Archives pour: 2009
Encore une lettre morte ?
Encore une lettre morte ou une réponse perdue. L'(e)Poste semblait pourtant fiable. Mais nous sommes en pleine période de crise, au château, les timbres sont sûrement comptés et peut être réservés aux membres du parti.
Ma boite aux lettres fonctionne, la Ripoublique a toujours su me solliciter.
Sarkozy à Saint-Quentin : un meeting à 400.000 euros ?
S.L. (lefigaro.fr) avec AFP, AP, 27/03/2009 | Mise à jour : 14:03, extrait
Autre information qui n'est pas comptée par l'élu : le manque à gagner pour les commerces de Saint-Quentin, dont le centre-ville a été bouclé une partie de la journée (lire le récit des mesures dans la ville sur le site du journal l'Union). «Est-il honnête, est-il moral d'utiliser autant de moyens publics pour un déplacement dont la finalité était partisane?», a demandé René Dosière à Michèle Alliot-Marie.
A propos de « vie privée »
Ce vendredi 13 (je ne suis pas superstitieux), dans les couloirs ainsi qu'en l'absence de la cour, le pasteur d'Uhrwiller me reprochait sans autres précisions d'exposer « sa vie privée ». C'est étrange, fin mai dernier, dans le prétoire du juge pour enfant de Nanterre, on me reprochait plutôt de d'exposer « la vie privée de Justine »... or je pense que d'une manière assez générale, je décris avant toute autre chose les difficultés que j'ai pu rencontrer « en justice », pour défendre mes enfants et ma famille. J'avais eu l'opportunité d'en discuter avec Justine, elle même est rassurée.
Je crois que ce pasteur est détaché de la réalité. Hier, lorsque je l'écoutais, j'entendais que cette « justice » aurait fait un travail fabuleux, il n'y aurait absolument rien d'étrange ou d'anormal dans les procédures, affaires et dossiers qui concernent Justine, sa situation actuelle serait idyllique. On en connait d'autres qui sont encore bien plus brouillés avec l'Histoire, l'Humanité, l'expérience, le vécu et la perception des gens.
Ce vendredi, après ma plaidoirie, le pasteur a pu dire à la cour quel était son propre sentiment. Je pense que les juges ne le suivront plus. Le ministère public est aujourd'hui lui-même favorable au retour de Justine...
Pour une bonne entrée en matière, jusqu'à certaines « expertises », voir Le démariage. Justice et vie privée.

Par Babouse, dans Charlie hebdo du 4 mars
Délibéré le 22 mai
Cet après-midi, dans la chambre des mineurs, j'ai parlé d'Histoire et de périodes affreuses, d'actualité, un peu de droit et de jurisprudences de diverses natures, de « psychiatrie » aussi. J'ai évidemment également parlé de tout ce qui s'est tramé récemment ainsi que de l'avenir, en recoupant le tout avec divers éléments qui concernent plus directement Justine, mes enfants et ma famille. Je me suis un peu répété et je l'ai fait remarquer, ce n'est en effet pas la première fois que je verse des éléments de cette nature, à cette même cour d'appel. J'ai aussi rappelé que j'étudie le dispositif de la protection de l'enfance depuis plusieurs années déjà. J'ai également parlé de cassation.
J'ai beaucoup détaillé tout l'irrationnel et l'absurde auquel Justine et moi avons été confrontés.
L'avocat général a requis un retour de Justine vers l'été, pour la prochaine rentrée scolaire. Deux longs mois avant le délibéré... patience, ce que j'ai pu constater et entendre était plutôt positif.
En sortant de la salle d'audience, je marchais à côté de Justine, En souriant, je lui ai glissé : « t'as vu ? je suis encore moins fou ! » Je lui ai suggéré de nous appeler si elle en avait envie.
L'ARSEA n'était pas là. Mais le rapport, suite à la sortie libre, à Strasbourg, serait plutôt positif. Ce qui s'est dit et ce qui s'est passé dans le prétoire n'a pu que confirmer la teneur de ce rapport.
Au moment de plaider, après avoir décrit ce que j'allais développer, j'ai commencé par citer Justine, puis George Sand et Lord Emerich Edward Dalberg Acton. Ca s'est très bien passé même si j'ai manqué de temps pour tout développer. Comme j'ai pu déposer mes conclusions écrites, trois siècles d'« humanité », je reste plutôt confiant et serein.
Dans les couloirs, j'ai eu des échanges avec le pasteur qui s'est finalement quand même déplacé. Il m'a dit de me faire soigner. Je lui ai répondu qu'on n'en finirait pas s'il fallait soigner tous les anti-cléricaux. Il s'agirait d'une affaire « privée », mais j'ai pu constater que le rôle placardé sur la porte du prétoire livrait l'affaire à qui voulait la connaitre.
Je n'arrivais pas seul, miss Money, le poulet plumé, et Ach Goood m'accompagnaient... une figure de la crise et, l'autre, du cynisme. Personne d'autre n'aurait versé de conclusions. Le pasteur n'a pas voulu d'une copie des miennes, la « polémique » ne l'intéresse pas, m'a-t-il dit. J'ai plaidé, décrit, lu et déposé d'épaisses conclusions ainsi que quelques pièces jointes. Le pasteur a juste un peu prêché. La Cour a pu entendre Justine, c'était à mon avis nécessaire, j'ai bien fait d'insister pour qu'elle soit entendue en personne ; Justine a quand même 15 ans.
Miss Money (à droite) et Ach Goood à Versailles
Censuré sur Dailymotion ?
Alors ça, c'est fort. Ma précédente vidéo qui a fait l'objet d'une censure, là bas, étaient quelques extraits choisis d'un reportage sur Tranquility Bay. Voilà qu'on m'a supprimé une vidéo d'une minute vingt de ma rubrique L'enfant séquestré... une vidéo de TF1/LCI. On voit encore le Picachu sur le lit de l'enfant, malgré la suppression de la vidéo. Je vais la republier plus tard, elle est susceptible de foutre quelqu'un dans la merde... Là, je n'ai pas le temps, je pars à Versailles.

Voir sur dailymotion.com/bkant
Au procès, sans Colonna : un débat judiciaire anéanti ?
Colonna et ses avocat ont quitté son procès. A quoi bon après tout, le chantre a décrété qu'il est coupable.
A la chambre des mineurs de Versailles, il n'y a plus personne non plus, depuis des lustres. Le pasteur d'Uhrwiller ne vient plus, il pourrait même être dispensé. L'ARSEA n'est jamais venu et l'avocate de Justine s'y fait même porter pâle. Début février, même le collège s'est retiré a renvoyé. Aujourd'hui, un constat s'impose : il y a comme une justice spéciale à Paris, pour les veuves de préfets, avec la presse, et une autre forme de justice, à Versailles et à Nanterre, en faveur de la Dass et de la magistrature, pour l'Unterschicht ou les moustiques et les mineurs.
Demain, à 14h00, audience... peut être bien, peut être pas. Ce sont les juges qui décident.
Il était une fois Carla et Pepito à Mexico
Le château s'est brouillé avec France Inter ? Sur la toile on lit que cette radio a été jugée « sectaire », manifestement parce que ses ondes ne diffusent pas des messages assez « équilibrés » au gout du chantre et de son entourage immédiat. Des butineurs de ces sphères ont déjà visité mon blog, que peuvent-elles bien en penser ?
Carla et Pepito à Mexico... Stéphane Guillon m’a fait rire tout autant que Guaino, geignant pour une affaire de poupée, ou que Dati, en campagne en prévision des européennes.
La justice du château va-t-elle bientôt faire placer des enfants des effectifs de France Inter ? Ils ont de la chance dans leur Maison Ronde, George Fenech est parti pourchasser ses démons en Haute-Garonne.
Il s'est aussi tramé quelque chose entre le château et l'Académie de médecine ? Les antennes relais, c'est parti de Nanterre et de Versailles, des décisions, jugements et arrêts qui ont affecté Bouygues Telecom puis SFR...
Que penser des sketchs et du grimoire d'Aubry qui nous parle de droits, de droits de l'homme, de justice et encore d'ordre ? On verra, je ne connais pas encore ce glossaire de 89 mots-clefs, un ultime « livre noir ».
Hier, j’entendais le père de Florence Cassez, sur France Info. On ne pouvait plus en douter, il semblait déjà prêt à essuyer une vive déception. A la veille de législatives, la justice Mexicaine semble être bien moins flexible que ne l’ont été celles de Deby et de Kadhafi, celle de la Colombie ou même celle de la cour d'appel de Versailles qui a très volontiers lâché la bride de Petrella. On peut déjà conclure que Florence Cassez purgera 20 années... disons 10 avec des remises de peines ? 2 ou 3 ans peut être, qu'elle a déjà derrière elle ? Si Florence Cassez sait se faire oublier une fois en France, un JLD trouvera bien quelques motivations et solutions légales pour aménager sa peine.
Madoff a choisi de plaider coupable. Sans débats contradictoires, d'autres personnes pourraient échapper à la question voire aux supplices. Etant privé d’un vrai et grand procès, Elie Wiesel doit être outré. Pas grave, d'autres distractions pourraient suivre, la justice allemande rattraperait enfin Ivan le terrible... s’il ne claque pas en cours d'extradition, il est âgé de 88 ans. Le décès du professeur Job avait déjà ému des victimes et leurs proches.
Selon la rumeur, Colonna s'est aussi dispensé de procès, on peut lire que ce coup de théatre était attendu. Eric Besson est toujours fâché, il persiste et réclame des excuses malgré de premières explications fournies par Philippe Lioret. J’ai constaté que le pasteur Claude Baty a finalement été reçu à l’Elysée. Fin février, selon la Croix, il s’élevait avec force contre l’absence de dialogue.
J'attendais à plusieurs occasions l'ARSEA et le pasteur d'Urhwiller à la cour d'appel de Versailles pour y parler de la situation de Justine mais je crois qu'il sont également dispensés de procès et de débats contradictoires. Peut être ne se souviennent-ils plus de rien, comme Mirmand, après un « exil doré » ?
Tout le monde se défend, résiste, se défile, se soustrait, tombe malade ou se sauve. Mais curieusement, lorsque j'essaye de saisir un juge ou d'user de voies de recours, que je tente de défendre mes enfants, ceux que j'accuse me font passer pour un débile... J'aurais peut être l'occasion d'en reparler, ce vendredi 13, à Versailles.
Affaire Cassez : Mexico et Paris cherchent une issue
LE MONDE | 10.03.09 | 14h27 • Mis à jour le 10.03.09 | 14h27, extrait
MEXICO ENVOYÉS SPÉCIAUX
Une commission pour régler l'affaire Florence Cassez : le président Sarkozy et son homologue mexicain, Felipe Calderon, ont annoncé, le 9 mars, qu'ils allaient convoquer un "groupe de travail juridique", qui devra trouver une issue acceptable aux yeux des deux pays. Arrêtée en 2005, la jeune Française a été condamnée à soixante ans de réclusion pour complicité d'enlèvements. Après un entretien téléphonique avec M. Sarkozy, elle a renoncé à se pourvoir en cassation et s'est résolue à demander son transfèrement. Cette procédure lui permettra de purger sa peine en France, en vertu de la Convention de Strasbourg.
Macht und Nebel
C'est la crise. Dans Charlie Hebdo du 25 février, Philippe Val nous parle de brouillard, d'une myopie qui s'abat au moment même où tombe la nuit. Ses mots m'ont surpris vu la nature des controverses et polémiques que des articles de cet hebdomadaire ont déjà pu susciter. Les mots sont souvent chargés par l'Histoire, Alain Frachon, directeur de la rédaction du Monde, nous le rappelait lui également dans une tribune de la médiatrice du 20 février dernier.
Nacht und Nebel, j'en ai fait l'expérience en empruntant une route sinueuse en Irlande, un petit col de montagne. Au retour, après la tombée de la nuit, j'ai du rouler à l'aveuglette sur de très longs kilomètres. Macht und Nebel, j'en fais l'expérience depuis plusieurs années maintenant, particulièrement avec le juge pour enfant de mon secteur.

The Deer pass, Irlande du nord, il fait encore un peu jour
Macht und Nebel, depuis que je l'ai découvert, je ne peux que penser au travail de Joseph de La Martinière, les N.N., un livre paru avec un avant-propos de Germaine Tillion. Le contenu de cet ouvrage qui décrit une procédure d'exception est particulièrement choquant : l'arbitraire bordé par du droit, des juristes et des professionnels ?
Selon Germaine Tillion, la « mystérieuse » catégorie des prisonniers N.N. « savaient qu'ils ne devaient recevoir ni lettre ni colis ». Elle ajoute que parmi les N.N., certains détenus avaient des dossiers « très lourds » et d'autres « des accusations mineures ». Elle affirme que « dans la sélection des N.N. le choix était incohérent. » Comme elle l'écrit dans son avant-propos, cet ouvrage est très éclairant, il complète par divers aspects Le système totalitaire, d'Hannah Arendt : « En vérité, en ce qui concerne la veuve française, son mari était censé avoir cessé de vivre au moment de son arrestation ; ou plutôt, il avait cessé d'avoir vécu. » Je ne sais pas qui d'autre s'est depuis repenché sur le cas particulier des prisonniers N.N.
« Welcome » semble ne pas plaire à Eric Besson, il dénonce des dérapages. Je suis probablement tout autant choqué par une interview de Jean-François Guthmann parue dans l'Humanité, des réactions en 2007 de Roger Fajnzylberg et l'exposition que j'ai pu visiter ce dimanche, choqué également par ce que je sais depuis longtemps de la censure sous Vichy ou même de la perte d'identité, déclinée dans de nombreuses contrées.
On dit que des mots et plus encore des discours peuvent déchainer des passions. Des images et des vidéos produisent également des effets, parfois incontrôlables. On peut lire qu'à Millau, un écran de fumée aurait laissé s'instaurer l'arbitraire... Dans mon secteur, je trouve que des professionnels de la justice sont particulièrement doués pour ériger des écrans de fumée : un peu de blabla cautionné par des avis « psychiatriques » et un « placement durable » parait motivé. « Débrouillez vous, faites appel », m'a fait savoir la chancellerie.
Certains de mes lecteurs pourraient penser que ce que j'écris porte parfois de trop sur des conflits et l'indicible du siècle passé. Mais Richard Josefsberg de l'OSE France a lui même écrit que « C’est à partir de la seconde moitié du XXème siècle que les études sur les séparations deviennent plus systématiques et `' avec le recul une synergie apparaît entre les thèmes investis par le chercheur et le contexte social, entre l’histoire des idées et celle des hommes : ce n’est pas un hasard si l’étude de la séparation prend naissance au détour d’une période de l’humanité marquée par des millions de morts et de déportations ". »
« Utiliser le concept de séparation dans une perspective positive, en s'appuyant sur des références diverses et sans orientation idéologique, a été une préoccupation majeure » a écrit Richard Josefsberg... « Ayant décidé d'effectuer ma recherche sur mon lieu de travail, il me paraît nécessaire de m'arrêter quelques instants sur le risque encouru par le chercheur praticien qui travaille sur sa pratique et dans l'institution - l'OSE France - dont il est salarié. Concernant la présente recherche, je n'ai été l'objet d'aucune censure et je n'ai pas tenté de valider mon travail professionnel à tous prix [...] », écrit-il encore dans Internat et séparations.
« L'enfer, c'est les autres », écrivait Sartre ? Lorsqu'on lit des auteurs tel que Victor Hugo, on découvre que « il peut exister, par le fait des lois et des moeurs, une damnation sociale créant artificiellement, en pleine civilisation, des enfers... » Et selon Mirabeau, « Tous, excepté les imbécilles, ont défendu vivement leurs prérogatives, lorsqu'on a effayé de les limiter & fe font reffaifis à la premiere occafion favorable de ce qu'ils avoient perdu. »
La répétition et l'affirmation de ce danger relancé à chaque fait divers provoquent les effets de croyance et de contagion décrits par Le Bon. Orchestrées par les media de masse, nourries d'un flot de mots et d'images, les réactions sociales portent ce mécanisme à l'incandescence. Toutes les attentes se dirigent alors vers une justice présumée capable de nous délivrer enfin du mal. • Antoine Garapon et Denis Salas, Les nouvelles sorcières de Salem ; Leçons d'Outreau, Seuil, 2006, p32-33
L'arbitraire du pouvoir, non limité par les lois, son exercice au profit du gouvernant et hostile aux intérêts des gouvernés d'une part, et, d'autre part, la peur pour principe d'actions, peur du peuple ressenti par le gouvernant, peur du gouvernant éprouvée par le peuple - telles ont été, tout au long de notre tradition, les marques distinctives de la tyrannie. • Hannah Arendt, dans Le système totalitaire
Nos cabinets seraient donc ainsi devenus, plutôt que le lieu symbolique où la loi se décline, un espace de non droit où règne l’arbitraire et la tyrannie sociale. • Le contradictoire en assistance éducative existe !, la Lettre de Mélampous de juin 2001
Asnières : « cachez cette plaque de marbre du 6 au 12 mars »
A la veille de la journée internationale de la femme, quelle information : « cachez cette plaque » !
Quand je pense qu'on m'a traité de débile parce que je soutenais que dans ce secteur, des magistrats et le politique nous contraignent à vivre à un autre temps, celui de la charrette à cheval et des lettres de cachet pour « affaires de famille »... Ce 6 mars, je protestais en rhabillant le sphinx du Conseil constitutionnel. Pierre, poursuivi pour une diatribe ? A Millau, en Aveyron, le procureur de la République est formel : « c'est pas nous » ?
Lorsque Rachida Dati, Garde des sceaux et Ministre de la justice en campagne en prévision des européennes, nous dit que « le premier droit des femmes, c'est la liberté » et qu'elle assume tout, je me marre. Je n'ai aucune nouvelle des autorités de cet Etat dit « de droit », que ce soit suite à ma missive au château ou à ce paquet parvenu à sa chancellerie. Il s'agirait plutôt un pays où tout le monde semble faire pipi dans sa culotte, des juges en premier.
J'attends l'audience à Versailles, ce 13 courant. La plaque d'Asnières sera à nouveau découverte.

Près de chez moi
Hauts-de-Seine (92)
Asnières / Semaine de la femme
Asnières camoufle son marbre machiste
Le Parisien | 07.03.2009, 07h00, extrait
Depuis vendredi et jusqu’à jeudi, à l’occasion de la Semaine de la femme, la municipalité d’Asnières a décidé de soustraire au regard des visiteurs les inscriptions gravées dans le marbre de la salle des mariages. Il s’agit de vieux extraits du Code civil, dont deux sont particulièrement archaïques, l’article 213 : « La femme doit obéissance à son mari », et l’article 214 : « La femme est obligée d’habiter avec le mari et de le suivre où il juge à propos de résider. » Quel avenir pour la plaque ?
L' "Obéissance à son mari" recouvert
AFP, 07/03/2009 | Mise à jour : 15:51
La municipalité d'Asnières-sur-Seine (Hauts-de-Seine) a recouvert d'un rideau une vieille plaque, dans la salle des mariages, proclamant que "la femme doit obéissance à son mari", à l'occasion de la Journée des femmes, a-t-on appris samedi auprès de la mairie.
La ville de Bagneux et des scientifiques font un peu de résistance
J’ai constaté que des scientifiques se sont emparés d’un arrêt rendu récemment par la cour d’appel de Versailles. Cela confirme encore que dans ce pays, il est bien possible de commenter et même de critiquer une décision de justice. De premières annonces devrait alimenter de houleux débats comme nous en avons déjà connu par le passé, par exemple, lorsque la justice envisageait de poursuivre Speedy et Continental.
A la mairie de Bagneux, plutôt à gauche, communiste, où l’on peut visiter une expo photos qui nous rappelle que les enfants auraient des droits, j’ai vu un tract qui propose des activités artistiques et de communication autours du thème « Racisme et discriminations ». On peut parler de résistance lorsqu’on a suivit les allocutions officielles ainsi que les polémiques suscitées au moment du récent dîner du CRIF ou lorsqu’on suit les actualités, notamment judiciaires.
La justice fait elle aussi un peu de résistance, un « béké » a été mis en examen pour ses propos diffusés par Canal+ alors que des iles françaises connaissent des crises sans précédents.
Depuis quelques temps, les débats sur le thème du « partage » de l'autorité parentale ou des fameux « droits des tiers » et du statut ou des droits des oncles et tantes sont également houleux.
Des politiciens résistent aussi, certains se sont emparés de la situation de Florence Cassez. L'appel des 100 pour le renouveau de la protection de l'enfance, de vieux souvenirs... Je constate que Florence Cassez est emprisonnée depuis plus de trois ans. Son père a un blog dans lequel il liste divers courriers postés par des soutiens, pour sa fille. Comme pour Ingrid Betancourt, citoyenne d'honneur de la ville de Paris, la mairie de Lille a suspendu une grande affiche sur son fronton, un appel à la solidarité, selon VDN. Attention, ne pas confondre Ingrid et Liliane.
Par le passé, Chantal Cottet du collectif justice avait eu l’idée de mobiliser des gens et de faire envoyer des cartes postales et lettres à Justine. Ces correspondances ne lui sont jamais parvenues, elles ont été « filtrées ». Par contre, j’ai été blâmé en chambre du conseil parce que cette initiative aurait porté préjudice « à Justine ». Le pasteur d'Uhrwiller pourrait peut être nous dire combien de ces correspondances ont été détruites.
Cette semaine, je discutais encore avec un juriste qui m’a beaucoup aidé dans cette affaire. Il vient enfin de réaliser que ce n’est pas avec du droit qu’on peut se défendre dans ce pays, surtout lorsque des décisions sont rendues suite à « débats » dans le secret du prétoire d’un juge pour enfant. Il a également réalisé qu’il y a un mois, un poussin mort parvenait par la poste à la chancellerie, à l’attention du Garde des Sceaux, et qu’il n’y a pas eu la moindre suite. Je lui ai encore fourni quelques explications. Je crois qu’il commence à mieux comprendre quelle peut être la nature des pouvoirs qui s’exercent lorsque le dispositif français de la protection de l’enfance s’empare de la situation d’un enfant.
Lu sur une plaquette de juin 2004 du ministère de la justice, disponible à la mairie de Bagneux : Article 6 de la déclaration des droits de l'homme, « La loi est l'expression de la volonté générale (...) Elle doit être la même pour tous... » mais dans la chambre du conseil peut s'exercer le pouvoir discrétionnaire de Caliclès.

024 076 091 093... 100
/join #kopimi ? Que de vieux souvenirs. Je ne suis pas sûr que MegaHAL ait vraiment évolué depuis 1998. Par le passé, je me suis intéressé à la linguistique. Mais je me suis vite aperçu qu'un automate élémentaire soit quelques lignes de code et trois répliques bidons pouvaient occuper un chatteur pendant plus de 4 heures.
Des années plus tard, me voilà face à cet autre constat : je pourrais faire, dire, écrire, publier et même envoyer n'importe quoi à la chancellerie ou au château, personne sinon pas grand monde ne réagira. La réaction récente de la petite association putéolienne est insignifiante quoi qu'assez drôle pour ce qu'elle m'a déjà permis d'écrire.
A tous moments, le juge pour enfant peut modifier voire rapporter une décision de « placement » mais il lui faut des « éléments nouveaux ». Qu'attend-il au juste ? Il y a peu et sans éléments particuliers au dossier tel qu'une nouvelle ou contre-expertise « psychiatrique », le juge pour enfant autorisait une sortie à Strasbourg. C'est étrange.
Ce que Maître Eolas m'avait répliqué en décembre dernier me donne à nouveau à réfléchir. Des écrits tel que ceux parés des sceaux de cette République sont têtus. Je viens de feuilleter puis de lire l'avant propos de l'affaire Stavinsky, par Denis Bon, il est assez limpide : « combien est grande la tentation de percer `'le mur du silence" qu'impose à juste titre la loi. » C'est du solide, un mur construit par un juge pour enfant et des étouffeurs. Mais le fisc pourrait aussi un jour se révéler très têtu selon ce que m'avait dit le juge des tutelles. Que se passera-t-il alors ?
Je suis aussi têtu. De quelle loi, force ou autorité parle-t-on alors que j'attends depuis début janvier de pouvoir parler plus en détail à la cour d'appel de l'arrêt rendu par la cour de cassation, en décembre dernier ? Quelle farce ; mais comme toujours depuis plusieurs années, je respecte l'autorité de la chose viciée.
Je constate qu'au cours des années passées, la justice en Haute-Savoie a fait montre d'une grande prudence. Du côté de Marseille et de Digne, j'ai pu lire que la justice poursuit l'auteur d'une diatribe. On apprend beaucoup en suivant le fil de l'actu, même s'il est loin de dépeindre une réalité satisfaisante pour des juristes.
Il y a le bordel au procès d'un corse ? On nous parle aussi de déontologie, de droits de l'homme, de la crise et de l'avenir, d'un euro symbolique et, un peu comme d'habitude, de la Shoah, d'antisémistime et de racisme.
La crevette et la petite cuiller
22 février 2009 - Le Télégramme, extrait
A peine croyable! Tout au long de la semaine, des amateurs de statistiques ont essayé de calculer les probabilités d'une collision entre deux sous-marins dans l'Atlantique. Se retrouver ainsi au même lieu, à la même minute et à la même profondeur, c'est à peu près du même tonneau que les cinq numéros gagnants du Loto et le complémentaire. Autant dire que la rencontre inopinée entre le Triomphant et un sous-marin anglais est un événement qui, statistiquement, ne devrait pas se reproduire avant un petit bout de temps. Mais on ne peut jurer de rien car selon notre ministre de la Défense, Hervé Morin, nos sous-marins sont devenus tellement discrets qu'ils ne font pas plus de bruit qu'une crevette.
Pas de commentaires
J'imaginais qu'il allait y avoir quelques commentaires, critiques ou questions après ce que j'ai publié ces derniers jours, dans ce blog. Mais je constate qu'il n'y en a aucun. Ces histoires « privées » n'intéressent donc personne.
Je vais pour ma part tranquillement poursuivre mes lectures. Je vais aussi aller visiter l'exposition « A la vie ! », probablement ce 8 mars, au centre Garel. Puis suivra rapidement l'audience à la cour d'appel de Versailles, le 13.
Justice
Un ancien conservateur de la BNF en prison
Par LEXPRESS.fr, publié le vendredi 26 janvier 2007, mis à jour à 16:01 - mis à jour le 25/10/2007, extrait
Un ancien conservateur de la Bibliothèque nationale de France, Michel Garel, a été condamné vendredi en appel à 15 mois de prison ferme, pour le vol en 1998 d'un précieux manuscrit hébreu que vient de récupérer la BNF. Il a été immédiatement incarcéré.
Terrifiant
Le juge Xavier Serrier m'avait très fortement intimé de brûler mes dossiers ainsi que de me taire. Il aurait également du m'interdire de lire. Aujourd'hui, en parcourant le Monde(.fr), un article m'a terrifié pour tout ce qui s'en dégage et l'erreur ou l'horreur qu'aurait pu commettre la justice française.
Par le passé, Justine se plaignait parce que dans l'établissement de l'OSE France, d'autres jeunes lui tapaient dessus. Elle se plaignait aussi parce que ces jeunes lui faisaient des saluts nazi et des remarques à cause de ses origines [supposées]... son grand-père maternel a fait la guerre aux côtés des allemands. Quand j'ai commencé à trop parler de choses de cette nature, les travailleurs sociaux de l'OSE France ont rendu un rapport et le juge pour enfant de Nanterre a suspendu tous mes droits sur Justine. Depuis, en 2005, elle a comme disparue. Basta.
J'ai souvent eu le sentiment que Justine, moi et ma famille avons été puni par la justice française parce que j'ai couché avec une allemande. Les tondues, ce n'est pas si loin derrière nous. Mais j'ai aussi pensé que la situation actuelle, une sorte d'affaire Finally bis, a pu advenir parce que les professionnels de la protection de l'enfance ont préféré préserver la fabuleuse réputation de l'OSE France. Ce n'est que depuis peu que la France et l'Allemagne reconnaissent timidement les souffrances qu'ont eu à endurer « Les enfants de la guerre ».
En octobre dernier, j'écrivais qu'il pouvait être facile d'épurer le voisinage : « Si vous détestez vos voisins ou si leur marmaille vous ennuie, c’est différent, n’hésitez pas, le signalement d’un enfant en danger est une obligation prévue par la loi. » L'article paru dans le Monde figure parmi mes références et notes, avec d'autres informations que j'ai collectées au cours de ces dernières années. J'ai bien peur que la justice a pu commettre encore une fois le pire « dans l'intérêt des enfants », bien évidemment... Nous pourrions être assez rapidement renseignés ?
De malentendus en coups du sort, l'honneur sali de la famille Clövers
LE MONDE | 21.02.09 | 13h38 • Mis à jour le 21.02.09 | 13h38, extrait
Sabrina Clövers, une Allemande âgée de 20 ans, dénonce aujourd'hui les malentendus qui ont conduit ses parents en prison en France. A la suite d'un accrochage avec une voisine de camping à l'été 1996, son père, Rudolf Clövers, a été condamné l'année suivante à douze ans de réclusion criminelle et à la déchéance de ses droits parentaux par la cour d'assises de l'Hérault pour viols et tentative de viols sur ses enfants, Florian et Sabrina.
Leur mère Elke, condamnée à deux ans de prison pour complicité et non-assistance à personne en danger, a effectué quinze mois de détention. Le témoignage de Sabrina, dont les parents sont aujourd'hui divorcés, permet à Me Ralph Blindauer, avocat de M. Clövers, de saisir la commission de révision des condamnations pénales de la cour d'appel de Paris, au terme d'un parcours ahurissant.
Cet été 1996 devait être une douce parenthèse dans le quotidien plutôt sombre des Clövers, une famille allemande à la lourde histoire médicale. Avec Florian, 11 ans, et Sabrina, 8 ans, qui portent encore des couches et suçotent des tétines, les Clövers ne passent pas inaperçus lorsqu'ils plantent leur tente au camping du Castellas à Sète (Hérault) pour six semaines.
Revue de presse
Je suis différentes affaires, tantôt de près, le plus souvent de loin, par ce que rapporte la presse.
J'apprends que nous irions vers la fin des petites cachoteries bancaires ? Pour le moment, par chez moi et pour ce que j'en perçois, c'est encore un peu « offshore ». J'ai fini par renoncer à écrire à l'Ecureuil.
Polanski aurait souhaité se soustraire à son tribunal. Il pourrait se poser des questions car je ne me plains pas d'avantage de la situation actuelle, je retourne à la cour d'appel de Versailles, comme d'habitude. Il y a eu changement de juge à Nanterre mais je ne le saisis pas. Je n'écris pas au barreau pour me plaindre de l'avocate de ma fille aînée même si on me l'a suggéré plusieurs fois depuis l'été dernier. Je cite Libé, 27 juin 2006 : « on ne change pas une équipe qui perd ».
Colonna doit être vert, sa demande de récusation a été rejetée et il se prend une douloureuse de 750 euro. Polanski, Colonna ou leurs conseils resteraient probablement pantois s'ils connaissaient quelques détails de mes dossiers, ceux que le juge Xavier Serrier me priait de brûler. Mais il s'agirait d'assistance éducative, alors chut... car je suis prié de ne pas exposer « la vie privée de ma fille Justine ».
Damien Meslot : condamné. Il va faire appel. S'il venait me lire, il n'y comprendrais probablement pas grand chose. Je dépends de ce très gros tribunal situé un peu à l'ouest de Paris. On rigole souvent.
La collision récente du Triomphant m'a beaucoup amusé. « Seuls dans l'océan... » Bonk ! « C'était quoi, ça ? » L'Angleterre nous a répondu qu'elle ne ferait pas de commentaires puis la France a confirmé le « contact ».
Nous avons déjà été effrayé par le 3e RPIMA, cette page est tournée. Je ne trouve pas beaucoup d'explications pour cet ultime incident. Soit ces bâtiments sont furtifs ou ce sont des pitres qui s'amusent avec.
Madoff : les victimes françaises parlent
Le Figaro, 20/02/2009 | Mise à jour : 16:51, extrait
On croyait que seules quelques grandes fortunes étaient lésées. On découvre jour après jour que des centaines d'épargnants français avaient placé leurs économies chez l'escroc de Wall Street, souvent sans le savoir.
De Courchevel à Saint-Tropez en passant par le Cercle de l'Union interalliée ou le Maxim's Business Club, c'est devenu presque une boutade : « T'es Madoffé ou non ? » La réponse est souvent positive. Mais ceux qui en parlent le plus ne sont pas nécessairement ceux qui ont le plus perdu. En matière de fortune, plus on en a, moins on en parle !
De la présentation, sur www.defense.gouv.fr
Quatre SNLE sont mis en oeuvre à partir de la base opérationnelle de l'île Longue : un SNLE de type M4 l'Inflexible et trois SNLE de nouvelle génération (SNLE/NG) le Triomphant , le Téméraire et le Vigilant.
Le Triomphant, le Téméraire et le Vigilant admis au service actif respectivement en 1997, 1999 et 2004, bénéficient des matériels les plus modernes ainsi que d'une discrétion acoustique accrue.
À la mer, le SNLE est une base stratégique entièrement autonome qui reste non-localisée tout au long de sa patrouille. Chaque sous-marin est équipé de seize missiles, dotés chacun de six têtes nucléaires.
La FOST se voit ainsi confier la majeure partie des armes nucléaires stratégiques françaises.
Valse avec les loups
Certains ne doutent de rien, ils s’en vont au front comme en 14, la fleur au fusil et le verbe très haut.
On sait que les mots et les discours sont chargés de sens et qu’ils peuvent tuer ou pousser des foules au conflit voire même vers les charniers, de différentes manières. On sait à peu près comment initier de tels mouvements. Nous n’avons que peu de certitudes : ça peut marcher mais par la suite, il est souvent difficile et pénible de trouver les mots et les moyens qui apaiseront ces mêmes foules. Ces jours-ci, on nous parle beaucoup de la Guadeloupe. Il semblerait qu'un cadavre - puisqu’il en faut un à chaque fois… - vient d’émouvoir le pouvoir.
Il arrive qu’un livre voire son auteur et une œuvre soient stigmatisés et parfois même durablement discrédités pour quelques mots et pensées qu’ils expriment ou soutiennent. Un livre noir, son contenu et ses références ont fait couler beaucoup d’encre au cours de ces dernières années. Certains estiment la prose de cet ouvrage excessive mais il reste en vente libre. Peu avant sa parution, j’avais eu l’opportunité d’étudier son contenu, quelques initiés en avaient dévoilé des bribes sur Internet suite à quoi je publiais un article intitulé Le code noir. Un mois plus tôt, je publiais Les pignoufferies. Depuis, j’ai pris beaucoup de distances.
Il y a quelques temps, je recevais un boulet rouge du service juridique de la LICRA qui me priait de supprimer des écrits dans mes références. Un livre m’avait heurté avant même sa parution, j’avais encore découvert des présentations qui me stupéfiaient et l’ouvrage qui m’est parvenu par la suite, en octobre dernier, n’a fait que renforcer mes interrogations. Peut-on tout écrire ? Cet ouvrage reste également en vente libre. Il me semble que son contenu n’a pas suscité les débats qu’il pouvait alimenter, j’en suis aujourd’hui d’autant plus stupéfait.
En ces périodes troubles, je me demande ce qu’est « la loi » et à quoi ou à qui ça sert. Aux chiens ?
Bretagne
Trafic de chiens. Rumeur ou réalité?
Le Télégramme, 1 février 2009
Y aurait-il un trafic de chiens en Centre-Bretagne? Si les malheureux propriétaires l'affirment, la gendarmerie ne souhaite pas accréditer cette thèse!
Depuis quelques semaines, la rumeur enfle à mesure que la liste des disparitions de chiens s'allonge! Y aurait-il un trafic localisé en Centre-Bretagne mais débordant sur un rayon plus large dans les départements du Morbihan, du Finistère et des Côtes-d'Armor? Organisatrice d'un rassemblement, hier matin devant les grilles de la gendarmerie de Baud (56), Martine Philippon en est persuadée. Une liste en main, cette enquêtrice de la fondation Brigitte Bardot assure avoir collecté plus de 90 plaintes, depuis le début du mois de novembre. Autour d'elle, une cinquantaine de propriétaires, devenus orphelins de leur animal de compagnie, partage son inquiétude. «On a du mal à imaginer qu'un chien qui vous est attaché, disparaisse du jour au lendemain», s'interroge le propriétaire d'un berger allemand, porté disparu depuis le mois de décembre. «Mon dogue allemand a disparu il y a quelques semaines et j'ai fait plus de 2.000km pour tenter de le retrouver, mais en vain», se lamente une autre propriétaire.
» Dordogne » Actualité
Mercredi 18 Février 2009, www.sudouest.com/dordogne
La belle de nuit et les faisans
TRIBUNAL. Une sombre et étrange affaire de faisans et de perdreaux volés jugée hier à Bergerac
Comme le dit Jean-Luc Gadaud, le procureur de Bergerac, cette histoire fleure bon la Dordogne : de l'élevage, de la chasse, de l'adultère et des chamailleries... Ce mardi, le prévenu, âgé de 57 ans, est accusé d'avoir volé dans la nuit du 7 au 8 septembre 2007, chez un éleveur d'un petit village du Sud Dordogne, 200 faisans et 100 perdreaux.
Il nie. Il a bien sûr un alibi : « J'étais chez moi, puis chez quelqu'un. » « Oui, chez votre bonne amie, sourit la présidente. Une femme mariée dont vous taisez le nom. »
Voilà le préjudice subi par les victimes : outre les 300 oiseaux volés, 3 000 jeunes faisans sont morts en s'étouffant les uns les autres, effrayés par le vol en cours. Coût : 15 000 euros. La perquisition chez le prévenu a été fructueuse : tout le matériel pour être éleveur sans qu'il soit déclaré, et des caisses de volailles sur lesquelles est écrit « barbe », comme celles des victimes. Pour finir, un témoin, éleveur aussi, a relevé l'immatriculation d'un fourgon rempli de caisses la nuit du vol, près du lieu du méfait. La même que celle du prévenu.
Un petit mot peut tuer
J'ai l'habitude de lire et de m'exprimer sur le net, j'y ai accès depuis des années. J'ai ce blog depuis l'été 2005. Je l'ai restructuré début 2007 pour mieux distinguer des rubriques mais je conserve toutes mes notes et billets précédents.
Je le savais, je l'avais ensuite bien relevé dans le Monde et je viens encore de le constater en parcourant le site de France Info : un simple mot peut tuer. Aligner des mots et des images peut même déchainer des passions.
Au cours de ces dernières années, j'ai aussi fini par acquérir une bonne expérience des placets de toute nature ainsi que des boulets rouges. Répondre à ce qui s'est tramé la semaine passée a été extrêmement aisé or je n'ai aucun pouvoir particulier. Mais répondre et esquiver en chambre du conseil, c'est encore une autre affaire. « A l'église, les riches sont devant, les pauvres derrière. A la guerre, c'est le contraire », peut-on lire sur la toile...
Ne serait-il pas facile de me tuer avec tous les mots que j'aligne ? En mai dernier, le procureur devait avoir raison.
Péan a du apporter quelques précisions parce qu'il a employé le mot cosmopolite, un mot que l'histoire a chargé de divers sens. Je me demande si quelqu'un a pensé à demander des précisions à BHL, il a quand même lancé un nain ce qui a pu heurter de très nombreuses personnes, notamment celles de petite taille et leurs parents ou proches.
La discrétion de Rachida Dati interpelle
Le Figaro, 18/02/2009 | Mise à jour : 17:17, extrait
Élisabeth Guigou reproche à la ministre de la Justice d'être restée trop longtemps silencieuse après l'évasion de Moulins. A l'Assemblée, certains la sentent «déjà partie».
Partira, mais quand ? Au conseil national de l'UMP, le 24 janvier, quand Rachida Dati a été officiellement investie candidate malgré elle aux élections européennes, les collaborateurs de Nicolas Sarkozy ont assuré qu'elle resterait garde des Sceaux jusqu'à son élection au Parlement de Strasbourg, le 7 juin.
