danger, a effectué quinze mois de détention. Le témoignage de Sabrina, dont les parents sont aujourd'hui divorcés, permet à Me Ralph Blindauer, avocat de M. Clövers, de saisir la commission de révision des condamnations pénales de la cour d'appel de Paris, au terme d'un parcours ahurissant.
Cet été 1996 devait être une douce parenthèse dans le quotidien plutôt sombre des Clövers, une famille allemande à la lourde histoire médicale. Avec Florian, 11 ans, et Sabrina, 8 ans, qui portent encore des couches et suçotent des tétines, les Clövers ne passent pas inaperçus lorsqu'ils plantent leur tente au camping du Castellas à Sète (Hérault) pour six semaines.
Revue de presse
Je suis différentes affaires, tantôt de près, le plus souvent de loin, par ce que rapporte la presse.
J'apprends que nous irions vers la fin des petites cachoteries bancaires ? Pour le moment, par chez moi et pour ce que j'en perçois, c'est encore un peu « offshore ». J'ai fini par renoncer à écrire à l'Ecureuil.
Polanski aurait souhaité se soustraire à son tribunal. Il pourrait se poser des questions car je ne me plains pas d'avantage de la situation actuelle, je retourne à la cour d'appel de Versailles, comme d'habitude. Il y a eu changement de juge à Nanterre mais je ne le saisis pas. Je n'écris pas au barreau pour me plaindre de l'avocate de ma fille aînée même si on me l'a suggéré plusieurs fois depuis l'été dernier. Je cite Libé, 27 juin 2006 : « on ne change pas une équipe qui perd ».
Colonna doit être vert, sa demande de récusation a été rejetée et il se prend une douloureuse de 750 euro. Polanski, Colonna ou leurs conseils resteraient probablement pantois s'ils connaissaient quelques détails de mes dossiers, ceux que le juge Xavier Serrier me priait de brûler. Mais il s'agirait d'assistance éducative, alors chut... car je suis prié de ne pas exposer « la vie privée de ma fille Justine ».
Damien Meslot : condamné. Il va faire appel. S'il venait me lire, il n'y comprendrais probablement pas grand chose. Je dépends de ce très gros tribunal situé un peu à l'ouest de Paris. On rigole souvent.
La collision récente du Triomphant m'a beaucoup amusé. « Seuls dans l'océan... » Bonk ! « C'était quoi, ça ? » L'Angleterre nous a répondu qu'elle ne ferait pas de commentaires puis la France a confirmé le « contact ».
Nous avons déjà été effrayé par le 3e RPIMA, cette page est tournée. Je ne trouve pas beaucoup d'explications pour cet ultime incident. Soit ces bâtiments sont furtifs ou ce sont des pitres qui s'amusent avec.
Madoff : les victimes françaises parlent
Le Figaro, 20/02/2009 | Mise à jour : 16:51, extrait
On croyait que seules quelques grandes fortunes étaient lésées. On découvre jour après jour que des centaines d'épargnants français avaient placé leurs économies chez l'escroc de Wall Street, souvent sans le savoir.
De Courchevel à Saint-Tropez en passant par le Cercle de l'Union interalliée ou le Maxim's Business Club, c'est devenu presque une boutade : « T'es Madoffé ou non ? » La réponse est souvent positive. Mais ceux qui en parlent le plus ne sont pas nécessairement ceux qui ont le plus perdu. En matière de fortune, plus on en a, moins on en parle !
De la présentation, sur www.defense.gouv.fr
Quatre SNLE sont mis en oeuvre à partir de la base opérationnelle de l'île Longue : un SNLE de type M4 l'Inflexible et trois SNLE de nouvelle génération (SNLE/NG) le Triomphant , le Téméraire et le Vigilant.
Le Triomphant, le Téméraire et le Vigilant admis au service actif respectivement en 1997, 1999 et 2004, bénéficient des matériels les plus modernes ainsi que d'une discrétion acoustique accrue.
À la mer, le SNLE est une base stratégique entièrement autonome qui reste non-localisée tout au long de sa patrouille. Chaque sous-marin est équipé de seize missiles, dotés chacun de six têtes nucléaires.
La FOST se voit ainsi confier la majeure partie des armes nucléaires stratégiques françaises.
Valse avec les loups
Certains ne doutent de rien, ils s’en vont au front comme en 14, la fleur au fusil et le verbe très haut.
On sait que les mots et les discours sont chargés de sens et qu’ils peuvent tuer ou pousser des foules au conflit voire même vers les charniers, de différentes manières. On sait à peu près comment initier de tels mouvements. Nous n’avons que peu de certitudes : ça peut marcher mais par la suite, il est souvent difficile et pénible de trouver les mots et les moyens qui apaiseront ces mêmes foules. Ces jours-ci, on nous parle beaucoup de la Guadeloupe. Il semblerait qu'un cadavre - puisqu’il en faut un à chaque fois… - vient d’émouvoir le pouvoir.
Il arrive qu’un livre voire son auteur et une œuvre soient stigmatisés et parfois même durablement discrédités pour quelques mots et pensées qu’ils expriment ou soutiennent. Un livre noir, son contenu et ses références ont fait couler beaucoup d’encre au cours de ces dernières années. Certains estiment la prose de cet ouvrage excessive mais il reste en vente libre. Peu avant sa parution, j’avais eu l’opportunité d’étudier son contenu, quelques initiés en avaient dévoilé des bribes sur Internet suite à quoi je publiais un article intitulé Le code noir. Un mois plus tôt, je publiais Les pignoufferies. Depuis, j’ai pris beaucoup de distances.
Il y a quelques temps, je recevais un boulet rouge du service juridique de la LICRA qui me priait de supprimer des écrits dans mes références. Un livre m’avait heurté avant même sa parution, j’avais encore découvert des présentations qui me stupéfiaient et l’ouvrage qui m’est parvenu par la suite, en octobre dernier, n’a fait que renforcer mes interrogations. Peut-on tout écrire ? Cet ouvrage reste également en vente libre. Il me semble que son contenu n’a pas suscité les débats qu’il pouvait alimenter, j’en suis aujourd’hui d’autant plus stupéfait.
En ces périodes troubles, je me demande ce qu’est « la loi » et à quoi ou à qui ça sert. Aux chiens ?
Bretagne
Trafic de chiens. Rumeur ou réalité?
Le Télégramme, 1 février 2009
Y aurait-il un trafic de chiens en Centre-Bretagne? Si les malheureux propriétaires l'affirment, la gendarmerie ne souhaite pas accréditer cette thèse!
Depuis quelques semaines, la rumeur enfle à mesure que la liste des disparitions de chiens s'allonge! Y aurait-il un trafic localisé en Centre-Bretagne mais débordant sur un rayon plus large dans les départements du Morbihan, du Finistère et des Côtes-d'Armor? Organisatrice d'un rassemblement, hier matin devant les grilles de la gendarmerie de Baud (56), Martine Philippon en est persuadée. Une liste en main, cette enquêtrice de la fondation Brigitte Bardot assure avoir collecté plus de 90 plaintes, depuis le début du mois de novembre. Autour d'elle, une cinquantaine de propriétaires, devenus orphelins de leur animal de compagnie, partage son inquiétude. «On a du mal à imaginer qu'un chien qui vous est attaché, disparaisse du jour au lendemain», s'interroge le propriétaire d'un berger allemand, porté disparu depuis le mois de décembre. «Mon dogue allemand a disparu il y a quelques semaines et j'ai fait plus de 2.000km pour tenter de le retrouver, mais en vain», se lamente une autre propriétaire.
» Dordogne » Actualité
Mercredi 18 Février 2009, www.sudouest.com/dordogne
La belle de nuit et les faisans
TRIBUNAL. Une sombre et étrange affaire de faisans et de perdreaux volés jugée hier à Bergerac
Comme le dit Jean-Luc Gadaud, le procureur de Bergerac, cette histoire fleure bon la Dordogne : de l'élevage, de la chasse, de l'adultère et des chamailleries... Ce mardi, le prévenu, âgé de 57 ans, est accusé d'avoir volé dans la nuit du 7 au 8 septembre 2007, chez un éleveur d'un petit village du Sud Dordogne, 200 faisans et 100 perdreaux.
Il nie. Il a bien sûr un alibi : « J'étais chez moi, puis chez quelqu'un. » « Oui, chez votre bonne amie, sourit la présidente. Une femme mariée dont vous taisez le nom. »
Voilà le préjudice subi par les victimes : outre les 300 oiseaux volés, 3 000 jeunes faisans sont morts en s'étouffant les uns les autres, effrayés par le vol en cours. Coût : 15 000 euros. La perquisition chez le prévenu a été fructueuse : tout le matériel pour être éleveur sans qu'il soit déclaré, et des caisses de volailles sur lesquelles est écrit « barbe », comme celles des victimes. Pour finir, un témoin, éleveur aussi, a relevé l'immatriculation d'un fourgon rempli de caisses la nuit du vol, près du lieu du méfait. La même que celle du prévenu.
Un petit mot peut tuer
J'ai l'habitude de lire et de m'exprimer sur le net, j'y ai accès depuis des années. J'ai ce blog depuis l'été 2005. Je l'ai restructuré début 2007 pour mieux distinguer des rubriques mais je conserve toutes mes notes et billets précédents.
Je le savais, je l'avais ensuite bien relevé dans le Monde et je viens encore de le constater en parcourant le site de France Info : un simple mot peut tuer. Aligner des mots et des images peut même déchainer des passions.
Au cours de ces dernières années, j'ai aussi fini par acquérir une bonne expérience des placets de toute nature ainsi que des boulets rouges. Répondre à ce qui s'est tramé la semaine passée a été extrêmement aisé or je n'ai aucun pouvoir particulier. Mais répondre et esquiver en chambre du conseil, c'est encore une autre affaire. « A l'église, les riches sont devant, les pauvres derrière. A la guerre, c'est le contraire », peut-on lire sur la toile...
Ne serait-il pas facile de me tuer avec tous les mots que j'aligne ? En mai dernier, le procureur devait avoir raison.
Péan a du apporter quelques précisions parce qu'il a employé le mot cosmopolite, un mot que l'histoire a chargé de divers sens. Je me demande si quelqu'un a pensé à demander des précisions à BHL, il a quand même lancé un nain ce qui a pu heurter de très nombreuses personnes, notamment celles de petite taille et leurs parents ou proches.
La discrétion de Rachida Dati interpelle
Le Figaro, 18/02/2009 | Mise à jour : 17:17, extrait
Élisabeth Guigou reproche à la ministre de la Justice d'être restée trop longtemps silencieuse après l'évasion de Moulins. A l'Assemblée, certains la sentent «déjà partie».
Partira, mais quand ? Au conseil national de l'UMP, le 24 janvier, quand Rachida Dati a été officiellement investie candidate malgré elle aux élections européennes, les collaborateurs de Nicolas Sarkozy ont assuré qu'elle resterait garde des Sceaux jusqu'à son élection au Parlement de Strasbourg, le 7 juin.
Un petit pot pourri
Ce 11 courant, j'ai expliqué à Justine qu'elle pouvait être rassurée. La « justice » m'avait reproché d'exposer ce qui serait sa vie privée, mais ce qui suit n'est pas vraiment en rapport, je l'avais déjà écrit dans de précédents billets.
Je crois qu'il est utile de rappeler ici que ma cadette qui est née en 2003 est à la maison, depuis toujours.
Après le naufrage d’Outreau, nous pouvions supposer que l’ère des certitudes était révolue, on nous annonçait qu’une culture du doute allait être promue, qu'elle l'était déjà depuis plusieurs années. Par le passé, certains pouvaient être persuadés, intimement convaincus, tandis qu’aujourd’hui, d’autres vont douter d'abord... être gênés par ce qu’on leurs raconte, et, en réponse, affabuler ou divaguer encore ? A l'évidence, je suis brouillé avec une certaine forme de « justice ». J'ai souvent pensé à des lettres de cachet pour affaires de « famille ».
Il y a 3 mois, manifestement sans tout connaitre de mes divers dossiers, Maître Eolas semblait persuadé que j’avais « perdu ». Je me demande encore sur quoi ce monsieur pouvait fonder son opinion… Maintenant, c’est une petite association putéolienne qui, à son tour, « communique » sur Internet. Le premier est un vrai professionnel, la seconde est plus éclectique. Le premier a l’expérience de la justice, son milieu et ses moeurs. La deuxième exprime des opinions et porte des jugements qui me paraissent aussi hasardeux et choquants que ceux de certains « professionnels » oeuvrant en faveur de l’enfance... Cela n'est pas très rassurant.
Par le passé, un couple de putéoliens semblait ravi de m'avoir croisé... D'ici quelques temps, ils pourraient encore être priés de supprimer des billets dans le blog de leur association, on verra. Sur Internet, on ne devrait pas publier n'importe quoi, le fil de l'actualité nous le rappelle occasionnellement.
La cour d'appel de Versailles semble pour sa part douter, elle vient de renvoyer deux fois, après débats. Cette cour a sûrement une bonne connaissance de cette affaire d'« assistance éducative » ou de ce « rapt » de ma fille ainée. De même, le nouveau juge pour enfant qui vient d'autoriser une sortie dans Strasbourg doit également avoir un meilleur éclairage que ceux qui s'expriment de manière péremptoire, dans leurs blogs, en me refusant tout droit de réponse.
Je ne suis pas aussi difficile et rigide. Par le passé, j'ai supprimé quelques mots pour faire suite à une demande de la Directrice juridique des éditions Dalloz. Il m'est aussi arrivé d'anonymiser quelques coupons de presse, après avoir reçu un simple email. Ici, les commentaires sont rares, les gens n'en font que peu et, parfois, j'estime préférable de les censurer, surtout s'ils contiennent des noms, des noms d'oiseaux, voire des liens trop étranges.
En 2006, j'ai été convoqué par la police car Maître Roughol m'avait lu et n'était pas contente. Il n'y a pas eu de suite.
Contrairement aux membres de l'Arche de Zoé, peut être un peu comme un autre blogueur de Puteaux, hormis le « placement » de Justine qui dure et perdure sans la moindre information d'elle, sans la moindre relation avec elle pendant trois ans, je pense qu'à ce jour, je m'en sors plutôt bien.
Certaines de mes décisions et mes écrits dérangent. Les écrits de Péan dérangent aussi, « il n'a pas les codes. Il n'est pas facile avec les mots. Au fond de lui, il a toujours la marque de son extraction modeste », peut-on lire sur l'Express. Revoir la sociologie de la bourgeoisie... Moi, je n'ai pas choisi cette voie, la « justice », puis l'écriture, d'autres en ont décidé ainsi ; en 2003, des autistes nous sont tombés dessus puis Justine a comme disparue...
Je n'ai évidemment pas la stature de Péan, je suis donc encore moins qu'un « nain » si l'on se réfère à l'opinion récemment exprimée par BHL... « un véritable monstre » selon ces deux blogueurs de Puteaux, mûr pour une « psychothérapie » d'après ce que me suggérait Maître Eolas. Le jugement du 30 juin dernier dont je fais appel, après la cassation, n'en parlons même pas. Je redoute d'entendre un jour qu'il existerait une sorte d'Unterschicht en France, une Schicht rien que pour moi, dans la chambre du conseil, ce n'est pas très clairement exprimé.
Mais comme Péan, je m'entête dans l'improbable. Dans l'affaire Kouchner, comme à son habitude, Péan aurait mis de côté 15 % de son enquête. En cas de représailles.
Le poussin semble avoir suscité quelques émotions et, peut être, de la curiosité, voire quelques interrogations ; j’ai pu le constater ici et là, sur Internet, ainsi qu’avec les évolutions des statistiques de ce site. Je n’avais jamais remarqué phénomène similaire dans mes statistiques, lorsque je ne parlais que d’enfances, de familles et de justice.
Ceux qui ont été interpellés mais qui n'ont que faire de l'enfance et de la famille devraient bientôt être renseignés. D'ici quelque temps, nous saurons comment la chancellerie ou même la fondation Brigitte Bardot auront réagit à l'envoi par la poste ainsi qu'à l'image du poussin publiée sur Internet. Aujourd'hui et comme un juge pour enfant est toujours saisi, j'ai le sentiment qu'il n'y aura jamais la moindre réaction officielle et publique mais je peux me tromper. Des gens réagissent souvent en faveur des animaux.
From: Bruno KANT
To: communication@fondationbrigittebardot.fr
Cc: communication@ose-france.org ; accueil.dg@arsea.fr ; cyberjustice@justice.gouv.fr
Sent: Saturday, February 07, 2009 2:10 PM
Subject: J'assume
Par le passé, dans le cadre de l'affaire Sébastien, la Ligue des Droits de l'Enfant belge était intervenue auprès du Président de la République française. J'ai envoyé un email à la Ligue Royale Belge pour la Protection des Oiseaux pour les informer que l'un de leurs communiqués figure parmi mes références. Cette ligue nous invite à respecter les oiseaux, la vie. L'ARSEA communique également sur le thème du respect des autres...
Depuis 2003 et le « signalement » à l'ASE, il s'est à mon avis instauré une relation très particulière entre moi, les autorités, des ministères, divers services et quelques élus français. J'échange des correspondances depuis plusieurs années et depuis tout ce temps, je lis et j'observe, je parle, j'écris, j'écoute des discours... Le poussin ainsi qu'une carte de visite sont bien parvenus au Ministère de la justice, à l'attention du Garde des Sceaux. Son cabinet saura réagir de façon appropriée.
Dans son blog, le président de cette association putéolienne s'est laissé aller à des insinuations des plus douteuses, je n'en ai pas vu apparaitre de telles ailleurs. Ce... « Président » semble aussi fantasmer qu'il pourrait recevoir un colis de ma part ? La petite Zohra devrait avoir reçu des chaussettes. En janvier dernier, sa maman faisait part de ses remerciements... Mais je crois qu'on s'égare, il y a chats bien plus sérieux à fouetter.
J'attends Felix chez les sauvages, l'édition de 1949, ainsi que le même livre dans son édition de 1933. Ca va me distraire, comme ces cours de culture psychique. Je préfère ces lectures à certaines activités sportives.
USA : des juges ripoux au service de prisons privées
Julie Connan (lefigaro.fr), 17/02/2009 | Mise à jour : 16:30, extrait
Deux magistrats de Pennsylvanie ont reconnu avoir touché plus de 2.6 millions de dollars pour envoyer en détention des délinquants mineurs qui ne méritaient pas une telle peine.
[...] Autrement dit, plus le nombre d'enfants incarcérés était grand, plus la commission et le pot-de-vin reversés aux juges augmentaient. Au total, les deux juges auraient permis à PA Child Care de toucher 58 millions de dollars.
[...] En sept années, plus de 5.000 adolescents de 13 à 18 ans ont été jugés coupables par les deux hommes qui opéraient dans une ancienne région minière pauvre à majorité blanche. Parmi eux, plus de 2.000 ont été envoyés en détention.
«Les jeunes étaient des cibles faciles. Beaucoup d'entre eux n'avaient même pas d'avocats et quand ils demandaient un avocat commis d'office, on leur disait qu'il faudrait attendre des semaines», en prison, selon une responsable de cette association. En fin de semaine, le Juvenile Law Center devrait déposer de nouvelles plaintes de plusieurs dizaines de familles.
Le lancer de nains, CE, 27-10-95, Cne de Morsang-sur-Orge
Il faut décrédibiliser le soldat Vinolas
Créé le 17.02.09 à 21h21 | Mis à jour le 17.02.09 à 21h28, 20minutes.fr
JUSTICE - Ses révélations ont été mises en doute par des hauts fonctionnaires, ce mardi, au procès Colonna...
Commentaire de Me Sollacaro, avocat de Colonna : « C’est une kyrielle de menteurs patentés. »
On a isolé le gène de la bétise
Gens animaux insolite, vendredi 13 février 2009
Etats-Unis: 2 juges se faisaient payer pour condamner des enfants
ats, Le Temps, extrait
Philadelphie. Deux juges américains ont décidé de plaider coupables dans leur procès. Ils sont accusés d'avoir touché plus de 2,6 millions de dollars d'un centre privé de détention pour jeunes délinquants en Pennsylvanie.
International | États-Unis
Emprisonner des jeunes pour de l'argent
Mise à jour le jeudi 12 février 2009 à 23h55, Radio Canada avec Reuters et CBS News, extrait
Par exemple, un adolescent de 17 ans a dû passer trois mois en détention parce qu'il se trouvait en compagnie d'un autre mineur qui a été reconnu coupable de vol à l'étalage. « J'étais complètement détruit », a raconté le jeune homme qui a par la suite abandonné l'école.
Selon ce que je lis dans le Metro du 4 février, il serait toujours important de fixer des limites par la loi, de conserver des règles générales, un cadre, des « garde-fous ». L'autonomie ou le libre-arbitre devrait être protégé. Je suppose que c'est essentiel à la cohésion et au travail social ou au maintien et aux mutations des « choses » ?
Axel Khan qui milite et s'exprime lui-même au nom d'une entité dans ce Métro demande aux citoyens de ne pas se laisser manipuler par les « lobbies » qui s'affronteront...
Le Sciences Humaines du mois de mars 2009 complète très bien Marianne n° 617 de cette semaine. Le monde change, on nous l'avait annoncé à de nombreuses reprises, nous pouvons depuis longtemps le percevoir, l'évaluer et parfois être surpris, voire même effrayé. Il semblerait que les effets de la crise actuelle précipitent les mutations tout en affolant ceux qui modèlent les « choses ».
Mais comme lecture, je vais préférer Les Grands Dossiers n° 13. Il y a une drôle de coquille en couverture de l'exemplaire que j'ai entre les mains... Trimestriel Décembre 2008 / Janvier-Février 2000. Je pense qu'il est temps de lire ou de relire Le souci des autres, Éthique et politique du care.
Autour de moi, il arrive parfois que des gens changent aussi ou qu'ils se montrent soudainement sous un jour différent. Je n'y vois rien d'anormal. Ce 22 janvier, en songeant d'abord à quelque puces savantes, j'écrivais que d'ici quelques temps, certains pourraient être dans des états pas possibles. Pas grave, tout se soigne.
Certaines situations ou comportements suscitent parfois l'aversion. C'est dommage par les temps qui courent.
Au sommaire du Sciences Humaines, mars 2009
Bonne saint Valentin à tous les amoureux !
En 6 ans, j'ai beaucoup écrit. Je me demande comment la Ripoublique va appréhender ce dossier, « un bâton merdique ». Le château a reçu ma missive il y a 20 jours et le poussin est parvenu à sa chancellerie il y a 10 jours. J'attends une éventuelle suite... j'attends, et je pense que Poutine doit beaucoup rire dans son coin.
Quelques magistrats et autres hauts perchés, des travailleurs sociaux, des psys et les tantes maternelles de Justine pensaient-ils que j'allais rester les bras ballants, à ne rien faire, tandis qu'ils n'ont jamais que travaillé à motiver un « placement durable », d'abord à l'OSE France, dans ce qui est aujourd'hui la maison Elie Wiesel, puis, ensuite, dans la bergerie d'Uhrwiller et le pré de l'ARSEA ? Si tel était le cas, ils auront tous été particulièrement naïfs.
Même la plus écervelée des poules défendrait sa progéniture ! Colonna se défend lui aussi...
Pourquoi n'entend-on pas le chantre rouspéter très fort ? D'habitude, il l'ouvre lorsque sa justice fait n'importe quoi.
Silence ?
Cette « justice » m’intimait de me taire mais moi, je n'ai rien à cacher. « Silence ! » Si certains partis et magistrats souhaitaient tout étouffer, ils auraient du me couper la langue, mes dix doigts, mes orteils ainsi qu’Internet.
Tout semble favorable à des « relations père-enfant ». Pourquoi Justine n'est elle pas à la maison ?
L'ordonnance du 9 février
Les petits secrets « à oublier »
Les « secrets de famille » semblent fasciner l’univers de l’action socio-judiciaire, c’est ce que j’ai pu constater au cours du récent colloque de la fédération FN3S. M. Thierry Baranger qui statue aujourd’hui « dans l’intérêt de Justine » a lui-même écrit un livre qui s’étend sur ces secrets, je viens de le commander. Au cours d'une audition à l'Assemblée nationale, sous la présidence de M. Jean-Pierre Schosteck, M. Baranger illustrait ses propos en prennant « une image biblique, celle du pasteur et des brebis ». Je pense à des images d'antan, à des oies.
La maman de Justine m’avait dévoilé quelques secrets de la famille maternelle. Par le passé, un individu avait été très lourdement condamné pour avoir enlevé, séquestré et violenté une fillette. Cet individu avait été libéré en 1997 ou 98, il devait être expulsé de France. A cette période, la maman de Justine était très inquiète car cet individu avait promis de se venger dès qu’il serait libéré…
J’ai souvent suggéré aux « professionnels » et même au juge pour enfant de Nanterre de se pencher sur l’histoire de la famille maternelle, ils n’ont jamais rien voulu entendre à ce sujet. Pour la famille maternelle de Justine puis pour les « professionnels » et la magistrature de mon secteur, il n'y a jamais eu qu'un seul « monstre » dans toute cette histoire : le papa de Justine.
A l’occasion, je vais aller fouiller les archives des quotidiens lorrains, par simple curiosité.
Benoît XVI : le négationnisme est «intolérable»
Julie Connan (lefigaro.fr) avec AFP et AP
12/02/2009 | Mise à jour : 16:22, extrait
Le pape, qui cherche à faire retomber la polémique sur les propos négationnistes tenus par l'évêque intégriste Richard Williamson, a confirmé jeudi son projet de voyage en Israël. Benoît XVI a participé jeudi à sa première rencontre avec des représentants de la communauté juive depuis le début de la controverse sur les propos de l'évêque intégriste et négationniste Richard Williamson. Pour le pape, cette rencontre était surtout l'occasion de tenter de tourner la page de l'énorme scandale suscité avec la levée de l'excommunication de cet évêque, il y a trois semaines.
Santé
Publié le 03/02/2009 à 15:57 - Modifié le 03/02/2009 à 16:08 AFP, extrait
Hein? ou comment tester son audition de chez soi au téléphone
"Hein?" : une association lance sous cet intitulé une campagne permettant de tester son audition de chez soi au téléphone, qui pourrait aider à rattraper le retard de la France en Europe pour l'équipement en appareils auditifs.
Un petit pamphlet ?
Je ramasse toujours quelques journaux et revues pour mes trajets en train, ça me change un peu d'Internet et je les range avec mes collectors. On nous rappelle que le pouvoir, ça salit les mains. On apprend que les uns ont les doigts dans la crise et qu'Alévêque est parti se laver les fesses... Alévêque a raison, on ne remue pas la merde, on nous l'a assez souvent rappelé depuis 1685.
Ces jours-ci, Morano semble avoir été très prudente encore. Challenges de la semaine nous apprend que le facteur Besancenot amuse beaucoup la galerie. Selon Marianne, certains ont encore le soucis de l'éthique tandis que quelques éclairés savent encore ce que sont des conflits d'intérêts, je pouvais raisonnablement en douter.
Pour moi, l'une des prochaines étapes consistera à produire un petit pamphlet comme sa France, ses intellectuels et ses polémiciens en raffolent. Quand j'aurais revisité des thèmes tel que celui de la Shoah, cité Elie Wiesel et René Cassin, rectifié la DUDH et son application, peut-être rectifié la Constitution aussi, je sens qu'on va rire, un peu comme en décembre dernier, au barreau de Paris.
On me répondra qu'il arrive des choses pires dans la vie. Je l'ai bien compris, il y a longtemps déjà.
Siné hebdo : « ça va péter »
Il y a Internet, « mais au sous sol »
J'ai vu arriver Justine accompagnée de l'éduc de l'ARSEA, à 14h00, comme prévu. L'éduc aurait souhaité que nous abrégions la « rencontre » et qu'on la retrouve peu après 16h00, pour discuter un peu en sa présence aussi. Je lui ai répondu que ce n'est pas ce qui avait été convenu et autorisé par le juge pour enfant.
C'était une sortie comme on en redemande. Justine et moi sommes partis dans Strasbourg. Nous avons pu discuter tranquillement et librement durant trois heures, de tout et de rien, beaucoup de l'avenir aussi, ceci sans un tiers perturbateur et délateur dans nos basks.
J'ai le sentiment que l'éduc est repartie vexée comme un poux. Peu m'importe, ces services n'ont pas travaillé avec nous pendant plus de trois ans. Que pouvait-elle nous apporter aujourd'hui, un rapport favorable ? Je ne crois plus au père noël et Justine a aussi passé cet âge.
D'après ce que j'ai pu lire depuis hier sur Internet et dans mon mail, certains semblent soudainement avoir du mal avec l'image de l'autodafé de décembre dernier, plus encore peut être avec la photo du poussin qui allait parvenir au Garde des Sceaux ? Je leurs recommande d'ouvrir parfois des livres et le journal, de lire également... La justice, ce n'est jamais que du théâtre ; il faut parfois huiler et agir sur ses machineries redoutables, l'histoire nous le rappelle.
Je n'ose pas imaginer que des gens pourraient maintenant être jaloux et médisants car cette sortie, aujourd'hui, à Strasbourg, s'est concrétisée sans le concours d'aucun « conseil », sans même une contre-expertise ni aucune nouvelle expertise « psychiatrique » au dossier... mais rien qu'après un simple fax.
D'ici 30 minutes, je reprends le train pour Paris.
Spectaculaire collision à un passage à niveau
lefigaro.fr avec AP, 11/02/2009 | Mise à jour : 08:26
Une voiture a été percutée successivement par deux trains dans l'Aude. L'accident a fait un mort et provoque d'importantes perturbations du trafic SNCF.
Sous peu, une « rencontre »
Aujourd'hui, j'ai pu contacter le greffier du juge pour enfant. Il m'a dit que la « rencontre » du 11 avec Justine est autorisée ; l'ordonnance me parviendra plus tard. Demain, je rappelle l'ARSEA pour convenir des détails.
Certains ont pu être heurtés par l'image du poussin. Je ne l'ai pas expédié sans raisons. Ceux qui rechercheraient des explications ou des précisions en trouveront bien assez dans ce blog, dès la première page.
Tout le monde semble savoir - ou se doute - qu'on peut être confronté à des difficultés conséquentes lorsque la justice est saisie. D'après La Croix, nous devrions encore en avoir la confirmation demain.
Certains se demanderont pourquoi le bichon de Chirac apparait dans ce blog. En 2005, après avoir interpellé la Présidence de la République ainsi que le Défenseur des Enfants, le préfet des Hauts de Seine avait missionné une assistante sociale. Cette assistante sociale avait constaté que chez nous, à Bagneux, hormis le « placement » de Justine, tout était normal. Plus tard, un psychiatre a décrété que j'avais des problèmes de « santé mentale »...
PARIS (AFP), jeudi 8 septembre 2005, 8h36 • Ex-ministres, élus, juges pour enfants, responsables associatifs appellent le chef de l'Etat à s'engager pour améliorer la protection de l'enfance, au nom des 235.000 mineurs en danger - estimation minimale -, et pour prévenir de nouveaux scandales type Outreau ou Angers.
Le Figaro, 9 septembre 2005 • «Le constat est unanime, le temps est maintenant à l'action», promet Philippe Bas, qui prépare «un schéma complet de réforme de la protection de l'enfance».
Le Monde, 9 janvier 2007 • Le projet de loi, Concrètement, que va-t-il changer s'il est adopté ?
NouvelObs n° 2309, 5-11 février 2009 • Un fiasco judiciaire plus tard, que sont ils devenus ?