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Le juge des tutelles confirme, il ne s'est rien passé chez Charles Halter
Ce 8 courant, je me demandais quelle mouche avait piqué ce notaire ; je ne le sais toujours pas, ce notaire et le juge des tutelles pédalent tout seuls. Par contre, le juge des tutelles vient de me confirmer qu'il n'y a toujours pas de progression dans le cadre de la succession du grand-père maternel de ma fille aînée. Depuis 4 ou 5 ans, j'attends que Maître Charles Halter me communique enfin un inventaire conforme à la réalité juridique. Pour sa part, Maître Charles Halter me réclame encore, sans plus, de signer un document inexact voire faux et semble s'en tenir à un inventaire quelconque.
Je n'avais pas pu faire appel de la décision rendue en mars 2007, par le juge des tutelles ; il y avait eu comme un couac, ma demande n'avait pas aboutie. Selon la procédure en vigueur, il me fallait alors un avocat ; j'en avais encore plusieurs, mais toutes ces affaires où on me représentait sont donc parties en vrille. Aujourd'hui et selon ce qui m'a été communiqué, les procédures chez le juge des tutelles ont changées. En effet, selon le document joint à cette ordonnance rendue ce 1er mars, maintenant, il me suffirait d'envoyer un simple RAR pour faire appel de ce qui suit. J'ai 15 jours pour prendre une décision, faire appel ou non. Je pourrai en premier me plaindre de l'absence de débats contradictoires. En septembre dernier, j'avais écrit au juge des tutelles ; j'ai le très net sentiment que cette bafouille a été ignorée.
Je savais que l'Administration m'avait envoyé un RAR, on reconnait bien ce qu'elle produit. J'attendais de passer au guichet de la Poste et de le retirer pour découvrir qui de cette maison qui rend fou m'avait encore écrit. J'aurai pu recevoir une réponse ou décision du juge pour enfant de Nanterre. J'attends aussi une réponse du parquet de Paris.
J'ai encore commandé deux livres : Ghettos urbains de Didier Lapeyronnie et La loi du ghetto, de Luc Bronner, un journaliste du Monde. Maintenant, je pourrais en avoir bien assez dans mes étagères. Mais en avril, paraitra le numéro un de Sociologie, sous la direction de Serge Paugam. Tous ces ouvrages et feuilles ou revues finissent par être très encombrants ; Xavier Serrier me suggérait d'arrêter de lire, de me documenter, d'étudier, de parler et de contester. Un jour, je mettrais peut-être une grande palette en vente, sur Ebay, à un euro, pourvu que l'acheteur vienne me débarrasser.
![](/Tutelles.20100301.ordonnance.jpg)
Les régionales, en Moldavie française
Il y 10 jours, je pensais que cette page des régionales pourrait être très rapidement tournée. Cependant, juste avant le premier tour, j'ai encore vu apparaitre des écrits sur la toile, me concernant. En pleine campagne électorale et alors que la justice du 9-2 est saisie - j'ai plusieurs affaires « privées » sur le feu -, j'ai trouvé ces écrits particulièrement désagréables. Ce que j'ai lu ces jours-ci m'a beaucoup fait penser à certaines têtes, sur la liste de Pécresse ; quel hasard...
L'ex-dissident soviétique Boukovski exige le démenti des déclarations sur sa maladie psychique
14/08/2007 18:56 LONDRES, 14 août - RIA Novosti, extrait. L'ex-dissident soviétique réfugié en Grande-Bretagne Vladimir Boukovski et le groupe d'initiative de présentation de sa candidature à la présidence russe exigent le démenti des déclarations selon lesquelles M. Boukovski aurait été "psychopathe", selon un communiqué du groupe.
La veille, le journal britannique Daily Telegraph a publié certains propos d'un collaborateur anonyme de l'Institut Serbski de psychiatrie médico-légale de Moscou selon lesquels le "patient" Boukovski était incontestablement un "psychopathe". Du vivant de Brejnev, Vladimir Boukovski, connu par sa critique mordante visant le pouvoir soviétique, avait effectivement passé plusieurs années dans des hôpitaux psychiatriques.
Peu avant ce premier tour, le casier vierge d'Ali Soumaré a été critiqué par des irréprochables ; Soumaré est sur une liste qui s'oppose à celle de Pécresse. En 2007, Boukowski aurait souhaité se présenter aux présidentielles, en Russie ; par le passé, il avait lui-même beaucoup critiqué et contesté ; il n'a finalement pas pu se présenter car il aurait fallu qu'il réside en Russie. Je ne suis pas sur de telles listes, en Moldavie française, on est déjà très content lorsqu'on est autorisé à voter. Mais ce qui semble être des umpistes m'ont inventé une sorte de casier ou comme des dossiers qu'ils auraient en leur possession... et ces umpistes viennent d'en remettre une belle couche, ce 12 mars, une journée contre la cybersensure. J'ai bien écrit sensure, ce n'est pas une erreur de plume. Un tiers ou un parti aurait-il intérêt à me nuire voire à me discréditer, mes contestations et critiques déplairaient-elles à ce point là ? Ces umpistes m'ont même inventé des « problèmes de couple », c'est un coup à attirer l'attention des infréquentables de la Dass ; ma cadette n'est pas « placée », elle ne « bénéficie » heureusement d'aucune « aide » ; pourvu que le juge pour enfant de Nanterre et des gorets du social ne commencent pas bientôt à investiguer pour s'assurer encore une fois qu'il n'y a pas de problèmes chez nous, à Bagneux... pour que la petite en « profite » encore plus, évidemment.
Comme ce genre d'écrits douteux, sur le net, se « vaporisent » parfois très subitement, avant de réagir, j'ai préféré les faire matérialiser d'abord par un huissier, en personne. Les huissiers de justice sont aujourd'hui des experts dans ce domaine ; ce soir, en rentrant, ce que j'ai trouvé posé sur mon PC me l'a confirmé ; c'est ma compagne qui reçoit mes RAR et paquets, depuis longtemps. Je suis même agréablement surpris par l'épaisseur des documents et par l'ensemble qui m'a été communiqué. Cette fois-ci, je n'ai pas qu'un simple CD avec des images, des fichiers et un procès verbal de constat ; aujourd'hui, j'ai reçu de nombreuses pages imprimées, en couleur, numérotées et dument certifiées.
En décembre dernier, j'avais écrit au procureur de la République près le TGI de Paris. Je pense qu'il n'a pas donné suite mais j'attends confirmation. Au cours de ces dernières années, le ministère public n'aura donné suite à aucune de mes plaintes ; je sais juste que l'une d'elles a été « classée d'office ». En décembre dernier, je portais plainte en raison d'injures publiques, sur Internet, me plaignant aussi de faux et de calomnies, de mensonge ou de diatribes que je lisais, sur la toile, dans un blog, un service qui pourrait être hébergé en France, par OVH. Je souhaitais surtout que certains écrits disparaissent un jour d'Internet, mais la plupart sont encore en ligne. Depuis, j'en ai donc découvert de nouveaux.
J'ai encore de la lecture, ça va me distraire d'ici à dimanche et ce second tour. Ce dimanche, je vais à nouveau aller glisser une enveloppe dans l'urne mais l'UMP, Pécresse ou SarK.O. n'aura pas ma voix.
Un extrait de deux épais constats d'huissiers... justice.cloppy ? Un juge pour enfant de Nanterre ?
La Moldavie française, ébauche de définition
Un tel titre pourrait heurter, en Moldavie d'abord. Mais je rassure déjà les peuples de cette contrée aux frontières assez floues, je vais m'efforcer de me référer à l'Histoire et à des ères révolues ou en très bonne voie de l'être, là bas. En France, il y quelques années encore, un tel titre ou billet aurait pu heurter ou émouvoir. Aujourd'hui, plus rien ni aucune critique ne me surprend plus. Je pense en avoir trop lu ; j'ai peut-être aussi soulevé trop de couvercles de poubelles.
Le Monde du 17 février, « La justice est rendue par des juges »
Des gens ont souvent eu très peur pour moi, à cause de mes discours, à cause de certains mots que j'emploie, ou même du fait de mes « comportements », par exemple, lorsque je me joignais à un troupeau de juges et de professionnels de la justice, dans Paris, en novembre 2007, avec une grande banderole « justice corrompue ». A l'époque, un juge avec qui je venais de discuter m'a recommandé de « foutre le bordel », ce que je faisais déjà, depuis très longtemps. En octobre 2008, des gens ont encore eu très peur pour moi lorsque j'écrivais au Garde des sceaux : « Si le ministère public n'est pas trop couard, je pense qu'il va s'empresser et exiger quelques explications. » A cette même période, un juge pour enfant de Nanterre m'apprenait qu'il avait sauté de son siège. Je n'ai pas eu de problèmes ce qui semble avoir ensuite effrayé encore plus que mes discours et mes « comportements ». Il y a peu, on m'assurait que j'allais être condamné pour mes conclusions que je venais de déposer à la chambre des créatures inférieures de Versailles. Je n'ai pas eu de problèmes. Je pense avoir été assez clair dans ces conclusions, je crois qu'elles étaient plutôt bien rédigées : « M. KANT va probablement encore une fois heurter et choquer la Cour, mais elle en a déjà entendu d’autres. Après avoir plaidé, M. KANT ne se lèvera plus jamais devant aucune Cour ni aucun juge français. » La CEDH se montre de nos jours elle-même plutôt tolérante, ce que je rappelais bien à la chambre des créatures inférieures. En janvier dernier, le ministère public refusait encore tous débats en public ; maintenant, je ne peux plus que le saluer et m'incliner.
[...] la jurisprudence de la Cour Européenne a, d’une manière constante, jugé que la liberté d’expression « vaut non seulement pour les informations ou idées accueillies avec faveur, considérées comme inoffensives ou indifférentes, mais aussi pour celles qui heurtent, choquent ou inquiètent ». Il faut rappeler aussi l’importance pour la démocratie et les progrès en matière d’accès aux droits d’une presse libre, informative et contestataire, en tous cas pluraliste. De plus, personne ne peut se soustraire à sa responsabilité pénale en cas d’atteinte à la réputation ou aux droits d’autrui. Les journalistes sont soumis aux mêmes lois que quiconque s’ils diffament ou insultent nommément une personne, et de surcroît s’autorégulent par des règles de déontologie. Informer, rapporter des faits, les décrire, les interpréter sont l’essence même de leur métier.
Extrait de source CNCDH, d'un avis du 18 novembre 2004 sur le projet de loi relatif à la lutte contre les propos discriminatoires à caractère sexiste ou homophobe et réponse du gouvernement
Début février, j'apprenais que l'éditeur de Plume de presse était relaxé. En janvier dernier, une blogueuse a reçu une ultime lettre d'intimidation à laquelle elle a répondu par fax, RAR et deux très simples paragraphes. Je pense que cette mère n'aura jamais de problèmes et que son blog pourra maintenant rester encore très longtemps en ligne, « intact ». Il y a peu, un proche me suggérait de faire héberger mon domaine à l'étranger, pour me soustraire moi-même à la sensure ou à toutes ces pressions. Je lui ai répondu que j'étais satisfait par les prestations de mon hébergeur actuel, parisien.
CEDH: "plan d'action" adopté
AFP, 19/02/2010 | Mise à jour : 12:43, extrait
Les 47 Etats membres du Conseil de l'Europe ont adopté aujourd'hui à Interlaken (centre de la Suisse) un "plan d'action" visant à améliorer le fonctionnement de la Cour européenne des droits de l'homme, submergée par un flot croissant de plaintes. Au lendemain de la ratification par la Russie de la réforme de la Cour et à trois mois de son entrée en vigueur, les ministres réunis à Interlaken sont convaincus que des "mesures additionnelles sont indispensables et urgentes" pour éviter l'asphyxie de la juridiction de Strasbourg, victime de son succès.
Rachida Dati veut être au côté de Nicolas Sarkozy en 2012
Mots clés : FRANCE, Rachida Dati, Nicolas Sarkozy De Nagy-bocsa
Le Figaro, 19/02/2010 | Mise à jour : 22:31, extraits
L'ancienne garde des Sceaux multiplie les déplacements en France et à l'étranger. [...] «C'est important d'aller voir ce qui se passe à l'étranger. Les organisations et les histoires ne sont pas les mêmes que celles de la France. Il faut y aller pour comprendre», affirme-t-elle.
Il y a quelques temps, en France, nous parlions encore beaucoup de la Polynésie française et d'essais nucléaires, les derniers avaient suscités de très vives contestations, notamment en Australie, une contrée qui a su récemment reconnaitre des erreurs commises à l'encontre des aborigènes ; cela n'aurait manifestement pas empêché leur Dass de récidiver. Le Canada aussi a fait son mea culpa. En France, tout est un peu différent, ce n'est qu'il y a peu que l'Etat a pu retrouver un rapport relatif à ses premiers essais nucléaires et de possibles expérimentations sur des humains confiants en leur hiérarchie. Je n'ai connu qu'une seule victime du nucléaire français, l'irradié de Forbach, je l'avais croisé en Lorraine, peut-être en 2002 ; je crois qu'il aurait été difficile de ne pas s'apercevoir ou de nier qu'il lui était arrivé quelque chose d'assez particulier. Les nuages de Tchernobyl et leur retombée en « taches de léopard », en France, avaient déjà fait quelques vagues, surtout en Corse, nous en entendront peut-être reparler un jour. Cette histoire du nucléaire français m'avait déjà inspiré un précédent billet. Trois mois plus tôt, à sa propre manière, la France présentait ses excuses à quelques déracinés de la Creuse.
En 2005, nous avions redécouvert la Polygamie française. Certains nous assuraient alors, rapport ou avis en main, que les troubles urbains, la délinquance ou même les révoltes dans nos banlieues pouvaient être causés par des populations ayant des moeurs très différentes de celles des français. En France, on divorce ou on se sépare, parfois plusieurs fois, on peut aussi découcher, mais on exclue la polygamie. Les familles polygames, une petite minorité, élèveraient très mal leurs enfants, ce qui ne serait pas du tout le cas des parents solos français, un groupe aujourd'hui très représenté en France. Du second groupe, nous dirons plutôt qu'il éprouve parfois des difficultés mais auxquelles pallient les services sociaux, le plus souvent ponctuellement, très occasionnellement avec le concours de la justice. On nous parle très souvent de mineurs délinquants et de « l'ordonnance de 45 ». Je crois qu'on occulte trop se qui s'est tramé peu après 39-45, vers la fin des années 60 ; depuis, nous devrions aussi beaucoup parler de l'enfance « en danger » ainsi que de simples « risques », des nuances qui semblent aujourd'hui être méconnues voire effacées même de nombreux discours.
Cet interdit qui a droit de cité
L'Express, 15/01/2004, extraits
Elle vit dans un 4-pièces au papier peint défraîchi avec ses huit enfants, dont sa petite fille de quelques mois, sans parler du défilé incessant de cousins, d'oncles ou d'amis venus du pays. Dans ce brouhaha permanent, que seul l'appel à la prière diffusé par une horloge murale interrompt, Fanta, 53 ans, au sourire triste malgré ses dents du bonheur, le boubou trop large pour son corps frêle, reçoit comme elle peut dans ce capharnaüm. Française d'origine mauritanienne, elle est la première épouse d'un polygame marié à deux autres femmes, dont l'une est repartie au pays. Des cas comme celui-là, notre pays en compte des milliers. [...] Le 24 août 1993, Charles Pasqua, alors ministre de l'Intérieur, fait voter une loi qui proscrit le regroupement familial pour les polygames. La France, à cette époque, est en plein débat sur l'immigration. Les préfectures sont priées de ne plus renouveler les titres de séjour des secondes épouses. C'est le tollé.
Début décembre 2009, je découvrais ce que seraient aujourd'hui des ghettos urbains, j'ai été très surpris par une présentation puis par ce que j'ai pu découvrir encore, depuis, sur Internet ainsi qu'en sortant encore. Quelques jours plus tard, je publiais « Fiers d'être français » puis je me décidais et signais une pétition. En 2008, j'allais déjà à des conférences de l'ACAT, ceux qui m'ont lu ont pu saisir ce qui me motivait, étudier parfois des « catastrophes » et beaucoup les meutes, ce qui les anime ou les dévoie, étudier plus généralement l'effet de discours sur les peuples. « Sont-ce les vents - propices ou contraires - qui leurs impriment telle ou telle direction ? » Parfois j'en ai beaucoup rit mais j'ai surtout pu constater que d'autres se sont beaucoup indignés avant moi, souvent pour des raisons assez similaires aux miennes. « Ils avancent, comme un seul homme, ou plutôt comme une seule meute, sans chef apparent, sans cerveau directeur, mus par une sorte d'instinct qui les pousse inexorablement vers ce que les autres, auquel appartient celui qui les observe, imaginent être un but. »
Quick halal : l'islam stigmatisé (CFCM)
AFP, 18/02/2010 | Mise à jour : 20:08, extrait
Chems-Eddine Hafiz, vice-président du CFCM s'interroge sur la "stigmatisation récurrente de l'islam" à propos du débat suscité par l'ouverture de restaurants Quick exclusivement halal. "La situation est très préoccupante", dit-il. "La communauté musulmane fait partie de la communauté nationale. Il faut aujourd'hui chercher à comprendre ce qui se passe: est-ce qu'il n'y a pas quelque part des hommes politiques qui sont en train d'utiliser cette stigmatisation récurrente de l'islam ?"
Depuis la fin 2008, les Rroms ont également fait couler un peu d'encre en France ainsi qu'ailleurs, en Europe. A peine plus tôt, un « habitué de ces choses là », un « expert du débat public », pouvait sembler nous assurer que nous devrions accueillir toutes sortes de « déchets » au fond de nos « jardins », y compris des déchets industriels et nucléaires. Dans le courrier des lecteurs du Nouveau Détective n° 1431 du 17 février, en réaction à un précédent article qui désignait des « gens du voyage », des « voisins », on peut lire des félicitations adressées à ceux qui ont « le courage de dire ce que d'autres n'osent pas. » En ce moment, en kiosque, on peut également trouver Le malaise dans la culture, un texte intégral de Sigmund Freud de 1930, paru en mars 2010, chez Flammarion, dans la collection Les livres qui ont changé le monde. En page 147, nous lisons que : « Parvenu au terme d'un tel chemin, l'auteur doit prier ses lecteurs de l'excuser de ne pas avoir été pour eux un guide habile, et de ne pas leurs avoir épargné l'expérience de parcours arides et de détours pénibles. » Freud est aussi agréable à lire que Hobbes ou Caraco ; faut-il en finir avec lui, ce « briseur d'illusions » ? Selon Philosophie mag de ce mois-ci, Freud est toujours « source de discordes », soixante-dix ans après sa mort.
Entretien
Florence Aubenas : "Voir les choses à hauteur d'être humain"
LE MONDE DES LIVRES | 18.02.10 | 11h17 • Mis à jour le 19.02.10 | 07h30
Elle n'avait pas de passeport, ou pas besoin d'en avoir. Et pas sa carte de presse en travers du ventre, comme sésame ou comme bouclier. Là où elle allait, ce n'était pas la peine : Caen, deux heures de Paris, autant dire la porte à côté. C'est dans cette ville pourtant, si près de tout, qu'elle a été le plus loin, en termes humains et professionnels. Pendant près de six mois, Florence Aubenas est devenue "Madame Aubenas", 48 ans, sans qualification particulière - une chômeuse parmi d'autres, des dizaines d'autres qui ne l'ont pas reconnue, à de très rares exceptions près. Jour après jour, elle s'est immergée dans la foule informe des demandeurs d'emploi, de ceux qui errent d'un CDD sous-qualifié à un boulot sous-payé - de toute cette cohorte pour laquelle il est évident qu'on ne trouve plus de travail, seulement des "heures" par-ci par-là, et encore, avec de la chance.
Le ghetto urbain, « à la fois une cage et un cocon », une « organisation sociale « spécifique », serait aujourd'hui une réalité en France. Il s'agirait « d'espaces » où des minorités « ethniques » assez précises sont contraintes de vivre. Je pense que le « territoire » n'a pas été assez fouillé et que la réalité pourrait être pensée et dépeinte très différemment encore. Le mois dernier, revenant sur la procédure de prise à partie, une « expérience » assez particulière, j'utilisais encore la notion « d'espace d'infra-droit » après avoir parlé sans la moindre hésitation de l'Unterschicht, d'une Schicht à part ou de moustiques, en bon français, de la plèbe ou du bas peuple. Certaines productions de talentueux juristes peuvent être tout aussi passionnantes à lire que celles de sociologues, de polémiciens ou de scribouillards.
Pour clore cette invitation au voyage dans un dossier bien plus riche que ne le laissent entrevoir nos quelques impressions éparses de sociologue du droit, notons encore les constats que l’on peut faire en ce qui concerne les effets dans les rapports entre communication de masse et droit. Il est généralement admis qu’il faut relativiser les effets possibles des médias sur la connaissance du droit, de la même façon qu’on peut relativiser les effets du droit sur les citoyens. De même, peut être relativisée également, ou plutôt nuancée, l’idée de la notion de pouvoir des médias et sa connotation négative. Les médias peuvent aussi jouer le rôle d’alerte aux consciences.
Dossier : Droit et Médias, Droit et Société, n°16/1990,
Extrait de la présentation, par Jacques Commailles, sur reds.msh-paris.fr
La Moldavie française, nous en avons entendu parler lorsque le conseil de l'Europe rendait des statistiques ainsi que lorsqu'un commissaire aux droits de l'Homme de ce même conseil visitait les geoles ou la honte de la République française. Nous apprenions alors que la justice française pourrait un jour juger plus, plus vite, et surtout exécuter et mieux également les décisions qu'elle rendait. Il y avait là tout un travail à accomplir, en Moldavie aussi. Plus tard, on nous confirmait qu'il fallait effectivement améliorer les conditions d'incarcérations mais également les conditions « d'accueil » au cours de simples gardes à vues. La Moldavie, nous en avons également entendu parler quelque peu en marge de l'affaire dite de l'Arche de Zoé, un « sauvetage » d'enfants qui a pu faire tanguer de nombreuses ONG.
Monsieur le Président,
Madame la députée,
Mesdames et messieurs,
Je viens clôturer vos travaux chargée du poids de l’actualité récente au centre de laquelle se trouvent les enfants. C’est une occasion importante pour moi, une occasion que je n’aurais voulu rater pour rien au monde. C’est en effet la première fois que j’interviens publiquement sur le sujet depuis que Bernard Kouchner m’a demandé de prendre en charge la question de l’adoption internationale. C’est d’ailleurs avec lui aussi que nous avons reçu Jean-Marie Colombani dans le cadre de la mission que lui a confié le Président de la République. [...] Mon sentiment, depuis que Bernard Kouchner m’a demandé de prendre en charge la question de l’adoption internationale, c’est que nous sommes en quelque sorte « à la croisée des chemins ». J’ai pu pour ma part me rendre compte à l’occasion de plusieurs entretiens en France et déplacements à l’étranger, notamment en Haïti ou en Moldavie, à quel point l’adoption était souvent un « parcours du combattant » pour les familles qui souhaitaient adopter. Car la situation est complexe.
Intervention de Mme Rama Yade en clôture du colloque de l’Agence Française de l’Adoption,
« l’adoption internationale aujourd’hui », Paris, 8 novembre 2007
La léthargie de l'institution judiciaire, le laxisme, l'indifférence ou la complaisance coupable de son parquet, les renvois et la non exécution des décisions de justice, plus globalement, l'incurie crasse de cette administration, particulièrement lorsque le juge pour enfant est saisi, je commence à bien connaitre. Par le passé, je publiais un article intitulé Pignoufs et pignoufferies, on m'avait alors également mis en garde contre d'éventuelles représailles. A l'époque, j'étais encore un peu « naïf », un vrai débutant, mais j'étais déjà raisonnablement prudent. Depuis, je pense avoir bien appris à valser avec ces loups. Le plus facile et le plus drôle aura été d'avoir à me faire réinscrire sur la liste électorale ? Dans le 9-2, on peut voter si un juge veut bien, surtout si vous êtes bien « connu » dans ses couloirs et ses prétoires ? Il y peu, le Garde des sceaux nous assurait qu'il n'y avait pas de procès politiques en France. Je reste pour ma part assez convaincu que l'emmerdement maximal est la règle lorsque certains pitres en robe sont saisis et se préoccupent de la situation et de l'avenir d'un enfant. D'autres parleront plus sobrement de jeux et de cirque.
Je n'avais jamais rencontré autant de difficultés avec les services publics français avant ce fumeux « signalement », en 2003 ; les tantes maternelles de ma fille aînée s'étaient alors rapprochées de la Dass du 9-2, elles exigeaient sa garde. Plus tard, elles exigeaient aussi une certaine tranquillité puis que je « supprime » mon blog. Puis, quoi encore ? Je crois que je peux être aussi cynique qu'elles pourraient être convaincues d'avoir toujours « bien » fait, dans le respect des règles et de la loi, avec le très franc soutien de magistrats professionnels toujours très dignes, vertueux et soucieux du respect dû à la Justice. Pendant ce temps, d'autres ont pu constater que la Dass préférait recruter ou travailler avec des pétoncles, qu'en Chine, les prostituées sont dignes de confiance et que, parfois, des juges pour enfants préféraient travailler avec des condamnées, abandonnant alors volontiers les enfants dans un taudis insalubre. Mon aînée était donc très bien aidée et élevée, d'abord dans un cloaque de l'OSE France, ensuite à Uhrwiller, chez le pasteur, dans le presbytère, entourée et soutenue par tout ce qui y grouille et respire, profitant parfois aussi de week-ends ou de vacances chez le corbeau de cette histoire. « C'est sa famille maternelle, ses tantes », me lanceront certains. D'accord.
Actualité Région
M. Lathoud, ancien procureur général à Douai, nommé directeur de l'administration pénitentiaire
mercredi 06.01.2010, 05:04 - La Voix du Nord, extrait
M. Lathoud remplace à ce poste sensible Claude d'Harcourt, qui aura été directeur national pendant plus de quatre ans, après avoir accompli toute sa carrière dans la préfectorale. À cinquante-quatre ans, il a d'ailleurs été nommé préfet hors cadre. À la fin de l'année dernière, M. d'Harcourt avait été à l'origine d'une brève polémique pour avoir donné son sentiment - positif - sur l'évolution des débats avant que ceux-ci soient terminés, la loi pénitentiaire n'étant pas encore votée. Les socialistes lui avaient alors reproché de manquer à son devoir de réserve. Procès d'Outreau. À sa place, c'est un magistrat chevronné qui arrive. Avant Versailles, M. Lathoud avait été pendant cinq ans procureur général près la cour d'appel de Douai - le chef du parquet de notre région. À ce titre, c'est lui qui avait contrôlé l'instruction, puis la tenue du premier procès de l'affaire d'Outreau. Devant la commission parlementaire, en mars 2006, il avait fini par reconnaître que cette affaire avait été « une catastrophe », tout en gardant son soutien aux magistrats qui avaient, selon lui, travaillé « en leur âme et conscience ». « M. d'Harcourt a fait du bon travail, je pense », disait hier soir le sénateur du Nord Jean-René Lecerf, rapporteur de la loi pénitentiaire. « Mais je me réjouis de la nomination d'un magistrat : c'est la garantie d'une attention encore plus soutenue aux Droits de l'homme. »
Je crois qu'avec moi, « les juges » n'ont pas eu de chance, à moins qu'ils se soient un peu trompés, s'ils n'ont pas tout simplement trop souvent prêté l'oreille au pasteur d'Uhrwiller ainsi qu'à quelques travailleurs sociaux. D'après M. Lathoud, en 1996, la plupart des français ne savaient pas distinguer les juges, les procureurs et les avocats. Mais depuis l'affaire dite d'Outreau, je pense que tout est un peu différent, de très nombreux français ont été comme rivés devant leur lucarne, plus particulièrement peut-être, au cours de l'audition du juge Fabrice Burgaud, par nos parlementaires. Au cours d'un prêche pour Canal Académie, en marge de ce naufrage d'Outreau, M. Lathoud nous proposait « une réflexion sur le rôle des procureurs » qui « s’inscrivait dans une époque qui entretenait une “culture de soupçon” ; les institutions et la justice connaissaient une grave crise de confiance dans l’opinion », des premières minutes du son :
Je me suis déjà beaucoup intéressé aux travaux de Tocqueville ou de ceux qui s'en sont inspirés. Je me suis aussi beaucoup intéressé aux travaux de Beccaria. Mais pour le moment, je ne me suis que très occasionnellement penché sur leurs influences en Russie ainsi qu'en U.R.S.S., puis dans les ex-blocs de l'est, depuis le « signalement » par la meute jusqu'à « l'application de la loi », l'administration de peines ou l'application de mesures socio-judiciaires par des professionnels de la justice et par des travailleurs sociaux, souvent des ONG ou des associations lorsque le juge pour enfant est saisi. Ces associations ont elles-même déjà fait l'objet de critiques parfois assez acerbes ou mordantes.
![](/LaProkuratura.jpg)
De source Google books, « qu'est-ce que la prokuratura ? »
Les mutations de l'Etat-nation en Europe à l'aube du XXIe siècle
ISBN 978-92-871-3806-4, 1998, disponible au Conseil de l'Europe
Certains pourraient être très surpris voire même outrés en constatant que je rapproche maintenant mes propres « dossiers » de ces études, opinions et travaux du Conseil de l'Europe qui pourraient un jour permettre à l'ex RSSM (République soviétique socialiste moldave) d'intégrer l'Europe ou faciliter au moins des échanges commerciaux avec la communauté européenne. La Moldavie pourrait encore avoir du pain sur la planche, selon certaines lectures, elle devait récemment encore s'élever pour s'ajuster aux standards judiciaires internationaux. Cependant, à la fin 2008, la cour de cassation nous rappelait quel est le statut de la magistrature française alors que la CEDH avait déjà rappelé à la Moldavie que « le droit à une procédure équitable en vertu de la Convention européenne des Droits de l’Homme serait illusoire si l’ordre juridique interne d’un Etat ayant ratifié la Convention permettait qu’une décision judiciaire définitive et obligatoire reste inopérante au détriment d’une partie. » Je me suis maintenant très souvent plaint de l'inexécution de décisions « de justice » ; « circulez, y a rien à voir », « allez vous faire soigner et mieux conseiller ». Mais je crois qu'assez globalement, les professionnels savent que la France était il y a peu encore classée « avant dernière » en Europe ; en octobre 2008, nous pouvions lire que notre justice portait le bonnet d'âne. Je pense que M. Lathoud sera très bien à la tête de la pénitentiaire, sous la tutelle ou la vigilance bienveillante du ministère de la justice, en remplacement d'un préfet qui pourrait avoir beaucoup déçu, en septembre dernier.
Polémique sur une lettre du directeur de l'administration pénitentiaire
Article publié le 25 Septembre 2009, par Alain Salles
Source : LE MONDE. Taille de l'article : 358 mots. Extrait : Les sénateurs socialistes ont demandé, mercredi 23 septembre, la démission du directeur de l'administration pénitentiaire, Claude d'Harcourt, après la révélation, par l'Observatoire international des prisons (OIP), d'un courrier à ses directeurs, commentant un débat « régressif » sur la loi pénitentiaire, avant le vote des députés, mardi 22. La ministre de la justice, Michèle Alliot-Marie « a été surprise et mécontente de découvrir ce courrier », indique la chancellerie. M. d'Harcourt évoque, dans cette lettre du 18 septembre, l'influence selon lui négative des « commentaires de Messieurs Hammarberg [commissaire européen aux droits de l'homme] et Delarue [contrôleur des lieux privatifs de libertés] et de l'OIP...
Entre début 2003 et la fin 2005, je m'étais souvent plaint de ce qui se passait ou se tramait dans le 9-2 et dans le 9-5. Mais en 2006, le SCPC m'avait assuré qu'il n'y avait aucun problème ni la moindre anomalie dans ce que je décrivais alors, ce que la cour d'appel de Versailles confirmait encore en janvier dernier, tout en avançant, comme d'habitude, un même rapport « psychiatrique » qui avait été réclamé avec force et insistance, en 2005, par un juge pour enfant de Nanterre. Il n'y a donc pas lieu de faire aujourd'hui de tels rapprochements avec des pratiques, des coutumes et des usages en vigueur par le passé, en RSSM, ils ne pourraient être qu'excessifs ?
Revue de la presse française
Revue de presse internationale du 27/4/2004, sur RFI, extrait
Plusieurs journaux par ailleurs poursuivent leurs séries européennes… Pour LA CROIX, à l'Est, il y a une «Europe de la biodiversité», avec «une richesse environnementale insoupçonnée» dans ces pays entrant dans l'Union, qui sont plutôt connus pour leurs pollutions industrielles. LIBERATION affirme que «l'Europe des ripoux aussi s'élargit», des ONG pointant du doigt chez les pays entrants «la question endémique de la corruption». Mais ce même journal publie un supplément sur les «Unions européennes»: un tour éclairant d'une série de mariages, par les envoyés spéciaux du journal à Chypre, en Estonie, en Hongrie, en Lituanie, en Pologne, en Slovaquie ou encore en Slovénie. Le tout bouclé par un sociologue qui explique que, tout de même, dans cette Europe-là aussi, «la famille a perdu son rôle clé».
Accueil - Elargissement
Intégration à l'UE: Bucarest tente de raccrocher la Moldavie au train des Balkans
2.2.2010, www.euractiv.fr, extrait
S'adressant jeudi 28 janvier à des étudiants de la ville de Cahul, en Moldavie méridionale, le président roumain a admis l’échec des nombreuses tentatives menées jusqu'à présent par son pays pour convaincre l’UE d’accorder le même traitement à la Moldavie qu’aux Balkans occidentaux. « Les problèmes internes auxquels la Moldavie doit actuellement faire face sont autant d’obstacles à la réalisation de cet objectif », a expliqué Traian Basescu. « Notre demande sera prise en compte lorsque la Moldavie aura suffisamment évolué », a-t-il précisé, mettant d’emblée un frein aux velléités d’adhésion rapide du pays.
Une main courante, un document « confidentiel »
Par le passé, la plupart du temps, on me refusait des dépôts de plaintes. Occasionnellement, la police ou la gendarmerie acceptait que je puisse déposer des mains courantes. Au commissariat de Taverny, c'était un peu moins vrai. En effet, au fil du temps, mes relations avec ces équipes là ont été de plus en plus tendues. Je suppose que ce poste là était un peu trop proche du château de Vaucelles, je l'avais bien perçu, fin décembre 2004. Mais à Taverny, un jour, tout en me chassant, on m'avait quand même suggéré d'aller déposer ma main courante dans la ville d'à côté. Je pense que c'était une très bonne idée, le commissariat de Taverny n'était à l'époque pas réputé pour son accueil ni pour sa confidentialité, des sujets et un bâtiment qui ont fait l'objet de diverses et nombreuses questions, à l'Assemblée nationale.
Entre 2004 et 2005, les travailleurs sociaux de l'OSE France ont réagit d'une manière assez simple : toutes les « difficultés » que j'avais exposées ont été imputées à un terrible trouble de la relation père-enfant. Au printemps 2005, la cour d'appel de Versailles a balayé les déclarations de Justine. Le juge Anne Valentini décidait ensuite de rompre cette relation et de « placer » Justine en Alsace, chez le pasteur d'Uhrwiller, pour la « protéger »...
A Bagneux, je rencontrais beaucoup moins de difficultés tant que je ne cherchais pas à déposer une plainte ; mais c'est assez normal, souvent la police a d'autres priorités, par exemple, faire gonfler des chiffres, compter plutôt les chaussettes et les yaourts volés. En août 2005, j'ai lourdement insisté, j'ai d'abord du négocier pendant près de 3 heures, avec deux OPJ. Ils ont alors fini par négocier eux-même, sous mon insistance, avec le magistrat de service, à Nanterre. J'apprenais sans grande surprise que j'étais déjà « connu » au TGI. Ce magistrat a fini par leurs dire qu'ils pouvaient enregistrer ma plainte, puis que le TGI allait voir ce qu'il en ferait. Après ces âpres négociations, j'avais enfin pu déposer plainte contre X, en raison d'atteintes à l'autorité parentale, désignant tout de même Richard Josefsberg, le Directeur du château de Vaucelles. A l'époque, Justine avait « disparue » en colo, inscrite par l'OSE. Je l'avais appris alors que l'OSE me refusait des dates pour des DVH pourtant accordés par le juge pour enfant. Beaucoup plus tard, j'ai relancé le TGI. J'aurai souhaité savoir ce qu'était devenu cette plainte contre X. Mais malgré mes relances, je n'ai jamais eu la moindre réponse.
Depuis, je pense être « connu » aussi à la cour d'appel de Versailles. En janvier 2009, je me disais qu'une sorte de fléau pouvait s'abattre sur n'importe quelle cour d'appel de France, je supposais que Versailles préférerait un jour se déporter ; j'ai eu tord. A Paris, malgré tous mes efforts, je pense être passé inapperçu. Mais par l'effet d'un hasard, je pourrais être « connu » aussi, bientôt, à Grasse ainsi qu'à la cour d'appel Aix-en-Provence.
Attention, le document qui suit est confidentiel, c'est une copie qui ne devrait pas être en ma possession. D'autre part, cette affaire est dite « privée ». Je ne souhaiterais pas que les pages qui suivent se retrouvent un jour placardées ou éparpillées sur Internet, par exemple, sur Facebook, enjolivées par des injures et de quelconques suggestions glauques. Les afficher là ne me pose pas de problème, je les avais déjà publiées dans mon précédent blog, dès 2005. Plutôt que de me répondre ou de réagir sainement, par exemple, en public, les professionnels de l'OSE ont alors persisté à verser des « rapports » ou leur fiel au dossier « d'assistance éducative » de Justine ; fin octobre 2005, elle « disparaissait ». Par la suite, le Docteur Magalie Bodon-Bruzel allait rendre un « rapport » psychiatrique qui a sauvé la face ou la réputation historique de tous ces professionnels qui ont oeuvré à secourir ma fille Justine.
Jeunes UMP : un maire PS dérape
Par Bastien Hugues
Le Figaro, 11/02/2010 | Mise à jour : 08:57, extrait
En colère après la publication sur Facebook d’une douzaine de photos personnelles, dans un groupe intitulé «Lavaud, les Angoumoisins ne veulent plus de toi», le maire socialiste d’Angoulême, Philippe Lavaud, s’est emporté dans les colonnes de La Charente Libre, comme l’a remarqué le blogueur Guy Birenbaum.
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De dignes légataires des moeurs d'une humanité dépravée ?
Je crois qu'on me prie depuis un moment déjà de vaquer enfin à d'autre choses, de cesser au moins d'alimenter ce blog de citations et d'écrits divers. J'en ai moi même assez de ces prétoires et d'une humanité trop souvent répugnante et désespérante, plus prompte à juger puis à exclure qu'à percevoir et à évaluer les effets de ses errements. Je pense être sous peu prêt à clore cet ouvrage, je me demande d'ailleurs si je ne suis pas déjà épris de passion pour d'autres créatures que les humains, des taupes. J'envisageais de m'intéresser plus à ces nuisibles, mais charmantes tout de même.
Elles n'y voient rien mais elles ont l'ouïe et l'odorat assez fins. J'en ai déjà vu qui portaient de belles robes noires, peut-être est-ce pour cela que je viens de m'intéresser à nouveau à ces animaux là ? Ces nuisibles sont insaisissables, sauf à des heures assez précises de la journée. En effet, plutôt que de poser de vulgaires pièges ou repoussoirs, il est possible d'étudier leurs comportements puis d'en attraper une vivante, en moins de deux ou trois jours. Mais quoi faire d'un tel animal, hors de son trou ? J'avais engagé une procedure de prise à partie contre le juge pour enfant Xavier Serrier. Je me suis souvent demandé ce qui aurait pu se passer en cas d'erreur de plume ou si la Première Présidence avait autorisé ce duel devant des collèges de juges...
J'ai découvert le rat-taupe nu ou rat-taupe glabre, sand-puppy ou desert mole-rat pour les anglophones, un petit rongeur d'Afrique bien plus bouleversant que de quelconques créatures ou parasites de nos contrées et prairies, une atrocité pratiquement sans poils et tellement plus attrayante qu'une vulgaire taupe solitaire, l'heterocephalus glaber. Je pense que cet être eusocial aurait pu faire succomber Anna Arendt et Maurice Maeterlinck, Sade ainsi que Montesquieu, ce dernier s'était penché sur la grandeur et la décadence de l'empire romain. J'aurais aussi pu me passionner un jour pour quelques Grands singes et leurs Cultures, mais la plupart sont déjà éteints ou en voie de l'être. L'archéologie ne m'intéresse pas, je préfère la spontanéité, les expériences, les vérifications et les surprises du vivant. Le rat-taupe nu aurait été découvert il y a 25 ans seulement, des scientifiques s'y intéresseraient depuis 10 ans. La presse nous a déjà présenté ses moeurs qui auraient pu interpeller Sarte, inspirer Beauvoir, déchainer Jean Genêt et bien d'autres encore.
Des mammifères abjects, incestueux et vraiment cochons, pire que des bonobos, une reine et des castes par tranches d'âges et selon leur développement, une micro-société organisée tel une termitière, selon leur genre et leur force, dont les plus jeunes et les ouvriers sont privés et encadrés par quelques ainés plus puissants ou féroces ? Tous partageraient exactement le même patrimoine génétique et la nature se chargerait de soumettre les vulnérables ou d'éradiquer les plus dégénérés ? Ces proies faciles peuvent déchiqueter tout de même leur principal prédateur, s'il s'aventure trop loin, dans leurs galeries ? J'oublie les Rat's, j'oublie aussi Silex and the City, je crois qu'il y a bien mieux à faire dans la vie. Cette créature figurerait au catalogue des espèces depuis 1842, je vais rapidement me procurer quelques documents scientifiques. Ca va me distraire entre deux arrosages de ma toute nouvelle plante tortue, celle que le chat vient de gouter et de saccager. Elle était jolie, peut-être une petite dioscorea elephantipes, je l'avais trouvée en décembre dernier.
Dix ans de RTT, qu'est-ce que j'en ai fait ? Je n'ai pas pensé à arroser les plantes, elles ont crevé, il y a longtemps. A la fin de l'année dernière, j'avais la tête ailleurs et je n'ai pas posé toutes les journées RTT. J'ai perdu deux ou trois jours, mais quelle importance ? Le reste ne s'est que perdu dans des sorties inutiles, telles que dans des prétoires, rassemblements, rencontres ou colloques divers. Par le passé, j'avais d'autres activités et projets, mais passons, quelle importance ? Je me demande si j'ai le droit de citer Libé du jour... « le film, écrit-il, donne l'impression que les juifs ont été abandonnés par l'humanité entière devenue insensible à leurs sorts. Cela est inexact et, de surcroit, déprimant, notamment pour les générations juives actuelles et futures. » J'ai failli verser une petite larme.
Le Monde du 2 et Libé du 1/2/2010
Peut-on interjeter appel contre une lettre du juge des enfants ?
Je pense que je ne pourrais pas me contenter de l'édition de 2003 du guide de la protection judiciaire de l'enfant, de Michel Huyette. Il me faudra également toutes ses mises à jour, puis je devrais partir à nouveau fouiner dans de bons classeurs de jurisprudence, comme je l'ai déjà fait, par le passé. On apprend beaucoup, sûrement de trop.
Il y a peu, à la cour d'appel de Versailles, je souhaitais faire appel de deux correspondances que le juge pour enfant de Nanterre m'a adressé, entre septembre et décembre 2009. Je le précisais bien dans les conclusions que je remettais à la Cour et auxquelles celle-ci me répondait, dans son arrêt rendu ce 15 janvier 2010. La cour a déclaré mon appel de la correspondance du juge pour enfant datée du 21 septembre 2009 « irrecevable », ce qui ne me surprend pas trop. En effet, par cette correspondance, le juge pour enfant m'informait qu'il demandait d'abord une note d'information, à l'ARSEA ; il s'agissait donc bien d'une mesure d'instruction.
Je souhaitais également faire appel d'une correspondance du juge pour enfant datée du 3 décembre 2009, mais je crois que c'était bien trop demander à la Cour qui ne la mentionne d'ailleurs même pas dans son arrêt daté du 15 janvier. J'ai vérifié ; vu la proximité des dates, il se pourrait bien que je n'ai pas déclaré l'appel de cette correspondance au greffe de la chambre des créatures inférieures. Ce ne serait donc qu'en raison d'une banale et simple erreur de procédure que je n'ai pas pu faire appel de cette correspondance du 3 décembre 2009 du juge pour enfant. Mais ce n'est pas grave, je vais me flageller et faire avec, comme je l'écrivais déjà dans mes conclusions déposées ce 11 décembre dernier, à Versailles.
Je crois qu'il faut être très pointilleux et extrêmement rigoureux lorsque le juge pour enfant est saisi ; on ferait encore fausse route. Or, pour les parents, la représentation n'est pas obligatoire lorsque le juge pour enfant est saisi.
C'est assez drôle car le Docteur Magalie Bodon-Bruzel ainsi que des magistrats professionnels du coin seront les premiers à me reprocher d'être d'une « rigidité absolue » et de refuser aussi de « collaborer » avec la Dass. Si j'avais pu faire appel de ces correspondances du 21 septembre et/ou du 3 décembre 2009, l'issue, ce 15 janvier 2010, aurait peut-être pu être différente ? En effet, la Cour elle même considérait qu'il y a des éléments nouveaux au dossier « d'assistance éducative », des écrits, dont un rapport de l'ARSEA du 27 novembre 2009, ils ont été versés depuis la rentrée de septembre 2009. J'aurais maintenant sûrement de bonnes raisons de ressaisir un jour le juge pour enfant de Nanterre.
Par le passé, peut-être fin 2007, mais dans un autre secteur géographique de ce même pays, un parent avait fait appel d'une simple correspondance d'un juge pour enfant ; je lui avais apporté quelques uns de mes éléments. Il n'avait ensuite pas été confronté à de telles difficultés. Au printemps 2008, j'envisageais moi aussi de faire tout simplement appel d'une très vulgaire lettre que le juge Xavier Serrier m'avait adressé, mais j'y avais finalement renoncé ; je pense qu'à l'époque, j'ai très bien fait de m'engager sur la voie de la procédure de prise à partie, j'ai aussi beaucoup appris.
Peut-on interjeter appel contre une lettre du juge des enfants ?
Guide de la protection judiciaire de l'enfant, mise à jour, extraits
Le code de procédure civile, dans son article 1191 mentionne que "Les décisions du juge peuvent être frappées d'appel". Habituellement, l'énoncé de ce principe ne pose pas de difficultés majeures... [...] Si souvent cette façon de procéder est légitime (en cas de simple demande de enseignement par exemple), une réelle difficulté apparaît si le juge apporte dans un courrier une réponse qui aurait dû être donnée sous la forme d'une décision judiciaire, alors susceptible de recours. [...] Cela confirme que l'appel est possible contre une véritable décision juridictionnelle notifiée à tort dans une simple lettre par le juge des enfants.
« Courage, pensons », nous lançait Onfray ? Où a-t-il bien pu aller chercher cela ? Je revisitais des pages sur Anastasie, lisant après encore du Foucault sur la minorité et l’âge du consentement, ainsi que du Kant (Emmanuel). Onfray a-t-il des enfants ? Ont-ils été raflés par la Dass, pour qu'ils puissent être confiés à un bon pasteur, à un curé ou à un rabin ?
![](/CouragePensons.Onfray.jpg)
Antimanuel de philosophie : leçons socratiques et alternatives,
par Michel Onfray, 2001, 334 pages, extraits sur Google books
Le Canard, et le Nouveau Détective, ça peut suffire
Mon sentiment se confirme, un abonnement au Canard en complément d'un très bon tabloïde, ça devrait me suffire pour ces prochains mois. Je sais, ça peut surprendre. En quatrième du premier, je lis aujourd'hui quelques courbettes qui pourraient être un droit de réponse réclamé par Nadine Morano ; je pense qu'on peut à peu près s'y fier. D'après ce que je lis beaucoup plus à l'ouest, le Nouveau Détective aurait été mouché il y a peu, par un prétoire de Caen ; il peut donc également être assez fiable. Les deux sont alimentés par des plumes qui couvrent l'actu et sont probablement appréciés par leurs lecteurs respectifs, un peu comme Charlie ou Siné hebdo. En faudrait-il beaucoup plus pour sonder toute cette faune, suivre ce qui bruisse ? J'aurais toujours le net lorsque je souhaiterais en savoir un plus.
Dans le fil de l'actu, j'ai lu que quelques préfets ont bougé ; ça n'a plus rien d'exceptionnel. J'ai également lu qu'une mère a pris 15 ans pour un infanticide tandis qu'une autre n'en a pris que 5, avec du sursis ; l'une a été cassée alors que l'autre a été épargnée par des psys, il n'y a rien d'anormal ni de bien exceptionnel non plus. J'ai lu plus original, quatre procureurs généraux ont été nommés en Conseil des ministres ; par simple curiosité, j'ai tapé le nom de l'un d'eux sur google.
Après avoir lu ce qui pourrait en être un extrait puis le sommaire, j'ai craqué pour Parquet et politique pénale depuis le XIXe siècle, Paris, PUF, 2002. Ce collectif répondra peut être à une question que je me posais en mars 2009. En attendant que l'ouvrage me parvienne, je vais lire quelques pages de Tribune Juive n°53 ; Rufo en couverture puis la page 52 et suivantes ont retenu mon attention... « Le glaive vient dans le monde à cause d'une justice retardée et pervertie » ?
Une liste au père noël
L’année dernière, le 17 décembre, c’était noël avant l’heure, je le découvrais un peu plus tard. Cette année-ci, tout est encore une fois différent. Il s’est passé et tramé beaucoup de choses au cours de cette année 2009. Justine a même pu passer l’été avec nous, en famille, dans de très bonnes conditions, ce qui était tout simplement et pendant très longtemps inespéré, cela ne s’était plus produit depuis 2004.
Cette année-ci a encore une fois été très houleuse dans des prétoires du secteur, ceux de Nanterre et de la cour d’appel de Versailles. L’année à suivre devrait à nouveau démarrer sur les chapeaux de roues. En effet, sous peu, Versailles doit rendre un délibéré et le parquet de Paris me convoque, dès début janvier. D’autre part, ces temps-ci, j’avais une plainte à déposer. J’ai préféré écrire à Paris, me doutant un peu du traitement que pourraient lui réserver Nanterre et la cour d’appel de Versailles, ces cours écriraient que la terre est plate et que les étoiles sont suspendues à la voute, par ici, tous les moyens sont bons pour débouter M. KANT... Début janvier, j’aurais donc fourré trois pétards dans autant de prétoires différents. Au cours de l’année à suivre, certains partis qui s’opposent à moi depuis plusieurs années déjà pourraient bientôt avoir très mal aux yeux, surtout si la lumière se faisait très soudainement éclatante.
Par le passé, début 2003, un pédo-psy m’avait dit que je ne pouvais plus choisir car le juge pour enfant était saisi, que j’allais devoir composer avec des décisions de justice. J’ai le sentiment que depuis quelques temps déjà, tout va mieux, que j’arrive quand même a faire des choix, et que j’ai finalement appris à exploiter ce dont se servent plus habituellement des méchants. Je n’aime pas tout ce qu’a produit Woody Allen, par contre certaines choses qu’il a dites m’ont très souvent fait rire…
Ce 11 décembre, le rapporteur de la chambre des créatures inférieures me reprochait d’utiliser certains mots. Je me dis que les juges en ont entendu d’autres, je l’ai d’ailleurs écrit dans mes conclusions, déposées ce 11 décembre. Ils en feront ce qu’ils voudront. L’avocate de ma fille ne comprenait pas non plus pourquoi j’utilise un vocabulaire et des références que d’autres qualifieront d’excessifs. Souvent, je n’hésite pas à publier aussi des images que certains trouveront scandaleuses. Parfois, je fais aussi des trucs « bizarres ». Et alors ? Ce sont des choix « éditoriaux », des « stratégies » aussi, je les ai déjà un peu décrits dans de précédents billets.
J’ai le très net sentiment que les uns vont se fier à ce qu’ils croient, pensent ou souhaiteraient lire tandis que je me distrais en dépeignant une réalité, écrivant depuis quelques temps tranquillement une histoire tout en provoquant, ici et là, des changements, avec des outils et des théories que je valide et teste. Ca marche, c’est selon moi l’essentiel. Je trouve que ça marche même assez bien vu les effets de mes écrits et discours dans un monde tiraillé par des courants souvent des plus haineux ou virulents, des courants qui s’expriment également dans le secteur de la protection de l’enfance.
Par le passé et récemment encore, j’ai beaucoup critiqué le travail des « professionnels de l’OSE ». J’ai un moment été « dénoncé » à la LICRA, mais pour certaines de mes publications qui concernent des « maghrébins ». J’ai critiqué des « cathos » aussi, des « laïques » également. Je pense que j’ai critiqué un peu tout le monde et je n’ai pu que sourire en découvrant le dernier « rapport » des barbouzes de l’ARSEA : « M. KANT critique les travailleurs sociaux, on ne veut plus travailler avec lui ». Je suis toujours vivant, et ceux que j’ai critiqué aussi, malgré toutes mes publications, je crois que c’est un très bon signe, et peu m'importe ce qu'en conclueront des juges de mon secteur.
Ces derniers temps, j’ai beaucoup utilisé ma carotte et des tampons taillés dans une patate pour me défendre à Nanterre ainsi qu'à Versailles. Pour Noël, je commande une plume, je pense qu’elle me servira sous peu, à Paris. Là bas, la justice pourrait être un peu différente, plus sérieuse. Je l’avais déjà perçu, dès décembre 2008, à la cour de cassation, je le percevais encore ce 21 novembre dernier, lorsque la police m'a interpellé dans Paris.
Je crois qu'une bonne plume me servira aussi, sous peu, pour répondre encore à Versailles.
Pourvu que le père noël m'entende.
Courrier n° 1A03545046410 (Lettre recommandée AR) : Arrivé au bureau distributeur de PARIS (75013) le 24/12/2009.
Le destinataire n'habite pas ou n'habite plus à l'adresse indiquée sur le courrier.
Je crois que j'aurais du vérifier mieux et ne pas me contenter de ce qu'affichait Google, le tribunal de grande instance du 13ième a pu mettre la clef sous la porte. J'ai renvoyé cette plainte, à une autre adresse. Ca va, je ne suis pas trop pressé. Ma correspondance pourrait alors arriver ce lundi, au 4 boulevard du Palais, sur l'île de la Cité.
« La loi, c'est la loi », m'a lancé la petite, du haut de ses 7 ans
La petite regardait Gulli alors que j'ouvrais le courrier du jour. « La loi, c'est la loi », a-t-on entendu au même moment, à la télé. On en a discuté et rigolé. la loi serait la même pour tous, ceux « d'en haut » et ceux « d'en bas »... tu parles.
On me convoque à Paris, ce 8 janvier prochain. La date me gène un peu car la chambre des créatures inférieures doit rendre son délibéré le 15 janvier prochain. Mais je vais faire avec, ce sont les juges et les procureurs qui choisissent ou qui décident, MAM l'a bien dit en août dernier, selon AFP, insistant sur la « lourdeur » de la responsabilité du juge. En janvier, je vais donc aller discuter avec un représentant du ministère public, je saurais rapidement s'il envisage une suite quelconque après ce qui s'est passé ces 20 et 21 novembre 2009, à l'occasion des 20 ans de la CIDE.
Plus qu'un très simple et sobre rappel à la loi ne me parait pas utile ; avec les moyens dont je dispose, je n'ai fait qu'interpeller certaines personnes et autorités susceptibles de s'émouvoir un jour. Mais le ministère public pourrait insister ; je réclamerais alors la relaxe et surtout un vrai procès, digne de ce nom, en public, soit autre chose qu'un truc en catimini, expéditif ou à huis clos.
Il y a un an, le 17 décembre 2008, la première chambre civile de la cour de cassation rendait un arrêt assez unique ; à ma connaissance, personne ne l'a commenté. J'attends toujours l'opportunité de pouvoir en parler un peu. Mais je pourrais parler de beaucoup d'autres choses encore, en sept ans, je n'ai pas décroché que cet arrêt là.
Je crois que je vais contester ce qu'on me reproche maintenant, je n'ai pas le sentiment d'avoir commis un outrage à personne dépositaire de l'autorité publique. D'après ce qui m'a été dit ce 20 novembre dernier, dans Paris, lors de l'inauguration de la place des droits de l'enfant, j'aurais éventuellement offensé publiquement le chef de l'Etat, M. Nicolas Sarkozy, ce qui, une fois articulé à mes banderoles, à ce blog et à son contenu, relèverait plutôt d'un ultime délit médiatique, d'opinion ou de presse ? Avec la police ou ces personnes dépositaires de l'autorité publique, le 21 novembre, tout s'est très bien passé, même ma première garde à vue, je le rappelais encore dans un billet du 28 novembre, « Bavures ». Je ne souhaiterais pas qu'il y ait encore un ultime « malentendu » inscrit dans mes divers dossiers.
Certains vont peut-être très simplement constater que cite encore son nom après l'avoir écrit sur une banderole, celle qui fait l'objet d'une « destruction administrative ». Mais quoi de plus naturel alors que j'attendais des réponses et qu'au cours de ces dernières années, il était d'abord Président du Conseil général du 9-2, ce secteur, puis ensuite Ministre de l'Intérieur, un service auquel je me suis souvent adressé par le passé ? D'autre part, dans mes conclusions déposées ce 11 décembre, à Versailles, j'étais assez clair, comme lorsque je déposais ce 21 novembre dernier, auprès d'un OPJ : « `' L'élu ", c'est lui. M. KANT râlait déjà en 2003 et aurait aujourd'hui râlé quelque soit son nom. Avec Ségolène Royal et une justice `' chinoise ", on en aurait évidemment déjà fini. Qui payait la balle, la compagne de M. KANT, absente ce jour ? Ce président et ce gouvernement actuel ont leurs spécificités ; s’ils étaient différents, M. KANT s’y serait adapté. »
Je comprend cependant très bien cette convocation, le ministère public ne peut pas simplement « passer l'éponge ».
Circulaire relative à la politique pénale en matière de réponses alternatives aux poursuites
et de recours aux délégués du procureur
CRIM 2004-03 E5/16-03-04, NOR : JUSD0430045C
Alternative aux poursuites, Délégué du procureur, Politique pénale
Extrait de source www.justice.gouv.fr, daté du 16 mars 2004
Fiche technique 1 :
Les contentieux relevant du rappel à la loi (art. 41-1, 1° CPP)
1° Caractéristiques :
- infractions exclusives de toute violence ;
- infractions exclusives de toute atteinte aux forces de l'ordre ;
- infractions exclusives de tout comportement dangereux sur la route ;
- infractions traitées en l'absence de préjudice ou de prétention de la victime ;
- infractions exclusives de trouble significatif à l'ordre public ;
- infractions commises par des individus insérés et sans difficulté sanitaire repérée ;
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Une inauguration, en toute discrétion
Depuis ce 20 novembre, sur le net, je recherche des communiqués, des informations, des images ou des vidéos qui nous rappelleront qu'à l'occasion des 20 ans de la CIDE, Paris a inauguré une place des droits de l'enfant. Or je ne trouve pas grand chose sur ce thème à moins que Google ne soit moins performant sur ce sujet.
La présence de M. Bertrand Delanoë avait été annoncée, mais il ne s'était finalement pas déplacé. Ce jour là, J'ai pris quelques photos sur lesquelles on distingue très bien les couleurs de la LDH ainsi que celles de l'UNICEF. J'en conserve aussi une petite vidéo avec des enfants qui chantent devant des adultes enthousiastes. Mes images et vidéos sont un peu floues, bougées, de mauvaise qualité, j'étais très gêné par ma banderole.
Par le passé, l'UNICEF avait publié un document intitulé « Behind closed doors ». Un rapport dénonçait la violence « domestique » dont sont victimes de nombreux enfants. A l'époque, je dénonçais déjà certaines violences habituelles que tout le monde tolère très biens dès lors qu'elles s'exercent derrière les hauts murs de structures et institutions supposées protéger les enfants. Peut-on parler d'hypocrisie et d'insouciance ou doit-on plutôt parler de cynisme et de complaisance ?
Je pense qu'on peut très raisonnablement parler de complaisance, peut être un peu comme lorsque des évêques ou des personnalités défendent ou prennent le parti de prêtres, professionnels ou artistes pédophiles. Cela m'avait en tous cas fait un tel effet lorsqu'un pitre médaillé de la première présidence de la cour d'appel de Versailles m'avait débouté en me recommandant de me faire « mieux » conseiller. Six mois plus tard, en me débrouillant sans meilleurs conseils, cette même première présidence se retrouvait durablement ridiculisée et incrustée dans la jurisprudence de la cour de cassation. Depuis, Versailles n'a toujours pas voulu m'entendre. Mais j'y retourne donc encore, sans hésitations.
« Est-ce que ce monde est sérieux ? ... Je ne vais pas trembler devant »... Un autre son.
L'inauguration de la place des droits de l'enfant, Paris, 14ième
Inauguration de la place des Droits de l’Enfant dans le 14e arrondissement
Adresse : rue de la Tombe Issoire 75014 Paris
De source www.evous.fr
A l’occasion du 20ème anniversaire de la convention Internationale des Droits de l’Enfant, Anne Hidalgo, première adjointe, Myriam El Khomri, adjointe chargée de la protection de l’enfance et de la prévention spécialisée, Yamina Benguigui, adjointe chargée des droits de l’Homme et de la lutte contre les discriminations, et Pascal Cherki, maire du 14ème, ont inauguré ce matin, vendredi 20 novembre à 10h45, la place des Droits de l’Enfant, à l’intersection des rues de la Tombe Issoire, d’Alésia et Sarrette dans le 14ème arrondissement.
Paris considère le combat pour les droits de l’enfant comme une priorité quotidienne pour assurer à tous les enfants le respect de leur intégrité physique et morale, et garantir les conditions nécessaires à leur bien-être et à leur épanouissement
Prix Busiris pour Franck Louvrier
Par moments, j'ai le sentiment de raconter n'importe quoi même si j'utilise un vocabulaire très courant. Pour autant, je ne suis pas prêt d'avoir un prix Busiris ; mais ça ne m'intéresse pas, je les laisse très volontiers à d'autres. On m'a dit que j'aurai des « troubles psychiques ». J'ai d'ailleurs même été détecté, je répondais à pendragon qui voulait parler chiffres... Je pense qu'après les mouchards, une V3 de Hadopi devrait prévoir aussi des bouchons.
Chez Me Eolas, des commentaires disparaissent ; je peux le comprendre. J'en garde donc encore quelques notes perso, ici, ou je peux bavarder beaucoup plus librement, même si ce n'est que tout seul.
212. Le Mercredi 26 août 2009 à 22:12 par Bruno
@180, Me Eolas répondait: “Notez aussi qu’il est plus facile de critiquer ceux qui sont au pouvoir que l’opposition actuelle…”
Tout à fait d’accord. N’est-ce pas pour cela qu’on dit que le silence est d’or? J’ai vu passer cette dépêche, elle pourrait éventuellement expliquer pourquoi certains essuient plus de critiques:
AFP, 18/08/2009 - “Le Conseil supérieur de l’audiovisuel a établi les bilans annuels 2008 des chaînes de France Télévisions…” … le CSA chiffre ainsi pour les journaux à 33,5% le temps accordé à l’opposition parlementaire
Par ailleurs, ce qui circule sur le réseau n’est pas encore évalué, ni maitrisable. Ce n’est que dans le futur qu’on nous indiquera clairement où sont les tracts et où se situe la source du bon sens.
Nicolas Sarkozy poursuit sa conversion à Internet
[ 05/08/09 ] Les Echos, extrait
A mi-mandat, le chef de l'Etat affine sa stratégie Internet dans la perspective de 2012. Le site de l'Elysée sera refondu d'ici à la fin de l'année, pour devenir une « plate-forme d'échanges ». Un profil Facebook qu'il alimente régulièrement depuis quelques semaines, un site de l'Elysée converti au Web 2.0, des projets à l'UMP pour préparer 2012 : Nicolas Sarkozy a décidé d'inscrire la seconde partie de son mandat sous le signe d'Internet. Une vraie évolution pour le président de la République qui, contrairement à François Fillon ou François Bayrou, n'a jamais montré de goût personnel pour les produits high-tech.
205. Le Mercredi 26 août 2009 à 17:23 par Bruno
@204, Seb, bookworm
J’aime bien Internet, on peut depuis très longtemps et très rapidement sonder une mine d’informations. Pourvu que ça dure, j’aurai du mal à m’en passer. Je suis allé questionner l’oracle Google Books. Je lui ai soumis des mots de la phrase mystère qui cloue le bec. Il m’a trouvé “Vous êtes chef? Ce n’est pas si grave!” et “Il faut donc considérer que l’échec fait partie intégrante de la construction de la réussite.” On pourrait attribuer la source aux Shadoks: “plus ça rate, et plus on a de chances qu’un jour, ça marche”. Mais on trouve aussi certains de ces mots ailleurs.
@RG en 177 “Il risque de se passer pour ce projet de loi l’inverse de Hadopi”
Vous pensiez sûrement à Lopsi.
116. Le Jeudi 27 août 2009 à 08:13 par Bruno
@90 par pendragon “bruno, tu n’aurais pas un truc de rentrée à faire (genre les fournitures des enfants à acheter, les cahiers à couvrir ?)”
Plus j’y pense et plus je me dis que vous vous avez raison. Je vais vous laisser à discuter entre vous entre “dames de bon coeur”, de serpillères et de robinets aussi…
Juste un lien, je pense qu’il ne manquera pas d’intérêt. C’est un article de Foucault, publié il y a longtemps, dans Libé (ce “tract”): vous êtes dangereux [fr]. Je vous suggère de le lire en ayant bien à l’esprit des cas tel que celui de Marc Machin.
La trouille
Je pense avoir vu juste, dans mon secteur, la magistrature a la trouille, depuis plusieurs années. Je l'avais bien lu dans les attitudes, les propos et le regard du juge Anne Valentini, plus particulièrement au cours de l'audience de juillet 2005. Peu après celle-ci, le juge pour enfant de Nanterre a fait « disparaitre » Justine ainsi qu'un certain nombre d'éléments qui pouvait éventuellement me permettre de me retourner un jour contre les travailleurs sociaux de l'OSE France, le corbeau de l'histoire, jamais inquiété, ainsi que sa soeur, le pasteur d'Uhrwiller, qui a depuis « la garde » de Justine. « Faites appel, usez des voies de recours usuelles », pfff, n'importe quoi.
« J'comprends rien », affirmeront la plupart. Je n'ai plus grand chose à ajouter pour le moment. A mon avis, aujourd'hui, ce serait plutôt à d'autres de s'exprimer et d'avancer quelques explications, des accusations voire des propos diffamatoires auxquels je répondrais très volontiers, en public. Je sors acheter un exemplaire du Parisien.
Faits divers, le mag, juin 2008, du reportage : « En 2003, Bruno est soupçonné par les services sociaux de maltraitance envers sa fille. Mais Bruno a-t-il vraiment maltraité Justine ? Pour le savoir, nous avons posé la question aux services sociaux et à la famille d'accueil de la jeune fille. Ils ont refusé de nous répondre. Le tribunal pour enfant saisit du dossier a refusé lui aussi de nous répondre. Personne ne nous a permis d'approcher Justine qui a aujourd'hui 15 ans. »
PARIS (AFP), extrait - "Je déjeune et je dîne avec qui je veux. Je ne suis pas obligé de ne rencontrer que des magistrats", s'explique le magistrat dans une interview publiée samedi dans Le Parisien. Au cours d'une conversation téléphonique avec l'AFP, samedi matin, il reconnaît s'être expliqué par téléphone avec son supérieur hiérarchique Jean-Amédée Lathoud, mais dément "avoir été interrogé ou convoqué", comme l'écrit le Parisien. M. Lathoud a d'ailleurs tenu à préciser lui-même à l'AFP avoir "demandé des explications verbales par téléphone, confirmées par écrit", à M. Courroye, "dans le cadre de relations hiérarchiques quotidiennes, et non d'une procédure". "Je ne l'ai jamais interrogé ni convoqué", a-t-il ajouté.
![](/AvisAuxBavards.small.gif)
« Avis aux bavards »,
une affiche de la période coloniale
Ca grouille et gargouille autour d'une grenouille
Ces jours ci, ce que j'ai lu et entendu m'a fait penser à La vie des termites, de Maeterlinck. En son temps, cet ouvrage avait laissé des lecteurs dubitatifs. D'autres ont pu penser à Tarde et à sa Psychologie des foules ?
GRENOUILLE, subst. fém., extrait e) Au plur. péj., surtout ds le domaine de la politique [P. allus. aux cris et à l'agitation des grenouilles dans une mare] Mare aux grenouilles. Groupe à l'intérieur duquel se nouent des intrigues, des tractations malhonnêtes (cf. grenouillage, grenouiller, grenouillère). J'ai fini La Terre jeudi, et je suis enchanté d'avoir lancé ce bouquin-là dans la mare aux grenouilles (Zola, Corresp. [avec Huysmans], t. 2, 1887, p. 682). L'occupation de Saint-Pierre et Miquelon par Muselier a été pour nous le moyen de jeter le pavé dans la mare. Aussitôt, les grenouilles ont crié, comme vous l'avez constaté (De Gaulle, Mém., 1954, p. 506)
GROUILLER, verbe intrans., extrait. Je ne sache pas que dans aucun roman on ait fait vivre ni remué de pareilles masses. Cela tantôt grouille et fourmille, tantôt est emporté d'un mouvement vertigineux par une poussée d'instincts aveugles. Lemaitre, Contemp., 1885, p. 271.
GARGOUILLER, verbe, extrait. Mais t'as rien dans le ventre!... (...) Comment veux-tu que ça te gargouille?... La colique ça vient pas tout seul! (Céline, Mort à crédit, 1936, p. 622).
Eh bien moi je te jure pourtant que je la sens passer ! Ah ! la saloperie... toute la nuit ça m'a éventré !... peut-on encore lire. Aujourd'hui, un reportage est diffusé sur le net, chez France-Info. On nous parle d'un « conflit social autour d’une grenouille », en Allemagne, suscité par une française. Hier, j'avais bien relevé cette information :
Par le passé, j'avais été choqué par la mobilisation en faveur d'Emily. Les travailleurs sociaux et le juge pour enfant de Nanterre suspendaient tous mes droits sur Justine et confiaient sa garde au pasteur d'Uhrwiller. Plus tard, l'affaire du Bichon de Chirac m'avait tout autant choqué, peut être un peu comme d'autres auditeurs de France Info, me disant qu'il y avait probablement des sujets plus intéressants à traiter et à diffuser sur ces ondes.
Ah, la vie et même l'avis des bêtes, c'est passionnant. Jean-Michel André, « traqué » par les médias ?
Des experts français à Moscou, "l'affaire Élise" continue
Par Reuters, publié le 17/04/2009 à 17:34, extrait
PARIS - La France annonce avoir dépêché une mission à Moscou pour traiter du cas des différends familiaux franco-russes, à la lumière de l'affaire de la petite Elise André, que se disputent âprement ses parents.
Poisson d'Assises !
Quelques temps après l’autodafé du 10 décembre 2008 pour le soixantenaire de la DUDH, je proposais une Opération Poisson d’Assises ; elle n’a pas eu lieu, personne ne s’est mobilisé. Un certain nombre de professionnels de la protection de l’enfance pouvaient m’attendre à Lyon, ce 30 mars, au palais des congrès. En effet, j’ai eu de très nombreuses visites de butineurs attirés là par les mots clefs « assises nationales de la protection de l’enfance », cet appel n’a pas du passer inaperçu.
Le palais des congrès de Lyon est un espace privé. Vu les difficultés que je pouvais y rencontrer et comme personne n’a répondu à cet appel, j’ai finalement renoncé à me déplacer là bas. J’envisageais d’y distribuer des bonbons parfum menthe en forme de poisson et de me moquer des professionnels, élus et autres acteurs qui s’y rassemblaient en plein contexte de crise. Si les bonbons n’avaient pas été à leur gout, ils pouvaient les recracher et s’amuser à se les coller dans leurs dos.
L’USM avait aussi lancé un appel pour ce 30 mars 2009. Ces magistrats ont également renoncé à leur action ? Il n’était pas utile qu’ils en ajoutent, le fil de l'actu nous fait bien assez rire ou pleurer ainsi.
La Castafiore nous fait enfin ses déclarations relatives à ses projets en faveur de l’adoption. Nadine Morano a pu me lire depuis mon passage à Toul en janvier dernier, pour ses vœux. « Le temps administratif n’est pas le temps d’un enfant, un enfant grandit vite », reconnait-t-elle encore ? En moyenne, ces enfants « oubliés » ont eu à endurer six années de chienlit éducative, peut-on lire sur le site de Libé... quelle farce !
« Que penser de cette jurisprudence récemment publiée sur Legifrance ? On comprend rien. » Le jour ou des professionnels de la justice auront changé de slip et essoré leurs chaussettes ou enfilé des couches, ils s’aventureront peut être à le commenter ? C’est un arrêt - de rejet, mais motivé - qui tacle au minimum le parquet du tribunal pour enfant de Nanterre, le parquet général de la cour d’appel de Versailles, deux juges de la première présidence, le juge Xavier Serrier ainsi que le cabinet d’avoués qui l’a défendu contre moi, à la cour de cassation.
Société, 01/04/2009 à 06h51, Libé, extrait
Plus d’options pour l’adoption
Avec le projet du gouvernement, les familles pourront plus facilement adopter les enfants abandonnés.
Yes, we can aussi
En 2007, on nous a proposé de choisir entre la rupture et l'ordre juste, cette page est tournée. Je pressentais que suivrait juste le désordre. Aujourd'hui, je me dis qu'en France, dans certains secteurs, la dignité humaine ainsi que celle de la magistrature ne volent peut être pas bien haut. Ne s'agirait-il également que de mythes ?
Madame Mireille Millet vient d'écrire encore à la chancellerie. Ce qu'elle vient de publier ne manque pas d'intérêt. Mais par moments, je me demande si elle n'est pas naïve et si cette situation ne donnerait pas entière satisfaction au château, à ses dépendances et à sa cour. En effet, « la justice doit faire peur pour être respectée », nous a-t-on dit.
En 2008, certains ont été effrayés par le démarrage de la machine à expliquer l'univers ; elle devrait bientôt être réparée. D'autres planchent sur le thème de la grande déchirure et ce qui pourrait rattraper cet univers ; ça pourrait faire très mal aussi alors que nous sommes déjà en période de crise.
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