Mot(s) clef: trisom
Radio Galère, « un petit émetteur local sans grande portée »
L'animateur m'a fait rire, je pense qu'il ne se doute pas de la portée que pourrait avoir son petit émetteur de 4kW. Je suis à Bagneux, au fond du 9-2, et je viens d'écouter la banlieue de Marseille. Un son se propage, sur la toile.
« On les protège de quoi ? » Mais c'est évident, de la trisomie 21 d'une tante ou des recours en justice de leurs parents ! Je viens d'apprendre que Madame Gadot, présidente du Fil d'Ariane, s'est exprimée sur Radio Galère. « Les organismes de contrôle, un mystère ? » Pourtant, très récemment, j'ai cru voir passer une circulaire dans l'un de mes mails... se pourrait-il que les contrôles des établissements de la Dass soient aujourd'hui sous la responsabilité des procureurs et des juges pour enfants ? Par le passé, je supposais qu'ils étaient principalement assurés par les conseils généraux.
Il serait possible de demander un contrôle ? En 2005, j'ai tenté de solliciter les services de l'IGAS, il y avait à mon avis de très gros problèmes, à l'OSE. Mais le juge pour enfant de Nanterre a alors préféré faire disparaitre Justine ou le bébé avec l'eau du bain, suspendant durablement tous mes « droits sur elle », la confiant au pasteur d'Urhwiller puis aux gorets de l'ARSEA Alsace. « La maltraitance, en foyer, c'est de notoriété publique ? » On nous parlait bien du dispositif français de la protection de l'enfance français, un bon extrait d'une émission, sûrement du 17 mai 2010 :
Lors de cette émission, l'animateur semblait découvrir, s'étonner et s'inquiéter de l'opacité et de l'arbitraire - la chienlit, le n'importe quoi - qui règne au sein de ce dispositif supposé protéger les enfants, leurs assurer un quotidien ainsi qu'un avenir meilleur ou au moins acceptable ; c'est peu dire. Dans mon secteur où les juges m'ont trop souvent parus aussi couchés que les procureurs, je ne parlerais pas d'arbitraire, mais plutôt d'un pouvoir discrétionnaire, de vents toujours défavorables aux mêmes. Au cours de son émission, cet animateur n'hésitait pas, lui non plus, à faire un rapprochement avec des situations vécues en Algérie, au cours de périodes assez glauques. Plus d'infos sur le site de Radio Galère.
En septembre prochain, sur deux jours, l'association Fil d'Ariane organise une formation par des professionnels et avec des parents, à destination de professionnels de la protection de l'enfance. Plus d'infos sur le site du Fil d'Ariane.
Faits divers
Sarthe : des gendarmes traquent les voleurs d'une tombola scolaire
Le Parisien | 17.05.2010, 19h58, extraits
250 euros. C'est le montant de la tombola scolaire dérobée à la classe de CM2 vendredi le 7 mai de l'école de Saint-Jean d'Assé, une commune d'un millier d'habitants située à une quinzaine de kilomètres au nord du Mans (Sarthe). Le butin est activement recherché par les gendarmes depuis plusieurs jours au point d'envisager de prendre les empreintes digitales de jeunes élèves pour trouver le coupable. [...] «La recherche de la vérité, ça reste une valeur qu'on peut travailler à l'école», a commenté l'inspecteur d'académie de la Sarthe, Emmanuel Roy, joint par un correspondant de l'AFP.
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Au ministre de cette justice franco-moldave
Cette semaine, je pense que j'aurais le temps de m'arrêter à la Poste. Je devrais également envoyer une copie de ces observations aux assistants de Maître Charles Halter, notaire, tout en les invitant à me communiquer les leurs, s'ils en ont de quelconques à formuler. Mes observations déposées ce 3 mai, à Versailles, sont ici, au format PDF, avec les pièces jointes. Ce qui parvient au juge pour enfant de Nanterre est là, également au format PDF.
Lettre ouverte - au format PDF, avec deux des pièces jointes
Madame Michèle Alliot-Marie,
garde des Vélodromes et ministre de cette Justice franco-moldave,
J’ai fait appel d’une décision du juge des tutelles d’Antony (92) du 15 mars 2010. La cour d’appel de Versailles a convoqué pour ce 25 mai prochain, le greffe me demandant de déposer mes « éventuelles » observations avant ce 4 mai (pièce n° 1).
Ce 3 mai, au greffe de Versailles, je constatais que j’étais le premier ou le seul à déposer des observations. Je constatais également que le dossier avait déjà été transmis au ministère public, il est donc susceptible de formuler bientôt un avis sans même m’avoir lu.
Ce 3 mai, le greffier affirmait qu’il ferait rapidement suivre mes observations tout en m’invitant également à les communiquer au ministère public. Vous trouverez donc, ci-joint, copie de ces observations (pièce n° 2) que j’ai déposées, ce 3 courant, au greffe de la 2ième chambre 1ère section civile de la cour d’appel de Versailles.
Ci-joint, vous trouverez également copie d’une lettre ouverte (pièce n° 3) qui parvient au juge pour enfant de Nanterre. Il devrait bientôt convoquer, pour juillet prochain.
Les documents que je joignais aux pièces n° 2 et 3 seront consultables aux greffes de Nanterre et de Versailles. Ces documents sont également tous consultables sur Internet, je les ai publiés dans mon blog, à l’adresse suivante : http://justice.cloppy.net
Par ailleurs, je vous informe qu'il pourrait y avoir un problème au palais de justice de Paris. En effet, j'ai le sentiment que des services égarent ce que j'essaye de faire parvenir au procureur près ce prétoire (pièce n° 4). Par le passé, celui près le tribunal de grande instance de Nanterre ne recevait pas grand chose non plus.
Cordialement.
P.S. : Je confirme ce que j'écris au juge pour enfant de Nanterre, ma soeur trisomique emmerde maintenant ton ministère public. J'invite les pas contents à trouver un drapeau français.
Pièces jointes, toutes publiées et commentées, parmi d'autres, sur Internet :
1) Une convocation, pour ce 25 mai, journée internationale des enfants disparus,
2) Des observations déposées ce 3 mai 2010, à Versailles,
3) Une lettre ouverte au juge pour enfant de Nanterre
4) Une correspondance de mars dernier, restée lettre morte
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Lettre ouverte au complice ou pédocriminel du siège
Je ne vais pas attendre la fin mai, une audience à Versailles, puis d'avoir lu l'ultime lettre de cachet que rendra ensuite la cour d'appel. J'ai tranquillement rédigé et vais faire parvenir une lettre ouverte au juge pour enfant de Nanterre. Je suppose que le juge Thierry Baranger, « clinicien judiciaire », est toujours saisi du dossier de ma fille aînée.
Quelques uns de mes lecteurs pourraient encore être scandalisés par ce que j'envoie maintenant à ce magistrat du siège. Je leurs répondrais comme je pourrais répondre à un Mégel, à un Supéri ou leurs soutiens, ces derniers acquiesceraient très certainement : des pros de la Dass ne devraient pas sodomiser les gosses, ce n'est ni merveilleux, ni éducatif.
Ce qui suit est à peine différent des conclusions que je déposais en décembre dernier, à la cour d'appel de Versailles. J'informais ou éclairais alors très bien ces professionnels : « Après avoir plaidé, M. KANT ne se lèvera plus jamais devant aucune Cour ni aucun juge français. » J'assume, tandis que ces cafards se défilent tous ou restent retranchés en chambre dite du conseil. En janvier dernier, je pensais qu'il allait y avoir un changement ; mais je n'ai alors été convié qu'à prendre un thé dans l'entresol du palais de justice de Paris... je venais de commettre une offense au chef de l'Etat français.
Je pourrais lui en écrire ou lui en communiquer plus, éclairer mieux le juge pour enfant. Mais il n'y a pas urgence ni aucun impératif ou nécessité, la quille ou la fin de ce « placement provisoire », c'est en fin 2011. Je n'ai plus qu'à imprimer cette lettre et ses pièces jointes, en deux exemplaires ; dans les prochains jours, je m'arrêterais à la Poste.
Madame Muller a également publié un petit bilan de ses affaires en cours, dans son blog SOS Parents Abusés ou Villages de Marly : Serait-ce de l'acharnement ? Avec d'autres, je continue à la soutenir dans ses démarches, je l'aide à résister ainsi qu'à agir un peu. Cette autre histoire et pratiques « professionnelles » présentent d'étranges similitudes avec les pratiques de l'OSE France et celles de l'ARSEA. Quant aux récents discours de Laurence Ferrari, ils me rappellent beaucoup ceux qui ont été promus par Enfance et Partage, en novembre 2007. Peut-on parler d'impostures ?
Mais ces derniers temps, en attendant des audiences ou d'autres conférences et sorties, je préfère me distraire. Je me suis détaché du flot de l'actualité pour me consacrer à plus utile mais également à beaucoup plus futile aussi. Depuis quelques jours, je regarde souvent pousser mes plantes en me demandant comment exploiter des vieilleries russes.
Lettre ouverte
Monsieur le juge pour enfant,
Par le passé, Madame Carole Bulow, le corbeau de cette histoire, avait affirmé que j'aurais un jour acquis une maison « à Rambouillet », d'une manière douteuse, voire ignoble (pièce n°9). A l'époque, les juges du secteur courraient déjà comme de beaux lévriers après un leurre. Aujourd'hui et malgré mes multiples remarques, je pense que cette correspondance de ce corbeau figure toujours à votre dossier, parmi de nombreuses correspondances et avis ou rapports de nature et aux fonds assez similaires : calomnieux et diffamatoires, à mon encontre. Je pense aussi qu'aujourd'hui, de grands naïfs et des magistrats - dont vous même - courent toujours.
Il y a peu, le juge des tutelles rendait une lettre de cachet (pièce n° 1) en faveur de l'étude de Maître Charles Halter. J'ai fait appel de cette décision ; la cour d'appel a convoqué pour le 25 mai prochain. Je me plaindrais alors de l'inexistence du contradictoire chez le juge des tutelles. Je critiquerais encore une fois le travail de l'étude de Maître Charles Halter. Je sais cependant que cette démarche est vaine ; je connais aujourd'hui très bien les coutumes et les usages de la magistrature de ce pays. La Cour soutiendra le juge des tutelles et blanchira l'étude de Maître Charles Halter, notaire.
Je ne sais pas si vous avez pu lire les conclusions écrites que j'ai déposé, en décembre dernier, à la cour d'appel de Versailles ; si elles vous intéressent, vous les trouverez facilement sur Internet. En octobre 2008, le juge pour enfant Xavier Serrier, un indéboullonable ou, selon votre jargon, un inamovible, sautait de son siège (pièce n° 6) ; j'avais engagé une procédure de prise à partie contre ce magistrat professionnel ; vous pouvez avoir oublié ou vous pourriez tout simplement nier ce passé, tout ce qui s'est tramé depuis, comme certains de vos compères pairs qui trônent à Versailles. Depuis octobre 2008, vous avez eu de nombreuses opportunités de me lire. Vous m'avez aussi reçu et entendu. Vous avez également lu, reçu et entendu ma compagne.
En mars dernier, je vous informais que ma fille Justine semble souffrir de vertiges, depuis de nombreuses années maintenant (pièce n° 7). Selon votre correspondance du 22 mars 2010 (pièce n° 2), vous paraissez m'avoir compris. Cependant, selon cette même correspondance, je constate que vous avez simplement transmis aux gorets de l'ARSEA. Eu égard aux informations que je vous communiquais, je suis surpris que vous ne leurs ayez pas réclamé une note d'information. Mais par le passé, alors que Justine était placée dans un établissement de l'OSE France, le juge pour enfant de Nanterre et Versailles n'en auraient pas fait beaucoup plus (pièce n°10).
Dans votre correspondance du 22 mars 2010, vous me suggériez de contacter l'ARSEA afin, probablement, de leurs parler de ces problèmes de santé dont se plaint ou parle parfois ma fille Justine. Entre juin 2008 et septembre 2009, j'ai bien essayé de discuter avec les gorets de l'ARSEA. Depuis, je n'ai plus aucun contact avec ces professionnels. Eux-même ne me sollicitent ni ne m'informent jamais. Je n'ai plus l'intention d'échanger quoi que ce soit avec ces gens là. Je ne me fais cependant aucun soucis pour ma fille Justine. Le pasteur d'Urhwiller, la soeur du corbeau, tiers digne de confiance, son avocat ou cafard, Maître Delphine Roughol, ainsi que vous-même, bourreau juge pour enfant, veillez aux intérêts supérieurs de mon aînée. D'autre part, selon la cour d'appel de Versailles, ma fille Justine est aujourd'hui en âge de se faire entendre, de préciser son point de vue et ses opinions. D'ici quelques temps, même si je ne « collabore » pas, vous pourrez donc confirmer ou infirmer les problèmes de santé dont parle ou se plaint parfois Justine.
La mère de Justine est décédée en 1999. Dans une correspondance du 3 décembre 2009 (pièce n° 5), vous me rappeliez que je suis toujours détenteur exclusif de l'autorité parentale sur ma fille aînée Justine - j'adore le cynisme et l'hypocrisie, surtout celui de professionnels de la justice ou de la Dass, n'hésitez pas à m'en renvoyer de pareilles. Dans les faits dont vous ignorez peut-être tout, ce sont d'autres que moi qui exercent l'autorité parentale sur ma fille Justine, depuis 2004 au moins. A l'occasion, vous pourriez envisager de me déchoir pour ne plus m'accorder qu'un simple droit très occasionnel et approximatif de surveillance sur ma fille aînée, ce serait plus conforme à ce que je peux encore exercer - car j'apprécierais aussi, parfois, un peu plus de franchise, d'honnêteté et de sincérité de la part de la magistrature de ce pays.
En février dernier, selon France Soir (pièce n° 3), Jean-Marie Bockel, secrétaire d'Etat à la justice, a « enfin insisté sur le soutien à l'exercice de l'autorité parentale, en constatant que les mesures prises à Mulhouse avaient eu des résultats `' en demie teinte ", certains parents étant `' totalement déconnectés " . » La chancellerie elle-même pourrait déjà s'être fait une raison : mener des expérimentations ou confier des missions à l'ARSEA, ce n'est peut être pas la panacée. Mais vous êtes indépendant ; vous pouvez encore vous obstiner ou persister et vous référer toujours à ce que des gorets vous rapporteront ainsi qu'à ce que le pasteur d'Uhrwiller vous expliquera. Vous pouvez bien évidemment faire suivre également la présente aux services concernés de l'ARSEA, en Alsace, soit ceux d'Ostwald, dirigés par Monsieur Thomas Resch ; mais je pense qu'ils n'en feront pas grand chose.
Vous pouvez savoir que, depuis 2005, mes paroles et écrits en public comme sur Internet ont fait l'objet de très nombreuses critiques ou complaintes en chambre du conseil, à huis-clos. Fin mai 2008, le ministère public en la personne du substitut Laeticia Felicis, le pasteur d'Uhrwiller et le juge pour enfant Xavier Serrier m'avaient supplié de supprimer mon blog ; en 2009, la cour d'appel de Versailles confirmait en tous points ; en janvier 2010, la cour d'appel de Versailles confirmait à nouveau. Mon blog est toujours en ligne ; récemment, deux huissiers de justice ont matérialisé tout son contenu (pièce n° 4). Pour le moment, je n'ai nullement l'intention de faire disparaitre un jour mon blog d'Internet. La présente lettre ouverte à votre attention est publié dans un billet dont le titre est le suivant : « Lettre ouverte au complice ou pédocriminel du siège ».
Dans un billet du 3 avril 2010, je publiais peut-être tout aussi intéressant que la présente, « Un bilan », une synthèse grossière, après sept années « d'assistance éducative ». Je vous en joins l'essentiel (pièce n° 8). Vous remarquerez peut-être qu'avec d'autres, je soutiens une mère qui est elle aussi priée de faire disparaitre son blog ; depuis juin 2009, elle subit de plus en plus de pressions et vient de recevoir une ultime lettre d'intimidation ou de mise en demeure. Un petit procès pourrait suivre à l'occasion duquel elle est susceptible de déterrer de très vieux textes, de 1881, relatifs à la liberté d'expression, ainsi que de plus récents, de juin 2004, relatifs à la confiance dans l'économie numérique.
Vous souhaitant bonne lecture, je vous prie de croire, Monsieur le juge pour enfant, en l’assurance de mes plus respectueuses salutations.
Copie à Madame Michèle Alliot-Marie,
Garde des Vélodromes et Ministre de la Justice
P.S.: Ma soeur trisomique t'emmerde, pas qu'un peu, et elle emmerde tout autant tes pairs et ton ministère public. Si t'es pas content, trouve toi un drapeau français.
Pièces jointes, toutes publiées et commentées, parmi d'autres, sur Internet :
1) Une ordonnance du 15 mars 2010 du juge des tutelles,
2) Une correspondance du 22 mars 2010 de Monsieur Thierry Baranger,
3) Un coupon de presse taillé dans France Soir du 19 février 2010,
4) Un extrait d'un constat d'huissier du 15 mars 2010,
5) Une correspondance du 3 décembre 2009 du juge des enfants,
6) Une correspondance du 28 octobre 2008 du juge des enfants,
7) Une correspondance du 8 mars 2010, au juge pour enfant,
8) « Un bilan », d'un billet du blog http://justice.cloppy.net,
9) Une photo d'une lettre du corbeau, au dossier du juge pour enfant,
10) Une main courante de janvier 2005, un document « confidentiel »
Entre Constitution, grotesque et discours sakozystes ?
Cet ouvrage du Cercle des Constitutionnalistes paru en 2008 me plait beaucoup. Page 115, sur le « respect de la Constitution », Jean-Marie Denquin affirme que « Une constitution est faite pour être respectée ; cette évidence n'a jamais été discutée. » En 2001, dans La monarchie aléatoire, Jean-Marie Denquin écrivait que « Cette vision des choses a mis du temps à s'imposer : au XIXe siècle plusieurs légitimités s'affrontaient encore. Mais aujourd'hui l'idée de légitimité démocratique n'a plus, en principe, de rivale. » En décembre 2008, à la cour de cassation, tout vacillait encore.
En février 2006, Michel Troper nous disait que, en France : « La seule source de droit étant la loi, qui est l'expression de la volonté générale, parce qu'elle émane du peuple ou de ses représentants, un juge qui produirait du droit serait vu comme une institution antidémocratique. » Dans ce même discours ou pamphlet, Le gouvernement des juges, de la littérature de combat, Michel Troper nous parlait d'un « repoussoir absolu » tandis que d'autres évoquent le plus souvent un simple « spectre ». Michel Troper passait alors assez rapidement sur une première définition qui « ne se rencontre pas fréquemment dans la doctrine juridique, mais qui appartient plutôt au langage courant », décrivant « toute situation » dans laquelle des magistrats « paraitraient » disposer d'un pouvoir politique « excessif », « parce qu'ils peuvent s'opposer soit à des décisions, soit à des hommes politiques ». Une troisième définition possible est plus intéressante : « le gouvernement des juges serait celui dans lequel les juges ne se contenteraient pas d'une participation au pouvoir législatif, mais exerceraient la totalité du pouvoir. Dans l'expression gouvernement des juges, le mot gouvernement serait pris dans son sens de pouvoir total, comme dans `' forme de gouvernement ". Il y aurait donc un gouvernement des juges qui serait l'une de ces formes, par exemple une variété d'aristocratie. » Pensait-il à la Moldavie française ou plutôt à l'Ancien régime, à ces lettres de cachet pour affaires de « famille », ces affaires supputées « privées » ?
Le pamphlet de Michel Troper est très drôle, je vais le relire et bien fouiller divers ouvrages pour mieux m'y référer par la suite : « Comme les spectres n'existent pas, on peut facilement démontrer que ceux qui les évoquent sont des naïfs, des filous ou des ennemis de l'Etat de droit. » D'un de mes billets de juin 2009, « Le pasteur est propre », je commentais un arrêt rendu l'an dernier, par la chambre des créatures inférieures de Versailles :
De l'arrêt du 22 mai 2009
Ma mère est morte il y a 3 ans. Page 4 du même arrêt, un autre vilain lapsus ou une très fâcheuse coquille ? Alors que Justine était à l'OSE et que sa maman est décédée en 1999, on peut lire que, en 2004, « la médiatisation des rapports mère/fille organisée par le service gardien avait eu des effets bénéfiques mais pas au point de justifier un retour de Justine au domicile du père... » Bien lire « en 2004 », « la médiatisation des rapports mère/fille ».
Sur le net, on peut lire que « s'il est un sujet qui sépare [protestants et catholiques], c'est bien celui de l'approche de la mort et de l'accès à un éventuel au-delà. » Récemment, dans le Parisien, on pouvait lire que « nous ne réagissons pas tous de la même manière après la perte d’un proche. » Mais s'il fallait absolument plaire au pasteur...
Très récemment, les juges se sont donc un peu ressaisi quand même, leurs plumes ont bougées, je les avais encore prié assez fermement de rendre un arrêt moins brouillon, mieux « motivé » comme on dit dans leur jargon. Mais lorsqu'on lit bien ce pamphlet de Michel Troper, il se pourrait qu'il n'y ait « gouvernement par les juges » que « si les cours se dressent contre la volonté des élus ». Or même si je me suis déjà beaucoup plaint de décisions de justice ainsi que de certains juges, le château semble être tout à fait satisfait par les mêmes décisions, notamment celles rendues par Nanterre et Versailles. En tous cas, ni notre chantre ni aucune de ses dépendances n'ont jamais rouspété... en vertu de grands principes républicains ? Aucun autre élu ne s'en est vraiment offusqué non plus ; certains, souvent compatissants, m'ont parfois répondu par écrit. Il n'y a donc pas le moindre problème, bizarrerie, ni aucun « spectre ».
Les 50 ans de la Constitution de 1958, page 75
Dans Le gouvernement des juges, citant de grands noms, Michel Troper confirmait bien : « si les juges ne gouvernent pas, c'est parce qu'à tous moments le souverain, à la condition de paraître en majesté comme constituant, peut, dans une sorte de lit de justice, briser leurs arrêts. » « La petite saucisse et ses fayots » vont ils encore longtemps rester aphones ou comme agglutinés au fond de la boite, ou vont-ils un jour s'extraire et oser répondre en public ? L'avenir nous le dira ; aujourd'hui, ils déambuleraient plutôt au salon de l'agriculture. Je les ai pour ma part bien assez souvent provoqués ou interpellés, par toutes les voies possibles et à l'occasion de nombreuses opportunités qui se sont présentées au cours de ces dernières années.
J'ai un gros rhume, ça me fatigue. Je complèterais ce billet un peu plus tard. Le chapitre II, Valeurs, et ce que j'ai déjà lu concernant la laïcité et les « sectes », des dangers pour la République ou la démocratie, m'inspire. J'espère avoir bientôt Justice et subversion, de Jean-Claude Lherbier, je pense que ce livre pourrait compléter. Les juges du coin ont beaucoup soutenu les travailleurs sociaux de l'OSE France, ceux de l'ARSEA également, des juges, des psychologues ou ce psychiatre, Magalie Bodon-Bruzel, beaucoup soutenu aussi le pasteur d'Uhrwiller et sa soeur, le corbeau de cette histoire, soutenu également le Conseil général du Val d'Oise, n'hésitant pas à s'emparer d'opinions que je n'hésite pas à qualifier de scientistes. Je suppose que du haut de leurs sièges et juchoirs, martelant que ma soeur aînée est trisomique, ces mêmes professionnels et ce pasteur rétorqueront qu'ils ont surtout « sauvé » le « psychisme » de ma fille Justine ?
Un « rapport » au dossier « d'assistance éducative » de Justine
J'ai souvent parlé de « pratiques » qualifiables de sectaires, beaucoup déjà lorsque j'étudiais le travail des professionnels de l'OSE France. Entre 2004 et 2006, Richard Josefsberg rapportait et râlait beaucoup, toujours à huis-clos, en chambre du conseil. Très récemment, les professionnels de l'ARSEA Ostwald râlaient encore eux-même, à huis-clos. Thomas Resch, également « éduc spé. », m'a semblé être encore plus courageux et fuyant que Richard Josefsberg. Tout est parfait ainsi, suffisant et acceptable, irréprochable, des moralistes et des oies marchant côte à côte nous l'assureront.
Comment va le psychiatre, ce « précieux atout » ?
Par moments, je me suis fait du soucis pour le Docteur Magalie Bodon-Bruzel, elle a eu quelques difficultés pour me recevoir. Son secrétariat, confus, me disait à une période qu'elle avait beaucoup de travail, peut être un colloque ou un crime. Plus tard, tout aussi confus, son secrétariat m'apprennait que le Docteur était malade. Elle pouvait être très occupée, préoccupée ou stressée, par des examens ou suivis d'autres que moi. Ces psychiatres font un métier très difficile, ils doivent s'assurer que personne ne puisse un jour passer à l'acte, récidiver, poignarder des vieux chez eux, violer des enfants, poignarder quelqu'un dans la rue, jeter un enfant par la fenêtre, pousser un jeune père de famille sous un train, etc, etc. Le porte voix de l'UMP, Frédéric Lefebvre, nous dira que ces psychiatres anticipent ?
Politiques
Incarcération - La première "prison après la prison" fait un nouveau tollé au sein des magistrats
France Soir (avec Reuters), le jeudi 6 novembre 2008 à 15:43, extrait
"Le centre de Fresnes est le symbole d'une nouvelle justice, une justice qui protège, une justice qui sanctionne, une justice au service des Français. C'est aussi le symbole d'un engagement fort : celui de la lutte contre les criminels les plus dangereux et du refus de la fatalité", a dit Rachida Dati à Fresnes dans un discours d'inauguration.
06 novembre 2008, www.justice.gouv.fr, extrait
Ouverture du centre socio-medico-judiciaire de Fresnes
Discours de Rachida Dati, Garde des Sceaux, ministre de la Justice
Je veux aussi remercier le docteur Bodon-Bruzel, psychiatre, qui a accepté de mettre au service de cette structure son équipe avec toute son expérience. Elle intervient déjà au sein du service médico-psychologique régional de Fresnes et a travaillé en unités pour malades difficiles. C'est un précieux atout.
Le Docteur Magalie Bodon-Bruzel était-elle surchargée, fin 2005 ? Les ressources dans ces secteurs, la psychiatrie ou la santé mentale, sont assez rares. En décembre 2005, elle devait me recevoir, mais elle était elle-même tombée malade. A peine plus tard, elle rendait donc un rapport dans lequel elle relevait, en premier, un antécédent familial : « M. KANT a une soeur aînée trisomique ». Tu parles d'une expertise, mais elle plait beaucoup à sa magistratüre, ça la déculpabilise ?
J'en ai encore discuté récemment, avec un criminologue. Je crois qu'il a été scandalisé par tout ce que je lui ai raconté. D'après des juges du coin et leurs experts, je serais parano. Ce sont des malades mentaux extrêmement dangereux. J'attends toujours des commentaires de professionnels sous ce billet : Un cas clinique, histoire d'en rire.
En 2005, le Docteur m'a posé deux lapins. Le 13 décembre et à une autre date, peut-être en octobre 2005. Personne ne m'avait prévenu que le Docteur était tombé malade le 13 décembre, je m'étais rendu à l'UMD pour rien. Pas grand monde ne sait ce qu'est une UMD. Des professionnels parleront du bout du monde de l'univers carcéral, un certain Jean-Amédée Lathoud devrait à présent bien connaitre. Le Docteur Bodon-Bruzel pourrait le recevoir un jour, par le passé, elle avait déjà reçu Rachida Dati, à Fresnes. Mais tout dépendra peut-être des directives qu'il recevra de son ministre, MAM ?
Sieg Versailles !
Je viens de recevoir du courrier. J'apprends que la magistrature du coin reconnait enfin que ma fille cadette est née en 2003, ce qui figure depuis toujours aux fichiers de l'état civil ? Mais ce n'est peut être qu'une coquille dans le dernier arrêt rendu. En effet, selon « l'autorité de choses jugées » par le passé, par Versailles ainsi que par Nanterre, ma cadette devrait être née en 2001... Que de progrès après cet ultime appel. Encore un ou deux passages à Versailles et les juges du coin reconnaitront peut être timidement que la Shoah, ce n'est pas qu'un mythe ?
Dans ce même arrêt on me reproche de ne rien démontrer tout en me déniant encore tout droit et même possibilité de le faire un jour ? Par contre, le pasteur d'Uhrwiller « expose », « dit », « explique » en un très court paragraphe, et la Cour suit... Je ne peux que repenser encore à ces juges qui marchent au pas aux côtés de ces grandes figures d'avant 1905.
Feuilleter La République et l'Eglise (il y a un siècle)
Je crois que la chambre des créatures inférieurs n'a pas compris que je n'attendais plus qu'une choses de sa part, soit qu'elle se ressaisisse, soit qu'elle recrache encore du papier noirci d'encre, ce qu'elle vient à nouveau de faire.
Je constate aussi que le cadre défini par le juge Thierry Baranger a définitivement volé en éclat, fin juillet dernier. Selon lui, ce n'est pas à l'enfant de décider, or il apparaitrait maintenant que l'enfant est à présent ferme : Justine ne veut pas être scolarisée à Paris, elle exige de rester à Hagenau ? Quelle importance après tout, elle est « placée » là bas aux frais de la collectivité... Par ailleurs, les travailleurs sociaux de l'ARSEA ou ces kapos du social ne souhaitant pas travailler avec moi, je pense que plus globalement, la décision confirmée ce 15 courant, par la Cour, restera sûrement inexécutée, comme de précédents jugements ou arrêts rendus par Nanterre et Versailles. Mais conformément aux usages de la Cour, comme depuis plusieurs années déjà, le jugement déféré est confirmé en tous points. Il suffisait à sa Cour de motiver mieux. A la suite, quelques extraits. Mes conclusions déposées en décembre dernier semblent avoir été lues.
Le pasteur d'Uhrwiller n'en peut plus de « ce cirque », que je ferais souffrir à Justine ? Pauv'chérie ; le pasteur devrait lire du Barella, elle s'apercevra qu'hors de sa paroisse et des huis clos, ce même cirque peut faire rire. J'avais très bien expliqué à l'ARSEA que Justine en personne ne souhaitait plus retourner dans les prétoires, que sa présence n'y était plus requise puisqu'elle peut y être représentée par son avocate, susceptible de mieux la conseiller aussi. En décembre dernier, Justine n'y serait-elle plus venue de son plein gré, bien entourée par Mme Romain, son avocate et ce même pasteur ? Ce n'est pas son père qui a trainé Justine à Versailles, ce 11 décembre dernier ; mais elle a pu y être convoquée par la Cour... qui note : « Justine a souhaité être entendue en présence de son père ». Tout ce cirque nous serait-il à tous imposé par l'enfant qui n'en ferait qu'à sa tête ? Ne serait-ce pas précisément ce que le juge Thierry Baranger souhaitait un jour assainir ?
Je pense que d'ici quelques temps, je vais me faire un plaisir de répondre à la Cour, notamment sur des points sensibles et particuliers tel que celui du « prosélytisme religieux abusif ». Ca va beaucoup plaire à Richard Josefsberg, de l'OSE France ; il gémissait déjà mi 2005, c'est un peu suite à cela que le si bon Docteur Magalie Bodon-Bruzel est intervenu dans ce dossier « d'assistance éducative ». Mais je parlerais plutôt de pratiques proprement sectaires. J'ai tout mon temps pour murir une réponse. En effet, en décembre dernier, la Cour me rappelait bien que la quille, soit la majorité de ma fille aînée et la fin de ces mesures « d'assistances éducatives », ce n'est que dans deux ans ; d'ici là, Justine restera donc en Alsace, avec un pasteur et une sociale travailleuse - point. D'autre part, ce n'est qu'en octobre 2012 que l'OSE fêtera son centenaire, ce qui me laisse également assez de temps pour rédiger un petit pamphlet.
Mais pour « bien » répondre déjà au petit paragraphe, plus bas, publié sous la lettre de la MIVILUDES, d'avril 2006, soit à ces pitres en robe noire ainsi qu'au Docteur Magalie Bodon-Bruzel, un bouffon en blouse, et à son prédécesseur, Madame Claire Davidson, je ne vais pas me gêner et publier bientôt l'intégralité d'autres décisions de justice qui ont été rendues par d'autres prétoires que ceux de Nanterre et de Versailles, tel que :
- celle rendue en 2002, par Strasbourg(67), un non-lieu d'un homicide involontaire, suite au décès subit de la mère de Justine, en milieu hospitalier,
- celle rendue en 2005, par Antony(92), par le juge des tutelles, qui confirmait finalement mon statut d'administrateur légal des biens de Justine, quelqu'un souhaitait que je sois déchu,
- celle rendue par Anthony(92), début 2007, qui m'inscrivait sur la liste électorale alors que des représentants de la préfecture et du TGI de Nanterre avaient refusé de le faire,
- celle rendue par le tribunal administratif de Strasbourg, qui a étouffé mon recours contre l'Etat suite au non-lieu rendu en 2002,
- l'arrêt rendu en décembre 2008, par la cour de cassation, déjà publié dans ce blog, qui reste toujours sans le moindre commentaires, comme ces vidéos,
- une correspondance de septembre 2009 qui confirme que je détiens toujours et malgré tout l'autorité parentale sur ma fille Justine,
- le très simple et si sobre rappel à la loi imposé en décembre dernier, par le parquet de Paris, je venais de déployer une banderole dans cette cité, à l'occasion des 20 ans de la CIDE
Notant d'abord que ma soeur aînée est trisomique, le Docteur Magalie Bodon-Bruzel affirmera que rien de tout cela est réel. Madame Claire Davidson poursuivra, dans le prolongement de l'OSE France : « M. KANT est un très vilain procédurier, il est peut être dangereux ». C'est à ce moment là qu'interviendra ponctuellement le juge Thierry Reveneau, soutenant que « les larmes versées à l'audience par l'enfant démontraient... » On s'apercevra peut-être aussi que les paranos, les zinzins ou les oies sont plutôt du côté de ceux qui recherchaient mes comptes au Japon, ceux sur lesquels j'aurai pu verser les fortes sommes perçue suite à mon recours contre l'Etat, après le décès de la maman de Justine... Je percevais 90 euro par mois, l'allocation dont peut bénéficier tout orphelin d'un parent. Depuis plusieurs années, cette allocation est due à Madame et Monsieur Clementz qui n'a à ma connaissance jamais le moindre compte à rendre à personne. Madame et Monsieur Clementz bénéficient aussi des indemnités de tiers « dignes de confiance » et bénéficient aussi comme du soutien de toute une institution. En effet, ils n'ont jamais eu besoin du moindre avocat dans les prétoires du coin.
Je pourrais encore retrouver d'autres jugements ou republier aussi des correspondances qui m'ont été adressées par divers ministères, élus, Conseils généraux, par l'Elysée ainsi que par divers services tel que le SCPC. En regard de tout cela, Madame et Monsieur Clementz, les tiers « dignes de confiance », un statut qu'ils revendiquent et que leurs accorde gracieusement la Cour, ne pourront rien avancer du tout ? Les arrêts de Versailles, les jugements rendus par Anne Valentini, voire même ceux qui ne m'ont jamais été notifiés par Nanterre... Le pasteur d'Uhrwiller pourra aussi « exposer », « dire » et « expliquer », peut être un peu prêcher aussi.
Mais je crois que je publierais d'abord le mémoire du juge Xavier Serrier qui se défendait contre moi, à la fin 2008. Tout le monde pourra alors constater comment ce dernier se sera défendu contre moi, en cassation, me réclamant 2 500 euro qu'il n'a jamais obtenu. Je venais de le pousser de son siège. Quelle offense, un magistrat du siège est réputé inamovible ! Aurais-je vexé la magistrature française pour avoir touché un jour et vraiment l'un des leurs ? Certains « aspects narcissiques » seraient alors à rechercher maintenant ailleurs qu'à Bagneux, dans le 9-2.
De l'arrêt rendu ce 15 janvier 2010,
par la cour d'appel de Versailles
Des conclusions ou « histoire d'en rire » encore
Aujourd'hui, dans la chambre des créatures inférieures, à Versailles, ça s'est plutôt bien passé, je pense même savoir ce que ma fille me reproche : d'avoir été « placée ». Eh ben si la Dass ou cette sorte de justice médiévale travaillait mieux et si ses deux très chères tantes maternelles n'avaient pas exercées tant de pressions, en pourrissant tous les dossiers de l'ASE, de l'OSE France, de l'ARSEA, du juge pour enfant, de la cour d'appel, du juge des tutelles, etc, etc, on en serait peut être pas là ? Moi, je reprocherais plutôt à la Dass d'avoir « prélevé » un enfant, question de point de vue.
C'est super, dans mes conclusions écrites, où je renvoie vers un billet de Dadouche, chez Maître Eolas, je précise bien qu'un « placement » de cette nature serait plutôt un très gros échec de la Dass, donc, des professionnels. Par ailleurs, je n'ai pas décidé de « placer » Justine, je n'en ai pas du tout les pouvoirs. Si je les avais eu, elle restait à la maison, basta. C'est Anne Valentini qui a « choisi » tout ça, « éclairée » par les professionnels de l'OSE France, plus particulièrement Mme Josefsberg. En décembre 2008, Justine me téléphonait et me demandait « pardon » pour ce qui s'était passé. Je lui avais répondu que ce n'était pas de sa faute, qu'elle n'était que l'enfant, que des pros avaient fait n'importe quoi.
Les orphelins ont souvent un parent
AFP, 24/11/2009 | Mise à jour : 16:21, extrait
Selon la BBC, qui cite une enquête de l'ONG "Save The Children", 4 enfants sur 5 dans les orphelinats du monde entier auraient un parent en vie. D'après ce rapport, certains orphelinats exerceraient des pressions sur les parents pour pour qu'ils abandonnent leur enfant, plaçant ces derniers dans des conditions difficiles et parfois dangereuses.
Mon opinion est aujourd'hui assez similaire à celle du ministère public, à celle du rapporteur ainsi qu'à celle du juge Thierry Baranger. Le ministère public a requis une prorogation de la mesure, soit le placement et des droits de visite. J'ai perçu un rapporteur un peu ennuyé car, pour le moment, ma fille ne souhaite pas de contacts suite à ce qui s'est passé, à la rentrée. Pour le pasteur, c'est à l'enfant de choisir sa voie, en Alsace, sans contacts avec ce père, parce que ça perturbe. Cependant, ce n'est pas à l'enfant de décider, aujourd'hui, les juges semblent tous être plutôt d'accord sur ce point, moi aussi. Mais quand ca part en vrille, c'est la parole de l'enfant qui est instrumentalisée : « que l'enfant, redoutant les discussions, disputes et tensions sur ce point, ne souhaite plus se rendre chez ce dernier pour l'instant » (c)2005 Anne Valentini, voire parfois pire, « les larmes de l'enfant à l'audience démontre que... » (c)2005 Thierry Reveneau. A l'ARSEA, c'est pareil, ils ne discutent pas, ou alors, ils ont un « rapport » à pondre, un « travail » à faire. Quand l'ARSEA « travaille », c'est aussi terrible que lorsque l'OSE France « travaille ». Le pasteur, c'est différent, il ne veut pas « polémiquer ». Quand on est tranquille, tous en famille, loin de ces gens là, et qu'on a un peu discuté, ça va. Souvent, je me demande si l'humain, ce machin socio-culturel, est encore un être de langage. C'est probablement has been, je ne trouve plus d'autre explication.
Plus tard, on entendra que « c'est l'enfant ou la tante qui l'a dit, on pouvait pas faire autre chose ». On entendra aussi que « c'est forcément vrai puisqu'un juge l'a écrit ». Ces jours-ci, j'ai repensé au décès de sa mère. Au cours d'un dernier rendez-vous avec un expert, les pros ont aussi raconté n'importe quoi pour tenter de se disculper : « elle ne se plaignait plus ». Elle était épuisée et gavée d'antalgiques. Mais maintenant, cette affaire là est donc déjà étouffée.
A l'audience, j'ai précisé que je n'allais pas brusquer ma fille, je l'avais d'ailleurs bien dit à Mme Romain ainsi qu'à M. Roth. En effet, je ne demande pas « de droits sur elle », mais que nous puissions avoir des relations, je pense que ce serait le minimum. Resterait à savoir comment refaire ce qui vient juste d'être défait... alors que d'autres s'y opposent. Puis j'ai encore essuyé quelques reproches, comme d'habitude, de la part du pasteur, on s'y accoutume aussi. J'ai bien dit aux juges qu'ils rendront une justice médiévale s'ils s'en tiennent aux « faits » et s'ils écoutent le pasteur et l'ARSEA, cela figure d'ailleurs bien dans les conclusions que je viens de déposer, elles sont parfaites. Je pense qu'ils auront de nombreuses précisions, s'ils arrivent à les lire. A l'audience, j'ai bien dit que je souhaitais provoquer un changement, c'est écrit dans ces conclusions. On m'a fait savoir que je pourrais être condamné car il y aurait des mots à ne pas employer dans les prétoires. J'ai répondu que c'était à présent sans la moindre importance, mais tout en insistant bien pour qu'ils les lisent. Si l'assistance éducative « doit profiter à l'enfant », certains pourraient avoir un très gros choc, et pas simplement du fait de mes mots. En effet, dans mes conclusions, certains mots sont vraiment très durs, mais je pense qu'il le fallait.
Il y a eu discussions car je souhaitais faire appel de simples correspondances, c'est dans mes conclusions, elles sont vraiment super. Pourvu qu'ils puissent les lire. Au printemps dernier, c'était pareil, l'audience était pas mal. Et puis paf : « papa zinzin ». Aujourd'hui, le ministère public a très bien entendu que j'étais gêné par cette expertise « psychiatrique » avec, en haut, « soeur trisomique », et en conclusion, « parano ». Mais c'est donc sans grande importance d'après ce que j'ai perçu, puisque « le placement profite »... et avec de nouveaux prétextes : tout le bordel de la rentrée et un « fait » flagrant, à l'audience, à savoir que le père ne « collabore » toujours pas. Ce « placement » profite, mais à qui ?
Au cours de cette audience, quelqu'un s'est interrogé et a dit que la quille, c'est dans deux ans ; sûrement pour me rassurer. Au départ, je pensais que tout était « ponctuel » ou provisoire, que tout allait s'arranger, que quelqu'un finirait par y voir plus clair. Mais ça ne s'est donc jamais produit, malgré tout ce que j'ai dit et écrit, crié sur tous les toits et devant des ministères aussi. Ah, ces pierres philosophales, les astres, les lettres de corbeau, les prêches de pasteur, les psychologues et autres voyants et charlatans, où ça nous mène... Parfois on parle de « transitoire » pour plusieurs années ; mais ça c'est à Verchiny, où le placement « provisoire » dure à peu près 7 ans. En 2003, lorsque l'ASE a écrit « durable », c'était donc bien cela : « oublie cette enfant, elle n'est pas bien chez toi ; on va bien s'en occuper, toi, tu es indigne ; tu la fermes ; cesse de faire le procédurier, tu fais chier avec tes droits ; il faut rassurer tout le monde ; tu es intrusif, ce qu'on fait ne te regarde pas ; t'y comprends rien, c'est nous, les professionnels ; puis, si t'es pas d'accord, on revient avec un juge, toutes ses décisions s'imposent. » Mais bien avant ces « difficultés familiales », je pensais plutôt qu'on pouvait s'adresser en toute confiance à des services publiques ainsi qu'à des professionnels tel que de la justice, pour être un peu tranquille chez soi. C'est dans mes conclusions.
Dans mes conclusions, je rappelle qu'hier, c'était la journée internationale des droits de l'homme. Je crois que j'ai fourré un gros pétard dans le prétoire. Le même gros pétard fume déjà, fourré au parquet de Paris. Délibéré le 15 janvier.
Aujourd'hui, dans les couloirs, on m'a demandé pourquoi je n'avais jamais réclamé une contre-expertise « psychiatrique ». Sans rire ? Il devait s'agir d'un « malentendu », je réclamais et j'attendais, depuis longtemps. En mai dernier, la chambre des créatures inférieures la refusait encore. Je n'en réclame plus, c'est dans les conclusions que je viens de déposer.
J'ai eu une petite conversation à l'issue de l'audience, avec l'avocate de Justine. Cette dernière, Justine, voudrait maintenant simplement que je supprime quelques anciennes lettres ; ça va suivre. Avec l'avocate de ma fille, j'ai beaucoup discuté de problèmes de communication. Elle même a fini par dire que, sur certains points, il pouvait y avoir eu des « malentendus ». Si personne ne parle, si d'autres rendent des torchons, des expertises indignes de femmes de ménage et si les juges s'y fient, comment les éviter, ces « malentendus » ? D'autre part, nous en avions déjà discuté, elle a soulevé un point de droit qui m'avait échappé. Tout est donc à géométrie variable. En effet, je ne peux pas parler de droit, ni même d'humanité, et personne ne me parle jamais. A quoi je sers aux audiences ? A éclairer les juges ? L'assistance éducative, c'est donc juste pour pourrir les parents, broyer les familles, surtout si les parents sont pas d'accord et quand la Dass insiste pour venir « prélever » un enfant ? Tous se demandaient pourquoi je ne communiquais pas un vulgaire document administratif. Je ne suis pas sûr qu'ils m'aient compris, mais je verrais bien si les juges répondent ou non à mes conclusions...
Après l'audience, l'avocate de Justine m'a expliqué quelques trucs. Elle estime qu'elle ne peut pas communiquer avec moi. A la rigueur, elle aurait pu écrire au juge pour enfant qui pouvait m'ordonner de communiquer le document administratif dont ma fille a besoin. Tout un flanc pour un bout de papier... Alors que d'autres adultes qui pourraient clairement m'adresser une demande ne font rien, sauf prêcher voire geindre au cours des audiences, surtout quand je parle, soit encore un fait avéré : un parent qui ne « collabore » pas, un « pas content », qui « peut aller se faire soigner ». Ca va rassurer Maître Eolas. Et puis tant pis, je ne serais donc plus qu'un père pourvoyeur de documents administratifs ; ça va être vite vu, c'est probablement le seul qui va intéresser ma fille. Pour le reste, manifestement, le pasteur Clementz se débrouille tout seul avec je ne sais qui, peut-être la Dass, sans jamais rien me communiquer ni jamais rien me demander.
Tout ça ne choque personne. Pourtant, je « bavarde » depuis des lustres. Tout est donc normal.
Les barbouzes de l'ARSEA avaient jeté le doute sur tout le passé et souhaitaient en faire table rase. Ils « travaillent » donc comme les autres. En effet, ne pouvant pas savoir comment s'est passé cet été, en famille, ils envisagent de s'orienter définitivement vers l'avenir... et travailler plus encore, avec le pasteur, sans moi, car, évidemment, je ne « collabore » pas. Décidément, ils insistent. Pourtant j'avais bien dit à Mme Romain ainsi qu'à M. Roth qu'ils étaient les pros et que j'attendais une solution pour que ça se débloque. En réponse, dans leur rapport, j'ai cru lire qu'ils sont bien des éducateurs. Ils souhaitent me laisser à mes « combats juridiques ».
Le rapporteur a souhaité en savoir un peu plus. Justine a parlé un peu de ce qui s'est passé cet été, moi aussi, j'ai répondu un peu mieux sur un point de détail, un truc tout à fait ponctuel. Pour le rapporteur, il n'y a pas grand chose d'anormal, il relevait une simple « divergence éducative ». Elle est aussi un sujet qui a ses propres opinions, une ado. Quel ado ne critiquera ou ne s'opposera jamais à ses parents ? Evidement, ici, à la ville, chez les civilisés, ce n'est pas le presbytère d'Uhrwiller, en Alsace. Finalement, je pourrais avoir raison sur un certain nombre de points, je suis : mal conseillé, pas assez croyant, trop civilisé, pas assez matrifocal, j'aurai du entendre les souffrances de Carole qui voulait garder sa nièce. Ca m'apprendra. Je retiens que les enfants, ça doit pousser dans les villages, chez les tantes qui les réclament, ca fait du travail pour la Dass comme ça les parents peuvent faire tranquillement appel et étudier la faune qui grouille dans les prétoires, les couloirs et les campagnes. Mais patientons, et voyons la suite.
Madame Romain était là. Elle était par moments très gênée, elle a pu apprendre des trucs. En partant de chez moi, j'ai mis la main sur un cahier de notes. J'ai relu celles du colloque de la FNS3. C'était fabuleux. En effet, et j'en ai un peu parlé à l'audience, dans ces notes, j'écrivais bien que l'ARSEA menait alors des « expérimentations » avec le ministère de la justice, précisément pour ces torchons qu'ils rendent à la justice. M. Didier Alain avait fourni un certain nombre d'explications, disant que les budgets pour tous ces barbouzes allaient fondre. Pour ce qu'ils rendent et font, un parjure par ci, un torchon par là, ça répond pas quand ils sont convoqués, etc... bref, c'est la Dass et sa justice, dans toute sa splendeur.
Plus bizarre, même l'avocate de Justine s'est dite choquée : l'ARSEA parle de difficultés scolaire, envisage même une « orientation ». D'après son avocate, à l'école, ça semble aller, Justine s'accroche. Si c'est bien la filière de son choix, il n'y a pas de raisons qu'elle échoue. Ce n'est pas une mome pour la Dass.
Au cours de ce même colloque, François Vigouroux est intervenu. La FN3S lui avait remis quelques rapports pour qu'il dise à l'assemblée ce qu'il en pense. D'après lui, les rapports sont trop long, personne ne les lirait, l'essentiel est à la fin, il percevait aussi une déperdition d'efforts à la lecture et à la rédaction. J'ai peut être fait une bétise en lisant et en commentant le plus récent « rapport » de l'ARSEA ?
La clef USB est au dossier, avec la carte de visite. Les blogs n'intéressent pas la justice. Personne n'a regardé ce qu'il y a sur la clef... pourtant, ça n'explose pas. A l'époque, j'envisageais bien d'envoyer des cartes postales musicales. Aujourd'hui, il a beaucoup été question de mon blog. Ceux qui vont lire mes conclusions du jour risquent d'être heurtés.
Aujourd'hui, j'ai demandé que le couple Clementz soit déchu de son statut de tiers « digne de confiance ». J'ai aussi demandé que d'autres travailleurs sociaux que ceux de l'ARSEA soient désignés. Ils sont peut-être un peu trop proches d'un certain ministère... et beaucoup trop proche du pasteur aussi ? Mais ils sont certainement tous pareils, des gorets.
Si je n'avais pas fait appel de la décision de juillet, le pasteur pouvait trainer des pieds pareil, il y aurait eu le bronx, l'ARSEA rendait ensuite son torchon, et ils étaient à nouveau « tranquilles » jusqu'en juillet 2010. En effet, la réponse aurait été de la forme « pas d'éléments nouveaux », le père ne « collabore » pas. Quoi qu'on fasse, l'issue est la même.
Ajout du 12, au matin... On en discute tranquillement dans notre propre sphère de réalité. Ma compagne me dit qu'en septembre, elle exerçait comme des « pressions » sur le pasteur, pour qu'elle réponde, et pour que nous puissions discuter, entre adultes, pour organiser les droits de visite. En effet, après lui avoir laissé plusieurs fois des messages sur ses répondeurs, elle lui a annoncé qu'elle allait écrire au juge si elle s'obstinait dans son mutisme. Le 22 septembre, ma compagne finissait par écrire au juge : « Comme je vous l'avais signalé dans un précédent courrier, l'organisation entre adultes est impossible du fait du refus de communiquer de Mme Clementz. ». Le 21 septembre, un fax et deux emails incendiaires du presbytère d'Uhrwiller parvenaient chez le juge, je l'ai vu ce 8 décembre. Aujourd'hui, la ligne téléphonique de Justine serait donc résiliée car nous l'aurions harcelée, le pasteur l'affirme. Lorsqu'on écoute le son et le timbre de chacune des cloches raisonner dans son coin, on s'aperçoit qu'on nage en pleine confusion émotionnelle ainsi que d'intérêts. Mais j'ai quand même le très net sentiment qu'au lieu de résilier « l'abonnement » de Justine, le pasteur aurait du résilier les lignes du presbytère, elles ne fonctionnent pas. Je me demande ce qu'en pensent les barbouzes de l'ARSEA, ils n'ont jamais cherché à « visiter » ma compagne ; la chambre des créatures inférieures ne l'a jamais convoquée non plus.
Ajout du 12, vers midi. C'est balaise, un pasteur et la Dass. C'était la période des évaluations, on rentre de l'école où on a beaucoup rigolé en constatant que là bas, la petite est aussi fichée partout comme étant « née en 2001 ». La maîtresse va rectifier. Je l'ai mise en garde en lui disant qu'un enfant qui aurait quelques difficultés « scolaires » et qui serait mal fiché pourrait rapidement faire l'objet d'un « signalement », surtout s'il paraissait être un peu agité ou en retard pour son âge. Il n'en faut parfois pas plus pour être « raflé » ou « orienté », elle semblait être assez d'accord avec cela.
Ajout du 13 dans la nuit... Je songe à ce que m'avait raconté cet avocat, devant le barreau. Il me disait que cette forme de justice n'est que pour ceux qui y croient. Il m'expliquait qu'il s'était passionné en voyant un dessin de Reiser, représentant un individu tout électrisé avec, à ses côtés, un flic et un juge ou peut être un avocat. Depuis quelques jours, je pense beaucoup, ressassant tout mes dossiers et ce que j'ai étudié. Je suis maintenant curieux de découvrir ce que les juges décideront encore d'écrire. Dans mon séjour, j'ai depuis très longtemps deux dessins de Loisel ; dans un cadre, un prédateur, les yeux lumineux et les canines dehors, un chat regardant fixement celui d'à côté ; dans l'autre cadre, deux piafs, des hiboux sur une branche, les yeux tous ronds, le petit piaf pouvant paraître un peu fragile.
Ajout du 13, peu avant minuit. Ces conclusions sont parfaites, il n'y a plus qu'à attendre le délibéré..
le résultat est souvent le plus original...
C'est tellement affreux de voir le destin en face.
Henrik Ibsen (1828-1906)
Loisel, son chat et ses hiboux, dans des cadres distincts
Bêtise
Du colloque du jour, je retiens une définition, celle de la bêtise : une faillite des connaissances, une mise en acte du refus de la responsabilité, une régression confortable à l'âge où on ne savait pas. M. Ruben Smadja, un spécialiste des enfants qui commettent « trop de bêtises », nous a invité à ne pas confondre avec l'erreur. Je ne parle depuis longtemps plus d'erreurs judiciaires, j'en étais plutôt rendu à parler d'incurie crasse de certaines administrations. Je vais aussi pouvoir parler maintenant de la bêtise de certains professionnels de la Dass, celle qui rafle des enfants et ne les rend plus jamais.
Au cours d'une petite pause, j'ai pu discuter très brièvement avec M. Jean-François Guthmann. Nous avons évidemment discuté un peu de rillettes, d'intérêt général et d'intérêts particuliers. En retour, je lui ai expliqué que j'ai une très bonne idée de ce que la presse peut faire de quelques déclarations « privées », tronquées, extraites de leur contexte. Aurait-il lu mon blog ou est-il souvent amené à parler de cette histoire déjà très ancienne ? Il m'a bien dit qu'il suivait de très loin cette affaire, le « placement » de ma fille Justine, et qu'il était ravis de pouvoir mettre enfin un visage sur mon nom. En repensant à ces évêques, je lui ai répondu que contrairement à d'autres, je n'ai absolument rien à cacher. Je lui ai même expliqué sommairement comment et pourquoi on m'a interpellé ce samedi 21 novembre, aux abords du barreau de Paris.
M. Guthmann m'a expliqué qu'à l'époque, en 1993, lors de ce scandale sanitaire, il ne souhaitait pas donner des noms et par là, préserver les emplois de 250 personnes. Il me semble qu'à son avis, il paraissait inutile d'en dire plus alors qu'il n'y avait plus de risques sanitaires pour les consommateurs. A cet ancien interview de l'Humanité, il ajouterait surtout que les familles alors directement concernées par un décès avaient toutes été invitées à porter plainte, cette démarche devait leurs permettre d'accéder au dossier judiciaire et à son contenu. Bref, dans l'intérêt général, chacune de ces familles aura donc été renvoyée à des procédures individuelles, longues, douloureuses et aux issues hasardeuses ?
J'ai répondu à M. Guthmann en lui disant que j'avais aussi une certaine conscience de l'intérêt général. Je lui ai d'ailleurs bien fait remarquer que je n'avais pas perturbé ce colloque de l'OSE France même si certains propos d'intervenants m'ont par moments irrité (comme très souvent, lorsque j'assiste à des colloques ou des débats de professionnels).
En nommant Richard Josefsberg qui était aussi présent au centre communautaire, j'ai remis ma carte de visite à M. Guthmann et je lui ai expliqué qu'aujourd'hui, je n'hésite plus à parler de pédocriminels. Le colloque reprenait ensuite avec une intervention étrange de M. Roger Fajnzylberg qui a immédiatement tenu à rassurer l'audience, affirmant que le « placement » n'est pas le coeur de métier ou d'activité de l'OSE France. Aujourd'hui, en lisant Osmose, j'ai constaté que l'OSE France vient d'inaugurer le centre Georges Levy, dans le val de Marne. M. Fajnzylberg nous a assuré que les jeunes pourront s'adresser sans la moindre craintes à ces services, « qu'ils ne se disent pas `' non, ça va m'entrainer plus loin ! " »
Je me demandais pourquoi France 3 mentionnait « 94 » dans le titre d'un reportage qui flattait il y a peu M. Richard Josefsberg. Ce « professionnel » de l'OSE France oeuvre beaucoup plus loin, dans le Val d'Oise, peut-être à travailler très dur jusqu'à ce que les enfants soient « durablement séparés » de leurs familles. Je pense avoir eu une bonne réponse avec les divers dénégations du jour de M. Fajnzylberg. Par le passé, je relevais et notais déjà des réponses de M. Fajnzylberg à Tribune Juive n° 9. J'ai le sentiment que Justine n'est pas la première à avoir été « sauvée » récemment, par quelques « professionnels » de l'OSE France. Ces derniers avaient également contribué à « sauver » Sébastien. Autant de situations individuelles et de cas particuliers répondra M. Guthmann, chacun peut saisir la justice... oui, on connait la musique.
A la fin du colloque, j'ai souhaité remettre une carte de visite à M. Fajnzylberg. Il l'a prise avec un grand sourire mais je n'ai pu lui parler que très vaguement de ce qui s'est tramé le week-end dernier. Je l'indifférait, un peu comme s'il se savait dans le secret des dieux. Il me semble que ce très bref échange privé a eu lieu en présence du vice-président de l'OSE France. Ce dernier n'a pas dit le moindre mot.
Je me doute bien moi aussi que le mois prochain, la magistratüre de Versailles me déboutera encore. Là bas, c'est l'usage, depuis plusieurs années, il n'y a plus de secrets pour personne. Messieurs Fajnzylberg et Josefsberg n'ont pas le moindre soucis à se faire. Pourquoi devraient-ils être inquiétés aujourd'hui, ils ne l'ont jamais été par le passé ? Par ailleurs, Je pense que M. Guthmann conviendra qu'aujourd'hui, l'intérêt général dictera à tout le monde de préserver la réputation historique de l'OSE France ainsi que la réputation de certaines grandes figures de l'enfance qui ont été promues ces derniers temps, notamment par France 3, dans ce cadre de l'inauguration ou de la promotion des services du centre George Levy. « Surtout pas de scandale, il ferait détaler les enfants et les ados ! » Et ferait peut être aussi fondre les dons... on connait la chanson, ce débat visant à responsabiliser des adultes mettant en scène des enfants en grande souffrance vient d'avoir lieu. Lorsqu'il s'agit du Téléthon, on ne peut pas douter des affections et des pathologies parfois très lourdes et graves des enfants. Lorsqu'il s'agit de recherches financées par le Téléthon, il ne s'agit pas que de vent, les résultats sont parfois très concrets. Lorsqu'il s'agit de la Dass, on recherche parfois désespérément ou sont ces miracles supputés...
Dans ce même numéro d'Osmose de septembre-octobre 2009, je découvre que certains handicaps et pathologies mentales qualifiables de lourdes ne sont peut-être que très mal connus à l'OSE France. En effet, il figure bien un IME dans la panoplie des établissements de cette association, mais seulement depuis janvier 2009 ? Entre 2003 et 2006, les travailleurs sociaux de l'OSE France pouvaient donc purement et simplement ignorer ce qu'est la trisomie 21. A l'époque, hormis la gériatrie, cette association oeuvrait-elle dans d'autres domaines que ces fumeux « sauvetages » d'enfants ? A l'occasion, je vais m'intéresser plus en détail aux activités récentes de cette association ainsi qu'à ses finances. Ces dernières pouvaient encore ou déjà être catastrophiques vers 2005, lorsque Justine a « disparue » et alors que je me plaignais déjà beaucoup en public comme en ce qui serait justice. Depuis, il me semble que pour l'OSE France, tout va beaucoup mieux, je crois que M. Fajnzylberg l'expose dans un Osmose de début 2007. C'est toujours ça.
On pourrait un jour me demander de démontrer ou de justifier un peu mieux tout ce que j'affirme ou écris. Pour ma part, je constate surtout qu'en face, personne à l'OSE France ne se risque à me répondre en public. Ces professionnels se retrancheraient-ils en avançant l'autorité de la chose viciée ? Je n'ai jamais pu faire appel du dernier jugement rendu par Anne Valentini, certaines de ses décisions qui missionnaient l'OSE ne m'avaient d'ailleurs même pas été notifiées.
Au colloque « Mon enfant, son école et moi »
S'agirait-il de sauvagerie judiciaire ?
Si Onfray me lisait, il pourrait découvrir bien pire que ce que Camus avait pu imaginer, à savoir ce qu'est de la sauvagerie judiciaire en chambre du conseil, et même ce qu'est pire qu'un curé, un pasteur à la perception littéralement apocalyptique ? Je ne pensais pas non plus que cela pouvait exister, pas en France, au troisième millénaire.
Mais Onfray, comme d'autres, ne pourra que s'incliner devant sa magistratüre qui travaille donc très dur, depuis plusieurs années déjà, à sauver ma fille ainée. Elle aurait pu attraper la trisomie 21 de ma propre soeur ainée ? « Leur caractère est plutôt sournois ; leur éducabilité relative », peut-on lire dans un compte rendu de Désiré-Magloire Bourneville de 1902-1903. Cette même magistratüre pourrait aussi avoir sauvé une certaine M. Zakharova de l'autisme... ce qui serait un tout autre « dossier » même si j'y lis comme des signatures de professionnels du coin, un secteur un peu à l'ouest de Paris.
Ce 22 novembre, dans le Parisien, justement, j'ai lu un message à l'attention des parents d'enfants trisomiques, une « petite lueur d'espoir » dans un « vide thérapeutique sidéral ». Un traitement pourrait un jour améliorer les capacités d'apprentissages de ces enfants aussi ? Pour le moment, des recherches menées avec des souris génétiquement modifiées seraient en tous cas très prometteuses. Je suppose que contrairement à celles de Richard Josefsberg, de l'OSE France, ces recherches sont très bien encadrées, il s'agit de petites bêtes et non de créatures inférieures...
Justine a eu beaucoup de chance, comme M., elle aura donc échappé au pire ? Souvent, je me demande pourquoi cette même Dass ne s'est pas acharnée aussi sur ma fille cadette. Pourquoi sa magistratüre, l'ASE et l'OSE France n'ont-ils pas insisté pour la sauver également de la trisomie 21 de ma soeur ? Le Docteur Bodon-Bruzel a peut-être une bonne explication à fournir ? Comme il n'a pas été très précis dans son « expertise », il pourra toujours prétendre qu'il a été très mal compris par les tantes de Justine, les pros de la Dass et son parquet. A ma connaissance, ces derniers n'ont jamais fait appel, ils ne s'expriment jamais en public et certains tendent donc même à se défiler lorsqu'ils sont convoqués à Versailles. En février dernier, même le collège a eu comme un malaise, il m'a semblé qu'il a également préféré se défausser.
Ce samedi, j'ai été assez clair avec la police. Si le parquet de Paris décide de me poursuivre, il m'offrira une magnifique tribune en public. Si ce parquet classe ou renonce à me poursuivre, qu'en penseront les résidents du château, mes lecteurs, les élus, les associatifs, les professionnels ainsi que le peuple que j'ai croisé ces 20 et 21 novembre ?
« Est-ce que ce monde est sérieux ? ... Je ne vais pas trembler devant »... Un autre son.
Le Monde du 25/11, par Michel Onfray,
« Monsieur le Président, devenez camusien ! »
Une soeur trisomique : « un antécédent familial », selon sa magistratüre
Le tréma ou l'Umlaut de « sa magistratüre » n'est pas une faute de frappe. J'assume ; ce billet aussi. Je ne cherche pas à récolter des points goodwin, je les laisse au SNEP. J'assume, tout simplement, comme ce billet.
Avec ce faire part, plus bas, d'une AFAEI, chez Dalloz ainsi qu'à la HALDE ou à la FNATH, des pros comprendront peut-être un peu mieux pourquoi, en décembre dernier, leur fumeux et tout nouveau Code du handicap flambait, par dessus deux autres ouvrages ? J'assume cet autodafé de livres inexploitables, tout autant que ce billet-ci.
Mi avril 2008, Madame Laurence Ballet, Directrice juridique des éditions Dalloz, m'avait fait l'honneur d'un commentaire alors que je ne comprenais pas bien ce que m'avait écrit le juge Xavier Serrier. Je me demande si les éditions Dalloz commenteront un jour ce billet-là à moins que celui-ci. Il en reste, des pros, sur la toile ?
Ces deux faire part, à la suite, sont publics. Ils sont parus dans un grand quotidien régional. Même le corbeau de l'histoire, une tata de la Dass, et sa soeur, le pasteur d'Uhrwiller, pourraient s'aventurer à les commenter. Le pasteur d'Uhrwiller n'a jamais constesté aucune décision de Nanterre, bien au contraire. Qu'en diront les spécialistes plus laïques de l'OSE France ainsi que la Direction de cette même association qui oeuvre elle également dans ces domaines du dit « handicap mental », mais plutôt et historiquement en faveur de certaines catégories socio-cultuelles ? Le pasteur d'Uhrwiller a déjà été assez clair avec moi : la « polémique », ça ne l'intéresse pas ; d'après ce que j'ai pu constater, les débats devant la cour d'appel, ça ne l'intéresse pas trop non plus.
Le second faire part, de l'AFAEI, va pouvoir constituer une belle « preuve » pour deux intellectuels putéolois, ils pourront l'ajouter à leur dossier « psychiatrique » me concernant. Nous ne pourrons que « mieux » situer la qualité de certaines expertises socio-judiciaires : de comptoir voire de cours de récré de primaire, d'il y a plus de 30 ans.
Maître Delphine Roughol me dira encore qu'on expose pas « la vie privée de Justine », pas comme ça ? La réponse que je lui ferais sera tout aussi simple que celle que j'adressais il y peu, au pasteur d'Uhrwiller : prout.
Fuck you, Fuck you very, very much, Cause... Un son « explicite », posté en septembre dernier.
Dialogue
Nicolas Sarkozy et Michel Onfray - Confidences entre ennemis
D'un côté, un philosophe athée, antilibéral, hédoniste et libertaire. De l'autre, un candidat à la présidentielle n'hésitant pas à remettre en cause la loi sur la séparation de l'Église et de l'État, un ministre de l'Intérieur rêvant au rétablissement de l'autorité. À notre initiative, les deux hommes se sont rencontrés. On s'attendait à un choc frontal, il a été question de la croyance, du mal, de la liberté, de la transgression. Voici un court extrait du dialogue qui a provoqué la polémique dans les semaines précédant le premier tour de l'élection présidentielle. Le dialogue intégral, sur 8 pages, est publié dans Philosophie magazine n°8.
M. O. : Je ne suis pas rousseauiste et ne soutiendrais pas que l'homme est naturellement bon. À mon sens, on ne naît ni bon ni mauvais. On le devient, car ce sont les circonstances qui fabriquent l'homme.
N. S. : Mais que faites-vous de nos choix, de la liberté de chacun ?
M. O. : Je ne leur donnerais pas une importance exagérée. Il y a beaucoup de choses que nous ne choisissons pas. Vous n'avez pas choisi votre sexualité parmi plusieurs formules, par exemple. Un pédophile non plus. Il n'a pas décidé un beau matin, parmi toutes les orientations sexuelles possibles, d'être attiré par les enfants. Pour autant, on ne naît pas homosexuel, ni hétérosexuel, ni pédophile. Je pense que nous sommes façonnés, non pas par nos gènes, mais par notre environnement, par les conditions familiales et socio-historiques dans lesquelles nous évoluons.
N. S. : Je ne suis pas d'accord avec vous. J'inclinerais, pour ma part, à penser qu'on naît pédophile, et c'est d'ailleurs un problème que nous ne sachions soigner cette pathologie. Il y a 1 200 ou 1 jeunes qui se suicident en France chaque année, ce n'est pas parce que leurs parents s'en sont mal occupés ! Mais parce que, génétiquement, ils avaient une fragilité, une douleur préalable. Prenez les fumeurs : certains développent un cancer, d'autres non. Les premiers ont une faiblesse physiologique héréditaire. Les circonstances ne font pas tout, la part de l'inné est immense.
Darcos au secours de Jean Sarkozy
AFP, 14/10/2009 | Mise à jour : 09:12
Le ministre du Travail Xavier Darcos a volé à son tour aujourd'hui au secours du fils du chef de l'Etat, Jean Sarkozy, dont la probable accession à la tête de l'Epad, l'établissement public de La Défense (Hauts-de-Seine), continue de susciter le malaise y compris à l'UMP. "Je peux comprendre que, lorsqu'on a soi-même des enfants à aider dans leur carrière, ce soit difficile à comprendre, mais cette affaire au demeurant est pour moi incompréhensible", a déclaré M. Darcos sur Canal +. "Où est le problème? Il a été élu par le peuple conseiller général, président de son groupe par des conseillers généraux, il sera vraisemblablement élu par le conseil d'administration de l'Epad, ça s'appelle la démocratie", a défendu M. Darcos. Dénonçant un "climat délétère et répugnant qui cherche à cibler les personnes au lieu des sujets, souvent d'ailleurs alimenté par l'extrême-droite", M. Darcos a invité à "ne pas faire un délit de sale nom auprès de Jean Sarkozy ou un délit d'anti-jeune". Répondant aux critiques sur l'âge (23 ans) et la formation de Jean Sarkozy, M. Darcos a répondu qu'il y avait "11.500 élus de moins de 25 ans en France".
70 années se sont écoulées
« Il vaut mieux ne pas remuer la merde », pourrait reprendre un colonel. Je sais, mais c'est plus fort que moi.
Où en sommes nous, 70 ans plus tard ? Les discours d'hier, à Gdansk, « très modérés », ont été salués par la Belgique. Le chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) nous apprenait qu'il juge « exagérée » la menace nucléaire iranienne. Nous attendons toujours la libération de Clotilde Reiss... et celle de Gilad Shalit.
Ce n'est pas sans raisons que je prend de telles notes. A qui veut l'entendre (pas les juges de mon coin, la plupart sont bouchés), j'explique que j'étudie des conflits de toutes natures, en me demandant parfois quelle est la place de l'enfant - ou de personnes vulnérables voire de « victimes » - dans ces espaces où se querellent des adultes.
D'après des juges, ma fille Justine n'aurait jamais été manipulée. Je pense que les mêmes marteleront qu'elle n'a même jamais été instrumentalisée. Je me dis pour ma part que des adultes peuvent parfois être très cons.
Monsieur Philippe Douste-Blazy aura ici certainement une opinion. Début 2005, peu avant que Justine ne disparaisse pour 3 à 4 années, alors que je m'étais déjà beaucoup plaint auprès des juges et du Conseil général du Val d'Oise, que je me plaignais encore beaucoup de sa situation au sein de l'établissement de l'OSE France de Taverny, ce lieu prétendu « neutre », et du travail des professionnels de l'OSE France avec le corbeau et le pasteur, un congrès avait fait rager quelques adultes. J'en ai encore des notes, certaines sont aujourd'hui au fond de mes références.
Toulouse, lundi 21 mars 2005
2ème Congrès international dans le cadre des
Rencontres Franco-Israéliennes de
Victimologie de l’enfant
Je regrette que certains aient cru possible de réduire le champ de vos travaux à une seule cause, alors que la victimologie des conflits, concerne tous les enfants de la planète et toutes les situations de violence dans le monde. ... Un discours de P. Douste-Blazy.
L'année d'après, en 2006, des adultes avait manifestement été manipulés par des médias. Je vais continuer à mettre en mots tout ce que j'ai étudié au cours des années passées, même si ça pourrait déplaire à certains juges de mon secteur. Je m'en fous, certains ne sont plus saisis, notamment le juge Anne Valentini, tandis que les autres, ceux de la cour d'appel de Versailles, sa chambre des mineurs, je vais les faire perdre encore, si nécessaire.
Je me demande si certains qui se sont prononcés ou qui se sont impliqués ou investis dans cette affaire ont bien conscience de s'être aventurés parfois sur de véritables territoires de guerre, contemporaines, où les débats font très souvent rage. Sur ces territoires, régulièrement des adultes n'hésitent pas un seul instant à manipuler des enfants - souvent même leurs cadavres - pour faire valoir leur point de vue... voire peut-être même, pour dynamiser un marché, tout simplement. Oui, je sais... « L'homme n'est pas une marchandise comme les autres », nous a dit notre chantre.
AP - Mon Jul 17, 2:52 PM ET
Israeli girls write messages on a shell
Voir Online controversy over graffiti by Israeli kids
Qu'en pense Monsieur Bernard Kouchner, lui qui pourrait aujourd'hui très bien connaitre le dossier de l'Arche de Zoé, ces « pieds nickelés » partis « sauver » des « orphelins » du Dafour ? Mais il a peut être tout oublié.
A l'OSE France et alors qu'on peut très raisonnablement affirmer que Justine est une enfant « de boches », Messieurs Richard Josefsberg et Eric Ghozlan pourraient également avoir des opinions à tous ces sujets.
Fin janvier 2007, j'ai assisté aux discours d'inauguration de la maison Ensemble, à Saint Germain. A cette occasion, Monsieur Roger Fajnzylberg m'a proposé un rendez-vous dans son bureau, rue du Temple. J'avais pu lui exposer la nature des difficultés que je rencontrais. Il devait se renseigner puis me recontacter. M. Fajnzylberg m'a finalement simplement dit que les professionnels de l'OSE France avaient tout fait « dans l'intérêt de Justine ».
Au château, qui m'a très souvent renvoyé vers ses dépendances, ses tribunaux, je pense qu'ils sont effrayés, comme à l'OSE France. Le château ne me répond plus depuis de très longs mois. Je n'envisage même plus d'écrire là bas.
Oui, je le sais bien aussi, des juges dans notre secteur ont établi tout à fait autre chose. Par exemple, que ma cadette serait née en 2001, rappelant que ma soeur aînée est trisomique... Maintenant que Justine est à l'internat, à 500 km, plutôt ravie d'y être bien qu'elle se plaigne de la distance qui nous sépare et de contraintes encore, je vais tranquillement pilonner et bavarder, comme depuis toujours, jusqu'à la main-levée de son « placement ».
Versailles über alles
J’attends maintenant avec impatience de recevoir notification et donc copie du dernier délibéré rendu par la chambre des mineurs de la cour d’appel de Versailles. Avec ces quelques feuilles en main, je pourrais laisser libre cours à mon imagination et même parler sans la moindre gène ni retenue de l'incurie crasse de notre grandiose administration judiciaire et de certains de ceux qui nous gouvernent ou qui leurs sont proches.
On m'a déjà annoncé une prochaine audience chez le juge pour enfant de Nanterre, quelques jours avant que ne soit rendu ce délibéré. J'ai une très bonne idée de la démonstration que la « justice » pourrait souhaiter imposer au cours de cette ultime audience. Des professionnels vont encore marteler que je refuserais un tiers dans la relation père-enfant, qu'à mes côtés, ma fille Justine - et uniquement elle - ne serait pas « libre », que je souffrirais de terribles « troubles psychologiques », que je pouvais ou pourrais, « selon les circonstances [lesquelles ?], d’une certaine façon [c'est-à-dire ?], mettre en danger […] l’équilibre psychologique de ma fille [laquelle des deux ?] ».
Bientôt, quelques pétris de préjugés ou de certitudes, quelques sachant mieux que quiconque ou doutant plus que d'autres tel que le Docteur Bodon-Bruzel ne manqueront bien évidemment pas de souligner d'abord un « antécédent familial » : ma soeur aînée est trisomique. Ma mère va encore s'en révulser dans sa tombe.
Selon ce qui se dira à l'audience à suivre, je n'hésiterais pas un seul instant à traiter le magistrat du siège de fonctionnaire - au sens le plus péjoratif du terme - voire même de papon, tout simplement. Aujourd'hui, je ne comprends que mieux comment des milliers de juifs et leurs enfants ont pu être poussés dans des wagons dans ce pays, un Etat de droit. Certains français pouvaient être indifférents ou effrayés, d'autres plus complaisants ou tout simplement insouciants et affairés. De nombreux français pouvaient alors s’imaginer que ce n'était pas sans raison que la Nation décidait de contribuer à la « destruction » de tous ces juifs, partant du principe qu'il n'y avait pas de fumée sans feu ou de troubles sans fauteurs... des juifs, des communistes, des résistants et autres prisonniers de droit commun, des exclus de tous genres définis par des listes, des décrets ou de savants critères légitimant tel ou tel « traitement » spécifique.
La 7ieme chambre des mineurs ne pouvait pas rendre « mieux » que cet arrêt du 22 mai, je l’en remercie déjà très vivement. Je vais prendre le temps de le lire puis de le commenter ensuite, quitte à passer pendant longtemps encore pour un dérangé aux yeux de ceux qui prétendront avoir oeuvré ou statué dans l’intérêt de Justine. Ces pitres ne pourront pas affirmer que je ne les ai pas prévenu.
Quelques uns vont se dire que je suis fâché, ils ont raison. D'autres vont « constater » que je ne change pas de discours, ils ont raison aussi : comme d'autres, je n'ai pas l'intention de pardonner.
Merci de votre message,
Celui-ci a bien été envoyé à la Présidence de la République.
Présidence de la République,
Le 27 mai 2009
Ajout de 19h55, l'arrêt était dans ma boite aux lettres... et j'assume.
« Comment va la deuxième ? »
Très souvent, des gens se posent des questions. Parfois, des juges ont semblé s'en poser eux aussi et m'ont demandé comment allait ma deuxième fille, la cadette.
Je rassure tout le monde, cette enfant là n'a pas la même famille maternelle, pas de juge, pas de dossiers, pas d'avocat, pas d'ARSEA, pas d'ASE, pas d'OSE France, y a pas de corbeau, pas de problèmes de successions ou de biens à administrer, pas de trucs bizarres à la banque, etc, rien de tout cela, et elle va très bien.
Mais téléphonez au procureur, il va vous assurer qu'il y a lieu de douter de ma « santé mentale »... je proteste, je conteste des décisions de « justice », je parle du « rapt » de ma fille aînée et non d'un « placement ».
J'écris à Rachida Dati : « Madame le Garde des sceaux et Ministre de la justice, j'invite la Chancellerie à prendre connaissance du contenu de mon site Internet. Si le ministère public n'est pas trop couard, je pense qu'il va s'empresser et exiger quelques explications. Je vous prie de croire... » par RAR 1E00054595637.
Je suis curieux d'entendre ou de lire ce que certains me répondront en public. « Il est dangereux, il a une soeur trisomique » ? « Il ne va plus à l'église » ? « Il a encore fait appel » ? « Il a un compte au Japon » ?
Metz: des magistrats boycottent Dati
Source : AFP, 20/10/2008 | Mise à jour : 15:42
La ministre de la Justice, Rachida Dati, a effectué aujourd'hui à Metz un déplacement non annoncé pour "dialoguer avec les magistrats", mais ceux-ci ont boycotté cette rencontre, a constaté l'AFP.
Mme Dati est arrivée vers 15h00 à la cité judiciaire de Metz où elle a été accueillie par quelque soixante-dix magistrats et avocats qui brandissaient des pancartes sur lesquelles on pouvait lire: "Justice bafouée, démocratie en danger".
Oulala, des « troubles psychiques », selon le juge...
J’ai de plus en plus de difficultés à entendre des discours biaisés, dogmatiques, scientistes, racistes, sexistes, obscurantistes, discriminatoires, révisionnistes ou négationnistes, des difficultés lorsque j’entends parler d’« épuration sociale » aussi. Récemment, en Suisse, le discours était limpide : « Pflegekinder : Hauptsache billig, Hauptsache weg ». Quant aux théories et pratiques éducatives ou de socialisation qui ont pu s’inspirer de l’expérience et du vécu des survivants de la seconde guerre mondiale ou de la shoah, j’ai souvent tout autant de mal à les entendre...
Mais il y aurait éventuellement bien plus grave ces jours-ci, un nez cassé et un « mistigri » à déplacer.
Dans son délibéré du 30 juin 2008, le juge Xavier Serrier a noté que « M.KANT contestait les conclusions de l’expertise psychologique de sa personne en indiquant qu’il s’agissait de traits de personnalité communs […] force est de constater que les raisons qui ont conduit au placement de Justine demeurent […] que le retour de Justine chez son père mettrait gravement en péril son équilibre psychologique ; […] c’est à Monsieur KANT d’évoluer et de se remettre en cause ; ». Ce magistrat, tout comme le juge Thierry Reveneau, ne partage pas mon opinion : Justine reste donc « placée », tout contact entre elle et moi est encore interdit. Bien au contraire, le juge Xavier Serrier s’en remet plutôt à l’avis du politique, le procureur de la République, selon qui ma « santé mentale » ne s’améliore pas. La cour d’appel de Versailles va confirmer en tout point, comme d’habitude ? J'ai bien reçu le message récent de la première présidence ; détaché de la réalité, mais des plus « clairs et précis »...
Il y a bien eu une rencontre fin septembre, en Alsace, avec Justine, dans les locaux de l’ARSEA. J’espère un jour découvrir le contenu du rapport des travailleurs sociaux ; la cour d’appel devrait logiquement l’écarter ? J'attends toujours une date d'audience, à Versailles. Il ne me parait pas utile de tenter de ressaisir le juge pour enfant, il me convoquera ou quelqu’un m’informera peut-être si sa position ou celle de « Justine » évoluait…
Fin juin 2008, le juge Xavier Serrier se fondait encore sur une ancienne expertise « psychiatrique » qui avait été réclamée avec force et insistance par le juge Anne Valentini. N’avait-elle pas plus pertinent que du vent pour motiver ses lettres de cachet ?
« Qu’est-ce qu’elle a ta soeur ? » Au primaire et au collège, on me posait parfois des questions. Depuis mon enfance, j’ai eu tout loisir d’approfondir le sujet et d'en discuter avec d'autres, plus sensibles à de telles causes. Discuter sainement de tels sujets est impossible avec quelques professionnels ; c'est choquant, en France, en 2008. Mais les temps semblent avoir changés, même les diabétiques pourraient être inquiets...
En 2006, le Docteur Magalie Bodon-Bruzel a relevé cet « antécédent familial » : ma soeur aînée est trisomique… quelle aubaine ! L’expert a également noté que j’ai été exempté par la grande muette ; mais l’expert n’a pas noté que j’ai été exempté car j’ai présenté un certificat psychiatrique de complaisance aux « 3 jours »... Lorsque j’en parle avec d’autres psychiatres, le dossier devient soudainement « complexe ».
Le Docteur Magalie Bodon-Bruzel a aussi relevé que j’ai eu un épisode dépressif en octobre 2003 après lequel je me suis fait aider par un psychiatre ; l’expert en déduit qu’il y a donc bien des antécédents psychiatriques... Entre divers paragraphes fallacieux, le Docteur écrit que « l’intéressé [...] ne comprend pas visiblement l’ensemble de la situation qu’il crée autour de lui […] c’est un homme de 38 ans sans antécédents judiciaires ». Puis l’expert répond enfin au juge pour enfant : « l’intéressé présente donc des troubles psychiques susceptibles d’influencer son comportement vis-à-vis de ses proches et notamment de sa fille, et cette absence totale de remise en question de sa part peut, selon les circonstances [lesquelles ?], d’une certaine façon [c'est-à-dire ?], mettre en danger l’équilibre général des relations père-fille, voire l’équilibre psychologique de sa fille [laquelle des deux ?] ». Cette conclusion dont s’est emparé le juge pour enfant de Nanterre me laisse pantois ; un dalmatien ou un hamster resterait sûrement stoïque.
Etude. 5,5 millions de Français ont connu un «épisode dépressif majeur» dans l’année.
QUOTIDIEN : mardi 23 septembre 2008
Par le passé, je risquais de disparaître à l’asile… voire sur un bûcher ? Un dentiste a eu très chaud.
Comment est-il possible que ces professionnels se soient tant inquiétés et mobilisés pour Justine, ignorant tout simplement sa petite soeur qui est aussi « ma fille » ? Qu’est ce qui motive cette obstination, un tel parti pris de ces professionnels ? Les accusations de la famille maternelle de Justine à mon encontre ? Une politique locale toute particulière « en faveur de l’enfance », l’une de mes deux filles ? La réputation de l’association OSE France ? Cette dernière a déjà quelque peu souffert par le passé, par exemple lorsqu’un ouvrage du fond hébraïque de la BNF est réapparu chez Christie's, à New York... c'est encore un peu mystérieux.
L’Europe s’inquiète, sa démographie est en berne. Qu’attend la France pour faire ouvrir de vastes corridors humanitaires entre les jolis petits villages de province, les circuits de l’adoption, et certaines zones du globe dites défavorisées ou les espaces historiquement tumultueux ? Par le passé, les débats ont déjà été houleux ; divers peuples à travers le monde pourraient paraître polytraumatisés et, donc, inaptes à élever leur progéniture ? N’y aurait-il pas encore de nombreux enfants à « sauver », « de bonne foi » ou comme en 42 ? Ce serait à suggérer aux 36 ONG internationales qui ont vivement condamné les initiatives de l’Arche de Zoé.
Monsieur Alain Marécaux, un rescapé d’Outreau, avait fait plusieurs grèves de la faim et même tenté de se suicider. Sa famille a été déchirée, son fils a été pas mal éprouvé aussi ? Monsieur Marécaux a pu réintégrer le corps des huissiers de justice. Quelle nature de relations sociales ou politiques faut-il avoir pour que l’institution judiciaire admette qu’un citoyen puisse se rétablir après une période difficile, sous l’empire de l’arbitraire de la justice française ? J'ai du mal à y croire... et je ne veux pas douter de la réintégration de cet huissier. Boris Cyrulnik a bien introduit le concept de résilience même s'il semblerait qu'il n'ait pas d'audience. Quant à Outreau, une affaire qui avait traumatisé la France entière, ce n'était peut-être que beaucoup de vent aussi ? Certaines pratiques, usages et des psychiatres avaient là également été très sérieusement mis en doute.
Fourniret, «tueur en série français le plus achevé»
lefigaro.fr, 19/05/2008, la conclusion
En soixante-quinze minutes, le Dr Zagury brosse le portrait effrayant d'un homme «entièrement responsable», à la «dangerosité extrême», pour qui la thérapie relève de la «spéculation théorique». Du «tueur en série français le plus achevé», qui ne mérite aucun piédestal, mais un cachot.
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Publié le 25/01/2006 à 09:41 | LaDepeche.fr
Outreau. Alain Marécaux, l'homme brisé
L'huissier de justice, acquitté de l'affaire de pédophilie, a voulu se donner la mort.
L'huissier de justice Alain Marécaux, 41 ans, l'un des acquittés de l'affaire de pédophilie d'Outreau, a fait une nouvelle tentative de suicide dans la nuit de lundi à mardi et a été brièvement hospitalisé à Calais.
Re: une étude de la personnalité d'un bébé
Quelques notes, d'un échange dans un forum.
> ça ne m'étonne pas. C'est la pente actuelle:
> étudier les comportements d'un humain, comme une
> machine, à partir d'une norme statistique,
> vérifier si ça fonctionne, et en cas de
Dans le rapport psychiatrique qui conclue à ma dangerosité pour ma fille aînée, il figure la mention suivante: "Les antécédents familiaux font état d'une soeur aînée trisomique."
Je ne pensais pas qu'au XXIe siècle, en France, il pouvait encore être possible de lire ce genre de choses.
J'ai pour ma part été à une toute autre école s'agissant de psychiatrie et de dérives institutionnelles. Pendant des années, ma mère a été présidente d'une association de l'UDAPEI.
> pour se faire entendre. Un peu comme Eléphant man:
> je suis un être humain, je ne suis pas un
> éléphant. Le problème c'est que plus il va se
Vous faites bien de citer Eléphant man.
> défendre contre cette violence qui lui est faite,
> plus on va traduire cette défense en termes de
> dysfonctionnements.
Exact. Dans les attendus du jugement que je viens de recevoir, la justice me reproche même d'user de voies de recours prévues par la loi.
D'ailleurs, le rapport psychiatrique qui me dépeint dangereux relève aussi ce dysfonctionnement: je me défends.
La rumeur ainsi que de nombreux documents émanant de l'administration laissent supposer qu'il serait possible d'être entendu en justice. Dans la pratique, ce n'est pas aussi évident.