Mot(s) clef: dsk banon
« He Was Unaware »
Chez The New York Times, on nous confirme que personne ne savait, ne se doutait ni ne s'inquiétait jamais de rien.
Qui ajoutait dans un autre article « So Are the French Elites » - j'abonde, elles sont ainsi. « Hiding is new for Mr. Matzneff. For decades, he was celebrated for writing and talking openly about stalking teenage girls outside schools in Paris and having sexual contact with 8-year-old boys in the Philippines. ... But Mr. Matzneff has been summoned to appear in a Paris court on Wednesday, accused of actively promoting pedophilia through his books. »
Au passage, j'ai trouvé un gros bug sur le site web de NYTimes, le même genre de gros bug qui existe également sur plusieurs sites web de journaux en France, dont le Parisien. C'est rigolo. On va dire qu'on s'en contrefout aussi.
Et je me dis qu'un colloque et des tables rondes avec des journalistes, des censeurs tel que au voisinage de #copyright sinon pas loin de Thierry Ardisson, et puis des intervenants tel que DSK, Tristane Bannon, Matzneff, Christophe Girard, quelques conquêtes de Matzneff, ce serait amusant aussi. On apprendrait encore que personne ne pouvait voir
Puis c'est aussi l'opportunité de citer Cohn-Bendit, vautré pour Apostrophe, en avril 1982 : « le rôle du naïf, de jouer le naïf.... le type qui répète pendant 10 minutes, je suis naïf, je suis naïf, on va croire naïvement que c'est vrai ». Une personnalité également, à lire sur le Monde : « Il m’était arrivé plusieurs fois que certains gosses ouvrent ma braguette et commencent à me chatouiller. Je réagissais de manière différente selon les circonstances, mais leur désir me posait un problème. Je leur demandais : “Pourquoi ne jouez-vous pas ensemble, pourquoi vous m’avez choisi, moi, et pas les autres gosses ?” Mais s’ils insistaient, je les caressais quand même. » Dans l'idéal, Cohn-Bendit, modérateur
Si ce n'est Daniel Cohn-Bendit, le modérateur de ces tables rondes de naïfs et autre inexpérimentés ou mutiques, ce pourrait être Ruben Smadja, expert en bêtise : « une faillite des connaissances, une mise en acte du refus de la responsabilité, une régression confortable à l'âge où on ne savait pas ». L'OSE France jusque à leur Direction ainsi que nos rabbins et divers autres ecclésiastiques, sinon psys, trouvailleurs sociaux ou magistrats apprécieront.
DSK : France 2 se censure pour des questions de droits d’auteur
Guillaume Champeau, 06 juillet 2011 - Société, Numerama, extrait
Arrêt sur Images a repéré une curiosité sur le site de France 2, sur lequel les internautes peuvent voir ou revoir les journaux diffusés sur l’antenne de France Télévisions. « Le 20 heures du lundi 4 juillet a été amputé de plus de deux minutes dans sa version web. Au moment où David Pujadas lance le reportage sur la plainte de Tristane Banon contre DSK, un bandeau indique que la chaîne ne peut rediffuser le sujet, et deux minutes plus tard, la vidéo reprend comme si de rien n’était« , constatent nos confrères. A la place du sujet, un message sur fond noir explique au spectateur que « pour des raisons juridiques », le sujet ne peut être visionné.
Supporter of Gabriel Matzneff Says He Was Unaware of Pedophilia
By Norimitsu Onishi
March 7, 2020, NYTimes, extrait...
“Maybe I’m a little naïve, and you might think otherwise,’’ Mr. Girard said.
But while he initially said that he had first learned of Mr. Matzneff’s pedophilia on reading “Le Consentement,’’ he later said that he had heard of it in 2013, when Mr. Matzneff won a prestigious literary award — and some anti-pedophilia groups protested.
Mr. Girard was the mayor of Paris’s 4th arrondissement at the time. He said he now regretted not having spoken out against the writer, though he said other government officials, including culture ministers, were also silent.
“Why should I have been the white knight of French morality?’’ he said.
Since the mid-1970s, Mr. Matzneff had written extensively and talked openly, on television and in countless written interviews, about engaging in sex tourism with boys in the Philippines and about what he described as great love affairs with a series of girls in their early teens in France.
In 1974, Mr. Matzneff published a full-throated defense of pedophilia titled “Les Moins de Seize Ans” (“Under 16 Years Old”). The book made him famous in literary circles, earning him appearances on a famous literary television program, Apostrophes, and a regular column in Le Monde.
ENTRETIEN. Daniel Cohn-Bendit rêve...
Propos recueillis par Yves-Marie ROBIN.
Publié le 30/06/2020 à 16h04, Ouest-France
Alcool après la grossesse : la campagne de Vin & Société a choqué
Le mois passé, la campagne du lobby du vin et les déclarations de Krystel Lepresle, Déléguée générale de Vin & Société, ont choqué les professionnels de la santé, peut être aussi ceux de l'ASE ? « Nous ne remplacerons jamais les professionnels de santé, ce n’est pas notre rôle. En revanche, nous sommes les mieux placés pour donner le bon mode d’emploi de notre produit. Nous avons toute une vie pour nous faire plaisir, mais pendant la grossesse, et en l’absence d’études concordantes, il est recommandé de ne pas consommer d’alcool. »
« Un bon vin peut bien attendre neuf mois, par précaution, zéro alcool pendant la grossesse », leur « campagne zéro alcool pendant la grossesse ». Après quoi, sans aucun risque, elles peuvent se précipiter à la cave ?
Le SAF (Syndrome d'Alcoolisation Foetal), quand la femme enceinte est ou fini sous la vague, imbibée, c'est moche. Mais rien que quelques verres de trop une fois l'enfant au monde, ou même un peu au cours de la grossesse, puis le signalement à la DDASS peut tomber, les conséquences seront alors également moche ; il faudrait peut-être l'expliquer à Krystel Lepresle et à Vin & Société, qu'ils l'intègrent dans leurs prochaines communications salvatrices au public.
Je découvrais cette ultime polémique sur l'alcool et ses bienfaits, ces plaisirs, en même temps que les histoires et dernières difficultés de Virginie Hammonais, elle s'est noyée puis a perdu la garde de son fils. Des histoires pas très éloignées de celle que décrit Michel Amas dans son coup de gueule n°7 d'il y a 10 jours : « je reçois ce soir un papa, qui me remet un dossier, et parallèlement, j'ai reçu la lettre de son fils de 7 ans : je me permets de vous écrire pour vous expliquer que, quand je vais chez ma maman, elle boit de l'alcool, s'il vous plait, à la place d'aller au foyer, je voudrais aller vivre chez mon père, avec ma soeur... » Santé, il en faut dans ces situations !
Aujourd’hui, alors qu'elle a remonté la pente, l'alcool est maintenant loin derrière elle, Virginie Hamonnais espère retrouver sa place de mère auprès de son fils, toujours chez ses grands-parents. Mais renouer avec lui qui a maintenant 14 ans ne s'annonce pas très simple, il y aurait blocage et même « double blocage »... un problème d'inceste, des difficultés du fait des procédures judiciaires, des problèmes de boisson, de scolarité, pas assez et pas d'aide, un placement en famille d'accueil, puis chez les grands parents, puis encore des problèmes et c'est pas fini. Alors qu'elle apparaissait dans l'espace médiatique et ayant repéré un « dossier » du TGI de Nanterre, encore un, j'ai évidemment contacté Virginie Hamonnais pour discuter avec elle de l'ASE ainsi que de justice... A suivre.
Extraits de Actualités Sociales Hebdomadaires - N° 3133 - 8 novembre 2019
Au conseil municipal de Fresnes, dans le Val-de-Marne
Ce 2 courant, je me suis rendu à la mairie, pour y assister enfin à un conseil municipal. Par le passé, j'avais bien annoncé que je finirais par y retourner, par tenter en tous cas de m'y rendre à nouveau. Ce 2 au soir, personne ni aucun sauvage ne filtrait l'accès à la mairie. En mars 2013, la police nationale m'en avait arraché peu avant l'ouverture de la salle : pour un contrôle approfondi de papiers pourtant parfaitement en règle ; quelques fonctionnaires dont un commissaire assez louches s'étaient alors mis en tête de m'interdire l'accès au bâtiment et à ces débats, des débats normalement publics.
C'est le maire qui fait sa police à ces moments, pas des employés de bureau ou ces poulets. Éventuellement, un préfet pond un arrêt, une interdiction Administrative susceptible d'être critiquée dans un tribunal... A Fresnes, dans le Val-de-Marne, sur la fin de la séance, M. le maire en vient aux questions écrites, puis aux questions orales ; et ensuite, historiquement, ou comme depuis 25 à 30 ans, M. le maire propose au public présent de s'exprimer, lui aussi !
Début 2013, peu après une interruption d'une messe catholique à Saint-Cyr-l'Ecole, j'aurais souhaité interrompre également ponctuellement le conseil municipal, cette assemblée, pour parler encore, dont de justice, beaucoup, ainsi que de protection de l'enfance, surtout. Ce qui aurait été parfaitement compatible avec un déroulement habituel d'un de ces conseils et la police ou le règlement de M. Jean-Jacques Bridey, député-maire Socialiste. Mais début 2013, à la mairie de Fresnes, le règlement tout à fait discrétionnaire, contraignant et brutal du commissariat de l'Haÿ-les-Roses s'était imposé. « Nous devons éviter tout trouble à l'ordre public », risquait ensuite M. le maire pour le journal le Parisien...
Ce 2 mars au soir, M. le maire a présenté le budget. A suivi un « débat », puis un vote, vote au cours duquel une partie de l'opposition a gesticulée, se ridiculisant. Ensuite, au moment des questions, les élus ont discuté entre eux de viande en barquettes, puis également de poubelles, de détritus, de responsabilités et d'impossibilités. Le public est resté aphone, silencieux et calme du début jusqu'à la clôture de la séance ; pour tout public présent ce 2 au soir, il ne devait y avoir que quatre journalistes, ou des gens qui prenaient des notes, ainsi que moi. Hé oui, ce soir là, j'ai laissé ces gens discuter du budget, puis de conjectures, du vote, d'un nouvel espace commercial et de boucherie, puis enfin de poubelles ainsi que d'ordures, pas plus. Je ne me rendais à la mairie que pour y observer le déroulement d'un conseil municipal. En 2013, j'aurais souhaité parler, y prendre la parole, interpeller, discuter, avec des élus et des journalistes ; mais ce 2 au soir, à Fresnes, je n'avais que l'envie de constater tout en restant très discret et en me taisant ; bonsoir ; au revoir.
J'ai principalement remarqué ces quelques troubles et embarras ou sourires parmi les élus au moment du vote. Des grincements aussi lorsqu'ils discutaient de déchets et d'ordures.... Ainsi qu'un tout petit peu de bordel au cours de l'appel, il s'était effectué dans un brouhaha rappelant l'ambiance d'une salle de classe où chacun se tiendrait assez mal, tous s'installant en bavardant avec d'autres. « Bruno ! » J'aurais pu réagir déjà et crier « présent », est-ce que ça aurait beaucoup dérangé ? J'aurais même pu commencer à discuter dès que quelques uns venaient vers moi et me seraient la main. Une des élues, écolo, a pu me reconnaitre mais nous n'avons elle et moi échangé qu'un regard ou deux. J'ai juste sondé deux élus après le conseil, ceux-ci m'ont confirmé que le public y a bien un tel temps de parole, depuis des années.
Je finirais peut-être de rédiger ou de compléter ce billet plus tard. Pour le moment, j'attends. D'une part, une très éventuelle réponse de la préfecture du Val-de-Marne, où, tout en rappelant des mails de début 2013, je viens de reécrire : « J'ai publié des tweets suite à cela. Dont des questions adressées à @PoliceNationale @Place_Beauvau et @Prefet94 ». « Une opinion, quelque chose à ajouter ? » D'autre part, et alors que tout le monde s'en cogne, ce que je ne sais que trop bien, j'ai pour le moment moi-même beaucoup trop la flemme pour en écrire maintenant et ici davantage.
Ajout du 7 mars au soir. Ca me fatigue, cet ajout. J'ai toujours la flemme. Peut être d'abord parce que ce que je publie ici est le plus souvent ignoré, lorsque ça ne suscite pas tout simplement du mépris, des haines, des sournoiseries ou des imbécilités en retour... Tout début mars 2013, j'avais envoyé un mail à la préfecture du Val-de Marne ; juste après ces moments autour de la mairie de Fresnes et cet envoi au Val-de Marne, puis Beaubourg, un 8 mars, encore pour interpeller et pour parler avec des journalistes, la préfecture et la police de Paris me faisaient très vite entraver et enfermer cinq longues semaines. En mars 2013, ces saloperies ou abrutis de fonctionnaires ne s'étaient pas seulement contenté de m'enfermer, de me museler, de me faire retirer longtemps jusqu'à mon téléphone ; avec d'autres tout aussi incorrects, ils avaient alors également enfumé la presse ! Dans ma boite de réception, pour le moment, je n'ai pas encore remarqué une réaction des services de la préfecture du Val-de Marne ; mais ces quelques lignes que j'y envoyais récemment ont pu se perdre ou même disparaitre parmi les spams, ces courriers indésirables ; j'y ai reécrit, encore, ce 7.
En patientant, après mon envoi à la préfecture, ce 2 mars, ainsi qu'entre mes tweets à tous sujets, j'ai refouillé ce qui avait été publié ailleurs, depuis 2013. Dans Le Courrier des maires n° 279 de mai 2014 (ainsi que CE, 14 déc. 1992, n° 128646, une décision mentionnée par cette même revue), nous lisons bien que ce sont les maires qui garantissent la bonne tenue des séances du conseil municipal, pas ces fonctionnaires ou des sauvages de la police nationale. Je reste persuadé qu'alors, en 2013, des agents et ce commissaire de l'Häy-les-Roses avaient commis une voie de fait, ou ce qui « apparaît lorsque une autorité administrative et de manière plus générale la puissance publique commet un acte grave entravant la liberté des particuliers » ; « les actes ainsi accomplis ont perdu leur qualité d'actes administratifs » ; « Exemple... Un préfet me met en garde à vue sans fondement ». C'est peut-être pour cela et car honte imbuvable que depuis début 2013, ces préfectures et ces fonctionnaires là, de l'Etat, n'ont plus jamais rien répondu, sauf en se fourvoyant encore.
Ces agissements ou décisions d'alors, autour de mars-avril 2013, me semblaient relever du pénal, de l'article 432-4 au minimum, dont l'alinéa 2 me plait beaucoup : « Lorsque l'acte attentatoire consiste en une détention ou une rétention d'une durée de plus de sept jours, la peine est portée à trente ans de réclusion criminelle et à 450 000 euros d'amende. ».
Tu les secoues vraiment, @lpenou @Nawel_KS @Biaise puis tôt ou tard, t'es libre, même contre l'avis des "spécialistes" de @justice_gouv pic.twitter.com/Ui3yyFiQPC
— Bruno Kant (@bkant) 2 mars 2017
Alors qu'au printemps 2013, je souhaitais parler beaucoup de justice, de tribunaux, d'abus et de boulettes déjà commises par ces mêmes sphères, l'Administration, l'Etat de ce pays, l'article 222-13 du même code m'inspire également beaucoup : « Les violences [...] n'ayant entraîné aucune incapacité de travail sont punies de trois ans d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende lorsqu'elles sont commises : [...] 5° Sur un témoin, une victime ou une partie civile, soit pour l'empêcher de dénoncer les faits, de porter plainte ou de déposer en justice, soit en raison de sa dénonciation ou de sa plainte [...] 7° Par une personne dépositaire de l'autorité publique ou chargée d'une mission de service public dans l'exercice ou à l'occasion de l'exercice de ses fonctions ou de sa mission ; [...] 10° Avec usage ou menace d'une arme ; [...] Les peines sont également portées à cinq ans d'emprisonnement et 75 000 euros d'amende lorsque cette infraction, ayant entraîné une incapacité totale de travail inférieure ou égale à huit jours, est commise dans deux des circonstances prévues aux 1° et suivants du présent article. ».
Du pénal, et jusqu'à trente ans de réclusion ? Un préfet ou un ministère pourrait là réagir un jour, à peu près en ces termes, je connais bien la chanson : « si vous croyez qu'ils ont vraiment été aussi stupides et mauvais, trouvez un avocat et retournez dans les tribunaux, assignez l'Etat ! » Je connais un autre air encore, #loi1881 et la plume, ce que je viens d'ailleurs de tweeter : si quelque chose déplait trop dans ce que j'ai publié ici ou ailleurs, @justice_gouv finira saisit.
@prefpolice J'ai pu m'expliquer un peu mieux #tweetsprécédents auprès du fonctionnaire Caillat #soviets #journalisme pic.twitter.com/eea92XMuoy
— Bruno Kant (@bkant) 10 avril 2013
Par curiosité, j'ai vérifié. « Changement à la tête de la préfecture » vers ce 24 février, lit-on sur le Parisien ! Laurent Prévost a été nommé préfet. « Il remplace ainsi Thierry Leleu, qui avait été nommé dans le Val-de-Marne en janvier 2013, après avoir été vice-président aux relations extérieures d’Eurodisney. » Mickey, Donald, Goofy, puis la préfecture. J'ai bien fait de rédiger un billet, quelques lignes seront toujours plus limpides que juste des tweets et des courts mails.
Puis constaté ce 9, en fouillant un peu encore... « Nommé en février 2013, Thierry Leleu quittera la préfecture pour le Conseil d’État le 13 mars », selon www.fresnes94.fr. Je croyais qu'il était déjà parti, et ça me désolait. C'est mieux, ça m'arrange ainsi, qu'il n'ai pas déjà tout plié et fait ses cartons. Son successeur aurait pu me répondre qu'il n'est au courant ni responsable de rien. S'il était déjà ailleurs, M. Leleu aurait pu réagir en me lâchant qu'il a tout oublié, tel un Mirmand.
Dans le Loiret, ce 7, selon Libé, François Fillon a lâché : « Il faut retrouver l’autorité de la loi (…) Les voyous doivent redécouvrir ce qu’est la loi ! » « Transmis à tous les intéressés », ajoutait leur journaliste ou correspondant. « A Orléans, le mot soumission, cela fait des siècles qu'on l'ignore. Eh bien moi aussi, je ne me soumets pas ! », a noté le Figaro. Affaire Baupin, « Les quatre femmes qui avaient dénoncé les agissements du député en 2016 se félicitent de la décision du parquet de Paris. Denis Baupin veut porter plainte contre elles. », lit-on sur le Monde...
Ajout du 11... Lire également L'autorité du maire et le poulet municipal au conseil : cas pratique, sur une opération de police ou de muselage au conseil municipal, comment procèderait Marc Etienne Lansade, le maire de Cogolin. Lire aussi un portrait de cet élu, aux archives de Var Matin, d'où ces extraits : « "Je n'ai jamais rêvé de faire de la politique. Mais j'en avais assez de râler devant ma télé." Il s'oriente vers le mouvement frontiste. [...] Sa première apparition publique avait détoné. Nous sommes le 28 février 2013. En pleine séance du conseil municipal, un inconnu s'assoit aux côtés des élus, avant d'en être logiquement écarté. Son nom est Marc-Etienne Lansade. "C'était un coup : je voulais qu'on parle de moi. Ça a fonctionné." » Il a été enfermé ou « contrôlé » ensuite, Marc Etienne Lansade ? Ce portrait de 2014 n'en dit rien.
Le maire de @fresnes_94 vient de me serrer la main. On ne se connaîtrait pas, pourtant... pic.twitter.com/joIBC1BlRW
— Bruno Kant (@bkant) 2 mars 2017
.@PoliceNationale Vous avez une opinion à ces sujets? @Place_Beauvau @Prefet94 Et vous, vous avez quelque chose à ajouter?
cc @fresnes_94 pic.twitter.com/xGS1f56R6O— Bruno Kant (@bkant) 2 mars 2017
Du 8 mars, très tard, le soir... à la même heure, le 8 mars 2013, j'étais entre les pattes des services psychiatriques de @prefpolice et drogué, piqué, empaqueté, attaché, coupé du monde extérieur. Mon blog est pratique. Quoi qu'on en pensera, il m'est utile. A me souvenir, à refouiller le passé, et à rire aussi. L'image juste à la suite, très certainement Jean-François Guthmann et Roger Fajnzylberg, est extraite de la vidéo du Colloque de clôture du Centenaire de l’OSE qui s’est tenu dans les salons de l’Hôtel de Ville de Paris, jeudi 17 janvier 2013. « Only the dead can forgive ! »
L'OSE venait d'être encore reçu en grandes pompes à la mairie de Paris. Je foutais mon bordel habituel sur Twitter, puis en février, à Saint-Cyr-l'Ecole et ensuite autour de Fresnes. Début mars 2013, ma fille ainée était reçue au Sénat... Et je grimpais sur Beaubourg puis Christophe Girard, maire de Paris 4e, me recevait. Ca ne pouvait que si mal finir
Et là, je rigole, @cgirard @bertranddelanoe @jjbridey94260 @prefpolice @prefet94 autant que d'autres pouvaient se marrer en janvier 2013. pic.twitter.com/6iMG1y2ntl
— Bruno Kant (@bkant) 9 mars 2017
Sinon, vous connaissez Jean-François Guthmann, le Président de @OSE_France? Un expert en étoufages.
Révélation: https://t.co/7tvjhn45wP pic.twitter.com/6A6V5lubA0— Bruno Kant (@bkant) 11 mars 2017
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On a trouvé un nouveau Batman : le juge, qui rassure et fait sérieux
Après tous les tweets #DivorceSansJuge récents, je pourrais écrire un billet, quelque chose d'étoffé, de bien fouillé encore. Mais comme le reste, ici, ça laisserait juste indifférent. Je vais donc m'épargner ces efforts inutiles.
#avocats @BanonTristane on a trouvé un nouveau Batman: le juge, qui rassure. Et ça fait vrai, ça fait sérieux :-) pic.twitter.com/jtsFJbCyT6
— Bruno Kant (@bkant) 18 mai 2016
Eolas, ce lolymous ou Batman : rien qu'un dommage collatéral
On m'a fait remarquer que je ne lâchais plus #EolasIPJ Eolas. On m'a même posé une question tout à fait explicite : « ben pourquoi cette fixette sur eolas ? » Lorsque quelque chose m'amuse, mérite à mon avis d'être souligné, me dérange, me gène ou m'ennuie, je le dis, je tweete, et lorsqu'on m'attaque, je mords et ne lâche plus jamais prise - quelques uns, dont des magistrats et même des notaires, ont déjà pu le constater. Sur Twitter, lorsqu'un bruit ou rumeur m'a intéressé ou ennuyé, ça se voit, je tweete moi-même et j'utilise des hashtags. C'est pratique, les hashtags : c'est utile pour diffuser des opinions, même jusqu'auprès de ceux qui m'ont bloqués ; ça me permet également d'organiser mes tweets par catégories, pour les retrouver plus facilement aux archives. Comme je l'ai rappelé dans un précédent billet, il existe un passif, dont une grosse vacherie que m'avait lançé Batman, ce justicier du net ; quelques uns ont pu en conclure que j'en veux énormément à Eolas, des suites à un ou divers petits différends d'ordre privés ; un tout petit fond existe donc bien, je ne le cache d'ailleurs pas, et ce fond ou souvenir est très certainement assez réciproque ; mais s'il existe un passif de cette nature, c'est sûrement plus lié à la personnalité d'Eolas, coutumier, ce que je soulignais d'ailleurs, ces jours-ci :
@bkant Merci :-)
— mchristine gryson (@outreauvo) 7 Juillet 2015
Comme depuis toujours, ces jours passés, j'ai tweeté à plein de sujets, pas uniquement sur le thème #EolasIPJ. « Igor et Grichka Bogdanové : `' Nous n'avons jamais été condamnés " », pouvait-on lire ce 3 juillet, sur le Figaro (l'article du Figaro a depuis été mis à jour). J'ai aussi tweeté sur ce thème ; mes tweets comme l'article du Figaro ainsi que la réponse de sciences.blogs.liberation.fr à ces frères sont certainement passés totalement inaperçus.
@DrTrollkiller L'exemple #TP L 761-1. Pour les frères Bogdanoff, il faut lire leur arrêt pour comprendre. pic.twitter.com/v2MZLuLhqy
— Bruno Kant (@bkant) 3 Juillet 2015
Le mois passé, sur #Outreau quelques unEs finissaient assez vite par me traiter de « SOS papa », de pédophile, de « masculiniste », de repris de justice, de malade mental, de « bitard »... C'est courant, et encore une fois, ce n'est certainement pas lié à ma propre personnalité ; Eric Dupond-Moretti en sait quelque chose, en mai dernier, pour France Inter, lui-même nous disait : « je me fais pourrir, de lettres anonymes en blogs (Mediapart) ». Chacun débat, réplique ou s'exprime comme il peut ; voire même comme un Eolas. Et parfois, ça coince ; il y a peu, une twittas a d'ailleurs fini muselée. Je suis souvent sinon quotidiennement le flot de l'actu ou de ce qui fait du bruit ; il y avait #EolasIPJ parmi les gros bruis du moment, ce qui a pu donner le sentiment à certains qu'il n'existait plus que lui ; même si je discutais aussi de quantités d'autres choses, dont du communiqué récent du bâtonnier #Rantanplan de Paris. Par le passé, j'avais pas mal tweeté avec le hashtag #JeSuisParisienne ; certains en avaient conclu que je n'étais rien qu'un amoureux éconduit ; mais c'est absolument faux - ne surtout pas lire là des dénégations similaires à celles des Bogdanov
#Outreau #EolasIPJ DSK #ASE #éducspé #Chambon #MariagePourTous les Bogdanov #MagistatsSansTwitter #masculinistes FEMEN #PorCorns francs-maçons #JoyeuxDivorce je tweete à tous sujets. A la période #JeSuisParisienne qui faisait un bruit énorme avait très brièvement émergé #JeSuisLyonne ; on m'avait alors demandé ce que je reprochais à ces trois autres jeunes femmes... Je lis, je suis, je suis ces actualités, j'étudie et compare également ces phénomènes, ces bruits. Souvent, sur ces hashtags, il ne se diffuse que beaucoup de propagande, plus rarement des contrepoints. Pour ce qui concerne Eolas, c'était le sujet du moment, sur Twitter, je lisais essentiellement des soutiens ; très en marge, j'ai bien remarqué quelques hostilités, il m'a semblé que Eolas et son milieu les ont bien repérés aussi, ils les connaissent peut-être même bien. Batman, justicier 2 ou 3.0, contre l'IPJ, ces méchants d'un tout autre bord politique, qui ont eu le toupet de trainer la star #Nabilla jusque dans un prétoire... Sur Twitter, quelques affaires font parfois l'unanimité. L'unanimité sur les réseaux comme dans les journaux #JeSuisCharlie s'impose plus rarement à tous. Sur twitter, on me taxe très fréquemment de « troll » ; c'est comme ça, surtout comme ça lorsque #lesgens refusent et rejettent la contradiction, quelle que soit sa nature. Autour de cela, je remarque fréquemment d'énormes mensonges :
@KarinePlassard ouf à signaler d'urgence. Il troll les féministes, les fait suspendre. @RadCashew @LisePoupoupidou @Euterpeaventure
— Stephanie Lamy (@WCM_JustSocial) 4 Juillet 2015
C'est curieux. Dans mon blog et sur Twitter, j'avais bien et durant très longtemps exprimé, précisé que j'allais à Metz, auprès du JAF, dans le cadre d'une procédure hors divorce, sur le thème pension alimentaire. Puis que la requérante a été déboutée, condamnée aux dépens, que deux avocats de Metz ont été payés au lance pierre. Stephanie Lamy n'a pas réagit à ces informations ; mais elle se contente peut-être de crier fort sur Twitter #censure sans jamais rien lire...
Si Eolas, le lolymous, s'est attiré quelques uns de mes tweets, ce n'est pas par hasard. Non en raison d'un petit différend, de piques qu'on s'échangeait, mais parce qu'il est un professionnel dans le déni, dans l'ignorance, de mauvaise foi ou naïf, comme beaucoup d'autres professionnels #avocats #éducspé et twittos. Mes véritables cibles sont d'ailleurs tout autre part, pour qui m'a lu ou me connait, elles se situent dans le domaine de la protection de l'enfance, territoire où tout est mystère - pour un bref aperçu, lire ce billet de Dadouche, contributrice, et les échanges à sa suite, dans le journal d'un avocat. Mathieu #Chambon avait été signalé et était suivi par un juge, ça n'a pas sauvé Agnès, ni d'ailleurs Mathieu :
Punaise. Un suivi par le juge des enfants l'aurait sauvé mais jamais signalé. #LTGAV
— Maitre Eolas ✏️ (@Maitre_Eolas) 19 Décembre 2013
J'arrête là, à ces sujets, la protection de l'enfance, son merveilleux et ses couacs. J'en ai une très longue expérience, sauf à de rares exceptions ou lorsque les parents sont coupables, ça n'intéresse jamais personne, les victimes de cet archipel sont et restent inconnues, ignorées, il ne s'agit pas de violences faites aux femmes ou aux aînés, il ne s'agit pas de violences infligées à des présumés coupables, qu'il s'agisse de femmes, d'enfants ou même d'hommes, ni de violences infligées à un multirécidiviste rattrapé une nième fois par la justice. Ce JDD #Chambon N° 338-339, 2014/8 #MIE #LMEF pour les 25 Ans de la CIDE était véritable un collector, il anticipait même #JeSuisCharlie les attentats de janvier dernier :
#Chambon #CharlieHebdo
@Just1M0t Un JDJ collector. Jean-Luc Rongé ment, ignore ou nie la réalité, et milite :-) pic.twitter.com/JR3JXEhcac
— Bruno Kant (@bkant) 25 Janvier 2015
Je reviens enfin, tout de même, et très brièvement sur la robe d'Eolas. Dans un précédent billet, j'écrivais que je lui arrachais cet accoutrement, que je ne lui reconnaissais plus sa qualité d'avocat ; ça a pu faire beaucoup ricaner #DinerDeCon dans son entourage immédiat #avocats #BacPlus8 - « c'est quoi, ce troll #Idiocracy dans le public, qu'est-ce qu'il raconte ! » Batman, Eolas et l'avocat seraient des sujets bien distincts, la presse et les soutiens du justicier masqué insistent d'ailleurs beaucoup sur ce point. Je lui dénie des qualités et je souligne maintenant que Eolas lui même mis à l'écart son règlement, tout ce qui a trait à la déontologie, à la dignité, aux réserves, etc, pour mieux préserver son pseudonymat, pour nous élaborer un très joli mythe auquel on doit croire, il n'y a pas d'alternative - lire Pourquoi mon anonymat ? Ce qui n'arrache rien à son blog, vers où j'ai souvent renvoyé, ni à ce que Eolas a pu remporter dans ses domaines de prédilection, notamment en droit des étrangers ou au cours de nuits passées en gardes à vues. « Batman », je crois que Tristane Banon n'a pas fini d'en pleurer de rire ; dans Le bal des hypocrytes, elle écrivait : « C'est écrit, et comme tout ce qui est écrit, ça semble vrai, ça fait sérieux. C'est pourquoi, quand on invente, on précise `' roman " sur les livres, sinon il y a bien longtemps que les gens marcheraient dans les rues le nez en l'air en attendant que Batman descende du ciel » Et manifestement, #MagistratsSansTwitter et #EolasIPJ ou #IPJ ne sont pas les seuls sujets ou affaires dans lesquels Eolas, son milieu et ses followers se sont beaucoup impliqués ou appliqués.
.@maitre_eolas Ou c'est déjà oublié, tout ça? http://t.co/d0XUJsQfQi #EolasIPJ pic.twitter.com/te9B00RMX4
— Bruno Kant (@bkant) 9 Juillet 2015
@Proc_Gascogne Vous savez bien que votre conscience est laissée en consigne à l'ENM, à côté de votre humanité.
— Maitre Eolas ✏️ (@Maitre_Eolas) 23 Novembre 2012
Je suis Maitre Eolas et j'approuve ce message http://t.co/rMxEUvgY
— Maitre Eolas ✏️ (@Maitre_Eolas) 12 Décembre 2012
@bkant 😂😂😂😂Ah b'ah oui!
— Tristane Banon (@BanonTristane) 12 Juillet 2015
Sur le fond encore, je ne pense pas que grand chose nous sépare réellement, Batman ou ce mythe et moi. Il m'arrive donc de fréquenter un peu aussi des prétoires, d'en parler, et de remporter parfois de petites victoires. Et comme Eolas le lolymous, je m'exprime beaucoup sur la justice et des affaires ; selon une idée originale de Pascal Clément, Ministre de la justice, lancée aux alentours de 2005 et de l'après #Outreau ce naufrage. Pascal Clément nous disait alors de bien montrer la justice de qualité, la justice de tous les jours, celle qui touche ou satisferait le plus commun des Français. L'essentiel de la « Déclaration de M. Pascal Clément, ministre de la justice, sur les moyens de remédier aux dysfonctionnements de la justice et notamment de faire face à des procès particulièrement sensibles en prenant exemple sur ce qui a été réalisé lors des procès concernant l'accident du Tunnel du Mont Blanc à Bonneville et le réseau pédophile d'Angers, à Paris le 6 octobre 2005 » (attention, seul le prononcé ferait vraiment foi), « FRANCE. Ministre de la justice », « Circonstances : Réunion des magistrats et fonctionnaires ayant traité les procès... » : « Trop souvent la Justice est stigmatisée pour ses dysfonctionnements. Ceux-ci sont réels mais ils sont rares, très rares. En réalité, au quotidien, la Justice fonctionne beaucoup mieux qu'on ne le dit. ... C'est l'éternelle histoire des trains qui arrivent à l'heure. ... Mais je voulais d'abord, solennellement et symboliquement, mettre en lumière la capacité de l'institution judiciaire à traiter dans les meilleures conditions des dossiers pourtant extrêmement difficiles. ... Vous êtes le symbole de la qualité de notre justice au quotidien. C'est ce symbole que je tenais à saluer. ... Mais je pense aussi à l'avenir, à d'autres procès sensibles qui se tiendront. Je souhaite que votre expérience enclenche un cercle vertueux, que ces investissements ne soient pas sans lendemain. » Je n'ai pas souvent vu arriver le train à l'heure, lorsqu'il arrivait, ces années passées ; la faute à pas d'chance, m'expliquera-t-on, ou la faute à mes avocats, osera-t-on peut-être me répondre... L'affaire d'Angers dont nous parlait Pascal Clément, en octobre 2005, il y a dix ans, était un anti-Outreau de la protection de l'enfance, un réseau de pédophiles « ordinaires » qui n'avait pendant longtemps fait l'objet d'aucun signalement de la part des travailleurs sociaux.
En octobre 2005, il y a dix ans, ma fille aînée disparaissait. Elle avait été prélevée dans ma famille, par des travailleurs sociaux et des magistrats aux procédés et aux motivations des plus abjects. A l'époque, la « justice » avait plagié Kutzner contre allemagne et pire. Puis par la suite, même si ma fille ainée avait pu à nouveau et ponctuellement retrouver sa famille naturelle pour le printemps et l'été 2009, car j'avais ébranlé le juge pour enfant, même provoqué un changement de juge à Nanterre, nous la perdions à nouveau de vue, elle allait redisparaitre ; rien de bien anormal à cela ; aux alentours de 2009, s'obstinant, la « justice » décidait de plagier l'affaire Finaly... Cette histoire là n'est pas la seule au cours de laquelle les trains nous passaient dessus avec un peu de retard, passaient sur moi, sur ma famille, nos relations, passaient sur mes enfants et sur ma compagne d'alors. Inutile que j'en dise plus, que j'en ajoute, c'est depuis longtemps amplement documenté dans mon blog, alors que ce ne sont pas les hashtags à « troller » ou pour se distraire qui manquent.
Ben oui, Batman, juste un dommage collatéral, il l'a trop ouvert, soutenant des trucs qui ne me plaisaient pas. Souvent pas du tout. Cet ensemble étant ajouté et précisé, Eolas pourrait maintenant décider de réagir, de me répondre, ou même de m'assigner : « Don’t fuck with me. I’m a lawyer. », lit-on dans les mentions légales du plaideur #FreeSpeech
Si ls twittos de #Outreau se souciaient des anus des enfants ils auraient déjà retourné le 49 http://t.co/2qPaCVDMOB https://t.co/iaZPiMjQnG
— Bruno Kant (@bkant) 23 Juin 2015
Ajout du 12, plus tard. De mes tweets, comme il m'arrive d'en envoyer, depuis des années. Et ça ne plait pas beaucoup, je sais... ma bio Twitter : « D'après un psychiatre et plusieurs vrais magistrats, je n'aurais pas conscience des troubles que je crée autour de moi. Je décline toute responsabilité. » « En 2004 déjà, je prenais de front un magistrat, le juge pour enfant de Nanterre. Mais je manquais d'expérience. C'est puissant 1/2 2/2 C'est puissant, un magistrat qui s'obstine, qui s'entête. Et donc, il a ordonné, ordonné, ordonné, et évidemment gagné. En 2008, il y avait un autre magistrat à Nanterre. Qui ne voulait pas juger. J'ai insisté, fort. Il a du juger. Puis il a du disparaitre. Et donc, ensuite, en 2009, surtout à la cour d'appel de Versailles et chez les travailleurs sociaux, ça s'obstinait. Fort, encore très fort. J'ai fini par ne plus rassembler que du papier, dont un second arrêt de la cour de cassation, quoi redouchait la cour d'appel de Versailles. Problème: quand le train de la cassation arrive enfin, il a déjà coulé beaucoup d'eau sous les ponts. Quant on meurt pas écrasé, c'est noyé. »
Délibéré le 29 mai
La « diffamation », ce piège à cons, pourrait donc poser problème à quelques journalistes. Je commence ce billet en notant qu'un avocat du milieu des « pères grues » a été mis en cause par ce dernier, via les ondes de Europe 1. L'information a pu être prise très au sérieux par les journalistes comme par l'Ordre des avocats de Paris. Dans le cadre du contradictoire, cet avocat avait pu réagir pour Europe 1 ; il dénonçait « un complot antisémite, puis un complot orchestré par des ténors du barreau. » Il avait aussi réagit sur Twitter ; depuis ce week-end, son compte semble avoir été suspendu, fermé ; il y réclamait un droit de réponse, semblait exiger deux heures d'antenne sans nous préciser de quoi il souhaitait encore nous parler, dommage...
Je viens d'acquérir « Faire justice soi-même, Etude sur la vengeance », un collectif paru aux PUR, en 2010. Dès la quatrième, on peut être tenté d'en offrir un exemplaire à notre ex-première dame : « le citoyen voit son désir de vengeance condamné comme une réaction affective privée prohibée. » En se penchant sur le droit en vigueur ainsi que sur la jurisprudence des gifles, on comprend que Valérie Trierweiller finira désapprouvée, condamnée. En s'y penchant mieux, on y lira que l'excuse de provocation figure encore dans l'article 33 de la loi du 29 juillet 1881 de la liberté de la presse. Plutôt que de baffer Mohamed Rizki, qui s'est senti humilié, blessé au plus profond de son fragile et petit être, Valérie Trieweiller aurait du se contenter de lui répondre, voir de l'injurier. En terrasse d'un café Parisien, pour Rizki, l'effet d'une bonne et courte réplique en retour pouvait être similaire à celui d'une gifle bien mérité.
J'avais trouvé « Faire justice soi-même » suite à des échanges récents, sur Facebook. Le sujet traité sous cet angle particulier de la « vengeance » m'avait intéressé. Dans notre société, « se faire justice » comme « faire justice » est prohibé ; « se venger », n'en parlons même pas. Ecrire, s'exprimer et publier n'est pas encore interdit, même si l'avenir s'annonce assez incertain... « Faire sans la justice ? », c'est l'idée de pas mal de pères, de quelques uns de leurs chantres ou qui traverse leur nébuleuse ; ce n'était pas la voie que j'avais choisie, je fréquente d'ailleurs des tribunaux, depuis des années. La contribution de Aurélie Fillod-Chabaud pour ce collectif aux PUR s'étend justement sur des théories d'une association « de défense des droits des pères » pour laquelle aurait probablement pu parler ou plaider Me Axel Metzker ; en tous cas, Aurélie Fillod-Chabaud nous parle bien de théories d'un complot #genre qui serait « matricenté »...
J’oublie « Faire justice soi-même », ou ces théories farfelues et les développements sur la « vengeance » pour en revenir à mes propres crimes, théorisés il y a longtemps, par Sade, par Sartre... J'oublie à nouveau ces « pères grues » ou leurs milieux et soutiens pour noter également que l'avocat Hubert Delarue a été mis en examen pour « usage de faux ». « C’est une offense à la justice ! », s’est-il emporté. Un faux, donc ; « Mais comment pouvais-je le savoir ? », s'est indigné cet avocat. Il a reçu le soutien de l’association des pénalistes, qui ont communiqué : « L’avocat auquel des pièces sont remises ne peut être tenu personnellement responsable de leur authenticité ». Ils devraient encore s'exprimer, ce lundi ; je suppose qu'ils vont « résister », « se défendre ». C'est à l'aide juridictionnelle que les #avocats n'ont jamais le temps, ou c'est toujours ? Puis-je en conclure déjà que les #avocats ne font que brasser du vent autour de pièces qui leurs sont communiquées ? Et que font les juges de ces pièces et argumentaires ?
En mai 2014, il me parvenait donc copie d'une requête de Cedric Giancecchi, un généraliste bien implanté dans le secteur de Metz. En le lisant, j'ai rapidement compris que le juge aux affaires familiales ou le JAF de #Metz allait être extrêmement tolérant, qu'il accepterait toutes sortes d'insanités et d'outrances à ce dossier, une demande de pension alimentaire que lui présentait ma fille aînée, une majeure. Par deux fois, le JAF de Metz me l'a depuis confirmé ; ce JAF ne souhaite ou ne peut pas appliquer les textes relatifs à la liberté d'expression dans les prétoires, manifestement celui relatif à la suppression d'écritures non plus ; le JAF envisage de se déclarer incompétent, c'est ce qu'il m'a dit, ce 13 mars, et de considérer simplement que la contestation des écritures de Cédric Giancecchi relèverait exclusivement du pénal ; je note bien cette opinion ou position, pour une éventuelle suite de cette procédure, tel que l'appel... Interrompre le cours de la procédure civile pour agir préalablement au pénal était une stratégie qui ne m'intéressait pas ; trop long, trop coûteux, et surtout, tellement trop hasardeux, sinon susceptible de me renvoyer tout simplement vers le JAF et au civil, déjà saisi.
Dès juin, je répondais à Giancecchi, en communiquant des observations. En août, il me parvenait une « courte réplique » qui m'a permis de mieux cerner ce qu'il avait dans le ventre et dans son encrier. Dès l'été 2014, je choisissais de traîner Giancecchi sur d'autres terrains ou la voie qu'il avait retenue, celle de la diffamation non publique, auprès du JAF. J'ai donc rédigé des écrits et rassemblé des pièces que je versais au dossier du JAF tout en faisant parvenir copie de tout ou partie à d'autres destinataires. De la diffamation non publique auprès du JAF, nous glissions dans le champ plus confus et vaste de la diffamation publique et non publique. C'était une bonne idée ou stratégie, qui semble avoir porté des fruits ; ce 13 mars, à l'audience, j'apprenais en tout cas que Giancecchi a déposé son mandat car je l'avais « personnellement mis en cause » ; après mes écrits, discours et publications, donc. Je vais le laisser se dépatouiller avec l'Ordre des avocats et le parquet général de Metz, avec le Ministre de la justice et le Républicain Lorrain aussi ; il pourra leurs expliquer que mes critiques étaient assez sérieuses pour qu'il se retire, mais trop peu pour qu'ils s'y penchent ? Il s'est retiré de l'affaire, mais il restent les écritures de Giancecchi, des affabulations, palabres, grossièretés et calomnies, toujours au dossier du JAF ; je vais me concentrer au fond, sur la « demande » de ma fille aînée, qu'elle a maintenue.
Ce 13 mars, pour l'audience, je pensais arriver seul ; la procédure aurait pu s’éteindre. Lorsque le JAF a appelé l'affaire, une avocate est apparue et s'est constituée pour la requérante, ma fille aînée. Ca m'arrange ; j'aurais été ennuyé si la requérante s'était représentée en personne, je préfère qu'elle soit assistée par des « professionnels » ; quelle que soit l'issue de cette affaire, personne ne pourra me lancer que la requérante était ou finissait dépourvue. La suite pourrait maintenant se révéler assez simple. Ce 13 mars, à l'audience, la requérante a reformulé une « demande » très légère, de 600€ de pension alimentaire, mais sans rien exposer de sa situation personnelle actuelle et récente, ou ce qui contribuerait aux motivations d'un jugement qui lui serait favorable. Dans une correspondance de fin janvier, je parlais déjà d'un abus de droit... De surcroît, il y a eu adoption simple, de fait, par les époux Clementz ; j'estime que si une telle « demande » de 600€ pouvait être justifiée, elle serait à soumettre en premier à sa famille maternelle, à ces époux... Je vais attendre maintenant le délibéré du JAF, qui doit être rendu le 29 mai prochain.
Au sortir du prétoire, j'avais très soif. J'ai d'abord déambulé dans Metz, à la recherche d'un distributeur. J'ai trouvé un DAB rue Serpenoise, où je me suis installé en terrasse d'un café... face au Républicain Lorrain ! Je n'avais pas prévu de reparler à des journalistes ; ils ont toujours d'autres choses à nous exposer. J'en ai finalement rappelé un, puis j'en ai profité pour visiter et pour discuter également avec un journaliste de la rédaction de la rue Serpenoise. Le Républicain Lorrain est Charlie, mais sa rédaction ne jouit pas des mêmes protections, on y entre comme dans un moulin...
Le premier journaliste est susceptible de publier un papier sur « les difficultés des pères », vers fin mai ; je lui ai rappelé l'article récent de Causette #52, « les pères ont les boules », à quoi j'ajoutais « et la bourse ». Au second, j'ai également exposé toutes les difficultés auxquelles les membres de ma famille et moi-même avons été confronté au cours des années passées ; il a été surpris ou déçu car je ne recherche pas à renouer avec ma fille aînée ; il s'attendait peut-être à recevoir un papa en larmes et désespéré, sujet certainement vendeur... Si des journalistes souhaitent produire des papiers pour faire bien chialer dans les chaumières, je leurs suggérerais de contacter plutôt Valérie Dubois ou Mathilde X - qui ne m'a pas répondu. Je n'entretiens pas de relations avec des primitifs, des obscurantistes, des affabulateurs, des déséquilibrés, des fragiles, des réacs, et je n'envisage pas de rétablir une relation avec ma fille aînée, si mal éduquée, très mal élevée par des magistrats, des travailleurs sociaux, sa famille maternelle, et de surcroît, vraiment mal représentée ou défendue par des avocats. Par le passé, tout en m'intimant de tourner la page, d'en faire le deuil, ces derniers se sont obstinés, acharnés, et ont rompu, anéanti cette relation ; aujourd'hui et pour longtemps encore, j'ai mieux à faire que de « réparer » ou rétablir une relation sur fond d'un tel et lourd passif ; s'y est ajouté cette « demande » de pension alimentaire, peut-être une sorte de « peine complémentaire » après des années « d'assistance éducative »...
Je pense avoir vraiment mieux à faire de mon temps libre. Au café, rue Serpenoise, le hasard m'a fait discuter un long moment aussi avec Joseph - Jo pour les intimes. Il se plaignait de la psychiatrie, m'expliquait que depuis 35 ans, il subissait le tourniquet ou les tourments des permissions, fugues, périodes de libertés et d'enfermement, qu'il en a marre. Il m'a parlé de son traitement, trop lourd, disait-il, qui lui est injecté s'il le refuse. Il contestait le diagnostic des psychiatres, qu'il estimait de plus en plus et anormalement chargé après toutes ces années. Il a ajouté qu'il finirait par réagir violemment, même si ce n'est pas du tout ce qu'il souhaite ; puis nous avons parlé de l'UMD, ce trou du cul ou le bout du monde de l'univers carcéral, de ce qu'il encourt s'il dérape. J'ai suggéré à Jo de se rapprocher d'une association, il en existe de sérieuses, mais il n'a pas Internet, pour des recherches ou lectures... Je lui ai expliqué qu'une fois enfermé, il pourrait saisir le juge des libertés, et avec un avocat, pour commencer, demander une contre expertise psychiatrique. Le juge des libertés, il en avait entendu parler ; « c'est nouveau », disait Jo.
Chez le JAF, à Metz, pour l'audience de ce 13 mars, il ne s'agissait que de tourisme. J'y passais les mains dans les poches, équipé pour la route, rien dans mon sac (sauf savon, rasoir - électrique - et graisse à chaine), principalement pour soutenir mes propres écrits, pour écouter ainsi que pour discuter, ou pour réagir aussi, lorsque nécessaire. J'ai surtout profité de deux beaux jours à moto ; à l'aller, via la Lorraine, puis au retour, via les Ardennes ; le soleil et quelques gros moucherons était de la promenade ; mais vivement qu'arrive le printemps, pour des températures moins mordantes.
Une petite pause, et ça continue. Par ici, on respire mieux qu'au TGI de #Metz :-) pic.twitter.com/8FzjiL1fLK
— Bruno Kant (@bkant) 13 Mars 2015
Affaire Fiona : la mère en grève de la faim
Très intéressant, ce que la presse relaye là. Aussi passionnant que ces détournements d'une photo d'un bébé belette sur le dos d'un pivert. Ca doit générer du clic et de très nombreux commentaires, comme cette étude sur la taille moyenne du pénis, chez l'homme. Du clic, des cris, des ragots ou du buzz autour de quelques coupons de presse, du grand journalisme, sans risques de poursuites au motif de diffamation, ou alors vraiment minimes.
« Cécile Bourgeon, suspectée d'être impliquée dans la mort de sa petite fille de cinq ans, Fiona, en mai 2013, a décidé d'entamer une grève de la faim après le rejet d'une nouvelle demande de remise en liberté », lit-on sur le Figaro, « "Je souffre, je deviens folle. J'ai besoin de retrouver ma liberté", explique la femme de 28 ans. Incarcérée à la maison d'arrêt de Lyon-Corbas, au moins jusqu'à son procès devant les assises, annoncé pour le premier semestre 2016, elle envisage à présent de se pourvoir en cassation. »
Il me semble qu'il y a des limites à la détention provisoire. Et qu'en tous cas, les voies dites de justice ou de recours peuvent être utiles à ces personnages ; il faut bien qu'elles soient parfois utiles à quelques uns, ou nous n'y croirions plus, nos avocats non plus ! Puis qu'en dire ou qu'ajouter encore, sinon bon courage à Cécile Bourgeon ?
De source Google, les news
Faveur au « Monarque » Sarkozy : qui est donc Mme de P. ?
Tristane Banon doit s'être trompée, beaucoup d'autres avec, moi également ; j'imaginais qu'en étant parfois suffisamment sérieux, ici, dans ce blog, ainsi qu'ailleurs, je susciterais un jour des réactions, d'autres qu'indignes ou telles que sous la ceinture. Dans Le bal des hypocrites, page 15, elle écrivait que « quand on invente, on précise `'roman" sur son livre, sinon, il y a bien longtemps que les gens marcheraient dans les rues le nez en l'air en attendant que Batman descende du ciel ».
Or selon l'actu du moment, il semblerait que les fables attirent très efficacement aussi l'attention de tous. Enfin, ce sont beaucoup les histoires de sapins et colonnes, ou encore celles de pipes ou de zizi sexuel qui attirent l'attention, et ce surtout lorsqu'une élue UMP affirme s'être reconnue. « Publier ou non, porter plainte ou pas » #DSK Laurence De Charette nous expliquait que Banon avait beaucoup hésité... et comme cette élue UMP, Banon aurait elle-même pu se reconnaitre dans ce qui était paru sur elle, un livre, qu'il s'agissait d'un roman ou d'autre chose.
Des trucs très sexe, suffisament explicites, j'en ai déjà publiés. Pas assez, il me semble, ou alors pas assez torrides. Et je suis surement trop souvent sérieux sans mentionner partout « roman », « fable juridique » ou « fiction » en ajoutant que « toute ressemblance avec des personnages existant ou ayant existé serait fortuite et indépendante de la volonté de l'auteur. » On m'aurait peut être de temps en temps mieux lu, et en ce cas, souvent mieux compris ?
#journalisme #presse #masculinisme pic.twitter.com/NCNyjxawoB
— Bruno Kant (@bkant) 7 Juin 2013
Récemment, j'ai été très étonné par le contenu de deux articles de presse, parus dans le Parisien et sur le site de la Croix. A l'évidence, ces journalistes n'ont pas fouillé le sujet, ou ils ont cherché à tromper leurs lecteurs. J'ai été encore plus surpris par le courrier des lecteurs de la Croix de ce 20 courant ; il semblerait que par cet intermédiaire, un certain Bernard Laine (Co-auteur de Enfants en souffrance… La honte. Le livre noir de la protection de l’enfance) a répondu à ces deux journalistes, Florence Deguen et Flore Thomasset, respectivement, pour le Parisien et la Croix : « cette enquête, telle qu’elle est présentée [NDLR: par Deguen et par Thomasset], est un exercice parfait de désinformation... »
Les arroseurs qui se mouillent et s'arrosent entre eux tout en éclaboussant à chaque fois bien les autres, j'adore. J'adorerais probablement encore plus assister à leurs soirées en T-shirt, ou encore à celles où ils s'échangent des torrents de boue, occasionnellement, ça arrive. Et en tous cas, maintenant que je sais que des auteurs, des vidéastes et des journalistes échangent ainsi, par voie de presse et par courrier des lecteurs interposés, en faisant des journaux ou de leurs sites comme une sorte de pré carré, je porterais encore un regard très différent sur le contenu du courrier du coeur, au médiateur, au psychologue ainsi que surtout, aux contenus des courriers à Mme Irma et au sexologue de service.
France
Faveur au «Monarque» Sarkozy: Qui est donc Mme de P.?
Mis à jour à 20h52.
Créé: 21.10.2014, 20h48, LeMatin(.ch)
L'ancienne maire d'Avignon a poursuivi en diffamation l'auteur d'un livre mettant en scène un «Monarque», inspiré de Nicolas Sarkozy, et une courtisane.
Mais qui est donc «Mme de P.», personnage d'une fable politique qui accorde à un «Monarque» inspiré de Nicolas Sarkozy une faveur sexuelle?
S'estimant ainsi désignée, l'ancienne maire UMP d'Avignon Marie-Josée Roig a poursuivi mardi 21 octobre en diffamation l'auteur et l'éditeur du livre.
A l'attention de François Baroin : « oui, la loi du silence existe » !
Je vais m'amuser avec ce billet, et comme fréquemment, ici, dans mon blog, je vais le rédiger sur plusieurs jours. Je ne suis pas pressé, d'autant moins que ce que je publie ne suscite que rarement quelques réactions, très peu. 10 minutes par ci, quelques heures par là, puis lorsque j'en aurais assez, je passerais à un autre projet d'article, il m'en reste.
Ce 29 septembre, j'ai repéré une grosse coquille dans un article de Nouvel Obs... via Twitter, j'ai suggéré à son auteur, Marie Vaton, de la corriger. Ca m'a occupé un peu aussi. Les travailleurs sociaux, les juges, police, gendarmerie et procureurs, l'institution dissuaderaient les parents de « ne pas » porter plainte ? J'avais perçu tout l'inverse au fil de plusieurs années dans des tribunaux, et d'autant d'années de confrontations avec ces milieux, « l'ASE »
#éducspé #ASE
C'est ceci qu'il faut bien retenir: pas le droit de parler, jamais http://t.co/ELYXuGlUof pic.twitter.com/JeofWSmRrU
— Bruno Kant (@bkant) 29 Septembre 2014
On ne peut pas porter plainte, non ; se plaindre non plus, ni réclamer un contrôle, nul part ; je l'avais perçu depuis très longtemps, peut-être dès 2003, ou au plus tard, en 2004. Les autorités les refusent lorsqu'elles sont trop bien exprimées et dirigées, ou sinon, elles les classent, les foirent. La plupart de ceux qui seraient susceptible de donner un peu de leurs voix ont toujours d'autres choses à faire, haussent les épaules ou les baissent...
.@marievaton Pour les parents, porter plainte, ester en justice, publier, parler aux journalistes, tout est interdit! pic.twitter.com/wxkEqmfo2b
— Bruno Kant (@bkant) 29 Septembre 2014
« Attendu que M. KANT est bien trop bavard » (c) Xavier Serrier, 2008
Par contre, en France, il nous reste toujours des outils fabuleux, notamment la liberté d'expression, qui permet de décrire en long et en large tous ces rouages, pratiques et moeurs, pour un résultat certainement aussi marquant qu'une bonne condamnation par un prétoire. Bien sûr, publier, s'exprimer, c'est moins efficace qu'un jugement rendu par des assises ou la correctionnelle ; on le constate bien lorsqu'on retrouve des contributions de certaines ordures, ici et là, et jusque dans des publications officielles, telles que celles de l'ONED. Mais publier ou tweeter fait toujours passer le temps.
C'est Lardon-Galéote, avocat, qui lançait à Baroin que la loi du silence existe. Le discours de Lardon-Galéote était très orienté pédophilie, sexe, mais j'ai le sentiment que le même discours s'appliquera aisément à d'autres dérives et abus tolérées, commis par, ou dans ces milieux, « l'ASE » :
D'un rapport enregistré en 1998, et d'auditions à l'assemblée nationale, deux extraits :
M. François BAROIN : Mme Lardon-Galéote, j’ai été très frappé par votre intervention, car elle suppose qu’une loi du silence est établie en France autour des drames que vivent les enfants.
Qui en porte la responsabilité ? Les médias, qui ne relaient pas ? Les structures, qui ne sont pas suffisamment dénoncées ? Y a-t-il des protections ?
Les associations telles que la vôtre, représentées par des personnalités éminentes, ne suffisent-elles pas à mettre en lumière tout ce qui se passe ? Quelle est la faille du système et de quelle manière, selon vous, pourrait-on y remédier ?
Mme Catherine LARDON-GALEOTE : M. Baroin, oui, la loi du silence existe. Nous sortons d’un procès dont vous avez sans doute entendu parler mettant en cause l’hôpital du Kremlin-Bicêtre. L’instruction a duré quatre ans ! Les parents ont subi des pressions pour ne pas porter plainte, pour que l’affaire soit réglée au sein de l’institution. Il y a un tel consensus que les plaignants se sentent presque coupables d’avoir à porter plainte !
La parole d’un enfant n’a pas de poids par rapport à celle d’un adulte. Imaginez la parole d’un enfant face à une institution qui s’autoprotège ! En matière de pédophilie, l’on sait que les pédophiles se trouvent dans toutes les classes sociales ; alors imaginez la parole d’un enfant de sept ou huit ans face à un homme ayant une responsabilité publique ou institutionnelle !
Cette loi du silence, cette protection est-elle calculée ? Non, je crois que lorsqu’un enfant se plaint d’avoir subi de son instituteur, d’un maire ou d’un médecin, des violences sexuelles, on ne veut pas le croire – la parole d’un enfant a encore moins de valeur en présence d’une personne titulaire d’une autorité.
A l'époque, vers 2000, on nous parlait souvent de sexe, de pédophile. Et, parfois, de l'Education Nationale comme d'une annexe du Vatican. De cette même période, je retiens également la publication d'une circulaire Royal, DGA 5/SD 2 n° 2002-265 du 30 avril 2002 « relative au renforcement des procédures de traitement des signalements de maltraitance et d'abus sexuels envers les enfants et les adultes vulnérables accueillis dans les structures sociales et médico-sociales ».
De cette période déjà lointaine, nous pouvons aussi retenir le rapport Naves-Cathala, des opinions de ATD Quart Monde, de Catherine Gadot, nous pouvons retenir beaucoup d'autres choses encore du domaine du social et de « l'ASE ». Je pense qu'il faut en retenir également des avis de l'AFMJF, des magistrats de la jeunesse et de la famille, pour qui tous les « placements » d'alors, vers 2000, étaient chacun très convenablement motivés.
Avaient suivies les affaires d'Outreau, plusieurs saisons, les affaires de Drancy, d'Anger... Mi 2005, le gouvernement, Philippe Bas, nous avait assuré que rien ne nous scandaliserait plus, que toutes ces écuries avaient ou allaient enfin être curées. 20 années se sont écoulées depuis l'affaire dite du Kremlin-Bicêtre, et voilà que nous reparlons à nouveau d'omerta ; il semblerait bien qu'il nous resterait à récurer quelques autres établissements encore
La loi du silence, une omerta, un club des étouffeurs, ce seraient des mythes ? Nous disposions déjà d'un bon ouvrage sur ces thèmes, L'omerta française, chez Albin Michel, paru en 1999 ; il en existe d'autres, tel que La torture dans la République, par Pierre Vidal-Naquet, historien engagé (comme d'autres intellectuels, celui-là s'est parfois vautré). Excessives, ces références, mettant en cause jusqu'à la justice d'aujourd'hui et des magistrats ? Non, je ne le pense pas. Quand on sait ce que ces derniers peuvent déclarer, accepter, tolérer, et ainsi, même encourager...
Lorsqu'on a perçue, longuement subie, et même retrouvé la loi du silence imprimée dans un épais ouvrage de Dalloz, on n'a plus trop de doutes : « la tutelle ou un placement à l'Aide sociale à l'enfance », à « l'ASE », « met nécessairement (totalitaire) à l'abri du danger ». Nous avons bien vu de quoi il en retourne, quelle peut être la réalité dans ces milieux, récemment encore, avec la diffusion de #LMEF « enfants en souffrance... la honte ! »
@Aurore_Zo Quel raisonnement suivait Dalloz pour publier cela, en 2007, en suivant ces deux arrêts? pic.twitter.com/g6LpUI2iUB
— Bruno Kant (@bkant) 29 Septembre 2014
Cet extrait d'un Dalloz figure dans l'épais volume Droit de la famille 2008-2009, paru en 2007. Pour mieux le comprendre, on peut relire deux jurisprudences, de 2004 et de 1991 ; on peut lire également le Dalloz Droit de la famille 2014-2015, une 6ième édition, de 2013, au contenu assez différent du pavé de 2007... Dans ce dernier ouvrage, de 2013, je n'ai pas encore remarqué de mention ou des commentaires relatifs à une jurisprudence de la fin 2010, publiée au BICC n°736, en février 2011 ; mais je n'ai pas encore fini de feuilleter ce plus récent Dalloz de la famille et de la protection de l'enfance.
La loi du silence et ses effets, les travailleurs sociaux eux-même connaissent ? C'est lorsque parler trop, en risquant de déplaire, fini par tuer ; assez souvent, on nous rappelle que ce phénomène peut se produire dans le milieu :
D'un dossier de France 3, Maltraitance en maison de retraite: 20 cas graves...
La loi du silence et des dogmes, des diktats de cette nature, je connais, je maitrise. Depuis longtemps, je pourrais en discuter avec Montesquieu en me rangeant aux côtés de Machiavel, pour en rire avec ce dernier - lire Dialogues aux enfers, une fiction imaginée par Maurice Joly, en 1864.
J'ai commencé à douter sérieusement dès début 2003, puis j'ai fini par écrire au Conseil général des Hauts de Seine ; Michèle Estraillier, à la Direction famille-enfance-jeunesse, m'a répondu en octobre 2003. J'avais pu constater que des pratiques, stratégies et moeurs de terrain de ses services semblaient très éloignés du lumineux des enseignes et du fabuleux que prétendait pouvoir accomplir l'Aide Sociale à l'Enfance (l'ASE ou la STASE, les travailleurs sociaux du secteur de Bagneux et d'Antony). Mais malgré mes développements qui sont parvenus au Conseil général et les reproches que j'aurais alors encore pu formuler, par sa réponse, Michèle Estraillier balaya tout et me jura que « chaque instance administrative ou judiciaire concourant à la protection de l'enfance s'attache à veiller à l'intérêt et au bien être de l'enfant au sein de sa famille », ajoutant même « dans le respect de la vie privée de chacun » :
Pour plus de détails et toute la correspondance d'Estraillier, cliquer ici
A la même période, dès mi-2003, je doutais également du juge pour enfant de Nanterre, d'abord très vite du bon fonctionnement de son cabinet, de ce qui m'en était parvenu ; je lui ai évidemment écrit aussi. En retour, déjà juge, inquisiteur et parti, lui-même m'assura que son cabinet fonctionnait bien. Par ce même retour d'août 2003, ce magistrat m'informait qu'il me serait aisé de consulter son dossier ; mais bien plus tard, cherchant à avoir accès personnellement au dossier tenu par le juge pour enfant de Nanterre, un RAR, ma requête à ces fins, semblait s'être perdu... Dans ces milieux, tous vous jureront que quoi qu'on puisse constater ou percevoir, tout va toujours parfaitement bien chez eux :
Pour plus de détails, cliquer ici
J'avais été menacé assez sérieusement, dès la fin 2002, par l'une des deux tantes maternelles de ma fille ainée. Cette tante est assistante sociale de l'ASE, mais en Moselle. Fin 2002, elle m'assurait qu'elle saisirait un juge si je ne cèdais pas à ses exigences, si je lui refusais des droits de visite et un droit de regard sur l'éducation de ma fille ainée. J'avais pris ces menaces assez au sérieux, j'avais d'ailleurs rapidement déposé une main courante au commissariat du coin.
Avait ensuite suivi une sorte de signalement à l'école de mon ainée, ainsi que beaucoup de choses également à l'ASE du coin, dans les Hauts de Seine... puis également auprès du juge pour enfant de Nanterre. Après des pressions de cette tante maternelle, des pressions de l'école de mon ainée, des répercussions sur les comportements de mon ainée, des pressions d'un service de pédo-psy où j'avais un moment fait admettre mon ainée, des pressions de l'ASE ainsi que de la part d'une seconde tante de ma fille ainée... puis des pressions du juge pour enfant de Nanterre, des pressions de travailleurs sociaux de l'OSE France désignés par Nanterre... des flots de diffamations et de calomnies durant des mois, d'avantage encore de répercussions sur les comportements de mon ainée, j'avais fini par gravement déprimer. En novembre 2003, résolu, je suis allé voir le juge, effondré, accompagné de ma fille ; après une audience au cours de laquelle le juge Anne Valentini m'a plusieurs fois demandé si je pourrais protéger ma fille... donc, de tout ce monde qui s'obstinait pour que je « délaisse » ma fille ainée, ainsi que du juge pour enfant lui même, du milieu, je finissais de fondre en larmes. Le juge décidait alors de placer mon ainée dans un foyer de l'OSE France, un cloaque, à Taverny.
Bien plus tard et alors que j'avais depuis longtemps connaissance d'une opinion assez similaire exprimée au barreau du Québec en 2003, sur le thème « Conflits de garde et signalements à la DPJ », je me demandais quoi penser de ce que pouvait au juste signifier le paragraphe 235.135 du Dalloz Droit de la famille 2008-2009, extraits : « Le juge... ne justifie pas sa compétence selon les causes des carences. Aussi, dans la requête adressée à ce magistrat, il est déconseillé de stigmatiser la conduite de l'enfant ou celles des parents. De même, le juge, parce que la loi lui prescrit d'oeuvrer avec la famille plutôt que contre elle, comme nous le verrons, évite d'accumuler les reproches contre les parents pour légitimer son intervention. (...) Il n'est pas plus judicieux ni approprié de rappeler systématiquement les parents à leurs devoirs (...) Réciproquement, une requête sera dite mal fondée si aucun danger pour la santé, la sécurité ou la moralité de l'enfant n'y est caractérisée, ou encore l'échec éducatif grave. Tel est souvent le cas des requêtes en réalité dirigées contre un parent par l'autre, et fondées par de prétendues carences. » En 2006, la cour d'appel de Versailles plaigiat l'arrêt CEDH Kutzner contre Allemagne. Au cours des années passées, le principal « devoir » auquel on me rappelait régulièrement était celui de me taire, de me taire en public ainsi que dans les prétoires ! D'autres paragraphes de ce même Dalloz paru en 2007 me laissaient autant dubitatif, franchement sceptique ou même carrément hilare
Par le passé, j'avais une petite famille... ma seconde fille, ma cadette, allait venir au monde, elle naissait tout début 2003. Depuis, « l'ASE » est est arrivée, passée par là, s'est obstinée, acharnée, a « prélevé » ma fille ainée dans ma famille pour la « donner » à ses tantes maternelles. Il s'agissait « d'assistance éducative », de mesures et d'une « aide » dont « bénéficiait » ma fille ainée, tout le milieu crachera et jurera... J'ai pour ma part très souvent parlé d'un rapt de mineur - « non, ces procédés sont parfaitement moraux et légaux », reprendra le milieu. En 2013, j'avais une ultime fois entamé de résumer un peu mieux toute cette histoire, du « placement » ou du « sauvetage » de ma fille ainée par « l'ASE », c'est à lire ici ; après cette date, en mars 2013, je n'avais pas pu finir ou poursuivre la rédaction de ce résumé, la préfecture de Paris me faisait enfermer, longuement museler, j'y reviendrais, plus bas. Je rassure d'abord tout le monde, ma cadette va très bien, cette enfant n'a pas les mêmes tantes et famille maternelles, pas du tout la même histoire personnelle, et n'a jamais été « aidée » par « l'ASE » ou ce milieu prétendu expert et professionnel, heureusement pour elle.
J'en reviens à mon sujet initial, la loi du silence, ce fameux mythe, ces pressions, ces menaces, ces chantages, ces stratégies, ces procédés d'intimidation bien connus, toutes ces solutions voilées ou ces bonnes raisons de se taire, de se faire très discret, surtout lorsqu'un juge ou tel bourreau pour enfant est saisit. Non, bien sûr, la réalité reste là encore très contrastée, on ne reçoit pas toujours et systématiquement des réponses ou des correspondances types, débiles. D'une réaction de 2006, de l'Intérieur ; on peut parfois tirer d'assez bonnes cartes à ces jeux, d'échanges d'écrits :
Pour plus d'infos et quel était le sujet de cet échange, cliquer ici
Même la cour d'appel ou de confirmation de Versailles ne m'a pas toujours rendu tout à fait n'importe quoi. En janvier 2010, la chambre des mineurs, alors encore présidée par Olivier Echappe, me rendait un arrêt au contenu souvent intéressant. Je venais de critiquer sévèrement ce que m'avaient rendu les juges jusqu'à cette période, de critiquer aussi vigoureusement ce que beaucoup s'étaient attachés à bricoler « dans l'intérêt » de ma fille ainée. A cette période, passé l'été 2009, je finissais par ne plus contester le « placement » de mon aînée ; elle avait déjà 16 ans et faisait alors le choix de rester en internat scolaire, en Alsace... elle imaginait qu'accompagnée par « l'ASE », elle ferait facilement des études supérieures. Il serait aujourd'hui difficile de nier que je me suis souvent plaint de travailleurs sociaux et d'autres « professionnels » du milieu :
D'un arrêt du 15 janvier 2010 de Versailles, pour plus d'infos...
Je n'avais pas déclaré de pourvoi pour cet arrêt de janvier 2010, rendu par un collège présidé par Olivier Echappe ; j'avais informé le juge pour enfant de Nanterre que j'y renonçais, cela ne me paraissait pas vraiment utile. Cependant, un arrêt rendu en mai 2009 par ce même collège et président, Olivier Echappe, avait été bien cassé, annulé plus tard, en octobre 2010 ; revoir le lien ou la jurisprudence déjà évoquée plus haut, publiée au BICC n°736 ; cette jurisprudence d'octobre 2010 contribue à nous renseigner suffisamment bien sur qui étaient ces magistrats, même à nous renseigner sur la cour d'appel, sa première présidence d'alors, et plus largement, sur le milieu, « l'ASE ».
Tout ce que ces prétoires me rendaient à partir de la mi 2008, l'était dans le prolongement ou était directement articulé autour d'un même jugement, de juin 2008, une décision rendue par Xavier Serrier, juge pour enfant à Nanterre... égaré, happé dans le cadre d'une procédure de prise à partie. En effet, mi 2008, alors que je venais de le faire sommer par deux fois de juger (c'est à l'INA), ce magistrat ne s'était pas déporté, puis il m'avait très fermement intimé de me taire, de cesser de publier, de renoncer à ester en justice, de renoncer surtout à renouer avec mon ainée... Xavier Serrier me rendait encore un jugement en septembre 2008, ce n'est qu'ensuite qu'il lâchait enfin le dossier de mon ainée. Pas très malin non plus, Xavier Serrier utilisait ensuite ses éléments, son jugement de la mi 2008, pour sa défense ou contre moi, auprès de la cour de cassation, dans le cadre de la procédure de prise à partie...
« Actuellement, lorsqu'un collègue prend une décision, au lieu de le contrôler, les autres magistrats sont solidaires. Une chaîne de solidarité se met en place et le contrôle n'existe plus. » • Libé, décembre 2005, Serge Portelli, vice-président du tribunal de grande instance de Paris, réagissant au fiasco judiciaire de l’affaire d’Outreau
DÉSAVOUER, verbe trans. sur CNRTL, extraits
A. Refuser de reconnaître comme vrai ou d'approuver. Quasi-synon. blâmer, condamner, renier.
1. [L'obj. désigne un acte ou une attitude du suj.] Nier quelque chose, ne pas le reconnaître. Ne jamais me repentir de mes actions ou de mes paroles en désavouant le passé (PONSON DU TERR., Rocambole, t. 2, 1859, p. 197).
Emploi pronom. réfl. Se dédire, se renier. Je prends honte de moi [...] ... on a rarement le cœur de se désavouer et de crier sur les toits qu'on a cru un jour les menteurs sur parole; il faut être bien fort pour ces aveux publics, on aime mieux avoir été complice que naïf. Nizan, La Conspiration,1938, p. 48.
Un peu plus tard, vers tout début 2011, une chambre civile de la cour d'appel de Versailles percevait une ou de « fortes animosités » dans « mes affaires » ; sans en rire ; et comme si cela ne suffisait pas déjà, deux juges des tutelles finissaient désavoués tandis qu'une étude de notaire se prenait un gros vent
Plus haut, nous pouvions donc lire ou comprendre que, selon deux Dalloz de 2007 et de 2013, « la tutelle de l'ASE met nécessairement à l'abri du danger ». En pratique, lorsqu'on gratte un peu le vernis (j'ai gratté très fort, pendant des années), on s’aperçoit qu'en réalité, dans ces histoires, les professionnels de ces milieux, notamment le ministère public, le parquet, les magistrats, les juges des enfants, des tutelles et de la cour d'appel, peuvent avoir méconnu tout de leurs missions et rôles, et qu'ils peuvent être passés tout à côté de ce qui devait les guider dans leurs décisions, « l'intérêt de l'enfant », du plus vulnérable, qu'ils prétendaient « protéger ». Depuis la procédure de prise à partie de l'un de ces magistrats « professionnels » et les dénouements qui ont suivis, je peux même me plaindre sans gène du plus abject qui soit, d'avoir eu à me défendre longuement dans des tribunaux alors que les magistrats qui y siégeaient avaient perdu tout sens de leur statut, tout sens surtout de la notion d'indépendance du magistrat du siège. Qu'on ne s'étonne donc plus, si en décembre 2008, lorsqu'il se défendait contre moi, auprès de la cour de cassation, Xavier Serrier n'obtenait pas les dommages et intérêts substantiels qu'il me réclamait.
J'avais déclaré un troisième pourvoi, pour un arrêt rendu en avril 2011, par une autre composition de la chambre des mineurs, suite à la cassation de fin 2010 et renvoi à Versailles. Mais cet arrêt là, de 2011, n'avait pas passé le cap de l'admission ; dommage, car cet éclairage aurait également pu être très intéressant.
Oui, la règle, ou ce qu'on vous intime lorsque « l'ASE » s'occupe d'un enfant, en toutes circonstances et quoi qu'il arrive, c'est celle du silence. Et j'ai passé outre, toujours et systématiquement. J'ai informé tout le monde, au cours des années passés. Tout le monde savait, surtout pour ce qui se passait et se tramait à Taverny, à Nanterre, le TGI, et à Versailles, la cour d'appel. Mais à la fin de l'été 2005, et malgré tout ce que j'avais alors déjà diffusé, nos journalistes se sont juste intéressés à ce qui s'était tramé rue de la Tuyolle, derrière la haie, de l'autre côté du mur :
Le Parisien, septembre 2005
#ASE #éducspé
@NajatPaix @lpenou @Working_Claire Juste une question de volonté de ces
princes, les juges. Quasi :-) pic.twitter.com/yKe2LzUM7z
— Bruno Kant (@bkant) 3 Octobre 2014
J'ai lu Laurence Rossignol, Secrétaire d'Etat chargée de Famille, des Personnes Agées et de l'Autonomie (sûrement de l'enfance aussi, sinon, à la communication), qui répondait à un interview de Marie Vaton, pour NouvelObs. D'après Laurence Rosignol, il n'y a pas de loi du silence, pas d'omerta, mais il y aurait bien un « angle mort ». Il serait alors important que la municipalité de Taverny installe rapidement un ou plusieurs miroirs dans la rue de la Tuyolle, il y circule des enfants ; on y verrait peut-être mieux des deux côtés de la chaussée, surtout en cas de manoeuvres ?
Dans cet interview, Laurence Rossignol nous faisait également remarquer qu'on ne voit que rarement des parents d'enfants « placés » dans la rue. Quelques uns sont parfois sortis, puis ont eu des surprises une fois de retour, chez eux, pour avoir trop parlé, pour avoir trop distribué de tracts... Au cours des années passées, je suis très souvent sorti dans la rue, d'où les autorités, des services d'ordre ou la police, m'ont assez systématiquement chassé, et occasionnellement même embarqué et trainé au poste, pour de petits entretiens avec des OPJ, parfois même avec le commissaire ; début 2013, les poulets du Val-de-Marne m'ont infligé un contrôle long et approfondi de papiers parfaitement en règle... En mars 2013, après mon passage remarqué sur le toit de Beaubourg, les autorités m'ont infligé le pire : 5 longues semaines d'enfermement au cours desquels des spécialistes m'intimaient de ne plus jamais sortir dans la rue ! Ce que j'expose à ces sujets ne surprendra pas parmi les anti-Sarkozy, n'étonnera pas trop non plus la LDH, qui devrait elle-même connaitre plus d'un de ces procédés d'intimidation ou dissuasifs pour beaucoup :
Un militant écolo interné huit jours
4/4/2012, Midi Libre, l'essentiel
"Nous voulons dénoncer la psychiatrisation de la contestation. Les cas d'hospitalisation d'office ne cessent de se multiplier depuis la loi du 5 juillet 2011", martèle Benjamin Deceuninck, délégué régional de la Ligue des droits de l'homme. Avec d'autres organisations, la Ligue est vent debout contre ce texte né d'un dramatique fait divers survenu à Grenoble fin 2008. Ce jour-là, un étudiant avait été poignardé à mort par un malade échappé d'un hôpital psychiatrique. Hier, c'est devant la mairie de Loupian dans l'Hérault que quelques militants de ces organisations s'étaient rassemblés, au grand dam du premier magistrat socialiste de cette petite commune des bords de l'étang de Thau. Un militant écolo s'enchaîne devant la mairie. Pour Christian Turrel, les faits que ces organisations dénoncent ne méritent pas une telle levée de boucliers. Le 26 mars en fin d'après-midi, l'un de ses administrés, connu pour faire feu de tout bois sur les questions environnementales débarque en mairie et s'enchaîne à l'aide d'un gros antivol de moto à la grille qui couvre un puits intérieur.
Je suggère à Laurence Rossignol de se faire communiquer une copie de mon fichier figurant au STIC, si nécessaire, qu'elle la demande à Ulcan. Puis qu'elle nous jure ensuite que ces phénomènes dissuadant ou chassant les parents des rues n'existent pas du tout, ou que s'ils se produisent, ce n'est que d'une façon tout à fait exceptionnelle. Tout peut parfois sembler être organisé ou prévu pour dissuader les parents de sortir, de manifester, de parler, et à mon avis, la police confirmera, lorsqu'on se plante dans la rue, sur certains trottoirs, ça dérange
#ASE #éducspé
Mauvaise nouvelle pour le milieu? #Mouahaha http://t.co/QDBPXoiHIS pic.twitter.com/XIpPlIpZl4
— Bruno Kant (@bkant) 4 Octobre 2014
Ils doivent être déçus, nos travailleurs sociaux, ou ce milieu. Très vite, au lendemain de la diffusion de « Enfants en souffrance... la honte ! », le CNAPE s'est mis à crier contre la télévision. Peu après, les voix de l'ANAS et de Organisation Nationale des Educateurs Spécialisés se sont jointes à celle du CNAPE ; nous attendions alors découvrir ce qu'allait lâcher l'ADF, l'Association des Départements de France. Nous sommes depuis renseignés ; après un déjuge d'informations accablantes, particulièrement le témoignage de Lyes, puis la parution d'un livre noir qui complétait la diffusion #LMEF, l'ADF accablait à son tour le milieu, nous assurant qu’un jour, suivront enfin des contrôles
Il était grand temps ? Je viens de trouver un rapport très dense, fouillé, sur le thème de ce mythe, la loi du silence, précisément. Il paraissait environ 10 ans après le scandale du Kremlin-Bicêtre, une histoire d'enfants handicapés moteurs violés par des aides soignants, et des responsables de l´hôpital « mis en examen » pour « abstention volontaire d´empêcher un crime » : Rapport de commission d'enquête n° 339 (2002-2003) de MM. Jean-Marc JUILHARD et Paul BLANC. Rien qu'un angle mort, nous assurait donc Laurence Rossignol.
#ASE #éducspé
Intéressant, ce rapport de 2003, sur la #presse, son utilité, et tout ça http://t.co/GTcleN5Yop pic.twitter.com/P4mTet042g
— Bruno Kant (@bkant) 5 Octobre 2014
En reparcourant les maigres ou inaccessibles archives de cette affaire dite du Kremlin-Bicêtre, au final, le procès de la loi du silence, puis la condamnation d'un responsable (à une peine légère assortie du sursis), j'ai repensé à l'affaire de Chambon-sur-Lignon. J'avais été surpris par le silence du Monde, par l'absence de ses talentueux chroniqueurs justice/PJJ en première instance, pour le procès de Mathieu ; la Montagne, le canard local, était des quelques uns qui avaient décemment suivi le déroulement de ce procès au cours duquel le huis-clos avait été partiellement levé. J'avais fait part de mon étonnement à la famille de Agnès Marin.
Selon ce que je viens de lire sur la Montagne, le Monde et ses spécialistes n'auront pas l'opportunité de se rattraper : « La première surprise est intervenue dès le premier jour, lorsque le président de la Cour d'appel Noël Picco a prononcé un huis-clos total des débats. » Quelques petites phrases de Frédéric Marin, « consterné » et « abattu », se sont répandues dans la presse : « De toute évidence, il semblerait que les citoyens soient trop immatures pour savoir ce qui s'est passé. (...) Je suis vraiment désespéré de me dire : parce que ma fille est absente, en plus elle a tort, en plus on n'a pas le droit de faire savoir ce qui s'est passé et quels sont les événements, qui sont liés comme vous le savez à la justice et à l'Éducation nationale, qui ont amené à cette abomination ». C'est assez l'usage dans ces maisons et milieux, ces moments et petites petites difficultés passagères sont autant que possible surmontées, réglées en interne. J'avais suggéré aux Marin d'écrire un livre, un bon petit pamphlet accablant la PJJ, la justice des mineurs, ou ces quelques « profesionnels » qui s'étaient occupés de Mathieu et de son suivi, un pamphlet accablant également l'établissement de Chambon, en reprenant tout du menu qui nous avait été dévoilé au cours du procès en première instance ; une telle publication, à la veille du procès en appel, était susceptible de contrainte à nouveau la justice au lever partiel du huis-clos.
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Chambon-sur-Lignon : l'assassin d'Agnès Marin rejugé en appel
Par Guillaume Gaven, France Info
Dimanche 28 septembre 2014 09:24,
mis à jour le lundi 29 septembre 2014 à 05h00, extrait
Le procès en appel doit se tenir pendant dix jours, devant les assises des mineurs de Riom, dans le Puy-de-Dôme. Il examinera les deux affaires concernant Mathieu, celle de l'assassinat d'Agnès, et du viol de Julie.
La personnalité de l'accusé, son addiction aux stupéfiants et aux jeux vidéo, sera à nouveau au coeur des débats. Tout comme les failles du contrôle judiciaire strict assuré par la Protection Judiciaire de la Jeunesse (PJJ) du Gard. Un pédopsychiatre montpelliérain avait conclu à la non-dangerosité de Matthieu, qui avait été alors jugé apte à intégrer cet internat, pourtant critiqué pour son laxisme. Ses dirigeants ont toujours affirmé n'avoir pas eu connaissance de la nature exacte des faits reprochés à Matthieu.
J'apprends qu'un livre sur la Shoah et la Mémoire, un roman de Tova Reich, une satire, pourrait nous faire bien rire - ou crier, selon la façon dont on percevra son contenu. « La profanation du souvenir » de l'holocauste ou de la Shoah, je comptais bien y revenir moi-même, dans la suite de ce billet et de son développement. J'ai déjà tout publié à ces sujets, depuis les « sauvetages » d'enfants, ou sur ce qu'ils ont pu inspirer, et même sur « l'affaire Finaly », ce fameux « sauvetage » qui oppose toujours autant l'Eglise et la communauté juive. Mais quelques petites piques de plus ou une ultime piqûre de rappel sur ces thèmes ne pourra que faire du bien :
« Mon Holocauste est l'ouvrage impitoyable d'un génie de la satire. Il fait partie des romans sociaux et politiques les plus lucides de ce début de siècle. [...] Sa sortie va à coup sûr créer un raffut de tous les diables, mais si un livre le mérite, c'est bien celui-là. Et pourtant, cet auteur incroyable vise tout sauf la destruction. Elle nous montre la profanation du souvenir de l'Holocauste. Tout ce qu'elle veut, c'est le restaurer. » • Cynthia Ozick. De source le Cherche-Midi
« C’est à partir de la seconde moitié du XXème siècle que les études sur les séparations deviennent plus systématiques et `'avec le recul une synergie apparaît entre les thèmes investis par le chercheur et le contexte social, entre l’histoire des idées et celle des hommes : ce n’est pas un hasard si l’étude de la séparation prend naissance au détour d’une période de l’humanité marquée par des millions de morts et de déportations". » (...) « Je me suis aussi aperçu que toutes les situations de séparation ne sont pas équivalentes et que certaines sont plus agitatrices que d’autres, mais cela, dépend souvent de l’histoire de chaque enfant. » • Richard Josefsberg, de l'OSE France, Internat et Séparations, aux Cahiers de l'Actif n°306/307, 2001
Je me demande auprès de qui les travailleurs sociaux vont aujourd'hui aller geindre, je publie encore. Par le passé, lorsque mon ainée était « placée » à l'OSE, à Taverny, ou en Alsace, et suivie par l'ARSEA, ces professionnels pouvaient très simplement se plaindre auprès des juges de Nanterre et de Versailles, rendre un rapport, ou me reprocher tout et n'importe quoi, calomnier au cours d'audiences. Plus haut, j'écrivais que les magistrats de Nanterre et de la cour d'appel de Versailles avaient perdu pieds, fumé la moquette, avaient perdu tout sens de leur mission, qui devaient consister à protéger le plus vulnérable, l'enfant, mon ainée, voire même, qui devait consister à se soucier de mes deux enfants ; au lieu de cela, ces magistrats se sont obstinés à protéger tantôt leurs pairs, tantôt quelques compères et compagnons, notamment des travailleurs sociaux, ce qui transpire jusque dans les moyens annexes de l'arrêt d'octobre 2010, qui mentionne le « harcèlement dont M. X... a accablé la MECS du Château de Vaucelles » !
A l'époque, entre 2004 et 2005, puis au delà encore, je ne « harcelais » pas la MECS de Taveny, je me plaignais déjà de dysfonctionnements et d'anomalies avérées ! Plus tard, je raillais aussi les travailleurs sociaux de l'ARSEA, pour des motifs qui avaient fini par inquiéter le juge pour enfant de Nanterre lui-même, vers 2009 ou 2010, puis par embarrasser ensuite la chambre des mineurs de la cour d'appel de Versailles, vers 2011 : la négligence de la santé de ma fille ainée par les travailleurs sociaux et par les magistrats, et les répercussions possibles sur la scolarité de mon ainée !
Début 2006, j'avais déjà bien compris et détaillé le fonctionnement de ces milieux : sectaire, pas d'autres termes. J'en avais fait part à la MIVILUDES, qui m'a répondu. A l'époque, j'avais un blog un peu différent, je l'ai refondu début 2008, pour plus ce clarté. Je vais republier ce que la MIVILUDES avait pu lire par le passé, un contenu qui avait scandalisé, touché, affecté Richard Josefsberg. A l'époque, comme beaucoup d'autres, la MIVILUDES me renvoyait vers les tribunaux, elle devait les supposer moins défaillants ou débiles qu'ils ne l'ont été. Début 2006, la MIVILUDES « comprenait » cependant déjà « bien » mes « inquiétudes » et « interrogations ». On ne lutte pas contre une secte, surtout lorsqu'elle est chaperonnée et protégée par des magistrats, épaulée, soutenue par les autorités :
La lettre de la MIVILUDES est ici
Mouais... on ne demandait qu'à voir RT @Maitre_Eolas Punaise. Un suivi par le juge des enfants l'aurait sauvé mais jamais signalé. #LTGAV
— Bruno Kant (@bkant) 19 Décembre 2013
Billet en cours d'édition, de rédaction. Je veux encore ajouter quelques trucs sur l'OSE, ce qui s'y tramait, de 2003 à 2005, sur la façon dont manoeuvraient Taverny, sur comment ma fille ainée avait finalement « disparue », en 2005, alors que j'avais écrit partout, puis à l'IGAS, pour un contrôle, je veux aussi ajouter des trucs sur Jean-François Guthmann, de l'OSE, ce spécialiste de la loi du silence, et depuis médaillé de la légion d'honneur, comme Papon. J'ajouterais peut-être encore quelques points sur ce qui se tramait en Alsace, entre 2005 et 2011. A suivre donc...
Remise de hochets de la Légion d'Honneur http://t.co/mr9z6DpMdX
Par @elysee Rubrique : Nation, institutions et réforme de l'État #LOL
— Bruno Kant (@bkant) 5 Octobre 2014
Photos nues sur le Web : les stars contre-attaquent
Google et ses choix, ses politiques d'altération, de présentation erronée de « données personnelles » m'agaçaient déjà beaucoup, début août dernier, lorsque je découvrais de quelle façon leur moteur de recherche affiche aujourd'hui les résultats ou informations me concernant, beaucoup de données que j'ai publiées délibérément, ou dont j'ai accepté la présence en l'état, « sur le web ». Bientôt, mes quelques notes perso sur Kelly Bochenko ou miss Paris nue finiront-elles « censurées », filtrées, cachées par Google, elles aussi ? On peut le supposer :
Photos nues sur le Web : les stars contre-attaquent
CULTURE Culture
Par François Menia
Publié le 02/10/2014 à 17:52, le Figaro, l'essentiel
Une dizaine de célébrités ont embauché un avocat et menacent Google. Dans une lettre enflammée, leur représentant Marty Singer qualifie d'«ignoble» le fait que la multinationale ait laissé ces photos circuler.
Les stars contre-attaquent. Marty Singer, l'avocat d'une dizaine de célébrités dont les photos ont été hackées cet été, a écrit à Google, les menaçant de les poursuivre en justice. Selon le Hollywood Reporter, il réclamerait 100 millions de dollars, qualifiant la conduite de la société «ignoble». Les stars en question ne sont évidemment pas mentionnées mais Jennifer Lawrence, touchée par les trois vagues, et Rihanna pourrait se trouver impliquées.
Singer n'hésite pas à porter des accusations très dures: «Non seulement Google a eu un comportement répréhensible en n'enlevant pas les images de suite, mais ils ont aussi facilité la recherche de ces clichés volés.»
Mes publications, ici, dans ce blog, ailleurs également, sur Twitter, sur Facebook, dans des forums, sont le plus souvent décalées, y compris celles sur les stars. Souvent, je rigole, fréquemment je m'amuse des traitements médiatiques, politiques et judiciaires, surtout lorsque se profile un naufrage. Est-on encore en droit de s'exprimer sur tous thèmes, est-il toujours utile de publier sur certains d'entre eux ?
Par le passé, nous disposions de textes tel que ceux relatifs à la liberté d'expression ou de la presse, ils s'appliquent sur Internet ; les moins contents pouvaient alors toujours envisager de saisir des tribunaux afin de faire faire le ménage « sur le Web ». Aujourd'hui, tout est assez différent, l'essentiel des pouvoirs pouvant tenir entre les mains de quelques uns, nos moteurs de recherche, ceux qui proposent maintenant nos informations, quelles qu'elles soient, à des lecteurs potentiels.
Numérama et quelques twittos m'avaient mis la puce à l'oreille, mi-septembre dernier. Quelques journaux pourraient eux-même être censurés par nos moteurs de recherche ? Je comprendrais beaucoup mieux pourquoi nous ne trouvons plus que difficilement des articles nous décrivant par le menu comment fonctionne la protection de l'enfance ou « l'ASE », des articles déjà rares, car ces milieux ne sont pas fréquemment raillés, piqués par nos journalistes.
Il m'est apparu que tout ce que j'ai publié dans mon blog, au cours des années passées, et tout ce que j'y publie encore est depuis des temps indéterminés censuré, filtré par le moteur de recherche Google, sur la base de mots clefs relatifs à diverses formes de pédocriminalités, d'abus, notamment sexuels. Dans mon blog, on ne trouve pourtant pas grand chose de plus que des données fouillées sur les traitements de très nombreuses affaires ou histoires qui ont défrayées nos chroniques au cours des années, des décennies, et même des siècles passés.
Numérama supposait qu'il s'agissait d'un « bug », que Google ne pouvait pas procéder à un filtrage autrement qu'involontairement. Mais vérifications faites, j'ai l'impression que Bing fait exactement la même chose que Google, « filtre » aussi toutes mes publications. J'ai le très net sentiment que tout ce qu'on publie à certains sujets passe à la trappe ou ne sera plus disponible que pour les plus avertis ou entêtés. Pour Numérama, Google a « corrigé » :
.@lpenou Tu connais Google, si je leurs écris moi même, il vont dire que c'est comme ça, la loi européenne, leurs règles, tout ça :-)
— Bruno Kant (@bkant) 1 Octobre 2014
Google censure tous les articles de Numerama sur la [CENSURÉ] http://t.co/IHHqqxeY76 via @Numerama
— Guillaume Champeau (@gchampeau) 17 Septembre 2014
Hier soir, je résumais
Il vient de me parvenir une courte remarque, par mail ; beaucoup pourraient en formuler d'assez similaires, ou avoir déjà une opinion bien arrêtée à ces sujets : « j'ai un doute sur vos intentions [NDLR: les miennes, donc] envers les créatrices de Lyonnes Magazine, je n'arrive pas à cerner si vous souhaiter les soutenir ou si vous souhaitez les tacler... C'est troublant... » L'auteur de ce mail me laissait libre de lui répondre ou non ; il a déjà reçu un mail en retour. « Tacler » ces jeunes créatrices, « en finir » avec elles, aurait été très facile. Hier soir, je résumais, en un court tweet :
Je résume:
#jesuisparisienne fait un bruit spontané, énorme
#jesuislyonnes quasi rien
http://t.co/W7DM26T4FZ aucun bruit
— Bruno Kant (@bkant) 14 Septembre 2014
Car j'ai trouvé un troisième « objet » pour finir d'étudier le buzz #jesuisparisienne, android-pour-les-nuls.fr, qui ne fait donc aucun bruit (hormis mes propres tweets, ce qui est très peu, insignifiant). Si j'avais souhaité « Tacler » les créatrices de Lyonnes Magazine, ce serait déjà fait, depuis longtemps ; je le pourrais, mais pourquoi faire ça ? Résumant, hier soir, je remarquais simplement qu'après un buzz tout à fait spontané, pas du tout organisé... mais très très spontané et bruyant, la faune et les influents de Twitter ne s'étaient jamais emparés de #jesuislyonnes, et que, manifestement, ni cette faune, ni d'autres, ne feront jamais rien de ce troisième cas, « Android Pour les Nuls ». Twitter et la presse seraient-ils devenus frileux suite au gros buzz des 25 et 26 août dernier ? Si tel est le cas, nous oublierons, puis d'ici quelques temps, d'autres sujets de cette nature, autour de « blogs » ou de ces outils et technologies, buzzeront à nouveau. Beaucoup ont pu s'en aller se distraire sur #Thévenoud ; parfait pour Lyonnes Magazine.
#jesuislyonnes, encore une curiosité, ne m'a pas laissé indifférent. Je me suis beaucoup contenu, abstenu, comme j'ai pu. En tweetant de temps en temps dans les deux hashtag, simultanément, je rappelais l'évolution et même des éléments d'actualité relatifs à ce second cas, un cas très différent et nettement plus simple. La faune de #jesuisparisienne aurait très bien pu envahir le second hashtag... mais cela ne s'est donc jamais produit. Pour l'un, près de 15 000 tweets et retweets, sur trois périodes très courtes, avec un TT le 25 août. Pour l'autre, en soutien des jeunes créatrices, 116 tweets, répartis sur des jours et des jours (je n'ai pas compté ni décompté les miens).
Il suivra peut-être un TT lorsque les jeunes créatrices auront trouvé une nouvelle identité ? C'est à voir avec les « influents » et la sphère des #bisounours, ils s'en occuperont peut-être très volontiers.
Je n'ai pas eu à fouiller beaucoup et longtemps les « données personnelles » (celles publiques, éparpillées sur Internet) des créatrices de Lyonnes Magazine pour saisir à peu près de quoi il en retournait. Elles ont un site web, une page Facebook, un compte Twitter, et se sont donc mis à dos @LyonCap et ses avocats. En 2010, ce journal, Lyon Capitale, a enregistré la marque « Lyon'ne », et a décidé de fait valoir ses droits ; ça peut faire mal. Les jeunes créatrices ont réagit dès réception d'une lettre de mise en demeure ; ça a pu jouer en leur faveur. Il n'y a pas eu (bad) buzz, ni informations réellement négatives parues dans la presse, à l'encontre de Lyon Capitale ; ça a également pu jouer en faveur des créatrices. Selon France Info, rubrique brèves, ces dernières souhaitaient rester discrètes durant les « négociations » :
A lire (j'ai bien écrit lire :-) #jesuislyonnes http://t.co/Aw09MC3WsU #jesuisparisienne cc @LyonnesMagazine pic.twitter.com/MDMTmMi0IG
— Bruno Kant (@bkant) 9 Septembre 2014
Quand c'est publié, retranscrit sur Internet, c'est parfois très différent de ce qui a été diffusé sur les ondes :
Un gros lapsus sur les ondes de Radio France, à 2'47" :-) http://t.co/Naojckgbkr "pour avoir baptisé son blog la parisienne"! #LOL
— Bruno Kant (@bkant) 15 Septembre 2014
Edit du 16... Hier soir, dans l'oreillette, on m'a expliqué qu'il ne s'agissait pas d'un lapsus, à 2'47", mais d'un choix, d'une « traduction » de « The Parisienne ». Quoi qu'il en soit, de mon point de vue, ça reste un #fail. Ce son reste très intéressant, car de surcroit, peu avant 2'47", on y perçoit également comme un embarras, une gène, de l'autre journaliste. Nous parler ainsi du blog de « La/The Parisienne » ne pouvait qu'en ajouter à la confusion déjà possible avec la marque déposée par le Parisien, « La Parisienne ».
Je pense qu'on ne se méfie jamais assez de la médiatisation, de la radio, de la presse, des commentateurs... Très vite, on perd la maitrise de tout ce qui grouille, scribouille et gargouille ; @zeparisienne nous en dira peut être, un jour, deux mots ? Elle pourrait d'abord en discuter avec Tristane Banon. Les créatrices de Lyonnes Magazine souhaitaient donc rester discrètes, et je crois qu'elles se passaient très volontiers de larges diffusions radiophoniques de ce genre, très approximatives, ou même de diffusions de tweets et d'une propagation massive de liens à l'encontre du journal, Lyon Capitale. Ce journal venait de les mettre en demeure, certainement en des termes assez simples et sobres
Le bal des hypocrites, page 15... « Et je suis sûr[e] qu'il dort la nuit. »,
Par tristane Banon, d'un déjà vieux billet, de 2011
Coté « données personnelles » (publiques, donc, éparpillées sur Internet) des jeunes créatrices, je n'ai pas eu à fouiller très longtemps. Après avoir lu une courte brève à moins qu'un tweet, je suis très vite tombé sur une référence du Journal Officiel et une description d'une association, ayant pour objectif d'alimenter le web, de produire aussi un « print ». Ca ne pouvait pas passer si @LyonCap avait déjà déposé et exploité la marque « Lyon'ne » ; je viens de revérifier ces points, après des lectures plus récentes et conséquentes, sur le droit qui s'applique dans ces sphères.
Via leur page Facebook, dès ce 7 septembre, j'avais assez vite renseigné Lyonnes Magazine, leurs suggérant déjà de renoncer aux tribunaux, de tourner la page, de trouver une autre identité, puis de reprendre leur travail ; ce sera moins usant pour elles, comparé à des démarches onéreuses, illusoires et vaines, à contre-courant. Selon le journal officiel, leur association a été déclarée en mai dernier ; en renonçant à leur identité et nom de domaine actuels, les jeunes créatrices n'auront pas perdu trop de travail (liens vers leurs site et pages, etc), elles s'en rétabliront rapidement. Je suppose qu'elles n'avaient pas vérifié à l'INPI, ou que si elles l'avaient fait, elles s'imaginaient que « Lyon'ne » et « Lyonnes », des publications dans des domaines un peu différents, allaient pouvoir facilement coexister...
Par ailleurs, si j'avais souhaité « en finir » avec @zeparisienne, je n'aurais jamais tweeté #BFMTV #fail puis publié #jesuisparisienne en image avec un tel contenu. Plutôt que de critiquer ce qu'a diffusé A vos marques, je m'en serais emparé pour accabler la « blogueuse ». On m'aurait taxé de conspirationniste. Idem, plus haut ; j'ai bien parlé d'un #fail de France Info Numérique, je n'en ai pas profité pour étayer beaucoup plus ce que j'avais déjà publié
Lorsqu'on écoute A vos marques ou lorsqu'on lit Anthony Babkine, Nathalie Zaouati « avait habilement mobilisé sa communauté & tant mieux! chacun ses armes de défense ». A mon avis, le ministère public ne partagerait jamais une telle opinion. Il rappellerait plutôt qu'on ne lâche pas une meute lorsqu'il arrive une assignation... Il pourrait surtout rappeler à Anthony Babkine qu'il existe un concept dans notre pays, la présomption d'innocence, qui, dans ce genre d'affaires, bénéficierait à Nathalie Zaouati. Je ne crois pas qu'elle ait tiré toutes les ficelles. Ce n'est pas elle qui a pris l’initiative d'injurier le canard, je n'en ai pas l'impression, et je n'ai pas le sentiment que ce soit elle qui était à l'initiative d'un appel au boycott ou de désabonnement du Parisien. Je ne pense pas non plus que ce soit elle qui a convié des robots, pour refaire du bruit, le 27 août au matin. J'en passe.
« Mr X », un soutien de @zeparisienne, a été accablé par un professionnel de chez ADIT. Ces derniers ont exploité des « données personnelles » du buzz. J'aurais pu en ajouter, là aussi. Au contraire, je suis resté assez en retrait, et après ce qu'avait découvert @CaptinFrance, elle et moi avons fait faire un peu de ménage sur le site de @lesDiplomates.
Comme je le réexpliquais dans mon billet du 13 courant, je n'ignore pas la loi, pas trop. Et j'ai donc pu discuter un peu avec le Parisien. Si j'avais pu discuter également avec @zeparisienne, ce qu'elle a manifestement décliné, j'aurais peut-être pu lui parler de toutes petites failles dans lesquelles elle pourrait envisager de se glisser ; mais j'imagine qu'elle est accompagnée par un avocat spécialisé pour ses démarches ou ces négociations en cours ; ça m'arrange, car j'ai encore bien d'autres choses qui m'occupent. Oui, je suis d'accord, j'ai une plume, un certain style, et j'émets des tweets parfois un peu spéciaux, mais je m'en suis déjà très bien expliqué aussi
Donnons licence au juste et à l'injuste de faire ce qu'ils veulent ; suivons-les et regardons où, l'un et l'autre, les mène le désir. Nous prendrons le juste en flagrant délit de poursuivre le même but que l'injuste, poussé par le besoin de l'emporter sur les autres : c'est ce que recherche toute nature comme un bien, mais que, par loi et par force, on ramène au respect de l'égalité. • Platon
Je vous avertis... De vous tenir toujours en défense [contre le démon] ; tremblez même dans la victoire ; c'est alors qu'il fait ses plus grands efforts, et qu'il remue ses machines les plus redoutables. • Bossuet.
Du CHANEL et des nettoyages de PISCINES payés avec l'argent de l'ASE avec les fameux 8 milliards par an,... http://t.co/sfBkcwsein
— Innocence en danger (@innocencedanger) 13 Septembre 2014
DSK fustige les images de son arrestation
NDLR : Dans un extrait d'une « interveiw » pour CNN, diffusé aujourd'hui, DSK semble avoir jugé « terrible » le fait que des images de lui, menotté, aient pu être diffusées dans le monde entier. Il aura été traité comme une FEMEN « capturée » au Bourget, par BFMTV. DSK menotté, le choc de l'image, lisait-on en mai 2011. DSK a-t-il porté plainte, comme semble l'avoir fait Sami Naceri, et obtenu la condamnation de journaux ? Truffés de contradictions, ces médias français, et même d'informations qui viennent s'entrechoquer et se contredire... J'ai le sentiment que les journalistes sont déjà en vacances, je viens de remarquer pas mal de fautes de frappes dans des brèves du Figaro.
DSK fustige les images de son arrestation http://t.co/p0OKYXZ1cE Recemment, on a bien vu une #FEMEN menottée... au Bourget 1/2
— Bruno Kant (@bkant) July 9, 2013
Je préfère en rire
Ce lundi 25, j'ai raté le Concours de la Conférence, avec, pour invité, le journaliste Stéphane Durand-Souffland, co-auteur de « Bête noire » ; oh, dommage ! Mais j'étais très occupé avant cette date, ce rendez-vous m'est ensuite un peu sortit de l'esprit ; puis ce lundi soir, j'étais surtout fiévreux et au lit... L'un des sujets de cette 7ième scéance était « Faut-il s'allonger ? » Sur twitter, beaucoup m'ont blacklisté, des militants, des politiques, beaucoup de journalistes et de professionels du droit aussi ; comme si quelques BL voire même des suspensions ponctuelles de compte Twitter suite à pluie de BL pouvaient me faire taire ou même m'affecter. J'aurais adoré interrompre leur culte, cette scéance précise, me lever, ce lundi soir, étendre ma nouvelle banderole et parler... ou tenter de l'ouvrir pour entendre quelques bavards, des gens de robe, et leur public me lancer en coeur : « Silence ! Assis ! Dehors ! »
A cette conférence, sur l'ile de la cité, dans le palais de justice Paris, j'avais déjà eu l'opportunité d'entendre Matthieu Aron, ainsi que Eric Dupond-Moretti ; j'aurais alors déjà pu intervenir, ou parler, protester. Mais il suivra d'autres opportunités, après les remous encore ou déjà suscités par cet ultime documentaire sur l'affaire dite d'Outreau, « l'autre vérité », par Serge Garde ; je vais regarder ce « film » avec intérêt, non sans repenser encore à Présumé coupable, en repensant aussi à une conférence du 18 décembre 2006, au centre Pompidou, « La figure de la victime comme nouveau sens de la peine » ; en mai, l'an passé, sous mon billet Outreau : Eric Dupond-Moretti « tue les Experts comme jadis...», une certaine AK m'informait que ce documentaire de Serge Garde devait suivre ; j'ai déjà bien rit, hier soir, sur Twitter, en lisant ce que rapportaient des journalistes, quelques uns assistaient à une projection, à la maison du barreau de Paris... Un beau bâtiment, cette maison, située juste derrière le palais, un lieu de dialogue et de rencontre ou, pour ce qui m'amuse encore aujourd'hui, le secteur où la police m'a arrêté, fin novembre 2009, pour ma première garde à vue. Oui, je rouspète et je me promène depuis des années déjà
Des motivations du délibéré du 30 juin 2008,
« Attendu que M. Kant est lui-même bien trop bavard... »
« Silence », c'est ce que ne m'ont que trop souvent lancé des juges, au cours des années passées, en audience, à huis-clos... En juillet 2005, à Nanterre, chez le juge pour enfant, même mon avocat a été très fermement rabroué et prié de se taire. Ce qu'a pu produire mon avocat, à la cour de cassation, comme beaucoup d'autres choses aussi, a fini balayé également, par le juge pour enfant de Nanterre et par la chambre des mineurs de la cour d'appel de Versailles également. Mais parler et agir m'aura donc tout de même permis de remporter de vrais victoires ; par exemple, en 2009, nous allions passer un été en famille ; les juges s'étaient opposés à toutes relations entre ma fille ainée et nous, ce qu'était sa famille, puis allaient ensuite persister sur cette voie... Aller jusqu'en cassation, trois fois, m'aura également permis de confirmer que des ouvrages tels que de Jacques Donzelot (La police des familles, 1997) et de Gwenola Kerbaol (La responsabilité des magistrats, 2006) peuvent encore être utiles ; c'était également une victoire, pour le monde de la recherche au moins, dont je validais des travaux. Plutôt que de parler, d'agir, d'échanger aussi, avec d'autres, j'aurais peut-être du m'allonger, et laisser filer le temps ; aujourd'hui, je ne serais qu'un « papa en colère » parmi beaucoup, un « pas content », voire même un vrai suspect (merci de me dire un jour de quoi je serais coupable), qui protesterait sans grand chose de bien concret entre les mains... Si je m'étais allongé en 2006, ou même dès 2002, pour servir de carpette, plutôt que de réagir dans des tribunaux, Serge Charnay, « porte-drapeau des pères en détresse » ou pour les journaux, pourrait alors me représenter également.
Serge Charnay ne semble pas être très enthousiasmé par l'idée de retouner dans des tribunaux ; je le comprends. Selon Metro France du 20 courant, « Sur sa situation personnelle, il dit "ne se faire aucune illusion." La préfecture lui a proposé un rendez-vous avec un juge aux affaires familiales." Mais cette proposition n’engage absolument pas la magistrature. Je vais quand même prendre tout ce qui est à prendre." » Du papier, à l'issue d'ultimes procédures et si la justice du secteur de Nantes sait notifier, Serge Charnay aura ensuite, au minimum, ramassé quelques feuilles de papiers ou des torchons de plus. J'ai pu bien entendre Me Sandrine Caron, l'avocate de l'ex-femme de Serge Charnay... elle a parlé, pour BFMTV ; encore une belle plaie ? Les discours de cette avocate me rappellent ceux de Me Delphine Roughol, également les écrits de Me Agathe Cordelier ; ont-elles toutes été à la même école ? Oui, que peut-on en penser ; les #avocats de la famille et de l'enfance vont-ils tous à la même école ? Si Serge Charnay est aujourd'hui fortement encouragé à retourner dans des tribunaux, pourquoi les magistrats de Nanterre et de Versailles tendaient-ils constamment à m'en chasser, à me dissuader, ou même, à m'en refuser l'accès ? Comment se fait-il que des hommes, des pères, suscitent parfois autant d'inquiétudes dans l'esprit de professionnels du droit ou de l'enfance ? Dans d'autres affaires ou secteurs, des enfants peuvent passer par la fenêtre, personne ne cherche à « anticiper » les désastres...
Cette semaine, Stéphane Hessel est parti. Je ne partageais pas ses convictions, mais j'avais pris plaisir à l'entendre, il était intarrissable malgré son grand âge, ce fin et piquant diplomate, ainsi que pris plaisir à discuter quelques minutes avec lui ; j'avais pu le rencontrer le 31 mai 2011, à la Chambre du Commerce et de l'Industrie de Paris, alors que je persistais, que je ne m'allongeais donc pas, que je récidivais même, me défendant ou répondant encore et toujours à Nanterre ainsi qu'à la cour d'appel de Versailles... Selon le Parisien, Ayrault et le gouvernement, ces gens si soucieux des droits des femmes, des LGBT et des papas aussi, ont salué l'homme engagé, Stéphane Hessel, qui incarnait « l'esprit de résistance » ; selon le Figaro, pour Copé, patron par intérim de l'UMP, Hessel était « un grand Français » ; je préfère en rire.
Le cache sexe #MariagePourTous #directAN
J'écrirais ce billet plus tard ; pour le moment, je n'en ai pas envie. Je ne le rédigerais peut-être jamais, allez savoir... j'ai d'ailleurs déjà renoncé à alimenter ma rubrique Notes. J'aurais pourtant quelques éléments à ajouter, à mieux présenter, ici, des éléments déjà enfuis sur Twitter, ou perdus sur Facebook. Quelle importance ou utilité, pourrait-on me répondre.
"La question de la PMA justifie des états généraux"
LE MONDE | 01.02.2013 à 11h49 • Mis à jour le 01.02.2013 à 16h29, extraits
Jean-Claude Ameisen, professeur d'immunologie à l'université Paris-Descartes, est président du Comité consultatif national d'éthique depuis novembre 2012. Le CCNE, créé en 1983, compte 40 membres, dont des médecins, biologistes, juristes, philosophes, sociologues, anthropologues, représentants des religions. Il a pour mission de donner des avis sur les problèmes éthiques en biologie, médecine et santé. François Hollande aurait l'intention d'y faire appel pour l'aide médicale à la procréation, mais le comité n'a pas été saisi officiellement.
[...] Mais l'essentiel est ailleurs : nous avons une culture du débat qui se limite trop souvent à confronter, parfois violemment, des points de vue déjà établis. Dans d'autres pays, comme les pays d'Europe du Nord, la Grande- Bretagne, le Canada, le débat consiste au contraire en une écoute de l'autre et un dialogue, pour favoriser une réflexion collective originale qui dépasse le point de vue initial de chacun. C'est cette approche que nous menons depuis trente ans au CCNE, et qui a été conduite par les états généraux de la bioéthique durant l'été 2009. Cela demande de l'humilité, du respect, et du temps.
Propos recueillis par Gaëlle Dupont
Un militant condamné à s'excuser 100 fois sur Twitter
NDLR : Voir aussi Arnaud Dassier mis en examen après la publication d'un tweet... rien qu'un. Pas question que je m'excuse un jour, pour un tweet, pour un billet, pour des conclusions poussées dans des prétoires, une correspondance à un Ministre ou à une personnalité, ni pour quoi que ce soit d'autre que j'ai pu écrire, publier ou exprimer en public. Que je m'en explique un jour, peut-être, mais il n'y aura aucune excuse de ma part, jamais. Et dans le pire des cas, c'est à dire, si quelqu'un décidait de me trainer un jour dans un prétoire, je ferais comme Montebourg face à Madame Woerth : je maintiendrais mes discours et développements, avec plaisir.
Internet et jeux en ligne... Twitter
Un militant condamné à s'excuser 100 fois sur Twitter
Par: Anthony Fino
14/11/12 - 14h29, 7sur7
Un militant malaisien accusé d'avoir répandu sur Twitter des propos diffamatoires à l'encontre d'une société a été condamné à rectifier ses dires et réitérer ses excuses 100 fois.
La "punition" infligée par la justice malaisienne au militant Fahmi Fadzil pourrait faire jurisprudence, tant les rumeurs colportées sur les réseaux sociaux ont aujourd'hui le pouvoir de porter atteinte à la crédibilité d'une société ou d'un particulier. En effet, quand une accusation infondée fait le tour du Web, la méfiance générée peut rapidement affecter le chiffre d'affaires d'une entreprise et nécessiter le cas échéant une nouvelle campagne de communication pour rectifier le tir.
La justice malaisienne a condamné de manière originale le militant Fahmi Fadzil...
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